Une semaine 6 - 12 avril 2012
n째
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6 - 12 avril 2012 AÏE !
L’Erika se trouvant en dehors des eaux territoriales françaises au moment de l’avarie, la procédure judiciaire qui avait valu la condamnation de Total à 375 000 euros d’amende pourrait être annulée. Pas les 200 000 euros déjà versées aux ONG, précise tout de même le Pétrolier.
Présidentielles 2
Un séisme de forte amplitude a fait craindre un nouveau tsunami en Indonésie, provocants des mouvements de panique. La Réunion était sous alerte orange.
Raymond Aubrac est mort. Résistant et engagé, il était, avec son épouse, un passeur de mémoire.
Affiches, clips et faux débats ont été diffusés, puis arrachés ou boudés. Revenue devant Mélanchon dans les sondages, Marine le Pen se voit à 20% et muscle son discours de haine. Une surprise : Philippe Poutou, pataud sur les plateaux, a crevé l’écran par sa touchante sincérité : Président ? C’est pas son truc. 3
Syrie
Terreur de plomb
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En dépit des efforts de Kofi Anan, Bachar el Assad a continué à défier la communauté internationale en refusant de retirer ses troupes des principales villes syriennes. Jeudi pourtant, une lueur
d’espoir : le cessez-le-feu était respecté. A l’heure où paraît ce numéro 4 d’Une Semaine ARySQUE, les Syriens prient à la Mosquée. L’opposition a appelé à manifester, comme chaque vendredi…
Laïcité
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L’accident dans une église improvisée, le dimanche de Pâques, a mis en lumière la montée de l’Eglise évangélique en France. Plus largement, alors que la semaine précédente avait été marquée par l’exacerbation de la peur de l’islamisme, cette nouvelle intrusion des religions dans la
vie publique doit interroger les laïcs. Car si les idéologies religieuses recrutent, c’est peut-être que la pensée laïque n’a su ni se renouveler, ni convaincre. Il y a 30 ans, les guerilleros étaient marxistes et l’économie de marché semblait vouloir construire une classe moyenne forte et pleine de projets.
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La semaine dernière Voilà plusieurs semaines que la Cedeao, se mobilise pour tenter de trouver une issue à l’imbroglio malien avec un premier résultat positif : le retour à un pouvoir “légitime” à la tête du pays après le retrait de la junte qui avait pris le pouvoir par coup d’état le 22 mars. La situation n’est pas réglée pour autant : Dioncounda Traoré, investi président de la transition, aura fort à faire, alors même que le Nord du pays vit un véritable chaos, tiraillé entre les ambitions territoriales des Touaregs et la charia conduite par Aqmi. Pire : c’est toute la zone qui est en danger. Le 11 avril au soir, les militaires prenaient possession de la radio nationale de Guinée Bissau et attaquaient la résidence du Premier Ministre, candidat aux élections prédidentielles du 29 avril prochain. Entre la Guinnée Bissau et le Mali : le Sénégal et la Guinée. La Cedeao est dans les starting-blocks. Pourvu que ça marche !