de Marrakech
N°1 juin juillet août 2007
Journal d’humeur et d’information
La Tribune
Another Editions - 7 rue de la Liberté - Guéliz - Marrakech - Directeur de la publication : Jean-Jacques Fourny - Tél. : 024 42 02 49 - Fax : 024 42 21 28 - Email : info@anothereditions.com - 10 Dhs
GAD ELMALEH
Tournage à Marrakech du film Kandisha, avec
a fait un carton au Mégarama
SAÏD TAGHMAOUI
e mystère reste entier autour du film Kandisha, une production 100% marocaine, réalisée par Jérôme Cohen Olivar, avec entre autres l’actrice Amira Casar et le Saïd Franco-marocain Taghmaoui, qui nous a accordé un peu de son temps entre deux prises. La jeune révélation du film “La Haine” a depuis fait bien du chemin : il défend aujourd’hui les couleurs du cinéma marocain, avec passion et ambition.
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mpossible de passer à côté. Gad Elmaleh, l’enfant du pays, s’est produit dans la ville ocre, au Mégarama, et ceux qui ont eu la chance d’obtenir des places se souviendront longtemps de la prestation de l’humoriste. Alors que l’on aurait pu s’attendre à ce que Gad rejoue les sketchs de son spectacle “L’autre c’est moi”, l’artiste s’est lancé dans un stand-up improvisé sur le Maroc et Marrakech. Quel talent d’improvisateur ! Face à un public qui connaissait par cœur son DVD, il est clair que le comique n’aurait pas pu terminer un seul de ses sketchs sans que la chute ne soit anticipée par la salle entière. On a ainsi pu le surprendre à imiter le parler soussi ou à mimer les bagarres d’ivrognes dans les bars : autant de moments de bravoures et de fous rires dans la salle. Plus drôle et attachant que jamais, ce talentueux artiste fait du stand-up un art total : chant, danse, imitation... Gad sait-il tout faire ? Né à Casablanca il y a 36 ans, il est sans doute l’humoriste marocain qui a le regard le plus juste sur ce pays et ses habitants. Seul hic : attendre de longs mois avant son prochain spectacle Live au Maroc. Vite, Gad, reviens !
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Marrakech bat les records touristiques marocains arrakech figure dans les destinations favorites notamment des pays occidentaux. La ville enregistre des records en termes de destination touristique et de nuitées. Marrakech passe en effet pour la 1ère destination touristique marocaine, avec 1,6 million de touristes et presque 6 millions de nuitées en 2006. Et pour 2007, la ville affiche de sérieux taux de croissance, +14% pour le mois de janvier. La France, représente aujourd'hui plus de la moitié du million et demi de touristes qui séjournent dans la ville. Le marché britannique cartonne, lui aussi, avec 45% d'évolution en 2006 et 127% pour le 1er mois de 2007. Marrakech figure ainsi au “Top Ten” des villes préférées des Anglais. De belles réalisations, qui devraient pousser les professionnels du tourisme à doubler leurs efforts.
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Détente pour Karen Mulder
DATES A RETENIR è ● 18 au 24 mai : 6 Festival “Mawazine” rythmes du monde à Rabat, avec des artistes du Brésil, d'Egypte, du Kazakhstan, de la Palestine, du Chili et du Maroc.
24 au 26 mai : 4è Festival des Musiques du Désert à Errachidia "pour le développement du tourisme dans les oasis", avec des musiciens marocains et étrangers.
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a belle Hollandaise a ensoleillé Marrakech. Sa plastique n’a en rien souffert de la maternité, puisqu’après la naissance de sa petite Anna, il y a quelques mois, celle qui a fait vibrer les podiums internationaux resplendit, parée du tee-shirt aux armes de la Tribune de Marrakech. Sourire aux lèvres, c’est à l’Amanjena, que la pulpeuse à choisi de se détendre quelques jours...
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Ali Baba est à Marrakech, on l’a rencontré. Voir page 9
1er au 9 juin : 13è Festival des Musiques Sacrées du Monde à Fès. Au programme, poèmes soufis, gospel, chants sépharades, chants grégoriens, chants araboandalous...
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9 juin : Coupe des Restaurateurs de Marrakech au Royal Golf de Marrakech.
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9 et 10 juin : Trophée Alliance Marrakech El Jadida au Royal Golf de Marrakech et d’El Jadida.
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15 au 19 juin : 13è Festival du Jazz au Chellah à Rabat, “Europe-Maroc le dialogue par le jazz !”.
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14 au 23 juin : 1ère édition de la course de voile pour Catas F18 Raid Maroc Aventure, au départ de Tanger.
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19 au 23 juin : 10è Festival Gnaoua et Musiques du Monde à Essaouira.
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25 au 30 juin : 5è Festival du Court Métrage Méditerranéen de Tanger.
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5 au 8 juillet : 1er Festival des spectacles de rue “Awaln’art” à Marrakech et régions, par les compagnie “Eclats de Lune” (Marrakech) et “Graines de Soleil” (Paris) .
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7 au 13 août : 1er Festival des Calèches à Marrakech au stade El Harti. Musiques inédites, spectacles et arts urbains...
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SOMMAIRE
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Photo : Jean-Bernard Yaguiyan
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EDITO P
02 : EDITO 03 : LE MOT DU MAIRE 04 : QUOI DE NEUF EN VILLE 05 : LA VIE DES ASSOCIATIONS 06 : CULTUROSCOPE 09 : SILENCE ON TOURNE 10 : HOTELLERIE 12 : L’IMMOBILIER 13 : VISIONS D’INTERIEURS 14 : SPECIAL SIDI GHANEM 16 : VIVE LE SUR-MESURE 17 : BEAUTE 20 : MODE 22 : LES ENFANTS AUSSI 23 : SPORTS ET LOISIRS 24 : GOLF 26 : DETENTE 27 : AUTO MOTO 28 : FOODING 36 : SORTIR 40 : VUS ET RECONNUS 42 : ONT LES A RENCONTRES
De l’info 100% Marrakech
ourquoi La Tribune de Marrakech ? Parce que Marrakech fait aujourd’hui partie des capitales internationales qui bougent, elle se devait, à l’image de New York ou Paris, d’avoir son propre journal d’information. Parce que les vingt années de succès des Tribunes de Saint-Tropez et de Megève me donnent aujourd’hui l’envie de poursuivre cette belle aventure à Marrakech, une ville dont je suis tombé amoureux. Marrakchis de passage ou d’adoption, cette Tribune est faite pour vous ! Vous y trouverez l’actualité de votre ville, les portraits et interviews de ceux et celles qui font Marrakech, l’agenda culturel, des infos sur les grands projets urbains, l’immobilier et ses bonnes affaires… les meilleures tables pour dîner et déjeuner, où boire un verre et faire la fête, le guide shopping malin, les bons plans spa et beauté, des idées de détente… Tout ce qui fait battre le cœur de votre ville trouvera un écho dans nos pages. La Tribune de Marrakech, c’est votre journal incontournable d’infos urbaines. Nous y avons mis tout notre cœur et notre savoir-faire en matière de presse afin que se ressentent l’énergie, la modernité et la créativité qui émanent d’une “City“ marocaine en pleine expansion. C'est notre façon d'aller à votre rencontre, de partager nos coups de coeur et l'amour que nous portons à la capitale du soleil.
Jean-Jacques Fourny
NUMEROS UTILES URGENCES
British Airways : 022 22 94 54/53 58 77
Police : 19 Police touristique : 024 38 46 01 Pompiers : 15 Gendarmerie : 077
INFOS UTILES
URGENCES MEDICALES SAMU : 024 43 30 30 SOS Médecins : 024 40 40 40 SOS Accident : 024 40 14 01 Polyclinique du Sud : 024 44 79 99 Hôpital Ibn Toufail : 024 43 63 53 Centre antipoison : 037 68 64 64 Croissant Rouge : 024 44 54 27 Inter Secours : 024 30 27 27 Centre radiologique du Sud : 024 44 79 99 Pharmacie centrale : 024 43 01 58 Pharmacie, dépôt de nuit (Place Jamaâ El Fna) : 024 39 02 38 INFOS TRANSPORTS Gare routière : 024 43 39 33 Gare ferroviaire (ONCF) : 090 20 30 40 ou 024 44 65 69 Aéroport de Marrakech Ménara : 024 44 78 55 ou 024 44 79 10. Perte Bagage : 024 36 85 21 Service Douane de l’aéroport: 024 38 46 01/ ou 024 44 78 10 Supratours : 024 43 55 25 Royal Air Maroc : 024 43 62 05 Air France : 022 53 91 10 ou 022 53 92 81 Corsair : 0 820 042 042 Atlas Blue : 0820 090 90 ou siège à l’aéroport : 024 42 42 00
Maroc Telecom : 108 Renseignements internationaux : 126 Renseignements téléphoniques : 160 Infos route : 024 43 39 33 Météo : 024 43 04 09 Télégramme : 140 Fourrière auto/moto : 19 Radema : 024 44 78 55
LA TRIBUNE DE MARRAKECH : Publication éditiée par la Sarl Another éditions Maroc - R.C. 26 171 - Patente : 45191132 - I.F. 06520612 - CNSS : 7399464 - Bureaux : 7, rue de la Liberté, Guéliz, Marrakech, Maroc - E.mail : info@anothereditions.com - Tél. : 024 42 02 49 - Fax : 024 42 21 18 - Directeur de la publication : Jean-Jacques Fourny. E-mail : jjf@anothereditions.com Directrice Générale et Rédactrice en chef : Mouna Anajjar. Tél. : 024 44 97 09. E-mail : mouna@anothereditions.com - Rédaction : Michel Roussel (city buzz, la vie des associations, immobilier, sports et loisirs). Michel Roussel et Hélène Zemmour (culturoscope, cinéma, hôtellerie, déco, artisanat, fooding, sortir, entertainment, portraits). Véronique Bruez (beauté). Yamina Benaï et Véronique Bruez (mode et enfants). Christian Debois-Frogé (golf). Stéphane Roux (auto moto) Publicité : Constance Thiollier. Tél. : 024 42 02 49. E-mail : constance@anothereditions.com Direction artistique : Another Editions - Photographes : Jean-Bernard Yaguiyan, André Rau Impression : Direct Print, Casablanca - Dépôt légal en cours - ISSN en cours - Tous droits de reproduction réservés (titres, textes et photos). La rédaction décline toute responsabilité pour tout matériel photographique, iconographique ou rédactionnel, qui lui serait parvenu sans demande expresse de sa part.
INFOS ETRANGERS Église Sts Martyrs : 024 430 585 Consulat de France : 024 38 82 00 Consulat de Belgique : 024 44 73 12 Opposition carte VISA : 022 437 437 (USA : 1 410 581 38 36) Opposition carte EUROCARD-MASTERCARD : 0033 1 45 67 84 84 Opposition carte VISA PREMIER : 00 33 1 42 77 45 45 Opposition carte AMERICAN EXPRESS : 00 33 1 47 77 72 00 INFOS DIVERSES ET TOURISME Office du tourisme : 024 43 08 86 Conseil Régional du Tourisme : 024 38 52 61 Wilaya : 024 30 84 32 Préfecture : 024 42 71 17 Préfecture de Police : 024 43 05 70 Hôtel de ville : 024 38 69 02 Douanes : 024 44 78 10 Poste centrale : 024 43 19 63
LES MARRAKCHIS apprécient leur qualité de vie es résultats d’une enquête sur la qualité de la vie à Marrakech menée par le CDRT (Centre de Développement de la Région de Tensift) avec le soutien de la Direction Générale du Plan viennent d’être révélés. 1.200 foyers de tous les quartiers de la ville ont été interrogés. La préoccupation majeure des marrakchis concerne leurs revenus –ils sont plus de 45% à afficher cette priorité-. Viennent ensuite le logement, la santé, la sécurité dans la ville et la justice. En majorité, les habitants de la ville apprécient à 57% leur qualité de vie. Restent environ 42% de peu ou pas satisfaits.
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Parti du constat que Marrakech et ses environs connaissaient depuis ces 5 dernières années un essor accéléré, le CDRT a cependant analysé les effets “secondaires” négatifs de cette évolution. Une forte pression sur les ressources, l’eau ou l’énergie, les palmiers, l’encombrement du trafic et les nuisances qui l’accompagnent tels le bruit, la pollution de l’air et divers effets touchant à la santé comme certaines allergies ou maladies respiratoires, sans omettre quelques difficultés concernant le secteur social, comme l’augmentation du prix de l’immobilier qui ne permet pas aux classes moyennes d’acquérir un loge-
ment décent. Enfin, pour les marrakchis, la situation ne semble pas si noire dans la perspective 2020 : en masse, ils souhaitent le plein emploi, une population jeune, la sécurité garantie pour tous, la diversification des activités économiques et un environnement plus sain. Sans oublier la compétence des services sociaux, ou une meilleure circulation. Les résultats de cette enquête d’opinion vont permettre la poursuite tant d’une prise de conscience de la population que de son engagement citoyen quant à l’avenir de leur qualité de vie et de celle des générations futures.
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Le mot du Maire
Le premier Festival des Jardins
Abderrazak Benchaâbane
a première édition d’un festival original, Jardin’Art 2007, initié par le magazine “Jardins du Maroc, jardins du monde”, sous la houlette d’Abderrazak Benchaâbane a eu lieu du 12 au 15 avril. Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohamed VI, avec SAR la Princesse Lalla Hasnaa, en tant que présidente d’honneur, ce festival a présenté l’art du jardin à travers une importante manifestation culturelle et éducative.
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Tout d’abord, je souhaite la bienvenue à la Tribune de Marrakech, et je ne doute pas qu’elle connaisse vite succès et réussite. Je formule le vœu qu’elle soit indépendante et impartiale, qu’elle relate avec un maximum d’objectivité les événements de cette ville que j’aime et dont je suis fier. La Tribune de Marrakech : Quelles sont les priorités auxquelles vous vous êtes attaché au cours de votre mandat ? Omar Jazouli : L’environnement est ma première priorité. Je voudrais que la ville réponde aux recommandations internationales et soit certifiée iso 14001. La qualité de la vie, tant pour les Marrakchis que pour les personnes qui ont choisi de séjourner dans notre ville, c’est une nécessité absolue. Je m’attache à embellir Marrakech, rénover sa belle palmeraie, proposer une meilleure qualité de l’air et de l’eau et mettre en place tout un programme d’assainissement. Je veux gagner le pari de faire de Marrakech une véritable cité jardin, dans un pays semi désertique où il ne pleut pas assez. Les Marrakchis sont très sensibles à leur environnement et à la beauté de leur ville, reconnue dans le monde entier. Ma deuxième priorité concerne les infrastructures de la ville, l’éclairage public, la réfection des voies de circulation et des trottoirs. Je suis en train de mettre en place un plan de développement urbain qui devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année. Je m’attache également à améliorer la circulation dans la ville. Je dois trouver une solution pour que les véhicules, de plus en plus nombreux, voitures, camions ou 2 roues puissent circuler de façon plus fluide avec davantage de sécurité. T.D.M. : Une fierté particulière ? O.J. : Oui, sans aucun doute ma fierté se tourne vers Marrakech et ses habitants, leur sens de l’hospitalité et leur humour. Mais aussi sur la constatation que Marrakech n’avait jusqu’alors connu un tel rayonnement sur les 5 continents, aux Etats-Unis, en Europe, bien sûr, mais aussi en Chine, en Afrique noire et dans tous les pays arabes. C’est à ce titre que j’ai été élu Président de la commission des villes méditerranéennes.
Pendant 4 jours, des paysagistes sont allés à la rencontre des professionnels et amateurs de jardins, mais aussi d’artistes comme Farid Belkahia, Omar Bouragba, Larbi Cherkaoui ou Bouchaïb Habbouli. Marrakech et sa région ont donc vu fleurir des animations variées : jardins éphémères, expositions de peintures ou de photographies, conférences et débats. Le festival a fait la part belle à la musique, avec des concerts gratuits de Malhoun, musique andalouse, jazz, piano, ou musique soufie. de la L’esplanade Ménara a accueilli un salon des professionnels, un village des pépiniéristes et un village des associations. Ce premier festival du genre au Maroc a rencontré
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vail de 3 à 4 personnes et nous sommes débordés.“ Outre les activités de prévention et l’instruction des dossiers relatifs aux constructions comme les normes à respecter, un travail mené avec les architectes-, l’occupation principale de la caserne de Marrakech est, bien entendu, le
un vif succès auprès des différentes catégories de la population, des professionnels du jardin, et des amateurs de jardinage en général.
Les Japonais débarquent sur Jamaâ el Fna es Japonais s’intéressent à la place Jamaâ El Fna. Un projet proposé par l’association “Place Jemaâ El Fna, patrimoine oral de l’humanité” vient de trouver un écho favorable auprès du gouvernement japonais qui le finance à hauteur de 150.000 Dhs. Après avoir effectué un état des lieux en 2004 auprès des acteurs qui travaillent de près ou de loin sur la place la plus célèbre du monde (urbanistes, chercheurs, restaurateurs mais aussi conteurs, dresseurs de singes ou charmeurs de serpents), l’association a élaboré un projet qui se décline en plusieurs étapes. Il est prévu d’archiver la “mémoire” de la place, l’idée étant de rassembler la totalité des documents qui évoquent la place -textes, photos, films, documentaires-, et de pouvoir les mettre en ligne sur le futur site web. Le projet prévoit de réactiver le désir de conter, en renouant un lien entre le conteur
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et l’enfant, en invitant ces “hommes d’un autre temps” dans les écoles et les collèges de la ville avec la bénédiction de l’Académie. “Il y a encore peu de temps, les conteurs étaient les rois de la place”, explique Ouidad Tebbaa, membre de l’association. “...Maintenant ils se sentent abandonnés. Pourtant, nous voyons bien l’impact qu’ils ont dans les écoles où nous les emmenons, et la joie des enfants quand ils racontent.” Autre phase du programme maroco-japonais “l’écoute de la place”. Le photographe Hassan Nadim a été dépêché, à toute heure et au cours de toutes les saisons, pour photographier la place sous tous les angles, histoire d’en prendre le pouls et de cerner la diversité des ambiances. Ces clichés devraient aussi être visibles sur le site web. Placé sous la houlette de la Délégation Régionale à la Culture et l’Académie, le programme prévoit
POMPIERS DE MARRAKECH, COURAGE ET DEVOUEMENT
l n’y a que 85 pompiers pour les 1.100.000 habitants de Marrakech et sa région, qui se relaient par équipes 24 heures sur 24 ! “Il y a urgence pour le recrutement”, explique le commandant de région de la Protection Civile, M. Chouki M’Ribet. “...Chacun d’entre nous effectue le tra-
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secours aux blessés de la voie publique, la sortie des ambulances, les accidents de la circulation, les incendies et l’assistance aux personnes en danger. Les incendies, par exemple, nécessitent entre 2 à 3 sorties quotidiennes si l’on dénombre une moyenne de 600 incendies par an dans la ville. “Nous attendons avec impatience la création de nouveaux centres pour la région” , poursuit le commandant M’Ribet. Si l’on sait qu’un pompier est à la disposition de 13.500 habitants –pour la ville et la région Tensift Al Haouz-, une ambulance pour 89.166 personnes et un camion pour couvrir 437 km2, on comprend l’urgence des besoins des pompiers du centre marrakchi. En 2006, les effectifs de la caserne ont pratiqué quelque 23.480 interventions, dont 62% sur la seule ville de Marrakech. Ils sont intervenus sur 850 incendies dans la région, se sont rendus sur 6.982 accidents de la voie publique, sans oublier les ambu-
lances sorties près de 12.000 fois. Des chiffres qui font peur et qui devraient faire prendre conscience à la population du courage exemplaire d’une poignée d’hommes qui, chaque jour, porte secours et réconfort aux personnes en danger. Des hommes, jeunes et moins jeunes, qui ne comptent ni leur temps ni leur énergie pour se mettre au service des autres, sans attendre une quelconque reconnaissance. Des hommes de cœur.
Monsieur le Wali Mounir Chraïbi et le Commandant Chouki M’Ribet
aussi des ateliers de peinture, avec concours et expositions qui ont pour thème la place, bien entendu. Le patrimoine immatériel reste encore une notion bien abstraite dans le monde. Ce sont les Japonais les premiers à s’être penchés sur l’idée, en classant leur “Théâtre Nô” patrimoine immatériel de l’humanité. Et les Marocains leur ont emboîté le pas en classant de la même façon la place Jamaâ El Fna, dans l’idée de mémoire et de transmission. Et c’est en inscrivant Jamaâ El Fna au cœur de grands événements culturels comme le Festival des Arts Populaires, ou en développant sous les auspices de l’Université un Festival de l’Oralité, que les Marocains vont permettre la promotion de ce patrimoine qui, bien qu’immatériel, est loin de tomber en désuétude et constitue une composante essentielle de leur identité.
Festival du film scientifique La science version grand public rganisée par le club de journalisme scientifique de l’Université Cadi Ayyad, la 2ème édition du Festival du Film Scientifique a eu lieu du 15 au 19 mai dans différents lieux de la ville. Ce festival a largement diffusé la culture scientifique avec l’ambition de rendre la science plus accessible au grand public. Etaient présents des spécialistes et des chercheurs pour des animations, des projections, des débats et un jeu concours.
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NOTRE FUTURE GARE belle et fonctionnelle
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LA RAM drague l’Europe entière ix vols de la Royal Air Maroc relient chaque jour Paris à Marrakech, devenue le point phare du tourisme dans le Royaume. Sans oublier les vols lowcost de sa filiale Atlas Blue. “C’est une belle histoire d’amour, celle de la RAM avec Marrakech”, a déclaré M. Zouiten, Directeur Général Adjoint de la RAM, lors des assises du CRT de Marrakech . “...Il n’y a pas si longtemps, peu de gens misaient sur la destination Marrakech. En 2007, la compagnie va développer les vols entre la France et la perle du sud, avec l’installation quotidienne de vols réguliers au départ de Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Nice, Lyon, sans oublier Paris.“ Et la RAM de s’attaquer dès 2008 à l’Europe entière, pour s’aligner sur le marché français : sont prévus des vols sur Barcelone,
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Madrid, Milan, Rome, Genève, Bruxelles et Londres. “Nous allons proposer à ces différents pays européens le “produit Marrakech”, pour tenter d’atteindre le seuil français”, explique M. Zouiten. “...Et nous allons mener des actions concertées avec le CRT et les professionnels du secteur touristique pour que la ville devienne une destination d’incentives et de congrès.” Marrakech est une ville dont la magie est devenue au fil des années un véritable argument de vente, et la compagnie met l’accent sur l’intérêt d’en faire une destination événementielle quasi-permanente. La compagnie aérienne ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et s’adresse déjà aux Américains en leur proposant une véritable stratégie commerciale, avec par exemple l’achat récent de 5 Boeing de la famille 787 dreamliner.
HOMMAGE AUX CONTEURS n hommage particulier a été rendu au Palais des Congrès aux conteurs de la Place Jamaâ El Fna. Un concours de peinture avait aussi impliqué plusieurs écoles de la ville sur le thème de la place la plus célèbre du monde, proclamée patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2001. Les conteurs de la place ne sont guère plus de 7 et le plus jeune d’entre eux a aujourd’hui 50 ans. Détenteurs d’un savoir et d’une tradition ancestrale, ils seraient amenés à disparaître au profit d’une trop
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’ici la fin de l’année 2007, la nouvelle gare de ferroviaire Marrakech sera opérationnelle. Grâce à un nouveau look qui allie tradition marocaine et modernisme, la gare sera accueillante et plus fonctionnelle. Elle permettra de faire croître le trafic de 2,5 millions de voyageurs en 2006, à 4,5 millions en 2010. Le projet prévoit un immense hall voyageurs de 1.250 m 2, une galerie commerciale avec étage, dont 800 m 2 de terrasses, un grand parking, ainsi que des guichets automatiques bancaires… Pour les équipe-
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ments, il est prévu, entre autres, un affichage électronique des horaires des trains, des vidéo-surveillances, des escalators et ascenseurs, une sonorisation, des publiphones, etc. Ce projet d’envergure répond aux exigences de l’ONCF qui souhaite véhiculer une image plus moderne. L’ONCF a investi quelques 400 millions de Dhs dans un programme global de rénovation et de modernisation des gares du Maroc, afin d’en faire des espaces commerciaux doublés de lieux d’échange et de rencontres, qui soient fonctionnels et multiservices.
rapide “mercantilisation” de la fameuse place sans le soutien de l’UNESCO et de l’association
marrakchie qui s’occupe de revitaliser et promouvoir Jamaâ El Fna.
Sécurité, accueil et qualité de services, POUR LE FUTUR AEROPORT
L’ECOLE DES ARTS VISUELS un projet ambitieux
es infrastructures de Marrakech connaissent depuis ces 4 dernières années un développement exceptionnel à tous les niveaux : immobilier, capacité d’accueil, propreté, extension des espaces verts… Pour répondre à une demande en constante évolution, des travaux d’aménagement et de rénovation ont été entrepris à l’aéroport de Marrakech en 2006, avec pour objectif d’accueillir jusqu’à 4,5 millions de passagers dès août 2007 et entre 9 et 10 millions par an dès 2009. Marrakech
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Menara va donc voir doubler la superficie de ses 2 terminaux, l’accent étant mis au niveau de l’accueil. Pour les départs, il existait jusqu’à présent 16 comptoirs d’enregistrement ; il y en aura 75 d’ici le mois d’août, dont 28 points d’enregistrement pour le terminal 1 qui ont déjà vu le jour depuis avril dernier. A l’arrivée, les tapis de livraison des bagages passeront de 2 à 7, dont 4 pour les gros porteurs. Côté design, architectes et décorateurs ont choisi la lumière et la transparence, avec l’instal-
lation d’immenses baies vitrées, où la part belle est faite à la végétation. Sans oublier des prestations de choix comme des vitrines de l’artisanat local, de nombreux commerces, une meilleure restauration (restaurants, snacks, cafés), le tout parfaitement climatisé pour faire face aux températures qui dépassent les 40° dès le mois de juin. La construction du terminal 3 permettra de doubler l’ensemble de la capacité de l’aéroport. Il est également envisagé l’aménagement ou la rénovation générale de toutes les installations aéroportuaires : une zone de logistique pour le fret, une zone hôtelière et l’extension d’un nouveau parking pour voitures, entre autres projets. “J’ai fait de la sécurité et de la qualité de service une priorité pour Marrakech Menara”, explique Monsieur Anas Lahkim, le Directeur de l’aéroport. Avant de conclure, “Il ne faut pas oublier que l’aéroport est le premier point de contact avec toutes les personnes qui ont choisi de séjourner chez nous, c’est un peu une vitrine pour la ville“.
ATLAS BLUE devient partenaire du CRT ’est dans le quartier des Universités, à Amerchiche, que se construit actuellement la future Ecole des Arts Visuels de Marrakech. En fonction depuis la rentrée 2006, cette nouvelle école accueille pour l’instant à la Fondation Dar Bellarj, dans la Médina, la première promotion de 18 étudiants. Première école au Maroc à proposer une formation aux bacheliers pour les métiers du cinéma, de la télévision et de la communication visuelle, l’ESAV devrait ouvrir les portes de ses nouveaux bâtiments à la rentrée 2007.
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Le projet prévoit la construction de 2 plateaux de tournage, un auditorium de mixage, 10 salles de montage, un studio d’enregistrement et une salle de projection –qui devrait d’ailleurs être ouverte au public et aux étudiants des universités voisines-. A l’heure où l’audiovisuel, et le cinéma en particulier, offrent aux Marocains de bonnes perspectives, cette nouvelle école intéresse au plus haut point les professionnels de l’image qui se réjouissent de voir bientôt émerger de jeunes talents.
epuis le 23 avril, une convention lie la compagnie Atlas Blue au Conseil Régional du Tourisme, le CRT. L’objectif est de déployer leurs efforts pour faire la promotion de la destination Marrakech, leader du secteur touristique dans le Royaume. M. Abdellatif Kabbaj, Président du CRT, et M. Zouhair Mohamed El Oufir se sont félicités de ce nouveau partenariat et ont annoncé la naissance du premier Salon International du Tourisme qui se tiendra à Marrakech en janvier 2008.
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Photo Alaoui My Abdalah
M. Abdellatif Kabbaj, Président du CRT, et M. Zouhair Mohamed El Oufir
ASSOCIATIONS Famille Heureuse le combat contre la précarité ’est pour s’occuper des familles indigentes de Marrakech et tenter de trouver des solutions à leurs problèmes que l’Association Famille Heureuse est née en 2005. De nombreux projets se sont réalisés depuis, comme la cérémonie de circoncision de 150 enfants venus de toute la région de Marrakech, une opération de distribution de 4.500 kilos de vêtements pour les familles indigentes à la Wilaya, l’organisation du ftour au profit de 200 familles tout au long du mois du Ramadan, le ravitaillement en produits alimentaires pour l’orphelinat Dar Talib de Ktara, entre autres exemples. Famille Heureuse a également pris en charge 2 enfants de familles démunies, Ghizlane et Saïd, en partenariat avec le collège La Fontaine. Elle s’est engagée à veiller sur leur éducation et à satisfaire leurs besoins en vêtements entre 2006 et la date de l’obtention de leur diplôme.
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TERRE DES JEUNES MARRAKECH Un centre VERT pour la jeunesse de Marrakech “Plante un arbre, donne un emploi” ’Association Terre des Jeunes Marrakech a été créée en juin 2005. Située dans un espace de 2 hectares sur la route de l’Ourika, l’association conjugue la sauvegarde de l’environnement à la réinsertion socioprofessionnelle des adolescents en rupture scolaire (à ce jour, 60 jeunes bénéficiaires, filles et garçons de 14 à 18 ans ). L’association propose une formation de 6 à 12 mois qui vise une insertion dans le monde du travail. Les contenus portent sur la sensibilisation et l’éducation à la sauvegarde de l’environnement, ils sont mis en place par les jeunes pour les jeunes. Il s’agit d’ateliers de jardinage, d’artisanat, de produits bio, d’une classe d’alphabétisation, d’une ludo-bibliothèque et d’un espace multimédia. L’équipe, volontariste et très dynamique, provoque aussi des événements comme “la fête de l’arbre”, la création d’espaces verts dans les écoles, ou des journées de sensibilisation à la protection de l’environnement. Une démarche novatrice, dont les graines semées devraient grandir et faire des émules !
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J’ai rêvé d’un autre monde... ALCS : Le courageux combat d’une poignée de marrakchis e docteur Othman Mellouk est ortho-dentiste et président de l’antenne marrakchie de l’ALCS, l’Association de Lutte Contre le Sida. “Nous menons 2 types d’actions”, confie O. Mellouk. “... une sensibilisation auprès du grand public, avec notre présence dans des manifestations, des concerts et des festivals, avec des stands d’information et d’écoute. Et nous faisons une prévention de proximité davantage ciblée sur des groupes vulnérables, la population démunie, les “travailleurs du sexe”, garçons ou filles. Nous allons aussi dans les centres pénitenciers de la région, proposer des conférences sur les risques de certaines pratiques sexuelles et les risques de transmission des maladies.” L’association a d’ailleurs mis en place un programme régulier à la prison de Marrakech, avec l’accord et le soutien du Ministère de la Justice. “En prison, nous arrivons très bien à évoquer des thèmes qui tournent autour de la sexualité et nous pouvons parler de préservatifs, mais bien entendu nous ne pouvons en distribuer, ce qui serait
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Othman Mellouk et son équipe
interprété comme une reconnaissance de la sexualité en milieu carcéral, voire une incitation aux pratiques sexuelles”, explique le Dr Mellouk, en soulignant ce paradoxe. “... Mais ce qui est important, c’est qu’il y ait une véritable réflexion des Ministères concernés, Santé et Justice, qui s’implique dans la lutte contre le sida que nous menons avec l’association depuis des années.” Les dernières statistiques officielles qui dénombrent les personnes infectées placent Marrakech en 3ème position,
Des actions et de l’écoute n moyenne, une centaine de femmes victimes de violences viennent chaque semaine au centre d’écoute mis en place par l’Association “Ennakhil pour la femme et l’enfant” à Aït Ourir, à 30 km de Marrakech. Le chiffre peut sembler énorme. “En réalité, le nombre de victimes n’augmente pas,” explique Zakia Mrini, présidente fondatrice de l’association, “… mais aujourd’hui, grâce au nouveau Code de la Famille et aux sanctions qu’encourent les agresseurs -la loi punit désormais sévèrement toute forme de violence, conjugale, familiale ou autre-, les femmes ne se résignent plus comme avant et refusent de se taire.” Certaines viennent même accompagnées de leur père, frère, fils… Par un certain nombre d’actions concrètes, comme l’accueil, l’écoute, l’orientation, le soutien juridique ou psychologique, l’accompagnement et la prise en charge des femmes, “Ennakhil pour la femme et l’enfant” s’est fixé la mission de lutter contre tout type de violence et de discrimination à l’encontre de la femme et de l’enfant. Issue d’une famille nombreuse, Zakia a développé toute jeune un esprit rebelle, et à sa manière, elle dénonce l’injustice qui sévit encore au niveau de l’éducation entre garçons et filles. Une des grandes victoires de son combat est d’avoir pu faire prendre conscience, de façon à ce que les mentalités évoluent, que la femme mérite enfin la place légitime qui lui revient dans la société marocaine. Tél. : 024 33 14 31
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après Agadir et Casablanca, avec une estimation de 12% de la moyenne nationale. Le mode de transmission au Maroc est à 80% par relation sexuelle. Une ligne téléphonique est mise en place, pour être à l’écoute de personnes qui souhaitent parler, se rassurer, évacuer leurs angoisses. Accueillis dans l’anonymat et sans jugement, ils trouvent des réponses à toutes les questions qui concernent les infections sexuellement transmissibles. Infoline : 0810 025 25.
L’ECOLE RIAD ZITOUN pour les jeunes filles rurales
Terre des Jeunes. Route de l’Ourika, km 6 Tasseltant. Tél. : 061 33 75 18
La lutte contre les violences subies par les femmes
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’est pour tenter d’enrayer l’analphabétisme au Maroc, plus particulièrement celui qui touche les jeunes filles d’origine rurale, que Mme Sebti El Alami a fondé l’école Riad Zitoun, à 19 km de Marrakech, destinée au “développement et à la promotion de la jeune fille de la vallée de l’Ourika”. Résolue à rompre la fatalité de l’analphabétisme et l’ignorance dans les campagnes, l’équipe de l’école Riad Zitoun propose sur 3 ans un apprentissage de base de l’Arabe et du Français, une formation profes-
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sionnelle en broderie, en coupe et en couture moderne, une éducation à l’hygiène, de la gymnastique, ainsi qu’un cours d’initiation à l’informatique. “Dans les campagnes, dans les villages des zones éloignées, seuls les petits garçons vont à l’école, et encore…“, explique Mme Amina Maatouk, secrétaire générale de l’Association. “... Les filles restent à la maison et vaquent aux divers travaux ménagers, ou sont au bord de la route, chargées de ces fagots de brindilles. Avec cette école, nous
avons voulu donner une chance aux jeunes filles rurales qui ont dépassé l’âge de la scolarité, d’apprendre et de sortir de leur condition.” A l’école Riad Zitoun, l’âge importe peu, et même si elles sont en minorité, il y a des mères de famille qui approchent de la quarantaine et qui souhaitent apprendre à lire et à écrire, dans deux classes de niveaux différents, en arabe et en français. Aujourd’hui, elles sont près de 140 à venir, grâce au succès des formations et au bus de 60 places, offert en 2000 par la Fondation Mohamed V pour la Solidarité, qui permet un “ramassage scolaire” quotidien dans les villages de la vallée. L’association a, entre autres projets, la création en 2007 de 2 coopératives pour que les jeunes filles puissent se prendre en charge, qu’elles exécutent elles-même leurs travaux et les vendent. “Notre objectif est qu’elles apprennent un métier, acquièrent une indépendance professionnelle et qu’elles deviennent autonomes financièrement”, conclut Mme Maatouk.
Association-Compagnie Eclats de Lune clats de Lune est une association marrakchie née de la rencontre entre de jeunes artistes et acteurs culturels marocains et la Compagnie Graines de Soleil (Paris, 18è). Graines de Soleil a formé et accompagné ces jeunes dans leurs projets artistiques et
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culturels relatifs au Maroc. L’objectif d’Eclats de Lune est l’enseignement et la pratique du théâtre et de la danse ainsi que la production de spectacles. Actuellement, la compagnie anime un atelier de théâtre pour enfants en partenariat avec l’association Tiwizi à Asni, un atelier de théâtre avec des femmes prostituées, investit la médiathèque du collège
d’Aghmat, travaille en résidence à Dakar sur la création de danse hiphop contemporaine et propose des lectures publiques et des soirées de contes. A ne pas manquer : la première édition des rencontres des Arts de Rue de Marrakech Awaln’art du 5 au 8 Juillet à Marrakech. Tél. : 024 44 80 59 E.mail : eclats_delune@yahoo.fr
CULTUROSCOPE MOHAMED REDA sous les feux de la gloire
Avec son nouvel album, le chanteur s'affirme de plus en plus entre tradition et modernité. ohamed Reda est sans conteste le chanteur marocain qui monte. Le jeune Fassi arrive à Marrakech à l'âge de 3 ans et très vite quand ses parents lui demandent ce qu'il va faire dans la vie il répond : "je serai chanteur ou rien". Pari gagné. A 26 ans, Reda connaît les premières joies de la notoriété. Mais pour en arriver là, il a fallu gravir peu à peu les marches de la gloire : Conservatoire de Musique de Marrakech où il apprend le solfège et le luth pendant 6 ans. Le luth parce que "c'est le meilleur instrument pour accompagner le chant traditionnel arabe". Invité en 2000 au Festival de la chanson arabe de Casa, il décroche le 1er prix, mettant le Maroc à l'honneur devant une trentaine de pays arabes représentés. Reda assure, il enregistre alors un single "Iloumini" et un vidéo clip. 2è prix aussi au Festival d'Alexandrie avec "Leïla", une chanson qui fera partie de son premier album "Alach Yarzali" -traduisez
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“Pourquoi ma belle ?"- qu'il enregistre dans la foulée. Mohamed Reda est lancé, rien ne l'arrêtera plus. Aujourd'hui, il compose, écrit des textes, travaille sa voix. Son idée : chanter des chansons marocaines, mais les moderniser, les rendre plus accessibles au grand public, aux jeunes en particulier. "Tous les jeunes rêvent de chanter, il y a plein d'émissions qui les propulsent sous les feux de la gloire”, dit-il. “Mais la célébrité, ça se mérite, avec le travail et l'expérience. Moi je ne veux pas être la star d'un jour, je veux durer." Toute son enfance, Mohamed Reda a rêvé de ressembler à ses idoles, le chanteur égyptien Abdelhalim Hafez, Oum Kalthoum, la star de la chanson arabe, ou le marocain El Hiani. A 26 ans, il vient de sortir un 2è album solo, produit par La Baraka Production DJ Youcef et distribué par EMI Music Arabia dans 29 pays d’Amérique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient, sans oublier bien sûr le Maroc.
JOSSOUR des ponts entre les cultures
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DE LA VOIX ET DE L’AUDACE hssan Rmiki est la première femme marocaine à interpréter le Samaâ, le chant religieux qui, selon la coutume ne peut être chanté que par les hommes et pour les hommes dans les lieux sacrés. Mais la jeune femme a de l’audace. Elle enregistre un premier album, produit par l’Institut du Monde Arabe à Paris. “J’ai voulu promouvoir la culture musicale sacrée de mon pays”, explique t-elle. “Je me suis lancée un défi personnel, et oui, j’ai osé chanter le Samaâ, pour préserver un patrimoine auquel je suis très attachée et le transmettre aux jeunes générations”. Ihssan se produit dans des festivals, le Festival des Mawssimiates de Marrakech, à Tanger pour les Nuits de la Méditerranée, chante en duo avec le ténor de la musique arabo-andalouse Mohamed Bajeddoub, est invi-
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Le Café du Livre Dans ce café-restaurant-librairie unique en son genre à Marrakech, créé par des professeurs de l’Ecole Américaine, la libraire Sandra vous conseille en matière de littérature anglophone. Ses derniers coups de coeur : “Meetings with Remarkable Muslims”, publié chez Eland press. Barnaby Rogerson et Rose Baringshow ont choisi de s’intéresser aux traditions et modes de vie de Musulmans ordinaires. Pas de stars ou présidents, mais plutôt des musiciens, des mères de familles ou des enseignants musulmans qui pourraient être vos voisins. A découvrir aussi du même auteur, “The Heirs of the Prophet Muhammad”, publié chez Penguin, et de Peter Mayne, “A Year in Marrakesh” (Eland). A noter : projection de films en anglais et apéritif tous les samedis soirs dans la librairie. Le Café du Livre, 44, rue Tarik Ibn Ziad, Guéliz
tée au Festival des Arts Populaires de Marrakech, participe aux Nuits du Ramadan, à Casa, Rabat, Fès, Tétouan, Agadir… La télévision l’invite, la RTM, 2M.. Aujourd’hui, elle prépare l’enregistrement d’un second album, répète entre 3 et 4 heures par jour, élève ses trois enfants soutenue par son mari médecin qui l’encourage depuis tou-
jours. Elle écoute sans se lasser Mohamed Abdelwahab, le maître de la chanson classique égyptienne, Sabah Fakhri, Sabri Moulal, ou la star égyptienne Leïla Mourad. Ihssan Rmiki a déjà trouvé sa place dans l’univers arabo-andalou. Il ne lui reste qu’à trouver un producteur.
Toutes les musiques du monde pour la 4ème édition du FIMUM es organisateurs de la 4ème édition du FIMUM, le Festival International de Musique Universitaire de Marrakech, ont choisi la diversité des genres musicaux : du classique au rock, de la musique traditionnelle orientale au jazz en passant par le rap ou le hip-hop. En avril, plusieurs sites de la ville se sont animés en musique : la place du 16 novembre, le Théâtre Royal, l’amphithéâtre Gerber de Cadi Ayyad et le cyber parc Arset Mly Abdesslam. Une vingtaine de troupes musicales venues du Maroc, mais aussi d’Egypte, d’Allemagne, de France, de Tunisie, de Turquie et de Syrie se sont relayées pour une trentaine de concerts et ont pu démontrer qu’à défaut d’adoucir les mœurs, la musique ne connaissait ni cloisons ni frontières. Le FIMUM s’est imposé parmi les manifestations culturelles que propose de plus en plus Marrakech. “C’est ce pari que l’université doit chaque année relever pour continuer à fédérer dans le Festival la curiosité, le plaisir et l’émotion, et dynamiser l’osmose entre université, ville et société”, expliquait Mohammed
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Marzac, nouveau Président de Cadi Ayyad dans son allocution d’inauguration. Huit troupes ont représenté le Maroc cette année : le Club Musique de Tétouan, la troupe Ben M’Sik de Mohammedia, les Wailers Maroc de Kénitra, le groupe Gothik Winds de Casablanca, le groupe Nagham de musique de Rabat, les Rahat Al Arwah, Ouchak Al Andalous, les Perles de l’Atlas et 3 groupes marrakchis formés avec des étudiants de Cadi Ayyad de l’Ecole de Commerce ENCG et de Beni Mellal. Trois jours de fête, pour un événement musical désormais incontournable, fierté des Marrakchis.
Les Perles de l’Atlas de Beni Mellal
SI JE T’M des Black Blanc Beur C’est l’un des groupes hip-hop les plus en vogue en France. Ils seront à Marrakech le samedi 16 juin, au Théâtre de plein air de l’Institut Français, à 21 h, avec leur spectacle intitulé “si je t’m”, une création romantique sous les tropiques. Du hip-hop revu et corrigé par Tchaïkovski, les Black Blanc Beur ne manquent pas d’air… A voir et à écouter, absolument. Réservations au 024 44 69 30, à partir du 5 juin.
Othmane Ikken, du Studio 2M… à la gloire ossour –en français les ponts- : 13 chanteurs accompagnés de percussions, violon accordé arabe et flûte de bois, sous la direction de Youssef Kacimi, chantent des mélodies arabes en polyphonie. “D’habitude, la beauté de la musique arabe réside dans la diversité et la richesse de ses gammes monophoniques”, explique Youssef Kacimi, “alors que celle de la musique occidentale, plutôt dans ses harmonies polyphoniques. Mais hériter d’un somptueux riad araboandalou n’empêche pas de le meubler à l’occidentale.” fait remarquer Youssef. “La musique marocaine est notre patrimoine. Avec Jossour, nous
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voulons un langage d’ouverture, et il est très possible d’y assimiler le patrimoine occidental. Nous essayons de voir comment peut évoluer la musique arabe.“ La musique habite Youssef Kacimi depuis toujours. Après être passé par le Conservatoire de Marrakech, il accumule les prix : premier prix de luth, prix d’honneur de luth à Rabat, prix de perfectionnement… Se passionne pour la réécriture de “Carmen”, l’araboandalouse, fonde un premier groupe Al Jisr –le pont-, puis Jossour. On n’a pas fini d’en entendre parler… Concert le 21 juin, 21h, salle des spectacles de l’IFM. A ne pas manquer. Tél. : 024 44 69 30
n peut toujours l’appeler Othmane, il se reconnaîtra. Mais en principe, c’est sous le nom de K-Tone qu’il devrait sortir dans quelques jours son premier single en solo. A la sortie de Studio 2M, en 2005, Othmane enregistre un premier single “Vouloir c’est pouvoir” avec le célèbre groupe marrakchi “les Fnaïre”. Et ça cartonne, pour un premier tube, c’est un coup de maître. L’album se vend à 80.000 exemplaires. Le lauréat de la Star’Ac marocaine surfe sur les vagues de son succès. Mais la célébrité ne lui monte pas à la tête. “J’ai changé de look”, dit-il, “parce que je ne pouvais plus rien faire incognito, ce sont les
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désagréments du succès…“ De blond platine, il redevient brun, affiche une sérénité à toute épreuve, cache ses émotions sous des lunettes noires, mais finalement, il est toujours le même. Tranquille, simple, sympa, le bon copain, avec un cœur gros comme ça. Après ses succès à la télévision, Othmane est engagé à Marrakech pour jouer le rôle phare de la Comédie musicale “Salam Walikoum” qui a connu un franc succès l’été dernier à Marrakech. En parallèle, il poursuit des études de gestion “on ne sait jamais”. Un exemple à suivre dans le monde du showbizz ? “Michael Jackson”, répond-il immédiatement, “… mais avant toutes ses opéra-
tions de chirurgie esthétique”, conclut-il dans un immense éclat de rire. Les Marrakchis pourront, dès cette semaine, écouter son nouveau titre “Blow your mind”, du R’nB plutôt américain avec une couleur marocaine. Histoire d’enflammer les esprits les plus sages.
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expos, scènes, sons et lumières...
Rétrospective Bernard Faucon à la Galerie 127 jusqu’au 30 juin Zoom sur le photographe de la nostalgie
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Mahi Binebine inaugure la nouvelle galerie Noir sur Blanc “Mémoire de Cire”
ernard Faucon réalise depuis plus de 20 ans des mises en scènes photographiques exposées dans le monde entier, notamment chez Léo Castelli à New York, chez Agathe Gaillard et Yvon Lambert à Paris, et participe aux grandes expositions internationales autour de l'image fabriquée. La Galerie 127, dirigée par Nathalie Locatelli, expose jusqu'à fin juin une rétrospective de ce photographe montant des années 80, un des rares à l'époque à avoir pu vivre de la vente de ses images. D'anciens tirages “Fresson” montrent ses célèbres mannequins de plastique photographiés dans un décor naturel épuré, aux couleurs de l'enfance, à l'époque des jeux interdits et des "Grandes vacances". L'ancien mannequiniste –le métier qu'il s'était inventé consistait à dénicher des mannequins dans les brocantes pour les revendreest obsédé par le corps. La beauté des visages flirte avec le morbide de murs dépouillés. Des corps de jeunes garçons surtout, des pièces vides, parfois habitées d'un unique matelas ou de sable sur le sol, font poindre une nostalgie à la frontière du désespoir, s'il n'y avait cette lumière, personnage quasi-principal des
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prises de vues. Miné par le temps qui passe, regrettant presque chaque jour l’époque de son enfance, Faucon tente de la retrouver dans ses mises en scène picturales très travaillées : plusieurs jours sont nécessaires pour peaufiner les détails de ses "Chambres d'amour". Pendant trois années entières, dans vingt pays du monde, le photographe est parti accompagner des centaines de jeunes, leur confiant un appareil photo jetable et la seule consigne de capturer le plus beau jour de leur jeunesse… Arrêter le temps de l'innocence : probablement conscient que cette quête est vaine, Faucon se fait alors philosophe dans la série “Les écritures”. Ces images représentent des textes inscrits sur des paysages, absents de toute présence humaine : “Un jour nous aurons connu le bonheur”. Ou sur un paysage de désert à la perspective étourdissante : “A quoi ça ressemble la fin du désir ?”... Les mots comme un renfort, une survie. Le photographe poète a su construire un univers mélancolique, poétique et onirique unique. A (re)-découvrir sans tarder. Galerie 127, 127, Av Mohammed V - Guéliz
La collection personnelle de Boubker Temli à la Galerie Tindouf uverte le 31 mars dernier, cette galerie nous invite à découvrir la collection privée de Boubker Temli. Des tableaux d'artistes marocains contemporains côtoient harmonieusement les oeuvres orientalistes d’artistes européens et américains ayant peint au Maroc. On retrouve aussi des céramiques et objets d'art du 17è, 18è et 19è siècles, ainsi qu’une sélection des arts traditionnels marocains et islamiques (Iznik, Kandjar, Mongol). Dans cet espace où les tableaux contemporains se marient avec des oeuvres plus antiques, les propriétaires ont
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également pour credo de faire découvrir au public les créations de jeunes talents et peintres marocains.
ouvel espace dédié à l’art et à la culture, la Galerie Noir Sur Blanc est située en plein centre du Guéliz. Cette nouvelle galerie entend promouvoir l’art contemporain dans le paysage culturel local et national. En invitant des artistes marocains toutes tendances confondues et des artistes étrangers, Noir sur Blanc sera un lieu de rencontre entre le public et les créateurs, qu’il s’agisse d’art visuel, de littérature ou d’autres formes de création. Pour son exposition d’ouverture au public, la galerie a proposé “Mémoire de cire”, les
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œuvres récentes de l’artiste peintre-écrivain marrakchi Mahi Binebine, qu’on ne présente plus. Jusqu’au 11 mai, une exposition collective a réuni Lâarbi Cherkaoui, Abdelaziz Lkhattaf, Hassan Nadim, My Youssef El
Matisse Art Gallery
MILOUD LABIED
evenue une véritable institution dans le monde de l’art contemporain au Maroc, la Matisse Art Gallery vient de se refaire une beauté. Au fil des années, la galerie, première à s’installer à Marrakech grâce à Youssef Fallaki et Nabil El Mallouki, a invité les artistes marocains les plus renommés et les plus représentatifs de la création artistique du Royaume. Après plusieurs mois de travaux, elle s’est agrandie, offrant ainsi au public un espace au design épuré, résolument moderne. Outre la collection permanente exceptionnelle constituée au cours de ces 8 dernières années, la galerie a proposé pour sa réouverture en avril de rendre hommage à des artistes comme Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui, Mohammed Drissi, Chaïbia, Mahi Binebine, Nourredine Chater... parmi tant d’autres. Tout au long de juin,
crée une Fondation d’arts graphiques
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juillet et août, retrouvez l’exposition collective des artistes permanents de la galerie : Farid Belkahia, Régis Delène-Batholdi, Noureddine Chater, Noureddine Daifallah, Hassan el Glaoui, Gérard Testa, Adam Sabhan, Guennadi Vassilkov ainsi que les plus grands noms de la peinture orientaliste. Matisse Art Galery Passage Ghandouri 61, rue de Yougoslavie, Gueliz
A Dar Chérifa
Galerie Tindouf 22 Boulevard Mohammed VI Guéliz
C’est en rase campagne entre Marrakech et Amizmiz que le peintre Miloud Labied vient de créer une Fondation d’arts graphiques où il expose des estampes d’artistes marocains et étrangers. Après une absence de plus de 7 ans, l’artiste a exposé de nouvelles toiles à la galerie Venise Cadre à Casablanca en avril. “La peinture était depuis toujours un moyen d’expression vital pour moi”, commente ce peintre autodidacte qui s’est essayé à plusieurs styles de peinture : figuratif, abstrait, lyrique, géométrique... avant de toucher à la sculpture puis à la photographie. Labied partage aujourd’hui sa vie et son travail entre la Fondation marrakchie et son appartement de Rabat.
Light Gallery dans la Médina
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Renseignements à l’IFM. Tél. : 024 44 69 30
Galerie Noir Sur Blanc 48, rue de Yougoslavie, Gueliz
Nouveau look pour la
La Vision lyrique de Mohamed Abaoubida ohamed Abaoubida est un passionné de calligraphie et de littérature arabes, et également d’Histoire de l’Art qu’il enseigne à Marrakech. Il a mené des recherches sur l’adaptation de la matière à ses créations calligraphiques, la chaux, ou le tissu de Chouvron, qu’il prépare avec des artisans marrakchis. Il expose à Marrakech, du 18 mai au 16 juin, sa “vision lyrique”, le titre qu’il a donné à l’ensemble de ses œuvres.
Kahfai, Mohamed Mourabiti, Mahi Binebine et Abderahim Yamou. Et jusqu’au 9 juin, exposition individuelle de Lâarbi Cherkaoui.
u 12 mai au 15 juin, le photographe brésilien Aramy Machry expose ses clichés à Dar Chérifa. Depuis sa rencontre avec Marrakech en 2004, l’artiste s’est passionné pour les scènes de rue, les personnages, les riads et les paysages marocains. De cette passion pour le mouvement, les
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ombres et les lumières, et le noir et blanc, il a fait une sorte de film en continu qu’il nous livre avec un regard nouveau. Des images en mouvement, un Maroc inattendu. Dar Chérifa 8 Derb Cherfa Lakbir, Mouassine
Light Gallery est le nouvel espace culturel de la Kasbah dédié à l’art contemporain. La nouvelle galerie propose une sélection de livres d’art, d’accessoires et d’objets design. Light Gallery souhaite être une passerelle entre les cultures orientale et occidentale. On pourra y voir notamment des clichés pris par les photographes contemporains les plus renommés.
RESTAURANT - LOUNGE LIVE MUSIC
Fontaine de la Mamounia - Marrakech TĂŠl. : 024 43 69 84 - Fax : 024 43 55 91 e-mail : palaisjadmahal@menara.ma
CINEMA
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Silence on tourne...
SAÏD TAGHMAOUI
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Gérard Jugnot est Ali Baba
ambassadeur du cinéma marocain 34 ans, l’acteur a déjà derrière lui une carrière internationale : après “La Haine”, film quatre fois césarisé et co-écrit avec Mathieu Kassovitz, Saïd a tourné à Hollywood avec les plus grands réalisateurs. Il a partagé l’affiche avec George Clooney, Kate Winslet ou Nick Nolte, avant de se lancer luimême dans la production cinématographique. Malgré un tel succès, difficile d’oublier l’adolescent passionné de rap et de boxe : les années ne semblent pas marquer Saïd, l’autodidacte rebelle, toujours aussi passionné dans ses engagements. Engagé, il l’est notamment dans son ardeur à promouvoir le cinéma marocain. Etre parrain du Panorama Des Cinémas du Maroc en France fut pour lui l’occasion de porter le flambeau de ses deux passions, le cinéma et sa terre d’origine. L’intérêt d’une telle manifestation est certes de présenter un cinéma
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Gérard Jugnot alias Ali Baba
une des plus populaires œuvres littéraires marocaines”, déclarait-il à la presse. On le verra bientôt dans un thriller américain aux côtés de Sigourney Weaver. Et un jour peut-être, c’est sur le seul nom de Saïd Taghmaoui que les films pourront se monter. Au vu de son charme et de son charisme, nul doute que Saïd Taghmaoui saura tracer son propre chemin hors des sentiers battus.
“Rendition”, de Gavin Hood
Marrakech transformée en Guantanamo endition, dont le tournage a eu lieu en février dernier à Marrakech, a vu le Palais El Badi transformé en Guantanamo Bay, et des centaines de figurants marocains habillés en tenues de couleur orange, spécifiques aux détenus de Guantanamo. Ce thriller politique du réalisateur sud-africain Gavin Hood (Oscar du meilleur film étranger en 2006), avec la Jake Gyllenhaal lutte contre le terrorisme comme toile de fond, raconte une histoire à plusieurs niveaux, centrée sur un analyste de la CIA, stationné au Moyen-Orient. Son univers vole en éclats lorsqu'il remet en question la mission qui est la sienne après avoir supervisé l'interrogatoire d'un homme soupçonné de terrorisme…. Ici, Jake Gyllenhaal, une des valeurs montantes d'Hollywood depuis “Le secret de Brokeback Montain”, donnera la réplique à la merveilleuse Reese Witherspoon, prestation mémorable dans “Walk the Like”… Un beau Casting que complètent Meryl Streep, Peter Sarsgaard et Driss Roukhe.
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Reese Witherspoon
ienvenue à Oumnast, à 25 km de Marrakech, entre paysages désertiques et neiges éternelles de l’Atlas. Ou plus exactement, dans ce Bagdad du 9è siècle reconstitué. Nous sommes sur le tournage d’Ali Baba, fiction à gros budget (9,5 millions d’euros) de 2 épisodes de 90 mn, que réalise Pierre Aknine pour TF1. Personnage principal de cette superproduction, Gérard Jugnot incarne Ali Baba, le brave bûcheron qui découvre la caverne secrète dans laquelle les 40 voleurs, qui terrifient la région, cachent le butin de leurs rapines… Michèle Bernier, Jean Benguigui, Mouss Diouf, Doc Gynéco, Leïla Bekhti, Saïda Jawad et Marc Ruchman lui donnent la réplique. Ali Baba et les siens vontils réussir à affronter les défis, complots et tours de magie dignes des Mille et une nuits, pour accomplir la prédiction du mage et “changer la face du monde” ?... On attend impatiemment la sortie du film pour le découvrir.
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Photos Jean-Claude Rocca
marocain en plein essor aux professionnels comme au grand public, mais aussi d’aider ces longs-métrages à trouver des distributeurs nationaux et étrangers. On imagine aussi aisément son entrain à incarner Mohamed Choukri dans “le pain nu”, une adaptation du roman éponyme de l’écrivain décédé deux mois après la fin du tournage. “Je suis très fier d’avoir joué mon rôle dans
Le mystère Kandisha écidément, la légende de la sulfureuse Aïcha Kandisha, créature féminine aux sabots de chèvre, n’en finira jamais de s’auréoler de mystère. Si l’on a appris qu’un film intitulé Kandisha s’est récemment tourné à Marrakech, avec dans les rôles principaux l’élégante Amira Casar, Hiam Abbass (Petites révélations et la voix de Jenane dans le film d’animation Azur et Asmar), David Carradine et le fougueux Saïd Taghmaoui, révélé par le film “La Haine” en 1995, on ne Saïd Taghmaoui parvient pas à en savoir davantage sur le scénario. La production 100% marocaine -Albert Levy et Salaman Films– a cependant communiqué la distribution, dans laquelle on retrouve, Assaad Bouab (Indigènes, Marock), ou Michael Cohen (Une vie à t’attendre, Le Héros de la famille). Pas moins de neuf semaines de tournage, dont trois à Marrakech. Encore assez méconnu du public, le réalisateur Jérôme Cohen Olivar est l’auteur d'un premier long-métrage, "Cool Crime", réalisé aux Etats-Unis, et d’un thriller avec Marrakech comme toile de fond. Exceptionnellement, l’acteur franco-marocain Saïd Taghmaoui a bien voulu poser pour la Tribune de Marrakech : il se fait ici photographier place Jamaâ El Fna sur les Terrasses de l’Alhambra entre deux scènes.
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Quoi de neuf...
Renaissance de la Renaissance
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Es Saadi s’agrandit ropriété familiale amoureusement choyée depuis trois générations, Es Saadi Gardens & Resort s’est superbement étoffé au fil du temps. Outre l’hôtel, dont les chambres et suites ont été entièrement rénovées en 2005, les restaurants, la discothèque, le Casino légendaire et le Spa, l’établissement offre, depuis peu, 10 somptueuses villas orientales de 110 à 200 m2, toutes dotées d’un jardin, d’une piscine privée de 30 à 130 m2, chauffée en hiver, et de l’attention méticuleuse mais discrète d’un majordome. Prévue aussi au courant de ce printemps, l’ouverture d’un Palace, rassemblant 92 suites luxueuses de 70 à 250 m2 et une piscine de 2.400 m2.
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itué à l’angle stratégique de l’avenue Mohammed V et du bd Zerktouni, l’historique hôtel de la Renaissance fait peau neuve. Fermé depuis des années, il reprendra vie dans moins d’un an grâce au talentueux duo formé par l’architecte Hakim Benjelloun
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et le décorateur Jonathan Amar. Des chambres et des suites modernes, mettant en scène l’artisanat marocain dans le style oriental des années 40 revisité par des matières plus contemporaines. L’établissement inclura une brasserie en marbre noir
Les hôtels de luxe s’implantent à Marrakech
incrusté d’onyx et surtout un restaurant panoramique avec piscine : ce “sky bar” avec vue imprenable sur toute la ville se muera à la nuit tombée en lounge musical, tandis qu’au sous-sol, un club fera vibrer les danseurs jusqu’au petit matin.
Es Saadi Gardens & Resort, Rue Ibrahim El Mazini - Hivernage
Un hôtel Murano à Marrakech
Avec une hausse de 8 % par rapport à 2006, la fréquentation hôtelière se porte à merveille à Marrakech. Une performance supérieure de 10% par rapport à la moyenne nationale, avec en tête de file, une hausse notoire des nuitées pour la catégorie des 5 étoiles. Un tel engouement pour les établissements de luxe explique les projets immobiliers prévus pour 2007-2008 dans la ville rouge. e “Fouquet’s Barrière Marrakech” ouvrira ses portes l’année prochaine dans la Médina : une enseigne de prestige qui a choisi le Maroc pour sa première sortie à l’international en dehors de ses bases européennes. Le groupe Lucien Barrière, actionnaire principal du projet dont l’investissement est estimé à 450 millions de Dhs, assurera la gestion locative de riads-villas qui seront proposés avec les prestations et le personnel de l’établissement ; soit en tout 250 chambres, associées à un spa et un restaurant Fouquet’s. “Le Maroc est un pays très courtisé par les investisseurs touristiques. Nous ne pouvions rester en dehors du circuit. Par ailleurs, le groupe et son enseigne le Fouquet’s sont étroitement liés au monde du cinéma avec le Festival de Cannes, de Deauville et de Dinard. On espère l’être aussi avec le Festival du Film de Marrakech”, confie Dominique Desseigne, Président du Conseil de Surveillance de Lucien Barrière.
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Un complexe du groupe Four Seasons ouvrira lui aussi en 2008, niché dans la Ménara. On prévoit 140 chambres et 40 villas et riads 5 étoiles avec vue sur l’Atlas, incluant un espace de remise en forme de 3.000 m2, un golf de 18 trous et des salles de conférences équipées WiFi. Un projet global estimé à 116 millions de dollars, financé à 78% par le Kingdom Hotel Investments saoudien (KHI), l’European Hotel Corporation (EHC) et les Alliances Development Immobilier qui se partagent les parts restantes. Les architectes de la société britannique ReardonSmith travaillent sur le concept depuis 2004, l’objectif souhaité étant de “se fondre dans ce site extraordinaire sans le concurrencer”. Les Hôtels & Complexes Banyan Tree, connus pour leurs spas et leur approche sensorielle globale inspirée de la tradition asiatique, sont déjà présents en Chine, Moyen-Orient et Amérique centrale. Ils ouvriront en 2008 un nouveau “sanctuaire des sens” à Marrakech. Il faudra attendre 2009 pour que le groupe hôtelier Mandarin Oriental donne naissance à un complexe hôtelier baptisé “Mandarin Oriental Jnan Rahma”, l’occasion pour cette enseigne de mettre un pied au Maroc. Cet ambitieux projet, développé par une société marocaine privée JK Hôtels, s’étale sur 53 hectares en plein cœur de la Palmeraie. 45 villas privées dotées d’un jardin privatif nommées “Residences at Mandarin Oriental”, 145 chambres de 80 m2 d’un style inspiré de l’architecture marocaine traditionnelle, avec terrasses privatives, 4 riads de 16 à 20 chambres pouvant être privatisés, un spa de 2.000 m2, une piscine extérieure et des salles de réceptions. Le groupe Starwood Hotels and Resorts, auquel appartiennent les chaînes Sheraton, Le Méridien, Westin et W Hotels, prévoit l’ouverture prochaine d’une enseigne W à Marrakech. Chaque hôtel de la gamme offre une alliance unique entre design innovant, confort et influences culturelles, promouvant un “certain style de vie” dans les villes les plus dynamiques du monde.
Jérôme Foucaud
a très talentueuse équipe du Murano Paris vient d’ouvrir le “Murano Oriental Resort”. Situé à Douar Abiad dans la Palmeraie, il compte 36 chambres et suites, toutes dotées d’une cheminée et d’une terrasse privative, 5 piscines, 3 spas, un bar et un restaurant. Ce “resort de luxe” allie l'essence de Marrakech à une décoration contemporaine. Si l'extérieur
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des cinq villas qui le composent reste dans une pure tradition marocaine -murs en pisé rouge, fenêtre en ogive…-, l'intérieur restitue l'esprit Murano, subtile combinaison de confort et de design. La villa principale, à l’entrée du complexe, renferme le lobby d’accueil, le bar intérieur, le restaurant, une salle de réunion, ainsi qu’un salon VIP. Sur le toit,
RIADS ET MAISONS D’HOTES epuis le début des années 2000, on ne compte plus les riads de la Médina qui ouvrent leurs portes aux touristes à Marrakech. Plus de 370 maisons d’hôtes recensées auprès de la Délégation du Tourisme et de la Wilaya, toutes catégories confondues, dont 150 en cours de classement. Pour répondre au cahier des charges qui régente la maison d’hôtes, le classement est obligatoire : plus de 5 chambres, ou moins de 30, avec salle de bain privée pour chaque chambre. La loi 6100 de 2003 officialise les établissements en étudiant les normes de sécurité, l’hygiène et la protection sociale du personnel. Aujourd’hui, les propriétaires sérieux
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des riads bénéficient d’une reconnaissance officielle de leur activité professionnelle. Si la mode des maisons d’hôtes a incontestablement boosté le tourisme à Marrakech, trop d’autodidactes de la profession hôtelière débarquent encore sans la moindre idée d’étude de marché, de business plan ou de gestion d’un établissement destiné à recevoir un public. En revanche, la Médina bénéficie de l’arrivée massive des maisons d’hôtes : rues repavées, éclairage des ruelles rénové, ramassage des ordures mieux organisé, jardins installés… Et les artisans se frottent les mains : “tous les métiers propres à la décoration ou au bâtiment, maçons, plombiers, menuisiers, zlayji, fabricants de lanternes… parmi d’autres ont été redynamisés”, explique Wadie Tyouss, Président de l’AMHMS (l’Association de Maisons d’Hôtes de Marrakech et du Sud). “Les Européens ont des exigences nouvelles et les artisans doivent s’adapter pour répondre aux demandes avec leur savoir-faire dans un esprit de qualité et de créativité.” Les Maisons d’hôtes ont la côte dans la ville. En souhaitant qu’il ne s’agisse pas d’un phénomène de mode, Wadie Tyouss attire l’attention sur le respect de la réglementation et des coutumes locales, et de savoir vivre en bonne intelligence avec les voisins de la Médina. Seules conditions pour en conserver le charme.
une terrasse de 200 m2, idéale pour les soirées et cocktails privatifs, offre une vue imprenable sur la propriété avec, en premier plan, une piscine rouge de 36 mètres et, en toile de fond, les sommets enneigés de l’Atlas. La cuisine proposée à la carte du restaurant se situe dans la droite ligne de celle de Paris : saine, fraîche et créative. Un DJ officie tous les soirs dans le bar à vodka, de 20 heures à 1h. Au sein du Lobby, véritable coeur de ce resort 5 étoiles, les convives peuvent se détendre au coin du feu ou siroter les cocktails sous le majestueux lustre en verre soufflé de Murano de 3,5 mètres de diamètre. Un spa de 900 m2 ouvrira ses portes sous peu, et ce n’est rien de dire que là encore, le Murano oriental voit grand : hammam à parois chaudes, salle de fitness, massage, manucure, pédicure, coiffure, cosmétique, boutique, piscine intérieure...
Les 30 ans de l’Association de l’Industrie Hôtelière ’Association de l’Industrie Hôtelière de Marrakech vient de souffler ses 30 bougies. “30 ans c’est encore jeune et notre association garde toute sa vitalité”, déclarait Salah Eddine Baciri, le président, aux restaurateurs et hôteliers réunis lors d’un cocktail dînatoire à l’hôtel Atlas Medina. “... Nous comptons bien poursuivre nos activités avec le même dynamisme et la même détermination.” Marrakech est passée de 36.000 lits à 46.000 en quelques années, et prévoit 5.000 lits supplémentaires en 2007, affichant ainsi sa détermination à atteindre l’objectif 2010 qui propose d’attirer dans le Royaume quelques 10 millions de touristes. Si la formation du personnel hôtelier est en cours, la perle du sud est victime de son succès : le manque de qualification du personnel se fait encore trop souvent ressentir et les professionnels de l’industrie hôtelière se plaignent d’un service amateur quand bien même il serait de bonne volonté. Membre de la FNIH (Fédération Nationale de l’Industrie Hôtelière), l’AIH de Marrakech va continuer à développer les liens de confraternité entre les hôteliers de Marrakech pour faire la meilleure promotion possible du tourisme marrakchi en particulier, et marocain en général.
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Les bonnes affaires...
L’événement marocain à Paris !
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Du 25 au 28 mai 2007 SMAP Immo le Salon de l'Immobilier Marocain a 4ème édition du SMAP Immo, premier Salon de l’Immobilier Marocain en Europe, se déroulera du 25 au 28 mai 2007. Devant son succès grandissant, le salon, qui se tenait à Montreuil depuis sa création, a choisi de s’agrandir et s’installe cette année au Parc Floral de Paris. Organisé avec le soutien du Ministère Délégué chargé du Logement et de l’Urbanisme marocain, le SMAP Immo – Salon de l’Immobilier Marocain s’est imposé au fil des ans comme le lieu de rencontres privilégiées pour les particuliers désireux d’investir dans l’immobilier au Maroc. Banquiers, promoteurs, notaires ou avocats : tous les acteurs indispensables à la concrétisation d’un projet d’acquisition et à l’accompagnement des futurs acquéreurs sont à la disposition des visiteurs. Le Salon, qui accueille un public international, a connu
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une affluence record en 2006 avec près de 35.000 visiteurs. Un chiffre qui devrait être dépassé cette année. Rabat, invitée d’honneur Les secteurs de l’habitat et de l’urbanisme connaissent un essor sans précédent au Maroc. Agadir et le Souss, Essaouira, le grand Casablanca, Tanger, Tétouan, Marrakech et sa région, Saidia, les provinces sahariennes... Le SMAP Immo s’efforce de mettre en valeur la richesse et la diversité de l’offre immobilière au Maroc. Pour mieux aider les investisseurs, le SMAP Immo met chaque année une région à l’honneur. L’invitée d’honneur de sa 4ème édition est Rabat -capitale et sa région-. Un choix motivé par la formidable transformation en cours dans la métropole, avec l’aménagement de la vallée du Bou-Regreg, la création de nouvelles
résidences prestigieuses et de nombreux projets touristiques. Initialement destiné a la diaspora marocaine, le SMAP Immo attire désormais une clientèle internationale de plus en plus variée. Cependant, c’est en France que la demande immobilière est la plus forte : proche sur les plans géographique et culturel, le Maroc attire chaque année de plus en plus de particuliers à la recherche de soleil et de bien-être. Le public européen du SMAP Immo, dont la moitié a plus de 50 ans, témoigne de l’intérêt des retraites, et en particulier des retraites françaises pour le Maroc.
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ans quelques semaines, vont démarrer les travaux de construction du projet Carré Eden, qui va remplacer l’ancien marché de Guéliz. Si le projet est l’un des plus importants en termes d’urbanisme pour la ville, il est également intéressant sur le plan géographique. Il sera l’axe commercial incontournable en complémentarité des commerces existants. L’étude de faisabilité préparée par la société Eden Développement avait conclu que les 16.000 m2 correspondaient à la surface idéale pour l’implantation à Marrakech d’un centre de cette envergure. “Carré Eden” bénéficie de l’image luxe véhiculée par le Président de la société promotrice Eden Développement, Xavier Guerrand-Hermès. “Nous avons choisi de capitaliser sur la personnalité de notre Président”, explique Elodie Cordobez, directrice déléguée développement et partenariats. “Un nom garant d’exigence et
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de qualité.“ Le centre commercial comprendra un hôtel 5 étoiles, une centaine de boutiques dont un “corner luxe”, des places publiques avec un choix étudié de végétation, des rues transversales qui relieront les rues existantes, un mall commercial couvert, vitré et climatisé, des appartements construits en escaliers qui rendent l’architecture plus légère et renforcent le concept d’un jardin urbain. Rien ne sera laissé
au hasard. Côté boutiques, la clientèle aura le choix entre mode, loisirs, accessoires, tout ce qui touche à la maison ou à la déco, des espaces pour la restauration, snacks, salons de thé et restaurants, un supermarché de proximité accompagné d’un certain nombre d’offres de services, tels pressing, développement photos ou guichets de retrait bancaire. L’ouverture de Carré Eden est prévue pour le dernier trimestre 2009.
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Visions d’intérieurs...
DANIEL OIKNINE, METIERS D’HIER Des mains de fer dans un gant de velours
l n’avait aucune raison de se lancer dans la ferronnerie, quand il a découvert il y a douze ans que l’effet levier permettait, avec une simple pince, de décupler la force d’un homme. Autodidacte, Daniel Oiknine est d’emblée fasciné par cette matière souple et étonnante : le fer. Il en a appris l’alphabet comme on apprend à lire tout seul dans son coin : rond, carré, tube, tôle…“Ensuite, il suffit de mettre la bonne section au bon endroit”. Puisqu’il le dit ! Des formes premières qu’on assemble : “j’aime le mouvement, le côté ludique des objets que je fabrique : il faut que ça fasse sourire !” explique Daniel, convaincu. Le regard brun enjôleur, l’homme a le verbe facile et le discours séducteur. A l’écouter,
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créer une étagère design à partir de tiges en fer et de grillage de récup, c’est aussi simple que pour un enfant de jouer aux cubes. Fils d’agriculteur, ce Franco-marocain d’origine, a de l’or dans les doigts, et sans doute aussi deux ou trois étoiles dans la tête. “Je m’inspire d’une conversation, d’une matière autre que le fer, et puis quand j’ai vraiment cogité un objet, qu’il m’obsède réellement, je lui donne vie.“ Dans son showroom de Sidi Ghanem, l’enseigne “Métiers d’hier” est son bébé. Et pourtant, son nom à lui n’apparaît nulle part. Les gros clients pour lesquels Daniel travaille à l’international se gardent bien de citer son nom : “je ne suis qu’un artisan”, confie-t-il, pétri de modestie. Un artisan qui
revisite du mobilier en plexi des années 70 pour en faire des pièces uniques dernier cri en fer forgé est d’abord un artiste, capable entre autres de mélanger du bois et du fer pour lancer une collection qui fait fureur. Et lorsqu’il se rend compte que la différence d’hydrométrie entre le Maroc et l’Europe fait jouer le bois, il retourne à sa matière fétiche. Celle qui lui permet de créer un canapé en fer brossé, chic et lumineux pour un intérieur parisien, ou des tables d’extérieur en zellige pour jouer aux échecs dans un jardin marocain. “Tout est question d’équilibre. Petit, j’ai appris la manière de tailler les arbres. Avec le fer, c’est pareil”, raconte le ferronnier. Avouant quelques infidélités à sa matière chérie, Daniel montre les poteries entassées dans la cour, vestige du temps où il avait aussi des fours... Potier-ferronnier, notre artiste ? Non, plutôt maître-ferronnier. Le succès de ses créations en fer forgé lui intime l’ordre de former les gens avec lesquels il travaille, de leur inculquer ses techniques, en même temps que sa curiosité pour les formes pures et les nouveaux défis “j’ai sans arrêt une nouvelle idée derrière la tête”. Quant à ses obsessions pour les meubles ou les bijoux, celles qui ne le laissent pas en paix la nuit, on appelle cela de la passion. Et ça ne se transmet pas aussi facilement, cher Daniel.
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Qui s’y frotte en est piqué
es cactus de Laurent ne piquent pas ! Bien au contraire. L’idée du créateur, c’est de pouvoir les caresser. Ici, les plantes sont en métal. C’est Laurent qui les dessine avant de les faire fabriquer par les artisans du quartier Sidi Moussa. Objets de décoration, ces plantes métalliques connaissent un véritable engouement depuis quelques mois à Marrakech, mais aussi en France, à Saint-Maur en région parisienne où les créations ont pris place dans une nouvelle boutique déco. Laurent Wallerand et sa mère, Pascale Carpentier, travaillent ensemble. Le fils côté création avec les métaux, la maman avec le textile. A Marrakech, pas de bou-
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tique, juste un show room au km 9 sur la route de L’Ourika. “Nous incitons les artisans qui travaillent avec nous à innover, nous dialoguons beaucoup avant de nous mettre d’accord”, explique Laurent. “Mes cactus sont très appréciés et le plus joli compliment qu’on ait pu faire à ma mère, c’est qu’elle fabriquait des rideaux Haute Alors, Couture”. Pascale et son fils ne font que du “sur-mesure” en famille. Leur idée est de développer des objets déco “luxe”, de prendre leur temps pour des créations très personnalisées et de pouvoir continuer à offrir de l’exclusivité. En projet, l’ouverture d’une boutique à Hong Kong –il paraît que les Chinois raffolent des cactus-, et de manière générale, mère et fils partent à l’assaut du marché international.
Sidi Ghanem La créativité dans tous ses états obilier, céramique, art de la table, ferronnerie d’art, objets d’antiquaires, bougies, linge de maison…. On veut faire son shopping, ou simplement trouver des idées de déco, c’est à Sidi Ghanem que ça se passe. Celui qu’on appelle également “quartier industriel”, a connu un véritable essor depuis que des créateurs en tous genres y ont élu
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domicile, avec souvent, de magnifiques showrooms qui valent le détour. A Sidi Ghanem, on peut trouver aussi bien de l’artisanat marocain que des objets de Design contemporain. Autre “plus” qui rend notre journée shopping agréable, la possibilité de se restaurer ou de boire un verre dans un de ces charmants cafés du quartier.
Direction Targa
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Métiers d’hier
Chez Amira, les couleurs tiennent la chandelle
le design d’une main de fer i l’on vous dit ferronnerie, vous ne pensez pas forcément design. Mais quand vous aurez vu tout ce que Daniel sait faire en fer, vous n’aurez plus que ce matériau à la bouche : des chaises longues de jardin, des canapés, des fauteuils design ont ici été repensés en fer forgé. Des lignes courbes, des lustres ludiques, des commodes chics qui en jettent ! “ On peut tout faire en fer ! ” plaisante le propriétaire de cette enseigne que le bouche à oreille commence à faire connaître. Les acheteurs viennent du monde entier commander du mobilier à l’export,
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es bougies et les photophores en paraffine de Géraldine et Rodolphe vont transformer vos soirs de fête. Amira Bougies, le lieu marrakchi désormais incontournable de la bougie artisanale, vous plonge dans un univers de féerie. De toutes les tailles et déclinées en 32 teintes, qu’elles soient pour vos ambiances feutrées, pour colorer vos jardins ou illuminer vos points d’eau, les créations d’Amira se conjuguent au gré de vos désirs les plus fous… À Sidi Ghanem, ce show room est un point de vente, mais aussi un laboratoire où l’on n’hésite pas à dépasser les lois de la physique pour enflammer vos atmosphères. 8
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mais c’est surtout les grandes marques qui ont compris l’engouement pour ce matériau résistant et au rapport qualité prix imbattable. Jouxtant l’atelier en plein air, un showroom impressionnant donne un aperçu de ce qu’artisanat moderne peut signifier. Chaque pièce est unique, puisque faite à la main, et tout – ou presque – est possible. Exit le bois, vive le fer forgé ! Métiers d’Hier 532/533 Q.I. Sidi Ghanem Tél. : 024 33 58 29 et 024 35 60 92 Fax : 024 42 56 10 E.Mail : mdhfer@iam.net.ma
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u linge de maison chic et contemporain pour redonner un coup de frais à votre intérieur ? Faites un tour du côté de Papaya. Un studio de création qui vient d’ouvrir un show room à Marrakech. Le tandem féminin s’est lancé il y a un an : Malika Zine à la gestion et Jennifer Desgabriel pour le stylisme. “Nous travaillons sur commande et pouvons relooker une chambre ou une salle de bain selon vos envies”. Papaya, c’est une gamme contemporaine de textiles, colorée et créative, utilisant des matières nobles et agréables. Du blanc classique rehaussé de touches de couleurs vives, pour des serviettes et maillots de bain, peignoirs, parures de lit et accessoires pour un rapport qualité prix intéressant. Voilà une adresse qui donne envie de changer de décor comme on change de saison !
Akkal, la céramique au goût du jour
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es secrets de la poterie se transmettent de génération en génération, et ça, Charlotte Barkowski l'a appris sur le terrain. D'abord installée au village des potiers, c'est en véritable pionnière, qu'elle a établi son show room il y a sept ans à Sidi Ghanem. AKKAL signifie la terre en berbère. Charlotte lui rend hommage en reprenant les concepts de la poterie traditionnelle pour les moderniser, les re-looker et les mettre au goût du jour. Ici, rien n'est comme ailleurs ! Vous trouverez toutes sortes d'objets en poterie vernissée, allant du
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tajine à la boîte à post-it, sans oublier les cruches, la vaisselle et bien sûr les pots... le tout, décliné en 70 coloris : vert cumin, rose minuit, bleu Majorelle... AKKAL ne cesse d'innover et de promouvoir l'artisanat marocain : il fournit aujourd'hui aussi bien les intérieurs marrakchis, les boutiques chics situées aux quatre coins du monde, que les hôtels ou les restaurants. En collaborant avec d'autres créateurs, le show room de Charlotte est devenu ainsi la vitrine incontournable de la création marocaine contemporaine.
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Le verre, la nouvelle matière de Léon L’Africain...
Artes Mundi, un nouvel écrin pour les arts du monde
n s’associant à son ami Jean-Francois Wiart, verrier de son état, l’aventure de Léon l’Africain commencée par Bernard Schmitt, créateur de meubles, prend un autre tournant. En ajoutant le verre à la liste des matériaux utilisés, le show room hétéroclite exposant meubles, lampes, appliques, objets de décoration et de l’art de la table, illustre bien la nouvelle palette de création sur laquelle joue “Léon”... “Le travail du verre était inexistant et tout était à faire. J’ai dû apporter mes machines, mes fours plus d’autres choses que j’ai dû fabriquer moi-même ! “. JeanFrançois, le “touche-à-tout”, a peaufiné sa technique au Japon et en France pour venir s’installer à Marrakech. Il forme son équipe et crée selon ses idées, et sur commande, pour des particuliers ou des professionnels. Parmi ses références, le nou-
édié aux arts du monde, le show room de l’antiquaire parisien Gérard Santolini propose aux connaisseurs l’amour du beau, le respect de l’histoire et le témoignage du passé. Des objets qui nous font remonter le temps, voyage de la Chine ancienne au Maroc contemporain… Bijoux, statues, porcelaines, étoffes, tapis, peintures, sculptures… Des œuvres d’art expertisées et authentifiées, à des prix fidèles au marché international. Tout comme à Sidi Ghanem, Gérard Santolini poursuit dans son nouvel espace à la galerie de l’hôtel Amanjena, sa volonté de faire comprendre que le passé est toujours une leçon d’art pour l’avenir.
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veau restaurant japonais de la Médina, le Tatchibana, ou encore Dar Ambre pour qui il a conçu 80% de son service de table... en verre, bien sûr ! Léon L’Africain, 24 Q.I. Sidi 5 Ghanem. Tél. : 024 33 61 32 Fax : 024 33 54 47 E.Mail : leonlafricain@menara.ma
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Il était une fois… Peau d’âne
TB, Only the Best (uniquement le meilleur en français). Un nom, mais aussi la philosophie de Bertrand Zechel, propriétaire du show room. Pour un choix d’une multitude de meubles de jardin ou d’accessoires : transats, chaises longues, parasols… OTB fait confiance à deux marques de renommée internationale, Dedon pour les meubles, et Glatz pour les parasols. Ici, une seule option, la qualité qui dure ! Tressés à la main avec une fibre spéciale et très robuste, les meubles Dedon sont des pièces uniques, brevetées, au design original. D’un style sobre et élégant, vous pourrez découvrir, entre autres, la “leaf”, un transat en forme de feuille qui s’adaptera parfaitement à la végétation de vos jardins, ainsi que la nouvelle gamme “Marrakech”, toute en couleur, parfaite pour égayer vos extérieurs. Les curieux ne manqueront pas d’admirer “l’Obelisk”, mi-meuble mi-objet d’art, qui, une fois démonté, se transforme en une table et chaises de jardins !
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La Sultane habille la beauté es lignes aériennes, des coupes modernes, des matières confortables… La Sultane de Marrakech n’habille pas seulement la femme, elle glorifie sa féminité et lui rend hommage. Les collections de Nadia Bakka Alaoui, offrent cette sensibilité orientale au vêtement moderne. Les tissus se marient dans de savoureux mélanges, lin, soie et coton, les formes se dessinent sur-mesure, les couleurs jouent entre les parures et les accessoires. Pour les professionels et les particuliers, le showroom & atelier de Sidi Ghanem propose aussi une collection “petite sultane” pour les petites filles, et un espace pour messieurs. En s’inspirant des traditions marocaines, Nadia habille la femme moderne, de la working girl à la lady du soir, de la sportive à l’élégante. Travaillées par des artisans au savoir-faire ancestral, les tenues de La Sultane sont conçues pour l’élégance et le bien-être. Un subtil mariage qui relie l’Orient à l’Occident, pour que la Femme d’ici soit l’ambassadrice d’une double culture. Pari réussi.
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ernard Henriot réinvente le conte de fée. Respectueux du travail des artisans d’autrefois, il utilise les techniques d’antan pour métamorphoser vos intérieurs d’aujourd’hui. Patine à l’ancienne, dorures à la feuille, ciselures, ce créateur recherche l’originalité en mariant savoir-
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459 Q.I. Sidi Ghanem. Tél./Fax : 024 35 60 58 GSM : 079 12 73 75 E.Mail : lasultanedemarrakech@anadoo.fr www.lasultanedemarrakech.com
3 - AKKAL CERAMIQUE
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Only the best côté Jardin…
2 - LA SULTANE DE MARRAKECH MODE
277 Q.I. Sidi Ghanem. Tél. : 024 33 62 47 Fax : 024 33 56 01. E.Mail : amirabougies@menara.ma www.amirabougies.com
9 - MÉTIERS D’HIER FER FORGE
faire et matières nobles. Galuchat, parchemin, onyx… Autant de noms qui réveillent l’maginaire. Vous trouverez dans son show room des luminaires d’orfèvrerie, dont il est le spécialiste, mais aussi, des tables, des miroirs, des poufs, sans oublier la possibilité de faire fabriquer votre mobilier sur-mesure. Son goût pour l’élégance et la perfection illustre parfaitement son unique impératif : un travail soigné aux finitions irréprochables. Peau D’âne, 297 Q.I. Sidi Ghanem Tél. : 00 212 (0) 24 33 65 50 Fax. : 00 212 (0) 24 33 65 94 E.Mail : peaudane@menara.ma 1
Dans les beaux draps de Via Notti ousses de couettes, draps, serviettes, peignoirs, sorties-debain… Subtil et discret, le goût de Sophie Rieutord habille à tour de fil les créations de Via Notti. Pour son linge de maison, Sophie s’inspire des symboles de la culture marocaine : le croissant, l’étoile... mais aussi des motifs de broderies traditionnelles qu’elle revisite à sa manière. Une dizaine de femmes artisanes travaillent méticuleusement dans son ateliershow room, cousant et filant sur du coton, du lin ou de l’éponge pour que vos nuits soient toujours plus douces que vos jours.
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Via Notti, 322 Q.I. Sidi Ghanem, 1 étage. Tél. : 024 35 60 24 Fax : 024 35 60 25 - E.Mail : vianotti2@yahoo.fr
8 - AMIRA BOUGIES
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532/533 Q.I. Sidi Ghanem. Tél. : 024 33 58 29 et 024 35 60 92. Fax : 024 42 56 10 E.Mail : mdhfer@iam.net.ma
10 - VIA NOTTI LINGE DE MAISON 322 Q.I Sidi Ghanem, 1er étage. Tél. : 024 35 60 24 Fax : 024 35 60 25. E.Mail : vianotti2@yahoo.fr
11 - DRAZ & CO INTERIEUR MAISON 437 Q.I. Sidi Ghanem. Tél. : 024 33 63 79 Fax : 024 33 67 44. E.Mail : drazandco@hotmail.com
12 – AMAR DESIGN & TERRA VERDE 344 Q.I. Sidi Ghanem. Tél. : 024 33 63 50 Fax : 024 33 60 19 E.Mail : agence@amar.fr. www.amar.fr
13 - CAFE COSAQUE 280 Q.I. Sidi Ghanem. Tél. : 024 33 63 33. E.Mail :cosaquecoffee@hotmail.com
14 - DUNE ROUGE DECO 147 Q.I Sidi Ghanem. Tél. : 024 35 63 18 Fax : 024 35 63 17. E.Mail : dunerouge@menara.ma
15 – DE BOUCHE À OREILLE ENCADREMENTS 280 Q.I Sidi Ghanem. 2ème Etage. Tél. : 024 33 66 55 ou 060 40 36 12. E.Mail : souleymane@wanadoo.net.ma
16 - MARTINE MILLOT ABAT-JOUR 280 Q.I Sidi Ghanem, 3ème étages Tél. & Fax : 024 33 55 67 ou GSM : 072 15 41 40 E.Mail : martine.millot@menara.ma
17 - TECHNIS MAROC MENUISERIE 163 Q.I Sidi Ghanem. Tél. : 024 33 56 88 / 024 33 61 85 Fax : 024 33 61 84 E.Mail : technismaroc@menara.ma
18 - HENRY CATH LUMINAIRE 139 Q.I Sidi Ghanem. Tél. : 024 43 34 30 / 024 33 51 57 Fax : 024 42 09 26. E.Mail : henrycath@gmail.com
19 – IMPERIAL PORCELAINE 319 Q.I. Sidi Ghanem. Tél. : 024 35 61 46 E.Mail : imperialporcelaine@menara.ma
20 – SABRATISS TISSAGE 257 Q.I Sidi Ghanem, Appt 3. Tél. : 024 33 66 87 ou 061 28 28 69. Fax : 024 42 66 89. E.Mail : sabratiss@yahoo.fr. - www.sabratiss.com
21 – FAN WA NOUR DESIGN 16 bis Q.I Sidi Ghanem. Tél. : 024 33 69 60 / 061 15 28 25 Fax : 024 33 69 60. E.mail fanwanour@hotmail.com
22 – KASBA D’ALINE EXPORT
Maison d’été à Sidi Ghanem
525 Q.I. Sidi Ghanem “centre des jeunes promoteurs” Tél . : 064 00 07 20. Fax : 024 34 98 49. & Zellige Zinoun Tél. : 062 51 13 99. www.zinoun.com
aison d'Eté, connue depuis douze ans au Guéliz, choisit d'installer son nouveau show room à Sidi Ghanem afin d'être plus proche de ses ateliers de fabrication. Architecte d’intérieur, Isabelle Castagnetti, conçoit et réalise du mobilier et de la tapisserie surmesure et propose ses créations ainsi que des luminaires reflétant les nouvelles tendances. Elle développe aussi, avec les designers, des lignes diversifiées de mobilier pouvant s'adapter à des projets de grande ou petite envergure : hôtellerie, individuels, services… Isabelle conseille les particuliers, et collabore avec les professionnels (architectes, promoteurs...) pour la réalisation.
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23 - ZINE & ZWINE DECO 258 Q.I. Sidi Ghanem. Tél. & Fax : 024 33 56 89
24 - FB DESIGN uniquement 368 Q.I. Sidi Ghanem. Sur Rendez-vous Tél. : 024 33 58 09 ou 061 34 44 40. Fax : 024 33 58 07
25 - PAPAYA CREATION TEXTILE DESIGN 214 Sidi Ghanem www.papayacreation.com Tél. : 024 35 61 44
26 - LES SENS DE MARRAKECH BEAUTE 18 Q.I Sidi Ghanem. Tél. : 024 33 69 91 Fax : 024 33 63 41 E.Mail : contact@lessensdemarrakech.com www.lessensdemarrakech.com
27 - ETNIC DESIGN & FLEUR DE SEL DECO 277 Q.I. Sidi Ghanem, 1er étage. Tél. : 061 15 93 80 E. mail : fleurdesel@menara.ma - www.designethnic.info
28 - L’ATELIER DECO 459 Q.I Sidi Ghanem, 2è étage. Tél. : 024 35 60 58 ou 079 12 73 75. E. Mail : lasultanedemarrakech@wanadoo.fr
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Maison d’été, 163 Q.I. Sidi Ghanem. Tél. : 024 35 63 77 Fax : 024 33 61 84 - E.Mail : castagnetti@menara.ma
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294 Q.I Sidi Ghanem. Tél. : 024 35 62 06 GSM : 061 31 78 19. E.Mail : contact@atelier-home.com
29 – SALMON FOOD EPICERIE FINE 142 Q.I Sidi Ghanem. Tél. : 024 33 60 17
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Vive le sur-mesure...
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Les futurs artisans ont leur école
Quand l’artisanat devient art Une vie dédiée à la beauté du cheval
remier du genre au Maroc et en Afrique, après celui de Fès inauguré en 2000, l’Institut des Arts Traditionnels a ouvert ses portes à Marrakech depuis la rentrée 2005. Ecole pour les artisans de demain, l’IATM forme les futurs artisans et les prépare à s’installer dans le monde du travail avec pour objectif l’apprentissage du métier, accompagné d’études d’informatique, gestion, marketing, législation du Travail, Histoire de l’Art, parmi d’autres matières. Si l’artisanat produit au Maroc fait référence dans le monde entier, les artisans sont encore peu formés à la commercialisation de leurs produits, à l’exportation et à la gestion
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de leurs entreprises. Après un concours d’admission, avec épreuves écrites et orales –le concours pour la rentrée 2007 aura lieu le 20 mai-, les étudiants suivent un cursus de 2 années d’études, dans l’une des 3 filières que propose l’Institut : menuiserie d’art, ferronnerie d’art et maroquinerie, avec en cours d’études un stage de 3 mois en entreprise. H. Librahimi affiche une satisfaction et un optimisme quant à l’avenir de l’Institut, en souhaitant toutefois une implication plus soutenue des professionnels du secteur. “Je les invite à une coopération plus étroite afin que cette école soit une pépinière pour les artisans du futur“.
Qu’est ce que le Tadellakt ? Un enduit à la chaux brillant et imperméable, qui peut-être utilisé aussi bien en intérieur qu'en extérieur. Il a la particularité d'être “ferré” avec un galet de rivière et d'être traité au savon noir, aussi appelé savon Beldi -que l’on utilise avant le gommage du Hammam-, pour acquérir son aspect définitif. Employé traditionnellement pour les hammams et salles de bains des riads et palais du Maroc, le Tadellakt est une matière étanche qui permet également de faire des baignoires, des lavabos... On lui confère aussi de grandes capacités décoratives. A la fois doux et fin, avec des ondulations dues au travail du galet, le vrai Tadellakt est généralement réalisé avec la chaux de la région de Marrakech.
hez les Fathi Alaoui, on est sellier de père en fils depuis quatre générations qui se transmettent l’amour de la belle ouvrage et l’art de la tradition équestre marocaine. Au souk Serragine, au cœur de la Médina de Marrakech, cette famille tient une boutique et un atelier attenant. Là, on découvre émerveillé un vieux monsieur de 75 ans qui découpe et assemble les selles et les harnachements des chevaux pour les fantasias, celles qu’on voit dans les tableaux de Delacroix... Depuis deux mois -c’est le temps qu’il faut pour réaliser un équipement complet-, il travaille sur une selle en cuir blanc brodée de
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motifs floraux noirs, une pure merveille. La broderie est faite à la main par des femmes, et quand tout sera cousu, on posera le cuir sur un arçon en bois d’olivier. Il faut prendre le temps de découvrir les filets ornés au fil d’or, aux pompons multicolores, les rênes tissées dans des couleurs vives attachées aux mors marocains adaptés aux chevaux barbesarabes et à leur vitesse... d’admirer les nombreuses photos prises aux moussems ou envoyées par des clients étrangers éblouis par leurs équipements.... de bavarder avec ces hommes courageux et patients, passionnés par un art qui n’est plus très rentable aujourd’hui et qui représente des heures incalculables de travail. Le savoir-faire ancestral de
ces selliers, qui autrefois étaient une centaine et ne sont plus que deux aujourd’hui, est impressionnant de minutie et de perfection. Espérons que cette tradition se perpétue car chaque pièce, unique, est une œuvre d’art.
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Belles et zen...
Traditionnel et envoûtant Maquillage made in Morocco L’art de la parure est ancestral dans les sociétés orientales : la beauté féminine est exaltée depuis l’Antiquité et on a même retrouvé dans les tombes égyptiennes des nécessaires de maquillage qui accompagnaient les défuntes dans l’au-delà. Les produits n’ont pas changé et on peut très facilement les fabriquer ou les revisiter. Ludiques et bon marché, ce sont des secrets précieux. morceau d’antimoine, deux noyaux de dattes, trois noyaux d’olives, un peu d’ail et, éventuellement, un clou de girofle. On noue le voile et on le fait chauffer doucement dans un récipient contenant un peu d’huile d’olive. On pile ensuite le tout à chaud.
Le Khôl est fait à base d’antimoine, une pierre aux couleurs métalliques, il est préparé par la plus vieille femme de la maison lorsque le ciel est dégagé, et stocké dans des petits pots sculptés “moukelha” en bois. On enduit un bâtonnet en bois ou en corne de khôl, on le glisse entre les deux paupières jointes pour souligner le regard par un mouvement de va-et-vient, de l’intérieur vers l’extérieur. Regard de braise garanti… Recette du khôl Dans un voile fin, déposer un
Le Souak est une plante typique du Maghreb, c’est en fait de l’écorce de noyer séchée, reconnue pour ses vertus antiseptiques. Il faut tout simplement en frotter ses dents ou le mâcher. C’est un dentifrice bio.
Le Aka, ou Akar Fassi, est le rouge à lèvres et fard à paupières oriental, il se présente comme un petit pot de terre cuite rouge qui a été cuit dans une teinture à base de coquelicot et séché au soleil. Il suffit d’humecter son doigt, de le frotter et de le passer sur vos lèvres ou vos joues. Notre touche finale : un peu de “crème de huit heures” d’Elisabeth Arden sur les lèvres vous permettra de faire tenir plus longtemps cette belle couleur rouge qui semble si naturelle.
Gommages oniriques Des secrets à découvrir… our celles qui en ont soupé du hammam beldi, qui se sont lassées du savon noir, Les Secrets de Marrakech, dans une villa discrète du Guéliz, offre une alternative originale et des rituels inhabituels. Leurs gommages nous plongent aussitôt dans des plaisirs sensuels et gourmands. Gommage tonifiant d'Essaouira au sel à l’huile d’Argan et à la menthe fraîche, gommage royal de Ouarzazate aux sables et aux huiles précieuses, celui aux cèdres de l'Atlas à base de gingembre et d’huiles essentielles… et les musts : le gommage “Lumières des nuits de Marrakech” où l’on
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mélange devant vous du sucre, du miel, des morceaux d’orange fraîche et des graines de sésame, et le gommage “Route des Indes”, un pur voyage dans des effluves enivrantes de cannelle mélangée à du sucre et à de l’huile d’amande douce, on en mangerait ! ... avec la pâte obtenue, on vous masse; le gommage est ainsi agrémenté d’un effet relaxant, la peau profite du soin en profondeur et la présence d’huiles atténue le côté abrasif du peeling. A essayer aussi : les enveloppements. Quatre formules sont proposées, parmi
elles l’enveloppement à la cannelle, amincissant, et surtout celui au thé et à la menthe à base de Ghassoul de l’Atlas, d’huile d’amande, de menthe séchée, de thé en poudre et d’huile essentielle de menthe. Un pur plaisir qui sera prolongé par le vrai thé, cette fois, qu’on peut siroter dans l’élégante salle de repos. Les Secrets de Marrakech ? Des confidences que l’on partage volontiers.
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La santé au bout des doigts ssayez la digitopuncture ! Et vous oublierez vos douleurs articulaires, vos arthroses, vos sciatiques, vos hernies discales et cervicales, etc. Cette pratique découlant de la médecine traditionnelle chinoise, vous apporte confort et guérison. Basée sur la technique de l’acupuncture, elle permet de tonifier ou disperser uniquement par pressions digitales les points d’acupuncture de votre corps qui vous causent des troubles et désagréments. A Marrakech, cette activité est exercée avec beaucoup de succès par Fayçal Barkallil qui est sollicité de tous les horizons pour les bienfaits de cette thérapie. Point de piqûres, point d’instrument, point de médicaments. Les doigts de Fayçal sont magiques. Si les séances peuvent être parfois pénibles, les résultats en revanche, dépassent toutes les espérances. Vos douleurs éliminées, vous retrouverez bonne humeur, santé et vitalité. Uniquement sur rendez-vous.
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Mr. Fayçal Barkallil - Tél : 064 90 41 12 E.Mail : byozen@yahoo.fr Rue Iraq, Lot. Essaâda, n°36, Menara, Marrakech.
Mincir de plaisir… ous en avez assez des régimes, des privations, de ces inscriptions annuelles dans des salles de sport où vous ne posez jamais les pieds ? Venez “vivre votre diète” grâce à ce tout nouveau concept minceur médicalisé. Vitadiet est un centre minceur, avec une équipe de professionnels de l’amincissement et un medecin, qui vous propose des solutions à la carte pour une prise en charge globale, un suivi et des résultats à long terme ! Le centre offre 11 cures selon votre budget et vos objectifs : par exemple la “cure flash” ou “comment mincir en 4 semaines”, ou encore la “cure jeune maman” pour retrouver votre silhouette d’avant bébé, et pour vous messieurs, la “cure minceur au masculin”. Vous y trouverez tout le matériel de pointe : ultrasons, palper rouler, sans oublier les soins traditionnels d’esthétique et de massage et surtout le miraculeux plateau vibrant. Cet appareil émet des vibrations qui stimulent le muscle 20 fois plus que lors d’un exercice normal (15 minutes = 1h30 de sport !) et avec la combinaison d’enveloppements à base d’actifs naturels (algues, millepertuis, huiles des champs...), il cible désormais son action pour devenir une véritable stratégie minceur. Ce mois-ci, Vitadiet vous propose un bilan minceur gratuit afin de définir vos besoins et de vous conseiller une cure adaptée. Alors, on essaye ? C’est qu’il faut bien rentrer dans ce maillot flambant neuf....
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Belles et zen...
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Bien préparer sa peau au bronzage L’été arrivant, voici quelques trucs utiles pour se préparer à l’exposition au soleil, réalisables avec des produits locaux inspirés des recettes de beauté orientales. Exfolier Action indispensable pour se débarrasser de ses petites peaux mortes, activer le renouvellement cellulaire et désépaissir l’épiderme, rendant ainsi à votre peau un teint éclatant. Enveloppement au Ghassoul Diluer 150 g de Ghassoul (argile du Maroc) dans de l’eau chaude, ajouter quelques clous de girofle pilés, une petite poignée de pétales de roses ou de roses en boutons séchées (rosa damascena), une cuiller à café de graines de lavande. Mélanger le tout et faire sécher au soleil jusqu’à durcissement. Au moment de l’utilisation (au hammam), faire fondre cette pâte et en enduire tout son corps. Laisser poser 20 minutes avant de retirer le Ghassoul au gant par des mouvements circulaires.
Masque purifiant visage Mélanger jusqu’à obtenir une pâte lisse et homogène : 3 cuillers à café de Ghassoul, 1 cuiller à café de miel, 3 cuillers à café de lait et éventuellement quelques gouttes d’huile essentielle de thym. Appliquer pendant 20 minutes avant de rincer à l’eau de rose.
Hydrater L’hydratation régénère votre peau après les agressions hivernales, c’est un geste à faire quotidiennement, un travail de longue haleine qui prévient le vieillissement cellulaire. Baume régénérant pour le corps Battre un blanc d’œuf en neige, mélanger avec 3 cuillers à soupe d’huile d’Argan. Masser le corps avec cette préparation.
Rincer à l’eau tiède au bout de 15 minutes. Masque crémeux à la fraise Ecraser 4-5 fraises beldi dans un bol avec une cuiller à soupe de lait en poudre, une cuiller à café d’huile d’amandes douces et une cuiller à café de miel jusqu’à l’obtention d’une pâte. Appliquer pendant 15 minutes, avant de retirer avec un tonique floral.
Manger malin Privilégier les aliments riches en carotène (carottes, brocolis, mangues, abricots) et en vitamine E (choux, germes de blé) ainsi que la levure de bière pour renforcer vos défenses naturelles. Produits en vente chez les herboristes dans les souks.
LES SPA ONT LA COTE
ON A TESTE POUR VOUS Détente garantie dans le temple du bien-être
Le spa jet Canal Forme 2
n visitant les 4.000 m de Canal forme, ouvert en juin 2006 à Marrakech, on aurait presque envie de devenir d’urgence une grande sportive : 70 cours par semaine qui vont de l’Aquabike à la danse orientale en passant par la boxe, en plus des nombreuses salles de muscu et cardio et du parcours aquatique à contre courant dans les bassins jouxtant la grande piscine. A côté des espaces hammam traditionnel et beauté high-tech, l’espace balnéo pour mincir et se relaxer grâce à l’aromathérapie et à la chromothérapie. Accueil charmant et efficace de notre hôtesse, avant de plonger dans un univers de douceur où l’on sent que l’on va se faire chouchouter. D’abord le passage à la tisanerie pour se relaxer, puis la cabine d’hydromassages, le massage sous affusion, et la douche à jet spéciale cellulite et jambes
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lourdes… Le must, c’est le Spa Jet : un grand sarcophage très design dans lequel on s’allonge pour recevoir le plein d’huiles essentielles (en l’occurrence, l’huile raffermissante au pamplemousse, bio comme tous les produits utilisés). Seconde option, l’enveloppement de boue aux algues amincissantes. Au bout de 20 minutes de douce chaleur humide, on ressort complètement retapée, avant la revigorante douche froide, puis retour dans la tisanerie à la déco apaisante. Qui a dit que j’étais stressée ?!!
es spas poussent ici comme des champignons. Les palaces n’avaient pas attendu la mode pour en être dotés, et les hôtels construisent ou rénovent ces nouveaux espaces “bien-être” à tour de bras. Le spa n’est plus considéré comme un simple service de luxe, mais devient un véritable argument de vente des séjours touristiques dans la capitale du sud. SPA, “Sanitas per aqua”, signifie la santé par l’eau. L’Europe a développé le concept depuis 5 ou 6 ans, mais les Etats-Unis en sont les pionniers depuis déjà une décennie. Deux jeunes femmes, marocaines et marrakchies, surfent donc sur la vague, en créant “Rituel Concept”, une agence qui n’a d’autre ambition que de faire du consulting en spas. Une première au Maroc. “Le spa n’est pas un simple hammam,
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Détente et qualité au SPA du Beldi Country Club
n bordure de la roseraie, un petit jardin d’herbes aromatiques annonce au visiteur la tendance du nouveau SPA du Beldi Country Club qui vient d’ouvrir ses portes. C’est pour perpétuer l’art du bain dans
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le respect des traditions marocaines que les associés du Beldi ont conçu un SPA exceptionnel, à proximité de la piscine. Ici, tout est dédié aux soins pour le plus grand bonheur des visiteurs : hammam traditionnel, hommes
et femmes séparés, salle de gommage, baignoires simples et doubles, salle de repos, salle de massage silencieuse, divers salons pour les soins esthétiques, sans oublier un immense solarium sur la terrasse. L’accent a été mis sur la qualité des produits bio sélectionnés parmi les produits fabriqués au Maroc selon les méthodes traditionnelles. Jouant la carte Nature et profitant de son environnement exceptionnel, le Beldi est en passe de devenir le “must“ à Marrakech, et ce, à des tarifs raisonnables. Km 6, route du Barrage “Cherifia” Marrakech. Tél. : 024 38 39 50 - Fax : 024 38 69 28. www.beldicountryclub.com
bien que l’idée vienne de là”, expliquent en chœur Karima et Abla. “Aujourd’hui, il y a une clientèle exigeante dans le domaine du bien-être, et nous sommes là pour offrir nos conseils, pour donner une personnalité au spa,
ambiance, déco, étude avec les architectes...”. Les deux conseillères en spa ont voyagé dans tout le Maroc avant de monter leur agence, histoire d’étudier les recettes traditionnelles utilisées dans chaque région. “Nous avons travaillé avec des biologistes et des aromathérapeutes marocains pour savoir comment composer des huiles essentielles avec des produits naturels : eucalyptus, noyaux d’olives, henné, cèdre, ou le Ghassoul, cet argile qu’on ne trouve qu’au Maroc... Tout cela pour établir des protocoles de soins hérités des rituels ancestraux.“ Aujourd’hui, on peut trouver à Marrakech des spas toutes catégories, du simple hammam revisité au spa de luxe, à tous les prix et pour tous les goûts. La ville est en passe de d e v e n i r désormais une véritable des-
Women of Africa Festival a femme africaine a été à l’honneur du 19 au 22 avril à Marrakech. En effet, cette première édition du “Women of Africa Festival”, a offert 4 jours de festivités sur la place Jamaâ El Fna, au Mégarama et au Palais des Congrès. Des concerts avec des têtes d’affiche comme Najat Atabou et Oum, ou les chanteuses africaines Kaissa, Loraine Kjlaasen et les Go de Koteba, réunies pour un hommage à la diva Miriam Makeba, invitée d’honneur de ce festival. La place Jamaâ El Fna a été transformée en grande expovente consacrée aux secrets de beauté de la femme africaine, avec le choix d’une multitude de produits cosmétiques. “Nous avons voulu créer un événement autour de l’émancipation de la femme africaine”, explique
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Jamila Diani, fondatrice du festival. “... Mais ce sera aussi l’occasion de découvrir l’Afrique, sa culture, ses traditions et son histoire.” Des tables rondes ont aussi été proposées pour débattre autour de sujets comme la violence, le sida, la pauvreté et les mutilations génitales féminines.
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L’art et la manière selon Julie Ponia es ateliers de couture de Lanvin, Torrente et JeanCharles de Castelbaljac ont très tôt servi de terrain de découverte à Julie Poniatowski. Dès lors, sa voie était toute désignée : le dé à coudre et les ciseaux, adossés à une remarquable créativité, seront ses imparables atouts. La styliste choisit ses mailles fines et légères dans l’Hexagone, puis leur donne forme au Maroc, sous le soleil exactement. La minutie et le raffinement du travail des couturières marocaines l’encouragent à repousser les limites du possible, pour créer des formes sobres enrichies de splendides brode-
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ries. Le concept qui prévaut à l’ouverture de son show-room, en collaboration avec Aurélie Picosson, inscrira le nom de Julie Ponia au tableau d’honneur des créatrices les plus recherchées : elle adapte, en effet, chaque pièce de sa collection à la personnalité de la cliente, libre, en outre, de puiser dans un large choix de finitions (rubans de satin, perles, paillettes, boutons...). Depuis son inauguration, l’atelier s’est étoffé et la griffe a franchi les frontières marocaines : elle fut présente, notamment, lors de la dernière édition du Salon international de tendances de mode à Paris, le très renommé “Who’s Next”. Il est
MICHELE BACONNIER une boutique qui recèle des trésors
a boutique de Michèle Baconnier se cache dans une ruelle proche de l’ancien marché du Guéliz : elle recèle des trésors d’inventivité dans toutes les pièces (uniques) présentées, que ce soit les bijoux, les vêtements, les bottes ou les mules. Cette créatrice a fait une synthèse originale entre les styles marocain, turc et indien. Tous les bijoux, en argent et pierres semi-précieuses, nous parlent de voyages au Rajasthan, au Caire ou à Istanbul, sans oublier la touche traditionnelle marocaine. On craque sur les bracelets aux couleurs acidulées, les anneaux au design contemporain, en citrine, agate ou améthyste, les boucles d’oreilles fleur, les colliers-sculpture en topaze et vermeil, les cascades
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vrai que les modèles traversent avec le même bonheur, heures du jour et de la nuit, saisons et occasions. Robes croisées, portefeuille ou col châle, longues jupes à volants, jupes courtes évasées ou version plissée, hauts torsadés ou tombé épaule, bustiers et dos nu… les bases classiques des créations maison s’enrichissent de glamour et de raffinement, façon Julie Ponia, tout simplement. Comme elle l’a admirablement démontré à l’occasion d’un défilé au restaurant bô-zin, le 13 avril dernier, une étoile est née… 55, avenue Mohamed V, Guéliz Uniquement sur RV : 072 84 95 96
de perles de Majorque, les pièces anciennes reliftées vendues aussi à Madrid, Londres ou New York. Michèle Baconnier, dont la famille est attachée à Marrakech depuis 1960, a l’art de dénicher ses matières premières et de les accommoder pour un public de jeunes femmes modernes, actives et cosmopolites. Sa touche, c’est un goût très sûr, bref, un style plein d’humour et d’élégance. L’accueil est charmant et personnalisé. On craque aussi pour les jupes brodées, sublimes, les ceintures à boucles ottomanes, les souliers en suzani. Pour l’été, cette grande imaginative propose aussi des serviettes hyper chics et des paréos en coton imprimé. Luxe et volupté… 6, rue des Vieux Marrakchis, Guéliz
A vos marques !
Birkemeyer fait de la qualité son étendard
Les nouvelles implantations à Marrakech
Des finitions irréprochables, des peaux savamment sélectionnées et des créations au goût du jour. Chez Ahmed Moutaki, on est sûr de trouver son bonheur. Autre option proposée, le “sur-mesure”, je choisis mon modèle, et Birkemeyer me le confectionne et me le livre dans les 24h. En plus, j’ai l’embarras du choix : bagages, maroquinerie, chaussures, sacs de golf, sacoches, ceintures et vêtements Haute-Couture en cuir, daim ou coton… Avec ça, difficile de repartir les mains vides ! www.galerie-birkemeyer.com
Karim Tassi, le créateur qui monte
u cours de son enfance passée à Casablanca, Karim Tassi s’est imprégné de toutes les images, couleurs, formes, parfums ou matières du Maroc. “Je suis issu d’un mariage mixte, un père marocain et une mère française, et j’ai puisé mon inspiration dans l’héritage de cette double culture. “, nous confie t-il. Le jeune styliste a une côte qui monte. Formé à la Chambre Syndicale de la Couture à Paris, il lance sa propre marque et connaît des premiers succès foudroyants. “Paris est une ville de challenges, j’y ai acquis plus qu’une expérience professionnelle. C’est
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une ville où règne la pluralité, où il faut être réactif. Ça m’a aidé à créer ma marque“, raconte Karim. Mais le créateur est aussi marocain : en 2004, il présente grâce au magazine Femmes du Maroc sa première collection de caftans. “C’est une histoire de magie entre Marrakech et moi. Tant de choses se créent dans cette ville, elle m’inspire. L’artisanat y est riche et accessible, on peut y rencontrer des stars mais aussi des gens plus simples du monde entier.” Du coup, Tassi y installe ses ateliers, dans le quartier de Sidi Ghanem. Sous la vigilance de ses parents, récents marrakchis eux aussi, les artisans tissent, brodent, cousent et montent les créations de Tassi qui s‘émerveille toujours des réalisations : “La collaboration avec les artisans est passionnante”, raconte-t-il, “...ils ont vraiment des mains en or. Avec eux, no limit, tout est possible.” Le créateur passe sa vie entre Paris et Marrakech, pour continuer de grandir. Il s’est même lancé dans la création de bijoux et de meubles. Trop ? “Il y a des dangers à faire trop de choses à la fois, oui. Mais je fonctionne avec les rencontres, et je saisis les chances qu’on m’offre. J’aime la diversité, mais je garde tout de même un fil conducteur : ma vision du Maroc de demain, un Maroc qui évolue et qui commence à émerger”.
Les shopping addict vont enfin pouvoir trouver chaussure à leur pied et panoplies assorties de vêtements, lingerie, chaussures, sacs, bijoux,… à Marrakech, puisque de grandes marques ont investi le terrain et d’autres prévoient également de le faire. Le pionnier de ce mouvement a été Diesel au Guéliz, ciblant une clientèle jeune, branchée et avide de tendances. Dior, avec son ouverture prochaine à la Mamounia, et Louis Vuitton qui a pour le moment élu domicile au Sofitel, visent ainsi une clientèle de prestige. Ces marques gagnent de plus en plus de terrain et s’offrent à une clientèle qui n’a plus besoin de voyager à Casa, Rabat ou à l’étranger pour assouvir ses envies de shopping. Tout est désormais à portée de main, que ce soit au Marrakech Plaza (33 enseignes), à Marjane Square (30 boutiques), ou dans d’autres quartiers, on peut désormais choisir entre Etam, La
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Senza, Benetton, Women’secret, Celio, Springfield, Morgan, 1-2-3, Sisley, Sinequanone, Best Mountain, etc. Sans parler des franchises spécialisées comme Adidas, Lacoste, Geneviève Lethu, Alain Afflelou, Madurel ou bientôt Zara Home. L’engouement des Marocains pour les marques internationales est un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur, transformant au passage le paysage urbain et les habitudes de consommation. Grands et petits sont visés puisque les grandes marques commencent également à faire les yeux doux aux enfants avec des noms comme Jouéclub, Du Pareil au Même, Bonpoint,
Dolce&Gabbana Junior ou Baby Dior. Ces nouvelles franchises, jouant sur l’effet de proximité, se veulent attractives. Plus qu’un phénomène de mode, elles reflètent aujourd’hui l’image d’une nouvelle société imprégnée par la mondialisation.
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Cahier de tendances...
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Fadela Elgadi une fille cousue de fil d’or
eint ambré, regard profond, allure élégante et sophistiquée, voici le portrait de la créatrice de mode, Fadila Elgadi. Née à Salé, cet ancien port de corsaires planté sur la rive droite de l’embouchure du Bou Regreg, face à Rabat, Fadila Elgadi a été très tôt marquée par l’art vestimentaire, “J’ai toujours été fascinée par l’élégance de ma
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mère. Lorsqu’elle rentrait d’un mariage, j’admirais son maquillage et son caftan, c’était un émerveillement.” C’est donc tout naturellement qu’elle entreprend un apprentissage auprès des brodeuses de sa ville natale, qui lui enseignent toutes sortes de techniques : le point de Fès, le Tarz Zammouri, le Tarz Rbati... qu’elle ne tarde pas à maîtriser parfaitement. Devenue maman à 19 ans, elle redouble d’énergie pour faire connaître ses petites collections, notamment en Italie où elles sont très appréciées. Son heureuse rencontre avec le photographe Paul Thorel élargit son horizon et… son carnet de commandes. La voici placée sur orbite. Le talent de Fadila Elgadi, doublé d’une grâce et d’un charme naturels lui permettent toutes les audaces. Comme ce soir d’été 1999 où son chemin croise celui d’Yves Saint Laurent, moment lumineux couronné par la création d’une collection pour la demeure marrakchie du grand couturier français. Jouant sur les contrastes, soyeux, brut, blanc, noir, les lignes très contemporaines de la styliste s’ornent de broderies qui confèrent à toutes ses créations une inimitable touche couture. Présente dans des boutiques multimarques à Marrakech, Rome, Positano, Naples, Milan et, plus récemment, New York, Fadila Elgadi peaufine l’ouverture prochaine de deux points de vente en nom propre à Marrakech et Tanger et bientôt à… Paris.
CRÉATRICE DE TENDANCES
Marrakech 182 rue Mohamed El Bekal, Guéliz Tél. : 024 43 63 64
Vintage chic (Veste Dior, treillis relookés, robes 70’s...)
Pièces uniques et modèles originaux neufs la plage rouge Route de l’Ourika, Km 10 40000 Marrakech Tél. : + 212 (0) 24 37 50 17 Fax : + 212 (0) 24 43 67 09 Mobile : + 212 (0) 61 30 60 63 audekaroui@yahoo.fr
Casablanca 192 boulevard d’Anfa Tél. : 022 39 31 54 Rabat Mégamall Tél. : 037 63 00 83
ENFANTS
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L’école est finie...
Il y a une vie après l’école... ous les parents du monde s’interrogent sur la meilleure façon d’occuper les temps libres de leur bambin. Le sport, par exemple, est indispensable à son épanouissement physique et mental. A 6 ans, votre enfant peut faire à peu près tous les sports qui lui plaisent. Le bon réflexe, c’est de le laisser choisir une activité et de ne surtout pas lui imposer celle que vous auriez aimée faire à son âge ! A savoir : Un certificat médical est toujours demandé lors de l’inscription de votre bout’chou. Les activités ludiques et créatives, quant à elles, l’aident à s’épanouir tout en s’amusant. Pensez aussi à la lecture, pour développer son imaginaire, sa capacité d'écoute et de mémorisation et, bien entendu, pour enrichir son
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vocabulaire. Nos coup de cœur : ● Le wushu (art martial), les ateliers de danse, ateliers d’art plastiques, cours de piano, la médiathèque et les séances cinéma jeunesse du mercredi… Toutes ces activités sont à l’IFM (Institut Français de Marrakech). Renseignements et inscriptions au : 024 44 69 30. ● Cours de tennis au Royal Tennis Club. Renseignements au : 024 43 19 02. ● Karting : pour les apprentis pilotes à partir de 12 ans (votre enfant doit mesurer au moins 1m40). Atlas Karting. Renseignement au 061 23 76 87 ou au 064 19 05 37. ● Et, un grand choix de livres pour enfants à la Librairie Dar El Bacha. Tél. : 024 39 19 73.
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LE BONHEUR EST DANS LE PRE... es enfants entre 4 et 14 ans pourront découvrir un éventail d’activités éducatives et ludiques à la Ferme Pédagogique (km 5, sur la route de Taroudant), un centre d’éveil également adapté aux enfants à capacité réduite. Créée il y a 3 ans par le Docteur Mustafa Massid, la ferme offre toutes sortes d’ateliers pour occuper vos bambins. On retient l’atelier “Maîtres potiers”, qui booste leur créativité, les mains dans l’argile, l’atelier “Maîtres boulangers”, pour leur transmettre la joie de moudre le blé, pétrir la pâte et cuire le pain dans des fours traditionnels. Ici on fait tout soi-même, chaperonné, bien sûr, par Denia et son équipe. L’atelier “Jardinage”, quant à lui, les plonge dans l’univers des arbres et des plantes et leur apprend à s’occuper des cultures : tailler, arroser, planter, semer… Plongés dans la nature, les enfants côtoient tous les animaux de la ferme, oiseaux, poussins, lapins, paons, chèvres, moutons, brebis, canards, tortues et ânes… et se familiarisent avec le monde magique des insectes. Pour les plus sportifs, ping-pong et pétanque sont au programme, sans oublier l’équitation, avec le Marrakech Poney Club, qui leur offre cours, mises en selle, dressage, promenades et randonnées.
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Renseignements au 024 39 40 47 ou 063 47 59 56
COULEURS D'AILLEURS mateurs de Tadellakt, voici une adresse pour exercer ses talents de créateur ! Couleurs d'Ailleurs, situé en pleine nature sur la route de Tamsloht, propose à nos bambins à partir de 7 ans, et à vous également, plusieurs forfaits comme celui de la demijournée avec le transfert allerretour inclus. Marie et Daniel savent comment partager leur
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passion de ce savoir-faire ancestral et nous offrent, avec générosité, l'opportunité de créer sur place l'objet de notre choix, en Tadellakt bien sûr, que l’on emporte ensuite chez soit… Une idée d’activité utile et agréable pour nos p’tits choux... et pour nous ! Marie et Daniel Route du barrage, Km 6 à côté du Beldi Country Club Tél. : 061 06 73 74
Alrazal, une ligne enfant qui fait parler d’elle
a boutique qui manquait à Marrakech a ouvert ses portes depuis un an : Alrazal propose une ligne de vêtements pour enfants à raison de 2 collec-
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tions par an. Ghizlane, mère de trois enfants, a commencé à créer pour eux et son style a eu tellement de succès qu’elle a décidé de vendre ses créations hyper originales au public. On y trouve un mélange réussi entre tradition locale et courants actuels. Ghizlane revisite les vêtements traditionnels avec des touches audacieuses : les djellabas sont taillées dans des tissus acidulés aux imprimés flashy, les robes à smocks s’agrémentent de petits boutons colorés en sabra, les genouilères sont en soie sauvage, les robes brodées de perles ou de motifs surpiqués à la main. Elle
propose aussi des tenues de baptême et de fêtes absolument craquantes : petits burnous dorés, robes en mousseline aux finitions parfaites… Alrazal habille les enfants de leur naissance à 10 ans. En n’oubliant pas le côté pratique : tous les tops comportent une fermeture éclair invisible, certaines pièces sont réversibles. Toute la collection est fabriquée dans son atelier à Marrakech, les habits sont montés à la main. Depuis peu, les mamans trouvent aussi de quoi satisfaire leurs envies, au premier étage, avec une ligne de caftans aux brocarts sublimes, à plumes ou inspirés du goût anda-
lou, ou des pièces de prêt-à-porter aux couleurs et aux matières audacieuses, le tout élégantissime. A découvrir d’urgence ! 55 rue Sourya, Guéliz, Marrakech
La Ferme Berbère Cette authentique ferme aménagée offre le calme de la nature aux portes de la ville. Patricia et son équipe nous séduisent par un service personnalisé avec plusieurs activités au programme, pour petits et grands. Spa pour les adultes et les enfants, avec soins de beauté orientaux et bienfaits des huiles de la vallée de l’Ourika. Les loulous, eux, pourront aussi nager dans la piscine, faire une promenade à dos d’âne ou encore, jouer à la Playstation. Avec une formule “Détente en famille”, comprenant hammam + gommage + déjeuner pour 2 adultes et 2 enfants, on peut profiter de sa journée en famille, dans un cadre respectueux de la nature.
Km 9, route de l'Ourika Tél. : 024 38 56 85
SPORTS ET LOISIRS
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Bouffées d’air...
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Sports originaux
LES ECURIES DE L’ATLAS
pour sortir des sentiers battus
Plus qu’une promenade, le témoignage d’un autre temps
Survoler comme un oiseau la vallée d’Asni ou le plateau de kik, faire le grand saut en parapente avec des professionnels passionnés, découvrir à pied ou en VTT des endroits magiques et méconnus de la Palmeraie, faire du jet ski, ski nautique, trekking ou canoë cayak au barrage de Lalla Takerkoust, partir en balade en hélicoptère au-dessus des villages roses de la vallée de l’Ourika, apprivoiser le désert en bivouaquant… Amateurs d’émotions fortes, passionnés de nature, sportifs de d’air, de terre ou d’eau : tout est possible à Marrakech ou dans ses environs. Suivez le guide ! En groupe ou en couple, voilà une autre façon de découvrir l’Atlas et d’aller à la rencontre d’un Maroc authentique. Pierre-Alain Renfert organise des randonnées en VTT sur les sentiers inexplorés de la région. Du sport, des paysages à vous couper le souffle, des échanges, des fous rires… Pierre-Alain : 061 24 01 45
Survoler les splendeurs des paysages marocains depuis la nacelle d’une montgolfière, ce n’est pas du plaisir, c’est du bonheur. Ciel d’Afrique vous transporte dans les airs, au gré du vent, pour une balade chargée d’émotion et d’adrénaline. Ciel d’Afrique : 061 13 70 51
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Entre les bergers qui mènent leurs troupeaux, les femmes qui portent le bois et ces villages berbères encore complètement isolés, le temps semble ici s’être arrêté. Plus qu’une promenade, c’est une véritable découverte
du monde rural, tel qu’il perdure aujourd’hui, que Laurent vous dévoile à travers ses excursions. Les écuries de l’Atlas Sur Rendez-vous. Tél. : 063 50 06 43 E.mail : laurent_tomasso@yahoo.fr
LOUEZ 2 ROUES ET QUAD EN TOUTE SECURITE a Médina en scooter, la Palmeraie en quad ou la vallée de l’Ourika en moto-trail, Céline et Noureddine, en motards passionnés, vous proposent de découvrir Marrakech et sa région comme vous ne les avez jamais vus. Loc 2 Roues, leur agence de location spécialisée en 2 roues et quads, possède un matériel
L Se balader en hélicoptère au dessus de la vallée d’Asni, rien que le désert à l’horizon, ou monter dans l’appareil à l’aéroport pour rejoindre sa villa… Hélisud propose promenade ou taxi aériens à la carte. Hélisud : 024 43 84 38
La Palmeraie au rythme des sabots u Ranch de la Palmeraie, les équidés ont leur propre ambassadeur marrakchi. Hicham Souab a grandi dans le milieu des chevaux. En grand connaisseur, il fait aujourd’hui de la Palmeraie un nouveau terrain de jeu pour les joies équestres. Situé dans les 25 ha de l’hôtel Palmariva, à 15 mn du centre ville, le ranch vous offre l’opportunité de monter cheval, poney, âne, mule et même mulet… ou encore, de vous imaginer dans un Western, en attelant l’animal de votre choix à un chariot ou à une charrette. Pour les moins sportifs, reste la possibilité d’effectuer une promenade “grands seigneurs”, confortablement installés dans les luxueuses calèches du ranch. De la simple balade à l’excursion avec pause
ort de son expérience dans le domaine équestre, Laurent transmet son amour des chevaux et des régions berbères aux cavaliers débutants ou expérimentés. Loin du circuit touristique, c’est à Ait Ourir, à 30 km de Marrakech, qu’il a trouvé le cadre idéal pour ses balades. Sur demande, toutes les formules sont possibles et le transfert aller-retour est inclus. Dans un environnement 100% nature avec comme toile de fond les montagnes de l’Atlas, vous découvrirez au rythme de votre cheval, une région magnifique encore bercée de tradition et d’authenticité. Comme un témoin du passé, vous chevaucherez sur des terres encore ignorées par la modernité.
assuré et homologué aux normes européennes, avec visite technique effectuée à chaque retour par des professionnels, un service assistance 24h sur 24 et tout le matériel nécessaire à votre sécurité : casque, bombe anti-crevaison, anti-vol, ainsi qu’une multitude de cartes détaillées pour les amateurs de randonnées sauvages. Les motos-trails de 125 à 660 m3 sont idéales pour parcourir les pistes du Maroc. Vous pouvez choisir votre “machine” sur place, ou réserver et vous faire livrer gratuitement le véhicule choisi partout à Marrakech. Céline et Nourredine ne laissent rien au hasard : avec Loc 2 Roues, partez à la découverte de Marrakech et de sa région en toute tranquillité.
Attention danger : de plus en plus de petits filous se greffent sur leur notoriété et vous proposent des locations pirates sans aucune garantie. Loc 2 Roues, c’est l’assurance d’une location sécurisée. Loc 2 Roues, 212 Av. Mohamed V (1er étage) Tél. : 024 43 02 94 ou 065 13 04 53. E.Mail : loc2roues@menara.ma www.loc2roues.com
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Evénements actifs, ludiques et sportifs pour l’entreprise en France et au Maroc thé ou déjeuner chez l’habitant, petits et grands n’auront qu’à choisir. Le ranch propose aussi des cours et des forfaits cours/balades très intéressants. De quoi convaincre définitivement les amateurs à se mettre en selle. Ouvert tous les jours Navette à disposition Le Ranch de la Palmeraie Hôtel Palmariva Route de Fès, Km 6 Tél. : 061 45 50 34 Fax : 024 44 82 95 hichamsouab@gmail.com
Incentive, découverte, relations publiques, remerciements clients, motivation 44, rue Gutenberg - 75015 Paris - France Tél. : +33 (0)1 53 01 30 90 - Fax : +33 (0)1 53 01 30 94 Email : info@nyoma.com - wwww.nyoma.com
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De par en par...
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par Christian Debois-Frogé
PALMERAIE GOLF PALACE Le parcours du mois Dessiné par R. Trent Jones, le 18 trous du Palmeraie Golf Palace est un parcours difficile et technique dans un panorama majestueux avec vue imprenable sur l’Atlas.
ous les départs sont “piégés” vers le rought, entre lacs et palmiers, en raison des 7 obstacles d’eau et du horslimite. Les greens étroits, protégés par des bunkers, rendent souvent l’approche complexe. Les trous les plus difficiles : le 9, un par 4, c’est le drive le plus excitant à jouer, de l’eau à droite et des palmiers à gauche. Si on ne le réussit pas, la pénalité est chère. Votre carte risque d’exploser sur le 17, un par 3, avec de l’eau de toutes parts et un green très défendu par 2 grands bun-
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kers ! Malgré cela, chacun trouvera son compte sur ce parcours pour joueurs de tous niveaux . Renseignements : 024 30 10 10 www.palmeraie-golf-club.com
STEPHANE TALBOT Entretien avec cet architecte canadien, ancien joueur professionnel qui dirige aujourd’hui le golf du PGP.
La Tribune de Marrakech : Pourquoi un joueur professionnel canadien vient prendre la direction d’un golf à Marrakech? S. Talbot : Quand on vous offre après une carrière de joueur professionnel un “Job” dans un resort fabuleux comme le PGP, vous n’hésitez pas une seconde. Le challenge est trop beau ! TDM : Le PGP passe de 18 à 27 trous, pourquoi ? ST : Il y a saturation sur certaines périodes “haute saison“, il était indispensable de penser à
une extension. Ce nouveau parcours va soulager la demande et ce sera beaucoup mieux pour l’offre “tourisme -golf”. TDM : Non seulement vous êtes pro, mais vous en êtes l’architecte ! ST : Pour moi, c’est nouveau. Quand M. Berrada m’a donné la chance de le faire, je n’ai pas hésité une seconde. TDM : Quelles sont les principales difficultés de ce nouveau parcours ? ST : Le parcours sera en géné-
Bientôt, 3 nouveaux parcours Le Samanah Country Club, un 18 trous réalisé selon les spécifications les plus sévères. Un Parcours d'exception, sélectif mais sans pièges inutiles, que chacun aura plaisir à défier. Test d'intelligence et de tactique plutôt qu'épreuve de puissance pure, les parcours que dessine Jack Nicklaus Design sont adaptés à tous les niveaux... Ouverture du parcours en janvier 2008. Autour du golf, en construction, 592 villas, 3 Palaces 4 et 5 étoiles, un spa de 2.000 m2... Samanah devrait ouvrir ses portes en mai 2008.
The Marrakech Golf Club à Assoufid, un 18 trous au km 8 sur la route de l'aéroport, devrait ouvrir, selon les promoteurs, fin 2007 tout début 2008. Ce spectaculaire parcours de classe internationale a été conçu par Niall Cameron. L'architecte écossais a voulu dans son design une fusion entre les élégantes surfaces de jeu et le paysage désertique naturel qui finit par se confondre au loin avec les montagnes de l'Atlas ! Niall a conservé les arbres existants qu’il a renforcés par des plantations qui vont
Marrakech remporte la 1ère Ryder Cup El Baraka à Tanger
constituer des points de repère et ajouter un soupçon de difficultés au jeu... Il a été aussi particulièrement attentif à concevoir un parcours qui puisse s'éffectuer en un temps raisonnable. A proximité du parcours, viennent de commencer les travaux d'un somptureux programme de 80 villas de très haut standing et un hôtel de 90 suites. Enfin, le dernier parcours de 18 trous du groupe Alliance "Al Maaden", prévu pour fin 2007 début 2008, juste à côté du Golf Royal.
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ral assez difficile et technique. J’ai voulu rester dans la même lignée que Trent Jones, sur le parcours existant on a disposé 4 lacs en bordure des greens. TDM : L’ouverture de ce nouveau 9 trous est prévue à quelle date ? ST : On espère à l’automne 2007, entre le 1er novembre et le 1er décembre, Inch’Allah ! TDM : Et les prix ? ST : Rien ne va changer, nous resterons sur un green fee 18 trous à 500 dirhams.
LES COMPETITIONS, DATES A RETENIR ● 26 mai : Trophée Riads & Maisons d'Hôtes au Royal Golf de Marrakech (ouvert à tout le monde). ● 27 mai : Coupe de l'Association des Joailliers du Maroc au Royal Golf Dar Es Salam à Rabat.
● les 26, 27 et 28 mai : Trophée des Celliers de Meknès au Royal Golf d'El Jadida. ● 9 juin : Coupe des Restaurateurs de Marrakech au Royal Golf de Marrakech. ● 9 et 10 juin : Trophée Alliance
● 26 et 27 mai : Championnat Inter-Club du Maroc au Royal Golf de Mohammedia.
● 26 et 27 mai : Casino Atlantic Golf Trophy au Golf du Soleil à Agadir.
Marrakech El Jadida au Royal Golf de Marrakech et Royal Golf d’El Jadida.
● Fin juin : Trophée des Jardiniers au Royal Golf d’El Jadida (date non communiquée).
ON EN PARLE Tiger Woods et le Sud Africain Ernie Els se sont associés pour la construction d'Albany Golf Resort sur l’île de New Providence aux Bahamas. Les 2 champions pourront jouer plus souvent ensemble en dehors des grands rendez-vous.
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● Tiger en route vers le milliard de $ ! Au cours de ses 11 premières saisons sur le Tour, l’Américain a gagné près de 650 millions de $. Il franchira la barre du milliard de $ vers 2010. ● Que
Gery Watine N°1 français pendant de nombreuses années et JeanPierre Sallat, à l'entrainement à Marrakech entre 2 compétitions internationales de l'European Tour Senior. Venise, au mois de mai, sera la prochaine étape pour nos champions qui sont les seuls représentants français dans cette grande épreuve golfique internationale.
L’équipe de Marrakceh El Baraka, emmenée par son Capitaine Serge Van Gorkum, a remporté d’un petit point le “Trophée” devant une brillante équipe tangéroise à l’issue de 3 jours de compétition sur le parcours du Royal Golf Country Club de Tanger. Match retour et remise en jeu du "Trophée" courant novembre 2007 sur les parcours de Marrakech.
NEWS : 12 ans après l'ouverture de ses premiers 18 trous, l'Amelkis Golf Club a inauguré le 19 mai 2007 son extension à 27 trous. 9 nouveaux trous qualifiés par l'architecte Cabell Robinson comme "un vrai parcours de championnat".
les plus gros salaires dans le monde du sport en 2006 lèvent le doigt ! : N° 1 en golf, Tiger Woods avec 69,5 millions d’euros - N° 2 en Formule 1, Michael Schumacher avec 65,2 millions d’euros - N° 3 en tennis, André Agassi avec 36,7 millions d’euros - N° 4 en basket, Shaquille O’Neal avec 33,5 millions d’euros - N° 5 en boxe, Oscar de la Hoya avec 32,2 millions d’euros. (selon le magazine américain Sports Illustrated)
C’EST A LIRE e guide recense les 17 parcours de Golf au Maroc, présentant l'historique, les caractéristiques techniques, les coordonnées, les tarifs et des photos de chaque site. Chaque parcours est suivi d'une sélection d'hébergements situés à proximité. Réalisé en partenariat avec la Fédération Royale Marocaine de Golf et préfacé par son Président, “Golfs au Maroc” se veut le guide de référence pour les golfeurs européens. L'édition 2007 est disponible depuis janvier 2007. Prix TTC : 15 Euros. En vente également sur www.fnac.com
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Clapotis et clapotins...
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Les pieds dans l’eau Parmi les plus belles piscines de la ville
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6 Nikki Beach es températures commencent à grimper, elles vont dépasser les 40° à l’ombre dans très peu de temps. Seule option pour touristes et marrakchis en quête de fraîcheur, les pis-
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Le Pacha
cines de la ville. Et côté baignades et bains de soleil, il y en a pour tous les goûts : de l’ambiance festive et très jet-set, en passant par des lieux plus reposants et confidentiels. Au Nikki Beach, à la
Palmeraie, les “beautiful people” de la ville pourront grignoter grillades et salades le midi et plats plus élaborés le soir. Même concept que certaines plages de Saint-Tropez, Ibiza ou Miami, on peut au Nikki nager jusqu’au bar, et à partir de 17 heures, danser sur les tables. Ambiance glamour, c’est l’endroit où il faut voir et être vu. Plus calme, celle du Beldi Country Club, avec un bassin rectangulaire au carrelage noir qui vaut le coup d’œil. On a l’impression de plonger dans un océan dont on ne voit pas le fond, c’est impressionnant ! Le déjeuner est tranquille, accompagné du piaillement des oiseaux, la sieste est assurée, sous les oliviers centenaires; et la promenade agréable, dans la somptueuse roseraie qui présente une symphonie de couleurs magiques. Depuis peu, on peut même profiter des soins de leur nouveau spa jouxtant le jardin aromatique. Dans ce lieu, point de décibels, mais une ambiance zen. Plus familial, le Bled, tenu par Moha. Ici, c’est un peu comme à la maison : piscine intime, déjeuner comme dans son jardin et bonne humeur de rigueur. Côté divertissement, il y a Oasiria avec ses toboggans, sa piscine à vagues (on se croirait sur une plage de l’Atlantique, une vague tous les quarts d’heure...
ahurissant !), et différentes possibilités de restauration allant du snack au restaurant plus sophistiqué. La Plage Rouge, avec son bassin de 3.500 m2 d’eau et du sable la plage rouge partout, a pour noudimanche... Des atouts qui renveauté cette saison un ponton 4 dent l’adresse incontournable. Le fois plus grand qui permettra à Pacha, à l’abris des remparts, 120 convives supplémentaires de propose, quant à lui, une piscine déjeuner sur l’eau, et un carré VIP calme et un peu plus confidenpour une cinquantaine de per- tielle. On peut y savourer un sonnes pour ceux qui veulent déjeuner aux saveurs méditerralézarder à 3 sous un baldaquin. néennes, avec salades, club-sandLa Plage Rouge met aussi l’accent wiches ou plats plus sophistiqués sur l’ambiance du soir, grâce à son sur un fond musical lounge, ... ou nouveau groupe Live, les “cool simplement, s’y rendre pour se times”, venu directement de détendre et boire un verre sous Paris... Sans oublier le spa, les les brumisateurs. L’endroit est boutiques, le salon de coiffure et magnifique, la clientèle branchée très bientôt, un brunch le sans être show-off. A retenir.
laplagerouge marrakech Plage privée - Restaurant - Bar
Ouvert 7/7 jours de 10h à 1h du matin Route de L’Ourika - Km 10 Marrakech Tél. : +212 (0)24 37 80 86/87 - Fax : +212 (0)24 37 80 83 laplagerouge@menera.ma - www.plagerouge.com
Beldi Country Club
AUTO MOTO
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Ça roule pour eux...
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par Stéphane Roux
2 TESTS POUR VOUS MITSUBISHI PAJERO 3,2 L DI-DC
vec un palmarès sans égal sur les pistes africaines, pas moins de 12 succès sur le seul rallye Paris-Dakar, le Mitsubishi Pajero de série est incontestablement l’un des leaders de sa catégorie, celle des 4X4 franchisseurs. Cédant à la mode des gros optiques, le Pajero possède désormais une face avant plus agressive qui, avouons-le, lui faisait auparavant défaut. Désormais il s’assimile, côté look, d’avantage à la version rallye. Toutes les autres modifications apparentes restent très discrètes, comme les nouveaux feux arrières ou encore, le cache roue de secours installé sur la malle arrière. FINITION A LA HAUSSE En accédant à l’intérieur, on s’aperçoit très vite que les designers de Mitsubishi ont considérablement adouci la planche de bord avec de très nombreux arrondis bien plus flatteurs à l’œil. La qualité des matériaux a elle aussi évolué, tout comme la finition qui semble avoir pris du galon. UN PUR ET DUR EN 4X4 Les évolutions ont concerné avant tout le moteur diesel, qui reçoit désormais une rampe commune afin d'offrir un niveau sonore enfin plus conforme aux standards de son segment. Si la version boîte manuelle reste à 160 ch, le Pajero 3.2 DI-DC à boîte automatique à 5 rapports gagne un filtre à particules, un turbo à géométrie variable et développe 170 ch. C’est en tout terrain que le nouveau Pajero dévoile toutes ses qualités. Agile et performant, rien ne l’arrête ou presque. Et une fois ses 2 différentiels avant et central bloqués, il se révèle être un excellent franchisseur ! Les prix de commercialisation devraient s’échelonner entre 400 et 550.000 Dhs.
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YAMAHA XT 660R
orsque l’on évoque la firme nipponne au diapason, on pense immédiatement à un certain Valentino Rossi qui survole la catégorie Moto GP depuis 3 saisons, mais aussi, en tout terrain, à Stéphane Peterhansel, vainqueur avec Yamaha à 7 reprises du Paris-Dakar ! Avec la XT660R, les passionnés de moto trouveront à coup sûr, l’engin polyvalent idéal, aussi à l’aise sur les routes de l’Atlas que dans les dunes du désert. Assez ramassée, sa face avant possède un petit carénage. Ce dernier surplombe le phare et sera très utile pour la protection de son conducteur. Avec une garde au sol élevée de 200 mm, un angle de chasse de 28° et ses deux échappements surélevés, elle peut affronter en toute quiétude les terrains les plus accidentés. Seul hic, les petits gabarits seront pénalisés par la hauteur de selle assez haute (850 mm). Escabeau à prévoir…. INJECTION MIRACLE Au chapitre de sa motorisation, Yamaha a doté sa XT 660R d’un monocylindre 4 temps de 660 cm3,, doté d’une toute nouvelle injection électronique. Il en résulte une puissance de 48 ch à 6.000 tr/mn ! Plus sobre, cette injection permet également d’obtenir un couple supérieur à tous les régimes. TRES POLYVALENTE Yamaha a réussi avec la XT660R à proposer une moto parfaitement polyvalente, aussi à l’aise dans les encombrements urbains que lancée à toute vitesse sur les pistes rocailleuses. Maniable et diablement efficace sur les terrains cassants, son autonomie reste avec 15 litres trop juste pour espérer de longues randonnées en solitaire… Distribuée au Maroc par Mifa Group à Casablanca.
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LE MARCHE AUTOMOBILE EN PLEIN BOUM Le marché automobile au Maroc ne s’est jamais aussi bien porté ! Avec la bagatelle de 84.276 immatriculations en 2006, contre seulement 63.695 pour l’année précédente, soit plus de 31% d’augmentation, ce secteur explose littéralement ! Cocorico ! Grands vainqueurs de ce palmarès dans le segment des voitures de tourisme et des véhicules utilitaires légers, les marques françaises ont raflé près de 52% de parts de marché ! Bien évidement, Renault trône en tête avec pas moins de 16% à elle seule, soit plus de 14.000 véhicules vendus… Au second rang, et ce n’est pas une surprise, Dacia appartenant au groupe Renault, a écoulé 12.737 véhicules ! A noter que la Logan, de ce fait, est la voiture la plus vendue au Maroc. Peugeot termine sur le podium avec 11.086 véhicules. Toujours selon les chiffres de l’Association des Importateurs de Véhicules Au Maroc (AIVAM), le début d’année 2007 présage une année record en matière d’immatriculations. Si l’on se réfère aux seules nouveautés prévues pour 2007, elles seront effectivement nombreuses. Chez les français, Peugeot lancera la 206 tri corps Sedan, Incroyable…mais vrai En l’espace de 3 ans, la circulation dans Marrakech s’est multipliée par 3 et lorsque l’on comptabilise le nombre de véhicules qui circulent, les chiffres font tourner la tête ! Jugez plutôt : 90.000 véhicules, 450.000 2 roues et… 145 calèches arpentent quotidiennement la ville et sa périphérie !
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Gare à la fourrière… Marrakech est probablement la ville au monde avec la fourrière la plus active mais aussi la plus prompte à réagir en cas d’infraction ! Pour les 2 premiers mois de l’année 2007, pas moins de 3.345 mobylettes ont atterri à la four-
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le 207 coupé cabriolet et le remplaçant du fourgon Boxer. Citroën ne sera pas en reste avec le grand monospace Picasso et le haut de gamme berline C6. Des nouveautés en pagaille ! Mercedes va ouvrir le bal avec la toute nouvelle Classe C alors que chez le rière (défaut d’assurance, port du casque) et près de 700 véhicules (défaut de stationnement). Alors soyez vigilants, vous êtes prévenus ! Vieilles mais vaillantes ! Avec 70 équipages au volant de voitures anciennes, toutes plus rutilantes les unes que les autres, la 14ème édition du Rallye Maroc Classic fût d’un cru exceptionnel. Ferrari, Jaguar, Mercedes, Porsche, toutes fabriquées entre 1950 et 1980, ont sillonné les routes de l’Atlas sur 2.000 Km, pour finalement rallier Marrakech, terme du rallye. Pour l’anecdote, une des Ferrari qui était engagée avait coûté 1,5 million d’euros à son heu●
cousin germanique BMW les Séries 1 (3 portes) et 5 arrivent également tout comme le SUV X5 et le coupé Série 3. Audi ne sera pas en reste, avec la commercialisation au début de l’été de la toute nouvelle A5 berline. Toyota vient tout juste de lancer sa nouvelle berline Avensis avec 3 motorisations, dont 2 diesels, de la nouvelle génération D4-D. Fiat revient en force avec la très réussie berline Bravo, en attendant l’arrivée de la nouvelle Uno lors du dernier trimestre. Dans le segment des cabriolets, place au fun avec la magnifique Volkswagen Eos et la nouvelle Mini, toutes les deux très craquantes, et qui à n’en pas douter trouveront rapidement leur clientèle. Enfin côté 4X4 , le nouveau Porsche Cayenne II débarque au Maroc, en attendant l’arrivée des 2 SUV 4X4 français, avec le Peugeot 4007 et le Citroën C Crosser, sur une plate-forme commune signée Mitsubishi. reux propriétaire qui l’a acheté pour pouvoir participer au seul Maroc Classic ! ● Nouvelles concessions Marrakech s’agrandit et les concessions automobiles aussi ! Une nouvelle concession Mercedes et SsangYong Auto Star va ouvrir près de Marjane sur la route de Casa. Sur cette même route, mais du côté du nouveau stade, Kia Motors ouvre un show room et un atelier. Enfin, Leader Auto, le seul spécialiste 4X4 et buggy marrakchi (Suzuki, Mazda, BMW…), vient d’installer, près de son atelier, un très beau show room à l’entrée de la zone de Sidi Ghanem.
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LE GRAND CAFE DE LA POSTE Déjà une institution...
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Le Palais Soleïman entre histoire et modernité
n ouvrant sa maison aux artistes de renommée internationale, Mustapha Segueni, récemment disparu, a fait du Palais Soleïman, une demeure ancestrale aux allures aristocratiques. Fidèle à la vocation de son père, Driss Segueni, diplômé de l’école hôtelière de Lausanne, reprend le flambeau et relève un double défi: relancer l’activité culturelle et ouvrir ses portes aux gastronomes. Cadre majestueux aux décors raffinés : nappes mordorées, porcelaine bleue et or de Bavière, cristallerie fine, serviettes en satin vieil or… Vous trouverez dans les assiettes le charme et le raffinement de la gastronomie traditionnelle. “Il n’y a pas d’école pour apprendre la cuisine marocaine” explique Driss, “... elle est avant tout familiale et enrichie ici par l’expérience et l’intuition”. Avec ses installations ultramodernes, sa cave à vin exceptionnelle et toutes les commodités requises par la restauration haut de gamme, le Palais Soleïman a réussi sa métamorphose avec brio et fait de la gastronomie et de l'hospitalité marocaines son étendard.
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onstruit dans les années 20 et ancien relais postal, ce café-brasserie fut un rendez-vous incontournable des Marrakchis du siècle dernier. Après douze années de fermeture, le groupe, déjà propriétaire des restaurants le bô-zin à Marrakech, de la très parisienne Cantine du Faubourg et du Quinzième, ont su faire renaître l’établissement de la place du 16 novembre. La déco made in “KO” (Karl Fournier et Olivier Marty), a été délicatement pensée pour s’harmoniser avec l’histoire du lieu : un intérieur à mi-chemin entre Orient et Occident pour un café à l’ancienne en terrasse, un bistrot très siècle dernier avec son comptoir en marbre et ses banquettes en cuir, et un bar glamour à l’étage (voir nos pages
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Sorties). Avec ce grand escalier à double volée, on se croirait replongé à l’époque du protectorat, ou dans un film rétro en noir et blanc, tant le lieu est habité. L’élégance discrète d’une silhouette vole de table en table : Eric orchestre un service souriant et efficace. Côté cuisine, la carte est élaborée par le médiatique et talentueux jeune chef du Quinzième à Paris, Cyril Lignac. Dans les assiettes, un métissage de saveurs comme cette tortilla espagnole revisitée avec artichauts et basilic, la brochette de lotte au curry, les soupes froides de choux-fleurs, fèves et lentilles, ou le poulet aux pistaches et raisins. Des produits simples et locaux et une fraîcheur qui fait le succès du seul restaurant ouvert toute la journée non-stop. Les
pâtisseries maison complètent une carte bien ficelée : goûter le cheese-cake à l’ananas est un péché que l’on s’accorde sans scrupules !
Les Cépages
Photos Jean-Bernard Yaguiyan
Restaurant français
Les Cépages vous propose une nouvelle carte, avec une formule le midi, à déguster dans son nouveau décor et son jardin brumisé. Ouvert tous les jours midi et soir 9 rue Ibn Zaidoun, Guéliz (à proximité du Montecristo) - Réservation : 024 43 94 26
Palais Soleïman. Route de Fès, Kaa Machraa “en face de la Wilaya” Tél. : 00 212 (0) 24 37 89 62. Fax : 00 212 (0) 24 38 37 21. E.mail : palsoleiman@yahoo.fr
Hadrien, jeune chef explorateur du goût au Ksar Char Bagh our sa première expérience à l’étranger, Hadrien n’y est pas allé avec le dos de la cuiller : à tout juste 24 ans, il est le chef cuisinier du Palais Ksar Char Bagh dans la Palmeraie. Sans doute l’un des plus jeunes du Maroc, voire de la planète. Des galons mérités si l’on sait que ce “créateur de goût” était enfant quasi allergique à toute idée de nourriture. “Pour moi, c’était une corvée de manger”, dit-il avec humour. “J’avais un rapport très étrange avec l’alimentation, et la cuisine ne m’intéressait pas du tout.” Le bac en poche, Hadrien voulait faire quelque chose de ses mains. Mais c’est surtout son “feeling” avec le goût qui va l’emporter. “J’ai découvert une passion inattendue pour l’association des goûts, simplement avec le nez, à l’image du nez parfumeur.” Puis, le jeune cuisinier fait ses classes dans des établissements de renom : chez Joël Robuchon par exemple, où il est commis à la viande, “Un vrai coup de fouet”, dit-il, “... je travaillais 18 heures par jour, et c’est là que j’ai beaucoup appris sur moi-même”, avec Jean-Pierre Vigato, son “maître spirituel” chez Apicius, 2 macarons, ou encore à l’Arpège d’Alain Passard, le plus cher des restaurants français, où il découvre l’art de travailler avec les légumes. A Marrakech justement, c’est parce qu’il redonne des lettres de noblesse aux légumes qu’il est engagé. “J’ai prouvé que
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les légumes ne sont plus seulement des accompagnements mais qu’ils deviennent la matière principale.” Le Maroc est très riche en légumes divers, et l’idée d’Hadrien qui veille d’ailleurs sur le potager du palais est d’en faire exploser les saveurs. Pour la première fois de sa vie, le jeune chef doit à la fois créer, mais aussi gérer un bataillon de cuisiniers. “En France, j’aurais pu attendre 10 ou 15 ans pour avoir un poste pareil…“. Hadrien travaille, mais dans un esprit ludique, avec l’idée de bousculer les idées reçues. “A Marrakech, il a fallu que je prouve qui j’étais et ce que je savais faire, y compris à la plonge”, explique t-il “... et je réponds aux plus sceptiques que la jeunesse n’enlève rien à la passion pour le métier, ni à la créativité. “
drinking and fooding
Royaume du Maroc Km3, route de l’Ourika Marrakech TÊl : 212 (0) 24 388 012 www.bo-zin.com
FOODING Fabrice Vulin au Dar Ennassim Deux Etoiles Michelin brillent dans le ciel de Marrakech, au-dessus de la Palmeraie... Le parcours de Fabrice Vulin, "Compagnon Cuisinier" hyper doué, passe par le Royal Monceau, le Fouquet's, Pic à Valence et les Eaux Vives à Genève, avant de débarquer à Marrakech il y a 6 mois et de prendre les commandes de "Dar Ennassim" dans la Palmeraie. diriger un nouveau restaurant, le “Dar Ennassim”. TDM : Comment définir votre cuisine pour faire saliver nos lecteurs ? FV : C'est simple, c'est une cuisine de marché avec des produits de saison frais et de qualité. Les produits sont goûteux, les épices également, je vais apprendre à les travailler et au bout d'un moment, j'oublierai la truffe et d'autres produits que j'ai du mal à trouver sur place. Fiche d'identité : Fabrice Vulin, né le 20 mai 1966 à Serre Chevalier, Hautes Alpes, Chef Cuisinier, 2 étoiles au Michelin aux "Eaux Vives" à Genève. La Tribune de Marrakech : Vous êtes le premier 2 étoiles Michelin installé au Maroc ? Fabrice Vulin : Oui, à travailler continuellement à Marrakech ! Il faut maintenant le faire savoir et que la clientèle vienne goûter notre cuisine. TDM : Comment êtes-vous arrivé au Maroc ? FV : Je suis venu en 2006 participer à une semaine gastronomique au PGP et Monsieur Berrada a goûté ma cuisine et m'a fait une proposition pour
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Le Pavillon arrakech est une ville de traditions au passé glorieux et à l’avenir flamboyant ! Le Pavillon, depuis une dizaine d’années, s'est imprégné de cette formidable cité et s’est associé à son esprit magique. Voilà certainement une des tables les plus anciennes de Marrakech, installée dans un Riad du 19è siècle en bordure de la Médina dans un décor élégant et raffiné. La table est de qualité jusque dans les détails : décoration chaleureuse, couverts choisis… Côté assiette, la nouvelle carte propose de nombreuses spécialités françaises. Une carte de
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saison, des produits du terroir et un clin d’œil à la cuisine marocaine avec chaque jour un plat différent. Une cave très élaborée en vins français. Le Pavillon est déjà vôtre, vous
aurez la tête dans les étoiles dans le patio planté d’orangers et de figuiers comme un jardin d’été. Le Pavillon – Derb Zaouia – Bab Doukkala – Tél. : 024 38 70 40
LES SECRETS DE LA DADA
TDM : Vous êtes installé au Maroc depuis 6 mois et vous avez appris l'arabe ! FV : On se débrouille ! C'est difficile, mais pour s'intégrer je pense que c'est indispensable. Quand je discute avec le marchand de légumes, il est sensible aux efforts que je fais et je pense que c'est un plus vis à vis des fournisseurs. TDM : Et en cuisine, parler arabe est-ce important ? FV : C'est bien car mes collaborateurs comprennent que je comprends ! TDM : Le ticket moyen au Dar Ennassim ? FV : 500 dirhams pour une belle cuisine avec de beaux produits.
Yalla… les pizzas !
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Il ne s’agit pas d’une fast pizzeria. L’endroit est calme, au cœur de Guéliz, terrasse intime et patronne accueillante. Les pizzas sont excellentes, à consommer sur place ou à emporter. Yalla Pizza propose un choix riche, des pizzas classiques aux pizzas plus orientales, la Chawarma, la Lalla ou la Cannibale. Mais aussi paninis, pâtes et quelques grains de chocolat en dessert. Yalla Pizza livre dans tout Marrakech… ça aussi c’est sympa ! 024 43 76 57
La Tribune De Marrakech vous propose de retrouver toute l’actualité des sorties de la ville : restaurants, Lounges et pianos-bars, musique Live, programmation de DJs dans les célèbres clubs de Marrakech et galeries photos… sur www.infosbar.com - Et téléchargez-y aussi, gratuitement, votre Tribune De Marrakech, au format pdf.
assionné par le Maroc et son histoire, le Prince Fabrizzio Ruspoli a repris il y a quelques années La Maison Arabe, un hôtel de charme, avec restaurant, piano-bar et lounge. Pour offrir à ses hôtes un souvenir original, il a créé des ateliers de cuisine marocaine. Le professeur qui enseigne aux élèves vacanciers est une
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“dada”, cuisinière marocaine traditionnelle, une de ces femmes aux mains d’or qui réinvente chaque jour l’une des meilleures cuisines du monde. Des femmes de toutes nationalités et de tous âges, et une poignée d’hommes, –ils sont de plus en plus nombreux à s’inscrire aux cours de cuisine-, viennent découvrir les recettes secrètes de la dada : tajines, pastillas, briouates, épices et menthe, temps de cuisson… Ici, pas de cours théorique, chacun met la main à la pâte pour cuisiner qui un plat qui un dessert, avant une dégustation à l’aveugle qui clôt en général la séance dans une ambiance des plus conviviales. “Tout le monde
peut s’inscrire à nos cours de cuisine”, explique le Prince Ruspoli. “...Et l’élaboration du plat du jour s’accompagne d’un exposé sur la cuisine marocaine et sur les traditions du savoirfaire…“. L’idée est originale. Voilà une façon sympathique de faire la promotion de la culture et de la tradition marocaines.
7/7 jours de 10h00 à 01h30 Dimanche 12h à 18h, Brunch berbère
14, Derb j’did - Hay Essalam (Mellah) Medina Marrakech Tél. : 024 38 38 36 letanjia@yahoo.fr - www.le-tanjia.com
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Le Tanjia
ntre deux palais, Bahia et El Badi, la brasserie orientale la plus connue de Marrakech : le Tanjia. Côte gastronomie, il y a le choix entre une cuisine internationale et une cuisine marocaine. Côté décor, Noureddine, propriétaire du lieu, a misé sur la sobriété et l’élégance. Au Tanjia, les Marrakchis branchés dînent à côté de Karen Mulder, Gad Elmaleh,
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Arthur, Bob Sinclar, Sarah Marshall ou Schumacher… La terrasse offre une vue imprenable sur la Koutoubia, et en plus l’accès est facile. Le Tanjia n’est pas simplement un restaurant, c’est un “endroit” à part, le spectacle est dans les assiettes mais aussi dans la salle. Une brasserie à l’orientale, raffinée, qui nous précipite dans la légende des mille et une nuits de Marrakech.
SAVEURS D’ORIENT
Gourmands ne pas s'abstenir ! Pâtisserie plébiscitée par les gourmets marrakchis depuis plus de sept ans, “Saveurs d’Orient” confectionne dans le plus grand respect de la tradition, des merveilles qui semblent être sorties tout droit des fourneaux de nos grandsmères. Outre la possibilité de composer vos propres plateaux de petits fours salés ou de pâtisseries miniatures -sur commande, surtout lors des fêtes religieuses-, cet établissement familial vous propose également ses fameuses pastillas, grandes ou petites, au pigeon,
poulet ou encore aux fruits de mer. Que l’on vienne de Casa, de Rabat ou d’ailleurs, cette fabuleuse adresse vous permet d’offrir à vos invités le goût d’antan... et pour les gens de passage, de repartir chez eux avec un véritable assortiment de “Saveurs d’Orient”. Vous verrez, le plus dur ce n’est pas de les transporter, mais c’est surtout d’arriver à destination avant d’avoir vidé la boîte ! 31, avenue Abdelkrim Khattabi - Guéliz (à proximité de Good Year) Tél. : 024 44 65 01 Tél./Fax : 024 43 58 67
16 CAFE : l’événement qui glace... é de la volonté de trois talents, l’industriel limousin Georges Ulmer, le pâtissier-chocolatier Robert Brizolier et Grégory Moumin, ancien élève de l’école hôtelière Vatel de Bordeaux, le 16 café a ouvert ses portes sur la toute nouvelle place du 16 novembre. Pendant plus d’un an, les trois compères se sont promenés entre le Maroc, la France et l’Italie pour peaufiner le concept très original dont se dote désormais Marrakech : un restaurant-glacier-salon de thé, sorte de compromis entre Bertillon, le plus célèbre glacier parisien, et Ladurée, pâtissier de renom. “Nous nous sommes rendus compte qu’au niveau glaces il n’y avait pas grand chose à Marrakech”, explique Georges Ulmer. A l’issue d’une longue élaboration gastronomique, puis de recherche de machines adéquates (y compris une véritable station d’épuration de l’eau en sous-sol), le 16 propose une carte des plus insolites : soupe glacée de concombre à la menthe, crème de potiron à la noix de coco, carpaccio de boeuf et son
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82, AVENUE HASSAN II 40000 MARRAKECH + 212 (0) 72 56 98 64
sorbet de légumes, club sandwich saumon et guacamole, sans oublier quelques desserts affriolants comme la fondue au chocolat, le nougat glacé, les macarons, la tarte coup de soleil et les tartelettes en tous genres. Bien entendu les glaces et sorbets se font la part belle, avec plus de 50 variétés, des classiques mais aussi des plus étonnantes comme la glace au thé Earl Grey, celle au coquelicot, celle à la lavande ou encore celle à l’huile d’Argan et noisettes.
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Les nouveautés du Sofitel mine Hafiani, le jeune directeur du Restaurant l’Orangeraie et du Lawrence Bar du Sofitel nous a confié l’arrivée d’un nouveau Chef cuisinier exécutif, Olivier Caparros, qui vient de prendre en main toute la partie restauration du prestigieux établissement : l’Orangeraie (restaurant), l’Oasis (snack), le Palmier (réceptions, banquets) et le Room service. D’Olivier Caparros, on sait qu’il est passé par les plus grandes maisons de la gastronomie française,
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Amine Hafiani
pour ne citer que la Mamounia, les frères Pourcel ou encore, Pierre Gagnaire… On attend avec impatience la mi-mai, pour aller à l’Orangeraie déguster les mets raffinés d’Olivier, les accompagner d’un bon cru parmi une sélection de 150 vins et craquer pour un bon plateau de fromages artisanaux venus directement d’un producteur d’Essaouira… et puis, pourquoi pas, terminer la soirée au Lawrence Bar, en dégustant une coupe de Dom Pérignon rosé !
C’EST DANS L’AIR... ● On murmure que le Villa Rosa changerait de nom. Repris par Noureddine Fakir, avec aux commandes Youssef et Alexis, ce restaurant promet certainement de devenir un des endroits incontournables de la ville.
● Foie gras, Confit de canard, charcuterie… Enfin une épicerie fine à Marrakech ! Les Délices d’Hortensia propose des produits du terroir en provenance directe du sud de la France, avec la garantie d’un transport contrôlé et une qualité irréprochable. 212 Av. Mohamed V.
● Fast food ne rime pas toujours avec hamburger. Asia Quick, 1er fast food-traiteur asiatique de Marrakech propose plats cuisinés chinois et vietnamiens, salades,
sushis, makis et sashimis, à déguster sur place ou à emporter. De quoi vite s’initier au maniement des baguettes. Livraison gratuite à domicile. Marjane, Route de Casablanca.
● Le thé avec un grand T ? Tchaba, l’unique spécialiste du thé à Marrakech, fait de votre “tea-time” un voyage gustatif et olfactif. Avec plus de 90 sortes de thés venus des quatre coins du monde, laissez votre nez vous guider et se ravir des effluves fruitées, épicées et parfumées des thés et infusions. Véritable hommage au cérémonial du thé, Tchaba mélange avec subtilité et élégance saveur, savoir-faire et qualité. Magasin de thé et salon de dégustation TCHABA, résidence Atlas, Av. Mohamed VI.
● Bernard, “conquit mais jamais soumis…“ Venu directement de Corse pour ouvrir son restaurant le Chat qui Rit, à Marrakech exactement, Bernard se moque des conventions et ça, on adore ! Une carte riche et variée, parsemée de “pièges humoristiques”, ma foi très drôles et recherchés, va de la Pizza au délicieux tartare (préparé par Bernard “himself” !), en passant par la sole à la mangue, sans oublier les pâtes en tout genre. Oh ! les sauces de Bernard…. Et si vous voulez le conquérir, parlez-lui de ses escapades du week-end dans les régions marocaines hors des sentiers battus… Chaudement recommandé par la Tribune. 92, rue de Yougoslavie, Guéliz.
mmanuel Roux met une nouvelle toque à son palmarès : il est le nouveau chef de cuisine du bô-zin, l’un des restaurants les plus en vogue de la ville. A 36 ans, le chef ouvre une nouvelle page dans le livre qui retrace une carrière déjà prestigieuse. Il a roulé sa bosse et pas dans n’importe quelles cuisines : au Prieuré de Villeneuvelez-Avignon chez Robuchon, au Crillon chez Michel Rostang, à La Grille Saint-Honoré, à la Musardière de Millau –où il a été distingué “Bonne table” dans le guide des Châteaux et hôtels de France- et à La Bastide de Gordes avant de venir à Marrakech. Emmanuel Roux ne sort pas d’une école hôtelière, et c’est sur le terrain qu’il aiguise ses armes. “Je suis cuisinier et je ne suis pas là pour faire “bouffer” les gens. La cuisine c’est un art, c’est comme une composition musicale ou une sculpture, il faut humer, savourer, ressentir et pouvoir faire passer des émotions” explique-t-il. “La qualité qui fait la différence entre un chef et un grand chef, c’est de savoir rester humble. Tout est une histoire d’observation, d’écoute et d’échange“. Aux fourneaux du bô-zin depuis peu, E. Roux est à la tête d’un bataillon d’une quinzaine de jeunes cuisiniers en herbe. “Je veux m’imprégner de la diversité des saveurs, du goût, des odeurs et des traditions marocaines de façon à restituer
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mes émotions dans mes créations culinaires.“ Si la carte du restaurant propose nombre de plats dans la lignée classique européenne, elle offre aussi une touche orientale aux parfums de briouates et tajines, avec en plus, l’originalité de l’option Thaï. “La cuisine c’est une forme de voyage, et le Thaï c’est pour moi une ouverture sur une autre culture. Je suis un boulimique de l’apprentissage.“ Au bô-zin, l’idée du chef c’est d’améliorer la carte encore et encore, de surfer sur la qualité, de satisfaire les 250 ou 300 clients le week-end, de poursuivre ses compositions, ses sculptures… Pour Emmanuel Roux, la cuisine c’est de l’art, l’important c’est de lui donner une âme.
Leroy’s Kf é
Circuit de la Palmerie - Marrakech Tél. : +212 (0)24 36 87 69 - Fax : +212 (0)24 44 90 42 kiotoriclub@yahoo.fr - www.kiotori.com
Photo : Bernhard Winkelmann, issue du livre “Ma cuisine marocaine” e´ditions Flammarion
au coeur de la Palmeraie
Ouvert 7j/7j
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Emmanuel Roux, un chef de terrain
Venez découvrir la nouvelle adresse R
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Leroy’s Kfe´ Marrakech Hôtel Palmeraie Golf Palace Circuit de la Palmeraie - BP 1488 40 000 Marrakech Tél.: +212 (0)24 30 10 10 www.christophe-leroy.com
La Table du Marché Saint-Tropez - Marrakech - Avoriaz • Hôtel des Dromonts Polo Club de Gassin • Les Moulins de Ramatuelle • Golf & Country Club de Gassin Royal Golf Club de Mougins • miam • Le Service évènementiel
FOODING
Les bonnes tables...
vec le bouche-à-oreille pour seule publicité, le bô-zin est aujourd'hui l'un des établissements les de “tendance” plus Marrakech. Dans le monde de la nuit, on connaît ce restaurant au nom étrange, éloigné du tumulte du centre ville, sur la route de l'Ourika : bôzin, parce que beau et zen à la fois. Et on connaît surtout Cyril, qui depuis 6 ans a été happé par Marrakech. Cheveux courts, chemise ouverte sur torse bronzé, Cyril aime la fête et ceux qui la font. C'est dans la déco soignée et contemporaine de la salle intérieure, voisine de la pergola et de son élégant piano, le tout ouvert sur un jardin où les banquettes invitent à la paresse, qu'il organise des soirées légendaires où se bouscule le tout Marrakech. “Aujourd’hui , les gens aiment le côté intimiste,
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LOLO... QUOI ?
La clef de voûte du bô-zin s’appelle Cyril la terrasse qui donne sur les jardins, la cuisine thaïlandaise –que les Marocains adorent-, le style à la fois décontracté et élégant", raconte Cyril. L'homme a de qui tenir : avec une grand-mère chef de cuisine, un papa barman et une maman serveuse, il était quasi naturel qu’il s'oriente vers la restauration. Après un apprentissage commencé très jeune, il apprend le métier à Londres et Saint-Tropez, puis à Paris dans les hauts lieux de la nuit parisienne, dans ces endroits branchés (il n’aime pas le mot) qui font les couvertures des magazines. “Marrakech m’a appelé, j’ai senti qu’il allait se passer quelque chose de nouveau et que c’était le bon moment pour venir s’y installer”, expliquet-il. “...Et j’y ai fait ce que je savais faire : recevoir les clients et créer une nouvelle vision de la fête“. Et elle est là, tous les soirs, comme une évidence : les rires se font plus forts et la bonne humeur contamine les groupes d'abord venus pour dîner, qui reviendront ensuite pour danser. Le choix de DJs très courus par Cyril est sûrement le secret de l'ambiance qui fait onduler les clients entre deux plats... et les serveurs entre deux tables. La fête made in Cyril, un voyage musical entre les cuisines du monde, qui perdure depuis 3 ans déjà !
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des œuvres d'art, et son nouveau bar tapas à l’entrée où l'on vient grignoter, sur des tables hautes, charlottes de légumes grillés au fromage frais et aux herbes ou autres tapas. Les lustres en bois flotté s'acoquinent avec des sceaux suspendus, qui abritent des bougies diffusant dans la salle une lumière tamisée. Au comptoir ou à table, on vient manger une côte de bœuf (700 g) et son bal-
lon de rouge ou un rissotto aux gambas. Derrière le bar, un glaçon géant suspendu est en train de fondre... surréaliste ! Le grandiloquent patron Michel Barthod claque la bise aux habitués : pas de doute, on est dans le Sud. "Plus jeune, j'adorais Lolo Bridgida : on m'a répondu Lolo quoi ? Le nom du resto était trouvé !" La carte, confiée à Frank Milom, propose uniquement des produits frais, du poisson, des "pasta" comme làbas, des desserts délicieusement régressifs (une charlotte carambar dip de chocolat chaud). Une cuisine généreuse que l'on vient manger simplement. "On aime proposer de bons vins français pour initier les gens : des bouteilles à des prix abordables", raconte Olivier, qui dirige l'équipe. Pensez à réserver, l'excellent rapport qualité prix est déjà dans toutes les bouches. Dernière minute : Le restaurant est désormais ouvert le midi avec des formules à 85, 120 ou 130 dhs.
en un temps record grâce à la finesse incontestable de sa cuisine, et aux “Wrap Parties” lan-
cées par Noureddine. La Jap attitude débarque à Marrakech, et c’est excellent !
Michel Barthod, Frank Milom et Marie-Pierre Fléchet
etit frère du restaurant éponyme lyonnais, Loloquoi a enfin rouvert ses portes sur l'avenue Hassan II. Le concept de ce charmant resto à la cuisine méridionale ? "Amour, pâtes et fantaisie" ! Tout est dit sur les murs, ou presque. Lumière tamisée, déco de bistrot familial contemporain, l'accueil annonce la couleur, avec ses tomates et artichauts mis en scène comme
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Le Kiotori oilà une des plus belles idées de l’année : le Kiotori a ouvert ses portes au Palmeraie Golf Palace. Et c’est la première enseigne japonaise qui s’installe à Marrakech ! Un cadre très design, une clientèle hype, le Kiotori est déjà une référence parmi la multitude de restaurants qui ouvrent dans la ville. Une gastronomie japonaise raffinée, faite de sushis, makis et autres california rolls, se savoure au son d’une musique d’ambiance particulièrement bien choisie. Le Kiotori s’est déjà forgé une excellente réputation
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Nouvelles cartes, nouveaux voyages au pays du Jad Mahal
ndré Ohanian, le patron du Jad, nous a dévoilé en exclusivité quelques nouveautés en préparation dans les cuisines de son établissement. L’arrivée récente de trois nouveaux as des fourneaux, un chef français et deux chefs thaïlandais venus directement de Bangkok, promet dès les premiers jours de l’été une nouvelle carte où saveurs fraîches et de saison côtoieront des notes plus épicées, tantôt douces, tantôt pimentées. C’est un peu ça l’univers féerique du Jad Mahal, une déco marocaine traditionnelle qui
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nous conduit jusqu’aux temples des maharajas indiens, des explorations de goûts de l’Europe en passant par l’Asie… Le tout, dans une ambiance Rock’n’roll enflammée, sans fausses notes… de goût, bien sûr !
GRAND CAFÉ RESTAURANT DE LA POSTE Angle boulevard El Mansour Eddahbi et avenue Iman Malik Guéliz - Marrakech Tél. : 00 212 (0) 24 43 30 38 Resa@grandcafedelaposte.com www.grandcafedelaposte.com
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Itinéraire d’un noctambule...
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Bruno Cheno “Rocks the house” au Jad Mahal uitariste, compositeur, parolier et chanteur, Bruno Cheno met le feu en Live tous les soirs sur la scène du Jad Mahal, entouré de son électrisant groupe de musiciens. Un faux air de Christophe Lambert, une voix animale à faire se pâmer les jeunes filles, son charisme opère dès les premiers accords. Après s'être essayé aux comédies musicales et à la musique de films, il sort un premier album en France, puis débarque à Marrakech il y a deux ans pour mixer un second opus. Mais l’appel de la scène se fait sentir, au Montecristo et à l’Afric&Chic d'abord, puis au Jad Mahal, qui a trouvé à travers lui sa véritable identité. “Ce qui a marché au Jad, c’est le décalage du lieu avec le style rockn’roll de mon groupe. André, le patron, a osé miser sur nous en faisant un vrai investissement, la scène, les lumières, la salle, les salaires. Aujourd’hui, nous avons réussi ce pari et j’entends dire que les gens viennent de plus en plus pour nous écouter. “ Sur des morceaux puisés dans un répertoire pop-rock international, “la bande à Bruno” assume des choix osés au beau milieu d'un lounge plutôt cosy, où les
Photo Lotfi Rachidi
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salons feutrés abritent aussi des effluves de cigares. Et chaque soir, le bon vieux rock de Bruno fait mouche, indémodable, et tout le monde s'y
Les mille et une “Nuits Blanches” du Théâtro
es “Nuits Blanches”, une troupe d’artistes marocains performeurs (selon leur propre définition), proposent leur show au Théâtro, lorsqu’ils ne sont pas en tournée. Campés sur leurs échasses, dans des costumes multicolores qui marient plastique et lycra, Nour Eddine, Zakaria et Ulrick se trémoussent sur des rythmes électro au beau milieu des danseurs.
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retrouve : le Jad est habité. Touri, la chanteuse complice du beau blond, rend le rythme contagieux. Jean’s slim et débardeur noir, impossible de rester assis à la regarder bouger et faire chanter le public. Il y a aussi Amine, Malik le “Directeur-chanteur”, Damien le guitariste, Faïçal au clavier, Idil à la basse et Noureddine aux percussions. Bruno ne s'économise pas, et reconnaît combien "c'est un défi physique d'être résident dans un lieu, et de s'y produire chaque soir". Généreux, il invite volontiers des musiciens locaux et internationaux à se joindre à lui sur scène. Après des reprises péchues de Sting ou Led Zep, il laisse place au raï ou au reggae, parce que lorsque la musique s'empare des convives, elle leur appartient aussi un peu. Sur la scène du Jad s'improvisent alors les boeufs des hôtes de passage, Manu Lanvin ou Sophia Mestari, des morceaux de bonheur partagés avec tous. Bruno Cheno lancera bientôt à Marrakech un studio acoustique d'enregistrement, et continuera à se produire en Live, on l'espère. Une bête de la scène marocaine à suivre de près.
Les “Nuits Blanches” oscillent entre le théâtre de rue et la danse. “Nous aimons la fête et la nuit”, clame Ulrick, fondateur de la troupe. “...Nous improvisons en fonction de l’ambiance du lieu et du style de la musique avec la complicité du DJ. L’idée, c’est de surprendre, d’étonner et d’amuser”. Leur maquillage excessif provoque, leurs mimiques donnent des frissons. “Nos personnages jouent vraiment un rôle et nous sortons des podiums gogo danseurs pour nous fondre dans la soirée... Nous faisons un spectacle, mais nous participons à la fête”. Mathieu, Producteur de la Compagnie et Directeur du Théâtro, a bien compris l’intérêt de cette animation originale : “Il faut redonner à la fête ses vraies valeurs : véhiculer des émo-
tions”, explique-t-il “...Le spectacle qu’offrent les “Nuits Blanches” est un stimulateur du sens et de la vue“. Désormais très célèbres à Marrakech, où ils ont égayé l’ouverture et la clôture du Festival International du Film, les “Nuits Blanches” ont aussi participé au Festival du Cinéma à Cannes, avec les Guetta, et ont animé les nuits d’Agadir, d’Essaouira et de Casablanca. Aujourd’hui, ils s’apprêtent à partir pour une tournée européenne dans différents clubs, et c’est Jean-Roch qui les invite en premier au fameux VIP Room. Une façon d’entraîner Paris dans le sillage d’une poignée de jeunes talents marocains qui savent mieux que quiconque colorer la nuit avec des nuances de féerie.
SERIAL CLUBBERS e Clubbing c’est comme le père Noël, il faut rester un enfant toute sa vie pour y croire… Et à Marrakech, le père Noël, on veut bien y croire. Pour séduire des fêtards, aussi éclectiques qu'exigeants, la plupart des dancefloors misent, entre autres, sur une valeur sure : les Djs. Ces figures incontestées de la scène électro mondiale, font se déplacer le reste du Royaume mais aussi toute une génération de serial clubbers venus d’Europe, ou d’ailleurs, pour suivre leurs stars des platines préférées. Si le Pacha d’Ibiza reste un lieu mythique, le Pacha de
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Marrakech pourrait bien connaître le même destin. Déco époustouflante, superficie hallucinante, sono nec plus ultra et surtout, DJs les plus courus du moment, pour ne citer que Martin Solveig, Bob Sinclar, David Guetta ou Smokin’Jo… Ce temple nocturne propose aussi, une fois par mois, un nouveau concept “We Love Morocco”, avec les DJs de la scène électro-house marocaine. Le Théâtro, plus petit mais costaud, est aujourd’hui sans contexte l’adresse branchée incontournable de Marrakech. Les clés de son succès, une taille
humaine, une ambiance chic et conviviale, une bonne sélection de DJs stars et, bien sûr, l’accueil professionnel et souriant de Ramzi. Ici, on danse entre les tables, sur les tables, et sur les banquettes. Le VIP surplombe la piste de danse, ce qui permet de voir la foule s’y déchaîner et d’être vu… Dernier-né, l’Actors, ouvert fin
2006 en partenariat avec le Festival International du Film de Marrakech, il a vu affluer une brochette de stars du Cinéma dans un design chic et élégant, signé Imaad Rahmouni. Ici tous les codes du glamour nous font de l’oeil, le rouge fougueux côtoie le raffinement du blanc et la sobriété élégante du noir, et les grands lustres rococo scintillent sur des portraits de femmes starifiées. Côté son, on aime délirer sur les mix agréablement régressifs des années 80, se déhancher sur du R’nB, et plus tard dans la nuit, vibrer sur de l’électro. Enfin, pour les nostalgiques des “années lycée” et aficionados d’ambiances décalées, sachez que le Paradise, la première boîte de Marrakech, vient de changer de look et que le Senz du Palmeraie Golf Palace, anciennement New feeling, puis Palace, s’est offert un lifting complet et propose, toutes les semaines, des soirées à thèmes et de la musique Live avec les “french kiss band”… Sans oublier, bien entendu, le Montecristo, le VIP, le Totem et le Diamand Noir…. Alors, on y croit ou pas, mais un père Noël serial clubber est bel et bien passé par Marrakech.
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THE “PLACE TO BE”
Le Lawrence Band
Le Salon du Grand Café de la Poste es matières authentiques de couleur sable ou ébène, des cuirs patinés, des tapis et des coussins où l’on rêve de se lover pour lire un journal en buvant un café la journée ou fumer un cigare entre amis le soir. Dans ce salon où le temps s’arrête, l’ambiance tamisée et la cheminée centrale sont propices à la détente sur fond de musique jazz. L’âme de cet écrin de velours s’appelle Norya. Sa passion est d’acheter des musiques qui composeront sa playlist du soir, en évolution permanente au gré de ses découvertes. “Dans ce lieu, la musique jazz s’est imposée comme une évidence”, explique la belle brune, coiffée à la Joséphine Baker et habillée d’une robe noire chicissime dénudant
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son dos. “Un agent londonien me met en contact avec des artistes connus ou inconnus, qui j’espère blufferont la clientèle. J’imagine une chanteuse de flamenco blackafro ou des musiciens tout droit sortis du désert mauri-
tanien”, explique Norya. Le but recherché étant le mélange des cultures, un jazz contemporain pouvant s’associer à des musiques orientales mixées façon jazzy. Comme dans un bar d’hôtel, les cocktails se dégustent accompagnés de “finger food” : du foie gras maison ou du saumon fumé. Norya reçoit ici chez elle, organise de temps en temps des soirées thématiques : “j’ai carte blanche, que demander de mieux ? “ Avec douze ans d’expérience à Cannes en boîte de nuit (Le Velvet et le Cat Corner) et au Korova à Paris ou bien encore chez Momo’s à Londres, Norya sait où elle va. Commandez un cocktail “ Jack is back” vodka et fraise écrasée – ou un Cosmopolitan et laissezvous emporter par la douceur du lounge…
anime les nuits du Sofitel
haque soir, dès 22h, le premier étage du Sofitel accueille Yvan et son Lawrence Band. Du jazz, de la variété, du Steevie Wonder ou du Louis Amstrong... Khalid, Adil, Simo et Sheryne entourent Yvan pour faire la fête au palace, tout en musique. La fête, il sait ce que c’est Yvan, parce que c’est son métier, à Saint-Tropez par exem-
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ple, où il a fait ses armes –avec sa batterie et sa voix bien sûr- dans les meilleurs endroits. De vrais talents, un zest de bonne humeur, un répertoire varié… Les nuits du Sofitel sont de plus en plus jalousées. A ne pas manquer, le Live prévu pour la Fête de la Musique, le 21 juin, autour de la piscine, histoire de bien commencer l’été.
Martin et Aline au Kosy Bar
Live tous les soirs à la plage rouge
es grands standards de tubes internationaux que nous aimons tous fredonner, en passant par de la Soul ou des rythmes plus jazzy, le Duo Martin et Aline se produit en Live sur la scène du Kosy Bar. Sous des allures de panthère, Aline, une voix puissante et exceptionnelle qui n’est pas sans rappeler celle des divas de la Soul américaine, se livre sans réserve et nous fait vibrer sur les rythmes haletants de la guitare du sexy, candy… ou parfois crazy Martin si vous
pour des moments très Cool
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ésormais, la Plage Rouge anime également vos soirées avec un groupe Live, les “Cool Times”. De 22h30 à 1h30, les deux chanteuses Natacha Rosine et Natt Mercier (tournées internationales avec Alabina, Manu Dibango, Rachid Taha, Mc Solar…), le bassiste Ricardo Eza, ou encore le guitariste Cyril Simonnot et le batteur Cristopher Gourdin vous invitent à pimenter votre dîner dans une ambiance estivale bercée par leur répertoire Soul ou par leurs reprises endiablées de variétés internationales. Tous les soirs à la Plage Rouge, à ne manquer sous aucun prétexte !
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avez le malheur de lui demander de vous interpréter “Purple Rain”.
Toutes les semaines, du mardi au jeudi à partir de 21h30 au Kosy Bar .
Les femmes aux platines
Afric & Chic relooké mais toujours aussi rythmé
ernard et Anthony reprennent le flambeau des fondateurs d’Afric & Chic. Ils nous offrent la possibilité de vivre une soirée animée aux tons afro-brésiliens. Amateurs de music Live, tous les soirs Ricardo et sa bande chauffent l’ambiance pour réveiller vos corps aux rythmes endiablés de la musique Latino : Samba, Salsa, Meringué... Ici, on rend hommage aux saveurs et musiques du monde et on vous reçoit non comme un client mais comme un ami. La carte hétéroclite est un métissage
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SMOKIN’JO
entre exotisme et tradition. Décoration comme à la maison, ambiance tamisée, long bar idéal pour siroter un cocktail ou venir à bout d’une de ces impressionnantes “girafes”, ainsi qu’un patio couvert pour dîner tranquillement à l’abri des regards. Des prix raisonnables, une vraie cave composée de vins marocains, français et italiens, Afric & Chic vous prévoit de belles soirées en perspective…. 6, rue Oum Errabia, (derrière l'hôtel Le Marrakech). Tél. : 024 43 14 24. E.Mail : africnchic@hotmail.com
jouit d’un succès mérité et impressionne les plus grands, au point de faire de Pete Tong et Danny Tenaglia ses plus grands fans. Résidente légendaire du Ministry of Sound, Smokin’Jo est également l'organisatrice des soirées nude & nasty dirty sex music qu'elle exporte aux quatre coins du monde. Entre juin et septembre, elle s'installe à Ibiza pour investir le Space tous les dimanches pour we love Space et sa crédibilité internationale lui permet de jouer avec les Pet Shop Boys lors de leur aftershow ainsi qu'au lancement de l'album de Skunk Anansie.
MAIA K eule femme à avoir gagné le titre du meilleur DJ de l’année décerné par DJ magazine, Smokin’Jo, qui vient de passer au Pacha, est l’un des DJs les plus talentueux du moment. Au début des années 90, Smokin’Jo conquiert sa première résidence dans l’un des clubs londoniens les plus prestigieux du moment : Trade night @ Turnmills. Puis vint une succession de résidences en Angleterre au Ministry of Sound, à la Renaissance ou en encore au Cream ; et à Ibiza avec notamment la légendaire soirée We love Sundays au Space. Smokin’Jo
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aia K est une des DJs les plus convoitées de sa génération et s’inscrit sans conteste parmi les révélations du moment. Attention, la “New French Touch“ arrive ! En seulement quatre ans de métier, l’ascension de la jeune femme a été fulgurante. Dans un monde où l’hégémonie masculine règne en maître, la jolie et dynamique Maia a su imposer sa vibe électro créant bien souvent la surprise. Derrière les platines, cette DJ hors-normes fait le show. Le public vient l’écouter mais aussi la voir. Outre ses régulières “Elektro Sessions”
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sur les dance-floors français et internationaux, Maia K sort ses premières productions électroniques avec son team (Ze Kollectif) composées par des remarquables DJs-producers Hysteryc Pop, sous la houlette de Samy K. Actuellement, c’est “Ghost Town” qui sévit sur les dancefloors mais la grosse déferlante électro est annoncée courant mai avec la sortie de “Get down”, un titre ultra efficace, déjà joué par de nombreux DJs. D’autres opus sortiront successivement jusqu’à la fin de l’année pour donner naissance au 1er album de Maia K prévu pour 2008. Après son récent passage au Théâtro, Maia K a retrouvé la résidence des très convoitées soirées “French Or Gasme3” by C-de-P dans les pays scandinaves.
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Il fallait y être... Nourredine Fakir et Arthur au Tanjia.
Au salon du Café de la poste, Maia K, Yasmina, Jennifer, Mouna de la Tribune de Marrakech et Liza.
Jean-Yves Le Fur, Valéry Zeitoun et Sandra.
Au bô-zin, Cyril et Gad Elmaleh.
Manu Lanvin a man in love...
Souriez, vous êtes filmés... Maia K, Mathieu du Théâtro et Liza de Paris.
Au Tanjia, Youssef , toujours en bonne compagnie, a fêté son anniversaire avec, entre autres, Eva, Widade, Alexandra et Régine.
Bernard-Henri Levy, Arielle Dombasle et Boubker Temli lors de l’inauguration de la Galerie Tindouf.
Amicalement vôtre, Nourredine Fakir et Philippe Soulier au Nikki Beach.
Amine El Hadna, Ramzi et la belle Cindy. irremplaçable !
Marion, belle et jeune mariée épanouie.
Maia K , entourée de Cyril du bô-zin et du très “addict” David .
VUS ET RECONNUS
Mais qu’est-ce quelles ont toutes après Fred ? Au bô-zin, de gauche à droite, Hassania, Olivia, Patricia, Sophie, Clémentine, Sylvie, Virginie et Rosina la belle irlandaise, élue de son coeur...
Frédéric Beigbeder, Priscilla, Karen Mulder et Jérôme Dernis.
Au Café de la poste : Alexandre Arcadi, Pascal Grégory, Tom Hanks, Laurence Fishburne, Marc Lavoine, Hicham El Guerrouje, Jean-Louis Borloo et son épouse Béatrice Schönberg, Lionnel Richie, Charles Aznavour, Orlando, et dernièrement Gérard Jugnot, à Marrakech pour le tournage d’Ali Baba. Du côté du Comptoir Darna, on a vu et reconnu MC Solar, Dominique Strauss Khan et son épouse Anne Sinclair, ainsi que Mouss Diouf. Marc Lavoine, et Jake Gyllenhaal sont passés par l’Amanjena… Et JeanFrançois Copé et son épouse, ainsi que Saïd Taghmaoui par le Sofitel… Ont défilé au Jad Mahal, Bernard Montiel, Yamina Benguigui, Sofia Mestari, Jean-Pierre Elkabbache, Nicoletta, Annie Girardot, ou encore Gérard Lanvin… Au Tanjia, Claude Brasseur, Karen Mulder, Arthur, Raphael Nadal, Bob Sinclar et Anna Wintour… Lors du vernissage qui a eu lieu pour l’inauguration de la Galerie Tindouf, on a pu apercevoir, entre autres, Bernard-Henri Lévy et Arielle Dombasle, Tahar Ben Jelloun, Betty Lagardère, la princesse Ira de Furstenberg, Maria de Russie et la Marquise de Contades. Nicolas Sarkozy, c’est Marrakech qu’il a choisi pour recharger ses batteries avant les élections…Diam’s, quant à elle, est passée se relaxer à la Plage Rouge, avant de rejoindre Casablanca où elle a donné un concert. Et c’est au bô-zin que sont passés Patricia Kass, Nicolas Sarkozy, Frédéric Beigbeder, Zinédine Zidane, Salma Hayek, Pierre Palmade, Orlando, Olivier Martinez.… Alors, Marrakech, nouvel eldorado des people ?
On t’as reconnu Jacky ! célébre DJ des Caves du Roy de Saint-Tropez.
Ali et Bertrand du Ksar Char Bagh.
Christophe Dugarry et Mehdi au Tanjia.
Mais à quoi pense Constance de la Tribune de Marrakech ?
Gérard Lanvin et Malik du Jad Mahal.
Claude Brasseur au Tanjia.
Et on applaudit Assad Bouab, second rôle du film “Marock” de Leïla Marrakchi.
Cyril et les bo-zin‘s Angels, Charly n’a plus qu’à bien se tenir...
Au Jad Mahal, Nicoletta, Malik, Annie Girardot et Bernard Montiel.
Au bô-zin, Noémie et Patricia Kaas.
André du Jad Mahal entouré de Malik et Rachid .
Roman Polanski et Nourredine Fakir. Viviane et Aurélie lisent la Tribune de Marrakech et elles aiment ça...
Hélène Zemmour écrit dans la Tribune de Marrakech et elle aime ça...
Hossein de l’Actor’s, Gad Elmaleh et Malik du Jad Mahal.
Mathias Debois-Frogé, incontournable...
Kamel, Malik et Mouss Diouf au Jad Mahal.
Jean-Jacques Fourny et Pierre Pirajean.
Saâd Kabbaj, et Bob Sinclar avant de prendre les platines du Pacha.
www.infosbar.com : La Tribune De Marrakech vous propose de retrouver toute l’actualité des sorties de la ville : restaurants, Lounges et pianos-bars, musique Live, programmation de DJs dans les célèbres clubs de Marrakech et galeries photos… sur www.infosbar.com - Et téléchargez-y aussi, gratuitement, votre Tribune De Marrakech, au format pdf.
ENTERTAINMENT
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Quand la musique donne...
Un show-room pour l’audiovisuel high-tech nières nouveautés en matière de téléviseurs plasma ou LCD, sans oublier les produits de sonorisation, home cinéma et Domotique. Jean-Paul Debout et son équipe, professionnels du son et de l’image depuis plus de 20 ans, vous donnent des conseils personnalisés, assurent l’installation sur-mesure de votre projet et le suivi SAV. e premier show room high-tech dédié à l’audiovisuel haut de gamme vient d’ouvrir ses portes à Marrakech, (angle rues de
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Paris et Hafid Ibrahim), dans le quartier de l’Hivernage. Les marques Loewe, Bose et Pioneer y sont représentées largement avec leurs der-
A ne pas rater : Pour tout écran plasma Pioneer acheté, un Home Cinéma vous sera offert tout au long du mois de mai.
Le Nikki Beach ... une oasis pour la jet-set u bord de la piscine, le restaurant du Nikki Beach est une oasis sous des voiles blancs. Fauteuils, canapés, nappes… Ici tout est blanc. La carte décidée par Marc, le nouveau chef français, propose une gastronomie plage sans chichis, salades fraîches, carpaccios, pâtes, poissons ainsi que quelques touches nippones avec sushis et autres sashimis… Les beautifull people
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ici côtoient la jeunesse dorée. Au Nikki Beach, c’est évident de venir montrer son maillot dernier cri en papotant sur les prochaines soirées qu’il ne faudra manquer sous aucun prétexte. Dans sa cabine, le DJ s’amuse aussi : musique up-to-date, et vers les 17 heures il n’est pas rare de voir les tables se transformer en piste de danse… C’est un peu ça l’ambiance jet-set.
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Noureddine Fakir “je vis de ma passion” llure jeune, barbe naissante stylisée… Noureddine règne sur un nombre impressionnant de lieux à la mode de la ville. L’homme n’aime pas parler de lui. Comme s’il voulait cacher derrière ses lunettes de soleil une sensibilité à fleur de peau, et afficher un tempérament jeune cadre dynamique volontaire. “J’ai toujours eu de la chance”, dit-il, “j’ai fait ce que j’ai voulu dans ma vie, j’ai vécu mes passions.” Ses passions ? Créer des atmosphères, la musique –il se met volontiers aux platines du Nikki Beach, décibels à fond la caisse-, les voyages, les gens. Evoquant le succès de la piscine branchée dont il est le maître, il assure qu’il a lancé l’idée “parce qu’il n’y avait rien du genre à Marrakech. J’adore créer, voir mes idées se réaliAlors Noureddine ser.” devient un “boulimique créateur” : Le Nikki Beach –reprise de la célèbre enseigne qui fait les beaux jours de SaintTropez, Miami ou Saint-Barth-, le Tanjia, brasserie orientale élégamment située entre les
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Palais Bahia et El Badi, où l’on peut croiser les célébrités de passage, Dar Fakir, une maison d’hôtes de charme très confidentielle, La Villa Rosa, sa dernière acquisition, le Kiotori qui surfe sur la nouvelle vague de gastronomie nippone, le Marrakchi enfin, incontournable restaurant traditionnel de la Place Jamaâ El Fna. Homme d’affaires avisé, hôte sympa, Noureddine affiche une belle réussite à Marrakech. Dans l’idée que “pour durer, il faut savoir faire les bonnes rencontres, au bon moment”.
PORTRAIT Le Marrakech de FREDERIC BEIGBEDER
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MOUSS DIOUF sur la bonne voie... abitué de Marrakech, le comédien Mouss Diouf était déjà là il y a 16 ans, lorsque “ce n’était pas la ville tendance que l’on connaît aujourd’hui“. Avec son complice Kamel, ils ont choisi de co-écrire son second one-man show à Marrakech, pour “le dépaysement à seulement 3h de Paris, idéal pour fignoler le spectacle et laisser venir les idées tranquillement“, confiet-il. Ses adresses fétiches ? Le bô-zin sur la route de l’Ourika, et dernièrement le Café de la Poste et son salon à l’étage. Côté table, Mouss Diouf ne jure que par le restaurant Al Fassia en plein cœur de Guéliz, célèbre pour sa cuisine marocaine gastronomique : “le restaurant marchait déjà très bien lorsqu’il était situé avenue Mohammed V“ se souvient ce natif du Sénégal.
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Après son premier spectacle “Avant quand j’étais noir”, disponible en DVD, l’adjoint de Julie Lescaut dans la série télévisée de TF1 fait des siennes au “Quai du rire” à
Marseille, avec le 100% marseillais Kamel , “une figure qui a travaillé avec Nagui, Titoff...” Le titre ? “Je suis accro mais je me soigne”, voilà qui annonce la couleur !
MARCEL CHICHE ATOUT COEUR
Les livres Tout a commencé par là. “J’ai été invité au Maroc pour des conférences sur mes livres, des signatures et des interviews à l’époque de mon livre 99 francs”. Dès lors, sa relation avec la ville ne débute pas par le filtre touristique souvent déformant. Depuis longtemps, c’est la littérature marocaine qui l’attirait : Tahar Ben Jelloun et Mohamed Choukri, lus et relus. Sans oublier le cinéma : “combien de fois ai-je rêvé en voyant Casablanca“. Sa première impression au sortir de l’avion ? “La lumière, bien sûr”, comme nulle part ailleurs. Et puis les gens, “hospitaliers, souriants, fiers”. Une ville où l’on se sent bien, d’emblée, au point d’y écrire : “j’ai pris pas mal de notes au Pacha ou au Paradise“, confie-t-il. “Marrakech fait partie des villes où l’on se sent vite chez soi, peut-être parce que culturellement et historiquement, le Maroc a un passé très lié à la France”. Le plaisir L’histoire d’amour se prolonge entre Marrakech et Frédéric, qui y revient, non plus pour y travailler, mais pour y passer des vacances. Avec sa fille de sept ans, dans le Riad du Club Med, ou dans la maison de son ami BernardHenri Lévy. “Et puis c’est à Marrakech qu’a débuté mon histoire avec Laura (Smet, la fille de Nathalie Baye et de Johnny Hallyday)“, ou à vrai dire, qu’elle a été “rendue publique”. C’était à la Mamounia, comment oublier ? Locataire Même si “le Maroc est l’endroit d’Afrique du Nord le plus proche de Paris”, l’idée d’y acheter une maison –comme c’est la tendance actuellement- n’a jamais réellement effleuré l’écrivain, qui se qualifie “d’éternel locataire”. “J’ai toujours pensé que l’être humain ne possédait jamais rien, et si je respecte ceux qui achètent, je n’ai pas le moins du monde l’instinct de propriété !” philosophe-til. A Paris, Marrakech ou ailleurs, Beigbeder ne fait que passer.
La nuit Marrakech vit aussi la nuit, et la nuit, Frédéric le mondain la connaît bien. Il fréquente les lieux branchés et notamment le Théâtro : “cette boîte me rappelle le Palace où l’on sortait jadis à Paris : j’aime assez les anciens théâtres transformés en discothèques”. Dans son carnet d’adresses on trouve aussi le Pacha, “immense comme le Queen ou la Scala parisienne”, et le Montecristo, à la fois restaurant, discothèque et bar de nuit. Les gens “Quand je sors à Marrakech, les relations sont un peu faussées car on me reconnaît. Qui plus est, la ville est peuplée de gens très riches, des milliardaires internationaux qui ne m’intéressent pas. Je préfère les vraies personnes.” Le jet-setteur semble désormais en recherche d’authenticité, de culture. Il aime cet esprit marocain ouvert et cultivé, et a eu la chance de rencontrer la Famille Royale du Maroc : “Nous avions été invités avec Laura par le frère du Roi, le Prince Moulay Rachid. Des gens hors du commun”. Les projets Après plusieurs romans dont le best-seller “ 99 francs” , Frédéric Beigbeder prépare la suite des aventures d’Octave. Incarcéré en prison à la fin de “99 francs”, le personnage est libéré et devient “talent scout” (chasseur de mannequins) pour de grandes marques de cosmétiques. Exit le milieu de la pub toxicomaniaque, place au monde cruel de la mode. L’histoire se passe à Moscou et dénonce la tyrannie d’un certain type de physique. L’adaptation cinématographique du premier opus est quant à elle déjà tournée, avec Jean Dujardin (OSS117) dans le rôle d’Octave : “pour ce film réalisé par Jan Kounen (Blueberry, Doberman), j’ai été très consulté du début à la fin et j’y joue même mon propre rôle!“
y a 8 ans, Marcel ouvre le Comptoir Darna, “en français notre maison”. Dans cet esprit zen, avec cette volonté de métissage et de mixage des cultures, le Comptoir est devenu un endroit de rencontres et d’échanges, dans une ambiance mille et une nuits. Auparavant, Marcel a hanté le quartier de la Hûchette à Paris, y a fait ses premières armes dans un bistrot grec, et a créé sans le savoir le premier endroit branché de la capitale française, Le Chevalier du Temple, ouvert 24 heures sur 24. Les premiers “Afters” sont nés. Puis Marcel s’en va du côté des Bains Douches, la boîte parisienne la plus courue des années 80, avec son vieux copain Claude Challe. Il fait ensuite cavalier seul en montant le premier Comptoir à Photo : André Rau
Parisien et dandy s’il en est, l’éditeur-romancier et chroniqueur télé Frédéric Beigbeder sait comme personne prendre la température des villes qui montent. Mais là où on l’imaginait nightclubber infatigable, il se révèle amoureux de la ville pour son aura littéraire plutôt que pour ses milliardaires.
l n’aime pas les conventions Marcel Chiche. Du fauteuil de dentiste qu’il aurait dû occuper, il est passé aux sofas plus moelleux du Comptoir Darna, où il reçoit tous les soirs VIP et anonymes marrakchis. Marcel Chiche est sans conteste le premier homme qui a su mettre en fête un lieu désormais incontournable pour ceux qui aiment la nuit et sa magie. Débarqué il
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Paris, à son image, chic et cool, où se mélangent stars et anonymes, autour de la cuisine de la célébrissime Olympe. Mais l’appel de la culture orientale résonne quelque part dans son cœur, le parfum des figuiers de son enfance, les couleurs du Maghreb, le soleil… “Marrakech, c’est un peu mon retour aux sources, des réminiscences de mon pays natal, l’Algérie. Quand je suis arrivé ici, j’ai eu l’impression d’être à la maison…“ Côté cour, il est cet imprésario des nuits de la ville rouge. Côté jardin, un homme de cœur : qui sait qu’il s’occupe des orphelins avec l’association SOS Villages d’enfants ? Qu’il a décidé de reverser à l’association 5 DH sur chaque vente des albums du Comptoir qu’il a produits avec Claude Challe ? Une cause qui le touche profondément : “Des enfants qui n’ont ni père ni mère ne sont-ils pas les plus déshérités du monde ? ” Musicien dans l’âme, Marcel Chiche a, entre autres projets, l’idée de fonder un Festival du Reggae du Maroc, “la musique qui véhicule le mieux des messages de paix et de tolérance”. Voilà qui est Marcel Chiche !
OLIVIER DASSAULT SIGNE “La France en majuscules” livier Dassault est venu au Sofitel signer son livre “La France en Majuscules” et par la même occasion faire campagne pour le candidat Nicolas Sarkozy. C’est Xavier GuerrandHermès, le patron d’Eden Développement, qui a présenté son ami aux compatriotes français venus à sa rencontre “Il porte un nom célèbre, avec une vraie personnalité”, s’exclame Xavier Guerrand-Hermès. “Il y a derrière lui toute une famille, l’un des grands fleurons de notre industrie française dans le domaine de l’aviation.“
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Sur notre photo, Olivier Dassault offre dans la bonne humeur une dédicace au Prince Jean Poniatowski.
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On les a rencontrés... L’INTERVIEW “SAUVE QUI PEUT”
MARTIN SOLVEIG
Confessions intimes d’Antoine Van Doorne Quel est votre atout séduction ? Lequel ?... Je trouve votre question un peu réductrice ! Quel défaut aimeriez-vous gommer ? Je suis trop dépensier, et plutôt impatient. Je n’ai jamais un sou devant moi et je suis incapable de faire des économies. Vous n’auriez pas un dirham ? Impatient, je veux tout, tout de suite, et sous mon apparence flegmatique, je suis une vraie boule de nerfs. Un grigri dont vous ne vous séparez jamais sans pleurer ? J’en ai pas. Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur. Quel est votre signe astrologique ? Bélier, je viens juste de fêter mes 46 ans. J’ai fait une petite fête à la maison. Je ne vous ai pas invité ? Je perds la mémoire !
Votre parfum fétiche ? Celui de mon jardin. J’adore me balader avec mes chevaux et humer les odeurs de la nature, surtout en ce moment, au printemps. C’est enivrant.
Etes-vous maniaque ou bordélique ? Maniaco-bordélique, c’est-à-dire que je suis un incorrigible maniaque du bordel. Chez moi, j’organise très bien mon désordre, quand c’est trop rangé, je ne retrouve rien...
Votre livre de chevet ? Krishna Mourtis, “se libérer du connu”.
Sucré ou salé ? Sucré-salé, je suis un vrai gourmand. Je peux m’empiffrer de pâtisseries et j’ai de la chance… je garde la ligne de mes 20 ans. Enfin, presque ! Quelle est la première chose que vous faites en vous réveillant le matin ? Je m’étire langoureusement. Je suis impatient de me lever, je n’aime pas rester au lit, sauf si… Le slow sur lequel vous tomberiez amoureux forcément ? Je n’aime pas le slow. La dernière fois que j’ai dansé un slow, c’était à une boom quand j’avais 12 ans. Ça me rajeunit, non ?
Y a-t-il une expression qui vous caractérise ? Il y en a plusieurs, mais il paraît que je dis tout le temps “je suis au bout du rouleau”… D’ailleurs, si on pouvait faire vite s’il vous plait, je suis au bout du… Oui, enfin bon. Le film que vous pourriez revoir en boucle ? Tous les films de Peter Greenaway. Des coups de folie ? Les chevaux… En général c’est l’achat d’un cheval, je ne peux pas m’empêcher d’acheter un cheval qui me plait. Heureusement que je ne vis pas en Camargue. Un fantasme à ne pas répéter ? Vous ne le répéterez pas ? Je suis devenu le célibataire le plus convoité de Marrakech. Je suis au bout du rouleau…
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EX CL US IF
“le public marocain a quelque chose en plus” Alors qu’il s’apprête une fois de plus à enflammer le Pacha à Marrakech, le DJ made in France, Martin Solveig, jeune surdoué du rythme, accorde une interview exclusive à la Tribune. communiquer avec les gens, affûter ma sélection et m’adapter selon les réactions de la salle, et dans un immense espace, où je vais plutôt tâcher de faire passer une énergie.
Pour le DJ en vogue Martin Solveig, mèche blonde et look dandy, le talent n’a pas attendu le nombre des années. A 18 ans, il était déjà aux platines des boîtes branchées parisiennes. Après trois opus dont “Hedonist”, son 2è album qui a frôlé le disque d’or, des collaborations avec les plus grands noms de la scène électro, la compilation “So Far” réunit aujourd’hui ses plus grands succès, tandis qu’il se produit dans les meilleurs clubs du monde. Auteur, compositeur et producteur, “l’artiste de dance music” garde la tête froide : rencontre avec un surdoué du rythme.
Lenny Kravitz, Björk ou les Strokes. La Tribune de Marrakech : Ta langue natale est le français, pourquoi chantes-tu en anglais ? Martin Solveig : La langue française est une langue extraordinaire, mais elle n’a pas la dimension rythmique de l’anglais, car elle n’a pas d’accent tonique. Je travaille en anglais tous les jours, il m’est plus naturel de chanter dans cette langue. TDM : Dans le clip minimaliste de ton titre “Rejection”, on te voit malmené devant une caméra, en gros plan. D’où est venue cette idée loufoque ? MS : Du titre lui-même, de quelqu’un qui se fait repousser, qui est “rejected” par la vie. Et puis c’est aussi mon petit côté Pierre Richard, il m’arrive toujours des trucs bizarres ! TDM : Quels sont les artistes qui t’ont donné l’envie de devenir musicien ? MS : Je n’ai jamais été fan d’un artiste, j’écoute toutes les musiques, que je télécharge légalement sur internet. J’adore Prince, Marvin Gaye, Steevy Wonder,
TDM : Tu es actuellement en tournée dans le monde entier. Comment te senstu à la veille d’une prestation au Pacha Club, la plus grande discothèque d’Afrique ? MS : Je suis hyper heureux ! J’y suis déjà venu mixer et je connais le public marocain, très chaud, incroyable. C’est un public qui a quelque chose en plus, un enthousiasme différent de celui du public britannique, sans doute plus habitué à la musique électronique. Les Marocains ne sont pas blasés, il ont une fraîcheur et une spontanéité face à ma musique. NORMAL TDM : Ton meilleur souvenir de cette tournée 2007 à ce jour ? MS : J’ai été gâté en moments forts. Si je devais ne retenir qu’une date, ce serait le 1er janvier au Field Day de Sydney. 30.000 personnes, un truc incroyable dans une vie de DJ ! Ce n’est pas la taille du public qui compte, mais l’adéquation entre l’espace et le nombre de perÉPAISSI sonnes. Je ne joue pas de la même façon dans un petit club, où je peux davantage
TDM : Sur ton site www. martinsolveig.com, on trouve une table de mixage en ligne et des forums où tu réponds à tes fans. Internet, ça compte beaucoup pour toi ? MS : C’est pour moi une chance de pouvoir dialoguer avec mon public, sans barrière. Cette tribune est un espace de communication précieux. Même si je suis discret, parfois effacé, j’aime être au contact du public. Quelqu’un qui a fait la démarche de me laisser un message sur mon site mérite que je prenne le temps de lui répondre, non ? TDM : Tu fais de nombreux clins d’œil à l’Afrique dans ta musique depuis tes débuts avec le projet “Africanism” puis ton titre “Heart of Africa”. Ton rapport à ce continent ? MS : Il m’attire parce que j’ai toujours écouté beaucoup de black music. La source des musiques rythmiques et répétitives est en Afrique, pas de doute. C’est ce qui fait danser les gens. Des artistes comme Salif Keïta, Bonga et Fela Kuti m’ont inspiré comme aucun. TDM : Tes projets après cette folle tournée ? MS : J’ai un album en préparation, “C’est la vie” qui sortira en 2008, mais chut. Je vais devoir mettre un frein à mon activité de DJ : je suis incapable de bosser quand je suis crevé, il me faut du calme !
PLUS ÉPAISSI
bô-zin
sortie en juin
3 ans déjà !
1er World Magazine marocain
Cosmopolite Chic Contemporain Carte Privilège l y avait là le Tout Marrakech. Que des “beautiful people” et du champagne qui coulait à flot. Les marrakchis ont répondu en masse à l’invitation de Cyril, maître des lieux. Somptueuse fête si l’on en juge par les échos reçus des invités. Spectacle de qualité avec chanteur, chanteuses, Djettes parisiennes très en forme qui ont su mettre le feu au bô-zin. Un anniversaire que personne n’oubliera. Et Cyril, toujours royal et courtois, a dit un mot de bienvenue à chacun en veillant au bon déroulement de la soirée, très à l’aise dans ce rôle de maître de cérémonie qu’il tient si bien. Happy Birdhday le bô-zin, rendez-vous pour un 4è anniversaire en 2008 !
SORTIR ICI
I
Cécile, Jessica et Tania 3 Petites Femmes de Paris
Charly’s Angels
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