La traversée du désastre

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La traversĂŠe


La traversée du désastre Une création de François Andes et Luiz Gustavo Carvalho


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Luiz Gustavo Carvalho

angoisses. L’artiste nous oblige à regarder autour de nous et à fixer les êtres qui pullulent dans les bars, les casernes, les ministères, les bordels, les réunions exécutives et lors des palabres politiques. François Andes leur fait face, opérant un retournement tragique, les replaçant sur la surface fragile de la vie par le pouvoir magique de son art. ¶ L’artiste juxtapose au monde une faune et une population insolite jetées sur le papier par un trait cru et viscéral, rejoignant ainsi une tradition qui l’éloigne des formules surréalistes et le rapproche du monde de Jérôme Bosch, Pieter Breughel ou Alfred Kubin. Son univers, celui d’un faiseur de dieux et de diables, nous livre une oeuvre qui transpose les limites des conditions de l’existence pour tenter d’égaler la clairvoyance des voyants. ¶ Comme dans l’Oreste d’Euripide, le surhumain chez François Andes commence là où subsiste encore l’humain. Plonger nos regards dans cette œuvre, c’est s’approcher de notre ancestralité ainsi que de notre propre bestialité. Peutêtre est-ce la seule façon de traverser le désastre qui est lui, maintenant, bien réel...

Comment percevoir dans l’humanité ce qui pourrait lui être essentiel quand on se retrouve face à un mur sur lequel est gravé la devise « Vigilia Pretium Libertatis » ? Quel paysage peut encore se laisser contempler par les sociétés humaines qui, après avoir organisé de nombreux génocides, achèvent le XXème siècle en générant un écocide aux conséquences désastreuses ? L’ancienne Agora est devenue un espace anachronique souvent recouvert par des villes fantômes, érigées rapidement, renfermant jalousement en leur sein les données qui pourraient préserver la mémoire collective du genre humain, après sa disparition. ¶ Dans La traversée du désastre, François Andes nous présente un bestiaire imaginaire vaste et fascinant, peuplé de rêves, de luttes et de symboles ancestraux issus de différentes mythologies, qui nous interroge sans cesse. Les protagonistes qui y sont dévoilés sont archa ques et intemporels, et nous montrent finalement que ce qui tend à se pérenniser s’approche dangereusement de la fatalité. Ces monstres et dieux d’une animalité humanisée sont prêts à la guerre, à l’étonnement, au silence et aussi à l’amour. Ce sont des métamorphoses révélatrices des désirs et des

La traversée du désastre





Pascal Marquilly mai 2018

rudes et puissantes ne peuvent d’en saisir, là où seule la pensée peut se loger, embrassant le mouvement et la fluidité, s’étirant à son tour entre le commencement et la fin, où la réalité se trouble dans les reflets changeants, où le portrait se métamorphose et s’efface dans la lumière finissante, où les formes s’étirent en de longues lignées colorées, l’âme y bascule sans peine, pour s’y enfouir et s’y délayer, dessinant entre les rives de rares accents mélancoliques, sous la brume matinale léchant les herbes folles y déposant ses membres fatigués, disparaissant dans les courbes fines des ondoiements…

au jeu, jaillit une soudaine impulsion impérieuse, abandonnant l’ancienne demeure au retour tardif des parents, et plonge soudain dans les eaux, sous la surface scintillante, à la rencontre des voix qui davantage ont porté les messages, par filouterie extirpé des bouches renfermées sur leurs secre ts, et prenant place maintenant aux côtés de passagers clandestins sur des vaisseaux antédiluviens, à la rencontre aussi de figures chtoniennes arrachées aux souterrains infernaux, la rivière reprenant ses droits, du plus profond de la terre, traçant de la source à son devenir, entre les roches et la glaise, sur le sable et les sédiments, son lit délié, s’écoulant à travers les âges, le véhicule fluvial emporte tout, même les mains les plus

aux sifflements cadencés des oiseaux, s’égaillent à travers les branches des arbres fripés, les insectes virevoltent et bourdonnent entre les lignes d’une mélopée étouffée, entre les doigts fluets d’une élève studieuse penchée sur son piano, la chevelure soyeuse onduleuse se mêle à la frêle innocence, évoquant des paysages fondus, par touches successives, rebondit et galope dans l’étendue, surgissant à l’orée de la forêt et s’y dissimulant aussitôt, l’esprit vagabonde et s’amuse de son abstraction, au loin, les ondes flottantes veillent depuis longtemps, et le clapotis régulier de la rivière éveille la curiosité, l’attention se déporte lentement, bercée puis cajolée, les flots survolent les bruits quotidiens et les enveloppent d’un voile léger, alors l’imaginaire s’élance à son tour dans les méandres et embarque pour un voyage impromptu, les heures molles glissent imperceptibles de l’ennui

Dedans, les cliquetis de l’horloge sourde, descendent et remontent des entrailles vermoulues, le lourd mécanisme s’ébranle inlassable, frappe et cogne, découpe les nuits et les jours, les pages jaunies du livre d’images s’ouvrent en éventail sous les courants d’air, un crayon de papier roule sur la table fatiguée et tombe sec au sol, l’escalier gémissant vieillissant répond en échos aux aiguilles trottantes sous le globe de verre fendu, le vieux chat noir et grisonnant affalé aplati sur le poêle charbonneux éteint ronfle en cadence, la radio recrache quelques grésillements tout juste suffisants pour transpercer l’ambiance pesante mais familière de la maison vide où les pièces dialoguent entres elles, un ronronnement étouffé s'immisce lentement dans chaque interstices, le plancher de chêne gondole sous la poussée et craque plaintif, les bras ouverts des fenêtres semblent dérouler cette litanie domestique dans une longue prière dont le verbe est absent, où chaque instant se fige et où tout est terriblement immuable, dehors, les aboiements éraillés d’un chien s'entremêlent

Les rivières, premier affluent





Pascal Marquilly

et sans vergogne. Cette image terrible qu’il fallait questionner, retourner, pour la saisir à nouveau, la reconnaître comme étant nôtre, intimement liée à notre inconscience, comme pour conjurer l’apocalypse qui s’approche fatalement. Il fallait lire entre les coquillages jetés sur le plateau de divination ce qui les ordonnaient alors devant les yeux écarquillés des artistes se trouvant soudainement devant un gouffre sans fin, une descente dans les arcanes d’un monde qui tend à échapper aux plus bienveillantes attentions. ¶ C’est alors que le point focal de l’œuvre en construction s’irisa dans de multiples directions, comme à travers un prisme dévoilant le spectre lumineux dans toute sa longueur d’onde, et rebondissant à la rencontre de différentes civilisations.

elle même porte une transmutation, du monde tangible à celui de l’esprit ou plus exactement de l’exercice d’un regard esthétique sur la dépouille à nos pieds exposée.¶ C’était la préparation d’un long voyage inattendu mais pressenti, contraint par la force des choses, face à un cataclysme à venir, provoqué par une montée des eaux inexorable. Et des hommes de toutes nationalités jetés sur les routes chaotiques et dangereuses de nations entièrement ravagées par les conflits et les catastrophes naturelles, exilés désormais sans possibilité de retour, retrouvant les cohortes des damnés sur leur propre terre, en ce qu’elle leur est commune. C’était une image annonçant ce qui pourrait advenir dans des temps proches, de ce que les hommes produisent par incidence, de leur véracité exercée toujours plus en avant

Les champs de la création embrassés par François Andes et Luiz Gustavo Carvalho se fondent en une seule et même entité convergeant vers une restitution, une présentation au public du résultat de deux ans d’actes créatifs. ¶ Elle s’élève devant nous aujourd’hui, animal blessé toutes griffes dehors, prêt à bondir, à défendre coûte que coûte son intégrité, ou totem étrangement familier dont chacun sent confusément que, malgré son caractère protéiforme, il réuni des signes troubles mais reconnaissables, qui font le ciment des imaginaires et des peurs enfantines. ¶ Mais puisqu’il est question de glissement imperceptible, de mouvement liminal mais constant, comme la poussée continue de la tectonique des plaques, la performance porte en

Une traversée du désastre



Celles-là même qui poussées par les conquêtes, le désir de grandeur et d’impérialisme, détruisent ce qui leur est différent, écrasent les barbares dont on ne connaît ni la langue, ni les mœurs qui semblent au premier contact antinomiques avec les valeurs portées par la verticalité des puissants. Et traversant différents territoires, nations, peuples, cultures, Luiz Gustavo Carvalho et François Andes ont régulièrement été confrontés à la destruction, aux massacres, exactions, exterminations, carnages qui président au quotidien immuable de l’histoire des hommes. Que ce soit l’occident et le monde chrétien pétri de bonnes intentions compatissantes et surtout portant haut les paroles de l’évangile pour convertir les pauvres sauvages et les asservir, et de jeter ainsi les bases du capitalisme le plus nihiliste de la confraternité entre les peuples, aboutissant à la traite des nègres et à la déportation de millions d’individus vers le nouveau monde. Cette tradition esclavagiste était déjà fort répandue dans le monde arabe, puisant dès l’antiquité toujours plus loin dans les terres d’Afrique pour assouvir un besoin de main d’œuvre corvéable à merci, pour alimenter une économie dont la ressource principale était jadis le corps, machine de chair et de sang. Et plus loin encore l’exploitation des civilisations berbère et kabyle par le monde arabo-musulman, l’empire du milieu étendant ses bras tentaculaires et son emprise sur ses voisins asiatiques, de la Corée au Vietnam, et le Cambodge subissant l’une des dictatures les plus impitoyable du XX° siècle.¶ Et puis les conflits qui marquent chaque peuple, conquérant ou subissant les invasions, trop souvent séparé de son voisin à la force de l’épée, du fusil, des bombes, de l’oppression, balayant d’une main leste l’autodétermination de chacun vis à vis de l’autre, renforçant le caractère profondément belliqueux de l’homme, érigeant sans cesse des barrières, des murailles, des camps d’internements, des séparations qui fondent bien souvent et à leur

insu l’histoire des peuples et des nations.¶ Mais les frontières déterminant les espaces géopolitiques, entre deux montagnes, d’une rive à l’autre du fleuve, à travers un désert, traçant des limites politiques qui souvent oublient la diversité plurielle d’un monde en mouvement, portées par les peuples nomades et la circulation naturelle des êtres, ne résistent pas à l’analyse des espaces mythologiques dont chaque cosmogonie invente un univers infini, où seule la limitation de l’esprit marque les limites de ce territoire imaginaire.¶ La traversée du désastre nous montre alors cette vision d’un monde s’écroulant sous le poids d’une honteuse compromission avec les artefacts moralistes constitutifs des sociétés, un paradoxe permanent qui défie l’entendement tant il efface ce qui est collectif. Pour autant, les investigations menées par les artistes explorent aussi les mythes fondateurs des civilisations, qui à travers les temps résonnent encore distinctement malgré les dissonances, tant ils nous forcent encore à reconsidérer l’autre et l’inconnu pour nous rappeler que c’est à la source qu’il nous faut revenir…



Pascal Marquilly septembre 2018

et forme, en une inspiration aussitôt expulsée d’un cri rauque, effarés par le poids de l’oubli, chutent lourdement et l’eau gicle d’une gerbe haute, éclabousse violemment les berges bientôt recouvertes d’une couche noire, visqueuse, épaisse et opaque, alors les couleurs descendent vers des tonalités similaires, se confondent et s’écrasent, accompagnent les revenants ainsi révélés et déjà renvoyés à leurs sombres dessins, aux traces éculés de conflits anciens, aux soubassements inondés des déluges de fer et de feu, dans cette poisse soudaine grise, l’eau troublée agitée de

Là où les robes éternelles sous le vent se froissent, dérobés à la lumière rasante, entre les lames affilées par le jour perçant, quelques fantômes sans visages aucun, attirés par les reflets picorant la surface, s’extirpent des substrats aquatiques, remuant les limons longtemps charriés, dans leur sillages emportent les indignations aphones, les inimités refoulées, remontent des profondeurs à la manière d’une horde sauvage, jaillissent dans l’air matinal, perturbent soudainement l’équilibre funambule du soleil levant, mais reprenant consistance

autres que celle peut-être de civilisations s’entrechoquants, avec bruit et fureur, toute entières submergées par ces flots de sangs et de viscères, répandus longtemps dans les plaines, creusées par la frontière naturelle, et sur les rives innocentes, là où s’agrippent souvent les mains enfantines entièrement réservées aux grandes joies d’une baignade, dans la chaleur estivale, à l’ombre des miradors, et des éclats cinglants des barbelés, sous les pieds en apesanteur, le courant nettoie, récure, poli, caresse sans fin la longue couverture soyeuse tirée sur la funeste mémoire...

spasmes maintenant, par les grincements poussifs des mâts abattus, semble rivaliser avec les plaintes étouffées des guerriers piégés, les doigts tendus à l’extrême vers leurs armes rouillées, dans un geste de vénération ultime et sacrificiel, où le souffle manque et réduit au silence les plus vaillants, figés dans la boue les corps entravés paraissent de piètres figures d’argiles, de factures grossières dont même un enfant esseulé ne voudrait pas, tant l’horreur qui présida à leurs heures de gloire a définitivement saturé les cadavres atrophiés, et les vestiges s’accumulent aux côtés des reliques, sans distinction

Les rivières, deuxième affluent



Glossaire

Rivière(s) De la source s’écoule la rivière, qui de confluent en confluent se jette dans un cours d’eau plus important et c’est le fleuve qui se jette lui dans la vaste étendue d’eau, jusqu’à l’horizon. C’est le paysage aux alentours qui s’est creusé, gravé, métamorphosé par le passage presque intemporel de l’eau qui coule, nous rappelant qu’un monde organique où la nature se dévoila nous relie à nos origines plus que les grands singes dont certains firent nos ancêtres.

SHAPE (Supreme Headquarters Allied Powers Europe)|1_ Le Grand quartier général des puissances alliées en Europe est situé au nord-est de Mons, entre les Bruyères et Brisée, depuis 1967 Cette base militaire est totalement fermée au public, entourée d’une double clôture grillagée. Elle est majoritairement habitée par des militaires américains vivant en vase clos, fidèles à leurs habitudes. 2_ La devise inscrite sur le blason du SHAPE est : Vigilia Pretium Libertatis, “Le prix de la liberté est la vigilance.” 3_ Shape veut dire aussi en anglais : façonner, donner forme à quelque chose …

Frontière(s)

Artémis

Fukushima Daiichi

Elle règne sur les terres situées au delà des champs, de l’Agros, dans les espaces limitrophes, en bord de mer, les marais, à la lisière de la forêt, aux limites extrêmes du territoire de la cité, ce que les Grecs appellent l’Eschatias. Par extension, c’est une divinité des marges, gardienne du passage de l’état sauvage à l’état civilisé. A Bauron, en Attique, au bord du rivage, les petites filles d’Athènes, pour pouvoir se marier, devaient entre 5 et 10 ans, recluses au sanctuaire d’Artémis, se faire ourses, par des jeux de mimes. La légende raconte qu’une ourse sauvage avait quitté les bois et venait au sanctuaire. Lentement, elle s’accoutuma à la présence des hommes jusqu’à leur être familier.

Le 11 mars 2011, suite au séisme le plus important enregistré jusqu’alors au Japon, un tsunami submerge par vague successive la centrale de Fukushima Daiichi. Depuis, les installations nucléaires sont en permanence refroidies par l’injection d’eau de mer mélangée à divers produits chimiques, et entourées d’immenses bassins de décontamination des eaux souillés.

Ours Dans une grotte du mont Paektu situé tout au nord de la Corée aux confins de la Chine, une vieille histoire nous conte qu’un ours releva un défi imposé par le fils du dieu Hwanin, Hwanung. En effet celui-ci exigea de l’ours, qui voulait prendre forme humaine, de manger de l’ail durant cent jours au fin fond de la grotte, hors de la lumière du jour. Il fut transformé en une jeune femme rayonnante de beauté. Elle donna naissance à Tangun, patriarche du peuple coréen.

Mondaneum L’institution fut crée par Henri La Fontaine et Paul Otlet, deux humanistes qui souhaitaient vivement rassembler tout le savoir du monde, convaincus que la connaissance renforce la dignité et la paix entre les hommes. En 1993, le Mondaneum est installé à Mons après un projet malheureusement avorté, où une cité mondiale, dessinée par Le Corbusier devait regrouper les grandes institutions internationales de la recherche intellectuelle. Aujourd’hui, cette bibliothèque regroupe différents documents, sur support physique, et notamment un fonds d’archives portant sur trois thématiques principales : le pacifisme, l’anarchisme et le féminisme. En 2012, le Mondaneum entame une collaboration avec Google…

Tigre

Doudou

Le tigre souhaitait lui aussi être transformé en homme, mais par impatience s’enfuit de la grotte. Malgré cet acte peu reluisant, l’animal est très souvent lié à de nombreuses légendes coréennes, où il symbolise généralement la fierté et la force du peuple coréen. C’est aussi souvent une monture de choix que différents héros chevauchent pour affronter leurs aventures.

1_C’est le nom populaire donné à la Ducasse de Mons, dont les origines remontent au XIVème siècle. Celle-ci est reconnu par l’UNESCO depuis 2005, comme chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité. Elle débute lors du week-end de la sainte trinité. Le Doudou est rythmé tant par son air dont la clameur enfle en ville, que par les grandes étapes de la ducasse étalées sur plusieurs jours. Tout d’abord, les reliques de Madame Sainte Waudru, fondatrice de la cité, sont remises sous la protection du Bourgmestre, c’est la descente de la châsse de Sainte Waudru qui a lieu à la collégiale. Puis le dimanche, c’est la procession du Car d’or, où la châsse de Sainte Waudru quitte la collégiale accompagnée par un cortège de plus de mille figurants habillés de vêtements chatoyants évoquant les anciennes confréries et corporations de la ville et réintègre celle-ci, après avoir circulé dans le sens des aiguilles d’une montre à travers les rues montoises : c’est la montée du Car d’or, qui remonte la rampe Sainte Waudru aidé en cela par des centaines de bras qui poussent en un seul élan collectif le char et son attelage. Immédiatement

Google Data Center

1_La rivière Imjin s’écoule le long de la fameuse zone démilitarisée séparant les deux Corées, au Nord et au Sud du cours d’eau. La zone est sous surveillance permanente, où se dresse un mirador tout les cent mètres, reliés entre eux par des labyrinthes de barbelés.

Un des centres de données de Google est installé sur la commune de Saint-Ghislain, à l’ouest de Mons. Ce lieu où transite et où est stockée probablement une bonne partie des données numériques échangées en Europe du Nord est paradoxalement totalement fermé au public.

2_Limite qui sépare un état d’un autre état, limite du territoire d’un état et de la compétence territoriale, limite séparant deux zones, deux régions caractérisées par des phénomènes physiques ou humains différents, définition que nous indique le dictionnaire de la langue française.

Le Data center est muni d’un système de refroidissement des serveurs utilisant l’eau de récupération de la ville. Google communique largement sur ce dispositif écologiquement vertueux. Les Data centers disséminés dans le monde représentent 4% de la consommation énergétique mondiale…

après a lieu le combat dit Lumeçon. C’est ici qu’apparaissent le Dragon, les Hommes blancs et les Hommes de feuilles, des Policiers et des Pompiers, les Diables et les Chins-Chins, et Saint-George accompagné de son guide protecteur. C’est le combat épique de SaintGeorge et du Dragon, du bien et du mal. 2_C’est le nom popularisé par Donald Winnicott, qui est donné à un tissu, ou une peluche, ou tout autre jouet chéri par l’enfant en bas âge que personne d’autre que lui ne peut autant câliner… C’est l’objet transitionnel par excellence, adoucissant la séparation temporaire et pourtant inévitable avec la mère.

Saint-George 1_Figure centrale de la Ducasse de Mons, coiffé d’un casque de cuirassier, vêtu d’une casaque jaune, d’un pantalon blanc et d’une chemise bleue, chevauchant un cheval noir, il dresse sa lance, tranche l’air de son sabre, mais ces armes se brisent contre l’armure d’écailles du dragon. C’est finalement le pistolet qui terrassera l’animal maléfique, au troisième coup tiré d’une main dégantée. 2_Saint-George et le Dragon est un thème récurant de l’histoire de l’art, peint par Paolo Ucello (1470), Carpaccio (1502), Raphaël (vers 1505), Pierre Paul Rubbens (1606 -1608) entres autres, représentant le saint patron des chevaliers (Georges de Lydda) terrassant un dragon pour délivrer de son emprise la fille d’un roi. Le monstre reptilien se soumet par la suite à la princesse tandis que la ville toute proche se convertie au catholicisme.

Dragons 1_C’est du Grec que provient le mot dragon, dont l’étymologie nous amène au verbe dérkomai signifiant « voir, regarder d’un regard perçant ». 2_Dans les traditions occidentales les plus anciennes, le dragon est une créature légendaire quadrupède et ailée dont les pattes se terminent par des griffes acérées. Le corps recouvert d’écailles est prolongé par une longue queue, et la gueule du monstre crache du feu. Cette représentation fabuleuse est généralement reliée à la sauvagerie, gardien de trésors incommensurables, vivant cachée dans les profondeurs de la terre et pouvant tout autant semer la terreur qu’apporter


son aide aux hommes. Le christianisme s’emparera de la symbolique ambivalente de l’être fantastique pour la retourner contre elle même, devenant dès lors le symbole tout autant des croyances païennes que du paganisme. Poussés par le manichéisme qui les caractérise, les chrétiens de l’époque médiévale en firent une bête maléfique, incarnation immédiate de Satan.

Mékong

Candomblé

1_La baie du Mékong est l’un des endroits du monde les plus touché par le phénomène d’élévation du niveau des océans, conséquence immédiate du changement climatique.

C’est une religion afro-brésiliennes directement inspirée des croyances des Yoruba victimes de l’esclavagisme. Celle-ci se base sur un culte actif des Orixas, les nombreuses divinités du Candomblé, qui sont chacune reliées à un élément naturel. Lors des cérémonies, les Orixas sont conviés pour habiter littéralement l’esprit et le corps des adeptes en transe. On dit que l’Orixa monte le dévot, faisant suite à une longue initiation débutant par une séance de divination où un Orixa est choisi pour l’initié. Les cérémonies ont lieu dans les Terrieros, où les Orixas sont invités par une série de chants rituels marqués par les tambours, les danses, mais aussi par l’intermédiaire de préparations culinaires, de concoctions d’herbes…

2_Fleuve tumultueux comme le nomme les chinois, il est lui même sujet à des débordements très régulier de son lit.

3_Le dragon oriental quand à lui représente directement les forces des éléments naturels et doit être considéré avec respect, car comme la nature il peut être dangereux.

3_Dans le courant des années 1970, les corps morts qui flottaient en nombre sur le fleuve annoncèrent aux vietnamiens qu’il y avait des exactions terrible au Cambodge.

4_Le dragon en Corée est le maître de l’eau et de l’agriculture, c’est lui qui commande aux nuages et à la pluie. Il n’a pas d’ailes et porte une longue barbe comme nombreux de ces congénères en Asie.

1_C’est le lieu probable du fameux bain de la belle Artémis interrompu par Actéon le chasseur.

Les 9 dragons du Mekong 1_Le Mékong est le dixième plus long fleuve du monde, il prend sa source dans les montagnes du Tanggulashan et traverse toute la péninsule indochinoise pour se jeter dans la mer de Chine méridionale. Son nom en vietnamien signifie delta des neufs dragons, fleuve qui se sépare en autant de bras dès la frontière cambodgienne jusqu’au sud Vietnam. 2_Une légende raconte que c’est de la queue fouettant la terre, d’un dragon vivant entre le Mékong et le Fleuve rouge au Vietnam, que naquirent les montagnes et la végétation. 3_Un autre récit légendaire rapporte qu’un dragon dévorait les gens qui passaient à proximité de son antre, ce qui lui permettait de réguler le niveau du fleuve, protégeant ainsi en retour des inondations les rizières alentours.

Lac de Némi

2_Caligula y fit bâtir un sanctuaire monumental en l’honneur de Diane ainsi que des navires. L’un d’eux portait un temple en l’honneur de la déesse et un autre contenait un véritable palais flottant pour l’empereur. Ceux-ci sombrèrent ou furent coulés après la mort du despote. Pendant longtemps, les pêcheurs remontant parfois des objets antiques de valeur, l’idée d’un trésor caché au fond du lac était fort répandue. 3_Différentes tentatives de fouille archéologique tentèrent de remonter les navires et c’est en 1929 qu’une nouvelle campagne fut enfin victorieuse. Benito Mussolini s’enorgueillit de cette découverte et fit construire un musée sur la rive du lac où les bateaux restaurés étaient exposés. 4_En 1944, le musée fut entièrement détruit par un incendie.

Oxalà Il avait pour mission de créer la terre, à l’aide d’un sac rempli de sable. Mais l’impétueux s’endormit en chemin après avoir bu trop de vin de palme. C’est alors que Orunmila lui subtilisa son sac et en versa le contenu plus loin, où le monde put enfin voir le jour.

son frère maladivement jaloux. Seul le sexe d’Osiris fut introuvable. Aidé par Anubis, elle reconstitua le corps de son bien aimé et par sa puissante magie réussit à lui redonner vie et à s’accoupler avec lui, donnant par la suite naissance à Horus. 2_Dans les eaux troubles du Mékong, on peut parfois apercevoir un poisson étrangement luminescent, un phallus semble se dresser dans son ventre transparent.

Le passeur 1_Dans la société égyptienne antique, ceux qui assuraient le passage d’une rive à l’autre du Nil étaient gratifiés d’une place très importante dans la hiérarchie sociale. 2_Ré, dieu solaire et créateur de l’univers, navigue chaque jour dans sa barque sacrée dans le ciel et chaque nuit dans les mondes souterrains où il est attaqué par le serpent Apophis qui veut ardemment plonger la terre dans les ténèbres. Epaulé dans son combat par Seth, il en sort systématiquement victorieux, et ainsi à l’horizon apparait le soleil matinal.

Le puits

Seth

1_Pour les Yoruba, c’est le passage vers un autre monde nommé Orun. Les dieux vivent sur terre ou dans les sous sol et le paradis est inexistant puisque la nature pourvoit tout à chacun. Les notions de bien et de mal sont absentes de cette culture…

Il commande au tonnerre et à la foudre et exerce son pouvoir sur les contrées désertiques, les plaines arides au-delà de la vallée fertile du Nil.

Aokigahara

3_C’est aussi le passage que prendra Alice pour découvrir le pays des merveilles…

Forêt connu aussi sous le nom de Jukai (mer d’arbre), elle est située au pied du mont Fuji au Japon. Elle est tristement célèbre puisque de nombreuses personnes s’y suicident très régulièrement, tout autant que d’autres se jettent du Golden Gate Bridge de SanFrancisco aux États-Unis.

2_À Ifé au Nigéria, capitale des Yoruba, il existe encore trois puits qui font l’objet de pèlerinage des adeptes.

Le Niger

Actéon

Yemenja

Masques

C’est le troisième fleuve le plus important du continent africain, prenant sa source en Guinée, il remonte vers le Nord effleurant le Sahara, traversant le Mali pour aller ensuite se jeter dans l’Atlantique, en passant par le Niger, le Benin et le Nigeria. Il finit sa course en se divisant en 9 bras dans le delta du Niger.

Au cour d’une de ses nombreuses chasses, Actéon surprend Artémis nue prenant son bain. Furieuse, elle le transforme en cerf et les chiens d’Actéon, ne reconnaissant par leur maître, se jettent sur lui et le dévorent.

1_Suite au viol qu’elle subit de son propre fils, Yemenja pleure abondamment et de l’eau jaillit de ses seins, en un torrent continu qui inonde le monde, ainsi furent créés les mers et les océans.

Yoruba

2_Yemenja est un Orixa qui se niche dans l’écume des vagues. Elle est particulièrement louée à Salvador de Bahia au Brésil.

Derrière le masque se dissimule un visage, et c’est bien celui-ci qui habite la face. Les Grecs pensèrent cette association théâtralisée comme étant une partie d’un tout, le prosopon, masque et visage. Car ce dernier peut aussi se figer dans une expression la plus radicale comme il peut s’effacer jusqu’à l’impassibilité. En Asie, ce sont les fantômes qui portent des masques selon leurs origines, leurs caractères plus ou moins néfastes, et dont les significations exactes échappent encore à l’entendement occidental.

Oxum Elle est dans le Candomblé (voir plus loin) la divinité des eaux et des rivières. C’est l’une des épouses de Shangô, divinité de la foudre et du tonnerre, qui lors d’une crise de jalousie la découpa en neuf morceaux qu’il jeta fou de rage dans une rivière.

C’est un groupe éthnique principalement présent au Nigeria, au Bénin, au Ghana, et au Togo. La mythologie Yoruba est extrêmement riche est fut particulièrement documentée par Pierre Berger. La traite des nègres vers le Brésil déporta de nombreux Yoruba sur les côtes du nouveau monde, notamment à Salvador de Bahia.

Isis 1_Isis, fille de Geb et de Nout, sœur et épouse d’Osiris, réussit à retrouver les 14 morceaux du corps d’Osiris découpés et dispersés dans les marais du delta du Nil par Seth,


La traversée du désastre Performance et exposition donnés le vendredi 28 septembre à la Maison Folie de Mons, Belgique

Partenaires

Luiz Gustavo Carvalho

Institut Français du Vietnam, Région Hauts-deFrance, Centre d’art visuel LaBanque, Musée Bispo do Rosário Arte Contemporânea (Brésil), Withartist fundation (Corée)

Dessins

Remerciements à

Commissariat

François Andes

Performeurs Luiz Gustavo Carvalho, François Lewyliie, Noa Lestienne, Charlotte Leport, Dylan Thomas Hayden, Jacqueline Gimenes, Didier Rivière, sous la direction de Pascal Marquilly et François Lewyllie

Commis de cuisine Brigitte Strehler, Michaël Van De Velde, Olivier Beauprez, Laurent Grad

Avec l’aimable participation pour la performance Maria Vragova, Gaspard Andes, Alice Marquilly, Jeanne Andes, Marion Andes, Elsa Feret, Laura Carvalho, Arthur Algrain, Silvana D’Ermilio, Carine Michel, Brigitte Harvengt, Marie-France Moucheron, Cédric Depuyt, Cathy Henneuse, Brigitte Strehler, Marie-Madeleine Amoroso, Benedicte Bouton, Arthur Algrain, Lina Lomauro, Béatrice Sadin, Maud Choquier, Olga Novak, Frédéric Bellia, Eddy Vanderborght, Claudy Binnot, François Delautre, Moïse Kossi, Christelle Storet

Costumes François Andes, Caroline Lestienne, Clivia Nobili, Silvana D’Ermilio, Rolande Sturbaut

CATALOGUE Textes

Michaël Van De Velde, Sylvie Malaise, Francine Scacériaux, Jacques Fontaine, Sukneva Svetlana, Graziella Impellizzeri, Michaël Van De Velde, Rosanne Jakubiak, Francine Scacériaux, AnnaRosa Baert, Bernard Dewandre, Jacques Fontaine, Jean-Pol Fréché, au théâtre Raymond Devos de Tourcoing, à l’équipe technique pour son accueil généreux, et à toute l’équipe du Grand huit.

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Septembre 2018

Le journal des préparatifs

chinois, il est lui même sujet à des débordements très régulier de son lit. 3.Dans le courant des années 1970, les corps morts qui flottaient en nombre sur le fleuve annoncèrent aux vietnamiens qu’il y avait des exactions terrible au Cambodge.

Lors des cérémonies, les Orixas sont conviés pour habiter littéralement l’esprit et le corps des adeptes en transe. On dit que l’Orixa monte le dévot, faisant suite à une longue initiation débutant par une séance de divination où un Orixa est choisi pour l’initié. Les cérémonies ont lieu dans les Terrieros, où les Orixas sont invités par une série de chants rituels marqués par les tambours, les danses, mais aussi par l’intermédiaire de préparations culinaires, de concoctions d’herbes…

LAC DE NÉMI 1.C’est le lieu probable du fameux bain de la belle Artémis interrompu par Actéon le chasseur. 2.Caligula y fit bâtir un sanctuaire monumental en l’honneur de Diane ainsi que des navires. L’un d’eux portait un temple en l’honneur de la déesse et un autre contenait un véritable palais flottant pour l’empereur. Ceux-ci sombrèrent ou furent coulés après la mort du despote. Pendant longtemps, les pêcheurs remontant parfois des objets antiques de valeur, l’idée d’un trésor caché au fond du lac était fort répandue. 3.Différentes tentatives de fouille archéologique tentèrent de remonter les navires et c’est en 1929 qu’une nouvelle campagne fut enfin victorieuse. Benito Mussolini s’enorgueillit de cette découverte et fit construire un musée sur la rive du lac où les bateaux restaurés étaient exposés. 4.En 1944, le musée fut entièrement détruit par un incendie.

ACTÉON Au cour d’une de ses nombreuses chasses, Actéon surprend Artémis nue prenant son bain. Furieuse, elle le transforme en cerf et les chiens d’Actéon, ne reconnaissant par leur maître, se jettent sur lui et le dévorent.

YORUBA C’est un groupe éthnique principalement présent au Nigeria, au Bénin, au Ghana, et au Togo. La mythologie Yoruba est extrêmement riche est fut particulièrement documentée par Pierre Berger. La traite des nègres vers le Brésil déporta de nombreux Yoruba sur les côtes du nouveau monde, notamment à Salvador de Bahia.

CANDOMBLÉ C’est une religion afro-brésiliennes directement inspirée des croyances des Yoruba victimes de l’esclavagisme. Celle-ci se base sur un culte actif des Orixas, les nombreuses divinités du Candomblé, qui sont chacune reliées à un élément naturel.

Il avait pour mission de créer la terre, à l’aide d’un sac rempli de sable. Mais l’impétueux s’endormit en chemin après avoir bu trop de vin de palme. C’est alors que Orunmila lui subtilisa son sac et en versa le contenu plus loin, où le monde put enfin voir le jour.

1.Dans la société égyptienne antique, ceux qui assuraient le passage d’une rive à l’autre du Nil étaient gratifiés d’une place très importante dans la hiérarchie sociale. 2.Ré, dieu solaire et créateur de l’univers, navigue chaque jour dans sa barque sacrée dans le ciel et chaque nuit dans les mondes souterrains où il est attaqué par le serpent Apophis qui veut ardemment plonger la terre dans les ténèbres. Epaulé dans son combat par Seth, il en sort systématiquement victorieux, et ainsi à l’horizon apparait le soleil matinal.

LE PUITS

SETH

1.Pour les Yoruba, c’est le passage vers un autre monde nommé Orun. Les dieux vivent sur terre ou dans les sous sol et le paradis est inexistant puisque la nature pourvoit tout à chacun. Les notions de bien et de mal sont absentes de cette culture… 2.À Ifé au Nigéria, capitale des Yoruba, il existe encore trois puits qui font l’objet de pèlerinage des adeptes. 3.C’est aussi le passage que prendra Alice pour découvrir le pays des merveilles…

Il commande au tonnerre et à la foudre et exerce son pouvoir sur les contrées désertiques, les plaines arides au-delà de la vallée fertile du Nil.

OXALÀ

YEMENJA 1.Suite au viol qu’elle subit de son propre fils, Yemenja pleure abondamment et de l’eau jaillit de ses seins, en un torrent continu qui inonde le monde, ainsi furent créés les mers et les océans. 2.Yemenja est un Orixa qui se niche dans l’écume des vagues. Elle est particulièrement louée à Salvador de Bahia au Brésil.

ISIS 1.Isis, fille de Geb et de Nout, sœur et épouse d’Osiris, réussit à retrouver les 14 morceaux du corps d’Osiris découpés et dispersés dans les marais du delta du Nil par Seth, son frère maladivement jaloux. Seul le sexe d’Osiris fut introuvable. Aidé par Anubis, elle reconstitua le corps de son bien aimé et par sa puissante magie réussit à lui redonner vie et à s’accoupler avec lui, donnant par la suite naissance à Horus.

Forêt connu aussi sous le nom de Jukai (mer d’arbre), elle est située au pied du mont Fuji au Japon. Elle est tristement célèbre puisque de nombreuses personnes s’y suicident très régulièrement, tout autant que d’autres se jettent du Golden Gate Bridge de San-Francisco aux États-Unis.

MASQUES Derrière le masque se dissimule un visage, et c’est bien celui-ci qui habite la face. Les Grecs pensèrent cette association théâtralisée comme étant une partie d’un tout, le prosopon, masque et visage. Car ce dernier peut aussi se figer dans une expression la plus radicale comme il peut s’effacer jusqu’à l’impassibilité. En Asie, ce sont les fantômes qui portent des masques selon leurs origines, leurs caractères plus ou moins néfastes, et dont les significations exactes échappent encore à l’entendement occidental. --Rédacteurs en chef: François Andes et Luiz Gustavo Carvalho Interviews: François Andes et Luiz Gustavo Carvalho Rédacteur: Pascal Marquilly

INFOS PRATIQUES

EXPOSITION

PERFORMANCE

Spectacle Payant: 3-9-12€

HORAIRES DES

La traversée du désastre

Visite guidée de l’exposition

La traversée du désastre

Sur réservations via

ATELIERS TOUT PUBLIC

Du 16 au 29 Septembre 2018

pour les enfants (Gratuit -

Vendredi 28 Septembre 2018

Rue des Arbalestriers, 8

Horaires d’ouverture:

Sur réservation via le Stand

20h à 22h30

VISITMONS

21/09 - Lundi 24/09 – Mardi

7000 MONS

Du mardi au samedi: 14h

Info de la Maison Folie).

Entrée libre

Grand Place 27, 7000 Mons

25/09

+32 492 25 85 22

> 20h (Sauf le 22/09 –

Jeudi 27/09 – 15h à 15h30

065 33 55 80

18h à 20h.

legrandhuit@mons2025.eu

ouverture à 14h30)

BWV 988: trente

www.visitmons.be

Contact – Salomé Hardy

www.mons2025.eu

Dimanche 16/09: 16h > 20h

possibilités de

Dimanche 23/09: 11h > 18h

transgression

Participations aux ateliers

Mercredi 26/09 – 20h

expression corporelle:

Production partenariat

Jeudi 20/09 – Vendredi

+32 492 25 85 22

Odile Castagné, Caroline Lestienne

Ars et Vita, Groupe A - Coopérative culturelle

AOKIGAHARA

Maison Folie de Mons

Révision

Co-production

LE PASSEUR

Adresse:

Pascal Marquilly et Luiz Gustavo Carvalho

Fondation Mons 2025

2.Dans les eaux troubles du Mékong, on peut parfois apercevoir un poisson étrangement luminescent, un phallus semble se dresser dans son ventre transparent.

production

legrandhuit@mons2025.eu



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