Managers afrique n°6

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1 Passage Savart 75020 Paris Tel 01 43 72 60 06 Fax 01 43 48 01 30 magazinemanagers@yahoo.fr DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET REDACTEUR EN CHEF Mouftaou Badarou

REDACTRICE EN CHEF DELEGUEE Nicole Sarr DIRECTEUR CHARGÉ DU DEVELOPPEMENT Christian Levry REDACTION Moussa Kaffo Mouïnath Olabissi Chérifa Badirou Yves Martial Arnaud Valette Daphné Benoît Séverine Laurent Christophe Ligier Alpha Ousmane Barry Ibrahima S. Diallo Oussouf Diagola José Silasi CONSEILLER A LA REDACTION Jeanne Bayiha Prince Essonne M.-Z. COLLABORATION PARTICULIERE Lucie Guchet CHARGÉ DE MISSION Daouda Yaya MAQUETTE, FABRICATION Romain Ahouadi ahrolex2002@yahoo.fr REVISION Denise Delamézière Ida Bartoli PUBLICITE ET COMMUNICATION Mathilde Lantenois 06 70 63 60 77 z 06 24 87 85 90 Crédits photos AFP, Managers et D.R ABONNEMENTS France 1 an : 20 euros Tarif étranger et DOM-TOM : nous consulter EDITEUR LA PANAFRICAINE DES MEDIAS SARL Porto-Novo (Bénin) 00 229 97 98 24 03 97 44 36 34 Dépôt légal à parution ISSN en cours

qui t ceux de n o s t boire i créen ens qu mpêcher de omment g s e L « c ’e vent s er sur ne peu ns s’interrog e du verre» a l’eau s éliorer la form mazon.com, e G d’A électroniqu am os, PD

EDITORIAL

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L’imagination est plus importante que le savoir !

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,lÀLECTION DE "ARACK /BAMA ÷ LA -AISON "LANCHE NOUS CONFORTE DANS CETTE CERTITUDE SON IMAGINATION ET SON AMBITION ONT PRIMÀ SUR LA CONNAISSANCE QUlONT DlAUTRES DE LA POLITIQUE 1UE NlA T ON PAS GLOSÀ SUR SON INEXPÀRIENCE ET LlASPECT CONTE DE FÀES DE SES PRÀTEN TIONS "ARACK LE BÀNI /BAMA LA LANCE ENČAMMÀE NlA PAS GAGNÀ PAR LA SEULE VERTU DE SON CHARISME MAIS PAR LA FORCE DE SES RíVES ET DE SES AMBITIONS )L A EU LlIMAGINATION DE RíVER FORTEMENT ÷ LA FONCTION SUPRíME 3ON COURAGE ET SON ABNÀGATION ONT FAIT LE RESTE )L LUI A FALLU QUELQUES MOIS DE CAMPAGNE POUR ENTRER DANS UNE NOUVELLE DIMENSION LE CERCLE LÀGENDAIRE DES PRÀSIDENTS AMÀRICAINS !USSI LlAFFUBLE T ON DE QUALIüCATIFS DÀLIRANTS +EN NEDY NOIR COMġTE POLITIQUE LlEXTRA TERRESTRE DE #HICAGO -AIS LUI RECHIGNE ÷ ENDOSSER CE STATUT DlHOMME PROVIDENTIEL CONüANT ÷ SES PROCHES QUE SON HISTOIRE NlAURAIT ÀTÀ POSSIBLE NULLE PART QUlEN !MÀRIQUE MíME PAS EN !FRIQUE 0ETIT AVOCAT DE PROVINCE !BRAHAM ,INCOLN AUSSI AVAIT PEU DlEXPÀRIENCE POLITIQUE -AIS

AMBITIEUX IMAGINATIF IL DEVINT EN LE E PRÀSIDENT DES %TATS 5NIS TRIOMPHA DES SÀCESSIONNISTES ET ABOLIT LlESCLAVAGE DANS SON PAYS "ARACK /BAMA COMME NAGUġRE !BRAHAM ,INCOLN SONT DE LlAVIS Dl!LBERT %INSTEIN 0RIX .OBEL DE PHYSIQUE EN QUI CLAMAIT QUE LlIMAGINATION EST PLUS IMPORTANTE QUE LE SA VOIR )L NE FAUT JAMAIS SlARRíTER D kIMAGINER ET DE RíVER CAR LE MONDE DE LlIMAGINATION EST SANS FRONTIġRE .OUS PRġS DE DEUX ANS APRġS LE LANCEMENT DE VOTRE MAGAZINE LES MOQUEURS DlHIER FONT AUJOURDlHUI PROüL BAS DEVANT LA PERTINENCE DE NOTRE CONCEPT #ERTAINS QUI NOUS TRAITAIENT DE LILLIPUTIEN ÷ LlOMBRE DlUN PRÀTENDU 'OLIATH DE LA PRESSE ONT Dï METTRE LEUR MORGUE EN VEILLEUSE $lAUTRES ÷ QUI NOUS AVONS ACCORDÀ NOTRE CONüANCE LlONT BRADÀ POUR TROIS SOUS

APRġS BIEN DE PLAGIATS AVORTÀS -AIS LA DIASPORA AFRICAINE QUI GAGNE NE SlY EST PAS TROM PÀE ELLE QUI SAIT SÀPARER LE BON GRAIN DE LlIVRAIE ELLE QUI A PLÀBISCITÀ VOTRE MAGAZINE ÷ SON LANCEMENT !INSI VA LE MONDE ,ES ESPRITS OBTUS SONT DUBITATIFS OU JALOUX DES PROJETS ÷ FORT POTENTIEL 2EGARDEZ 7ALT $ISNEY )L A LAISSÀ SON NOM ET SES ģUVRES ÷ LA POSTÀRITÀ 0OURTANT

SES CONTEMPORAINS Y COMPRIS SON PROPRE FRġRE JUGEAIENT LlHISTOIRE DE "LANCHE NEIGE ET DES SEPT NAINS COMPLġTEMENT SAUGRENUE $E MíME QUE LES BANQUIERS DE LlÀPOQUE TROUVAIENT RIDICULE LlIDÀE MíME DlUN PARC $ISNEYLAND 0RENEZ EXEMPLE SUR 7ALT $ISNEY *EFF "EZOS ET "ARACK /BAMA 3I VOUS íTES HABITÀS PAR LlIDÀE DlUNE CRÀATION ALLEZ AU BOUT DE VOS RíVES ,E BONHEUR TIENT PARFOIS ÷ PEU DE CHOSES .E SOYEZ JAMAIS AVARES DlEFFORTS AU QUOTIDIEN ET SURTOUT BLINDEZ VOUS PSYCHO LOGIQUEMENT #AR DANS VOTRE ASCENSION VERS LA GLOIRE VOUS RISQUEZ DE COUDOYER DES AIGRIS SPÀCIALISTES EN CALOMNIES ET DONT Ll ENTREPRISE DE PRESSE NlA PLUS QUE LES ORIPEAUX DlUNE ARMÀE EN DÀROUTE !INSI VA LE MONDE ! TOUTES ET ÷ TOUS JOYEUX .OÂL ET HEUREUSE ANNÀE

Mouftaou Badarou Directeur de la Publication

Imprimé dans l’ U E DIFFUSION : LP Médias France

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Managers 6 JAN -FEV 2009

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A L’AFFICHE 06 Hapsatou Sy MENTION BIEN 08 Shaun Ollison 12 Philip Emeagwali 13 Rougui Dia 14 Dogad Dogoui 15 Barbara James 15 Amadou Raïmi 16 Antoinette Djuiazong MANAGER D’EXCEPTION 18 Jean Fidèle Otandault 23 Amadou Kane COACHING 24 20 résolutions pour réussir en 2009 FOCUS 29 La genèse de la crise financière internationale L’AFRIQUE QUI GAGNE 30 Voici les nouvelles Nanas Benz ÇA VOUS INTERESSE 35 Carrières 38 Vos droits 40 Frais bancaires 42 Immobiliers UN CONTINENT EN MUTATIONS 45 Gabon : Ali le rénovateur 48 Bénin : Du laxisme-béninisme au boniisme 52 Communiqué 53 Congo Brazzaville : «Une élection ne se gagne pas à l’avance» 55 Côte d’Ivoire : La strategie de réelection de Laurent Gbagbo 57 Interview : Agbéyomè Kodjo 59 Le paradoxe guinéen 60 Guinée Equatoriale : A nous les pétrodollars ! MEDIAS 63 La télé réalité en Afrique INTERNATIONAL 64 Obama à la Maison Blanche 66 Courrier FORUM 68 Quelles stratégies pour l’indépendance économique de l’Afrique ? TAPIS ROUGE 70 Le salon de l’immobilier marocain à Paris

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A l'affiche

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de notre dĂŠveloppement, nous avons crĂŠĂŠ une gamme de maquillage et d’extension de cheveux. Nous envisageons d’ouvrir une acadĂŠmie Ethnicia Ă Paris afin de transmettre notre savoir-faire. Nous allons ĂŠgalement dĂŠvelopper un système de franchises dans le futur. La rĂŠussite s’offre aux plus mĂŠritants. Il faut

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Asiatiques ceux du 13 ème arrondissement et les EuropĂŠens trouvent leur compte chez Franck Provost. Nous, nous avons voulu innover en crĂŠant un salon multiethnique, avec des prestations haut de gamme, Ă des prix abordables. Car une Black peut lĂŠgitimement se lisser les cheveux, tout comme une EuropĂŠenne peut se faire tresser Ă l’africaine. Quelles sont alors pour vous les clĂŠs de la rĂŠussite ? Je ne pense pas qu’on puisse dĂŠjĂ parler de rĂŠussite en ce qui concerne Ethnicia ! C’est surtout un challenge. J’ai crĂŠĂŠ Ethnicia en juillet 2005, cette sociĂŠtĂŠ a enregistrĂŠ une croissance de 400% entre 2005 et 2006, avec un chiffre d’affaires de 350 000 euros. J’avais commencĂŠ toute seule. Aujourd’hui, je suis entourĂŠe par deux spĂŠcialistes en stratĂŠgie commerciale, qui m’aident Ă af-

finer constamment le concept Ethnicia. Aujourd’hui, je suis ĂŠgalement ĂŠpaulĂŠe par quinze collaborateurs et nous avons en projet d’ouvrir un institut Ă la DĂŠfense (NDLR: quartier des affaires, Ă l’ouest de Paris). Ce qui nous fera passer Ă 50 collaborateurs. Ça changera de notre vitrine du 9, quai Bourbon, dans le 4 ème ici Ă Paris. L’espace est restreint mais typĂŠ. C’est une sorte de cave voĂťtĂŠe avec des pierres apparentes. Le projet de la DĂŠfense est la traduction de notre 2è Prix Jeunes CrĂŠateurs du commerce Ă Paris. C’est un concours qui a rĂŠuni une centaine de participants et qui m’ai fait gagner un droit d’entrĂŠe de 500 000 euros et six mois de loyers offerts par le groupe Unibail. Nous misons beaucoup sur ce futur emplacement, car le Centre commercial de la DĂŠfense, c’est 15 millions de visiteurs par an. D’ores et dĂŠjĂ , pour passer Ă cette ĂŠtape dĂŠcisive

croire à 120% à son idÊe, même pas à 99%. Car, ce serait 1% d’Ênergie nÊgative. Moi, j’ai coutume d’apprendre au contact des gens que je rencontre au quotidien. Il faut prendre les Êchecs comme de bonnes raison de persÊvÊrer. Et il faut rester à l’Êcoute des aÎnÊs, qui ont une forte expÊrience dans le crÊneau que l’on a choisi. Ces conseillers avisÊs vous font gagner du temps et de l’argent en vous Êvitant des erreurs de novice. Comptez-vous parmi ceux de la diaspora qui contribuent à la crÊation d’emplois en Afrique ? Il faut que les autoritÊs des pays africains puissent nous permettre de matÊrialiser nos idÊes sur le continent. DÊjà nous achetons des bijoux crÊÊs au Kenya et parrainons une Êcole à Dakar. Oui, j’aimerais oeuvrer aussi pour l’Afrique, en raison de mes origines sÊnÊgalo-mauritaniennes. On initiera, à terme, des Êchanges de formation avec des instituts de beautÊ prÊsents en Afrique. Nous envisageons Êgalement de crÊer une association qui aide les Africaines à l’apprentissage d’un mÊtier. Egdedh gZXjZ^aa^h eVg 7hdWkZ LWb[jj[

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Mention Bien a H=6JC DAA>HDC «Msafar : ce mot swahili, qui désigne «le voyage» ou «le pionnier», correspond à Shaun mieux qu’à quiconque».

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Dorothy St Laurent, Executive AOL TimeWarner (USA)

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Shaun Ollison se prêtant avec grâce aux questions du directeur de Managers.

Shaun est top model, ambassadrice d’une association caritative et directrice de société. Cela fait beaucoup de passions ! Effectivement ! Mais, que serait la vie sans passion ? Elle serait bien fade ! D’ailleurs, rien de grand ne se fait sans cette énergie... couleur de peau. Pour ma part, je connais bien le Sénégal, le Cameroun, le Ghana et le Bénin pour m’y être rendue. Sur le plan professionnel, mon métier de mannequin ne m’empêche pas d’aimer tout ce qui a rapport avec l’art. Je suis également directrice d’une agence évènementielle et de relations publiques basée à Londres.

Shaun est top model, ambassadrice d’une association caritative et directrice de société. Cela fait beaucoup de passions ! Effectivement ! Mais, que serait la vie sans passion ? Elle serait bien fade ! D’ailleurs, rien de grand ne se fait sans cette énergie sublime qui différencie les gens déterminés de ceux qui se laissent aller dans la vie. Je me consacre effectivement à beaucoup de choses et je voyage conséquemment; notamment en Afrique, en Europe et à Dubai. A chaque fois que je peux, je me repose à Londres et à Paris. C’est vrai que ce n’est pas une vie facile, d’autant que je dois en même temps manager ma société qui gère mes droits et ceux d’autres mannequins. Pour m’alléger la tâche, je me fais épauler par cinq collaborateurs. Shaun mène une vie de rêve mais elle garde les pieds sur terre en ce qui concerne ses origines. D’où lui vient ce profond attachement à l’Afrique ? C’est difficile à dire. C’est comme un croyant à qui on demande pourquoi il croit en Dieu ! Toutefois, votre question est pertinente. C’est-à-dire, comment peut-on avoir de la passion pour un continent où l’on n’avait jamais vécu

auparavant ? C’est à la fois étrange et mystérieux. J’ai porté cette passion en moi, sans pouvoir me l’expliquer. Par exemple, on m’a sollicitée pour parrainer une école dédiée aux orphelins à Ouidah, au Bénin. Je n’ai pas hésité un seul instant. Des millions d’ancêtres des Afro-Américains sont partis du golfe de Guinée, dont le Bénin. A l’instar de Stevie Wonder, Harry Belafonte ou même Bob Marley, l’histoire des esclaves originaires du Bénin et du Nigeria est très vivace en moi. A chaque fois que je foule le sol de Ouidah, j’ai toujours en mémoire la tragédie de la traite négrière.

A l’instar de Stevie Wonder, Harry Belafonte ou même Bob Marley, l’histoire des esclaves originaires Bénin et du Nigeria est très vivace en moi.

On dit que les Afro-Américains sont généralement déconnectés des réalités africaines. Quelles valeurs africaines Shaun peut-elle revendiquer avec fierté ? Indiscutablement le sens de la famille et le respect de l’aîné. Moi, ma famille est fortement métissée mais n’a aucun complexe par rapport à son africanité. Au contraire, elle l’a toujours revendiquée, avant même de me la transmettre. Je suis donc fière de mes origines et des valeurs africaines comme le sens du partage. Quels conseils donneriez-vous à des mannequins débutants ? Il faut connaître son métier, bien se renseigner et analyser son marché. Les sources de renseignement sont multiples : les amis, les collègues, les syndicats de mannequins, les juristes, etc. Il faut également se fixer des objectifs réalistes et s’y tenir. Fhefei h[Yk[_bb_i fWh Cek\jWek 8WZWhek BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

e de la passion, de la «J’essaie de mettrcé rité dans tout ce sin la de beauté et t que mes soeurs ran pé es que je fais, en qu’elles soient, où s Noires et Africaine reconnaîtront en seront fières et se Shaun Ollison moi…»

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écipiendaire du Prix Gordon Bell en 1999 (l’équivalent du Prix Nobel en informatique) pour avoir inventé l’ordinateur de calcul le plus rapide du monde, cet informaticien surdoué est considéré par CNN et le magazine Time comme l’un des pères fondateurs du réseau Internet. Titulaire de trois maîtrises, en sciences de l’information, en génie maritime et en génie civil, son programme informatique permet aux ordinateurs de réaliser trois milliards d’opérations en une seconde ! Soit trois fois la vitesse de l’ordinateur le plus performant ayant existé jusque là. Philip Emeagwali, qui a été inspiré par les abeilles pour la conception de ce programme ultra per-

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formant, est le consultant attitré de l’armée américaine qui lui a affecté des garde-corps. Et il ne s’est pas arrêté là, ayant également mis au point un programme informatique qui permet de résorber les fuites dans les réservoirs de pétrole, un procédé informatique judicieux qui fait économiser des milliards de dollars à l’industrie pétrolière. Véritable bourreau de travail (il mène ses travaux 16 heures par jour, et sept jours sur sept), Philip Emeagwali qui a été affublé de Bill Gates africain par l’ex-président américain Bill Clinton, veut aujourd’hui relever un défi de taille : pour lutter contre le réchauffement climatique, il a entrepris la conception d’un ordinateur simulateur des courants climati-

ques sur un siècle. Ses réflexions afrocentristes sont profondes et lumineuses. Voici ce qu’il a déclaré, en substance, le 23 octobre 2003 à Elsah dans l’Illinois aux États-Unis, au cours d’une conférence sur «L’apport scientifique de l’Afrique à l’humanité» : ...Jefferson a écrit que ce serait difficile de comprendre le travail d’Euclide pour un Noir. Il a cru que seuls les gens d’ascendance européenne pourraient comprendre la Géométrie. En tant que mathématicien africain, j’ai

la Grèce,» a-t-il ajouté. J’étais curieux de savoir quel pouvait être l’apparence physique d’Euclide. En poussant mes recherches, j’ai découvert une photo largement diffusée d’Euclide. C’était la photo d’un homme européen qui semblait avoir 90 ans. J’ai demandé : «Est-ce vraiment le portrait d’Euclide ?» Après mûres recherches, j’ai découvert que c’était un portrait factice. Il a été dessiné 2 000 ans après qu’Euclide soit mort. Euclide est mort il y a 2300 ans en Afrique. Et il n’existe pas de vrai portrait d’aucune personne qui ait vécu avant Jésus Christ. Nous n’avons de vrai portrait d’aucune personne européenne qui ait vécu il y a même 500 ans. J’ai appris plus tard que beaucoup de scientifiques grecs de l’antiquité sont nés, ont grandi et ont été instruits en Afrique. Et je me demande toujours si ces scientifiques Grecs étaient en réalité des Africains noirs. Ce faux portrait

d’Euclide représenté sous les traits d’un homme blanc a renforcé l’idée de Jefferson selon laquelle seuls les Blancs peuvent comprendre les mathématiques. Puisqu’il n’y a aucune preuve qu’Euclide ait jamais voyagé hors d’Afrique cela signifie qu’il est légitime de supposer qu’il est probablement un Noir autochtone de l’Afrique... » AWZ[h ?XhW^_cW DZ_Wo[

HEK=K? :?7 A6 8=:; Elle voulait faire carrière dans l’armée, mais le destin en a décidé autrement. À 31 ans, cette jeune femme originaire du Sénégal, mais née dans le 12è arrondissement de Paris, a créé l’évènement dans le monde de la gastronomie parisienne en accédant au poste de chef cuisinier de la célèbre maison Petrossian, réputée pour son caviar et sa fréquentation par l’élite française. C’est qu’il a fallu de la personnalité, du

talent et de la compétence à Rougui Dia pour qu’Armen Petrossian, le maître des lieux, lui confie ce poste privilégié. Rougui Dia, qui a signé la nouvelle carte gastronomique du Petrossian, est ainsi l’une des dix femmes chefs de France. Mais elle garde toute sa lucidité. Malgré le prestige de sa fonction, elle aime retrouver ses deux frères et quatre sœurs dans le cocon familial de Neuilly-Plaisance, une banlieue populaire de Paris.

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étudié et j’ai compris la Géométrie. Il n’y avait rien dans mon expérience qui pouvait me pousser à croire que les Blancs soient plus aptes aux Mathématiques que les autres races. Aujourd’hui encore, ce stéréotype persiste parmi les mathématiciens blancs. En faisant des recherches sur les origines du travail d’Euclide, j’ai été étonné lorsque j’ai appris qu’Euclide n’avait jamais voyagé hors du continent Africain. «Comment Euclide pourrait-il être Grec, s’il est né, a grandi et fut instruit en Afrique ?» me demandai-je. Il m’est venu à l’esprit qu’Euclide, le mathématicien le plus grand de tout temps, n’était ni Grec, ni Blanc. Il m’est venu à l’esprit qu’il était probablement Noir et même Nègre authentique. J’ai trouvé la meilleure explication dans un livre sur «l’histoire des Mathématiques.» L’auteur a expliqué que l’Égypte ancienne n’était pas en Afrique. «L’Égypte faisait partie de

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é le 14 février 1964 à Africagora pour promouvoir les Abidjan, Dogad Dodiasporas africaines. Ce réseau regoui a quitté la Côte groupe aujourd’hui 3300 contacts d’Ivoire, le 15 septem(dont 180 membres actifs) répartis bre 1981 pour achever ses études dans 22 villes de France, et en Belgisecondaires en France. Après son que, Suisse et Espagne. A travers cet Bac D obtenu en 1983 à Vire (Norengagement pour la promotion des mandie), il débute des études de compétences des minorités et de la médecine puis de Psychologie à diversité, Dogad Dogoui a initié les l’université de Caen, avant d’opter Assises nationales de l’Intégration pour la communication, après une (2002), la Semaine de la diversité première expérience associative. (2004), le programme «Talents Il choisit de s’installer en France de la diversité» et ses forums emen 1990 et d’y fonder une famille plois «Carrefours de la diversité» franco-ivoirienne. Diplômé de (2005). En 2004, il saute le pas de l’EFAP(Ecole française des attala politique et présente une liste Dogad Dogoui, médaillé, entouré de ses amis de lycée des années 1980 à chés de presse), Dogad Dogoui a indépendante France Diversité aux Abidjan, aujourd’hui cadres issus de la diaspora ivoirienne en France (de gauche à droite) : Pierre-Marie Kablan (informatique), Montan Koffi-Kan (industrie), démarré son parcours professionélections européennes. Il décide Ahmed Aïdara (mathématiques). nel en 1988 par un stage au serdonc de rejoindre en 2005 l’UMP. vice de presse de Brice Lalonde, Il y est nommé un an plus tard, pre cabinet, Almeria RP. Depuis 2002, il est alors Secrétaire d’État à l’environnement, consultant indépendant en communication, Conseiller exécutif par Nicolas Sarkozy. Deavant de créer le service de presse du Centre en management de la diversité et en affaires puis janvier 2007, il est également le porteRené Huguenin de lutte contre le cancer à publiques. Fondateur en 1985 de l’Associa- parole et l’animateur d’un mouvement poliSaint-Cloud (banlieue parisienne). Il rejoint tion franco-africaine du Calvados (AFAC) tique de la majorité présidentielle : le Cercle ensuite le secteur des agences en communi- puis de Melting Com (les jeunes pros de la de la Diversité Républicaine (CDR). Dogad cation (1989-1996), avant de créer son pro- communication) en 1992, il a créé en 1999 Dogoui est marié et père de quatre garçons.

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n private equity est un fonds d’investissement destiné aux entreprises à fort potentiel de croissance (30%). A l’instar du BAC en France (Business Angels des Cités, dirigé par Aziz Senni)), le private equity alloue des fonds, participe à la gestion de l’entreprise en siégeant au conseil d’administration, et fournit à ladite entreprise un réseau relationnel et une expertise indispensables au développement des affaires. Le plus de ces fonds est qu’ils constituent des investissements à moyen et long termes. Dotée d’une solide expérience dans la finance et le management, Barbara James veut drainer de forts capitaux vers l’Afrique par le biais des private equity, qui sont de gros pourvoyeurs d’emploi en Grande Bretagne, à hauteur de 20% . Pour elle, l’Afrique est un continent propice à l’investissement, une terre d’avenir qui mérite au moins 1% des investissements des sociétés de capitaux. La société Henshaw Capital a un domaine de prédilection : les entreprises industrielles à forte croissance, moteur du décollage économique de l’Afrique ainsi que les investisseurs institutionnels : les compagnies de gestion des fonds de pensions, les assurances, les fonds souverains d’investissement et les fonds de dotation. Ouvert à toute opportunité d’affaires, Henshaw Capital ambitionne d’investir partout sur le continent.

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et expert comptable de 60 ans, excelle dans l’audit des grands groupes internationaux. On fait appel à lui pour résoudre des problèmes apparemment insolubles. C’est ainsi qu’il a été commissaire aux comptes pour de grands groupes français comme Renault-Nissan, EDF, Pinault-PrintempsRedoute (qui regroupait des entreprises ou des marques comme FNAC, Printemps, Conforama, Guicci, Yves Saint Laurent...). Mais la carrière d’un haut cadre ne dépend pas forcément de l’épaisseur de ses diplômes. Amadou Raïmi est réputé homme pondéré, courtois, à l’élégance discrète, et toujours attentif aux propos de son interlocuteur. Étant à la tête de l’un des quatre plus grands cabinets d’audit internationaux, il incarne assurément ces patrons qui honorent l’Afrique ! L’accession au strapontin

suprême de Deloitte France par ce yoruba natif de Porto-Novo, au Bénin, récompense une ancienneté exceptionnelle de trentedeux ans, ponctués par deux intermèdes, en 1981 (quatre mois de perfectionnement de son anglais en Grande-Bretagne) et en 1985 (il a conduit pendant deux ans au Bénin une mission financée par la Banque mondiale et consacrée à la réhabilitation des entreprises publiques béninoises). Après des études primaires et secondaires au Bénin, un bac mention bien au collège Bessieux à Libreville, il intègre une classe préparatoire aux écoles de commerce à Grenoble pour ensuite poursuivre de brillantes études à l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). Recruté en septembre 1976 par Deloitte à sa sortie de l’ESSEC, ce père de trois enfants sera directeur associé du groupe Deloitte

Amadou Raïmi

dès 1987, une rampe de lancement idéale qui lui donnera accès aux postes de responsable de la division gros clients, d’administrateur puis de vice-président du conseil d’administration de Deloitte France. Amadou Raimi, plusieurs fois sollicité pour occuper un poste ministériel au Bénin, est depuis 2007 viceprésident du conseil d’administration mondial de Deloitte. 8WXW CekiiW 9_iieae BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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ntoinette Djuiazong est partie de son Cameroun natal en 1988, avec en poche un BTS de Comptabilité et Gestion. À son arrivée en France, elle poursuit ses études et obtient

un 3ème cycle en Management et Gestion. En 1990, elle intègre le groupe AXA comme conseillère en patrimoine, un métier qu’elle aime et qui lui permet de s’initier à la finance et aux affaires. Mais Antoinette à une passion : la cuisine. Elle adore confectionner les plats africains. Son objectif est de promouvoir la gastronomie africaine. En 1998, parallèlement à son emploi chez AXA, elle créée le restaurant Gourmets d’Afrique dans le 3ème arrondissement de Paris. Son succès est fulgurant. Le tout Paris y vient dîner. En 1999, un an après son ouverture, Gourmets d’Afrique est récompensé du Prix de la Marmite d’or de la gastronomie afro-caribéenne. En 2000 et 2001, Antoinette reçoit le prix Nova et en 2005, le restaurant fait son entrée dans le prestigieux guide gastronomique français Gault et Millau *. La renommée d’Antoinette et de son restaurant ont fait le tour de Paris. Elle est très sollicitée pour les grandes occasions comme les mariages, les baptêmes, les réceptions privées ; mais aussi les soirées à thèmes, les cocktails dînatoires, les dîners d’affaires. De nombreuses institutions, sociétés et associations telles que : le groupe Printemps, les chaînes de télévision (TV5,

Télésud, Canal+), les éditions Stock, l’association Afrique Initiative, lui font confiance. Avec son équipe, Antoinette organise des évènements comme elle seule sait le faire. Fournisseur de la Mairie de Paris, des ambassades africaines, de l’Unesco… elle participe également à de nombreux salons internationaux dédiés à la promotion de la culture africaine en France. La notoriété de Gourmets d’Afrique, c’est évidemment à Antoinette qu’on le doit. Elle a « façonné » son restaurant comme elle façonne ses plats, avec beaucoup d’amour. Elle a le sens de l’hospitalité et du partage. C’est pour cela que les cultures se mélangeaient le soir venu à l’entrée de son restaurant. Européens, Africains, Asiatiques et d’autres nationalités s’y côtoyaient et discutaient en toute convivialité, en attendant une table. B[ Yh[Ze ZÊ7dje_d[jj[ Wk`ekhZÊ^k_ 5 Développer le volet « traiteur » de ses activités, car la demande est forte, son savoir-faire étant reconnu dans ce domaine. Son nouveau challenge ? Créer et développer son propre concept de restauration et de service traiteur, en devenant franchiseur. Pour cela, elle a en projet de s’aménager un local plus spacieux afin de disposer d’un laboratoire de développement de son nouveau projet. C$ BWdj[de_i

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Manager d’exception

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LES SIX PRINCIPES BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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DU BON MANAGER BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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MANAGER D’EXCEPTION Mf po!O°4!È!Bwpjs!vo!pckfdujg!dmbjsf. nfou!e ßoj!É « L’important dans la vie n’est pas où vous êtes ni où vous étiez, mais bien où vous voulez aller ». Les gens échouent parce qu’ils n’ont pas fixé pour leur vie d’objectifs précis, écrits, réalistes …et vraiment réalisables. Vouloir être le maître du monde peut sembler impressionnant, mais est totalement irréaliste. Ayez une stratégie en définissant des objectifs aussi bien à court terme qu’à long terme. La vitesse de réalisation dépend parfois des circonstances, mais ne perdez jamais de vue votre objectif. Soyez patient mais déterminé. Car, comme le dit Beverly Sills, la reine américaine de l’Opéra : «Il n’y a pas de raccourci pour arriver là où cela vaut la peine d’aller». Mf po!O°3!È!Tf!e qbsujs!ef!mb!qfvs! Tout grand homme a été une personne inconnue avant d’avoir fixé et réalisé ses obeftusvdusjdf!É La peur asphyxie la motivation. La peur jectifs. L’exemple de Barack Obama est très détruit l’enthousiasme et l’image de soi. La illustratif. peur finit par vous dérober l’amour. Elle déMf po!O°5!È!E wfmpqqfs!mft!sfttpvs. truit tout désir, tout espoir. Elle favorise l’indft! ivnbjoft! dpnnf! tfdsfu! ef! mb! quiétude, le doute, les sentiments d’incompétence et d’échec. La peur entretient des s vttjufÉ images mentales de ce que nous ne voulons « La réussite ne s’atteint pas avec des recetpas voir se produire. Ayez donc foi, car la foi tes d’un jour. Elle se construit peu à peu sur est positive. Avoir la foi, c’est agir comme des principes justes et immuables » si votre but est réalisé, alors qu’il n’en est A la base de toute réussite se trouvent les rien, de manière à faire en sorte que cela se êtres humains et les rapports qu’ils entreréalise. Les gagnants créent un mystique, tiennent entre eux. Nos succès et nos réalisadégagent un air de pouvoir, d’autorité et de tions dépendent de notre capacité à entretenir de bonnes relations. Selon le psychologue gagneur. Alors, mettez-vous au boulot. Mf po!O°2!!ÈBoujdjqfs!tpo!mÖ difdÉ Carl Rogers (éminent psychologue américain) estime que les gagnants ne sont jamais surpris de gagner ; ils s’attendent à gagner, non pas parce qu’ils sont égocentriques, mais parce qu’ils ont confiance en leur formation et talents. Ils restent concentrés et ne perdent jamais de vue leurs objectifs; quels qu’ils soient. S’il est vrai que les gagnants ne sont pas surpris de gagner, alors il est aussi vrai que les perdants ne sont pas surpris de perdre. Si vous craignez de perdre, si vous craignez la concurrence, c’est qu’en réalité vous avez peur de votre propre incompétence. Alors, un peu de passion et d’audace et formezvous.

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autrichien Alfred Adler, l’être humain peut avoir de nombreux besoins, mais il en existe quatre qui sont fondamentaux pour tous : Le besoin de se sentir important ; vendez lui ce sentiment d’importance ; Le besoin d’appréciation ; vendez lui l’appréciation ; Le besoin d’être aimé ; vendez lui l’amour ; Le besoin d’être paresseux ; vendez lui de la facilité. Si vous croyez à la valeur des individus, essayer donc d’en savoir plus sur eux. C’est cette capacité qui fait, selon Donald Ttrump (magnat américain de l’immobilier) : « la différence entre un bon et un excellent manager ».

emploi. Ils ont de moins en moins confiance en eux-mêmes et en leurs dirigeants qui sont plus des patrons que des leaders. Tout bon manager doit adapter ses méthodes de gestion à la conjoncture économique. Il en de même pour nos dirigeants. L’Afrique du 21ème siècle doit être différente. Elle ne peut plus être gérée à la « papa » ou à la « baguette ». Des nouveaux challenges sont apparus face à la mondialisation des affaires, à la crise financière et à l’économie. L’état actuel de l’économie africaine évoque cette histoire de bûcheron qui, faute d’avoir compris comment démarrer sa tronçonneuse, s’en sert comme une scie ordinaire. Quelle perte d’énergie ? Quel gâchis ?

Mf po! O°6! È! ! Ufojs! dpnquf! ef! mb! dpokpoduvsf! dpopnjrvf!É Nous vivons dans un monde en plein bouleversement, caractérisé par deux mots clés : changement et complexité. Plus rien n’est comme avant, plus rien ne sera comme avant, plus rien n’est simple. Toutes les certitudes sont remises en question. Les remèdes préconisés par la Banque Mondiale, le FMI, les partenaires au développement, ne nous sont plus d’aucune utilité. Pire, ces antidotes à la crise risquent désormais de constituer autant d’obstacles à la compréhension des nouveaux problèmes qui nous assaillent. Peut-on raisonnablement parler de succès lorsqu’on voit l’état de nos économies africaines ? Peut-on parler de succès lorsque des enfants d’Afrique fuyant la misère périssent dans les eaux glaciales de la Méditerranée ou dans le désert du Sahara ? La crainte, la peur et l’inquiétude s’installent partout, et surtout chez les jeunes diplômés en quête d’un

Mf po!O°7! ! È! OÖbwpjs! rvÖvo!mfju. npujw!;!mÖbdujpo!"!É Nous ne prônons pas des comportements frénétiques et totalement inefficaces. Il n’y a pas de situation idyllique. Cependant dans l’environnement chaotique actuel, l’ennemi n°1 c’est l’inertie. Donc à tout prendre, il vaut mieux changer pour le plaisir de changer, et s’agiter vainement, que de rester perpétuellement inerte dans un monde qui change. Le changement ne se décrète pas, il repose sur la construction d’un nouveau

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cadre de pensée. Une perception commune de «l’obligation de changer» est nécessaire pour susciter le mouvement. L’explicitation d’une vision partagée et la définition de nouveaux principes d’action constituent les préalables à la mise en œuvre des actions. Expliquez les enjeux de la situation et le but poursuivi, montrez en quoi le changement répond aux besoins de chacun, prendre en compte les peurs, encourager l’innovation, promouvoir l’excellence, voilà à mon humble avis des actions concrètes à mettre en œuvre. Mieux vaut prendre position, quitte à se tromper que de rester sur place de peur d’échouer. Fhefei h[Yk[_bb_i fWh 9^h_ijef^[ B_]_[h

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34 MANAGER D’EXCEPTION

MANAGER D’EXCEPTION

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Né le 08 novembre 1966, à Port gentil (République du GABON), de signe astrologique scorpion, ce diplômé d’expertise comptable possède plus de 16 ans d’expérience professionnelles en cabinets d’expertise comptable et de commissariat aux comptes, en Entreprises ( Groupe international….) où il occupa plusieurs fonctions dont celle de Directeur Financier, C’est en 2006, que JFO décida de créer son propre cabinet d’audit , d’expertise comptable et de conseil pour, dit-il, : «apporter ma modeste contribution au développement de la PME ». Concepteur et co-animateur de séminaire sur le Management, ce passionné de la Politique «ADEPTE DU CHANGEMENT», prône pour l’émergence d’une nouvelle génération de managers et d’hommes politiques africains. BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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madou Kane est, depuis 2006, le premier cadre africain à la tête d’une direction de la BNP Paribas. Administrateur directeur général de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS), une filiale de la BNP, dès 1996, il a été parallèlement à ses hautes charges, président du club des dirigeants des banques d’Afrique, et président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Ce banquier d’exception est réputé pour avoir consolidé les résultats de la Bicis. Sous la supervision d’Amadou Kane, le bilan de la Bicis était passé de 139,4 milliards de F CFA en 1996 à 261,7 milliards en 2005; le résultat net étant passé de 1,1 milliard à 7,342 milliards durant la même période. Pressenti en novembre 2002 pour être ministre de l’Economie et des Finances au Sénégal, proposé fin 2002, par le président Abdoulaye Wade, à la tête de l’UEMOA, Amadou Kane supervise aujourd’hui avec maestria toutes les filiales africaines de la BNP Paribas. C’est que l’homme a du métier. Son parcours professionnel sans faute commence en 1980 et s’est longuement poursuivi au sein de l’Union des banques arabe et française (UBAF), où Amadou Kane a gravi de nombreux échelons, au point d’être associé en 1983 au premier ré échelonnement de la dette privée du Sénégal par le club de Londres. Devenu responsable Afrique de cette banque, il est chargé de développer la présence et le portefeuille de l’UBAF sur le continent africain. Amadou Kane négocie tant et si bien des crédits acheteurs et des lignes de refinancement en faveur des banques africaines qu’Ubaf a vu son chiffre d’affaires Afrique exploser, notamment en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

Fort de cette prouesse, Amadou Kane est appelé, en 1990, à la rescousse de la Banque ouest-africaine à Lomé. C’est ainsi qu’il contribuera à lancer la première émission obligataire ouest-africaine, avec l’aide de la BNP. La BOAD fera alors lever quatre milliards de F CFA. Aujourd’hui, le total

des émissions obligataires de cette banque dépasse les 96 milliards de F CFA. Cette prouesse financière vaudra donc au célèbre banquier sénégalais la présidence de la Bicis, à partir de 1996. On connaît la suite. CekiiW AW\\e

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COACHING La réussite est une affaire d’organisation et de discipline. Pour augmenter vos chances de succès en 2009, vous devez vous concentrer

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sur l’essentiel, sans négliger les détails, vous désendetter

1ÈRE RÉSOLUSION CONCENTREZ VOS ÉNERGIES SUR LES GRANDS OBSTACLES Sur votre chemin vers le succès, vous rencontrerez aussi bien de grands obstacles que des petits. Choisissez vos batailles sagement.Lorsque que vous devez résoudre les petits problèmes, ne vous attardez pas et ne perdez pas le temps nécessaire à la résolution des plus grands problèmes. Autrement dit, ne permettez pas aux petites choses d’encombrer votre esprit et de monopoliser inutilement votre temps. 2È RÉSOLUTION PROTÉGEZ-VOUS DES PROFITEURS Si vous venez de démarrer une affaire ou que vous travaillez à l’expansion de votre entreprise, il est possible que certaines personnes tentent de profiter de votre réussite, et surtout de votre argent. Alors, attention : si quelque chose vous paraît vraiment trop beau pour être vrai -

CA L’EST SUREMENT ! Par précaution, faites toujours une recherche minutieuse et ne sautez jamais trop hâtivement sur des occasions en apparencetrop parfaites. Si quelqu’un devient trop insistant et vous pousse à prendre une décision pour investir rapidement, ne vous éloignez pas simplement... FUYEZ ! 3È RÉSOLUTION RÉCOMPENSEZ-VOUS Quand les enfants font quelque chose de bien, les parents les récompensent avec quelque chose d’agréable, un mot gentil d’encouragement ou un nouveau jouet. Lorsque les gens réussissent au travail, ils obtiennent des augmentations. Alors, vous aussi, lorsque vous vous surpassez, ou que vous avez eu de bon résultats offrez-vous quelque chose d’agréable. Offrez-vous toujours une récompense pour un travail bien fait.

au maximum tout en vous préservant des profiteurs. Suivez le guide.

Après l’effort, faites-vous plaisir. Récompensez-vous !

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4È RÉSOLUTION TENEZ UN JOURNAL Il est important de savoir prendre du recul par rapport à votre cheminement vers le succès. Vous devez être capable de comprendre clairement les raisons de vos réussites. Commencez un journal et notez chaque chose que vous avez réussie. Si un jour vous ressentez du découragement, de la frustration, regardez tout ce que vous avez déjà réalisé par le passé. Cela vous donnera un regain d’énergie et vous repartirez ragaillardi vers de nouveaux succès. 5È RÉSOLUTION SOYEZ RECONNAISSANT Il est facile d’être reconnaissant envers la vie, lorsque nous vivons une situation de réussite. Mais soyez-le aussi pour vos échecs si cela vous arrive, car on apprend souvent beaucoup plus d’un échec. Il n’y a pas d’échec définitif. Ce qu’on appelle un échec est le résultat de certaines erreurs. Apprenez de vos erreurs, rectifiez-les et vous aurez des résultats différents. Avoir une attitude reconnaissante envers la vie et les expériences qui vous font grandir est important. Cela vous aidera à rester humble et à continuer à persévérer pour atteindre des réussites de plus en plus grandes. 6È RÉSOLUTION CRÉEZ DES OCCASIONS Au lieu d’attendre que des occasions se présentent à vous, que des opportunités vous soient offertes, trouvez-les, créezles. Pour cela informez-vous, lisez les journaux, regardez ce qui se passe sur internet. Les gens qui ont atteint la réussite vous diront qu’ils faut constamment chercher à saisir des occasions. Il ne faut pas attendre que les occasions viennent frapper à votre porte car cela ne se produit que très rarement.

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COACHING

Pour vous détendre, décontractez tous vo muscles

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7È RÉSOLUTION FAITES DE VOTRE MIEUX CHAQUE JOUR Essayez de vivre chaque jour comme s’il était votre dernier jour. Pour réussir, travaillez consciencieusement

9È RÉSOLUTION NE NÉGLIGEZ PAS LES DÉTAILS Ne négligez surtout pas les choses qui vous paraissent petites et qui ne semblent pas avoir un impact important sur l’ensemble de vos réalisations. Achevez vos tâches, elles font partie d’un ensemble, d’un projet global. Toutes ces petites choses négligées peuvent rapidement se transformer en un grand désordre si vous n’agissez de façon responsable et efficace... Soignez aussi les détails qui vous donneront une image de professionnel compétent.

Profitez de chaque jour pour accomplir quelque chose qui vous rapprochera de l’un de vos objectifs. Même si c’est quelque chose qui vous semble petit, faites-le.Chaque étape du développement d’un enfant, le mène vers le succès, vers le développement de son plein potentiel. De même, chaque petit pas, aussi infime soit-il, vous mène vers vos buts... Alors, chaque jour, faites du mieux que vous pouvez.

10 RÉSOLUTION NE SOYEZ PAS AVARE D’ÉLOGES Si vous avez des gens qui vous aident, bénévolement ou en tant que salariés, employés à plein temps ou à temps partiel, complimentez-les, soyez reconnaissant, félicitez-les. Ces personnes sont une partie importante de votre succès. En leur montrant de la gratitude en retour de leur dévouement, ils seront encore plus heureux de travailler pour vous. Ils vous aideront à atteindre votre but, donc, ils vous aideront à réussir. Ne soyez surtout pas avare d’éloges.

8È RÉSOLUTION FAITES DE VOTRE CHEMIN

11È RÉSOLUTION FIXEZ-VOUS DES BUTS

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clients sentiront que vous êtes là pour eux et que vous prenez soin de leurs affaires. Cette relation de confiance est ce qui vous maintiendra sur la route du succès. Trop de gens oublient que le client est le lien entre l’échec et le succès. Vous devez le savoir. Mais surtout, ne l’oubliez jamais... Et en dehors des affaires, pensez à tous les domaines dans lesquels ce principe peut s’appliquer.

VERS LE SUCCÈS UNE FORMIDABLE AVENTURE Regardez chaque angle de votre voyage vers la réussite comme une aventure passionnante. Souvenez-vous de vos années d’enfance, vous avez aimé découvrir l’inconnu. Portez ce souvenir avec vous afin de persévérer vers le succès. Prévoyez le plaisir que vous aurez lors de chacune de vos réalisations.

Pour avancer, fixez-vous des buts quotidiens

QUOTIDIENS Prenez l’habitude de vous fixer des buts quotidiens. Cela vous permet de mieux visualiser ce que vous avez fait et ce que vous avez réussi. Cela vous aidera à rester motivé. Ces buts peuvent être simples,comme par exemple : passer un appel téléphonique ou écrire une lettre. Quelle que soit la tâche prévue,elle doit être faite. Cette petite discipline vous aidera à mieux percevoir chacune des étapes que vous avez franchie, et vous poussera à avancer sur le chemin du succès. Fixez-vous des buts quotidiens et vous avancerez sûrement. 12È RÉSOLUTION PENSEZ À VOS CLIENTS Si vous êtes dans les affaires, soyez au service de vos clients. Gardez toujours un bon contact avec vos clients. S’ils ont un problème, montrez leur votre entière disponibilité. Offrez leur votre écoute et traitez-les avec tout le respect qu’ils méritent. Faites le nécessaire pour répondre le mieux possible à leurs attentes et à leurs besoins. Vos

13È RÉSOLUTION PRENEZ LE TEMPS DE FAIRE LE POINT ET DE VOUS RÉAJUSTER. Occasionnellement, réfléchissez sur ce que vous avez accompli et sur les événements marquants de votre parcours. Assurez vous que vous êtes toujours dans la bonne direction, celle qui vous permettra d’atteindre vos buts. Se réajuster afin d’atteindre vos objectifs est tout à fait normal et même souhaitable. Vous arrive-t-il de lutter régulièrement pour quelque chose de spécifique ? Plutôt que de continuer à lutter contre ce problème, prenez le temps de réfléchir. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Pourquoi ? D’où vient ce blocage ? Est-il mental ? Posez-vous des questions et tentez de vous réajuster au plus vite. Vous ne devriez pas continuer à lutter pour les mêmes choses à plusieurs reprises. Cela voudrait dire que vous ne tenez pas assez compte des leçons que la vie vous donne. Plus vite vous en tiendrez compte plus facilement vous avancerez... Notez chaque chose que vous avez réussie et imprégnez-vous en les jours de déprime.

14È RÉSOLUTION ACCEPTEZ VOS RESPONSABILITÉS Quoi qu’il arrive vous et vous seulement êtes responsable de votre succès. Bien que vous bénéficierez d’aides diverses dans de nombreux cas, rappelez-vous que c’est vous qui êtes responsable. Pour réussir, vous devez savoir vous entourer des bonnes personnes. C’est vous qui ferez les choix et donc il est de votre ressort de faire les choix justes. Si un problème survient de la part de l’une de ces personnes, vous avez votre part de responsabilité. Ce sera le moment de montrer l’exemple. Montrez que votre désir de réussir et votre «vision» des choses sont plus grands que n’importe quel obstacle qui se dresse sur votre chemin. Vous pouvez et devez le faire ! 15È RÉSOLUTION DÉSENDETTEZ VOUS AU MAXIMUM Savez-vous pourquoi la plupart des gens ne s’enrichissent pas ? Parce qu’ils veulent paraître riches avant de l’être vraiment. Et cela leur coûte très cher, car ils enrichissent leur banquier et les organismes de crédit... Vouloir paraître riche, avant de l’être vraiment, amène à acheter des choses qui ne sont pas toujours indispensables. Voire dans certains cas inutiles. Les accumulations de petits crédits, de découverts bancaires autorisés etc., coûtent une fortune en intérêts. Alors, prenez du temps pour réfléchir à la façon de vous libérer de vos dettes, et en particulier de vos cartes de petits crédits si vous en avez. Pour pouvoir économiser 50 centimes sur chaque billet de 5, reprenez vos comptes. Ensuite faites la chasse à la moindre dépense inutile. Faites le sérieusement en considérant que cet argent économisé, c’est pour vous payer vous même.Vous avez de la valeur ! Vous avez

le droit et le devoir de vous payer 10% sur ce que vous touchez. La prochaine fois, commencez par prélever 10% sur ce que vous touchez et mettez-les de côté en vous payant vous même. Tous ceux qui l’ont fait avant vous, vous diront que cela surprend au début, mais que l’on prend vite l’habitude. Ces économies sont votre tranquillité d’esprit. Vous vous sentirez bien mieux si vous savez que vous avez un peu plus d’argent de côté chaque mois. De plus, avoir des finances saines, c’est particulièrement important si vous avez à rechercher un financement. Ceci , pour parvenir à réaliser vos objectifs et pour continuer votre chemin sur la voie du succès. 16È RÉSOLUTION METTEZ VOTRE SUBCONSCIENT À PROFIT Chaque soir avant de vous endormir, prenez quelques minutes de réflexion sur les questions importantes auxquelles vous souhaitez avoir des réponses. Pour vous détendre, décontractez tous vos muscles. De cette façon, vous viderez plus facilement votre esprit de vos problèmes et de votre stress. Et vous permettrez ainsi à votre subconscient de mieux travailler pour vous aider. Ensuite, dormez tranquillement, laissez votre subconscient trouver des solutions et des réponses durant votre sommeil. Vous aurez sans doute de bonnes surprises à votre réveil. Ne dit-on pas que la nuit porte conseil. BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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COACHING

ou le magnifique canapé qui pourrait trôner dans votre salon. Avec la patience d’attendre une période favorable (soldes, promotions,etc...) vous pourrez trouver des meubles, des vêtefo ments ou même des voyages à des prix très intéressants. De cette façon, vous préserverez Satisfaire votre client doit être votre priorité votre budget au lieu de vous endetter à l’excès. Cette façon de gérer vos finances aura aussi le gros avantage de vous épargner le stress JOURS UNE QUALITÉ CONSTANTE qu’éprouvent les personnes qui s’endettent pour « épater » leur entourage. Vous Si vous avez un commerce, une entrevivrez plus sereinement dans un intérieur prise, ou si vous fournissez un service, tout aussi agréable et a votre gout, et... vos votre priorité doit être de satisfaire votre clientèle grâce à une qualité constante. Au finances ne seront pas en danger. début, cela peut vous paraitre difficile et être un véritable défi. Mais si vos efforts 18È RÉSOLUTION sont constants, vos clients vous feront la 17È RÉSOLUTION FAITES LA CHASSE AUX meilleure et la plus efficace des publicités. EVITEZ LES ERREURS DE COMPTES Vous atteindrez rapidement votre but, LA RIVALITÉS VAINES OU DE TICKETS DE CAISSE vous goûterez au succès et surtout, à un Ce piège fait parfois dépenser beaucoup Prenez toujours le temps de vérifier vos succès durable. d’argent, pour le seul plaisir d’éblouir les tickets de caisse ainsi que vos relevés autres... Votre vraie valeur, c’est ce que de banque. Beaucoup de gens ne le font 20È RÉSOLUTION vous êtes : votre intelligence, vos qualités pas. Vous pourrez découvrir des erreurs, FABRIQUEZ-VOUS UNE IMAGE de coeur, votre courage. Ce sont toutes des facturations injustifiées notamment GLOBALE DE VOTRE RÉUSSITE ces qualités qui font de vous « quelqu’un sur vos relevés de compte en banque. Pour atteindre la réussite, imaginez-vous, de bien » et non pas telle ou telle voiture Notez-les, demandez des explications et voyez-vous, dans la situation de réussite le remboursement de tout ce que vous voulez atteindre. Pour vous qui n’est pas justifié. Et faites supprimer toutes les prestations aider à la visualiser, trouvez des photos de personnes qui vous ressemblent un peu qui ne vous sont pas utiles. Au et qui sont dans une situation où elles ont restaurant, vérifiez toujours votre « addition ». Vous a-t-on réussi. (Vous pouvez aussi coller l’une de vraiment facturé le vin que vous vos photos à la place de cette personne) La visualisation aide beaucoup à atteindre avez consommé ? Et de quelle ses objectifs. Si vous souhaitez ouvrir année était-il ? La différence un commerce, voyez vous à l’aise dans de prix entre deux millésimes peut être importante. N’hésitez votre magasin plein de clients satisfaits. Autre exemple : Si votre objectif est de pas a demander poliment des perdre du poids pour vous sentir mieux éclaircissements. De la même et améliorer votre santé, pourquoi ne pas façon, vérifiez vos factures de afficher la photo d’une personne de votre téléphone. Vous y découvrirez âge ayant la silhouette que vous souhaitez peut-être des appels que vous avoir. Vous pouvez trouver beaucoup n’avez jamais passés. Une saine gestion est un facteur d’images sur Internet ou dans des revues. Et surtout rappelez-vous que : Ce à quoi qui contribue à la réussite. vous croyez fermement et que vous visualisez souvent a toutes les chances de 19È RÉSOLUTION Saississez chaque opportunité qui devenir réalité. FOURNISSEZ TOUse présente et ne lâchez plus ! BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

FOCUS

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LA GENESE DE LA CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE

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L’AFRIQUE QUI GAGNE

Voici les nouvelles NANAS BENZ :aaZh hdci Y^hXg iZh! Ó^giZci eZj VkZX aV eda^i^fjZ! bV^h Zc V[[V^" gZh! ZaaZh hdci eajh k^h^WaZh! ad^c YZkVci aZh ]dbbZh / XZ hdci aZh [ZbbZh YÉV[[V^gZh Zi X]Z[h YÉZcigZeg^hZ Vj 7 c^c#

«La femme béninoise est en retard en politique, mais pas en économie», affirme, avec un brin de provocation, Grâce Lawani, présidente de l’Association des femmes d’affaires et chefs d’entreprise du Bénin (AFACEB), et propriétaire d’un grand hôtel à Coto-

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nou, capitale économique du Bénin. Créée en mai 1988, l’AFACEB se trouve depuis à l’avant-garde du combat pour l’épanouissement économique de la femme béninoise et pour le développement économique du pays, indique Lawani. Pour être membre de l’AFACEB, explique-t-elle, il faut être une

femme chef d’entreprise, avoir un registre de commerce, et avoir au moins deux employés. L’association regroupe actuellement une cinquantaine de membres réellement actives qui sont dans l’import-export, la restauration, le transport, le bâtiment, l’esthétique, etc. Une enquête menée en 1998 a toutefois permis à l’AFACEB de recenser,

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L’AFRIQUE QUI GAGNE

dans ce pays d’Afrique de l’ouest d’environ 9 millions d’habitants, 250 femmes chefs d’entreprise. Elles sont hôtelières, restauratrices, architectes, pharmaciennes, industrielles et même entrepreneurs de bâtiment. Il existe également quelque 2.300 femmes entrepreneurs plus modestes (coiffeuses, couturières, stylistes, modélistes, transformatrices de produits agricoles) et près de 5 000 femmes micro-entrepreneurs qui se livrent à diverses activités commerciales. L’enquête ne prend pas en compte les centaines de milliers de femmes qui vont, tous les jours, acheter et revendre en détail divers produits dans les marchés locaux pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Cela fait dire à Lawani qu’au Bénin, «les femmes sont en avance dans le domaine économique par rapport aux hommes». Premières à la maison dans l’entretien du foyer, elles le sont aussi dans les affaires, le petit com-

merce, comme dans le grand négoce. Selon le Rapport de 1998 sur le développement au Bénin du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), plus de 92 % de l’emploi informel, dans le commerce, est tenu par les femmes. En

va elle-même acheter dans des pays d’Asie comme la Thaïlande, l’Inde et Hong Kong. Elle voyage souvent par avion pour aller négocier ses affaires et elle fait expédier sur Cotonou les produits achetés par bateau. Entre 1999 et 2001, confie-t-elle, «j’allais pratiquement tous les mois en Asie pour acheter des tissus. Mais depuis le mois de février dernier, plus rien ne marche dans le marché», déclare-t-elle. Bouraïma parle couramment deux langues internationales, le français et l’anglais, trois langues nationales, le yoruba, le goun et le mina. Et pourtant, elle voudrait parler aussi le haoussa qui est l’une des trois principales langues du Nigeria, avec le yoruba et le ibo. «C’est nécessaire pour les affaires». Beaucoup de clients viennent du Nigeria, grand pays voisin du Bénin, pour acheter des tissus et aller les revendre chez eux. «Ce sont des clients particuliers qui aiment bien qu’on leur parle leur propre langue car cela les met en confiance», ajoute-t-elle. Quelques petites minutes passées dans sa boutique, le temps d’une interview, Bouraïma a vendu des marchandises pour environ 200 000 FCFA (environ 300 euros). Pourtant, assure-t-elle, «nous ne vendons pas beaucoup ces temps-ci; les clients ne viennent pas, le marché est morose». En général réservées, les femmes commerçantes béninoises ne parlent pas souvent de leurs chiffres d’affaires ou de leurs richesses, «pour ne pas attirer les convoitises», disent-elles. Cependant, Nouratou Adébi, une autre locataire du Centre commercial Hage Ali, avoue qu’elle vit, depuis 1992, dans sa propre maison, construite à Porto-Novo, capitale du Bénin (à 30 km de Cotonou), alors qu’elle venait de commencer son entreprise. Combien de maisons a-t-elle encore bâties depuis lors? «Pas beaucoup», assure-t-elle. Et le nombre de ses voitures? «Deux pour moimême, une pour mon mari et une pour mon fils aîné». Quoi d’autre? «Non, je vous en ai déjà trop dit», lance-t-elle, mettant ainsi fin à l’entretien. C_Y^ [ 8eae

En général, réservées, les femmes commerçantes béninoises ne parlent pas souvent de leurs chiffres d’affaires ou de leurs richesses, «pour ne pas attirer les convoitises.»

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outre, elles dirigent 84/% des établissements de commerce dans le pays et 95/% des restaurants du secteur informel, selon le même rapport. Le rapport du PNUD précise que la contribution des femmes au Produit intérieur brut (PIB) du Bénin était de 34,5/% en 1998. Au Centre commercial Hage Ali, un haut lieu des affaires à Cotonou, réputé pour la cherté des coûts de location de ses magasins, 80/% des boutiques sont louées par des femmes commerçantes, révèle Amin Nassif, un des responsables du centre. Chacune de ces boutiques coûte à sa locataire 250 000 francs CFA (environ 375 dollars US) par mois, sans compter les salaires des employés et les autres charges d’exploitation. «Et pourtant, elles arrivent à y faire face. C’est dire que leur commerce marche bien, même si elles ne l’avouent pas toujours», souligne Nassif. Adénikè Bouraïma est l’une de ces commerçantes. Jeune (35 ans), belle et dynamique, elle mène son activité commerciale «avec beaucoup de plaisir et de satisfaction», dit-elle. Elle vend une gamme variée de tissus qu’elle

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ÇA VOUS INTÉRESSE

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Carrières Vos droits Frais bancaires Immobiliers

#OMMENT SE PRÀPARER ÷ LlEMBAUCHE Selon Dominique Clavier, psychologue du travail, cinq facteurs sont à l!origine du recrutement d!un futur collaborateur (et nous pourrions dire à chaque fois qu!il y a transaction entre deux entités). En effet, pour qu!une personne soit embauchée, elle doit : faire rêver sa future direction et ses futurs collègues, prouver qu!elle sera rentable rapidement, rassurer sur ses capacités d!adaptation et d!intégration, valoriser l!image de l!entreprise et du service et démontrer sa cohérence et VD OpJLWLPLWp IDFH DX[ GLIÀFXOWpV GH OD IRQFWLRQ > P a r C a r i n e Ya r a b o

Pages rassemblées par Nicole Sarr

<W_h[ h l[h iW \kjkh[ Z_h[Yj_ed [j i[i \kjkhi Yebb ]k[i Recruter une personne sur un poste donné, constitue un souci pour le recruteur. Le recruteur rêve de rencontrer LE candidat qui apportera des solutions aux difficultés auxquelles il se retrouve confronté : par exemple un produit qui ne décolle pas, une équipe démotivée… La question est alors, comment faire rêver sa future direction et collègues ? Le futur collaborateur peut faire rêver par exemple, en termes de solutions par rapport aux difficultés de l’entreprise et de l’atteinte de ses objectifs. BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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;jh[ h[djWXb[ hWf_Z[c[dj Une entreprise qui recrute, a besoin d’une personne opérationnelle immédiatement, quel que soit le niveau du poste ou du candidat. Le recruteur recherchera donc pendant l’entretien, les éléments lui permettant de s’assurer que le candidat sera immédiatement rentable, une fois embauchée. Comment le candidat peut montrer qu’il est rentable immédiatement ? En donnant par exemple des faits, des réalisations dans des contextes de mobilité. En parlant de sa connaissance du type de clientèle, du secteur, des machines utilisées… en parlant de ses compétences transférables dans le nouveau poste.

HWiikh[h ikh i[i YWfWY_j i ZÊWZWf# jWj_ed [j ZÊ_dj ]hWj_ed Les candidats ayant les meilleurs potentiels ne seront embauchés que s’ils rassurent le recruteur sur leur capacité à ne pas être un risque pour les groupes constitués dans l’entreprise. Le candidat va-t-il s’adapter aux situations de travail, va-t-il s’intégrer dans l’équipe, ou risque t-il de se faire rejeter par maladresse ou par un mode de communication en décalage avec celui de l’entreprise ? Ce troisième critère est primordial. En effet, pour les employeurs, l’aptitude d’un employé à bien s’entendre avec les autres membres de l’équipe est plus importante que la qualité de son travail. Ils font valoir que les employés en bons termes avec les autres aident à créer une bonne ambiance de travail et à augmenter la productivité de l’ensemble du service. Vous comprendrez que la question de la capacité pour un futur collaborateur d’origine étrangère à s’intégrer dans une équipe, a encore plus de poids pour le recruteur. Comment rassurer sur ses capacités d’adaptation ? Le candidat peut par exemple expliquer comment il va s’y prendre pour réussir son intégration dans l’équipe. LWbeh_i[h bÊ_cW][ Z[ bÊ[djh[fh_i[ [j Zk i[hl_Y[ Le collaborateur recruté doit valoriser d’un point de vue narcissique l’entreprise. Il est primordial pour l’employeur de pouvoir présenter la personne venant d’être embauchée, comme un élément positif qu’il est fier d’intégrer dans l’organisation. Ici, c’est bien l’image de l’entreprise qui est en jeu, et non le nouveau collaborateur. Il est en effet, important pour l’entreprise, de se dire qu’on est les meilleurs puisque les meilleurs viennent travailler avec nous. Alors, comment valoriser l’image de l’entreprise ? Le futur collaborateur devra montrer par des exemples, ses facultés de communication, quel bon professionnel il

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Préparez votre entretien d’embauche comme s’il s’agit d’un examen de passage.

sera, et l’image positive qu’il a de l’entreprise. Ûjh[ Ye^ h[dj [j b ]_j_c[ \WY[ Wkn Z_\ÓYkbj i Z[ bW \edYj_ed Lors de l’entretien, les informations suivantes sont enregistrées par lui consciemment ou inconsciemment : est-ce que ce candidat présente une histoire, une personnalité, une forme de communication, une logique de carrière cohérents avec la fonction à exercer ? Ce qui peut lui faire dire : « je ne sais pas pourquoi, mais il y a quelque chose qui ne va pas ». Ce ressenti se construit à partir d’informations parfois floues sans pour autant savoir les traiter : plusieurs phrases en apparences contradictoires, des éléments vestimentaires, des comportements que l’on qualifiera d’«appris», de «plaqués» ou traduisant des réactions émotionnelles fortes. Comment le candidat peut montrer qu’il est cohérent et légitime face aux difficultés de la fonction ? Il peut par exemple illustrer en quoi il est fait pour ce poste, quelles sont dans ses expériences passées ou présentes, celles qui lui permettent de penser qu’il pourra faire face aux difficultés de cette activité ? Lors d’un entretien d’embauche, si dans ce que le candidat présente de lui ou donne à voir, l’un ou l’autre de ces cinq facteurs ne trouvent pas de réponse pour le recruteur, il perd ses chances d’être embauché. Cela implique donc de parler de façon claire et précise de ses compétences, de réfléchir à la manière dont elles seront communiquées. Cela nécessite d’être précis, sans détour ni explication inutile, en apportant des faits concrets, des illustra-

Pour votre entretien d’embauche, habillezvous sobrement, avec des couleurs discrètes.

Mf!gvuvs!dpmmbcpsbufvs!efwsb! npousfs!qbs!eft!fyfnqmft-! tft!gbdvmu t!ef!dpnnvojdb. ujpo-!rvfm!cpo!qspgfttjpoofm! jm!tfsb-!fu!mÖjnbhf!qptjujwf! rvÖjm!b!ef!mÖfousfqsjtf/

Le jour de l’entretien, mieux vaut avoir la pêche !

tions brèves…Cela ne s’improvise pas et se prépare de façon professionnelle. En effet, c’est avant tout le professionnel que le recruteur évalue en plaçant chaque information reçue en face de ses besoins. Pour réussir la « prouesse » de satisfaire ces cinq facteurs, le moyen incontournable selon Dominique CLAVIER est l’élaboration d’un projet professionnel. En effet, « par ce qu’implique la démarche, le projet produit un discours de professionnel qui offre ses services et qui est centré sur les besoins de l’entreprise ». Le candidat est ainsi, moins demandeur d’une grâce que l’entreprise pourrait lui faire en lui accordant un poste. Le projet positionne son auteur à l’opposé de celui qui demande un poste et qui est dépendant du marché. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 86,5% des personnes en situation de réussite ont un projet professionnel, et 85,5% des personnes en situation d’échec n’en ont pas.

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&AMILLES MILE 'UCHET VOUS CONSEILLE 7 gk[bb[i YedZ_j_edi f[kj#ed eX# j[d_h b[ Yed] cWj[hd_j 5 Les femmes enceintes ont droit au remboursement des soins de grossesse et d’accouchement. Celles qui sont personnellement assurées ont droit au congé maternité et aux indemnités journalières, si elles comptabilisent au moins 10 mois d’immatriculation à la sécurité sociale. Les femmes relevant à titre personnel du régime d’assurance maladie et maternité des travailleurs non salariés ont également droit aux indemnités journalières. Pour en bénéficier, il est nécessaire de déclarer la grossesse avant la fin de la 14e semaine de grossesse. Cette déclaration est attestée par le document médical constatant la passation du 1er examen prénatal et la date de celui-ci. Un guide de surveillance de la grossesse lui est alors envoyé. Il est indispensable de suivre les différents examens médicaux obligatoires pendant et après la grossesse. Le premier examen doit avoir lieu avant la fin du 3e mois de grossesse. Les examens suivants doivent ensuite avoir une périodicité mensuelle, à partir du 4e mois de grossesse. Pour une grossesse normale de neuf mois, le nombre total d’examens est de 7. En outre, la maman devra subir un examen médical dans les 8 semaines qui suivent l’accouchement. Les salariées bénéficient d’une autorisation d’absence sur leur temps de travail pour passer leurs examens prénataux, sans retenue de salaire. Avant le congé maternité, il faut avertir l’employeur par lettre recommandée avec avis de réception et joindre un certificat médical, puis adresser à la caisse de sécurité sociale l’attestation fournie par l’employeur qui est utilisée aussi bien dans le cas de la maternité que de l’assurance maladie. On peut alors

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même lorsque l’enfant est majeur. Les père et mère exercent généralement en commun l’autorité parentale, quel que soit leur statut, qu’ils soient mariés ou non, séparés ou divorcés. Si les père et mère ne sont pas mariés, et qu’ils ont reconnu leur enfant dans l’année de sa naissance, ils exercent en commun l’autorité parentale.

Si l’un des parents décède ou est privé de l’exercice de l’autorité parentale, l’autre parent exerce seul cette autorité. Dans certaines circonstances, le Juge aux affaires familiales peut confier l’exercice de l’autorité parentale à l’un des deux parents. A défaut d’accord entre les parents, le juge accorde au parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale, un droit de visite et d’hébergement. Mais le parent qui n’exerce pas l’autorité parentale conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant et doit être informé des choix importants sur la vie de son enfant. GkÊ[ij#Y[ gk[ bÊWbbeYWj_ed Z[ iek# j_[d \Wc_b_Wb 5 Peuvent bénéficier de cette allocation, les personnes qui assument la charge d’un enfant orphelin de père ou (et) de mère, d’un enfant dont la filiation n’est établie que d’un côté, d’un enfant dont le(s) parent(s) ne fait (font) pas face à l’obligation d’entretien ou de versement d’une pension alimentaire.

être remboursée à 100% des frais médicaux et pharmaceutiques relatifs à la grossesse (exceptés les médicaments à vignette bleue, remboursés à 35%) à partir du 6e mois de grossesse… Gk_ eXj_[dj bÊWkjeh_j fWh[djWb[ } bW ik_j[ ZÊkd Z_lehY[ 5 L’autorité parentale peut être définie comme étant un ensemble de droits et d’obligations ayant pour but ultime et primordial l’intérêt de l’enfant. Cette autorité incombe aux parents jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant afin de le protéger en matière de sécurité, santé et moralité, et d’assurer son éducation. Les parents doivent associer l’enfant aux décisions le concernant, selon son âge et son degré de maturité. Chaque parent a l’obligation de contribuer à l’entretien et à l’éducation de ses enfants à proportion de ses ressources et de celles de l’autre parent, ainsi que les besoins de l’enfant. Cette obligation peut se poursuivre

L’autorité parentale, c’est surtout élever ses enfants avec beaucoup d’ amour !

BÊ_cfehjWdY[ Zk b_lh[j Z[ \Wc_bb[ 5 Le livret de famille avec filiation complète peut être demandé comme pièce justificative lors de l’établissement de certains papiers (carte nationale d’identité, passeport). Il indique les nom, date et lieu de naissance des parents. Il comporte, en général : - l’extrait de l’acte de mariage des époux (ou parents) - les extraits des actes de naissance des enfants - les actes de décès des enfants morts avant leur majorité - les extraits des actes de décès des époux (ou parents) Sachez qu’il existe 5 types de livrets de famille : - le livret de famille des époux - le livret de famille de la mère d’un enfant naturel - le livret de famille du père d’un enfant naturel - le livret de famille commun du père et de la mère d’un enfant naturel - le livret de famille du père ou de la mère d’un enfant adopté.

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Carrières Vos droits Frais bancaires Immobiliers

3I VOTRE BANQUE VOUS A PRÀLEVÀ DES FRAIS QUE VOUS TROUVEZ ABUSIFS

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automatique ou d’un paiement par carte, librement tarifés, l’émission d’un chèque sans provision donne lieu à des frais réglementés comprenant des frais bancaires et des pénalités fiscales : les frais bancaires ne peuvent pas excéder 30 euros pour un chèque sans provision de moins de 50 euros. Mais pour les chèques de plus de 50 euros, pour l’instant, les frais sont librement fixés. Les pénalités libératoires, versées au Trésor public sous forme de timbres fiscaux, sont également tarifés. Elles sont calculées chèque par chèque à raison de 22 euros par tranche de 150 euros non provisionnée (5 euros pour les fractions intérieures à 50 euros).

avez bien été averti des éventuelles augmentations. En cas de problème, la preuve de votre acceptation des conditions tarifaires, comme de leurs modifications, incombe au banquier, en vertu de l’article 1315 alinéa 1 du code civil : «celui qui réclame l’exécution d’une obligation doit la prouver». Cette preuve peut être apportée par une clause au terme de laquelle vous avez reconnu avoir reçu un exemplaires des conditions tarifaires. Ce délai est contractuel (souvent 1 mois). A défaut, il est remplacé par la prescription légale de 10 ans.

Le plupart des services bancaires sont tarifés librement : l’envoi d’un relevé de compte hebdomadaire ou d’un chéquier à domicile, la cotisation pour une carte bancaire, un virement dans une autre agence, un chèque de banque, une opposition sur une opération, ou des retraits à un distributeur automatique hors du réseau. En revanche, certains frais sont réglementés, voire non autorisés. Ainsi, la banque ne peut pas faire payer la remise d’un chéquier (art. L131-71 du code monétaire et financier), ni les retraits par carte dans un autre État européen si elle ne facture pas cette opération sur son propre territoire. :[i jWh_\i b_Xh[i [j ZÊWkjh[i h ]b[# c[dj i$ Contrairement aux incidents survenant à la suite du rejet d’un prélèvement BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

Une obligation d’informer les clients. Les banques doivent remettre une convention de compte (ou contrat) à leurs clients pour les comptes ouverts depuis le 28 février 2003, et, pour ceux ouverts avant cette date, au moins la leur proposer. Généralement, elles adressent un guide tarifaire à leurs clients une fois par an. Elles doivent aussi afficher les prix des opérations en agence, remettre un fascicule tarifaire aux clients qui en font la demande, et publier les grilles de prix sur les sites Internet. Elles doivent encore signaler les frais sur les relevés de compte, par un pictogramme particulier. Maintenant, si vous pensez avoir été indûment prélevé : # l h_Ó[h ZÊWXehZ i_ leki j[i ZWdi lejh[ Zhe_j$ Avant d’entreprendre toute action, vérifier bien dans le guide de tarifs que les frais jugés abusifs ne sont pas dûs dans votre situation. Recalculez vous-même le montant des frais facturés. Vous pouvez vous faire aider par une association de consommateurs si l’opération paraît trop compliquée. Vérifiez également que vous

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# I_ leki Yedj[ij[p b[i \hW_i 0 engagez un recours amiable, mais prenez rendez-vous avec le chargé de votre compte pour négocier le remboursement des frais indûment perçus. Pus adressez une lettre recommandée au service relation clientèle, au siège social de l’établissement bancaire. Reprenez point par point les motifs de votre désaccord avec votre agence et joignez les copies de courriers échangés avec son représentant. I_ leki eXj[d[p iWj_i\WYj_ed, le dossier est clos. Si le désaccord persiste, vous pouvez vous adresser au médiateur de la banque. Celui-ci dispose de 2 mois pour vous répondre, délai pendant lequel la prescription pour un recours judiciaire est suspendue. Son avis vous sera soumis ainsi qu’à votre banque. Ni celle-ci ni vous même n’êtes tenus de suivre cet avis.

vous pouvez vous adresser au juge de proximité du tribunal d’instance de votre domicile. A défaut de juge de proximité, ou si votre litige est d’un montant supérieur, vous devez saisir le juge d’instance, compétent pour les affaires allant jusqu’à 10 000 euros. Vous n’êtes pas tenu de vous faire assister par un avocat. Enfin, au-delà de 10 000 euros, vous devez saisir le tribunal de Grande instance, en recourant à un avocat. I_ leki dÊ j[i fWi ZÊWYYehZ Wl[Y bW Z Y_i_ed Zk `k][. Pour un litige inférieur à 4 000 euros, vous ne pouvez que vous pourvoir en cassation, avec l’assistance d’un avocat. Mais les frais risquent d’être supérieurs à ceux de votre différend. Pour un montant supérieur à 4 000 euros, vous pouvez faire appel auprès de la cour d’appel de votre domicile, sans recourir à un avocat. 9^ h_\W 8WZ_hek

I_ leki dÊ j[i fWi ZÊWYYehZ Wl[Y bÊWl_i Zk c Z_Wj[kh, vous engagez un recours. Vous avez 10 ans pour agir en justice. Si votre préjudice est inférieur à 4 000 euros,

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53 ÇA VOUS INTÉRESSE

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Carrières Vos droits Frais bancaires Immobiliers

,lACHAT EN INDIVISION &AITES RESPECTER VOS DROITS Vous voulez acheter un logement entre concubins, parents ou amis ? Et vous avez choisi la solution de l!indivision ? Sachez qu!en cas de litige, votre situation patrimoniale peut être compromise.

L’indivision est un procédé d’achat simple : pas de formalité administrative rébarbative, pas de frais d’enregistrement. L’indivision est le fait pour deux ou plusieurs personnes appelées indivisaires de devenir propriétaires d’un bien au prorata de leur participation financière. Après l’achat, chaque indivisaire a donc des droits sur la totalité du bien; il est également solidaire de toutes les dépenses de fonctionnement du logement et du remboursement du prêt d’achat contracté. Le risque d’un tel procédé ? Une situation de blocage, en cas de litige, puisque les décisions liées à la gestion du bien sont prises à

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l’unanimité. En revanche, si l’un des indivisaires décide de vendre le logement, l’autre (ou les autres) ne peut pas s’y opposer. D’où le caractère peu pérenne de l’indivision. Enfin, en cas de décès d’un indivisaire, ses héritiers deviennent indivisaires et pourraient exiger la vente du bien à tout moment. C’està-dire qu’un concubin indivisaire devenu veuf peut voir son logement mise en vente par les héritiers de sa concubine décédée. La solution la plus usuelle entre concubins indivisaires, par exemple, est la signature d’une convention d’indivision. Ce dispositif d’une durée déterminée ou indéterminée (durée maximale, 5 ans) peut prévoir qu’en cas de décès de sa partenaire, le concubin survivant acquière les parts de l’autre et devienne le seul propriétaire du logement. La convention permet également de contourner le principe d’unanimité. Les indivisaires peuvent nommer un gérant et s’accorder sur les décisions que celui-ci peut prendre seul, et celles devant être prises à l’unanimité. Ces quelques précautions sont nécessaires pour prévenir certains litiges pouvant découler de l’indivision. 7hdWkZ LWb[jj[

UN CONTINENT EN MUTATIONS

GABON

Un continent en mutations

Un continent en mutations

GABON BENIN COTE D’IVOIRE CONGO TOGO GUINEE GUINEE EQUATORIALE

Un continent en mutations BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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chématiquement, trois clans s’affrontent au sein du Parti démocratique gabonais (parti au pouvoir). Le premier est constitué par les Rénovateurs dont le chef de file est Ali Bongo, épaulé par André Mba Obame (ministre de l’Intérieur) et René Ndemezo’o Obiang (ministre de la jeunesse et des sports). Le deuxième clan, celui des Appelistes, est conduit par Paul Toungui, époux de Pascaline Bongo. On y retrouve, entre autres, Richard Onouviet (ministre de la Planification), Sylvain Momoadjamba (ministre délégué aux Mines), Charles Mba (ministre délégués aux Finances), Germain Ngoyo Moussavou (ancien directeur du quotidien l’Union, ancien ministre délégué à l’Equipement et à la Construction), Paulettes Missambo (ex-ministre de la santé) et Faustin Boukoubi (ex-ministre de l’Agriculture). Ces deux courants précités sont en guerre larvée avec les caciques du régime comme Jean-François Ntoutoume Emane ou Antoine Mboumbou Miyakou (ex-ministre de l’Intérieur, président du Conseil économique et social). Très portés sur le droit d’aînesse, ceux-ci

entendent briser toute tentative d’un jeune loup d’accéder à la magistrature suprême. Mais les Rénovateurs, pivots des ambitions légitimes d’Ali Bongo, semblent avoir une longueur d’avance sur les autres dans la course à la succession. Car leur mentor est le mieux placé dans l’antichambre du pouvoir, étant le plus Ali Bongo visitant, le 16 juin 2008 à Paris, le Salon Eurosatory, salon international constant d’entre les déde défense terrestre, aéroterrestre et de sécurité. voués au président Bonl’État gabonais, sous couvert d’anonymat. go Ondimba. D’ailleurs, ces Rénovateurs viennent de décrocher Tout dans le parcours d’Ali Bongo le prél’ultime garantie de leur prééminence destinait à des hautes fonctions au Gabon: dans les rouages de l’appareil de l’État: le études secondaires au Collège Sainteremplacement de Paul Toungui par Blaise Croix de Neuilly sur Seine, banlieue chic Louembet, ex-Trésorier payeur général, de Paris, études supérieures à l’Université au ministère sensible de l’Economie, des Paris I Panthéon Sorbonne. En 1989, à Finances, du Budget et de la Privatisation. l’âge de 30 ans, il fait une entrée remar«Dans le parti présidentiel aux rivalités in- quable dans le gouvernement de Casimir testines terribles, le consensus qui semble se Oyé Mba au poste de ministre des Affaidessiner jour après jour autour d’Ali Bongo res étrangères. Mais, il est contraint à la augure d’une succession souple, à moyen ou démission en 1991, en vertu d’un texte de long terme» confie un proche du chef de la nouvelle constitution post-Conférence BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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Tous les observateurs politiques s’interrogent : dans quelles conditions le président Bongo Ondimba laissera t-il le pouvoir ?

UN CONTINENT EN MUTATIONS nationale qui impose l’âge minimum de 35 ans pour être ministre. Une fois passée l’onde de choc de cette démission forcée, Ali Bongo créera cette année-là le courant des Rénovateurs au sein du PDG, avec le soutien de son alter ego André Mba Obame, fang du Woleu Ntem, en retrait du Mouvement de redressement national (MORENA, opposition) dont il était le porte parole. En 1996, Ali Bongo va s’assurer une légitimité politique en se faisant élire député de Lewaï au détriment de Idriss Ngari, autre baron du PDG, qu’il éclipsera complètement, en janvier 1999, en lui ravissant le ministère de la Défense. Une prise de guerre retentissante qui lui a valu quelques inimités locales. A l’époque, lors d’un meeting pro-Ali à Bongoville, un vieil homme avait rabroué un jeune partisan zélé du ministre de l’Intérieur: «jeune homme, c’est Ali qui vous excite comme ça, ou vous avez fumé du chanvre ?». L’ascension politique du fils du président est trop fulgurante au goût de ses rivaux. Restés en vain à l’affût du moindre faux pas, les calomniateurs prêteront une tentative de coup d’État au chef des Rénovateurs. Il n’en est rien. L’homme est loyal et fidèle à son président de père. «La fidélité paie toujours »,

André Mba Obame, ministre de l’Intérieur, homme de confiance d’Ali Bongo.

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confie souvent Ali à ses proches. Pour l’affaiblir politiquement, ses antagonistes accuseront également son proche André Mba Obame de tentative de vente de l’îlot de Mbamié à la Guinée Équatoriale. A bientôt 50 ans, soucieux de ne pas écorcher son statut de dauphin potentiel, l’homme reste un farouche adepte de l’efficacité à l’anglo-saxonne. Il a pris le meilleur de l’Amérique, sans en singer l’individualisme. Inutile donc de chercher chez lui les attributs classiques du flambeur. Ali Bongo calibre ses sorties, ne se montrant dans des endroits ou en des occasions nécessaires. Il accorde peu d’interviews à la presse, mais se rend régulièrement dans les casernes pour toucher du doigt les problèmes de ses troupes. Quand tant d’autres fils de présidents jouent aux superstars bling-bling, dilapidant d’énormes fortunes en shopping sur les Champs Elysées à Paris ou sur la 5ème avenue à New York, lui reste d’une étonnante simplicité. Bien que ce ne soit pas l’image qu’on lui prête, le député de Lewaï cultive l’humilité. Il n’oublie pas les fondamentaux, c’est-à-dire continuer à travailler pour le bien de son pays tout en restant accessible aux porteurs de projets de développement. C’est dire que le Gabon coule dans les veines de ce natif du verseau. Bien sûr, malgré ces qualités qui escortent son irrésistible ascension vers la gloire, nombre de détracteurs lui attribuent des dépenses somptuaires à l’étranger via son épouse. D’autres jaloux lui reprochent de ne jamais mettre pied dans les matitis, les favelas librevilloises, un concentré du Gabon qui galère. «Bof, tous ces dénigreurs n’ont que des propos guidés par l’aigreur!» assène André Mba Obame. Un cadre du PDG relativise cependant les chances de succession d’Ali Bongo : «accéder à la magistrature suprême ne sera pas chose aisée pour le ministre de l’Intérieur; d’autres s’estimant plus légitimes que lui.» C’est vrai que, toujours aux aguets, les opposants Zacharie Myboto et Pierre Mamboundou rêvent secrètement de ravir le pouvoir à la Gbagbo ! Cek\jWek 8WZWhek

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UN CONTINENT EN MUTATIONS

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BENIN

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00 millions de F CFA ! A la prestation de serment du prĂŠsident Boni Yayi en avril 2006, le budget du ÂŤpays le plus stable d’AfriqueÂť ne mĂŠritait qu’un seul superlatif : ridicule ! Totalement surrĂŠaliste au regard des ĂŠnormes dĂŠfis de dĂŠveloppement. Complètement siphonnĂŠes durant les derniers mois du rĂŠgime laxiste de KĂŠrĂŠkou (l’ancien ministre de l’Economie Cosme Sehlin, de fĂŠvrier 2005 Ă avril 2006, est par exemple convaincu de dĂŠtournement de fonds publics et de trafic de drogue), les caisses de l’État bĂŠninois sonnaient bien creux ! D’ailleurs, deux anciens ministres du rĂŠgime dĂŠfunt, Rogatien Biaou et Alain Adihou, se sont retrouvĂŠs devant la Haute cour de justice du BĂŠnin, pour affairisme et dĂŠtournements de fonds publics. D’oĂš les innombrables voyages de Boni Yayi pour renflouer les caisses de l’État, redorer l’image de son pays et signer des accords de coopĂŠration bilatĂŠrale en Libye, au CongoBrazzaville, en Angola, au Gabon, au KoweĂŻt, en Malaisie, en Inde, au Brunei, en Europe et en Chine. Le locataire du Palais de la Marina a Ĺ“uvrĂŠ tant et si bien qu’aujourd’hui

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le budget de ce pays de huit millions d’habitants avoisine les 1240 milliards, soit le 3ème budget d’investissement dans la sous-rĂŠgion ouest africaine, après ceux de la CĂ´te d’Ivoire et du SĂŠnĂŠgal. Un budget vĂŠritablement d’investissement car consacrĂŠ en grande partie au dĂŠveloppement des infrastructures, de l’agriculture et Ă la rĂŠgression de la pauvretĂŠ. Les nouvelles infrastructures, routières et hĂ´telières de Cotonou (nouvelles artères goudronnĂŠes, villas de type prĂŠsidentiel, centre de confĂŠrence, hĂ´tel Novotel Orisha et Ibis), rappellent la mĂŠtamorphose de Libreville Ă la veille du sommet de l’OUA en juillet 1977, et font oublier le laxisme-bĂŠninisme des anciens pouvoirs publics. Également, douze mois après son lancement par Boni Yayi le 27 fĂŠvrier 2007, le programme Micro crĂŠdit pour les plus pauvres (MCPP), corrĂŠlĂŠ Ă Ă la gratuitĂŠ des soins de santĂŠ pour les enfants de 0 Ă 5ans, contribue partiellement Ă la rĂŠduction de la pauvretĂŠ, la pire des gangrènes en Afrique. Le but est de promouvoir la femme et la famille bĂŠninoises Ă travers les micro finances. Le chef de l’État bĂŠninois ne semble pas ĂŞtre trompĂŠ dans la mise en Ĺ“uvre de ce ce programme visant

Ă rendre actives les populations dĂŠmunies. Six milliards de FCFA octroyĂŠs au Fonds national de la micro finance en un an, ont ainsi profitĂŠ Ă 250 000 bĂŠnĂŠficiaires, avec un taux de remboursement supĂŠrieur Ă 99%. ÂŤLa deuxième phase du programme financĂŠ Ă hauteur de 20 milliards vise 500 000 bĂŠnĂŠficiairesÂť comme s’est plu Ă le souligner l’ex ministre de la micro finance, Sakinatou Alfa Orou, lors des festivitĂŠs marquant le premier anniversaire du programme le 27 mars 2008 Ă Cotonou.

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A la faveur du sommet de la CommunautĂŠ des États sahĂŠlo-sahĂŠliens (Cen-Sad), la capitale bĂŠninoise a subi des travaux de voirie et d’embellissement absents depuis plus de dix ans ! Et cela continue : passerelle ĂŠdifiĂŠe sur l’avenue Steimetz, grande artère convoitĂŠe par les plus grands commerçants de la place, lancement des travaux de l’Êchangeur de Godomey, Ă la sortie ouest de Cotonou. D’un coĂťt global de douze milliards, hormis le coĂťt des expropriations et du dĂŠpla-

ƒ .OTRE VISION EST DE FAIRE DU "Ă€NIN UNE PUISSANCE AGRICOLE

MODERNE ET DYNA MIQUE COMPÀTITIVE ET RESPECTUEUSE DE LlENVIRONNEMENT ’ BVcV\Zgh C•+ ?Vc";‚k '%%.

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UN CONTINENT EN MUTATIONS noise, et d’avoir assuré à un pays jusque là gourmand de scandales financiers, une moralisation des mœurs politiques.

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Soulé Mana Lawani, Ministre de l’Economie et des Finances

Des micro-crédits ont été octroyés à des populations démunies

cement des réseaux électriques, l’échangeur à la forme d’escargot, facilitera le trafic au départ et à destination du port de Cotonou et des pays de l’hinterland. Une audace architecturale en perspective, et qui soulève déjà l’enthousiasme des populations. Les travaux qui ont démarré en octobre 2008 s’achèveront en 2011. Financé à hauteur de 10,5 milliards par la Chine, l’échangeur de Godomey rentre dans le cadre des travaux dits «de nouvelle génération» initié par le gouvernement béninois. Difficile donc de nier la transfiguration de Cotonou en métropole moderne. Naguère appelée «Coto-

trou» pour les innombrables nids-de-poule jalonnant ses rues, Cotonou a retrouvé une certaine splendeur. Le subventionnement du pétrole lampant, du gaz domestique et du gaz oil (respectivement 400 F, 550 F et 640 FCFA) participe également de l’amélioration des conditions de vie des populations, tout comme l’allègement des frais de scolarité à la maternelle et dans le primaire. Également, le kilo de maïs subventionné se vend 165 FCFA au lieu de 250 FCFA. Des mesures qui ont atténué les remous sociaux au Bénin, pendant que d’autres capitales africaines s’embrasaient, secouées par les manifestations contre la vie chère (Abidjan, Dakar, Ouaga, Lomé, en mars et avril 2008). Difficile également de nier la hausse de la production cotonnière, qui est passée de 240 000 tonnes lors de la campagne 2006-2007 à 268 054 tonnes en 2007-2008. De même que le ministère de l’Economie et des finances, sous la direction de Soulé Mana Lawani, a réalisé une croissance des recettes fiscales ( 445,9 milliards de FCFA en décembre 2008) comparable à celle du gouvernement Soglo, à mandat équivalent. Soulé Mana Lawani a incité fortement les fonctionnaires des impôts à redoubler d’efforts, afin que les recettes fiscales restent au moins à volume constant en 2009. Ce n’est donc pas le moindre mérite du boniisme que d’avoir fait redécoller l’économie béni-

Mais toutes ces actions à résultats patents indiffèrent les opposants. Ils se sont fendus, le 26 juin 2008 d’un communiqué conjoint au vitriol, dénonçant pêle-mêle les violations répétées de la constitution, les conflits de compétence entre institutions de la République, le musellement de la presse, les entraves à la liberté syndicale, les discours régionalistes et les menaces sur la laïcité de l’État. Le G 13, la Force Clé et le G4, incarnée en grande partie par la Renaissance du Bénin de Rosine Soglo, le Parti du Renouveau démocratique d’Adrien Houngbédji, le Parti social-démocrate de Bruno Amoussou, l’Alliance de Lazare Sèhouéto et le Madep de Séfou Fagbohoun clament donc que le Bénin est mal gouverné, ses cadres toujours corrompus et son président autiste. Quand d’aucuns qualifient ce dernier de banquier flamboyant au sourire communicatif, le président du parti «Restaurer l’espoir», Candide Azannaï, voit en lui l’artisan du recul de la démocratie au Bénin, «qui abreuve les Béninois de concepts anesthésiants». De la fonction présidentielle, on reproche à Boni Yayi de ne montrer que l’écume médiatique. Boni Yayi tient pourtant un langage de fermeté contre les fonctionnaires pourris. N’a t-il pas lui-même conduit une marche contre la corruption le 16 juillet 2007 dans les rues de Cotonou ? «Ces opposants sont des hussards sabre au clair, mais pas de bons tacticiens» commente un professeur de Sciences politiques de l’université d’Abomey-Calavi. «Les tirades alarmistes des opposants ne font plus illusion, glisse ce cadre du siège cotonois

de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest. C’est leur fonds de commerce électoraliste, on l’a bien compris». Pour autant Boni Yayi, lui, n’est pas aussi intransigeant à l’égard de ses antagonistes. Au contraire, il a habillé sa démarche politique du doux nom de l’ouverture en offrant deux ministères à l’opposition (Madep), à la faveur du remaniement ministériel du 22 octobre 2008. A savoir les ministères des Affaires étrangères, ainsi que de la fonction publique et du travail. N’est-ce pas pour cela que Boni Yayi jouit d’une excellente cote de popularité au sein de la diaspora béninoise d’Europe et d’Amérique ? Sa coalition politique (Forces Cauris pour un Bénin Émergent) a moissonné 48

sièges de députés sur 83, lors des législatives de mars 2007 et 51 municipalités sur 77, aux élections locales d’avril 2008. Le PRD lui a même concédé un siège de conseiller municipal dans son orgueilleux fief de Porto-Novo. De quoi envisager le scrutin présidentiel de 2011 avec sérénité ? L’équation risque d’être compliquée, car tout analyste politique averti ne peut minimiser la force de nuisance du G13-G4-Force Clé. C’est ce genre de coalition qui a causé la perte du président Nicéphore Soglo en 1996, malgré ses bons résultats socio-économiques à la tête du Bénin. Cek\jWek 8WZWhek

De grands travaux de construction ont été engagés en vue de transformer Cotonou en métropole moderner

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COMMUNIQUÉ

UN CONTINENT EN MUTATIONS

Club des Amis des Etats-Unis d’Afrique

33, rue de l’Ouest 75014 Paris France Téléphone : +33 (0)1 43 22 16 23 Fax : +33 (0)1 43 35 15 49 Email : contact.caea@gmail.com

Madame, Monsieur, Nous avons l’honneur de vous annoncer la création de notre association : le «CLUB DES AMIS DES ETATS-UNIS D’AFRIQUE», paru au journal officiel de la république française le 24 novembre 2007 et dont l’objet est de promouvoir l’image de l’Afrique et de participer à la lutte contre la misère et la pauvreté. Notre première action d’envergure est prévue en décembre 2009 à Dakar, avec l’opération «Un Noël pour Tous pour qu’aucun enfant ne manque de jouets», avec la participation d’une pléiade d’artistes, de sportifs,de stars et des médias. Pour atteindre nos objectifs, nous faisons appel à toutes les bonnes volontés, qui voudront nous aider à travers des subventions, des dons, des cotisations… Le Club des Amis des Etats-Unis d’Afrique, veut associer tout le Monde, sans distinction de race ni de religion. Tous les Amis de l’Afrique sont les bienvenus pour apporter leur pierre à l’édifice. Veuillez agréer Madame, Monsieur, nos sentiments les meilleurs.

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Présidentielles 2009 au Congo Brazzaville

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our s’en convaincre il suffit d’écouter les différents discours de sa nouvelle plate forme politique, le Rassemblement pour la majorité présidentielle, qui a déjà annoncé la candidature de Denis Sassou Nguesso, son candidat naturel. Le RMP va plus loin en claironnant la victoire de son leader dès le premier tour. Dans ce camp des «vainqueurs avant l’heure», seul quelques uns restent encore prudents. c’est le cas de son gendre, le maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, fils d’un des plus farouches opposants à DSN, le général à la retraite Emmanuel Ngouélondelé. Pour Hugues Ngouélondelé, «une élection ne se gagne pas à l’avance…» Le taux de participation aux municipales et aux locales de juin 2008 et les événements de Pointe-Noire lors des obsèques de Jean Pierre Tchystère Tchikaya, ancien président de l’Assemblée Nationale, semblent lui donner raison. Qui pouvait imaginer, à sa reprise de pouvoir en 1997 que Sassou Nguesso sera confronté à un taux d’abstention aussi élevée (plus de 89%) lors d’un quelconque scrutin ? Qui aurait parié que la population du Kouilou d’où est originaire son épouse infligerait un désaveu au chef de l’État congolais, une population réputée pacifique et qui n’a jamais cessé de le soutenir ?

Le président congolais Denis Sassou Nguesso

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Le corollaire de ces désaveux est peut-être la perspective d’un scrutin présidentiel tumultueux pour DSN, à moins d’une réorientation de sa politique. En effet, si en 2002 Denis Sassou Nguesso avait largement triomphé de ses adversaires, l’échéance de 2009 ne sera pas une sinécure. Surtout que cette fois, DSN risque de se confronter à un adversaire «de poids», celui de la coalition de l’opposition. Surtout que certaines promesses du gouvernement ne sont pas encore tenues et que la population est offusquée par l’impunité dont bénéficient quelques indélicats convaincus de malversations financières. Mais, qui pourra t–il mettre en prison ? Qui sait si derrière chaque opérateur se cache un ministre, un membre de la famille présidentielle ou un officier supérieur ? Pendant ce temps, les fonctionnaires en appellent à l’application des avancements avec effets financiers, et à la fin de traitement salarial à deux vitesses qui ne profite qu’aux officiers de la Force Publique et aux magistrats. Pendant ce temps, l’opposition se réorganise. Ayant claqué la porte de la Commission d’organisation des élections, les trois partis principaux de l’opposition exigent la mise en place d’une commission véritablement indépendante, la Commission Indépendante des Élections (CIE). Les opposants comptent également organiser un congrès afin de désigner un candidat unique. Seulement, cette stratégie semble déjà être contrariée par les candidatures déclarées de certaines personnalités : c’est le cas, entre autres de Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, candidat malheureux en 2002. Il avait obtenu

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UN CONTINENT EN MUTATIONS moins de 2% face à Denis Sassou Nguesso. C’est également le cas d’un illustre inconnu nommé Makita. Même les défenseurs d’une candidature unique de l’opposition ne semblent pas accorder leurs violons. Il y a d’un côté, ceux qui soutiennent la candidature de Mathias Dzon, ancien ministre des finances de Denis Sassou Nguesso et actuel Directeur national de la Banque des États de l’Afrique Centrale; et de l’autre, les partisans d’une candidature de l’ancien député de Poto-Poto, Nicéphore Fylla de Saint Eudes. Trés proche du Chef de l’Etat, qu’il appelle affectueusement tonton, cet ancien directeur de Ernst & Young et actuel président directeur général de Saris Congo, une société sucrière du groupe français SOMDDIA, fustige les promesses avortées de Denis Sassou Nguesso. Lors des élections locales et municipales de juin dernier, le parti républicain et libéral de Fylla de Saint Eudes a pu démontrer sa force de pénétration dans les bastions des grands leaders : Talangai et Poto-Poto pour Denis Sassou Nguesso, Bakongo et Makélékélé pour Bernard Kolelas, Pointe–Noire pour le défunt Jean Pierre Tchystère Tchikaya. Dans ce combat entre Dzon et Fylla, il y a un troisième larron en la personne du général Emmanuel Ngouélondelé qui exige l’abrogation de l’article de la constitution qui limite l’âge des candidats à la présidentielle à 65 ans. «Pourquoi limiter l’âge ? s’emporte Emmanuel Ngouelondelé. Je suis en bonne santé, je suis encore fort… ». Il semble peu concevable que les électeurs apportent leur soutien à un candidat frappé d’inégibilité. Exit donc Ngouelondelé en 2009. Mais alors, puisqu’une élection présidentielle n’est jamais gagnée d’avance, quel candidat peut vraiment rivaliser avec DSN ? 9Z cdigZ XdggZhedcYVci YVch aV g \^dc =[e\\heo Aec[ I$

CÔTE D’IVOIRE A6 HIG6I:<>: 9: G::A:8I>DC 9: A6JG:CI <76<7D IVXi^X^Zc eda^i^fjZ | aV gjhZ YZ h^djm! AVjgZci <WV\Wd _djZ | [dcY aV XVgiZ YZ aÉdjkZgijgZ Zc kjZ YZ hV g aZXi^dc#

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orsqu’il ne reçoit pas officiels et autres collaborateurs, Laurent Gbagbo passe de longs moments devant un jeu d’échecs qui trône dans sa résidence privée de Cocody, imaginant les acteurs politiques ivoiriens comme autant de chevaliers sur l’échi-

quier. Et il n’a que trois mots à la bouche ces temps-ci, le chef de l’État ivoirien : gagner les prochaines présidentielles, gagner sans bavure, gagner avec une large majorité ! Et il sait que sa réélection dépend en partie de la séduction des électeurs qui votent traditionnellement pour ses opposants. Aussi a t-il

mis en branle une politique de phagocytage des mouvements politiques adverses, en ciblant surtout les seconds couteaux issus de l’UDPCI (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire, créée par le défunt général Robert Guéï), du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire conduit par BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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UN CONTINENT EN MUTATIONS l’ex-président Henry Konan Bédié) et du RDR (Rassemblement des démocrates républicains dirigé par l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara). On peut ainsi voir des partisans de feu Robert Guéï rouler désormais pour Laurent Gbagbo. C’est le cas d’Éric Kahé, ancien ministre du commerce, leader de Initiative républicaine démocratique, un mouvement-croupion de l’UDPCI. Le militantisme de ce fils charismatique de l’ouest ivoirien permettra au camp présidentiel de ratisser les suffrages dans cette région frondeuse. Deux précautions valant mieux qu’une, Laurent Gbagbo s’est également assuré l’allégeance d’un autre poids politique de ce chaudron. En la personne de Danielle Boni Claverie qui a créé l’Union républicaine pour la démocratie (URD). «Si j’avais su qu’elle allait dîner à la table de la compromission avec nos adversaires, je ne lui aurais pas apporté mon soutien» confie l’un de ses anciens lieutenants à Managers. Danielle Boni Claverie est chargée de convaincre les populations de Tiassalé, son fief, de la pertinence du programme du candidat Gbagbo. Tiassalé situé à km au nord d’Abidjan est le fief des Yacouba, dont certains reprochent toujours la mort de Robert Guéï au chef de l’État ivoirien. Redoutant un effet de ciseaux, c’est-à-dire une forte

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Les protagonistes de l’élection présidentielle ivoirienne à venir. De gauche à droite : Alassane Ouattara, Charles Konan Banny, le président Laurent Gbagbo, Henry Konan Bédié et Guillaume Soro.

mobilisation dans le camp FPI (Front populaire ivoirien, parti présidentiel) mais un désaveu cinglant dans les bastions de l’opposition, les stratèges de Laurent Gbagbo ont également convaincu des proches d’Alassane Ouattara de rouler pour eux. Ils ont ainsi faire retourner sa veste à Zemogo Fofana, cadre du RDR qui a divorcé de ses camarades ouattaristes pour créer l’Alliance nationale de Côte d’Ivoire (ANA). Zemogo Fofana, qui s’est lancé dans la course présidentielle, est en réalité chargé d’une mission redoutable : miner le RDR dans le nord en lui prenant le plus de militants pour le compte de Gbagbo. Ça tombe bien. Laurent Gbagbo a toujours envoyé une salve de noms d’oiseaux à Alassane Ouattara en privé. Il tient aujourd’hui le moyen d’affaiblir politiquement ce rival obstiné. L’ancien président Henry Konan Bédié a, lui aussi, été flanqué d’un épouvantail, en la personne de l’ex-directeur des Douanes, Gnamié Konan. Candidat déclaré à la présidentielle de novembre, sponsorisé par le numéro un ivoirien, il n’a d’autre objectif que de ravir des électeurs au PDCI, l’ancien parti au pouvoir. De quoi enrager le bon Henry Konan Bédié, qui a toujours dénoncé l’amnésie d’un pouvoir voué à la suprématie des Bété, mais indifférent à la paupérisation des Ivoiriens. Le FPI, lui, compte beaucoup sur ces opposants seconds couteaux, avides d’incarner une nouvelle génération politique. Même mission de charme confiée au président du Conseil économique et social (CSE), Laurent Dona Fologo, fondateur du Rassemblement pour la paix. Il doit ramener dans le giron présidentiel tous les militants et sympathisants de son mouvement bien implanté dans le nord du pays. Autre acteur politique inclus dans le casting «victoire sans bavure pour Gbagbo», Théodore Mel Eg, ministre de la salubrité et de la ville, président de l’Union démocratique citoyenne de Côte d’Ivoire (UDCI). Cet homme à l’entregent légendaire aura besoin de tout son bagout pour convaincre les électeurs du sud du pays de voter pour Laurent Gbagbo. En raison de cette tactique de rouleau compresseur, l’opposition devra déployer un luxe de machiavélisme s’il compte ravir le pouvoir à l’actuel locataire du palais présidentiel de Cocody. Cek dWj^ EbWX_ii_

KODJO

AGBEYOME ex-Premier ministre du Togo

«L’ACTUEL GOUVERNEMENT DE MON PAYS NE FAIT QU’EMPIRER LA MISÈRE DU PEUPLE TOGOLAIS ! »

Vous êtes en rupture de ban avec le pouvoir en place à Lomé. Tentatives d’assassinat, accusation de trafic de drogue, rien ne vous a été épargné... Pouvez-vous revenir sur le pourquoi de cet acharnement contre vous ? Je suis catholique, et je vis ma foi. Tout ce que j’ai subi et enduré relève du passé. L’Univers se chargera de rétribuer chacun en fonction des actes qu’il a posés. En un mot il fallait m’éliminer pour faciliter une succession du type monarchique. Les résultats sont là, et illustrent jusqu’où peuvent aller ceux qui sont frappés de déficit de moralité publique, lorsqu’il s’agit de conserver le pouvoir. Toutes les allégations mensongères montées de toutes pièces pour me discréditer ont volé en éclats à l’épreuve de la vérité. Quand je me

rends à la messe, je prie pour ceux qui de près ou de loin ont participé à cette cabale contre moi, et qui a conduit à la disparition de mon frère cadet, de mon père et de ma mère, pour laquelle ma présence aux obsèques fut refusée, à chaque occasion. La persécution, l’exil et la prison sont des mouvements de l’histoire d’un homme politique en marche vers son destin et celui de la Nation. Vous êtes très critique à l’égard du pouvoir en place à Lomé. Mais vous-même ayant été plusieurs fois ministre et même Premier ministre, quelle part de responsabilité assumez-vous dans la situation politique actuelle du Togo ? Je revendique ma part de responsabilité mo-

rale dans les torts et les manquements graves du régime du Général Eyadema envers le peuple togolais, et ai plusieurs fois présenté mes excuses et demandé pardon. Je n’ai cependant pas personnellement trahi les intérêts de la Nation. J’ai été toujours guidé dans la conduite des charges publiques qui m’ont été confiées par un seul mot d’ordre : l’intérêt général. Si je m’étais écarté de ce principe, je ne serais pas un homme libre aujourd’hui et acteur majeur de la reconstruction de l’avenir de mon pays. Vous taxez l’actuel gouvernement d’équipe qui aligne des contre performances pour accroître la misère du peuple togolais ? N’êtesvous pas excessif ? BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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Faites un tour à Lomé vous toucherez la réalité de la pauvreté et de la misère des populations ! Le Budget de la Nation est l’outil d’intervention sur une année civile du Gouvernement, dans les différents secteurs de la vie économique et social pour le bien être des populations. Le Budget de l’exercice 2009, se chiffre à 302 Milliards de F CFA, pour le Bénin voisin il s’établit pour le même exercice à près de 1 200 Milliards. Vous comprenez que je ne suis pas excessif, mais c’est plutôt le manque de volonté politique de nos gouvernants et le déficit de bonne gouvernance qui, me semble- il, sont excessifs. Vous vous êtes déjà porté candidat à la présidentielle de 2010, à la tête de l’Orga-

seule solution de rédemption pour ceux qui refusent de reconnaître que le monde a changé. A défaut pour le pouvoir en place de changer de mode de gouvernance, tout changera à la prochaine échéance ! Vous êtes également président du Groupe Afrique du Forum francophone des affaires. Qu’apporte concrètement votre organisation au développement des affaires en Afrique ? Le FFA est un réseau important qui permet aux hommes d’affaires de l’espace francophone de créer des synergies pour le développement de leurs affaires. Pour ceux d’entre eux qui recherchent le financement et la construction des partenariats, nous les accompagnons . Nous avons contribué au

les politiciennes. C’est la seule voie de salut qui nous reste. Quelle réflexion vous inspire l’actuelle crise bancaire et financière internationale ? La rapidité avec laquelle les puissances planétaires ont joué le rôle de sapeurs-pompiers pour sauver les Banques et les places financières de la faillite est impressionnante. Plus impressionnante encore sont les milliards de dollars et d’euros mobilisés pour arrêter l’effet domino de cette crise partie des ÉtatsUnis suite à la crise des prêts hypothécaires, c’est-à-dire les subprimes. Elle dénote que l’Afrique peut sortir de sa léthargie actuelle si la Gouvernance mondiale, dont le fonctionnement doit être revue et corrigée pour

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UN CONTINENT EN MUTATIONS

cours de ces dix dernières années à la promotion de nombreux hommes d’affaires sur le continent. Mais beaucoup de choses restent à faire et je m’emploie en ce moment, avec le Président Gentili, à mettre en place une politique destinée à la promotion de l’artisanat qui est un secteur vital pour le développement de nos économies. Les pays africains sont comme des marchés conquis par les grandes puissances. Quel peut être la voie d’un véritable développement de l’Afrique ? Quand l’Afrique prendra conscience de sa puissance, les règles du jeu vont changer. Il faut une éducation de masse et une formation scientifique et technique pointue de la jeunesse africaine. Le moment viendra où elle s’émancipera et ne sera plus un jouet entre les mains des grandes puissances. Il nous faut travailler plus et taire nos querel-

plus de justice, se décide à l’aider à se relever. Pour moi les solution existent pour assurer l’épanouissement des Africains. Mais pour le moment mettons-nous au travail et donnons le meilleur de nous mêmes pour la dignité de notre continent. L’Afrique doit prendre conscience qu’elle a son destin en main, et il appartient à ses fils de travailler à sa grandeur. Pour cela, des réformes législatives et administratives sont nécessaires pour libérer les « capitaux morts » dont les plus grands gisements à ciel ouvert se trouvent sur le continent africain. Quelles solutions de lutte contre la crise préconisez-vous aux pays africains ? Il devient plus urgent d’attirer l’attention de nos banquiers sur l’importance de financer l’économie réelle et éviter des prises de risques sur l’économie spéculative. Egdedh gZXjZ^aa^h eVg @;7DD; =$ 87O?>7

LE PARADOXE GUINÉEN

5NE GRANDE PAUVRETÀ MALGRÀ DlÀNORMES RICHESSES MINIġRES

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inquante ans après l’indépendance de la Guinée, son secteur minier ne rapporte presque rien à son économie et à sa croissance. Il est d’ailleurs loin de contribuer à sa prospérité. Si nous prenons rien que la bauxite, la Guinée possède presque les 2/3 des réserves mondiales. Le sous-sol de ce pays recèle également de l’or, du diamant, du fer, de l’uranium, du manganèse et d’autres métaux précieux, mais cela ne profite pas aux Guinéens. Depuis belle lurette, des multinationales s’enrichissent en exploitant plusieurs métaux précieux guinéens, pendant que le pays s’enfonce de plus en plus dans la pauvreté. Les Guinéens doivent se poser la question de savoir si ces richesses leur profiteront à la fin ! La réponse se trouve dans la volonté politique, dans l’esprit civique et patriotique que doivent avoir les dirigeants, les administrateurs et tous ceux qui sont chargés, à un niveau où à un autre, de travailler pour servir le pays. Les Guinéens peuvent légitimement continuer à rêver de prospérité, puisque la nature les a dotés de toutes les richesses possibles et imaginables. Ce paradoxe guinéen -pays potentiellement riche et concrètement pauvre- doit interpeller ses dirigeants; surtout après les révoltes et les massacres des mois de janvier et février 2007. On ne doit plus brader les richesses de tous les Guinéens, mais veiller à une exploitation rationnelle et une redistribution équitable des ressources.

La nécessaire révision des contrats miniers est un impératif vital pour la Guinée, un pays qui possède d’énormes atouts de développement et de prospérité : une hydrographie exceptionnelle (1200 cours d’eaux), qui lui ont valu d’être appelée, «le château d’eau de l’Afrique occidentale». Hélas ! L’instabilité socio-politique et économique lui est préjudiciable. Le secteur minier contribuant à hauteur de 80% au budget national, les autorités guinéennes doivent diversifier les investissements, afin de développer l’agriculture et le tourisme, des secteurs potentiellement porteurs d’une croissance rapide et durable. Les dirigeants guinéens doivent très rapidement réviser les contrats miniers dans l’intérêt du pays, car ce secteur peut être un levier du développement et de la croissance. L’exemple du Niger qui a réussi avec la multinationale AREVA, à réviser les prix à la hausse, soit 60% d’augmentation du prix de son uranium, est illustratif. La Guinée vend la tonne de bauxite aux Russes à 1 dollar, alors que sur le marché international, la tonne est vendue à 25 dollars. La révision des contrats miniers pourrait être un gage de réussite pour le secteur des mines et l’économie guinéenne. La bonne gouvernance économique et politique, et l’établissement d’un véritable état de droit sont des facteurs fondamentaux qui permettront à la Guinée de sortir de l’impasse et de jouir pleinement de ses richesses. Alpha Ousmane Diangolo Barry, Journaliste-Ecrivain

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UN CONTINENT EN MUTATIONS GUINÉE ÉQUATORIALE IMMIGRATION

gana, Camerounais, professeur de français à Malabo. Déjà en 2004, après avoir procéder à des expulsions massives d’immigrés, les autorités locales avaient fait voter une loi à l’Assemblée nationale locale pour limiter à 30% la proportion des travailleurs étrangers dans les entreprises, hormis les compagnies pétrolières qui peuvent embaucher 70% de main d’œuvre étrangère, à condition d’offrir des programmes de formation aux travailleurs locaux. Mais, cette disposition est facilement contournée par les compagnies pétrolières car l’importante demande de main d’œuvre, pour soutenir la croissance économique rapide, l’emporte sur toute autre considération de limitation d’embauche. Car la Guinée Équatoriale souffre de la pénurie d’une main d’œuvre qualifiée. Plus consensuel, l’ex-Premier ministre Miguel Abia avait toujours soutenu une collaboration enrichissante entre les autochtones et les étrangers. Ingénieur en pétrochimie, il a d’ailleurs été l’un des principaux signataires des premiers accords pétroliers avec les compagnies américaines. Également, le patronat équato-guinéen s’accommode des clandestins puisqu’ils constituent une main d’œuvre fiable et flexible. Pour Ignancio Essono, homme d’affaires à Malabo : «l’emploi des clandestins est une réalité qui s’impose aux chefs d’entreprise en Guinée Équatoriale , ils sont sérieux et malléables à souhait !». Le développement d’une nation exige bien de compromis. IWjkhd_de D]k[cW

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lus du tiers de la population équato-guinéenne est d’origine étrangère ! La Guinée Équatoriale, en plein boom économique attire aujourd’hui les migrants, comme le miel les mouches ! Le mouvement a été amorcé en 1992 par les foreurs pétroliers américains. Depuis, les Africains de la Sous région ont pris le relais, la plupart entrés sans visa, ni permis de travail, débarquant à bord de bateaux ou de pirogues. Les Camerounais et les Nigérians, arrivés dix ans auparavant forment le gros du contingent des immigrés. Troisième pays africain

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producteur de pétrole, cet «émirat du Golfe de Guinée» a initié d’importantes mesures de lutte contre la corruption qui gangrène son administration. Car, certains immigrés échappent bien souvent aux expulsions en concédant des faveurs pécuniaires aux responsables des forces de sécurité auteurs des rafles périodiques dans les principales villes du pays. Le péril de la submersion par une population étrangère est ainsi agité par les autorités locales pour justifier les rafles. Chaque mois, ce sont des centaines de nouveaux immigrés qui s’installent à Malabo et à Bata. Ils sont commerçants, bijoutiers, chauffeurs de taxi, cuisiniers et même entrepreneurs. Ils s’investissent tant dans l’économie informelle que dans les emplois qualifiés. Au grand dam des autochtones qui développent de plus en plus des réflexes xénophobes. Pour tenter de calmer les ardeurs des populations aigries, le président Theodoro Obiang Nguema Mbazogo a fait interdire en 2007 la possession d’épiceries aux Ouest-Africains, qui devront désormais s’associer avec les

Chaque mois, ce sont des centaines de nouveaux immigrés qui s’installent à Malabo, ville portuaire.

Le président Theodoro Obiang Nguema Mbazogo a fait interdire en 2007 la possession d’épiceries aux Ouest-Africains, qui devront désormais s’associer avec les Équato-guinéens.

Équato-guinéens. Aussi, les magasins des qui viennent nous donner des leçons d’entrepreMaliens et Sénégalais avaient été repris ou neuriat. Mais moi je me fiche de leur business, fermés par l’État. «Ces étrangers nous pren- autant que de savoir comment se reproduisent nent tout ! s’étrangle Fabiano Ndong, un jeune les baleines ! L’essentiel est que le gouvernement initie une politique couchômeur de Malabo. Ils rageuse de relèvement nous cocufient et volent ÈDft! usbohfst!opvt!qsfoofou!upvu!"! du niveau de vie des nos emplois». HeureutÖ usbohmf!Gbcjbop!Oepoh-!vo!kfvof! Équato-guinéens ». sement, ces propos di nfvs!ef!Nbmbcp/!Jmt!opvt!dpdv. Bien évidemment, les extrémistes restent ßfou!fu!wpmfou!opt!fnqmpjtÉ/ étrangers ont des avis marginaux. divergents. «La fra« J’arrive pas à le croiternité africaine est en re! Répète Augustino, lambeaux ici, enseveli sous les décombres de la élève de 17 ans, un trémolo dans la voix. Nous sommes attentistes, et c’est les étrangers xénophobie» commente, amer, Marcel Atan-

Miguel Abia, ancien Premier ministre BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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74 La télé réalité en Afrique

Sortir des sentiers battus

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oin d’être de pâles copies des productions du Nord, des émissions comme Case Sanga, Africa Star, C’est moi la plus belle (diffusée sur RTS Sénégal et Africable) ou encore Ultime Combat montrent que la télé réalité en Afrique a cultivé son propre modèle. A l’opposé des indiscrétions malsaines prisées au Nord et qui portent sur la vie privée des participants, ici la télé réalité se focalise sur les qualités des participants. Au panier, les révélations douteuses et de mauvais goût véhiculées par la plupart des émissions du Nord ! Place à la beauté artistique et aux échanges constructifs entre participants. Enfin un peu d’humanisme sur les petits Le chanteur Mokobé est l’un des parrains des émissions de télé réalité sur la chaîne Africable.

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écrans du Sud ! Endemol (la société européenne productrice de la Star Academy) n’a qu’a bien se tenir : ce ne sera pas son modèle imposé en Occident qui fera l’audimat des télévisions d’Afrique. Car ici, on le sens de la pudeur…

Valoriser l’authenticité africaine. Case Sanga (diffusée

sur Télé Togo, la RTS au Sénégal, Tele Sahel et Canal 3 au Niger, Africable-Télévision panafricaine émettant du Mali), ou Africa Star (diffusée sur la RTG Gabon, RTI Côte d’Ivoire, RTS Sénégal, CRTV Cameroun, Africable, France Ô) sont consacées à la promotion des jeunes artistes africains. Rien d’original, pourrait-on penser, comparativement à des productions à succès comme Star Academy sur TF1. Sauf que sur le continent, la résidence des participants symbolise l’hospitalité africaine. Case Sanga est, par exemple, accessible au public. Les élèves y partagent leur quotidien et même leurs repas avec des visiteurs inconnus ou célèbres. Ils partent en visite pour honorer leurs aînés, ils assistent au mariage de leurs frères ou sœurs. Ici, la caméra ne convie pas au voyeurisme. Et, aucun élève n’entre en scène sans avoir été pouponné par des maquilleurs professionnels. En Afrique, l’esthétisme prime sur la grisaille de la télé réalité occidentale, et les castings associent des candidats issus de plusieurs pays de la sous région. Autant de ponts jetés entre des cultures diverses, témoins de l’intégration panafricaine. Ainsi, les téléspectateurs apprennent à mieux connaître les us et coutumes de leurs voisins. La télé réalité d’Afrique se veut également novatrice : Ultime Combat (diffusé sur Africable) est en effet la toute première édition d’une émission de télé réalité –Europe incluse- qui vise à détecter et valoriser des boxeurs talentueux. Ici aussi, les téléspectateurs partent à la rencontre de la famille entière des candidats, ils par-

Séverine LAURENT

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tagent la vie et les émotions de tout un quartier. Et de nombreux blogs et autres sites Internet, ainsi que le nombre croissant de votes par SMS au cours de ces émissions, attestent de l’intérêt des populations. D’autant que de grandes stars internationales, telles Mokobé ou Baaba Maal, n’hésitent pas à parrainer ces productions.

Un modèle économique à peaufiner. Le hic, c’est la

rentabilité des ces émissions bien onéreuses. Même si la communication audiovisuelle fait partie intégrante des stratégies de développement des multinationales installées en Afrique, elle demeure encore rarissime pour les sociétés locales qui n’en perçoivent pas toujours l’intérêt. De leur côté, les États ou ministères chargés de la culture privilégient le sponsoring de festivals ou autres concerts plutôt que d’investir dans ces nouvelles techniques de valorisation culturelle. Exception faite du Gabon, ou c’est le Président Bongo Ondimba lui-même qui, dit-on, a financé l’émission Africa Star. Ainsi, les sponsors sont encore rares et souvent frileux. Et l’on constate que la majorité de ces émissions sont l’initiative des télévisions ou des producteurs privés, qui travaillent malheureusement encore à perte, malgré le succès incontesté des émissions de télé réalité. En Europe, les émissions de ce genre sont rentabilisées grâce aux SMS surtaxés, car les téléspectateurs n’hésitent pas à voter cinq à dix fois pour leurs candidats. Tandis qu’en Afrique, les revenus des ménages permettent rarement de voter, ne serait-ce qu’une seule fois. La télé réalité est promise à un bel avenir en Afrique, parce qu’elle positive véritablement les valeurs du continent, quoique le chemin de sa rentabilité soit encore long. Mais l’enjeu en vaut la chandelle, car c’est bien de l’avenir d’un modèle africain dont il s’agit. Séverine Laurent BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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INTERNATIONAL Les promesses du président élu >bbdW^a^Zg (% b^aa^VgYh

Le plan prévoit des aides aux propriétaires frappés par la crise immobilière, ainsi qu’à ceux qui sont au bord de la faillite personnelle. Des prêts garantis par l’Administration fédérale seront proposés aux propriétaires dont les biens sont dépréciés, et qui pourraient les abandonner aux banques. Le plan prévoit également un moratoire de 90 jours pour les saisies immobilières.

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La grande nouveauté est l’extension de l’assurance maladie au plus grand nombre. Il devra permettre aux 47 millions d’Américains dépourvus de couverture médicale d’avoir une assurance. Des subventions sont prévues pour aider les foyers modestes à prendre une assurance. Les employeurs bénéficieront de faveurs fiscales afin d’assurer leurs salariés et les compagnies d’assurance privées seront obligées d’assurer des clients même en mauvaise santé. Cette réforme, qui fera cohabiter les assureurs publics et privés, sera financé grâce à l’élimination des baisses d’impôts pour les Américains aux revenus supérieurs à 250 000 dollars.

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Ce programme devra conduire à la réduction de la dépendance pétrolière des États-Unis (10 millions de barils/jours) en portant la production de biocarburants à 230 millions de mètres cubes d’ici à 2030 grâce à des subventions agricoles. La taxation des véhicules trop polluants devra augmenter et 5 millions d’«emplois verts » seront créés. Barack Obama a promis également de 80% des émissions de CO2 d’ici à 2050.

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Les baissent d’impôts devront être généralisées aux foyers gagnant moins de 250 000 dollars par an. Et ceux qui gagnent moins de 150 000 dollars par an bénéficieront d’un abattement supplémentaire de 500 dollars. Barack Obama a promis des réductions d’impôts de 3 000 dollars pour chaque nouvel emploi créé par les entreprises, et les subventions chômage seront revus à la hausse. Les baisses d’impôts promises représenteraient un manque à gagner de 360 milliards de dollars pour le budget fédéral d’ici à 2013.

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Avec une aura presque messiani-

’augmentation des dépenses que d’un John Kennedy, les frasques rack Obama, a toujours affirmé que sociales plutôt que celle des et l’excentricité en moins, Obama les États-Unis ne pouvaient tolérer un dépenses militaires ! entend opérer un changement de «Iran nucléarisé». En même temps qu’il s’était dit disposé à discuter avec Voilà en somme la vision le président iranien Ahmadinejad. Inide Barack Obama. Une profession la politique étrangère américaine. tiera t-il alors des frappes préventives de foi clamée au cours des débats de Avec une aura presque messianique d’un contre ce pays «qui menace l’État d’Iscampagne. Corrélé à une diminution des impôts pour 95% des familles américai- John Kennedy, les frasques et l’excentricité raël» du fait de son programme d’enrichisnes, l’accroissement des dépenses sociales en moins, Obama entend opérer un chan- sement d’uranium ? S’étant proclamé garant devrait atténuer la détresse des Américains gement de la politique étrangère américai- de la sécurité de l’État hébreu (il a même pauvres ou nouveaux pauvres frappés par la ne. Pour le nouveau locataire de la Maison limogé son conseiller Zbgniew Brzezeinski crise financière internationale et la crise des Blanche, la guerre contre le terrorisme doit très critique envers Israël), Obama est-il subprimes, qui ont fait perdre des millions être localisée dans la zone frontalière en- vraiment logique en épousant le point de d’emplois et de logements aux États-Unis. tre l’Afghanistan et le Pakistan, c’est-à-dire vue des Occidentaux sur la nucléarisation de Sur le front socio-économique, c’est ainsi 75 les zones tribales patchounes repaires d’Al l’Iran? Pourquoi défendre à ce pays ce qu’on millions de dollars que la nouvelle adminis- Qaeda et d’Oussama Ben Laden. Il est donc a autorisé à Israël et au Pakistan ? Cependant, tration va injecter dans l’économie améri- clair que Barack Obama écourtera la présen- n’étant pas lié au complexe militaro-induscaine via des réductions d’impôts et des aides ce américaine en Irak, ayant toujours jugé triel, il faut croire que Barack Obama aura directes aux familles d’actifs dans la gêne, aux désastreuse l’invasion de ce pays qui n’était les coudées franches pour conduire l’Amériretraités et aux expropriés. Les écoles publi- pas un foyer de terroristes. Au contraire, que vers les objectifs de Kyoto c’est-à-dire la ques, les crèches pour les enfants de pauvres c’est l’occupation américaine qui a plongé défense de l’environnement par la réduction seront refinancés à hauteur de 10 milliards l’Irak dans le chaos, du fait du soulèvement des émissions de gaz à effet de serre. Quant de dollars. L’assurance maladie sera étendue, contre les G’Is et les violences consécutives aux immigrés, on peut espérer qu’ils bénéfisous conditions de revenus, à des millions entre groupes religieux rivaux. S’étant pro- cieront d’un nouveau statut aux États-Unis. d’Américains, et une couverture médicale noncé dès 2002 contre le déclenchement de Car le nouveau président est favorable à un universelle instaurée pour les enfants. Les la guerre en Irak, Obama œuvrera sûrement permis de conduire pour les immigrés, un doseuils d’éligibilité au Medicaid (assurance afin qu’il n’ y ait plus aucun soldat améri- cument qui leur servira de carte d’identité. maladie pour famille s et individus à faible cain en Irak dans les 18 prochains mois. De Enfin, les violences par armes à feu pourrevenus) et au Medicare (assurance santé même, par la fermeture prochaine de la base raient diminuer si la nouvelle Administradestinée aux personnes de plus de 65 ans) de Guantanamo, il entend restaurer l’image tion compte fait voter la loi contre le port d’armes d’assaut comme la Kalachnikov. seront réévalués. Le développement des peu amène de l’Oncle Sam dans le monde. énergies renouvelables sera financé à hau- En revanche son action au Proche Orient est entouré d’un halo d’incertitudes. Bateur de 150 milliards de dollars en 10 ans. 7 Y^W C[pekWh BVcV\Zgh C + ?Vc"; k '%%.

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courrier

Un Africain ˆ la Maison Blanche, mais... La victoire de Barack Obama augure d’une nouvelle ère dans les rapports entre les États-Unis et le reste du monde. Celui qui a surmontĂŠ tous les obstacles du marathon prĂŠsidentiel a certes des origines africaines, mais, n’oublions pas qu’il est un pur patriote amĂŠricain, et qu’il va fondamentalement Ĺ“uvrer pour le maintien de la puissance amĂŠricaine dans le monde. Il s’est montrĂŠ très en verve sur la nĂŠcessitĂŠ d’une ĂŠducation de qualitĂŠ pour les jeunes issus des minoritĂŠs. C’est dire que le Kennedy noir pense d’abord Ă relever les dĂŠfis de l’Êducation pour ses compatriotes amĂŠricains. Ses compatriotes ont ĂŠlu le meilleur candidat, sans considĂŠration de sa race. Au delĂ de son anecdotique couleur de peau, les AmĂŠricains l’ont d’abord ĂŠlu pour sauver leur pays de la dĂŠroute financière et d’une crise sociale sans prĂŠcĂŠdent. Attention Ă ne voir en lui que le messie du monde. MĂŞme s’il a des origines africaines, pensez-vous qu’Obama hĂŠsiterait un seul instant Ă faire bombarder un pays africain abritant des bases d’Al Qaeda ? Croyez-vous qu’il pardonnerait Ă des autoritĂŠs africaines de menacer les intĂŠrĂŞts amĂŠricains ? Barack Obama aura son centre de gravitĂŠ Ă Washington et non pas Ă Nairobi ! PeutĂŞtre ne mettra t-il jamais pied, par exemple Ă Cotonou, comme l’a fait George W. Bush. Alors, il convient de relativiser son ĂŠlection mĂŞme si cela redonne de la fiertĂŠ aux Africains.

Dans votre dernier numÊro, vous avez consacrÊ cinq pages à Karim Wade. Vous êtes ainsi revenu sur les griefs retenus contre son agence de travaux quant au respect du cahier de charges du rÊ amÊnagement de Dakar. J’avoue ne pas comprendre votre analyse sur cette affaire ni pourquoi vous parlez d’acharnement sur Karim Wade. La gestion de fonds publics est une question sÊrieuse. Les architectes et les dÊputÊs Êtaient bien en droit d’exiger des explications sur l’exÊcution des travaux.

Serigne Diatta, instituteur Ă Dakar(par mail)

M o n c e f E l - M a b r o u k , Tr i p o l i

Boni Yayi devra faire preuve dĂ•humilitÂŽ J’ai lu votre dernier numĂŠro avec intĂŠrĂŞt, surtout l’article consacrĂŠ Ă Boni Yayi, le prĂŠsident bĂŠninois. Je pense aussi qu’il est sur une bonne lancĂŠe, Ă mi-parcours de son mandat. Mais, il ne doit pas rester sourd aux critiques. Nul ne dĂŠtient la vĂŠritĂŠ absolue; Boni Yayi doit utiliser la finesse d’esprit de ses adversaires. Ça peut paraĂŽtre paradoxal, mais c’est comme ça. Il y a peut-ĂŞtre des critiques que ses partisans ou ses proches omettent de faire en sa prĂŠsence. Boni Yayi peut donc puiser des recettes dans les discours de ses adversaires, en toute humilitĂŠ. C’est mĂŞme ça la grandeur d’esprit. Je lui souhaite bon courage.

Adidjatou SoubÊrou, commerçante, Por to-Novo ( par mail).

ĂŚtes-vous pro-Hama Amadou ? Dans votre dernier numĂŠro, et sous la plume de Oussouf Diagola,vous vous interrogez sur le destin prĂŠsidentiel de Hama Amadou, ancien Premier-ministre nigĂŠrien, aujourd’hui en prison pour dĂŠtournement de fonds publics. Vous avancez mĂŞme l’idĂŠe selon laquelle il serait en train d’affĂťter ses armes dans la perspective de la prĂŠsidentielle de 2009. MĂŞme si l’article est assez bien ĂŠcrit (car, on sent que le journaliste a interrogĂŠ des proches d’Hama Amadou), n’êtes-vous pas tendancieux dans votre analyse ? A ce que je sache, le parti MNSDNassara n’a pas encore dĂŠsignĂŠ son candidat Ă l’Êlection prĂŠsidentielle de 2009. Mais, vous devancez ainsi le choix des militants de ce parti, par votre façon de prĂŠsenter les faits. Managers est un magazine auquel nous croyons beaucoup. De grâce, ne perdez pas de vue votre impartialitĂŠ.

Hirma Sanoussi, mĂŠdecin, Niamey

RĂŠponse Les actionnaires de Managers tiennent Ă la neutralitĂŠ et Ă l’indĂŠpendance du magazine dont OD OLJQH pGLWRULDOH HVW FODLUHPHQW GpĂ€QLH F¡HVW j GLUH YDORULVHU OHV SDUFRXUV GH UpXVVLWH GHV $IULFDLQV HW GH OD GLDVSRUD $LQVL QRXV Q¡DYRQV DXFXQHPHQW EHVRLQ G¡pFULUH XQ DUWLFOH FRP SODLVDQW VXU +DPD $PDGRX 1RPEUH G¡REVHUYDWHXUV SROLWLTXHV DIULFDLQV OXL SUpGLVHQW SHXW rWUH j WRUW XQ GHVWLQ SUpVLGHQWLHO (Q UDLVRQ GH VRQ SDUFRXUV HW GH VRQ SRLGV SROLWLTXH BVcV\Zgh C•+ ?Vc";‚k '%%.

Nul ne sÕacharne contre Karim Wade!

Et demain lĂ•Afrique... Tous les analystes ĂŠconomiques s’accordent aujourd’hui sur un constat : l’Afrique connaĂŽtra un dĂŠveloppement ĂŠconomique spectaculaire, après le BrĂŠsil, l’Inde et la Chine. La Banque africaine de dĂŠveloppement vient de corroborer cette hypothèse sur la base des changements opĂŠrĂŠs dans les politiques et l’amĂŠlioration de la gouvernance et de la gestion. Cette institution financière ĂŠbauche ainsi l’Êventaire de ce qui ressemble dĂŠjĂ Ă une nouvelle prospĂŠritĂŠ en Afrique Ă l’horizon 2030, un continent qui sera encore plus incontournable, gĂŠostratĂŠgiquement parlant. Les gouvernants africains doivent ĂŞtre encouragĂŠs dans leurs efforts de bonne gouvernance, gage d’un envol ĂŠconomique et industriel du continent. Et elles sont dĂŠjĂ aidĂŠes en cela par des institutions comme l’UEMOA, la CEDEAO, la CEAC, la BAD. l’Afrique est l’objet de toutes les attentions de la part des pays ĂŠmergents pour ses matières premières. BientĂ´t, en raison de l’amĂŠlioration de l’Êducation, c’est vers ce continent que les entreprises occidentales dĂŠlocaliseront en masse. Le mouvement est dĂŠjĂ amorcĂŠ en direction du Maghreb, de l’Afrique australe et de Madagascar. L’ÊlĂŠvation du niveau de vie en Afrique passe ĂŠvidemment par le recul de la corruption, de la pauvretĂŠ, le renforcement de l’autoritĂŠ de nos États ainsi que la compĂŠtitivitĂŠ de nos ĂŠconomies.

Albert Boussougou Boulingui, Libreville

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FORUM Rencontre avec Yves Nzînga Mvêmb’a, Grand Chancelier de la Black World Foundation

«Il est urgent que les Africains prennent leur destinée en mains ...» C | @^ch]VhV! NkZh Co^c\V Dans une récente interview sur une radio BkZbWV Zhi jc _jg^hiZ! YdXiZjg Zc gZaVi^dch ^c" iZgcVi^dcVaZh# 8Zi ]dbbZ Y^hXgZi Zi g hZgk ! VXijZa" aZbZci 9^gZXiZjg \ c gVa bdcYZ YZ aV 8dbeV\c^Z GdnVaZ YÉ^ckZhi^hhZbZci! WVh Z | =dc\"@dc\! Zhi hjgidji <gVcY 8]VcXZa^Zg YZ aV 7aVX` LdgaY ;djcYV" i^dc! Dg\Vc^hVi^dc bdcY^VaZ V[g^XV^cZ# AV 7aVX` LdgaY ;djcYVi^dc igVkV^aaZ | YdccZg jcZ ^bV" \Z edh^i^kZ Zi bdYZgcZ YZ aÉ6[g^fjZ Zi YZ hV Y^VhedgV# 9Zej^h '%%+! ZaaZ Viig^WjZ YZh WdjghZh YÉ ijYZ g " XdbeZchVci aZh ijY^Vcih V[g^XV^ch VnVci Y _| [V^i egZjkZ YÉZmXZaaZcXZ YVch aZjgh Y^hX^ea^cZh#

panafricaine, vous avez affirmé que l’Afrique se trouve actuellement dans un état « d’aliénation mentale ». Cette expression n’est-elle pas trop dure ? Qu’entendezvous par là ? Elle correspond à la réalité. Les Africains ne s’identifient plus à leur propre culture, assimilée par les médias et les livres d’histoire à des pratiques folkloriques et à quelques vitrines du Musée du Quai Branly. Ils mettent leur idéal à se fondre dans la culture des autres peuples qui n’ont plus conscience de ce qu’elles doivent à l’Afrique millénaire, pillée sans vergogne depuis des siècles. Les Africains ont perdu la capacité de développer de véritables leaderships, de jouir de leur terre et, ce qui est pire, ils ont perdu jusqu’à la conscience de leur dignité et de leurs richesses. Les Africains qui ferment les yeux sur cette réalité sont en état d’aliénation mentale. Ceux qui baissent les bras devant ces faits sont soit des inconscients, soit des complices. Les Africains doivent briser les chaînes qu’ils ont dans leur tête. Après six siècles d’esclavage, il est urgent qu’ils prennent en main leur destin. Ils sont des millions. S’ils avaient conscience de leur force et se mettaient pacifiquement en marche, les choses changeraient sans qu’ils aient à ouvrir la bouche. Que proposez-vous pour libérer l’éléphant enchaîné ? Avant toute chose, il faut le réveiller. Cela passe par le refus de laisser piller les richesses de l’Afrique par des puissances étrangères. Je prône la mise en place d’une inversion des dépendances : c’est le reste de l’humanité qui a besoin de l’Afrique

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et non le contraire. Ceux qui, pour remplir leurs poches, exploitent notre sous-sol pendant que les populations meurent de faim, ceux qui dépensent des millions pour inciter les Africains à des guerres fratricides ne me contrediront pas. Ils sont Afro-dépendants. A nous de les sevrer et de reprendre notre place dans le concert des nations. Pourquoi a-t-on et continue-t-on de falsifier l’histoire de l’Afrique ? Les pays du Nord investissent beaucoup d’argent en recherches de toutes sortes dans le but de comprendre et aussi d’exploiter à leur compte le génie de l’Afrique pharaonique. Les scientifiques de ces pays tournent et retournent le sol des Africains de la vallée du Nil. Pratiquement chaque centimètre carré de la terre africaine des pharaons est réservé par la France, les États-Unis, l’Allemagne, la Grande Bretagne, l’Italie, la liste est longue… La moindre découverte est passée au scanner, analysée sous tous les angles. Chaque élément d’information sur l’antique civilisation africaine du Nil est traqué. N’estce pas dans ces ruines pharaoniques qu’on a cru reconnaître au musée du Caire une ma-

quette d’avion sous l’aérodynamisme parfait d’un oiseau modélisé, vieux de plus de 2500 ans, baptisé par ses antiques concepteurs Africains «don d’Amon»? Les Grecs anciens : Pythagore, Socrate, Platon, Aristote, Archimède, Euclide, Thalès, Epicure, Héraclite, Hippocrate… puisèrent tous les éléments de leurs sciences, de leurs arts, de leur religion pour créer à leur tour une civilisation mensongèrement qualifiée de « miracle grec » dans cette terre pharaonique aux XVIII ème et XIX ème siècles. L’Afrique pharaonique fut à nouveau le théâtre d’une véritable ruée vers le génie-nègre et simultanément l’objet d’un pillage systématique de la part des Européens, lesquels ont vu fleurir des musées d’antiquités négro-pharaoniques. A titre d’exemple, on peut rappeler que l’un de ces illustres voleurs fut Jean-François Champollion, l’homme même qui acheva le déchiffrage des hiéroglyphes. C’est lui qui a songé que l’un des deux obélisques du temple de Louxor ferait sensation sur la place de la Concorde à Paris ! Les monuments pharaoniques, traces concrètes du grand génie nègre, qu’ils soient érigés sur les places publiques ou exposés dans des musées font la gloire et le prestige des grandes villes occidentales : Berlin, Paris, London, Moscou, Rome, Vienne, etc.. L’attrait spirituel, scientifique, intellectuel, culturel exercé par ce puissant royaume africain dont la longévité s’est étalée sur plus de 5000 ans est demeuré intact à travers les âges. Comment expliquer que la diaspora africaine abandonne à d’autres peuples un héritage qui devrait lui servir de référence et de source d’inspiration ? Le manque d’information sur la véritable histoire des Africains pourrait être évoqué; carence d’information qui, très souvent, relève d’une entreprise d’occultation volontaire. L’Afrique, telle qu’elle est représentée dans l’esprit de ses enfants, se limite à la période pré coloniale immédiate, c’est-à-dire une Afrique en phase de déclin, concomitant à la colonisation. L’Afrique pharaonique, scientifique, intellec-

tuelle et politique, au rayonnement mondial, est presque totalement ignorée, passée sous silence. La grande avance de cette Afrique par rapport à toutes les autres civilisations de la même époque est tuée. Pourtant, les études menées a ce propos par le grand écrivain et physicien sénégalais Cheikh Anta Diop sur l’antériorité des civilisations nègres (1967) l’attestent. Que les civilisations, notamment occidentale et arabe, soient les héritières di-

tique, étaient presque toujours des fédérations, des États transafricains ayant réalisé une unité de peuples d’Afrique sur la base de l’histoire, de la culture, de la religion ; et ayant convenu d’une langue commune qui co-existait avec les autres langues locales. Tout ceci implique deux choses : d’abord, que l’ unité des peuples africains n’est pas un fait inconnu dans l’historia Africana ; ensuite, que des modèles gagnants y ont déjà été appliqués avec succès.

Le décollage économique de l’Afrique est il possible ? Il faut se libérer du cynisme des pays du Nord, qui veulent nous faire croire que cela passe par le développement du micro crédit et du commerce équitable, ce qui constitue à mon sens une double absurdité. L’Afrique ne sortira du sous-développement économique et de Organisation Mondiale Africaine la marginalisation que lorsqu’elle Bank of China Tower reprendra son destin en main et 1 Garden Road, Central, Hong Kong se dotera de dirigeants indépenTél. : 00 852 22 51 86 61 dants et solidaires. Il faut en finir avec les marionnettes au service de puissances étrangères. L’Afrique doit reprendre le contrôle rectes de cette Afrique n’est presque jamais et l’exploitation de ses ressources naturelles, mentionné. Les implications lourdes de ce qui passe par la création d’une organisaconséquences d’un tel fait historique dans le tion mondiale des ressources naturelles qui, destin de ces peuples qui ont intégré la no- à l’instar de l’OPEP pour le pétrole, fixera le tion qu’ils n’ont jamais rien inventé – qu’ils cours des ressources naturelles et régulera les sont par conséquent incapables d’inventer niveaux de production. Lorsque cette organisation verra le jour, (il suffit de réunir 4 ou quoi que ce soit - ne sont jamais débattues. L’histoire des autres grands empires prospè- 5 pays regroupant des réserves stratégiques res et opulents africains est très peu connue, pour l’économie mondiale), on assistera insou minimisée : Zimbabwe (Ier-XVe s. soit tantanément au décollage de l’Afrique et des 1500 ans d’existence au moins) ; Ghana pays du sud comme cela s’est passé pour les (IIIe -XIIIe s. soit 1000 ans d’existence au pays du Golfe lorsqu’ils ont décidé de multimoins) ; Songhaï (époque pharaonique – plier par cinq le prix du pétrole. Chacun peut XVIe s. soit au minimum 2200 ans, si l’on constater le résultat que cela a toujours protient compte du fait que c’est au VIe s. sous duit au profit de ces émirats. Cambyse II, roi des perses, que le royaume La question que l’on peut se poser est : Pournégro-pharaonique perd définitivement quoi aucun pays ne travaille à la mise en place sa souveraineté et disparaît) ; Mali (XIe d’une telle institution ! –XVIIe s. soit 600 ans d’existence) ; Kôngo Fhefei h[Yk[_bb_i fWh >[dho 7bb Y^_ (IXe – jusqu’au milieu XVIIIe s, période qui marque le début de son déclin, soit 900 ans d’existence) ; et sans compter les royaumes le site de la Black world foundation du Nigeria et du Bénin… est www.bf1.org Or, ces empires et royaumes, au plan poli-

Black World Foundation

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