Journal d’humeur et d’information
DE MARRAKECH
Décembre 2021 à février 2022
La Tribune
LA TRIBUNE DE MARRAKECH DÉCEMBRE 2021
#71
Another Digital - 194, rue Mohamed El Beqal - Guéliz - 40 000 Marrakech - latribunedemarrakech.com - Directeur de la publication : Jean-Jacques Fourny - 20 DH
DEPUIS 14 ANS
BRICE BEXTER EL GLAOUI Sa succes-story cinématographique made in Morocco
LES ÉTOILES DE JAMAA EL FNA
Lire page 5
Un centre pour faire briller la jeunesse
STÉPHANE BAUMGARTH Un nouveau Consul général de France à Marrakech Lire page 6
Lire page 12
BRICE JAKUBOWICZ Dix ans d'enchantement avec Delight Lire page 9
M Avenue Le nouveau coeur vibrant de Marrakech Lire page 4
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’est dans ce splendide Riad du début du siècle ayant appartenu au célèbre couturier Pierre Balmain que le Chef Moha, l’inventeur de la nouvelle cuisine marocaine, a installé son restaurant. Ce lieu offre 4 espaces accueillants, sa terrasse exotique et végétale dont la piscine est ornée de superbes mosaïques et ses 3 petits salons chics et cosy qui vous invitent à déguster une cuisine marocaine inédite, savoureuse et exceptionnelle qui vous étonnera par sa créativité.
EDITO & SOMMAIRE ÉDITO & SOMMAIRE
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SOMMAIRE # 71 04 : CITYBUZZ Rencontre avec NabiL Slitine 05 : Les Étoiles de Jamaa El Fna 10 : CULTUROSCOPE 12 : ENTERTAINMENT 14: BEAUTE 16 : MODE 18 : DECO 22 : FOODING 26 : IL FALLAIT Y ÊTRE
Marrakech un jour, Marrakech toujours !
Eric Chevaleyre
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Directeur de la publication et de la rédaction : Jean Jacques Fourny, jjf@latribunedemarrakech.com - Responsable administrative & financière : Fatima Boukhouit, info@latribunedemarrakech.com. Rédaction : Majda Fadili - Jérèmy Beaubet - Directrice Digital, Marketing & Publicité : Ava Sfez Tel. 06 62 08 23 59, ava@latribunedemarrakech.com - Direction Artistique : Johnny Chipolata, da@anothereditions.com Impression Direct Print, Casablanca - Illustrations : Eric Chevaleyre - LA TRIBUNE DE MARRAKECH : Publication éditée par la Sarl Another Digital - Maroc - R.C. : 89585 - Patente : 45101371 - I.F. : 26040169 - CNSS : 1007561 Bureaux : 194 rue Mohamed El Beqal, Rés. Firdaous, Guéliz, 40 000 Marrakech, info@latribunedemarrakech.com www.latribunedemarrakech.com - Dossier de presse : 07/14 - Dépôt légal : 2007/0118 - ISSN : 2028-2079 - Tous droits de reproduction réservés (titres, textes et photos)
ertains diront que 2021 a eu un goût de déjà vu… Une année vécue au diapason du contexte sanitaire. Cela va sans dire que Marrakech a été indéniablement aux premières loges de cette situation, mais elle n’a rien perdu de sa superbe, elle qui avait déjà connu d’autres batailles auparavant. En attendant de retrouver ses touristes venus des quatre coins du monde, notre chère ville a ouvert ses bras à deux projets grandioses : M Avenue et les Étoiles de Jamaa El Fna. Dans ce numéro, on vous présente également les nouveaux arrivants : Stéphane Baumgarth, nommé Consul de France à Marrakech, ainsi que le nouveau directeur général de l’Institut Français de Marrakech, Sylvain Treuil. On vous emmène également à la rencontre du créateur Ludovic Petit, du parfumeur Franck Boclet, de l’acteur Brice Bexter El Glaoui et Brice Jakubowicz, directeur général de Delight Event Management. Les nouvelles ouvertures sont toujours au rendez-vous avec l’implantation de l’agence immobilière Sotheby’s, le restaurant Poka by Katsura, Raffiné by Ouma ou encore la nouvelle adresse de La Galerie des Tanneurs spécialisée dans l’ameublement. J’en ai déjà trop dit, je vous laisse découvrir toute l’actualité de l’éternelle Marrakech au Jean-Jacques Fourny
REGISTRE DES FRANÇAIS ÉTABLIS HORS DE FRANCE Pourquoi faut-il s'y inscrire ? Marrakech est indéniablement la ville de prédilection des expatriés Français au Maroc. Que vous soyez marrakchi d’adoption depuis plusieurs années ou bien fraîchement installé, sachez que vous avez tout à gagner en vous inscrivant, gratuitement, au registre des Français établis hors de France.
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our mettre en lumière les avantages de cette démarche, nous nous sommes entretenus avec Bérangère El Anbassi et Caryl Gervereau, conseillers des Français de l’étranger. Remportant la majorité lors des élections en mai dernier, les deux bénévoles ont pour vocation de défendre les intérêts des ressortissants français expatriés auprès des pouvoirs publics, mais aussi de les accompagner dans leurs démarches administratives. En premier lieu, ils vous recommandent de vous inscrire sur le registre en ligne, ou par courrier, sur le site du Consulat Général de France à Marrakech. Une fois immatriculé, une panoplie d’avantages s’offre à vous pour faciliter l’accomplissement de certaines formalités et de bénéficier d’aides ponctuelles. En vous déclarant auprès du consulat, vous permettez à ce dernier de recenser le nombre d’expatriés et de prévoir par conséquent
l’effectif adéquat d’employés pour répondre à leurs besoins. Parmi les avantages, et pas des moindres, la facilitation des démarches administratives. En effet, les justificatifs d’identité et de domiciliation fournis lors de votre inscription seront réutilisés lors des demandes de renouvellement de votre passeport ou de votre carte d’identité, réduisant ainsi les délais de délivrance et vos déplacements. À noter également que vous bénéficierez de tarifs préférentiels sur les droits de chancellerie lors de l’établissement de certains documents. Des économies, vous en ferez aussi sur vos achats effectués en France lors de vos séjours en bénéficiant d’un remboursement de la TVA sur certains services et marchandises. Votre sécurité est tout naturellement au cœur des préoccupations. Sachez qu’en vous identifiant auprès des autorités consulaires, vos
coordonnées permettront de contacter vos proches en cas d’accident, ou encore de vous communiquer des informations concernant la situation sécuritaire dans votre pays de résidence en cas de catastrophes naturelles ou sanitaires. Autre avantage, votre adhésion vous permet de bénéficier de certaines aides sociales,
notamment les bourses scolaires, le minimum vieillesse, l’allocation en cas de handicap ainsi que l’aide SOS Covid. Enfin, être inscrit au registre et à la liste électorale consulaire vous permet de recevoir des informations relatives à la vie de la communauté française et d’exercer votre droit de vote lors des élections
présidentielles, législatives et consulaires. Contacts : Bérangère El Anbassi : b.el-anbassi@conseiller-fde.fr Caryl Gervereau : c.gervereau@conseiller-fde.fr https://ma.consulfrance.org/ Inscription-au-registre-desFrancais-etablis-hors-deFrance-2212
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NABIL SLITINE, taille patron
Un nouvel écosystème dans la ville, la destination à ciel ouvert à Marakech
Implantée en bordure du quartier de l’Hivernage, entre les Jardins de la Menara et le Palais des congrès, M Avenue risque fort de devenir en 2022 une des principales attractions commerciales de la cité ocre. Son originalité ? La place accordée aux arts et à la culture, un axe auquel tient beaucoup Nabil Slitine, son concepteur. Rencontre.
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âtisseur ? Sans le moindre doute. Ambitieux ? Il ne s’en cache pas. Visionnaire ? C’est fort possible. Mais pour lu reconnaître ce talent rare, il va falloir patienter un petit peu. Et voir comment le public va accueillir l’arrivée dans le paysage marrakchi de M Avenue, le tout dernier concept commercial né de l’imagination de Nabil Slitine, le PDG de Downtown Hotel Corporation. Cet hiver, cette avenue privée de 500 mètres de long, située à mi-chemin entre les Jardins de la Menara et le Palais des Congrès, s’est ouverte peu à peu aux premiers visiteurs qui découvrent sur place, dans une ambiance résolument moderne et des abords revisités, un mélange novateur de boutiques de renom, de restaurants aux saveurs mondiales, mais aussi des bureaux, une clinique de chirurgie esthétique (M Clinic), un espace artistique (M’Art Studio) ou encore un large éventail de résidences hautde-gamme, comme le Four Seasons Private Residences, le M Residences et bien entendu, le fameux Pestana CR7, le premier hôtel de la célèbre star portugaise de football Cristiano Ronaldo à ouvrir ses portes sur le sol africain. Le tout, formant comme une ceinture de luxe autour du Meydene, un espace dédié à la culture unique en son genre que l’entrepreneur marocain désigne comme son « bébé », ou encore comme « le poumon » de M Avenue. « Quand je me suis lancé dans ce projet, raconte-t-il, je voulais clairement l’éloigner de tous ces Malls que l’on
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retrouve à l’identique, un peu partout. Je souhaitais que le plein air prenne toute sa place, parce que nous sommes à Marrakech, et surtout, je voulais que le projet se construise non pas autour des boutiques mais autour de la culture, qu’il puisse autant attirer les touristes que les marocains et les expatriés qui sont nombreux à vivre à Marrakech. Bon, il faut avouer qu’au départ, j’étais un peu seul, pas grand monde y croyait. »
De l'espace et de la clairvoyance : la combinaison parfaite
Pour autant, il n’a jamais perdu espoir. Et pour cause. Originaire de la cité ocre, Nabil Slitine a le don de l’anticipation. Quand il était jeune, le bac en poche, il est parti vivre aux Etats-Unis. L’objectif était de se former au génie civil et au management. Il a tenu ses engagements mais finalement, il est resté près de 20 ans. De quoi se forger un tempérament, un mental. Et un goût pour l’entreprenariat qu’il a aussitôt mis à contribution une fois rentré au pays, au début des années 2010, en participant à la création du Four Seasons Hotels & Resorts à Marrakech. « A l’époque, l’arrivée d’une nouvelle clientèle fortunée dans cette
ville m’a fait comprendre que le shopping ne pouvait se suffire à lui-même. A ces gens, il leur manquait quelque chose. J’ai donc observé le marché et fini par me convaincre qu’il fallait proposer un concept qui mélange un peu tout, l’art, la culture, le shopping, le bien-être.. Et comme nous avions ce terrain de 5 hectares jouxtant le Four Seasons, j’ai foncé ».
Une audace rarissime en pleine pandémie
Bien évidemment, un projet aussi complexe, nécessitant autant de fonds - 1 milliard
de dirhams -, a nécessité du temps, mais finalement, pas tant que cela, vu l’impact que la pandémie du Covid19 a eu dans le domaine du bâtiment et du tourisme. « Au lieu de ralentir le rythme du chantier, on a tout fait pour qu’il avance encore plus vite. C’était un défi, cela nous a demandé une certaine agilité mais on y est arrivé », argue aujourd’hui Nabil Slitine qui tient à rappeler que M Avenue est un projet 100% marocain au niveau des financements. Une fierté qui en appelle une autre, la M’Tech Business Institute, dont le lancement aura lieu en septembre 2022. « Comme beaucoup, je constate qu’il y a un talent exceptionnel au sein de la jeunesse marocaine mais malheureusement, faute de moyens, beaucoup de ces jeunes n’auront pas la chance de mener à bien leurs études et leurs rêves. En tant qu’entrepreneur, je veux les aider à y arriver, à faire face aux obstacles de la vie », soutient Nabil Slitine. D’où la création de cette école de commerce un peu spéciale en plein cœur de M Avenue. « Elle sera complètement gratuite pour les étudiants. Celles et ceux qui seront sélectionnés, par le biais de tests psychologiques et d’interviews en ligne, pourront ainsi se former dans les meilleures conditions, pour devenir demain des créateurs d’emplois, des créateurs de richesses, et pourquoi pas, les Bill Gates du Maroc et de l’Afrique. » Par Jérémy Beaubet
MEYDENE : une immersion 2.0 dans la magie de la vie
’est au cœur de M Avenue que vient d’être inaugurée Meydene, la pépite des lieux. Réparti sur plusieurs étages, cet espace de 3000 m² de superficie dédié à la cultur propose aux visiteurs une immersion 2.0 dans tout ce qui fait la vie à Marrakech. Le parcours se compose de quatre grandes
zones multimédia qui offrent ainsi la possibilité de se familiariser avec ses merveilles, ses paysages, ses objets emblématiques mais aussi ses habitants, que l’on écoute avec plaisir à travers des entretiens spontanés diffusés sur de grands écrans. Au cours de la visite, les enfants ne sont pas en reste, puisque la scénographie,
l’ambiance, les jeux de lumière ont également été pensés pour eux. « Le but, c’est que ça parle à tout le monde. Et que celles et ceux qui sont en visite pour seulement quelques jours puissent découvrir tout ce que Marrakech peut leur offrir », témoigne son concepteur, Nabil Slitine. Bien plus qu’un musée, Meydene abrite également
une salle de théâtre des plus réussies. Forte de 400 places, elle accueillera en 2022 un show permanent, joué plusieurs fois par jour, auquel viendra s’ajouter une programmation culturelle annuelle. Enfin, au sommet du bâtiment, telle la cerise sur le gâteau, les visiteurs mais aussi les nombreux gourmets de la
ville peuvent se donner rendezvous au Douar, un restaurant jouissant d’une vue splendide au-dessus de M Avenue. Dans un décor rappelant l’esprit de la médina, il y est proposé de prolonger l’expérience mais cette fois-ci, dans l’assiette, à travers des recettes culinaires raffinées et typiques de la région.
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LES ÉTOILES DE JAMAA EL FNA
Une passerelle entre la jeunesse et la culture Photos Moulay Abdellah ALAOUI - Tel : 06 26 43 38 73
Fraîchement inauguré, le centre culturel “Les Étoiles de Jamaa El Fna” vient illuminer le quotidien des jeunes de la médina de Marrakech. Une initiative louable portée par la fondation Ali Zaoua (créée par le réalisateur Nabil Ayouch) et par l’artiste-romancier Mahi Binebine, animés tous deux par une volonté commune : reconnecter la jeunesse des quartiers défavorisés au reste de la population au travers de la culture et des arts.
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près Casablanca, Tanger, Agadir et Fès, la Fondation Ali Zaoua a choisi Marrakech pour son cinquième centre culturel de proximité. Pour ce faire, le projet a pu compter sur le soutien du Ministère de la Jeunesse, des
Sports et de la Culture qui a accordé à la fondation l’accès à un ancien riad de plus de 1000 m². Après quelques mois de travaux chapeautés par l’architecte Rachid Andaloussi, “Les Étoiles de Jamaa El Fna” est désormais opérationnel et
affiche une programmation éclectique. Pour son démarrage, le centre culturel vise une capacité de 600 bénéficiaires permanents qui pourront profiter d’une panoplie d’activités artistiques, entre musique, danse, théâtre, arts visuels
et plastique. L’apprentissage n’est pas en reste grâce aux cours de langues étrangères accessibles à tous les âges, des formations professionnalisantes et diplômantes pour faciliter l’intégration professionnelle, une bibliothèque et un espace
Teddy Riner, Rachid Andaloussi, Mehdi Qotbi et Mahi Binebine.
Nabil Slitine, Jack Fourny et Teddy Riner.
de découverte et de dialogue pour favoriser les échanges interculturels.
Centre culturel “Les Étoiles de Jamaa El Fna” 36, Fhel Zefriti, El Ksour (Médina)
Nabil Ayouch, Tonika Hirdman présidente de la Fondation du Luxembourg et l’artiste Mahi Binebine.
De gauche à droite : Mahi Binebine artiste peintre et écrivain, Monsieur Mohamed Mehdi Bensaid Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mr Karim Kassi Lahlou Wali de Marrakech Safi, Madame Fatima Ezzahra El Mansouri Ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville et Mairesse de Marrakech, Nabil Ayouch réalisateur et président de la Fondation Ali Zaoua, Abdessamad Bendannoune Chef de Cabinet de la Wilaya de Marrakech.
Le Chef Moha Fedal et Hamid Bouchnak musicien du groupe Bouchnak.
EN APARTÉ AVEC SYLVAIN TREUIL Nouveau directeur général de l’Institut Français de Marrakech
Nommé en septembre dernier, Sylvain Treuil vient succéder à Christophe Chaillot à la tête de l’Institut Français de Marrakech. Et comme le veut la tradition, notre rédaction est partie à sa rencontre pour dresser son portrait et mettre en lumière ses ambitions pour son mandat.
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ylvain Treuil est formé à la direction de projets culturels à l’université Sorbonne Nouvelle et titulaire détaché du Ministère de l’éducation nationale. Fort d’une solide expérience de l’action éducative et culturelle, il a chapeauté la direction d’établissements dans le réseau culturel français à Madagascar, au Cameroun, en Algérie et au Bénin, avant de jeter l’ancre à Marrakech. Du haut de ses quelques mois d’exercice, Sylvain Treuil a déjà entamé son premier chantier : “L’Institut Français de Marrakech dispose d’un vrai potentiel, mais il a besoin de faire peau neuve, raison pour laquelle nous avons commencé une série de travaux. D’ici la fin de l’année, la cafétéria laissera place au laboratoire
«Fab Lab» qui sera dédié à la création numérique. Des espaces jeux et réalité virtuelle verront également le jour dans un avenir proche, sans oublier la médiathèque et le centre de langues qui vont être rénovés dans un esprit plus moderne pour accueillir nos adhérents dans un cadre plus agréable». Au vu de la situation sanitaire, l’agenda de l’IFM a connu ces derniers mois une période creuse imposée. En cette fin d’année, l’activité culturelle repart de plus belle avec une reprise très attendue : “Nous sortons d’une période particulière, d’où le besoin de relancer la programmation. La fin de l’année s’annonce animée à l’Institut avec une série de spectacles. L’idée est d’organiser une programmation sur des temps
forts tout au long de l’année 2022, en sortant également des murs de l’IFM pour toucher un nouveau public”. Toujours dans cette optique de favoriser l’accès à la culture sur l’ensemble du territoire, l’Institut lancera, courant 2022, un nombre de dispositifs qui profiteront aux régions avoisinantes. “IF sous les étoiles” fait partie de ces initiatives avec son cinéma en plein air qui sillonnera les campagnes, ou encore le “Bibliotobiss”, un bus culturel et multimédia itinérant, composé d’une bibliothèque, d’un espace numérique et multimédia avec la possibilité d’accueillir des projections. Une feuille de route prometteuse pour Sylvain Treuil en ce début de mandat. Majda Fadili
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STÉPHANE BAUMGARTH nommé nouveau Consul de France à Marrakech Fin connaisseur du monde musulman et expert en sécurité diplomatique, Stéphane Baumgarth vient d’être nommé nouveau Consul général de France à Marrakech. Pour les lecteurs de La Tribune, il revient sur son parcours et nous dévoile sa feuille de route.
OASIRIA MARKET ranime l’esprit du marché traditionnel
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près des mois passés dans un brouillard mondial, sans percevoir le moindre horizon, la moindre perspective, les Français de la circonscription de Marrakech (*) peuvent croire à nouveau en l’avenir. La reprise économique, bien que timide, est là et pour les accompagner dans leurs démarches et faciliter l’exercice de leurs droits, au quotidien, ils disposent à leurs côtés d’un Consul général de France, Stéphane Baumgarth, nommé à Marrakech au mois de septembre dernier. Un poste « prestigieux » qui vient couronner la carrière de ce diplomate au long cours amené, depuis le mitan des années 90, à alterner des fonctions au Quai d’Orsay avec des missions sur le terrain, le plus souvent dans des régions à risques - au Sahel et en Libye notamment -, quand il n’était pas directement au service des ambassades comme ce fut le cas en Tunisie, au Bahreïn et plus récemment, entre 2012 et 2016, en Indonésie. A la fin de l’été, ce natif du Val-de-Marne, père de trois enfants, a donc posé ses valises à Marrakech et s’est mis aussitôt au travail dans le but de renforcer, encore et toujours, le développement des relations franco-marocaines. Un regard neuf mais respectueux du travail accompli par son prédécesseur et l’équipe consulaire qu’il dirige désormais, laquelle a consenti, au plus fort de la pandémie, à de très nombreux efforts pour venir en aide à la communauté française. « J’ai une très bonne équipe autour de moi. Elle a fait preuve d’une grande mobilisation ces derniers mois en accompagnant sans relâche nos compatriotes impactés par la crise. Aujourd’hui, constate Stéphane Baumgarth, la situation redevient favorable, le contexte sanitaire est bien meilleur et ça, on le doit aussi aux autorités marocaines qui en ont fait beaucoup pour notre communauté, à l’image par exemple de la vaccination qui a été proposée
Faire le marché, un moment agréable qui nous permet de faire nos petites emplettes tout en faisant de nouvelles découvertes. Oasiria vient perpétuer ce rituel dominical avec son grand marché : Oasiria Market. à la rentrée aux jeunes marocains comme à tous les enfants des établissements d’enseignement français. » Encouragé par les récentes victoires de Fatima Zahra Mansouri à la mairie de Marrakech et de Samir Goudar à la Région, Stéphane Baumgarth souhaite surfer sur cette vague de renouveau pour relancer la coopération, notamment dans les domaines économique et culturel. « Je sais que j’ai beaucoup de chance d’avoir eu ce poste qui est très demandé. La ville est superbe et on sent que la communauté française y est très dynamique », se réjouit le diplomate. Et d’évoquer un tout autre chantier qui l’attend, dans les prochaines semaines. A savoir celui qui va consister à améliorer les conditions d’accueil du public à l’intérieur des locaux du consulat inauguré en 2007 par l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy. « La gestion du Covid19 nous a obligé à revoir nos pratiques de travail comme par exemple,
l’instauration des RDV systématisés. C’est quelque chose qui fonctionne et qu’on va garder, tout en permettant au public d’être pris en charge sans rendez-vous si la situation l’exige. C’est pour cela, ditil, qu’on prévoit de changer la physionomie de la salle d’attente en créant des box d’accueil à la place. » A l’issue de ces travaux, l’ensemble du bâtiment aura également été mis aux normes et permettra ainsi son accès aux personnes à mobilité réduite. Une première étape nécessaire avant de démarrer une année 2022 qui sera marquée, au Consulat, par l’organisation des élections présidentielle et législative. (*) La circonscription s’étend d’Essaouira à Ouarzazate, soit 7500 personnes inscrites et 600 000 touristes français de passage par an, selon les dernières statistiques du Consulat. JB ma.consulfrance.org/marrakech JérémyBaubet
À vos paniers ! Oasiria Market est le nouveau rendez-vous à retenir pour vos courses. Installé dans les jardins du parc, le marché rassemble des producteurs locaux proposant des produits sains et bio. Légumes, huile d’olive, fruits, miels, fromages, charcuteries, fruits de mer, gourmandises... que de bonnes choses pour vos repas de la semaine ! Oasiria Market encourage le développement local en accueillant également des artisans et créateurs qui vous partageront leurs passions. Produits cosmétiques, bougies,
prêt-à-porter, sacs, bijoux, vaisselle originale... prévoyez un caddie bien grand car vous n’êtes pas à l’abri des coups de cœur ! Si un petit creux se fait sentir en déambulant entre les stands, marquez une petite pause au «Bistrot de la place» pour profiter de la formule du jour dans une ambiance conviviale. Le plus : Un parking gratuit de 400 places Km 4, Route du Barrage (Direction Amizmiz) Tel : 05 24 38 04 38
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Mais où est passé Jimi ? Beaucoup de Marrakchis se demandent où a bien pu passer leur lunetier préféré Jimi, anciennement bras droit du regretté Michel Wrede. La Tribune de Marrakech l’a repéré sur son nouveau lieu de travail, Alpha Vision, où il entame une nouvelle aventure professionnelle depuis quelques mois.
démunis. On travaillait en famille, on se comprenait à demi-mot, des fois il suffisait juste d’un regard pour communiquer entre nous”, nous confie ce grand fan de Jimi Hendrix qui lui inspire son surnom. Adresse incontournable de la ville, la boutique a vu défiler à l’époque de nombreux clients VIP, à l’instar de l’acteur Bernard Farcy, le président guinéen Alpha Condé ou encore des princesses autrichiennes. Une expérience riche en émotions et en souvenirs après laquelle Jimi a décidé de tourner la page pour écrire un nouveau chapitre dans sa carrière chez Alpha Vision, où il vous accueille avec sa bonne humeur légendaire, mais aussi avec quelques exclusivités telles que les prothèses oculaires fabriquées sur-mesure.
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ersonne solaire avec son sourire toujours accroché aux lèvres et son chapeau vissé sur la tête, Jimi ne passe jamais inaperçu. C’est à Casablanca, sa ville natale, qu’il a fait ses premières armes dans le métier de l’optique. Huit ans plus tard, il quitte la ville blanche pour Meknès où il posera ses valises
durant six ans avant de s’installer à Marrakech où il a fait les beaux jours de la maison Wrede durant plus de 40 ans : “Michel était un grand monsieur, une figure emblématique de la ville. Derrière sa discrétion, se cachait un homme généreux qui aidait les gens qui n’avaient pas les moyens, notamment les non-voyants
N°49, boulevard Mohammed Zerktouni, Guéliz Tel : 06 62 15 25 68
Le mastodonte de l’immobilier Sotheby’s International Realty s’installe à Marrakech
Sotheby’s International Realty a choisi Marrakech pour sa première implantation en Afrique du Nord. Présente aux quatre coins du monde, la maison américaine dispose du plus grand réseau immobilier de luxe à l’international.
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éritable référence dans le secteur de l’immobilier, Sotheby’s International Realty est présent dans 75 pays et dispose de 20.000 collaborateurs à travers le monde. Le groupe continue son expansion à l’étranger en jetant son dévolu sur Marrakech, où il a inauguré sa nouvelle agence. Perpétuant la philosophie de la maison-mère, l’antenne marocaine propose un portefeuille immobilier de prestige, entre villas, riads, palais, terrains et appartements très haut de gamme, en vente et en location. Triés sur le volet, les biens luxueux proposés par l’agence profitent d’une visibilité optimale grâce à son réseau à l’échelle mondiale et à l’expertise
des meilleurs professionnels du métier. Mettant un point d’honneur sur la mise en valeur des biens qui lui sont confiés, l’agence se charge de produire l’ensemble des éléments visuels et descriptifs qui seront présentés aux acheteurs potentiels, via les catalogues en ligne et les agences consœurs du groupe à l’étranger. Pour les années à venir, Sotheby’s International Realty vise à élargir son offre au Maroc en s’installant prochainement à Essaouira, Tanger et Rabat. Villa N°8, Avenue Guemassa, Bab Ighli Tel : 06 66 25 44 20 Site : www.sothebysrealty.ma
Radisson Blu Marrakech : La solidarité comme fil d’Ariane
Faire de la responsabilité sociétale une priorité, cela sonne comme une évidence pour le Radisson Blu Marrakech, et ce, depuis son ouverture. Aujourd’hui, et plus que jamais avec la crise sanitaire, l’hôtel continue à consolider ses partenariats et ses actions sociales et solidaires sur le plan interne et externe.
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es préoccupations sociales et environnementales, deux priorités majeures qui forment le socle de la philosophie d’entreprise au Radisson Blu Marrakech. Dans cet élan, l’hôtel élargit son champ d’action en étoffant ses accords avec de nouvelles associations et entités partageant la même vocation. Parmi les actions entreprises et à l’initiative des associations Club Agora Marrakech 3, Bnat El Houma et Kech Oukchty Hub, le transfert de l’exposition “Femmes photographes” dans l’enceinte de l’hô-
tel suite à la fermeture du Musée de la Femme de Marrakech, la création de la première exposition de tableaux réalisés par les femmes patientes en collaboration avec l’association Chams et l’hôpital Mohamed VI de Marrakech ou encore la création d’un corner de littérature marocaine féminine au sein de son concept store, cette fois en collaboration avec l’emblématique Librairie Chatr. Sur la feuille de route de l’établissement : s’appliquer à modéliser ce pari un peu fou qu’a fait le Radisson à son ouverture et qui s’est
intensifié avec la COVID puis la précarité sociale qui s’est ajoutée à la crise sanitaire. Au programme, de l’innovation, de l’invention ou de la réinvention sans washing toujours en partenariat avec ces associations féminines locales. En attendant, l’hôtel met actuellement un coup de projecteur sur les métiers de l’artisanat en recevant des maâlems qui vous feront découvrir leurs métiers, en proie aux répercussions de la crise sanitaire. Optimisme, solidarité et inventivité, tel est le leitmotiv du Radisson Blu Marrakech !
DELIGHT : l’esprit haute couture
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Basée à Marrakech, Delight conçoit depuis 10 ans des événements somptueux à destination d’une clientèle exclusive et fortunée. Une réussite qui se mesure autant à l’exigence d’excellence qu’à l’audace de son patron, Brice Jakubowicz.
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u royaume marocain du raffinement et de la démesure, la perfection s’est peut-être trouvée un nom : Delight - Event Management. Derrière lui se cache en effet l’une des meilleures agences de conception d’évènements luxueux de tout le pays. Que ce soient pour des mariages, des anniversaires, des dîners de gala, des lancements de produits, à destination d’organismes institutionnels (Direction générale de la sûreté nationale, l’IGTM…), d’entreprises de renom (Porsche, Bentley, Van Cleef § Arpels, Cartier…) ou bien des clients privés parmi les plus fortunés du monde entier. Depuis sa création à Marrakech en 2011, cette société n’a eu de cesse de faire des projets qui lui sont confiés des joyaux au succès retentissant. Et ça, Delight le doit avant tout à la rigueur de son patron, Brice Jakubowicz, qui a fait par le passé les beaux jours de chaînes hôtelières prestigieuses (Four Seasons, Mandarin Oriental, Dorchester Collection) où il opérait en qualité de responsable événementiel. Habitué à fréquenter une clientèle délicate et exclusive, ce père de famille parlant couramment de nombreuses langues, dont l’arabe, a ainsi beaucoup appris et réussi à se forger au Maroc, le pays où il est né, une réputation d’entrepreneur rompu à
l’exigence de l’excellence. « Avec les années, reconnaît ce père de famille de 42 ans, j’ai développé avec mes équipes un savoir-faire unique et de très nombreuses compétences, qui nous permettent aujourd’hui de contrôler l’ensemble du processus créatif de très grands évènements. De la décoration à l’orientation culinaire, de la communication au catering, en passant par la logistique, la sono ou encore la scénographie, nous sommes capables d’accompagner n’importe quel client jusqu’au bout de son rêve, y compris dans les aspects les plus techniques.» Et qu’importe si les exigences paraissent parfois déraisonnables ! A l’image du défilé Dior organisé au Palais Badi en 2019 devant 800 personnes, de l’audace, de la folie, l’équipe de Delight n’en manque pas et c’est pourquoi, il est aujourd’hui bien difficile de compter les soirées magiques qu’elle a pu produire dans les plus beaux palaces de la cité ocre (Royal Mansour, la Mamounia, l’Amanjena…), quand ce n’est pas à Casablanca, à Fès, aux portes du Sahara ou bien encore à Milan, Vienne, Paris, Dubaï et depuis peu, en Afrique de l’Ouest. Si sa notoriété lui a ouvert les portes des têtes couronnées, il n’est pas rare que Delight répondent à des demandes ministérielles,
opère pour des marques de prestige, auxquelles viennent régulièrement s’ajouter des commandes pour des manifestations de notoriété internationale, telles que la COP 22, le prix Formula E, les conférences de la Fondation Lalla Salma ou encore le Festival International du Film de Marrakech. A chaque fois, « on grimpe d’une marche
supplémentaire en matière de complexité et c’est ce défi qui me motive au quotidien», souligne fièrement Brice Jakubowicz. Et de détailler : « Notre approche chez Delight est celle du cousu-main, de l’authenticité, de l’éphémère. Pour chaque événement, chaque demande, on crée une nouvelle expérience, une nouvelle histoire, un nouveau
tableau, qui éveillera tous les sens. En fait, on fait de la haute couture. On scénarise tout, comme un film, et ça, c’est possible car on se trouve au Maroc. Ce pays est un terrain de jeu unique, où l’on peut organiser des événements incroyables, au milieu des dunes ou dans des palais, avec un feu d’artifice, un orchestre philarmonique, avec 350 serveurs, des centaines d’artistes, des chefs étoilés en cuisine… Le tout, sous le soleil, en toute sécurité, et dans des délais de temps qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. » Après 10 ans d’existence sur le marché marocain, la société Delight est arrivée aujourd’hui à maturité, au point qu’elle crée elle-même ses propres éléments de décoration et de scénographie, avec l’aide ô combien précieuse de l’artiste Ludovic Petit et de son équipe, forte d’une trentaine de personnes. De quoi envisager l’avenir avec une certaine sérénité ? « La pandémie nous a mis à l’état de mort clinique pendant plusieurs mois, rappelle le fondateur. Ce qui nous a sauvés, ce sont les projets à l’étranger, dans ces pays où toute l’économie s’est remise à travailler. J’espère qu’il en sera de même au Maroc en 2022 car on reçoit de très belles demandes et toutes témoignent d’un grand élan de liberté. » Jérémy Baubet
Le truck-art pakistanais dans l’objectif de CAROLE VILLIERS
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ant d’histoires d’amour commencent lors d’un voyage, celle de Carole Villiers est née au Pakistan. Ne vous méprenez pas, on ne parle pas d’un homme, mais bel et bien du pays et de ses camions aux allures d’œuvres d’art et pour lesquels elle a eu un coup de foudre instantané. Fascinée par la beauté de ces poids lourds pimpés, la globe-trotteuse a immortalisé cette tradition insolite au travers d’une série photographique, exposée à la résidence artistique Jardin Rouge, mais aussi un livre baptisé “De Karachi à Marrakech”. Née à Reims, Carole Villiers a des envies d’ailleurs dès son plus jeune âge. Une soif de nouveaux horizons qui l’amènera sur les routes hippies de l’époque. C’est ainsi qu’elle
part rejoindre sa sœur installée à Karachi. Le début d’aventures extraordinaires pour Carole qui a toujours les mêmes étoiles dans les yeux lorsqu’elle croise le chemin des camionneurs qui ont élevé leurs véhicules au rang de divinité. La grande tradition des peintures camionesques remonte aux années 1920 au Pakistan. Couleurs chatoyantes, dessins, accessoires, boiseries... le truck-art est sans limites et puise ses inspirations dans la religion, la poésie, les contes populaires, et même la politique. De beaux souvenirs, que Carole Villiers transforme en bonnes œuvres, en reversant l’intégralité de la recette des ventes à des projets et associations, pour venir en aide aux écoles rurales.
C U LT U R O S C O P E EXPOS, LIVRES, PORTRAITS
Opéras, ballets et théâtre au programme de l’Association DES AMIS DE LA MUSIQUE DE MARRAKECH
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La nouvelle médiathèque du Lycée français Victor Hugo et de l’Institut Français de Marrakech :
DE L’ÉMERVEILLEMENT À TOUS LES RAYONS
À vos agenda ! L’Association des Amis de la Musique de Marrakech a repris du service pour notre plus grand bonheur, après une année sabbatique imposée par la crise sanitaire. Un retour marqué par une programmation de choix, entre opéras, ballets et pièces de théâtre, retransmis en direct à l’ESAV de Marrakech.
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LA TRIBUNE DE MARRAKECH DÉCEMBRE 2021
Une nouvelle médiathèque partagée par les deux établissements a été inaugurée par l’Ambassadrice de France au Maroc, le 9 novembre dernier. Une chance pour les enfants, mais pas seulement.
réée en 2011, l’Association des Amis de la Musique de Marrakech a toujours œuvré pour le rayonnement de la musique sous toutes ses formes en organisant des concerts, récitals, spectacles et retransmissions vidéo d’opéras, de ballets et de pièces de théâtre. Menée par la musicienne Nicole Merville et par l’ancien directeur de l’Opéra de Lyon et du Théâtre du
Châtelet, Jean-Pierre Brossmann, l’association AMM nous fait vivre en direct la magie du Metropolitan Opera, du Bolchoï Moscou et de la Comédie Française, sans quitter Marrakech. Pour ne pas louper une miette de cette belle programmation, vous pouvez souscrire à une adhésion annuelle à 350 Dh afin de profiter de tarifs et emplacement préférentiels tout au long de l’année.
Les rendez-vous à ne pas manquer LES BALLETS DU BOLCHOÏ MOSCOU / TARIF : 300 DH ● Casse-noisette (2h15) | Dimanche 19 décembre, à 15h Chorégraphie : Youri Grigorovitch Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski Distribution : Margarita Shrayner, Semyon Chudin, Denis Savin, Alexander Vodopetove et le Corps de Ballet du Bolchoï ● Pièces de théâtre de la Comédie-Française / Tarif : 300 Dh ● Tartuffe (2h20) | Samedi 15 janvier, à 19h10 Texte : Molière Mise en scène : Ivo van Hove Distribution : Avec les comédiens de la troupe de la Comédie-Française et les comédiens de l’Académie de la Comédie-Française ● ● Joyaux (2h20) | Dimanche 23 janvier, à 15h Chorégraphie : George Balanchine Musique : Gabriel Fauré, Igor Stravinsky, Piotr Ilitch Tchaïkovski Distribution : Les Étoiles, solistes, et le Corps de Ballet du Bolchoï Les opéras du Metropolitan Opera New York / Tarif : 400 Dh ● Rigoletto (3h26) | Samedi 29 janvier, à 17h55 Compositeur : Giuseppe Verdi Direction musicale : Daniele Rustioni Mise en scène : Bartlett Sher Distribution : Quinn Kelsey, Rosa Feola, Piotr Beczała, Andrea Mastroni, Varduhi Abrahamyan
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i le paradis est une immense bibliothèque, alors les enfants de Marrakech ont peut-être trouvé le leur. En effet, depuis quelques semaines, le Lycée français Victor Hugo et l’Institut Français de Marrakech mettent à la disposition des jeunes lecteurs un nouvel écrin de 1000 m² à l’intérieur duquel sont réunis plus de 20 000 ouvrages (romans, bandes dessinées, contes, revues) et 2 000 supports audiovisuels couvrant tous les champs de la connaissance. Fruit d’une mutualisation des moyens entre les deux établissements, cette nouvelle médiathèque se distingue par son environnement moderne et convivial, à l’image de son coin dédié à la petite enfance, son espace numérique ou encore ses nombreux espaces de travail, de lecture, de jeu et de détente. Autant d’apports qui vont permettre d’améliorer l’offre documentaire et les expérimentations pour le développement de la lecture au sein de la jeunesse de la cité ocre, comme a tenu à le souligner l’Ambassadrice de France au Maroc, Mme Hélène Le Gal, qui participait début novembre à son inauguration, en présence de nombreuses personnalités et d’élèves venues pour l’occasion de l’école La Saadia. « Ouvrir un lieu dédié à la lecture, c’est ouvrir un fabuleux espace de découverte, d’imaginaire et d’enchantement pour les enfants», a-t-elle indiqué devant l’assistance, après les discours de M. Serge Faure, proviseur du lycée, et de M. Sylvain Treuil, directeur de l’Institut français de Marrakech. Et ce, avant de remercier « chaleureusement l’Agence pour
l’enseignement français à l’étranger et le Lycée français Victor Hugo pour le financement et la construction de ce très beau bâtiment, ainsi que l’Institut français du Maroc pour son aménagement en mobilier et matériel informatique.» Un lieu de culture ancré dans son temps Équipé d’un fond numérique sérieux, d’ordinateurs mais aussi de tablettes, ce nouveau lieu de culture se veut également le reflet du temps présent et de la culture des écrans, en plein essor au Maroc. Il a été pensé pour donner le goût du livre et de l’écrit aux élèves, notamment en promouvant la littérature jeunesse francophone, mais aussi les productions bilingues et en arabe, darija amazigh ainsi que dans les langues étrangères, de plus en plus nombreuses à être enseignées au sein du lycée. Enfin, précisons que les professionnels marocains de l’enseignement primaire, en quête de précieuses ressources pour leurs activités en classe, y sont les bienvenus. De même que les auteurs et illustrateurs, invités régulièrement à faire vivre ce lieu, à la faveur d’ateliers, concours, rencontres et autres expériences numériques. Route de Targa, Jbel Guéliz. Jérémy Baubet
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VOICE GALLERY célèbre une décennie d’art à Marrakech Voilà dix ans que la Voice Gallery croise les univers d’artistes de tout horizon pour leur offrir un terrain commun d’expression et d’échanges. Derrière ce haut lieu de connexion interculturelle, on retrouve Rocco Orlacchio, un amoureux de l’art et du Maroc qui a sillonné le monde au mouvement des événements artistiques et culturels internationaux.
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L’autre facette de Rocco Orlacchio
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l’occasion de son dixième anniversaire, la Voice Gallery renouvelle ses vœux en s’engageant à perpétuer sa vocation en tant que passerelle entre les cultures au travers de l’art contemporain. Pour marquer le coup, la galerie accueille l’exposition collective “Élé-
ments #2”. Ce deuxième volet se veut une rétrospective d’une décennie rythmée de provocations à travers l’image. Les flottements des matières et des identités, la subversion des messages et des formes, les correspondances entre les pratiques s’allient dans cette exposition éclectique
pour poursuivre dans tous les sens cet extraordinaire voyage de l’art contemporain à travers le temps et les situations. Une échappée visuelle qui laisse libre cours à l’imagination au travers des œuvres de quinze artistes nationaux et internationaux, parmi lesquels Maria Josè Arjona,
M’Barek Bouhchichi, Megumi Matsubara, Mohamed Mourabiti et Éric van Hove. L’exposition “Éléments #2” est à découvrir à la Voice Gallery jusqu’au 30 janvier 2022.
e temps à autre, Rocco Orlacchio troque sa casquette de galeriste contre un tablier pour passer derrière les fourneaux. Le napolitain maîtrise l’art des pâtes à l’italienne comme un chef ! Sa recette infaillible n’est autre que les fameuses spaghettis alla puttanesca dont il garde précieusement le secret.
Rue Salah Dine El Ayoubi, Marrakech Tel : 06 52 87 80 11
THE AMERICAN SCHOOL OF MARRAKESH Celebrating 25 Years of Excellence—Since 1995
Inscriptions ouvertes pour l'année scolaire 2021-2022 L'école américaine de Marrakech accueille les enfants de la maternelle (2 ans) à la Terminale (18 ans). Nous offrons une éducation de classe internationale à une communauté multiculturelle qui représente plus de 30 nationalités. Nous préparons nos élèves à relever les défis du 21ème siècle.
Qu'est-ce qui nous rend uniques ? l Un programme éducatif accrédité par les instances américaines qui prépare les enfants à entrer dans de grandes universités à travers le monde. l Une école du monde de l'IB (Bac de Genève) l Une équipe dynamique d’éducateurs qualifiés et expérimentés, d’origines culturelles diverses qui enseignent dans leur langue maternelle. l Un programme d’accueil pour les enfants qui ne parlent pas, ou parlent peu anglais, jusqu’à l’âge de 12 ans. l Un environnement d'apprentissage multiculturel
où l’élève se sent en sécurité, et soutenu dans ses apprentissages et dans son développement. l De petites classes pour permettre un enseignement différencié qui répond aux besoins de chacun. l Un programme varié d’activités parascolaires. l Un campus verdoyant, spacieux et bien aménagé qui accueille 320+ élèves, de la prématernelle à la terminale. l Une grande bibliothèque riche de milliers d'ouvrages régulièrement renouvelés, incluant des collections de livres et de périodiques en anglais, en français et en arabe, et des banques de données
destinées à la recherche. l Un programme d'apprentissage des langues renforcé: les enfants étudient l'arabe et le français dès l'âge de 3 ans l École indépendante avec le plus grand campus au Maroc: deux terrains de football, deux terrains de basketball, de grandes aires de jeux et de vastes espaces verts. l Protocole d'hygiène rigoureux avec 21 stations de lavage des mains équipées de 55 robinets sans contact. Fully Accredited by the Middle States Association
Nous vous invitons à en apprendre davantage sur notre école lors des prochaines PORTES OUVERTES VIRTUELLES le samedi 29 janvier à partir de 10 h 30. Pour vous inscrire, veuillez visiter le site Web de notre école au www.asm.ac.ma Email : admissions@asm.ac.ma - Website : www.asm.ac.ma - Tel : +212 (0)524 32 98 60 - Route de Ouarzazate (Km 9) - BP 6195 Marrakech 40 000 Maroc
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SHOW MUST GO ON ENTERTAINMENTS
CINÉ, WEB, MUSIQUE, DANSE
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BRICE BEXTER EL GLAOUI
Le nouveau visage du cinéma marocain à l’international Retenez bien son nom, car Brice Bexter El Glaoui n’a pas fini de faire parler de lui. Dans son cœur, cohabitent deux amours : le Maroc et le cinéma, qui le lui rendent bien. Actuellement à l’affiche du thriller d’action “Redemption Day” aux côtés de Gary Dourdan et Andy Garcia, le jeune acteur s’est frayé un chemin dans la cour des grands tout en gardant les pieds sur terre, celle de ses ancêtres, qui lui apporte tant. La Tribune de Marrakech a rencontré la star marocaine montante du cinéma.
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ruit d’une union mixte, Brice Bexter El Glaoui a toujours baigné dans une multiculturalité qu’il alimente au cours de ses tranches de vie et de ses voyages. Si le patronyme de l’acteur vous dit quelque chose, sachez qu’il est l’arrièrepetit-fils de Thami El Glaoui, ancien Pacha de Marrakech, et le petit-fils de l’artiste peintre Thami El Glaoui, qui l’a élevé. Enfant, il découvre les prémices de l’acting sur les planches des théâtres. Un premier contact avec son futur métier qui le mènera à la «New York Film Academy», où il étudie le cinéma. Une trajectoire qui a failli être déroutée lorsqu’on lui préconise une formation plus conventionnelle qu’il suivra. Il décrochera ainsi son diplôme en management, mais il gardera en ligne de mire son rêve de devenir acteur en suivant des cours du soir à Londres. De retour au Maroc, c’est à l’âge de 17 ans qu’il fait ses premiers pas dans le monde du cinéma en tant que doubleur lumière sur le tournage du film “Body of Lies” du réalisateur Ridley Scott, avec Leonardo DiCaprio et Russel Crowe comme protagonistes. D’ailleurs, quand on lui demande
le nom de l’acteur qui lui a donné l’envie de faire du cinéma, la réponse lui vient comme une évidence : “Leonardo DiCaprio ! Adolescent, j’étais déjà fan de lui, c’était un modèle. Me retrouver avec lui sur le même tournage,
c’était impressionnant ! De le voir jouer en direct, ça a encore plus alimenté mon envie de faire du cinéma mon métier. Un de mes souhaits est de pouvoir lui donner la réplique un jour pour boucler la boucle (rire)”, nous
confie Brice. Attaché à ses racines, Brice Bexter El Glaoui a des étoiles dans les yeux à chaque fois qu’il parle du Royaume, qu’il surnomme fièrement le Hollywood de l’Afrique : “Le
Maroc m’a permis de faire des rencontres inoubliables dans mon domaine. Il y a quelques mois encore, je me suis retrouvé à Ouarzazate pour participer à une scène face à Géraldine Chaplin et le grand John Malkovich. Commencer mon parcours au Maroc est un vrai privilège qui m’a ouvert plusieurs portes vers l’international, je ne m’attendais pas du tout à ce tournant ! Je dois entièrement ma carrière au Maroc !”. Sur la bucket list de Brice on retrouve bien évidemment un film avec l’iconique Leonardo DiCaprio, un tournage avec l’unique Quentin Tarantino, mais aussi le rêve d’une production retraçant l’histoire marquante de ses ancêtres. En attendant, vous pourrez très prochainement découvrir l’acteur dans “The Moderator”, au casting cosmopolite, dans le biopic “Fatema, La Sultane Inoubliable”, dédié à la sociologue marocain Fatema Mernissi, ou encore «Atoman», le tout premier superhéros marocain, dans lequel il partage l’affiche avec le rappeur Lartiste, Samy Naceri et Sarah Perles. Majda Fadili
DJ Momo Mac : Façonneur d’ambiance musicale
Magicien des platines, DJ Momo Mac a fait les beaux jours, et surtout la bonne ambiance, de nombreuses belles adresses, au Maroc comme à l’étranger. À la fois DJ et producteur, il pose ses valises à Marrakech en 2016 pour y distiller ses sets éclectiques lors d’événements privés et soirées branchées.
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a musique, DJ Momo Mac a toujours baigné dedans au point de décider d’en faire son métier. Il se lance dans l’arène du DJing en 2005 et sa carrière ne tarde pas à prendre son envol grâce à sa persévérance. Quand on le questionne sur son univers, le jeune passionné ne se cantonne pas à un genre : “J’aime la musique dans son acception la plus étendue. Je ne me fixe pas de barrières, je me laisse guider par mon oreille musicale à travers les sonorités et les courants musicaux du monde, sans
oublier mes racines africaines qui raisonnent dans certaines de mes créations. Cette ouverture d’esprit artistique me dote d’une flexibilité qui me permet de répondre à toutes les demandes”. Actuellement DJ résident au bar du Fairmont Royal Palm Marrakech, Momo est également sollicité pour orchestrer l’ambiance de tout type d’événements. Mariages, anniversaires, team building, soirées corporate… DJ Momo Mac s’adapte avec aisance à vos demandes en fonction de vos goûts et les thèmes choisis, en créant
des playlists personnalisées et des remixes sur-mesure. “Le DJ est celui qui tient les ficelles de l’ambiance d’une soirée. Le bonheur de mes clients est primordial pour moi, les voir danser est ma plus grande récompense !”, nous confie le jeune DJ. Il ne vous reste plus qu’à taper le nom de Momo Mac sur les plateformes de streaming pour découvrir ses mixtapes qui vous feront chalouper sur les rythmes du monde.
Tel : 06 56 18 57 19 contact@momomac.com
DIESE MBANGUE et le succès de ses concerts à la maison
Au plus fort de la crise, ce musicien camerounais installé à Marrakech a offert la possibilité aux artistes locaux de se produire chez lui, face à un public limité mais ravi. Une manière d’aider les siens. Et une réussite qui élargit désormais son horizon.
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es restaurants et les bars ne sont plus les seuls lieux à offrir une scène aux artistes émergents. La crise du Covid19 et les restrictions sanitaires qui ont frappé sans ménagement le milieu culturel ont fait émerger des alternatives, telles que les concerts en ligne ou alors dans les appartements. A Marrakech, l’artiste Diese Mbangue, qui avait l’habitude de se produire partout, a été l’un des premiers à se lancer dans l’aventure, au printemps 2020. « Au début, j’ai commencé par organiser des petits live
sur Instagram et Facebook, dans l’espoir que ça reprenne rapidement et manière de gagner un peu d’argent. Il y avait un peu de monde qui regardait mais ce n’était pas très rentable », raconte ce multi-instrumentistes d’origine camerounaise. Bien décidé à trouver un moyen pour soutenir ses amis, Diese Mbangue a donc eu l’idée de créer une association, Accord Musique, et d’organiser des concerts à la maison, chez lui, dans le quartier d’Assif, en échange d’un petit prix symbolique à l’entrée. En petit comité, pandémie oblige,
ces concerts intimistes ont vite trouvé leur public et pris la forme de jam’s sessions acoustiques interrompues à l’heure du couvre-feu. Dans le même temps, l’association a également lancé des cours d’instruments de musique (guitare, basse, batterie, percussions, piano, chant, etc.) qui ont permis aux musiciens de son entourage de pouvoir gagner « un peu de sous », en attendant un hypothétique retour à une vie normale. Depuis, Diese Mbangue a déménagé, dans une nouvelle maison du quartier, où les concerts ont toujours lieu, les vendredis et samedis, à la tombée de la nuit, avec une jauge limitée à 30/40 personnes invitées à respecter les gestes barrières. Ainsi, au gré des soirées, on a pu apercevoir du beau monde sur la petite scène d’Accord Musique, comme Siné, le chanteur du Montecristo, Linda Johnson, officiant au chant à l’Epicurien, Jean-Claude, le chanteur du Blokk, mais aussi tout un tas d’artistes venus de divers horizons musicaux, comme le groupe d’indie folk amazigh Jubantouja, le duo de guitaristes Jamal et Jalal, le combo d’afrosoul Beat Kozina, le joueur de Kora Mbemba Diabaté mais aussi des groupes comme Marrakech
Jazz Beat, Soul Mussango ou encore la jeune chanteuse espagnole, Stela Nur. « Je pense avoir invité presque tous les musiciens de la ville, toutes les nationalités, dans un esprit fraternel », sourit Diese Mbangue qui tient à rappeler « que tout cela, on l’a fait pour surmonter cette crise. Nous, les artistes, nous avons été délaissés, on n’a pas pu vivre de nos métiers pendant des mois et personne ne nous a aidés. La sanction a été lourde. » Depuis peu, la situation s’est sensiblement améliorée et un léger vent d’optimisme souffle dans le milieu artistique. La ville a repris des couleurs avec l’allégement des restrictions mais la prudence s’impose. Les artistes de la cité ocre le savent bien, se tenant prêts à reprendre les instruments pour jouer en live dans les restaurants et
riads, jusqu’au bout de la nuit. Diese le premier. Ceci étant, lui qui dispose désormais d’un carnet d’artistes professionnels de confiance et de l’appui d’un public fidèle envisage l’avenir autrement. Il cherche d’ailleurs des investisseurs pour mener à bien son projet dans la durée, dans un bar ou un restaurant de la cité ocre. « J’aimerai pouvoir devenir partenaire d’un lieu où l’on pourrait proposer une programmation centrée sur la musique et sur l’art. Je trouve qu’il y a tellement de choses à faire sur ces points mais aussi sur l’éducation musicale à Marrakech. Je sens qu’on peut encore faire bouger les choses et proposer quelque chose d’innovant aux habitants », confie cet artiste à la créativité foisonnante. C’est en tout cas tout le bien qu’on lui souhaite.
Jérémy Baubet
LE RADISSON BLU déroule le tapis rouge à l’équipe de la série «Cœurs noirs» Le Radisson Blu Marrakech a accueilli, ces dernières semaines, l’équipe du tournage de la nouvelle série d’action «Cœurs noirs», qui sera diffusée sur la plateforme Prime Video puis sur France Télévisions courant 2022.
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estination attractive des grandes productions cinématographiques, la région de Marrakech a été choisie comme décor pour le tournage de la série d’action «Cœurs noirs», sous la direction de Ziad Doueiri. Avec un casting de choix réunissant,
entre autres, Nicolas Duvauchelle, Marie Dompnier, Tewfik Jallab, Jeremy Nadeau et Nina Meurisse, la série suit un groupe des Forces Spéciales françaises déployé en Irak, à la veille de la bataille de Mossoul. Ce n’est pas la première fois que le Radisson Blu
Marrakech reçoit les équipes de grandes productions internationales. L’hôtel urbain avait aussi accueilli les équipes des films «Mosul» et «Men In Black 4», ainsi que celles de la série Apple TV «Ray James».
Fabrice Castelliorizios et Nicolas Duvauchelle
T BEAUTÉ BIEN-ETRE & SANTÉ
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LA CHIRURGIE ARTHROSCOPIQUE Une alternative non-invasive pour soigner les pathologies du genou Spécialisé en chirurgie traumatologique et orthopédique à Marrakech, Docteur Mohcine Faher est diplômé de la Faculté de médecine Toulouse-Rangueil et c’est à Clermont-Ferrand (France) qu’il a fait ses première armes en tant que Chef de clinique et interne des hôpitaux ainsi que praticien hospitalier universitaire durant huit années. La Tribune de Marrakech s’est entretenue avec lui pour mettre en lumière l’arthroscopie. Une alternative chirurgicale non-invasive proposée par Docteur Faher pour soigner les pathologies du genou qui vient vous éviter la fameuse cicatrice de l’opération à ciel ouvert tout en réduisant la durée de la rééducation.
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stéochondrite, ligaments croisés, lésions méniscales… le genou est malheureusement sujet à divers problèmes d’ordre traumatique, inflammatoire ou congénital. La case opération est alors inévitable dans certains cas, mais il existe désormais une solution non-invasive : l’arthroscopie. Inventée au Japon, cette technique chirurgicale pratiquée en ambulatoire - le patient sort le jour même -, consiste en la pratique de deux petites incisions cutanées infra centimétriques qui sont réalisées sur la face anté-
Le Parfum LOLITA LEMPICKA fait son grand retour Rares sont les parfums qui traversent le temps et qui continuent à nous enivrer comme au premier jour. Un de ces best-sellers n’est autre que l’envoûtant “Le Parfum” de Lolita Lempicka qui nous embarque pour un voyage hors du temps avec son flacon iconique et ses notes pétillantes et espiègles.
rieure du genou, une pour le passage de l’optique qui retransmet en direct les images à l’intérieur de l’articulation, et une autre pour le passage d’instruments. Cette intervention révolutionnaire favorise ainsi un retour rapide aux activités de la vie quotidienne, une reprise précoce des activités sportives, tout en écourtant la phase de rééducation à quelques séances seulement. Cabinet Dr Mohcine Faher 223, Boulevard Mohamed V, Immeuble Nacarat 1er étage, N°102, Guéliz Tel : 05 24 43 43 20
LA MARQUE AUSTRALIENNE SODASHI DÉBARQUE AU FOUR SEASONS MARRAKECH Depuis le premier jour de son ouverture, le Four Seasons Resort Marrakech tend à offrir le meilleur à ses hôtes en matière de bien-être. Dans cet élan, l’hôtel a annoncé tout récemment sa collaboration avec la très réputée marque australienne de cosmétiques Sodashi.
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n écrin féerique pour parfum poétique qui nous enchante depuis sa création en 1997. “Le Parfum” de Lolita Lempicka vient élever le flacon au rang d’objet d’art avec son design onirique incarné par l’historique pomme bleue, cernée de sa guirlande de feuilles de lierre émaillée de blanc et d’or et ornée d’un coeur percé d’une flèche sur du bois de réglisse doré. Le conte de fées se poursuit avec le sillage de ce parfum intemporel créé en collaboration avec la parfumeuse contemporaine Annick Menardo. Une fragrance unique aux effluves à la fois frais et sucrés, mariant anis et accord cerise amarena en notes de tête, violette et iris en notes de cœur et le trio
C accord réglisse, fève tonka et muscs blancs en notes de fond. «Je voulais un parfum gourmand où l’on retrouve le goût de ces friandises, un parfum dans un flacon que l’on aurait envie de croquer !», telles sont les prémices de cet élixir sensuel selon sa créatrice Lolita
Lempicka qui reste fidèle à son engagement pour le respect de l’environnement et des animaux, mais aussi celui de votre peau puisque tous les parfums de la maison sont 100% vegan et exempts de colorants, de filtres solaires et de perturbateurs endocriniens.
réée par des artisans basés en Australie Occidentale, l’enseigne Sodashi est pionnière dans le traitement de la peau à travers le monde. Certifiés vegan et cruelty-free, les produits font la promesse d’un teint rayonnant et d’une peau saine grâce à leurs formules à la fois puissantes et respectueuses de l’épiderme. Le secret de Sodashi réside dans ses composants naturels soigneusement sélectionnés auprès de fournisseurs de confiance. En effet, chaque ingrédient provient des
meilleures récoltes et des plus grandes fermes biologiques du monde entier, à l’instar du miel de myrte, l’huile de macadamia ou encore l’argile provenant d’Australie, mais aussi le patchouli indonésien, l’huile de noix de coco des Philippines ainsi que la spiruline d’Asie du Sud. Les gammes Sodashi sont à découvrir, pour la première fois au Maroc, au Four Seasons Resort Marrakech à partir du mois de janvier. 1, Boulevard de la Ménara, Marrakech Tel : 05 24 35 92 00
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Le maître yogi KRISHNA en résidence au Spa Royal Mansour Marrakech
Privilégiant les expériences inédites, le Spa du Royal Mansour perpétue sa philosophie du bien-être en accueillant Krishna, le nouveau maître yogi résident du palace. Diplômé en sciences ayurvédiques, ce disciple de grands gurus de l’Himalaya prône une vision holistique pour optimiser la plénitude mentale et physique en apportant soutien bienveillant et thérapies ciblées, mêlant chants mantra, postures et méditation.
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ela va sans dire qu’il existe une symbiose entre le corps et l’esprit. Un fait établi qui trouve tout son sens dans l’approche de Krishna, reposant sur des solutions thérapeutiques adaptées et un accompagnement personnalisé. Dans cette optique, le maître yogi propose un panel de disciplines transmises dans le respect de la tradition yogi, parmi lesquelles la respiration du feu, qui est un excellent remède contre le stress; Kriyas, qui active la détoxification du corps par les shats karmas ou encore Mantra Sadhana favorisant une plénitude physique et spirituelle. Les besoins spécifiques ne
sont pas en reste avec des sessions de yoga pour femmes enceintes, d’autres dédiées aux enfants, le Yoga Nidra pour en finir avec vos nuits d’insomnie, le Yoga Thérapeutique ciblant un grand nombre de maladies, sans oublier Ahara Vijnana, la diététique ayurvédique. En vue d’une expérience personnalisée, vous aurez l’occasion de vous entretenir, avant la séance, avec le maître yogi Krishna afin qu’il puisse cibler au mieux vos besoins. Un programme bien-être prometteur pour commencer la nouvelle année du bon pied ! spa@royalmansour.ma +212 529 80 82 00
FRANCK BOCLET distille les senteurs de Marrakech Franck Boclet, un nom bien ancré dans la sphère de la haute couture. Sous sa casquette de directeur artistique, il contribue aux beaux jours de nombreuses grandes maisons comme Kenzo, Courrèges ou encore Smalto avant de créer sa propre marque en 2010. C’est en électron libre que le dandy rock’n’roll s’est lancé depuis quelques années dans le monde du parfum avec un univers audacieux qui porte sa griffe. Grand amoureux de Marrakech, il décide de lui dédier une ligne d’eaux de cologne pour immortaliser ses sillages.
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ranck Boclet met le pied à l’étrier dans la parfumerie de niche en 2012 avec une collection qui s’inscrit dans la continuité de son univers. Le succès ne s’est pas fait attendre poussant le créateur à élargir sa gamme classique au nombre de 25 jus, dont le best-seller Tobacco avec sa touche de vanille gourmande. Fidèle à lui-même, le créateur fait une entorse aux codes avec des fragrances unisexe qui ne manquent pas de caractère, entre oud, patchouli, café, cuir, musc et autres accords singuliers. Dans le même élan, Franck Boclet lance peu de temps après une ligne à son image, et rock’n’roll à souhait. Chaque parfum arbore le nom d’une des chansons chéries par le créateur, à l’instar de “Heroes” de David Bowie, “Angy” des Rolling Stones ou encore le culotté “Cocaïne” et ses notes de tubéreuse qui fait référence au tube d’Eric Clapton. Marrakech un jour, Marrakech toujours
! Franck Boclet n’échappe pas à la règle puisqu’il décide de s’installer dans la médina de Marrakech, celle dont les effluves lui ont inspiré un nouveau chapitre enivrant. Annoncée pour février prochain, cette nouvelle gamme d’eau de cologne mixte portera le nom «Blue Oriental», une appellation qui sonne comme une évidence en faisant écho à la couleur des flacons qui n’est pas sans nous rappeler celle des Jardins Majorelle, mais aussi les notes typiques des jus. Patchouli, musc, fleur d’oranger, thé vert... les sillages font voyager, ravivent des souvenirs pour le plus grand bonheur des amoureux de la ville ocre. Une gamme d’huiles bio pour le corps et pour les cheveux verra également le jour pour compléter cette échappée olfactive ensoleillée. www.franckboclet.com Majda Fadili
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LA TRIBUNE DE MARRAKECH DÉCEMBRE 2021 LA TRIBUNE DE MARRAKECH
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DECEMBRE 16 2020
Ju&Mo : Une marque stylée et eco-friendly ! Nul besoin d’être une écolo avertie pour prendre conscience de l’impact polluant de l’industrie du textile sur l’environnement. Un constat alarmant qui a donné naissance à certaines marques engagées qui permettent de renouveler sa garde-robe de manière éco-responsable, à l’instar de Ju&Mo, installée à Marrakech au printemps dernier.
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idi Ghanem s’est enrichi d’une nouvelle adresse : Ju&Mo. La marque a tout naturellement pris place au cœur du cluster multidisciplinaire de la Rue Principale réunissant plusieurs enseignes. La slow fashion est l’ADN de cette initiative portée par Justine Fonta qui prône une mode éthique. Exit les collections de la fast fashion qui s’enchaînent à la vitesse de l’éclair, chez Ju&Mo, les caprices des tendances laissent place à des créations issues de l’upcycling qui ne manquent pas de goût. Pour sa matière première, la marque adopte une démarche anti-gaspillage en se procurant des tissus non-utilisés par de grandes maisons comme Louis Vuitton ou Hermès. Là encore, Justine garde en ligne de mire ses engagements en choisissant uniquement des matières 100% naturelles,
LA GALERIE DES TANNEURS s’attaque à l’ameublement
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a réputation de La Galerie des Tanneurs n’est plus à faire. Spécialiste de la maroquinerie, la maison marrakchie n’a rien à envier aux grandes marques grâce à son savoir-faire. En cette fin d’année, la maison voit grand en ajoutant une nouvelle corde à son arc : la fabrication de meubles. Installée dans le quartier prolifique Sidi Ghanem, la nouvelle boutique de l’enseigne s’étendra sur une
superficie de 500 m². La Galerie des Tanneurs reste fidèle à son produit phare qui est le cuir haut de gamme, en le mariant à des bois nobles, tel que le noyer, le tout sublimé de laiton. On y découvrira ainsi des créations modernes entre canapés, bureaux, fauteuils et autres créations au design contemporain avec l’option du sur-mesure en prime pour donner forme à vos inspirations.
comme le lin, le coton ou la soie. Autre crédo de la marque, une fabrication locale et équitable grâce à son atelier où tout est fait main. Côté portants, Ju&Mo privilégie la qualité à la quantité avec des capsules intemporelles pour hommes et femmes. Le sens du détail est omniprésent, de la matière aux finitions dans un esprit “So comfy”. Après le succès des deux lignes wax et vichy, la boutique propose désormais des pièces originales inspirées de grands classiques et des coups de cœur de Justine, entre vestes, robes, chemises, jupes, pantalons, etc. Et puisqu’on peut toujours faire mieux en bousculant certaines habitudes du quotidien, Ju&Mo propose une sélection d’accessoires zéro déchet, notamment des cotons démaquillants lavables, des bouteilles isothermes,
les astucieux bee wraps pour remplacer le cellophane ou encore les pailles en verre réutilisables. 281, Rue Principale, QI Sidi Ghanem Tel : 06 18 07 89 90
MOMO MAC UN DJ GÉNÉRALISTE POUR VOS ÉVÈNEMENTS PRIVÉS
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Ouverture en mars 2022
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CAMEL SOUK :
Une boutique à l’âme voyageuse
Créateur d’expériences authentiques et pionnier du bivouac de luxe au Royaume, Vincent Jaquet a rassemblé ses passions pour le voyage et le Maroc en une seule adresse : Camel Souk. Un concept-store qui nous fait traverser les époques et les cultures au travers de pièces anciennes et autres pépites, fruits d’un héritage artisanal.
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tué dans le quartier de Sidi Ghanem, Camel Souk se veut un concept-store nomade. On y déambule dans une ambiance quasi-muséale, à la découverte de trésors chinés par le maître des lieux, mais aussi des créations uniques fabriquées par des artisans aux mains d’or. Camel Souk regorge d’anciennes pièces issues du sud du Maroc, notamment des jarres de la région de Tata, des poteries
plus récentes de Tamegroute, mais aussi de sublimes tapis boujaad, des kilims typiques de Khémisset ou encore des malles et coffres anciens, ainsi que quelques objets décoratifs d’Afrique subsaharienne. Camel Souk, une adresse à retenir et à recommander ! N317, ZI Sidi Ghanem Tél : 06 08 01 50 15 ou 05 24 20 50 70
LA TRIBUNE DE MARRAKECH DÉCEMBRE 2021
INARA CAMP : une oasis de Quiétude au cœur du désert d’Agafay
Blotti entre les dunes lunaires du désert d’Agafay, Inara Camp se fond parfaitement dans ce décor minéral où la nature reprend ses droits. C’est à Vincent Jaquet, pionnier du bivouac de luxe au Maroc, que l’on doit ce havre paisible, situé à une trentaine de kilomètres au sud de Marrakech.
“Le désert ne se raconte pas, il se vit”, cette phrase du scientifique Théodore Monod trouve parfaitement écho dans le concept de ce bivouac éco-friendly. Chineur invétéré, Vincent a habillé, avec brio, son village de toiles d’une atmosphère qui nous fait voyager dans le temps entre objets anciens et artisanat séculaire. S’étendant sur une superficie de 21 hectares, Inara Camp consacre la partie basse du terrain à son bivouac composé de 18 tentes au confort optimal, toutes dotées d’une terrasse privative pour contempler les cimes enneigées de l’Atlas ou observer les étoiles sous un ciel exempt de toute pollution lumineuse. Amoureux du Royaume, Vincent Jaquet, a eu pour volonté de perpétuer
Vêtements en cuir, Fourrures, Chaussures Maroquinerie, Bagagerie, Sport Wear Sur mesure en 48 H GUELIZ 134, Avenue Moulay Rachid - Guéliz - Marrakech contact@galeriedestanneurs.com - Tel : +212 524 423 411 / +212 661 811 101 MAJORELLE Rue Yves Saint-Laurent - Marrakech contac@galeriedestanneurs.com - Tel : +212 662 736 317 M AVENUE Avenue de la Ménara - Marrakech contac@galeriedestanneurs.com - Tel : +212 661 811 101 MEDINA 1 Derb El Ghessal Mouassine - Marrakech mouassine@galeriedestanneurs.com - Tel : 212 524 376 449 / +212 661 758 515
la générosité des tables marocaines avec le Restaurant Soukoune. Le chef Moustafa y propose une cuisine locale raffinée à base de produits frais de la région, à apprécier face à une vue panoramique du désert. Pour transformer vos événements en souvenirs inoubliables, Inara Camp dispose désormais d’un nouveau concept baptisé les Terrasses d’Agafay. Doté d’une grande piscine, cet espace de 13 hectares au décor onirique, a été entièrement pensé pour accueillir vos activités corporate dans un cadre hors des sentiers battus.
Tel : 05 24 20 50 70 contact@inaracamp.com www.inaracamp.com
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DECO & DESIGN T VISION D'INTERIEUR CREATEUR
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Par Jérémy Baudet, photos JJF
LUDOVIC PETIT ou l’élégance sous toutes ses formes
Formé dans les plus grandes maisons de haute couture française, Ludovic Petit est devenu l’un des créateurs les plus doués de sa génération. Amoureux de Marrakech et adepte du sur-mesure, il « sévit » dans de nombreux domaines (décoration, architecture d’intérieur, événements) avec une modernité rare. Rencontre.
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ans la vie, il y a ceux qui adorent se mettre en scène, briller à la lumière des projecteurs pour mieux susciter l’intérêt des courtisans. Puis il y a les autres. Les discrets. De celles et de ceux qui, bien que débordant de talents, préfèrent rester tapis dans l’ombre, quitte à parfois se faire légèrement voler la vedette. Créateur émérite, Ludovic Petit est ainsi fait. Qu’importe le succès médiatique que cultive aujourd’hui Lup 31, sa marque de déco que l’on retrouve dans les magazines branchés. Pour cet artiste formé dans les plus grandes maisons de haute couture françaises, proche de Kenzo - il fut notamment son assistant -, la discrétion est pourtant devenue une marque de fabrique. Au même titre que son souci de perfection et cette inspiration, unique, que lui inspire les matières, les objets et l’atmosphère si particulière des souks de la cité ocre. De ses sacs en cuir, de ses coussins brodés à la main, de sa vaisselle en céramique en passant par ses incontournables photophores et autres pochettes en toile de jute plastifiée, on retrouve à
chaque fois dans ses créations ce petit quelque chose qui relie à merveille les traditions et la modernité. Les deux pans d’une ville, Marrakech, où il avait un pied à terre et qui a fini par devenir, quelque part,
la muse de sa vie. Croyant aux bienfaits du hasard, Ludovic Petit y a fait sa première escale à la fin des années 2000. « Je venais de vendre Kim & Garo. Au départ, c’était dans l’idée de me poser,
après tant d’années à vivre à fond sur Paris », se remémoret-il tout en admettant que très vite, la soif de créer l’a rattrapé. En témoigne le premier atelier qu’il installe à Tameslohte où près de 400 brodeuses vont alors travailler pour lui. Les années passant, le bouche à oreilles a fait le job et ouvert le champ des possibles à ce créateur reconnu dans le monde entier. En effet, à côté de ses objets de déco, révélateurs d’une grande délicatesse, Ludovic Petit compose et remodèle aujourd’hui les espaces, à la manière d’un architecte d’intérieur. Des manoirs, des restaurants, des hôtels de luxe. En Sologne, au Qatar ou encore dans le désert d’Agafay. « Je sévis un peu partout », lance-t-il dans un éclat de rire. Un nouveau métier, en quelque sorte, que ce « vieux de la vieille », comme il aime s’appeler, pratique avec la même audace. « Ce que j’aime, en créant, c’est avant tout de bluffer les gens. Apporter un regard nouveau, réinterpréter l’ancestral au goût du jour, raconter une histoire à ces choses parfois désuètes qui nous entourent. Je le fais tout en m’inspirant des situations,
des lieux et bien évidemment, des désirs des clients. Je dis souvent que c’est comme si je vivais un petit mariage avec eux.» Pour l’aider dans ses aventures au royaume du surmesure, une équipe solide d’artisans l’accompagne tout le long du processus créatif, au sein de deux vastes ateliers. L’un est situé à Sidi Ghanem, l’autre dans l’ancien quartier industriel de la ville, derrière la gare ONCF. C’est là, dans un ancien hangar, à l’abri de l’agitation, qu’il accueille son public, dessine et partage son quotidien avec l’équipe de Delight, une des meilleures agences d’événements luxueux au Maroc, dont il dirige également la partie artistique. Un vrai touche-à-tout. Ouvert sur le monde mais finalement, peu à son aise avec la foule et les nouvelles formes de communication que sont les réseaux sociaux. A vrai dire, Ludovic Petit n’en a jamais eu besoin. Son talent a toujours parlé pour lui. Et ça, malgré tout, ça ne se copie pas. www.lup31.com Jérémy Baubet
ROCHE BOBOIS s’offre un showroom à M Avenue
Après Rabat et Casablanca, Roche Bobois poursuit son expansion au Maroc avec l’ouverture de son troisième showroom à Marrakech. C’est au cœur du prestigieux projet résidentiel et commercial M Avenue que la référence internationale de l’ameublement a pris place pour distiller son “French Art de Vivre”. La Tribune de Marrakech a rencontré, à l’occasion de l’inauguration, Jean-Guy Testut, directeur de collection pour la partie canapés et assises chez Roche Bobois.
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u haut de ses soixante ans d’existence, la maison familiale Roche Bobois a intégré le cercle des leaders mondiaux du mobilier design haut de gamme. Avec 275 magasins à son compteur, répartis dans 55 pays, l’enseigne s’est imposée grâce à sa mosaïque d’univers qui se veut universelle, son audace et son légendaire savoir-faire. Une symbiose omniprésente dans le nouveau showroom marrakchi de près de 700 m², où les designs, les couleurs et les textures nous insufflent mille et une idées pour notre intérieur. L’implantation au sein de la perle du sud sonnait comme
une évidence : “S’installer à Marrakech, c’est quelque chose que l’on voulait faire depuis longtemps. Nous sommes ravis d’ouvrir ce bel espace au cœur du concept inédit M Avenue qui vient renforcer le rayonnement de la ville”, nous confie JeanGuy Testut. «French art de vivre», tel est le slogan arboré par la marque culte du design tricolore : “La France a été, depuis plusieurs années, un des pays moteurs dans le développement du goût occidental dans le monde. Je pense que Roche Bobois a toute la légitimité d’être un ambassadeur et de perpétuer cet art de vivre à la française
qui remonte au début du 19e siècle. Toutefois, cela ne nous empêche pas d’être ouvert sur d’autres horizons en travaillant avec des designers du monde entier”. En effet, la maison Roche Bobois a élevé plus d’une fois le design au rang d’art en collaborant avec de grands noms, parmi lesquels : “Des designers historiques à l’instar du grand Marc Berthier dans les années 60 ou encore le designer allemand Hans Hopfer qui a créé le canapé iconique Mah Jong pour Roche Bobois en 1971. À partir des années 2000, on a décidé d’habiller cette pièce phare. J’ai ainsi sollicité Kenzo avec
son univers coloré à la croisée des cultures, puis la maison italienne de mode Missoni et pour les 40 ans du Mah Jong, j’ai voulu marquer le coup de manière exceptionnelle, d’où la collaboration avec Jean Paul Gaultier qui a dessiné les tissus”, se remémore Jean-Guy Testut. Le «French art de vivre» façon Roche Bobois vient embellir les intérieurs marrakchis avec cette ouverture en grande pompe, avant de mettre le cap sur la méditerranée pour un nouveau showroom qui verra le jour dans un futur proche à Tanger. Majda Fadili
Raffiné by Ouma
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La nouvelle épicerie fine pour les gourmets Rien ne vaut un bon repas à la maison pour se retrouver en famille ou entre amis, avec ou sans occasion. Mais avant de mettre les pieds sous la table, on ne peut échapper à la case fourneaux qui peut en dissuader plus d’un. Pas de panique, l’épicerie fine Raffiné by Ouma vient à votre rescousse avec ses produits autour de la volaille.
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raîchement installée à Guéliz, Raffiné by Ouma vient garnir nos petits paniers de délices prêts à l’emploi. Mettant un point d’honneur sur la qualité, la nouvelle enseigne collabore avec l’éleveur Avilux pour sa volaille fermière qu’elle importe du Sud Ouest de la France. Préparés de manière artisanale, les produits Raffiné by Ouma
sont hallal et affichent une DLC de 5 ans grâce à la graisse de canard qui agit comme un conservateur naturel, en plus de donner un goût exquis à la viande. Les gourmets auront le plaisir d’y découvrir de grands classiques, comme les confits, le foie gras traditionnel ou encore un pâté de bœuf fondant. On y trouve également d’autres suggestions qui ne
manquent pas d’originalité, à l’instar des poulardes farcies, du pâté de canard au piment d’espelette et le marbré mariant divinement chair de chapon et foie gras. Autre spécialité phare de la maison, la fameuse poularde Henri IV préparée dans le respect de la recette ancestrale. Raffiné by Ouma voit grand et nous promet de belles surprises pour les mois à venir. En effet, l’épicerie fine prévoit un espace spécial à l’étage dédié aux produits frais, avec entre autres, des tapenades et confitures, caviar, fromages produits au Maroc, des chapons fermiers hallal, de la truffe et la très convoitée vanille bleue de l’Île de la Réunion. Le plus : Des formats pour particuliers, mais aussi pour les hôteliers et restaurateurs. 21, rue Tarik Ibn Ziad Tel : 06 66 90 68 87
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Nos nouveaux coffrets
pour vos cadeaux gourmands Raffiné by Ouma
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" Les Italiens ont seulement deux choses dans la tête, la deuxième se sont les pâtes " Catherine Deneuve
Restaurant italien & pizzeria 36 Rue Ibn Aïcha, Marrakech Réservations :05244-23939 www.vita-nova.ma
Cuisine Marocaine revisitée par Assia Libzar-Marrakech
Restaurant.Libzar.
Libzar_Marrakech
28, rue Moulay Ali Gueliz - Marrakech Réservation : 05244-20402 / 06 61 48 74 73 libzar.marrakech@gmail.com - www.libzar.com
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Gourmettes et gourmets
PIU PIU : La nouvelle adresse décontractée de Guéliz
POKA BY KATSURA
L'Asie au bout de vos baguettes
Piu Piu, une curieuse onomatopée qui cache un restaurant, comme on les aime. Ici, pas de chichi, avec une cuisine à la bonne franquette, une ambiance détendue et surtout des prix qui permettent de sortir sans faire un trou dans son porte-monnaie. d’une salade et d’une purée à l’ancienne. Et comme tout bon gourmand qui se respecte, nous avons tout de même gardé une petite place pour l’onctueuse mousse au chocolat artisanale signée Sweet Flower. Un sans-faute pour notre première visite et la carte nous promet dores et déjà de belles choses pour notre prochain passage entre pizzas traditionnelles au feu de bois, planches de charcuteries et fromages, burger toasté au four, batbouts au poulet rôti aux inspirations originales et les gourmands bâtonnets de glace Koulchi Pop. Pour accompagner toutes ces
belles choses, Piu Piu reste fidèle à ses prix doux avec une carte accessible de bières, apéritifs et alcools, sans oublier sa sélection de vins proposée au prix de caviste. Un nouveau coup de cœur s’ajoute à notre carnet d’adresses pour un déjeuner ou un dîner sans prise de tête, mais aussi pour refaire le monde autour d’un verre le temps d’un afterwork bien mérité ! Le plus : Un large choix de tapas maison à partir de 40 Dh. 10, rue Oued El Makhazine, Guéliz - Tel : 05 24 43 38 90
LA TRIBUNE DE MARRAKECH
Le jounal incontournable de la ville rouge qui plonge ses lecteurs au coeur de toute cccl’actualité marrakchie.
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’est à quelques pas du jardin Harti que l’on découvre cette nouvelle adresse le temps d’un déjeuner ou d'un dîner. Pas de place aux fioritures chez Piu Piu ! On apprécie l’ambiance conviviale qui y règne, son cadre cosy aux tons neutres, sans oublier la terrasse ornée de bananiers. Comme le suggère si bien le nom, la grande spécialité du restaurant est le poulet fermier rôti à la broche. Notre assiette ne se fait pas attendre avec une portion généreuse et tendre à souhait qui s’accompagne divinement d’un jus de volaille maison,
MA CUISINE ! : Une nouvelle adresse aux airs de bistrot parisien
L’histoire d’amour entre Michel Barthod et la cuisine est née sur les bancs de la prestigieuse école hôtelière de Genève où il décroche son diplôme. Après avoir lancé de nombreux restaurants à Lyon et l’iconique Loloquoi à Marrakech, Michel Barthod s’attaque à une nouvelle aventure dont le nom lui est apparu comme une évidence : Ma Cuisine !
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’est sur la grande artère de l’avenue Hassan II que cette nouvelle adresse a pris place pour nous proposer une cuisine familiale dans un esprit de bistrot parisien. Le décor se veut arty et l’ambiance décontractée chez Ma Cuisine ! pour faire de votre passage un moment de plaisir. En parlant de
plaisir, on le trouve également dans l’assiette avec une carte qui change fréquemment au gré des produits de saison et des inspirations de Michel Barthod. La convivialité est le maîtremot avec notamment le poulet rôti servi sur table avec son gratin dauphinois, tout comme la poêlée de pâtes italiennes
proposée à volonté. Pour nous réchauffer cet hiver, le chef met à l’honneur la gratinée lyonnaise, la traditionnelle blanquette de veau, les lasagnes et l’indétrônable tartiflette. Cela va sans dire qu’il faut garder une petite place pour le dessert, surtout pour la tarte aux pralines et le tiramisu fait maison de Ma Cuisine !
Il ne vous aura sans doute pas échappé que la fameuse table asiatique Katsura a fermé ses portes depuis quelque temps. À quelques mètres du restaurant, une nouvelle adresse prendra la relève dès le mois de janvier avec un concept plus élaboré : Poka by Katsura.
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n nouveau chapitre s’annonce avec cette ouverture imminente qui nous met déjà l’eau à la bouche. Derrière les fourneaux, nous retrouvons deux chefs - Marocaine et Thaïlandais - qui nous promettent une délicieuse escapade à travers les contrées asiatiques dans un esprit fusion. La carte affiche prix attractifs et mets raffinées, à l’instar des crevettes tigrées croustillantes et leur sauce wasabi, la pizza japonaise mariant huile de truffe et saumon, l’indétrônable wok de filet de bœuf, sans oublier les sélections de sushis, ceviches, rouleaux de printemps et dim sum. La touche fusion s’étend aux desserts avec un tiramisu aux
notes de wasabi ou encore le cheesecake citron sur son nuage de citronnelle, sans oublier les cocktails signature aux connotations asiatiques. Le cadre quant à lui se veut sobrement chic et cosy avec une “urban touch” qui habille les murs de fresques street art. Côté ambiance, le DJ résident s’emparera des platines chaque soir pour distiller ses sets sans rendre vos discussions inaudibles. Le plus : - Une terrasse intimiste pour profiter des beaux jours - Une formule midi à moins de 200 Dh Résidence Soluna, rue Khalid Ibn Al Walid, Guéliz Tel : 05 24 42 15 17
GRAND CAFE DE LA POSTE Restaurant Bar Salon +212 (0) 524 43 30 38 Angle boulevard El Mansour Eddahbi et avenue Malik ‘TheIman perfect location for weddings and events’ Guéliz Marrakech
BO-ZIN.COM
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Gourmettes et gourmets
Carton plein pour la soirée gastronomique Franco-Marocaine au RADISSON BLU MARRAKECH Cela va sans dire, notre chère ville subit un effet yoyo à cause de la situation sanitaire. Pour nous mettre du baume au cœur dans ce contexte mi-figue, mi-raisin, le Radisson Blu Marrakech a mis les petits plats dans les grands en accueillant la troisième édition de sa traditionnelle “Soirée gastronomique Franco-Marocaine”, le samedi 27 novembre dernier.
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n challenge relevé haut la main, malgré tous les aléas. Avec la transmission et le partage comme fil rouge, l’événement a rendu hommage aux deux cuisines ancestrales le temps d’un dîner exceptionnel à huit mains. Un délicieux
voyage entre le Royaume et l’Hexagone, orchestré par les chefs français étoilés Laurent Barberot, (hôtel La Bastide Saint-Antoine) et Akhara Chay (hôtel La Vague de Saint Paul), qui ont collaboré en synergie avec la brigade du chef du Radisson Blu, Younes Trini, et le
chef pâtissier de l’hôtel Mouad Abdessadek. En l’hommage des associations partenaires, un dîner exceptionnel et fort en symbolique au cours duquel le Radisson Blu Hotel Marrakech a su distiller ses ondes positives, qui sont les bienvenues en ce moment !
Un hiver douillet au salon du GRAND CAFÉ DE LA POSTE
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Un nouveau chef derrière les fourneaux du FOUQUET’S MARRAKECH
L’hiver et ses températures timides ne nous donnent qu’une seule envie : se lover dans un canapé pour se réchauffer au coin du feu. Pour ce numéro, notre adresse cocooning n’est autre que le mythique Grand Café de la Poste.
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émoin d’une autre époque, cette institution marrakchie bâtie dans les années vingt, nous fait voyager dans le temps en nous ouvrant les portes de son salon niché à l’étage. Quelques marches à grimper, et vous voilà plongé dans un cadre chaleureux, sobrement puisé dans un style colonial par le brillantissime Studio KO. Une atmosphère «home, sweet home» y règne avec ses grandes assises en velours et ses canapés cosy en cuir dans lesquels on se blottit, un verre à la main, pour refaire le monde sur des notes jazzy qui s’entremêlent aux crépitements de la cheminée. Et puisqu’on ne
Fouquet’s Marrakech, la prestigieuse table de l’hôtel Naoura Barrière prend un nouvel envol avec la nomination de son nouveau Chef, Zouheir Koussaimy. Un zeste d’inventivité, beaucoup de passion et un grand respect du produit, telle est la recette de ce jeune Chef qui nous promet de belles et délicieuses découvertes aux saveurs tricolores.
formé par la crème des chefs «Meilleurs Ouvriers de France». Sa signature ? Sa capacité à sublimer les produits, sans les dénaturer, pour nous offrir un ballet de goûts et de légèreté tout en réduisant les aliments riches en gras et en sucre. Fort d’une grande expérience entre le Maroc et la France auprès de grandes toques, Zouheir Koussaimy reste toujours à l’affût de nouveautés pour alimenter son savoir-faire et créer des recettes recherchées dans un esprit anti-gaspillage. Créatif, engagé et passionné, le Chef Zouheir Koussaimy nous fait la promesse d’une cuisine saine et hors des sentiers battus.
voit pas le temps passer dans un cadre aussi réconfortant, sachez qu’il est possible d’y dîner à la carte. De quoi égayer vos soirées d’hiver ! Angle Boulevard El Mansour Eddahbi et Avenue Imam Malik, Guéliz Tel : 05 24 43 30 38
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onglant habilement entre cuisine marocaine et gastronomie française,
le Chef Zouheir Koussaimy est diplômé de l’Institut Paul Bocuse à Lyon, où il a été
Hôtel Naoura Barrière Rue Jbel Lakhdar, Bab Doukkala Tel : 05 24 45 90 85
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Pasta Mardi au Sésamo
leuron de la gastronomie italienne à Marrakech, la table SESAMO arbore une cuisine créative aux accents de la Méditerranée sous la houlette de la Cheffe Vania, ayant pour parrain le Chef triplement étoilé Massimiliano Alajmo. Véritable ambassadeur des saveurs transalpines, le restaurant SESAMO propose, tous les mardis, une immersion authentique avec “Pasta Mardi”, un menu complet pensé autour des pâtes fraîches. Un délicieux parcours initiatique avec, entre autres, le fameux risotto au safran ou à la betterave, les tortellini de courge, sauge et bouillon froid de céleri-rave.
Le Couscous du vendredi à La Grande Table Marocaine
LES TABLES DU ROYAL MANSOUR VOUS INVITENT AU VOYAGE
Tous les mardis, de 19h à 23h 700 Dh par personne
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a Grande Table Marocaine perpétue sa vocation d’ambassadrice de l’héritage séculaire du Maroc en valorisant les richesses de ses terroirs. Orchestrée par le talentueux Chef Karim Ben baba, la plus ancienne table du palace s’est habillée d’un nouveau décor et invite à de nouvelles expériences culinaires, parmi lesquelles le “Couscous du vendredi” façon Royal Mansour. Un assortiment de salades traditionnelles vient ouvrir le bal, suivi de la pierre angulaire de la cuisine du Royaume, déclinée en trois recettes au choix aux semoules variées, entre couscous complet aux légumes, dchicha soussia au poulet et couscous de blé à l’agneau. Pour finir, on cède volontiers à la gourmandise de la pastilla aux amandes et au lait infusé à la fleur d’oranger, ou à la fraîcheur de la traditionnelle salade d’oranges à la cannelle.
Le vendredi, de 12h à 16h 400 Dh par personne
Réservations : 05 29 80 82 82 restauration@royalmansour.ma
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Route du Golf Royal, 40 000 Marrakech, Maroc - Réservations sur mandarinoriental.com ou +212 5 24 29 88 88 - @mo_marrakech - #mandarinorientalmarrakech
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IL FALLAIT Y ETRE LA TRIBUNE DE MARRAKECH DÉCEMBRE 2021
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Par Moulay Abdellah ALAOUI Photographe Free Lance, Relations presse, Couverture d'évènements culturels de Marrakech Tél : 06 44 98 25 25
Au Défilé de Mina Binebine au Es Saadi : Mina Binebine entourée de Elisabeth Bauchet Bouhlal, Mahi Binebine, Caroline Bouhlal et Jean Alexandre Bauchet Bouhlal, et à gauche la danseuse Noor.
Au Colisée projection film Haut et Fort de Nabil Ayouch : Mounia Layadi Directrice du Colisée et le réalisateur Nabil Ayouch et Mohamed Layadi propriètaire du Colisée.
Au Sofitel : Ahmed Benkirane DG du Sofitel entouré de Taoufiq Izediou Président de la Biennale de la Danse africaine et le Chef Executif du Sofitel Mr Ahmed Ed Defaa.
A l'entrepôte : De gauche à droite : l'écrivain Abdellah Baida, Hiba Ayada initiatrice des Automnales, Jiness Niam et l'écrivain Mamoun Lahbabi. A Sidi Ghanem : Ouverture de la nouvelle Galerie Chamane & Co avec L'artiste peintre Chamane Tattoo Shop, les galeristes Reynaud Sgobba et Esthi SaintGeorge, Art Curator & Owner et l'artiste peintre Danielle
Au Radisson : L'actrice américaine Marie-Louise Parker et Fabrice Castelliorizios DG du Radisson Blu Marrakech.
COMING SOON 1ère PLATEFORME VIDÉO GÉNÉRALISTE AU MAROC 12 CHAINES THÉMATIQUES A MARRAKCH Interviews, portraits, art, émissions culinaires, mode, beauté, design, loisirs, sport, culture... et tout les jours la météo et l'agenda de la ville
s NOTRE ÉQUIPE SILLONNE LA VILLE IMPÉRIALE POUR VOUS TENIR INFORMÉS QUOTIDIENNEMENT DE SON ACTUALITÉ !