DE MARRAKECH
N° 18 - Du 3 déc 10 au 15 fév 11
Journal d’humeur et d’information
La Tribune
Another Editions - 194, rue Mohamed El Beqal - Guéliz - 40 000 Marrakech - Tél. : 05 24 42 02 49 - Fax : 05 24 43 90 04 - Directeur de la publication : Jean-Jacques Fourny - 15 Dhs
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10ème Festival International du Film de Marrakech
John Malkovitch
Marathon International de Marrakech
Dans la peau du président du jury
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résidée par l’acteur, réalisateur, producteur américain John Malkovitch, la 10ème édition du Festival International du Film de Marrakech réunit un jury d’exception. Honneur aux femmes, avec la venue de la magnifique Eva Mendès. A ses côtés, l’actrice hongkongaise Maggie Cheung incarne le charme troublant de l’Asie, et Yousra, star égyptienne, le glamour oriental. Côté masculin, le très sexy comédien mexicain Gael Garcia Bernal sera entouré du réalisateur et scénariste marocain Faouzi Bensaidi, de l’Irlandais Gabriel Byrne, du réalisateur français Benoît Jacquot et de l’acteur italien «al dente» Riccardo Scamarcio. Charge à eux de décerner l’Etoile d’Or, le Grand Prix, le Prix du Jury ainsi que celui de la Meilleure Actrice et du Meilleur Acteur au sein d’une sélection de 15 films en provenance du monde entier. Lire page 26
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2, les voilà ! Mais non, pas les flics, la 22ème édition du Marathon International de Marrakech et ses 5.000 marathoniens qui vont courir le dimanche 30 janvier. Le départ est prévu à 8h30 avenue de la Ménara, juste à côté de La Mamounia, pour les courageux qui vont s’attaquer aux 42,195 km à travers la ville et la Palmeraie, et tenter de battre le record qui s’est établi à 2 heures 3 minutes et 59 secondes ! Lire page 11
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Mélanie Doutey
illard
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Mario
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Sophie Marceau
n dehors des grands noms du cinéma qui siègeront au Jury aux côtés de son Président John Malkovich, le Festival verra débarquer un millier d’autres stars, venues des quatre coins de la terre, pour faire vibrer le public marrakchi…
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Emois fictifs, émois réels...
Photo : Othman Zine
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l était une fois à Marrakech, un Festival qui a su évoluer en cultivant les défis, aiguiser les lames de sa programmation, la rendant plus pointue, et se réinventer avec panache pour resplendir sur la scène internationale du 7ème Art. Un événement, où les regards se confrontent et les perspectives s'élargissent, désormais inscrit comme patrimoine culturel intouchable et respecté. Si les illustres noms du grand écran stabilotent, de plus en plus nombreux, ce rendez-vous cinéma majeur sur leur agenda, c'est qu'ils savent déjà que cette Ville Rouge qui les séduit tant leur déroulera ses plus beaux Red Carpets... 2010 : un générique brillant, exceptionnel ! Petit Festival est devenu grand, le FIFM affiche fièrement ses 10 ans, et ça se voit ! Qui sera sacré d'une Etoile, qui raflera un Prix ??? Plan serré sur le jury, autant de films d'horizons et pays différents à départager, pas facile d'être Dans la peau de John Malkovich et ses acolytes... (Voir notre dossier spécial Festival du Film page 26) On l'aura compris, Marrakech sait rendre hommage à la fiction... Mais que l'on se rassure, en décembre, celle-ci traverse aisément l'autre côté de l'écran, et la cité aux multiples vitesses, où le présent et le futur côtoient le passé avec magie, nous plonge illico dans un carnaval de jubilations en tous genres et styles... La fête bat alors son plein, que ce soit à l'Hivernage, dans un nouveau lieu So Cool, au cœur d'un magnifique palais côté Médina, ou à la mode Broadway façon palace ! Zoom avant sur une ville qui vibre. Tant d'émois... émois fictifs, émois réels... et moi, et moi, et moi... Et bien moi, je vous souhaite simplement une belle nouvelle année 2011, grisante et rafraîchissante ! mouna anajjar
LA TRIBUNE DE MARRAKECH : Publication éditiée par la Sarl Another éditions Maroc - R.C. : 26 171 - Patente: 45191132 - I.F. : 06520612 - CNSS : 7399464 - Bureaux : 194-197, rue Mohamed El Beqal, résidence Firdaous, Guéliz, 40.000 Marrakech, Maroc. E.mail : info@anothereditions. com - Tél : 05 24 44 97 09 - Fax : 05 24 42 21 28 - Membres Fondateurs : Mouna Anajjar, Jean Jacques Fourny - Directeur de la Publication : Jean-Jacques Fourny. E-mail : jjf@ anothereditions.com - Directrice Générale Associée et Rédactrice en Chef : Mouna Anajjar. Tél : 05 24 44 97 09. E-mail : mouna@anothereditions.com - Rédactrice en Chef adjointe : Mélanie Polatova. E-mail : melanie@anothereditions.com - Assistante DG : Nadia Ouazahrou. Tél : 05 24 42 02 49. E-mail : assistante@anothereditions.com - Rédaction : Nicolas Cardosel, Christian Debois-Frogé, Sylvie Gassot, Marie Le Fort, Nathalie Rigoulet, Stéphane Roux, Katia Sahli, Yasmin Verdès - Publicité : Constance Berthelot. Tél : 06 61 52 43 46, E-mail : constance@ anothereditions.com - Direction Artistique : Another Editions - Graphiste : Mathieu Pasques. E-mail: da@anothereditions.com - Photographes : Fred Leloup, mmmmarrakech.com, Othman Zine - Ont collaboré à ce numéro : Bérénice, Fabrice Pontegnier - Impression : Direct Print, Casablanca. Dossier de presse : 07/14. Dépôt légal : 2007/0118. ISSN : 2028-2079. Tous droits de reproduction réservés (titres, textes et photos).
sommaire 03 : EDITO 04 : CITY-BUZZ 12 : ASSOCIATIONS 15 : ecologie 16 : CULTUROSCOPE 24 : CINE, WEB ET MUSIQUE 26 : SPECIAL F.I.F.M 33 : 1001 NUITS 35 : DECO 39 : MODE ET SEDUCTION 43 : LOISIRS 45 : AUTO MOTO 47 : FOODING 55 : SORTIR 58 : DETENDEZ-VOUS
Quelques dates A retenir • 7 décembre : 1 Mouharram 1432. • 17 décembre : Achoura. 10 jour du er
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mois de Muharram et 1er mois de l’année musulmane. 11 janvier : Manifeste de l’Indépendance. 28 janvier au 12 février : 19ème Semaine du Film Européen à Tétouan, Rabat, Casablanca et Marrakech. Un rendez-vous cinéphile itinérant, avec 10 films du meilleur du cinéma européen de l’année et courts-métrages du Sud de la Méditerranée. 13 au 24 février : 4ème Students Challenge. Rallye humanitaire estudiantin dans le désert marocain et véritable challenge automobile. A Marrakech 3 au 11 décembre : 10ème Festival International du Film De Marrakech. 16 au 18 décembre : 4ème Festival International du Rire De Marrakech. Un thème, les calèches, un hommage à feu Mohamed Belkass et un honneur à l’humour égyptien. 22 au 26 décembre : 4ème Rencontre Internationale De Théâtre de Marrakech, par la troupe Académa.
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Fashion Days Maroc à La Mamounia, par la Fédération de la Couture Traditionnelle Marocaine. 16 au 19 décembre : 2ème Biennale Salon d’Hiver Art Contemporain. Peinture, sculpture, photo, arts vidéo et création numérique. Janvier 2011 (dates non confirmées) : 4ème Salon International des professionnels du Tourisme (M.TM.). Le rendez-vous incontournable du tourisme au Maroc. 22 au 29 janvier : 6ème Festival International On Marche, par la compagnie Anania, avec rencontres chorégraphiques internationales sous le thème “les solos“. 30 janvier : 2ème Marathon et Semi Marathon International de Marrakech, avec plus de 5.000 marathoniens. A Casablanca Jusqu’au 07 décembre : 2ème Foire Internationale de l’Art, galeries et artistes, collectionneurs, librairies d’art, fournisseurs de matériel d’art, fondations de promotion de l’art et établissements de vente aux enchères. 09 au 12 décembre : 3ème Marca ème
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Maghrebia, par le Ministère du Commerce Extérieur, en partenariat avec l’OFEC, pour la promotion et la valorisation des produits et services tous secteurs confondus de la marque marocaine. 15 au 18 décembre : 1ère Sécurité Expo - Salon international de la sécurité et de la protection des personnes et des biens, dédié aux principaux métiers de la sécurité afin de maîtriser et minimiser les risques contre les actes de malveillance, incendies et accidents de travail. 26 au 29 janvier : 3ème Dom & Event. Salon international des professionnels de l’événementiel. Rendez-vous référence en Afrique, avec 6.000 professionnels des métiers de la communication. 11 au 20 février : 18ème Salon International de l’Edition et du Livre. Rassemblement des milieux de l’édition nationaux et internationaux, conférences, débats, lectures et soirées. But : promouvoir le livre marocain et la lecture. A Tafraoute 15 décembre au 28 février : 3ème Fête des amandiers en fleurs. Fêtes avec danseurs, musiciens et conteurs pour célébrer les arbres qui fleurissent.
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Parcours sans faute pour Mustafa Zine,
nouveau Président Délégué de la FRGM S’il y a une candidature qui a fait l’unanimité dans le monde du golf au Maroc, c’est bien celle de Mustafa Zine. Rencontre avec celui à qui l’on souhaite bonne chance dans ses nouvelles fonctions. La Tribune de Marrakech : Pensiez-vous, en vous rasant le matin, devenir Président Délégué de la Fédération Royale Marocaine de Golf ? Mustafa Zine : Pas du tout, c’était une véritable surprise. T.D.M. : Quel bilan faites-vous aujourd’hui du travail de la FRGM ? M.Z. : La Fédération a fait du bon travail. Maintenant, il faut en faire plus, développer davantage le golf, le recentrer vers un sport de haut niveau qui va représenter le Maroc, poursuivre ce développement à travers toutes les régions, reprendre contact avec les clubs et prendre des initiatives sur le plan international. T.D.M. : Comment se porte le golf au Maroc ? M.Z. : Il se porte très bien puisqu'il y a de plus en plus de golfs qui se créent. Nous avons aujourd’hui une vingtaine de parcours, et dans les prochaines années, nous en prévoyons 40 de plus, soit le double.
Fiche d’identité Mustafa Zine. Actuellement notaire à Casablanca. Notaire à Marrakech durant 28 ans. Ancien Président des Notaires du Maroc. Vice Président de l’Association du Trophée Hassan II de Golf. Aujourd’hui, nouveau Président Délégué de la Fédération Marocaine de Golf.
vraiment intéressée au golf ? Elle n’en parle qu’épisodiquement ! Vous savez qu’il y a des écoles de golf qui ont été créées à Agadir, Casablanca, Marrakech, Tanger, Rabat et Meknès... La presse marocaine n’en a pas beaucoup parlé, et les meilleurs sportifs fréquentant ces écoles sont appelés à venir compléter leur formation à l’Académie Royale de Golf qui sera créée à Rabat. Par ailleurs, je me permets de vous rappeler qu’il y a l’“Atlas Pro Tours” qui permet à nos golfeurs de se mesurer avec des pros étrangers dans plusieurs golfs du Royaume, il y a également le “EPD Tour“ qui regroupe notamment l’Allemagne, la Suisse et L’Autriche. Et le nouveau venu, le “EGOLF”, est réservé aux professionnels américains qui viennent jouer plusieurs fois au Maroc. T.D.M. : Vous jouez au golf depuis longtemps ? M.Z. : Depuis plus de 35 ans.
T.D.M. : Combien de licenciés au Maroc ? M.Z. : Environ 4.000, dont le quart joue régulièrement.
T.D.M. : Quels sont les changements, en tant que Président Délégué, que vous souhaitez apporter ? M.Z. : En dehors du rôle classique que doit jouer la Fédération : développer le sport de manière générale, la première priorité serait de rapprocher la Fédération des clubs, leur rendre visite, voir avec eux les problèmes qu’ils rencontrent, les aider en cas de besoin, et aussi rappeler à certains leurs obligations vis-àvis de la Fédération. Une priorité essentielle à mon avis, est de rapprocher la Fédération de l’Association du Trophée HASSAN II de Golf, car elles suivent le même objectif et sont complémentaires. Nous avons, par ailleurs, la chance que l’Association du Trophée soit présidée par S.A.R. le Prince Moulay Rachid, qui s’intéresse au golf et qui est un excellent joueur. Il nous a toujours aidé, et c’est une chance que nous avons et qui ne peut que profiter au golf et à son développement. Il reste pour nous un guide, et croyez-moi, il suit de très près ce qui se passe.
T.D.M. : La presse marocaine est assez critique avec la fédération : manque de dynamisme, peu d’événements et de compétitions, quel est votre avis ? M.Z. : Il y a peut-être du vrai, mais je vous retourne la question : la presse marocaine s’est-elle
T.D.M. : Quelle est votre priorité dans votre feuille de route ? M.Z. : Notre priorité est de former une équipe nationale de haut niveau, avec l’aide de l’Association du Trophée HASSAN II. A ce sujet, et en application des hautes orientations contenues dans le message de S.M. le Roi
T.D.M. : 40 parcours, ce n’est pas trop ? M.Z. : Non. Dans la mesure où il y une forte demande, il faut y répondre. La plupart de ces golfs sont privés et répondent à des besoins touristiques, comme c’est le cas dans plusieurs autres pays. L’objectif économique est de viser une clientèle touristique haut gamme, qui voyage et aime jouer toute l’année dans des pays ensoleillés, sur des parcours disponibles et de grande qualité. C’est ce qu’offre le Maroc en ce moment. La clientèle visée est en grande partie européenne, car elle se trouve à proximité du Maroc (2H45 d’avion en moyenne). Si le facteur climat joue en notre faveur, il y aussi la chaleur de l’accueil et les prix compétitifs.
aux participants lors des Assises Nationales du Sport (les 24 et 25 octobre 2008 à Skhirat), une convention d’objectifs entre le Ministère de la Jeunesse et des Sports, la Fédération Royale Marocaine de Golf et l’Association du Trophée HASSAN II, a été signée dernièrement. Elle a eu pour résultat la création d’un centre de sport-étude à Bouznika, où des jeunes, 15 ans au plus, venant de plusieurs golfs du Maroc, ont été sélectionnés et poursuivent actuellement des études le matin et se consacrent au sport l’aprèsmidi. Cette école est la première du genre, d’autres, dans d’autres sports, verront bientôt le jour... Comme vous le savez, en 2016, le golf sera pour la première fois une discipline olympique, et ces jeunes sélectionnés auront la chance de porter les couleurs du Maroc aux J.O. de Rio 2016. Ils auront alors 21 ans. T.D.M. : Parlons de Marrakech, ne pensez-vous pas qu’il y a trop de projets golfiques ? M.Z. : Je pense que non. Ces projets répondent à une demande, l’hôtellerie et la résidence de luxe ne peuvent se développer aujourd’hui qu’autour d’un concept dont le golf fait partie. Le touriste haut de gamme ne se contente plus d’une belle chambre et d’une piscine, le spa et le golf font maintenant partie de ses exigences. T.D.M. : Pensez-vous, le matin en vous rasant, aux JO de Rio en 2016 ? M.Z. : Cela fera partie d’une des priorités de 2016, c’est une date exceptionnelle. Maintenant que nous la connaissons, nous devons nous y préparer. T.D.M. : Quel est votre objectif pour 2016 ? M.Z. : Notre objectif n’est pas de rivaliser avec les Etats-Unis où il y a 40 millions de golfeurs, ni l’Angleterre, qui a vu naître le golf, mais d’être le deuxième pays africain, après l’Afrique du Sud qui a connu des champions du monde comme Gary Player ou Ernie Els. Nous allons nous y atteler au plus vite. C.D.F
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C’est arrive sur la terre incroyable mais... vrai ! Dubai La mariée n’était pas rasée… Le port du Niqab trouve parfois justification hors de tout contexte religieux. Un ambassadeur arabe vient d’ailleurs d’en faire les frais. Alors qu’il venait de se marier avec une jeune femme émiratie dont il n’avait jamais vu le visage, il eut la très désagréable surprise de constater que sa jeune épouse, non seulement louchait, mais avait du poil au menton ! C’est ce qu’on pourrait familièrement appeler “être trompé sur la marchandise”, puisque sa future belle mère lui aurait montré des photos qui se sont révélées être celles de la sœur de la mariée. Son Excellence décide de porter l’affaire en justice, devant un tribunal islamique de Dubaï, qui décide finalement d’annuler ce contrat de mariage, étant donné la tromperie et le préjudice moral et émotionnel subi par le marié. En revanche, la fiancée poilue n’a pas été tenue de rendre les cadeaux, bijoux, parures ou vêtements offerts par son ex-mari. Des cadeaux d’une valeur de 500.000 DH tout de même ! Mais, comme en plus elle louche, et donc voit tout en double, ça lui fait un pactole d’un million de dirhams… Une bonne affaire pour un simple divorce ! France La retraite plus tard… oui mais plus longue ! La réforme des retraites qui vient d’être adoptée en France a précipité des milliers de gens dans la rue. Des mécontents qui râlent parce qu’ils ne veulent pas bosser jusqu’à 62 ans. Mais voilà qui va les rassurer : en 2060, il y aura plus de 200.000 centenaires dans l’Hexagone. Eh oui, retraite plus tardive, mais on va vivre plus vieux. Aujourd’hui, il y a en France environ 15.000 personnes qui vivent jusqu’à 100 ans (dont 9 sur 10 qui sont d’ailleurs des femmes) et l’espérance de vie est de 81 ans, juste derrière les Japonais qui vivent, eux, jusqu’à 86 ans en moyenne... Mais d’ici 2060, les centenaires français seront multipliés par 13. Alors de quoi se plaint-on ? On va se lever pour aller au boulot jusqu’à 62 ans, certes, mais combien de grasses matinées entre 60 et 100 ans... Espagne Prostituées fluorescentes ! Prostituées espagnoles, allez vous rhabiller ! Bon,
c’est un peu résumé, mais la formule est exacte. Le maire d’une petite commune du nord de l’Espagne vient de prendre des mesures pour que tout le monde s’aligne sur la loi qui interdit à toute personne seule de se promener au bord de la route sans gilet de signalisation. Et les directives sont aussi valables pour les femmes qui exercent le plus vieux métier du monde dans la commune. Elles doivent se vêtir en accord avec les exigences du code de la route, d’autant qu’une mauvaise visibilité peut être dangereuse, aussi bien pour elles que pour les automobilistes. Remarquez, juste un petit gilet fluo de signalisation, c’est craquant non ? Australie Le tatouage qui tue. Se prendre la tête avec son tatoueur peut avoir des conséquences ennuyeuses. Un homme australien veut se faire tatouer dans le dos le symbole du Yin Yang et deux dragons. Mais tatoueur et tatoué ne parviennent pas à s’entendre, ça tourne même au vinaigre. Le tatoueur finit quand même par s’exécuter et passe un bon moment sur le dos du demandeur, avant que ce dernier ne s’aperçoive qu’il venait de lui tatouer un pénis de 40 cm de long, assorti de quelques mots que la décence m’interdit de révéler. Pour porter plainte au commissariat, le tatoué a du enlever sa chemise… Taiwan Jamais mieux servi que par soi-même. Elle s’appelle Chen Wei-Yith et elle a tout juste 30 ans. Tout va bien pour elle… enfin presque, puisque la jeune femme ne trouve pas de mari. Alors, elle décide de se marier quand même, avec… elle-même. Ce mariage en solo devrait avoir lieu dans quelques jours, tout est prêt, robe blanche, salle réservée, invitations envoyées à une trentaine de convives, le tout pour la modique somme de 50.000 dollars taïwanais (1.164 euros). Et Chen Wei-Yith a aussi prévu de partir en voyage de noce, seule bien sûr, en Australie. Je lui aurais bien suggéré d’aller passer sa lune de miel à Fucking en Autriche, mais le village qui porte ce nom –c’est véridique !- est victime de harcèlements de petits farceurs qui ne cessent de déranger au téléphone les habitants pour des blagues de mauvais goût...
N.C.
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Pour les nostalgiques des marches de Noel
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ombreux sont les expatriés qui, en dehors du climat pas très représentatif de la saison de Noël, sont nostalgiques de l’ambiance des fêtes à l'occidentale... Le dimanche 12 décembre sera leur journée, puisqu’un Marché de Noël aura lieu dans les jardins de l’église, tandis que le Royal Golf de Marrakech
organise, lui, la ’Sidi Ghanem Cup”. Tout d’abord, rendez-vous sur le Marché de Noël de Marrakech Accueil : cette association de rencontres et d’échanges pour les expatriés, organise pour la deuxième année consécutive, ce rassemblement dans les jardins de l’église. On y déniche des produits artisanaux, des idées cadeaux et des surprises pour les fêtes : un vrai Marché de Noël ! Le même jour, lors d’une compétition de golf, les commerçants de Sidi Ghanem se réunissent, eux, au Royal Golf sur des stands commerciaux qui inviteront les golfeurs à faire leurs emplettes de Noël. De quoi trouver son bonheur grâce à une multitude d’idées cadeaux et une ambiance de fêtes recréée le temps d’une journée... M.P. marrakech.accueil08@gmail.com et royal-golf@menara.ma
Des chiffres et des chiffres +35%, les producteurs de babouches
lematin.ma)
chinoises devront s’acquitter de cette nouvelle taxe d’importation dès le 1er janvier 2011. Ouf ! La babouche marocaine est désormais protégée. (Source : www. bladi.net)
500 milliards de dirhams, c’est la valeur estimée des domaines de l’Etat. (Source : www.bladi.net)
1937 naissance des WAC : 1er club de foot marocain. (Source : Fehmi Abdelaziz, Fan club WAC)
de la presse dans le monde vient d’être publié. Le Maroc poursuit sa chute et se range à la 135ème place, contre la 127ème en 2009. (Source : www.yabiladi.com)
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135ème Le Classement 2010 de la liberté
dirhams, c’est le prix qu’il vous faudra dorénavant débourser pour faire retirer le sabot de votre véhicule en cas de non paiement à l’horodateur… Eh oui, les parcmètres ont envahi les rues de Marrakech. (Source : www.leconomiste.ma)
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114ème Le Maroc gagne 14 places et se
minutes par visite sur Facebook : c’est le temps que passent en moyenne les Marocains sur le réseau social branché, ce qui les place en tête, loin devant les Américains (23 mn) et les Japonais (16 mn). (Source : www.actuel.ma)
11ème
pays le plus endetté du monde arabe pour le Maroc. (Source : www.
prisonniers au Maroc sont répartis sur 65 établissements pénitentiaires dont la capacité est limitée à 40.000 places. (Source : www.lavieeco. com)
hisse au 114ème rang du ’Doing Businness 2010” (sur 183 pays). (Source : www. leconomiste.com)
Par Fabrice Pontegnier, Oued Side Story (location bureaux équipés, domiciliation et création de sociétés) www.ouedsidestory.com
Info ou intox ?
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epuis quelques temps, une rumeur circule dans tout Marrakech : le Golf Royal va bientôt fermer ses portes. Et comme nous sommes en début de saison touristique, la rumeur inquiète. Que les Marrakchis et les golfeurs habitués du golf se rassurent, tout cela est complètement faux. "C’est une rumeur sans fondement, précise M’Hamed Gartite, le Directeur du Golf Royal. Son origine vient sans doute des études que nous réalisons en ce moment pour améliorer les parcours et les infrastructures du golf, mais il n’est pas prévu de fermeture actuellement. Aucune date n’a été planifiée pour les travaux,
qui de toutes façons vont s’effectuer en période de basse saison." Des travaux tout de même prévus donc, mais qui vont permettre d’offrir aux golfeurs du monde entier de meilleures conditions de jeu et d’inscrire le Golf Royal de Marrakech dans le calendrier des grandes compétitions internationales qu’il devrait accueillir à l’avenir. Le Golf propose dès janvier des formules d’abonnement très avantageuses : 9.500 DH par an en individuel et 15.800 DH par an en couple. N.C. Ancienne route de Ouarzazate Tel : 05 24 40 47 05
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© Abderrahmane Mokhtari
La medaille d’or pour le patron du tourisme
Mme Bariza Khiari, Sénatrice de Paris et Vice-Présidente du groupe d'amitié France-Maroc, remet la Médaille d'Or du Tourisme à M. Hamid Bentahar, lors d'une cérémonie organisée à cette occasion au Sofitel Marrakech en novembre dernier.
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amid Bentahar est un homme heureux : non seulement le tourisme a fait un bond de 14% à Marrakech par rapport à l’année dernière, et ce malgré la crise, mais Bariza Khiari, Sénatrice de Paris et Vice Présidente de France-Maroc vient de lui épingler, au revers du veston, la Médaille d’Or du Tourisme au titre de l’année 2010, au nom du Ministre français du Commerce, du Tourisme et des Services. Si la médaille française honore le patron du tourisme marrakchi, qui est également Vice Président des opérations Sofitel Maroc, elle
récompense aussi les efforts de l’ensemble des professionnels qui ont mis les bouchées doubles pour que la Ville Rouge demeure le phare du tourisme marocain. Et les résultats ne se sont pas fait attendre : plus de 1,4 millions de touristes, 50% de taux d’occupation (une hausse de 3%), près de 3 millions de passagers qui ont transité par l’aéroport Marrakech Ménara, 13 nouvelles structures hôtelières inaugurées, 3.500 lits supplémentaires, de nouvelles dessertes aériennes, et de plus en plus d’événements qui font rayonner la ville aux
niveaux national et international. “Des performances qui sont la conjugaison des efforts déployés par les acteurs du tourisme et du budget exceptionnel de 150 millions de dirhams que nous a alloué l’ONMT, que nous avons exclusivement dédié à la promotion de Marrakech.” souligne Hamid Bentahar. Rentré au pays après des études en France, le jeune manager intègre le groupe Accor où il prend la direction générale du Sofitel d’Agadir. Elu président du CRT de Marrakech, Hamid Bentahar avoue son ambition de faire de la ville la première destination touristique arabe et africaine et l’une des plus grandes destinations à l’échelle mondiale. “Le vie m’a donné une chance, dit-il, celle d’être Marocain et d’avoir pu revenir dans mon beau pays pour servir une cause érigée au rang de priorité nationale, celle du tourisme. Il n’est pas de plus grande fierté pour moi que celle de travailler dans un secteur vital, incarné par des professionnels engagés et passionnés.” Dernière priorité de M. Bentahar : la formation de la jeune génération marocaine, car “Le Maroc peut donner à de jeunes marocains la chance de devenir ce qu’ils sont au fond d’eux même, le Maroc éveilleur de talents, le Maroc qui permet à des gens ordinaires de faire des choses extraordinaires, le Maroc qui m’a construit et qui m’invite aujourd’hui à transmettre, former et conduire les jeunes, les futures “médailles d’or en puissance”, ceux que nous récompenserons un jour à leur tour…” N.C.
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Marrakech tient son stade
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i le projet de sa construction a été lancé en septembre 2006, c’est finalement le 4 janvier 2011 que sera inauguré en grandes pompes le grand Stade de Marrakech. Bâti sur 58 hectares sur la route de Casa, à proximité de l’autoroute, cet édifice sportif, dont le budget initial a largement été explosé pour finalement atteindre 935 millions de dirhams, pourra accueillir pas moins de 45.240 spectateurs ! Si le football y sera la discipline de prédilection, aux normes de la Fédération Internationale de Football, d’autres sports, comme l’athlétisme, y seront aussi les bienvenus grâce à des installations modernes et
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parfaitement adaptées, comme les très nombreux accès et autres parkings. L’inauguration sera présidée par Mr le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Moncef Belkhayat, l’occasion pour les passionnés de sport, mais aussi pour les Marrakchis, de découvrir l’œuvre spectaculaire des architectes Saâd Benkirane & Gregotti Associati International. Au programme de cette journée, un tournoi de football, avec le déplacement de deux équipes françaises de ligue 1 : le Paris St Germain et L’Olympique Lyonnais, qui affronteront l’équipe locale du Kawkab Marrakech et le Widad de Casablanca. S.R.
Pour l’amour du théâtre
i le théâtre marocain connaît encore des soubresauts mitigés, faute de politique culturelle claire en la matière et de budgets, une petite troupe, Académa, se bat pourtant pour défendre cet art et le faire connaître ici et hors des frontières du Royaume. Elle organise cette année sa 4ème édition de Rencontre Internationale de Théâtre de Marrakech, “Marue’Kech”, qui se tiendra du
22 au 26 décembre au Théâtre Royal, à Dar Attakafa, au centre culturel Dar Mouatine (Mhamid) et dans d’autres espaces publiques. Des spectacles de haut niveau, avec des artistes marocains et étrangers confirmés, mais aussi un zoom sur les comédiens en herbe. Leur ambition : ouvrir les portes du théâtre à la jeune création et réconcilier le public marocain avec les planches. Y.V.
Chapeau, les “secondes” du lycée La Koutoubia !
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n livre écrit par un collectif d’élèves en classe de seconde, ça c’est du jamais vu ! Et l’exploit est d’autant plus prodigieux que les jeunes du lycée La Koutoubia de Marrakech l’ont écrit en langue française. Au départ, il s’agissait seulement d’un “atelier” d’expression orale et écrite, concocté par l’Académie de Marrakech avec une association française, Au-delà Des Mers, présidée par l’écrivain français Frédéric Roussel... “Nous sommes venus avec Claudette Lajournade, de l’association aussi, pour décrypter avec ces jeunes Marocains les arcanes du français et les conduire vers une plus grande liberté d’expression dans la langue, explique Frédéric Roussel, mais nous n’imaginions pas autant d’enthousiasme, doublé d’autant de talents. Nous leur avons demandé de raconter une histoire, un rêve, leur histoire parfois, et le résultat a été fantastique. Devant la force de leurs mots, la poésie de leur langage et l’émotion de leurs rêves,
nous avons décidé d’en faire un recueil de nouvelles.” Le livre sort au début de l’année ; mais ce n’est pas tout. Le bouquin des jeunes lycéens donnera lieu à un spectacle où chaque élève aura un rôle à jouer –ils sont 19- : lecteur, acteur, musicien, décorateur, metteur en scène… Spectacle auquel les Marrakchis devraient pouvoir assister à la fin de l’année scolaire. “Ces tranches de vie, ces moments de vérité, ces blessures et ces petits bonheurs quotidiens, en réalité, c’est ça la littérature“ confie l’écrivain français, qui s’est déjà mis au travail pour trier et arranger les textes. “Et, que la littérature soit portée par ces jeunes Marocains, c’est pour moi une émotion que je n’avais jamais ressentie, parce qu’elle a cette authenticité et cette fraîcheur que bien de nos “scribouillards”, pourtant célèbres et à la mode, ne connaissent pas.“ N.C. La sortie du livre est prévue en janvier 2011 et il sera édité par www.manuscrit.com
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Billet d’humeur
Dis Papa, c’est encore loin l’arrivee ? Tais-toi et cours !
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2, les voilà ! Mais non, pas les flics, la 22ème édition du Marathon International de Marrakech et ses 5.000 marathoniens qui vont courir le dimanche 30 janvier. Le départ est prévu à 8h30 avenue de la Ménara, juste à côté de La Mamounia, pour les courageux qui vont s’attaquer aux 42,195 km à travers la ville et la Palmeraie, et tenter de battre le record qui s’est établi à 2 heures 3 minutes et 59 secondes ! Pour ceux qui se sentent moins en jambes, il y a aussi -à la même heure et au même endroit- le semi marathon qui ne fait que 21,097 km. C’est déjà pas mal ! Sachez quand même qu’on vous servira de l’eau ou des tranches d’orange tous les 5 km, histoire de garder la forme jusqu’au bout. La veille, le samedi 29, deux autres courses sont au départ du village marathon, place du 16 novembre : celle de bienvenue à 10h00 et celle des enfants à 10h30.
Tout le monde peut s’inscrire en ligne, ou par courrier, jusqu’au lundi 24 janvier à minuit, auprès de l’association Grand Atlas qui organise le marathon depuis ses débuts. Ensuite, pour le retrait des dossards et les inscriptions, il faudra aller au village marathon les vendredi 28 et samedi 29 janvier (entre 10 et 19h). Les prix seront remis le dimanche à partir de 11h45, et tous les coureurs classés auront droit à une médaille. Pour tous les autres, reste la satisfaction d’avoir été jusqu’au bout... En résumé, rien ne sert de courir, il faut partir à point, pour tenir les 42 km et des poussières... seul, en famille ou avec des copains, mais de toutes les façons, l’ambiance est superbe et le parcours très sympa. Allez on y va ! N.C. Dar Talib, Daoudiat, unité 4 Tel : 05 24 31 35 72 marathonmarrakech@yahoo.fr
Helisud devient Heliconia Aero Solutions
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ette année, Helisud Maroc est devenue Heliconia Aero Solutions : une compagnie qui totalise une flotte de 6 hélicoptères et 1 avion privé ! Et propose, pour la première fois au Maroc, des interventions aériennes à haut niveau de technicité et de sécurité (levage et transport de charges, inspection et nettoyage de lignes à haute tension,
prises de vue...). Au-delà de ces prouesses techniques, sa vocation d’opérateur touristique d’exception consiste à décliner des vols d’affaire optimisés et des solutions de transports surmesure. Heliconia offre ainsi aux particuliers des baptêmes de l’air en hélicoptère et des transferts sur tout le Maroc. M.P. www.heliconia-maroc.com
Sanaat Bladi : 1ère tété-réalité
consacrée aux apprentis artisans du Maroc
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M lance le premier concept de télé-réalité consacré à l’artisanat et à ses jeunes talents : “Sanaat Bladi“. Pour la réalisation de cet ambitieux projet, une énorme équipe de tournage et d’encadrement a été mise en place à Fès pendant 7 semaines. Le magnifique palais Dar El Hadara a accueilli les 28 candidats qui se sont affrontés dans 7 catégories différentes : l’art du bois, du tapis, du cuir, des métaux, de la terre, vannerie et innovation.
Des Maîtres Artisans composent le jury, tandis que des coachs encadrent les jeunes candidats… Quelques Marrakchis font partie de l’aventure, comme le plus jeune d’entre eux, Abdelmounim Dalia, qui a été retenu dans la catégorie “Art du cuir“... Ainsi que deux coachs marrakchis bien connus de notre rédaction et de nos lecteurs : Toufik Belaffari, architecte d’intérieur, et Hicham El Madi, artisan designer (voir notre rubrique déco). “Il faut savoir que cette émission est la première à échelle mondiale ! Une belle opportunité pour motiver les jeunes générations et valoriser l’artisanat marocain qui fait partie intégrante de notre patrimoine culturel“ s’est enthousiasmé Toufik Belaffari de retour de Fès... A suivre sur 2M ! M.P. Prime : chaque mardi, jusqu’à la finale du 21 décembre.
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e ne sais pas vous, mais moi, pour ce qui est du patrimoine immobilier de Marrakech, je me sens frustrée et souvent révoltée. Frustrée, car impuissante. Révoltée, parce que c’est mon histoire et mon patrimoine que l’on détruit sous mes yeux. Je ne suis pas de ceux qui aimeraient voir la ville figée dans le temps et l’espace, je suis plutôt pour qu’une ville vive pleinement son époque, qu’elle innove et s’embellisse au gré de l’imagination de ses architectes audacieux et visionnaires. Il n’est donc pas exclu qu’une ville évolue, s’agrandisse, se modernise ; là n’est pas le propos. Ce qui me choque, c’est que la préservation du patrimoine semble reléguée aux oubliettes. D’autant que les secteurs urbains concernés par cette préservation sont assez limités : la Médina, quelques bâtiments Art Déco du Guéliz, et quelques monuments historiques. On est bien loin de Rome, Paris ou Madrid !!! Et pourtant, chaque jour, on sacrifie une bâtisse historique sur l’autel de la spéculation immobilière. Comme notre Marché Central, détruit, il est vrai pour être reconstruit, mais qui, en attendant sa résurrection, a été transféré dans un lieu, sans âme ni intérêt, pour un temps qui semble indéterminé. Je me suis demandée comment (alors que ce transfert, même provisoire, aurait pu constituer une réelle chance pour la ville de se doter d’un véritable nouveau centre de vie urbain, touristiquement intéressant et authentique),
par Katia Sahli
comment, et pourquoi, n’avaiton pas exploité le potentiel qu’offrait le lieu ??!! Ou encore, le joli Cinéma Palace rue de Yougoslavie, qui a vu défiler des générations de Marrakchis, fermé, dégradé, laissé à l’abandon, avec sa jolie façade qui ne demande qu’à être restaurée pour accueillir des projets culturels qui lui conviendraient à merveille : comme, par exemple, une librairie municipale, une salle de spectacle pour les enfants, un théâtre, un cinéma… Et ce ne sont là que deux exemples parmi tant d’autres ! Une question s’impose alors : qui décide de l’avenir du patrimoine immobilier de notre cité ? (Sans aucun doute des gens compétents…) Et bien sûr, nous votons aux élections municipales pour que nos élus puissent, en notre nom, préserver notre patrimoine, le valoriser, l’entretenir, le penser aussi… Mais ne pourrait-on pas songer, pour décider de l’avenir architectural de notre ville, à une commission constituée de spécialistes indépendants : par exemple les architectes les plus éminents de la place, associés à des consultants, qui décideraient d’une vision globale à long terme, incluant par la même occasion un programme de rénovation et de restauration des immeubles anciens... D’autant que pour ce qui est de la restauration, contrairement aux pays européens, qui ont des immeubles terriblement vétustes (et pourtant préservés !), les premiers immeubles du Guéliz sont, eux, en très bon état
et ne nécessitent souvent qu’un simple ravalement de façade. Certains diront, à l’instar de cette personne qui un jour m’a dit : “Pourquoi tant d’acharnement à vouloir sauvegarder des vielles pierres... Surtout quand on a l’opportunité de bâtir du neuf ?”. A ceux-là je réponds : parce que ces vielles pierres racontent notre Histoire, elles sont Notre Patrimoine. Pourraiton imaginer un jour raser la Médina pour dégager un espace constructible ?! La spéculation immobilière ne dure qu’un temps, elle ne laisse pour seuls témoins que des immeubles, où chaque mètre carré aura été vendu à prix d’or, mais qui ne racontent aucune histoire, de la "pierre utilitaire" sans poésie, ni âme ; rien que de l’éphémère… En revanche, je n’oublierai aucune des vielles maisons ou anciens immeubles qui font partie de la mémoire collective de notre cité. Même détruits, ces bâtiments resteront dans nos mémoires. Et c’est cela la richesse du patrimoine, un témoin transgénérationnel de l’histoire collective. Car comme le disait si bien l’écrivain, poète, peintre et critique d’art britannique John Ruskin (1819-1900), “La conservation des monuments du passé n’est pas une simple question de convenance ou de sentiment. Nous n’avons pas le droit d’y toucher. Ils ne nous appartiennent pas.”
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12 A S S O C I AT I O N S C I V I S M E D E V E L O P P E M E N T D U R A B L E E C O L O G I E O N G C O M M E R C E E Q U I TA B L E
Pour que l’alcoolisme
Adriana Karembeu,
ne soit plus un tabou… la tête, les jambes et le cœur
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epuis octobre dernier, des groupes de paroles hebdomadaires (samedi à 15h30) sont proposés à toutes les personnes qui rencontrent un problème avec l’alcool. Ces réunions confidentielles, et qui préservent l’anonymat des personnes présentes, sont animées par des Alcooliques Abstinents depuis plusieurs années. C’est un lieu de partage d’expériences, de force et d’espoir, une main tendue à tous ceux qui souffrent de leur addiction à l’alcool et qui n’arrivent pas à s’en
sortir seuls. Une fois par mois, ces réunions sont ouvertes aux familles et aux proches qui se sentent souvent démunis face à cette maladie et qui, comme les personnes alcooliques, ont besoin d’un lieu où ils seront compris, sans jamais être jugés. N’ayez pas peur de demander de l’aide… N.R. Contact Alcooliques abstinents : Claude 06 40 47 01 12 ou Jean-Yves 06 60 68 52 12 14 - Rond point de la Liberté, immeuble Berdaï (3ème étage)
WIDAD...
Quelques grammes de douceur dans un monde de brutes
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’association Widad pour la femme et l’enfant a été créée en 2003 par Fatima Tassouiket dans le but d’offrir un foyer aux femmes victimes de violence : femmes battues, jeunes filles victimes de viol, jeunes femmes enceintes rejetées par leurs familles car non mariées… Widad, c’est un petit appartement dans lequel 15 femmes se partagent deux chambres ! Elles arrivent en situation d’extrême précarité : souvent, c’est la police qui les dépose ; elles y trouvent gîte et couvert, mais aussi, et surtout, une aide jusqu’à l’accouchement ou l’issu du procès, un suivi juridique et psychologique, une formation pour une réinsertion professionnelle (et donc l’autonomie). En somme, l’association permet de prendre entièrement en charge des femmes pendant cette période cruciale où elles sont livrées à elles-mêmes, en leur offrant une structure. Comme à Naïma, cette femme battue par son mari jusqu’à en perdre l’usage de ses jambes, et qui n’avait nulle
part où se réfugier... ou Halima, sourde et muette, enceinte suite à un viol, rejetée par sa famille, condamnée par la société : double peine pour une innocente victime ; effroyable, mais vrai ! Sans ce foyer, souvent, la seule issue est la rue, avec le cortège de conséquences désastreuses que cela induit. Pour aider ces jeunes femmes, vous pouvez bien sûr offrir de votre temps, ou encore votre sens de l’écoute qui peut soulager et panser leur douleur, et effacer un peu de cette culpabilité lancinante qui ne les quitte pas, condamnation sociale oblige ! Mais vous pouvez surtout faire des dons qui seront les bienvenus : argent, nourriture, produits d’entretien, vêtements pour adultes et enfants, lait, couches, matériel... N’hésitez pas, les besoins de cette petite structure dépassent largement ses capacités. K.S Contact : 06 67 40 93 08 ou 05 24 40 40 80 widad@gmail.com
driana Karembeu est déjà venue à Marrakech il y a quelques mois pour y présenter sa ligne de cosmétiques, accompagnée d’Alain Delon. Cette fois, la star est revenue, avec un joli projet humanitaire dans son cabas : s’occuper des enfants trisomiques 21 du centre Malaïka qui vient d’ouvrir à Daoudiate, et dont elle est la marraine. Le centre, subventionné par le Lions Club International et soutenu par les trois Lions Club de Marrakech, se trouve dans l’école Sidi Bel Abbès où ont été mis en place des ateliers pour des enfants de 3 mois à 10 ans. Les enfants y sont pris en charge par des psychologues, psychomotriciens, orthophonistes et éducateurs spécialisés. Ces ateliers sont destinés à soutenir les parents et à les sensibiliser aux pratiques éducatives et pédagogiques, à stimuler le langage et l’éveil des enfants, et à faire tout un travail autour de la psychomotricité... D’autres ateliers apprennent aux enfants plus âgés (de 5 à 10 ans) non seulement à lire et à écrire, mais aussi à devenir plus autonomes en ce qui concerne l’hygiène,
l’habillement, l’alimentation, entre autres exemples. En parallèle, le centre propose un certain nombre d’activités artistiques, comme la peinture, l’expression corporelle, la cuisine ou le sport, pour que les enfants puissent s’épanouir et mieux s’intégrer à l’école et dans la société. Et comme Adriana Karembeu prend son rôle de marraine très au sérieux, elle a fait le rallye organisé par l’association All Star Adventure entre Marseille et Marrakech en Mini Cooper (la ligne d’arrivée était au centre de Daoudiate), pour trouver des sponsors et partenaires prêts à aider et
financer Malaïka, dont les frais de fonctionnement s’élèvent entre 1.300 et 1.500 DH par mois et par enfant. A l’arrivée, un camion était chargé de nombreux dons, comme des fournitures scolaires, des couvertures, des fauteuils pour handicapés et de nombreux jouets… Avant de s’envoler pour la France, Adrinana Karembeu a déclaré : “Je suis très fière d’être la marraine de Malaïka, je vais suivre ces enfants de très près et je reviens en décembre !” N.C. Malaïka – Mounira (Coordinatrice du projet) : 06 61 09 00 23
Spéciale dédicace aux francophones
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epuis sa naissance en 2009, Marrakech Accueil, association apolitique et non confessionnelle, offre aux étrangers francophones un panel de services et d’activités intéressantes et conviviales. Isabelle Legrand,
sa présidente, s’est entourée d’une équipe de bénévoles, dynamiques et motivés, pour aider les francophones à s’adapter à leur nouveau mode de vie, résoudre les problèmes pratiques de la vie quotidienne et découvrir les richesses de la
culture marocaine... “Un lieu de rencontres et de rayonnement de la langue et culture françaises“ qui, toute l’année, propose à ses adhérents des ateliers et activités très variés : conversations en arabe dialectal, anglais et espagnol, peinture, cuisine du monde, initiation à l’informatique, méditation, danse créative pour enfants, baby club... Les petits déjeuners, cafés de quartier, vide greniers et le fameux marché de Noël sont également autant d’occasions de se retrouver et passer d’agréables moments. Des permanences, au Consulat de France (les mardis de 9h à 11h30 et les jeudis de 14h à 16h30) et à la bibliothèque de l’église, répondront à toutes vos questions si vous souhaitez adhérer à cette association. Avis aux intéressés ! N.R. Tel : 06 18 18 90 18 www.marrakech-accueil.com
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allez les verts...
De l’eau, de l’eau…
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7% de la population rurale de la région de Marrakech manque encore de source d’eau potable améliorée, en particulier dans les villages isolés de montagne. Mais il y a quelques jours, c’était la fête pour trois douars du Haouz, à une quarantaine de kilomètres de la Ville Rouge, où près de 200 familles, c’est-à-dire environ un millier de personnes, ont désormais accès à l’eau potable chez eux. Il s’agit du programme ”WADA” (l’alliance pour l’eau et le développement, soutenue par l’agence mondiale pour l’environnement et la technologie), une initiative conjointe de l’USAID, l’agence américaine pour le développement international et la société Coca Cola Maroc. De son côté, c’est l’ONG Care Maroc qui, en tant que maître d’ouvrage, a assuré la mise en place du réseau autonome d’eau potable, avec les connections vers chaque habitation, ainsi que la construction d’un bloc sanitaire dans deux écoles. Le projet a été financé par Coca Cola et l’USAID à hauteur de 350.000 dollars chacun. Et pour fêter l’arrivée
de la première goutte, Elisabeth Millard, la Consule générale des Etats-Unis à Casablanca, avait fait le déplacement, accompagnée de Imad Benmoussa, Directeur Général de Coca Cola Maroc, de Mustapha El Hamzaoui, Directeur du Développement Economique de l’USAID et de Bruno Meric, Directeur de Care International Maroc. L’accès à l’eau potable pour ces habitants du Haouz vient à point soutenir le programme ”PAGER”, programme national pour l’eau et l’assainissement en zones rurales, dont l’objectif est d’atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 90% à l’échelle nationale. Avant de repartir pour Casa, Imad Benmoussa a promis d’équiper d’autres douars dans d’autres régions du Royaume. La Fondation Coca Cola Afrique développe depuis 2001 des projets sociaux et communautaires sur la terre africaine. En 2009, elle a lancé le programme “Rain/Pluie” qui va mettre en place dans les 6 années à venir un certain nombre de projets d’accès à l’eau pour une enveloppe budgétaire de 30 millions de dollars. Quant à la mission de Care Maroc, elle s’inscrit depuis 2008 dans les objectifs nationaux de développement, en particulier ceux de l’INDH. En attendant, ce sont plus de 200 foyers qui viennent de découvrir une denrée précieuse à domicile : l’eau potable. N.C.
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La première ferme Ecolo près de Marrakech
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ésertification, sécheresses, inondations, déforestation, séismes, réchauffement climatique… La planète est en danger. Et depuis des années, un homme se bat pour tenter de la sauver. C’est Pierre Rabi, fondateur de l’association Terre et Humanisme, qui sillonne le monde pour proposer des solutions.
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De passage au Maroc, il vient d’annoncer la création à Rhamna –à une trentaine de kilomètres de Marrakech- d’un centre de formation à l’agro écologie, destiné aux agriculteurs marocains. “Nos ressources naturelles s’appauvrissent de jour en jour” a-t-il expliqué aux spécialistes de l’environnement et aux professionnels du tourisme, venus l’écouter au Tikidda Garden. Si nous ne faisons rien, nous courons à la catastrophe, alors quelle planète laisserons-nous à nos enfants ? Et quels enfants laisserons-nous à la planète ?“ L’agro écologie serait donc la solution, “la seule capable de maintenir la vie dans l’avenir“. Le centre de Rhamna, qui devrait
ouvrir début 2011, va donc former les paysans aux méthodes de l’agro écologie, l’agriculture du futur qui va permettre la régénération des terres les plus arides, et développer en qualité et quantité le produit bio qui remplira nos assiettes de demain. “Mais il ne suffit pas de convaincre les agriculteurs, conclut Rabi. J’en appelle à la prise de conscience générale : il faut que tous se mobilisent, associations ou consommateurs, et surtout éduquer les générations montantes pour que cessent les comportements irresponsables de certains, qui préfèrent business et intérêt financier aux dépends du respect de l’environnement.“ N.C.
Le green récompensé sur la toile
reenstore.ma, première boutique en ligne de produits écolos au Maroc, vient de rafler le prix du meilleur site de e-commerce lors de la 2ème édition du Salon Med It, qui récompense les meilleurs sites web marchands et encourage les pionniers dans le domaine du commerce en ligne. Un trophée bien mérité pour ce site écolo qui propose d’acheter sur la toile une large panoplie de produits verts, bio et naturels, allant des économiseurs d’eau, ampoules à Leds, chauffe-eau
solaire, en passant par les produits d’entretien de la maison, les jouets, laits de toilette et autres lingettes, ou encore les sacs à dos solaires et un tas d’idées cadeaux... Le tout, livré dans des emballages recyclés ou non polluants ! Affilié au bureau d’études et d’audit RIO, spécialisé en efficacité énergétique et énergies renouvelables, greenstore.ma profite ainsi de l’expertise de ce spécialiste qui est régulièrement amené à évaluer et à sélectionner les dernières innovations technologiques
en matière de réduction des consommations énergétiques et émissions de CO2. “Le choix du e-commerce pour promouvoir et proposer nos produits coulait de source : les différentes études réalisées montrent que le modèle e-commerce présente un bilan positif sur l’ensemble des critères environnementaux étudiés.“, dixit ses fondateurs. Affirmer son engagement pour l’environnement se fait désormais en un clic, un geste simple, facile, en faveur de la planète ! Y.V.
o Une part de rêve à la Galerie Tindouf
Ilias Selfati
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oubker Temli, en galeriste avisé, a eu l’excellente idée d’accueillir les derniers travaux du célèbre peintre marocain Ilias Selfati. Des œuvres empreintes de délicatesse et de poésie, clin d’œil aux bestioles, animaux et à cette nature qui a bercé son enfance. Durant ces trente dernières années, Boubker
a suivi de près la carrière artistique d’Ilias, et nos deux hommes s’étaient promis de réaliser un jour une exposition à la hauteur du talent de l’artiste, dorénavant de renommée internationale et récompensé à maintes reprises pour sa créativité et la qualité de son travail (Prix Européen de la Peinture en Belgique, Prix “Thinking with your hands” de l’Institut Cervantès au Maroc, nombreuses distinctions en Espagne). Après des études à l’Ecole des Beaux Arts de Tétouan en 1991, Ilias Selfati poursuit son apprentissage à la Faculté des Beaux Arts UCM de Madrid en 1992, avant d’élire domicile entre Paris, New York et Madrid. “Pour moi, bouger est très important, j’ai besoin de dynamisme, de mouvement, de casser la monotonie. Je me nourris de mes expériences, de mes rencontres, de la poésie, de l’Histoire de l’Art, de mes voyages, de la nature qui m’entoure... de la vie, tout simplement. La beauté est partout, je recherche l’harmonie dans mon travail, je me sens plutôt bien dans ma peau, je ne me sens pas
Le Beldi a l’heure du Cinema
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e Beldi Country Club et La Brocante 24 se réunissent pour nous faire voyager à travers une exposition d’affiches de films, tout droit venues du célèbre Cinéma Rif de Tanger. En plus d’une superbe collection de posters vintage, d’autres objets en rapport avec le 7 ème
Art viendront compléter le paysage, pour le grand bonheur des cinéphiles... Et c’est du 4 décembre au 3 janvier, période Festival du film oblige ! Y.V. Km 6, route du barrage Cherifia Tel. : 05 24 38 39 50 www.beldicountryclub.com
En marche pour la 6ème édition du Festival de Danse Contemporaine
torturé et je ne crois pas que ma peinture soit un moyen d’exorciser un mal être. Au contraire, je suis comme tout le monde, un homme qui a des moments heureux, d’autres plus douloureux, avec ses doutes et incertitudes.“ Selfati ne tient pas à intellectualiser son travail : “chacun est libre de voir ce qu’il veut dans mes toiles, je ne veux pas m’enfermer dans des techniques.” Depuis l’âge de quatre ans, le dessin, la peinture et la couleur font partie de sa vie, mais c’est adolescent que sa vocation s’affirme avec le soutien enthousiaste d’un ami de son père, l’illustre peintre marocain Khalil El Ghrib. Le travail d’Ilias est universel, des techniques mixtes où peuvent se marier crayon, acrylique, pigments et aquarelle, sur des supports toiles et papier qui laissent libre cours à l’instinct, au lâcher prise, à la liberté et à l’intuition... Une part de rêve à saisir à la Galerie Tindouf ! N.R. Jusqu’au 7 décembre à la Galerie Tindouf : 22, avenue Mohamed VI Tel : 05 24 43 09 08
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as facile d’être un danseur contemporain au Maroc, faute de subventions et de salles de danse appropriées. La compagnie Anania, créée en 2001, tient pourtant le cap et continue à se produire avec brio en Afrique et en Europe. Taoufiq Izeddiou, Bouchra Ouizguen et Saïd Aït El Moumen -chorégraphes créateurs de la compagnie et du Festival “On marche”- se démènent avec les bénévoles, pour offrir à un large public des spectacles de danse contemporaine de grande qualité. Taoufiq répond ici à nos questions sur le Festival. Interview. La Tribune de Marrakech : Comment est née l’envie de créer un festival de danse contemporaine à Marrakech ? Taoufiq Izeddiou : L’histoire a débuté avec la création d’Anania et d’une pièce que nous avions jouée au Burkina Faso, à Tunis, à Marseille et dans les Instituts Français du Maroc. Cette expérience a fait boule de neige : nous avons ensuite suivi une formation de deux ans à l’Institut Français de Marrakech, avec le Centre Chorégraphique National de Tours, puis sommes partis en tournée européenne avec notre spectacle “Cœur sans corps”. Une autre dynamique est ainsi née, avec l’envie de faire connaître et reconnaître la danse contemporaine au Maroc. La première édition du Festival était pour nous l’occasion de discuter du statut de la danse contemporaine, à travers des rencontres et des spectacles de chorégraphes marocains, mais aussi un lieu d’ouverture sur le monde pour promouvoir la danse. T.D.M. : Comment voyez-vous l’évolution du Festival ? T.I. : Le Festival n’a cessé de grandir et s’est fait sa petite réputation. Mais pour sa pérennité, nous avons besoin d’argent, nous n’avons même plus les aides du Ministère de la Culture ! Les compagnies internationales de danse qui participent au Festival le font
de manière amicale, pour nous donner un coup de main. T.D.M. : Avons-nous un espoir de voir régulièrement des spectacles de danse contemporaine à Marrakech ? T.I. : L’avenir proche, c’est déjà le Festival de janvier 2011, sur le thème “Soli”, des solos qui questionnent la place du solo dans le parcours du danseur et du chorégraphe, et celle de l’espace privé et public dans notre société. Des rencontres de chorégraphes et danseurs des quatre coins du globe, avec spectacles, défilés, débats et films au Théâtre Dar Atakafa, à l’ESAV et l’Institut Français, que l’on remercie pour leur soutien. Le projet 2011, c’est le lancement à Marrakech d’une formation professionnelle de danse contemporaine sur deux ans, en collaboration avec l’I.F.M. et avec la participation de chorégraphes comme Bernado Montet, Boris Charmatz ou Mathilde Monnier. Un grand et beau projet qui me tient particulièrement à cœur. Et puis, nous avons bon espoir qu’Anania trouve cette année une salle pour répéter, Madame le Maire a eu une écoute attentive à notre demande. Nous, “On marche” quoi qu’il arrive… N.R. Festival “On marche“ : du 22 au 29 janvier 2011. Taoufiq Izzediou : 06 71 73 47 07 Bouchra Salih : 06 51 16 94 05 ttp:/onmarche5.over-blog.com
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expos, livres, portraits...
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HAPPENINGS CULTURELS :
A VOS AGENDAS ! Galerie 127
Tel : 05 24 43 26 67 Du 3 décembre 2010 au 29 janvier 2011 Nathalie Locatelli accroche aux cimaises de sa galerie les œuvres de l’un des “maîtres de la photographie du XXe s.”, Sarah Moon. “A une Seconde près“ révèle une cinquantaine de photographies illustrant l’ensemble de l’œuvre de l’artiste, dont certaines inédites, notamment celles réalisées au Maroc : quelques “jardins secrets“ de Fez, d’Essaouira et de Rabat, sur papier argentique. Pour les amoureux des beaux livres, “12345“ (version blanche éditée à 100 exemplaires, avec un tirage signé) pourra être consulté et commandé sur place.
Galerie Re
Tel : 05 24 43 22 58 Du 17 décembre 2010 au 5 février 2011 A découvrir, des autoportraits grands formats peints à l’huile de Hicham Benohoud. Après 20 ans d’explorations photographiques, l’artiste revient à ce médium pour de nouvelles propositions picturales fortes. Auparavant fragmentée, froissée, marquée, son identité est peinte et s’affine, toujours à l’encontre d’un moule social, politique, religieux ou esthétique.
Galerie Agora
Tel : 06 61 46 24 22 Du 4 décembre 2010 au 3 janvier 2011 Dans son nouveau travail, l’artiste calligraphe Mohammed Boustane se réinvente en se libérant de tout sens préexistant dans le développement de la calligraphie, et il crée une écriture invue, des lettres-signes qui n’ont rien d’autre à dire, sinon que tout est à lire et que toutes les lectures sont infinies.
Galerie Noir sur Blanc
Tel : 05 24 42 24 16 Du 16 décembre 2010 au 15 janvier 2011 Plus qu’une exposition, la Galerie Noir Sur Blanc a voulu rendre hommage à Ahmed Ben Ismail, une des figures les plus marquantes de la peinture marocaine. Que ce soit dans la photographie -son 1er choix d’expression-, et maintenant la peinture, l’artiste a été imprégné de son enfance dans la Médina de Marrakech, de ses mille couleurs, de ses études à l’université Al Karaouine de Fès... Des œuvres où se mêlent signes, symboles, chiffres énigmatiques et empreintes.
Mamounia
Tel : 05 24 38 86 00 Du 3 décembre 2010 à fin février 2011 A l’occasion du Festival du film, La Mamounia inaugure une exposition de portraits d’acteurs et d’actrices réalisés par Carole Bellaïche.
BAB HOTEL
Tel : 05 24 43 52 50 Du 27 novembre 2010 au 18 mars 2011 Exposition des affiches LOVE de Yves Saint-Laurent. A partir de 1970, le célèbre couturier dessine lui-même les cartes de vœux qu’il envoie à ses proches. Toutes construites autour du mot sésame LOVE, on y retrouve les couleurs, la passion, les rêves et les émotions du créateur.
Show Room Mouton d'Or
Tel : 06 61 33 28 66 Exposition permanente On retrouve ici les œuvres du peintre et sculpteur autodidacte originaire d'Essaouira Boussaba : tableaux, totems, masques... Si son travail est axé sur les gnaouas et leur musique, le rendu pourrait être qualifié de "cubisme primitif". Etonnant !
Institut Français de Marrakech
Tel : 05 24 44 69 30 Programmation janvier et février 2011 9 janvier : Concert de cordes, avec le violoniste virtuose Nicolas Dautricourt. 5 février : Conférence ”Le Centre des Monuments Nationaux”. 12 février : Concert de l’ensemble musical ”L’Instant donné”. 19 février : Hommage à Mohamed Arkoun.
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expos, livres, portraits...
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Abderrahim Iqbi : Attention génie ! Vous avez dit Chamooo ? production durant laquelle il ne s’est nourri que de “café, Jazz et cigarettes”...
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bderrahim Iqbi fait partie de ces êtres insaisissables, un génie dont le talent a éclos comme par miracle. Alors qu’il vendait ses toiles “carte postale” aux touristes de la Place Jamaâ El Fna, le duo de collectionneurs de la Matisse Art Gallery l’a encouragé à donner plus d’ampleur aux dessins de ses carnets. Il entre alors dans sa période de “grand délire”, une peinture instinctive, sombre et torturée. Il peut alors peindre 48h sans s’arrêter et se rappelle d’une semaine de
“Je cherche une grammaire de la souffrance humaine.” Le “grand délire" a commencé il y a environ 2 ans, et n’a jamais cessé d’évoluer, d’œuvre en œuvre, à tel point qu’il est difficile de reconnaître son style. Pourtant, de période en période, Iqbi avoue s’être involontairement attaché à un thème, “celui du mal, qui, à l’instar du bien, peut prendre de multiples apparences, celles de nos actes”. Il vit donc la peinture comme un exutoire, exprime une virtuosité fragile dans la beauté d’un trait, l’ombre d’une silhouette, l’éclat inquiétant d’un regard. ”La culture, c’est ce qui reste après avoir tout oublié.” Iqbi ne saurait dire quelles sont ses sources conscientes d’inspirations, il emmagasine “des images et des désirs accumulés pendant des années”, en observant, en écoutant les contes populaires sur la Place, en regardant des dessins animés, ou en s’imprégnant des grands
Villa Matisse
maîtres de l’Histoire de la peinture. Ses premiers tableaux de “grand délire” ont dès le départ été comparés à l’école autrichienne (Klimt, Schiele, Kokoschka...) pour leur force de dessin. Mais Iqbi ne revendique aucune appartenance, c’est un esprit libre qui n’a “aucune limite”.
“Je ne peins pas tous les jours, seulement quand j’ai quelque chose à dire.” Artiste à part entière, Iqbi dit ne pas savoir ce qu’il va peindre demain, il n’intellectualise pas sa peinture et ne cherche pas à plaire, il ne fait que livrer ses états d’âme, avec le seul souci de produire de la qualité. “La valeur de mes œuvres ne m’intéresse pas ; ce qui compte, c’est l’avis des galeristes, des critiques et des autres artistes. Grâce à eux, je sais que je ne rêve pas”... Le résultat ne laisse personne indifférent et le place d’ores et déjà, pour certains, parmi les plus grands noms de la peinture contemporaine marocaine. M.P. A découvrir à Marrakech, en exposition permanente, à la Matisse Art Gallery.
La nouvelle adresse de l’Art contemporain
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abil el Mallouki et Youssef Falaky, unis par 25 ans d’amitié et de passion, propriétaires de la Matisse Art Gallery (ouverte il y a 11 ans à Marrakech, puis suivie par celle de Casablanca l’année dernière), font partie des premiers à avoir cru et misé sur l’art contemporain marocain et ses artistes. Ils innovent encore aujourd’hui avec la création de la Villa Matisse, un espace lumineux de 800 m2 qui accueillera aussi bien des expositions que des installations de designers, des projections ou des débats, incarnant une véritable plateforme de rencontres et d’échanges pour les artistes et amateurs d’art d’ici et d’ailleurs. La Villa Matisse est une
très belle bâtisse contemporaine qui offre aux visiteurs un bain de culture grandeur nature ! Et pour inaugurer le lieu, le duo a fait une belle sélection d’artistes représentant toute l’immensité du talent et de la variété de l’art contemporain marocain : Mounat Charrat, Jamila Lamrani, Amina Benbouchta, Safaa Erruas, Hassan Echaïr, Hassan Darsi et Mahi Binebine. “Réunir ces artistes, c’est s’engager définitivement en faveur d’une création marocaine libre” concluent les deux galeristes. M.P. Boulevard Mohammed VI (croisement route de Tamesloht et de Tahanaout) www.matisseartgallery.com
Mist en plein travail
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ounes Duret est une valeur montante du design maghrébin, connu pour ses créations décalées et humoristiques, issues de sa double culture franco marocaine. En particulier pour ses fameux “Chamooo“, que les Parisiens ont pu voir dans les vitrines des Galeries Lafayette et qui ont partagé les loges des membres du jury du FIFM 2009. Mais c’est quoi ça le Chamooo ? Eh bien, c’est une sculpture en résine représentant une tête de chameau, tout droit sortie de l’imagination de Duret. Et comme ces œuvres d’art ont beaucoup fait parler d’elles, la David Bloch Gallery a proposé à une dizaine d’artistes célèbres de les revisiter et de les exposer du 2 au 15 décembre. Les artistes, qui ont tous en commun le goût du défi,
se sont donc prêtés au jeu. Il y a Hassan Hajjaj, dont les concepts de photo déco Pop Art sont célèbres aux quatre coins de la planète (a signé la couverture de notre Marrakech Mag n°1), Noureddine Chater, qui recouvre souvent les monuments publics de ses œuvres, Larbi Cherkaoui, bien connu des Marrakchis et très remarqué à la première “Marrakech Art Fair“, Morran Ben Lahcen, porte-drapeau du Street Art marocain, Mohamed Melehi, Président de l’Association Marocaine des Arts Plastiques, Mist, qui expose partout dans le monde et qui est l’un des pionniers du Graffiti Art, Alexöne Dizac, repéré au Centre Pompidou, à la Fondation Cartier ou à l’Espace Louis Vuitton, Tanc, un fidèle des foires d’art internationales –Munich, Bâle, Marrakech...-, Sébastien Preschoux, qui s’est illustré à Berlin, et enfin O’Clock, le pape mondial du graffiti. Dix artistes qui se sont amusés à mettre en scène à leur façon les “Chamooo“ de Younes Duret pour une galerie qui surfe sur les tendances contemporaines sans pour autant s’aligner sur les phénomènes de mode. Etonnant et original ! N.C. David Bloch Gallery : 8 bis rue des Vieux Marrakchis Tel : 05 24 45 75 95
L’Art A Petit prix... pour une grande cause !
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00 œuvres de 72 artistes, parmi ceux qui brillent le plus sur la scène de l’art contemporain marocaine (Malika Agueznay, Mohamed Mourabiti, Larbi Cherkaoui, My Youssef Lkhafai, Mounat Charrat et bien d’autres...), au prix unique de 3.000 DH ! Et bien, c’est ce que propose “L’Art de Donner“ à travers une exposition d’art pour l’enfance, du 8 au 14 décembre, au Ball Room du Pacha. Une occasion rêvée d’acquérir une œuvre originale à tout petit prix... et aussi de faire une belle action, puisqu’une partie des fonds est reversée à Bénévoles Sans Frontières pour le financement des opérations de cœur des enfants au Sud du Maroc. Après le succès considérable de sa première édition (Casablanca,
mai 2010), “L’Art de Donner” se déplace cette fois à Marrakech, poursuivant ainsi avec ferveur son engagement pour la promotion de l’art au Maroc, et militant pour son accessibilité... tout en soutenant une grande cause. Admirable ! Y.V. Contact : Amine Boushaba 06 40 54 62 20 lartdedonner@gmail.com
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expos, livres, portraits...
Rencontre avec le nouveau
directeur de l’I.F.M. Jérôme Bloch a été nommé Directeur de l’Institut Français de Marrakech. Il est arrivé cet été. Pour comprendre la dynamique qu’il souhaite insuffler à l’Institut, un petit retour sur le parcours de cet homme passionnant s’impose. Rencontre. de la danse à la Drac Ile de France. Une pause passionnante pour repartir cette fois à Budapest en 2007, comme attaché culturel et responsable de la programmation à L’Institut Français...
La Tribune de Marrakech : Monsieur Bloch, pouvez-vous nous retracer les grandes lignes de votre parcours ? Jérôme Bloch : Après un DEA et une agrégation d’Histoire, obtenus à Paris I - Panthéon Sorbonne, j’ai travaillé au Quai d’Orsay, avant d’être nommé Directeur de l’Institut Français de Heidelberg en 1997, puis Florence en 2001. Le piano et la musique -ma deuxième passion avec l’Histoire- m’ont permis de découvrir combien il était exaltant de jouer en public, de partager ses émotions… De retour en France, je deviens alors chef de service de la musique et
T.D.M : La musique, quelle place occupe t-elle aujourd’hui dans votre vie ? J.B. : Je joue du piano pour le plaisir, la musique fait partie de ma vie. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai, entre autre, dirigé le Festival International de Musique Contemporaine de Heidelberg et créé “Pianorama”, 1er Festival International de Florence, qui fête aujourd’hui ses cinq ans. Et comme la passion est toujours plus forte, je suis aussi le Président de L’Association Internationale de Musique de chambre. T.D.M : Votre parcours est très européen, pourquoi Marrakech ? J.B. : D’abord, sachez que la direction de l’Institut de Marrakech est très convoitée ! J’avais très envie de changer de continent, et le Maroc est un pays que j’aime et que j’apprends à connaître, j’y viens régulièrement depuis 15 ans. Je m’intéresse aussi depuis longtemps à la poésie orientale et à l’histoire religieuse... Marrakech, quant à elle, est une ville poétique, avec une âme et un patrimoine
immatériel important : l’oralité, les cultures urbaines… C’est une chance pour moi d’être là aujourd’hui. T.D.M : Justement, parlez-nous un peu de ce que vous souhaitez mettre en place à l’I.F.M. J.B. : Je souhaite que l’Institut soit plus qu’une vitrine de la culture française, un lieu d’échanges, de dialogue et de rencontres entre Marocains et Français. Il ne faut jamais oublier que le spectateur visé est Marocain. Je pense que la culture orale, la poésie, les contes, la danse, sont autant de thèmes riches pouvant se marier avec une véritable politique du livre, de l’écrit, la culture scientifique et technique, le spectacle vivant, les débats de société et les Arts visuels. Il me tient à cœur également de redonner un souffle au Riad Denise Masson, pour que ce lieu d’exception retrouve sa vocation de résidence d’artistes, de création artistique, de recherche... Je souhaite aussi que l’Institut poursuive et intensifie son partenariat avec les Facultés des Lettres et des Sciences, et qu’un lien se tisse avec les musées et autres instituts de Marrakech. Je pense encore à beaucoup de choses, comme accompagner les réformes du Maroc sur l’alphabétisation, ou encore créer un événement culturel comme la ”Fête de la Musique” dans la ville... Mais on ne pourra pas parler de tout aujourd’hui ! N.R. Institut Français de Marrakech Route de Targa Tel : 05 24 44 69 30 www.institutfrancaismarrakech.org
Une touche d’ailleurs dans votre intérieur
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Mahi Binebine,
de Sidi Moumen à La Mamounia
Mahi Binebine, entouré des membres du jury, de son président Guillaume Durand et de Didier Picot, directeur de La Mamounia. ’est l’époque où les publiques où l’on joue au foot, prix littéraires font les sur fond de haschich et colle, gros titres de la presse. avant d’être embrigadé pour En France : “Goncourt“, de morbides exploits que l’on “Interrallié“, “Fémina“ ou promet être un sésame pour le “Médicis“… Au Maroc, c’est celui paradis. “Ce livre a été le plus de La Mamounia, le premier difficile à écrire de ma vie, avoue du genre, qui a récompensé le Mahi Binebine. Pas question plus célèbre de nos Marrakchis, de justifier l’injustifiable, mais Mahi Binebine pour son livre dire que ces gamins sont avant “Les étoiles de Sidi Moumen“. tout victimes de ceux qui ont Difficile de départager les dix permis au bidonville d’exister. De œuvres en compétition, toutes dénoncer cette mafia religieuse écrites sous la plume d’écrivains qui profite de la précarité et de marocains francophones, étant l’innocence de ces jeunes crèvedonné, selon l’avis du jury, la la-faim avant de les conduire à haute qualité d’écriture et le la mort.“ Emotion. Binebine fait niveau élevé de la sélection. mouche : le ton, la narration, Des écrivains qui ont tous en le jeu fleuri des mots donnent commun l’amour, le contrôle et une dimension nouvelle à la le respect de la langue française, littérature de langue française comme l’a affirmé la journaliste dont il est l’un des meilleurs et romancière québécoise ambassadeurs. “Les étoiles de Denise Bombardier, membre du Sidi Moumen“, dédicacé par jury présidé par le journaliste l’auteur, est désormais sur les de télévision français Guillaume rayons de la toute nouvelle Durand. Magnifique roman de “bibliothèque des auteurs“ Binebine en effet, qui met en qui vient d’être créée à La scène les jeunes kamikazes de Mamounia, aux côtés de toutes Sidi Moumen, un bidonville à les œuvres en compétition. la lisière de Casablanca. Des N.C. gamins qui vivent, au long des “Les étoiles de Sidi Moumen“ pages, le drame de la misère, (Editions Le fennec entre la vie, la mort et la passion, et Editions Flammarion) : les errances, les amitiés et les en vente chez les meilleurs trahisons. L’enfer des décharges libraires.
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Pierre Berge
raconte Saint Laurent au Jardin Majorelle
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Scènes de Lin 70, rue de la Liberté, Guéliz, Marrakech Tél + 212 (0) 5 24 43 61 08 Fax + 212 (0) 5 24 43 61 09 e-mail bleumajorelle@menara.ma
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A Marrakech, il y a les jardins pour lesquels j’ai une vraie passion, et les couleurs qui me manquent à Paris“, disait volontiers Yves Saint Laurent. C’est justement au Jardin Majorelle que Pierre Bergé a choisi de raconter
l’histoire de Saint Laurent avec le Maroc. L’exposition, riche en couleurs, mise en scène par Christophe Martin, montre à quel point Saint Laurent a aimé ce pays et s’en est inspiré pour créer une mode hors du temps. 44 modèles sont présentés jusqu’au 18 mars, tous inspirés des couleurs et des lignes marocaines -caftans, capes, sarouals, broderies- qui ont toujours fasciné le couturier français et qu’il s’est réappropriés avec l’esprit génial qu’on lui connaît. Les perles de bois, le raphia, les coiffures, les parures… c’est l’histoire de Saint Laurent avec le Maroc, mais c’est aussi l’histoire d’une mode qui a puisé le meilleur des rêves d’Afrique pour défiler sur les podiums les plus prestigieux du monde. N.C. Exposition “Yves Saint laurent et le Maroc” : jusqu’au 18 mars au Jardin Majorelle Tel : 05 24 31 30 47 www.jardinmajorelle.com
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expos, livres, portraits...
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Par Katia Sahli
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“Le Petit Larousse des Cigares” Guillaume Tesson (Larousse) Présenté dans une véritable cave à cigares en cèdre, avec un humidificateur et un hygromètre à l’intérieur du couvercle, “Le Petit Larousse des Cigares”, premier livre de référence, décrit l’histoire du cigare (de l’époque précolombienne à nos fumoirs d’aujourd’hui), explique, selon les terroirs, les étapes de fabrication du semis à l’assemblage et commente la dégustation. Dans la dernière partie de l’ouvrage, le lecteur trouvera un répertoire illustré des 200 cigares les plus réputés, classés par marques, dans les 4 terroirs principaux (Cuba, République dominicaine, Honduras, Nicaragua).
En cette période de fêtes, les idées cadeaux sont toujours les bienvenues. Souvent dépassé par le nombre de souliers à remplir, le brave Père Noël lui-même ne rechigne jamais sur un petit coup de pouce pouvant faciliter ses choix... Voilà donc un petit panel de livres et coffrets en tout genre qui sauront ravir les grands et faire patienter les petits !
“Oil” Edward Burtynsky (Steidl-Corcoran) “Oil”, c’est un projet entamé il y a dix années, et qui a consisté à photographier, aux quatre coins du monde, la civilisation du pétrole sous tous ses aspects, depuis la production jusqu’à l’utilisation de l’énergie la plus emblématique de notre époque. Cet album de photographies unique en son genre cherche à montrer “l’influence et l’implication sur le paysage de cette chose nommée pétrole.” Si ses images heurtent, Burtynsky n’a cependant rien d’un photographe à sensation, chacun de ses clichés est une composition parfaite, prise souvent du haut d’une grue, pour donner de la perspective aux grands espaces d’extraction pétrolière ou aux gigantesques raffineries qu’il a photographiées partout dans le monde, champs de derricks, raffineries et nœuds autoroutiers… Il immortalise ces paysages engendrés par la civilisation du pétrole... avant leur disparition, ou la nôtre ?!
“Ma petite Herboristerie anti-stress” Fabienne Millet-Sioux Berger (Marabout) Un coffret pour se détendre grâce aux vertus des plantes. Un choix de tisanes en sachets de qualité, accompagnées d’un livre qui vous permettra de découvrir tous les bienfaits de la phytothérapie et de l’aromathérapie pour lutter contre le stress. Mais aussi les différentes formes sous lesquelles on peut utiliser les plantes : tisane, gélules de poudre, gélules d’extrait sec, teinture mère, jus de plantes, huiles essentielles… Parfait pour débuter une cure de détente naturelle !
“L’Atelier du PEre NoEl” Alain Boyer (Larousse) Une boîte surprise pour réaliser une multitude d’activités autour de la fête de Noël ! Un joli petit coffret, comprenant un livre de 64 pages, de nombreux accessoires (pochoirs, autocollants, tableaux à colorier et du matériel nécessaire aux activités créatives proposées dans l’ouvrage) et 4 adorables marionnettes à doigts.
“30 histoires en attendant NoEl” Catherine Mory (Larousse) 30 merveilleuses histoires à lire chaque soir aux tout-petits, en attendant Noël. Des textes du patrimoine culturel d’ici et d’ailleurs, magnifiquement adaptés, ainsi que de superbes illustrations qui ajoutent à la magie et à la féérie de Noël.
Livre-disque “NoEl d’Etoiles et de musique” (Didier Jeunesse) Un bel hiver étoilé avec cet opus consacré aux plus belles musiques de Noël ! En bonus, 5 playbacks de chansons à entonner en famille. Le livre-disque contient 25 textes sélectionnés pour chanter l’hiver, Noël, ses rêves, la danse des flocons… On y trouve des Noëls traditionnels et les chansons d’auteurs contemporains (Anne Sylvestre, Pierre Lozère, Henri Dès…) qui composent aujourd’hui le répertoire des enfants. Les rythmes sont variés, de la berceuse au rock du père Noël. Sur des arrangements de François Barré pour flûtes, clarinettes, hautbois, basson et cor anglais, les voix des enfants se mêlent avec fraîcheur et émotion à celles des adultes. A grands coups de pinceau, Eric Battut met de beaux paysages enneigés et dessine avec un plaisir non dissimulé lutins, santons, enfants et bonhommes de neige malicieux.
Biennale de Marrakech Du 16 au 19 décembre Cette 2ème édition de la Biennale de Marrakech s’articule autour de 4 volets phares : “Figures de l’art contemporain au Maroc“, salon où les galeries exposeront des artistes peintres, sculpteurs, photographes et vidéastes ; un colloque, “Abdelkébir Khatibi, Regards sur les arts aux Maroc“ ; “Les Palmes de Marrakech“, pour la remise de trophées aux artistes, critiques d’art, mécènes, collectionneurs et fondations qui contribuent à promouvoir l’art au Maroc ; et des ateliers de peinture pour enfants, animés par des artistes. Tel : 06 51 16 94 05
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ciné, web, musique
Omar, la passion du hip hop
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’est tout juste s’il n’est pas né avec des chaussons de danse aux pieds. Omar Belmamoune a 23 ans et déjà, à Marrakech, il est une star du hip hop. “La danse, c’est toute ma vie, dit-il, et quand je n’avais que huit ou neuf ans, j’organisais des chorégraphies pour les spectacles de l’école.“ Ses parents ne voient pas ça d’un trop mauvais œil, mais à condition qu’il ne néglige pas les études. Alors, entre les cours de la fac d’Economie et de Gestion, Omar poursuit son rêve : faire carrière en tant que danseur professionnel. A 17 ans, il est le plus jeune membre de la 1ère compagnie de danse contemporaine du Maroc, Anania, qui a vu le jour à Marrakech. Mais
c’est le hip hop qui le fascine. “Quand les premiers break dancers sont apparus à Marrakech, je passais mon temps à regarder ce qu’ils faisaient, je trouvais ça incroyable. Ça ressemblait à de la danse mais il y avait quelque chose en plus qui m’attirait.“ Coup de chance, l’Institut Français de Marrakech propose cette année-là des ateliers “hip hop“ auxquels s’inscrit bien sûr Omar. “Je suis plutôt timide et je me suis lancé plein de défis, l’idée du dépassement de soi, une liberté d’expression corporelle, et beaucoup de travail.“ Ensuite, il est engagé dans la comédie musicale “Salam Alikom“, qui a tenu le pavé plus d’un an. Un premier rôle “pro“ avant de
monter “Joker Danse“ avec une poignée de copains. Au Théâtre Royal, le groupe fait même un carton avec “Click n’Rap“, un concert qui a réuni sur scène les Fnaïre, H-Kayne et Brada : des sommités marocaines du Rap. Rien n’arrêtera plus Omar qui travaille maintenant avec la chorégraphe française Amélie El Baz, invente des chorégraphies sur de la musique gnawa, s’intéresse au flamenco, et donne des cours de hip hop aux petits dans les collèges et lycées de Marrakech, tout en ne séchant pas la fac. “J’adore être avec les enfants, conclut-il, parce qu’ils ont dans leurs yeux tous les rêves que j’avais à leur âge. Et puis aussi, parce que ce n’est pas si simple d’être danseur au Maroc, même si les mentalités évoluent, il faut faire sauter les tabous... et faire comprendre que la danse, c’est la façon la plus moderne d’affirmer sa personnalité, et que contrairement à ce qu’on pourrait croire, le hip hop exige une discipline de fer.“ N.C. Renseignements cours de hip hop : 06 49 49 44 89
Un reve de danse
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nvie d’apprendre à danser ? Danse classique, mais aussi toutes les “latinos“, danses de salon, orientale, hip hop ou jazz, et même des danses typiquement africaines ? C’est chez Khalid Boulahia qu’il faut aller. Il ouvre sa propre salle, Rêve de danse, au début du mois de
janvier, en plein centre de Guéliz, juste derrière l’Hôtel Marrakech. “Il y a une très forte demande pour toutes les danses latinos et pour les danses de salon, ditil, mais il n’y a pas à Marrakech de véritables écoles pro, ni conservatoire, ni académie. Il y a quelques structures amateur, soit trop loin, soit trop chères, soit les deux.“ La danse pour Khalid, c’est plus qu’un job, une passion qui le dévore depuis son enfance passée entre un père Africain du Sud –il a le rythme dans le sang- et une maman marocaine chanteuse. Au début, tout n’était pas gagné : après s’être lancé dans des études de Droit, il oblique vers la danse, et obtient un premier diplôme de danse classique au conservatoire de Rabat, et un deuxième à celui de Casablanca. “Je vais apprendre la danse classique aux plus petits, de 4 à 10 ans, avec la méthode russe qui a lancé des
étoiles comme Baryshnikov, mais je serai entouré d’autres profs pour la salsa, les danses latinos, le tango et toutes danses sur demande pour jeunes et adultes.“ Avec les élèves, tous âges et toutes formations confondues, Khalid a même prévu d’offrir aux Marrakchis un spectacle de fin d’année. Il faut dire que question spectacle, il s’y connaît, puisque c’est lui le chorégraphe de plusieurs écoles supérieures – HEM Marrakech entre autres- où il concocte depuis des années des spectacles comme “Othello“, “Roméo et Juliette“, ou “Notre Dame de Paris“, qui font à chaque fois salle comble. C’est sur les pointes qu’on va commencer l’année… N.C. Rue Khalid Ibn Ouelwalid immeuble Arrachadi (derrière l’hôtel Marrakech) Tel : 06 79 31 54 48
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Voyage à la source de la musique gnaoua
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uelle belle soirée que la “Lila de Lalla Mina“ que vient d’organiser l’association Projet Gnaoua Beladi ! 2h30 de spectacle, guidés par le talentueux Maâlem Abdelaziz Arradi et ses musiciens, qui vous transportent aux sources de la musique gnaoua. Connaissez-vous les origines de cette musique ? Avez-vous déjà assisté à une Lila : cérémonie nocturne si mystérieuse... Fascinant ! Si les origines des gnaouas remontent aux esclaves d’Afrique Subsaharienne qui suivaient les caravanes en provenance de Tombouctou (du Moyen Age jusqu’au début du XIXème siècle), ils se réclament plus particulièrement de la descendance de Sidna Bilal, ancien esclave noir né à la Mecque, premier muezzin de l’Histoire, et un des plus anciens compagnons du Prophète Mohammed... Les gnaouas formèrent des confréries qui pratiquaient des rites de transes à visée thérapeutique. Aujourd’hui encore, ils sont considérés comme des intermédiaires entre le monde visible et celui invisible, peuplé de djinns (esprits) pouvant aider les hommes dans leur quête du mieux-
être physique et mental et leur porter chance et prospérité… Diego Teso et son épouse Lalla Mina Rqiq ont eu l’idée de créer cette association pour faire découvrir au public ce que sont réellement les rites de transes dans la plus pure tradition gnaouia. Comme beaucoup de gens, Diego n’était pas spécialement attiré par cette musique, jusqu’au jour où sa femme l’a invité à une Lila à Tamesloht. Une révélation ! Dans une autre vie en Italie, Diego était metteur en scène, une expérience qu’il a su joliment insuffler au spectacle présenté dans un ancien et très beau riad à Bab Doukkala. Conscient qu’il était impossible d’organiser des Lilas qui durent toute la nuit comme le veut la tradition, la ”Lila de Lalla Mina” respecte néanmoins toutes les phases d’une vraie Lila en version raccourcie. Un rendez-vous transcendant à ne pas manquer : tous les jeudi et vendredi soir, à 22h. N.R. A deux pas de la Grande Mosquée de Bab Doukkala Tel : 06 61 42 29 19 www.lilagnaoua.com
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lus qu’un téléviseur, Loewe Individual est un système de divertissement à domicile unique et complet. Dimension et forme minimalistes, d’une minceur extrême, il offre des solutions
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John Malkovitch
Dans la peau du président du jury
UN JURY ABSOLUMENT FABULEUX ! Présidée par l’acteur, réalisateur et producteur américain John Malkovitch, la 10ème édition du Festival International du Film de Marrakech réunit un jury d’exception. Honneur aux femmes, avec la venue de la magnifique Eva Mendès. A ses côtés, l’actrice hongkongaise Maggie Cheung incarne le charme troublant de l’Asie, et Yousra, star égyptienne, le glamour oriental. Côté masculin, le très sexy comédien mexicain Gael Garcia Bernal sera entouré du réalisateur et scénariste marocain Faouzi Bensaidi, de l’Irlandais Gabriel Byrne, du réalisateur français Benoît Jacquot et de l’acteur italien “al dente” Riccardo Scamarcio. Charge à eux de décerner l’Etoile d’Or, le Grand Prix, le Prix du Jury, ainsi que celui de la Meilleure Actrice et du Meilleur Acteur, au sein d’une sélection de 15 films en provenance du monde entier.
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Spécial Festival du Film de Marrakech Par : Sylvie Gassot
interview exclusif
Jean-Pierre Lavoignat
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“Marrakech est le Festival de la découverte !”
près avoir travaillé pour l’Agence France Presse, Jean-Pierre Lavoignat crée le mensuel de cinéma Première avec le réalisateur Marc Esposito et Studio, le magazine qu’il dirige jusqu’en 2006. Aujourd’hui producteur, il signe des documentaires passionnés sur des personnalités aussi fortes que Claude Berri, le réalisateur James Gray ou, dernièrement, le magique “Charlotte Gainsbourg, effrontément”. Chroniqueur dans diverses émissions de télévision, il diffuse son amour du cinéma avec un alphabet sincère et généreux. Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, né au Maroc à Ksar Es Souk (Errachidia) où son père est militaire, il y grandit jusqu’à l’âge de 5 ans. Aussi, quand le Festival International du Film de Marrakech lui propose d’animer des Master Class, ce retour au pays de son cœur l’enthousiasme. Ses conversations avec Emir Kusturica ou Jim Jarmusch l’an dernier ont fait salle comble ! Il nous livre les coulisses de ces rencontres, véritables temps forts du Festival, avec cette année au programme : Francis Ford Coppola, Jean-Pierre et Jean-Luc Dardenne, et le Coréen Lee Chandong… un formidable ambassadeur. En voyant les installations et les capacités du Maroc à accueillir des tournages, les invités partent tous avec l’envie de revenir y travailler.
La Tribune de Marrakech : Comment préparezvous les Master Class que vous animez avec un succès fou ? Jean-Pierre Lavoignat : Je commence par voir ou revoir l’essentiel des films de l’invité et sélectionne 3 extraits que je lui demande de commenter. Je prépare un canevas toujours très précis pour que l’artiste s’exprime sur son travail, de l’écriture du scénario à la direction d’acteurs, jusqu’à l’accueil du public. Nous pénétrons le processus d’élaboration du film avec un focus sur ses thèmes de prédilection. Comment ne pas évoquer la musique avec Emir Kusturica, ou le travail sur l’image avec Jim Jarmush ? En réalité, cette trame écrite me rassure, mais je me laisse emporter par la conversation et réagis selon les réponses. Le temps file alors à toute allure, 1 heure, c’est très court ! T.D.M. : L’an dernier, chaque invité des Master Class a assisté à celle de ses camarades. Autant de stars dans le public, parmi les élèves de l’ESAV et les festivaliers, c’est impressionnant ? J.P.L. : Je suis toujours un peu stressé, surtout par la première question qui donne le ton de la rencontre. Entre le président et les membres du jury, également présents dans la salle, il y a un parterre de célébrités qui ont l’élégance de la solidarité ! L’un des avantages de Marrakech est cette formidable proximité avec les stars. Mon objectif est que tout le monde prenne du plaisir. T.D.M. : Qu’est-ce qui attire autant de stars au Festival : cette année, on en attend plus de 50 en hommage au cinéma français, Sophie Marceau, Marion Cotillard, Gad El Maleh, Guillaume Canet, Christophe Lambert…? J.P.L. : L’incroyable énergie de Mélita Toscan du Plantier ! Elle est tellement passionnée qu’elle parvient à convaincre le plus grand générique de célébrités à venir, alors que franchement sur le papier, ce n’est pas gagné. Mais elle a leur confiance. Et il y a le travail et l’expérience incomparables de Bruno Barde qui sillonne le cinéma mondial à la recherche de films emblématiques présentés ici. Enfin, l’extraordinaire accueil du Maroc, véritable terre de cinéma, a trouvé en Nourreddine Sail
T.D.M. : En 10 ans de Festival, quels sont vos souvenirs les plus émouvants ? J.P.L. : Au début, le Festival se déroulait en septembre, avec des projections en plein air au Palais Badi, au soleil couchant, sous le vol des cigognes, c’était un moment magique. La présentation de “Transes” d’Ahmed El Maanouni sur Nass El Ghiwane par Martin Scorsese, place Jamaâ El Fna, l’hommage de Catherine Deneuve à David Lynch... Et puis, bien sûr, plein de films inattendus, dont les premiers qui me viennent à l’esprit sont un film thaïlandais, “Le pensionnat”, et un finlandais, “Tears of April”, que je n’aurais sans doute jamais vus s’ils n’avaient pas été sélectionnés à Marrakech... Et à l’ESAV, après une Master Class, Hugh Hudson a accepté de venir y donner des cours… T.D.M. : Quel regard portez-vous sur le cinéma marocain ? J.P.L. : Sans être un grand spécialiste, je le suis avec curiosité de festivals ou, plus rarement, en salles en France... Mes coups de cœur ? “Les Yeux secs” de Narjiss Nejjar, vu à Cannes à la Quinzaine, “Number One”, la comédie de Zakia Tahiri, ou encore “Marock” de Laïla Marrakchi, vu à Paris. Au Festival de Marrakech, j’ai découvert “Whatever Lola wants” de Nabil Ayouch, “Wake up Morocco” de Narjiss Nejjar et “Les Barons” du belgomarocain Nabil Ben Yadir. On sent qu’il se passe quelque chose, un bouillonnement, avec l’arrivée de nouveaux cinéastes qui se trouvent au carrefour de plusieurs cultures. Et j’ai un coup de coeur pour Faouzi Bensaidi, avec ses airs de Buster Keaton marocain, dont j’ai découvert le formidable “WWW : What a Wonderful World” ici, au Festival en 2006. T.D.M. : Né au Maroc, quelles émotions ressentez-vous lorsque vous y retournez ? J.P.L. : Grâce au Festival, j’ai découvert un autre Marrakech, toujours plus enchanteur. J’ai commencé à revenir au Maroc à l’âge de 25 ans. Depuis, il me suffit de 2 jours et j’ai le sentiment d’être ici vraiment chez moi. D’ailleurs, dans la rue, les gens me parlent toujours en arabe !
Le jury en imageS...
Benoît Jacquot Maggie Cheung
T.D.M. : Vous, qui parcourez tous les festivals de la planète, comment qualifieriez-vous celui de Marrakech ? J.P.L. : La spécificité de Marrakech est de présenter des œuvres d’horizons et de pays très différents : films d’auteurs, premiers films… à un public large et sans aucune censure. C’est sûrement le seul Festival en terre d’Islam aussi dégagé de toute contingence. Ce face à face unique au monde, entre les stars, les paillettes et le cinéma d’auteur en fait le Festival de la découverte.
Eva Mendès Gabriel Byrne
Ricardo Scamarcio
Gael Garcia Bernal
Faouzi Bensaïdi
Spécial Festival du Film de Marrakech
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Hommages aux talents
court metrage Les étudiants de Marrakech en compétition
Mohamed Abderrahman Tazi
James Caan
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fin d’affirmer son rôle de carrefour des cinématographies mondiales, le Festival, cette année encore, rend hommage à de fortes personnalités d’horizons divers et dédiant leurs vies avec génie au 7ème Art. Dès la soirée d’ouverture, avec la projection du film de Malcolm Sigourney Weaver
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omme chaque année depuis son existence, l’ESAV de Marrakech va envoyer ses étudiants au Festival International du Film de Marrakech. Ceux qui sont en première année auront même l’obligation d’assister à un maximum de projections, avec à la clé un débriefing chaque matin autour d’un petit déjeuner, où ils seront encadrés par des professionnels du cinéma. Mais cette année, comme le Festival propose un concours inédit de courts-métrages, dont la présidente du jury n’est autre que la comédienne américaine Sigourney Weaver, l’école a sélectionné une quinzaine de courts-métrages réalisés par ses étudiants réalisateurs qui seront donc en compétition, parmi lesquels certains ont déjà reçu des prix dans des festivals internationaux, comme celui du Film Francophone de Namur ou celui de San Sebastian. Voilà une nouvelle occasion de mettre en avant le talent de la nouvelle génération de cinéastes que produit l’école de Marrakech. N.C.
Harvey Keitel
Venville : “Henry’s Crime”, un premier hommage fêtera l’acteur américain James Caan, qui y partage l’affiche avec le troublant Keanu Reeves, également présent à Marrakech. Puis, c’est au tour du fabuleux acteur américain Harvey Keitel, de l’émouvant réalisateur japonais
Kiyoshi Kurosawa
Kiyoshi Kurosawa et du réalisateur marocain Mohamed Abderrahman Tazi de recevoir les honneurs dus à leurs carrières respectives. A noter, un hommage posthume, teinté d’une émotion toute particulière, sera dédié au regretté S.G. acteur marocain Larbi Doghmi.
Le Festival bat son plein... tapis rouge, stars du court-métrage ; mais aussi a soirée Dior, LE rendezet paillettes ! certains anciens présidents vous glamourssime du
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Festival, réitère son histoire d'amour avec le Palais Soleiman le samedi 4 décembre (le lieu avait abrité celle du festival 2008). Mais cette année, le dîner assis habituellement offert par la maison de couture se transformera en cocktail dînatoire en l'honneur du cinéma français, donné par le FIFM en partenariat avec Dior. Et c'est dans les fastes de cette belle demeure marocaine de la fin du 19 ème siècle, là aux confins de la Médina, que les heureux invités viendront nombreux, parmi eux beaucoup d'acteurs et actrices de renom. Une soirée des plus convoitées qui se poursuivra avec les mix de Béatrice Ardisson.
du jury, comme Charlotte Rampling, Alan Parker, Barry Levinson, Volker Schlöndorff ou encore Milos Forman... Egalement attendus, des invités de marque : Martin Scorsese, Susan Sarandon, Gad Elmaleh, Valeria Golino, Roschdy Zem... Et comme le cinéma français est à l’honneur, une importante délégation foulera les sols de la Ville Rouge : Catherine Deneuve, Sophie Marceau, Marion Cotillard, Claude Brasseur, Guillaume Canet, Elie Chouraqui, Jean Dujardin, Mélanie Doutey, Catherine Frot, Marina Hands, pour ne citer qu’eux...
Y.V.
Catherine Deneuve
Charlotte Rampling
Sophie Marceau
Emmanuelle Seigner
Susan Sarandon
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n dehors des grands noms du cinéma qui siégeront au Jury aux côtés de son Président John Malkovich, le Festival verra débarquer un millier d’autres stars, venues des quatre coins de la terre, pour faire vibrer le public marrakchi, tels l’illustre Francis Ford Coppola, qui animera une des Master Class du Festival, l’Iranienne Marjane Satrapi (réalisatrice du film d’animation engagé à l’humour décapant “Persepolis“) et la comédienne française Emmanuelle Seigner, toutes deux faisant partie du jury
Marion Cotillard
DEMANDEZ LE PROGRAMME EN COMPETITION OFFICIELLE Avec 15 films, la programmation met à l’honneur le cinéma de demain. Parmi la sélection, à noter la projection de 10 premiers longs-métrages et de 3 seconds films en provenance de 15 pays différents.
El Mehdi Azzam, de l'ESAV Marrakech, 1er prix du court métrage au Festival de San Sebastian.
“A QUIET LIFE” (“Una vita tranquilla“), de Claudio Cupellini – Italie. “ANIMAL KINGDOM”, de David Michôd – Australie. “BECLOUDED” (“Vaho“), de Alejandro Gerber Bicecci – Mexique. “BEYOND THE STEPPES”, de Vanja d’Alcantara - Russie, Pologne et Belgique. “DONOR”, de Mark Meily -
Philippines. “END” (“Fin“), de Luis Sampieri – Espagne. “JACK GOES BOATING” (“Rendez-vous l’été prochain“), de Philip Seymour Hoffman - USA. “KARMA”, de Prasanna Jayakody - Sri Lanka. “MARIEKE, MARIEKE”, de Sophie Schoukens - Belgique et Allemagne. “MIRAGES”, de Talal Selhami -
Maroc. “No. 89 SHIMEN ROAD”, de Haolun Shu – Chine. “ROSA MORENA”, de Carlos Augusto de Oliveira – Danemark. “THE EDGE” (“Kray“), de Alexey Uchitel – Russie. “THE JOURNALS OF MUSAN”, de Park Jungbum - Corée du Sud. “WHEN WE LEAVE” (“Die Fremde“), de Feo Aladag – Allemagne. S.G.
Spécial Festival du Film de Marrakech Paroles contees, paroles filmees
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out le monde connaît maintenant Save Cinema in Marocco, l’association de Tarik Mounim qui se bat depuis deux ans au Maroc pour redonner une place de choix au 7ème Art et éviter que les salles ne ferment les unes après les autres. A Marrakech, ce sont eux qui ont pris en main la réhabilitation du plus vieux cinéma de la ville, l’Eden, qui va d’ailleurs reprendre du service à l’occasion du FIFM de cette année. Et Tarik Moumin profite
évidement du 10ème anniversaire du Festival marrakchi pour présenter le projet de l’association qu’il a baptisé “Marrakech fête son cinéma“. “Nous avons choisi de prendre la parole par le biais du conte et du cinéma, explique Tarik, parce que les deux sont liés dans l’histoire de Marrakech. Ils entretiennent des relations de concurrence, d’influence et de fraternité, et je dirais même que la survie de l’un dépend de celle de l’autre“. Save Cinema in Marocco propose donc une exposition inédite d’affiches de cinéma et de photos, consacrée à l’univers des conteurs de la place Jamaâ El Fna qui disparaissent au même rythme que les salles obscures du Royaume. Pour faire comprendre l’urgence de la situation, un bus fera la tournée des cinémas de la ville, des studios et des maisons de production, avec, à son bord, des professionnels qui feront découvrir aux visiteurs les métiers du cinéma et les différentes étapes de la construction d’un film, depuis son écriture jusqu’à sa
projection en salle. Egalement au programme, une conférence débat à l’hôtel de ville, qui fera mieux comprendre pourquoi les salles se vident alors qu’au même moment, la production cinématographique marocaine est en pleine croissance. Parmi d’autres actions qui se dérouleront à l’hôtel de ville, au Palais des Congrès ou à la Maison de la Photographie, l’association va rendre hommage à un cinéaste originaire de la ville ou à un réalisateur qui aura mis en lumière Marrakech. Un concours, sous forme d’un quiz cinéma, bien sûr, permettra de gagner des places pour assister aux projections du FIFM. “Le message que nous voulons faire passer, conclut Tarik Moumin, c’est avant tout de réconcilier les Marocains avec le Cinéma. Avec leurs cinémas.“ N.C. Pour tous renseignements concernant les lieux, dates et heures de “Marrakech fête son cinéma“ : www. savecinemasinmarocco.com
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Paris, Caterina Tarasco avait une galerie d’art et s’occupait de développement culturel. Installée à Marrakech depuis deux ans, elle a eu une idée géniale : ouvrir au moment du Festival du Film un département cinéma au collège Laâyoune du Mellah. Une sorte d’école dans l’école, où les élèves de 13-15 ans viendront prendre des cours de pédagogie de l’image. “Il ne s’agit pas de concurrencer telle ou telle école de cinéma. Ce que nous voulons apprendre aux jeunes, c’est la possibilité de porter un regard critique sur
les images, celles d’un film, d’un documentaire ou d’une publicité, explique Caterina qui déborde d’enthousiasme. En réalité, ils devraient de cette façon acquérir une autonomie face aux images qu’ils ne regarderont plus passivement.“ Pour monter son projet, Caterina a travaillé avec le Centre Cinématographique du Maroc, la section Cinéma de l’Université Cadi Ayyad et l’Association Enfance Maghreb Avenir (EMA) qui lutte pour la scolarisation des enfants des bidonvilles de Casablanca. Le projet prévoit aussi de mettre
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Fashion Days Maroc @ La Mamounia
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a 2ème édition de la Fashion Days Maroc, parrainée par Xavier Guerrand-Hermès et organisée par la Fédération de La Couture Traditionnelle Marocaine, aura lieu du 8 au 10 décembre à La Mamounia. L’évènement
profite de l’aura du Festival du film pour valoriser le savoirfaire de l’artisanat marocain, et promouvoir la mode orientale à l’international. Durant 3 jours, le palace mythique verra défiler les créations de jeunes talents et de stylistes confirmés du prêtà-porter de luxe et de la Haute Couture occidentale et orientale. Seront présents près d’une vingtaine de stylistes, dont Nabil Dahani (Maroc), Eric Tibusch, (France), Menouba (Algérie), Elie Abdel HAD (Liban), Hana Sadiq (Iraq), Dilek Hanif (Turquie), ou encore Ghislaine Sahli-Sarnefors (Maroc)... Le tout, porté par les mannequins finalistes du concours de l’agence Elite du Maghreb et les mannequins de l’agence parisienne et internationale Angels Models. Une rencontre au sommet pour les mondes du cinéma et de la mode ! M.P. www.fashiondaymaroc.com
De la parole pour voir
Le cinema n’est pas mort, le public non plus… en place une formation pour les profs du collège Laâyoune et bien entendu, grâce à EMA, d’équiper une salle de tout le matériel nécessaire : grand écran, son, projecteurs... Si on assiste au Maroc à l’émergence de talents -acteurs, réalisateursdont le renom dépasse les frontières, c’est la descente aux enfers pour les salles de cinéma qui ferment les unes derrière les autres, par manque de moyens sans doute mais aussi par manque d’éducation. “Ce n’est pas seulement une culture cinématographique que nous voulons transmettre à la jeune génération, qui est d’ailleurs très curieuse, mais lui apprendre à se poser des questions, à partager des images, et développer un sens critique. En clair, conclut Caterina, ce que nous voulons, c’est créer un nouveau public.“ Les premiers cours devraient débuter avec le FIFM 2010, début décembre. N.C. Caterina Tarasco : 06 61 66 29 12 www.association-ema.com/ Cinema.html
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e FIFM a été le premier festival à donner accès au cinéma aux non et mal voyants. Initiative saluée par tout le monde, qui connaît depuis trois ans maintenant un véritable succès. Cette année, les spectateurs mal et non voyants pourront suivre les programmes grâce, en particulier, à l’Association Alaouite des Aveugles qui a imprimé, en braille et en trois langues –arabe, français et anglais-, les synopsis des sept films proposés en audio description, parmi lesquels “La symphonie marocaine” du réalisateur Kamal Kamal. Au programme également, une table ronde qui se tiendra au Palais des congrès le 10 décembre, avec des professionnels du cinéma, des journalistes et des cinéphiles
non voyants. Elle sera animée par le professeur universitaire non voyant Doukkali et Patrick Saounit, de l’association Valentin Haüy de Paris. Par ailleurs, la Fondation du Festival prend en charge, du 6 au 12 décembre, une centaine de cinéphiles non et mal voyants venus de tout le Maroc, de façon à ce que leur séjour soit le mieux organisé possible. Enfin, 250 patients de la région vont pouvoir être opérés gratuitement de la cataracte à l’hôpital Ibn Tofaïl les 5, 6, 7, 8 et 9 décembre, grâce à la Fondation du FIFM, la Fondation Hassan II d’Ophtalmologie et le Ministère de la Santé. L’opération a été baptisée “De la parole pour voir”. Outre “La symphonie marocaine”, six autres films en audio description seront projetés, des classiques du cinéma : “Tchao Pantin” de Claude Berri, “Tous les matins du monde” d’Alain Corneau, “La leçon de piano” de Jane Campion, “Le fils préféré” de Nicole Garcia, “La Haine” de Mathieu Kassovitz et “Chacun cherche son chat” de Cédric Klapisch. N.C.
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hôtels, riads, maisons d'hôtes... coups de cœur & tendances
Les nouveaux-nes du PGP
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e premier trimestre 2011 verra la naissance des deux derniers bébés du groupe Palmeraie Hôtels & Resorts. Le premier, L’Hôtel du Golf, dans un registre “voyage d’affaires” : une architecture géométrique surprenante et un
look contemporain qui dénotent complètement avec les autres hôtels du Groupe. 315 chambres et suites dans un esprit frais et moderne, aménagées pour les conférenciers, et un accès direct au Palais des Congrès, en font un “conference hotel” très réussi. Toujours en lisière du golf, Secret Garden Villas Resort est un concept plutôt original, puisqu’il s’agit de 23 villas à louer à la nuit ou à la semaine, pourvues des services de l’hôtel et d’un panel d’activités et de prestations haut de gamme. Chaque villa possède sa propre piscine, un jacuzzi sur la terrasse, un hammam privé, 3 chambres Luxe... Le tout, dans un style cossu très chaleureux qui permet de s’approprier les lieux avec une grande aisance. M.P. www.palmeraiemarrakech.com
Bienvenue au Club !
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aire du sport et se faire chouchouter, voilà le programme de star que nous offre le nouveau spa du Palace Essadi, dans ses 3.000 m2 en plein cœur de l’Hivernage, grâce à sa formule “Membership”. Le jour de l’inscription, un bilan vous est offert, on établit vos objectifs, puis on vous concocte un planning d’entraînement surmesure. Dès lors, un coach privé
est là, en permanence, rien que pour vous ! Devenir membre donne bien entendu accès (tous les jours et toute l’année) à la salle de musculation et de cardiotraining équipées high tech, aux nombreuses activités du spa, et à un tas d’autres avantages et remises sur les soins, les cours, le resto bio... Mais attention, les places sont limitées. Y.V.
Tel : 05 24 33 74 00
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Sirayane Une nouvelle adresse luxe pour Marrakech
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ous accueillons un nouveau venu dans le monde de l’hôtellerie de luxe à Marrakech : le Sirayane Boutique hôtel & Spa. Réalisé par le célèbre architecte Imaad Rahmouni, l’établissement, avec ses perspectives épurées dessinées sur 2 hectares d’espaces verts, s’adresse aux amoureux du design. L’architecture moderne
chic se marie ici à celle plus traditionnelle des riads, dévoilant 28 chambres et suites, dont certaines avec jardin et piscine privés. L’hôtel, qui aura nécessité un investissement global de 40 millions de DH et environs 16 mois de travaux, propose également un restaurant, un bar lounge, un centre de fitness, un spa, ainsi que deux piscines, dont une chauffée
l’hiver. Dans les petits plus, on retient le massage en plein air, les ateliers de cuisine, les terrains de Paddle et de tennis et le circuit de jogging autour du jardin planté de palmiers... avec en prime en cette saison, une vue imprenable sur l’Atlas enneigé ! M.P. KM, 8 Route d’Amizmiz Tel : 05 25 11 88 80
Le must de l’uniforme pro sur-mesure
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près s’être familiarisée avec la couture traditionnelle marocaine pendant près de 3 ans, Soizic Kerleaux s’est spécialisée dans la façon d’uniformes. Son Atelier 102 s’adresse aussi bien aux grosses structures hôtelières qu’aux Riads, maisons d’hôtes et restaurants dont elle habille le personnel des pieds à la tête. Elle a su s’entourer d’artisans tailleurs et couturiers au savoir-faire impeccable, auxquels elle confit les moindres désirs de ses clients. Excellente conseillère, elle sait s’imprégner de la personnalité et de l’ambiance des lieux pour lesquels elle travaille, pour leur proposer
des idées originales répondant aux différents besoins des divers établissements, toujours avec un très bon rapport qualité/prix. “C'est un véritable partenariat que je souhaite établir avec mes clients. Que ce soit dans un style occidental, oriental, ou les deux ; pour des modèles standards ou personnalisés, le choix des matières est pour moi primordial, car les uniformes professionnels demandent un entretien intensif. Quant aux finitions, elles sont essentielles car elles participent à la bonne tenue du vêtement“. A écouter Soizic, on devine qu’il s’agit d’une perfectionniste, et à voir ses
créations, on est vite convaincu de son talent... M.P. 366, Q.I. Sidi Ghanem Tel : 06 76 86 21 12
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visions d'intérieurs...
Bienvenue chez Hassan Hajjaj
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nstallé à Londres, Hassan Hajjaj est un des artistes marocains qui s’exportent le mieux, entre expos photos à travers le monde, labels de mode et créations Design, son créneau est celui de la dérision, ou comment détourner avec humour les images et clichés référents à son Maroc natal, dans un esprit Pop Art délirant. Curieusement, ce n’est que cette année que le Maroc découvre toute l’ampleur de son talent, notamment grâce à la couverture du premier Marrakech Mag (mai 2010) et l’expo de photos au BAB Hotel qui en a découlé. “Marrakech est ma résidence secondaire depuis 1996, c’est pourquoi j’y ai acquis un Riad qui faisait d’abord office de maison d’hôtes. Puis, j’ai décidé de me concentrer à 100% sur ce que j’ai toujours fait : être créatif.” C’est ainsi que le Riad Yima est devenu sa vitrine exclusive,
l’incarnation de son univers drôle et décalé dans une explosion de couleurs et d’illustrations. Lanternes et plafonniers en plaques métalliques récupérées (conserves de miel, de tomates...), robes et babouches découpées dans des sacs de farine, poufs cousus dans des tissus de parasol “Fanta“, tee-shirts logotés, sièges “seau de peinture“ et assises Vuitton... La liste de tous les stéréotypes maghrébins érigés en œuvres d’art est longue, et l’ambiance très 70’s qui s’en dégage plonge le visiteur dans une autre dimension, colorée et humoristique. Une visite s’impose, d’autant qu’un salon de thé ouvrira bientôt dans le patio. M.P. Ouvert tous les jours de 9h à 18h.
52, Derb Aarjane Rahba Lkdima Médina (près de la Place des Epices) Tel : 06 65 16 75 54
Un vent du Nord souffle sur nos intérieurs…
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ia, la marque suédoise de déco d’intérieur, a attendu la saison hivernale pour s’installer à Marrakech, et elle a eu raison : c’est la période casanière par excellence, celle où l’on a envie de profiter de ses proches et de recevoir davantage chez soit. L’histoire de Sia commence en 1963, lorsque Sonja Ingegerd Andersson, jeune ménagère suédoise, se mit à fabriquer du tissu batik dans sa cuisine… A travers les années, elle a progressivement transformé son passe-temps favori en une entreprise florissante, présente à ce jour dans de multiples pays sur les quatre continents ; et
depuis peu, à Casablanca, puis à Marrakech ! Leurs collections de fleurs artificielles (aujourd’hui spécialité de la marque), de l’orchidée au bouquet garni, imitent la nature avec goût et perfection et sont admirablement rééditées à chaque saison. Mais Sia, ce sont aussi des luminaires, photophores, bougies, panoplies de l’art de la table… Le tout, joliment présenté dans une boutique “boîte à cadeaux”, et prêt à venir égayer nos maisons, jusque dans nos chambres d’enfants. M.P. Rue du Capitaine Arighi (Derrière Acima), Res. Firdaous, Guéliz Tel : 05 24 43 23 23
Balzatex : le Design dans de beaux draps
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alzatex, marque leader en linge de maison, a fait appel aux services d’un créateur de renom, Hicham El Madi, pour relooker et valoriser son showroom de l’hivernage. Chineur averti et roi de la récup’ chic, ce jeune artiste a d’abord été diplômé de l’Institut Supérieur des Arts Appliqués de Paris avant de commencer sa carrière dans le Design textile, puis de se laisser envahir par sa passion
pour la déco. L’artisanat marocain est au cœur de son inspiration, mais l’esprit récup’ reste son leitmotiv. Les meubles et luminaires signés Hicham El Madi allient le bois, l’aluminium fondu, ou encore la céramique. Quant à leur procédé de fabrication, il fait appel à la technologie informatique avancée, pour livrer un artisanat résolument contemporain. Pour le showroom Balzatex, il a choisi
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et de sa galerie d’art avec laquelle il communiquera. Vous pourrez y découvrir l’univers de créateurs d’ici et d’ailleurs, comme Afrikissime, Chez Zoé, Claudy M., André Le Chapelier, Hassan Hajjaj, Kif Kif, Ludovic Petit, Max & Jan, Salima Abdel Wahab, pour ne citer qu’eux... Une adresse très attendue sur laquelle nous reviendrons dans notre prochain numéro. M.P.
des lignes épurées et des tonalités immaculées afin de ré-oxygéner l’espace. Des meubles en chêne patinés de blanc, du plexiglas, un comptoir fait d’arrondis en plâtre... Le tout, donnant plus de visibilité sur les collections de cette ligne de linge de maison qui mise tout sur la couleur. M.P. 33, avenue My Hassan 1er centre Kawkab Tel : 05 24 43 15 84
Creamom : des enfants meublés sur-mesure
Monique Bresson au 33, rue Majorelle ’est juste en face du Jardin Majorelle que Monique Bresson et sa belle sélection de créateurs vont bientôt s’installer. Si l’espace est actuellement en travaux, sa créatrice nous annonce un Concept Store dans le même esprit que la boutique qu’elle a signée à l’Amanjena, avec une ouverture prévue en décembre, juste à côté du nouveau Kawoa (voir notre rubrique Fooding)
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aud et Dominique font partie de ceux qui ont le Maroc en poupe : grâce à leur expatriation dans cet Eldorado de l’artisanat, ils ont pu donner vie à leurs rêves. Lors de la naissance de leur premier enfant, Maud, ne trouvant pas son bonheur en matière d’ameublement de chambre d’enfant, a fait appel à son hobby de décoratrice et restauratrice de
meubles. Puis, l’arrivée de sa fille la replonge dans ses créations, et elle se décide, avec la complicité de son mari, à fonder Creamom : conception surmesure de meubles d’enfants. Le Sofitel Marrakech a déjà fait appel à leur talent pour créer leur première Kid Suite dans un esprit “vie de palace pour enfants”. Hamacs miniatures, circuit de voiturettes, salle de
cinéma (et de Wii), lit baldaquin et fauteuils Club à leur taille... Un nouveau concept à découvrir prochainement ! Quant aux parents désireux d’offrir une vraie chambre de prince ou de princesse à leur progéniture, ils ont trouvé leur allié. Créamom sélectionne des bois massifs adaptés au climat de Marrakech, y appose couleurs et motifs du thème de votre choix, et crée l’ambiance complète de la pièce. Et comme pour remercier la terre qui a rendu leur succès possible, ils réservent 5% de leur chiffre d’affaire pour offrir des meubles aux écoles et orphelinats des douars avoisinants. M.P. Tel : 06 18 14 95 44 www.creamom.com
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visions d'intérieurs...
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Kif Kif
Fenyadi : 3 en 1, c’est plus malin
ouvre sa troisième boutique au Maroc
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A
es célèbres enseignes Akkal (céramique), Amira (bougies) et Via Notti (linge de maison) se sont rassemblées sous le même nom, dans un showroom commun à Sidi Ghanem. Fenyadi a ainsi ouvert les portes de son nouvel espace sur plus de 400 m 2 au mois de novembre, sous la supervision de Charlotte Barkowski (fondatrice d’ Akkal ). L’objectif de ce rassemblement est de catalyser les talents de
près la Médina de Marrakech et la Place du Marché aux grains à Essaouira, Kif Kif investit le quartier de Sidi Ghanem. On retrouve bien sûr les produits phare de la marque : les bijoux en perles, métal et boutons sabra, les bracelets porte bonheur en argent et sabra, les vides-poches en lin et faux daim réversibles, les carnets en daim et cuir, les poufs fleur, les fameux tapis en sacs plastiques tressés, et bien d’autres créations maison, originales et rigolotes.
ces prestigieuses marques d’artisanat marocaines, pour mieux accroître la qualité de leurs produits et leur service client. Notre shopping maison, plaisir, cadeaux et souvenirs, se voit donc facilité par ce nouveau showroom qui multiplie le talent par trois. M.P. De 9h00 à 19h30, du lundi au samedi. 219 Q.I. Sidi Ghanem (à côté de la Moukataâ) Tel : 05 24 33 59 38
Un petit coin de japon à Sidi Ghanem
2001 nuits… et autant de découvertes
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oumaya Toufiq, coach en déco, vient de revoir le concept de son showroom 2001 Nuits . Boutique privée, elle ouvre ses portes sur rendez-vous pour nous permettre de découvrir les meubles qu’elle a chinés chez “ses” antiquaires, et qui sont pour certains relookés : retapissés ou patinés. Dans un mélange de styles décalé, on retrouve des fauteuils réinventés, des peluches de salon, des coussins garnis, recouverts de cuir ou de tissus ouzbeks, des têtes de lit, des meubles indiens du 14 ème siècle. Art Déco, Empire… Toutes les époques y passent, tant que Soumaya a le coup de foudre et qu’elle est sûre de dénicher
Cuisines - Dressings Carrelages - Salle de bains Canapés - Chambres à coucher
OPERATION FIN D’ANNEE -25% * Du Lundi au Vendredi 8h30 - 12h30 et 14h30 - 18h30 / Samedi 8h30 - 12h30
Parmi les nouveautés, du mobilier chiné très typé : des étagères, un paravent miroir, des fauteuils et lampes 70’s, un bar années 50, une machine à sous années 30 (qui marche !)... Stéphanie propose aussi aux amateurs de chine de leur dégoter ce qu’ils veulent : de la chine sur-mesure en quelque sorte. La nouveauté, c’est aussi une très belle gamme d’accessoires et petits mobiliers (luminaires, miroirs, paniers, chaise longue, tabourets), en sacs de farine et bouchons recyclés, qui épouse comme un gant la philosophie maison de commerce équitable et éthique. A découvrir aussi, le petit coin concocté par Stéphanie, où vous trouverez sans doute un petit cadeau original pour vos bambins. Le reste, c’est une surprise… et des surprises, Stéphanie nous en promet toute l’année ! N.R. 294 Sidi Ghanem (en face d’Antalya) Tél : 06 61 08 20 41 www. kifkifbystef.com
la pièce unique. Dans un coin du showroom, elle a aménagé une cabine d’essayage et un rayonnage de vêtements féminins dans une imposante armoire. Elle a dessiné trois modèles de robes noires basiques : “celles que l’on glisse dans sa valise sans avoir peur de les froisser, qui dépannent à n’importe quelle occasion, et qui sont aussi indispensables qu’indémodables”. Des tuniques, des vestes customisées et des capes en velours viennent compléter ce petit corner mode, pour le plus grand bonheur de ces dames. M.P. Km4, route de Casablanca (en face de Marjane) Tel : 06 61 14 08 05
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etit clin d’œil à nos quelques amis japonais que l’on a vus s’installer à Marrakech ces dernières années. Kaori Miyamoto y a élu domicile il y a plus de dix ans, et elle a eu très vite envie de faire connaître le savoir-faire artisanal marocain au Japon à travers une ligne d’accessoires raffinés et tout en rondeur, parfaitement adaptée aux valeurs esthétiques de son pays. Entourée de Awatif, Ami et Yokiko -qui supervisent une belle équipe d’artisans-, Kaori érige sa boîte, au doux nom de Dear Morocco, puis exporte ses créations originales, délicates et raffinées, chaque semaine, principalement à Tokyo, dans des enseignes de renom, telles Isetan ou Mitsukoshi. Parmi sa collection de jolis paniers en tissus et velours, ou tissus brodés pailletés, on retrouve aussi des sacs en satins, des babouches en cuir, daim ou tissus imprimés à fleurs, très
frais et très tendance, mais également des tapis du Sud marocain, région natale de son mari. Si Dear Morocco était il y a dix ans la première société à exporter au Japon, ce n’est plus le cas aujourd’hui, trois autres, également tenues par des Japonais, ont vu le jour à Marrakech, et elles exportent elles aussi leurs propres créations. Le Maroc a semble-til la cote au Japon. Arigatõ ! N.R. Tel : 05 24 33 55 41 www.dearmorocco.com
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belles et zen...
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Par Mélanie Polatova
La p’tite echoppe Girly de la place des épices
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loom, de l’anglais ”s’épanouir, éclore, fleurir”. Bloom est aussi le nom d’une nouvelle boutique sur la place des épices : une petite échoppe toute blanche, où l’artiste Nadège Arnaud a fait fleurir sa griffe de sacs à main Rue des Nanettes... Après avoir obtenu son diplôme des Beaux Arts à Marseille, travaillé dans un bureau de tendances, puis devenue costumière pour le cinéma, Nadège s’est installée à Marrakech en 2000, où elle a pu laisser libre cours à ses
élans créatifs, en fabriquant des collections de maroquinerie pour l’export (marché japonais et salons de prêt-à-porter européens). Si ses créations sont en vente à l’Amanjena et à la Kasbah Tamadot depuis déjà quelques années, on les retrouve aujourd’hui dans sa boutique de la Médina pour le plus grand bonheur des férues de mode. Chez Rue des Nanettes (nom d’une rue du 11ème arrondissement parisien), les modèles se font intemporels, dévoilant sacs à main, pochettes de soirée, sacoches, cabas, paniers relookés ; des It bags en cuir, en liberty, en poulain… mais aussi des porte-monnaie, des carnets et des tuniques en shantung de soie. Les bijoux L’Atelier d’Olivia et ceux de Corinne Henrion -qui utilise des perles de Tahiti, de la nacre et des graines des Marquises- côtoient les bagues que Nadège fabrique avec des cristaux Swarovski : le tout scintille joliment dans cette échoppe très Girly, que sa propriétaire promet d’achalander régulièrement au gré de ses inspirations. 43, Place des épices, Médina Tel : 06 65 73 62 72
Longueurs et couleurs by Chris le duo. Car Chris et son mari sont des perfectionnistes. Toujours présents dans leur salon -où le même personnel opère à leurs côtés, fidèle depuis l’ouverture-, ils accueillent personnellement chaque client, le conseillent au mieux de ses envies et ne manquent pas de lui présenter chaque nouveauté. Et en cette période, les soins visage signés Guinot et les extensions de cheveux Great Lengths sont un must à essayer de toute urgence ! Enfin, mention spéciale pour le brushing maison, très glamour, il sublime le look infailliblement.
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hez Chris, cela fait bientôt 3 ans que le couple, Chris et son mari Jean-Christophe, nous prend en main de la tête aux pieds. Dans leur salon très cosy, aucun détail beauté n’est omis : coupes sur-mesure, manucures et pédicures soignées, couleurs et balayages répondant à un
Le cordonnier de la Cité Fouque
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rtisan cordonnier diplômé, Rachid El Boukhari est le cordonnier de la Cité Fouque depuis 1992. Plus connue sous le nom de “passage des Espagnols“, cette rue piétonne bordée de petites
La nouvelle adresse Pepe Jeans
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ne boutique Pepe Jeans vient d’ouvrir au Guéliz, c’est l’occasion de découvrir le nouveau visage de la marque, qui ne se cantonne plus qu’au jean version “djeuns“ génération. Leurs collections naviguent désormais entre sportswear, pièces basiques –voire incontournables, comme la chemise à carreaux style “Cow Boy“ qui fait fureur actuellement-,
robes sexy, mini vestons et vestes en cuir très tendance, accessoires (sacs, gants, ceintures…) et même une ligne pour enfants. L’adresse regorge de pièces originales et très “fashion“, quel que soit le style et l’âge de chacun. Autant vous dire que vous y pénètrerez à vos risques et périls ! 45, rue de Yougoslavie Tel : 05 24 44 88 86
Tous les jours de 10h à 19h30, fermé le dimanche et le lundi matin. Avenue Yacoub El Marini Résidence Harti (Derrière KFC Guéliz) Tel : 05 25 06 02 94 06 79 88 98 88 www.chris.ma
Les bijoux du 21ème siecle sont beaux, écolo et équitables !
Rachid
baraques -à côté de l’ancien Hôtel Koutoubia du Guélizest un des lieux privilégiés du centre ville moderne, témoin historique d’un Marrakech d’une autre époque, ayant survécu aux imposants projets immobiliers du quartier. Dans sa petite cabane, Rachid répare jusqu’à 30 paires de chaussures par jour ! Semelles intérieures et extérieures, talons, élargissement de chaussures, et tous travaux de cordonnerie : il travaille vite et ses tarifs sont particulièrement attractifs. D’autant que lui rendre visite est une occasion de faire un joli voyage dans le temps… Tel : 06 72 73 23 31
protocole dans les règles de l’art, séances de shampouinage inoubliables dans un fauteuil très confortable (relaxation garantie !)... “On ne s’arrête pas à une simple coupe ou coloration, on prend un soin particulier à traiter les cheveux afin qu’ils restent sains et brillants“, précise
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ananga, c’est le nom d’une marque de bijoux au look ethnique, entièrement fabriqués à base de matières premières recyclées. En plus
d’être écologiques, ils s’inscrivent dans un modèle de commerce équitable et de développement durable puisqu’ils font appel à l’ingéniosité et au savoir-faire d’hommes et de femmes des régions rurales du Maroc. Les déchets, tels le plastique (petits pots de yaourt), sont fondus de manière artisanale pour obtenir une pâte colorée homogène ; puis, des perles de la forme et couleur voulues, sont façonnées et assemblées à des perles de métal, de la résine, du bois ou de la pierre ! La collection de colliers Yananga est vaste et originale, elle est élaborée grâce
à des procédés de fabrication authentiques, et pour certains, ancestraux -comme les perles de pierre dans le Sud du Maroc. En faisant plaisir aux femmes de notre entourage, ou à nousmêmes, nous avons une autre satisfaction : procurer du travail à des populations isolées, qui peuvent ainsi sortir de la précarité et éviter l’exode souvent inexorable. Prochaine étape pour Yananga : la commercialisation d’huiles d’argan bio et l’ouverture d’un gîte à la campagne... A suivre ! Tel : 06 60 12 77 35 www.yethic.com
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belles et zen...
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Profession : Life Coach
ous avez certainement entendu parler du coaching, un terme très en vogue depuis quelques années... Mais que signifie t-il au juste ? Houda Layachi, précurseur dans ce domaine au Maroc -et installée depuis peu à Marrakech- en parle comme “le processus d’accompagnement qui aide une personne à développer l’expression de ses potentiels, de ses talents et compétences”. Si le coaching s’applique aujourd’hui dans de nombreux contextes (politique, entreprise, sport, vie privée...), avec des caractéristiques spécifiques à chacun, quels qu’en soient les champs d’application, il est essentiellement tourné vers un accompagnement sur-mesure de la personne coachée dans son épanouissement, en vue d’obtenir des résultats concrets et mesurables. En provenance d’Amérique du Nord, cette discipline est apparue en France et en Europe dans les années 1980. Vincent Lenhardt, le Fondateur de Transformance (premier centre de formation
au coaching en France), fait partie de ces pionniers qui ont contribué à la faire connaître et à la développer sur l’hexagone. Houda Layachi, elle-même diplômée de Transformance, a exercé son métier de coach dans le milieu de l’entreprise à Casablanca pendant plus de 10 ans. De grandes structures ont eu recours à ses services pour le coaching de leurs cadres et groupes d’employés. De retour à Marrakech (sa ville de résidence avant ses années
casablancaises), c’est avec l’enthousiasme, l’énergie et le professionnalisme qui ont fait sa réputation que Houda met aujourd’hui son expérience, plus particulièrement, au service des personnes, et propose cette fois du Life coaching : "pour tout être humain désirant exprimer qui il est, et sortir de la confusion générée par une situation. Mon but est de l’aider à découvrir comment annuler les blocages et dépasser ses limites, comment se poser les bonnes questions. La personne est ainsi en mesure d’accéder à des comportements différents, des attitudes nouvelles, favorables à l’accomplissement de ses choix personnels." Toute personne peut se trouver un jour confrontée au désir, voire au besoin, de changer sa manière d’aborder sa vie et son rapport à l’autre... Le coaching devient alors un formidable catalyseur de ressources, un joli coup de pouce pour se sentir mieux dans sa vie ! N.R. Tel : 06 61 17 37 24 houdalayachi@gmail.com
Griffees Bollywood
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llez les filles, sortez les griffes pour la fin de l’année ! Décidément, les bars à ongles, ça fait fureur... A Paris, à New York, et bien sûr à Marrakech où Bollynails va ouvrir ses portes en décembre. Bollynails ? Le nouvel endroit rose indien du Guéliz où il y aura toute la panoplie des faux ongles, les soins manucure et pédicure – avec des jets d’eau en couleur s’il vous plait !-, et aussi du thé, du café ou des cocktails pour vous faire patienter. “Nous voulons un espace convivial, ambiance Bollywood, expliquent en chœur Frédérique et Najat, les deux
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afa Meziou porte en elle une quête permanente : venir en aide aux autres en améliorant leur quotidien. Cette recherche l’a naturellement amenée à constamment prospecter de nouveaux moyens pour soulager ses semblables. Psychothérapeute, elle s’intéresse à toutes sortes de médecines douces alternatives, et finit
pour des raisons génétiques, environnementales, ou suite à un accident, le mouvement (et donc le développement des connexions) s’interrompt, les troubles s’installent et empêchent le développement “normal“ de l’enfant. La méthode Padovan, grâce à une série d’exercices effectués de façon répétitive et intensive (toujours au rythme d’une chanson ou d’une poésie), permet de reprendre le cheminement depuis le début, et ainsi faire reproduire au cerveau “un parcours complet“, ce qui, petit à petit, va lui permettre de trouver l’itinéraire le plus simple vers l’action souhaitée. Bien sûr, les progrès dépendent de l’ampleur du trouble, mais comme ne cesse de le répéter Wafa : “l’essentiel c’est que tous les enfants avancent.“ K.S. Wafa Meziou : 06 56 03 41 51
associées, un salon “copines“, l’endroit où les filles viennent se raconter leurs histoires de fille…“ Et à Bollynails, on opte définitivement pour la couleur ! “Il y aura toute possibilité de se faire poser des faux ongles, avec toutes les techniques les plus modernes, mais notre truc à nous, c’est la couleur, avec un choix exceptionnel de vernis, parce que le must aujourd’hui c’est d’assortir ses mains avec sa tenue. Les mains deviennent quasiment un accessoire de l’élégance féminine, et si vous posez la question à ces messieurs, que regardent-ils en premier chez une femme ?“ (Vous voulez vraiment que je vous réponde...) Ces messieurs ne sont d’ailleurs pas exclus de l’aventure, puisqu’ils pourront aussi venir pour des soins ; mais bon, pour les faux ongles et le vernis, on va attendre un peu ! N.C. 4 rue Badr, Guéliz Tel : 05 24 45 76 42
Mince, oui... mais en beauté !
Padovan : marcher, parler, penser… par se former à la méthode Padovan, qui lui semble être un outil essentiel et extraordinaire pour travailler en profondeur sur toutes sortes de troubles de l’enfant et de l’adulte. Simples troubles du comportement, tels la dyslexie, la dysphrasie, la dyscalculie, les difficultés d’expression, de compréhension et l’hyperactivité... Mais aussi les troubles envahissants liés à des maladies ou syndromes tel l’autisme ou la trisomie 21. Les adultes sont, eux, traités notamment pour les troubles suite à des AVC (accident vasculaire cérébral), le sommeil ou la dépression. Dans cette méthode, le postulat de départ est que “le mouvement, dès la prime enfance et tout au long de notre vie, joue un rôle fondamental et irremplaçable dans la création des réseaux de neurones et des interconnexions entre neurones“ . Lorsque,
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odynov, spécialiste de l’amincissement, a déjà fait ses preuves avec des méthodes infaillibles comme les infrarouges de la machine Debussy, et le drainage lymphatique (le vrai !). Mais toute femme qui se soucie de sa silhouette a forcément la coquetterie de vouloir soigner son visage, c’est pourquoi Bodynov a récemment inauguré
une cabine dédiée aux soins esthétiques. Ses clientes ont ainsi la chance de trouver en un seul et même endroit des soins beauté et amincissement. Les soins du visage sont signés Afrikissime (produits naturels à base de beurre de karité) et prodigués par les mains expertes de Hajar, qui chouchoute aussi nos pieds et nos mains. De la pédicure médicale dans les règles de l’art, au modelage à la cire de bougie, en passant par la pose de faux ongles et les décors peints, le menu de l’onglerie est on ne peut plus complet. Bodynov a enfin eu la bonne idée de pratiquer des prix défiant toute concurrence, ce qui permet de se faire belle sous toutes les coutures pour les fêtes de fin d’année. Avec, en prime, des conseils de rééquilibrage alimentaire qui vont faire des heureuses ! M.P. Soins visage à partir de 200 DH. Manucure et pédicure express : 120 DH. 23, rue Tarik Ibn Ziad, Guéliz Tel : 05 24 43 18 36
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bouffées d'air...
Sculpture pour tous…
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n avait découvert il y a quelques mois les poétiques et délicates structures en grillage d’Alban Marissal ; il propose depuis octobre dernier des cours de sculpture pour petits et grands, à deux pas du Lycée Victor Hugo, derrière la boulangerie française. Une démarche pédagogique qu’Alban avait déjà expérimentée avec succès dans divers ateliers à Tanger. Le mercredi, de 16h30 à 18h00, Alban accueille les enfants (de 4 à 10 ans) pour leur faire découvrir, de manière ludique, le travail de la terre glaise de Marrakech et du papier mâché. Le samedi matin, les adultes sont invités à explorer
les matières, telles la glaise et le plâtre ; et pour ceux qui souhaitent s’initier à la sculpture sur pierre, Alban envisage des stages dans des carrières. Beau programme ! Si vous ne connaissez pas encore le travail de l’artiste, direction le Sofitel et la galerie Design and Cook, où ses sculptures en grillage sont exposées, ou le restaurant Le Zinc à Sidi Ghanem pour apprécier ses photos. N.R. Tarifs des cours : 150 DH la séance d’1h30.
Résidence Annakhil, Tel : 06 50 44 67 98 www.inthemoodfortanger.com
Desert Dating : vive le célibat !
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t voilà une bonne nouvelle pour les célibataires : eux seuls peuvent participer à la Desert Dating ! Ce premier rallye 4x4 pour célibataires est en effet une excellente
occasion de s’évader entre amis (couples interdits), et pourquoi pas, rencontrer l’âme sœur ! Dans tous les cas, le programme promet détente et bonne humeur à travers des jeux, des challenges et des actions humanitaires. Comment ça marche ? 20 hommes et 20 femmes s’embarquent pour une semaine dans le désert, répartis en groupes homogènes (âge, profil, etc.), road book en main, prêts pour l’aventure... Le prochain départ se fera le 27 décembre, pour passer la Saint Sylvestre dans le Sud marocain. Une expérience franchement originale... Et qui sait ce que 2011 apportera aux participants ? M.P. Infos et inscriptions sur : www.desertdating.com
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I did it ! Mon baptême de l’air en parapente…
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’ai été très étonnée de la réaction de mes amis en leur annonçant que j’allais expérimenter le parapente. La plupart trouvaient l’aventure périlleuse et s’étonnaient de ma témérité. Pourtant, je n’avais jamais considéré ce loisir comme un sport extrême ; et d’un seul coup, ma mission consistait à contredire leurs idées reçues. En rencontrant Michel Didriche de AirOne Parapente, je suis rassurée d’emblée. Michel est l’un des pionniers de la discipline, il avait même créé en 1979, avec ses compères parachutistes, le 1er Club et la 1ère école en Haute Savoie ! Nous voilà donc partis vers Aït Ourir, où son fils Erwan, compétiteur pour l’équipe de France (vice-champion du monde en 2007) et instructeur émérite, nous attend pour le grand saut. Malheureusement, le temps est loin d’être idéal pour un baptême. Nous nous attablons alors avec d’autres pilotes qui gardent le nez en l’air pendant toute la discussion. J’apprends que le parapente est une réelle école de la patience : “On doit d’abord analyser la météorologie, l’aérologie, l’ensoleillement… prendre un tas de précautions avant de décider si nous pouvons voler ou non, pour que la marge de sécurité soit maximale.“ Je suis déçue en réalisant que je ne volerai peut-être pas aujourd’hui. Mais en attendant “le bon moment“ (s’il vient), je m’immisce un peu dans l’univers très élitiste des parapentistes. Contre toute attente, je ne suis pas du tout en présence de casse-cous, mais de pilotes consciencieux et… zen ! Une patience qui
paye, puisqu’une éclaircie nous permet de nous rendre sur le site de décollage. Erwan m’explique que je volerai en tandem avec lui, si toutefois les conditions météorologiques le permettent. Risque zéro confirmé (chouette !). Au sommet de ce paysage sublissime, je regarde les pilotes décoller l’un après l’autre, avec douceur et assurance. Ils sont tous en contact radio avec Michel, qui gère le lieu d’atterrissage d’en bas. Une organisation hors pair ! Et le peu d’appréhension que je pouvais avoir disparaît. Erwan me tend la main : c’est mon tour. Il attache mon casque, mon harnais, les mousquetons qui nous lient, et me voilà prête à sauter. La voile se gonfle, et surprise... je ne saute pas, je m’envole ! Le vent nous soulève comme par magie et je suis projetée au beau milieu d’un film en 4D dont je suis
l’héroïne. Aucun vertige, aucune peur, juste un intense moment de sérénité. Je comprends alors pourquoi ils sont tous aussi zen… Le sol se rapproche finalement, et nous nous posons délicatement sur nos pieds (sans à-coup ni cascade imprévue), tel de gracieux volatiles (enfin, l’attirail en plus). Michel me dit que mon sourire en dit long sur ma satisfaction... Et Erwan me demande si cette première injection a suffi à me rendre accro. La réponse est oui. Je veux apprendre à voler en solo ! Ce sera donc la prochaine étape… M.P. Baptême de l’air environ 750 DH. Ecole de pilotage, circuits dans le Sud et sur la côte Atlantique, stages cross, etc.
Tel : 06 70 10 73 53 www.aironeparapente.com
Des artistes en herbe chez Zid Zid Kids
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ulie Klear et son époux Moulay Ahmed Essakalli ont eu la magnifique idée en 2005 de créer Zid Zid Kids, un univers ludique et coloré dédié aux enfants (mobilier, déco, vêtements, accessoires...), des articles originaux, aujourd’hui vendus dans plus de vingt pays ! Enseignante en Arts Plastiques aux Etats-Unis pendant 15 ans, Julie regrettait ces dernières
années de ne pas disposer de suffisamment de temps pour se consacrer à l’éveil artistique des enfants... C’est aujourd’hui chose faite : dans un joli petit coin de son show room, au milieu des fameux doudou-coussin dromadaire, éléphant, crocodile, hibou... marionnettes, poupées et oursons, les enfants de 4 à 9 ans deviennent les acteurs de leurs créations. A eux collages, couture,
portraits aquarelle, dessins, insectes imaginaires à base de papiers, plastiques et bouchons recyclés, masques, ombres chinoises… Autant de moments délicieux dont les bambins se délectent. Julie déborde d’idées pour les amuser et attiser leur imagination ; et pour donner un "plus" à ses cours, elle leur enseigne le langage des couleurs, matériaux, chiffres, animaux... de façon ludique et en anglais. N.R. Ateliers : les mercredis (de 16h30 à 17h45) pour les 7-9 ans et les vendredi (de 14h30 à 15h45) pour les 4-6 ans (d’autres créneaux sont envisageables sur demande). Prix : 1.500 DH par trimestre.
Tel : 05 24 33 53 07 www.zidzid.com
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ça roule pour eux...
Giulietta une Italienne au sang chaud
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atronyme déjà utilisé chez Alfa Roméo dans les années cinquante et soixante, Giulietta est le nom de la petite dernière de la marque italienne qui vient, excusez du peu, de fêter ses 100 ans ! La Giulietta est désormais commercialisée à Marrakech. Berline compacte 5
portes (4,35m), elle affiche une silhouette sportive, avec des touches rétro qui lui confèrent un charme et une vraie personnalité. Sous le capot, on découvre des mécaniques brillantes, avec une gamme de quatre moteurs turbo dotés de la toute dernière technologie start & stop. Ce
L’Africa Eco Race
via le Maroc
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010 aura été riche en manifestations auto de tous genres. Et pour clôturer l’année, les passionnés de sports mécaniques pourront, du 29 au 31 décembre, aller encourager les concurrents autos-motoscamions du rallye “Africa Race“. Reliant le Sud de la France au Sénégal sur près de 10.000 km, ce rallye empruntera de nombreuses pistes marocaines du côté de El Rachidia, Ouarzazate, et le grand Sud en direction de la Mauritanie, puis du Sénégal.
Endurance, navigation et horspiste seront à la une de cette épreuve réputée très difficile, notamment pour les motards, toujours plus nombreux. C’est une centaine de concurrents qui seront au départ, avec le dernier vainqueur en date, Jean Louis Schlesser, mais aussi le Marrakchi François Lethier qui tentera, au volant d’un puissant buggy, de renouveler sa performance de l’an passé en terminant sur le podium au Sénégal. www.africarace.com
dispositif, désactivable, gère la coupure et le redémarrage automatique du véhicule au moment des arrêts typiques de la circulation en ville, comme au feu rouge. Intelligent et économe ! Vous aurez le choix entre deux mécaniques essence (1.4 litre de 120 ch et 1.4 litre MultiAir de 170 ch) et deux diesel Multijet (1.6 l de 105 ch et 2.0 l de 170 ch). Dans l’habitacle de cette italienne au sang chaud, on remarque un gros effort sur la qualité des matériaux et sur l’équipement très complet et novateur. La touche sportive est bien sûr présente, avec, sur la planche de bord, des cadrans tout ronds et des boutons poussoirs dans la plus pure tradition du sport auto. Côté budget, la gamme Giulietta est commercialisée entre 250.000 à 350.000 DH. Show room Auto Hall, rue de Yougoslavie, Guéliz
Un compagnon de randonnee
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e mini accessoire, appelé Spot, pas plus grand qu’un paquet de cigarettes (147gr), sera peut être votre plus fidèle compagnon, lorsque vous irez vous balader sur les pistes désertiques. Muni d’un système messagerie GPS, ce petit émetteur récepteur est relié au satellite Spot qui vous positionne au mètre près et en permanence. Ultra utile en cas de panne, d’accident ou tout simplement pour que vos proches puissent suivre votre progression sur les pistes à l’aide de leur ordinateur à la maison. Il vous suffit d’envoyer un petit signal pour que l’on vous repère et vous suive à la trace… Bien pratique, fiable, et surtout très sécurisant, il est disponible à la location, à 500 DH la semaine. Infos : 05 24 35 54 44
Par Stéphane Roux
Ecole Masterdrive à Marrakech
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’est une grande première au Maroc : le groupe Fiat, via sa marque sportive milanaise Alfa Romeo, vient d’ouvrir route de l’Ourika sur le site du “Grand Prix de Marrakech“, la toute première école de perfectionnement à la conduite. Installée à l’intérieur du paddock de “Race Of Morocco“ sur 10 hectares, la piste, entièrement sécurisée, bénéficie de tout le savoir-faire de l’équipe “Masterdrive“. Encadrés par des professionnels de la conduite, ces stages “Masterdrive“, sous forme d’ateliers d’une demie journée, ont pour but d’enseigner aux stagiaires toutes les subtilités de la conduite, avec les principaux éléments de sécurité au volant, comme le freinage d’urgence, les évitements ou
encore le comportement sur des zones humides. Disposant de la gamme Alfa Roméo, dont la toute dernière et superbe Giulietta et l’agile petite Mito en version sportive, ces stages, qui connaissent un franc succès dans toute l’Europe, arrivent au bon moment au Maroc où le permis à points vient juste d’être instauré. Cerise sur le gâteau, les élèves auront la possibilité en fin de stage de goûter aux joies du pilotage de voitures GT, à bord de la fabuleuse Alfa 8C Competizione et son moteur V8 de 450ch ! Enfin, un diplôme de fin de stage, attestant de votre bonne capacité de pilotage et de maîtrise, vous sera décerné. La commercialisation du stage débute à 7.000 DH. www.alfa-contact.ma
La guerre des vitrines…
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vec un marché automobile toujours aussi florissant au niveau des véhicules neufs (3% du PIB national, avec 53 milliards de dirhams de CA), les importateurs et autres filiales se sont lancés dans une course effrénée au développement de leur réseau. Il en résulte de très nombreuses ouvertures de show rooms auto, et la région de Marrakech, qui occupe la seconde place en matière d’immatriculations de véhicules neufs dans le Royaume, bénéficie d’une attention toute particulière de la part des importateurs. En effet, depuis 6 mois, de très nombreuses affaires automobiles ont vu le jour, ou ont été agrandies à grands. Digne d’un véritable palais, tant par sa superficie que par ses volumes, le show room KIA, inauguré à l’entrée de Marrakech sur la route de Casa, fait figure de référence. Il est vrai que le constructeur coréen caracole depuis 5 ans dans le peloton de tête des ventes de véhicules
neufs au Maroc. Pour le groupe Fiat, qui comprend également Alfa Roméo et Lancia, une alliance a été passée avec le groupe Auto Hall pour s’installer au cœur du Guéliz et partager des locaux aux côtés de Mitsubishi et Ford. Cet emplacement stratégique (rue de Yougoslavie), parce que très commerçant, comporte pourtant un gros inconvénient : les murs n’étant pas à géométrie variable, le quartier est trop souvent en proie à des engorgements côté stationnement et circulation. On retiendra aussi l’arrivée discrète dans la Ville Rouge du géant suédois Volvo (route de Casablanca), et l’agrandissement spectaculaire, toujours route de Casa, de la concession du groupe Renault-DaciaNissan, le poids lourd des immatriculations au Maroc. Seul regret aujourd’hui dans cet univers, l’absence d’affaires spécialisées traitant le négoce des véhicules d’occasion qui visiblement n’intéresse pas (encore) les importateurs officiels.
by Claude Thomas
brunch Dimanche midi / 200DH
soiree evenementielle un lieu unique à marrakech
u n e é q u i p e d e p ro f e s s i o n n e l s à v otr e s e r v i c e
Route de l’Ourika - Km 10 Marrakech Tél. : +212 5 24 37 80 86/87 - Gsm : +212 6 73 08 21 02 laplagerouge@menara.ma / www.laplagerouge.ma
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les bonnes tables...
SOUAB
L’art de recevoir et de régaler ses convives
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ienvenue chez Litzie et Jean-Michel Barbate. Au restaurant le Souab, Madame régale les clients de ses sourires et de sa bonne humeur, tandis que Monsieur les régale de ses petits plats traditionnels français... Un duo gagnant qui nous vient de Casablanca (JeanMichel était restaurateur à Nice avant de devenir le chef associé de L’Aéropostale à Casa) et qui a voulu son restaurant “amical, convivial, bon et abordable !“. Car, comme nous l’explique Litzie : “nos amis en ont marre (et nous aussi d’ailleurs) de
payer des additions injustifiées au restaurant, nous avons donc décidé de créer cette adresse de copains pour les recevoir en toute convivialité, autour de plats goûteux et surtout, sans les ruiner !“. C’est ainsi que le Souab, vêtu de turquoise et de chocolat, nous invite à déguster des plats typiquement français, comme ce Mille feuille de légumes grillés, une Belle entrecôte, une Blanquette, une Fricassée de volaille aux morilles... Le tout, à un rapport qualité/prix défiant toute concurrence. Une honnêteté toute naturelle, puisque leur cuisine est dédiée à leurs copains ! M.P. Compter 200 DH à la carte (entrée, plat, dessert) - Ouvert du lundi au samedi soir. 38, route de la Ksiba, Kasbah (à la place de l’ancien Tatchibana) Tel : 05 24 38 71 71
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Le trésor est à la cave
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La Mamounia, il y a un trésor : la cave ! Avec 18.000 bouteilles, parmi lesquelles du Pétrus, ou du Romanée-Conti, le vin le plus cher du monde, dont certaines bouteilles se vendent la bagatelle de 18.000 euros, des Syrah de la vallée du Rhône, des Pinot Noir de Bourgogne et de plus en plus de vins marocains qui commencent à se distinguer par leur qualité en hausse. C’est
Chrystel Barnier qui règne sur cet empire, le seul sommelier femme du Maroc. Et comme le métier est dans le monde quasi exclusivement masculin, c’est une révolution ! “Ici, les sommeliers ne courent pas les rues, dit-elle, alors je suis très fière de faire découvrir à ces jeunes l’histoire du vin et des terroirs, mais aussi leur faire comprendre que le vin est un produit vivant qu’il faut entourer de mille précautions, et qu’on doit le servir avec un cérémonial bien particulier.“ Et Madame le sommelier sait de quoi elle parle. Le vin pour elle, c’est comme la potion magique pour Obélix, elle est quasiment tombée dans le tonneau à sa naissance. Comme ses parents sont hôteliers restaurateurs, elle fait l’école hôtelière de ThononLes-Bains, où elle se découvre cette passion pour le vin. “J’ai appris l’histoire des cépages,
des millésimes, des terroirs, j’ai découvert les vignobles et les vignerons, c’était passionnant ! Et j’ai décidé d’en faire mon métier“, raconte Chrystel. Ses premières armes de sommelier, elle les fait au George V et à l’Apicius de Paris, ou encore à la Villa Madi de Cassis près de Marseille. Quand elle est nommée sommelier de La Mamounia pour sa réouverture, sa tâche est non seulement d’élaborer les cartes des trois restaurants -300 références, dont 20% sont des crus internationaux, et une bonne partie des millésimes marocains de qualité-, mais aussi d’éduquer de futurs jeunes sommeliers. “Ce n’est pas un métier, conclut la sommelier, c’est une vocation, et je vous avoue que je suis entrée dans le vin comme on entre en religion.“ In vino veritas ! N.C. www.mamounia.com
Manger vite, manger bien, manger sain !
News fooding du côté de l’Hivernage…
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ous connaissez déjà certainement la Table du Marché by Christophe Leroy, et sa cuisine de saison qui valorise les produits du terroir et s’inspire toujours du marché. Un esprit néo-bistrot qui cohabite avec des suggestions traditionnelles marocaines (auxquelles on ne pense pas automatiquement, mais qui font pourtant partie des grands classiques de l’adresse). Le tout, pour une carte métissée, qui se déguste dans un cadre cosy et animé toute la semaine. La nouveauté en cette saison, c’est le relooking de la Boutique de La Table du Marché, ce salon de thépâtisserie où l’on peut prendre son petit-déjeuner dès 7h du matin ! Son nouveau visage nous sera bientôt dévoilé, ainsi que son “sushi corner“ qui s’ajoute à la longue liste d’idées grignotage… Mais ce n’est pas tout, l’Hivernage Hôtel continue d’innover avec ses deux villas privatisables pour un week-end, une journée ou une
soirée, avec un service catering de la Table du Marché qui s’occupe du menu : vous n’avez plus qu’à prendre vos marques dans votre villa d’un jour... et recevoir vos hôtes. Idem à la maison, quand on a envie de marquer le coup, ou tout simplement la flemme de se mettre aux fourneaux, leur carte traiteur est immense, inventive et sur-mesure. Vous pouvez même commander un “show cooking“ lors de votre réception. Rien de tel pour épater vos convives ! M.P. Angle rue Echouhada et rue des Temples, Hivernage Tel : 05 24 42 41 00
Ambiance latino
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e Café Lobo, avec sa cinquantaine de serveurs très relookés, est La nouvelle adresse latino de Marrakech. Musique, ambiance, cuisine, la mode latino s’y décline à souhait... Le concept, c’est l’œuvre des frères Benslimane, qui sont aussi aux commandes de l’Extrablat dans le quartier de l’Hivernage. Mais ici, c’est le genre restauration rapide, entre le fast food élaboré et la brasserie avec tapas, fajitas, pinchos et rollitos. Terrasse très
aérée, et surtout immense, qui peut accueillir 160 personnes sous de grands parasols blancs. Placé idéalement juste derrière le Palais des Congrès, on parie que c’est là que les sommités du cinéma vont se précipiter au moment du Festival du film pour un petit grignoti sur le pouce… entre deux projections. Lunettes noires obligatoires ! Olé… N.C. Avenue Mohamed VI (en face de Kiotori), Hivernage Tel : 05 24 43 50 43
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ne belle terrasse ensoleillée faisant face à un petit jardin, des canapés blancs, une connexion Wifi... Une fois que vous avez trouvé votre table dans cette déco contemporaine épurée et confortable, le menu et les plats du jour s’offrent à vous, incluant des suggestions équilibrées, recommandées par un nutritionniste. Car selon la philosophie de Bert’s, dans une société où l’on prend de moins en moins de temps pour se nourrir,
il ne faut pas pour autant faire l’impasse sur les aliments sains et équilibrés. A vous les salades, Wraps, clubs sandwichs toastés (excellents pains pavé et baguette), tartes salées, plats de pâtes et desserts, tout à tour gourmands et/ou diététiques... Autre point fort de l’enseigne (qui compte plusieurs adresses à Paris) : des prix raisonnables, qui permettent de multiplier les pauses déjeuner et 4 heures. La formule express à 70 DH est idéale pour les
femmes pressées qui veulent garder la ligne... bien que certains sandwichs soient très compétitifs en termes de calories. Ajoutez une citronnade (fabuleux brûle graisse) et la journée s’annoncera légère ! M.P. Ouvert tous les jours de 8h à minuit. Avenue Mohamed V, immeuble Les Remparts (après le rond point de la Liberté) Tel : 05 24 45 70 75
Almazar : Qu’est-ce qu’on mange ?
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elle est la question que l’on se pose au moment des repas, depuis la récente profusion d’ouvertures d’enseignes de restauration à
Marrakech. Au centre commercial Almazar, le groupe Venezia Ice a sensiblement augmenté ce dilemme quotidien en inaugurant un impressionnant Food Court,
concept de restauration rapide, importé d’Amérique du Nord. Situé à l’étage, cet espace de 400 m2 comprend 6 stands de cuisines internationales : thaïlandaise, chinoise, japonaise, indienne, italienne et méditerranéenne... De nouvelles spécialités culinaires à tester “sur le pouce“ pendant sa journée shopping de la semaine, ou avant sa séance de cinéma. On trouve, entre autres, au même étage, le glacier Venezia Ice, la franchise fast food O’Burger, un corner Maîtres du Pain, un restaurant T.G.I. Friday... ainsi que le Market Fish Grill, un restaurant de fruits de mer (qui assure 4 arrivages de poisson par semaine), avec un concept de cuisine ouverte qui permet de voir les plats cuisinés en Live ! Alors, qu’est-ce qu’on mange ?!? M.P. Centre commercial Almazar quartier Aguedal
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les bonnes tables...
Paul : enfin !
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es Marrakchis se languissaient de passer devant les murs de Paul sans que ses portes ne soient ouvertes. C’est désormais chose faite. Et pour se rendre compte de leur impatience, il suffit d’observer le stationnement devenu soudainement massif dans le quartier ! L’enseigne française de pâtisserie, boulangerie et restaurantsalon de thé (déjà présente à Rabat et à Casablanca) a su rester fidèle à l’esprit “à l’ancienne“, affichant une déco rustique chic et une grande terrasse abritée. Sur la carte, des formules petit-déjeuner,
avec pain et viennoiseries moelleuses (qui ont fait le succès de la marque), des pauses déjeuner, avec de belles salades, des feuilletés, quiches, club sandwiches, grillades... et une vitrine alléchante où l’on peut se ravitailler de gourmandises à toute heure de la journée (viennoiseries, pâtisseries, sandwiches, etc.). Mention spéciale pour l’accès Wifi, histoire de rester branché le temps d’une pause café... M.P. Ouvert tous les jours de 7h00 à 22h00. Villa Kasbani, rue Ibn Aïcha Guéliz - Tel : 05 24 45 84 74
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Un nouveau chapitre pour le Palais Rotonda
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es anciens Marrakchis se souviennent certainement du Palais Rotonda, qui, à son âge d’or (15 ans auparavant), fut prisé par nombre de célébrités internationales. Ce restaurant mythique de la Kasbah vient d’ouvrir un nouveau chapitre de son histoire en fêtant son changement de propriétaire. L’Art occupe une place de choix dans cette impressionnante maison qui met en scène l’Orient et l’Italie, un mélange de styles qui a inspiré à ses nouveaux acquéreurs l’organisation d’expositions d’art contemporain et de Street Art (pour accentuer le décalage). Philippe Martin, qui est en charge de la programmation, peaufine le programme qui prévoira des soirées d’opéra, Jeudi Girly et lectures de poésies : “nous voulons développer la vocation
artistique du Palais Rotonda et en faire un lieu d’échange en hommage à son incroyable richesse”. Dans l’assiette, la double culture italo-marocaine des lieux est aussi de mise, avec des menus italien et marocain et une carte internationale, que l’on peut goûter dans l’un des salons de l’incroyable bâtisse. M.P. Ouvert tous les jours de 11h00 à 1h00. 39, Derb Lamnabha, Kasbah Tel : 05 24 38 15 85 www.palaisrotonda.com
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les bonnes tables...
5 fruits et légumes par jour
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n quota aisément atteint si vous faîtes un stop au Kawoa… Idéalement situé (en face du Jardin Majorelle), ce nouveau bar à jus, managé par Norya (ex Café de la Poste),
interpelle par sa belle terrasse et son intérieur vitré lumineux… Au menu, une liste de jus et de smoothies à perte de vue, tous à base de légumes et fruits frais. On adore les cocktails Detox -et leurs noms insolites-, comme le “Keep the doctor away“ (carotte, betterave, épinard, pomme), qui accompagnent merveilleusement les snacks. Malfoufs chauds ou froids (sandwichs à base de pain pita), soupe du jour, taboulé au quinoa ou salade de farfalles… Le tout, servi dans des emballages recyclables (svp !). On peut aussi passer en coup de vent : un “shot de germe de blé“, et ça repart !
Mais il ne s’agit pas seulement d’une adresse diététique, car après le cornet de frites que l’on doit aux Belges, le Kaowa invente le cornet de briouates ! Toutes petites et croustillantes, à picorer sans modération… Quant au Brownie, il est tout simplement irrésistible. A présent, il est temps d’élever un peu nos esprits : un passage à la galerie d’art d’à côté, ou au Concept Store de Monique Bresson tant attendu, et nous voilà partis, vitaminés, et prêts à céder à d’autres tentations... M.P. Rue Majorelle (en face du jardin Majorelle)
Les douceurs de La Mamounia s’invitent... chez vous !
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a Mamounia, pour entretenir la légende, se doit de compter parmi les meilleures adresses gastronomiques de Marrakech. Pour cela, elle fait appel aux champions dans toutes les catégories culinaires, à l’instar du Chef Pâtissier Richard Bourlon, qui régale de ses douceurs les gourmets du Palace depuis 2003. Le salon de thé, le Menzeh, est né dans les jardins, lors de la réouverture de l’hôtel l’année dernière, pour abriter les petits plaisirs gourmands d’ici et d’ailleurs... Et, bonne nouvelle : désormais, les délices sucrés du Chef y sont disponibles
à la vente à emporter. Ainsi, l’incontournable Millefeuille, pâtisserie “Signature“ de Richard Bourlon, et autres recettes exclusives côtoient sa collection La Grande Dame griffée -Macarons, tartes, bonbons au chocolat et entremets-, mêlant la douceur d’une datte au citron des jardins de l'hôtel et à l’intensité du gingembre frais... Pour faire plaisir, imaginez une jolie boîte de macarons signée La Mamounia : le must ! M.P. Sur commande au : 05 24 38 86 17 - Ouvert tous les jours de 9h00 à 18h00.
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Melting Pot
pour nourrir le corps et l’esprit
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omme c’est agréable de faire une pause gourmande au milieu d’une expo d’artistes choisis -qui se relaient plusieurs fois par an ! Le Melting Pot, dans la lignée des nouvelles adresses “snacking chic“, a en effet pris le parti de nourrir nos corps et nos esprits. Dans un cadre épuré, signé par l’architecte d’intérieur Youssef Benjilany (et co-gérant des lieux), ou sur la terrasse ensoleillée, le menu proposé est un réel Melting Pot de spécialités originales et sympathiques : pennes , tagliatelles et autres pastas à la mode italienne, une grande sélection de burgers et sandwichs à l’américaine, un Poulet à l’orientale ou Foie de bœuf à la charmoula bien de
chez nous, ou encore, des plats généreux comme la Belle côte de bœuf à la française... Spéciale mention pour les “formules goûter“, et la jolie liste de crêpes salées et sucrées (aux légumes façon thaïe ou Crumble et chocolat !), ainsi que les petitsdéjeuners à partir de 7h30 : avis aux lève-tôt ! Dernière bonne nouvelle, et pas des moindres, les prix sont très raisonnables, ils ont le même goût de “reviens-y“ que les saveurs de la carte... M.P. Ouvert tous les jours de 7h30 à 23h00. Rue Yougoslavie, résidence Al Andalous (en face du passage Ghandouri), Guéliz Tel : 05 24 45 77 73
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53 Gilles Bourguignon
fait voguer le bô-zin sur les tendances culinaires
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e bô-zin nous présente son nouveau chef exécutif, Gilles Bourguignon, qui a repris les commandes du navire il y a deux mois. Ce Parisien a d’abord reçu une formation académique avant de s’aventurer dans la restauration de nuit à l’esprit très “World Food“ (aux Bains Douches notamment), puis devenir le Chef du célèbre Michel Angelo d’Antibes qui voit défiler toutes les stars du Festival de Cannes. Il
s’est alors imprégné de saveurs italiennes et méditerranéennes, parfumées de produits raffinés... Et a ensuite poursuivi son voyage vers le Sud en faisant l’ouverture du Park à Marrakech. Il se retrouve aujourd’hui à la tête d’une cuisine qui réunit tous les aspects de son parcours. “Je ne suis pas là pour révolutionner la carte, qui regorge de plats incontournables (comme l’Emincé de bœuf thaï ou les Rouleaux de printemps tièdes), mais plutôt pour la faire évoluer en fonction des tendances culinaires en vogue, afin de toujours étonner notre clientèle“. C’est ainsi que l’on voit l’apparition de Quinoa et de Tofu, des produits diététiques et énergétiques qui appartiennent au mouvement actuel de cuisine saine et bio. Les Vapeurs ou le Carpaccio d’artichaut en entrée, le Thon, simplement poêlé, les Noix de Saint Jacques... C’est à Gilles Bourguignon que nous devons ces nouveautés, ainsi que le menu du nouvel an qu’il a concocté avec inventivité ! M.P. Ouvert tous les soirs. Menu du 31 décembre : dîner spectacle avec animation surprise à 2.000 DH par personne.
Km 3,5 Route de l’Ourika Tel : 05 24 38 80 12
La Lorina
Deux perles d’eau, trois bulles et des fruits…
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’histoire de cette limonade artisanale débute en 1895, lorsque Victor Geyer, petit boutiquier lorrain, se met en tête de fabriquer, à partir de formules ancestrales gardées secrètes, le philtre magique qui étancherait les soifs les plus rebelles ! Depuis, la limonade lorraine, née dans un petit laboratoire de Munster, s’est convertie en produit culte, véritable vitrine de l’art de vivre à la française : de Paris à Miami, en passant par Tokyo, Shanghai ou Buenos Aires, la Lorina est partout, elle a su conquérir le monde grâce à sa recette authentique, inchangée depuis plus d’un siècle. Naturelle, légèrement gazeuse et très peu sucrée, la limonade surfe aujourd’hui sur la vague du bio et du retour à une alimentation saine et équilibrée... y compris à Marrakech où, tout fraîchement débarquée, elle séduit déjà de nombreux cafés et restaurants. Et si après l’avoir essayée et adoptée, vous ne pouvez plus vous en passer, la commande en direct reste un ”plus” à essayer ! K.S. 21, rue de Yougoslavie, Guéliz Tel : 06 60 12 50 70
Coquillages et crustacés…
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laude Thomas, qui s’est fait connaître sur la place marrakchie avec la création du 1er music all marocain -les Folie’s- a repris la direction de la Plage Rouge il y a 2 ans. C’est en hôte appliqué qu’il nous concocte des soirées à thème, ainsi qu’un nouveau menu aux notes océaniques... En plus du poisson grillé, un impressionnant vivier fournit d’énormes plateaux de fruits de mer, à la façon des brasseries parisiennes : tous les coquillages et les crustacés dont vous avez toujours rêvés,
réunis là sur votre table ! Le dimanche midi au bord du bassin, on croirait presque entendre le roulis des vagues tant l’ambiance “bord de mer“ est bien recréée... Car le souhait de Claude Thomas, c’est que la Plage Rouge soit “un lieu dédié à la fête, certes, mais aussi un endroit familial qui voit se croiser toutes les générations“. La nuit tombée, le spectacle reste la clé de voûte de ce gigantesque espace (qui peut accueillir jusqu’à 2.000 personnes), idéal pour l’organisation d’évènements privés, avec sa sublime illumination nocturne et ses shows époustouflants dont seul Claude Thomas a le secret. Avec tous ces ingrédients, le nouvel an promet d’être sensationnel : fontaine d’eau illuminée en musique, feu d’artifices et spectacle féérique sur la plage… M.P. Saint-Sylvestre : 1.400 DH par personne.
KM 10, route de l’Ourika Tel : 05 24 37 80 86
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itinéraire noctambule...
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Marrakech a enfin son So... So cool !
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amid Bentahar, insatiable créateur, médaillé récemment pour ses exploits touristiques (voir notre article page 08), a décidé de doter le Sofitel Marrakech de son So Lounge, à l’instar de celui qu’il avait imaginé pour Agadir, et qui depuis n’en finit pas de faire le buzz... Et il a eu raison ! Si la nuit marrakchie est déjà riche en “places to be”, un lieu comme le So manquait cruellement à sa palette de festivités : un lieu à taille humaine où l’on vient siroter un cocktail à l’heure de l’apéro, où si l’envie de manger un morceau sans devoir changer d’endroit nous prend, une carte dévoile tapas et autres plats français et marocains à commander sur place... et surtout, un lieu où, à partir de 22H, les musiciens, chanteurs et autres faiseurs de fête surgissent pour mettre littéralement le feu au plancher. Car ici, les artistes sont sur scène (équipée d’un incroyable parc de matériel son, lumière et autres structures scéniques) et aussi sur les tables, ils bougent et font bouger les gens autour, sur des morceaux actuels interprétés
avec panache. Le spectacle est bluffant ! M. Bentahar nous confie qu’une armada de “chasseurs d’artistes“ traque les groupes partout dans le monde, avec un seul critère de sélection : la haute qualité de leurs prestations. Côté aménagement et déco, on découvre un espace modulable à plusieurs niveaux, où le bois épouse les banquettes immaculées et fauteuils aux formes arrondies, dans un esprit marocain contemporain imaginé avec goût et intelligence par Marion Bottier (La Bulle, Paris). En dehors du show imbattable du soir, l’autre prouesse du So Lounge est sa capacité à se métamorphoser le jour en “Island Bar“ : jus de fruits frais et repas Healthy se dégustent cette fois sur sa terrasse, là, sous l’ombre d’un arbre où le doux murmure du plan d’eau invite à la détente. Un lieu où le dynamique Thierry Garcia nous accueille dès décembre, un nom qui sera bientôt sur toutes les lèvres... So cool ! Y.V. Rue Harroun Errachid, Hivernage Tel : 05 24 42 56 00
Men in Black au yellow sub
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ne fois par mois, Bruno Chéno s’invite sur la scène du Sub pour des "Men in Black", bœufs musicaux intimes et enflammés. Blues, Rock, Pop, Rythm & Blues : un répertoire rythmé par les guitares sèches et électriques, et un Bruno en pleine forme, qui s’amuse à
Le Maj :
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réinventer les bons morceaux qui nous font danser, accompagné de ses guests qu’il accueille sur les planchers. Les deux dernières soirées nous laissent un goût de reviens-y… Vivement la prochaine ! Y.V. Renseignements : 06 72 56 98 64
une nouvelle adresse pour embellir nos nuits
e mois de décembre accueille un nouveau venu dans le monde de la nuit marrakchie : Le Maj . Une boîte de nuit cosy à échelle humaine, qui a une double vocation de Lounge et de discothèque. La déco, signée Jean-Baptiste Barian, faite de lignes graphiques et de nombreuses colonnes de lumière (des leds nuancent les lieux de tonalités différentes tout au long de la nuit), est soulignée par des équipements sons et lumières au top de la technicité. L’ambiance musicale oscille entre rythmes actuels et reprises “oldies“ revisitées par des musiciens Live et des Dj résidents, pour redécouvrir tous les tubes qui inspirent la fête. Plusieurs petits salons privés permettent de se retrouver entre amis dans un espace intime et confortable où le volume de la musique peut être réglé selon vos envies. Ce service unique à Marrakech assure des soirées sur-mesure, associées à des formules VIP proposées aux fidèles de MAJ ... Un endroit nouveau et différent, qui permet de boire un
verre en sortant de table vers 23h et, pour les plus téméraires, se laisser entraîner jusqu’au bout de la nuit… M.P. Ouvert tous les soirs. Les Jardins de l’Agdal Hôtel & Spa : avenue Mohamed VI, Aguedal Tel : 05 24 45 95 00 - 06 73 08 34 50
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Ambiance cabaret oriental chic au Azar
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andis que le restaurant vibre discrètement au son de rythmes d’hier et d’aujourd’hui, grâce à la voix chaude de la chanteuse Hasna, le Club du Azar, lui, réveille les passions à travers le meilleur de “l’arabic music”... De plus en plus prisé depuis le changement de son identité musicale, le Club fait danser et chanter les adeptes de musique orientale, surpris et ravis de se retrouver dans un cadre totalement décalé. Ici, l’ambiance cabaret des années 60 apporte une touche d’élégance indéniable, l’orchestre et les chanteurs se relaient pour un répertoire allant de chansons libanaises et égyptiennes au Chaâbi marocain... Plus qu’un revival, le concept de cabaret semble avoir regagné ses lettres de noblesse ! M.P. Ouvert tous les soirs. Angle Bd Hassan II et rue de Yougoslavie Tel : 05 24 43 09 20
Happy New Year !
ette année encore, la Ville Rouge, on le sait, brillera de mille feux le soir de la Saint-Sylvestre et chacun trouvera aisément son bon plan jour de l’an... En attendant, voici quelques adresses qui ont déjà affiché le grand jeu. A La Mamounia, la fête s’étendra du 23 décembre au 3 janvier : goûters d’enfants au Menzeh, soirées sur le thème “Champagne au parfum du Maroc“... et le clou du spectacle, le soir du 31, un dîner exceptionnel accompagnera la représentation de la comédie musicale “Best of Broadway“ (Tel : 05 24 38 86 00). Côté Palmeraie, le restaurant Dar Ennassim fera sonner les douze coups de minuit sur des notes jazzy,
la chanteuse Sonia de Meglio et son trio de Jazz berceront la soirée en crescendo, tandis que Fabrice Vulin pianotera ses meilleures partitions culinaires et abreuvera exclusivement ses hôtes de Champagne (Tel : 05 24 33 43 08)... Les Clubbers, eux, pourront découvrir le phénomène de la “Dutch House Music“ au Theatro pendant tout le mois de décembre, et la star Dj Chukie mixera le 29 (Tel : 06 64 86 03 39)... ou envahir le dancefloor du Pacha pour s’éclater sur les mix d’Ivan Pica (Tribal & Deep House) en admirant les Gogos venues de Barcelone... Caliente ! (Tel : 05 24 38 84 00). M.P.
Le trio theatro qui mène la danse
Brice, Meriem, Nizzar et Mohcine
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Ayant fait le tour des capitales mondiales du Clubbing, j’ai d’emblée été impressionné par la vie nocturne de Marrakech !“, s’enthousiasme Brice Bonnot, directeur artistique du Theatro . “Chez nous, c’est la fête 365 jours par an, et ce depuis 6 ans ! Ce qui est exceptionnel dans le monde la nuit.“ Pourquoi une telle pérennité ? D’abord, parce que derrière les paillettes, un trio de passionnés mène la danse : Mathieu Becquaert, directeur d’exploitation, Nizzar Ben Chekroune, directeur de la commercialisation, et Brice. Pour Nizzar, la force du Theatro, c’est d’incarner “un endroit dédié à la fête, la danse et la musique, sur un
dancefloor où se côtoient tous types de clientèles, âges, milieux sociaux et looks confondus“. Et pour Brice, cela tient aussi à une programmation qui se renouvelle en permanence, se met au goût du jour, et qui n’a rien à envier aux hauts lieux du clubbing international : “pour préparer notre impressionnant line up de Djs pour cette fin d’année, nous avons foncé, Mathieu, Nizzar et moi, à Amsterdam, pour nous rendre compte d’un nouveau phénomène : la “Dutch House Music“, et rencontrer les chefs de file de ce mouvement“. Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette nouvelle vague de Dj’s qui marque LA tendance actuelle en matière de mix, ils découvriront cet hiver, au Theatro, un mélange explosif de House, Hip Hop, Reggae… pour un résultat très festif et accessible à tous. Le plus célèbre, Dj Chuckie, y sera présent, ainsi que les autres disciples et futures stars du mouvement. Et si certains sont avant tout fans du club marrakchi pour ses spectacles permanents d’acrobates, de jeux de feu, de voltige… et ses M.C. (comprenez Maîtres de Cérémonie) qui accompagnent régulièrement les Djs en chauffant la salle et en chantant, c’est que l’esprit de la fête s’y conjugue aussi en mode grand show ! M.P. www.theatromarrakech.com
La Tribune de Marrakech vous propose de retrouver toute l’actualité des sorties de la ville sur www.infosbar.com. Et téléchargez-y aussi, gratuitement, votre Tribune, au format pdf.
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et respirez...
2011 : Vos prEvisions amoureuses Par BERENICE Astro-numerologue-tarologue - Tel : +33 6 09 452478 E-mail : bereniceconsultant@gmail.com
E
n 2011, les relations avec le monde devraient être plus clémentes, on met de l’eau dans son vin et on arrondi les angles. On œuvre pour la paix. Dans le couple, ce sera la même chose : les crises, les tensions de toutes sortes, les conflits, l’incompréhension entre l’homme et la femme s’arrangeront. On veut la paix ! On se réconcilie, on communique, on se regarde différemment et on finit par mieux s’aimer. Les maîtres mots de cette nouvelle ère sont Peace & Love. Alors aimons-nous, mais ne faisons plus la guerre.
VERSEAU
GEMEAUX
BALANCE
Beaucoup de sentiments étouffés, de moments de doute. Votre difficulté d’être n’est pas facile à communiquer, mais elle vous pousse à vous dépasser. Sachez faire votre propre introspection, votre autocritique. Vous séduirez par votre capacité à vous maîtriser.
L’année devrait être placée sous le signe de l’amour ! Tout est réuni pour que vous rencontriez l’âme sœur. Profitez-en pour vous faire valoir, tout en restant modeste. Si c’est déjà fait, votre relation devrait être au mieux, les querelles disparaîtront, et tout finira sur l’oreiller.
POISSONS
CANCER
Les grandes décisions devront être évitées. Il s’agit de faire la part des choses et de ne pas s’engager trop rapidement. L’ambiance générale est à la prudence. Sachez faire preuve d’une grande patience et ne brusquez pas les événements.
Vous n’êtes pas dans votre assiette. Votre couple ne vous enchante plus, l’ambiance n’est plus la même. Etes-vous sûr(e) que cela ne vient pas de vous ? Rentrez la tête dans les épaules et attendez que ça passe... Le temps n’est pas au beau fixe, mais après la pluie, le beau temps. L’amour arrange tout.
Vous pourriez avoir des maux avec votre partenaire. L’ambiance est tendue ? Faites des projets ensemble, ça stimulera votre libido. Pour les célibataires, ce n’est pas le moment de draguer. Mieux vaut attendre un peu... et vous calmer. Tout vient à point à qui sait attendre. Restez dans l’expectative, le vent finira par tourner.
BELIER Complications sentimentales. Une personne jalouse va tout faire pour vous faire enrager ou perdre pied. Soyez patient(e) et ne réagissez pas, cela pourrait vous nuire. Bientôt, vous pourrez à nouveau maîtriser votre vie sentimentale. Il faut parfois mettre de l’eau dans son vin.
LION
SCORPION Vous avez le feu en vous, votre bonne humeur et votre joie de vivre séduisent tout le monde. Vous vivrez une nouvelle année dans la passion et la magie de l’amour.
SAGITTAIRE
Des moments délicieux sont à prévoir cette année ! Les personnes en couple seront comblées. Pour les célibataires, c’est le moment de concrétiser. Tout est réuni pour les rencontres et les rapprochements.
La vie n’est jamais un long fleuve tranquille, et surtout pas en amour ! Soyez vigilant et ne vous endormez pas sur vos acquis. Mettez un peu de piment dans votre vie amoureuse, ça vous stimulera et comblera votre partenaire.
TAUREAU
VIERGE
CAPRICORNE
Votre vie amoureuse devrait être surprenante ! Célibataires, vous irez à droite et à gauche. Si vous êtes déjà en couple, vous regarderez un peu ailleurs. Méfiez-vous des retours de bâton ! Votre partenaire ne sera pas dupe et pourrait en souffrir. Réveillez-vous et faites un choix.
La compréhension et la confiance seront présentes. C’est le moment de régler les petits différents à l’intérieur de votre couple. Dans le cas des célibataires, la discussion sera le meilleur moyen de conquérir. Les échanges et la communication pourraient mener à une super relation.
Décidez et foncez !!! Pour 2011, vous devez savoir où vous en êtes, vous ne pouvez plus vivre comme ca !!! Nouvelle année, nouvelle vie. Le chemin de l’amour est difficile, mais tellement excitant et passionnant.
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Vous savez quoi ? Petit concentré de Tberguig marrakchi... • La Table de Mona (à côté de La Flamme) devient Les Fondues de Marrakech et sert des raclettes, fondues savoyardes et bourguignonnes... • Oasiria a lancé son ”Club des Moussaillons” et ouvrira bientôt une piscine couverte. • Le BAB Hotel est désormais doté de Suites Exécutives (95m2, salon séparé, 2 terrasses, 2 TV et films à la carte, etc.). • Le Café de la Poste, devenu institution incontournable, vient de fêter ses 5 ans : Happy Birthday ! • Le supermarché Label Vie a ouvert récemment sa première enseigne marrakchie, au rond point de la Liberté. • On nous murmure l’ouverture d’un nouveau restaurant, Al Ganza, dans l’ancien Country Club de la Maison Arabe (vers Amelkis). • Afrikissime, la petite marque marrakchie qui monte, qui monte, s’enrichie d’une nouvelle ligne de cosmétiques. • Une boutique de lingerie italienne, Krisalia, a vu le jour rue des Vieux Marrakchis (Guéliz). • Le Chineur, petit resto niché dans la rue derrière le Kechmara, est maintenant ouvert midi et soir ! • Costa Esmeralda, nouveau resto dans la rue parallèle au Katsura, sert ses grillades à la mode brésilienne sur une épée. Saúde ! • Un stage de yoga avec Olivier Lefebvre aura lieu à L’Auberge de la Plage (Sidi Kaouki) les 11 et 12 décembre (Infos : www. omyogamaroc.com)... Et un autre, avec Sylvie Delpy, aux mêmes dates, dans une ferme près d’Essaouira. • Le Studio de Didier Beckaert va bientôt nous régaler de ses
assiettes dégustation dans un esprit “bar à vin”... Hâte de retrouver la cuisine de Didier et son esprit convivial ! • Au Salon de David, Cédrine prodigue des soins du visage vraiment étonnants, au plâtre ou collagène, et efficaces ! • Le Crystal accueille son nouveau Chef, Xavier Daien, qui nous présente la carte d’hiver, toujours signée par les frères Pourcel. • L’équipage du “4L Trophy 2011“ (évènement sportif à caractère humanitaire), Lucille Koeffer et Xavier Etienne, cherchent des sponsors pour mener à bien l’aventure ! (lucillekoeffer@yahoo.fr). • Changement de Chef et de formule très réussi pour le restaurant L’Avenue... Tout le monde en parle ! • Nouvelle carte au 16 Café. A découvrir... • Le boulanger-pâtissier Amoud prépare l’ouverture d’un 6ème magasin, prévu à Marrakech pour décembre. • Dans l’une des boutiques du Palace Es Saadi, une mine d’idées cadeaux pour Noël, dont les superbes bijoux Chic2luxe de Virginie Weisenberger qui sera sur place pour vous conseiller du 1er au 31 décembre. • L’atelier de tissage de Marion Verdier, Nihal, déménage juste au dessus de sa boutique, dans la rue principale de Sidi Ghanem. • Une formation PNL (Programmation NeuroLinguistique) sera assurée à Marrakech par un spécialiste en la matière, Tony Beerden. 3 périodes possibles : 3, 4, 5 ou 10, 11, 12 ou 17, 18, 19 décembre. (face.experts@yahoo.fr Tel : 06 10 81 72 43) M.P.
VUs et reconnus
Jean-Claude Darmon, Sophie et Cyril
Pendant le FIFM (3 au 11 décembre), le bô-zin exposera "Le Maroc Royaume du Cinéma" : images des plus grands tournages réalisés dans le pays... Tandis que des stars des platines enflammeront le dancefloor, Dee-Jay Katty (le 5 et le 8), Marie-Amélie Seigner et Cécile Togni (le 9), Emma de Caunes et Gladys Gambie (le 10) et Mouloud de Canal+ (le 11). Joli programme ! En attendant, voyons voir les stars qui ont défilé au bô-zin récemment...
Jean-Michel Tinivelli, Sophie et Amélie Colin
Cyril et Christian Audigier
Ramzy et Sophie
Marie José Croze et Cyril
Bob Sinclar et Sophie
Patrice Evra et Sophie
Hicham Arazi et Cyril
Ophélie Winter et Cyril
Jeff Fahey, Sophie et Ken Leung