ARySQUE
2015
Illustration de couverture : Perdus en mer (détail), encres sur papier torchon, 23 x 31 cm, 2015
«
Tout homme persécute s’il ne peut convertir. À quoi remédie la culture qui rend la diversité adorable. » Alain
J
’ai appris à peindre petite fille, avec un tube de rouge à lèvres et une boîte de cirage, sur des planches de bois ou des galets. Depuis, je peins avec tout ; je dessine à l’encre, au crayon, à la pipette ou au feutre ; j’entortille des fils de fer, je taquine la souris, je malaxe la boue… Qu’importe le médium, pourvu que j’aie l’ivresse !
“printemps arabes”, la situation géopolitique amorçait un virage inquiétant et la radio égrenait chaque jour le nombre de morts dans le conflit syrien. Partout, on commençait aussi à mesurer sérieusement l’impact des réseaux sociaux sur la formation et la manipulation des opinions publiques. En France, l’affaire Merah pourrissait les discours de campagne ; sans parler des scandales sanitaires, environnementaux et financiers, des frasques de DSK, de la crise économique, etc.
Mais cela ne me suffit pas. Il me faut aussi écrire. Écrire encore et encore. Écrire, depuis toujours, pour le fond comme pour la forme, celle du verbe et celle de la lettre. Écrire pour raconter, pour dénoncer ; écrire aussi pour aimer.
C’est comme cela, à ce moment-là, que je suis devenue ARySQUE. Je voulais dénoncer les dérives du monde et assumer un devoir de vigilance : ce pseudo — anagramme de mon nom — disait ce monde à risque que je prétendais scruter. Je suis donc d’abord devenue ARySQUE pour commenter l’actualité.
Pendant plusieurs années, j’ai inventé ainsi — sous mon vrai nom — des histoires poéticophilosophiques faites d’images et de mots. Elles parlaient de l’amour, de la mort et du langage. Elles parlaient de l’Être, de ses contradictions, de ses déchirements… de l’inévitable syndrome de répétition, des guerres recommencées, de l’humanisme toujours menacé…
Finalement, je suis devenue ARySQUE pour tout : pour m’interroger, pour jouer, pour partager, pour dénoncer, pour aimer, pour jouir et pour vivre. Avec les mots comme avec les images.
Lorsque j’achevais ce travail en 2012, nous étions en pleine campagne présidentielle. Après les 5
Les gestes d’ARySQUE
Les tȃches restructurées
Page précédente : Peintre en construction // Ci-contre : Je suis Kenyane // p. 8 : Noyé de couleurs // p. 9 : Attention ! Pour tous : encres et collage sur papier torchon, 36 x 51 cm, 2015
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Les éclaboussures aléatoires
Ci-contre : Tsunami, encre et graviers d’une plage de Savines-le-lac sur papier torchon, 17 x 25 cm // p.12 à g. : Pressée de rentrer, encre et acrylique sur papier torchon,15 x 26 cm // à d. : Une Lourde tâche, encres sur papier torchon, 10 x18 cm // p. 13 : Nu douloureux (et détail), encre, acrylique et terre de Coste-Belle sur toile, 50 x 160 cm.Toutes œuvres réalisées en 2014.
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Le trait filaire
Ci-contre : La Vie ne tient qu’à un fil, encre sur papier Vergé A3, 2012 // p.16 : Quand faut y aller, faut y aller, encre sur papier torchon, 23 x 31 cm, 2013 // p. 17 : Zen, dessin numérique réalisé sur tablette, 2014. 17
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la toile par devant et par derrière
Ci--contre : zoom sur un espace créé avec la technique que j’ai appelée le passe-muraille et qui consiste à appliquer la matière par l’arrière de la toile pour lui faire traverser les mailles du lin // p.20 : Seul au monde, technique mixte sur et sous toile, 100 x 100 cm, 2015 // p. 21 : Agora, technique mixte sur et sous toile, 150 x 120 cm, 2012
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Les mots en liberté
Ci-dessus : Loveland, collage, feutre et acrylique sur carton, 120 x 500 cm, 2014. Loveland regroupe les textes qui constituent mon univers culturel amoureux : poésies classiques, chansons et musiques de toutes les époques et de tous les styles, textes anciens. Chaque élément de cette œuvre a fait l’objet d’une publication sur le blog // p. 24 : Atlas - Je l’emporte ailleurs, encre sur papier Vergé, 20 x 20 cm, 2015. 24
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Chronique du blog 18 février 2015
I
ls se sont installés avec armes et bagages, très peu de bagages et beaucoup d’armes. La ville stratégique de Debaltseve est prise : qu’importe le cessez-le-feu. En sous-sol bunkérisé, des familles gardent le silence. Elles marchent à pas feutrés pour masquer leur présence et les enfants s’ennuient. Combien de morts déjà dans la crise ukrainienne ? Je ne veux plus compter. Poutine a les mains libres. La tristesse du monde m’ôte les mots de la bouche. Me hantent le cri des femmes qu’on lapide, le silence des décapités, les hurlements sourds des enfants qu’on torture et des fillettes qu’on viole, l’ultime souffle des minots jetés en terre quand ils respirent encore...Visions d’horreur qu’on me sert avec des mots et que je m’imagine comme en Cinémascope : je pense aux bals des pendus sur le bord de routes dévastées au Levant, aux corps répandus sur la terre nigériane, aux victimes en légion de l’Irak anéanti... Je ne peux pas ne pas être solidaire de toutes ces souffrances-là. Je ne peux pas ne pas être affectée par cette horreur recommencée ! C’est un cauchemar et c’est réel ! La guerre des mondes est démarrée : elle frappe ici encore sporadiquement, mais déjà, chaque bruit de sirène me ramène au 7 janvier.
Ailleurs, elle frappe tous les jours : on parle de banalisation. La bête immonde est réveillée et il semble qu’elle ait faim. Pendant ce temps-là, dans l’univers feutré des filiales suisses de banques britanniques, les gros millions se multiplient et forniquent à tout va jusqu’à faire des milliards. Acteurs de ces gigantesques partouzes tenues dans le plus grand secret bancaire ? Marchands d’armes, dealers de haut vol, djihadistes sanguinaires, oligarques russes, trafiquants d’humains... et même des “démocrates” qui du coup, s’en arrangent de ces petits paradis qui font l’enfer sur terre... Moi si j’étais Atlas, je crois que je ferais grève et laisserais cette planète partir à la dérive. Bordel pour bordel, j’annoncerais comme ça, tout de go : « j’en ai marre, je l’emporte ailleurs ! » Seulement, voilà : je ne sais pas où aller.
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Avec ces gestes-là, ARySQUE met en question…
p. 28 : Joyeuses pâques, encres et collage sur papier torchon, 36 x 51 cm, 2015 // p. 29 : dessins à l’encre et au vernis à ongles sur papier, illustrant des chroniques du blog d’ARySQUE en 2013 et 2012 // p. 30 : La Contagion malienne, encre sur papier, 46 x 61 cm, 2012 // p. 31 : L’Impuissance de l’ONU, encre, acrylique, feutre et vernis à ongles sur papier torchon, 18 x 26 cm, 2013 // Tensions entre géants, encre, acrylique et feutre sur papier torchon, 18 x 22 cm, 2013 // p. 32 : dessin au feutre, à l’encre et au vernis à ongles sur papier, illustrant une chronique du blog en 2013 // Ligne de front, morceau de bois décomposé et encre sur papier, torchon 23 x 31 cm, 2013 // p. 33 : Femme syrienne, encre, feutre et vernis à ongles sur papier torchon, 18 x 26 cm, 2013 // p. 34 : À la frontière des pays en crise, grillage et encre sur papier torchon, 46 x 61 cm, 2012 // p. 35 : Lampedusa, feutre sur papier Vergé A4, 2013 // p. 36 : Mal logés, Posca® et acrylique sur et sous-toile, 160 x 120 cm, 2013 // p. 37 : dessins au feutre, à l’encre et au vernis à ongles sur papier, illustrant des chroniques du blog en 2012 et 2013 // p. 38 : dessins au feutre, à l’encre et au vernis à ongles sur papier, illustrant des chroniques du blog en 2013 // p. 39 : Le Jour du dépassement, encre et acrylique sur papier torchon, 46 x 61 cm, 2013 // p. 40 & 41 : dessins au feutre, à l’encre et au vernis à ongles sur papier, illustrant des chroniques du blog en 2013.
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La place des religions
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Les crises gĂŠopolitiques
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Les victimes civiles
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La gestion des migrants
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La crise ĂŠconomique
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Les questions environnementales
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La condition fĂŠminine
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l’actualité
Ci-contre : détails d’Homo Mediaticus, installation composée d’une structure en matériaux divers à suspendre (150 x 40 cm env.) audessus d’une table couverte d’une planisphère maculée d’encre rouge. À disposer au centre d’une pièce dont les murs sont recouverts de journaux sur lesquels sont écrits à l’acrylique, des mots clés de l’actualité et des signes témoins de l’univers des réseaux sociaux (#, //, @, oiseaux twitter). Sonorisation en brouhaha de l’espace avec différents médias (radio, TV, web). En embuscade, une tête couverte de mots (surveillance, NSA, etc.) et d’un chapeau de shérif (ci-dessus) est connectée à l’installation par un réseau de fils électriques, 2014. // p. 44 : Perdus en mer (détail), encre sur papier torchon, 23 x 31 cm, 2015 // p.46 : Hatra Funky Town, encre, acrylique, feutres et collage sur papier torchon, 36 x 51 cm. Les personnages sont inspirés de sculptures de Mésopotamie, notamment retrouvées à Hatra, 2015 // p. 48 : Charlie for ever, dessin numérique réalisé sur tablette, 2015.
Chronique du blog 23 avril 2015
Perdus en mer
C
’était un flot d’hommes robustes, jeunes pour la plupart, porteurs des espérances de tout un clan, de tout un village. Ils étaient les plus brillants d’entre les leurs et c’est pour cela qu’ils partirent, jusqu’au bout du continent, jusqu’à cette ligne tourmentée où la mer fait barrage. C’était aussi des femmes et des enfants, des amants comme nous autres. Des êtres de chair et de cœur : je les imagine, hommes, femmes, grands et petits, traversés de frissons à l’odeur de l’aimé. Mais, il a fallu qu’ils soient gens de peu, affamés, assiégés, pilonnés par des avions high-tech. Qu’ils soient familles aux maisons dévastées par la guerre. Orphelins, veufs et veuves, endeuillés, brisés. Des mères qui n’avaient plus que cet ultime fils au souffle souffreteux, noué à leur dos, qui réchauffait leur nuque quand enfin il dormait. Des femmes dévastées, abîmées. Des hommes fâchés, démolis et apeurés. Des humiliés… Des, pourtant, qui espéraient encore ! Des qui portaient tout un avenir en potentiel !
Mais. La tragédie était annoncée et personne n’a fait assez : le rideau s’est levé sur un décor d’un bleu profond, sublime — Méditerranée ! — et l’horreur fut donnée. Perdues en mer, au large de la Sicile. Des centaines d’âmes, diluées, effacées, oubliées. … Alors, on fait le compte des pays qui accueillent le plus de ces migrants. Alors, on omet de signaler que ce ne sont pas du tout les plus grands marchands d’armes, ni les plus zélés des affameurs du continent africain qui se montrent les plus hospitaliers. Alors, quand on a cru un jour qu’on serait citoyen du monde, on se dit comme ça : la mondialisation s’est arrêtée aux frontières du business. 47
Chronique du blog 11 mars 2015
Les Mondes rĂŠenchantĂŠs Hatra, funky town
(…) l y avait eu destruction de Hatra et j’avais besoin de faire renaître la cité parthe sur ma feuille de papier. C’est alors que je tombais sur un texte découvert à Nimrud avant le tout récent carnage. Il expliquait qu’il fallait, pour protéger les grossesses des femmes d’Assyrie, fabriquer une amulette à l’effigie du démon Pazuzu. On devait pour cela, utiliser de la poussière provenant du temple d’Ishtar, celui d’Hatra justement !
I
Cette fois encore, j’invoquais donc la déesse qui, de divinité guerrière, se concentrait désormais sur ses fonctions amoureuses et sensuelles pour maintenir, comme il se doit, l’équilibre du monde. Ishtar n’ignorait pas l’ambivalence qu’elle partageait avec le démon Pazuzu. Elle savait ses furies destructrices et sa bienveillance pour le ventre des femmes. Elle sortit donc l’arme fatale, celle qui faisait tant peur aux barbares de ce XXIe siècle : troquant son costume de reine de la nuit contre celui de femme féconde, elle opposa à la fureur de Pazuzu son gigantesque cul, son ventre monumental. « Rhââ Lovely ! » Là, sur ma feuille, naissait une histoire qui commençait à me plaire : comme ce premier week-end de printemps sur Paris, elle annonçait le retour des bourgeons, des petites naissances multipliées, du pollen et de la sève. Parce qu’à Hatra, cette nuit-là, au beau milieu de l’enclos du Dieu Soleil, la passion conjuguée d’Ishtar et de Pazuzu
fit crier les amants jusqu’à l’enchantement. Ils chantaient ! Je vous jure qu’ils chantaient ! « De la musique ! » ai-je hurlé malgré moi. De la musique... Cela faisait des semaines qu’on n’en entendait plus en terre de Daesh. Intrigués, quelques divinités locales passèrent une tête en éclaireurs. Elles annonçaient l’arrivée du maître de céans… Shamash, Dieu du soleil, entra quand Ishtar, comblée, interrompait son chant. Affamé de musique lui aussi, le dieu soleil prit le relai et se fit dj divin : il se planta devant les platines et envoya du son. Du son et encore du son, si fort et si puissant qu’on l’entendait jusqu’à Bagdad. Alors, de Mossoul, de Nemroud, mais aussi du musée de Bagdad (un camp de réfugiés mémoriels qu’on venait de rouvrir), on vint jusqu’à Hatra pour écouter les notes, les voix, les mélodies, les instruments, les harmonies, les rythmes... Pour écouter le son, pour laisser les basses vibrantes gagner jusqu’au ventre et jusqu’aux membres... Et danser. Danser comme à Rio, jusqu’à en perdre haleine ! Sur ma feuille de papier, c’était Hatra Funky Town et je jubilais : en dehors de la ville, les barbares se bouchaient les oreilles… au supplice de la musique.
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Chronique du blog 8 janvier 2015
Charlie for ever
Et moi, ce matin, j’ai la gueule de bois. La sidération me cloue au sol. J’ai perdu mes mentors sous les balles idiotes de djihadistes délirants, là, en bas de chez moi ou presque. Il me semble encore entendre les sirènes et je me demande comment sera ce monde qui vient de changer. Comment imaginer que je n’entendrai plus le français pointu de Bernard Maris donner la réplique amusée à Dominique Seux le vendredi matin ? Comment croire que je ne verrai plus en bas de page dans le Canard enchaîné, le bandeau de Cabu, moi qui ne me souviens même pas du temps où mon Beauf n’était pas dans le journal ? Comment supporter cela ? Ce crime odieux, cette plaie au cœur de notre humanité ? Comment accepter que l’humour, la satyre, la liberté d’expression, l’audace du ton... aient été assassinés en quelques minutes, au nom d’un dieu hypothétique et manifestement mal luné ? J’ai peur. Peur pour la liberté, peur pour la dignité, peur pour la création.
À
vous, les empêcheurs de penser, les assassins de la beauté, les tueurs de l’intelligence. À vous, les intégristes de tous poils (et imberbes aussi), vous qui organisez l’ignorance pour museler les pensées, vous qui butez de sang froid des types qui ont le cœur sur la main, il faut que je vous dise pour calmer ma colère : Marianne a le buste généreux, seins tendus et décolleté plongeant... Et Marianne vous emmerde : elle nourrit son peuple et stimule leur imagination. Marianne porte des mini-jupes et des bottes à talons... Et Marianne vous emmerde : elle aime le vent sur sa peau, le galbe d’un mollet, la sensualité qui nourrit sa culture. Marianne a le verbe haut et la langue bien pendue... et Marianne vous emmerde : elle fragilise les certitudes et construit des remparts contre l’obscurantisme. 50
Partout s’efface la nuance. Partout s’impose la radicalité. Il faudra bien s’interroger sur cela, sur cet effacement de l’intelligence. Il faudra donc assumer ce monde injuste que nos démocraties ont bâti et dans lequel les laissés-pour-compte n’ont d’autres issues que celle de croire aux chimères. Parce que la question s’impose : comment des types nés ici, éduqués dans nos écoles laïques et républicaines, comment ces types-là peuvent-ils vouloir la mort de la liberté ? Comment peuvent-il croire que la guerre vaut mieux que la paix, qu’on peut tuer de sang froid Pierre, Paul et Mohammed ? Comment peuvent-ils imaginer qu’ils seraient plus heureux dans une société étriquée, repliée sur ellemême, sans musique et sans fête, femmes muselées, corps cachés ? Il faut des instituteurs en nombre. Il faut du boulot dans les cités. Il faut une politique carcérale qui soit intégrante et non excluante. Il faut remettre en marche l’ascenseur social. Il faut donner à nouveau
des perspectives à nos jeunes. Il faut leur raconter ce que furent les luttes pour la liberté et il faut se donner les moyens qu’ils l’entendent. Il faut rendre crédibles nos principes et nos valeurs par une lutte efficace contre la corruption, par un meilleur partage des richesses, par l’honnêteté et la justice et en permettant à tous d’accéder à ce que nous avons de meilleur : pas une montre de prix, pas une voiture de luxe et surtout pas non plus, un patriotisme identitaire et réactionnaire ; mais de la culture, de l’éducation, de l’intelligence, assez d’oisiveté pour prendre du recul... et du rire, du rire malin, du rire qui questionne, du rire qui gratte-poils. Du rire sur soi, du rire sur l’autre. Du rire, du savoir, de la créativité : le propre de l’homme propre. Charlie, for ever, dans mon cœur et dans les kiosques ! 51
Et malgrĂŠ tout, ARySQUE aime vivre !
Ci-dessous et ci-contre : dessins numériques réalisés sur tablette, 2014 // p. 54 : Printemps, encre sur papier Vergé A4, 2013 // p. 55 : “Dans le poème de la mer,” encre et collage sur papier, 36 x 51 cm, 2015 // p. 56 : Le Petit prince, encre sur papier, 36 x 51 cm, 2013 // p. 57 : Parfumée à la violette, encre et vernis à ongles sur papier, 31 x 41 cm, 2013
Pour savourer les petits bonheurs
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Pour aimer
Ci-contre : L’Origine du monde (d’après Gustave Courbet), encre, acrylique, sable et vernis à ongles sur papier torchon, 31 x 31 cm, 2014 // p. 60 : Loveland (dessins) - Certains jours, je déteste comme tu m’aimes, feutre et vernis à ongles sur papier A4, 2014 // p. 61 : Loveland (dessins) - Crapaud, feutre et vernis à ongles sur papier A4, 2014 // p. 62 & 63 : Adult content 2 & 3, encre et vernis à ongles sur papier, 15 x 21 cm, 2013 // p. 64 : Loveland (dessins) - Emmène-moi au bout du monde, feutre et vernis à ongles sur papier A4, 2014 // p. 65 : Tendrement, acrylique, Posca® et vernis à ongles sur papier torchon, 23 x 31 cm, 2013
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Et ARySQUE se régale encore
Quand elle partage des idées (travaux sur commande)
Ci-contre : visuel destiné à une page de publicité parue dans une revue spécialisée, pour le cabinet de consulting Une Idée derrière la tête, 2015 // p. 68 & 69 : Création de visuels et d’affiches de théâtre pour la Compagnie du Bredin (Laurent Vacher) : Bien Lotis (Philippe Malone), 2013 ; En attendant Godot (Samuel Beckett), 2014, Combat de nègres et de chiens (Bernard-Marie Koltès), 2015, // p. 70 : Cartes de voeux pour les agences Les Récréatives et Eden, 2012 // p. 71 : Illustration d’ouverture du dossier consacré aux relations entre les ONG et les entreprises, parue dans le n°3 du magazine Là-Bas, 2012 // p. 72 & 73 : Illustrations d’un recueil de poésies de Marc Queyras, 2014
Avec les gens de thÊâtre
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Avec ceux de la com’ et de la presse
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Et avec ceux des belles lettres
MARC QUEYRAS
Poésies Illustrées par ARySQUE Éditions MaPomme
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Enfin, quand ARySQUE se repose, elle contemple les saisons, cueille des fleurs et dessine la montagne Dernières heures avec le Montbrison, encre, acrylique, terre et pissenlit sur papier torchon, 26 x 36 cm, août 2014
Avec ces gestes-là, BIO 2015 : Un Bout de chemin, exposition rétrospective à l’atelier Popincourt (Paris) // Les Ardoises de Sophie (mail-art) à Caen et à Valognes (Manche) // Publication de Seyraq, livre de montagne écrit et illustré en 2010, exposition-dédicace lors la première Rencontre des peintres de montagne à l’Hôtel de Clérieux (Romans-surIsère). 2014 : Dialogue en toute liberté, exposition duettiste avec Marie Arnaud au Troquet (Arcachon) // Publication du livre de Poésies de Marc Queyras illustré par ARySQUE et exposition-dédicace au festival Ancres et Encres (Saint-Vaast-la-Hougue) // Les Ardoises de Sophie (mail-art) à la Petite galerie du Moulleau (Arcachon) // Loveland 1 (dessins, installation) et Mamie écrase les prouts à l’atelier Popincourt (Paris). 2013 : exposition collective à l’Escalier-espace d’art (Montreuil) // Homo Mediaticus (installation) à l’atelier Popincourt (Paris). 2012 : À l’épreuve des faits (dessin presse) et Anne féé le tri à l’atelier Popincourt (Paris). 2011 : Spinoza et la lune à l’Escalierespace d’art (Montreuil) // PreScriptum à l’atelier Popincourt (Paris). 2010 : Dérives végétales à la Briqueterie - centre d’art contemporain et à la médiathèque de Lancieux (Saint-Brieuc) // Les Errances à l’atelier Popincourt (Paris). 2009 : Sur le fil à la Galerie JTM (Paris) // Rives lors d’une exposition collective, puis personnelle (Arcachon). 2008 : Dérives végétales à l’atelier Popincourt (Paris). 2007 : exposition au restaurant Le Taxi Jaune (Paris).
ARySQUE 14 rue du marchĂŠ Popincourt 75011 PARIS FRANCE
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