Managers afrique n°7

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EDITORIAL

1 Passage Savart 75020 Paris Tel 06 78 21 10 67 Fax 01 43 48 01 30 magazinemanagers@yahoo.fr DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET DE LA REDACTION Mouftaou Badarou REDACTRICE EN CHEF DELEGUEE Nicole Sarr REDACTRICE EN CHEF ADJOINTE Addis Ayinon REDACTION Moussa Kaffo Mouïnath Olabissi Chérifa Badirou Yves Martial Arnaud Valette Daphné Benoît Séverine Laurent Franck Essénam Ekon Alpha Ousmane Barry Mamady Lamine Traoré Ibrahima S. Diallo Edouard Loko José Silasi CONSEILLER A LA REDACTION Prince Essonne M.-Z. COLLABORATION PARTICULIERE Lucie Guchet CHARGE DE MISSION Daouda Yaya MAQUETTE, FABRICATION Romain Ahouadi ahrolex2002@yahoo.fr REVISION Denise Delamézière Ida Bartoli PUBLICITE ET COMMUNICATION 1717 International Groupe contact@1717international.com 01 47 70 92 99 PARTENARIATS Mathilde Lantenois 06 70 63 60 77 Crédits photos AFP, Managers et D.R ABONNEMENTS France 1 an : 20 euros Tarif étranger et DOM-TOM : nous consulter EDITEUR LA PANAFRICAINE DES MEDIAS SARL 01 BP 917 Porto-Novo (Bénin) Dépôt légal à parution Imprimé dans l’Union Européenne DIFFUSION INTERNATIONALE LP Médias

Il faut avoir réglé sa montre et se moquer de ceux dont l’heure varie !

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0OUR LA DEUXIġME ANNÀE CONSÀCUTIVE VOTRE MAGAZINE PRÀFÀRÀ A ÀTÀ DÀCLARÀ MAGAZINE . DES CADRES ET DIRIGEANTS AFRICAINS MEILLEUR LANCEMENT DlUN JOURNAL PANAFRICAIN PAR UN PANEL SIGNI üCATIF DE LECTEURS 0OURTANT -ANAGERS A ÀTÀ LANCÀ DANS UN CONTEXTE DIFüCILE #AR PAR UN EFFET DE CISEAUX PLUS DlADEPTES DES JOURNAUX GRATUITS ET MOINS DE LECTEURS DE JOURNAUX PAYANTS

LlÀDITION DE LA PRESSE PAYANTE SE PORTE MAL #lEST QUE LE TOUT NUMÀRIQUE LA TÀLÀVISION LES JEUX VIDÀO ET Ll)NTERNET TENDENT AUJOURDlHUI ÷ SE SUBSTITUER ÷ LA VERSION PAPIER DES LIVRES ET DES JOURNAUX !LORS QUE RIEN NE VAUT LA LECTURE SUR UN SUPPORT PAPIER %LLE FORTIüE VOTRE INSPIRATION

DÀCHRYSALIDE VOTRE POTENTIEL ET MET EN LIBERTÀ VOTRE IMAGINATION !CHETEZ DES LIVRES ACHE TEZ CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX ,E &IGARO ,E -ONDE 4IMES MAGAZINE *EUNE !FRIQUE

#ONTINENTAL -ANAGERS ET PLONGEZ VOUS Y 6OUS EN TIREREZ BIEN DlENSEIGNEMENTS RENFOR¾ANT VOTRE CULTURE GÀNÀRALE 0OUR ACCÀDER ÷ LlÀLITE SACHEZ RÀGLER VOTRE MONTRE SUR LlENRICHISSEMENT DE LlESPRIT PAR LA LECTURE ET MOQUEZ VOUS DES INCONDITIONNELS DE CES SUPPORTS DITS MODERNES ,A LECTURE TRANSCENDE TOUS LES PLAISIRS FACTICES 3I VOUS VOUS DESTINEZ ÷ UNE GRANDE CARRIġRE

FORTIüEZ VOTRE CULTURE GÀNÀRALE PAR LE BIAIS DES LIVRES ET DES JOURNAUX #OMME LE DIT SI BIEN %DWYN 0LENEL ANCIEN DIRECTEUR DE LA RÀDACTION DU -ONDE LES SECRETS SE TROUVENT ÷ PORTÀE DE MAIN DANS LES LIVRES 'ARDEZ VOUS DONC DE SUIVRE LE TROUPEAU PRIVILÀGIEZ LlEXCELLENCE OPTEZ POUR LE MUST EN TOUTE CHOSE #lEST MA CONVICTION PROFONDE QUE JE VOUDRAIS VOUS INSUFČER 0OUR MIEUX VOUS ÀDIüER LAISSEZ MOI VOUS RETRANSCRIRE CETTE HISTOIRE CONTÀE PAR &RANCK 7ENGER

ÀCRIVAIN ET COACH SUISSE 5N CÀLġBRE CONFÀRENCIER COMMENCE SON SÀMINAIRE EN TENDANT UN BILLET DE EUROS VERS LES PARTICIPANTS )L DEMANDE ALORS AUX GENS 1UI AIMERAIT AVOIR CE BILLET $ES MAINS SE LġVENT )L DIT ALORS *E VAIS DONNER CE BILLET DE EUROS ÷ QUELQUlUN PARMI VOUS -AIS AVANT LAISSEZ MOI DlABORD FAIRE QUELQUE CHOSE )L CHIFFONNE ALORS LE BILLET AVEC FORCE ET IL DEMANDE %ST CE QUE VOUS VOULEZ TOUJOURS DE CE BILLET ,ES MAINS CONTINUENT ÷ SE LEVER "ON DlACCORD -AIS EN VOUDREZ VOUS TOUJOURS SI JE FAIS CELA )L JETTE ALORS LE BILLET FROISSÀ PAR TERRE ET IL SAUTE ÷ PIEDS JOINTS DESSUS LlÀCRASANT ET LE SALISSANT AUTANT QUE POSSIBLE $E NOUVEAU IL DEMANDE 1UI VEUT ENCORE CE BILLET %VIDEMMENT LES MAINS CONTINUENT DE SE LEVER -ES AMIS VOUS VENEZ DlAPPRENDRE UNE LE ¾ON DIT LE CONFÀRENCIER 0EU IMPORTE CE QUE JE FAIS AVEC CE BILLET VOUS LE VOULEZ TOUJOURS 0OURQUOI 0ARCE QUE SA VRAIE VALEUR NlA PAS CHANGÀ )L VAUT TOUJOURS EUROS $ANS LA VIE IL ARRIVE PRES QUE ÷ TOUT LE MONDE DlíTRE UN JOUR FROISSÀ REJETÀ SOUILLÀ PAR LES GENS OU PAR LES ÀVÀNEMENTS 3I CELA VOUS ARRIVE VOUS AUREZ PEUT íTRE LlIMPRESSION DÀSAGRÀABLE DE PERDRE PIED LlIMPRESSION QUE VOUS NE VALEZ PLUS RIEN 2IEN NlEST PLUS FAUX 6OUS AVEZ DE LA VALEUR ET EN RÀALITÀ VOTRE VALEUR NlAURA PAS CHANGÀ AUX YEUX DES GENS QUI VOUS AIMENT 6OTRE VRAIE VALEUR DEMEURE INTACTE 6OTRE VRAIE VALEUR ClEST TOUT CE QUI FAIT QUE VOUS NE RESSEMBLEZ ÷ PERSONNE DlAUTRE SUR CETTE TERRE 6OTRE VALEUR PERSONNELLE NE VARIE PAS SELON CE QUlON FAIT OU QUE LlON DIT DE VOUS 1UOI QUlIL VOUS ARRIVE VOUS POURREZ TOUJOURS RE PRENDRE CONüANCE RECOMMENCER ET ATTEINDRE VOS OBJECTIFS ,lINTÀRíT DE CETTE HISTOIRE 2ESTEZ VOUS MíME COMME /BAMA SOYEZ LlAMI DES LIVRES ,ISEZ TOUJOURS ET TOUJOURS -ERCI ÷ NOS üDġLES LECTEURS MERCI AUX NOUVEAUX QUI CONSACRENT UN PEU DE LEUR TEMPS ÷ LIRE -ANAGERS ! TOUS MERCI POUR VOS NOM BREUSES LETTRES DlENCOURAGEMENTS

Mouftaou Badarou Directeur de la Publication


SOMMAIRE ', N° 7 8D68=>C< AZh Xa h edjg hÉZcg^X]^g

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A L’AFFICHE

INDICATEURS

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*+ L’AFRIQUE QUI GAGNE )* 7 c^c"B^Xgd ;^cVcXZ / G Yj^gZ aV eVjkgZi \g}XZ Vjm b^Xgd"Xg Y^ih )- 8dc\d"7gVooVk^aaZ / 9Z _ZjcZh ZcigZegZcZjgh VXXgdX]Zjgh

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-& POINT FINAL ,% 6cVanhZ / AV Xg^hZ ÒcVcX^ gZ bdc" Y^VaZ! jc e^ \Z hVch Òc 4


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9 A L’AFFICHE Les recettes anticrise de

Viviane Etienne, entrepreneure

est bien évident qu’une structure adaptée à la création d’un salon de coiffure n’est pas compatible à une société d’import-export ou de production musicale. En d’autres termes une structure trop lourde est coûteuse et inadaptée, tant sur le plan de la fiscalité mais également de la charge de travail comptable. A l’inverse, une entreprise individuelle comme la mienne (micro-entreprise) est d’une grande simplicité. Mais son champ d’action atteint très vite ses limites notamment dans les achats à l’importation. Le chiffre d’affaires autorisé peut également être très vite atteint (80 000 euros par an). Il n’en reste pas moins que cela permet un démarrage peu coûteux et une gestion simplifiée. Il faut surtout savoir effectuer le changement de structure au bon moment.

«Il faut éviter de se tromper sur l’activité envisagée et ne lancer son affaire qu’une fois la certitude de lancement acquise.»

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Au vu de votre expérience, quelles erreurs devront éviter les futurs créateurs ? Primo, il faut éviter de se tromper sur l’activité envisagée et ne lancer son affaire qu’une fois la certitude de lancement acquise. Ensuite, il ne faut pas surestimer le chiffre d’affaires prévisionnel, ni sous-estimé la réalité des frais généraux qui se révèle souvent fatale aux entreprises. Autre point important : ne pas se tromper sur la qualité du conseil comptable

ou juridique qui va accompagner l’entreprise. Pour cela, il est important de se faire recommander un comptable avisé par un chef d’entreprise. Il vaut mieux éviter de s’engager par hasard avec un comptable sans référence. Dans un contexte d’incertitude pour l’économie mondiale, quelles mesures avezvous prévues pour néanmoins faire prospérer vos affaires ? Je répondrai en toute humilité que je n’ai pas la prétention d’avoir toutes les connaissances sur l’économie mondiale. En tant que femme de terrain, je conseille aux chefs d’entreprise de pas céder à la panique. Et de ne surtout pas gérer ses affaires par le prisme des informations télévisées. Il faut au contraire rester lucide, calme et se préparer à rebondir au bon moment. Les périodes de crise sont propices aux bonnes affaires, à condition de regarder autour de soi et de saisir la bonne opportunité. Pour finir, une note personnelle, que faîtes-vous le soir ou le week end pour décompresser ? Quand j’ai du temps le weekend-end, tant il est vrai que je suis toujours entre deux avions ou TGV pour des spectacles, j’entre dans mon studio d’enregistrement et je m’éclate. Ou je vais au cinéma ou au restaurant. Parfois, je vais marcher sur la plage pour me changer les idées. Propos recueillis par MOUSSA Kaffo

?ZjcZ X]Z[ YÉZcigZeg^hZ XVbZgdjcV^hZ ^chiVaa Z Zc ;gVcXZ! K^k^VcZ :i^ZccZ \VaZbZci bjh^X^ZccZ! Zhi jcZ Ò\jgZ hnbWda^fjZ YZ aV Y^VhedgV V[g^XV^cZ fj^ g jhh^i# :aaZ hZ bdcigZ Vjhh^ ViiZci^kZ | aV Xg^hZ ÒcVcX^ gZ ^ciZgcVi^dcVaZ fjÉ| aÉ bZg\ZcXZ Zc ;gVcXZ YÉjcZ Y^VhedgV V[g^XV^cZ Xdcdb^fjZbZci YncVb^fjZ# Pouvez –vous nous retracer votre parcours jusqu’à la création de votre entreprise ? Installée en France depuis décembre 1999, j’ai commencé en tant que commerciale, ensuite je suis passée directrice commerciale, un peu plus tard. Je suis donc cadre gestionnaire dans un groupe pilotant plusieurs sociétés. J’ai décidé pour mon évolution de passer mon Masters en management et stratégie des entreprises, et je gère depuis 2007, parallèlement à mon statut de salariée, une micro entreprise appelée IMC, qui BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.

commerce avec des hôtels, des châteaux et une agence immobilière. Une amie m’ayant initié à l’e-commerce, j’ai pris le temps de comprendre, de faire une étude de marché et en fin de compte, j’ai décidé de monter ma micro société d’ecommerce en 2008. Je me fournis chez des grossistes et je revends les articles sur des sites de vente en ligne. Cela me demande beaucoup de travail. Car la journée je remplis mes obligations de salariée, puis entre midi et deux heures, j’expédie mes colis préparés la veille. Ensuite, je retourne au bureau, pour m’occuper le soir

de ma société ( vérification des ventes en cours ainsi que des enchères, les validations des paiements, la préparation des colis, la passation des commandes auprès des fournisseurs). Ce n’est pas toujours évident mais j’en suis fière. Quelles difficultés avez-vous surmontées à la création de votre entreprise ? D’abord la principale difficulté consiste à trouver la structure juridique en adéquation avec l’activité envisagée. J’insiste sur ce point car l’avenir de l’entreprise dépend en grande partie des options initiales. Il BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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FOCUS

11 A L’AFFICHE

MANAGER IN Aliko Dangote ,E ÄŒAMBOYANT MILLIARDAIRE NIGĂ€RIAN A OBTENU DE Ll TAT SĂ€NĂ€GALAIS LA CONCESSION DE HECTARES SITUĂ€S á $AGANA LE LONG DU ÄŒEUVE 3Ă€NĂ€GAL POUR LA CULTURE DE LA CANNE á SUCRE )L A Ă€GALEMENT EN PROJET LA CONSTRUC TION DlUNE RAFĂźNERIE DE SUCRE DANS LE PAYS )L COMPTE AINSI Y INVESTIR MILLIARDS DE & #&! MILLIONS DlEUROS EN 3UCRE CIMENT IMMOBILIER TEXTILE Ă€NERGIE LlHOMME LE PLUS RICHE Dl!FRIQUE RÄĄGNE SUR UN CONGLOMĂ€RAT ESTIMĂ€ á MILLIARDS DE DOLLARS

Freddy Dominique Zanga

MANAGERS OUT Yves Michel Fotso %N EXIL á 3INGAPOUR DlOĂš IL PILOTE SES ACTIVITĂ€S COMMERCIALES LlEX ADMINISTRATEUR DIRECTEUR GĂ€NĂ€RAL DE LA #!-!)2 ENTRE ET EST TOUJOURS SOUPžONNĂ€ DlABUS DE BIENS SOCIAUX ET DE CORRUPTION PASSIVE DANS LlACHAT DE LlAVION PRĂ€SIDENTIEL !LBATROS ,E ĂźLS DU MILLIARDAIRE 6ICTOR &OTSO QUI SlEST VU RETIRER SON PASSEPORT EN AVRIL SE FAIT RARE AU #AMEROUN CRAIGNANT UNE ARRESTATION Sidi Mohamed Kagnassi !PRÄĄS AVOIR FAIT PĂ€RĂ€CLITER LE GROUPE Ll!IGLON EN #Ă‹TE Dl)VOIRE PAR SA MAUVAISE GESTION ET PRĂ€CIPITĂ€ LE CHĂ‹MAGE DE PERSONNES LlHOMME DlAFFAIRES A TENTĂ€ DE REBONDIR EN DEVENANT LOBBYSTE AUPRÄĄS DES AUTORITĂ€S IVOIRIENNES POUR LE COMPTE DE 3AGEM -AIS 3IDI -OHAMED +AGNASSI NlEST PLUS QUE LlOMBRE DE LUI MĂ­ME ,ES POPULATIONS DU NORD DE LA #Ă‹TE Dl)VOIRE LE VOUE TOUJOURS AUX GĂ€MONIES ET LlENTOURAGE DU PRĂ€SIDENT ,AURENT 'GAGBO RESTE MÀßANT á SON Ă€GARD Philibert Andzembe -AUVAISE PASSE POUR CE PROCHE DU PRĂ€SIDENT "ONGO /NDIMBA ,E GOUVERNEUR DE LA "%!# EST TRÄĄS CRITI QUĂ€ POUR LA PERTE PAR SON INSTITUTION DE MILLIARDS DE &#&! RĂ€SULTANT DE PLACEMENTS HASARDEUX AUPRÄĄS DlINSTITUTIONS ĂźNANCIÄĄRES COMME LA 3OCIĂ€TĂ€ 'Ă€NĂ€RALE Karimou Assouma !LORS QUE LA QUALITĂ€ DE LlEAU DU ROBINET LAISSE PARFOIS á DĂ€SIRER LE DIRECTEUR DE LA 3OCIĂ€TĂ€ NATIONALE DES EAUX DU "Ă€NIN +ARIMOU !SSOUMA ENVISAGE DlAUGMENTER LE TARIF DE LlEAU #lEST PEUT Ă­TRE SA MANIÄĄRE DE LUTTER CONTRE LA VIE CHÄĄRE AU "Ă€NIN

3 ;dgjb :a^i '%%. / aZ '( Vkg^a '%%. V :H8E :6E! ,. 6kZcjZ YZ aV G‚ejWa^fjZ EVg^h &&ZbZ# H^iZ/ ]iie/$$lll#V[g^XVcWjh^cZhhXajW#dg\$VXXjZ^a#]iba 3 6[g^XIVaZcih | EVg^h aZh &'! &( _j^c '%%. Vj EVaV^h YZh 8dc\gƒh H^iZ / ]iie/$$lll#V[g^XiVaZcih#Xdb$ Zi | 9V`Vg aZ '* ?j^c '%%. | aÉ]Â?iZa B‚g^Y^Zc Eg‚h^YZci 3 (ƒbZ ;dgjb Yj 8dbbZgXZ >ciZgcVi^dcVa aZ '+ bV^ '%%. | AV 8]VbWgZ >ciZgcVi^dcVaZ edjg aZ 8dchZ^a Zi aV Egdbdi^dc -! GjZ Yj ;VjWdjg\ Ed^hhdcc^ƒgZ ,*%&% EVg^h eg‚kZciZ / Zc [dcXi^dc YZ aV [dgbjaZ X]d^h^Z 8dciVXi / ((++*%+,,+, :"bV^a / X^Xe&%%%5\bV^a#Xdb H^iZ / ]iie/$$lll#X^Xe#W^o 3 7VgXVbe 6W^Y_Vc '%%. aZ ') ?j^aaZi '%%. Zc 8diZ YÉ>kd^gZ

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Âť8g‚Zg YZh hncZg\^Zh ZcigZ ZcigZegZcZjgh###Âź AZ (ƒbZ [dgjb Yj XdbbZgXZ ^ciZgcVi^dcVa hZ i^Zci | EVg^h aZh '. Zi (% bV^ egdX]V^ch# 9db^c^fjZ OVc\V aÉjc YZh dg\Vc^hViZjgh cdjh Zc eVgaZ# En quoi consiste le forum que vous organisez fin mai prochain ? C’est une rencontre entre des acteurs du commerce international, les responsables d’entreprises, les rĂŠseaux d’entreprises et chambres de commerce. L’objectif est de rĂŠunir tous ces opĂŠrateurs ĂŠconomiques afin de susciter des partenariats d’affaires. Mais encore ? Le but de la Chambre internationale pour le conseil et la promotion est surtout de crĂŠer des synergies entre entrepreneurs. Nous sommes partis d’un exemple simple : dans la vie de tous les jours, les gens ne se rencontrent pas. Vous avez par exemple des habitants d’un mĂŞme immeuble qui ne se parlent pas. Et pourtant, si l’on suscite leur rencontre, cela peut dĂŠboucher sur des mariages. De mĂŞme, nous crĂŠons des passerelles entre les entrepreneurs afin qu’ils continuent d’être des pourvoyeurs d’emplois. Nous accompagnons ĂŠgalement les sociĂŠtĂŠs europĂŠennes ou asiatiques qui veulent s’implanter en Afrique. La Chambre internationale est une structure internationale qui respecte

les lois des pays de ses succursales. En France, nous nous sommes organisĂŠs en associations, mais au Gabon ainsi qu’en Italie par exemple, ce sont des entreprises qui nous reprĂŠsentent. Nos partenaires fiables sont l’Ambassade du Gabon en France, la sociĂŠtĂŠ Dea Prestige, le RĂŠseau Italie-France. Nous bĂŠnĂŠficions ĂŠgalement de l’appui des Chambres de commerce de Paris et de Lyon. Après notre participation Ă l’investiture du prĂŠsident Obama, nos actions futures sont : - L’accompagnement des entreprises Ă Londres du 29 et 30 Juin 09 au colloque sur ÂŤL’investissement sur les infrastructures en AfriqueÂť, - la participation Ă la Foire international de Milan (ITALIE) du 7 au 10 Mai 2009 - l’animation du dĂŠjeuner d’affaires des responsables d’entreprises du Val d’Oise le 8 Avril 2009 au ComitĂŠ d’Expansion Ă Cergy Pontoise. - L’accompagnement d’une dĂŠlĂŠgation d’entreprises europĂŠennes au Salon international de l’Agriculture, de l’Êlevage

et de la pĂŞche au Palais de Congrès de YaoundĂŠ au Cameroun, du 8 au 14 dĂŠcembre 2009. Ainsi donc, la Chambre internationale pour le conseil et la promotion (CICP) accompagne les entreprises et les sociĂŠtĂŠs dans leur dĂŠveloppement Ă l’international, ou les reprĂŠsente Ă moindre coĂťt lors des grands rendez-vous internationaux (foires, salons, confĂŠrences, forums,etc.). La CICP leur permet donc d’être prĂŠsents Ă travers leurs plaquettes, prospectus, cartes de visites et leur ĂŠvite de gros frais de dĂŠplacement. Enfin, la CICP organise des dĂŠjeuners d’affaires mensuels tous les derniers samedis du mois. Propos recueillis par SOULIA Tidjani Renseignements : La Chambre Internationale pour le Conseil et la Promotion Freddy Dominique Zanga Directeur DĂŠveloppement International TĂŠl 00 33 6 65 06 77 67 00 33 1 48 24 95 80 cicp1000@live.fr BVcV\Zgh C•, BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


13 MENTION BIEN

Me Afoussy Bamba, avocate au Barreau de Paris »B bZ aZh 6[g^XV^ch cZ [dci eVh VhhZo XdcÒVcXZ Vjm VkdXVih ^hhjh YZ aV Y^kZgh^i ###¼ 6eg h hdc 7VX Zc ;gVcXZ! ZaaZ V ZciVb VkZX hjXX h YZh ijYZh YZ Ygd^i hVcXi^dcc Zh eVg jc YdXidgVi Zc Ygd^i eg^k Zi Ygd^i ^ciZgcVi^dcVa# 6kdXViZ ^chXg^iZ Vj 7VggZVj YZ EVg^h YZej^h Y^m Vch! ZaaZ Y WjiV hV XVgg^ gZ YVch jc XVW^cZi eV" g^h^Zc Zc iVci fjZ XdaaVWdgVig^XZ YVch aZh YdbV^cZh Yj XdciZci^Zjm Zi Yj Ygd^i Yj igVkV^a! aÉVgW^igV\Z Zi aZ Ygd^i YZh hdX^ i h [gVc V^hZh# 6[[djhhn 7VbWV hÉ^chiVaaZgV | hdc XdbeiZ VÒc YZ hZ Y^kZgh^ÒZg! Zc idjX]Vci Vj Ygd^i YZ aÉ^bb^\gVi^dc Zi Vj Ygd^i YZ aÉD=696 Dg\Vc^hV" i^dc edjg aÉ]Vgbdc^hVi^dc Yj Ygd^i Zc 6[g^fjZ ! Zc XdchZ^aaVci YZh Zc" igZeg^hZh [gVc V^hZh Y h^gZjhZh YZ hÉ^beaVciZg Zc 6[g^fjZ [gVcXde]dcZ Zi XZaaZh V[g^XV^cZh fj^ VbW^i^dc" cZci YZ hÉ^beaVciZg Zc :jgdeZ#

Comment s’est effectuée votre installation à votre compte ? L’indépendance est quelque chose de profondément voulue. Je suis venue au droit parce que cela m’intéressait. J’étais d’abord juriste d’entreprise, mais je ne m’imaginais pas autrement qu’en avocate indépendante. Parce que j’estime qu’un avocat doit avoir l’indépendance de pouvoir travailler pour son compte, de prendre des risques et de les assumer, bref d’être responsabilisé. Car, un juriste d’entreprise travaille sous couvert d’un employeur, alors qu’un avocat indépendant est confronté à la réalité de la gestion de son cabinet. Il doit faire face aux

charges financières et autres contraintes d’une entreprise. L’avocat indépendant doit donc se battre pour avoir les dossiers, au risque de mettre la clé sous le paillasson. En parlant des entreprises africaines, quelles sont ls difficultés d’application du droit de l’Ohada ? Bien que l’Ohada soit en vigueur depuis 1998 et est appliqué dans des pays francophones et anglophones, il s’avère que les principes de l’Ohada sont parfois incompatibles avec le droit national de certains pays africains. Par exemple, en Côte d’Ivoire, certains articles du droit commercial, du droit des sociétés et du droit du travail ont dû être harmonisés avec le droit de l’Ohada. Au Congo Kinshasa, par exemple, un appel d’offres à été lancé en 2007 à l’intention de juristes en vue de l’harmonisation du droit congolais avec celui de l’Ohada. Idem au Cameroun. Egalement, il a été demandé aux juristes africains de se mettre à niveau par rapport au droit de l’Ohada qui est désormais leur outil de travail. En dépit de la lenteur dans certains pays, la normalisation juridique progresse partout en Afrique. Que conseillez-vous à un étudiant de droit qui veut embrasser la profession d’avocat ? D’abord, il faut qu’il travaille. Un étudiant en droit, s’il n’a pas les diplômes requis, ne peut pas être avocat. C’est clair. En dehors du travail, il y a la persévérance, mais également la capacité d’écoute. Il faut être à l’écoute du client, ce qui requiert une qualité de psychologue. Parfois, le client n’arrive pas à cerner toutes

Me Afoussy Bamba

ses prétentions en droit. C’est à vous de le guider, de l’aiguillonner, en fonction de sa relation des faits. Tout ceci est bien évidemment sous-tendu par une grande connaissance du droit pratique. Il y a la théorie certes, mais la pratique est très importante. Autre conseil : abandonner tout idéalisme. Surtout quand on est Noir ou Arabe, dans une société comme la société française. C’est qu’on ne fait pas assez confiance aux avocats issus de la diversité ! Même les frères et soeurs africains réagissent pareillement. Pourtout, il y a des avocats issus dela diversité qui ont des compétences extraordinaires ! Non pas qu’il y a du racisme dans la profession, c’est qu’il faut se battre, montrer que l’on mérite les dossiers à défendre. PROPOS RECUEILLIS PAR MOUFTAOU BADAROU BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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15 MANAGERS D’EXCEPTION

Hakim El KarouI

Tariq Krim

l’ex-plume de Jean Pierre Raffarin

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o fondateur de Netvibes* (une société basée à Paris et employant dix nationalités), surdoué français du web très connu aux États-Unis, Tariq Krim est né de parents algériens-père professeur d’économie, mère professeur de sports. Son père ayant eu la bonne idée de lui offrir un ordinateur lorsqu’il avait 9 ans, il conçoit son premier serveur personnel à 10 ans, puis à 12 ans pirate le système informatique du Minitel pour créer une application de messagerie. Sa vocation était née. Après des études de physique

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à l’université Jussieu, à Paris, il entre à l’Ecole nationale supérieure des télécommunications. Mais c’est aux États-Unis qu’il ira se passionner pour Internet. Lauréat du prestigieux prix scientifique américain TR 35 récompensant les innovateurs de moins de 35 ans, Tariq Krim a été également récompensé en avril 2008 du prix des technologies de l’information pour la création d’entreprise, décerné par Telecom ParisTech et son association d’ingénieurs. Tariq Krim est également la figure de proue des Young Global Leaders. Ces petits génies ont constitué un réseau international de jeunes managers d’exception sur le plan mondial dans divers domaines d’activité (40 ans maximum). Rencontrés en 2008 pour la première fois à Tianjin, en Chine, en marge d’une réunion du World Economic Forum, ils s’échangent depuis des points de vue sur divers thèmes dont le leadership et le management. Ils ont ainsi l’opportunité de rencontrer les grands de ce monde (chefs d’État, financiers de renom, artistes célèbres, etc.) qu’ils informent sur les innovations dans leur domaine d’activité ainsi que sur les nouvelles technologies. Retiré de la direction de Netvibes dont il demeure l’un des principaux actionnaires, également actionnaire du fonds d’investissement français Isai, Tariq Krim qui a 36 ans, parle un anglais sans accent. Pour lui, « même si les entreprises du secteur des nouvelles technologies subissent la crise économique de plein fouet, l’ambitieux plan de relance de l’Administration Obama permettra de renforcer durable-

ment l’économie high-tech américaine. Mais il faut également trouver rapidement des solutions au niveau européen. Les start-up européennes ne bénéficient déjà pas en temps normal de l’attention qu’elles méritent, hors ce sont elles qui construisent l’avenir. Il faut absolument les aider ». Aujourd’hui, le génie informaticien travaille sur un projet de système d’exploitation gratuit pour une nouvelle génération de téléphones portables moins chers. «C’est un système qui va révolutionner les modèles économiques traditionnels de l’informatique et du logiciel», prédit-il. AÏCHA Mezouar

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ncien Normalien, Hakim El Karoui est un banquier français d’origine tunisienne. Né en août 1971 en France d’un père tunisien professeur d’anthropologie de l’islam et d’une mère française professeur de mathématiques financières, lui-même est agrégé de géographie et diplômé d’un DEA de géopolitique sur la Palestine. De 1993 à 2000 il a été professeur de géopolitique à l’Université de Tunis, et de français au Collège jésuite du Caire. Neveu de l’ancien Premier ministre tunisien Hamed El Karoui, il a toujours été attaché à l’Afrique. De 2000 à 2002, il a préparé une thèse sur la politique des frontières de l’Union européenne à l’Université de Lyon II puis est devenu conseiller technique, chargé des discours du Premier ministre français JeanPierre Raffarin. Il a rencontré le couple Raffarin en 2000 lors d’une mission pour le compte de l’Institut pour la démocratie

en Europe fondé par Valéry Giscard d’Estaing. Et depuis, leurs relations ont toujours été empreintes d’estime réciproque. Les Raffarin apprécient particulièrement la sérénité et la méticulosité d’El Karoui. «Remettez-lui un dossier et il vous le traite au delà de vos attentes» confie souvent l’ancien premier français à ses interlocuteurs qui le questionnent sur Hakim. Mais il serait hasardeux de croire que HEK est converti aux idées de la droite française. Même si l’Elysée lui a commandé un rapport sur la mondialisation, il a plutôt soutenu Ségolène Royal à la dernière élection présidentielle. Certains le taxent de nomade politique, lui n’en a cure. Ce sont les programmes des gouvernants qui le séduisent, et non l’idéologie véhiculée par les états majors des partis politiques. De mai 2005, date de la démission de Raffarin, à août 2006, le banquier d’affaires sera chargé des « études et prospectives » du ministre des Finances Thierry Breton.

Actuellement directeur adjoint à la Banque Rothschild, où il pilote une équipe chargée des marchés émergents, Hakim El Karoui préside également le Club XXIe Siècle où de grandes personnalités françaises débattent de la problématique de la diversité. Ce club qu’il a créé avec Rachida Dati, la Garde des Sceaux, et Béchir Mana, ancien conseiller de Jacques Chirac, regroupe 280 personnes triés sur le volet, au sein de l’élite française d’origine immigrée. Ce sont des hauts fonctionnaires, des banquiers, des entepreneurs, etc. Même s’il a été peu confronté au racisme, l’accès des minorités visibles aux postes prestigieux lui tient à coeur. «L’égalité des chances» demeure son leitmotiv. Maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris et membre du Conseil scientifique de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Hakim El Karoui est assurément une figure symbolique de la diaspora africaine qui gagne. BÉCHIR Dahhak BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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il est absolument impossible que ce soit dû au fait que l’une travaille 10 fois plus que l’autre. Si l’une travaille 8 heures l’autre ne peut travailler 80 heures par jour. Quel est le secret ? Si cette personne plus riche È 1 RE RÉSOLUSION ne travaille pas plus fort, c’est TRAVAILLEZ AUTREMENT donc qu’elle est beaucoup plus On constate souvent dans le cas couefficace. Plus exactement, elle rant où 2 personnes ont exactement la connaît les Lois de L’Enrichissemême activité, que l’une gagne 30 000 ment et fait les choses d’une « euros par an et l’autre 300.000 euros. Certaine Façon Précise» et l’autre Pourquoi ? Est ce dû à la quantité de pas. C’est la preuve que le secret de travail ? Absolument pas. la richesse est ailleurs que dans la Quand deux personnes ont la même quantité de travail. Et ceci impliactivité et que l’une gagne 10 fois plus que, que pour s’enrichir, il y a que l’autre, bel et bien «AUTRE CHOSE» qui intervient. Quelle chose ? Le secret de la richesse, c’est de faire les choses d’une « Certaine Façon »... Il est établi et prouvé que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Tous ceux qui se sont enrichis plus que les autres ont fait les choses d’une façon efficace. Il ne tient qu’à vous, de Pour réussir, pensez à surtout travailler découvrir quelle est votre efficacement. façon efficace de mener vos activités. 2È RÉSOLUTION UN SEUL LEITMOTIV, POSITIVER! Est-il possible de nous programmer nousmême pour la réussite ? La réponse est : OUI,ABSOLUMENT. Et il y a désormais une explication scientifique à cette affirmation. On a BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.

Les ondes positives appellent le succès. Vous gagnerez à positiver en toutes circonstances.

longtemps cru que le cerveau était un organe figé, incapable de régénération ou de réorganisation. Or, des chercheurs de l’université de Toronto, se sont aperçus que c’est complètement faux. Ils ont découvert ceci : En stimulant régulièrement certaines zones du cerveau, de nouvelles connexions se forment entre les fibres nerveuses. Si on cesse de les utiliser, certaines autres connexions au contraire, disparaissent. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela ouvre beaucoup de possibilités et notamment dans le domaine de la chance et de la réussite. La plupart des gens ont reçu une éducation négative,qui les a marqués et qui est souvent à l’origine de leurs difficultés. Or, cette découverte est la preuve qu’il est possible d’inverser le processus. De quelle façon ?

En changeant vos pensées, afin de créer des connexions nouvelles et positives qui transformeront votre vie. Vous avez probablement encore des connexions neuronales négatives qui déclenchent des réactions négatives face aux difficultés. Cessez de stimuler votre cerveau, avec des pensées négatives et vos réflexes négatifs disparaîtront. Si ce n’est pas déjà fait, éliminez définitivement ce genre de phrases de votre vocabulaire : Maintenant, fini les : « Je suis né sous une mauvaise étoile », « Je n’ai jamais de chance », « Ce genre de pépin n’arrive qu’à moi » « jamais 2 sans 3 » etc...etc.. Créez au contraire de nouvelles connexion positives qui déclencheront des réflexes positifs face aux difficultés. Remodelez votre cerveau pour la chance, pour la réussite et pour de meilleures relations avec l’argent. Utilisez par exemple, la célèbre formule d’Emile Coué : « Tous les jours et à tous points de vue, tout va de mieux en mieux... » De cette façon, vous ferez Jouer la Loi d’Attraction POUR VOUS et non pas Si vous dépensez tout ce que vous gagnez, vous ne pourriez jamais vous enrichir !

CONTRE VOUS. Vous et vous seulement pouvez le faire. 3È RÉSOLUTION VOUS POUVEZ VOUS ENRICHIR, MÊME EN COMMENÇANT AVEC UN SALAIRE MODESTE Vous dites-vous des choses qui ressemblent à ceci : Je ne suis qu’un simple employé, ou je n’ai qu’un salaire modeste, puis-je vraiment m’enrichir ? Permettez à Napoléon Hill et William Stone - qui tous deux ont fait fortune en partant de strictement rien- de vous répondre en vous raconter une histoire... « Vous aussi, vous pouvez devenir suffisamment riche, pour vivre en toute sécurité. Malgré ce que vous pensez, vous pourriez même devenir très riche. Voici l’histoire de M. Osborne qui n’était qu’un simple salarié et devint finalement très riche... Le principe qu’il utilisa est à la fois simple et efficace à condition de l’appliquer VRAIMENT. Il tient en quelques mots. C’est en lisant une ancienne légende,

celle d’un homme modeste qui devint l’Homme le plus riche de Babylone, que M. Osborne découvrit qu’on pouvait devenir riche en trois étapes : 1)Economiser 50 centimes sur chaque billet de 5 euros. 2) Investir judicieusement ces économies tous les 6 mois, ce qui vous rapporte année après année un intérêt composé. 3) Prendre l’avis d’un expert pour faire des placements sûrs, afin de ne pas risquer de perdre capital et intérêts. C’est exactement ainsi que procéda M. Osborne. Pensez-y ! Vous pouvez connaître la sécurité financière et vous enrichir en économisant simplement 50 centimes sur chaque billet de 5 euros, et en les plaçant judicieusement. La deuxième façon de vous enrichir est complémentaire à celle-ci, car elle consiste à chercher à gagner plus. Mais si vous gagnez plus et que vous dépensez tout ce que vous gagnez, vous ne pourrez JAMAIS vous enrichir... Alors, quand commencerez-vous à fairecomme Monsieur Osborne ? 4È RÉSOLUTION PENSEZ TOUT LE TEMPS A VOTRE REUSSITE « L’être humain vit bien en deçà de ses limites. Il possède des pouvoirs de toutes sortes, dont il ne tire généralement aucun parti» William James, (célèbre psychologue) Ci-dessous, un mode d’emploi simplifié de préparation à la méditation : La préparation d’une bonne séance est un peu la même que pour la relaxation. Débranchez votre téléphone et veillez à avoir au moins 10 minutes devant vous, sans dérangement. Essayez de vous isoler le plus possible dans une pièce au calme que vous aurez d’abord bien aérée. Selon votre préférence, vous pouvez méditer en position assise ou allongée. L’essentiel est que BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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Pensez : «je... suis... calme... je... me... dé...tends...». Pensez : «tout mon corps est chaud... mon corps est lourd...».

Vous aimez cuisiner ? Vous pouvez faire progresser celles et ceux qui n’y connaissent pas grand chose. Cherchez un peu et vous trouverez comment tirer un revenu de ce que vous aimez faire... 6È RÉSOLUTION « LA RÉUSSITE EST LA RÉALISATION PROGRESSIVE D’UN IDÉAL VALABLE.» Cela veut dire que, lorsque notre but va dans le sens du respect et de la dignité humaine, et que nous atteignons ce but, nous connaissons déjà la réussite. Cette réussite ne dépend pas d’une intelligence hors du commun, de nos études, de notre âge, de nos origines sociales, de nos finances ou encore

vous vous trouviez dans une position confortable, favorisant la détente musculaire et la détente mentale. Une bonne détente mentale commence par la détente physique :Si vous en éprouvez l’envie, commencez par vous étirer, bâiller jusqu’à ressentir une envie profonde de bien être. Maintenant que vous êtes dans de bonnes dispositions parlez à votre corps en pensant: «je... suis... calme... je... me... dé... tends..., la réussite m’attend».Répétez vous cette phrase doucement et en prenant bien conscience que tous les muscles de votre corps se détendent petit à petit. Pensez : «je... suis... calme... je... me... dé...tends.., la réussite m’attend.». BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.

Puis, sans faire d’effort, laissez aller vos pensées sur la citation ci-dessus indiquée... 5È RÉSOLUTION FAITES DE L’ARGENT GRÂCE À VOTRE PASSE-TEMPS PRÉFÉRÉ Chaque personne possède un talent particulier pour telle ou telle activité. Et vous ? Si vous aimez peindre, pourquoi ne pas vendre vos tableaux ? Vous aimez travailler le bois, les jouets en bois sont à la mode, vous pouvez sans doute en créer. Vous êtes doué en informatique ? Proposez de donner des cours.

A l’instar de Tiger Woods, votre passe-temps favori peut constituer une source d’enrichissement.

du pouvoir. Réussir, ça ne veut pas forcément dire être « arrivé au sommet », connaître la gloire, la fortune et appartenir à une sorte d’élite. Pas forcément à voir non plus avec les biens matériels : les voitures de luxe qui sont dans le garage, le yacht ou les résidences de rêve.Peu de gens connaissent ou connaîtront ce genre de vie, qui ne rend pas obligatoirement heureux. Non, la réussite, LA VRAIE réussite, ne se mesure pas seulement aux signes extérieurs de richesse. Elle dépend uniquement de ce que nous bâtissons avec notre esprit et avec notre coeur. La vraie réussite s’appuie sur des bases solides qui s’appellent: l’équité, une vraie relation, le partage gagnant/ gagnant. C’est-à-dire que si vous obtenez un avantage, l’autre aura également un avantage. Si vous donnez, vous recevrez en retour. Voilà ce qui donne un sens à l’existence. En résumé, la définition de la réussite absolue, c’est donc de vouloir par-dessus tout : «atteindre un idéal élevé, qui, s’il vous enrichit VOUS, soit aussi profitable à tous et ne nuise à personne» Ensuite, c’est d’apprendre à partager son savoir et grandir encore. Pour y parvenir, nous devons continuellement semer, des graines d’espoir. Non seulement dans notre esprit, mais aussi dans celui des personnes avec qui nous sommes en contact. Réussir, c’est entretenir et cultiver chaque jour notre « jardin in-

térieur » pour que nos rêves puissent germer, grandir et s’épanouir... 7È RÉSOLUTION FIXEZ-VOUS DES BUTS RÉALISTES Trop de gens souhaitent atteindre le succès quasi instantanément. Malheureusement, cela ne se passe que très rarement ainsi. Ayez une analyse réaliste du temps qui vous sera nécessaire pour atteindre vos objectifs. Même si vous faites de votre mieux, votre plan d’action ne correspondra pas forcément exactement à ce qui se passera en réalité. Trop de gens abandonnent la course en ayant l’impression qu’elle est trop dure, alors qu’ils se sont simplement fixés des objectifs irréalistes. Donc, ne vous emballez pas trop, sinon, le moindre retard pourrait engendrer de la frustration et se transformer en découragement... 8È RÉSOLUTION MURISSEZ BIEN VOS DÉCISIONS Lorsque quelque chose dans votre plan doit changer, à moins qu’il y ait vraiment urgence, ne prenez pas de décision trop rapide. Lorsque vous faites des changements,assurez-vous que vous prenez les meilleures décisions. Préparez vos changements avec la même attention ou plus encore que vous l’avez fait lors de votre première planification. Ensuite laissez passer au moins une nuit pour laisser travailler votre subconscient et enfin faites des choix réfléchis... 9È RÉSOLUTION FAITES GAMBERGER VOTRE IMAGINATION Albert Einstein a parfaitement défini

cet outil fabuleux qu’est notre IMAGINATION. Il a dit ceci: « L’imagination est plus puissante que la connaissance. » Cela vous étonne peut être mais, il est prouvé scientifiquement ceci : notre cerveau ne sait pas faire la différence entre un évènement qui arrive réellement et...Un évènement que nous imaginons avec autant de précision que s’il se passait vraiment. Voici d’ailleurs une étonnante expérience réalisée dans le domaine sportif. On a rassemblé deux groupes de basketteurs de même niveau. Pendant trois semaines, le premier groupe s’est entraîné réellement de façon intensive. Pendant ce même temps, l’autre groupe, s’est entrainé « dans sa tête », c’est à dire que les joueurs se voyaient, s’imaginaient en train de faire les mêmes exercices que le premier groupe. A la fin de l’expérience, les deux groupes avaient progressé exactement de la même manière. L’équipe qui avait joué « dans sa tête » a fait aussi bien que celle qui s’était entrainée sur le terrain. C’est l’une des nombreuses preuves qui ont été réunies, montrant que notre esprit ne fait pas la différence entre un acte réel et un acte imaginé avec une grande précision. Il peut en être de même pour vous et votre avenir. Lorsque vous aurez parfaitement compris ce principe et que vous l’appliquerez, votre vie pourra se transformer et vous pourrez atteindre plus facilement vos buts. Ceux qui réussissent bien, ceux qui atteignent leur but, ne se découragent pas. Même si ça ne marche pas du premier coup, ils se voient toujours réussir et obtenir le résultat souhaité. C’est encore un aspect de la LOI d’ATTRACTION Visualisez clairement, les buts positifs que vous voulez atteindre, et vous les atteindrez. BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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10È RÉSOLUTION LA TECHNIQUE DE REPROGRAMMATION MENTALE DE 7 JOURS Elle a permis à des milliers de gens de transformer leur vie. Elle peut donc faire la même chose pour vous. En quoi consiste-t-elle ? C’est très simple :Pendant les 7 prochains jours, remplacez immédiatement vos pensées négatives par des pensées positives. Vous pourrez ainsi contrôler votre esprit, et l’habituer à fonctionner en mode positif. En procédant ainsi, vous allez donc créer de nouveaux circuits neuronaux positifs. Voici ce que vous allez faire : 1°) Durant les 7 prochains jours, surNe soyez pas vieux jeu, restez à la pointe de l’info et des technologies.

veillez toute pensée, parole, et sentiments négatifs. 2°) Lorsque vous vous surprendrez à penser ou parler négativement, ce qui arrivera et c’est normal, réagissez très vite, en vous demandant comment réagir positivement. Par exemple, face à une difficulté dites : « Comment puis-je tirer parti de ce problème ? » Cette question vous amènera à chercher régulièrement des solutions positives. Et vous en trouverez... 3°) Au cours des 7 prochains jours, concentrez-vous non pas sur vos problèmes mais uniquement sur les solutions possibles. Pour tout problème il y a toujours une solution. Ne vous découragez pas lorsque vous aurez une pensée ou une parole négative ! Si au début, vous n’y arrivez pas immédiatement, ça n’est pas grave. Laissez passer quelques minutes et puis surtout, recommencez. Votre objectif est d’arriver à remplacer régulièrement au bout de 7 jours, vos pensées négatives, par des pensées positives .Au fil des jours cela deviendra automatique, un véritable réflexe de votre esprit.Cette reprogrammation mentale, est un «remède» extrêmement efficace dont les résultats vont vous surprendre. 11È RÉSOLUTION OFFREZ UNE GARANTIE EN OR Pour attirer et conserver vos clients, ils doivent savoir que vous offrez un bon service après vente. Pour que

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vos clients aient confiance en vous et en vos services, ils doivent savoir que vous serez toujours là pour répondre à leurs attentes. Pour vous, c’est d’abord le meilleur moyen de les fidéliser et de vous faire une bonne réputation. Et il y a mieux encore : Fournir une « garantie en or » vous amènera à fournir le meilleur service possible afin que vos clients n’aient pas besoin de votre garantie. Vous cultiverez ainsi une qualité de service qui vous aidera à atteindre le plus haut niveau du succès. 12È RÉSOLUTION SOYEZ À LA POINTE DE L’INFO Il est important de savoir anticiper les événements. Informez-vous des nouveautés dans votre domaine d’activité. Informez-vous toujours sur les nouvelles tendances. Surtout sur celles qui pourraient exiger des adaptations ou des modification plus profondes, de votre plan d’action. Sans recherches sur les nouveautés, vous ne sauriez pas quand un changement de plan sera nécessaire afin d’adapter votre activité. Par exemple : Regardez le nombre d’imprimeurs qui ont fait faillite, depuis que chacun peut imprimer ce qu’il veut chez soi avec un ordinateur et une imprimante. Regardez le nombre de photographes qui ont dû cesser leurs activités, pour des raisons identiques. Alors, afin de vous éviter un chemin difficile ou de risquer un échec, informez-vous régulièrement sur les nouvelles tendances. Cela vous permettra d’éviter les problèmes et au contraire, de profiter au mieux des tendances intéressantes. 13È RÉSOLUTION DEVENEZ SPÉCIALISTE DE LA RÉSOLUTION DES PROBLÈMES Face aux difficultés, réagissez le plus

vite possible. Ne laissez pas le problème s’aggraver. Sinon, le stress risque de vous envahir et d’influencer votre raisonnement dans un sens malheureusement négatif. Réfléchissez vite à plusieurs solutions. cela vous laissera le temps de choisir la meilleure. Il y a longtemps, quelqu’un a dit: « Cherchez et vous trouverez... » Cette maxime est toujours valable. Cherchez et vous trouverez des moyens de résoudre les diverses situations difficiles que vous rencontrez. André Gide à dit : Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des SOLUTIONS ! Faites-en votre devise, ami lecteur. Ceci est valable dans la vie comme dans les affaires, quel que soit votre domaine d’activité. 14È RÉSOLUTION APPRENEZ À DÉLÉGUER Lorsque votre activité prendra de l’ampleur, vous constaterez qu’il y a beaucoup plus de choses à faire dans votre journée que vous n’avez de temps disponible. Si tel est votre cas, envisagez la possibilité d’embaucher quelqu’un (même à temps partiel) ou de confier certaines taches répétitives a des personnes extérieures. Cela vous aidera à réduire votre charge de travail. Vous constaterez avec soulagement à quel point votre situation vous semblera moins lourde. Cela vous permettra surtout d’accorder le temps approprié à chaque chose afin de vous concentrer sur celles qui nécessitent toute votre attention. 15È RÉSOLUTION CHOISISSEZ LE BON EMPLACEMENT Que vous vouliez acheter une maison ou ouvrir un commerce, ayez une chose en tête : l’emplacement. Dans la mesure du possible, acceptez de

payer un peu plus cher pour un bon emplacement.L’emplacement est primordial pour la valorisation et pour la revente plus facile d’une maison. Il l’est aussi dans le cas d’un commerce, ceci afin de vous offrir les meilleures chances de succès. Ne vous précipitez pas sur le premier emplacement venu. Mieux vaut retarder un peu votre projet mais vous lancer après avoir réuni les meilleurs atouts... 16È RÉSOLUTION DOCUMENTEZ-VOUS ET APPRENEZ Prenez des cours, apprenez ce qui vous a toujours intéressé. Par correspondance ou grâce à Internet ou encore dans une université. Trouvez le moyen qui vous convient le mieux et allez-y, c’est le résultat qui compte. Vos compétences seront reconnues et vous augmenterez vos revenus.On recherchera vos conseils, votre avis et les autres reconnaîtront votre valeur à juste titre. Vous aurez une bonne image de vous même, vous vous sentirez bien dans votre vie.Ce sentiment de plénitude, d’accomplissement sera aussi ressenti par votre entourage qui vous enviera et vous admirera.

À UNE PERSONNE DE CONFIANCE Parler du but que vous vous êtes fixé est une bonne façon de garder votre passion à l’esprit et d’entretenir votre enthousiasme.Cette attitude vous rappellera régulièrement vos responsabilités. Pensez-y : si vous parlez à cette personne digne de confiance, celle-ci vous soutiendra lors de vos progrès et sera heureuse de partager vos réussites. En parlant de votre but, vous créez un climat motivant et encourageant, vous soutenant chaque jour sur le chemin de la réussite.

18È RÉSOLUTION APPLIQUEZ LA RÈGLE D’OR La Règle d’Or signifie : «Faites à autrui, ce que vous voudriez qu’on vous fasse, si la situation était renversée et que vous étiez à la place de l’autre personne». Ou encore : « Ne faites pas à autrui, ce que vous voudriez pas qu’on vous fasse, si la situation était renversée et que vous étiez à la place de l’autre personne » Pourquoi cette attitude ? Y a-t-il une bonne raison d’avoir envers les autres cette attitude de prévenance, et de gentillesse... Selon Napoléon Hill, grand spécialiste 17È RÉSOLUTION de la réussite, la réponse est OUI et PARLEZ DE VOS OBJECTIFS voici ses raisons... Il existe une « Loi éternelle » qui L’emplacement fait le placement. Si veut que nous récoltons toujours vous êtes par exemple à Libreville, ce que nous avons semé. pensez à installer votre affaire dans le Si vous choisissez d’appliquer centre ville plutôt que dans les matitis. cette « Loi Eternelle » dans toutes vos relations et vos transactions avec les autres, vous vous montrerez honnête et juste. Vous êtes libre d’appliquer cette Loi. Mais sachez qu’en faisant ce choix, ou bien en refusant de le BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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faire, vous mettez en mouvement une puissante force, soit bénéfique, soit plutôt nuisible, selon votre choix. Cette puissance suivra son cours pour le bonheur ou pour le malheur de la vie des autres, et vous reviendra finalement pour vous aider ou vous nuire selon le choix que vous aurez fait. Car selon cette « Loi » : « Quoiqu’un homme sème, il le récoltera aussi. » C’est ce qui arrive aux gens qui négligent totalement la LOI sur laquelle est basée la philosophie de la Règle d’Or. Ils deviennent les esclaves de leur désir de richesse, ils sont trop occupés à jouir de la vie et trop égoïstes pour aider les autres à en jouir. Ils marchent, parlent et respirent, mais ils ne sont que de pauvres automates humains. Il y aura sans doute des personnes pour envier leur situation, en croyant faussement qu’ils ont réussi. C’est une grave erreur. Car la Règle d’Or devrait être la base de toute conduite humaine. C’est pour cela que nous ne devons jamais faire à un autre ce que nous ne voudrions pas qu’il nous fasse si nos situations étaient inversées. Pour y parvenir, nous devons vaincre des tendances communes à beaucoup d’êtres humains : la haine, l’envie, l’égoïsme, la jalousie, la méchanceté, le pessimisme, le doute et la peur. Car, ce sont les semences empoisonnées qui sont à l’origine de la plupart des problèmes de notre monde. Soyons convaincus que le vrai bonBVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.

heur ne vient qu’en aidant les autres à découvrir et à appliquer cette Règle d’Or. Soyons également convaincus qu’aucun acte de bonté ne reste sans récompense. Et faisons de notre mieux pour aider les autres à chaque fois que l’occasion se présentera. Alors, pour avoir une vie épanouissante et des relations harmonieuses avec les autres, ne leur faites jamais ce que vous ne voudriez pas qu’ils vous fassent. Appliquez dans vos relations humaines la Règle d’Or que préconisent non seulement Napoléon Hill, mais bien d’autres grands hommes... 19È RÉSOLUTION VIBREZ POUR VOS PROJETS Vous rappelez-vous de la première fois où vous avez assisté à un match, à une compétition de votre sport favori ? Vous souvenez-vous de l’ambiance, des cris et des applaudissements des spectateurs qui acclamaient leurs idoles ? Et votre première « boum » ? Ou même la fête du lycée ou de la fac. Combien de temps à l’avance y avezvous pensé ? Quelle tenue choisir ? Avec quelles chaussures ?

Quel merveilleux casse-tête ! Il fallait attirer l’attention sans pour autant en avoir l’air et aussi paraître décontracté au moment d’aller danser. Eh bien cette excitation, essayez de la ressentir de la même façon pour les projets qui vous tiennent à coeur. Pour vous aider, souvenez-vous de situations que vous avez vécues. Souvenez-vous de votre coeur qui battait la chamade, qui vibrait à l’idée de vos projets. Cette excitation vivez-la, ressentez-la de nouveau. Lorsque vous pensez à ce que vous allez faire pour atteindre la réussite et le succès que vous vous êtes fixés, retrouvez un peu de cet état d’esprit. Cela vous aidera à réussir. 20È RÉSOLUTION LE SENTIMENT D’INFÉRIORITÉ Vous arrive-t-il d’éprouver parfois un sentiment d’infériorité ?Alors tant mieux, car c’est peut-être et même sûrement votre plus grande chance de réussir ! Pourquoi ? Eh bien, si vous avez un petit pincement au coeur en côtoyant des gens qui ont mieux réussi que vous, si la réussite de votre soeur, frère, beau-frère, copain d’école, etc. chatouille votre orgueil, dites-vous que ce sentiment est sans doute le germe de votre future réussite. Ce n’est pas forcément de la jalousie et cela prouve au contraire que vous sentez au fond de vous, que vous aspirez à autre chose de bien plus grand et surtout, que vous en êtes capable. Votre insatisfaction vous chatouille là où ça fait mal et cette insatisfaction peut et doit être motivante. Elle peut et doit vous permettre de faire voler en éclats ce qui ne vous convient pas dans votre situation actuelle... Elle peut vous aider vous aussi, à réussir et à obtenir ce que vous voulez de la vie.


26 INDICATEURS INDICATEURS

27 des institutions internationales et cris d’orfraie d’organisations de droits de l’homme. Rien n’y fait, la Chine revendique son rôle de sérieux outsider en matière de partenariat pour le développement en Afrique.

Chine-Afrique

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Les rapports sont complexes et brumeux à souhait», reconnaît Anselme Dos Santos, consultant au Groupe africain de recherche pour le développement(GARD). Le diagnostic est à la fois symbolique de la perplexité des observateurs et de leurs projections alarmistes. Quant aux spécialistes du Fonds monétaire international, ils s’en arrachent souvent les cheveux. Les ramifications des relations entre la Chine et les pays africains défient les lois de la discipline financière internationale. Déferlement de financements, réalisation en temps record de projets immobiliers de grande envergure, investissement à profusion et signature de contrats divers, la Chine est en passe (si ce n’est déjà fait) de remporter les suffrages de sa dulcinée, du moment où 10% de ses investissements directs à l’étranger se font désormais en Afrique avec une régularité jamais prise en défaut ces cinq dernières années. La moitié de son aide au développement est également dévolue aux pays africains. Et BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.

pour qui douterait encore de l’entrisme galopant du géant chinois sur le continent noir, il suffit de s’intéresser à l’impressionnante comptabilité des milliards de dollars en devises qu’il y a déversées en 2008.

7h]kc[dj Z[ i ZkYj_ed L’argumentaire en amont de ce plan de séduction est un modèle d’opportunisme : alternative crédible aux rapports avec l’Occident, déboires avec les organisations comme le FMI et la Banque mondiale et pesanteurs de la dette, il n’en fallait pas plus pour susciter l’intérêt d’économies africaines généralement sous perfusions. «La situation désastreuse

des économies africaines a été le facteur décisif de ce rapprochement entre les Chinois et l’Afrique», confirme Gilles Labarthes, auteur de l’or africain, un ouvrage sur les réseaux (chinois entre autres) d’exploitation de cette ressource sur le continent. Levée de boucliers des pays européens jusqu’alors régisseurs exclusifs des échanges extérieurs avec l’Afrique, ultimatum

?dYedZ_j_eddWb_j Z[ b¼W_Z[ [j Yehhkfj_ed L’inconditionnalité de l’aide chinoise est au cœur du déploiement de charme : absence totale de prérequis en matière politique et neutralité en ce qui concerne l’usage des fonds en sont les principales caractéristiques, comme c’est le cas au Soudan. Le tableau en surface des relations sino-africaines cache des réalités moins reluisantes. La générosité de façade est aussi le masque de vives tensions entre les nouveaux conquérants et les populations des pays en question. Les chefs d’accusation s’accumulent dès l’ouverture de cette boîte de Pandore : exploitation de la main d’œuvre locale, prime à la corruption et au contournement des législations nationales, fermetures inopinées d’usines sur fond de concurrence déloyale sans compter le développement sur place d’une mafia chinoise avec la complicité de certaines autorités locales. Ces griefs expliquent les échauffourées entre expatriés chinois et autochtones pour lesquels les sommes astronomiques citées au terme des contrats ne sont qu’un lointain mirage. «Il faut espérer le réveil de la société civile africaine et l’opposition des élites pour démonter cette supercherie», assure Anselme Dos Santos en revenant sur l’exemple du «deal» soudano-chinois, synonyme surtout de vente d’armes au régime de Khartoum en contrepartie de pétrole. Quant à la sacro-sainte neutralité des nouveaux partenaires de l’Afrique, elle ne résiste pas bien longtemps aux faits : dès que leurs intérêts sont en jeu, les Chinois savent réviser leurs principes : en 2006, l’empire du Milieu avait menacé de rompre ses liens économiques avec la Zambie si Michael Sata, un opposant, remportait les élections présidentielles. Motif invoqué, l’opposant avait fait campagne sur des thèmes anti-Chine. Il a perdu les élections et les Chinois sont restés.

ESSÉNAM EKON

Par ses fréquentes déplacements en Afrique, le Premier ministre chinois Wen Jiabao y représente le principal porte-étendard de l’influence chinoise.

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INDICATEURS

Opinion

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doivent être tous affiliés à la CNSS et être soumis au régime de protection sociale». L’employeur doit verser chaque mois à la caisse 16,5 % du salaire brut de l’employé qui, lui, contribue à hauteur de 4 % de sa rémunération mensuelle. En retour, le salarié bénéficie de prestations familiales (allocations prénatales, aide à la mère et au nourrisson...), de la prise en charge des risques professionnels, des pensions vieillesse, invalidité et décès. La réalité est tout autre. Selon une étude réalisée en 2006 par la Direction générale du travail, seules 25 à 30 % des entreprises privées et parapubliques sont immatriculées. Et il existe encore un fossé entre l’immatriculation de l’entreprise, la déclaration des agents et le paiement régulier des cotisations. Moctar Sow, le secrétaire général du Conseil national du patronat, qui compte plus de 300 entreprises, reconnaît ainsi que si toutes sont immatriculées, il y en a certainement qui n’ont pas déclaré leurs employés. «Dans les sociétés de la zone franche, nous sommes nombreux à travailler sans sécurité sociale, révèle sous anonymat un délégué du personnel. Certains parmi nous décèdent faute d’argent pour se soigner après un accident du travail.» Tout aussi dramatique est le sort de l’immense majorité des travailleurs du secteur informel.

Bd^ch YÉjcZ ZcigZeg^hZ hjg igd^h ^bbVig^Xja Z Légalement, selon l’article 3 du Code togolais de sécurité sociale, «les travailleurs en fonction chez un ou plusieurs employeurs

JcZ XV^hhZ | Xdcig aZg Le non-respect par les employeurs de leurs obligations sociales s’est développé au début des années 90, lors des graves crises politiques qu’a connues le Togo jusqu’en

2005. «L’État a perdu de son autorité et les sociétés en ont profité pour frauder, analyse Nadim Kali, économiste et chef d’entreprise. En outre, après la suspension de la coopération économique avec l’UE, la situation du pays s’est dégradée.» Par ignorance ou pour limiter leurs charges, nombre de sociétés privées existantes font travailler leurs salariés au noir. D’autres ne font plus confiance à la CNSS après la révélation en 2002, par la Commission nationale de lutte contre la corruption et le sabotage économique, de malversations portant sur plusieurs centaines de millions de francs cfa, une affaire restée sans suites. «Avant de lancer l’opération, on aurait dû auditer la CNSS !», regrette Vissikou Sénouvo, chargé de la protection sociale au sein de l’Union nationale des syndicats indépendants du Togo (Unsit). Si la CNSS est convaincue que l’opération lui permettra de se renflouer, beaucoup de travailleurs se demandent si de simples contrôles, sans sanctions, pourront amener les employeurs à se conformer à la loi. Du reste, relève Vissikou Sénouvo, «on a beau avoir une Caisse bien remplie, tant que la gestion n’est pas rigoureuse, la sécurité sociale des travailleurs ne s’améliorera pas !» ETONAM AKAKPO-AHIANYO BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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INDICATEURS ETKUG æPCPEK(TG AZ bVgX] dWa^\ViV^gZ djZhi"V[g^XV^c | aÉ egZjkZ

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Accra, la capitale ghanéenne, abrite l’une des bourses les plus actives de l’Afrique de l’ouest.

A

ctuellement, les quinze États membres de la CEDEAO comptent trois principaux marchés obligataires : la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) regroupant huit pays de la sousrégion, la Bourse de Lagos au Nigeria, et enfin la Bourse d’Accra au Ghana. Des trois institutions, la BRVM est de loin la plus active sur ce segment de marché. Mais toute proportion gardée, le marché obligataire ouest-africain est encore loin du dynamisme des marchés d’Afrique du Sud et de ceux des pays du Maghreb. En effet, le marché obligataire sud-africain dispose d’une position plus qu’honorable dans la classification des pays émergents, avec une capitalisation en 2007 de l’ordre de 2,43 milliards de dollars et un record de titres échangés à 1,92 milliard de dollars, sur la base de la cotation de 967 titres de créances et de Au niveau de la zone plus d’une centaine d’oblid’État. franc, la Côte-d’Ivoire gations En Afrique de l’Ouest, les sont beaucoup et le Sénégal sont les chiffres plus modestes. Malgré une expérience éprouvée en plus actifs avec un matière d’émissions oblimontant nominal de gataires, la capitalisation des titres de créances et 322 milliards de F CFA d’obligations émis par la BRVM représente environ au 30 juin 2008, repré- 1,3 milliard de dollars au juin 2008 (soit environ sentant environ 49,7% 30 621 milliards de F CFA) sur des maturités relativede l’encours coté. ment faibles (en moyenne 5,16 ans). En 2007, la Bourse d’Accra a émis sur son marché primaire des obligations de maturité 2, 3 et 5 ans pour un nominal d’environ 1 milliard de cédis ghanéens. (soit environ 840 millions de dollars). E8B?=7J?EDI :¼xJ7J En Afrique de l’Ouest, le marché obligataire de la zone connait une intéressante évolution, alors que le marché secondaire d’échanges des valeurs mobilières reste encore trop peu animé, même au niveau de la BRVM où il s’est échangé environ 19,7 milliards de F CFA (incluant le rachat partiel des obligations du Port autonome de Dakar au second trimestre 2008). Plusieurs actions ont été menées ces dernières années afin de

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promouvoir et de dynamiser les marchés de la sous-région, sensibiliser les acteurs économiques aux emprunts obligataires et à l’alternative qu’ils constituent en matière de financement pour les entreprises du secteur privé. En termes de répartition, les émissions obligataires sont très largement dominées par celles des États. Au niveau de la zone franc, la Côte-d’Ivoire et le Sénégal sont les plus actifs avec un montant nominal de 322 milliards de F CFA au 30 juin 2008, représentant environ 49,7% de l’encours coté. Si on rajoute les obligations supranationales (agences et banques de développement) et celles des entreprises parapubliques comme le Port autonome de Dakar ou la Communauté électrique du Bénin, on retrouve donc peu d’obligations « corporate » au niveau du marché coté de la BRVM. En guise d’exemples d’émissions récentes, on notera les efforts soutenus de dynamisation du marché obligataire par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et par la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO. Concernant les emprunts supranationaux, il s’agit en particulier des emprunts obligataires de la Société financière internationale (Banque mondiale) en 2006 pour 44,6 millions de dollars, et de ceux de l’Agence française de développement (AFD) en mai 2008 pour 20 milliards de F CFA. Au niveau « corporate *», on notera la cotation prochaine des obligations du groupe TOGO TELCOM (TT 6,50% 2014), qui a eu lieu le 13 novembre 2008 pour une valeur faciale de 20 milliards de F CFA. FB79;C;DJI FH?LxI 7KFHÏI :;I ;DJH;FH?I;I Une récente analyse de la Banque mondiale met en exergue une prédominance des émissions d’obligations d’État et supranationaux, du fait des taux d’intérêt élevés servis, rendant l’accès au marché obligataire difficile pour les entreprises du secteur privé. A contrario, à l’opposé du marché coté, la bourse régionale a connu ces dernières années un certain succès en ce qui concerne les placements privés auprès des entreprises. L’attrait du marché obligataire en Afrique de l’Ouest se heurte à de nombreuses difficultés, notamment celles liées à la valorisation (absence d’une courbe des taux) et aux calculs du risque BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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INDICATEURS

des obligations (via le calcul de la duration). Par ailleurs, bien que quelques ĂŠmissions d’État bĂŠnĂŠficient d’une notation par des agences comme Fitch Rating, il est nĂŠcessaire de la gĂŠnĂŠraliser. De plus, très peu de ÂŤcorporateÂť parmi les obligations cotĂŠes Ă la BRVM font l’objet d’un tel exercice. Or, le risque inhĂŠrent Ă une obligation est dĂŠfini Ă travers une notation qui peut juger de sa capacitĂŠ Ă faire dĂŠfaut. Donc, la notation ainsi que la qualitĂŠ du crĂŠdit ne peuvent que favoriser un dĂŠveloppement des activitĂŠs d’un marchĂŠ obligataire car les risques sont mieux ĂŠvaluĂŠs. A ce titre, le Conseil rĂŠgional pour l’Êpargne publique et les marchĂŠs financiers (CREMF) a organisĂŠ en fĂŠvrier 2008 un sĂŠminaire portant sur la nĂŠcessitĂŠ de l’introduction de la notation dans le marchĂŠ sous-rĂŠgional. NĂŠanmoins, l’introduction de la seule notation ne suffira pas Ă amĂŠliorer le dynamisme du marchĂŠ obligataire de la zone Afrique de l’Ouest, et il faudra nĂŠcessairement ajuster d’autres aspects, comme le système des garanties Ă la BRVM, ainsi que la rĂŠglementation relative Ă l’Êpargne et aux marchĂŠs financiers. JC: A>FJ>9>Iw ;6>7A: Au final, le marchĂŠ obligataire d’Afri-

MALI

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La Bourse rÊgionale des valeurs mobilières à Abidjan.

que de l’Ouest est caractÊrisÊ par l’atonie constante de son marchÊ secondaire due à une liquiditÊ faible à l’instar de celui des actions ; une forte tendance à la stratÊgie de  buy & hold* ; une concentration rÊcurrente des Êmissions sur la dette publique ; et enfin l’absence de notations pour la majeure partie des Êmissions obligataires. Donc, une dynamisation de ce segment de marchÊ passerait forcÊment par des actions appropriÊes alliant à la fois stratÊgie, organisation et rÊglementation et permettant de pallier ces insuffisances pro-

Des traders à Lagos, capitale Êconomique du Nigeria. BVcV\Zgh C•, BVgh"6kg^a"BV^ '%%.

pres aux marchÊs financiers des pays en dÊveloppement. Mais le potentiel est bien là , il s’agira d’optimiser le dÊveloppement de ces marchÊs, avec pour objectif ultime d’en faire une alternative sÊrieuse aux marchÊs obligataires internationaux aujourd’hui en pleine dÊliquescence. MAMADY LAMINE TRAORÉ

* Une obligation peut ĂŞtre ĂŠmise par : ‡ XQ eWDW GDQV VD SURSUH GHYLVH RQ SDUOH DORUV GŇ‹HPSUXQW GŇ‹eWDW ‡ XQ eWDW GDQV XQH DXWUH GHYLVH TXH OD VLHQQH RQ SDUOH DORUV GŇ‹REOLJD WLRQ VRXYHUDLQH ‡ XQH HQWUHSULVH GX VHFWHXU SXEOLF XQ RUJDQLVPH SXEOLF XQH FROOHFWLYL Wp ORFDOH RQ SDUOH DORUV GŇ‹REOLJDWLRQ GX VHFWHXU SXEOLF ‡ XQH HQWUHSULVH SULYpH XQH DV VRFLDWLRQ RX WRXW DXWUH SHUVRQQH PRUDOH GRQW OHV )RQGV FRPPXQV GH FUpDQFHV HW RQ SDUOH DORUV GŇ‹REOLJDWLRQ FRUSRUDWH /H Š%X\ DQG KROGÂŞ HVW XQH VWUD WpJLH SDU ODTXHOOH OHV LQYHVWLVVHXUV VpOHFWLRQQHQW GHV WLWUHV SRXU OHV FRQVHUYHU j ORQJ WHUPH VDQV VH VRXFLHU GHV Ă XFWXDWLRQV j FRXUW WHUPH HW GHV PDXYDLV WULPHVWUHV TXL SHUWXUEHQW OHV PDUFKpV

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u sud-ouest du Mali, dans la rĂŠgion de Kayes, la quĂŞte de l’or est prĂŠsente dans bien des esprits. Au milieu de forĂŞts, des villageois s’attellent Ă l’orpaillage, près de flaques d‘eau jaunâtres. Loin de ces chantiers archaĂŻques, des vĂŠhicules modernes empruntent les routes sinueuses en latĂŠrite qui conduisent Ă la mine de Loulo. Le village dont la mine a pris le nom vit Ă son propre rythme, mais compte dĂŠsormais aussi sur sa voisine, ouverte depuis 2005 et situĂŠe Ă environ 3 km. ÂŤJe ne sais pas si la mine empoisonne. Je n’ai jamais entendu quelqu’un dire qu’un homme ou un animal ĂŠtait mort Ă cause du cyanure utilisĂŠ lĂ -basÂť, explique sèchement Sambaly KĂŠĂŻta, dont le fils, comme beaucoup d’autres jeunes du village, est ouvrier Ă la mine. ÂŤIl n’y a eu aucun cas d’infection liĂŠe au cyanure parmi les patients que nous avons reçusÂť, confirme le Dr Haladou Manirou, responsable de la clinique construite par la multinationale Randgold Resources qui exploite cet endroit. Âť6XXjhVi^dch bZchdc\ƒgZhÂź Des dĂŠclarations qui tranchent avec celles d’anciens salariĂŠs et de diffĂŠrentes associations. Trois cent onze travailleurs de la mine d’or de Morila (rĂŠgion de Sikasso, au sud du Mali), licenciĂŠs par la Somadex (SociĂŠtĂŠ malienne d’exploitation, filiale du groupe français Bouygues) Ă la suite d’un conflit social en 2005, ont intentĂŠ une action en justice contre leur ancien employeur. Ils se plaignent, entre autres, des consĂŠquences de leur ancienne activitĂŠ sur leur santĂŠ, dĂŠnoncent les effets nĂŠfastes du cyanure sur l’environnement et critiquent la redistribution des revenus de l’or au Mali. Fin juillet,

le procès a ĂŠtĂŠ renvoyĂŠ au 29 septembre prochain. Une plainte a par ailleurs ĂŠtĂŠ dĂŠposĂŠe en mai dernier contre les grandes sociĂŠtĂŠs minières du pays par Action pour l’environnement et la santĂŠ (APES), une association locale, qui rĂŠclame 150 milliards de Fcfa (près de 230 millions d’₏) en guise de rĂŠparations pour les prĂŠsumĂŠs dĂŠgâts causĂŠs par lesdites sociĂŠtĂŠs. DĂŠgâts dĂŠcrits notamment par Guamina (Soutien du foyer, en bambara), qui a menĂŠ en 2007 une ĂŠtude sur l’impact de l’activitĂŠ minière de la mine d’or de Sadiola (rĂŠgion de Kayes). ÂŤL’usage du cyanure contamine la nappe phrĂŠatique et compromet la fertilitĂŠ des sols pour au moins sept gĂŠnĂŠrationsÂť, assure Souleymane DembĂŠlĂŠ, membre de cette ONG locale. ÂŤLes sociĂŠtĂŠs minières sont prĂŞtes Ă rĂŠpondre Ă ces accusations mensongères. Nous travaillons depuis des dĂŠcennies sous le contrĂ´le de l’État, qui a des compĂŠtences avĂŠrĂŠes en matière d’expertise dans le domaine de l’environnement. Nous n’allons pas les laisser nous extorquer de l’argentÂť, rĂŠplique le directeur gĂŠnĂŠral de Randgold Resources Mali, Mamadou SamakĂŠ. La procĂŠdure suit, lĂ aussi, son cours. En attendant, les agents de l’État chargĂŠs de la protection de l’environnement se dĂŠplacent chaque trimestre sur les sites pour contrĂ´ler la qualitĂŠ des eaux. ÂŤJusqu’à prĂŠsent, nous n’avons pas dĂŠcouvert d’anomalies : les eaux sont conformes aux normes de l’OMSÂť, affirme Mme Sacko AĂŻssatou KoĂŻta, technicienne en chimie au Laboratoire national de la qualitĂŠ des eaux. ÂťBVaVY^Zh ejabdcV^gZh! [VjhhZh XdjX]ZhÂź Sur les retombĂŠes de l’or, les esprits s’Êchauffent vite, car l’enjeu est de taille pour le

pays. ÂŤDepuis 1990 (date de la libĂŠralisation du secteur, Ndlr), l’extraction d’or est devenue la deuxième source de revenus d’exportation après le coton. Cette rapide croissance a suscitĂŠ de nombreux espoirs de dĂŠveloppement, espoirs encore renforcĂŠs par le boom du cours de l’or sur les marchĂŠs mondiaux depuis quelques annĂŠesÂť, notait, en 2007, la FĂŠdĂŠration internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH). Dans le rapport de sa mission internationale d’enquĂŞte, intitulĂŠ ÂŤMali : l’exploitation minière et les droits humains. Troisième producteur d’or d’Afrique, le Mali ne rĂŠcolte que des poussièresÂť, la FIDH critiquait en particulier ÂŤla position schizophrèneÂť de l’État : ÂŤL’Etat-percepteur a intĂŠrĂŞt Ă maximiser les recettes fiscales donc les taxes imposĂŠes aux entreprises ; l’État actionnaire a intĂŠrĂŞt Ă maximiser ses profits après impĂ´ts, donc Ă voir minorer la fiscalitĂŠ.Âť Outre l’absence de retombĂŠes positives pour la population, la FĂŠdĂŠration pointait les consĂŠquences nĂŠgatives de l’activitĂŠ minière, exemples Ă l’appui : ÂŤUne enquĂŞte sanitaire a ĂŠtĂŠ entreprise par la Direction nationale de l’hygiène et de la santĂŠ sur la situation environnementale et sanitaire dans les communautĂŠs affectĂŠes par la mine de Sadiola (‌). La première ĂŠtape a ĂŠtĂŠ rĂŠalisĂŠe au dĂŠbut 2005 et a rĂŠvĂŠlĂŠ un nombre ĂŠlevĂŠ de maladies pulmonaires et de fausses couches dans les villages autour de la mine.Âť Les sociĂŠtĂŠs minières parlent d’acharnementÂť. ÂŤCela a commencĂŠ par la publication de ce rapportÂť, soutient Ibrahim Kantao, un responsable du Conseil national des opĂŠrateurs miniers (nationaux et internationaux, Ndlr) du Mali. Le dĂŠbat ne fait sans doute que commencer. SOUMAILA T Diarra BVcV\Zgh C•, BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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INDICATEURS SENEGAL X]Zgi Yj g^o! X]Zgi YZ aV k^Z

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Deux sacs de riz de 50 kilos chaque mois à 20 000 FCFA. Je ne peux plus le supporter. J’ai une famille de plus d’une dizaine de personnes à nourrir…», rouspète Alioune Tall, enseignant à la retraite, de Bène Tally, un quartier populeux de Dakar. Pour faire face à la crise, ce polygame avec deux épouses est aujourd’hui obligé de supprimer le dîner, un des trois repas quotidiens. Malgré la baisse des cours mondiaux du riz – la tonne de riz importé est passée de 580 de dollars en juillet 2008 à 380 dollars en novembre – les Sénégalais continuent à payer au prix fort leur cher riz : entre 450 et 500 Fcfa (0,7 €). D’une part, les cours du riz thaï, dont le Sénégal importe 800 000 t par an, sont restés fermes en raison d’un programme soutien de l’État thaïlandais à ses producteurs. D’autre part, selon un agent de la direction du Commerce intérieur du Sénégal, les prix au détail ne commenceront à baisser que dans quelques mois quand les commerçants auront écoulé tous leurs stocks qu’ils avaient payés au prix fort il y a quelques mois. »6jm VjigZh YZ hZ Y Wgdj^aaZg¼ Les Sénégalais vont donc continuer à souffrir et à s’adapter tant bien que mal comme Alioune Tall. «J’assure maintenant le petit déjeuner et le déjeuner à la famille, précise-t-il. Pour le dîner, je propose à mes épouses d’acheter, pour les petits enfants, de la bouillie de mil chez la vendeuse du coin. Aux autres de se débrouiller». Cela évite de trop puiser dans le stock de riz mensuel. BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.

Comme dans beaucoup de foyers, le dîner à l’occidentale avec salade marinée, viande à la sauce et baguettes de pain de blé, devenu lui aussi très cher, n’est plus à l’ordre du jour. La bouillie de céréales locales (mil, maïs, et sorgho) servie aux enfants coûte quatre fois moins cher que le dîner habituel. Moussa Niang, comptable dans une société de gardiennage et papa de cinq enfants, a lui aussi réduit le nombre de repas quotidiens à deux, au lieu des trois habituels. En accord avec sa femme, il a décidé que seul le dîner serait désormais pris en famille. À midi, son épouse achète deux plats de riz pour elle et les enfants. Lui ne rentre plus et déjeune au restaurant. «On prépare le petit déjeuner et le déjeuner. Mais pour faire des économies, on garde une partie du repas du midi pour le dîner», confie Maguette Diop, pompiste dans une station d’essence à Saint-Louis (210 km au nord de Dakar). Dans le langage populaire moqueur des Sénégalais, manger les restes du repas précédent s’appelle faire un «aller et retour». Confrontés à l’augmentation de plus de 35 % de la plupart des prix alimentaires, ce jeune marié et son épouse ont trouvé cette solution pour éviter que les deux tiers du salaire mensuel soient engloutis par la nourriture. AV hda^YVg^i [Vb^a^VaZ b^hZ | bVa Professeur à l’université de Dakar, Moustapha Tamba, sociologue, voit dans ces changements de consommation des Sénégalais une stratégie de rationalisation

de l’alimentation journalière. Vu leurs faibles revenus, les chefs de famille ne peuvent plus prendre en charge la nourriture de toute la parenté : neveux, cousins, grands-parents, etc. «Face à la cherté des denrées alimentaires, la solidarité familiale mécanique ne joue plus», conclue le professeur. Mme Ndèye Ndiaye, une veuve, qui vend du poisson au marché Castor à Dakar, a ainsi décidé de laisser les adultes se débrouiller seuls et ne prend plus en charge que les repas de ses sept enfants. Pour le Prof. Tamba, «il faut que les Sénégalais consomment désormais ce qui se cultive dans leur pays…» Les familles plus aisées s’accrochent à leurs habitudes alimentaires «extraverties» : riz asiatique et blé européen. D’autres tordent le nez à l’idée de consommer local : «Les miens n’aiment pas le couscous et trouvent maigres les plats de bouillie», rapporte un ancien cadre de l’Office régional de l’aide alimentaire à Kaolack. «Mes enfants ne consomment pas le riz local, parce qu’ils ne le connaissent pas…», constate Abdoulaye Diop, responsable administratif dans une société privée de négoce à Dakar. Pourtant, grâce à un hivernage pluvieux, les récoltes sont été bonnes cette année au Sénégal : 1 800 000 t, dont 488 000 t de riz local et 121 000 t de niébé, selon le directeur du cabinet du ministère de l’Agriculture. Les greniers sont remplis et les céréales locales, vendues en ce moment un peu partout dans les marchés du pays entre 150 et 200 Fcfa le kilo, restent accessibles à tous. ABABACAR Guèye


36 INDICATEURS EN COUVERTURE

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Etats-Unis/Afrique

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EN COUVERTURE

Je peux assurer que nous ne couperons pas l’aide, nous allons l’augmenter. Mais, à cause de la crise financière, peut-être pas autant et aussi vite que je le souhaitais en faisant mes plans l’an dernier », a en substance déclaré le nouveau président américain lors de son investiture le 20 janvier 2009 à Washington. Certes, Obama part sur des bases solides : ces dernières années, son prédécesseur George W. Bush a été généreux avec le continent. En juillet 2008, il a porté l’aide américaine à 48 milliards de dollars, pour combattre le sida, la tuberculose et le paludisme, principalement Barack Obama, alors sénateur de l’Illinois, en visite au Darfour.

en Afrique. Mieux, depuis 2000, les échanges du continent avec la première puissance économique mondiale se sont développés grâce à la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA), qui permet aux pays d’Afrique subsaharienne d’exporter sans droit de douane aux Etats-Unis. Les exportations africaines ont ainsi triplé, pour atteindre en 51,1 milliards de dollars en 2007; chiffre principalement représenté par le pétrole du Nigeria et de l’Angola. Pour éviter de prêter le flanc aux critiques, le nouveau président américain devrait jouer la carte de la continuité,

et ne pas se montrer trop généreux à l’égard des Africains. Car, ses origines africaines pourraient être exploitées contre lui par ses adversaires républicains, surtout les ultraconservateurs. Cependant, Barack Obama devra rassurer les pays africains sur le nouveau commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom) qui a pour objectif d’apporter une assistance en matière de sécurité. «Les Africains ne sont pas à l’aise pour traiter avec les militaires sur des sujets qui concernent leur développement et leur souveraineté. Ils pensent que la mise en place d’Africom pourrait faire plus de mal que de bien», analyse

Le président zimbabwéen Robert Mugabe et, ci-contre, son homologie soudanais Omar El Béchir, sont dans le collimateur de l’Administration américaine.

Wafula Okumu, de l’Institut sud-africain des études sur la sécurité. BW Z \[di[ Z[ bW Z ceYhWj_[ «Sachez que l’Amérique est la partenaire de tous les pays et de chaque homme, enfant et femme qui recherche la paix et la dignité […]. Peuples des nations pauvres, sachez que nous nous engageons à vous aider pour que vos fermes prospèrent et que coulent des eaux pures, pour que les corps qui ont faim et les esprits affamés soient également nourris». Ces envolées lyriques traduisent l’autre facette de la politique américaine en

Afrique: la défense de la démocratie et la condamnation des régimes totalitaires. « A ceux qui s’accrochent au pouvoir par la corruption, la tromperie et en écrasant l’opposition, sache que vous êtes du mauvais côté de l’histoire. Mais que nous vous tendrons la main, pour peu que vous desserriez le poing ». Les premiers visées sont les présidents Robert Mugabe et Omar el-Béchir. Pour l’heure, force est de constater que Barack Obama ne propose pas grande chose aux pays africains, sur le plan de la coopération. La question qui se pose à ce niveau est de savoir s’il pourra faire mieux que le démocrate

« Je peux assurer que nous ne couperons pas l’aide, nous allons l’augmenter. Mais, à cause de la crise financière, peut-être pas autant et aussi vite que je le souhaitais en faisant mes plans l’an dernier »

Bill Clinton qui a proposé par exemple l’ African Growth and Opportunity Act (AGOA), un outil d’échanges que George Bush renforcera. C’est en mai 2000, peu de temps avant son départ de la Maison Blanche, que le président Clinton a promulgué cette Loi dite de la Croissance et de l’opportunité africaine. Elle est destinée à aider les producteurs africains à profiter des opportunités offertes par le marché américain en y exportant leurs produits. Critiqué par plusieurs pays et par de nombreuses organisations de développement sur les subventions accordées à ses producteurs, notamment cotonculteurs, l’Administration Clinton a adopté ce texte destiné à « favoriser le Commerce, plutôt que l’Aide », (Trade not Aid). Avec cette loi, les produits de 38 pays africains peuvent entrer sur le territoire américain sans taxes ni quotas. Il leur suffit simplement de remplir certaines conditions dans leur processus de production. Cette loi commerciale a été prolongée jusqu’en 2015 par l’administration Bush. En somme, ses prédécesseurs lui ont balisé le terrain. A Barack Obama de prouver qu’il peut faire mieux pour son continent d’origine. BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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EN COUVERTURE

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quoi peut bien penser Richard Descoings ce 20 janvier 2009 ? Le Directeur de Sciences Po, artisan convaincu de la « discrimination positive » à l’égard des bacheliers issus des quartiers sensibles, prête ses locaux à l’organisation d’un débat sur la diversité en Europe. Il n’y fait qu’une brève apparition, le temps de se rendre compte que le thème est toujours aussi mobilisateur. Embarras du maître des lieux ou léGeorge Pau Langevin, la seule députée noire de l’Assemblée nationale française.

ger vague à l’âme ? Au moment où Barack Obama est officiellement investi président des Etats-Unis d’Amérique, les étudiants de la prestigieuse école et quelques invités de marque, eux sont conviés à une réflexion sur les « trajectoires atypiques » de la diversité en Europe. Le plateau des invités est un must de casting : Rama Yade, Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères et aux droits de l’homme, Yamina Benguigui, adjointe au maire de Paris en charge des Droits de l’homme, George Pau-Langevin, députée de la 21è circonscription de Paris sont de la partie. Et Ahmed El Ktibi, député au parlement de Bruxelles complète le tableau. Ici, le sacre du nouveau président américain interpelle et le zapping des images de l’investiture, projeté derrière le plateau des intervenants a quelque chose de pesant. Exit donc la projection et place au débat sur «l’atypisme européen» en matière d’ouverture à la diversité. « Les américains ont énormément progressé alors que la France s’est endormie sur ses lauriers », estime Georges Pau Langevin en rappelant son propre chemin de croix pour imposer sa candidature au sein du PS lors des dernières législatives. La seule députée noire métropolitaine au parlement français égrène la liste des obstacles qui se dressent généralement dès qu’il est ques-

« Les américains ont énormément progressé alors que la France s’est endormie sur ses lauriers »

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«Un système politique qui valide l’exclusion de toute une partie de sa population est condamnée à faire son autocritique et à agir en conséquence » Yamina Benguigui, écrivain, adjointe au maire de Paris, en charge des droits de l’homme et de la lutte contre les discriminations.

tion d’ouverture à la diversité : préjugés racistes, soupçon d’incompétence, ostracisme rampant et prétexte communautariste, les candidatures issues de la diversité ou de l’immigration sont un véritable parcours du combattant si elles ne sont pas systématiquement découragées. Conséquence de cette mise sous éteignoir de la France multicolore, l’enfermement du discours dans les frontières du politiquement correct où toute allusion au problème est traitée comme un fait divers. « Dans notre pays, on vous renvoie sans cesse à votre communauté, à votre couleur ou vos origines », renchérit Yamina Benguigui qui expose de son côté, le caractère per-

nicieux d’une discrimination dans les sphères socio-politiques hexagonales. Le constat équivaut quasiment à une mise en accusation et la présomption d’innocence ne joue pas en l’occurrence. «Un système politique qui valide l’exclusion de toute une partie de sa population est condamnée à faire son autocritique et à agir en conséquence », assure la députée parisienne. Mise à l’écart justifiée par le désir de captation d’un électorat nationaliste ? L’argument est aussitôt réfuté par la majorité des intervenants : l’exemple des Etats-Unis est évoqué pour mettre en valeur l’émergence d’une classe politique perméable à la

Patrick Lozes, pharmacien, président du Conseil représentatif des associations noires de France.

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EN COUVERTURE

diversité en dépit de l’existence de groupes extrémistes comme le Klu Klux klan. L’auditoire n’en mène pas large et les questions aux intervenants prennent plutôt le ton du partage de frustrations. Adhésion au discours des personnalités présentes ou angoisses d’étudiants au contact d’un univers à milles lieues de leurs préoccupations actuelles? Même Rama Yade n’arrive pas à doper l’enthousiasme du public. Entre profession de foi pour les valeurs défendues par l’UMP, son parti, et récits autobiographiques, la Secrétaire d’Etat se refuse à être un quelconque symbole. «Je revendique le droit à l’indifférence et à être jugée sur ce que je fais, non pas sur ce que j’ai l’air d’être », affirme celle qui fut un temps présentée par Nicolas Sarkozy lui-même comme la « Condoleeza Rice française ». En dépit des dénégations outrées de divers étatsmajors, l’univers des responsabilités politiques demeure une sorte de « terra incognita » pour les personnes issues de l’immigration. Dans les limites des frontières hexagonales, l’exhibition de certains cas isolés suffit à éteindre les incendies et les alibis se multiplient : Azouz Begag « l’Arabe qui cache la forêt » et Koffi Yamgnane ont de nouveaux successeurs dans le microcosme français. Jusqu’à la prochaine explosion ou à une autre leçon venue d’ailleurs… FRANCK ESSÉNAM Ekon

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«Je revendique le droit à l’indifférence et à être jugée sur ce que je fais, non pas sur ce que j’ai l’air d’être.»

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C

lĂŠmentine Boko ne se fait plus trop de souci. Depuis avril dernier, cette vendeuse de moyo (pâte de maĂŻs fermentĂŠ servi avec du poisson frit et une sauce de tomates crues) Ă Cotonou, au BĂŠnin, parvient sans grande difficultĂŠ Ă satisfaire ses clients. ÂŤGrâce aux micro-crĂŠdits que nous donne l’État, j’ai de quoi acheter le nĂŠcessaire pour prĂŠparer ma nourritureÂť, explique-t-elle, radieuse. Avant, elle devait faire le tour de ses parents, aussi peu fortunĂŠs qu’elle, pour trouver un peu d’argent et faire vivre son petit commerce, sa seule source de revenus. ÂŤĂ€ l’heure actuelle, mes recettes sont rĂŠgulières. Je fais mĂŞme un peu d’Êconomies !Âť, se fĂŠlicite-t-elle. Mariam Abou bĂŠnĂŠficie, elle aussi, du programme Micro crĂŠdits aux plus pauvres (Mcpp), mis en Ĺ“uvre depuis avril 2007 par le gouvernement bĂŠninois. Grâce Ă ce prĂŞt, cette sexagĂŠnaire auparavant sans travail a lancĂŠ un petit commerce de charbon de bois, de tabac, d’arachide et de gari (semoule Ă base de manioc). ÂŤJ’arrive Ă subvenir Ă mes besoins et je m’occupe mieux de mes quatre petits-fils orphelinsÂť, se rĂŠjouit-elle. Selon le Fonds national de la micro-finance (Fnmf), organisme chargĂŠ de la gestion du programme, en l’espace de 9 mois, plus de 160 000 personnes, hommes et femmes, jeunes et vieux, avaient dĂŠjĂ souscrit Ă cette initiative. :[ij_dƒ Wkn fbki fWklh[i Exclusivement rĂŠservĂŠ aux BĂŠninois, ce programme gouvernemental est la rĂŠponse d’une promesse de campagne donnĂŠe pendant la prĂŠsidentielle de 2006 par l’ex-candidat Yayi Boni, devenu chef de l’État, qui s’Êtait engagĂŠ Ă lutter contre la pauvretĂŠ. Le dernier rapport du Programme des Nations unies pour le dĂŠveloppement sur le dĂŠveloppement humain classe en effet le BĂŠnin 163ème sur 177 pays. Selon le Conseil national de la statistique, près de 2,8 millions de BĂŠninois vivraient

Iyabo Agossou symbolise la rĂŠussite par les micro crĂŠdits. Elle gère aujourd’hui trois restaurants Ă Cotonou.

dans la pauvretĂŠ, soit près de 40 % de l’ensemble de la population. Jusqu’ici, les plus dĂŠmunis n’avaient pas accès aux crĂŠdits des Institutions de micro-finances (Imf) du fait des 5 000 Fcfa (7,62 â‚Ź) de droits d’adhĂŠsion, des garanties exigĂŠes et du taux d’intĂŠrĂŞt de 10 Ă 15% par an. Pour rĂŠpondre aux attentes de ces exclus, l’État a donc crĂŠĂŠ, en fĂŠvrier 2007, le Fnmf et l’a dotĂŠ d’un budget initial de 6 milliards de Fcfa (plus de 9 millions d’₏) Ă rĂŠpartir Ă 200 000 personnes sous forme de crĂŠdits de 30 000 Fcfa (45 â‚Ź environ) par individu. Dans le dernier trimestre de 2007, vu l’enthousiasme suscitĂŠ et les retombĂŠes financières espĂŠrĂŠes, il a portĂŠ ce budget Ă 10 milliards de Fcfa (plus de 15 millions d’₏). Les bĂŠnĂŠficiaires, en majoritĂŠ des femmes, ont six mois pour rembourser le prĂŞt au taux d’intĂŠrĂŞt de 5 %, dont 3 % reprĂŠsente une ĂŠpargne qui leur sera restituĂŠe au bout du compte. Le nouveau programme ambitionne de dĂŠvelopper les capacitĂŠs de gestion des plus pauvres, ĂŠgalement par des formations sur des notions de base (capital, bĂŠnĂŠfices, per-

tes‌). ÂŤOn ne lutte pas contre la pauvretĂŠ en distribuant uniquement du crĂŠdit, il faut aussi l’entourer de rationalitĂŠ et de sens de gestionÂť, justifie Maxime ElĂŠgbĂŠdĂŠ, directeur du marketing et du dĂŠveloppement Ă la Banque rĂŠgionale de solidaritĂŠ (Brs). Cet organisme fait partie des cinq Imf partenaires stratĂŠgiques recrutĂŠs sur appel d’offres par le Fonds national pour exĂŠcuter le programme (choix et formation des bĂŠnĂŠficiaires, supervision des remboursements, etc.). Ă€ son tour, chaque partenaire stratĂŠgique sous-traite avec d’autres Institutions de micro-finances reconnues pour leur expĂŠrience. Kd jWkn Z[ h[cXekhi[c[dj Z[ // ÂŤPour identifier les bĂŠnĂŠficiaires, nous prenons en compte un certain nombre d’indicateurs : le cadre de vie de la personne, son activitĂŠ, le nombre d’enfants et de femmes‌, ĂŠnumère Victoire KpèdĂŠ, responsable de l’Association pour la promotion de l’homme, la protection de l’environnement et pour le dĂŠveloppement durable,

partenaire de la Brs. Une fiche indique la condition sociale du bĂŠnĂŠficiaire qui doit dĂŠposer une photo d’identitĂŠ et payer 1 200 Fcfa (1,82 â‚Ź) pour s’acquitter des frais d’adhĂŠsion. Pour bĂŠnĂŠficier des crĂŠdits, il faut se constituer en groupe solidaire de 5 Ă 15 personnes. Le prĂŞt est individuel, mais c’est tout le groupe qui est responsable devant le prĂŞteur. Ainsi, les membres se sentent solidaires et exercent entre eux une discipline et une rigueur de gestion. Selon la Brs, le taux de remboursement est ainsi de 99 %. ÂŤCela est dĂť Ă la bonne qualitĂŠ du suivi des bĂŠnĂŠficiairesÂť, assure KpèdĂŠ Victoire. ÂŤGrâce Ă ce programme, après avoir remboursĂŠ ma dette, j’ai dĂŠjĂ ĂŠconomisĂŠ 25 000 Fcfa (38 â‚Ź). Si le gouvernement pouvait augmenter le crĂŠdit, cela renforcerait mon commerce et me ferait faire de nouvelles ĂŠconomiesÂť, souhaite Elisabeth EkpĂŠ, une vendeuse de vĂŞtements. Un vĹ“u qui pourrait se rĂŠaliser, car l’État envisage de porter bientĂ´t le fonds Ă 20 milliards de Fcfa. Ă€ terme, 500 000 BĂŠninois pourraient ainsi accĂŠder Ă ces microcrĂŠdits. BVcV\Zgh C•, BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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L’AFRIQUE QUI GAGNE

Congo-Brazzaville

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n ne s’improvise pas entrepreneur du jour au lendemain… Au Congo-Brazzaville, pendant 30 ans, le secteur privé a été mal vu des régimes marxistes qui se sont succédé à la tête du pays. «Cela a tué chez les Congolais en général l’esprit d’entreprise et de créativité», soutient le père Christian de la Bretesche, président du Forum des jeunes entreprises du Congo (FJEC), une Ong congolaise d’appui à l’insertion économique. La donne et les mentalités commencent cependant à changer. L’État exhorte à présent les jeunes à lancer des initiatives privées, à travers des discours qui ne s’accompagnent cependant pas toujours d’une aide concrète... La création d’entreprise est pourtant vitale dans un pays où, en 2001, moins de 2 % des jeunes entre 15 et 35 ans avaient un emploi dans le secteur formel. Difficultés à obtenir des prêts et des autorisations, à BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.

payer des impôts, à exécuter des contrats et à embaucher… Le projet Doing Business de la Banque mondiale, qui évalue la législation des affaires, classe dans son édition 2008 le Congo 175e sur 178 pays quant à «la facilité de faire des affaires» et 154e pour ce qui est de la seule création d’entreprise. Malgré ces difficultés – relatives, puisque certaines des conditions de création d’une entreprise sont quasiment identiques voire meilleures au Congo que chez ses voisins –, ces dernières années, des jeunes se démènent pour créer et faire tourner de petites sociétés.

«Nous avons persévéré» «Avec un groupe de quatre copains, nous avons décidé, en 2004, de monter une petite société d’assurance. Au départ, c’était difficile. Nous n’avions ni siège social, ni capital. Il a fallu convaincre une tante qui nous a donné une partie de sa maison. Nous faisions de petites entrées de 30 à 50 000 Fcfa (45 à 76 €) par semaine, avec lesquelles il était impossible de nous salarier. Nous avons persévéré. Aujourd’hui, notre chiffre d’affaires annuel atteint les 60 millions de Fcfa (près de 91 500 €)», explique sous strict anonymat, le jeune directeur général d’une société qui emploie aujourd’hui une dizaine de personnes. A 37 ans, Florent Oko, diplômé en sciences économiques, est lui responsable d’ETOA, une société de construction de bâtiments, créée il y a deux ans. Lui aussi a dû se battre : «Nous avons commencé avec trois personnes. Aujourd’hui, l’entreprise en emploie 15, sans compter des travailleurs intérimaires», révèle-t-il, pas peu fier de pouvoir à présent obtenir facilement de petits marchés publics grâce à ses relations. Créée en 2001, avec un capital constitué par ses prototypes, Challenge Futura emploie également une dizaine de personnes. En octobre dernier, cette société, spécialisée dans la fabrication de matériel agroalimentaire adapté au monde rural, avait reçu la visite de l’ex-ministre français de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement, Brice Hortefeux. «Cette visite nous réconforte et nous permet de continuer à croire en ce que nous faisons au pays plutôt que d’émigrer», confie son promoteur, Tsengue-Tsengue, la quarantaine, ingénieur en construction industrielle.

Mieux accompagner La vie de ces nouveaux entrepreneurs dynamiques n’est cependant pas rose tous les jours. Régulièrement, ils subissent les contrôles tatillons des agents de différents services publics (ministère du Commerce, gendarmerie, impôts, etc.). «Je les reçois souvent dans mon bureau pour leur demander de patienter. Les papiers qu’ils exigent sont très difficiles à obtenir et coûtent cher», s’indigne ce patron d’un cabinet de conseil en traduction. «Souvent, lors de nos contrôles, nous découvrons des gens qui n’ont pas de papiers», répond un agent du ministère des Petites et moyennes entreprises. Certains préfèrent soudoyer les fonctionnaires plutôt que de se mettre en règle. D’autres finissent par se décourager et ferment boutique. Une majorité de ces nouveaux entrepreneurs semblent en tout cas peu formés pour affronter les problèmes quotidiens. «La plupart de ces jeunes ne connaissent pas la méthodologie de création d’une activité économique et ne maîtrisent pas les outils de gestion et de comptabilité», explique Mme Marguerite Homb, responsable de l’Ong Espace créateurs, structure de promotion et d’appui à l’esprit d’entreprise. Pour mieux accompagner les jeunes promoteurs, un Centre de formalités des entreprises (CFE) avait été créé, en 1989, sous la houlette du ministère du Commerce. «Ce guichet unique avait pour but de simplifier la procédure d’installation et de création des entreprises. Une fois l’entreprise enregistrée, son promoteur recevait une attestation de déclaration d’activité qui lui permettait d’exercer pendant cinq ans son travail avant d’obtenir d’autres papiers», explique Mme Homb, une des concepteurs du CFE. «Nous les informions sur certaines exigences administratives. Tout cela n’existe plus», regrette cette dame. À son niveau, le Forum des jeunes entreprises a pris le relais et assure cette année l’encadrement de 70 sociétés basées à Brazzaville et Pointe-Noire avec lesquelles il a signé des contrats. «Chaque mois, nous passons contrôler leurs gestions et leur comptabilité. Et nous essayons de corriger leurs failles», explique Guy Akouli, responsable de la Cellule d’appui urbaine au FJEC.

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ÇA VOUS INTÉRESSE

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Carrières Vos droits Comment vendre sur Internet Associations

Lorsque vous dĂŠlestez votre responsable hiĂŠrarchique des tâches qu’il n’aime pas assumer. z Lorsque vous obtenez des rĂŠsultats supĂŠrieurs au niveau correspondant Ă votre poste. Conclusion, travaillez comme si vous aviez obtenu l’augmentation que vous attendez. Rendez-vous indispensable, montrez que ÂŤ vous en avez sous l’accĂŠlĂŠrateur Âť. Pour autant, ne vous transformez pas en bĂŞte de somme Ă qui l’on peut tout demander. Dosez intelligemment. z

#OMMENT OBTENIR UNE AUGMENTATION DE SALAIRE $YDQW GŇ‹REWHQLU XQH DXJPHQWDWLRQ GH VDODLUH FRPPHQFH] SDU Ă€[HU YRWUH prĂŠtention salariale de façon raisonnable puis renseignez-vous sur les pratiques de votre employeur en matière d!augmentation salariale.

<W_j[i#b[ iWle_h Pensez à noter vos rÊalisations les plus marquantes, celles qui justifient une augmentation. Vous prÊparerez ainsi votre argumentaire à l’avance. Car vous devez communiquer et convaincre, faire savoir aux autres ce que vous accomplissez et en particulier à votre responsable hiÊrarchique direct et aux dirigeants de votre sociÊtÊ. Voici comment

vous pouvez procĂŠder : z

Communiquez par oral, faites des points rĂŠguliers et courts avec votre chef sur l’avancement de vos tâches et les rĂŠsultats obtenus.

z Communiquez par Êcrit, adressez des notes de synthèse. z

Mettez-vous en valeur auprès des dirigeants : posez des questions, proposez vos idÊes.

z Soyez visible. En particulier lors des rĂŠunions en groupe,

montrez que l’on peut compter sur vous, que vous êtes un ÊlÊment moteur.

z

Si cela vous est possible, essayez de faire reconnaĂŽtre votre niveau de compĂŠtences, voire votre expertise par diffĂŠrents moyens : participez Ă des confĂŠrences, ĂŠcrivez des articles, crĂŠez un blog, animez des cours en interne et mieux encore en externe, etc.

> Par DaphnĂŠ BenoĂŽt

Pages rassemblĂŠes par Nicole Sarr

L’augmentation de salaire peut s’obtenir de façon automatique, une fois par an, comme cela se pratique dans de nombreuses entreprises. C’est ĂŠvidemment la solution la plus ĂŠlĂŠgante. NĂŠanmoins, il est possible que vous ayez Ă revendiquer une augmentation. Dans ce cas, choisissez le bon moment pour vous exprimer. Prenez en considĂŠration l’organisation de votre entreprise en matière d’augmentation de salaires : rĂŠvision annuelle ou biannuelle ? Qui sont les dĂŠcisionnaires des augmentations ? Etc. N’oubliez pas que vous devez vous exprimer prĂŠalablement, après il sera trop tard. Sachez par ailleurs qu’il y a des moments privilĂŠgiĂŠs pour vous exprimer: lorsque l’on vous fĂŠlicite pour votre travail par exemple ou lorsque la sociĂŠtĂŠ ou votre poste connaissent des changements importants qui impliquent une augmentation de vos tâches et/ou de vos responsabilitĂŠs. 7]_ii[p [d Yediƒgk[d# Y[ Certains vous le diront :

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ÂŤLes augmentations ne sont pas un droit‌ elles se mĂŠritentÂť. En clair, dans quel cas mĂŠritez-vous une augmentation ? Voici quelques exemples : z Lorsque vous obtenez de bons ou d’excellents rĂŠsultats dans votre travail. z Lorsque vous prenez des initiatives qui mettent en valeur votre niveau de compĂŠtences. z Lorsque que vous identifiez les problèmes ou les besoins fondamentaux de votre service et/ou de votre entreprise et que vous les prenez en charge. z Lorsque vous accomplissez des missions importantes aux yeux de votre responsable hiĂŠrarchique.

VOTRE RETRAITE

0OUR LES Ă€TRANGERS AYANT TRAVAILLĂ€ EN &RANCE ET RETOURNĂ€S EN !FRIQUE Si le retraitĂŠ souhaite dĂŠfinitivement quitter la France, il peut percevoir sa retraite Ă l’Êtranger. Il devra de prĂŠfĂŠrence avoir entrepris et achevĂŠ l’ensemble des dĂŠmarches nĂŠcessaires au versement de sa pension avant de partir. Si elles n’ont pas ĂŠtĂŠ complĂŠtĂŠes, il devra les poursuivre depuis son pays de rĂŠsidence. Si ce dernier a conclu un accord de sĂŠcuritĂŠ sociale avec la France, il pourra s’adresser directement Ă la Caisse d’assurance vieillesse nationale, qui se mettra en rapport avec la Caisse française. C’est le cas pour l’ensemble des pays de l’Union europĂŠenne et de l’Espace ĂŠconomique europĂŠen, ainsi que pour les suivants : Andorre, AlgĂŠrie, Autriche, BĂŠnin,Bosnie Bosnie-HerzĂŠgovine, Cameroun, Canada, Cap Vert, Chili, Chypre, Congo, CĂ´te d’Ivoire, Croatie, Gabon, IsraĂŤl, Iles anglo-nomandes, Mali, Maroc, Mauritanie, Monaco, Niger, Philippines,

Pologne, QuĂŠbec, Roumanie, Maint Marin, SĂŠnĂŠgal, Slovaquie, Suède, Suisse, RĂŠpublique Tchèque, Togo, Tunisie, USA, RĂŠpublique fĂŠdĂŠrale de Yougoslavie. Dans ce cas, la liquidation de la retraite peut s’effectuer une fois de retour dans le pays d’origine. Il faudra alors se conformer Ă la rĂŠglementation du pays d’origine. Les documents demandĂŠs sont les mĂŞmes que ceux exigĂŠs en France. Il faudra mieux donc ĂŞtre en possession d’un ÂŤ relevĂŠ des pĂŠriodes d’assurance vieillesse Âť qui rĂŠcapitule l’ensemble de l’activitĂŠ professionnelle. Pour l’obtenir, il suffit de se rapprocher de sa ou ses caisses de retraite. On peut ĂŠgalement s’adresser au CICAS : Centre d’information et de coordination de l’action sociale. Dans le cas oĂš il n’y a pas de convention entre le pays d’origine et la France et que le demandeur rĂŠside Ă l’Êtranger, il est possible de revenir en France pour accomplir les formalitĂŠs de liquidation de la retraite. L’administration BVcV\Zgh C•, BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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française délivre alors au demandeur un visa d’une durée suffisante pour accomplir l’ensemble des démarches, voire délivre une autorisation provisoire de séjour. Il est également possible d’entreprendre ses démarches par courrier sans revenir en France. FW_[c[dj Z[ bW h[jhW_j[ En France, comme dans les autres pays

européens et en Turquie, le paiement se fait par virement sur le compte bancaire. Dans certains pays ayant conclu un accord de sécurité sociale avec la France, le paiement de la retraite pourra se faire directement par la caisse du pays de résidence. In Étrangers en France, Sylvie Larrière et Pinidié Gnanou, Éditions du Puits fleury, février 2003

LE DEMARCHAGE A DOMICILE

!TTENTION AUX ARNAQUES Il y a démarchage à domicile lorsque : -un vendeur vient à votre domicile ou sur votre lieu de travail pour vous vendre un bien ou un service. Même si c’est vous qui lui avez dit de venir. -vous avez été invité par carton d’invitation à une vente effectuée dans un lieu non destiné au commerce : salle des fêtes, hôtel, voyage publicitaire, vente en réunion au domicile d’une autre personne... -vous avez été invité par téléphone à aller retirer un cadeau dans un magasin. Le démarchage à domicile concerne tous types de contrats : l’achat, la vente, la location, la location-vente de biens et de services. Ne sont pas concernées : les ventes dans les foires et salons, les ventes à distance ou par correspondance, les ventes à domicile de denrées ou de produits de consommation courante réalisées au cours de tournées régulières. Exemple : vente itinérante de produits surgelés. - `ekhi Z[ Z bW_ Z[ h Ô[n_ed$ La loi vous garantit un délai de réflexion (ou de rétractation) pen-

dant lequel vous pouvez annuler la vente. La fourniture d’un contrat est obligatoire et le vendeur ne peut demander aucun paiement (espèces, chèques, autorisation de prélèvement) à la signature du contrat et pendant le délai de réflexion. Vous avez 7 jours pour annuler votre commande sans justifier votre décision. Le jour de la commande n’est pas pris en compte si le délai expire un samedi, dimanche ou jour férié; et il est prolongé jusqu’au premier jour ouvrable suivant. Exemple : vous signez un contrat le 12 mai, le délai de rétractation commence le 13 et se termine le 19 mai. Si ce jour est férié, le délai est prolongé de 24 heures et se termine le 20 mai. Pour annuler la commande, vous devez utiliser le formulaire détachable qui doit obligatoirement figurer au contrat et l’adresser à l’entreprise par lettre recommandée avec accusé de réception. Kd YedjhWj [ij eXb_]Wje_h[$ Le démarcheur doit vous laisser un contrat que vous aurez signé. Ce contrat doit comporter obligatoirement noms et adresse du fournisseur, adresse exacte du lieu de conclusion du contrat, désignation du bien ou service vendu, prix global, modalités de paiement, le cas échéant les modalités du crédit, délais de livraison ou d’exécution du service, faculté de rétractation et formulaire détachable pour exercer ce droit.

Attention Vérifier la présence du formulaire de rétractation. D’un côté, il doit comporter le nom et l’adresse de l’entreprise, de l’autre, vous devez pouvoir y inscrire vos nom, adresse, date de la commande. S’il n’y a pas de formulaire détachable ou, si celui-ci n’est pas conforme, le contrat est considéré comme nul. Cependant, par précaution, mieux vaut envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. Vérifier le lieu et la date de signature du contrat. Refuser d’antidater avant de signer. Vous ne devez rien payer avant l’expiration du délai de réflexion : ni arrhes, ni acompte ou même une première mensualité. Aucun chèque, ni autorisation de prélèvement, ni espèces ne doivent vous être demandés. Si le contrat porte sur des travaux, refusez tout début d’exécution avant la fin du délai de 7 jours. S’il s’agit

d’un achat de produits, n’acceptez pas la marchandise avant les sept jours. B[i iWdYj_edi$ Le non respect de la loi peut entraîner des sanctions pénales (au maximum un an d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende). BÊWXki Z[ \W_Xb[ii[$ La loi protège plus spécifiquement les personnes qui ne sont pas en mesure d’apprécier la portée des engagements qu’elles prennent, du fait de leur âge avancé, d’un mauvais état de santé, d’une mauvaise compréhension de la langue, etc. Cette protection peut aussi être évoquée lorsqu’une transaction a été conclue dans une situation d’urgence ou dans un état d’affolement indiscutable. Les sanctions sont alors plus fortes : jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 9 000 euros d’amende. Maison de la consommation et de l’environnement, Rennes (France)

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ÇA VOUS INTÉRESSE

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Carrières Vos droits Comment vendre sur Internet Associations

GK;IJ?ED 0 BÊWYj_l_j Z[ Yecc[hY[ b[Yjhed_gk[ W#j#[bb[ kd[ h ]b[c[djW# j_ed fWhj_Ykb_ h[ 5 Réponse : Il convient de connaître parfaitement la réglementation propre à une activité de commerce électronique. Dès lors que votre site marchand génère des revenus, une immatriculation au Registre du commerce et des sociétés (RCS) est nécessaire. En effet, la qualité de commerçant suppose la création d’une entreprise commerciale soit sous forme d’une entreprise individuelle, soit sous forme d’une société commerciale. Pour l’inscription au RCS, vous devrez passer par le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de votre Chambre de commerce et d’industrie. Il faudra aussi connaître votre fiscalité. Si vous vendez des produits sur internet, les règles de TVA sont celles applicables aux ventes de produits par correspondance. Dès lors, vous êtes redevable de la TVA française dans les deux cas suivants : 1) lorsque la livraison a lieu sur le territoire français 2) lorsque la livraison est effectuée en faveur d’un particulier sur le territoire de l’Union européenne et que le montant annuel hors taxe de vos livraisons réalisées à destination de l’État dans lequel est situé votre client ne dépasse pas un seuil compris entre 35 000 et 100 000 euros. Au-delà, vous devrez vous acquitter de la TVA au sein de cet état. Vous bénéficiez de l’exonération de TVA dans les deux situations suivantes : 1) pour les ventes au sein de l’Union effectuées en faveur des entreprises disposant d’un numéro de TVA intracommunautaire et ne bénéficiant pas d’un régime dérogatoire. 2) Pour les exportations effectuées vers un pays tiers. Vous pourrez alors justifier de cette exonération en produisant notamment le Document Administratif Unique (DAU) délivré lors du passage en douane…. Extrait de « Comment vendre sur internet » de Jean-Baptiste Brasseur, Éditions du Puits Fleuri, 22 avenue de Fontainebleau, 77850 Héricy. Tél. : 01 64 23 61 46 ou www.puitsfleuri.com Avantage lecteurs : 21,30 € franco (au lieu de 26,50 € franco)

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ASSOCIATION AFRICA : LE

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réée par Jacques Villard (maire adjoint de Faugères en France) en 1984, l’Association française de relations et d’initiatives avec le continent africain (Africa) a conservé son identité de réseau confidentiel consacré aux relations fraternelles et solidaires entre des Africains et des Européens initiés aux valeurs de l’Afrique. Farouchement indépendante de tous pouvoirs politiques ou confessionnels, Africa a dirigé ses interventions vers les microprojets de personnes soucieuses de fonder un devenir, sur le continent africain, à leur famille ou à leur village. Le financement de cette Organisation internationale non gouvernementale a été assuré, sans discontinuer, par les dons de ses fondateurs et de ses administrateurs. Jamais, l’Association n’a demandé de subventions publiques et ne s’est soumise à des adhésions de masse, incontrôlables. Des femmes et des hommes de talent ont marqué de leur empreinte les travaux des différentes fédérations africaines officielles ou discrètes en fonction de l’état démocratique des pays d’implantation. Un certain nombre d’entre eux a disparu dans la violence des temps, à la suite de maladies, de pannes économiques ou, plus grave, d’enlèvements ou d’attentats. Le prix à payer est très lourd lorsque l’on tient à rester des êtres libres et de bonnes mœurs, lorsque l’on pratique à visage découvert la fraternité et la solidarité, lorsque l’on ne se laisse détourner de sa mission par aucune compromission. Les survivants ont continué l’œuvre entreprise sans jamais se laisser porter par la facilité ou décourager par les critiques, les menaces, les confrontations internes d’hommes ou d’idées et les tentatives de récupération ou de déstabilisation.

TEMPS DE LlACTION

L’association Africa a pris plusieurs initiatives en 2007 : - promouvoir directement la Paix, la Fraternité et la Solidarité entre les hommes de la Terre, - s’engager résolument dans la défense des Droits de l’Homme et du développement durable, - participer à la création et au développement de la Confédération Fratri Mundi, - reconfigurer son site Internet Africapax.fr, - mettre en place une nouvelle technique d’information et de communication, - publier un manifeste collectif : «le Chemin», - remettre en activité son bulletin, numérique et sur papier : «Achaba», - encourager des créations officielles de fédérations nationales ou régionales, - développer l’aide aux peuples autochtones, - appuyer des projets de jumelages culturels, économiques, philosophiques et sociaux, - encourager la création d’unités économiques en participant directement à leur gestion, - se prononcer, sans ambiguïté, politiquement et économiquement, - mémoriser les noms et les œuvres de celles et ceux qui se sont dévoués pour le bien de l’humanité, - recomposer et activer ses structures dirigeantes, - normaliser sa propre gestion par des signatures de contrats avec des mécènes. En ouvrant cet immense chantier, les dirigeants actuels de l’association souhaitent mettre Africa en ordre de bataille pour affronter l’anniversaire de ses vingt-cinq

ans d’existence afin que l’organisation non gouvernementale soit reconnue, considérée et acceptée dans le cadre des travaux des commissions internationales, initiées par l’Organisation des Nations Unies et l’Unité Africaine. Pour ce faire, il a été prévu de doter Africa d’une présidence bénévole à plein temps, d’un secrétariat général permanent, de ressources adéquates et de membres actifs, chargés de missions spécifiques. En janvier 2008, le siège de l’association a été transféré au plus profond du département de l’Hérault en France, dans le but de rejoindre le lieu de naissance d’Africa et de construire un espace qui abritera les travaux et la mémoire de toutes celles et de tous ceux qui se dévouent, depuis des décennies, au rapprochement de l’Afrique et de l’Europe. BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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ÇA VOUS INTÉRESSE

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DITES-NOUS continent sur comment poursuivre ses ĂŠtudes en France. Nous travaillons Ă mettre en place dans tous les pays africains un observatoire des carrières pour dĂŠceler les besoins de formation de chaque pays afin de mieux orienter les nouveaux bacheliers. Gk[b [ij b[ fe_Zi Z[ bW <;7< [d j[h# Dès leur arrivĂŠe en France, nous les metc[i ZĂŠWZ^ƒh[dji [j ZĂŠ_dĂ”k[dY[ ikh tons en contact avec les responsables des b[i ZƒY_i_edi Z[i Wkjeh_jƒi WYWZƒc_# villes universitaires concernĂŠes. gk[i \hWd‚W_i[i 5 La FĂŠdĂŠration des Étudiants Africains de 9ecc[dj W_Z[p#leki b[i ƒjk# France (FEAF) est une association qui fĂŠdè- Z_Wdji W\h_YW_di Z[ <hWdY[ } jhek# re les associations d’Êtudiants africains dans l[h kd be][c[dj" Z[i ijW][i ek } toutes les villes de France. L’objectif de la h[dekl[b[h b[kh j_jh[ Z[ iƒ`ekh 5 FEAF peut se rĂŠsumer fondamentalement Bonne question ! Pour le logement via nos ĂŠlus, nos responsables associatifs et moien deux points : r -B EĂŠGFOTF EFT JOUĂŠSĂ‹UT EFT ĂŠUVEJBOUT DFDJ mĂŞme intervenons rĂŠgulièrement pour Ă travers des ĂŠlus ĂŠtudiants africains ou trouver un logement lorsque nous dispoamis de l’Afrique dans les conseils cen- sons d’un dossier complet. La seule diffitraux des universitĂŠs et dans les conseils cultĂŠ que nous avons sur ce plan rĂŠside d’administrations des CROUS (centre en Ile de France oĂš la demande en logements ĂŠtudiants est très forte. Pour les rĂŠgional des oeuvres universitaires et scolaires) r -B QSPNPUJPO EF MB SĂŠÄšFYJPO TVS UPVT MFT EP- stages, le conseil d’administration de la maines touchant au dĂŠveloppement ĂŠconomi- FEAF lance depuis une annĂŠe une action que, culturel, scientifique, artistique de l’Afri- dĂŠnommĂŠe ÂŤ stage pour tous Âť. L’objectif est d’utiliser notre carnet d’adresses et que. Actuellement nous sommes prĂŠsentes dans 24 en collaboration avec de nombreux chefs villes de France regroupant plus de 100 associa- d’entreprise pour trouver des stages aux tions. La FEAF est de part cette reprĂŠsentation ĂŠtudiants africains dans le besoin. Nous l’interlocutrice entre les ĂŠtudiants africains et avons proposĂŠ au MEDEF(Mouvement les institutions ministĂŠrielles, prĂŠfectorales et des entreprises de France) un partenariat Universitaires. Nous travaillons avec l’agence in- dans ce sens dont nous attendons une terministĂŠrielle, Campus France, la ConfĂŠrence suite. des PrĂŠsidents d’universitĂŠ, le Ministère de l’en- Enfin, pour les titres de sĂŠjour nous seignement supĂŠrieur pour faire entendre et faire aidons les ĂŠtudiants Ă mieux comprendre progresser les prĂŠoccupations des ĂŠtudiants afri- les droits et les devoirs puis Ă suivre ricains de France. Les choses sont certes difficiles, goureusement la procĂŠdure. Nous avons mais nous essayons tous les jours pour que nos aussi des conseillers juridiques, partenaires de notre Association, qui apportent prĂŠoccupations soient prises en compte. une assistance en cas de difficultĂŠ. Propos recueillis par DaphnĂŠ BenoĂŽt Gk[bb[i WYj_edi _d_j_ƒ[i leki [d Z_h[Y# j_ed Z[i ƒjkZ_Wdji W\h_YW_di Zƒi_h[kn C o n t a c t ZĂŠ[djWc[h kd Ykhiki kd_l[hi_jW_h[ [d Souleymane Astou DIAGNE <hWdY[ 5 Le cĹ“ur de notre action est la gestion des ĂŠtu- PrĂŠsident de la FĂŠdĂŠration des Étudiants Africains de France diants qui sont dĂŠjĂ sur le territoire français. 16 Bd Saint – Germain 75 005 Paris NĂŠanmoins par notre site Internet nous inforwww.feaf.fr mons les futurs bacheliers et les ĂŠtudiants du

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Guadeloupe

e. nt de la scèn ota au deva l’exploitation om D ie Él ntre t porté nsemble co intransigeance. deloupe on profytsion-E n ents en Gua Les évènem de LKP (liyannaj kont r son intrépidité et so s pa role it pa pr e es rt s po le é Le aura marqu outrancière)

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n ne peut pas évoquer l’économie de la Guadeloupe sans se référer à son passé colonial marqué très nettement par les activités agricoles. Du fait de cet héritage, l’île se retrouve aujourd’hui dans une situation paradoxale : on y exploite toujours le sucre, le rhum et la banane, mais ces produits n’ont qu’une faible part dans le PIB de l’archipel (environ4%). Avec la mondialisation, les producteurs agricoles locaux ne pouvant plus faire face à la concurrence internationale, la Guadeloupe s’est dotée d’un dispositif législatif visant à développer les secteurs tertiaire et secondaire qui représente 89% du PIB. D’où l’atrophie du secteur agricole. La Guadeloupe possède le statut de département mais est considérée comme un «territoire d’exportation» dans ses échanges commerciaux avec la métropole. Une entreprise métropolitaine qui vend un bien vers la Guadeloupe est considérée comme un exportateur, par conséquent bénéficie d’une exonération de TVA. La Guyane et Saint Barthélemy n’ont pas mis en vigueur la TVA. En Guadeloupe, elle existe et varie entre 2,2 et 8,5%. Tout produit importé sur l’île est concerné par la taxe dite «octroi de mer», qui constitue d’importantes ressources financières pour l’administration. Le montant fixé par le Conseil Régional est variable selon la catégorie du produit, mais ne dépasse jamais 30%. La somme collectée est partagée entre les communes, environ 40% de leurs recettes fiscales. L’octroi de mer est accompagné par une autre taxe

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qui est le droit additionnel qui se situe entre 1 et 2,5%, dont les modalités sont toujours dépendantes du Conseil Régional qui en a le bénéfice direct. En Guadeloupe, l’héritage colonial, celui d’une économie insulaire liée aux « comptoirs», a entraîné la mainmise économique d’une certaine caste. L’économie de l’île est dominée par quelques entreprises gérées et dirigées par les «Békés» issue des anciens colons. Par exemple, la quasi totalité des importations et la grande distribution sont aux mains de seulement... deux grands patrons. Cette situation

d’inégalités -l’hégémonie d’une minorité de patrons qui se sont enrichis pendant des années sur les cendres du système néo colonial – a perduré dans l’indifférence de la métropole. D’où aujourd’hui la révolte des Mulâtres et des Noirs indignés par la suprématie économique des békés qui possèdent à ce jour près de la moitié des richesses de l’archipel. Le futur de la Guadeloupe et des autres territoires français d’Outre-mer passe sans doute par la réinvention d’un nouveau modèle socioéconomique. PHILIPPE Decimus

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62 INDICATEURS ENJEUX POLITIQUES

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n a beau se souvenir des rares précédents sur le continent, la classe d’un départ en douceur du pouvoir en Afrique est toujours un motif de satisfaction et d’espoir. Qui sait, se disent les théoriciens d’un afro-optimisme, «ça pourrait se généraliser...». Rêves de contagion ou pas, un John en a remplacé un autre au Ghana sans donner lieu aux habituelles violences ou tueries, devenues la marque de fabrique de pays fâchés avec la sérénité électorale. Au Ghana, dont on connait le passé agité en matière de coup d’états et de règlements de comptes, le climat est à la stabilité depuis quelques années. John Kufuor passe le témoin à John Evans Atta-Mills et les pronostics flatteurs sur le devenir politique de ce pays d’Afrique occidentale se confirment. On pourra toujours prétendre qu’il n’y a là rien d’extraordinaire et que l’alternance au Ghana est normale. On pourra même prétexter les exemples de Konaré au Mali et de Kérékou au Bénin pour banaliser ce qui vient de se passer à Accra. Le rôle singulier de John Kufuor ces dernières années dans la détente politique au Ghana n’en demeure pas moins essentiel. Le respect de la limitation des mandats présidentiels dans nombre de pays africains est encore source de conflits majeurs quand vient l’heure de s’en aller. BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.

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Le recensement des chefs d’États sur le continent, qui ont succombé à la «tentation de durer» fait froid dans le dos... Sans compter ceux qui en rêvent secrètement et organisent en catimini la modification de leur loi fondamentale pour se garantir une longévité-record au pouvoir. Cette question a-t-elle hanté les nuits de l’ancien président ghanéen

au bout de ses deux mandats ? On ne le saura probablement jamais, mais il n’a ni engagé le débat, ni envoyé de signaux particuliers sur une quelconque préférence pour «l’éternité présidentielle» Tout juste s’est-il borné à appeler ses concitoyens à «aller voter dans le calme pour un scrutin pacifique et légitime», au lendemain du premier tour, alors

Le nouveau président ghanéen Atta Mills prêtant serment.

que son candidat était en tête dans le décompte des voix . «Le souvenir qu’il nous laisse est plus positif que négatif», témoigne Hope Komassi universitaire à Accra. La victoire de John Atta-Mills a logiquement relégué au second plan l’importance d’un parcours présidentiel salué un peu partout comme un exemple de dignité et de respectabilité. GVeedgih Y^[ÒX^aZh VkZX aÉdeedh^i^dc Les huit ans passés à la tête du pays n’ont pas toujours été pour le locataire d’Osu Castle (le palais présidentiel), un long fleuve tranquille. Rapports difficiles avec une opposition à la gâchette facile, accusations de corruption et partage inégal des dividendes d’une croissance retrouvée, John Kufuor a dû mener de front la bataille de la stabilité et du débat en interne. «En tant qu’être

humain, je ne suis pas parfait», reconnaissait-il dernièrement lors d’une cérémonie de demandes de grâces pour des élections pacifiques dans le pays. « J’ai pu piétiner certaines personnes et pour cela, je leur demande de me pardonner», a poursuivi celui qu’on a fini par surnommer au Ghana, «the gentle giant» (le géant gentil). Renforcement de la démocratie et réformes politiques, préparation d’une alternance crédible, croissance économique accentuée (de 4,5% en 2000 à 6% en 2005) et réduction du taux de la pauvreté de 52% en 1992 à 35% en 2003 (selon la Banque Mondiale), le bilan de ce descendant d’une famille royale Ashanti est assez évocateur du dynamisme qui a conduit son action à la tête de son pays. On lui a longuement reproché un déficit de charisme et de bagout, par rap-

port à son prédécesseur Jerry Rawlings. Avec ce dernier, les relations ont souvent frôlé le clash, mais Kufuor en parle avec recul aujourd’hui «Il n’a jamais voulu avoir à mon égard le respect et la considération dûs à un président en fonction. Il donnait en permanence l’impression qu’il y avait deux présidents et j’ai été obligé de répondre à certaines de ses déclarations», explique l’ancien étudiant d’Oxford. Les frontières de l’adversité politique ont été respectées et le Ghana sort grandi de cette étape cruciale de son évolution socio-politique. Comme pour d’autres anciens chefs d’États ayant quitté le pouvoir sans heurts en Afrique, des propositions fusent de partout pour John Kufuor. Quelle sera sa nouvelle vie, loin des lumières de la présidence ? Wait and see. ESSÉNAM EKON BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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ENJEUX POLITIQUES CENTRAFRIQUE/INTERVIEW

Gaston-King MAHOUTOU,

militant, membre du bureau politique national du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) et chef d’entreprise

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Que propose concrètement le RDC d’original dans le débat politique en Centrafrique? Nous sommes dans l’opposition. Et en tant que tel, nous dénonçons à chaque fois les dérives du régime, dans sa gestion du pays. Nous expliquons à la population le pourquoi de la situation politique actuelle, tout en lui indiquant ce qu’on aurait pu faire si on était au pouvoir. Nous ne nous érigeons pas en donneurs de leçons. Nous sommes légitimes dans ce rôle de proposition de solutions politiques. Le pluripartisme est quand même arrivé en Centrafrique grâce au général Kolingba. Avant lui, on avait subi le régime sanguinaire de Bokassa, c’était la dictature du parti unique. Après, le président David Dacko a sévi, avec son comité national de salut national. Et c’est André Kolingba qui est venu instaurer la démocratie et le pluripartisme. Donc le RDC est, au demeurant, un parti démocratique. Mais en même temps, c’est un parti qui se veut humaniste, qui veut faire en sorte que des liens forts soient tissés entre les Centrafricains. Quand on connaît les problèmes de rivalités et de haines introduits par les politiques en Centrafrique, on ne peut que militer dans un parti qui œuvre à l’instauration d’un climat de confiance et de tolérance entre les Centrafricains. Pour vous « le président Bozizé ne doit plus rester à la tête du pays à la fin de son mandat». Que lui reproche t-on finale-

ment ? Ne fait-il pas ce qu’il peut avec les moyens limités du pays ? C’est vrai qu’on doit être démocrate jusqu’au bout. Les prochaines élections se tiendront en 2010. Bozizé pourra effectivement se représenter, mais je ne le lui conseille pas. Vu ses défaillances, ce serait encore des années gâchées pour les Centrafricains. Mais si nos compatriotes lui redonnent leur confiance, il pourra continuer d’occuper son fauteuil. C’est le peuple qui décide. Mais ça serait dommage. Bozizé est arrivé au pouvoir au moment où les Centrafricains étaient au fond du gouffre avec le régime de Patassé. Quand on se réfère à l’indice du développement humain, Patassé, lui, est parvenu à positionner les Centrafricains à l’avant dernière place ! La pauvreté a été généralisée, l’insécurité a pris des proportions énormes, on était allés jusqu’à 30 mois d’arriérés de salaires! A son arrivée au pouvoir, Bozizé n’a rien arrangé contrairement à l’espoir suscité. Mais, la tenue du Dialogue politique inclusif à Bangui, du 5 au 20 décembre 2008, ne traduit -elle la bonne volonté du pouvoir à rassembler les Centrafricains autour d’un idéal commun ? Bozizé ne peut revendiquer la paternité de ce dialogue. Au départ, il ne voulait même pas en entendre parler. C’est l’opposition, réunie dans l’Union des forces vives de la nation qui le lui a imposé, constatant la multiplication des rebellions dans le Nord du pays,

Quand on connaît les problèmes de rivalités et de haines introduits par les politiques en Centrafrique, on ne peut que militer dans un parti qui œuvre à l’instauration d’un climat de confiance et de tolérance entre les Centrafricains.

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ENJEUX POLITIQUES Les Centrafricains auront besoin de vrais représentants à l’Assemblée nationale, ils ont donc besoin d’un parlement de qualité. Un parlement de qualité, c’est une démocratie qui avance.

GuinEe Conakry

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Le nouvel homme fort à Conakry.

faisant peser de sérieuses menaces sur l’unité de la nation. Comment pouvait-on envisager un quelconque décollage dans un contexte où la paix est inexistante ? Il ne peut y avoir de développement sans la paix, pas plus qu’il ne peut y avoir de paix et de développement sans une bonne gouvernance. Vous même êtes déjà déclaré candidat aux prochaines législatives de 2010. Pourquoi vos compatriotes vous feraient-il confiance au point de vous élire député ? Parce que les Centrafricains en ont assez de la routine et de la médiocrité pour les uns, de la souffrance et de la pauvreté pour les autres. A l’heure actuelle, la désolation est totale en Centrafrique. Le peuple a soif de changement, soif d’une autre politique. Ils veulent voir au pouvoir des personnalités nouvelles, intègres, qui voteraient des lois traduisant leurs préoccupations, allant dans le sens de leurs doléances. De ce point de vue, j’estime être en phase avec les attentes des poBVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.

pulations. Moi, je n’ai jamais trempé dans une affaire de corruption ou de détournement de l’argent public en Centrafrique. Je ne partage pas le bilan de ce régime, bien au contraire. Je suis chef d’entreprise, j’ai les moyens de vivre décemment, et même de créer des emplois au pays. Donc, ce n’est pas l’appât du gain qui motive ma candidature Je ne me bats pas pour un quelconque profit, mais pour le bien être de mes concitoyens ! En 2010, les Centrafricains auront besoin de vrais représentants à l’Assemblée nationale, ils ont donc besoin d’un parlement de qualité. Un parlement de qualité, c’est aussi une

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L démocratie qui avance. Ils n’ont plus besoin de tous ces charlatans qui, une fois élus, disparaissent, deviennent inaudibles et aveugles en abandonnant leurs électeurs au bord du trottoir. PROPOS RECUEILLIS PAR JEANNE G. Bayiha

e développement économique est lié à l’environnement politique. Les nouveaux dirigeants semblent l’avoir compris avec la nomination du Premier ministre civil chargé de mettre le pays au travail, après la constitution d’un nouveau gouvernement. Si les engagements des militaires sont tenus, la Guinée pourra très rapidement engager un processus de développement durable et d’exploitation rationnelle de ses énormes richesses, gages de prospérité pour le pays. La Guinée pourra enfin, après une longue période de crises et de turbulences parfois violentes, entamer des réformes profondes pour développer son agriculture, son tourisme, son élevage et son secteur

minier. Les Guinéens devront peut-être soutenir le changement, s’ils veulent sortir leur pays de la pauvreté et de l’immobilisme des vingt quatre années de pouvoir sans partage du général Conté décédé le 22 décembre 2008. A en croire tous les observateurs, jamais la Guinée depuis son indépendance il y a une cinquantaine d’années n’avait eu, une si belle opportunité de changer positivement le cours dramatique de son histoire. Malgré les énormes richesses de son soussol, son hydrographie exceptionnelle, ses terres fertiles et son agriculture jadis très florissante et rentable, la Guinée peine à amorcer son développement. La nouvelle donne politique et les engagements des militaires de

lutter farouchement contre la corruption et le clientélisme, d’organiser dans les plus brefs délais des élections, transparentes, libres et crédibles sont les préalables de l’instauration d’un nouvel environnement serein et propice au développement socio-économique de leur pays. Les perspectives d’élections législatives et présidentielles libres, crédibles et transparentes pourraient rassurer les investisseurs désireux d’investir dans les mines, l’agriculture, le tourisme, les infrastructures routières, l’élevage, la pêche, etc. On peut imaginer une renaissance rapide de ce beau pays jadis appelé la perle de l’Afrique ou le château de l’Afrique occidentale française. ALPHA O.D. BARRY BVcV\Zgh C , BVgh"6kg^a"BV^ '%%.


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AN G O L A

Le peuple angolais, parent pauvre de la croissance

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ncienne colonie portugaise, l’Angola est devenu depuis l’année 2002, le deuxième pays producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne après le Nigeria. Victime d’une longue guerre civile qui a fait près d’un million de morts en trente ans, ce pays est, après le Brésil, la deuxième nation lusophone, de par son étendue. Premier fournisseur de la Chine et exportateur important vers les États Unis, son pétrole représente près de 60% du PIB, 90% des recettes d’exportation et 83% des recettes de l’État. Cette production lui a rapporté près de 30 milliards de dollars en 2006. L’Angola qui est devenu membre de l’OPEP en mars 2007, souhaite augmenter sa production pétrolifère de deux millions de barils par jour en 2OO8. Cet objectif ne pourra être atteint que si ce pays augmente ses capacités de raffinage qui ne couvrent plus les besoins nationaux, la distribution devant également être améliorée. Bien que le pétrole représente une part importante des recettes de l’État, ce pays dispose d’un potentiel économique exceptionnel : gaz, diamant, hydroélectricité, uranium, phosphate, agriculture, pêche…L’Angola ne connaît pas encore son potentiel énergétique actuel.

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Des régions entières n’ont jamais été prospectées. Depuis 1993, l’Angola est devenu le nouvel eldorado cible des grandes compagnies pétrolières internationales qui ont comme seul souci, la diversification de leurs sources d’approvisionnement. La véritable dimension pétrolière de l’Angola réside dans ses fonds marins. Il y a quelques années, l’américain Chevron a mis la main sur un premier gisement «géant». TotalFinaElf, second producteur d’Angola, l’a suivi en découvrant une série de champs géants baptisés Rosa, Dalia… Exxon – Mobil et BP Amoco en ont également découvert d’autres. L’accord de partage de la production signé par l’État angolais et ces compagnies, permet à ces dernières de récupérer les investissements en quatre ou cinq ans. L’État encaisse entre 30 et 35% des recettes totales. Le reste revient à l’exploitant qui en déduit le cost oil c’est – à – dire les dépenses engagées pour les besoins de la production et le coût des investissements (installation d’unités de production, entretien…) L’Angola a grand besoin de moyens financiers pour la reconstruction des infrastructures détruites par des années de guerre ainsi que leur modernisation. Les conflits fratricides ont provoqué des déplacements de millions de personnes qu’il faut aider à retrouver leurs terres. Comme partout en Afrique, l’argent du pétrole est au centre des inégalités sociales et met en évidence les déficits de gouvernance. Au niveau de l’Indice de Développement Humain, la population angolaise est victime des conditions de vie précaire. Le pétrole angolais génère des ressources financières

considérables qui n’entraînent pas pour quotidienne du peuple angolais qui n’a autant le développement économique et pas accès aux sources modernes d’énersocial, ainsi que la prospérité pour les ha- gie. Le développement économique lui bitants de ce pays. Malgré une croissance est donc interdit. L’argent du pétrole proéconomique de plus de 11,7% en 2004, fite à une minorité ignorante de la notion l’Angola a une économie pauvre : le taux de défense de l’intérêt général, heureuse de s’acheter de chômage bat des des jouets flamrecords, un enfant sur Le pétrole angolais ne doit bants neufs, des quatre meurt avant l’âge de cinq ans, sept pas être une malédiction 4/4, des voitures de luxe… Angolais sur dix vimais, un moteur pour le L’é c o n o m i e vent sous le seuil de angolaise est pauvreté, 70% n’a pas décollage économique. marquée par accès à l’eau potable. des très fortes L’inefficacité du sysinégalités économiques et sociales. tème scolaire doublé d’un manque flagrant de formation de la main–d’œuvre La Société Nationale Angolaise des Pélocale accélère davantage cette pauvreté troles prévoit un investissement de 66 et ne met pas à l’abri sa jeunesse vouée milliards de dollars américain entre 2008 et 2011 dans des projets de recherche et au désœuvrement. La flambée de la production pétrolière d’exploitation. La maîtrise de la producn’a aucun effet sur l’amélioration de la vie tion et de la distribution du pétrole peut

permettre à l’Angola de prendre en main son destin. Il est victime d’affrontements entre grandes puissances consommatrices d’hydrocarbures. Les Angolais doivent tirer profit de l’exploitation de l’or noir pour diversifier les activités économiques de leur pays. Le pétrole angolais ne doit pas être une malédiction mais, un moteur pour le décollage économique. C’est une erreur de penser que la richesse d’un pays ne repose que sur la production de ses matières premières. Sa combinaison avec la formation, la recherche peut permettre à cette jeune nation de mettre fin à sa pauvreté sociale et technologique, cet outil indispensable pour créer de la richesse et devenir un acteur actif de la mondialisation. __________________ Hervé Blanquet, professeur d’Economie, lycée Savigny-le- temple (France)

Le centre ville de Luanda, la capitale.

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POINT FINAL Alpha Ousmane Diangolo Barry

Analyse

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La crise financière mondiale, un piège sans fin ?

e 15 septembre 2008 restera une journée noire dans l’histoire de la finance américaine. La quatrième banque d’investissement de Wall Street, Lehman Brothers, s’est mise en faillite, tandis que Merrill Lynch (autre banque d’investissement américaine) a été reprise par Bank of America pour 50 milliards de dollars. En quelques jours, les annonces préoccupantes s’accumulent du côté des banques et des assurances, créant une spirale de défiance sur les Bourses. D’autant que l’assureur AIG est en pleine déconfiture. Les marchés accusent le coup, dans l’attente d’une baisse des taux de la Fed, la banque centrale des États-Unis. Pour les employés de Lehman et l’ensemble de la communauté financière, une faillite de la quatrième grande banque de Wall Street, vieille de près de 160 ans et forte de 25 000 employés, était difficile à envisager. La banque britannique Barclays et la Bank of America n’ont pas voulu reprendre l’enseigne, découragées par la présence d’actifs immobiliers dits «toxiques» dans les comptes de Lehman. N’ayant pu obtenir la garantie de l’État comme JP Morgan (une holding financière américaine) l’avait eue pour sauver la banque Bear Stearns, ils ont quitté la table des négociations. Alors que Lehman avait à son bilan 613 milliards d’engagements, il s’agit d’une faillite de bien plus grande ampleur que celle de l’opérateur téléphonique WorldCom en 2002. Cette déconfiture financière était considérée comme la plus retentissante aux Etats-Unis. La banque dirigée par Richard Fuld, PDG depuis 1994 qui a voulu protéger son indépendance jusqu’au bout, s’est inscrite au chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, qui la protège de ses créditeurs. La présence d’actifs « toxiques « dans ses comptes a dissuadé ses pairs de traiter avec elle, ce qui lui a été fatal. «L’argent des investisseurs commerçant avec Lehman est en tout cas théoriquement protégé», a assuré la Securities and Exchange Commission, le gendarme des marchés financiers américains. Cette « ségrégation « des comptes existe dans beaucoup de pays. Pour les clients de Lehman, il s’agit de vite

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récupérer leur argent pour faire face à d’autres échéances. En Allemagne, le gendarme boursier a ordonné un moratoire sur la filiale allemande de Lehman, d’où le gel de ses actifs. Lehman a été sommé de suspendre ses activités au Japon jusqu’au 26 septembre 2009, ses actifs là-bas ne devant pas quitter le pays. En France, où Lehman emploie 125 personnes principalement dans le conseil et la gestion, la Commission bancaire a nommé un administrateur provisoire la filiale française de Lehman Brothers International et pour l’entreprise d’investissement succursale en France de Lehman Brothers International (Europe). Lehman Brothers détient un total d’actifs de 639 milliards de dollars, parmi lesquels des actifs complexes composés de produits dérivés, notamment des «crédit default swaps» (CDS), des assurances contre le défaut d’obligations. Combien pourra retirer chaque créditeur de la banque ? Wait and see. Nous retournons là à l’interventionnisme de l’État dans l’un des pays où les fondamentaux de l’économie reposent sur le libéralisme économique, où c’est la liberté du marché qui primait. Cela était impensable quelques semaines auparavant. Le problème de la crise financière actuelle, depuis son déclenchement, ce sont les crédits interbancaires. Cela veut dire tout simplement que les banques refusent de se prêter de l’argent entre elles. C’est pourquoi, nous assistons aux États-unis et en Europe à des soutiens massifs des banques centrales qui mettent des liquidités et des garanties pour permettre cette circulation indispensable. Ceci pour éviter la panique et le retrait de l’argent des épargnants. Toute perte de confiance des clients pouvant entraîner une faillite totale du système financier. La nationalisation de certaines grosses banques nous ramène au rôle fondamental de la puissance publique en cas de crise grave sur le plan planétaire. Comme le dit si bien le patron du FMI, Dominique Strauss Khan, il faut bien faire fonctionner le marché. La planète vient de frôler l’une des plus grosses crises financières depuis celle de 1929. Désormais, face aux grands groupes financiers mondiaux obnubilés par le profit, doit se dresser une puissance publique forte à l’échelle planétaire.



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