PQ 2452 .T7 S3 1847
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1847
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1
SALOMOIV DE CALS, ou
LA DÉCOUVERTE DE LA VAPEUR, Par Julien
• TRAVERS
Secrétaire de l'Académie royale des sciences, arts et bel les -lettres de
Caen.
(Extrait des Mémoires de
l'
académie des Sciences, Arts
Belles-Lettres de Caen
).
CAEN, typ.de
a.
iiardel, imprimeur-libraire RUE FROIDE,
1847.
2.
SALOHON DE
ÇAIJS,
ou
LA DECOUVERTE DE LA VAPEUR, Par
Julien,
TRAVERS
,
Secrétaire de l'Académie royale des sciences, arts et belles-lettres
de Caen.
&
^o^îa.v
,<<<?
\SÏ>
/ 4
CAEN, TYP. DE A. IIARDEL
,
IMPRIMEUR-LIBRAIRE,
RUE FROIDE ,
1847.
2.
.
&
SALOMOiX DE CAUS OU
LA DECOUVERTE DE LA VAPEUR.
Préambule. La découverte de
la
vapeur
est la
découverte
féconde en révolutions matérielles et morales, au siècle. Il n'est
donc pas surprenant que
l'on
la
plus
XIX
cherche
e .
,
dans l'histoire, l'origine des plus anciennes observations sur sa force prodigieuse; que l'on relise, dans ce but, les
auteurs de l'antiquité; que les sons rendus par la
statue de
Memnon, aux premiers
rayons du soleil,
soient attribués à certain courant de vapeur produite
aux dépens du liquide dont nissaient l'intérieur
que
l'on cite
un
les prêtres
du colosse
:
il
égyptiens gar-
n'est pas surprenant
éolipyle d'Héron d'Alexandrie, anté-
rieur de 120 ans à l'ère chrétienne; les explosions de la tête
IX e
.
deBustérich, dieu des Teutons; un orgue du
siècle
,
dont
vapeur d'eau tique
,
,
les
etc.
tuyaux résonnaient à
Mais
,
l'aide
de
aux yeux d'une saine
la
cri-
tout cela est bien loin de la puissance de cet
agent, démontrée, en i6o5, par Flurence Rivault,
comme un
terrible
moyen de
par Salomon de Caus,
destruction, et, en i6i5,
comme une
force
immense
—
—
k
qu'on pouvait appliquer aux travaux
Quel
était ce
produc-
Salomon de Caus, que M. Arago
balance pas à regarder
comme
démonstration positive de
la
les plus
plus utiles à l'humanité.
tifs et les
le
premier qui de
force
la
la
ne
(i)
donné
ait
vapeur
d'eau, et mis sur la voie des applications qu'on en
Normand né
pourrait faire? C'était un
dans
à
,
Dieppe
environs de cette ville; mais un
les
dont
,
ou
Normand
biographie est fort incomplète.
peu connu
et
Depuis
seconde édition de ses Forces mouvantes,
la
la
il
disparaît, et nul ne sait l'époque de sa mort.
Une
tradition dont nos recherches constateront peut-
être l'origine, nous apprend qu'il entrevit les consé-
quences de
la
démonstration
force de la vapeur d'eau. ce puissant
ferma,
Il
moteur devint son idée
comme
fou, vers
1640,
cêtre. Cette tradition, fût-elle
à la poésie.
donnée de
qu'il avait
paraît que l'application fixe
,
qu'on l'en-
mourut à Bi-
et qu'il
une erreur, appartient
L'auteur s'en est emparé,
trouver une sorte
la
de
de légende
heureux de
pour un sujet aussi
moderne.
(1)
«
l'autre rive de la
Sur
le
«
de ce côté-ci du détroit
«
humble
« à
Manche, on en
marquis de Worcestre, de
«
,
l'illustre
gratifie
unanimement
maison de Sommerset
;
nous affirmons qu'elle appartient à un
ingénieur, presque totalement oublié des biographes,
Salomon de Caus, qui naquit
à
Dieppe ou dans
M. Arago. Eloge historique de
J.
ses environs.
Walt.
»
2trjgument*
De Caus
en prison,
est
sans cesse occupé
vapeur et des révolutions doit opérer dans le
monde. Nous
telle le
de
génie méconnu, dont
voyons passer
la torture principale est l'indif-
férence de ses concitoyens.
C'est
une
du
loi
ciel
,
que proclame
l'histoire
Tout génie inveuteur
doit expier sa gloire.
Et
Voyez, sous Richelieu.
la loi s'accomplit!
Cet
homme
dont jadis la Grèce eût
Lui? Salomon de Caus?
D'une science ardue
Pour tomber de
si
fait
un Dieu
captif! quel est
a-t-il atteint la
haut?
et, cet
:
!
son crime?
cime
abattement
,
D'une raison troublée est-ce l'égarement?
Mais de hardis pensers à travers son langage Brillent,
Ce
comme
qui jaillit du nuage.
l'éclair
n'est plus le savant, le froid ingénieur.....
Oh comme 1
il
a souffert
!
quel drame intérieur
Révèlent ses regards qu'allume
Ecoutez quels discours Peut-être
iis
jette
sont hautains
Mais de Caus
la
découverte
l'enthousiasme au découragement
tour de
tour à
qu'une
,
est victime...
le
génie!
son ironie
!
l'orgueil les a dictés
;
on pardonne... écoutez!
,
,
que l'âme humaine
« Ils répètent « «
Vainement franchit en espoir
«
Les bornes de
«
Que
«
Toujours des lueurs ténébreuses
«
Des ombres
«
Un
domaine
l'étroit
traça le divin Pouvoir.
,
des clartés douteuses
T
âge aux vieux âges pareil.
«
A
«
Mais
«
Rien de nouveau sous
«
—
chercher l'homme se tourmente croit
il
en vain
qu'il invente le soleil.
Rien de nouveau? Quoi!
;
;
»
la science-
Se traînant pensive à pas lents ,
N'a point
Un
fait
,
dans son impuissance
La nature encore a
A
,
progrès depuis deux mille ans ?
nos yeux
ses voiles ?
le front
des étoiles
Se couvre des mêmes bandeaux? Quoi
!
par une route certaine,
Aucune
flotte
Ne vogue en
«
européenne des climats nouveaux?
Mais de ses compagnons
Bravant
les
Intrépide
,
,
murmures amers calme
Colomb agrandit
,
d'un
la
,
monde
l'univers
!
Mais contre Terreur insensée Gutenberg arma
sur l'onde
pensée
r
,
,,
— — 7
D'un
levier qui frappe
Mais Galilée
en tous lieux!
au sort funeste
,
,
Reculant la voûte céleste
Montra
«
Ah
!
l'infini
dans les cieux
!
depuis que tant de merveilles
Ont découvert
tant d'horizons
Le génie espère en ses veilles ,
Rompre
,
ses dernières prisons.
Impatient des vieux systèmes, s'attaque à tous les problêmes
Il
,
Partout plonge son œil de feu
Sûr, daus l'abîme d'un mystère
Qu'en
le révélant
L'avenir à l'intelligence
L'examen,
Soumet Et la
si
!
cède à
symbole usé se déchire
Et
les souffrances les
,
l'esprit.
Un
Fécondent
!
long-temps proscrit,
tout à l'expérience
lettre
,
du martyre
dogmes nouveaux.
Ainsi chaque progrès s'achète
Dans
ce
,
,
Verbe de son Dieu
Il est le
«
à la terre
combat
,
!
gloire à l'athlète
!
Et... gloire à moi!., j'ai des bourreauxl
«
Voyez
,
disent-ils
,
quelles ombres
« Se projettent dans son cerveau
:
,
—8— «
Des
«
Ont hélas
forces ,
—
C'est la
des calculs
,
,
des nombres
éteint ce flambeau
!
démence
,
»
!
à les entendre
;
Et pas un n'a voulu descendre
Aux
épreuves de l'inventeur.
Donne-moi donc
Un
race profonde
,
globe en fer gros
Je le brise avec la vapeur
Et Salomon de Caus
,
!
comme un monde
comme
!
si
»
d'un nuage
L'obscurité soudaine eût voilé son visage
,
Reste long-temps muet, pâle, immobile...
Murmure
avec dédain
:
Mais son front se relève
A
l'arbre qu'il
et sa face
heureux
ses rêves de gloire
Et voit
,
il
rayonne
Un
livre jeté
germe
Après
Fier investigateur
A
,
D'un principe fécond
La cause en son
(1)
loisir
,
avait
la
;
,
,
les vastes conséquences.
esprit enfantait mille effets....
plia long-temps à
d'immenses projets
La Raison des Forces mouvantes
vapeur d'eau.
,
dû
à ses expériences
:
est le titre de l'ouvrage
dans lequel Salomon de Caus a démontré nettement de
,
(1)
d'un travail assidu
Salomon
ses raisonnements
Il les
,
avait grandi dans sa tête puissante
les longs pensers
»
l'avenir;
comme force mouvante
,
!
;
s'abandonne
sème ombrager
Car un germe inconnu qu'échauffa son
Dans un
et puis
ne m'ont pas compris
« Ils
la
puissance
, ,
,
,
—9— réformait l'Etat
Il
De
,
la guerre, l'industrie
biens inattendus
dotait sa patrie
il
Faisait prendre leur vol
Aux
prompts comme
,
Pour des approbateurs Et comme Richelieu
Du
un
importun
;
;
,
ne pût reparaître
il
homme est fou, dit-il
les oreilles.
n'en avait pas
il
,
le trouvait
voulut qu'à ses yeux
Cet
:
qu'on l'enferme à Bicêtre
Ministre aussitôt l'ordre fut accompli.
Dans
Bicêtre
,
ô douleur
!
de Caus enseveli
Pendant plus de quinze ans seul avec son génie
De
l'absolu pouvoir
maudit
Mais en sa découverte
La méditation Et
Il le sollicitait
Le
la tyrannie.
en sa constante
sa foi
,
au
nom de
conjurait d'entendre
Des
De
fortifia
,
loi
;
dès qu'un étranger venait en sa présence
,
,
pour créer ces merveilles,
flots d'or
Et de ses plans hardis fatiguait
Il
les éclairs
chars sur les chemins, aux vaisseaux sur les mers,
Demandait des
«
;
;
voiles
,
la science
et parlait
que partout jeta
la
la nécessité d'observer la
D'épeler chaque
mot de
Puis de l'enthousiasme
cette il
,
,
avec feu
main de Dieu
nature
,
,
énigme obscure
;
sentait les transports
Quand, des premiers humains révélant
les efforts,
Descendant pas à pas
les siècles de l'histoire
Notant des inventeurs
les bienfaits et la gloire
,
,
!
»
,
,
—
—
10
Il
se disait l'un d'eux!., car « à toute hauteur
«
L'eau docile montait par sa propre vapeur
Il
prouvait et domptait cette force inconnue
Et
,
rival
était gros
—On passait,
»
de révolutions.
souriant de tant d'illusions.
jour, assure-t-on, trois nobles d'Angleterre
Ecoutèrent
pensifs et plaignant sa misère
,
Ses étonnants discours
A
;
de ces feux qui déchirent la nue
Ce moteur
Un
(1)
,
l'esprit
Jeune
frivole
,
,
,
ardent
Quand lui-même
,
!
:
alors insoucieux de gloire ,
mais qui dans sa mémoire
Emporta des pensers que mûrit sa
Ainsi
,
pleins de vérités
si
de l'un d'eux jaillirent des clartés
Worcestre
C'était
,
à son tour
il
raison
,
gémit en prison
grâce au bonheur d'une réminiscence
(2).
,
L'Angleterre conteste, et l'Europe balance
Entre deux noms
,
Worcestre
et
Salomon de
Mais d'une erreur jalouse expirent
(1) «
Réfléchissant sur l'énorme ressort de
lementéchauffée
de Caus
,
à élever de grandes
«
Worcestre
dernières années
de Londres. »
vil
le
,
la
Catjs
;
,
vapeur d'eau for-
premier qu'elle pourrait servir
masses de ce liquide à toutes
M. Arago. Eloge
imaginables. » (2)
les échos
historique de
gravement impliqué dans
du régne des Stuarts
,
fut
les
les J.
hauteurs
Watt.
intrigues des
enfermé dans
M. Arago. Eloge historique de
J.
la
Watt.
tour
— Et
la
—
11
Tamise enfin cède aux
Devant
l'autorité
La vapeur
a grandi chez les
C'est leur insigne
Arrière
,
droits de la Seine
d'une date certaine
honneur
fils
:
à nous l'invention.
nation superbe
Qui nous dispules
la
vapeur
!
La province où naquit Malherbe
Donna Dans
Il
,
le jour à l'inventeur.
les langes de sa pensée,
Quarante ans de Caus
Pour
(1).
d'Albion
l'a
bercée
les peuples les plus lointains.
ou nue
la montrait parée
Et de sa
force
,
méconnue
Prédisait les nobles destins.
Les divins rêves qui sans nombre Consolaient sa captivité
Ne
furent qu'une image, une
Dont a
ombre
lui la réalité.
Fille de l'antique Neustrie
La vapeur
doit à l'industrie
Son rapide
et
sublime essor.
La voyez-vous dans
(1)
Deux -Mon des?
La Raison des Forces mouvantes
en 1615
;
et le
Century of inventions
En admettant que cise
les
de
la
,
fut publiée
par de Caus,
par Worcestre, en 1663.
ce dernier ouvrage renfermât
une théorie pré-
force de la vapeur, la publication de l'auleur français est
de quarante-huit ans plus ancienne que celle de l'auteur anglais.
— Elle vole
Sèment
le fer,
—
12
et ses
!..
mains fécondes
moissonnent
La voyez-vous creusant Dans
mines
les
,
l'or.
la terre?
par son secours,.
Désormais l'homme pourra
faire
L'œuvre de vingt ans en vingt jours.
La vapeur perce Par
montagnes
les
Eclosent de puissants Etats Bientôt
Du
:
en d'incultes campagnes
elle
supprimant
,
lien de ses ponts
;
les distances
,
immenses
Elle unira tous les climats.
Dis encore que tu sommeilles,
Race humaine !...Mais, d'un seul bond, Avenir
,
oh
quelles merveilles
!
S'élancent de ton sein fécond
Les haines meurent étouffées
La
science
,
!
;
de ses trophées
Pare toutes les nations
,
Et l'Alliance universelle Eteint, de sa
La voix des
L'homme
main
fraternelle,
révolutions.
jouit de sa puissaoce
,
Et regarde comme insensé
Le
tribut de sa
longue enfance
L'antagonisme du passé.
,
,
— De
—
13
concorde saint apôtre
la
court
Il
,
vole d'un pôle à l'autre
Et présente de toutes parts
Avec
la paix
Les douces
Et
,,
en biens
,
lois
,
,
fertile
de l'Evangile
les miracles de
nos
arts.
Et lorsque d'une ère nouvelle L'aube se lève avec amour
Le préjugé Vante
,
toujours rebelle,
la nuit
,
maudit
le
jour
Cette résistance est impie
Une aveugle
!
;
philanthropie
Traite le pauvre en vil bétail
Quand, aux chaînes de
la matière
Pour jamais rivant sa misère Elle éternise le travail
(1)
« S'obstinera exécuter de
chèrement d'œil et
à
des travaux que
,
demander des
que
la
l'eau
,
main d'homme, laborieusement,
les
machines réalisent en un
bon marché; assimiler
leur
de
la
vapeur
efforts journaliers qui ,
le
revenir de galté de
ruinent leur santé
de l'action du
,
vent,
et
de
ce serait marcher en sens contraire du but
,
;
ce
serait
vouer
réserver exclusivement aux riches une
sont maintenant
clin-
prolétaires à des brutes;
les
science peut tirer au centuple
qu'on veut atteindre
,
(1).
partage de tout
cœur aux
s ècles
le
les
pauvres à
foule
monde
nudité
la
,
de jouissances qui ;
d'ignorance
ce serait ,
,
enfin,
de barbarie
de misère. »
M. Arago. Eloge historique de
J.
Jf'att.
et
,
— Le
travail est
14
une
loi
— dure
,
Imposée à l'homme proscrit
Mais Est
A
,
assujettir la nature
le
la
.
triomphe de
l'esprit.
vapeur notre génie
Emprunte une
force infinie
;
Appliquons cet agent dompté.
Que nous importe
le
martyre
Si chaque invention conspire
Au bonheur
de l'humanité?
Ainsi roulent nos destinées
!
Toujours des buts au rude accès Toujours des luttes acharnées
Dans
la carrière
Nobles
efforts!
du progrès.
combat sublime
Où, vainqueur,
,
l'athlète victime
Est un spectacle solennel!
Courage
,
faible créature
Tes conquêtes sur
la
!
nature
Sont l'encens qu'aime l'Eternel.
—
Dans
15
ces jours d'espérance, où
ma Muse normande
D'un Normand méconnu consacrait
Deux mondes
fraternels
De
nœuds
pacifiques
Et de
,
légende
,
oubliant les combats
,
la
enlaçaient leurs Etats
siècles meilleurs ils saluaient l'aurore.
Des ferments de discorde apparaissaient encore
D'un suranné courroux s'entendaient quelques mots. Stériles sons!.. C'était l'émotion des flots
Qui
De
,
rentrés dans le calme
légers chocs
,
,
ont
,
après la tempête
des bruits expirant à leur
Mais partout l'Industrie
,
faîte.
aux peuples étonnés
Montrait leurs vastes champs de railways sillonnés
Des palais Et,
s' élevant
comme un
où gisaient des cabanes,
char ailé, d'immenses caravanes,
D'une vitesse égale au vol des aquilons
,
Emportant par milliers de nomades colons.
Ce hardi mouvement de l'humanité sainte Pour moi resplendissait d'une divine empreinte.
,
,
LIBRARY OF CONGRESS
II'
ll'lt
11
Mil
II
lilll
I
r illlllllinill
006 889 857 2 f
— Marchez, dis- je, Peuples
,
16
—
le ciel sourit;
espoir et foi
!
marchez sans peur
car à tous la vapeur
Dans l'œuvre humanitaire assignera des deux pôles
rôles,
Unira
l'orient
Et
embrassera dans un cercle d'amour.
les
A l'horizon
,
l'occident
,
les
,
lointain je vois poindre ce jour
Ce jour que de
ses
vœux
l'ignorance recule
Et dont nous traversons l'étrange crépuscule Jour fortuné
Mais où des
Oà
doit
,
que voile encore l'avenir
;
,
intérêts la lutte doit finir,
dans
le
bonheur expirer toute haine;
Jour d'ineffable joie
Le chef mystérieux
où
,
,
de la race humaine
l'invisible soutien
,
Dieu dira de nouveau
:
«
Ce que
i2Ju\y,
,
j'ai fait est
bien. »
<
LIBKHRY
Ut-
LUNUKtoo
989 857 2 4
LIBRARY OF CONGRESS
006 889 857 2