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LA MORT D’OMAR BONGO Le Gabon orphelin
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ne page importante de l’histoire du Gabon vient d’être tournée. Omar Bongo a tiré sa révérence le 8 juin dernier, à l’âge de 73 ans. Officiellement des suites d’une crise cardiaque. Vraisemblablement du cancer intestinal, en phase terminale, pour lequel il a été évacué vers une clinique de Barcelone. Doyen des chefs d’État africains, cet allié de la France que Jacques Chirac appelait publiquement « Monsieur le doyen » aura passé quarante et un an au pouvoir.. Il a été adoubé par Jacques Foccart pour succéder en 1967 au premier président du Gabon, Léon Mba, dont il sera le viceprésident, après avoir assuré la direction de son cabinet. «Il n’avait pas une grande formation mais de la personnalité, du courage et de la volonté» dira de lui Jacques Foccart, son mentor, après un dîner-test chez lui à Paris et un entretien d’adoubement avec le général de Gaulle. Dans ses mémoires, Foccart reviendra par ces mots sur son entretien avec le tout nouveau président du Gabon, en visite à Pa!
Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
ris en avril 1968 : « Bongo vient comme nombreux conflits africains, n’a pas son prévu à 10h30 et il ne part que vers 18h. pareil pour amener les opposants dans C’est dire que nous avons de très longues le giron du parti démocratique gabonais conversations, qui manifestement sont es- (PDG, créé en 1968). Lui, l’inventeur sentielles, car nous avons pu mettre au point des fêtes de l’indépendance tournantes, beaucoup de choses sur la politique que le son argument de persuasion n’a que deux Gabon doit suivre ». Le boom pétrolier en variantes : les espèces sonnantes et tré1973 donnera à Omar Bongo, converti à buchantes ou les avantages et privilèges. l’islam cette année-là, l’occasion de doter Symbole surprenant de cette débâcle des son pays d’importantes infrastructures opposants face au numéro un gabonais: tout en le faisant rentrer dans l’Opep. Pierre Mamboundou pourtant réputé Initié par Léon Mba et parachevé par intraitable a lui même bénéficié de la proOmar Bongo, en dépit de l’avis défavo- digalité d’Omar Bongo pour développer rable des bailleurs de fonds, le projet titanesque du Chemin «Les subsides de Bongo servent à tout de fer Transgabonais facilitera le monde lors des élections françaises et l’exportation maritime du bois, du manganèse, du fer et de l’ura- créent une sorte de colonialisme à l’envers» nium. Lui, l’initié précoce à la franc-maçonnerie -il adhère à la Grande sa ville de Ndendé en 2008. Six ans plus Loge nationale française en 1965- sera tôt, c’est le père Paul Mba Abessole qui contraint au multipartisme en 1990 entrait au gouvernement, avec l’alibi du suite à la déferlante d’émeutes à Libre- concept de «démocratie participative». ville et surtout dans la ville pétrolière Seul, l’ex-fidèle parmi les fidèles Zacharie de Port-Gentil. Personnage charmeur, Myboto, devenu opposant en 2005 avec affectif et au franc parler légendaire, ce la création de sa propre formation poligénie de la politique, médiateur dans de tique l’UGDD (l’union gabonaise pour
en quelques mots... Né Albert-Bernard Bongo le 30 décembre 1935, à Lewaï rebaptisé Bongoville, ce benjamin d’une famille Téké de douze enfants, fut ancien commis des postes congolaises et agent des services secrets français. Il avait effectué ses études primaires et secondaires à Brazzaville, alors capitale de l’Afrique équatoriale française, puis son service militaire au Tchad.
la démocratie et le développement), continuait de tirer des salves de critiques en direction du président Bongo. Lequel n’a pas son pareil pour arroser certains partis politiques français de largesses. L’ancien directeur de la DGSE française, Pierre Marion dira en 2001 que «Les subsides de Bongo servent à tout le monde lors des élections françaises et créent une sorte de colonialisme à l’envers». Il est vrai qu’on lui renvoyait souvent l’ascenseur. Les dettes de l’État gabonais sont souvent annulées par la France et Omar Bongo a été un proche de la plupart des présidents français, de George Pompidou à Jacques Chirac. N’est pas que Nicolas Sarkozy lui avait réservé son premier coup de fil après son élection en mai 2007 ? N’est pas que le Gabon, qui abrite 12 000 ressortissants français et une base militaire française, fut l’une des étapes du premier voyage en Afrique du chef de l’État français, en juillet 2007 ? Qui plus est, Omar Bongo avait obtenu, au printemps 2008, la tête de l’ex secrétaire d’État à la coopération, Jean Marie Bockel qui avait trop tôt clamé et proclamé «l’acte de décès de la françafrique ». O.B était le pivot des relations privilégiées entre la France et certains pays africains. Que Jacques Chirac veuille amortir la chute humiliante de Mobutu depuis la France, le président gabonais devenait indispensable. Que Nicolas Sarkozy veuille rencontrer Nelson Mandela, on faisait appel à Omar Bongo. Son successeur n’est pas assuré de cette fulgurante carrière et longévité politiques. Son successeur ? Nombre d’analystes politiques s’accordent sur un nom : Ali Bongo, fils de son père et ministre de la défense. Mais Paul Toungui, ministre des Affaires étrangères et compagnon de Pascaline Bongo, fille aînée du président disparu, aiguise déjà ses appétits, ainsi que Zacharie Myboto, Paul Mba Abessole et Pierre Mamboundou. Mais, le court répit de quarante cinq jours dont dispose la présidente par intérim RoseFrancine Rogombé sera t-il suffisant pour l’organisation de l’élection présidentielle quand les listes électorales ne sont pas à jour, ni le matériel prêt ? Une évidence : le respect de la légalité constitutionnelle au Gabon éloigne la perspective d’un scénario de succession à l’ivoirienne. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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EDITORIAL
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Le talent n’est qu’une assimilation
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Pour exceller en affaires ou faire fructifier votre idée de génie, vous n’avez d’autre choix que de suivre l’exemple de ceux qui ont réussi, puis... de vous armer de patience. Sauf cas rares, la gloire n’est pas instantanée, la réussite est rarement soudaine, elle se construit longuement, patiemment. Ceux qui prétendent le contraire vous conduisent à une impasse. Méfiez-vous de certains ouvrages de coaching qui encombrent les linéaires des bibliothèques et des librairies, au risque de créer parfois de la confusion. Chacun y allant de ses formules passe-partout ou de préceptes dogmatiques. Méfiez-vous de ces petits ambitieux, débutants, plus ou moins brillants, qui grouillent dans le monde politique, et dans l’univers des affaires et des associations, rêvant de positions élevées, attirés par la gloire comme des fourmis par un pot de miel. A trop vouloir griller les étapes, ils tombent de désillusion, avachis, nageant des pattes dans l’air, comme des hannetons à l’agonie ! Il serait facile de peupler le musée Honmè de PortoNovo de ces messieurs-je-sais-tout. Méfiez-vous surtout de ceux-là, qui prétendent pouvoir se passer des expériences et de l’avis des devanciers. Ceux-là risquent de ne jamais exceller en affaires et de répéter des erreurs de novice. Certes, l’ego a quelque chose d’enivrant, mais la posture de l’homme seul est suicidaire. Méfiez-vous des prétentieux, faîtes-vous l’ami des personnes humbles et ouvertes d’esprit. Le talent n’est qu’une assimilation, la réussite matérielle n’est que l’application heureuse des préceptes de fortunés, la marche victorieuse et progressive sur le chemin tracé par les riches. Vous êtes un jeune entrepreneur ambitieux, sur les traces du milliardaire nigérian Femi Odetola ou du premier investisseur privé algérien Issad Rebrab, vous avez un business plan et ne jurez que par une levée de fonds indispensables à la croissance de votre société, mais tout doux ! Etes-vous sûr de vous de vous passer de conseils ? Lisez plutôt cette mise au point de Christophe Raynaud tirée de son excellent ouvrage Séduire un investisseur : « La levée de fonds est un moyen, pas une fin. La finalité, le but est de construire quelque chose qui a beaucoup de valeur aux yeux de quelqu’un. C’est bâtir un service ou produit qui est utile, utilisable et utilisé, qui rend service. Il existe une source de financement à privilégier, c’est la meilleure source d’argent, c’est celui des clients. Or trop souvent, l’entrepreneur est amoureux de sa technologie ou de son produit; tant, qu’il en ignore et parfois méprise l’aspect commercial. Or, se concentrer sur le commercial (avant la technique et a fortiori avant la levée de fonds) est crucial. Le coach Guy Kawasaki ne dit pas autre chose. Il a insisté sur l’importance du bootstrapping, c’est-à-dire l’art du démarrage sans ressources. Car l’entrepreneur, selon lui, est attendu pour sa capacité exceptionnelle à créer, à construire et à réaliser beaucoup avec très peu de moyens. Le bootstrapping est donc la meilleure (la seule ?) manière de faire ses preuves. Il est aussi désormais admis que « trop d’argent » est pire que « pas assez d’argent ». En effet, trop d’argent place l’entrepreneur dans une logique de gestion d’un budget et de dépenses, plutôt que de créativité et d’innovation... ». Que l’on ne s’y méprenne pas, les logiques évoquées ici ne sont pas des dogmes, mais des pistes de réflexion, qui valent pour la réussite matérielle. Il est évident que la réussite n’est pas que matérielle... Enfin, la progression des ventes de votre magazine en kiosque indique que vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire. Merci à tous ceux qui croient en la pertinence de notre concept, c’est-à-dire la nécessité d’offrir autre chose à lire aux lecteurs sur l’Afrique et sa diaspora. Merci et bienvenue aux nouveaux abonnés. Merci à tous, nous sommes honorés par votre fidélité.
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A L’AFFICHE 8 9
Tidiane Thiam : Un Africain sur les cimes de l’assurance mondiale 3 questions à Lina : une icône de la mode congolaise
MANAGER D’EXCEPTION
10
Issaâd REBRAB
FOCUS
le premier investisseur privé en Algérie
11
44
MENTION BIEN
Partir en vacances
36
11 Evelyne Nimi 13 Najib Balala
14
MANAGER D’EXCEPTION
INDICATEURS 28 Sonatrach et Gazprom : la bataille 30 Commerce international : La Chine prend pied en Afrique du Nord
33 L’AFRIQUE QUI GAGNE 33 Le congrès international de la femme noire 34 Les femmes chefs d’entreprise du Bénin 35 Le forum Elit’ de l’African Bussiness Club
36
EN COUVERTURE 36 Desiree Rogers Jarrett Bowman Sheila Crum Johnson Mae. C. Jemison
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14 Hakim El Karoui
EN COUVERTURE
56
Oprah WINFREY
La femme la plus riche du monde du show-biz
28
8
ENJEUX POLITIQUES
Jacob Zuma
39 Michelle OBAMA
Le sacre d’un style différent
La «Black Jacky Kennedy»
16
COACHING 16 S’enrichir ? Yes you can
ÇA VOUS INTERESSE 42 43 44 45
Environnement Association Coeur d’Ivoire Le prix des billets d’avion Voyager malin en avion
46 47 48 49 50 51 52 54
Perte de bagages Sur les plages La destination Bénin La destination Mali 3 questions à Ousmane Kanté Votre santé Ces hommes qui font craquer toutes les femmes Musique
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ENJEUX POLITIQUES 57 Guinée Conakry : les 100 jours de Dadis 59 Opération mains propres 61 Sarkozy à Brazzaville 64 France Immigration 65 France Discrimination 66 Médias
68 FORUM 68 Les liaisons dangereuses de l’intello et du militaire
70
POINT FINAL 70 Analyse : Le nouveau partenariat pour le développemement
!(%)!**&"+, TIDIANE THIAM
LINA
Une icône de la mode congolaise
Un Africain sur les cimes de l’assurance mondiale Le Franco-Ivoirien a été nommé directeur général du groupe britannique Prudential. Tidiane Thiam, 46 ans, va devenir le 1er otobre 2009, le premier directeur général africain d’un grand groupe d’assurances dans le monde, le britannique Prudential. Actuellement directeur financier de cette société, l’homme est connu pour ses multiples talents. !"#$!,)-./#01!*#22&03!4!5($6789&:;
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es médias et les analystes britanniques l’avaient prédit. Tidiane Thiam, 46 ans, ancien ministre ivoirien du Plan et du Développement (19941998), a été nommé directeur général de Prudential, le deuxième assureur de Grande-Bretagne. Il sera le premier Africain à assumer une telle responsabilité dans le monde dès le 1er octobre 2009. Jusque-là, Tidiane Thiam occupait le poste de directeur financier du groupe. « Dites-leur que je suis Noir, Africain, francophone » Tidiane Thiam est né en Côte d’Ivoire d’un père journaliste apparenté au premier président de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny. Son talent « exceptionnel » a été reconnu par l’actuel directeur général de l’entreprise, Mark Tucker, lors de la présentation des résultats annuels #
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de Prudential. Avant d’occuper son poste actuel de directeur financier chez Prudential, il a été, de 2002 à 2007, directeur de la stratégie et du développement du groupe Aviva PLC, la principale concurrente de Prudential. Aviva est le premier assureur britannique et le numéro sept du secteur dans le monde. « Ils veulent me voir ? Très bien ! Mais dites-leur bien que je suis Noir, Africain, francophone et que je mesure 1,93 m », avait-t-il indiqué au chasseur de têtes qui l’avait démarché en 2002 pour une place chez Aviva. Il travaillait alors pour le cabinet international d’études McKinsey, dans la banque et l’assurance. Il a été embauché dans cette société à 24 ans. Diplômé de l’Ecole Polytechnique, de l’Ecole des Mines et titulaire d’un MBA de l’Insead (Institut européen d’administration des affaires) , Tidiane Thiam est capable d’enchanter son interlocuteur par son bagout et ses prises de position.
Très connue dans le monde du showbiz congolais avec une expérience de 14 ans dans le vestimentaire, son savoir-faire et son expertise sont reconnus par tous. Son rêve : étendre ses activités dans d’autres provinces de la RDC mais également créer sa propre marque. !"$&.&<!$19'16226<!.#$!!=62($6+!>6#07#?#7#0#
Quatorze ans d’expérience dans le métier vestimentaire, pourquoi ne songeriez-vous pas à créer votre propre marque en signant Lina couture ? Bien sûr que j’y songe. Dans la mesure où créer la marque Lina sera une fierté non seulement pour moi mais également pour mes clients, et j’y arriverai un jour. Déjà que ma clientèle est diversifiée, l’on y trouve toutes les classes sociales et mes prix sont à la portée de toutes les bourses. Les boutiques Lina sont installeés à la Gombe, un quartier huppé de Kinshasa. Pourquoi ne pas penser à l’extension de celles-ci dans d’autres quartiers de Kinshasa ? L’idée n’est pas mauvaise ! Mais je suis en train de songer plutôt à étendre mon champ d’action dans les provinces de la RDC. Vous conviendrez avec moi que Kinshasa n’est pas le Congo ! Quant à l’implantation des boutiques dans d’autres quartiers de la capitale, ce n’est pas souhaitable car les boutiques d’habillement sont implantées sur des ave-
nues, dans des quartiers bien choisis. Parce qu’il faut tenir compte du rang social des clients ciblés. La mode est un secteur difficile où les revers de fortune sont légion. Vous estil parfois arrivé de dire « j’arrête » ? Ah oui ! Dans toute entreprise humaine,
il y a des hauts et des bas. Lina Couture n’échappe pas à la règle. Il m’est arrivée de vouloir dire « j’arrête ». C’était pendant les périodes de guerre en RDC où notre activité a stagné. Aujourd’hui, le défi à relever est la lutte contre la contrefaction chinoise. Et j’espère que les autorités de ce pays nous aideront à en venir à bout.
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!"#$% MANAGERS IN FEMI OTEDOLA Ce self made man est à la tête de Zenon Petroleum & Gas, ce qui fait de lui le plus grand importateur de diesel du Nigeria. Zenon est le fournisseur en fuel de la quasi totalité des sociétés au Nigeria, tels que Dangote Group, Cadbury, Coca Cola, Nigerian Breweries, MTN, Unilever, Nestle et Guinness. Femi Odetola est ainsi le propriétaire du plus grand dépôt de fuel au Nigeria qu’il a acheté pour quartoze millions dollars. Il est également propriétaire de quatre bateaux marchands à travers sa société Atlas Shipping agency, sans compter le fait qu’il détient la majorité des actions des sociétés Swift Assurance, FO Properties Ltd et FO Transport.
EVELYNE NIMI DIRECTRICE DE
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conseiller et de vous accompagner dans vos projets de communication visuelle en jouant sur l’audace et la justesse des mots. Tous les outils de communication performants sont mis à profit par Evelyne Nimi pour maximiser les campagnes de presse de ses clients. Le Tout Paris a pu juger de sa maîtrise de l’événementiel lors du Salon Réussir ici tenu à SaintDenis (banlieue parisienne) le 29 mai dernier. Cet événement, catalyseur de rencontres et d’opportunités pour les porteurs de projets issus de la diversité, est l’œuvre conjointe * de l’Association Adic, et des agences Perl Event’s et Creavie. Étape inaugurale
WENDY LUHABE Elle a fondé une entreprise dont le seul but est de générer des revenus pour les femmes noires sud-africaines, contribuant ainsi à l’indépendance économique de ses soeurs. Cette passionaria a gravi avec détermination les échelons de la société. Etudes commerciales supérieures, participation aux comités directeurs de plusieurs entreprises, puis fondation en 1994 de Wiphold, une compagnie d’investissement dont les actionnaires sont exclusivement des femmes, surtout des Noires. 350 000 bénéficiaires ont pu profiter de l’appui financier de Wiphold. Wendy a également monté une société de capital-investissement (private equity) qui place ses fonds dans des sociétés de divers secteurs, mais exclusivement détenues par des femmes. Son mari est ministre d’une province sud-africaine. SALIM ISMAIL Le puissant patron de la COTONA, qui domine l’industrie cotonnière à Madagascar, est l’un des hommes les plus influents du patronat malgache. La COTONA emploie aujourd’hui plus de 3 000 personnes qui produisent plus de 60 millions de mètres de textiles chaque année. 20% de cette production sont destinés à la consommation locale du coton et 55% livrés à l’exportation. OTHMAN CHÉRIF ALAMI PDG d’Atlas Voyages, son groupe a signé une convention avec le groupe marocain Fadesa pour la réalisation d’un hôtel de luxe de 350 chambres sur le site de Saïdia (au nord du Maroc, sur la côte méditerranéenne). Coût : plus de plus de 230 millions de dirhams. Othman Chérif Alami confirme ainsi que le secteur du tourisme ne connaît pas la crise au Maroc.
MANAGERS OUT GERVAIS MENDO ZÉ L’ex-Dg de la Cameroun radio television (CRTV) fait l’objet d’une vingtaine de chefs d’accusation : l’absence de transparence dans la gestion des fonds et des ressources publicitaires, le flou dans les recrutements, le manque de transparence dans l’octroi des primes payées à certains personnels, etc. S’il est lâché par le président Biya, Gervais Mendo Zé pourrait se retrouver derrière les barreaux.
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CREAVIE, AGENCE DE COMMUNICATION VISUELLE À PARIS
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ée le 18 octobre 1980 à Kinshasa, cette jeune chef d’entreprise a la passion du métier chevillée au corps. A sa prestance, son aisance d’élocution, sa voix douce et berçante, on lui confierait volontiers la communication de l’Organisation de l’Unité africaine et celle de l’Union Européenne ! Son expertise en communication globale, marketing direct et opérationnel, campagne de presse, photogravure et solution Internet, est connue du tout Paris. Son agence, Creavie, est une structure indépendante de communication globale créée en 2005 et opérant sur les supports de communication des plus traditionnels aux plus avant-gardistes. Sa vocation est de vous
d’un vaste programme visant également à promouvoir la participation des populations immigrées au développement de leurs pays d’origine, Réussir ici a réuni à Saint Denis des personnalités du monde politique et de la société civile autour des valeurs fortes comme le vivre ensemble et le réussir ensemble. Les organisateurs de l’évènement ont assurément atteint leur objectif, celui de démontrer que davantage de visibilité pour les minorités témoigne de la vitalité et du dynamisme de la société française. Evelyne Nimi, entrepreneur dynamique, est assurément un symbole de l’Afrique qui gagne à Paris.
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es autres organisateurs de Réussir ici sont Yvon Bondoumbou (directeur de l’Association pour une immigration de co-développement) et Ina Diallo (directrice de l’agence Perl Event’s). Né le 6 juillet 1972 à Brazzaville, Yvon Bondoumbou exerce le métier de commercial et vit depuis 25 ans à Saint Denis. Il a créé l’ADIC en juillet 2006, laquelle structure soutient les projets de retour et de reconversion en Afrique. En mai 2008, l’ADIC, en partenariat avec la mairie de Saint Denis, a organisé une soirée de soutien aux seniors africains de France. Yvon Bondoumbou milite également pour la création d’entreprises dans son pays d’origine, où il souhaiterait organiser une rencontre entre les entrepreneurs de la diversité et leurs homologues du Congo. Ina Diallo quant à elle possède une forte expérience dans l’organisation de défilés et la promotion de divers stylistes. L’agence Perl Event’s a été lancé en 2007 afin d’offrir à de jeunes talents l’opportunité de se faire connaître dans le mannequinat. L’objectif premier étant de promouvoir et de valoriser le travail de mannequins, maquilleuses, coiffeuses, traiteurs et stylistes. Doté d’une équipe jeune et dynamique, Perl Event’s assure l’organisation de manifestations (défilés, show case, etc.) dans le respect du budget et des attentes de ses clients.
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e ministre kenyan du tourisme, Najib Balala, a été élu ministre africain du tourisme de l’année. Il a obtenu le prix devant six autres ministres nominés, lors d’un Gala des investisseurs dans le secteur du tourisme organisé en mars dernier à Maputo, au Mozambique. La cérémonie a été organisée par le Groupe Pan Africain International d’investissement en partenariat avec le gouvernement du Mozambique, l’Organisation des Nations unies pour le tourisme (OMT), la Société financière internationale (SFI) et le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). L’objectif du Prix est de distinguer les gouvernements, les sociétés et les organisations qui ont oeuvré pour le développement d’un investissement durable dans le secteur du tourisme en Afrique. M. Balala a été choisi par un jury de cinq membres présidé par le Pr Geoffrey Lipman, conseiller spécial à l’Organisation mondiale du tourisme. Parmi les autres membres du jury figuraient Irène Visser, administrateur du programme «Tourisme» à la Société financière internationale, M. Trevor Ward, directeur du Groupe Accueil et Melle Kate Rivett Carmac de la Banque de développement de l’Afrique australe. La distinction de M. Balala couronne
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les efforts de ce dernier dans le programme de relance du tourisme en 2008 et le fait d’avoir hissé le tourisme kenyan en leader dans le tourisme durable. Il a reçu les éloges de ses pairs kényans et étrangers pour ses efforts soutenus pour la réorganisation du secteur, durement touché par les violences post-électorales qui ont ébranlé le pays en début 2008. Le sommet des investisseurs et les distinctions ont pour ambition de montrer au reste du monde les opportunités et les réalisations en Afrique, de présenter globalement la destination Afrique et de récompenser les acteurs qui luttent pour le développement du tourisme pour en faire un moteur du développement durable. En dépit des violences post-électorales, le tourisme reste au Kenya un secteur majeur pourvoyeur de devises, derrière l’agriculture.
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-!.!2,3(4),5",6#&/. Cevital dispose déjà de plusieurs filiales issues de partenariats avec Hyun-
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REBRAB
le premier investisseur privé en Algérie
Il est le PDG de Cevital, premier groupe privé algérien avec un chiffre d’affaires passé de cinq milliards de dinars en 1999 à 100 milliards de dinars en 2007. Quel est le secret de sa réussite ? Eléments de réponse… !"#$!A&'91(!%##221:6
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out a commencé le 24 Mai 1944 à Tagmount Azzouz en grande Kabylie (Algérie), un village coquet et haut perché sur le majestueux massif du Djurdjura. C’est là que Issâad Rebrab verra le jour. Nourri à la fibre nationaliste (le père et la mère seront pleinement engagés dans le combat libérateur), l’adolescent quittera son village à 16 ans pour rejoindre de 1960 à 1962, ses %'
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parents installés en France. De retour en Algérie, il entre à l’Ecole normale 5 maisons (aujourd’hui Mohammadia) d’où il sortira élève professeur. Puis il alla enseigner à Constantine, dans un collège d’études commerciales pour jeunes filles, moyennant un salaire de …900 dinars algériens (9 euros/mois). Qui passera, ensuite, à Alger à 2 500 dinars soit 25 euros/mois, pour chuter, aux tanneries algériennes, à 1 900 dinars, équivalent de 19 euros. Ce
dai et Samsung. D’ailleurs pour ce qui est de la distribution des produits Samsung, le groupe entend porter le nombre de ses diffuseurs à 300. Il s’est également lancé dans la production de produits électroménagers Samsung en lançant les travaux de construction de sa première usine dans la wilaya de Sétif. Cevital dispose également d’une compagnie maritime Naulis, et d’une enseigne de grande distribution Numidis avec comme objectif l’ouverture d’une centaine de supermarchés et de cinq centrales logistiques.
qui n’est pas rien à l’époque de la fameuse THS (taxe sur les hauts salaires). Mais l’enfant prodige (et prodigue) de la Kabylie profonde n’est pas du genre à se contenter d’un salaire. Il voit loin et grand, et l’ambition le dévore. Il crée alors, comme pour confirmer les prédictions de la voyante, son propre cabinet d’expertise-comptable. Le sens des affaires n’est pas pour lui une simple vue de l’esprit. Ce qui se confirmera dés 1973. Lorsque Issaad Rebrab s’ouvre une belle opportunité par une prise de participation, à hauteur de 27 000 dinars algériens soit 270 euros, dans la société de l’un de ses clients. Une année après, la nouvelle boite qui avait débuté avec trois fois rien et cinq employés franchit la barre des 65 employés. Premier coup d’essai, premier coup de maître. Mais le gestionnaire avisé ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Signe particulier : il flaire toujours les bons coups… Une seule preuve ? Il monte, en 1975, Profilor, avec quatre employés. Quatre ans plus tard, l’entreprise fonctionne avec un effectif de 200 employés puis deviendra le géant Metalsider en 1992 avec 1000 travailleurs. Encore un exploit à l’actif d’un manager pas tout à fait
comme les autres… Quant au chiffre d’affaires qui ne cesse de grimper, il est évalué à 300 millions de dollars. Et puis surviennent les jours difficiles. En 1995, quatorze bombes seront placées par les terroristes dans les usines Metalsider et profilor. Pour sa sécurité, Rebrab quitte le sol natal et revient l’année suivante pour reprendre ses affaires. Ce retour au bercail coïncidera avec une timide percée de la libéralisation économique prônée par le gouvernement de l’époque. Issaad Rebrab s’essaie à l’importation du sucre. Mais face à la concurrence déloyale (vente à perte par certains barons de l’importation), il finira par jeter l’éponge. Il importera alors les intrants agricoles. Mais l’expérience tourne court, les
mêmes causes produisant les mêmes effets. Mais l’homme est tenace. Il fonde alors le complexe Cevital en 1998 et bingo ! Le chiffre d’affaires de Cevital devient l’un des plus importants d’Afrique et d’Europe. Juste consécration pour un homme d’affaires persévérant. Après le complexe de production d’huile, l’usine de la margarine et la raffinerie de sucre, Issaad Rebrab passe à la vitesse supérieure. Le groupe Cevital, composé de quatre grands pôles- industries, construction, services et agroalimentaire- est impliqué dans 24 projets majeurs (verre plat, eau minérale, bâtiments préfabriqués, plateforme logistique...). Il assemble des produits Samsung et est devenu le représentant exclusif du coréen Hyundai. Issaad Rebrab compte investir dans d’autres secteurs aussi divers, comme la chimie et la pétrochimie, ou encore la sidérurgie et les énergies renouvelables. Plusieurs projets sont en cours de lancement dans ces domaines. Aujourd’hui, le plus grand défi de Cevital reste le hub portuaire « Cap 2015 » de Cap Djinet, d’un montant prévisionnel d’investissement de 30 milliards de dollars qui permettra, outre le création d’un million d’emplois, de porter les exportations algériennes hors hydrocarbures à quelque 30 milliards de dollars à l’horizon 2025. Cevital, qui emploie actuellement 8 000 personnes, a réalisé un chiffre d’affaires de 2 milliards de dollars en 2008. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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! "#$% # & ' ( ) * + , ( -
!"#$%&'()#%*%+' *%!',--,+./01.)!'(2"33"1+%!' Faites le point de vos talents naturels, de vos points forts et rĂŠflĂŠchissez Ă ceux qui pourraient augmenter votre valeur ĂŠconomique. Cette façon de voir les choses a de meilleures chances de vous apporter un succès durable. Y a-t-il près de lĂ oĂš vous vivez, un manque que vous pourriez combler et qui pourrait vous apporter plus de revenus ? Par exemple, les gens doivent-ils faire plusieurs kilomètres pour rĂŠsoudre un problème en rapport avec quelque chose que vous savez faire et qui est lâ&#x20AC;&#x2122;un de vos points forts ? Ă&#x2030;tudiez le marchĂŠ pour voir sâ&#x20AC;&#x2122;il est assez important. Et si cela semble ĂŞtre le cas, il y a peut-ĂŞtre une opportunitĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;affaire pour vous.
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,!%&'4'*"'#$"0#%'!,/+1.' "/5'"/("#1%/5' Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volontÊ, exigez la libertÊ comme un droit. Soyez ce que vous voulez être Richard Bach, auteur de Jonathan le Goeland
Oui, ami lecteur, le jour de votre naissance, vous avez reçu tout ce dont vous avez besoin pour vivre une vie rĂŠussie et heureuse. Et il y a en vous des talents naturels qui pourraient vous faire rĂŠussir, et que vous nâ&#x20AC;&#x2122;utilisez pas encore. Je suis sĂťr que vous lâ&#x20AC;&#x2122;avez dĂŠjĂ ressenti au fond de vous... Vous savez, vous sentez que votre vie aurait pu ĂŞtre toute autre. Mais voilĂ , un jour, on vous a dit des choses comme : ÂŤ ne touche pas à ça Âť, ÂŤ tiens-toi tranquille Âť, ÂŤ arrĂŞte de rĂŞver Âť, ÂŤ tu ne comprends jamais rien Âť, ÂŤ tu ne rĂŠussiras jamais Âť... Ou des paroles similaires...Et câ&#x20AC;&#x2122;est lĂ , que , sans vous en douter ,vous avez commencĂŠ Ă perdre votre confiance en vous. Vos talents naturels se sont peu Ă peu ĂŠteints. Votre enthousiasme et votre joie de vivre se sont transformĂŠs en peurs et en angoisses. Vos rĂŞves se sont ĂŠvanouis. Et la spirale sâ&#x20AC;&#x2122;est enclenchĂŠe... Quâ&#x20AC;&#x2122;importe le passĂŠ. IL EST MORT ! Aujourdâ&#x20AC;&#x2122;hui tout va changer. Car tout ce qui a ĂŠtĂŠ ĂŠtouffĂŠ en vous est toujours lĂ mais endormi. Il ne tient quâ&#x20AC;&#x2122;Ă vous de rĂŠveiller votre chance et de doper votre enthousiasme. Managers N°8 Juin-Juil-AoĂťt 2009
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A certains moments vous constaterez que vous n’avez pas l’expérience nécessaire pour accomplir certaines choses. Vous devrez alors vous associer à plus expérimenté que vous, ou consulter différents avis. Ces avis peuvent vous fournir de précieux conseils et l’appui ou l’encouragement dont vous aurez besoin à ce moment. Souvenez vous, personne ne réussit vraiment seul. Un jour prochain, c’est vous qui aiderez ceux qui auront besoin de votre expérience...
Voici un joli texte de Rudyard Kipling, écrivain britannique, qui fait réfléchir sur le sens de la vie : « Rire, c’est risquer de paraître fou. Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental.Tendre la main, c’est risquer de s’engager. Montrer ses sentiments, c’est risquer de s’exposer. Faire connaître ses idées, ses rêves, c’est risquer d’être rejeté. Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour. Vivre c’est risquer de mourir. Espérer, c’est risquer de désespérer. Essayer, c’est risquer de défaillir. Mais nous devons en prendre le risque ! Le plus grand danger dans la vie est de ne pas risquer. Celui qui ne risque rien... ne fait rien... n’a rien... n’est rien ! » Le professeur William James, un grand psychologue a dit ceci : «Si seulement vous portez un vif intérêt à un résultat, vous l’obtiendrez presque certainement. Si vous souhaitez être riche, vous seriez riche. Si vous souhaitez être instruit vous seriez instruit. Vous devez alors souhaiter SEULEMENT CETTE CHOSE et la souhaiter exclusivement. Et surtout, ne pas vouloir en même temps une centaine d’autres choses incompatibles avec la première.» Voici comment agit LA LOI D’ATTRACTION : Vous pouvez obtenir tout ce que vous désirez, pourvu que vous le désiriez avec suffisamment d’énergie, et que vous désiriez une seule chose. Mais vous devrez aussi AGIR... La LOI D’ATTRACTION vous facilite les choses, mais elle ne peut agir à votre place...
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!,:%&'-%+!-1#"#% Il y a des années, à Kimberley, en Afrique du Sud, un pauvre fermier Boer essayait de tirer des moyens d’existence d’un sol rocailleux. De temps en temps, ses fils ramassaient des morceaux d’un cristal d’apparence sale et les utilisaient comme cailloux pour les jeter sur quelque mouton qui s’écartait du troupeau. Après des années d’efforts infructueux, le fermier abandonna ses tentatives de gagner sa vie sur ce sol rocailleux. Il alla s’établir sur un sol qui lui semblait plus fertile. S’il avait su... Devinez ce qu’est devenu son terrain... Peu de temps après, la ferme qu’il essaya de cultiver au prix de si rudes efforts est devenue l’emplacement des célèbres MINES DE DIAMANTS de Kimberley. Et, les morceaux de cristal malpropre que ses fils jetaient contre les moutons se trouvaient être des diamants bruts ! Beaucoup d’entre nous sont comme le pauvre fermier Boer. Nous faisons maints efforts, nous luttons et souvent nous abandonnons parce que nous ignorons nos réelles possibilités. Nous ignorons non seulement les possibilités qui sont EN NOUS, mais aussi toutes les possibilités de nous enrichir qui se trouvent tout AUTOUR de nous. Nous demeurons dans notre pauvreté ou du moins dans nos problèmes, jusqu’à ce que quelqu’un vienne nous aider. Quelqu’un qui nous montre que nous nous trouvions, tout ce temps, sur une mine de diamants et qu’il suffisait de savoir comment l’exploiter.
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*"'3,+#%'(%'*"'7,*,0.)' Nick est né le 4 décembre 1982 à Melbourne, en Australie. Ses parents étaient absolument anéantis par le chagrin. Et il y avait de quoi ! Comment Nick pouvait-il s’en sortir ? Sa mère ne lui donnait que quelques jours à vivre. Mais les médecins montrèrent qu’il était en parfaite santé. Les premières années de Nick furent très difficiles. A l’école, certains de ses camarades de classe se moquaient de lui. Pourtant, Nick voulait être comme tout le monde, mais c’était impossible. Il se sentait rejeté. Le souffre-douleur de l’école. C’était très difficile à vivre. Il y a même eu des moments où il se sentait si malheureux qu’il ne voulait plus aller à l’école, pour ne plus avoir à faire face à tous ces regards négatifs. «Je me sentais un fardeau pour ma famille et je pensais que, plus vite je mourrais, mieux ce serait pour tout le monde. Je voulais mettre fin à ma douleur et à ma vie.» Les tourments à l’école, sa honte de lui-même et sa solitude lui avaient causé des difficultés émotionnelles. Il se répétait «Pourquoi moi ?». Mais à l’âge de 15 ans, il a un déclic. C’est décidé, il va vivre normalement et va tout faire pour réaliser ses rêves ! Au bout de quelques mois, il pouvait déjà se brosser les dents seul et même taper sur le clavier d’un ordinateur ! Ah oui, j’ai oublié de vous préciser quelque chose...Nick est né sans bras et sans jambes. Non seulement il a décidé de vivre comme tout le monde, mais il a aussi décidé de réaliser tous ses rêves. Et c’est chose faite ! Nick est infopreneur. Il travaille sur internet avec son site web, et tient des séminaires de motivation partout à travers le monde. Il est célèbre dans le monde entier et a fait fortune. Et il est très heureux. Mais plus important encore, il y est parvenu alors que tout le monde pensait le contraire. Son message est simple : aussi ambitieux soit-il, vous POUVEZ réaliser votre rêve. N’ABANDONNEZ JAMAIS. Vous avez des jambes et des bras ? Alors qu’attendez-vous ? Si Nick Vujicic est parvenu à réaliser ses rêves, vous le POUVEZ !
Oui, vous le POUVEZ !
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Je vous propose un petit jeu : La prochaine fois que vous serez en famille ou entre amis, lancez un débat sur les hommes riches et l’argent. Ensuite, introduisez une phrase du genre : «Je vais peut être lancer une entreprise», ou «je veux devenir millionnaire dans les prochaines années». Si besoin, dites-le sur le ton de la rigolade. Vous allez assister à une véritable levée de boucliers ! «Faut pas rêver, on est riche qu’en étant malhonnête» ,«reste comme tu es !», «l’argent, ça pousse pas sous le pied d’un cheval» etc. Vous allez voir que lorsque l’on parle d’argent, votre entourage sera unanime sur une chose : les riches restent riches, les pauvres restent pauvres. Est-ce vraiment la réalité ? Bien sûr que non. Il n’y a jamais eu autant de nouveaux riches qu’en 2009 (plus de 600 000 !). Comment le sont-ils devenus ? Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont fait abstraction de l’avis de leurs amis, et ont écouté ceux qui ont réussi. Un grand marketeur français dit d’ailleurs à ce sujet : «N’écoutez pas ce que les gens vous DISENT, regardez plutôt ce qu’ils FONT.» Oui, regardez ce que les gens ont fait avant de tenir compte de leur avis. Qu’allez-vous décider, ami lecteur? Votre conjoint, vos enfants, vos parents, vos amis sont-ils vraiment les bonnes personnes à écouter en matière de réussite ? Allez-vous les laisser piétiner vos rêves sans rien tenter ? Si vous voulez réussir un jour, la première règle à suivre c’est de regarder ceux qui ont réussi, puis de faire comme eux ! Dans la majorité des cas, l’entourage, en essayant de vous protéger - d’un faux danger - devient les plus formidables briseurs de rêves que vous puissiez connaître. Gandhi disait: «Il n’y a pas de meilleure satisfaction que de réussir là où tout le monde disait que vous alliez échouer». N’écoutez pas la masse ! Mais plutôt les personnes fiables, celles qui ont réussi. Et foncez en direction de vos rêves !
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-*"0.%&'(%!'!%9%0#%!' (%';+"0(%/+' Plantez des semences de pommiers et vous aurez des pommiers. Plantez des glands et vous aurez des chênes. Plantez des mauvaises herbes et vous aurez des mauvaises herbes. Plantez des semences de grandes idées et vous aurez des êtres humains d’envergure. Les semences de grandeur sont des attitudes, des convictions, qui sont suscitées chez les enfants par ce qu’on leur dit, par ce qu’on leur montre et par ce que l’on fait. Chaque idée de grandeur que vous semez dans leur esprit, est comme un fil de soie qui, avec le temps, se joint à d’autres fils de soie et se transforme en un solide câble de soie impossible à rompre. Chaque idée de grandeur renforce le caractère pour la vie entière...Chaque jour, semez des IDEES de GRANDEUR, tout autour de vous. Elles se renforceront aussi dans votre esprit et vous en recueillerez vous aussi de grands bénéfices... Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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*%!'*,1!'(/'!/##<! En classe de 6e et 5e, j’étais toujours parmi les derniers de la classe. Au mieux, 26e sur 30 élèves. Les commentaires qui reviennent le plus souvent sur mes bulletins trimestriels ne sont pas flatteurs : « paresseux », « médiocre », « faible et peu travailleur », «n’est plus au niveau de la classe» etc. Résultat du trimestre : 6,70 de moyenne sur 20. 27 eme élève sur 28. Tenez, regardez cet exemple de bulletin : le 2° trimestre de 5eme. Quelques années plus tard, je commençais à travailler comme ouvrier tourneur. Levé à 4 heures moins le quart du matin, je mettais mon parka puis j’enfourchais ma mobylette bleue pour aller travailler à la ville, de 5 heures à 13 heures. 15 kilomètres dans la nuit, le froid et la pluie. La galère pour moi qui déteste me lever tôt. Comme vais-je faire pour me sortir de là ? C’est la question que je me suis posé, quand je me suis retrouvé devant ma machine, à tourner de la fonte. Je n’ai pas trouvé de réponse tout de suite. Pire encore. Après plusieurs petits boulots à l’âge de 23 ans, je suis viré. Licencié au motif suivant : « Vous avez déçu les espoirs que nous avons mis en vous en ce qui concerne l’amélioration de votre qualification professionnelle ». Autrement dit, mes patrons me considéraient comme un fainéant sans aucune ambition. C’est à partir de là que j’ai commencé à chercher des moyens pour réussir. J’ai étudié la vie de ceux qui ont réussi en partant de zéro. En 1982, les secrets que j’ai découverts, commencent à porter sérieusement leurs fruits. Je dépasse les objectifs qui me sont fixés de 17 %, mais ce n’est pas cela le plus important. VOICI LE PLUS IMPORTANT : J’ai atteint cet objectif en travaillant...2 FOIS MOINS QUE CE QUI M’EST DEMANDE. Et voici l’explication : Pour atteindre mes objectifs, j’aurais dû prendre 125 rendez-vous Je n’en ai pris que 48 seulement. En résumé ? grâce aux secrets que j’ai découverts... J’AI TRAVAILLE 2 à 3 FOIS MOINS QUE MES COLLEGUES POUR ATTEINDRE LES MEMES OBJECTIFS QU’EUX. !!
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Cela veut aussi dire autre chose : Si j’avais travaillé normalement, j’aurais PLUS QUE DOUBLE MES OBJECTIFS ET J’AURAIS GAGNE 2 FOIS PLUS. Mais je vais vous confier un secret, je n’ai jamais aimé me «tuer» au travail. Finalement, qu’est-ce que tout ceci veut dire ? Que des LOIS DU SUCCES existent, et que vous devez tout faire pour les découvrir. L’une de ces lois est la passion. Voici à ce propos une étonnante histoire mais vraie. “ Gaston rêve de devenir pâtissier. A 12 ans, ses parents lui laissent le choix : continuer ses études ou apprendre un métier. Il n’hésite pas une seconde. Il devient apprenti pâtissier. Imaginez sa joie ! Gaston va enfin pouvoir maîtriser la chaleur du four et passer ses journées à faire le métier qu’il a choisi et qu’il aime. Mais très vite, Gaston déchante. Ses premiers pas dans le monde de la pâtisserie, ne ressemblent pas vraiment à ses rêves... On ne le laisse pas faire de gâteaux. Au contraire, il livre les croissants aux cafés et restaurants de la ville. Il épluche et coupe en cubes des pommes par cageots entiers, balaye la cuisine, lave la vaisselle etc. Et cela six jours et demi par semaine ! Quelle déception. Tout cela n’a rien à voir avec son rêve.... De nombreuses années s’écoulent. Gaston vient de décéder à l’âge de 89 ans, c’est dire que les débuts difficiles de son apprentissage sont loin. Voici le plus étonnant : tous les grands médias, journaux, télés lui ont rendu un vibrant hommage. Il faut dire que Gaston était considéré comme l’un des meilleurs pâtissiers que la Terre entière ait jamais porté. Oui, Gaston Lenôtre était réputé dans le monde entier. Il dirigeait douze boutiques en France, vingt-deux à l’étranger ainsi qu’une célèbre école de gastronomie. Impressionnant n’est-ce pas ?” Cela amène une question à propos de la réussite dans la vie. Pourquoi, quel que soit le métier, l’immense majorité des apprentis restent-ils de simples ouvriers ? Et pourquoi au contraire, d’autres qui font le même métier, deviennent-ils les meilleurs dans leur domaine ? Comment ont-ils fait pour atteindre une réussite si incroyable, l’argent, la célébrité, les honneurs, en ayant rien de plus que les autres au départ ? Voici la réponse : la passion. Oui, elle permet à toute personne qui l’applique, de faire partie des meilleurs dans son domaine. Et bien sûr, de s’enrichir en conséquence. Quand on est parmi les meilleurs, l’argent coule à flot. Vous POUVEZ en faire autant.
C’était il y a 25 ans. Deux amis venaient de terminer leurs études dans la même université. Ces deux jeunes gens avaient beaucoup de points communs. Tous deux avaient brillamment obtenu leurs diplômes. Tous deux avaient une belle prestance. Tous deux étaient remplis de l’ambition légitime due à leur diplôme... Tous deux étaient pleins de rêves d’avenir brillant. Tous deux avaient la ferme ambition de s’enrichir. Puis, 25 ans ont passé... Récemment, ces deux hommes sont retournés à leur université pour le 25ème anniversaire de leur promotion. Ils se ressemblaient toujours beaucoup. Ils avaient tous deux fait un bon mariage. Ils avaient tous deux trois beaux enfants. Et après leur diplôme, tous deux étaient partis travailler pour la même société et y étaient toujours. Mais il y avait tout de même une différence entre eux. Une grosse différence... L’un des deux amis était le responsable d’un petit secteur de cette société. L’autre en était le P.D.G ! D’où vient cette différence ? Ce n’est ni une question d’intelligence, ni une question de diplôme, puisque tous deux ont le même diplôme. Ce n’est pas une question d’ambition, puisque tous deux voulaient réussir. Voici la différence : l’un n’a compté que sur ses seuls diplômes. L’autre, le P.D.G, s’est beaucoup documenté sur les secrets du succès. Il a tenu compte de l’expérience de ceux qui ont brillamment réussi avant lui. Il a découvert que pour réussir, et s’enrichir, il faut faire les choses d’une certaine façon et appliquer les Lois Eternelles du Succès... Et il s’est servi de cette connaissance qui l’a propulsée au sommet... Et vous, achetez vous souvent des ouvrages de coaching, qui font passer de l’échec au succès ? Ils peuvent vous aussi vous propulser au sommet en vous faisant économiser des années de galère.
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*"'9)(1.".1,0' Méditer, peut aussi consister à diriger vos pensées sur un sujet particulier, afin de trouver des solutions à un problème. Vous vous rendrez compte qu’au fur et à mesure de votre pratique, que vous accéderez au calme et à la paix de l’esprit, à la tranquillité parfaite, à tel point que plus aucun bruit ne viendra vous perturber. Une pratique régulière influe sur le comportement qui s’améliore d’autant : vous devenez plus calme, vous respirez la sérénité... Lorsque vous aurez mis en pratique régulièrement la méditation, vous constaterez que toute personne qui vous approchera sentira en vous quelque chose d’apaisant, et de rafraîchissant. Pour la plupart de ceux qui la pratiquent, la méditation est aussi un moyen de rencontrer cette petite voix intérieure qui, si vous prenez le temps de l’écouter, peut transformer votre vie dans bien des domaines. Dans les prochains jours, méditez sur cette citation qui est aussi une clé de la réussite : « Nous sommes tous interdépendants et il est logique de penser que le bien être d’autrui est essentiel au succès de chacun d’entre nous et donc, à notre propre réussite ».
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-%0!%&'-,!1.13 Ce secret est une précision très importante sur la Loi d’Attraction. Imaginez ...Le temps est mauvais, et la chaussée glissante. Soudain, votre voiture commence à déraper en direction d’un mur. Comment réagissez vous ? Toute votre attention se fixe sur ce maudit mur que vous voulez absolument éviter.Vous le craignez tant, que vous ne voyez plus que lui, comme s’il attirait votre voiture. Et le scénario que vous vouliez éviter se produit précisément, parce que vous ne pensiez plus qu’à ce maudit mur. Savez-vous ce que font les pilotes professionnels dans un tel cas ? Ils ne regardent pas le mur mais au contraire, la route. Pour éviter l’accident, ils ont appris à se concentrer uniquement sur leur objectif : RESTER SUR LA ROUTE. C’est exactement la même chose dans la vie de tous les jours. La plupart des gens passent leur temps à penser aux évènements négatifs qu’ils ne veulent pas vivre. S’ils estiment manquer de chance, ils ne pensent qu’à leur malchance. S’ils manquent d’argent, ils ne pensent qu’à leurs difficultés financières. Or, la Loi d’Attraction ne retient que cette notion à laquelle ils pensent : Pauvreté, Malchance etc. Voilà pourquoi ils n’arrivent pas à se sortir de cette spirale de difficultés. Ne faites surtout pas cette même erreur. Cessez de penser en permanence aux choses ou aux évènements qui vous préoccupent. Concentrez-vous au contraire sur la solution que vous espérez, sur le but, le rêve que souhaitez voir se réaliser. Ce n’est pas forcément facile, mais c’est seulement ainsi, que votre vie pourra changer. Pensez positif. Pour atteindre un but, ! 0 "/$% # & ' ( ) * + , ( ne pensez qu’à ce but.
!"#$%&')#,/.%+@'9A9%' *%!'B-%.1.%!';%0!C' Apprenez autant que vous le pouvez de chaque personne que vous rencontrerez. Un pasteur eut un jour envie de faire des reproches à son jardinier plutôt paresseux. Le jardinier se chercha bien sûr des excuses pour expliquer sa paresse. Cette discussion donna au pasteur l’idée d’un assez long sermon, raconté sous la forme d’une histoire. Cette histoire connut un tel succès, que le sermon devint une conférence donnée plusieurs milliers de fois. Puis la conférence devint un livre qui rencontra un très grand succès. Le tout rapporta plus d’un million de dollars au pasteur, qui utilisa cet argent dans une fondation. Alors, apprenez autant que vous le pouvez de chaque personne que vous rencontrerez. Vous pourrez recueillir des idées précieuses qui vous aideront sur votre chemin vers la réussite...
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Les personnes qui veulent connaitre la plus grande réussite possible, savent ceci : Tout progrès est fait d’une multitude de petit progrès. C’est brique après brique qu’une maison se construit. C’est point après point qu’un match de tennis se gagne. C’est un client après client que se construisent les plus grandes affaires commerciales. Un écrivain racontait qu’il était affolé et stressé quand il pensait au gros livre qu’il avait l’intention d’écrire. Il décida de changer de stratégie en changeant sa façon de voir. Il ne pensa qu’à écrire le paragraphe suivant. Pas la page suivante. Encore moins le chapitre. Il pensa uniquement au PROCHAIN PARAGRAPHE. Pendant six mois, il avança paragraphe par paragraphe,jusqu’au bout des 250 000 mots de son livre. Et finalement, il eut l’impression que ce livre qui est devenu son plus grand motif de fierté, s’est écrit facilement, de lui même... La réussite se construit pas après pas. Tout progrès est fait d’une multitude de petit progrès.
C’est point après point qu’un match de tennis se gagne. Il en est de même pour la réussite.
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.+,/7%&'*%'=/!.%')>/1*16+%' %.'+)3*)#$1!!%&'?'#%..%'$1!.,1+% Est-ce que tu emmèneras les enfants faire une promenade ? Demande une femme à son mari ... A dire vrai, je n’en ai pas trop envie, répond celui-ci en se plongeant dans le programme de télévision pour voir quand commençait le sport. « Ne t’en fait pas, Papa, ne soit pas triste , dirent ses trois enfants en choeur. Quand nous serons grands, nous serons comme toi. Un jour, quand tu seras vieux et que tu auras les cheveux tout blancs, tu nous inviteras pour la fête des pères. Tu diras : Venez me voir les enfants. Mais nous répondrons : Désolé, Papa, nous regardons la télé... » Qu’est-ce que la VRAIE réussite ? LA RÉUSSITE c’est aussi rire souvent et beaucoup, mériter le respect des gens intelligents et l’affection des enfants, gagner l’estime des critiques honnêtes, endurer les trahisons de ceux qui ne sont pas de vrais amis, apprécier la beauté, trouver ce qu’il y a de mieux dans les autres, laisser derrière soi un monde un peu meilleur, savoir qu’une vie seulement a respiré plus facilement grâce à vous.
La réussite, c’est aussi mériter l’amour et le respect de ses enfants. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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VOICI QUELQUES ATTITUDES CONCRÈTES POUR RENFORCER LA RELATION DE CONFIANCE
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Fidéliser la clientèle Il est très difficile aujourd’hui de garder une relation privilégiée avec un client. Cela, même lorsque le service est de qualité. En effet, la concurrence est féroce et cela rend le consommateur de plus en plus volatil.
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aviez vous qu’un client content va en parler à onze personnes autour de lui tandis qu’un client mécontent le contera à 27 personnes de son entourage ? En effet, un client qui se sent apprécié et considéré a beaucoup plus de chance de revenir acheter chez vous et de vous faire de la publicité. En effet, dans 95% des cas, la nouvelle clientèle vient par le bouche-àoreilles. Commencer par fidéliser vos équipes de vente Il n’y pas d’entreprise bénéficiant d’un grand degré de fidélité de la part de ses clients sans un engagement et une fidélité de ses employés aux idéaux et à la vision de l’entreprise. Plus les employés sont engagés et fidèles, plus ils ont la capacité de fidéliser les clients. Car en effet, ce que les clients achètent, c’est les relations, la courtoisie, la familiarité. Ils préfèrent souvent acheter chez ceux qui les connaissent et maîtrisent leurs préférences. Commencez par servir vos employés, ils pourront alors servir vos !)
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clients. Nous nous sommes inspirés de toutes ces études et de toutes ces méthodes pour vous rédiger des conseils faciles et efficaces qui vont sûrement vous aider à attirer et surtout à garder vos clients. Créer une relation de confiance avec les clients Selon Jean-Pierre Lauzier formateur
et coach canadien en communication, l’élément le plus important pour fidéliser votre équipe et la clientèle est de créer une relation de confiance. En effet, des études ont démontré que la confiance d’un client envers le vendeur provient principalement de 15 % des compétences techniques du vendeur et de 85 % de ses qualités humaines ou plus précisément, de ce qu’il dégage. La question que se pose le client consciemment ou inconsciemment est : cette entreprise est-elle fiable ? Pour rassurer le client, voici les conseils de Jean-Pierre Lauzier : En tant que vendeur, vous et les membres de votre équipe devez être bien dans votre peau. Il est important, pour vous, d’être heureux et de travailler dans un domaine qui vous passionne et que vous feriez même si vous n’étiez pas payé. Ayez une volonté sincère d’aider votre client à obtenir ce qu’il désire. Quand vous discutez avec un client, que voit-il dans vos yeux? A-t-il l’impression que vous voulez vraiment l’aider à résoudre son problème? Ou l’impression que vous voulez juste lui prendre de l’argent ? En posant des questions sur ce qui le préoccupe, c’est-à-dire sur ses défis ou sur ses besoins et en écoutant attentivement chacune de ses réponses, vous établirez un lien émotionnel fort. Soyez une source d’expertise. Les gens aiment faire des affaires avec un expert. Vous devez toujours acquérir des connaissances reliées à votre fonction. Lorsqu’un client se présente pour
acheter votre produit ou votre service, il doit sentir que vous êtes compétent. Un vendeur qui n’apporte pas de valeur ajoutée aura TOUJOURS de la difficulté à vendre. Ayez une attitude responsable et positive. Lorsqu’un problème survient, consacrez moins de temps au problème lui-même et accordez-en plus à trouver des solutions possibles. Cette attitude responsable empêche de vous mettre dans une position de victime et vous amène plutôt à être dans une position de contrôle. Vous ne pouvez changer la direction du vent, mais vous pouvez ajuster vos voiles. Soyez honnête et intègre. Les clients veulent négocier avec des gens honnêtes et droits. Personne n’aime se faire mentir. Quand vous prenez un engagement, respectez-le. Si vous dites à quelqu’un : «vos produits seront livrés dans 2 jours» et qu’un imprévu vous empêche de remplir votre obligation, dépêchez-vous d’appeler votre client pour lui expliquer ce contretemps.
Racontez votre histoire Faites vous connaître par votre clientèle en racontant votre histoire, ainsi que celle de votre entreprise. Vous pouvez dire d’où vous venez, raconter votre parcours professionnel, expliquer ce qui vous a mené à créer votre entreprise et comment vous y êtes arrivé. Si vous avez un site Internet, affichez vos photos, celles de vos employés et de votre entreprise (photos du magasin, de l’entrepôt, etc.). Vos clients auront vraiment l’impression de vous connaître et seront plus aptes à vous faire confiance. Donnez à vos clients la chance de s’exprimer C’est connu: parler ça fait du bien! Alors il serait bien d’offrir à vos clients l’occasion d’exprimer leurs plaintes ou leurs commentaires. L’opinion de vos clients est une information précieuse pour votre entreprise. Répondez rapidement aux e-mails de vos clients Il est recommandé de répondre à vos clients en moins de 24 heures, car le client, en l’absence de réponses rapides à ses inquiétudes ou ses interrogations, ira chercher ailleurs et ne reviendra plus. Récompensez vos clients Vous pouvez offrir des primes ou des rabais après que le client ait atteint un certain volume d’achat ou bien vous pouvez inciter le client à acheter vos produits en lui donnant un petit cadeau à chaque commande qu’il fera. Améliorez le traitement des commandes Un processus de traitement des commandes précis et efficace est vraiment très important parce qu’un client qui achète chez vous pour la première fois ne reviendra pas si des erreurs évitables se sont glissées dans sa commande.
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La bataille ! Le président de la Sonatrach, Mohamed Meziane
Le PDG de Gazprom, Alexey Miller
La bataille mondiale du gaz se jouera, selon les experts, en partie sur la capacité des géants du secteur à maîtriser la technologie et les flux de Gaz naturel liquéfié dans un marché à très forte croissance. La Russie vient ainsi d’inaugurer sa première usine de GNL en Extrême-Orient russe, un projet censé accroître son rôle d’exportateur d’énergie dans la région Asie-Pacifique. !"#$!A&'91(!%##221:6
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onatrach, le mastodonte algérien et Gazprom, le géant Russe, se livrent, d’ores et déjà, à un affrontement sans merci pour s’accaparer du marché mondial du GNL. Les investissements des deux géants ga!#
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ziers pour le GNL sont pharaoniques. D’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la production mondiale de GNL devrait doubler, d’ici à 2015, pour atteindre 400 milliards de mètres cubes. De son côté, le géant pétrolier américain
ExxonMobil a annoncé s’attendre à une hausse de 400% de la demande mondiale de gaz naturel liquéfié (GNL) d’ici à 2030. Tant de facteurs qui attisent les appétits respectifs des géants mondiaux… C’est le cas, notamment, du français Suez après
sa fusion avec Gaz de France. Alors que la Sonatrach annonce une augmentation de 30% de sa production du Gaz naturel liquéfié (GNL), le géant gazier russe, Gazprom, prévoit, à son tour, de livrer sur le marché mondial jusqu’à 90 millions de tonnes de GNL, d’ici 2030. Quant à l’augmentation de 30% de la production prévue par la Sonatrach, elle sera atteinte dès la réception des projets de Skikda et d’Arzew. Le projet du complexe de Skikda, dont la mise en service a été fixée à novembre 2011, prévoit la réalisation d’un «méga-train» d’une capacité de production de 4,5 millions de tonnes par an, tandis que celui d’Arzew, dans l’ouest de l’Algérie, qui sera opérationnel en novembre 2012 portera sur une capacité de production de 4,7 millions de tonnes par an, relève-t-on dans la revue Sonatrach Aval. Gazprom veut lui asseoir l’hégémonie russe sur la production et la commercialisation mondiale du GNL, surtout que ce dernier est «le carburant de la période de transitions de l’après-pétrole », comme l’évoquent plusieurs spécialistes mondiaux. Pour l’exploitation de l’immense gisement de Chtokman, qui reste en jachère en mer de Barents et dont le potentiel est estimé à 3 800 milliards de mètres cubes, les Russes projettent de livrer ces 90 millions de tonnes de GNL sur le marché mondial dès 2030. Sonatrach a un pas d’avance sur Gazprom car elle projette d’exporter 85 milliards de m3 de gaz naturel en 2010 et 100 milliards de m3 à l’horizon 2015, comptant sur ces deux projets d’envergure (Arzew et Skikda) pour la concrétisation de ses ambitions. Pourquoi la fièvre du GNL ? D’abord, le transport du gaz par bateau séduit les vendeurs qui, avec les exigences futures d’ouverture des marchés, peuvent facilement dérouter leur cargaison de gaz d’un port à un autre. Aussi, les méthaniers de nouvelle génération peuvent transporter des cargaisons pouvant atteindre 250 000 m3 contre 140 000 pour les
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l faut rappeler que le GNL est une technologie purement… algérienne car l’Algérie en est le pays précurseur. La production de ce gaz liquéfié a commencé dès les années 60. En effet, l’Algérie, avec les quatre grands complexes de GNL: GL4Z (construit à Arzew en 1964), GL1K (à Skikda en 1973), GL1Z et GL2Z (à Béthioua en 1978 et 1981) ainsi que ceux en cours d’achèvement à Skikda et Arzew, est le leader mondial par excellence. D’après les responsables de la Sonatrach, la production cumulée de GNL de l’Algérie, entre 1964 et septembre 2008, a dépassé le cap d’un milliard de m3. Les productions cumulées, depuis 1964, de ces complexes de liquéfaction de GNL, ont atteint respectivement 83,5 millions m3 pour GL4Z, 218,67 millions m3 pour GL1K, 331,3 millions m3 pour GL1Z et 366,56 millions m3 pour GL2Z. Des travaux de réhabilitation et de mise à niveau des complexes ont été effectués entre 1990 et 1997, au niveau de ces complexes, afin de rétablir et d’augmenter de 110% leurs capacités contractuelles, d’améliorer la sécurité des installations et la fiabilité des équipements en vue de maintenir le groupe Sonatrach sur le marché international du GNL, rapporte la revue Aval.
anciens. C’est dans ce sens que l’Algérie envisage d’acquérir de nouveaux méthaniers. Un appel d’offres de partenariat 50/50 ont été lancé en vue de l’acquisition de deux gros navires transporteurs de gaz naturel liquéfié (GNL) au profit de Sonatrach. Ces nouvelles acquisitions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie visant l’exportation d’au moins 50% du GNL algérien à bord de navires propriétés de Sla onatrach. Ces méthaniers qui viendront s’ajouter à la flotte non-négligeable déjà existante, vont permettre à
la Sonatrach de satisfaire la demande de GNL exprimée par les pays émergents tels que la Chine et l’Inde, outre celle des marchés traditionnels du Japon, d’Europe et d’Amérique. «Une usine de liquéfaction coûte entre 6 à 10 millions de dollars et 1 000 km de gazoduc exigent un investissement d’un milliard de dollars». Dans cette optique, les pouvoirs publics veulent diversifier les routes du gaz et renforcer la sécurité d’approvisionnement. Surtout que la baisse des coûts de la chaîne GNL incite les industriels à se lancer dans l’aventure. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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COMMERCE INTERNATIONAL
La Chine prend pied en Afrique du nord Depuis janvier2009, pas moins de 400 milliards d’euros ont été prêtés par les établissements bancaires chinois. Un chiffre qui va au-delà des souhaits formulés par les autorités du Maghreb de voir les crédits atteindre 550 milliards sur l’ensemble de l’année. De quoi doper l’optimisme des dirigeants chinois qui multiplient les déclarations rassurantes. !"#$!A&'91(!%##221:6
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ékin est donc devenu le premier fournisseur commercial de l’Egypte avec 5,810 milliards de dollars, et le troisième exportateur vers l’Algérie avec une valeur de 3,987 milliards de dollars, après la France et l’Italie avec, respectivement, 6,465 milliards de dollars et 4,342 milliards de dollars, en 2008. Les exportations chinoises vers l’Algérie ont atteint un taux de 82,66%, comparé à l’année "&
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2007, et représentent plus de 10,18% des importations algériennes. Ingénieurs, techniciens ou ouvriers, ces travailleurs sont environ 35 000 employés chinois sur les chantiers, en Algérie. Ce contingent représente 45% des travailleurs étrangers exerçant en Algérie, selon les chiffres rendus publics par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale. Ils sont concentrés principalement dans les grandes villes où les chantiers sont
nombreux (habitat, travaux publics…). Au total, l’Algérie a vu l’implantation de grands groupes chinois de BTP, dont le géant public China State Construction & Engineering Corporation (CSCEC). 578 sociétés chinoises ont été recensées en 2008 dont 205 dans le secteur du commerce. Le plus grand atelier du monde ne cesse de prendre des parts de marché sur le continent africain. Entre 2000 et 2007, le volume des échanges entre l’Algérie et
la Chine a augmenté de 223,7 millions de dollars, passant à 3,443 milliards de dollars, selon l’Agence algérienne de promotion des exportations. Les exportations chinoises vers l’Algérie ont été de 3 milliards de dollars en 2008. L’Algérie exporte vers la Chine pour une valeur de 1,149 milliard de dollars. 1,138 milliard de dollars des exportations algériennes sont constituées par les hydrocarbures, soit 99,04% du total des exportations. Les importations de véhicules représentent 400 millions de dollars répartis entre les 40 marques chinoises présentes en Algérie. Par ailleurs, pour les analystes, les Chinois sont les vrais vainqueurs du dernier sommet du G20. Le secteur manufacturier chinois est un des bénéficiaires des généreux crédits accordés par les banques chinoises sur les injonctions du gouvernement de Pékin. Les mesures macroéconomiques ont eu des premiers résultats et certains indicateurs majeurs montrent une reprise de la croissance. Une croissance qui profitera pour l’expansion de la Chine, notamment en Afrique du Nord, région réputée à fort potentiel de consommation. Les investisseurs chinois se montrent «confiants». Le colossal plan de relance à 465 milliards d’euros assurerait donc à Pékin un scénario en «V»: sitôt arrivée au plus bas, l’économie rebondit. La Banque Mondiale prévoit une croissance de 6,5 % pour la Chine en 2009. A ce rythme, les exportations et les investissements seraient repartis à la hausse. Les chiffres des exportations chinoises vers l’Afrique du nord, dont notamment l’Algérie, sont en hausse et les investissements en capital fixe ont, eux, bondi de 26,5% dans le Nord africain. Deux mouvements d’ampleur qui semblent dénoter un rythme soutenu de l’expansion chinoise. Conséquence directe de la crise financière internationale, la baisse de la consommation dans les pays occidentaux entraîne une baisse des exportations chinoises. La Chine a encore totalisé 4,84 milliards de dollars d’excédent commercial au titre du mois de février dernier. Le gouvernement chinois a pris des mesures pour soutenir les entreprises en difficulté face
à ce manque à gagner, notamment par la baisse de la TVA pour toute une série de produits à l’exportation. Les dépenses des investissements chinois sont appelées à être doublées sur le continent noir. D 9>JAIM= =F HJ=EA J= DA?F= Les chiffres de l’investissement en capital fixe dans les biens et moyens de production durables sont appelés à progresser. L’impulsion est, notamment, venue du gouvernement chinois qui a accru ses dépenses d’investissements de plus de 40%. Les entreprises publiques ou contrôlées par l’Etat ont suivi: leurs investissements sont en hausse de 35,6% et représentent 448,6 des 1.027,6 milliards de yuans investis au total sur la période. En parallèle, sous la pression du gouvernement chinois, les banques ont ouvert les vannes du crédit: les prêts bancaires
ont augmenté de 21% en janvier. Ils sont tous destinés à booster les exportations. Et l’Afrique est en première ligne de mire. Les intentions de la Chine sont claires: faire face à la baisse de la consommation en Europe en dopant son marché africain. Au mois de mars, la production industrielle chinoise a repris un rythme de progression dynamique, avec une croissance de 8,3% sur un an. L’économie chinoise est en meilleure forme qu’on ne le pensait. Le yuan a été stimulé par les bons indicateurs chinois. La Chine projette un nouveau plan de relance visant à stimuler l’implantation en Afrique du Nord. Ce qui ne veut pas dire que tout aille forcément pour le mieux économiquement en Chine, le pays ayant besoin d’un taux de croissance de l’ordre de 8% pour pleinement utiliser son immense main d’œuvre.
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LE CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA FEMME NOIRE !"#$!*#+#$#!,8!D-6)#
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arrainé cette année par Olive Lembe Kabila, Première Dame de la République Démocratique du Congo, ce grand forum d’affaires se tiendra à Kinshasa du 28 novembre au 4 décembre 2009. Un événement unique en son genre qui est organisé par l’association Africa Femmes Performantes. A Ce 3ème Congrès International de la Femme noire, la gent feminine du continent rendra solennellement hommage à la femme d’origine africaine déportée il y a quatre siècles vers l’Amérique, les caraïbes, l’Europe et ailleurs. Il sera créé à cette occasion une plate forme de réalisations concrètes et d’actions entre les femmes du continent et celles des diasporas. Des projets y trouveront des opportunités de réalisation. Les Africaines Américaines (ici des New-yorkaises) seront bien représentées cette année au Congrès international de la Femme Noire à Kinshasa.
Contact:
congres@femmesperformantes.com 00 1 301 318 2015 AFrica Femmes Performantes 1812, greenwichwood drive 32 20903 Silver spring Maryland Usa
Les préjugés, barrières de langues et de cultures, vrais handicaps à la constitution d’une communauté forte, y seront battus en brèche. Le thème majeur est Ressources, projets & opportunités et les points suivants seront débattus : les actions des femmes du continent et des diasporas en vue de la paix en Afrique, la collaboration entre les femmes ministres et les femmes chefs d’entreprise en vue de mobiliser et de rentabiliser les ressources des femmes, les formations, coaching et accompagnement des projets par les partenaires du forum. En outre, une visite des femmes du Nord kivu sera organisée afin que la diaspora touche du doigt les réalités du terrain. Des Palmes de l’Excellence féminine seront décernées aux femmes méritantes. Ce sera un encouragement pour les femmes africaines extraordinaires et talentueuses qui ont excellé dans leur secteur d’activité et qui participent au développement de l’Afrique. Enfin, une action inédite visant l’insalubrité au Congo sera menée par le gouvernement congolais, l’ONG «Cleaning Africa» et Africa Femmes Performantes avant ce Congrès de novembre-décembre 2009. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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%)!*3&8$,(8$&(2!2., %)!*3&8$,(8$&(2!2., Le Forum Elit’ de L’African Business Club Une membre de l’AFACEB, gérante d’une société d’importation de textiles voilage et superwax, au marché Dantokpa de Cotonou.
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LES FEMMES CHEFS D’ENTREPRISE DU BÉNIN !"#$!%&'E0#)/!F2#?6<<6
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’Association des Femmes d’affaires et chefs d’entreprise du Bénin (AFACEB) est une Organisation non gouvernementale à but non lucratif et à vocation socio-humanitaire. Elle a été créée le 12 mai 1988 à Cotonou et le nombre de ses adhérentes est évalué à 7 500 femmes d’affaires et femmes entrepreneurs à savoir 250 femmes chefs d’entreprise (Hôtelières, Restauratrices, Entrepreneurs Bâtiment, Architectes, Pharmaciennes, Consultantes, Industrielles), 2 300 femmes entrepreneurs (Coiffeuses, Couturières, Stylistes, Modélistes, Transformatrices de produits agricoles) et 4 950 femmes revendeuses et
Co n t a c t :
Mme Grâce LAWANI 01 BP 1226 Cotonou République du Bénin hotelgl@leland.bj
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micro-entrepreneurs. Présidée par Grâce Lawani, directrice d’hôtel et femme d’affaires, et dirigée par un bureau national de 14 membres, ses organes de décision sont le Bureau Exécutif et l’Assemblée Générale. L’AFACEB a pour but de rechercher et de promouvoir le développement socio-économique et socio-culturel du Bénin, et ce en collaboration avec les femmes opérateurs économiques et chefs d’entreprise de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’ouest) en particulier et dans le monde en général. Plus encore, cet organisme se propose de promouvoir la femme béninoise et africaine, de regrouper toutes les femmes d’affaires et chefs d’entreprise dans un creuset, de contribuer à l’épanouissement des femmes à revenu faible, d’œuvrer pour une meilleure intégration de l’entrepreneuriat féminin, de former en vue d’un accès à l’emploi des femmes professionnellement compétentes, d’encourager l’initiative privée par la micro-finance, et de prodiguer des conseils aux femmes d’affaires, chefs d’entreprise et / ou chefs de micro-entreprises. L’AFACEB s’investit dans diverses activités. Depuis sa création, elle fait beaucoup parler d’elle à travers les formations, les séminaires-ateliers, les œuvres humanitaires, les foires et conférences, tant nationaux qu’internationaux qu’elle organise ou auxquels elle participe. Pour mieux informer les femmes d’affaires, chefs d’entreprise du Bénin, d’Afrique et du monde, elle édite « La Contemporaine », un magazine d’analyse économique et politique de la femme.
e jeudi 23 avril 2009, plusieurs candidats étudiants, jeunes diplômés, cadres expérimentés, issus des meilleures écoles et universités françaises, avaient rendez-vous avec leur ‘‘destin africain’’ lors du Forum Elit’ 2009 de l’African Business Club (ABC). Le salon de recrutement du Forum Elit’ est un espace de rencontres où peuvent échanger, tout au long d’une journée, des hommes et des femmes issus de la diaspora, à la recherche d’opportunités de carrière dans leur pays d’origine (ou partout ailleurs sur le continent africain), et des entreprises africaines et multinationales implantées sur le continent. Créée en 2003, l’African Business Club est une association d’étudiants et professionnels issus de la diaspora et qui souhaitent à la fois (1) créer un cadre de réflexion sur des problématiques relatives au développement sur continent africain, (2) mener un
Mensah Kouam Kamdem, le président en exercice de l’African business club, lors du Forum Elit’.
ensemble d’actions et (3) développer à terme un véritable club d’affaires. Le Forum Elit’, qui en était à sa 4ème édition le 23 avril dernier, rentre bien dans la dimension action du triptyque « Réflexion – Action – Club d’affaires ». C’est dans les locaux de l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris (ESCP EAP), qui ont également vu naître l’association, que s’est tenu cet évènement annuel. En parallèle du salon de recrutement s’est tenue la conférence annuelle de l’association, qui a portée cette année sur des activités stratégiques pour le développement du continent africain : l’énergie et l’agro-alimentaire. Le Forum Elit’ 2009 a réuni 13 entreprises (malgré le contexte actuel de crise) et plus de 500 participants. L’ABC a su gagner en crédibilité au fil des années et a ainsi su mérité la confiance de plusieurs partenaires à l’exemple de la multinationale Orange, partenaire officiel de l’ABC dans le secteur des télécoms. Toujours sur le volet de l’action, l’ABC a également initié deux autres projets : un concours d’entrepreunariat pour des porteurs de projets et un projet humanitaire à l’université de Bouaké en Côte d’Ivoire et à Kigali au Rwanda. C’est assez naturellement que le magazine Managers a signé très récemment un partenariat avec l’ABC. En effet, les deux organisations possèdent au moins une valeur commune : le dynamisme. Ce nouveau partenariat correspond également à l’objectif que s’est donné Managers : montrer une Afrique qui gagne. Pour plus d’informations sur l’ABC, vous pouvez visiter son site web (www.africanbusinessclub.org).
Aurélie Fouda (debout) et Nadège Hadad (assise), de notre service Publicité et Relations publiques ont représenté, avec grâce, votre magazine au Forum Elit’. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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La femme la plus riche du monde du show-biz
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n ne la présente plus, l’animatrice de télévision Oprah Winfrey, propriétaire de Harpo productions, est également actrice. Oprah Gail Winfrey, née dans le Mississipi à Kosciusko le 29 janvier 19 54, a été éduquée par sa grand-mère dans une ferme jusqu’à l’âge de 6 ans. C’est là qu’elle apprit à lire, puis de 6 à 13ans, elle vit dans le Milwaukee, avec sa mère qui la maltraite. Elle s’enfuit donc et atterrit dans un foyer social surpeuplé où les assistantes décident de l’envoyer à Nashville chez son père, Vernon Winfrey. Celui-ci l’éduque à la dure et elle dira plus tard que la discipline de son père l’a sauvée et lui a donné
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le goût du travail bien fait. Cela lui a permis de donner toujours le meilleur d’elle-même. Elle devient Miss Black Tenessee à 19 ans. Ses débuts à la télévision se font sur une chaîne de Nashville, ensuite sur la Chicago AM tv, elle anime une émission matinale de troisième zone, un programme fort en audimat. En 1986, elle lance et anime « the Oprah Winfrey show », un talk-show qui reçoit des personnalités de divers horizons et du monde entier. C’est un programme qui est diffusé dans 112 pays et qui cartonne à telle enseigne que très influente, Oprah peut déterminer le choix de ses téléspectateurs sur quelque sujet que ce soit. En 2005, lors d’une de ces émissions de télé, elle a offert une voiture à 200 personnes du public. Elue en 2006 par Forbes comme étant la 14ème femme la plus riche du monde et la première femme noire milliardaire du monde, elle est parmi les 100 personnalités les plus influentes de 20ème siècle. La fondation Oprah Winfrey vient en aide aux enfants déshérités et en janvier 2007, Oprah Winfrey s’est rendue en Afrique du Sud pour ouvrir une école pour jeunes filles financée entièrement par sa fondation, un établissement inauguré aux côtés de Nelson Mandela et destiné à former les futurs cadres sud africains. Pour la petite anecdote, Oprah pensait qu’elle venait d’Afrique du sud et ayant fait des recherches ADN pour déterminer son origine, elle fut surprise d’apprendre que son ADN est vraisemblablement associé aux peuples kpelle de Guinée et du Libéria, aux Nkoya de Zambie, ou aux Bamilékés du Cameroun.
DESIREE
ROGERS
La secrétaire sociale de la Maison Blanche
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iscrète et efficace, Desiree Rogers est la la première Afro-Américaine à occuper ce poste de grande ordonnatrice des festivités à la Maison Blanche. Ancienne femme d’affaires redoutable de Chicago de 49 ans, elle est celle dont le tout Washington recherche la carte de visite afin d’être invité à la Maison Blanche à l’occasion. Chefs d’entreprise, notaires, avocats, hommes et femmes politiques, tout le monde veut être dans ses bonnes grâces, car c’est elle qui gère l’image de marque de la Maison Blanche, devant organiser toutes les réceptions officielles ou informelles offertes à la célèbre adresse du 1600 Pennsylvania avenue par Barack ou Michelle Obama. Desiree Rogers garde la haute main notamment sur le dîner d’apparat en l’honneur d’un chef d’Etat étranger ou la traditionnelle course enfantine aux œufs de pâques sur la pelouse sud organisée chaque année pour quelque 5000 familles américaines. L’experte en célébrations en tout genre se trouve rarement à court d’idées dans sa fonction. Elle a une imagination débordante pour la déco, le choix des plats, le fleurissement et l’animation. C’est à elle de gérer les plans de tables et de décider du nom des invités. Ce qui est un grand pouvoir de décision, car quatre millions de personnes aspirent chaque année à figurer sur la liste des invités de la Maison Blanche. Mais l’ambition de la secrétaire sociale du président est d’ouvrir les festivités présidentielles à monsieur tout le
monde. « Toute l’Amérique doit pouvoir profiter des splendeurs de la Maison Blanche » assure t-elle. Desiree Rogers n’a pas accédé à ce poste par hasard. Loin s’en faut. Elle est une amie de longue date de Michelle Obama. Pourtant, rien ne la prédestinait à ce poste de mondanités. Ancienne élève du prestigieux collège féminin Wellesley, fréquenté dans les années 60 par Hillary Clinton, Desiree Rogers est également diplômée de la Business School de Harvard, dont George Bush lui-même était un pensionnaire. Divorcée du financier milliardaire John Rogers, l’un des plus gros bailleurs de fonds de Barack Obama, mère d’une fille de 18 ans étudiante à l’Université de Yale, cette figure de la haute bourgeoisie noire de Chicago a présidé, entre autre, la lotterie de l’Illinois et le conseil d’administration de plusieurs institutions culturelles et du musée d’art moderne de la ville, avant de prendre la direction de Peoples Energy, la compagnie électrique de Chicago. Femme glamour et raffinée, aux toilettes soignées, celle sur qui les années n’ont aucune prise fait l’objet d’un blog d’admirateurs, « black socialite » et figurait en 2008 parmi les 75 entrepreneurs noirs influents aux EtatsUnis, selon le classement du magazine «Black Enterprise».
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,.("/$9,3#$3, MICHELLE
JARRETT
BOWMAN
La conseillère senior de Barack Obama
OBAMA
la «Black Jacky Kennedy»
Ils sont jeunes et beaux, ils sont démocrates : comme les Kennedy en leur temps, Barack Obama et sa femme, Michelle, font rêver l’Amérique à de meilleurs lendemains. Portrait d’une Black First Lady à la personnalité affirmée.
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vocate et femme d’affaires née en Iran, Valerie Jarrett Bowman est une conseillère très proche de Barack Obama qu’elle connaît de longue date. C’est par sa mère qu’elle appartient en quelque sorte à la bourgeoisie noire de Chicago : son arrière-grand-père maternel, Robert Robinson Taylor, fut le premier Africain Américain à entrer au M.I.T (Massachusetts Institute of Technology) d’où il sortit diplômé en architecture. Son grand-père maternel Robert Rochon Taylor, fut dans les années quarante président de la Chicago Housing Authority, un organisme public chargé de la politique de logement dans la ville de Chicago. Jarrett est diplômé du Northfield Mount Hermon en 1974, de l’Université de Stanford et de l’Université du Michigan Law School en 1981. Conscients des inégalités régnant dans la société américaine, ses parents l’ont préparée à l’élite en lui disant qu’en tant que femme et Noire, elle devra faire face à l’adversité, travailler deux fois plus que les autres. A son retour aux États-Unis, la jeune Valerie va à l’école à Chicago, avant d’intégrer à la fin de ses études secondaires l’université de Stanford où elle obtient un bachelor en psychologie. Pendant son enfance et son adolescence, elle voyage beaucoup avec ses parents, au Mexique, en Europe et sur le continent africain. “Elle avait presque fait le tour du monde à 15 ans” a confié sa mère au Chicago Tribune. Après Stanford, elle poursuit des études de droit à l’université du Michigan et retourne travailler à Chicago. Elle se marie en 1983,
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Q a une fille prénommée Laura (âgée de 23 ans et actuellement étudiante à la faculté de droit de l’université de Harvard) et commence à travailler comme avocate pour un grand cabinet, se spécialisant dans les affaires immobilières. Mais son mariage avec le Dr William Robert Jarrett (qui est décédé depuis) bat rapidement de l’aile et en 1988, c’est le divorce. Un jour, fragilisée par cette expérience, elle se met à pleurer dans son bureau. Ex PDG de “The Habitat Company & Co” (poste qu’elle a quitté pour la Maison-Blanche), Valerie Jarrett a aussi été présidente jusqu’en août 2003 de la “Chicago Transit Authority” (CTA), un organisme public chargé des transports dans la ville de Chicago. Elle a été nommée à ce poste par Richard Daley le jour où elle a annoncé qu’elle quittait la mairie, en 1995. Au début des années 2000, la CTA comptait 11 000 employés et avait un budget de 850 millions de dollars.
Parlant trois langues, l’anglais, le farsi et le français, elle a fait ses débuts dans la politique à Chicago, en 1987 où elle travaillait pour le maire de la ville. Elle a continué à travailler dans le bureau du maire dans les années 1990 où elle embauche en 1991 Michelle Robinson, alors fiancée à Barack Obama. Plus tard, elle mettra tout son réseau de relations locales au service des jeunes ambitions politiques de Barack Obama. Ex directrice générale chez Habitat Company, une société de développement immobilier qu’elle a jointe en 1995, elle a été membre du conseil d’administration de la Bourse de Chicago de 2000 à 2004 puis élue présidente du Conseil d’administration de 2004 à 2007. C’est précisément son entregent ainsi que sa connaissance de l’administration locale qui ont été récompensés. Car, à 52 ans, Valérie Jarrett supervise les services de liaison avec le public à la Maison Blanche. Elle a en charge les relations avec les responsables des États et des municipalités. Plus généralement, cette avocate, experte des questions immobilières qui préoccupent tant les Américains aujourd’hui, hérite à la Maison Blanche du titre de conseiller senior du président Obama.
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uand en 1988, Michelle Lavaughn Robinson avait été chargée par son patron de superviser un nouveau venu, un certain Barack Obama, elle ne s’imaginait pas qu’elle partait ainsi à la rencontre de son futur mari et surtout de celui qui fera d’elle la première « First Lady noire». En tout cas de cette première rencontre, un effet s’est produit : «Je l’ai trouvé charmant, drôle, plein d’humour et mignon, sérieux sans trop se prendre la tête», raconte-t-elle. Le jeune avocat lui aussi n’est pas resté indifférent face à sa superviseuse : «La plupart des gens qui rencontrent ma femme concluent très vite qu’elle est remarquable. Ils ont raison : elle est très intelligente, drôle et absolument charmante. Elle est aussi très belle» écrit Barack Obama dans son dernier livre «L’audace d’espérer». Le reste c’est le destin qui s’en charge. En 1992, ils se marient. Le couple Obama aura deux filles, Malia Ann en 1999 et Sasha en 2002. Michelle Obama est née le 17 janvier 1964 dans une famille modeste de South Side, un quartier noir de Chicago. Son père, atteint d’une sclérose en plaques, travaillait pour le service des Eaux, sa mère pour une banque. Ils ont eu deux enfants, Graigs Robinson qui est de seize mois l’aîné de Michelle. Quand Craig, son frère aîné, est entré à Princeton, la jeune Michelle s’est dit : «Pourquoi pas moi ? Je suis plus intelligente.» «Elle a horreur de perdre», s’amuse son frère. Elle est aussi brillante. Après Princeton, elle a fait son droit à la prestigieuse université de Harvard, où elle ne s’est jamais vraiment sentie intégrée en tant
qu’étudiante noire. Elle a ensuite rejoint un cabinet d’avocats d’affaires où elle a rencontré son futur mari. En 1993, la jeune avocate a laissé tomber son gros salaire et contacter le cabinet du maire de Chicago, qui lui a proposé un boulot dès son premier entretien. Elle a introduit Barack dans le milieu politique de l’Illinois. Grâce à elle, il a tissé le réseau qui lui a permis d’être élu au congrès de l’État et au Sénat à Washington. Puis Michelle a aidé son homme à planter ses racines dans la communauté noire de Chicago. Il y a découvert la stabilité qu’il veut assurer à ses propres enfants. Elle explique la raison de son engagement politique auprès de son mari : «La raison pour laquelle j’ai dit oui, explique-t-elle, c’est que je n’en peux plus de cette peur. Je suis fatiguée de vivre dans un pays où toutes les décisions que
nous avons prises ces dix dernières années sont motivées par la peur. Peur de ceux qui ont l’air différents, peur de ceux qui pensent et croient autrement, peur les uns des autres. Je ne veux pas que mes filles grandissent dans un pays et un monde qui a peur.» Depuis, le monde est en train de découvrir à son tour Michelle Obama, une «Jackie Kennedy noire». Grande et élégante dans ses robes ajustées, elle fait sensation aux ÉtatsUnis, tout comme son mari. Si Michelle Obama n’est pas une First Lady ordinaire, elle ne se voit pas jouer un rôle prééminent à la Maison-Blanche. «Nous parlons de tout», a-t-elle expliqué au magazine Time. «Mais je ne suis pas son conseiller politique. Je suis sa femme.» Pour le moment, Michelle Obama, née Robinson, suscite l’admiration plutôt que l’animosité. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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,.("/$9,3#$3, L’histoire d’une femme brillante et exceptionnelle
SHEILA CRUMP
JOHNSON
La première Africaine Américaine à devenir milliardaire aux États-Unis
MAE. C.
JEMISON
La première Africaine Américaine astronaute au monde
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heila Crump Johnson est née en Pennsylvanie en1949. Elle est à la fois femme d’affaires, musicienne, philanthrope et l’une des rares Africaines Américaines propriétaires d’une équipe sportive professionnelle. Présidente et directrice associée de la Washington Mystics, une équipe féminine de basket-ball, elle est la fille d’un neurochirurgien qui lui a insufflé son amour de la musique. Son rêve de devenir un violoniste de concert est devenu réalité quand elle remporte le concours Orchestra de l’État de l’Illinois. Après son mariage avec Robert Johnson, elle a enseigné la musique à Washington, DC. Le roi Hussein de Jordanie lui remettra un prix spécial pour avoir contribué à la création du premier conservatoire national de musique de ce pays. Co fondatrice en 1980, avec son ex mari, de Black Entertainment Television (BET), - le premier et le seul réseau câblé de télévision destiné aux Afro-américains- Sheila Crump Johnson, qui a été vice présidente de cette chaîne, y a développé un prime talk show, «Teen Sommet», une tribune de discussion pour les jeunes, autour des thèmes aussi importants que la drogue et le sida. BET sera finalement vendu en 2000 à la compagnie Viacom pour environ 3 milliards de dollars. Le couple Johnson divorce en 2002, après 33 ans de mariage et deux enfants. Depuis lors, Sheila Johnson a fondé de nouvelles entreprises, mais son intérêt principal demeure le mécénat orienté vers l’accès des jeunes à l’art et à la culture. Elle a ainsi fait don de millions '&
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de dollars à des organismes de bienfaisance dont le United Negro College Fund, l’International Center for Missing & Exploited Children ainsi que plusieurs universités. La Fondation Sheila C. Johnson, finance les études supérieures de lycéens de condition modeste. Elle siège au conseil d’administration de plusieurs organisations philanthropiques, notamment la Parsons The New School for Design et la Fondation Christopher Reeve.
ae.C. Jemison est née le 17 octobre 1956 à Decatur au nord de Birmingam en Alabama. Cet Etat étant l’un des bastions de la non intégration des Noirs aux écoles réservées aux Blancs, la percée de la petite Mae à l’école fut un parcours du combattant. D’ailleurs, celle-ci raconte souvent cet épisode de sa vie scolaire : «Qu’aimerais-tu faire quand tu seras plus grande ?» lui demanda un jour sa maîtresse de l’école maternelle. «Je voudrais devenir une scientifique, les sciences sont ma passion !» dit sans hésitation Mae. «Tu veux dire une nourrice» lui rétorqua cette maîtresse, qui, au lieu de l’encourager, voulait ainsi lui rappeler la condition modeste des femmes noires de l’époque. Car, malgré l’abolition de la ségrégation le 21 décembre 1956 par la Cour Suprême américaine des USA, le 3 Sep 1957, le Gouverneur Orval Faubus faisait en dépit de la loi, interdire, à Little Rock, par la Garde Nationale, l’entrée d’un lycée blanc à neuf étudiants noirs. Le Président américain fut obligé d’envoyer les troupes fédérales maintenir l’ordre. Cependant, les autorités locales préférèrent fermer les écoles plutôt que d’y admettre des étudiants noirs. Les échauffourées continuèrent alors longtemps, pendant que le grand leader noir Martin Luther King, était plusieurs fois arrêté puis relâché. A l’âge de 6 ans, Mae fut confronté au cas de l’étudiant noir James Meredith, qui s’est vu refuser l’entrée de L’Université du Mississipi, malgré l’autorisation formelle de la Cour Suprême le 10 Sept 1962. Le Gouverneur Roos Barnet vint alors en personne lui en interdire l’accès. Après une nuit d’émeute, 15 000 fédéraux seront mobilisés pour assurer la garde de Meredith et l’accompagner au cours dans cette Université. En dépit des troubles de cette époque, Mae poursuit ses études pour se voir décerner, en 1977, sa licence d’ingénieur chimiste au Stanford University et en même temps aussi la
licence de lettres en art africain et en études afro-américaines. Mae aurait bien pu s’arrêter là, mais tenace, elle se lance alors dans des recherches sur l’art photographique, les arts plastiques et étudie les langues comme le russe, le japonais et même le swahili. Puis quelques années plus tard, elle obtient son doctorat de médecine et participe à des missions humanitaires à Cuba avec l’AMSA (American Medical Student Association), avant de partir en 1979, en voyage d’études sur la santé en milieu rural au Kenya, puis en Thaïlande où elle s’occupa de réfugiés Cambodgiens en 1980. Quand la navette Challenger a explosé en vol tuant tous les astronautes, le programme spatial américain a été mis en suspens, ce qui aurait pu mettre un terme aux rêves d’espace de Mae. Il n’en a été rien été puisqu’après un premier échec, lors de sa seconde tentative elle fut acceptée à la National Astronautics and Space Administration (NASA), l’un des quinze admis sur près de deux mille candidats. En 1988, elle avait terminé sa formation, et était qualifiée pour voler dans l’espace, en tant que scientifique responsable d’opérations techniques et d’expériences. Au sol, elle s’occupait de logiciels informatiques, et des protections thermiques qui empêchent les navettes de brûler lors de leur rentrée dans l’atmosphère terrestre. Le 12 Septembre 1992, ses rêves d’espace se concrétisèrent. Son premier vol eut lieu à bord de la navette Endeavour qui transportait un laboratoire baptisé Spacelab-J et développé au Japon. La mission d’une semaine était la première co-organisée par les Etats-Unis et le Japon. Mae et les six autres membres d’équipage ont testé les effets de l’absence de gravité sur des animaux et des humains. Mae en particulier fut occupée à développer des procédures pour l’expérimentation en vol, la coordination des expériences en vol avec le Research Procedures and Protocol Committee. Elle développa également du matériel, écrivit des ouvrages et créa des prototypes d’expérimentation sur la moelle osseuse. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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CLOTILDE DROGBA
ENVIRONNEMENT
Pour la promotion d’une gestion écologique des forêts La plus grande Unité forestière d’aménagement en Afrique, certifiée FSC, est l’UFA Ngombé au Congo, d’une superficie de 1 218 000 hectares.
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«J’appelle les chefs d’entreprise et les cadres de la diaspora à soutenir mon association...»
L’association Coeur d’Ivoire a organisé un dîner de Gala le 4 avril 2009 à Saint Denis, en banlieue parisienne, sous le thème de la mobilisation contre le sida, le paludisme, la tuberculose et l’ulcère de Buruli. Sa présidente Clothide Drogba, fait le point de ses activités au Magazine Managers. !"$&.&<!$19'16226<!.#$!%&'()#&'!*#+#$&'!1)!H69&21!,#$$!
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es autorités congolaises ont fait le choix stratégique de la préservation des forêts du pays. C’est ainsi que la nouvelle politique forestière adoptée et promulguée en 2000 donne les fruits escomptés. La société Industrie forestière de Ouesso (IFO), installée dans le nord du Congo, a présenté officiellement au gouvernement congolais, et au Palais du Parlement de Brazzaville, le 25 mars dernier, le Certificat FSC, le Forest Stewardship Council pour l’Unité Forestière d’aménagement Ngombé. C’est la plus grande superficie de forêts tropicales naturelles à recevoir le certificat FCS pour l’ensemble de ses activités (inventaires, exploitation, transport, transformation, commercialisation, management, sécurité et environnement social). Le forest Stewardship Council est un organisme d’accréditation des organismes de certification sur la base des normes et principes internationaux reconnus et appliqués. Le certificat FSC vise donc la promotion d’une gestion écologique des forêts. Elle est aussi la preuve de bonnes pratiques pour une gestion durable des ressources forestières. Depuis 2002, le Congo a engagé un vaste programme d’aménagement de ses forêts en partenariat avec les sociétés forestières et l’appui des partenaires au développement : l’Agence Française de Développement, la GTZ (l’Agence allemande de coopération technique) et la WCS (la société canadienne pour la conservation de la faune). Actuellement, ce programme concerne dix-sept concessions forestières couvrant 5 818 454 hectares soit 61% de la superficie totale concédée à l’exploitation forestière. Il s’étendra, à moyen terme, sur les dix millions d’hectares de forêts
ASSOCIATION CŒUR D’IVOIRE
On dit qu’en fait votre association a été inspirée par votre fils Didier Drogba qui la finance largement... J ‘apporte un démenti officiel, mon fils ne finance pas Cœur d’Ivoire. Sachant que je tiens beaucoup à l’humanitaire, Didier me soutient, c’est tout. Il a sa propre fondation Didier Drogba qui m’apporte de l’aide. Mais, de là à dire qu’il finance totalement mon association, je dis non.
Le ministre Henry Djombo recevant à Brazzaville la Certification FSC au nom du gouvernement congolais.
de production. Cet exercice de planification des ressources forestières consiste au découpage d’une forêt aménagée en séries de production, de conservation et de développement communautaire, et concilie les aspects économiques, sociaux et écologiques en intégrant les multiples usages et fonctions de la forêt, ainsi que les intérêts présents et futurs de l’État congolais, des entreprises et des populations riveraines. Avec la certification FSC attribuée à la société IFO, deux ans après celle accordée à la Congolaise industrielle de bois (CIB), le Congo vient d’arracher la palme d’or parmi les producteurs de bois tropicaux et devient un laboratoire de l’aménagement durable, comme l’a indiqué le Ministre congolais de l’Economie forestière, Henry Djombo, recevant le Certificat FSC au nom du Gouvernement congolais.
Quel type d’aide vous apporte t-il alors, en dehors de son carnet d’adresses ? Didier m’apporte beaucoup d’amour et d’encouragement. Vous savez, le soutien moral est très essentiel, surtout venant d’un homme de sa stature. Cœur d’Ivoire est donc la générosité d’une mère de famille à l’égard de ses compatriotes. Quels sont vos moyens d’action, les œuvres accomplies et vos actions futures. Notre association vient d’avoir une existence officielle. Donc, les moyens sont constitués par les cotisations des adhérents. A la longue, nous comptons sur les dons de nos sympathisants. Cœur d’Ivoire a un champ d’action large. C’est une idée que nous avons longuement
mûrie. Nous agissions dans la discrétion, mais aujourd’hui nous faisons œuvre utile au grand jour. Quand on aime quelque chose et qu’on a envie de le faire, même avec peu de moyens, on arrive à des prouesses. Concrètement, Didier Drogba, au milieu de quelques participants nous avons organisé un à un dîner de gala et de récolte de fonds. dîner de gala et de récolte Nous avons déjà acheté un terrain à Abide fonds le 4 avril dernier à Saint Denis, djan afin d’y bâtir un centre de soins et de en banlieue parisienne. Nous avons ainsi formation pour les malades de l’ulcère de profité pour porter notre association sur Buruli. Nous leur y apprendrons des méles fonts baptismaux. Les 42 000 euros tiers de proximité tels que la couture, le récoltés au cours de cette soirée seront af- bricolage, la plomberie. Il faut noter que fectés aux nécessiteux et un compte ren- Cœur d’Ivoire est relayé dans ses actions du détaillé adressé à tous les donateurs. par Hope Finance qui dispose d’un réNous impliquons également des mamans seau de médecins dans des pays africains. de footballeurs africains célèbres dans Nous ambitionnons également d’organinos actions, en visitant des orphelinats ser des matchs de gala en Afrique afin de afin d’aider les enfants démunis d’Abi- récolter des fonds, avec la participation djan et de Bingerville. Concrètement, de Zidane et de Claude Makélélé. Enfin, lors d’un autre dîner de gala organisé à nous projetons d’ouvrir des représentaAbidjan, nous avons pu récolté des fonds tions à court terme au Mali et au Gabon. et du matériel médical pour le Centre Je lance un appel aux chefs d’entreprise, San Padre d’Abidjan, un centre de soins aux cadres de la diaspora qui constituent qui abritait 200 enfants pensionnaires le lectorat cible de Managers. Je les invite atteints de l’ulcère de Buruli. Malheureu- à soutenir Cœur d’Ivoire dans ses actions sement, le centre est aujourd’hui fermé. humanitaires en Afrique. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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LE PRIX DES BILLETS D’AVION
# ' " + * ) ( # ' !"#$%& .&"-#/ ,)'#)-!) Savez-vous déchiffrer le prix de vos billets d’avion ? Quel taux de TVA a-t-on appliqué ? Y a-t-on inclus la taxe d’aéroport ou de solidarité ? Voici comment y voir clair. !!"#$%&'()#$*"(("+
La règle de la liberté des prix, en vogue depuis le 1er janvier 1987 en France et en Afrique francophone, est parfois le prétexte à l’inflation du prix des billets d’avion. Pourtant le Code de la consommation met à la charge du vendeur une obligation d’information assez large concernant les composantes du bien vendu ou des prestations de services fournies, notamment à propos des prix. Selon l’arrêté du 3 décembre 1987 « relatif à l’information du consommateur en matière de prix », le vendeur doit également afficher de manière visible et lisible, le prix des produits ou services, disponibles à la vente et proposés aux consommateurs, exprimé toutes taxes comprises. La publicité comportant un prix doit donc permettre au consommateur de calculer simplement le coût du service vendu. En résumé, le prix vanté au consommateur doit être clairement exprimé et ne doit pas lui imposer une « gymnastique intellectuelle » pour parvenir au montant réel TTC qu’il lui faudra régler pour la prestation vendue. Les agences de voyages et les tours-opérateurs bénéficient d’un régime spécifique en matière d’affichage des prix puisque la grande diversité de leurs prestations de services ne leur permet pas d’établir une affiche parfaitement visible par la clientèle. Il leur est permis de remplacer l’affichage par une brochure complète mise à la libre disposition du public. Quant à la vente de voyages, en ligne, le prix des prestations doit être indiqué de façon précise au consommateur avant la conclusion du contrat ''
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ainsi que le montant des frais de livraison. Ce mode de communication sur les prix est toutefois un frein à la communication des tarifs TTC. En effet, les brochures ou catalogues devant être édités à l’avance, les voyagistes ne peuvent pas y intégrer certains éléments variables du prix. Certains voyagistes ou compagnies aériennes avant-gardistes ont d’ores et déjà relevé le défi d’afficher des prix toutes taxes comprises. Ils estiment, certainement à raison, que la transparence tarifaire permet de gagner la confiance du client et qu’elle représente un argument de vente supplémentaire. L’affichage hors taxe nuit certainement à l’image des voyagistes et le spectre de la publicité trompeuse n’est pas loin. D’autres ont déjà imaginé des brochures sans prix et une information complète et sans cesse actualisée en agence ou sur leur site Internet. Sans doute, l’avenir d’une profession qui bouge et s’adapte sans cesse. Cependant, l’exigence des prix TTC, ne doit pas se révéler néfaste pour les consommateurs. Les compagnies aériennes ne doivent pas dissimuler une augmentation des prix par l’intégration préalable d’une future hausse du carburant ou des taxes.
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Voici quelques astuces pour ne pas voyager coincé entre des passagers bavards ou à côté des toilettes. !"#$!F':#$!OP!
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es compagnies aériennes jouent vraiment de la malice en période estivale ! Parfois, les avions sont surchargés, les rangées entre sièges resserrées. Quand les compagnies aériennes veulent rentabiliser les vols, elles s’y mettent à fond, causant bien de désagréments aux passagers. Ainsi, vous pouvez vous retrouver coincé sur un siège à côté des toilettes. Vous devez alors subir les allées et venues incessantes des autres passagers, sans compter le fait que le dossier d’un tel siège ne peut être rabattu. Quel inconfort de voyager dans cette posture pendant six à dix heures ! Le supplice peut être le même, si vous vous retrouvez coincé entre deux parfaits inconnus qui confondent l’espace confiné d’un avion avec le bistrot de leur quartier. Alors que faire ? Sachez que vous pouvez choisir votre place au moment de l’enregistrement, même en dernière minute au comptoir. Mais demandez-le gentiment à l’hôtesse, avec un sourire Colgate ! Même si on vous a attribué une mauvaise place à
l’enregistrement, vous pouvez faire modifier votre siège en arrivant très tôt à l’aéroport. C’est le bon principe du premier arrivé, premier servi. Puisque les guichets d’enregistrement ouvrent trois heures à l’avance, vous prétexterez par exemple d’un souci de santé pour changer de siège.. Mais là encore, vous n’auriez que les places encore disponibles. On ne vous attribuera pas un siège réservé à l’avance, à l’agence ou en ligne. La réservation est toujours gratuite, sauf pour les billets promotionnels, ou sur les compagnies « low cost » dont les sièges ne sont même pas numérotés. Pour ces vols, mieux vaut être le premier dans la file en salle d’embarquement. Autre astuce : repérer sur Internet la configuration de l’avion à bord duquel vous allez voyager. Quoi qu’il en soit, si vous êtes de grande taille, vous voyageriez plus confortablement en tête de rangée par exemple, vous pourriez ainsi allonger les jambes dans l’allée. Les sorties de secours offrent également des espaces plus larges, et vous pourriez sortir
rapidement de l’avion en cas de pépin. Mais, pour y être installé, le passager doit obligatoirement être mobile, avoir 16 ans au moins et parler la langue de la compagnie; l’objectif étant qu’il comprenne les consignes d’évacuation, et qu’il puisse assister l’équipage au besoin. Dans un avion, mieux vaut également éviter la proximité de la cabine de stockage des repas. L’odeur, le bruit et les allers et venues des hôtesses vous indisposeront à coup sûr. Selon les appareils, cette cabine est située au centre de l’avion ou tout au fond. Si vous voyagez en couple ou en famille, il faudra s’enregistrer ensemble afin que les hôtesses prennent en compte la totalité des membres de la famille pour regrouper les sièges voire bloquer toute une rangée. Les familles avec bébés se verront d’emblée proposer la première rangée de chaque zone; celle-ci disposant d’un masque à oxygène supplémentaire pour le berceau. Pour les groupes, les billets ayant été généralement achetés ensemble, les compagnies leur attribuent la plupart du temps des sièges à l’avance. Ce qui évite la dispersion dans l’appareil. Enfin, n’hésitez pas à faire jouer la courtoisie en vous mettant d’accord avec d’autres passagers pour échanger les places qui vous intéressent. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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PERTE DE BAGAGES
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elon les statistiques communiquées par l’AEA (Association of European Airlines), le nombre de bagages égarés par les compagnies aériennes européennes est en constante hausse. Entre 2004 et 2007, leur nombre a en effet augmenté de 21,2%, alors que le nombre de passagers transportés a connu une hausse de 17,4%. Toujours en 2007, et cette fois au niveau mondial, on estimait à 42 millions le nombre de bagages égarés, soit en moyenne 80 par minute ! D] \jgal Yhhda[YZd] Deux régimes coexistent : ◊ La Convention de Montréal du 28 mai 1999, applicable aux vols entre deux États qui l’ont ratifiée et tous les vols des compagnies communautaires, quelle que soit la destination, y compris les vols intérieurs des États de l’Union européenne (règlement communautaire 889/2002). ◊ La Convention de Varsovie du 12 octobre 1929 et ses protocoles additionnels, applicables aux vols entre deux États qui n’ont pas ratifié la Convention de Montréal, ou des vols entre un État l’ayant ratifiée et un autre État ne l’ayant pas ratifiée, quelle que soit la nationalité de la compagnie. DY [gfn]flagf Yhhda[YZd] Ym ngd ]kl kh! [aÚ] kmj d] Zadd]l \ Ynagf& Leurs dispositions ne concernent que les bagages transportés en soute : le passager est responsable de ses bagages transportés en cabine, sauf à démontrer que la compagnie a commis une faute inexcusable (chute du compartiment bagages du fait du personnel naviguant par exemple). =f [Yk \] h]jl]$ [gee]fl jY_aj 7 Il est essentiel de déclarer immédiatement la perte de bagages auprès du « service bagages » de la compagnie aérienne, ou à défaut, de celui de l’aéroport, afin de remplir un imprimé spécial qui permettra d’entreprendre les recherches et servira à la réclamation auprès de la compagnie. Certaines compagnies aériennes invoquent en effet le défaut de déclaration de perte de bagages en aéroport pour s’exonérer de toute responsabilité.
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Il est également indispensable de conserver son billet, sa carte d’embarquement et ses étiquettes bagages à code-barres, ainsi que tous les justificatifs de la valeur des bagages et de leur contenu, ainsi que ceux des éventuels achats de première nécessité occasionnés par cette perte, ceci afin d’établir l’existence et le montant du préjudice. <Yfk im]d \dYa Y_aj 7 En cas de détérioration de bagages enregistrés le passager doit formuler sa plainte au plus 7 jours après restitution des bagages. En cas de retard dans l’acheminement, la plainte doit être formulée au plus 21 jours à dater du jour où le bagage aurait du être remis à disposition. Après cette période, la réclamation contre le transporteur, sauf fraude de ce dernier, devient irrecevable. En outre, toute action en justice contre le transporteur doit être intentée dans les 2 ans à compter de l’arrivée à destination de l’avion. D af\]efakYlagf hYj d] ljYfkhgjl]mj Selon les deux conventions, le transporteur est responsable des bagages des passagers à compter de leur prise en charge, c’est-à-dire dès leur enregistrement, jusqu’à leur restitution. Pour les vols soumis à la Convention de Varsovie, l’indemnisation est d’environ 20 € par kilo de bagage (17 DTS, « droits de tirage spéciaux »). Pour les vols soumis à la Convention de Montréal, l’indemnisation est limitée, sans considération de poids, au plafond d’environ 1 200 € par bagage (1 000 DTS). En fonction de la valeur des bagages, il peut être utile de faire une «déclaration spéciale d’intérêt», c’est-à-dire une déclaration de valeur lors de l’enregistrement qui permettra, moyennant surtaxe, d’augmenter le plafond de responsabilité. A ce stade amiable, le montant du dédommagement sera proposé par le transporteur, parfois à la valeur du neuf décotée d’un coefficient d’usure. D] [gfl]fla]mp En cas de refus d’indemnisation, vous pouvez, dans un premier temps, vous adresser à la Di-
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rection Générale de l’Aviation Civile (DGAC), sous-direction de la concurrence, de la facilitation et des clients du transport aérien, 50 rue Henry-Farman 75720 Paris cedex 15, ou faire votre réclamation en ligne : HYPERLINK «http://www.aviation-civile.gouv.fr/TAWebApp/fr/niveau1/page1.jsp»http://www. aviation-civile.gouv.fr/TAWebApp/fr/niveau1/ page1.jsp Si vous n’obtenez pas satisfaction, ou si vous souhaitez refuser le forfait de remboursement proposé par la compagnie pour réclamer une somme calculée sur votre préjudice réel, il sera nécessaire de recourir à la procédure judiciaire, dans le délai de 2 ans à compter de l’arrivée à destination de l’avion, ou du jour où l’avion aurait du arriver à destination, ou de l’arrêt du transport. Mais attention : en cas de refus du forfait, vous devrez être en mesure de prouver que la compagnie a commis une faute inexcusable (par exemple : vos bagages ont été laissés sans surveillance dans l’aéroport après leur enregistrement). Le tribunal compétent sera le tribunal d’instance du ressort du siège de la compagnie aérienne ou de l’établissement ayant vendu le billet. D]k YkkmjYf[]k [gehde]flYaj]k Il peut être intéressant de souscrire une « assurance bagages » complémentaire, qui vous garantira notamment contre la perte, le vol et la détérioration des bagages durant tout le transport. Vous avez peut-être également souscrit, en achetant votre voyage à une agence, une assurance pour garantir les risques d’annulation, qui comporte souvent une garantie bagages. Si vous êtes déjà assuré, passez en revue les différentes garanties dont vous pouvez bénéficier. Si vous avez réglé votre billet d’avion par carte bancaire, vous pouvez éventuellement, selon le type de carte utilisée, obtenir un remboursement forfaitaire pour la perte ou la détérioration de vos bagages ou pour un retard d’acheminement. Enfin, des garanties spécifiques peuvent être souscrites pour le transport de certains objets de valeur comme le matériel vidéo, photo et informatique. Leur coût dépend du montant du capital assuré et de la durée du voyage.
Le soleil est un plaisir. Il dope le moral et favorise la fabrication de vitamine D. Mais, quelques minutes par jour suffisent à profiter de ses bienfaits. Au delà, il peut provoquer de graves dommages pour les yeux (cataracte, atteintes de la rétine), un vieillissement prématuré (rides, tâches brunes) et des cancers de la peau. !"#$!K-360#!F)#0+#'2)
Le danger vient des rayons ultraviolets (UV) émis par le soleil. A forte dose, lors d’expositions brutales ou répétées, la peau ne peut pas se défendre contre les dégâts qu’ils causent. C’est ainsi que se développent la plupart des cancers de la peau, dont le plus grave est le mélanome. Détecté trop tard, le mélanome est souvent mortel, car il s’étend rapidement à d’autres parties du corps (diffusion de métastases) et les traitements existants sont alors peu efficaces. Protéger sa peau du soleil est donc indispensable pour ne pas mettre sa vie en danger.
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3)#4"'+*!)+*%!#7"!*!# Le Bénin est réputé pour son hospitalité, et pourtant les touristes n’y affluent pas. Voici le constat des lieux.
« Nous voulons faire du Mali la première destination ouest-africaine d’ici à 2012... »
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Ndiaye Mbaye, ministre malien de l’artisanat et du tourisme
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e Bénin est un pays de paix, de démocratie et de culture mais la période marxiste n’a pas favorisé le décollage touristique. Depuis l’avènement de la démocratie, on a remarqué la volonté politique des différents gouvernements- et surtout celle des actuels pouvoirs publics- de promouvoir le développement touristique. Car, ce pays a d’énormes potentialités culturelles et touristiques à savoir : la cité lacustre de Ganvié, le parc animalier de la Pendjari qui regorge beaucoup d’espèces animales; les palais royaux d’Abomey et de Porto Novo, vestiges d’anciennes civilisations; la ville historique de Ouidah avec ses sites touristiques; les villes de Parakou et de Natitingou qui ont la particularité d’organiser des festivités somptueuses comme la fête de la Ganhi. A PortoNovo par exemple, vous pouvez visiter le Centre Songhaï, les marchés Odjalan et Ahouangbo, les musées ethnographique et da Siva ainsi que le Palais Honmè qui retrace la royauté africaine depuis la deuxième moitié du 19è siècle à la première moitié du 20è siècle. Le Bénin est connu pour sa riche diversité de plus de vingt différents groupes socio-culturels ayant chacun son histoire, sa langue et ses traditions. Les monuments historiques font la fierté du Bénin et le parc de la Pendjari est l’une des belles réserves naturelles d’Afrique francophone. Les possibilités d’évasion sont donc nombreuses dans ce pays de 112 600 Km2. Tourisme safari ou balnéaire, éco-tourisme, les offres sont légion. Sans compter le sens de l’hospitalité notoire des Béninois. Les hôtels de standing international comme Novotel Orisha et Marina à Cotonou, l’hôtel Beaurivage de Porto-Novo et de nombreux autres hôtels dans les deux villes principales comme dans les villes de l’intérieur, ainsi que de nombreuses auberges proposent le gîte et le couvert aux touristes. Avec 163 000 touristes en 2000, le Bénin est la cinquième destination touristique de l’Afrique de l’Ouest. Doté d’un riche patrimoine culturel, d’une situation politique stable, ce pays n’a pas de problème d’insécurité majeur. Le projet de développement touristique intitulé « La Route des Pêches » devrait contribuer à l’afflux des touristes. Ce projet, qui engendra 9 000 emplois directs, constitue l’aménagement de 32 kilomètres de côtes en cité touristique dotée de 2 000 chambres, de centres commerciaux et de villages vacances.
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Berceau historique d’une des civilisations africaines les plus importantes, le Mali détient d’importants atouts historiques et culturels tels que la ville mythique de Tombouctou et les grands fleuves Niger et Sénégal. Le potentiel touristique malien se concentre autour de quatre pôles : Bamako, le plateau Dogon, la boucle du Niger et le Nord du Mali. Les revenus du tourisme représentent environ 3% du PIB. Revue de détail avec le premier acteur du tourisme malien. !"#$!%&'<<#!D#((&
En haut, la Porte du non retour à Ouidah, grand attrait tourristique du Bénin et la cité lacustre de Ganvié, souvent vantée comme étant la Venise africaine par les tours opérateurs.
Pourquoi un touriste viendrait-il au Mali plutôt que dans un autre pays africain ? Le Mali est un exemple pour l’Afrique. Quand on fait le bilan du président Amadou Toumani Touré de 2002 à nos jours, on se rend compte que le Mali a amorcé son décollage économique. Ce pays est en pleine expansion. Sur le plan touristique, le Mali a fait un bond qualitatif. Avant 2002, le tourisme était presque inexistant, en sorte la dernière roue de la carrosse pour le gouvernement de l’époque. De 94 000, nous sommes passés à plus de 250 000 touristes aujourd’hui. En infrastructures hôtelières, nous sommes passés de 137 à 577 hôtels. Bamako devenu une grande capitale ouest-africaine en infrastructures hôtelières reçoit de nombreux congrès et forums d’affaires. Après l’or et le coton, le tourisme est le 3ème poste
d’exportation du Mali. Notre pays qui est devenu la 2ème destination en Afrique de l’ouest, après le Sénégal, compte être la 1ère destination en 2012, car nous avons investi plus de 130 milliards de F CFA de 2002 à nos jours. Le tourisme a apporté plus de 100 milliards à l’économie du Mali, parce que le pays attire de nombreux touristes fascinés par notre patrimoine culturel. Héritiers de grands empires, nous avons une bonne gouvernance et la stabilité politique propice à l’arrivée en masse de touristes.
Radisson, a été financé par un Malien de la diaspora, qui réside en Côte d’Ivoire. La diaspora malienne investit beaucoup au Mali, mais des efforts restent à faire afin de diriger une partie de ce flux financier vers le développement du tourisme. Vous savez que ce flux financier est l’équivalent de toutes les aides que la Mali reçoit de ses partenaires internationaux. Et le ministère de l’Intégration et des Maliens de l’Extérieur s’attèle à capter et à canaliser cette manne financière vers nos besoins en développement touristique.
La diaspora malienne, très dynamique, envoie beaucoup d’argent au pays. Avez-vous réussi à capter une partie de ce flux financier pour développer davantage le tourisme ? Excellente question. L’un des hôtels les plus grands et modernes de Bamako, Le
Qui dit afflux de touristes dit probabilité de pratiques sexuelles déviationnistes. Quelles dispositions le Mali a-til pris pour lutter, par exemple, contre les pédophiles ? Le Mali ne connaît pas ce problème. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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D’autres pays ont développé le tourisme balnéaire et de loisirs. Nous, nous développons plutôt le tourisme culturel au Mali en mettant en exergue le dépaysement et l’aventure. Quand vous venez au Mali, on vous fait visiter Ségou, l’ancienne capitale du royaume bambara,
D’AUTRES PAYS ONT DÉVELOPPÉ LE TOURISME BALNÉAIRE ET DE LOISIRS. NOUS, NOUS DÉVELOPPONS PLUTÔT LE TOURISME CULTUREL AU MALI EN METTANT EN EXERGUE LE DÉPAYSEMENT ET L’AVENTURE. Djenné, Tombouctou, le pays Dogon et Gao. Et ce créneau marche bien. En 2000, moins de 40 tours operators commercialisaient la destination Mali. 60 le font aujourd’hui. C’est tout dire. Est-ce que le Mali essaie de capter une partie du tourisme intra africain ? Bien sûr. C’est pourquoi nous participons à des manifestations au Burkina, au Sénégal, au Niger, en Guinée et en Côte d’Ivoire. Les Africains représentent 40 à 50% des touristes visitant le Mali. Et nous faisons tout pour en attirer davantage. A partir de ce mois de juin, l’aéroport de Bamako subira des travaux d’extension et de modernisation pour accueillir plus d’un million de passagers par an. Quid de la sécurité des touristes au nord du Mali ? C’est vrai que tourisme ne rime pas avec insécurité. Le Mali est un pays démocratique, de bonne gouvernance, ouvert et tolérant. La rébellion au nord du pays est l’œuvre de trafiquants de drogue soucieux d’opérer en toute quiétude. Aujourd’hui, on peut dire que cette rébellion a vécu. De toute façon, elle n’a jamais eu d’impact négatif sur l’afflux des touristes au Mali. (&
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OUSMANE
KANTÉ
CHARGÉ DE LA COMMUNICATION AU MINISTÈRE MALIEN DE L’ARTISANAT ET DU TOURISME
Quels sont les efforts de votre ministère pour intéresser les Maliens de l’Extérieur au développement du tourisme dans leur pays ? Nous passons surtout par l’événementiel. C’est par exemple la fête du Mali à Paris où des artisans venant du Mali viennent exposer leurs œuvres à Paris. C’est déjà les Maliens de la diaspora en France qui fréquentent cette foire pour acheter des produits de chez eux. Ce faisant, ils emmènent avec eux leurs collègues et amis français, ce qui dope la vente des produits artisanaux. La fête de l’artisanat est ainsi un vecteur de promotion touristique. Peut-on quantifier les investissements de ces compatriotes dans le tourisme au Mali ? Beaucoup de Maliens de la diaspora ont surtout investi dans l’immobilier au pays. Il y en a très peu qui construisent des hôtels ou investissent dans l’organisation des circuits touristiques. L’engouement, c’est surtout au niveau des populations locales. Au pays Dogon par exemple, de nombreux jeunes ont embrassé le métier de guide touristique. Les Maliens de l’Extérieur n’investissent dans le tourisme qu’une fois leur retour au pays effectué. Concrètement, comment l’État malien peut-il les encourager à investir davantage dans le tourisme ? Par le biais d’événements de sensibilisation comme celui du 4ème Forum international de tourisme solidaire qui se tiendra en octobre prochain à Bamako. Concrètement, nous allons sensibiliser les gens sur le fait que le tourisme peut
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CONSEILS POUR ARRÊTER
DE FUMER SANS (TROP) GROSSIR
L’arrêt du tabac n’est pas forcément synonyme de kilos en plus !
contribuer au développement d’un village ou d’une ville. La 3ème édition organisée au Mali du 20 au 22 octobre 2008 a montré le grand engouement de la diaspora pour ce thème. L’autre événement est le Salon international du tourisme de Bamako (SITOUR) dont la 2ème édition se tiendra au mois d’octobre de cette année. La 1ère édition est allée au delà de nos espérances. Elle a enregistré 400 exposants sur 70 stands et près de 20 000 visiteurs à Bamako dont sept ministres de la Sous-Région ouest-africaine et cinq ambassadeurs.
Trois recommandations des médecins pour éviter la prise de poids : 1. NE PAS ENTAMER DE REGIME AU MOMENT OU VOUS ARRETEZ, afin d’éviter une double contrainte. 2. EVITEZ AUSSI LE GRIGNOTAGE, notamment des produits caloriques (chocolat, pâtisseries, cacahuètes...) et si vous craquez, optez
plutôt pour les aliments de basses calories. 3. REPRENEZ UNE ACTIVITE PHYSIQUE, même modérée, pour augmenter les dépenses caloriques et évacuer le stress... Parce que chaque fumeur est unique, il est recommandé de consulter un médecin ou un spécialiste qui vous aidera à choisir la méthode de sevrage la plus adaptée.
LES ALIMENTS ANTIOXYDANTS Savez-vous que certains fruits et légumes sont particulièrement riches en composés antioxydants ? Ces petites particules aident l’organisme à lutter contre les radicaux libres, substances nocives qui peuvent endommager nos cellules, provoquer le vieillissement de la peau et l’apparition de certaines maladies. Pour faire le plein d’antioxydants, buvez beaucoup de thé vert, croquez des grenades, des fruits rouges et des légumes secs.
POUR EN FINIR AVEC LES MAINS MOITES
Si on a tous les mains moites en cas d’émotion forte ou d’angoisse, certains en souffrent en permanence. C’est ce que l’on appelle scientifiquement l’hyperhidrose palmaire. Pour lutter contre cette transpiration excessive, la première solution (à valider par un dermatologue) est d’appliquer tous les deux ou trois jours un antitranspirant (crème, lotion, gel...). Autre traitement : la ionophorèse. Elle consiste à plonger les mains dans un bac d’eau traversé par un courant électrique. Cette technique de référence qui se déroule chez le médecin en plusieurs séances, peut supprimer l’hypersudation pendant des périodes assez longues.
SE MUSCLER AU BUREAU
Se tonifier en toute discrétion derrière son bureau ou lors d’une réunion un peu soporifique. C’est possible... On commence par se sentir droit pour muscler le dos. Puis, pour faire travailler le postérieur, on contracte les fessiers en comptant jusqu’à huit et ce, plusieurs fois par jour. Idem pour avoir des abdos en béton : contracter vos muscles pendant cinq secondes en respirant, puis relâchez. Si vous avez plus de place, écrivez des lettres de votre prénom avec vos pieds joints. Ce petit programme quotidien vous relaxera tout en participant à votre renforcement musculaire. Allez hop, au boulot ! Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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comme Humour une arme de séduction teret une preuve de goût. Mais, c’est aussi L’humour est un signe d’intelligence situe pas exclusivement en se ne u’il les mecs. A condition, bien sûr,q la preuve l’acteur Eddy riblement efficace, en tout cas chez sexy, e de la poubelle. L’humour peut rendr déjà une belle gueule, il dessous de la ceinture ou dans le fond a mec u’un lorsq Car, ine. fémin ès de la gent Murphy a beaucoup de succès aupr t l’autodérision. accroît son capital séduction en jouan
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comme Imperfection
Les hommes les plus sexy ne sont pas toujours des premiers prix de beauté, loin s’en faut. Sean Penn, malgré son front buté et son nez de boxeur, John Malkovich, malgré son strabisme, dégagent un magnétisme et une animalité indéniables.
Le sex-appeal, ça ne s’apprend pas en cours du soir, on l’a ou on ne l’a pas. Pas forcément beaux, mais terriblement craquants, les sexy boys ont ce petit truc en plus, ce charme indéfinissable, ce magnétisme imparable qui transforment les femmes en petites choses toutes molles et palpitantes de désir. Voici de A à Z, tout ce qui fait un mec sexy. !"#$!B2&$1091!K&:#0
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ne et nticité sont garanties d’origi comme Authetra fiqué, toutes les pièces s une
n’est fonte dan Chez le sexy boy, rien parce qu’il soulève la est musclé, ce n’est pas parce qu’il est bâti comme ça. Le 100% naturelles. S’il ou ur ce qu’il est bricole est un dur. En es pour prouver qu’il salle de gym, c’est par de rouler des mécaniqu rend irrésistible. Comme l’acteur oin bes pas n’a boy sexy qui le cs ent de plaire et c’est ce a. Pour plaire, ces me fait, il se fiche carrém Brown, ami de Rihann ris es, Jul Ch ur un nte qu’ ur cha le mo ou -l’a n’est plus tue Wesley Snipes faire. Au contraire, rien hit les heures passées à s’admirer n’ont aucun effort à e tra abl ecc imp ng shi bru t le gravure de mode, don .. ce. gla sa s dan
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comme Biceps
Ce n’est pas la condition sine qua non pour être sexy mais ça aide, disons que ça donne un peu d’épaisseur au bonhomme. Mais, attention ! La musculature hypertrophiée style bête à concours sous stéroïdes, ça ne nous fait pas rêver nous les femmes, ça aurait plutôt tendance à nous faire pouffer. Stallone et Schwaze negger sont too much et presque monstrueux, dans le style poupée gonflable. On peut fantasmer sur eux, mais si dans la vraie vie, on se retrouvait dans leurs bras épais comme des quartiers de boeuf, on serait sans doute plus effrayées qu’excité es ! On préfère la musculature plus nature de Will Smith ou Djimon Hounsou.
'" Will Smith, pour qui de nombreux cœurs de femmes chavirent, ici aux côtés de sa femme Jada Pinkett.
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s dit : « Viens ! » sur le t bien. Mais celui qui nou où on veut aller ce soir, c’es ant, non ? Le macho, e gris and s plu dem s ent nou rem qui s aut t D’accord, le Jule dmet aucune réplique, c’es n’a tre entre de bonnes qui d’ê ître sûr ma est et r on neu ps, ton impérieux du seig . Alors, avec lui sous les dra pas t veu lui, on lui fait une c ne il ave qu’ é ce urit et t séc nucléaire, on se sent en au moins, sait ce qu’il veu rre gue ne plei vrai, qui ne nous en un , me me bre com onfortant. Enfin un hom réc nt mains. Dans une rue som ime vra t c’es ça et s tirer de là, confiance aveugle. Il va nou in. ent au moindre petit pép abandonnera pas lâchem
comme Macho
comme Caractère
c’est comme les fromages. Sorry pour l’analogie, mais les mecs, les goûteux, pleins de caIl y a les pâtes molles sans saveur et polis, qui passent dans trop ls, genti trop mecs les a y Il ractère. nous marquent au fer qui ceux et trace de r notre vie sans laisse garçon qui ne pense n qu’u ue disiaq rouge. Rien de plus aphro dit. Qu’il nous réle nous pas forcément comme nous et qui point de vue, qu’il son dre défen pour ton le se haus siste, qu’il ne seule envie : se qu’u aura On te. chan lui ça fasse la gueule si facile à avoir, on trop est S’il ller... réconcilier avec lui sur l’orei e, on devient vite accro. n’en veut plus au réveil. S’il nous résist couche-toi-là ! Vive les mecs difficiles, exit les Youssouf-
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comme Démarche
en-foutiste arpentant les Ah ! La démarche féline d’un je-m’ lon étroit... A chacun panta un dans lées mou s fesse rues, les o, nous en tout cas, mach rche déma , disco son style, démarche on y court !
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comme Poils
Les poils ne font pas l’homme mais ils y contribuent. Et puis, on n’a rien trouvé de mieux pour faire joujou après l’amour...
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comme Q.I
les plus puissants au monde. Rien n’est L’intelligence est un des aphrodisiaques dénué de cerveau. moins sexy qu’un mec complètement
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comme Rides
C’est une terrible injustice de la natu re, mais il faut se rendre à l’évidence : les rides réussissent drôlement bien aux hommes, alors qu’elles sont une disgr âce pour une femme. Sur un visage masc ulin, elles ne gâchent pas le paysage, au contraire, elles lui ajoutent un suppléme nt d’âme.
Pour qu’on le désire, il faut qu’il garde une part de mystère. Le fantasme absolu, c’est la rencontre d’un inconnu qui nous fait chavirer dans la rue et nous entraîne dans une folle passion sans jamais se livrer totalement.
comme Fragilité
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Plus salauds nous ont toujours fascinées. Serions-nous maso ? En tout cas, les plus coup beau ut surto et ls, genti les que compliqués, donc plus intéressants us. desso s dessu sens ant mett en nous imprévisibles, ils affolent notre libido
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comme Uniforme
Un mec en uniforme, ça peut être terrib lement érotique. Que se cache-t-il donc sous le cuir du sapeur pompier ou la toile kaki du militaire ? Un corp s musclé, rompu à l’exercice, avec des tatouages, quelques cicatrices, et autre s ecchymoses et qu’on aimerait câliner dans la chambrée...
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comme Salaud
comme Voix La voix est évidement un atout de séQuand Garou chante, on se pâme. a dont la voix est sans conteste sexy. duction. Mention spéciale à Fally Ipoup
comme Enigme
Beaucoup de femmes adorent le côté je-m’en-foutiste de Chris Brown, l’ami de la chanteuse Rihanna.
comme Sourire qu’un sourire à vous dégeler un un iceberg Mieux vaut un mec moyen, avec un ce. Quand enan conv par ottes quen ses re mont top boy ou un dragueur pro qui eà de suite, c’est pas naturel et ça tomb c’est calculé, travaillé, on le sent tout e lamp ne qu’u ce effica plus Smith est plat. Voyez comment le sourire de Will à bronzer...
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c’est comme ça qu’on les Costaud à l’extérieur, fragile à l’intérieur, lant le mec qui n’a pas peur troub plus coup beau e trouv On . aime d’écraser une larme... mais, d’avouer ses faiblesses, voire même en montant une étagère ! s doigt les sur pas parce qu’il s’est tapé
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Eddy Murphy, ici avec son ancienne épouse (leur mariage a duré deux semaines) est très apprécié par la gent féminine pour son humour.
Fally Ipoupa émerveille les mélomanes africaines par sa voix de crooneur.
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com d, la chaleur du sourire ou l’épaisOn a beau mater l’étincelle dans le regar urs par tester un homme à l’effitoujo finit on , ment finale s, seur des bicep rairement au mythe, on n’est cont dit, Cela our. d’am u cacité de son joujo pourvu qu’il soit bosseur et ons, urati mens ses pas très exigeantes quant à généreux...
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GUINEE CONAKRY Les
DADIS
Le sacre d’ un style différent Exit Mbeki, welcome Jacob Zuma… L’homme qui va présider, les prochaines années, aux destinées de l’Afrique du sud est à la fois une énigme et un formidable catalyseur d’espoir pour ses concitoyens. Les élections générales du mois d’avril ont finalement consacré un nouveau style à la présidence du pays.
100 jours de
Les nouvelles autorités guinéennes ont ouvert des chantiers aussi nombreux que difficiles à réaliser dans un court laps de temps. Bilan des cent premiers jours.
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ne opinion essentiellement friande de scandales ne veut retenir de lui que les controverses à répétition qui ont jalonné son parcours. Oubliées les longues années de lutte contre l’apartheid, l’interminable période carcérale, la ténacité qu’il a fallu à cet animal politique pour « gravir la montagne»? C’est que l’homme ne laisse pas indifférent. Le cheminement est celui d’un autodidacte gouailleur-fonceur et le CV aux antipodes de celui de son prédécesseur. Thabo Mbeki aura fait feu de tout bois pour arrêter l’ascension de ce zoulou de 67 ans, admirateur des belles femmes.
s’est-il simplement contenté de proclamer au lendemain du scrutin qui lui a ouvert la voie de la présidence. En l’absence d’un background universitaire de référence, il a fallu jouer de la proximité et de l’identification avec une population en quête d’alternative à sa soif de résultats. Avec lui, les meetings du parti se transforment en concerts géants rythmés par des pas de danse et des chants anti-apartheid. Capacité d’empathie hors-normes, talent confirmé de négociateur et surtout opportunisme de prédateur, sont autant d’atouts dont il savoure aujourd’hui les dividendes.
OBJET POLITIQUE NON IDENTIFIÉ Ni le procès pour viol en 2006, ni la déferlante judiciaire pour corruption n’ont eu raison de celui qui est devenu le 4è président de l’Afrique du Sud démocratique. Le Congrès national africain (ANC), son parti a survolé les débats en remportant 65,9% des suffrages lors des élections générales d’avril. Un score sous forme de plébiscite pour son chef, et de confirmation d’une popularité à toute épreuve pour l’organisation ultramajoritaire en Afrique du Sud. Objet politique non identifié, car ne sortant pas du moule élitiste symbolisé par les dirigeants historiques de l’ANC (Mandela, Mbeki), Jacob Zuma a dû ferrailler avec ses détracteurs au sein d’une formation politique relativement divisée ces derniers temps. Populiste invétéré pour certains, démagogue sans foi ni loi pour d’autres, le leader de l’ANC n’en a pas moins écarté un à un les multiples obstacles sur son chemin vers la magistrature suprême. «Le peuple a parlé»,
« LE PEUPLE A PARLÉ » Si les turbulences politiques de 2008 (démission de Mbeki, dissensions au sein de l’ANC) font craindre un début de mandat tumultueux pour la nouvelle équipe au pouvoir, de nombreux observateurs veulent plutôt envisager la question sous le rapport de la consolidation des acquis : stabilisation de l’économie, croissance soutenue et émergence d’une classe moyenne noire. Le chantier qui attend Jacob Zuma est pourtant loin d’être une partie de plaisir. Avec un taux de chômage avoisinant les 40% et une crise mondiale qui menace plus de 300 000 emplois, l’Afrique du Sud ne peut se permettre de fêter longtemps la victoire de son nouveau président. La sinistrose des townships et des zones rurales, le délabrement des hôpitaux et écoles publics, sans omettre les six millions de séropositifs assombrissent notoirement le tableau d’un pays considéré comme la locomotive de l’Afrique qui sourit… En dépit d’un score électoral flatteur, mili-
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tants de l’ANC et autres composantes de la population attendent surtout de tester le nouveau pouvoir sur un contenu concret et une aptitude à s’atteler aux goulots d’étranglement que sont la pauvreté et la criminalité dans le pays : que faire pour juguler la cinquantaine d’homicide journalière? Que dire à ces millions de Sud-africains qui vivent sous le seuil de la pauvreté ? Le slogan « en travaillant ensemble, nous pouvons battre la pauvreté » est un moratoire difficile à satisfaire dans un pays où les impatiences ont une fâcheuse tendance à se muer en colères… FAUX PAS INTERDIT « Nous allons travailler avec toutes les parties, notamment avec les syndicats et les employeurs pour trouver les moyens de prévenir les pertes d’emplois et d’amortir l’impact de la crise mondiale », a promis Zuma dès l’annonce des résultats du scrutin. Discours de circonstance ou exercice de désamorçage anticipé, ses qualités de persuasion ne seront pas de trop à l’heure de colmater les brèches dans un corps politique en lambeaux. Premiers coups de semonces, de nombreux poids lourds attendent la formation du gouvernement comme un véritable gage de sincérité du nouveau président. Parmi les pourfendeurs potentiels, l’Alliance démocratique (DA), forte de ses 16,68% aux dernières élections et le Congrès du peuple (COPE) avec 7,42% de voix. Faux pas interdit et déni d’état de grâce pour le nouvel élu ? « Nous ne prenons pas à la légère la responsabilité qui nous est confiée », a rassuré un Zuma volontariste, mais certainement conscient de la fragilité d’une euphorie post-électorale.
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ans le discours-programme du Capitaine Moussa Dadis Camara, discours qui constitue la feuille de route de la transition, et rendu public en Janvier 2009, tout ou presque y figure. De l’assainissement des finances publiques à la restauration de l’autorité de l’Etat, en passant par la lutte contre l’impunité, le favoritisme, le trafic de drogue. Le Capitaine Dadis est bien évidemment resté «fidèle» à la ligne de conduite qu’il s’est tracé. Parfois avec des ratés. La lutte contre les narcotrafiquants s’est révélée jusque-là un succès. Les images d’avions sans adresse atterrissant nuitamment dans les aéroports du pays deviennent peu à peu des souvenirs. Exit les Latino-Américains et autres Nigérians traînant dans les rues du pays, exhibant liasses de dollars et d’euros et paradant au volant des Hummer. Les dealers (y compris Ousmane Conté, fils de l’ancien président décédé Lansana Conté) sont passés à la télévision nationale pour avouer et regretter leurs actes. Ces malfrats jouissaient de la protection des hauts gradés de l’armée et de l’administration publique guinéenne. Le journaliste Alpha Ibrahima Cissoko, assassiné par un Nigérian protégé par l’ancien pouvoir, est malheureusement
l’une des centaines de victimes de ce trafic de drogue. A l’opposé de la guerre contre le narcotrafic qui est un véritable succès, la lutte contre la corruption prend les allures d’une bataille à l’issue incertaine. L’on en est pour l’instant à l’interpellation d’anciens ministres des Mines. Sans que le premier dossier
assiste à des interpellations tous azimuts. En réalité, ce ne sont pas les interpellations ou le côté stars qui intéresse. C’est le fait que le Capitaine Dadis compte diriger le pays avec une main de fer. Sans débat contradictoire. Les décisions du nouvel homme fort du pays font parfois peur. Comme l’annonce de la fermeture de la Société aurifère de Guinée. Même si la A l’opposé de la guerre contre le décision n’aura duré que 72 heures, elle a suscité bien d’interrogations de la part narcotrafic qui est un véritable des investisseurs étrangers en Guinée. Car ceux-ci verront leurs sociétés en succès, la lutte contre la cordanger de fermeture pour absence à tel ruption prend les allures d’une ou tel évènement animé par le Président bataille à l’issue incertaine. de la République. A cette décision incongrue, s’ajoutent les interpellations et suspensions en cascade des cadres. Ce (celui des fonds alloués à la célébration de qui augmente «le risque pays» de la Guinée. l’An 50 de l’indépendance) ne soit clarifié. Pourtant, au Symposium Mines Guinée Le Président Dadis qui joue le rôle de dé- tenu en Octobre 2008, il a été clairement blayeur a remis le dossier au ministre de demandé aux autorités guinéennes de dila Justice avec des zones d’ombre. Avait-il minuer ce risque et de surtout chercher à levé l’équivoque en déclarant qu’Idrissa convaincre davantage d’investisseurs. Les Thiam (son ancien professeur) est libre interpellations tous azimuts inquiètent la jusqu’à nouvel ordre ? Ces propos peuvent communauté internationale qui a réitéré le paraître anodins mais seront d’importance 26 mars devant le Conseil de Paix et de Sécapitale dans l’appréciation des juges. Du curité de l’Union Africaine, sa volonté de dossier du Cinquantenaire que les Gui- voir la junte au pouvoir mettre un terme à néens aimeraient mieux comprendre, l’on cette pratique. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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OPERATION mains propres
26 milliards de francs guinéens. C’est le montant détourné par les anciens ministres passés à la tête du département des mines. Un pactole qui n’est que la partie visible de l’iceberg. !"#$!5:#+&'!>6#22&
L
e département des mines, pilier de l’économie guinéenne est le théâtre de détournements, de signatures douteuses de contrats
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ou d’octroi de permis suspicieux. En septembre 2008, la vice-présidente de la Banque Mondiale, Mme Obiageli Katryn Ezekwesili, séjournant à Conakry, décla-
rait : « rien de positif ne sera résolu en Guinée tant que les pouvoirs publics ne combattront pas la corruption qui anéantit les efforts de réduction de la pauvreté ». Ajoutant que les revenus miniers n’ont eu aucun impact sur la réduction de la pauvreté parce que la corruption est le principal frein au développement. A l’époque, Mme Ezekwesili avait suggéré que les questions relatives à la transparence, à la bonne gouvernance et à la bonne gestion soient traitées avec honnêteté, afin d’attirer les investisseurs. La gestion antérieure des revenus miniers a été calamiteuse. Ainsi, dans la nuit du 7 au 8 mars 2009, plusieurs dossiers importants étaient sur la table du président de la République, Moussa Dadis Camara. Dossiers liés aux fonds alloués à la célébration du Cinquantenaire, et au développement du secteur minier. Le dossier relatif aux 500 000 dollars octroyés par le président gambien a été longuement discuté avec les personnes présentes autour du chef de l’État. Ce sont l’ancien ministre de la Communication et des NouManagers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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,.:,$5(6/%&#&8$,7 GUINEE CONAKRY velles technologies de l’information Tibou Kamara, l’ancien Premier ministre, Ahmed Tidiane Souaré et l’ancien ministre Secrétaire général de la Présidence, Alpha Ibrahima Kéira. Chacun a expliqué la provenance et l’usage des fonds. Le dernier mot est revenu à Kéira qui prétendra avoir remis les sommes à feu Président Lansana Conté. D’où l’indignation de Moussa Dadis Camara face aux anciens cadres de la présidence. S’agissant des fonds alloués par les sociétés Sotelgui (70 millions) et Areeba (50 millions) aux festivités du Cinquantenaire, Tibou Kamara est pointé du doigt. Le Comité d’audits a dénoncé la gestion des fonds, notamment l’existence d’une pièce comptable datée du 7 octobre, alors que la fête s’est déroulée le 2. L’ancien ministre de la communication n’a pu expliqué cette incongruité
comptable. Deuxième fait reproché à Tibou Kamara : la violation de la procédure administrative. Les fonds alloués aux festivités du Cinquantenaire auraient dû être versés dans un compte ouvert à la Banque centrale guinéenne et à Ecobank. Mais pour Tibou, l’essentiel ne réside pas dans le versement des fonds sur un compte mais dans leur usage convenable. C’est ce qui fut fait, affirme-til. Dénonçant l’acharnement contre lui et sa famille, il assure avoir utilisé tous les fonds dans la transparence. Si on lui prouve le contraire, il serait prêt à aller en prison ou rembourser. Mais aujourd’hui, l’on s’interroge : qui, du Comité d’audits ou de Tibou aura raison ? Autre personnalité sur la sellette du CNDD : le dernier Premier ministre de l’ère Conté, Ahmed Tidiane Souaré en tant qu’ancien ministre
des mines. Il lui est reproché le détournement de plus de 12 milliards de francs guinéens. Chose que l’ancien Premier ministre ne nie pas en entier mais indique avoir agi sur ordre. Avant de dire que si un gap financier était constaté, il serait prêt à rembourser. Mea-culpa ou peur de tomber dans les griffes du CNDD ? Rien n’est clair. La justice saura discerner le vrai du faux. En tout cas les derniers anciens ministres des mines et de la géologie devront rembourser plus de 20 milliards de francs guinéens. Pilotée par le Capitaine Tiégboro Camara, la commission de contrôle et d’audit a annoncé la poursuite des investigations dans les autres départements du pays. Le combat contre ceux qui ont dépecé l’économie guinéenne fera-t-il le bonheur des populations ? Wait and see.
Le président français est accueilli par son homologue congolais à l’aéroport Maya Maya de Brazzaville. On remarque derrière lui le ministre du Travail Brice Hortefeux.
SARKOZY
À BRAZZAVILLE
le malaise dissipé
La visite-éclair du président français au Congo, les 26 et 27 mars derniers, s’est déroulée dans une atmosphère cordiale. Les relations entre les deux pays vont s’intensifier avec l’exécution de nouveaux projets de coopération et une franchise majeure dans le dialogue sur les thèmes de la démocratie et de la gouvernance. !"#$!H69&21!,#$$
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À BRAZZAVILLE
I
ntervenue quelques jours après l’inhumation d’Edith Bongo, fille du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, et épouse de son homologue gabonais, Omar Bongo Ondimba, la visite du président français Nicolas Sarkozy à Brazzaville était attendue avec scepticisme par une partie de la classe politique locale. La perspective de la présidentielle de juillet hantant les esprits, d’aucuns soupçonnaient le président français de soutien à son homologue congolais, qui demeure l’un des plus solides alliés de la France en Afrique centrale. Nicolas Sarkozy s’en est défendu et a rassuré les Congolais en affirmant qu’il ne faisait pas le voyage pour participer à la pré-campagne électorale. Surtout que Sassou N’Guesso ne semble pas avoir besoin, selon les observateurs les plus avertis de la scène politique congolaise, d’une quelconque caution pour emporter la prochaine présidentielle dont il paraît le favori. De surcroît, le malentendu a été levé suite à la rencontre de Nicolas Sarkozy avec l’opposition congolaise, dont les ténors ont remis dans les mains du premier citadin de France un document prônant la mise en place d’une commission électorale indépendante et l’effectivité d’un recensement administratif. Le malaise ayant été ainsi dissipé, le président français s’est adressé au peuple congolais par une allocution prononcée devant le Parlement. Il y a affronté les questions de fond de la bonne gouvernance et souligné les lignes essentielles de sa nouvelle politique africaine envisagée en rupture avec les expériences du passé. « L’aide de la France est déliée, elle ne vise pas à promouvoir ses exportations ou à assurer ses marchés à ses entreprises», a affirmé Nicolas Sarkozy devant les membres du Sénat et de l’Assemblée nationale, le jeudi 26 mars. Tout en soulignant que les intérêts économiques de son pays sont basés sur la compétitivité des entreprises françaises, dont « «la pré)!
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sence au Congo comme ailleurs ne résulte pas de positions acquises». Il s’agit, au moins dans les intentions, d’une véritable refonte des relations de coopération plus justes et décomplexées. Et qui vont être davantage stimulées par le dynamisme de l’économie congolaise qui a récemment attiré l’aide de l’Union européenne, engagée à financer un projet de sécurité alimentaire et un autre pour améliorer la navigabilité du fleuve Congo. Ainsi et pour donner du poids à ses propos, le président français, après avoir promis l’appui de Paris dans le désendettement du Congo, n’a pas manqué de rappeler à la presse nationale la signature, en mai 2008 à Pointe Noire, d’un document cadre de partenariat, avec une enveloppe de 120 milliards de francs Cfa à utiliser en priorité pour la construction d’infrastructures et le développement durable. Ce dernier sujet d’autre part, lui a permis d’évoquer -devant sénateurs et députés- le décaissement de la part de la France d’environ 140 millions d’euros consacrés depuis 2002 aux forêts du bassin du Congo, le mieux pré-
L
servé des trois grands bassins forestiers du monde. Une remarque particulièrement appréciée par les dirigeants congolais, déjà fiers d’avoir rendu à Brazzaville la place de capitale africaine et mondiale du développement durable avec les récentes assises du 6ème FMDD 1. Premier partenaire économique et financier du Congo, la France a confirmé par la voix de son plus haut magistrat -ici à son premier voyage officiel depuis le début de sa mandature en 2007- sa volonté de renforcer les relations entre les deux pays qui, toujours selon Nicolas Sarkozy, «ont beaucoup à se dire et beaucoup à faire ensemble». Une manifestation de bonne volonté affichée dans un climat de consensus et réitérée lors des derniers mots que les deux présidents ont échangés à l’aéroport international Maya Maya, peu avant le départ de l’avion qui a ramené Nicolas Sarkozy à Paris. (1) Le sixième Forum Mondial du Développement Durable s’est déroulé, pour la première fois sur le sol africain, du 27 au 30 octobre dernier à Brazzaville.
e président Sassou Nguesso est candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle du 12 juillet. Il s’appuiera, pour rempiler, sur le Rassemblement de la majorité présidentielle et sur trois grands partis : le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (Mcddi) de l’ancien opposant Bernard Kolélas, du Rassemblement pour la démocratie et le développement (Rdd) de l’ancien président, Jacques Joachim Yombi Opango et du l’Union des forces démocratiques (UFD) de l’ancien Premier ministre Charles David Ganao. Ces partis qui sont liés au Parti congolais du travail (PCT) par des accords électoraux espèrent naturellement postes ministériels et autres avantages consécutifs à un soutien d’avant élection présidentielle. Septième président de la République du Congo et deuxième de l’ère démocratique, après Pascal Lissouba qu’il a chassé du pouvoir par les armes en 1997, Denis Sassou Nguesso est arrivé une première fois au pouvoir en 1979 et y est resté jusqu’en 1992 avant d’y revenir pour une transition de cinq ans en 1997 puis élu pour un premier mandat de sept ans, en mars 2002.
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FRANCE
IMMIGRATION
Interdit de séjour…et d’aimer ! !"#$!B8L8L! !
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« Délit de solidarité amoureuse »… la polémique, jusqu’alors circonscrite à la lutte contre l’immigration clandestine, s’étend désormais aux mariages dits de complaisance. De nombreux couples mixtes lèvent aujourd’hui le voile sur leur chemin de croix dès qu’il est question de mariage en France. Au centre de la polémique, de nouvelles instructions ministérielles et la multiplication des procédures policières contre de simples citoyens qui apportent un soutien à leur conjoint sans-papiers.
es dénégations outrées d’Éric Besson, le ministre de l’immigration n’y font rien. Les langues se délient et les témoignages affluent. Un nouveau front vient de s’ouvrir dans le prolongement du débat sur l’immigration. Pas si nouveau que ça pour ces nombreux couples interdits de passer devant monsieur le maire en France ou confinés à une stricte clandestinité amoureuse. Corinne est du nombre et se demande «dans quel pays on est»…La jeune femme de nationalité française doit bientôt comparaitre devant le tribunal correctionnel de son lieu de résidence pour « délit d’aide au séjour irrégulier de Karim, son concubin étranger. Ils devaient se marier au mois d’avril dernier, mais la mairie a transmis le dossier de mariage au procureur et Karim a été arrêté et expulsé du pays avant la date prévue pour l’union. «C’est terrible de se voir traîner devant un tribunal pour avoir aimé un être humain», soupire la jeune femme qui avoue ne plus savoir où elle en est aujourd’hui après le retour forcé de son conjoint dans son pays d’origine. Délit d’aide au séjour irrégulier Les Amoureux au ban public, une association qui regroupe des couples mixtes (français et sans-papiers) égrène un chapelet de cas similaires au grand dam d’un ministre retranché dans le démenti systématique. Las, l’association a dernièrement enfoncé le clou et confirmé les tracasseries infligées aux citoyens français pour l’aide apportée à leur conjoint : une vingtaine de poursuites recensée pour l’heure, sans compter les couples terrorisés à l’idée de voir leur dossier sans solution en cas de médiatisation. «Criminaliser l’amour, c’est refuser que l’étranger fasse partie de l’huma-
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Yazid Sabeg, d’origine algérienne, commissaire à la diversité et à l’égalité des chances, est peu soutenu par la classe politique française pour son projet de statistiques ethniques.
FRANCE DISCRIMINATION
Polémiques autour des statistiques de la diversité
La controverse avait déjà connu un pic il y a deux ans. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur avait lancé ce qui était considéré comme un ballon d’essai : l’idée d’une discrimination positive à la française, inspirée du modèle américain de l’Affirmative Action. Basé sur la mise en place d’un dispositif de recensement ethnique, le concept avait provoqué un tollé dans un paysage politique jaloux de la spécificité de «l’intégration hexagonale». Yazid Sabeg, le Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances ressort aujourd’hui le projet d’outils statistiques de la diversité dans un contexte résolument hostile à toute refonte du paradigme social français.
nité», s’indigne Nicolas Ferran, membre du mouvement, en dénonçant une batterie de mesures jugées «inadmissibles». La liste comprend les procédures d’opposition à l’union, le refus de titre de séjour, et même des enquêtes de police sur la réalité du sentiment et de la vie commune… Prouver qu’ils s’aiment, une exigence que ne comprennent pas ces couples obligés de se justifier et ou de se cacher. «Je ne sais pas ce qu’ils veulent qu’on prouve… peut-être faudrait-il leur fournir des détails de notre vie intime en guise d’authentification du lien», suggère ironiquement Ambroise. Lui ne se fait guère d’illusion sur ses noces avec Kobana, sa «dulcinée» originaire du Cameroun qui a déjà échappé in extrémis à une expulsion. « Mais je sais qu’on y arrivera un jour », se console-t-il. Criminalisation de l’amour ? Du côté du ministère de l’Immigration, on ne se laisse pas émouvoir par le tollé
S provoqué par la grogne associative : Éric Besson a annoncé fin avril la constitution d’un groupe de travail sur les mariages de complaisance. Objectif, proposer des mesures afin d’aider les élus locaux et les services de l’État contre ce qui est considéré comme un «fléau». Les sites internet qui proposent des services de mise en relation et d’accompagnement administratif vers les mariages sont également dans le collimateur de l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication. Pour les Amoureux au ban public, un tel déploiement de mesures s’inscrit dans la même logique que celle décrite dans «welcome», le film qui a remis à jour le délit de solidarité. «Le titre de séjour va devenir une condition essentielle à l’amour en France», prédit laconiquement Ambroise.
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ur le thème du rapport à la diversité, le son de cloche chez nombre d’intellectuels et de politiques président français a dû revisiter son disqui refusent l’américanisation du paradigme social français. « Je vais proposer à cours : celui qui se voulait l’initiateur de «Ce n’est pas en termes de chiffres et de données statistiques que Nicolas Sarkozy de la discrimination positive en France lors se posent les problèmes que vit le pays aujourd’hui», estime de son passage au ministère de l’Intérieur affiche soumettre au Parle- Léo Lebrun, titulaire d’une chaire de Sociologie à Nanterre. désormais un scepticisme sans ambages sur la L’opposition à l’idée d’une mesure statistique de la diversité ment un projet de question. La levée de boucliers généralisée provoen France puise ses premières munitions dans le refus de quée par sa proposition est passée par là. Nicolas voir le pays enfiler la camisole d’un dispositif controversé loi visant à rendre Sarkozy a troqué le concept contre une confiance dans sa définition même : l’émergence d’une approche réaffirmée au modèle social français dans sa confi- licite la mesure de la communautariste de la nation. A la place, on préfère louer guration actuelle. Dans ces conditions, la sortie de les vertus d’une méritocratie jugée plus conforme au dynadiversité» Yazid Sabeg, le nouveau Commissaire à la diversité misme social. et à l’égalité des chances a de quoi surprendre. « «Une donnée aussi subjective que le ressenti d’appartenance Je vais proposer à Nicolas Sarkozy de soumettre au n’est pas recevable comme critère d’études», insiste Patrick Parlement un projet de loi visant à rendre licite la mesure de la diver- Gaubert en dénonçant la fantaisie d’une «notion aux contours flous». sité», a suggéré celui qu’on surnomme le nouveau Azouz Begag. La rapidité des réactions hostiles aux déclarations de Yazid Sabeg révèle Mesurer l’ampleur des discriminations, évaluer l’efficacité et les au minimum l’impopularité actuelle d’une mesure censée résorber des retombées des politiques publiques vis-à-vis des différentes com- pans de frustration et de sentiment d’exclusion ressentis par une partie munautés sont les axes principaux de la campagne que s’apprête à de Français essentiellement issus de l’immigration. «Les discriminalancer Yazid Sabeg. tions qui ont trait aux caractères ethniques ont atteint un niveau insupporNouvelle tentative de préparation de l’opinion à une échéance table aujourd’hui dans notre pays», renchérit pourtant le Commissaire à considérée comme inéluctable dans certaines officines ou pre- la diversité et à l’égalité des chances, comme pour préciser la motivation mier canular d’un Commissaire cherchant à justifier son poste. de son approche. Pour l’heure, du côté des associations des droits de La réponse n’a pas tardé et son origine n’est pas banale : Patrick l’homme et de promotion de la diversité, attentisme et prudence sont Gaubert, Président du Haut Conseil à l’intégration a pris le de règle face à ce début de polémique : ici aussi les effets d’annonce contre-pied de la proposition en se déclarant «farouchement op- transformés en pétards mouillés ont laissé des traces et on attend de posé à toutes mesures à caractère ethnique de la population». Même voir. Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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-,4&!7 JOURNALISTES DISPARUS
Entre mémoire et mobilisation : no news, bad news Leurs noms revient invariablement lors des rassemblements de journalistes et de professionnels des médias. Leur souvenir hante les rédactions qui refusent de considérer leur (trop longue) absence comme un fait consommé. Chaque année, des journalistes disparaissent dans l’accomplissement de leur travail, suscitant réflexions et spéculations sur les dangers de leur profession.
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ù est Rafael Ortiz Martinez? La question est demeurée sans réponse depuis ce 8 juillet 2006 et la rédaction du quotidien local Zocalo est jusqu’aujourd’hui sans nouvelles du journaliste mexicain qui présentait également un bulletin matinal d’informations sur la station XHCCG 104.1 FM dans l’État de Coahuila (Nord du Mexique). Pas de nouvelles non plus d’Alfredo Jiménez Mota du quotidien El Impartial, disparu lui depuis le 2 avril 2005 dans l’État de Sonora (nord-ouest); ni de Jésus Mejia Lechuga, aux abonnés absents depuis le 10 juillet 2003. Un dénominateur commun à ces trois disparitions, l’intérêt que ces journalistes portaient aux activités des narcotrafiquants à travers enquêtes et révélations. « Nous sommes très inquiets pour la vie de Rafael Ortiz Martinez », a déclaré Reporters sans frontières au lendemain de la disparition du journaliste en attirant l’attention des autorités fédérales mexicaines sur les deux autres cas. Dans un environnement extrêmement périlleux pour les professionnels de la presse, le kidnapping est une méthode fréquemment utilisée par les narcotrafiquants pour intimider les médias. Plaintes des familles, protestations des journalistes enquêtes policières au ralenti, une sorte de silence de plomb semble entourer l’évocation de ces cas. ))
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SILENCE ET IMPUNITÉ Le 16 avril 2004, Guy-André Kieffer, journaliste Franco-Canadien et collaborateur à la Lettre du Continent, tombe dans un guet-apens sur le parking d’un supermarché à Abidjan (Côte d’Ivoire). Kidnappé par un commando, le journaliste est demeuré introuvable en dépit d’une mobilisation sans failles et d’une plainte contre X déposée par sa famille à Paris. Le 16 avril 2009, cinq ans après les faits, des dizaines de personnes rassemblées Place de la Bastille ne comprenaient toujours pas. «Ce silence et cette impunité, insoutenables pour ses proches, n’ont que trop duré », ont déploré les membres de l’organisation lors du triste anniversaire. GAK, comme on l’appelait enquêtait sur les malversations de la filière cacao dont la Côte d’ivoire est le premier producteur mondial. MÊMES CIRCONSTANCES ET MÊMES « COÏNCIDENCES » Réseaux mafieux, groupes organisés et fébriles à l’idée de voir leurs combines dévoilées, factions de rebelles disséminées ici et là, mais aussi pouvoirs politiques liberticides, les prédateurs de journalistes ont aujourd’hui plusieurs visages. Derrière toutes ces disparitions, la permanence d’une troublante « coïncidence » : une enquête trop pointue, un reportage trop regardant ou un éclairage qui dé-
Le Le journaliste journaliste Guy-André Guy-André Kieffer, Kieffer, disparu disparu le le 16 16 avril avril 2004 2004 àà Abidjan, Abidjan, alors alors qu’il qu’il enquêtait enquêtait sur sur des des malversations malversations dans dans la la filière filière cacao. cacao. Probablement Probablement assassiné, assassiné, son son corps corps n’a n’a jamais jamais été été retrouvé. retrouvé.
range. Pour ces journalistes, une alternative sous forme de choix cornélien : s’autocensurer ou assumer le principe d’une vocation au point de mettre en péril leur sécurité. Bien souvent, les pouvoirs en place sont directement impliqués dans les cas de disparition : « Chief » Ebrima Manneh, du quotidien The Daily Observer est arrêté le 7 juillet 2006 en Gambie par les services de renseignements et a été aperçu par un policier dans l’enceinte de la prison de Banjul, la capitale. Sourdes à toutes les interventions d’associations de journalistes et d’organisations des droits de l’homme, les autorités gambiennes nient la détention du journaliste et se réfugient dans l’ignorance de sa situation. QUESTIONS SANS RÉPONSES ET IMPÉRATIF DE MÉMOIRE Pour la famille et les proches d’Abdullah Ali al-Sanussi, ça fait 38 ans que ça dure… Incarcéré depuis 1973 sans inculpation ni procès, le journaliste libyen est-il encore en vie ? Pourquoi a-t-il été arrêté ? Pour quelles raisons les autorités se refusentelles à diligenter une enquête sérieuse pour le retrouver et lever le voile sur le mystère de sa disparition ? Ces interrogations sont celles de leurs rédactions, mais aussi de toutes les organisations qui ne veulent pas entendre parler de résignation ou d’oubli : ce serait les faire disparaître une deuxième fois. !!!!!!"#$!%&'&'&
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imple boutade ou proclamation d’une réelle conviction, il se trouve encore des intellectuels pour revendiquer ostensiblement une alliance avec les hommes en armes dans une stratégie de conquête ou de gestion du pouvoir politique en Afrique. A une époque où, de toutes parts sur le continent, on croyait en avoir fini avec ces fréquentations contre-nature, ici et là sources de despotismes, l’apologie des coups d’états et la défense de pouvoirs illégitimes ont de quoi surprendre. Les intellectuels Africains ont pourtant des références théoriques et comparatives de nature à leur éviter les déboires d’un mariage dont on connait bien le destin : un divorce prononcé à leurs torts. Il ne sert à rien d’avoir des yeux de Chimène pour le sergent-chef, il n’en a pas besoin pour se saisir du pouvoir et y demeurer aussi longtemps qu’il le désire.
« Contrat de mariage sibyllin » Qu’un militaire se saisisse du pouvoir dans un pays africain et veuille y rester est une chose qu’il faut déplorer, car ce n’est ni sa fonction, ni son rôle ou sa vocation. Ce rappel est important et trouve sa plus vibrante affirmation dans le désaveu sans appel infligé par les populations aux régimes militaires, lorsqu’elles en ont eu la possibilité dans les années 90, dans la rue ou dans les urnes, là où on le leur a permis. Le contrat de mariage entre le sergent-chef et l’intellectuel est un modèle d’opacité et de confusion des genres : communauté ou séparation des biens ? Quel statut pour chacun des partenaires du couple ? Le flou initial des termes de l’union est représentatif de sa fragilité essentielle. La question elle-même peut être retournée dans tous les sens, l’esprit le plus averti s’y perd inévitablement. Les noces du militaire et de l’intellectuel
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seraient distrayantes si l’enjeu n’était pas aussi important. Il s’agit de gouvernement d’un pays et de gestion politique. Les motivations carriéristes et l’opportunisme de certains pseudotechnocrates ne peuvent justifier une situation dont l’Afrique a tant pâti ces ces trente dernières années. Pour certains pays comme le Burkina Faso, la Guinée ou le Congo-Brazzaville, les affres de la logique prétorienne au pouvoir se conjuguent encore au présent.
« Enarques et sorbonnards déçus » La proximité entre le sergent-chef et l’intellectuel africain est une histoire dramatique sur fond de disputes conjugales insolubles. Les pionniers de cette obsession matrimoniale dans les années 60, revenaient de l’Occident bardés de parchemins prestigieux et impatients tel un Platon à Syracuse aux côtés de Denis le Tyran. Ils croyaient, peut-être, comme l’élève de Socrate, pouvoir «intellectualiser» le dictateur ou le despote. Des énarques aux diplômés de Sciences Po, le dessein des intellos était pourtant tout autre : profiter de la supposée inculture des militaires pour les téléguider ou, dans une mesure plus avantageuse, les supplanter. Aucun de ces objectifs ne sera atteint. Le Sergent-chef se révélera accessoirement un dur à cuire et prioritairement un despote sans scrupules qui n’hésite pas à débarquer les empêcheurs de tourner en rond et les objecteurs de conscience. Le divorce, dans ces conditions est inévitable : énarques et sorbonnards se feront ridiculiser par le « petit soldat », malmener par le sac-au dos et « virer » sans ambages par le « marmiton de l’armée coloniale ». L’exil sera leur lot jusqu’à une improbable amnistie ou quelquefois jusqu’à la mort de leur ancien « patron ».
Certains n’ont pas eu le privilège de ce divorce certes difficile, mais qui leur a au moins laissé la vie. Jetés dans d’obscures geôles pour de mystérieux chefs d’accusation, ils seront, le restant de leurs jours, le miroir des projections triomphalistes du militaire à qui ils ont cru pouvoir passer la bague au doigt. D’autres ont eu droit à la solution radicale de l’assassinat déguisé en mort naturelle… Au total, aucun des intellos qui ont cru à cette idylle n’y a trouvé son compte. En supplément des séquences de leur déconvenue, ils se sont même fait régulièrement traiter d’ « intellectuels tarés » par leurs amis militaires. Il est, par conséquent surprenant de voir certains d’entre eux, qui de surcroit ont vécu de près ou de loin ce cheminement, tenter de jouer aujourd’hui la carte d’une néo-romance avec des apparatchiks de l’armée...
« Néo-militarisme et Etats-caserne » Le renouveau du militarisme est un jeu dangereux qui n’augure rien de bon en Afrique. L’acrobatie intellectuelle qui consiste à vanter les mérites académiques d’un « militaire instruit » pour le positionner dans une stratégie de captation du pouvoir, est un coup bas porté aux espoirs de modernisation des institutions sur le continent. Tierno Monénembo, le prix Renaudot 2008, lui ne s’y trompe pas : « les militaires au pouvoir n’ont jamais rien apporté de bon », précisait-il dernièrement dans une interview sur RFI au lendemain de la prise du pouvoir par la junte guinéenne après le décès de Lansana Conté. Poignant témoignage de lucidité d’un homme de lettres lui-même originaire du pays et qui sait de quoi il parle. Sans diaboliser les forces armées d’un pays, il est nécessaire d’expliquer que le meilleur moyen de protéger la démocratie, c’est encore de laisser les militaires où ils sont, en respectant leur autonomie pour tout ce qui touche aux questions de défense. Et en s’abstenant d’interférer dans les modes de fonctionnement et d’organisation de leur corps. En 2009, il est irresponsable de vouloir transformer les pays africains en « Etats-casernes». Au-delà d’une opposition à cette néo-culture du képi, quelques questions toutes simples : que viendront encore prouver les militaires au pouvoir en Afrique ? Que viendront-ils y faire ? Comment le feront-ils et pour combien de temps ? Managers N°8 Juin-Juil-Août 2009
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&"'()*!'(+, $-12,)"3/4,+0)56,+78-8)9,::.
$+,-./0 Le nouveau partenariat pour le développement
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e Nepad est apparu à un moment où l’Afrique traversait une crise économique aiguë. Du plan Oméga du président sénégalais Abdoulaye Wade à l’origine, nous aboutissons à une fusion de la proposition de Thabo Mbeki d’Afrique du sud avec celle d’Abdel Aziz Bouteflika d’ Algérie et d’Olusegun Obasanjo du Nigeria. Le Nepad a pour ultime objectif de combler le retard de l’Afrique sur les pays développés. Il s’agit de bien réfléchir et de ne financer que des projets rentables pour l’Afrique et d’éviter comme auparavant les éléphants blancs. Car, malgré tous ses atouts naturels et la richesse de son sous-sol, l’Afrique peine à amorcer son industrialisation, recevant moins de 1% de l’investissement mondial et ne représentant que 1,7% du commerce international. Pourtant, l’Afrique est au cœur de la globalisation, l’Occident s’étant toujours enrichi de l’exploitation des matières premières du continent, de la labeur de ses populations, ainsi que des produits d’exportation qu’on y déverse. C’est pourquoi, l’Afrique revendique des pays développés des investissements massifs, dont les mécanismes sont à préciser, sans qu’il ne s’agisse comme jadis, de crédits ou d’aides, ce «binôme infernal » d’où aucun pays sous-développé n’est jamais sorti pour rejoindre le cercle fermé des pays développés. Ainsi donc, le plan Omega est devenu le complément naturel du MAP, la composante économique du Nepad. Il faut noter que dès sa première réunion, le «Comité de Mise en Œuvre», par souci d’équilibre, avait coopté l’Égypte. Le Nepad a choisi la région comme base opérationnelle pour plusieurs raisons : En se spécialisant dans les projets régionaux, il entend *&
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bénéficier des économies d’échelles : une route régionale à cheval sur deux États au lieu de deux routes nationales qui ne sont même pas sûres de se rejoindre, un chemin de fer régional voire continental, des universités régionales spécialisées au lieu de nombreuses universités et peu performantes... La stratégie régionale repose sur un financement par des ressources additionnelles nouvelles et non sur un recyclage des ressources bilatérales acquises antérieurement…Pour la première fois de son histoire, l’Afrique, à travers le Nepad, a décidé de faire appel au secteur privé considéré comme un moteur de croissance. L’État devant assurer son rôle régalien de protecteur des populations à travers une politique économique et sociale de progrès et de prospérité, le Nepad considère que le secteur privé est le seul capable d’apporter à l’Afrique les énormes capitaux dont elle a besoin; sans négliger les autres secteurs de l’économie. Considérant que l’Afrique est en retard dans tous les domaines, le Nepad fixe les super priorités, sortes de fondement sans lesquelles, il n’y a aucune possibilité de développement. C’est pourquoi, le Nepad propose un partenariat avec les pays riches en vue de la conception en commun et de l’exécution d’un plan d’urgence de ces super priorités ou variables stratégiques. Les variables stratégiques sont les infrastructures, l’éducation, la santé, l’agriculture et les Nouvelles techniques de l’information et de la communication. Gageons que les Africains, en y mettant de la bonne volonté politique, sauront donner une véritable impulsion à ce Nepad , outil indispensable de la renaissance du continent.