TDM 29 by La Tribune de Marrakech

N° 29 - Du 15 fév au 15 avril 13

Journal d’humeur et d’information

La Tribune DE MARRAKECH

Another Editions - 194, rue Mohamed El Beqal - Guéliz - 40 000 Marrakech - Tél. : 05 24 42 02 49 - Fax : 05 24 43 90 04 - Directeur de la publication : Jean-Jacques Fourny - 15 Dhs

(Voir p.39)

MARRAKECH GRAND PRIX

LE GUELIZ A 100 ANS !

Photo de la collection de Serge Blanc-Collomb du Restaurant Bagatelle

our sa 4ème édition, Race of Morocco, qui se tiendra les 5, 6 et 7 avril sur le circuit Moulay El Hassan, accueillera pour la première fois, aux côtés du Championnat du Monde des Voitures de Tourisme (WTCC) et de l’Auto GP, plusieurs courses spectaculaires, comme le Super Cars Séries. Lire page 39

e quartier de Guéliz s'apprête à fêter ses 100 ans. Pour lui rendre hommage, le Carré Eden, lance les festivités Lire page 04 dès le 2 mars…

P Oualidia pour les intimes…

our vous faire découvrir Oualidia autrement, nous avons demandé à deux de ses amoureux de nous en parler. James et Danny ont respectivement eu un coup de foudre pour sa lagune et y ont bâti la maison de leurs rêves. Ils ont bien voulu nous raconter leur histoire d'amour avec Oualidia et nous ouvrir les portes de leur coin de paradis. Deux adresses exceptionnelles, sans aucun doute, les plus belles de la région, toutes deux disponibles à la location, pour un séjour en toute intimité... Lire page 36

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SOMMAIRE

04 : CITY-BUZZ 10 : ASSOCIATION 13 : ECOLOGIE 14 : culturoscope 20 : WEB CINE MUSIQUE 22 : 1001 NUITS 26 : DECO 28 : MODE & SEDUCTION 34 : LOISIRS 39 : SPECIAL GRAND PRIX 41 : FOODING 46 : SORTIR 50 : le saviez vous

2013 Avec ce premier numéro de 2013, toute l'équipe de la Tribune de Marrakech se joint à moi pour vous souhaiter une nouvelle année pleine d’espoir et de bonnes résolutions. Pour célébrer un Guéliz centenaire… Pour en finir avec les bidonvilles et leur lot de pauvreté… Pour se laisser transporter par la danse en tout lieu… Pour respecter notre planète et être éco-conscient…

Quelques dates A retenir

Pour explorer toutes formes de culture… Pour que nos 1001 nuits soient toutes différentes…

20 février : Journée Mondiale de la Justice Sociale. 8 mars : Journée Internationale de la Femme. 16 au 23 mars : 20ème édition du Rallye Maroc Classique. Rallye de régularité pour voitures de collection et prestige. De Rabat à Marrakech en 7 étapes. 16 au 24 mars : 8ème édition de la Transmarocaine. Course de 6 jours entre Ouarzazate et Marrakech. 16 au 30 mars : 23ème édition du Rallye Aïcha des Gazelles. Rallye 100% féminin et navigation à l'ancienne dans le désert marocain. 20 Mars : Journée Internationale de la Francophonie. 30 mars au 5 avril : Morocco Trail. Course en 4 étapes de 27 à 35 kilomètres et 1 prologue dans la ville de Ouarzazate.

Casablanca : 27 février au 3 mars : Piscine Expo Maroc à l'Office des foires et des expositions de Casablanca. 4ème édition de ce salon unique en Afrique et au Maghreb dédié aux professionnels du secteur des piscines-spa, bien-être et espaces verts. 1er au 3 avril 2013 : Salon international de l’aménagement paysager et de la sauvegarde de l’environnement, Garden Maroc, à l'Office des foires et expositions de Casablanca. Rendez-vous incontournable pour l'amélioration de la qualité de vie et la sauvegarde de l'environnement par le biais de l'aménagement paysager et de l'horticulture ornementale.

Marrakech : 28 février au 3 mars : “On marche” Festival International de danse contemporaine. Dans plusieurs lieux de la ville, le Festival propose spectacles, performances chorégraphiques, installations et expositions photos et vidéos sur la danse (voir notre article p.6). 1er et 2 mars : 10ème édition d’Officine Expo au Palais des Congrès. Salon de référence de la pharmacie Sudméditerranéenne. 27 au 31 mars : 9ème édition du Salon de l’art de vivre du Maroc au palais des congrès de Marrakech. Salon des professionnels de la décoration, de l’artisanat, de la gastronomie, de l’art du jardin ou encore, des loisirs (voir notre article p.8). 5, 6 et 7 avril : Marrakech Grand Prix (voir notre article p.39). 11 au 14 avril : Awaln’art, rencontres artistiques internationales en places publiques (voir notre article p.4)

FEs : 23 au 24 mars : 1ère édition du Festival de la Poésie et du Slam dans le cadre de la Semaine de la Francophonie. Organisé par l’Institut Français de Fès, le Festival accueillera de nombreux artistes du Maroc, de France et d’ailleurs. 18 au 25 avril : 7ème édition du Festival de la Culture Soufie de Fès, sous le thème “Nourritures spirituelles”. Le Festival fait découvrir, à travers conférences, concerts ou expositions, les différentes formes spirituelles et artistiques soufies. M'hamid El Ghizlane : 15 au 17 mars : 10ème Festival International des Nomades, sous le thème “Les nomades et l'eau”. Pendant trois jours se tiendront, au cœur des dunes, conférences, débats, ateliers et expositions relatifs au patrimoine de la région. De nombreux artistes nationaux et internationaux en profiteront pour partager leurs univers musicaux.

LA TRIBUNE DE MARRAKECH EGALEMENT DANS LES KIOSQUES Si vous ne trouvez pas votre Tribune de Marrakech dans les 300 points de distribution habituels, Vous pouvez toujours vous la procurer dans les meilleurs kiosques de Marrakech, casablanca, Rabat, Essaouira et Agadir pour seulement 15 DHS

Pour ne pas oublier de s’occuper de soi… Pour être dans la course et vivre des sensations fortes… Pour honorer les plaisirs du palais… Pour s’évader et rêver loin de Marrakech… Et pour y revenir et faire toujours plus de découvertes !

LA TRIBUNE DE MARRAKECH : Publication éditée par la Sarl Another éditions Maroc. R.C. : 26 171. Patente : 45191132. I.F. : 06520612. CNSS : 7399464 - Bureaux : 194-197, rue Mohamed El Beqal, résidence Firdaous, Guéliz, 40.000 Marrakech, Maroc. E-mail : info@anothereditions.com. Tél : 05 24 44 97 09. Fax : 05 24 42 21 28 Membres Fondateurs : Mouna Anajjar, Jean-Jacques Fourny - Directeur de la Publication : Jean-Jacques Fourny. E-mail : jjf@anothereditions.com - Directrice Générale Associée et Rédactrice en Chef : Mouna Anajjar. Tél : 05 24 44 97 09. E-mail : mouna@anothereditions.com - Rédactrice en Chef adjointe : Mélanie Polatova. E-mail : melanie@anothereditions.com - Office Manager : Elisabeth Morellet. E-mail : elisabeth@ anothereditions.com - Assistante DG : Nadia Ouazahrou. Tél : 05 24 42 02 49. E-mail : assistante@ anothereditions.com - Rédaction : Soufiane Chakkouche, Sylvie Gassot, Marie Le Fort, Argan Le Hir, Nathalie Rigoulet, Michel Roussel, Stéphane Roux, Katia Sahli, Yasmin Verdès - Publicité : Astrid Le Gendre. E-mail : astrid@anothereditions.com. Tél : 06 61 52 43 46 - Direction Artistique : Habiba Machrouh. E-mail : da@anothereditions.com - Photographes : Othman Zine - Ont collaboré à ce numéro : Yassmina Andalib, Circé Simonet - Impression : Direct Print, Casablanca - Dossier de presse : 07/14 - Dépôt légal : 2007/0118 - ISSN : 2028-2079. Tous droits de reproduction réservés (titres, textes et photos).

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infos urbaines…

L’art dans la rue !

Le GuEliz a 100 ans

Les rues et places de la Ville Rouge vont bientôt être transformées en théâtre, le temps de deux rendez-vous artistiques offerts au public marrakchi. Deux beaux festivals printaniers hauts en couleurs.

On marche A Marrakech ! Du 28 fEvrier au 3 mars

Avenue Mohamed V dans les années 40 Photo de la collection de Serge Blanc-Collomb du Restaurant Bagatelle

e quartier de Guéliz s'apprête à fêter ses 100 ans, une occasion que le Carré Eden ne laissera pas passer inaperçue ! Fidèle à son ambition d'incarner un véritable acteur culturel du quartier, le futur projet, situé au cœur de la ville moderne, lance “100 ans de Guéliz, un siècle de vie” : une exposition

urbaine de grande envergure, ouverte à tous, qui retracera l'évolution et les moments forts du quartier. Dès le 2 mars, des photos anciennes seront affichées sur les palissades entourant le chantier. Et en guise de cadeau d’anniversaire, le Carré Eden offre à la ville une œuvre urbaine dont la réalisation a impliqué des designers,

des architectes et des plasticiens marocains de renom... A découvrir dans le courant de l’année. Un beau geste qui marquera la vie quotidienne des habitants de Guéliz et des Marrakchis en général, bien avant la fin des travaux du Carré Eden, annoncée pour le dernier trimestre 2013. M.P.

Marrakech sans bidonvilles Fiction ou réalité proche…

Douar Sraghna

arrakech a décroché le label “Ville Sans Bidonvilles” (VSB pour les intimes). Faux, c'est un poisson d'avril fait en février. Marrakech ne le décrochera pas en 2013, car elle ne figure toujours pas sur la liste des villes qui obtiendront ce statut cette année. A Marrakech, comme dans la plupart des grandes cités du pays, le programme VSB a pris beaucoup de retard, dû essentiellement à la prolifération de l'habitat anarchique… Comment peut t-on se débarrasser de la tumeur alors que l'hémorragie n'est toujours pas stoppée ? La Ville Rouge a décidé de prendre ses responsabilités et de passer à l'acte. Le 6 janvier dernier, les responsables locaux ont mené une vaste opération dans la banlieue

sud de Tassoultante. Cette dernière s'est soldée par le démantèlement d'un des plus grands réseaux de construction illégale de la ville. Résultat, 7 personnes derrière les barreaux et un mandat national lancé contre 23 autres toujours en cavale. Parmi les fugitifs figurent des élus communaux. Selon nos sources au sein de la Wilaya de la ville, cette opération n'est qu'un début, d'autres actions similaires seront menées dans d'autres banlieues dans les jours à venir. Le choix de Tassoultante n'est pas le fruit de l'aléa, c'est cette bourgade de 30.000 âmes qui détient le triste record des constructions clandestines de la région. Le principe est aussi vieux que les bidonvilles : bâtir dans l'obscurité de la nuit, et vite, et ce, au

Les bidonvilles, un problEme sans fin

détriment des normes de sécurité et des règles de l'art. Pour ces travaux, les plans de béton armé et architecturaux ne proviennent pas de bureaux d'études ou de cabinets d'architectes, mais sortent de la tête du Mâalem (le maître maçon. Littéralement, celui qui maîtrise… et qui parfois ne maîtrise rien du tout). Toutefois, avec les 140 dirhams de paie par jour, le Mâalem ne fait que travailler pour vivre, le système névralgique de cette “Camorra du ciment” siège au niveau des autorités et élus locaux. En effet, certains d'entre eux travaillent en connivence avec les spéculateurs, ils octroient illégalement les parcelles de terrain aux futurs habitants et ferment les yeux lorsque ces derniers construisent clandestinement. Et, selon un habitant de Tassoultante, “Le nombre de constructions anarchiques augmente à l'approche des élections communales”. Autrement dit, revote pour moi et je te laisse construire sans autorisation. Cette vague d'arrestations est la première, et sûrement pas la dernière, espérons qu'elle découragera tous ces voyous au col blanc (parfois jaune-sueur) qui, par leurs agissements, biaisent le développement urbain de nos villes.

Initialement, la fin du programme “Villes Sans Bidonvilles” était prévue pour 2012. L'année s'est achevée, mais douars, comme bidonvilles, demeurent. Officiellement, l'état d'avancement du programme est à 70 %, mais à croire la colère de Nabil Benabdallah, ministre de l'Habitat, on est loin de toucher au but, “C'est à se demander si un jour il y aura une fin au programme Villes Sans Bidonvilles”, lança t-il lors de la présentation du plan d'action 2013-2016 du Ministère en octobre dernier. En effet, tant que la prolifération des baraques et des constructions clandestines continue, le programme VSB restera inefficace, et le Ministère ne fera que verser de l'eau dans du sable, celui avec lequel ils construisent. Depuis le lancement du programme en 2004, les bidonvilles comptent 400.000 habitants en plus qu'il va falloir reloger, et, depuis le début du “printemps” arabe, on a enregistré une recrudescence du phénomène, qui atteint une augmentation de 30 %, selon cette source au Ministère. Une corrélation à méditer... S.C.

a 8ème édition du Festival “On marche” se déroulera principalement dans l’espace public, à l’instar des années précédentes : sur les places Jamaa El Fna, de la Renaissance, du 16 Novembre... Mais aussi, dans des espaces culturels emblématiques de la ville, comme la Maison de la Culture, l’ESAV ou encore, l'Institut Français. Des spectacles vivants, performances, expositions, projections vidéos, installations et tables rondes seront au programme, réunissant des artistes d’ici et d’ailleurs : la compagnie marocaine Anania, organisatrice du Festival, sera évidemment présente, ainsi que des artistes belges, espagnols, japonais, danois, français… On note également des débats en lien avec la danse contemporaine qui auront lieu au restaurant Le Jardin, dans la Médina, ou encore, au Café du Livre. Avis aux amateurs de danse : On marche tous ensemble ! Le programme sera disponible à l’Institut Français, à l'ESAV, au Kechmara et au Café du livre.

Awaln’art :

du 11 au 14 avril dans toute la rEgion

our sa 7ème édition, Awalnʼart, Rencontres artistiques internationales en places publiques, lance la Fabrique des Arts en Places Publiques, des chantiers et laboratoires des arts forains, invitant les artistes à ériger leurs œuvres et performances sur les places publiques de Tahanaoute, Aghmat, Aït Ourir et Amizmiz. Cʼest la mémoire collective de tout un pays que l’on retrouve dans des installations, des scénographies, et même des machines à spectacle. Le public est invité sur des chantiers participatifs et des créations in situ. Au programme : les nouveaux spectacles de l'école nationale de cirque Shemsʼy, du Théâtre Nomade, les débuts d'une “Batucada” de Salé, et de jeunes acrobates de Tanger, une nuit du conte, les nouveaux spectacles du Collectif Eclats de Lune, un atelier de couture mobile “made in Hollande”, un clown espagnol, une grande roue et un autre clown “made in France”... Et pour finir, l'installation de feux spectaculaires de la compagnie française Carabosse dans l'un des plus beaux lieux de notre patrimoine : le Palais Badi. M.P. www.awalnart.com

Wifi on the campus !

e n’est pas la French, mais la Fac Connexion qui déboule à Marrakech : le programme “On-Campus WIFI” vient en effet d’être lancé par l’opérateur Google Moyen-Orient et Afrique du Nord qui fournit désormais un accès Internet permanent à l’Université. Leader technologique international en matière de services Web, Google propose donc une nouvelle solution pour que les étudiants puissent se connecter à l’information, communiquer plus facilement ou faire des recherches pour leurs études à partir de n’importe quel point du campus.

“Avec l’apparition de nouveaux appareils mobiles comme les ordinateurs portables de plus en plus performants, les smartphones ou les tablettes, il devenait évident d’équiper le campus de réseaux sans fil", assure t-on à la direction de l’université. L’arrivée du WIFI devrait permettre aux étudiants, non seulement d’enrichir leurs connaissances, mais aussi d’afficher la lecture des cours, de regarder des programmes éducatifs, ou de renforcer le travail d’équipe… Et bien sûr, de tchatter entre potes. M.R.

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infos urbaines…

Coup de gueule : Une loi de chien

e Collectif d'Associations de Protection Animale (CAPA) a la rage. Et pour cause, le 4 janvier dernier, la fameuse loi relative à “la prévention et la protection des personnes contre les dangers de chiens” a été votée au parlement, et ce, sans concertation avec les professionnels du secteur, selon ces derniers. Son numéro ? 56-12. Son rôle ? Lister les chiens dits dangereux afin d'interdire leur commercialisation et leur détention. Seulement voilà, “Cette liste est vague, elle ne mentionne pas de races précises, on peut y mettre ce que l'on veut, des chiens dociles risquent d'être catalogués comme dangereux. De plus, elle ne prend pas en considération le comportement du propriétaire du chien. C'était aux professionnels d'établir cette liste, alors qu'on ne nous a même pas demandé notre avis”, nous explique avec une colère à peine dissimulée Hassan Bouayad, président du CAPA. Et il y a de quoi, car, en regardant de

plus près, l'article 2 de cette loi stipule qu'il “est entendu par chiens dangereux tous les chiens qui se distinguent, au regard de leur race ou de leurs caractéristiques morphologiques, par une agressivité présentant un danger pour l'Homme”. L'autre disposition de la 56-12 qui a poussé le CAPA à sortir les crocs est le port obligatoire de la muselière dans les espaces publics pour tous les chiens de compagnie, dangereux ou pas. Vous imaginez, un Chihuahua de 500 grammes avec une muselière… Qui sera le plus ridicule, le maître ou le chien ? Et si vous avez l'âme rebelle, et que vous décidez quand même de promenez votre Chihuahua sans muselière ni laisse, sachez que vous risquez jusqu'à 1.200 dirhams d'amende, et le double en cas de récidive. En revanche, la sanction est beaucoup plus sévère si votre toutou mord une personne, l'amende peut alors atteindre 50.000 dirhams, et vous pouvez écoper jusqu'à 5 ans de prison, soit autant qu'un viol !!!

Pas de doute, cette loi doit être révisée, et en collaboration avec les professionnels du secteur, car si elle a été inspirée de la législation française, et plus précisément de la loi 995, celle-ci, en revanche, avait été élaborée en concertation avec les professionnels. Et qui plus est, dans l’Hexagone, cette loi a dores et déjà montré ses limites dans la pratique. La loi doit donc être adaptée au contexte marocain comme le demande le Collectif, car, officiellement au Royaume –où l'on compte 50.000 chiens et chats de compagnie-, ce sont 50.000 morsures de chiens qui sont enregistrées chaque année, dont 80% causées par des chiens errants. Alors pourquoi se focaliser sur les chiens de compagnie (qui sont dans leur majorité vaccinés et suivis) au lieu de penser à une stratégie efficace pour réduire le phénomène des chiens errants ? Et on ne l’aboiera jamais assez, un chien ne naît pas agressif ou dangereux, c'est bien l'homme qui le rend ainsi. S.C.

Des chiffres… ENCORE des chiffres 1er : c’est la place du Marathon International de Marrakech dans le classement africain, et 25

ème à l'échelle mondiale dans le classement de la Fédération Internationale d'Athlétisme. (Source : aujourdhui.ma)

7 personnes sur les 23 recherchées à Tassoultante, ont été arrêtées par la gendarmerie royale, pour cause de “constructions anarchiques”. (Source : emarrakech.info)

62 ans : c'est l'âge d'un retraité français retrouvé mort à son domicile de Marrakech et qui, selon une source proche de l'enquête, aurait été assassiné. Cet homme serait déjà connu des services de police suite aux accusations de pédophilie du voisinage. (Source : leparisien.fr) 811 Riads et maisons d'hôtes dénombrés à Marrakech. Un chiffre qui ne fait qu'augmenter chaque année. (Source : lavieeco.com) 30 personnes arrêtées par la police pour manifestation “non autorisée” lors de la protestation de décembre contre la hausse des prix de l'eau et de l'électricité. (Source : AFP) 53 hectares : c’est la superficie du Taj Palace Marrakech. Ce chiffre comprend les 25 mètres de hauteur de la coupole centrale, les 3.800m2 du spa et les 161 chambres du site. (Source : lavieeco.com) 46% d'occupation des chambres dans les hôtels de Marrakech, contre les 60% nécessaire aux bénéfices. (Source : leconomiste.com)

Quand la Tribune parle tribunes… C'est une première pour la Tribune De Marrakech, et probablement pas la dernière, elle va vous parler de tribunes, celles du mythique club de la Ville Rouge. Il s'agit bien entendu du KACM (Kawkab Athlétique Club de Marrakech), ou “Lkoukab” pour les aficionados.

n aurait bien voulu vous parler d'un exploit de l'équipe nationale marocaine en Coupe d'Afrique, mais comme on dit ici : hadchi li 3ta llah (c'est tout ce que Dieu a donné). Passons, rien ne sert de remuer le couteau dans la plaie, ou plutôt dans les plaies, car depuis 2004, les Lions sans crinière de l'Atlas n'ont pas dépassé le premier tour de cette compétition. A défaut, c'est Lkoukab qui est à l'honneur. Certes, cette équipe est actuellement en deuxième division, mais elle est première du classement, en obtenant le titre symbolique de Champion d'Automne pour la saison 2012/2013. Le KACM n'a pas toujours était en seconde zone, son histoire est faite de hauts et de bas. Pour rappel, le club a été fondé en 1947, en plein protectorat français, et pour rendre à la famille Talbi ce qui lui appartient, il convient de signaler que le Kawkab n'est autre que l'extension de l'une des meilleures équipes des quartiers marrakchis de l'époque, Anajah, qui a été fondée par Idriss Talbi. Feu Talbi, nos hommages les plus sincères. Dix ans après sa création, le club accède à l'élite, la première division -qui n'a été créée qu'en 1956-, immédiatement après l'indépendance. La gloire n'a pas tardé à montrer le bout de son nez. Dès 1957, le KACM est sacré champion de la botola, après quoi,

il s'en est suivi une grande période d'opulence jusqu'en 1968, avec trois Coupes du Trône successives à la clé (1963, 1964 et 1965). Une première, et une dernière, dans l'histoire footballistique du pays. C'était les onze glorieuses. Mais parce que l'Histoire n'est que rebelote, après la gloire vint la disette. Entre 1968 et 1984, c'est la période noire, noire comme le néant, aucun titre, et plusieurs relégations en deuxième division. Pour en sortir, il a fallu qu'un autre bout de nez y soit fourré, celui du célèbre Mohamed El Mediouri. De l'ancien staff du club, l'ancien garde du corps n'en garda que quelques uns, une nouvelle stratégie émergea. Il fallait de l'argent pour remettre d'aplomb l'équipe, et l'argent vint de la pub. C'est ainsi que le Kawkab a été le premier club marocain à signer un contrat de sponsoring en 1986, année où les Lions de l'Atlas (avec crinière) se sont qualifiés au deuxième tour de la Coupe du Monde. L'argent a payé, et Lkoukab s'est vu remettre la coupe de la CAF en 1996, et là aussi, c'est une première pour le football marocain. Bref, comme Lionel Messi (parce que, à lui seul, c'est une équipe), Lkoukab est l'équipe de tous les records. Quant à la fin de l'histoire, il va falloir attendre le numéro prochain où la Tribune vous parlera encore tribunes… D'ici là, dima dima Koukab. S.C.

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infos urbaines…

Les 1001 visages de l'art de vivre marocain

'art de vivre est assurément au Maroc une philosophie discrètement appliquée au quotidien. Les métiers d'artisanat continuent de se transmettre, et se donnent rendez-vous au Salon Professionnel de l’Art de vivre marocain qui tiendra sa 9ème édition du 27 au 31 mars prochain au Palais des Congrès de Marrakech.

Organisé par Couleur.com, le salon attend cette année une centaine d'exposants, références et marques de décoration, de bien-être, loisirs, gastronomie, et art du jardin. Les plus innovantes d'entre elles seront récompensées lors du Trophée “Couleur Patrimoine et Création”, qui valorise le respect des savoirfaire traditionnels, la modernité

des innovations, ou la pratique d’un tourisme respectueux des valeurs de durabilité et d’écologie. En marge, se déroulera le Golf Trophy, le samedi 30 mars au Golf Assoufid. L'édition 2013 propose aussi ses nouveautés comme l'exposition de l'association “Les designers marocains”, ainsi qu’une orientation spécifique vers les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration CHR, privés de leur exposition Equip'hotel qui n'aura pas lieu cette année. La croissance du secteur sera au cœur des débats et des rencontres. Youssef Mouhyi, organisateur de l'événement, se dit confiant dans le dynamisme du tissu économique : “Les entreprises affinent leur offre, développent des idées novatrices, ou revisitent leurs produits, et certaines s'ouvrent vers de nouveaux marchés comme les Etats-Unis ou le Moyen orient”. A.L.H. Journées professionnelles : 27, 28 et 29 mars, Journées Grand Public : 30 et 31 mars. De 10h00 à 19h00. www.artdevivremaroc.com

Expertise : construction

atrick Thomas est un expert et conseiller en construction. Son cabinet parisien se charge de garantir les investissements immobiliers, qu’il s‘agisse de bâtiments neufs ou anciens. Avant de signer leur compromis de vente, ses clients font appel à lui pour effectuer un audit technique de leur futur bien : “Cela évite des surprises quand, une fois propriétaire, vous découvrez que certaines finitions sont à refaire, ou pire, que des gros travaux sont à prévoir (réseaux

électriques, sanitaires...), sans que cela n'ait été évalué dans le prix de vente !”... Son expertise vient donc combler l’ignorance, voire l’innocence, de l'investisseur lambda qui n’aurait à priori aucune connaissance dans les normes de construction. Le Cabinet EC.BE a désormais une adresse à Marrakech, où Patrick réside depuis quelques années. Cela a commencé avec ses clients parisiens qui désiraient acquérir un bien dans la Ville Rouge… Patrick

effectue non seulement un audit technique avant la transaction, mais il propose également une assistance de maître d’ouvrage, selon les normes de construction européennes, que le propriétaire soit sur place ou non. “Je suis leurs yeux et leurs oreilles, en leur garantissant un accompagnement concret, et au final, un gain d’argent et de temps précieux !”. M.P. Résidence Alambra, Guéliz Tel : 06 21 70 74 87

C'EST ARRIVE SUR LA TERRE...

Incroyable mais... vrai FRANCE Ah les voisins ! Personne ne sait pourquoi, mais en France, les conflits de voisinage, ça relève du sport national. Il y a même un site Internet qui leur est consacré. La dernière nouveauté, c’est que les voisins s’interpellent par petits mots doux affichés dans les halls d’immeubles. En voici quelques perles : celle d’un monsieur asiatique, par exemple, dérangé par les aboiements des chiens d’une voisine acariâtre : “Nos demandes courtoises s’étant soldées par votre pathétique “Je n’ai pas d’ordre à recevoir d’un Chinois”, j’en viens à l’affichage public. Vos sales petits chienschiens tapent sur les nerfs de tout l’immeuble. Si vous ne faites rien pour les faire taire la nuit et les rendre propres le jour, le Chinois s’en chargera ! Ma femme cuisine à merveille les raviolis et nos enfants raffolent du Yorkshire grillé. A bon entendeur !”. Autre échange, plus poétique, à propos de nuisances “amoureuses” nocturnes : “Nous partageons votre épanouissement avec votre compagnon, nocturne et diurne depuis votre arrivée dans la résidence, ou depuis que vous avez un compagnon très doué… Les cris de 3h du mat, suivis de ceux de 7h, c’est too much. Pourriez-vous consulter votre partenaire sur les sujets suivants : réduire le niveau sonore (musique, oreiller, bâillon), choisir des heures plus appropriées, ou roucouler chez votre copain. Et puis, pensez à la miction post-coïtale, au rythme et à la durée de vos émois, vous pourriez attraper une cystite aigüe !”. Réponse de l’intéressée : “Désolée pour le dérangement, mais mon compagnon a été très flatté que vous trouviez nos ébats trop longs…” DANEMARK Tiré par les cheveux Le Danemark tire sa fierté de sa politique en matière d’égalité des sexes. Dernière mesure en date : le tarif de la coupe de cheveux chez le coiffeur doit être le même pour homme ou pour femme. Et ça ne rigole pas avec le respect de la loi : le Conseil pour l’égalité –oui, ça existe très officiellement- vient de condamner un Figaro danois à 2.500 couronnes d’amende (environ 335 euros) parce qu’il continuait de faire payer 528 couronnes aux femmes, soit 100 couronnes de plus que les hommes. Et la polémique suscite toutes les passions puisque la Chambre Syndicale des Coiffeurs Danois a fait appel, en faisant valoir qu’une coupe pour femmes demandait beaucoup plus de temps… Affaire de couronnes à suivre !

AUSTRALIE Sur la plage abandonnée… A l’heure où l’on ne parle que des nouvelles techniques de communication, où rien ne se fait sans Internet, où l’on est esclave de son téléphone portable, Cade Scott, un petit garçon anglais de 11 ans n’en revient toujours pas : il a reçu une réponse à la bouteille qu’il avait jetée à la mer 17 mois plus tôt. Dans la bouteille, lancée depuis une plage de Grande Bretagne, Cade avait demandé que celui ou celle qui la trouverait lui renvoie son nom, son adresse et son âge. Eh bien, à des milliers de kilomètres, c’est le jeune Matthew Eltham, 25 ans, qui découvre sur une plage australienne la bouteille de Cade. Illico, l’Australien envoie une carte postale, mais par la poste cette fois (c’est plus sûr) : “Salut Cade. J’ai trouvé ta bouteille sur la plage de Perth en célébrant Noël avec des amis. Bonne année !”… Sympa quand même ! AFRIQUE DU SUD L’échappée belle La frontière entre l’Afrique du Sud et le Zimbabwe est de plus en plus sûre ! Sans le savoir, des fermiers d’Afrique du Sud ont en effet renforcé la sécurité du fleuve frontière, le Limpopo : après des pluies diluviennes, ils ont ouvert les vannes de leur ferme élevage par crainte d’une trop forte montée des eaux. Et, devinez ce qu’ils ont libéré ? 15.000 crocodiles, qu’ils élevaient pour la maroquinerie et l’industrie de luxe ! Les policiers ont été appelés à la rescousse, mais ils n’ont pu en récupérer que 5.000. Ça fait donc 10.000 gentils animaux qui se baladent dans le fleuve en toute liberté. Mais les autorités se montrent rassurantes : “Les crocodiles mesurent moins de deux mètres de long”, ont-elles expliqué… Ben voyons ! MAROC SOS : Histoire vraie Marrakech, 10h du mat, ma fille ne se sent pas bien, elle souffre de maux de ventre. J’appelle le médecin au téléphone. 20 minutes plus tard, coup de sonnette. Ah, ça c’est vraiment super, le médecin n’a pas tardé ! J’ouvre la porte et j’avise le docteur accompagné d’un autre monsieur. “Mais, docteur, disje, je ne crois pas que ce soit si grave qu’il faille consulter deux médecins. - Non, non, rassurezvous, rétorque mon sympathique toubib, lui, c’est le plombier ! J’ai pensé qu’il y avait toujours des petites réparations à faire dans les vieilles maisons comme la vôtre !” Heu… Oui, bien sûr, entrez, docteur, vous prendrez bien un café ?

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A S S O C I AT I O N S C I V I S M E O N G C O M M E R C E E Q U I TA B L E

Une vente prestigieuse pour une belle cause

Mannequin de Mehdi Qotbi

u mobilier, des tableaux, des montres, des bijoux, des coffrets de parfums… le tout, de différentes époques, a été généreusement offert par de grandes galeries, des artistes célèbres d’ici et d’ailleurs, des entreprises du luxe, des particuliers… Ces objets précieux seront mis en vente à la Mamounia le samedi 13 avril. Mais les véritables stars de cette vente aux enchères, dirigée par le commissaire priseur Me Jacques Tajan, sont les quatre œuvres signées par des artistes marocains renommés et côtés à l’international : Mehdi Qotbi, Mahi Binebine, Mourabiti et Noureddine Chater. Chacun d’entre eux a créé une œuvre spécialement pour l’événement sur le thème : “la customisation d’un mannequin”. Mais pour quelle raison autant de personnalités ont-elles répondu présent ? Le fruit de cette vente financera un très beau projet : offrir un toit aux enfants de l’association Fiers et Forts de Tamesloht. Dorine Eijkman (“Madou”), la fondatrice de l’association, a décidé de construire

un centre pour les enfants démunis de Tamesloht, toujours plus nombreux. Des salles de formation scolaire, un internat, un réfectoire, des ateliers artisanaux, une ferme pédagogique avec zone de jardinage et d’élevage… Le projet est ambitieux et son coût s’élève à plus de 5 millions de dirhams. Pour réunir les fonds nécessaires au commencement des travaux, cette vente aux enchères exceptionnelle sera suivie d’un dîner caritatif au Delano le samedi soir, hôtel dans lequel les quatre mannequins customisés seront exposés dès le 15 mars... Avis donc aux collectionneurs et aux mécènes, ainsi qu’aux golfeurs, pour lesquels une compétition de golf est organisée le dimanche 14 avril à Assoufid, l’intégralité des inscriptions étant également reversée au projet du Centre Fiers et Forts. Nous leur souhaitons une collecte de fonds à la hauteur du programme et de la mobilisation ! M.P. Infos : 06 61 13 97 88 www.centreﬁersetforts.com et www.albaraka-ma.com

AMICI fait bouger le CHU de Marrakech

'Association de lutte contre les Maladies Inflammatoires Chroniques et Intestinales, AMICI, a ouvert, le 18 janvier dernier, un espace dédié aux familles défavorisées. Au sein du service de réanimation pédiatrique du CHU Mohamed VI, ce lieu est mis gratuitement à disposition des proches des enfants hospitalisés. Durant trois jours, l'équipe a mis tout en œuvre pour rénover cet espace et assurer un climat de confort et de sécurité à ces familles déjà fragilisées. Premier projet réalisé par l'association depuis sa création en octobre dernier, la transformation de la salle a été possible grâce aux dons généreux du personnel du CHU ainsi que de leurs amis et familles. Les murs ont pu être repeints, des couvertures et couvre-lits achetés, un parquet neuf installé, ainsi que des rideaux et un bureau pour les enfants. Toute cette aventure

a commencé à l'appel du Docteur Younous Said, qui, en s'inspirant du concept lors d'un voyage à l'étranger, a invité AMICI à le concrétiser. L'équipe de l'association, en partenariat avec le personnel du service pédiatrique, a opéré la transformation du lieu et en a fait la surprise au Docteur avant son départ du CHU Mohamed VI. Une belle réalisation qui va permettre aux personnes défavorisées, ou vivant dans des régions éloignées, de rester gratuitement auprès de leurs enfants durant la période de soin. Au-delà de ce projet, le premier objectif d’AMICI reste la sensibilisation sur les maladies inflammatoires chroniques et intestinales grâce à une communauté d'entraide des personnes vulnérables de la région de Marrakech. C.S. http://amicimarrakech.weebly. com/chiffres-au-maroc.html

“Buzzmanta” : le changement est dans l’action

e collectif citoyen “Buzzmanta” a organisé cet hiver une collecte de couvertures et vêtements chauds pour les redistribuer aux personnes les plus démunies. Nous sommes tous invités à participer, en déposant le précieux linge au cinéma Colisée, où il est stocké

dans le garage. Une attention toute simple qui permettra à de nombreux habitants des montagnes de passer un hiver plus chaud, et ce, grâce à Houda Skalli. C’est en écoutant une chanson du rappeur Don Big, évoquant les souffrances infligées par le froid aux plus pauvres,

qu’elle a eu le déclic. Houda décide alors que le changement est dans l’action : “Buzzmanta” est lancé via Facebook, faisant appel à la collectivité. Un appel qui fonctionne puisque, depuis le lancement de l’opération en novembre dernier, de nombreuses actions ont déjà

eu lieu. Les personnes mobilisées ont entrepris des démarches pour améliorer la vie des résidents d’une maison de retraite, ou encore, distribuer des jouets à des enfants malades. Le collectif ne souhaite que dons matériels ou actions bénévoles et refuse toute offre monétaire.

Prochaine étape : l’organisation d’un rallye. Avec l’espoir que le mouvement se pérennise et grandisse dans une action citoyenne qui opère un réel changement. C.S. http://www.facebook.com/ OperationCouvertures

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allez les verts…

Portrait d’un amoureux de la nature

et homme est un véritable passionné, comme on en rencontre rarement. Botaniste, docteur en écologie animale, exprofesseur de sciences naturelles, ex-guide de montagne, Fabrice Cuzin vit depuis 32 ans au Maroc, il parle couramment l’arabe et le berbère, et on peut dire que la faune et la flore locales n’ont plus aucun secret pour lui. Auteur de rapports pour le compte des Eaux et Forêts, et d’études d’impact environnemental pour des sociétés marocaines, il a initié à Terres d’Amanar une pépinière dans le but de revégétaliser le domaine : “Depuis deux ans, nous travaillons en accord avec la philosophie des lieux, qui se veut écolo et durable. Pour cela,

il faut s’adapter aux contraintes naturelles, en travaillant des espèces qui demandent peu d’irrigation. Je collecte des graines dans la région, puis la pépinière nous sert de laboratoire pour tenter de multiplier de nouvelles espèces de plantes et d’arbustes. Nous avons aménagé des jardins secs ornementaux, des parcelles de régénération, et nous travaillons aussi sur une forêt de chêne vert… Un travail de longue haleine !”. Fabrice familiarise également le personnel de Terres d’Amanar avec la flore du site, et à travers son travail, il ne cesse de sensibiliser la population sur un sujet qui lui tient à cœur : le respect et la protection de l’environnement, en formant notamment les agriculteurs

sur les espèces adaptées au milieu naturel : pistachiers, plantes aromatiques et autres câpriers qui demandent moins d’eau que la plupart des cultures pratiquées. Parallèlement à toutes ses activités, il s’est investi bénévolement dans la protection d’une espèce d’oiseaux menacée du Parc National du Toubkal : le Gypaète. Cet imposant rapace de 3m d’envergure est en voie d’extinction, il est très difficile de l’approcher, de l’étudier, et donc, de le protéger. “J’ai passé beaucoup de temps avec un gardien de refuge du Parc à localiser les quelques couples reproducteurs de la région, malheureusement, l’année dernière, des excursions en hélicoptère les ont fait fuir, et aujourd’hui, nous reprenons notre travail au point de départ !”. Cet amoureux de nature et fervent protecteur de la faune sauvage dénonce le non-respect de la loi, notamment celle qui interdit de survoler et de se poser dans un Parc National… “C’est la même chose en ville, où les immenses jardins, pelouses, piscines et parcours de golf sont en train d’assécher les nappes phréatiques… Sans parler des puits creusés en toute illégalité !”. A Terres d’Amanar, son programme de régénération se veut un modèle idéal : rendre aux espèces animales et végétales leur place naturelle, comme si l’Homme n’était jamais passé par là… On ne peut que l'encourager ! M.P.

L’agroEcologie est en marche

in janvier a eu lieu la première rencontre nationale du RIAM (Réseau des Initiatives pour l'Agro-écologie au Maroc), au Centre National Sportif de la forêt Maâmora dans la région de Rabat. Ce fût l'occasion pour les particuliers, groupement de producteurs, collectifs ou associations de tout le Maroc, intéressés par l'agro-écologie, d'échanger et de s'informer sur les grandes initiatives dans le domaine. Pour information, l'agro-écologie est une forme d'agriculture qui intègre dans sa pratique l'ensemble des paramètres de gestion écologique de l'espace cultivé, allant d'une utilisation réfléchie de l'eau, à la lutte contre l'érosion, ou encore, au reboisement… Dans un pays rural comme le Maroc où l'aridité est de près de 90%, la prise en compte de l'ensemble de l'écosystème est une nécessité pour un développement durable. Selon le RIAM, l'agro-écologie serait un moyen de mettre fin à la

dégradation des patrimoines nourriciers et à l'insécurité alimentaire entraînant pauvreté et exode rural. Dans cette optique, de nombreuses associations, comme Terre et Humanisme, s'attellent depuis des années à la sensibilisation et à la formation en matière d'agroécologie auprès de fermiers de tout le Maroc. En participant à cette rencontre, tous les acteurs du domaine souhaitent s'allier pour marquer une alternative à l'agriculture conventionnelle. Marrakech n'est pas en reste, puisque onze fermes et jardins se sont déjà joints au RIAM et ont participé à la rencontre nationale. En s’impliquant lors de ces deux journées, les différents acteurs souhaitent faire peser le RIAM dans le débat. La mise en place d'une labellisation alternative qui garantisse la provenance des produits des fermes agro-écologiques serait un premier pas. Grâce à ce type d’initiative, la dynamique est en marche et ne compte pas s'en tenir là. C.S.

Art Agenda

Galerie Rê

La Galerie Design&Co au Donna Santa (Tel : 05 24 33 50 47) “Woman in Love” jusqu’au 12 mars Une exposition originale dans le nouveau restaurant italien du PGP, réunissant quatre artistes sélectionnés par la Galerie Design&Co : Hamid Douieb et Abderrahim Bergari y représentent le Maroc, tandis que Michelle Victor et Alain Gerez apportent leur touche européenne. Un mix culturel pour un thème commun : la Femme, amoureuse, mystérieuse, sublimée, réinventée par 4 artistes… Un hommage rendu à l’occasion de la Journée de la Femme. David Bloch Gallery (Tel : 05 24 45 75 95) Exposition collective jusqu’au 14 mars Parmi ce collectif éclectique, on fait un petit zoom sur deux artistes émergents de la galerie : Sébastien Preschoux, d’une part, dont l’œuvre est à la frontière entre l’art et l’artisanat, un rendu numérique troublant pour un travail drastique, précis, tout en endurance… Et Vincent Abadie Hafez, d’autre part, qui s’est approprié l’espace public avec le mouvement graffiti, et a développé un univers dans lequel se croisent la figuration libre, l’abstraction lyrique et le street art.

Galerie Tindouf

Galerie Tindouf (Tel : 05 24 43 09 08) Exposition collective du 23 février au 31 mars Une exposition qui réunit les artistes du nord du Maroc, à l’époque de Mohamed Hamri et Mekki Megara, et un clin d’œil à Mohamed Mbaret, écrivain et ami de Paul Bowles. Ajoutez-y les derniers travaux de Mohamed Benmoussa, les œuvres des artistes contemporains Bouzerhoun, Selfati et Anzaoui, et vous aurez fait un beau voyage dans le nord ! Ecole SupErieure des Arts Visuels (Tel : 05 24 29 90 21) “N'importenawak” du 11 au 30 mars Une série de 12 affiches en sérigraphie sur le thème du joyeux “n'importe quoi” : proclamer lundi, se dédire mardi, tout effacer mercredi, fanfaronner jeudi, se goinfrer vendredi, bref se contredire à tout propos et sans vergogne, brouiller les cartes… Ces affiches sont un bûcher typographique de vanités et de réclames, un chant poétique à l'affiche dans la rue. Collées en grand format (3m x 4m) dans la rue à Paris en 2007, au Festival K3 à Lorient, ou pendant le Festival de Chaumont en 2008, elles s’installent pendant tout le mois de mars à l’ESAV.

Four Seasons

Four Seasons (Tel : 05 24 35 92 00) Sybille Baltzer du 14 mars au 15 avril Les derniers travaux -toiles et assemblagesde l’artiste Sybille Baltzer seront exposés dans le lobby du Four Seasons pour le plus grand plaisir de ses visiteurs... La jeune femme, diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris, de la Chelsea School of Art et de la Slade School of Fine Art de Londres, travaille depuis quelques années entre le Maroc et Londres... Elle a de très belles expositions personnelles à son actif, au Maroc et en Europe. Riad Denise Masson (Tel : 05 24 44 69 30) “Les Robes Géantes” de Lamyne M. jusqu’au 30 mars “Les robes géantes” que nous propose le styliste camerounais Lamyne M. questionnent le statut de la femme dans nos sociétés contemporaines, et surtout, le rapport complexe qu'elles entretiennent avec un monde pensé par les hommes, pour les hommes... Une belle scénographie dans un Riad mythique. Institut Français (Tel : 05 24 44 69 30)

Design & Co

Titouan Lamazou : “Onze lunes au Maroc” jusqu’au 31 mars Natif de Casablanca, Titouan Lamazou est très tôt attiré par l’art. Après un passage aux Beaux-Arts, il devient navigateur et réalise ses premiers ouvrages en 1982. “Carnets de voyage : onze lunes au Maroc” est une réédition qui marque le 30ème anniversaire de la sortie du premier carnet de voyage de Titouan Lamazou et Karin Huet. Une compilation en un seul volume de deux publications : un “hiver berbère”, recueil de dessins et d’aquarelles, et “sous les toits de terre”, album photographique consacré à la décoration des salles d’hôtes de l’habitat berbère des montagnes… Galerie RE (Tel : 05 24 43 22 58) Lori Park : “Fantastiques Spirales” de Lori Park du 7 mars au 4 mai Lori Park développe ses recherches de “Spirales Fantastiques” sur des supports variés : des toiles translucides, des sculptures en fils de fer représentant des animaux et des personnages fantastiques seront suspendus dans l'espace… A voir ! Sans oublier de monter sur la mezzanine, où le gagnant du concours est exposé pendant le mois d’avril (voir notre article p 16).

Les rendez-vous de l’Institut Français Madjazz : du 14 au 16 mars Place à la fusion jazz, nu jazz, hip hop, trip hop… Ambiance jazzy-marocaine avec les groupes Awek -8 albums et 18 années d’expérience, un style musical explosif entre classicisme et originalité !-, Bless, Root… Des soirées acoustiques, des résidences musicales et un défilé de mode : le programme est sur www.madjazz-festival.com

ThEAtre : “Les Hauts Parleurs” le vendredi 1 er mars Amoureux des mots, ceux qui sont dits ou lus, proclamés ou murmurés, les vociférés comme les murmurés, Jacques Bonnaffé et Pierre Delye arpentent les lieux où l’on écoute pour pouvoir parler, dire ou lire afin de faire entendre la plus belle des paroles, celle que l’on partage. Deux comédiens et conteurs à écouter sans

modération. Entrée sur invitation à retirer à l’accueil. Au Théâtre de l’IFM à 19h30. Concert : “Je me souviens” le samedi 9 mars Au printemps 2013, 11 représentants de la très créative scène musicale française partent à la rencontre de leurs homologues marocains, avec lesquels ils travaillent et échangent sur le principe du “je me souviens” de

Pérec. Premières émotions musicales, souvenirs adolescents, bribes de refrains ou succès monumentaux : ces chansons ont été écoutées ou entendues mais il reste d’elles un petit bout d’imaginaire commun… Djette Katy M, Youssra Oukaf alias Soultana et Nicolas Jules ont été choisis pour participer à cette production originale de l’Institut Français. Entrée sur invitation à retirer à l’accueil. Au théâtre de l’IFM à 19h30.

L’Art en Live au Fouquet’s

Yasmine et Hassan Mehdaoui

Un Happening au Fouquet’s, ça vous dit ?” Une phrase qui sonne très sélect, très “parisienne”... Et pourtant, vous pouvez l’entendre à Marrakech, au détour d’une conversation, puisque le Fouquet’s et la galerie Design&Co programment chaque mois un vernissage façon “Happening”. Ces soirées sont l’occasion de rencontrer les artistes, puis d’assister à la création d’une œuvre, un spectacle plutôt insolite, d’autant que la soirée se déroule dans une atmosphère privilégiée. Elle débute par un cocktail au Lounge, un vernissage durant lequel on peut faire connaissance avec l’artiste. Puis, place au dîner, la chanteuse Yasmine accompagne l'artiste de sa voix douce, pendant que la toile évolue sous le pinceau de la star de la soirée. En janvier, cette vedette d’un soir était un peintre marrakchi, Ahmed Haizoune, dont le thème de prédilection est le cheval. La

toile exécutée lors de cette soirée spéciale est mise en vente, ainsi que toutes les œuvres exposées dans le Lounge. Le mois d'après, nouvel artiste, nouvelle expo, et nouveau spectacle ! “Nous essayons de choisir des artistes relativement peu connus, Marocains de préférence (mais nous alternons), afin de donner un coup de pouce à leur carrière” nous explique Bruno de Design&Co. Et Frédéric Rech, Directeur du Naoura Barrière, de surenchérir : “Nous sommes fidèles à la tradition du Fouquet’s, dont l’histoire a toujours été intimement liée au cinéma et à l’art en général”. Belle initiative, et surtout, belle occasion de passer une soirée pas comme les autres ! M.P. Prochains rendez-vous “Art Live” : Aziz Kibari le 16 février, puis Anthony Tapiero le 16 mars. Soirée cocktail et dîner “spectacle” : 350 DH. Tel : 05 24 45 90 50

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expos, livres, portraits...

Une nouvelle galerie d'art qui mérite le détour

Fouad Maazouz

a nouvelle galerie d'art de la Ville Rouge, la BCK Art Gallery, a ouvert ses portes le 24 novembre dernier avec l'exposition d'une immense figure du street-art américain de renommée internationale, Alec Monopoly, qui exposa des œuvres inédites qui s’inspirent avec brio et humour du paysage économique et social marocain. La ville de Marrakech s'enrichit incontestablement d'un nouveau lieu hautement artistique, un très bel espace lumineux sur deux niveaux, mis en scène par Estelle Guilié. Fihr Kettani et Simo Chaoui, fondateurs de la Galerie 38 à Casablanca, se lancent dans l'aventure marrakchie en s'associant à Ahmed et Driss Bennani (Groupe Hivernage

Collection et Architecte), avec l'objectif commun de promouvoir et défendre l’art contemporain marocain et international.

Ils ont donné la preuve de leur sensibilité dans le choix de leurs artistes, en exposant à la suite d'Alec Monopoly, les œuvres délicates de Fatiha Zemmouri. Déchirures, effeuillages, émanations en porcelaine, bois calciné, matière brute en quête d'absolu... Le troisième élu de la galerie est le photographe en pleine ascension Fouad Maazouz. Né à Casablanca, Fouad mène sa vie au rythme de ses expositions, qui le mènent en Europe, au Moyen Orient, en Afrique du Nord, en Turquie, aux Etats-Unis… Un succès qui place cet artiste fasciné par le thème de l’identité comme l'un des principaux représentants de la nouvelle génération de photographes marocains. N.R. Fouad Maazouz à la Galerie BCK à partir de début mars. Rue Ibnou Aïcha Imm.C, Résidence Al Hadika El Koubra 200m de chez Paul) Tel : 05 24 44 93 31

Les coups de cœur de Btissam

a Galerie Tempera a ouvert en décembre, donnant vie au rêve de Btissam Chaouki, passionnée d’art. Elle a choisi les œuvres de l’artiste Régis Delène-Bartholdi pour inaugurer son espace aux airs de monastère, une salle d’exposition unique, grande, et pourtant intime. “Je suis une autodidacte, nous dit Btissam. Je réalise un rêve avec cette galerie, et j’avoue fonctionner au coup de cœur en choisissant les artistes que j’expose.” Btissam propose également un service de restauration de tableaux, via une professionnelle française. Et nous, nous attendons son prochain coup de cœur avec impatience… M.P. 42, 46 avenue Abdelkrim el Khattabi Tel : 05 24 42 18 18

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expos, livres, portraits…

Katakali : le boudoir des amoureux des livres Il y a très longtemps, un fougueux explorateur errait à travers les terres légendaires de l'Orient. (…) Au terme de son périple, il décida de rentrer chez lui, où il offrit ses nombreuses découvertes au Sultan (…). Il dénoua sa barbe et en sortit une petite graine en forme d'amande (…). Comme par enchantement, un arbre fleurit juste à l'endroit où la graine était tombée (…). La nuit, ses feuilles se transformaient en de multiples yeux, telles des fenêtres ouvertes sur les différents pays et cultures que le voyageur avait connus et traversés (…). Ses feuilles

avaient tant vu et tant révélé. C’était réellement un arbre chargé d’histoires et de voyages. Cet arbre s’appelle le Katakali.” Katakali est le nom de la librairie du Taj Palace Marrakech, ouverte en décembre dernier. C’est à l’Indienne Priti Paul Kadiri, propriétaire du Palace et directrice d'Oxford Bookstore, que l’on doit cette implantation. Oxford constitue la principale chaîne de librairies en Inde -la plus ancienne des boutiques de Calcutta vient de fêter son 91ème anniversaire !-, comptabilisant 26 magasins à travers le pays. “Aujourd’hui, Marrakech est aussi mon pays,

comme l’est l’Inde, et je suis très heureuse d’exporter la marque Oxford dans cette ville” a déclaré Mme Paul Kadiri, qui ambitionne d’en faire une référence culturelle pour les résidents marrakchis. Katakali est surnommé “le boudoir des amoureux des livres”, pour son atmosphère chaleureuse et moelleuse, ainsi que ses belles pages qui font voyager ses visiteurs. Un lieu chic qui, à l’image du Taj, nous invite dans une rêverie orientale où se mêlent différentes cultures… Avis aux amateurs de beaux ouvrages ! M.P. Bab Atlas - Tel : 05 24 32 77 77

Dans l’atelier de Jean-Luc Chilloux L’artiste qui fait parler les bêtes

Les artistes s’affrontent à la Galerie Rê

idèle aux objectifs qu’il s’était fixé en ouvrant la Galerie Rê en 2006, en particulier de mettre en lumière les jeunes talents marocains, Lucien Viola propose un concours de créativité original. L’idée est de créer une installation, et la meilleure sera exposée sur la mezzanine de la galerie. Les candidats ont jusqu’au 28 février pour apporter les photos, maquettes, plans,

dessins ou vidéos de leur projet, dont le thème reste libre. “Les artistes peuvent travailler sur tous les thèmes qui les inspirent, explique Lucien Viola. Et ils peuvent aussi se servir de tous les matériaux, peinture, pigments, collages, sculptures et même utiliser la 3D dans leur création, pourvu que ce soit original.” Le jury, composé de trois personnes dans le domaine des arts -un

collectionneur, un historien d’art et un artiste- devra se prononcer fin mars pour choisir le lauréat : “Il faudra que le projet soit un vrai sujet réfléchi, poursuit Lucien Viola, et qu’il soit dans l’esprit de la galerie. Nous serons sensibles aux dimensions, aux jeux de lumière, aux matériaux employés, et en général, à l’audace de la création.” Pas de prix en espèces sonnantes et trébuchantes, mais

e gorille aux yeux d’or, les girafes boudeuses, les perroquets multicolores, ou encore ce troupeau d’éléphants que rien ne semble pouvoir perturber… Ce sont bien les animaux qui inspirent le plus Jean-Luc Chilloux. Au point qu’il leur donne vie sur des toiles imposantes et qu’il dote leur regard d’expressions qui oscillent entre la stupeur et la tendresse, l’agressivité et la sérénité… Tout jeune, il croque en portrait quelques copains, mais au fil des toiles, l’artiste s’oriente vers la peinture animalière. “Ma passion des animaux sauvages remonte à mes premiers voyages en Afrique, au Kenya ou en Tanzanie. Là-bas, ce fut un vrai choc émotionnel que j’ai du mal à expliquer, dit-il. Ces espaces sans fin, ces animaux en liberté… C’est sans doute ce qui m’a donné envie de peindre sur de si grands formats.” Et c’est à Marrakech que l’artiste d’origine limousine s’est fait connaître, la promesse de voir l’installation du vainqueur financée par la galerie Rê, puis exposée au mois d’avril... Il semblerait que Marrakech soit une mine d’or pour ce qui est de l’inspiration artistique, parce que les candidats artistes se bousculent déjà au portillon… de la mezzanine. M.R. Tel : 05 24 43 22 58

pour devenir l’un des peintres animaliers les plus en vogue du moment. Aujourd’hui, ses toiles s’arrachent, les connaisseurs en parlent, les commandes affluent : “J’ai du mal à exposer, parce qu’à peine achevé, le tableau est vendu, poursuit Jean-Luc, et donc je n’ai pas de réserve. En plus, les grands formats prennent beaucoup de temps : le troupeau d’éléphants que je suis en train de terminer -4m sur 2- m’a demandé plus d’un mois de travail sans lever le nez de la toile…” Il n’y a guère qu’à Marrakech, à Dar El Bacha, qu’on peut admirer quelques œuvres rescapées de Jean-Luc Chilloux, l’autodidacte de la peinture, un des rares artistes qui fait endosser à ses animaux les qualités et les défauts des humains, comme l’avait fait en son temps dans ses fables un certain Jean de La fontaine… M.R. Galerie de Khalid El Gharib : 14, rue Dar El Bacha, Médina Tel : 05 24 44 24 10

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expos, livres, portraits…

Premiers livres

Voici les trois premiers livres de trois Marrakchis : L'une d'entre eux fait ses premiers pas dans l'édition, l'un voit son art consacré dans un bel ouvrage, et la dernière s'essaye à un nouveau genre littéraire... Des talents qui semblent bien inspirés par la Ville Rouge !

Une balade tout en sagesse

ans un précédent numéro, nous avions découvert les jolies cartes postales des Editions Sarrazines&Co, choisies avec amour par Emmanuelle Sarrazin, également Responsable Diffusion Afrique pour la maison d'édition d'Arles Oiseau Indigo. C'est avec beaucoup de tendresse et d'émotion qu'Emmanuelle nous présente “Flânerie Marocaine”, le premier ouvrage édité par Sarrazines&Co, bichonné par l'infographiste Anas Amrani et imprimé par Youssef Impression. Ce séduisant livre format italien de 24 pages dévoile les aquarelles de Jacques Jielle, un homme attachant qui vécu à Fès autrefois, et qui depuis longtemps rêvait de partager ses flâneries à travers ce pays qu'il aime tant. A travers un personnage récurrent (un Haj), il croque avec délicatesse paysages et scènes de vie, accompagnés de proverbes arabes et berbères, des paroles de sagesse qui sonnent juste et qui font du bien. Une belle balade à Marrakech, aux Jardins Majorelle, à Essaouira et en terre berbère... En 2013, Emmanuelle nous promet déjà une BD ludique et pédagogique du même auteur sur l'équitation, l'histoire d'une passion. A suivre... N.R. Prix : 70 DH. En vente auprès de Sarrazine&Co et, bientôt, chez Chatr. Tel : 06 78 35 41 67 www.sarrazinesandco.com

l’Art en pages : Un livre, un artiste

l n'est pas commun de découvrir le travail d'un artiste résidant au Maroc par l'intermédiaire d'un ouvrage. Formé dans les années 70 aux Beaux Arts de Beaune puis de Lyon, Patrice Arnoud quitte sa Bourgogne natale pour s'installer en Provence où il exerce avec brio les métiers de décorateur et peintre décorateur. En 2000, cap sur Marrakech où il ouvre le Riad Vert, avec l'envie grandissante de retrouver ses premiers amours d'artiste peintre. C'est à la campagne, dans sa maison Zarnij destinée à accueillir des artistes en résidence, que Patrice s'est remis à travailler et à exposer, au Restaurant le Chat qui rit, à la Galerie Lawrence Arnott, entre autres, et dernièrement, au Musée de la Palmeraie. Cet ouvrage d’art est enrichi des textes du philosophe et journaliste Jean-François Clément, des poèmes d'Alain Billy, et, avec le soutien du professeur de philosophie Philippe Mengue et de Bernadette Arnoud-Berthier, une interview de l'artiste et son parcours de peintre. Ses toiles à l'huile évoquent la mort avec effroi, l'érotisme, ses peintures figuratives à l'acrylique, sa période expressionniste bercée par ses maîtres à penser, Francis Bacon, Le Greco... Jusqu'à ses travaux plus récents, emprunts d'architecture en parfaite harmonie avec sa maison en terre dont il réalisa plans et décoration, mais également, de très intéressantes études comparées de son œuvre avec celles produites par des peintres marocains. Les dernières œuvres de Patrice “Entre ciel et terre”, que vous pourrez prochainement voir à l'ESAV, sont un enchantement de lumière, une ode à la matière et aux couleurs étonnantes et séduisantes à la fois, évoquant le plaisir, la sensualité, la contemplation des architectures instables et déséquilibrées, qui mettent en relief, au loin, la campagne, les champs, les Jbilets. Une peinture qui indéniablement titille l'œil et l'esprit... N.R. Editions Berthier. En vente dans les librairies ACR, la Grande Librairie, Darart, Café du Livre, Dar Tasmayoune, Dar el Bacha, Fnac Berbère, Chatr, mais également au restaurant Bagatelle, à la Galerie Noir sur Blanc et au Musée de la Palmeraie. Tel : 06 71 16 03 47

Les nouvelles de Lucile

n grand coup de chapeau à Lucile Bernard pour son premier recueil de nouvelles, “Dernières nouvelles avant le jour”, 17 récits poignants qui transportent le lecteur entre la France et le Maroc. “J'ai souhaité parler des choses qui m'ont ébranlée, troublée, qui me touchent, qui m'énervent, des sujets qui me révoltent” : 17 nouvelles qui résonnent au plus profond de notre âme... Certes, ces histoires sont des fictions, mais toutes basées sur des faits réels, au-delà de la souffrance, de la haine, de la violence, de l'incompréhension et de la peur qui ponctuent ces récits. Un souffle porteur d'espoir se dessine à l'horizon par le détour de belles parenthèses d'amour, de grâce, d'humour et d'émerveillement. “L'écriture est pour moi une respiration” : Lucile écrit depuis son plus jeune âge, ses poèmes sont édités par Le Castor Astral, elle participe à des collectifs de poètes dans la région Rhône-Alpes, à des expositions en France : Paris-Bercy, Annecy… et elle explore au fil du temps différents genres littéraires : romans, nouvelles, essais, poésies. En 2000, elle s'installe avec son mari François à Marrakech et crée le centre de création artistique Riad Sahara Nour, qui, chaque année, accueille des artistes, écrivains et poètes du monde entier. Ces dernières années, Lucile a renoué avec l'écriture, de cet élan est né un très court essai, “Les fleurs sauvages”, suivi des “Dernières nouvelles avant le jour”. J'ai été totalement séduite par ces histoires où chaque phrase témoigne d'une sensibilité au monde et d'une sincérité parfois troublante. Laissezvous tenter... N.R. En vente à la Librairie Chatr, Bd Mohamed V, Guéliz. Lucile Bernard : 06 68 51 38 54

On a tous une histoire A raconter…

’envie d’écrire, nous l’avons presque tous. Mais le passage à l’acte est souvent difficile, certains ne s’en croient pas capables, d’autres ont l’angoisse de la page blanche, d’autres hésitent encore entre l’introspection et la fiction. Marie André Carton, elle, n’hésite plus, elle s’est consacrée à la rédaction de chroniques et de carnets de voyage, lors d’un périple en voilier, pendant 20 belles années... Egalement formatrice et animatrice dans le domaine des Ressources Humaines, elle a su marier sa passion et ses compétences pour mettre en place un atelier d’écriture créative à Marrakech, où elle s’est installée il y a un peu plus d’un an. “Auparavant, je me suis formée à l’animation d’ateliers d’écriture, car c’est beaucoup plus qu’un simple divertissement, c’est plus profond, plus personnel : l’écriture touche à l’intime. On fait taire les normes et les bruissements autour pour trouver ce qu’il y a à l’intérieur.” Lors de ces ateliers, qui réunissent des “écrivants” aux motivations et

horizons disparates, Marie inculque des consignes d’écriture qui permettent d’activer la créativité, prendre confiance en soi, et faire enfin le grand plongeon dans l’univers des mots : “C’est avant tout un moment de partage entre passionnés, qui n’ont pas les mêmes objectifs, mais qui acquièrent tous de la technique au contact les uns des autres, notamment grâce au retour à chaud du groupe après une lecture de textes…” Marie accompagne également les projets d’écriture de manière individuelle, elle régale les enfants de ses contes le mercredi après-midi à l’Institut Français, et organise des séjours sur le thème du carnet de voyage, son thème de prédilection. “Mon rêve, ce serait d’organiser un atelier d’écriture sur un bateau qui remonterait un grand fleuve africain…” On part quand ? M.P. Tous les lundis après-midis au Café du Livre. Participation : 50 DH. Tel : 06 73 73 44 29

A vos plumes !

ls se sont lancés et ont été publiés… Pourquoi pas vous ? L’Institut Français et les Editions Marsam (Rabat) lancent la 6ème édition du Concours National de la Nouvelle Noire. Pour participer, il vous suffit d’avoir 18 ans, un scénario à suspens en tête, autrement dit, une “intrigue policière inscrite dans la réalité sociale moderne”, une plume aiguisée, et enfin, d’envoyer votre nouvelle (entre 8 et 10 pages A4) avant le 1er avril. Le jury attribuera des Prix aux trois meilleurs auteurs, le 1er Prix étant un séjour en France. Résultats le 18 mai… En attendant, nous n’avons plus qu’à vous souhaiter une inspiration, la plus obscure possible ! M.P. Tel : 05 24 44 69 30

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ciné, web musique…

L'enfant du pays revient !

CinEma : Quand le mirage devient réalité

ad Elmaleh, “l'enfant du pays” comme le surnomme Jamel Debbouze, est de retour sur scène à Marrakech. Il présentera, en avant-première, son nouveau Stand Up “Bla Zwa9” (littéralement : “sans coloriage”), le 1er mars au Megarama. Un spectacle d'une heure et demie qui se veut naturel, spontané et sans fioritures. Une nouvelle rencontre avec son public marocain pour qui il avait déjà adapté une partie de “Papa est en haut” dans son one man show “Bidaoui” en 2011. Gad Elmaleh avait confessé le bonheur et la tension qui le saisissaient en s’adressant à ses compatriotes : “J’ai l’impression que je suis en famille, j’ai plus le trac que d’habitude, car j’ai peur de décevoir” avait-il déclaré lors du dernier Marrakech Du Rire. “Je ne veux pas, devant le public marocain, exécuter banalement ma prestation et m’en aller. J’ai envie de commencer par leur dire bonjour, en toute sincérité, et à la fin, leur dire au revoir, tout en leur expliquant, durant le show, que je ne les ai pas oubliés”… Un véritable attachement de cœur pour ce talentueux acteur, humoriste, chanteur et musicien touche-à-tout qui connaît des succès à l'international, et reste le “chouchou” du public marocain : “il joue de la taârija sur guitare !” écrit sur un blog un spectateur casaoui médusé. Cité parmi les Marocains les plus influents au monde par Arabian Business, Gad Elmaleh poursuit sa carrière cinématographique avec, prochainement, la sortie de “L'écume des jours” réalisé par Michel Gondry, où il est entouré d'Omar Sy, Romain Duris, Audrey Tautou, Philippe Torreton, et d'Alain Chabat (sortie fin avril)... Côté scène, “l’enfant du pays” travaille actuellement sur un nouveau spectacle provisoirement nommé “Profane” et dans lequel il parle de son enfance au Maroc… Attention, rires en perspective ! A.L.H. “Bla Zwa9” de Gad Elmaleh : 1er mars au Megarama. Informations : 06 00 72 07 20 Billets en vente également sur www.superdeal.ma

Talal Selhami

l y a derrière chaque film une histoire qui se cache. Celle de “Mirage”, réalisé par Talal Selhami, est une vraie succes story, car ce film franco-marocain, fabriqué pour la télévision à l'origine, a su, par sa qualité, attirer l'attention des professionnels et gagner sa place sur le grand écran. Petite histoire d'une grande aventure... En 2009, le producteur Nabil Ayouch contacte Talal Selhami pour réaliser un des films de genre que sa société produit dans le cadre de la Film Industry avec la SNRT. L’histoire commence alors, c’est un petit budget, mais le scénario est élaboré en s’adaptant à cette économie : un huis clos entre cinq personnages, avec quinze jours de tournage (seulement !),

ouverts sur les magnifiques espaces désertiques de Ouarzazate, qui ont séduits nombre de réalisateurs internationaux. La postproduction est longue et doit se plier aux impératifs financiers. Quand la société Wallpaper devient coproductrice, investissant les moyens de sa structure de post-production, le film acquiert une qualité visuelle qui dépasse les critères du petit écran, rejoignant ainsi les attentes d’origine du réalisateur. Le résultat est probant, et le long métrage est expédié au Festival International du Film de Marrakech, quelques jours à peine avant la clôture des inscriptions… Surprise ! “Mirage” est sélectionné pour la compétition officielle. C’est

le début d’un enchainement de pas moins de quatre compétitions officielles, notamment aux prestigieux Festival de Gerardmer et de Sitges. Les Prix aussi suivent cette envolée : Mention spéciale au Festival International du Film Fantastique de Bruxelles, Prix de la meilleure actrice pour Meryam Raoui, et Prix de la meilleure image au Festival National de Tanger. Megarama se charge de sa sortie en salle en janvier dans les complexes de Casablanca et Marrakech. Un parcours fulgurant… du petit au grand écran. “J'ai utilisé le film de genre fantastique pour aborder un sujet profond. Ici, l’aspect social du monde du travail au Maroc, suivant en cela l’exemple des maîtres du genre comme Verhoeven, Dante, ou même Spielberg, qui m’inspirent depuis toujours”, nous raconte Talal Selhami. Enjoué mais modeste, le réalisateur établi également le lien entre l’intérêt porté à son film et les événements en cours à cette époque. En effet, la production avait débuté avant le “printemps” arabe, elle s’est achevée peu après : “A faire dans une certaine réalité, on n’échappe pas à l’actualité, tout au contraire”. Commentaire surprenant pour un film fantastique... Cela lui a porté chance, et nous lui souhaitons beaucoup de succès en salle et pour ses prochains projets. A.L.H.

Ça swingue A l’Ecole !

Khalid le prof de danse d'HEM Marrakech

our fêter son 25ème anniversaire, l’école marocaine des Hautes Etudes de Management (HEM) organise “Battle Danse”, un grand concours de danse pour les étudiants et les élèves des établissements scolaires privés et publics du Royaume. Cinq villes sont concernées : Fès, Rabat, Casablanca, Tanger et Marrakech, qui va d’ailleurs accueillir la finale le 27 avril. “Il s’agit d’une compétition conviviale festive, explique le directeur d’HEM Marrakech. Non seulement nous voulons développer la créativité, la confiance en soi et l’expression corporelle des étudiants, mais aussi développer l’esprit

d’ouverture, inculquer la notion de challenge et, pourquoi pas, découvrir certains talents cachés.” Mais avant d’atteindre la grande finale marrakchia, deux étapes sont incontournables : des éliminatoires dans chaque campus, qui ne retiendront que les 20 meilleurs, et une demifinale, toujours dans chaque campus, avec, à la clé, un passeport pour la finale, c'està-dire que Marrakech devrait accueillir une quinzaine de candidats. Date prévue pour la demi-finale de Marrakech : le samedi 9 mars. Allez les Marrakchis, entrez dans la danse et bonne chance ! M.R. Tel : 05 24 38 17 17

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hôtels, riads, maisons d'hôtes, coups de cœur & tendances…

Le Royal Mansour : une expérience à part entière Imaginé comme une médina traditionnelle de 53 riads, le Royal Mansour, musée vivant à la gloire des talents du Maroc, ouvre un monde d’exception…

agique : au cœur des remparts roses, les puissants vantaux de la porte ogivale de 5 tonnes en cuivre sculpté ouvrent sur l’allée pavée de marbre noir avec la douceur d’un rideau. Surprise : la cour embaume jasmin et grenadier, la fontaine jaillit en lignes épurées et de plain-pied, le lieu invite à réinventer un alphabet du luxe : noble et authentique. Rien d’ostentatoire dans ce domaine de 3,5 hectares, où 1.500 ouvriers, 3 ans et demi durant, ont honoré l’architecture marocaine à l’opposé du décor. Le Royal Mansour renoue avec l’essence de Marrakech : la cité initiale. Si Youssef Ben Tachfin, fondateur de la ville, se réveillait, il ne serait pas dépaysé par l’épaisseur des murs, la magie des courbes, les axes de symétrie et les hauteurs de plafond. Relié comme il se doit par un dédale tortueux et charmant de places fleuries où les palmiers centenaires tutoient le ciel entre ombre et lumière, les 53 riads s’élèvent majestueusement dans un silence doré. Chacun, sur 3 étages, dans la plus pure tradition marocaine, retient la fraîcheur dans une intimité douce. A l’entrée : patio, fontaine, salon, cheminée et salle à manger. A l’étage, chambres, dressing, salles de bains de marbre somptueuses. Et le toit pour salon-terrasse, avec piscine et vue onirique sur le minaret de la Koutoubia, phare spirituel illuminant la magie de l’Atlas. Partout, les toits verrières s’ouvrent pour rafraîchir d’un mur d’air les espaces feutrés où résonnent le gazouillis des pinsons et chardonnerets en conversation dans la lumière d’or.

Un dEluge de crEativitE

En sous-sol, un réseau de galeries high-tech invite les 500 membres du personnel à relier tout l’hôtel sans jamais croiser les hôtes. Mais le vrai génie du lieu est d’avoir fait appel à l’élite des artisans du Royaume. Dans un déluge de créativité, les maâlems (maîtres d’art) offrent le meilleur de leur savoir-faire. Dentelles de ferronnerie, cuirs tendus et brodés, miroirs à la feuille d’or rose, peintures tadellakt

soyeuses, étoffes Haute Couture, suspension de cristal, palette de 40 teintes de marbres travaillés en monochrome, du vert lagon au bleu lapiz lazuli, mur d’onyx, marqueterie miniature…Vitrine unique des talents du Maroc. En valorisant ce patrimoine ancestral, l'hôtel, unique au monde, évolue au fil des heures. Le bassin du salon d’accueil gagne, la nuit tombée, sur l’espace lounge pour rafraîchir l’air. Le piano-bar et ses arabesques de cuivre s’illuminent sur une mélodie du bonheur, l’exceptionnelle cave à cigare signe la réputation du bar fumoir, et la bibliothèque déploie en richesse des œuvres sur le patrimoine national.

Les dEtails font la perfection

Le soir, le patio en marbre bleu de la grande table signée Yannick Alleno -Chef étoilé Michelin- accueille les gourmets. Pas un centimètre carré qui ne soit ciselé, sculpté, orné… Côté français comme marocain, 40 privilégiés (y compris clients extérieurs à l'hôtel), dégustent une carte inédite, symphonie de produits locaux, orchestrée par les règles de la très haute gastronomie. Les détails font la perfection de ce lieu d’excellence à tous niveaux : architecture, décoration, magie des jardins -crées par Luis Vallejo, en charge de l’Alhambra à Grenade-, gastronomie… Le Spa, incroyablement lumineux, ajoute au bien-être. Derrière le moucharabieh sculptural, de fer et marbre blanc, on propose des soins exclusifs : Chanel pour le visage et maquillage, Sisley, marocMaroc, Dr.Hauschka et Léonor Greyl pour la beauté des cheveux. Dans l’un des 10 salons privés, des thérapeutes thaïlandaises et marocaines dispensent massages, hammam, sauna, fitness ou pilâtes, alors qu’une carte diététique ajoute à la légèreté. Au salon de coiffure, Jérôme Philibert livre précieux secrets, avec grand talent, pour prendre soin de la chevelure.

La “riad attitude”

Une consultante distinguée en étiquette et protocole a formé les 500 membres d'un personnel discret pour faire

perdurer le geste traditionnel de l'hôtellerie de Luxe. Son secret tient dans la “Riad attitude” : “On ne vit pas seul dans un Riad, nos hôtes toujours accompagnés, viennent rêver dans ce lieu de contemplation dont ils souhaitent profiter différemment au fil des heures. Nous anticipons les désirs : le frais du salon vers 16 heures, la terrasse le soir... Valets, femmes de chambres, maîtres d’hôtel ne marchent jamais au centre réservé aux hôtes mais sur les côtés. Nous suggérons à 6m, servons à 1m50. Il faut une grande sophistication pour parvenir au naturel !” Gants blancs, caftans couture et pastel, sarouels chatoyants, les uniformes du personnel, signés Albert Ouaknine, honorent les différentes régions du Maroc, prolongeant de leur diversité ce voyage immobile au pays des merveilles. Car la force du Royal Mansour est qu’à peine inauguré, enveloppé de soleil et de féerie, il donne l’impression d’avoir toujours existé. Sans équivalent, comme dans un rêve, il suspend le temps et frôle l’éternité… S.G. Rue Abou Abbas El Sebti Tel : 05 29 80 80 80 www.royalmansour.com

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hôtels, riads, maisons d'hôtes, coups de cœur & tendances…

La Sultana, entre mer et océan…

Par Mélanie Polatova

La “Sultana Yacht” est le troisième opus d’une histoire d’hôtels insolites… Le premier palais est né dans la Kasbah de Marrakech, le deuxième, sur les rivages de Oualidia, quant au dernier-né, il est incarné par un méga-yacht de 65 mètres disposant de 7 cabines luxueuses, naviguant entre mer et océan.

’aventure commence en 1962 au bord de la Mer Noire dans le grand chantier naval de Varna en Bulgarie. Construit pour la flotte russe, Aji Petr est le 5ème d’une série de 12 bâtiments, les Sister Ships, tous destinés à transporter fret et passagers entre les ports d’Odessa, Yalta, Sébastopol, Istanbul... En 1970, la tension politique mondiale fait des Sister Ships des bateaux stratégiques pour divers Ministères. Aji Pétri est envoyé dans l’Océan Atlantique Nord pour tenir le rôle de satellite et, officieusement, pratiquer des écoutes secrètes pour l’Union Soviétique… Les Sister Ships entrent dans l’épopée héroïque de toute une nation, à tel point qu’elles seront glorifiées à travers une série de timbres à leur effigie. Aji Petri reprendra sa fonction initiale, jusqu’à ce qu’en 2007, les propriétaires de La Sultana en fassent l’acquisition, séduits par sa ligne élégante, la potentialité intéressante de son agencement intérieur et son look mythique de transatlantique... Pari osé : une mise en œuvre colossale de cinq années seront nécessaires pour transformer le bateau historique en un yacht de luxe, doté de toutes les dernières technicités en matière de confort, de performance, de sécurité...

dans le sillage mythique des transatlantiques de légende. Les cabines rappellent les suites stylées des hôtels Sultana, tapissées d’acajou et d’essences rares, le clapotis de l’eau et le charme de la navigation en plus. Et pour parfaire l’ambiance de palace flottant, un restaurant, un bar, un hammam, un jacuzzi, une salle de massage et tout le personnel nécessaire, assurent des prestations 5 étoiles... Le Yacht naviguera selon les saisons, séjournant les mois plus frais sur l’Atlantique au sud du Maroc et les mois les plus chauds au nord, sur la Mer Méditerranée. Outre ses croisières programmées dès cet été, le Yacht se loue également en exclusivité à la semaine, sur tous les flots rêvés : entre deux continents, le long des côtes espagnoles, celles du Maroc, si étendues, et pour la plupart, encore vierges… La Sultana nous emmène faire un très beau voyage, qui promet intemporalité et douceur de vivre ! De juin à septembre : La croisière arabo-andalouse de 9 jours/8 nuits : Tanger, Malaga, Marbella, Gibraltar, Cadix, Séville… Ou, la traversée arabo-andalouse de 3 jours/2 nuits : Tanger, Cadix, Séville… www.lasultantamarrakech.com

La Mamounia, 90 ans… ça se fEte !

Le lobby en 1923...

LOUSIE B

... et en 2013

l était une fois, à l’ombre de l’élégant minaret de la Koutoubia, à deux pas de la célèbre place Jamaâ El Fna, la naissance d’un palace intemporel incarnant à lui seul les célèbres vers de Charles Baudelaire : “luxe, calme et volupté”… C’était en 1923, date de la première ouverture de La Mamounia. Initialement pourvu de 50 chambres, le palace a été rénové et agrandi en 1946, 1950, 1953 et 1986, pour finalement atteindre le nombre de 209 chambres lors de sa dernière rénovation, qui a duré trois

ans (de 2006 à 2009). Depuis sa naissance, La Mamounia a attiré un grand nombre de personnages historiques et stars du gotha international qui ont tous participé à écrire sa légende. Aujourd’hui encore, son nom continue de faire rêver à travers le monde… 90 printemps, ça se fête, et c’est bien ce que compte faire La Mamounia cette année, à travers des événements que nous vous annoncerons en temps voulu… En attendant, joyeux anniversaire au palace mythique de la Ville Rouge et à son équipe qui porte bien haut les couleurs de l’élégance.

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A la dEcouverte de l'artisanat Egyptien Qui n'a pas rêvé d'un joli tapis

éronique Sedro présente dans sa petite boutique une sélection qui exprime à elle seule sa passion pour l'Egypte, “un pays qui est un véritable livre d’histoire ouvert”, un pays où elle a vécu douze ans, jusqu'aux évènements de 2011 qui ont changé le cours de sa vie. Son Doctorat d'Egyptologie en poche, elle part au Caire travailler pour la Bibliothèque IFAO et se lance dans le rachat et la restauration de vieux bâtiments au Caire et à Damas, qu'elle transforme en boutique hôtels de charme, entièrement décorés par ses soins. Une belle réussite qui s'effondre avec la Révolution Arabe, le Caire étant déserté par les touristes... Aujourd’hui installée à Marrakech, Véronique offre un bel aperçu du

savoir-faire des artisans égyptiens dans sa boutique Mazag (“le bon plaisir” en arabe) : Khayameya (sorte de patchwork traditionnel en coton, métier d'art ancestral) faits à la main, coussins brodés, verrerie soufflée de toute beauté, chandeliers en verre, meubles et fauteuils en hêtre incrustés d'os et de nacre, masques anciens du Sinaï, antiquités du XVIe siècle, mais aussi pochettes en tissu et bijoux fantaisie, poupées vêtues de robes anciennes turques et syriennes, toiles de peintres syriens... Avis aux amateurs d’Orient ! N.R. Galerie de la Liberté, rue de la Liberté (cour intérieure derrière la pharmacie centrale) Tel : 05 24 44 88 47

Pour les chineurs

out nouveau, sur la route de l’Ourika, un grand dépôtvente rempli de meubles, tapis et tableaux, attend les curieux. Troc d’ici et d’ailleurs réunit des pièces choisies selon un seul critère : leur intérêt décoratif (contrairement au dépôt-vente classique qui ressemble plutôt à un bric-àbrac). On y dégote donc des fauteuils et canapés stylés, des luminaires, salles à manger, des masques africains, des toiles de Denis Morel, et même des vêtements de créateurs. Le propriétaire a voulu mettre en scène sa boutique comme un showroom déco, pour cela, il a réuni dans le même espace pièces neuves et deuxièmes mains. Il faut passer souvent,

car, comme le veut le concept de dépôt-vente, dès qu’une pièce est vendue, elle est remplacée.

M.P. Km5, route de l’Ourika Tel : 06 16 20 71 08

douillet en ces temps frisquets ?

énédicte Vincent, décoratrice de formation, s'est laissée séduire par les tapis boucharouet fabriqués à base de bouts de tissus, chiffons, laine ou autre fil de coton recyclés. Installée à Dar Tougana sur la route de l'Ourika, elle s'est rapprochée des femmes berbères du village qui possèdent leur métier à tisser, et qui, depuis quelques mois, travaillent pour elle avec talent. L'originalité des créations de Bénédicte ? Le jeans ! Elle récupère tous les jeans qu'elle peut, bleus, gris, noirs, tissés seuls ou accompagnés de lanières de cuir et de laine. Le jeans, nous le savons tous, est particulièrement résistant : un point fort pour ses tapis et housses de coussins qui passent à

la machine sans aucun problème. Les boucharouet de Bénédicte sont simples, réversibles, un soupçon “country” avec des motifs légers, et drôles parfois, à l'image de l'un de ses derniers modèles, le “drapeau anglais” ! Parallèlement à ses propres créations, Bénédicte chine aussi des pièces Vintage, de très beaux tapis (compter entre 1.500 et 10.000 DH selon l'usure, les couleurs et la complexité des motifs). N.R. Tapis sur commande : 2,60 x 1,30m entre 2.500 et 2.900 DH. Coussins : 400 DH. En vente à la Boutique de l'Atelier : 315, Q.I Sidi Ghanem Tel : 06 50 44 78 64 www.djeann.com

Collection Euforia chez Tendancia

Cadeaux parfumés… et sur-mesure

e parfumeur italien de la Ville Rouge, Keros, vient de sortir sa nouvelle collection, baptisée “Marrakech” : des parfums d’ambiance personnalisables. On peut sélectionner le package en bois sculpté parmi une dizaine de motifs (moucharabieh, main de fatma…), la note dominante

du parfum, mais surtout, faire graver un message personnel sur la boîte. Le prénom de la personne à laquelle le parfum est destiné, ou, pourquoi pas, une déclaration d’amour ! Une belle idée cadeau, aussi chic qu’originale. M.P. 238, Q.I. Sidi Ghanem Tel : 05 24 33 63 30

Rue Yougoslavie, résid. Andalous V - Tel : 05 24 45 75 45

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visions d'intérieurs…

Envie de relooker la maison ?

lle n’est ni architecte d’intérieur, ni décoratrice, mais, comme elle adore la déco et qu’elle a mille idées à la seconde, Isabelle Renou a décidé de relooker maisons, villas et appartements. “Je veux montrer qu’on peut totalement métamorphoser son intérieur,

explique t-elle, sans dépenser des budgets énormes. Il suffit de redonner vie à des objets qu’on avait oubliés, changer les meubles de place, ré-agencer les espaces, débarrasser chambres et salons du surplus encombrant… Bref, relooker la maison de la cave au grenier.” L’idée lui est venue quand elle était encore présidente de Marrakech Accueil, l’association qu’elle a fondé en arrivant à Marrakech il y a cinq ans : “Comme j’accueillais des nouveaux arrivants à Marrakech, il fallait les aider à se loger, et bien sûr, j’ai visité des centaines d’appartements et de maisons en tous genres. Beaucoup de biens immobiliers n’étaient pas mis en valeur, alors j’ai imaginé comment transformer ces endroits pour qu’ils puissent provoquer un coup de cœur dès la première visite.” Au début, elle a fait tout ça chez elle, et devant les résultats obtenus,

les copains ont fait appel à ses services. De fil en aiguille, la coach en déco -c’est ainsi qu’elle s’est rebaptisée-, a prodigué des conseils, et mis la main à la pâte : un vieux tonneau devient un mini bar, des caisses destinées à la cheminée reprennent vie sous la forme de coffres à rangement, des lampes sont habillées d’abatjours de rotin… Quelques coups de peinture par-ci par-là, un peu de bricolage, et la maison est relookée au point qu’elle est parfois méconnaissable. “Ce n’est pas compliqué et ça ne coûte pas cher. Mais vous savez, les gens sont tellement habitués à leur environnement qu’ils n’arrivent plus à l’imaginer autrement. Quand j’arrive chez eux, j’ai un regard tout neuf…” Voilà comment changer de maison tout en restant chez soi ! M.R. Isabelle Renou : 06 61 08 64 01

Et la lumiEre fUt !

nnées Lumières, déjà installé à Guéliz, a ouvert son deuxième showroom à Marrakech. Ce fabricant et importateur de luminaires professionnels, artisanaux (l’atelier principal de production d'articles en cuivre se situe à Fès) et festifs (éclairage d’événements) vient en effet d’inaugurer un nouvel espace à Sidi Ghanem, un lieu qui se consacre davantage aux luminaires artisanaux haut de gamme, ainsi qu’aux accessoires de salles de bain, miroirs, habillages de porte et de cheminée… Le plus d’Années Lumières, c’est que leur équipe peut aussi se charger de l’installation des articles dans leur espace final d’exposition, tout en s’adaptant aux contraintes techniques et financières. M.P. N°166, Q.I. Sidi Ghanem - Tel : 05 24 33 56 06

Quand l'extincteur devient un objet décoratif…

abine et Philippe Luciani n’en finiront jamais de nous étonner. Ce couple d’architectes et décorateurs, à qui l’ont doit les collections Ardevivre, n’ont de cesse d’imaginer des pièces uniques et originales, réalisées avec des matériaux nobles, des matières naturelles et brutes, comme l’acier brossé, l’inox, le cuir, le lin, la toile, le bois... En perpétuel processus créatif, ils se sont récemment attaqués aux extincteurs. Mais là, ce sont des extincteurs

personnalisés, qui deviennent de véritables objets de décoration, tout en répondant, bien évidemment, aux normes de sécurité incendie européennes. S'ils se fondent dans le décor, rassurez-vous, ils sont bien là en cas de danger ! M.P. 437, Q.I. Sidi Ghanem Tel : 06 60 74 12 46 06 64 76 36 40 www.ardevivre.com

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belle et zen…

Par Mélanie Polatova

Une French A la 12, une !

e voilà accoudée à un bar, et pourtant, il n’est que 14h… Heureusement, il s’agit d’un bar à ongles ! Au Nail Bar Studio, appartement coquet et cosy (décoré par Denis Morel), on vient se faire

chouchouter les cuticules au comptoir, ou les pieds dans une pièce confortable dédiée à la pédicure. Ici, on ne badine pas avec l’hygiène, tout est désinfecté en permanence, les soins ne commencent pas

sans qu’on soit invité à se laver les mains, et les produits anti-bactériens défilent. Les soins et vernis O.P.I. tapissent les étagères, les nouveautés comme le vernis caviar (une pluie de perlettes dégouline sur l’ongle qui devient un bijou) ou le vernis permanent sont disponibles dans tous les coloris. Place au menu, j’hésite entre “Pretty Woman” (soin des ongles et vernis permanent), “Cure de Jouvence” (bain de crème tiède et finition brillante) et la “Cocooning Spa oriental” (by Les Sens de Marrakech). Je commande finalement une French manucure permanente, qui durera 2 semaines sans problème. Après un moment passé à papoter et siroter une tisane, je me surprends à demander : “l’addition, s’il vous plaît !” Manucure classique : 180 DH. Ouvert du mardi au samedi. Résidence Jawhara (en face du C.C. Kawkab) Tel : 05 24 42 25 95

Bobby & Luisa : des sacs marrakchis

ette histoire commence à Marrakech, où deux sœurs, Déborah et Noémie, ont grandi, avant de partir à Paris pour suivre leurs études supérieures. Déborah a travaillé pour des maisons comme Marithé+François Girbaud et Emmanuel Ungaro, vécu dans les grandes capitales de la mode, de Londres à NewYork, puis est revenue à Paris avec de nouvelles inspirations, et des envies d’aventure… Noémie, elle, est bloggeuse mode, fraîchement diplômée d’une école de management, des idées plein la tête, elle avait très envie de monter sa marque et de créer ses propres collections… C’est bien naturellement que les deux sœurs ont réuni leurs talents pour donner naissance à Bobby & Luisa. Leur crédo : réinterpréter des standards tels que le perfecto, mais aussi, imaginer des créations de maroquinerie, réalisées de façon artisanale dans leurs ateliers de Marrakech, la ville de leur enfance. “Mon inspiration vient aussi beaucoup des peaux que je choisis, par exemple dans la dernière collection, j’ai trouvé une peau mordorée avec des petites fleurs un peu enfantines, et je l’ai montée sur une pochette classique et élégante pour casser le côté régressif de

Un Point Soleil A Marrakech !

an et Céline aiment tellement le soleil que leurs cabines UV parisiennes ne leur suffisaient plus… Il leur en fallait encore plus, c’est pourquoi ils ont choisi de s’installer à Marrakech, une des villes les plus ensoleillées au monde. Ce qui est plus étonnant, c’est qu’ils y ont ouvert un Point Soleil ! “Et pourquoi pas aller vendre de la glace aux esquimaux ?” se sont exclamés leurs amis… Une remarque que je me suis faite

aussi je l’avoue, et à laquelle Dan a répondu du tac au tac : “Les cabines UV sont comme les instituts de beauté, pour certains, c’est devenu une habitude d’entretenir son teint, à l’image de ceux qui s’offrent régulièrement des soins du visage ou des manucures.” Et ce qui m’a encore le plus épaté, c’est que la clientèle du Point Soleil marrakchi est composée d’autant de résidents que de touristes, qui cherchent à parfaire leur bronzage, avant, après ou pendant les vacances. Autre usage : préparer sa peau avant de partir à la plage, histoire d’éviter l’effet cachet d’aspirine et d’assumer le maillot de bain le premier jour ! Deux cabines Turbo facial permettent de cibler le visage et le buste, dans un fauteuil confortable qui rassure les claustrophobes, tandis qu’une cabine intégrale high tech offre l’intégrale aux perfectionnistes. Les séances durent 20mn, mais la fréquence dépend de la carnation de chacun, Dame Nature n’étant pas vraiment réputée pour son équité… Séance à partir de 200 DH. Du lundi au samedi sans rendez-vous. Résidence Jawhara, rue Imam Chafii (en face du CC Kawkab) Tel : 06 21 50 21 71

SEXY ATTITUDE ...

l’imprimé. J’adore fouiller chez les marchands de peaux, et quand ça me plait, j’achète et je stocke. L’inspiration vient après…”, nous raconte Déborah, la créatrice. Pour la matière première, des cuirs pleine fleur de premier choix, des tissus dénichés au marché parisien Saint-Pierre, dans des boutiques de tissus africains ou en Asie

lors de voyages. Pour le look, des pochettes, sacs et cabas colorés et pepsy aux noms évocateurs tels que “Chebakia”, “Boussa” ou “Chabada”. Une mode girly… et Marrakchia ! En vente à Place Vendôme et à l’Orientaliste, Guéliz www.bobbyetluisa.com

ous ne connaissez peutêtre pas la marque Casadei, mais vous avez certainement déjà vu leurs chaussures aux pieds de certaines stars féminines foulant un de ces tapis rouges… Cette marque a été créée en 1958 par le couple Quinto et Flora Casadei, et elle est encore aujourd'hui une affaire de famille. Leurs chaussures sont reconnaissables par la hauteur vertigineuse de leurs talons, qu’ils soient “aiguille” ou compensés, et certains modèles sont ajourés de strass... Avis donc aux Damoiselles qui aiment prendre de la hauteur, la boutique (3ème au Maroc) vient d’ouvrir au Sofitel !

Sofitel Marrakech Palais Impérial, Hivernage Tel : 05 24 42 24 59

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belle et zen…

Bigdil : entreprise citoyenne

Ma crème de jour ? C’est moi qui l’ai faite !

aturom, société marocaine d’aromathérapie et de cosmétique naturelle, implantée sur la route de l’Ourika depuis 5 ans, possède également une jolie boutique en Médina. Découverte des rayonnages d’une échoppe fraîche et jolie (très bien située, juste à côté du parking de Riad Zitoun Jdid) : huiles végétales, huiles essentielles, savons, infusions,

argiles, stévia… Tout est fabriqué Maison, et Rachid Jaafari, le fondateur, livre ses secrets chaque samedi après-midi, lors d’ateliers de réalisation de produits cosmétiques naturels : “Il y a plusieurs avantages à préparer soi-même ses produits de beauté. D’abord, c’est économique et écologique, et puis cela permet de savoir et de maîtriser ce qu’ils contiennent,

ici, que des ingrédients 100% naturels, et donc aucun risque d’allergie !”. Place à la pratique, nous sommes 5 alchimistes d’un jour devant une table où tout le matériel et la matière première ont été placés pour la réalisation d’une crème hydratante et d’un baume pour les mains : beurre de karité, huile d’argan, cire d’abeille, huiles essentielles… L’intérêt de ces dernières réside dans la concentration des principes actifs (essence distillée de la plante) et leurs multiples vertus, on les choisit pour leur parfum (bambou, thé vert, miel…) mais surtout pour leur pouvoir : calmant, antiseptique, tonique, purifiant, etc. Après une classe de 2h aussi ludique qu’intelligente (on apprend un tas de choses !), chacun d’entre nous repartira avec la crème de ses rêves, selon les besoins spécifiques de sa peau. Et si la pratique ne vous tente pas, Naturom propose également à la vente des bases de crèmes neutres qu’ils personnalisent à la demande en assemblant les huiles végétales et essentielles les plus adaptées à votre épiderme. M.P. Ateliers : 350 DH, en Médina ou route de l’Ourika. 213, Riad Zitoun Jdid, Médina Km 17, route de l’Ourika Tel : 05 24 37 63 03

Coiffeur de stars et… d’anonymes !

écemment, Inès de la Fressange lui a confié sa tête… Mais pas besoin d’être une star pour rendre visite à William, qui sait mettre tout le monde à l’aise dans son joli salon immaculé. Le Hair Studio du Spa du Palace Es Saadi est un lieu serein, entièrement vitré, donnant sur la grande piscine et l’eucalyptus centenaire… Et William, qui a aussi un salon à Saint-Tropez, met un point d’honneur à ne surtout pas être… inaccessible ! “Certaines femmes prennent les Palaces pour des châteaux forts, elles pensent que nous pratiquons des prix prohibitifs…” Pour leur

prouver le contraire, William fait plein de petites gentillesses à ses clientes, et il met régulièrement en place des promotions. Pour attaquer le printemps en beauté, il fait actuellement un prix sur les Flash. Quèsaco ? Un reflet discret qui illumine la chevelure, lui donne du relief… Rien de tel pour accueillir le printemps avec éclat… Merci William ! M.P. Le Flash est à 290 DH au lieu de 400 DH, du 15 février au 15 avril. Rue Ibrahim El Manzini, Hivernage Tel : 05 24 33 74 00

ais oui, Bigdil, vous connaissez, les boutiques d’accessoires de mode à petit prix, où l’on trouve toujours un petit truc sympa, pas cher, utile ou futile, du sac à main au bijou fantaisie, en passant par les barrettes à cheveux et le maquillage… L’enseigne a été rachetée l’année dernière, et son nouveau PDG, M. Mouhyi, a décidé de rafraîchir le concept, notamment en introduisant des produits Made in Morocco : “En élargissant l’offre de nos magasins, nous avons voulu donner plus de place à la création marocaine, en encouragement à l’artisanat et à la production locale.” Bigdil se mue ainsi en entreprise citoyenne, se faisant une priorité de distribuer des marques marocaine : Naturom pour les produits de beauté

naturels, Atlas Ambassador pour les gadgets souvenirs, et Interlinge pour les accessoires de cheveux. D’autres entreprises nationales les rejoindront prochainement dans les rayons des 30 boutiques Bigdil du Maroc, qui sont en cours de relooking. Un rafraîchissement confié à un cabinet parisien d’architectes concepteurs de magasins, dont la mission a été d’accentuer l’esprit convivial et pétillant de la franchise fleurie. A Marrakech, vous pouvez entre autres retrouver leurs collections variées et régulièrement renouvelées dans le tout nouveau concept boutique Bigdil du centre commercial Al Mazar, ainsi qu’au magasin du Guéliz, qui attend son relooking avec impatience ! M.P. www.bigdilmaroc.com

Des Zumeurs bien printanières…

ive le printemps semble nous dire Néo !!! Car, en cette saison, la jolie marque de vêtements pour enfants, Les Zumeurs de Néo, invite motifs et couleurs à épouser belles matières, pour laisser fleurir une collection tantôt classique, tantôt bobo chic, mais assurément trendy et nostalgique –on y reconnait les codes fashion du début du XXe siècle et des 70's… Petites robes trapèze et col Claudine -très tendance en ce moment-en coton imprimé, voile de coton ou Liberty, mini Djellabas avec coudes en Jeans ou velours, et, pour les garçons, tuniques brodées en lin, coton et imprimés carreaux ou petits oiseaux. Le tout est absolument craquant, et en petite série : production artisanale oblige, mais aussi, parce que chaque enfant est unique. Un univers magique que complète un mobilier miniature que les plus grands jalousent à juste titre : canapé lit version XS aux allures “jungle et fonds marins”, bureau rose fuchsia, table à dessin, fauteuil Chesterfield… Pour les cadeaux de naissance, la série de petits pulls, pantalons, boomers, chaussons et bonnets entièrement tricotés à la main, et les sorties de bains dans des éponges d’une grande douceur, sont un must : customisables à souhait, on peut aussi y rajouter le prénom du bébé ou une main de Fatma en guise de protection. Y.V. Pour les robes, compter de 380 à 550 DH, les tuniques : de 350 à 480 DH. Sur rendez-vous 06 61 64 76 96

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Quelques kilos à perdre ? Que celui ou celle qui n’est pas concerné par les kilos superflus de l’hiver jette la première pierre ! Nous avons rencontré des professionnels de l’amincissement récemment installés à Marrakech, histoire de glaner quelques conseils... Ça peut toujours servir !

Relooking Marrakech

SPA Marrakech Plaza

Une diEte avant le printemps

ous sommes pile poil dans la saison des régimes, juste avant le printemps et les premières piscines, et juste après l’hiver et ses recettes gourmandes. C’est le moment de s’adresser à Elodie Ricard, diététicienne, qui arrive de France. Elodie s’attaque au diabète, au rééquilibrage alimentaire, à l’obésité, et sera évidemment de très bon conseil pour tous ceux qui souhaitent faire quelques petits réajustements. Après avoir effectué un bilan, elle vous propose bien entendu un régime équilibré à long terme, adapté à vos objectifs. “Je cherche aussi à faire de la prévention, en collaborant avec des médecins, afin de sensibiliser les familles et de changer l’hygiène de vie des enfants.” Prendre le problème à la base, c’est mieux, mais il est toujours temps de prendre des bonnes résolutions ! Elodie donne à ses patients des astuces, des recettes de cuisine, et les accompagne le temps qu’il faut. Vous pouvez aussi la croiser à la boutique Naturia Bioshop où elle est présente de temps en temps pour conseiller les achats bios, histoire de se nourrir sainement et intelligemment ! Bilan + suivi 9 séances : 2.700 DH. Tel : 06 41 82 76 83

Relooking : des centimEtres en moins

nfrarouge, cavitation par ultrason, ionophorèse, radiofréquence, lipolyse… Que de noms techniques qui inspirent des pratiques barbares ! Du coup, en allant au centre Relooking Marrakech, je pensais trouver des salles de torture, mais rien de cela : je pénètre dans un appartement lumineux, chaleureusement accueillie par Esther et Mehdi, les propriétaires de la franchise Relooking. Ici, pas de bla bla, on me fait directement tester une machine et je constate une perte de 2cm de tour de taille après une séance de 20 mn à peine ! Esther va droit au but : “ce qui nous importe, c’est le résultat, car c’est cela que nos clientes viennent chercher ! Nous appliquons les protocoles Relooking tout en apportant notre touche secrète... Et croyez moi, en quelques semaines d’ouverture, nous avons déjà fait nombre d’heureuses !” Le couple n’a pas voulu révéler son secret, mais son parcours me donne un indice : Mehdi était autrefois obèse, et ils ont tester absolument TOUTES les méthodes d’amincissement ! Autant dire qu’ils en connaissent un rayon, et apparemment, cela les passionne : “La dimension humaine de notre métier est primordiale, nous prenons du plaisir à accompagner nos clients, les voir sourire, nous leur vendons du bonheur, et dans les

Elodie Ricard

cas extrêmes, les clés d’une nouvelle vie !” s’enthousiasme Mehdi. Leurs protocoles apportent effectivement des solutions concrètes, quels que soient les objectifs des patients à leur arrivée. Et dans tous les cas, à chaque visite chez Reloooking, c’est une bonne dose de positivisme assurée ! Cures d’amincissement, rajeunissement, remodelage, raffermissement... Possibilité de financement par crédit gratuit Wafasalaf. Résidence el Hadika El Kobra, rue Ibn Aïche, imm. G, apt n°20 Tel : 05 24 42 07 45

La totale au Spa Marrakech Plaza

e Spa Marrakah Plaza vient d’ouvrir en plein cœur du Guéliz (Place du 16 novembre), il offre, dans des proportions gigantesques (5.000m2), une immense piscine couverte, un impressionnant espace Fitness, un salon de coiffure Carita et des Thermes... Ces dernières proposent des cures minceur qui attaquent les capitons de toutes parts, histoire de sculpter sa silhouette avant l’épreuve du maillot de bain qui approche à grands pas. Les formules sont intelligentes, car complètes : des cures globales suivies par un coach minceur. Après le bilan, on commence par une séance d’aquagym -quelques mouvements en douceur pour préparer le corps au travail des machines-, puis, direction le Spa, où ultrasons, presso-thérapie et autres merveilles technologiques vous sont prescrites selon vos besoins. La séance (compter environ 2h30) se termine toujours par un peu de sport, indispensable pour drainer les cellules graisseuses qui seront ensuite éliminées naturellement. Le parcours Biotonic Plaza est une façon agréable de clore la séance, avec ses jets et ses contre-courants… Mais vous pouvez aussi opter pour quelques longueurs dans la grande piscine, ou bien un passage au fitness, mais toujours en douceur. Les cures s’adaptent à la silhouette et au planning de chacun, du sur-mesure pour attaquer le printemps telle une nymphette, remodelée et raffermie à souhait ! Le plus de cette cure : l’intégration du sport dans le programme d’amincissement, indispensable pour que les machines aient un effet optimal, et, bien entendu, le coach qui vous suit personnellement tout au long de votre programme. M.P. Cure de 12 séances, avec accès illimité aux installations du Spa (valable 4 mois) : 10.500 DH. Place du 16 novembre - Tel : 05 24 42 24 25

Des soins de star “Soin Sublime” au So Spa Au So Spa, ce n’est autre qu’une star qui a mis au point le rituel “Soin Sublime” : Marisa Berenson, mannequin et actrice habituée de Marrakech (pas seulement du tapis rouge du Festival, puisqu’elle y possède également une résidence secondaire), s’intéresse depuis longtemps au monde de la beauté et du bienêtre. Elle a créé le “Soin Sublime”, qu’elle a ensuite décliné en une ligne de 15 produits et 3 rituels : corps, visage et cheveux. C’est dans une luxueuse carafe en cristal de la Maison Hermès que le Complexe Sublime à l’huile de figue de Barbarie est présenté, mis en scène dans une cabine accessoirisée de lumière et de brocards, pour une ambiance théâtralisée. La thérapeute verse l’huile précieuse dans sa coupelle, le soin peut commencer… Un gommage du dos, un film tenseur sur le corps, un massage relaxant avec la fameuse huile, et enfin, un soin éclat visage... 1h de soin : 990 DH, 1h30 : 1.400 DH. Tel : 05 24 42 56 00

“Dior Prestige” au Spa du Palace Es Saadi Au Dior Institut, niché dans le Spa du Palace Es Saadi, le tout nouveau soin “Dior Prestige” porte le nom de la gamme tout juste sortie au Maroc. Prodigué selon un cérémonial expert, ce soin visage est une expérience sensorielle qui tient ses promesses. La séance débute par un massage approfondi du dos, pour aider les traits à se détendre. Un démaquillage minutieux, suivi de l’application de l’Essence Initiale Dior Prestige, avant que la peau soit soigneusement gommée et exfoliée, pour accueillir le masque Satin Revitalisant Fermeté Dior Prestige. Enfin, le massage du visage et le travail du contour des yeux en douceur finiront de lisser la peau. Au terme de ces 75mn de bonheur, la peau est intensément nourrie pour un résultat éclatant, serein, en un mot : rayonnant ! Durée : 75mn, prix : 2.000 DH Tel : 05 24 33 74 00

belle et zen…

Noureddine Amir : de la télé à la réalité

a roule pour Noureddine Amir ! Non seulement il prépare sa prochaine collection, qu’il présentera le 2 mars au nouveau Sofitel de Casa, mais il est maintenant connu de tous les téléspectateurs du Maroc et d’ailleurs, puisqu’il est l’un des Coachs Designers de l’émission Sanaât Bladi sur 2M. Le principe de cette émission est très sympa, puisqu’il met en avant, devant un jury, des jeunes

artisans dans deux filières : la décoration et l’architecture. La vannerie, le cuir, le tapis, le bois, le métal, la poterie et la céramique pour la Déco. Et pour la filière architecture, l’art du zellige, le stuc et l’art du bois. Il s’agit de la troisième saison pour cette émission qui a retenu une quarantaine de candidats venus de 23 villes du Maroc, dont Marrakech bien sûr, avec, à la clé, une finale au cours de laquelle

sont désignés les gagnants des dix catégories, et la Grande Finale, qui couronne le meilleur lauréat apprenti artisan, toutes catégories confondues. Pendant toute la durée de la compétition, les candidats sont réunis dans un riad à Marrakech où ils vivent et travaillent pendant 7 semaines de compétition, devant des millions de téléspectateurs. Ils sont coachés par des mâalems et des designers, dont Noureddine Amir, qui a la mission de coacher quatre artisanes pour le tissage des tapis : “C’est une super expérience, nous raconte t-il, parce que ces femmes, qui le plus souvent viennent de la montagne, ont des idées extraordinaires et peu de moyens. Je leur montre de nouvelles techniques de tissage, ou comment mélanger les matières et les couleurs par exemple, mais ce sont surtout elles qui m’apprennent tellement de choses, car j’avoue ne pas connaitre grand-chose à la fabrication des tapis.” Voilà qui devrait inspirer Noureddine pour sa prochaine collection, car parmi les ingrédients qui font sa force et son talent, on le sait bien, ce sont l’inattendu et l’audace. Personne ne s’étonnerait de voir quelques morceaux de tapis sur le dos de ses mannequins en mars prochain… M.R.

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Nos amies les fleurs…

onnaissez-vous les Fleurs de Bach ? Ces fameux élixirs renferment toutes les vertus des fleurs et se prescrivent selon les bienfaits émotionnels recherchés… Impatience, colère, stress, insomnie, timidité, manque de concentration… “Vivre dans la peur n’est pas un facteur d’équilibre, ne pas avoir confiance en soi non plus, tout comme l’incapacité à pardonner”, telle est la réflexion du Docteur Bach qui a voulu démontrer dans les années 30, que les fleurs ont une influence sur nos émotions. Après un gros succès en Europe, et particulièrement en France, elles ont été déclinées par deux spécialistes dans leur version “sans alcool” pour les populations musulmanes, ainsi que les enfants. Les Fleurs de l’Atlas doivent leur nom au Maroc, puisque ses deux créateurs, Anne-Marie Pujol et François Deportes, sont natifs du Royaume. Anne-Marie, botaniste et phytothérapeute, est même en train d’y poser ses bagages à mitemps, afin de mieux distiller la bonne parole :“65% des fleurs utilisées sont cueillies dans l’Atlas, et nous avons choisi de fabriquer nos essences ici, par soucis pratique et pure logique”. Anne-Marie propose des consultations durant lesquelles elle vous écoute avant de choisir

les fleurs appropriées parmi les 38 existantes. Après 3 semaines de prise, des petits changements devraient se faire sentir... “Quelle surprise, et quelle joie, pour une personne nerveuse, tendue et impatiente de sentir vivre en elle sa capacité à la patience, à laisser venir les choses, à accepter le rythme différent de ses proches…” conclut François, fervent croyant dans le pouvoir de la nature ! M.P. Anne-Marie sera présente à Officine Expo, sur le stand de La Vie Claire, distributeur Maroc. Les Fleurs sont en vente à la pharmacie l’Unité. Consultation + préparation : 350 DH. Tel : 06 17 36 60 64

Terre des Hommes.ma : tout un programme !

e programme de Terre des Hommes.ma annonce un printemps haut en couleurs, avec des activités pour tous les goûts. Le camp Terre des Etoiles, dans le désert d’Agafay, accueillera le dimanche 3 mars la “Journée du Mieux être” : des ateliers y seront animés par des intervenants issus de différents domaines du bien-être. Seul mot

d’ordre : vivre en harmonie avec soimême et avec la nature. Profiter des conseils de Naturom en phytothérapie et cosmétique naturelle, appréhender les vertus des Fleurs de l’Atlas (voir notre article p.33), mieux connaître la nutrition avec Raaja Chbani, pratiquer la sophrologie avec Joelle Lavialle, faire quelques salutations au soleil avec Amélie Elbaz, s’essayer à la

méditation avec Patricia, découvrir l’iridologie avec le docteur Abderrahim Barhmi, l’hypnothérapie avec Maija Disseau, rencontrer l’ostéopathe Arnaud Etienne, ou encore, tester les thérapeutes thaïlandaises de Wat Po… Ensuite, place aux sports mécaniques avec Destination Evasion, qui organise le “Duster expérience”, le week-end du 8/9/10 mars : initiation au pilotage dans le désert d’Agafay par des moniteurs diplômés, à bord de votre véhicule ou d’un Duster de location… Le week-end du 29/30/31 mars, Terre des Etoiles co-organise un séminaire de yoga axé sur le jeûne, animé par un centre de yoga milanais, Eliotropio (matherapie.org). Et nous avons gardé le meilleur pour la fin : le samedi 13 avril, un concert exceptionnel du pianiste nomade Marc Vella au coucher du soleil... Une soirée qui peut se clôturer par un dîner à la belle étoile ! M.P. Concert de Marc Vella le jeudi 11 avril à la Villa Janna et le samedi 13 à Terre des Etoiles. Infos : 05 24 44 73 75 www.terredeshommes.ma

Une journEe dans un hOtel club pas comme les autres

n n’imagine pas ce qui se cache derrière l’entrée imposante du Kenzi Club Agdal Médina. Un hôtel club certes, mais pas comme les autres, puisque celui-ci s’étend sur 8 hectares dans la zone Agdal. Une oliveraie centenaire, des jardins plantés de palmiers, une vue dégagée sur l’Atlas : voilà pour le décor extérieur. Et à l’intérieur des murs, une architecture et une déco signées par Amine Kabbaj et Imaad Rahmouni. Une réussite. Du blanc, de la lumière, de l’espace, une atmosphère très chic, qui nous emmène très loin de l’esprit Club… La visite finira de me séduire totalement : un potager, une petite ferme pour les enfants, un baby club, un terrain multisports, un practice de golf, deux terrains de tennis, deux piscines dont une chauffée

et l’autre immense, dans laquelle plongent deux énormes toboggans… Un Day Pass permet de profiter de ce paradis où l’on peut aussi s’offrir les délices d’un spa particulièrement attrayant. M.P.

Day Pass incluant déjeuner, boissons et accès à toutes les activités (Spa en sus) : 500 DH. Zone de l’Agdal, boulevard Mohammed VI Tel : 05 24 45 98 00 www.kenzi-hotels.com

Stéphanie revient à ses premiers amours

n s’installant à Marrakech en 2004, Stéphanie Benetière se consacre à la création : la marque de déco et d'accessoires Kif Kif, c'est elle ! Aujourd'hui, elle revient à ses premiers amours : l’événementiel, son métier d'origine, celui qu'elle exerçait à Paris avant de

s’installer au Maroc. Le déclic est arrivé il y a trois ans, lorsque des amis font appel à ses services pour organiser leur mariage. Elle se laisse tenter par l'aventure, et y prend même un plaisir fou. Elle se dit alors que peut-être un jour... Et bien, ce jour-là est arrivé ! En 2012, épaulée par

son mari Philippe, elle organise, à la demande, anniversaires, mariages, fêtes entre amis, et autres événements en tout genre. Elle crée, sur-mesure, des séjours personnalisés, et pour toutes les envies, des plus simples aux plus alambiquées, se chargeant de tout : lieu d'hébergement (riad, hôtel, villa, campement...), repas, musique, déco, conception, coordination des équipes… Tout est étudié pour que le souvenir reste inoubliable. Sa société, Kechevents, comptera à partir de septembre un nouveau lieu pour ses clients, Dar Anis, où elle souhaite organiser des dîners, stages, expos… Un lieu d'échanges, convivial et plein de vie, dont nous reparlerons très certainement. N.R. Tel : 06 61 08 20 41 www.kechevents.com

I did it le parcours Berbère Jon’s de Terres d’Amanar

aites vous partie de ceux qui aiment faire le plein d‘énergie en fin de semaine aux Terres d’Amanar ? 40 mn d’une très belle route - celle de Tahanaout- nous séparent de ces 120 hectares de nature époustouflante. Entre l’accropark, les tyroliennes, le tir à l’arc, la randonnée, l’initiation à l’escalade… Pas moyen de s’ennuyer ! Les “siesteux” ayant même droit à des transats faisant face aux majestueux sommets, pendant que les super-actifs se défoulent. Aujourd’hui, je suis venue relever un défi, celui du tout nouveau Berbère Jon’s, un challenge de 8 ateliers d’accropark, 8 épreuves de franchissement qui s’adressent aux ados et aux adultes… Et croyez-moi, c’est pas pour les minus ! On me fait d’abord passer le test des parcours rouge et violet de l’accropark qui ont été modifiés pour plus de difficulté… Ca commence relativement bien : une fois harnachée et casquée, je me lance entre les branches, sûre de moi. Je passe le test sans trop de peine -un peu essouflée, je l’admets- et me voilà acceptée dans la cour des grands, on m’ouvre la porte du Berbère Jon’s !

Bon j’avoue, devant l’immense tyrolienne, je fais moins la fière, d’autant que les moniteurs ont l’air étonné qu’une petite nénette comme moi relève ce challenge… La pression monte. Je m’élance pour atteindre, de l’autre côté, les ateliers réputés difficiles : une série d'épreuves alliant plaisir, originalité et dépassement de soi ! Les moniteurs connaissent bien leur sujet, ils me conseillent de trouver mon équilibre et d’économiser mes forces si je veux aller jusqu’au bout… Ce qui est le cas de moins de 50% des candidats ! Mes bras me tirent, je fais appel à des muscles rarement sollicités, mais je m’amuse et le panorama sur la vallée d’ocre et de vert est à la hauteur de l’aventure. Je ne terminerai pas malheureusement, la dernière étape étant la plus éprouvante, et la petite nénette que je suis, pas assez entrainée… Par contre, je me suis amusée à me glisser dans la peau d’une Jane des temps modernes, et je reviendrai pour relever le défi, ainsi que pour tester la tyrolienne de nuit, qui paraît-il, promet des moments magiques ! M.P. www.terresdamanar.com

bouffée d'air…

Chouette, une nouvelle crèche !

ne nouvelle crèche a vu le jour dans le quartier Amerchich, colorée, bien

aménagée, et surtout animée par de vraies professionnelles de la petite enfance. Emilie, directrice du lieu, travaillait en France dans une maternité, et Aurélie, éducatrice, est diplômée d'un Master Enseignement Education et Formation. Leur point commun ? Leur passion pour les enfants qu'elles aiment dorloter, dans une atmosphère douce et agréable. Installée au rez-de-chaussée d'une villa, leur crèche, Les Petits bout'chou, offre aux enfants de 3 mois à 6 ans ses 500m2 aménagés d'espaces de jeux et de repos, une salle de psychomotricité et un jardin mi-ombre mi-soleil sécurisé où ils pourront bientôt s'essayer au jardinage. Extrêmement attentives

à l'épanouissement des petits, les deux jeunes femmes remettent chaque jour aux parents une fiche pédagogique où sont notées les activités faites dans la journée, avec des repères sur les progrès réalisés par les bambins. Et les horaires d’accueil sont plutôt larges : du lundi au vendredi de 8h à 19h ! N.R. 1.800 DH/mois, comprenant les goûters du matin et de l'aprèsmidi (le repas de midi doit être préparé par les parents). Lotissement Ibn Khaldoun, n°5, Amerchich (après Marjane, sur la droite avant l'Hôtel Ibis) Tel : 05 40 03 50 03 www.lespetitsboutchou.com

Une journée paisible à l’Amanjena

ne journée de relaxation à l’Amanjena, faite de farniente, d’un bon déjeuner, d’une heure de massage… On en rêve tous ! Eh bien, c’est possible, puisque le palace propose un Day Pass comprenant un repas méditerranéen, marocain ou thaïlandais (entré-plat-dessert), un transat au soleil près de la piscine chauffée, ainsi qu’une heure de massage aromatique ou rajeunissant, et l’accès au hammam... Sinon, vous pouvez attendre le dimanche, c’est la journée Barbecue dans les jardins ! M.P. Day Pass : 1.980 DH. Sunday Barbecue : 350 DH Tel : 05 24 39 90 00

Danser avec son cœur…

ertaines femmes sont attirées par la danse orientale mais n’osent pas se lancer… Sûrement pour l’aspect technique de cet art qui peut paraître difficile, et souvent par manque d’audace. Soad du Studio Elite Danse, qui danse depuis son plus jeune âge, a su tout de suite me mettre à l’aise. Après m’avoir fait enfiler une jupe et des grelots, elle m’apprend quelques règles de base : comment déplacer ses bras et ses mains avec grâce, placer son regard, comment bouger son buste, fléchir ses genoux... Puis, elle lance la musique et me propose de me laisser aller avec elle, tout en me corrigeant en douceur. Je ne vais pas dire que c’est un jeu d’enfant,

mais cela a été un plaisir, surtout pour un premier cours que j’avais imaginé beaucoup plus didactique. “Je m’adapte à chaque femme, me ditelle, son âge, ses motivations… Puis j’essaye de la mettre en confiance, pour qu’elle puisse danser avec son cœur en écoutant la musique. Nous ne cherchons pas à reproduire une chorégraphie à la perfection, mais à nous détendre, tout en exprimant notre sensualité, chacune à notre manière. ” Une méthode douce qui revient à une heure d'évasion et de relaxation, loin des crispations trop fréquentes de notre quotidien… M.P. Galerie Elite, Avenue Mohamed V, Guéliz - Tel : 06 44 22 20 59

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Akkalino, ou la première ferme

pédagogique écolo de Marrakech

près la production et la vente de “panier vert bio”, la ferme Akkalino de Moe, à Souihla, se lance cette année dans une nouvelle initiative. Le lieu revêt les couleurs de la pédagogie et propose aux enfants de nombreux ateliers de sensibilisation écologique. Ayant pratiqué l'animation durant des années, notamment auprès d'enfants sourds et malentendants, Moe a décidé d'allier son expérience éducative à sa nouvelle activité. L'intérêt pour ce jeune fermier est de partager son savoir et d’offrir aux enfants une vision de la nature entre apprentissage et amusement. Tout est à la carte ; en s'inscrivant sur le site de la ferme, les parents peuvent choisir parmi des ateliers très diversifiés : jardinage, création de cerfs-volants ou d’éoliennes, cuisine, ou encore, poterie. La

palette est large pour intéresser les jeunes apprentis, qui doivent créer par eux-mêmes, tout en respectant les principes écologiques. Des balades organisées près de la rive Tensfit, à dos d'âne ou en charrette, permettent la découverte d’un écosystème riche. En attendant leurs enfants, les parents peuvent profiter d'un instant de calme dans les jardins de la ferme et choisir, à la source, leur panier vert... Bientôt, des ateliers seront organisés également pour les adultes : tailles d'arbres, compost, traitements biologiques ou décoction, qui leur permettront de mettre à profit ces acquis pour leur propre bien-être. C.S. 90 DH l’atelier d’1h30 pour enfants de 3 à 6 ans. 120 DH l’atelier de 2h pour enfants de 7 à 12 ans. Tel : O6 62 13 13 49 www.akkalino.com

Prenez de la hauteur !

ne nouvelle société de vol en montgolfière vient de s’installer à Marrakech : Maroc Montgolfière, qui met à notre disposition les 27 années d'expérience européenne du pilote Michel Ries. 1.000m d’altitude pour une vue à 360° sur la région… Autrement dit, un lever de soleil qui s’admire depuis le plus beau balcon du monde. Le vol comprend une pause petit-déjeuner bio chez l’habitant et un diplôme est remis à la fin de la matinée. M.P. Tarif couple : 3.600 DH. Dégressif pour les groupes. Résidence Mirador Majorelle, A44 - Tel : 06 61 66 77 33

bouffée d'air…

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Par Circé Simonet et Mélanie Polatova

Oualidia cOtE cœur

i Oualidia est devenue, en une décennie, une station balnéaire très fréquentée durant la belle saison, cela n’a pas toujours été le cas. Simple village de pêcheurs, ce coin de nature isolé avait, avant sa folle expansion, les oiseaux migrateurs comme principaux invités. Seules les ruines de l’ancienne Kasbah construite au 17ème siècle par El Oualid, attestent de la présence timide de l'homme au sein de cet espace écologique d’exception. Empruntant la voie est-atlantique, cormorans, hérons cendrés, cigognes et autres côtiers s'y reposent aujourd'hui encore de leur longue route. Préservé durant des décennies, l'attention portée à ce lieu unique a modifié considérablement l'équilibre de l'écosystème local. Oualidia serait-elle la victime innocente de son succès ? L'agriculture intensive, l’important développement touristique, ou encore la surexploitation des ressources aquacoles menacent ce coin de paradis classé zone humide d'importance internationale en 2005. Alerté par ce désastre, SM le roi Mohamed VI a signé en 2010 la Convention Ramsar pour la préservation de la lagune et le maintien en état de cet habitat fragilisé. Le plan d'action sur plusieurs années, a permis la mise en place de mesures de développement durable, de protection de la lagune et d'étude approfondie de l'écosystème local. Dès lors, Oualidia serait, après des années de souffrance écologique, en passe de retrouver sa superbe.

Oualidia pour les intimes... Pour vous faire découvrir Oualidia autrement, nous avons demandé à deux de ses amoureux de nous en parler. James et Danny ont respectivement eu un coup de foudre pour sa lagune et y ont bâti la maison de leurs rêves. Ils ont bien voulu nous raconter leur histoire d'amour avec Oualidia et nous ouvrir les portes de leur coin de paradis. Deux adresses exceptionnelles, sans aucun doute, les plus belles de la région, toutes deux disponibles à la location, pour un séjour en toute intimité... Mais motus et bouche cousue, ce genre de plans, on ne le refile qu'à ses meilleurs amis !

Le salon de Lagoon Lodge

Lagoon Lodge

“My Oualidia” by Danny Moynihan

urant de nombreuses années, Saïd, le batelier de l’Hippocampe, nous emmenait tout au long du lent et sinueux estuaire qui serpente de Oualidia aux ruines du palais 1930 de Mohammed V, en passant le long des marais recouverts de Criste marine, jusqu’à son extrémité saline la plus fine. Nous rêvions de posséder l'une des fermes qui parsèment le flanc de la colline pentue, et en particulier, celle qui ressemblait à une petite forteresse tout au bout de l'estuaire. Un jour, Saïd nous a indiqué que le fermier qui possédait ce bâtiment pourrait être intéressé par la vente. Après quelques recherches, nous avons été conduits à ce qui s'est avéré être un enclos d’animaux, avec permis de construire pour une villa. La chance était avec nous, et nous l'avons acheté immédiatement. Et c’est ainsi que nous avons construit notre maison de rêve. J'ai toujours été intéressé par l’architecture italienne des années 1920, alors, avec l'aide de Fabrizio Bizzarri, nous avons construit une maison de plain-pied autour d'une cour, en utilisant les pierres de la montagne, de sorte qu'elle est, littéralement, intégrée au paysage. Nous voulions quelque chose d'aussi écologique que possible, et c’est pourquoi nous avons mis en place un système de recyclage des eaux usagées ainsi qu’une piscine naturelle,

système où l'eau est purifiée et filtrée avec des plantes et la lumière UV. Je pense même que nous étions les premiers au Maroc à adopter ce type de fonctionnement. Dans la même logique, nous avons aussi planté deux vergers d'oliviers et de nombreux types d'arbres en provenance du Chili et d'Afrique du Sud. Cet espace regorge de toutes sortes d’oiseaux venus y vivre en paix. La terre a aussi récupéré après des années d'abus de pesticides et d'herbicides, et est maintenant nourrie par la faune locale qui la recouvre. Abdeslam, notre jardinier, cultive toutes sortes de légumes, s’occupe des poulets, dindons et lapins… L'intérieur de la maison a été équipé principalement avec des meubles des années 1930 et 40, trouvés à Marrakech et Londres. Grâce à tout cela, nous vivons pour le moment dans un paradis isolé. Lagoon Lodge, la villa de Dany, entoure une grande cour luxuriante plantée de palmiers, d’oliviers et d'orangers, elle est composée de 4 vastes suites doubles, toutes les pièces sont distribuées dans des proportions généreuses. Une grande terrasse offre une vue exceptionnelle sur la lagune à 360°. Lagoon Lodge se loue à la semaine, à partir de 55.000 DH pour 10 personnes. www.lagoonlodgemorocco.com

La piscine de La Diouania

Bibliothèque de La Diouania

“My Oualidia” by James von Leyden

ous ne trouverez pas de longues descriptions de Oualidia dans les guides de voyages. Il n'y a pas de monuments à visiter, ni de souvenirs à acheter. On y trouve simplement une lagune de 12km de long qui serpente le long d'une série de parcs à huîtres et de zones humides. Oualidia est l'endroit où vous pourrez vous évader et faire une pause avec le monde moderne. C’est en 1999 que je suis venu pour la première fois à Oualidia. Le but principal de mon voyage était de visiter Essaouira, pour rédiger un article, mais l'agent de voyage (ils existaient encore à l'époque) m'a conseillé de faire un détour jusqu'à la côte, vers le village de pêche pittoresque de… Oualidia. J'y suis arrivé une semaine avant Pâques, les mimosas étaient encore en fleur. J'ai laissé mes bagages à l'hôtel et entrepris une promenade autour de la baie. J'ai été frappé par le contraste entre le silence de la lagune et le bruit des vagues de l'Atlantique, qui roulaient sur la côte entre les deux eaux. J'ai découvert qu'il y avait une villa à vendre, sur le haut de la colline, près de la kasbah, et suis monté jeter un coup d’œil. La vue était incroyable -un panorama à 180 degrés sur les bancs de sable au-delà de

l'océan. J’ai regardé par-dessus les murs du jardin et entrevu une allée de palmiers. Le gardien a refusé de me laisser entrer, mais je n'étais pas troublé. Je savais à cet instant que j’allais acheter cette maison. Il nous a fallu dix ans pour restaurer la propriété, gardant l'ajout d'une nouvelle pièce ou nouvelle fonctionnalité à chaque fois que nous le pouvons. Mes enfants adorent jouer dans le jardin, ou faire des châteaux de sable sur la plage. Quand à moi, je passe mon temps sur le lagon, face aux courlis et flamants roses. Ma femme aime cuisiner les fruits de mer locaux. Quant à l'agent de voyages, il a carte blanche pour rester dans la maison chaque fois qu'il le désire ! La villa “La Diouania” est composée de 3 chambres face à la mer, et 2 chambres dans le cottage au cœur du jardin. Décorée comme une maison de vacances habitée, elle dispose même d’un ordinateur avec Internet haut débit ! Piscine côté lagune, et charmant poêle à bois en fonte dans le salon pour les soirées d’hiver… La villa en exclusivité : à partir de 2.750 DH la nuit pour 6 personnes. www.villanovo.fr

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Par Stéphane Roux

: 3 1 0 2 o c c o r o M f Race o ! e m m a r g o r p n u tout

Pour sa 4ème édition, Race of Morocco, qui se tiendra les 5, 6 et 7 avril sur le circuit Moulay El Hassan, accueillera pour la première fois, aux côtés du Championnat du Monde des Voitures de Tourisme (WTCC) et de l’Auto GP, plusieurs courses spectaculaires, comme le Super Cars Séries, réunissant les plus prestigieuses marques automobiles -Ferrari, Porsche, Lamborghini, Aston Martin…- et les meilleurs pilotes internationaux d’endurance, qui viendront ici préparer les prochaines 24 heures du Mans ! Le WTCC, plus ouvert que jamais e FIA World Touring Car Championship (FIA WTCC) fera son retour à Marrakech avec ses pilotes stars : Yvan Muller, Alain Menu, Gabriele Tarquini, Tiago Monteiro, et bien sûr, l’idole marocaine, Mehdi Bennani, qui tentera, après une très belle saison 2012 au volant de la BMW Proteam, de s’imposer devant son public. Côté écuries, la firme japonaise Honda, avec son modèle Civic, viendra cette année officiellement grossir les rangs des constructeurs automobiles déjà engagés dans le Championnat du Monde, tout comme Lada, qui effectue son grand retour dans le WTCC avec le brillant pilote britannique James Thompson. Parmi les grands constructeurs, on retrouvera bien sûr les habitués comme BMW, Seat et Ford, qui tenteront de briser l’hégémonie de Chevrolet sur ce Championnat depuis 3 saisons. En arrivant à Marrakech, l’ensemble des pilotes et des constructeurs aura probablement déjà eu une idée plus précise des postulants aux couronnes mondiales, pilotes et constructeurs, puisque la saison aura déjà débutée en Italie à Monza le 24 mars.

L'Auto GP A plus de 310km/h dans la zone de l'Agdal ! En renfort au WTCC/FIA sur le haut de l’affiche de Race Of Morocco 2013, on retrouvera le Championnat AUTOGP qui fera sa seconde apparition sur le continent africain, ici à Marrakech. Ce Championnat très réputé, qui est devenu

la véritable antichambre de la Formule 1 (on se souvient qu’il a propulsé de très bons pilotes comme Félippe Massa, Adrien Tambay ou Sébastien Grosjean au plus haut niveau), avait l’an passé enthousiasmé le public venu nombreux autour du circuit. Au volant de ces monoplaces de 550ch, pour une vitesse de pointe dépassant les 310km/h, des grands noms du sport auto international viendront en découdre sur le très rapide tracé du Circuit International Moulay El Hassan... Ce dernier, long de 4,5km, sera quelque peu modifié cette année pour satisfaire aux exigences spécifiques de l’Auto GP et de leurs performances phénoménales... avec de nouvelles chicanes. Le sport automobile marocain A l'honneur ! Autre belle surprise au programme de cette 4ème édition, la formule nationale Renault Clio RS Cup. Cette petite “bombe” des circuits mettra en compétition une vingtaine des meilleurs pilotes marocains, pare-chocs contre pare-chocs, pour une course forte en émotions. Les talents du sport automobile marocain, de plus en plus nombreux, seront en force cette saison, puisque Race Of Morocco prévoit un plateau réservé entièrement aux courses marocaines, sous l’égide de la Fédération Royale Marocaine des Sports Automobiles (FRMSA). Grand Tourisme, grand spectacle… Grande nouveauté 2013 sur la piste du

Race of Morocco en chiffres

Circuit Moulay El Hassan, l’apparition d’une toute nouvelle catégorie : le Grand Tourisme, la très prestigieuse Super Cars Series Internationale. Plus de 24 voitures de course au départ, avec les Super Cars les plus prestigieuses comme les Audi R8, Mercedes SLS, Porsche GT3R, Bentley GT3, Ferrari 458 GT3, Lamborghini LP600, Ford GT40, Aston Martin DBS, Corvette, Lotus. Du très lourd, comme on dit dans le jargon du sport auto ! Ce sera la première sortie hors Europe pour ce Championnat très prisé sur le Vieux Continent. Une véritable course d’endurance est programmée, avec des ravitaillements et des changements de pilotes, renforçant encore le spectacle… Enfin, si le sport auto n’est pas votre véritable passion, sachez que c'est Miss Monde 2009, Kaiane Aldorino, qui donnera le départ de cette course pour célébrer les 5 ans de Marrakech Grand Prix… Avis aux amateurs de Formule 1 ! Cerise sur le gâteau, une des plus belles collections de Formule 1 fera son apparition sur le circuit de Marrakech. L'exhibition dans le paddock de ces Formule 1 mythiques se poursuivra aussi sur la piste et fera un clin d'œil à l'histoire… Avis à ceux qui se rappellent du Grand Prix de Formule1 de Ain Diab à Casablanca en 1958 ! McLaren, Williams, Tyrrell, Benetton feront chanter leurs surpuissantes mécaniques. Un grand moment à vivre de l’extérieur… BaptEmes F1 : des Emotions pour tous…

Après avoir vu et entendu tous ces monstres mécaniques, sachez que vous pourrez y goûter, puisque des F1 bi-places et triplaces seront de retour à nouveau pour vous faire vivre des baptêmes de piste en fin de journée à 300 km/h le long des remparts … Voilà qui devrait vous laisser quelques souvenirs ! De 7 A 77 ans ! Dans le Paddock, de très nombreuses animations seront à votre disposition. De super simulateurs de pilotage Ellip 6 réveilleront le pilote de course qui sommeille en vous. Avec des simulateurs de pilotage actionnés sur six axes dynamiques, les passionnés pourront ainsi piloter une F1 ou une voiture de rallye avec des émotions similaires aux véritables voitures… Toujours dans le Paddock, un confortable Food Court pour les gourmands pourra vous restaurer durant les 3 jours de fête. Sur ce même paddock, vous pourrez visiter un véritable Village Commercial destiné aux marques auto et moto, avec la présence notamment de MobShop et de sa nouvelle gamme de scooters et quads, ou encore Alfa Roméo qui sera aussi le partenaire officiel de Race Of Morocco sur la piste. Le public pourra encore assister à des concerts sur le plateau Hit Radio, ou admirer le spectacle des meilleurs stunts moto actuels avec Dadas Bikes. L’enceinte générale ne sera pas en reste côté animations, avec un véritable Parc de loisirs, Fun Park, voué au plaisir des plus jeunes.

Le Circuit automobile MOULAY EL HASSAN est la seule piste homologuée Championnat Mondial FIA en Afrique • 1 circuit de 4.7km. Chaque année, 30.000m2 de matériaux bitumineux sont coulés sur le circuit pour sa remise en état aux normes de la FIA. • 2.500 blocs d’impact en béton et 10km de grillages anti débris en acier aux normes FIA. Chaque année, les 5.000 panneaux, constitués de blocs de 4 tonnes chacun et de grillages, sont installés pour monter le circuit, puis démontés à la fin de l’événement. • 1 structure semi permanente de 2 étages en verre et acier pour abriter les garages, stands, tour de contrôle, direction de course, collège FIA, bureaux, et loges VIP. • 14 bâtiments en murs portatifs et 19 structures provisoires. • 6 ponts amovibles, 12 plateaux de tribunes, chapiteaux, et bureaux mobiles. • 1 centre médical dernier cri complètement équipé. • 1 centre média qui accueille les 75 chaînes de télévision présentes et les 300 journalises. • 150km de câblage fibre optique pour la production régie audiovisuelle Eurosport. • 1 système de communication dans l’enceinte du circuit. • 1 dispositif sécurité aux normes internationales. • Aires de stationnement entièrement pavées pour 5.000 véhicules. • Plateforme.

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les bonnes tables…

t oui, le 16 Café fête déjà son 6ème anniversaire ! Sa terrasse située en plein cœur de la ville, sur la belle esplanade de Marrakech Plaza, est sans aucun doute un des lieux les plus stratégiques pour faire une pause à toute heure de la journée. Il faut savoir que le Café blanc et vert acidulé comptabilise 50 employés, qu’il est ouvert

Par Mélanie Polatova

Le 16 CafE : 6 ans dEjA ! 7 jours /7 de 7h à minuit, et que ses cuisines s’étalent sur 200m2 ! Impressionnant, n’estce pas ? Grégory, notre hôte, nous annonce que la terrasse sera bientôt embellie -à découvrir d’ici l’été- et qu’il prépare un laboratoire avec son chef pâtissier Thierry Dieumegarde, afin de nous régaler prochainement de délices surgelés… Au passage nous faisons connaissance avec le très discret Chef qui signe depuis 5 ans les merveilles du rayon pâtisserie et du service traiteur : cannelés, éclairs, millefeuilles, macarons, glaces Maison… On y a tous fait un détour au moins une fois ! Ceux qui préfèrent le rayon salé remarqueront les nouveautés sur la carte : Parmentier de méchoui, Papillote de poisson, Pièce du boucher… et toujours l’incontournable Burger, la carte étant particulièrement riche en snacks, salades et plats copieux.

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Qui veut mes “bios légumes” ? Ce qu’on sait moins, c’est que tous les soirs de 20h à 22h, un Happy Hour donne droit à 50% sur les boissons, accompagnées de tapas offertes. Entre 7h et minuit, les occasions de s’y croiser sont nombreuses ! Marrakech Plaza Place du 16 Novembre Tel : 05 24 33 96 70

e Marché des Saveurs, qui livre depuis plusieurs années des paniers de fruits et légumes (jusqu’à Casablanca) vient d’ouvrir sa boutique à Sidi Ghanem. Cultivés par des travailleurs locaux appliquant des pratiques respectueuses de l’environnement, ces produits, destinés uniquement à la consommation locale, participent au développement durable du territoire de Souilha. Résultat : une gamme de légumes diversifiée, issus pour certains d’une agriculture raisonnée et pour d’autres, de l’agriculture biologique. Et ce à des prix raisonnables, puisque la vente en direct ne subit pas l’impact pécuniaire d’un intermédiaire ! “Et la production bio ne fait qu’augmenter, pour répondre à une demande croissante”

Emy Les une nuits une vraie table d’hOtes

nous assure Aline, à l’origine du Marché des Saveurs. Dans la toute nouvelle boutique, on a le plaisir, non seulement de trouver des produits bios et semi-bios, mais surtout, d’être invités dans un univers végétal relevé de couleurs acidulées et d’étals sous forme de panières, qui nous réconcilie avec la corvée du marché. Fraîcheur assurée des jeunes pousses (roquette, épinards, mâche…) et fruits des vergers d’Asni (comme les bonnes poires juteuses), variétés originales de tomates et de courgettes, herbes aromatiques… A noter également, un grand rayon d’épicerie de la marque bio La Vie Claire : confitures, infusions, laits, farines... Avis aux adeptes ! www.marche-saveurs.com

SanaA Gamas : passion cuisine

ophie et Yves, professionnels de la restauration repentis d’une vie genevoise trépidante, ont choisi Marrakech pour une nouvelle vie, qu’ils veulent douce et familiale. Ils ont élu domicile à Emy les une nuits, une maison d’hôtes en pleine campagne, où ils mettent l’accent sur la gastronomie, leur passion. “Mais ceci dans des dimensions conviviales, nous explique Yves, car ce que nous voulons avant tout, c’est nous faire plaisir en

faisant plaisir à nos clients. Pour cela, il ne faut pas que nous soyons dans le stress du service.” C’est ainsi qu’une véritable table d’hôtes a ouvert, une table autour de laquelle les clients, qui se connaissent ou non, partagent un bon repas en toute convivialité. Yves est aux fourneaux, il invente des menus quotidiens dans un registre plutôt original : Bavaroise de saumon et son guacamole, Tartare de betterave à l’huile de truffe, Papillotte de Saint Pierre

et ses petits légumes… Et des planchas à midi, puisqu’on déjeune dehors, près de la piscine. Le lieu est idéal pour faire une pause à la campagne, et surtout, l’accueil personnalisé par un couple qui aime avant tout recevoir ! Déjeuner (entrée, plat, dessert) et piscine (transat, serviette) : 250 DH. Km 17, route de Fès Tel : 06 10 37 29 84

Pause snacking au Grill’n Co

ous voyez le Grand Café qui fait l’angle, juste en face de la gare ? Eh bien juste à côté, le Grill’n Co, le restaurant attenant, beaucoup moins visible au premier coup d’œil, est une très bonne adresse pour les grosses faims et les petits budgets. Je ne citerai que le Duo de Mini burgers et ses frites à 45 DH, ou encore les Brochettes (200gr de viande, légumes, frites et riz !) à seulement 70 DH.

Qui dit mieux ? Les pizzas et les pâtes viennent de rejoindre les sandwichs, salades et grillades sur la carte, à grignoter à toute heure… Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 13h. Et pour le petitdéjeuner au Grand Café, à partir de 7h. Angle Bd Md VI et Abdelkrim El Khattabi Tel : 06 20 15 58 62

ous avons voulu savoir qui se cachait derrière les recettes d’ici et d’ailleurs, les plats “fusion” et les créations sucrées et salées du restaurant des Jardins de la Médina… Nous avons alors découvert qu’ils sont l’œuvre d’une jeune Chef marrakchie, aussi discrète que talentueuse, Sanaa Gamas. Après avoir étudié à l’Ecole de Tourisme de Marrakech pendant 2 ans, Sanaa a effectué deux stages d’un an à la Mamounia et au Es Saadi, et a passé une année au Centre Européen des Professions Culinaires de Paris. “C’est au Es Saadi que j’ai rencontré mon véritable Mentor, Emile Tabourdiau (Meilleur Ouvrier de France), qui en était le Chef à l’époque. Il m’a beaucoup transmis, bien que ma mère soit à l’origine de ma passion !” Sanaa poursuit le chemin de ses modèles (elle cite également Ducasse et les Frères Pourcel) puisque, comme eux, elle s’investit autant dans la recherche du goût que la présentation. Son plat préféré ? “Le bar en croûte de sel”. Sa spécialité ? “J’aime les plats simples et savoureux, quelle que soit leur nationalité : française, marocaine, asiatique… ou fusion”. On peut ainsi déguster à sa table une Tangia de souris d’agneau, un Os à moelle à la fleur de sel, un Wok thaï de la mer au curry rouge, ou encore, un Sauté de veau à la Corse…

Le mot d’ordre étant : audace et créativité. Et quand elle n’est pas dans ses cuisines, où peut-on la trouver ? “J’aime bien cuisiner des plats élaborés pour mes amis à la maison. Mais je vais aussi au restaurant, j’apprécie la cuisine des autres, et surtout, j’aime découvrir de nouvelles recettes.” Si ce n’est pas de la passion… Derb Chtouka, Kasbah, Médina Tel : 05 24 38 18 51

les bonnes tables…

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Les nouvelles adresses de la Médina Italien, français, marocain... Esprit Vintage ou Bistrot, terrasses ensoleillées et patios de Riads relookés... Voici les nouvelles adresses Fooding de la Médina : 3 quartiers, 3 lieux où il fait bon faire une pause gourmande !

Kasbah Café

I Limoni

Le Comptoir du Pacha

Une belle terrasse dans la Kasbah

uste en face des Tombeaux Saâdiens, vous ne pouvez pas rater la nouvelle terrasse du Kasbah Café. La rue a été récemment refaite pour une meilleure circulation, ce qui donne encore plus envie de se balader dans ce quartier très accessible de la Médina. On monte deux étages à pied, sous les plafonds tapissés de troncs de palmiers, pour atteindre

le toit-terrasse qui taquine les nids de cigogne… La carte est vaste, du petit-déjeuner au dîner non-stop, on a le choix entre un Tajine, une pizza Calzone, des brochettes, ou encore un Gaspacho –origine des propriétaires oblige ! Ils sont Espagnols. Et si vous êtes en balade sans contraintes de planning, vous pouvez enchaîner avec une pause hammam-massage

aux Bains de l’Alhambra, appartenant au même propriétaire, et situés juste derrière… M.P. Menu entrée-plat-dessert : 120 DH. Ouvert tous les jours, de 9h à 23h. Quartier Kasbah(en face des Tombeaux Saâdiens) Tel : 05 24 38 26 25

coin bar et une terrasse au deuxième niveau avec bar ouvert, et une grande cuisine de pro où tout se joue... Bercés par une déco vintage où se côtoient mobilier, photos et objets chinés des années 60/70 -sans excès !-, vous pourrez passer un agréable moment à déguster des antipasti, des salades, des paninis, toutes sortes de pâtes et de plats à l'italienne, évidemment ! Une carte concoctée à 4 mains, une cuisine simple sans chichi

et un accueil très sympathique : les 4 associés (tous restaurateurs en Europe) viennent à tour de rôle diriger la cuisine, secondés par une équipe marocaine. Une originalité à tester dans l'assiette... N.R. 40, dyour saboun, Bab Taghzout (direction Musée de l'Art de Vivre) Tel : 05 24 38 30 30

I Limoni : L'Italie en MEdina

deux pas de Bab Taghzout (où, petite précision, il est assez facile de se garer), quatre restaurateurs italiens : Gabriele, Carlo, Giovanni et Liana, ont mis tout leur cœur pour le lancement de leur restaurant, I Limoni, dans un ancien Riad que les propriétaires ont souhaité simple et authentique. Un large patio ombragé par des citronniers et orangers, une pièce agréable et chaleureuse pour se restaurer au chaud si besoin, un

Le sympathique Comptoir du Pacha

ntre Dar El Bacha et Bab Doukkala, un nouveau restaurant s’est installé dans un joli Riad : Le Comptoir du Pacha. Son propriétaire, Didier, a mis beaucoup de soin à le rénover et le décorer, pour un résultat tout en lumière, dans une ambiance bistro plutôt cosy. Cet amoureux de Marrakech, passionné de cuisine, a su réaliser son rêve et, histoire de mettre tous les atouts dans sa poche, il s’est offert une alliée de choix côté fourneaux : Saadia, qui a passé plusieurs années dans les cuisines de La Mamounia et d'El

Fassia, tout comme elle a longtemps accompagné un Président africain lors de ses nombreux voyages... De ses pérégrinations, Saadia a rapporté des influences diverses qui épicent ses recettes. Deux ardoises vous sont présentées par le duo -tous les deux tiennent à rencontrer leurs clients- : d’un côté, les grands classiques brasserie (Salade Caesar, Filet de bœuf, Médaillon de lotte et sa sauce citronnée, etc.), et de l’autre, les spécialités marocaines, où se sont glissées quelques déclinaisons à leur façon. Le poulet au

citron et le bœuf aux pruneaux côtoient un Tajine de canard, ou encore, un autre de gambas et moules façon Pili Pili. Les assiettes sont soignées, on les déguste dans un cadre reposant (patio, petits salons intimes ou toit-terrasse), l'accueil est charmant et sympathique. M.P. Ouvert tous les jours midi et soir. 218 Derb Arset Aouzel - Dar El Bacha - Bab Doukkala Tel : 05 24 38 39 16 / 06 48 68 70 66

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Un ex Marrakchi A Anfa

ne fois n’est pas coutume, nous voilà à Casablanca pour faire un clin d’œil à un ex Marrakchi, Romain Le Rol, qui a été pendant 6 ans “l’homme de l’ombre” du bô&zin (directeur d’exploitation), avant de partir prendre les commandes du restaurant La Villa Zevaco. Situé au-dessus de la célèbre terrasse Chez Paul dans le quartier Anfa, ce nouveau restaurant redonne vie à la Villa Suissa (du nom de son premier propriétaire) qui a été dessinée en 1949 par Jean-François Zevaco, élève du Corbusier. Le bâtiment est aujourd’hui classé au patrimoine historique de Casablanca, faisant partie intégrante de son Histoire : la villa défraya autrefois la chronique par sa modernité et sa grande originalité, on

On va “Spruncher” au Four Seasons

partir du 10 mars, le Four Seasons nous convie à son brunch dominical. Au programme, alimentation bio, musique Live et activités originales. La formule est souple : après le repas, chacun fait ce qu’il veut de sa journée. On a le choix entre le “Sprunch”, en d'autres termes, Spa et Brunch ; ou encore, farniente près de la piscine, ateliers pour enfants, cours de cuisine pour les grands… Ce qui est certain, c’est que la journée s’annonce aussi gourmande que ludique. Quant aux Pop Up “Buena Vista Club”, les apéros cubains éphémères, sachez qu’ils continuent jusqu’en juin, pour répondre à la demande de leurs nombreux Addicts.

l’appelait même la “villa du Fada”… Elle porte désormais le nom de son architecte “fou” et a été décorée par le designer londonien Andy Martin qui s’est inspiré de ses airs de bateau : sa salle de restaurant et sa grande terrasse évoquent les grands paquebots du siècle dernier. L’adresse est devenue le nouveau rendezvous Afterwork du quartier Anfa, et une belle table où on se régale de bons vins et de grande cuisine. Et comme c’est un ancien Marrakchi qui nous reçoit, on n’hésite pas à y faire un tour dès notre prochain passage dans la capitale économique ! Angle Bd Abdelkrim El Khattabi et Moulay Rachid, Anfa Tel : 05 22 95 07 52

e Verre Canaille vient d’ouvrir, un petit bistro que l’on doit à Bruno Gomes Tmim et JeanEmmanuel Christ. Ce dernier nous a régalé de ses recettes au Fouquet’s et au Djellabar avant de s’installer dans sa propre cuisine, ouverte sur la petite salle

• Ultimo Bacio : voyage A Naples

aiment bien manger, nous leur sélectionnons aussi de bons petits Bordeaux très abordables, et leur préparons leurs plats favoris sur place ou à emporter” Les belles cocottes en céramique et le mobilier sont aussi en vente, une idée sympathique qui ajoute une pointe d’originalité au lieu. Ah oui, j’oubliais les desserts ! Tarte Tatin, Soufflé au Grand Marnier et Ile flottante : aucun classique du bistro ne manque à l’appel.

Il est temps d’aller à l’Ultimo Bacio pour goûter la nouvelle carte du Chef Salvatore Costabile : des plats typiques du Sud de l'Italie, comme le Cappelletti de poulet, beurre et sauge, la Fricassée de gambas, tomates cerise, olives, câpres et sauce piquante, les Tagliatelle Verdi nerano (crème, courgettes et fromage), ou le Risotto aux gambas et artichauts… Et pendant le repas, les projections continuent : une sélection des plus grands films italiens, de “Vacances romaines” (1953) à “La vie est belle” (1997), en passant par “La Dolce Vita” (1960)... Angle rue Tarik Ibn Ziad et Moulay Ali, Guéliz - Tel : 06 61 11 26 09

• LE LOFT SE MET A L'ITALIEN

L’équipe du Loft nous prépare actuellement une version italienne de leur bistro du Guéliz. Dans le local attenant, au 18, rue de la Liberté, ouvrira très bientôt (courant avril) une Pizzeria dans le même esprit cool et friendly que celui du Loft… Affaire à suivre sérieusement !

Une crEpe et ça repart !

Ouvert du lundi au samedi midi et soir. Compter environ 250 DH/ personne. Angle route de Targa et rue du capitaine Arrigui, Guéliz Tel : 06 50 92 97 42 06 55 57 14 03

L’Argana renait de ses cendres

Tel : 05 24 35 92 00

Un air d'Italie

Plats canaille et ambiance bistro aux airs de bistro parisien. “Les livres de recettes, ce n’est pas pour la déco. Ici, on cuisine tous les jours, on ne stocke rien, on fait tout nous-mêmes. Quand le poisson ne nous plaît pas, il n’y en a pas ce jour-là ! C’est une cuisine de terroir, à l’image des Bouchons lyonnais qui nous ont inspirés” nous raconte Bruno, qui passe beaucoup de temps avec le Chef à concocter de nouvelles recettes dans la pure tradition Bistro. La Côte de bœuf, le Navarrin d’agneau, le Pâté de campagne (régulièrement retravaillé selon d’anciennes recettes), l’Œuf cocotte, le Foie gras Maison… La carte se veut traditionnelle mais promet d’être renouvelée chaque mois, et se trouve enrichie de suggestions quotidiennes. “Nous nous adressons aux épicuriens, surenchérit Bruno, ceux qui

Sprunch : 1.450 DH (avec soin Singapourien Thémaé d'1h). Ou Brunch + 2 soins Tapas à la carte : 950 DH. Les formules incluent l’accès piscine.

ur la place Jamaa El Fnaâ, on remarque au sein du tumulte et des passants une lourde bâche recouvrant la devanture d’un bâtiment. Derrière ce stigmate de l’attentat du 28 avril 2011 se cache le tout nouveau café restaurant Argana. Renaissant de ces blessures, le site est, d’après les ouvriers présents sur place, dans ses toutes dernières finitions. La date d’ouverture n’est pas encore connue, mais on peut espérer revoir très prochainement l’Argana au rang des cafés de la place. Bonne nouvelle supplémentaire, les vendeurs de jus d’orange alentours précisent que le nouveau café est plus résistant que l’ancien, et donnent ainsi l’assurance que toute cette violence ne se reproduira jamais. C.S.

rep’n go : prenez une soupe du marché à 22 DH + une galette de Sarrazin complète à 34 DH + une crêpe au Nutella à 22 DH + une boisson, vous vous en sortirez

toujours pour moins de 100 DH. La formule à partager est aussi super chouette, avec sa grosse salade de pâtes pour 3 ou 4 personnes (120 DH), quant à la Gauffre Lollypop en forme de sucette, elle fait la joie des petits… Voilà pour les formules, pratiques et bon marché, de cette nouvelle adresse, qui a récemment vu le jour en face du jardin Harti et à côté du Jackisback. On y sert des crêpes au Sarrazin, Fajitas et bricks garnies, pliées en triangle dans des pochettes en carton, à manger assis ou debout… La préparation est express, idéale pour déjeuner sur le pouce, à l'intérieur ou en terrasse. 10, rue Oued el Makhazine, Guéliz (à côté du commissariat) Tel : 05 24 43 25 63

les bonnes tables…

Par Mélanie Polatova

La recette d’Antoine Perray Le Namaskar, ce n’est pas qu’un Palais, c’est aussi un restaurant… Son Chef Exécutif, Antoine Perray, est un ancien disciple d’Alain Ducasse, et il a fait ses armes dans des établissements de renom comme le Crillon et le Plaza Athénée. Quelques références qui donnent le ton de sa cuisine ! Il sait en effet savamment doser inventivité et gastronomie, tout en privilégiant les produits locaux dans une cuisine qui se veut fine et contemporaine... Il nous livre une de ses recettes de saison, qui donne un bel aperçu de son art : le “Royal d’asperge et œuf mollet”. Avis aux amateurs qui fréquentent assidument leurs fourneaux et relèveront le défi en réalisant cette recette originale et savoureuse, mais vous pouvez aussi directement vous attabler au restaurant du Namaskar, et vous laisser tenter par des “Langoustines rôties, royale de foie gras, bouillon de châtaignes légèrement crémé au zest d’orange” ou encore, un “Thon rouge et foie gras façon Rossini”… Son complice, le Chef Pâtissier Nicolas Warrot, saura quant à lui vous convaincre de terminer votre repas sur une note sucrée : Sablé breton crémeux au citron bio, meringue épicée, ou Tropézienne à la framboise ?

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Antoine Perray et Nicolas Warrot

Royal d’asperge et œuf mollet Ingrédients pour 4 personnes : 600gr d’asperges ; 3 échalotes ; 30 gr de beurre ; 1.5 litres de crème liquide ; 4 œufs extra frais ; 3 jaunes d’œufs ; 3 œufs entier ; 50 gr de petits pois ; 50 gr de fèves ; 2 tranches de pain de mie ; 70 gr de ricotta ; 10 gr d’huile d’olive ; sel, poivre, piment d’Espelette Comment procéder ? Faire suer les échalotes avec le beurre durant 2mn à feu vif, puis incorporer les asperges préalablement taillées d’une longueur de 2cm environ, faire revenir le tout à feu plus doux pendant 8 à 10mn, puis verser la crème liquide et laisser bouillir jusqu’à la bonne cuisson des asperges. Assaisonner et mixer le tout dans un blinder pendant 4mn afin d’obtenir un velouté très lisse, à réserver au frais. Une fois le velouté refroidi, incorporer au fouet les 3 jaunes d’œufs et les 3 œufs entiers. Verser dans une assiette creuse un tiers de son contenu et cuire au four mixte a 70°C pendant 15mn. Cuire les 4 œufs mollet avec coquilles 5mn dans une eau bouillante et préalablement vinaigrée, puis les écaler et couper le haut de l’œuf afin de voir le jaune. Cuire les petits pois et fèves à l’anglaise. Faire toaster les mouillettes de pain de mie et disposer la ricotta travaillée avec l’huile d’olive, du sel, du poivre et du piment d’Espelette. Pour le dressage, disposer l’œuf mollet au centre de la royale d’asperges puis placer les fèves et petits pois tout autour de l’œuf, et la mouillette de ricotta sur le bord de l’assiette. Le restaurant Le Namaskar est ouvert tous les jours, midi et soir. Bab Atlas - Tel : 05 24 29 9876 - www.palaisnamaskar.com

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itinéraire noctambule…

Par Mélanie Polatova

Dans l’atelier… des Nuits Blanches Je vous propose un moment de convivialité avec la troupe des Nuits Blanches, sans masque, ni maquillage, histoire de voir ce qui se passe dans leur atelier, loin du Théâtro, dont ils enchantent les nuits depuis 2006. Leur show spectaculaire renoue avec la tradition du spectacle, qui est l’âme même des lieux : autrefois Music Hall du premier casino ouvert au Maroc en 1952, sa scène a alors été foulée par de grands artistes comme Joséphine Baker, Maurice Chevalier et Charles Aznavour… Une scène mythique qui vibre aujourd’hui au son de sets musicaux contemporains, et brûle littéralement de mille feux, lors du final impressionnant des Nuits Blanches, chaque week-end. Ulrick, fondateur de la troupe, et ses plus proches collaborateurs nous accueillent dans leur atelier.

La Tribune de Marrakech : Racontez nous votre histoire. Ulrick : Les Nuits Blanches sont nées en France en 1990, puis, deux autres branches ont été créées, une en Chine et une au Maroc avec ma venue en 2006. Le Théâtro a fait appel à nous plusieurs fois, jusqu’à ce que nous décidions de produire des spectacles ensemble, faisant de nous des résidents à l’année. Depuis, j’ai été rejoint par Zakaria, danseur de la troupe Anania, Yassine, notre couturier, devenu performeur de fil en aiguille, Ahmed, qui vient du monde du théâtre, et Fayçal, lui aussi performeur. Nous travaillons en étroite collaboration avec la direction artistique du Théâtro, avec laquelle nous déterminons les thèmes des spectacles, puis nous travaillons ici dans notre atelier, nous dessinons et confectionnons nous-même tous nos costumes, nous imaginons la mise en scène, les scénarios… C’est un travail d’équipe (ils s’affairent aujourd’hui à fabriquer des costumes d’extra-terrestres pour faire une surprise aux clients le soir même), de l’idée jusqu’à la finalisation de chaque projet. T.D.M. : Je suis d’ailleurs impressionnée par la quantité de costumes et d’accessoires contenus dans votre atelier ! Ulrick : Nous aimons surprendre, notre univers est à la croisée du cirque, de la danse et du théâtre, il se doit de faire rêver, et pour cela, il faut créer en permanence. Nous imaginons, depuis 7 ans, des personnages qui peuplent les nuits du Théâtro, des tableaux vivants qui enchantent et font rêver, et les costumes y sont évidemment pour beaucoup, car notre numéro est avant tout visuel ! T.D.M. : 7 ans dans le même lieu, ce n’est pas un peu long pour les artistes que vous êtes… Ulrick : Pendant toutes ces années, nous n’avons eu de cesse de forger notre savoir-faire. Nous avons commencé petits -le noyau étant composé de 5 membres- et aujourd’hui nous voilà 15 ! Le Théâtro a voulu passer à l’étape supérieure et nous a offert la possibilité de nous agrandir pour que le spectacle prenne une autre dimension. Désormais, nous créons un nouveau spectacle chaque trimestre, mais surtout, nous occupons davantage l’espace, nous commençons avec un véritable show de 15mn, puis, toute la nuit, les performances se succèdent jusqu’au final, explosif. Chaque week-end notre show est différent, pour que les spectateurs vivent un rêve éveillé, dans une ambiance toujours plus festive... Chaque vendredi et samedi au Théâtro : Casino Es Saadi, Hivernage. Les Nuits Blanches se produisent également pour des événements privés. www.essaadi.com - Facebook : Ulrick Nuits Blanches

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itinéraire noctambule…

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Voyage temporel au Jad Mahal

'il y a des institutions dans les nuits marrakchies, le Jad Mahal en fait indubitablement partie. Et quand un nouveau Directeur Artistique arrive, on ne peut s'empêcher de venir aux nouvelles et de lui demander : alors, quoi de neuf au Jad ?

Après 7 ans à flirter avec l'endroit, Laurent Kremer, saxophoniste, chanteur et compositeur, prend donc les manettes et veut faire évoluer le bien connu concert du “Mahal Band” en un spectacle plus global : “Un voyage dans le temps” qui intègre les moments typiques : danseuses, Gnawas, pour transhumer des années 60 à aujourd'hui, avec une scénographie plus poussée. Pendant 3h30, le spectacle se déplace du restaurant au bar lounge. C'est aussi beaucoup de nouveautés, avec l’addition mensuelle de nouveaux chanteurs et chanteuses au groupe résident, comme Marie Martin en janvier. La nouvelle invitée est connue particulièrement pour sa participation à l'émission X-Factor où elle avait été coachée par Christophe Willem. Le public y avait découvert une voix cristalline, puissante et généreuse. Cécile Couderc est l’invitée du mois de février, pour le plus grand plaisir des noctambules marrakchis… A.L.H. Palais Jad Mahal, Hivernage Tel : 05 24 43 69 84

Grey's Club aux couleurs de la nuit

es soirs de virée nocturne, rien de tel que de se mettre dans l'ambiance dès le début de la soirée. Le Grey's Club est idéal pour cela : lumière tamisée, musique mixée par un Dj et déco baroque tapissée de noir et de gris, aux couleurs de la nuit. Un cadre de Club, en somme, où l'on peut prendre un verre au bar ou s'attabler pour dîner. La carte se veut simple et sans prétention avec ses grands classiques : la Surprise de la mer, selon les arrivages de poisson du jour, le fameux Filet de bœuf sauce au poivre, des salades copieuses et des desserts gourmands comme le Moelleux au chocolat. La musique qui accompagne le repas est un excellent prélude aux étapes suivantes, et le volume, parfaitement étudié pour faire un tour sur la piste, prévue à cet effet ! M.P. 116, bis place du petit marché, Camp el Ghoul - Tel : 06 61 24 59 18

Marrakech Poker Open ça continue…

e Casino de Marrakech accueille la 28ème édition du Marrakech Poker Open du 13 au 17 Mars. Son tournoi principal et sa garantie de 2 millions de dirhams apportée par la direction, attirera encore de nombreux joueurs de qualité internationale, comme Philippe Ktzorza ou Roger Hairabedian, ainsi que le champion

marocain 2012, Brian Benhamou. Différents types d'inscription sont proposés aux joueurs qui souhaitent participer, ainsi que les six tournois annexes : Deepstack, High Roller, Bounty… A.L.H. Rue Ibrahim El Manzini, Hivernage www.poker-marrakech.com

news pêle-mêle… station d'observation de la lune à Oukaimeden, en réseau avec 5 à 6 autres stations d'observation continues autour du globe. Déjà connue pour ses 11 ans d'observation solaire en réseau, la station ferait du Maroc, grâce à ce projet, un pôle unique dans la région en terme d'observations astronomiques.

• Le troisième jeudi de chaque mois, à partir de 19h, l'école Zhong Fu de Marrakech propose une initiation gratuite en homéopathie familiale animée par Sylvain Inglebert, praticien en énergétique traditionnelle chinoise, et Abderrahim Touhami, pharmacien. Ces deux professionnels se feront une joie de répondre à toutes vos questions et vous donneront des recettes simples pour gérer les premiers symptômes des maladies bénignes de vos familles et de vos amis.

Pour passer une bonne soirée, pensez à amener avec vous de quoi vous restaurer ! Tel : 05 24 45 79 92

Selman

• De retour de Lyon après deux jours de compétition, Sébastien Bontour et Issam Jaafari, chefs au Es Saadi, ont porté haut les couleurs du Maroc. Pour la première fois depuis sa création, le Bocuse d’Or, coupe du monde de la haute gastronomie, accueille un pays d’Afrique, le Maroc, parmi les 24 pays en compétition. Belle occasion d’annoncer

• Tierra y Mar, c’est le nom du restaurant qui va bientôt ouvrir à la place de chez Pascal, rue Mohamed El Beqal. Cuisine espagnole, comme son nom l’indique, et beaucoup de spécialités de la mer… A suivre ! • Officine Expo revient les 1er et 2 mars au Palais des Congrès de Marrakech, réunissant la profession pharmaceutique, ainsi que des intervenants dans les domaines de la cosmétique et du bien-être. www.officinexpo.com • Le 9 février dernier, la délégation saoudienne de la Tour de l'Horloge de Mekkah et l'Observatoire Universitaire Cadi Ayyad se sont rencontrés pour la mise en place de l'International Moon Station Project. Cette initiative a pour objectif l'installation d'une

la réouverture du restaurant gastronomique du Es Saadi, qui avait été fermé pour un petit lifting. Les habitués du restaurant créé en 1965, retrouveront leurs plats favoris, les grands classiques de la cuisine française traditionnelle étant toujours de la partie ! • Le Mooï accueille un nouveau gérant, Karim Mebarki, et avec lui, une nouvelle équipe, et un nouveau chef… Pour fêter ça, il nous donne rendez-vous de 18h30 à 20h pour un Happy Hour, et chaque dimanche, pour un brunch à 120 DH. Tel : 06 13 37 05 14

• Balmain a organisé une très belle soirée au Royal Mansour pendant le Festival du Film de Marrakech. On y murmurait qu’un magasin Balmain devrait ouvrir prochainement en face du Royal Tennis Club…

Assoufid

• Le resort golfique Assoufid dévoile sa villa témoin, un bijou de l’immobilier de luxe. 80 villas entoureront bientôt le golf de 18 trous, tandis qu’un hôtel 5 étoiles est annoncé pour 2015. Chaque villa dispose d’un pavillon pour invités (pour un total de 6 chambres), le tout sur un jardin privatif d’1 hectare, dans lequel les propriétaires peuvent ajouter l’option “terrain de tennis”, “hammam” et “fitness”… www.assoufid.com

• Le Selman Marrakech a reçu le premier Prix “Prestige Class” du magazine de référence Hôtel & Lodge, pour l’année 2012. Félicitations !

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• La “World Investment Conference North Africa” aura lieu à Marrakech du 20 au 22 mars, l’objectif de cette conférence étant d’offrir des opportunités d'investissement en Afrique du Nord aux investisseurs étrangers… • La Ville Rouge fait une place de choix aux femmes : après avoir élu une femme à la tête de sa mairie, c’est une directrice qui prend la tête de l’aéroport international Marrakech-Ménara : Nawal Mounir.

Balmain

• Après avoir relooké la carte du soir, le nouveau chef exécutif du Crystal, Arthur Baron, s’attaque au Lunch, toujours en étroite collaboration avec les Frères Pourcel. Salades fraîcheur et cuisine nouvelle aux notes méditerranéennes, se dégustent sur la grande terrasse… Tel : 05 24 38 84 00

Marrakech-Menara

Kech tu fais ?

ne nouvelle émission en langue française baptisée “Kech tu fais ?” vient d’apparaître sur les ondes de MFM, la radio de proximité de Marrakech. Animée par

Michel Roussel, qui donne la parole tous les mercredis soirs à tous ceux qui font bouger Marrakech. Culture, arts, sport, actualité… Grâce à des invités et des auditeurs qui interviennent par téléphone, du live, des questions et des réponses, “Kech tu fais ?” fait découvrir Marrakech et sa région sous des aspects méconnus et insolites, en donnant la parole à des personnes célèbres, mais aussi aux travailleurs de l’ombre, aux bénévoles des associations, aux victimes d’injustice, à ceux qui se battent incognito... A tous ces acteurs célèbres ou anonymes qui se croisent chaque jour sans se connaitre et qui font que Marrakech rayonne bien au-delà des frontières marocaines. Alors, Kech t’attends pour écouter ? 97.7. Tous les mercredis à 21h30. Tel : 05 24 43 29 03

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ous avez quelque chose à nous raconter ? Une envie de sujet ou de rubrique, un coup de cœur ou un coup de gueule à exprimer… des photos à partager… Nous ouvrons une fenêtre pour vous, si vous désirez être publié, et serions heureux de recevoir vos commentaires par mail. N’hésitez pas à nous contacter sur redaction@anothereditions.com

MAROC 100 DHS - FRANCE 15 € - GBR 12 £

SEMESTRIEL - DECEMBRE 2012

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ROCK LA KASBAH

FRANÇAIS/ANGLAIS

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