Artravel "le Meilleur des Alpes" 2017

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CHALETS ET HÔTELS D’EXCEPTION

L’actualité luxe et montagne

Artravel Hs | 2017

Porsche a choisi

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Rendez-vous au sommet.

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EDITO

Édito

ARTRAVEl magazine www.artravelmagazine.com info@artravel.net Directeur de la publication Rédacteur en chef Gregory Ferrante

Rédactrice en chef adjointe Delphine Després

Directeur Artistique Timothé Léopold

Comptabilité Jennifer Ponson

Rédaction Delphine Després Fabienne Dupuis Charlie Leclerc Lina Mistral Vanina Tarnaud Harriet Hamilton Kerstin Rose

Art Cédric Calmels

Voici notre cinquième édition d’Artravel – Le meilleur des Alpes. Et, une nouvelle fois, quel bonheur de réaliser ce magazine ! L’art de vivre à la montagne est vraiment, plus que jamais, synonyme de bien-être ; cet environnement glacial nous ressource ; la nature omniprésente est le miroir de ce que nous sommes : des locataires de cette planète. La respecter, c’est construire intelligemment, ne pas faire les mêmes erreurs de ces constructions ignobles réalisées dans les années 70 où le béton et les habitations de masse étaient monnaie courante. Ce temps-là est révolu. Les promoteurs et les architectes se font un point d’honneur d’utiliser les matériaux que la montagne nous offre… Pierre de torrent, bois d’alpage ou lauze viennent habiller chalets et collectifs de nos villages et stations de ski.

La magie opère, la transformation est en marche. Nous avons valorisé les acteurs de ce renouveau, ceux qui embellissent nos Alpes, du nord au sud, en France, en Suisse, en Italie, en Autriche. Notre contribution à ce changement est de mettre en lumière architectes, hôteliers, artisans, décorateurs, et faire de leur savoir-faire un exemple à reconduire sans limite.

Webmaster Chritophe Anull

Belle lecture.

Service Publicité Gregory Ferrante

gregory.ferrante@artravel.net +33 (0)6 70 48 40 67

Gregory Ferrante

Publicité Italie Fiorucci International

Via Nazario Sauro, 74 20038 Seregno (MB) T +39 0362 23 22 10 info@fiorucci-international.com Imprimerie Tecnografica s.r.l

Via degli Artigiani 4 22074 Lomazzo (CO) - Italie

ARTRAVEL est une publication bimestrielle éditée par la société NOVELA YORK .

Direction Grégory Ferrante

Couverture :

Artravel Hs | 2017

231, rue Saint Honoré - 75001 Paris T +33 (0)820 890 824 - F+33 (0)970 068 538 S.A.R.L. au capital de 100.000 euros RCS Paris B 477 763 593

Chalet Blaunca – Région de St-Moritz

Dépôt légal Décembre 2016

Sujet en page 98.

Texte et production : Kerstin Rose Photos : Christian Schaulin

Commission Paritaire n° 0317 K 86155

M 06529 - 11H - F: 7,90 E - RD

1769-0765

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ISSN CHALETS ET HÔTELS D’EXCEPTION L’actualité luxe et montagne

Nous poursuivrons conformément aux lois la reproduction ou la contrefaçon des modèles, photographies, dessins et textes publiés dans la publicité et la rédaction de ARTRAVEL - Éditions NOVELA YORK. Tous droits réservés. La rédaction décline toute responsabilité pour tous les documents, quel qu’en soit le support, qui lui seraient spontanément confiés. Les documents reçus ne sont pas rendus et leur envoi implique l’accord de l’auteur pour leur libre publication. Les indications de marques, les prix et les adresses qui figurent dans les pages rédactionnelles sont disponibles à titre d’information. Les textes, photographies et modèles publiés engagent la seule responsabilité de leurs auteurs.

Droit d’auteur photos : Droits Réservés sauf autres mentions. Droits réservés ©ADAGP pour les œuvres de ses membres.

30

P H : Zo ë G h e r t n e r

IC

BY M I C H A E L A N A STA S S I A D E S

2014 F LO S .C OM

SOMMAIRE

86 70

6266

FOCUS

32

L’Art au sommet – Courchevel

40

Snoped by Joey Ruiter

44

Zai

42

Ziesel by Mattro

Loft du Terminal Neige Totem à Flaine

66

Galerie Armel Soyer Alps Megève

78

Philippe Capezzone

FOOD

MOTORS

38 62

42

48

SÉLECTION DESIGN

60

Auberge du Père Bise by Jean Sulpice – Talloires

64

Le Panoramique Mer de Glace Chamonix

RENCONTRE 70

Marc Veyrat

86

Robert Dunoyer

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SOMMAIRE

98 156

128 112 140

DOMESTIQUE

HÔTEL

168

Chalet Blaunca – Région de St-Moritz

128

Chetzeron – Crans-Montana

150

Huus – Gstaad

106

132

Ultima Gstaad – Gstaad

152

Chalet by Sybille de Margerie Courchevel

136

Le Yule – Val d’Isère

Nira Montana – La Thule Val d’Aoste

112

140

Pashmina – Val Thorens

156

The Cambrian – Adelboden

Chalet Anzere by SeARCH

118

144

Barrière Les Neiges Courchevel

160

Le Pic Blanc – Alpe d’Huez

Chalet Bayrou – Serre Chevalier

162

124

Fahrenheit Seven Val Thorens

Appartement – Megève

164

Taj-I-Mah – Arc 2000

98

34

148

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FOCUS | L’ART AU SOMMET – COURCHEVEL

La station de Courchevel, en partenariat avec la galerie Bartoux, organise sa 8e édition de « L’Art au sommet ». Une exposition à ciel ouvert qui réunit les meilleurs graffeurs du monde.

Texte : Lina Mistral Photos : © Galerie Bartoux Les habitués de Courchevel ont déjà remarqué toutes ces œuvres qui peuplent l’hiver la station et ses versants enneigés depuis quelques années. L’exposition L’Art au sommet, qui se déroulera jusqu’au 17 avril, dévoile à nouveau quelques réalisations singulières et monumentales.

Des graffeurs et urban street artistes du monde entier se sont rassemblés ici pour offrir à la population des découvertes inédites … Au fil du séjour, on admire des œuvres sur les pistes – dont celles de Richard Orlinski –, des bulldogs et pandas à l’arrivée des cabines du téléphérique, des performances d’artistes dans les rues, et même des télécabines et des boîtes aux lettres taguées ! Ainsi se côtoient des pièces de JonOne, Seen, Cope2, Noé-Two, Akhine, Mr. Brainwash, Gully, Marinetti, MadC, Miss.Tic et Nowart. Le street art s’est imposé comme un art majeur, et ce musée en plein air nous le prouve ! www.courchevel.com www.galeries-bartoux.com

38

Auteur & Éditeur.

MOTORS | SNOPED BY JOEY RUITER

Roue libre Le designer Joey Ruiter dévoile son engin des neiges : une luge super puissante tout droit sortie de l’imagination, pour le moins vivide, d’un créateur d’objets anciens nouveaux. Découverte.

Texte : Fabienne Dupuis Design : Joey Ruiter - Fabrication : Jeff Long Photo studio : Dean Van Dis - Photo extérieur : Brian Kelly Vêtements : casque Electric Mash-man, veste Aether Apparel

Joey Ruiter n’est pas un magicien mais il aime déconstruire les objets qu’on lui apporte pour en recréer de nouveaux. Souvent, les objets d’origine apparaissent d’une façon plus ou moins évidente à celui qui observe en détails la nouvelle création, mais cette dernière prend toujours, quoi qu’il en soit, le pas pour offrir une nouvelle forme, de nouvelles fonctionnalités.

Pour son Snoped, Joey Ruiter et son studio de design, situé dans le Michigan aux Etats-Unis, se sont cette foisci amusés à démonter un scooter des neiges de la marque Chrysler des années 80. Le résultat ? Un processus de recyclage devenu une luge électrique hyper racée, un bolide sexy et agressif, flanqué d’un moteur de 90cc que l’on chevauche tel un motard… des neiges !

Mesurant près de deux mètres de long, la carrosserie est fabriquée de plaques d’aluminium rivetées et de plastique composite noir, tandis qu’une calandre couverte de phares surplombe l’avant de l’engin.

Massif, robuste, le Snoped et sa grosse cage de métal toute noire, semblent sortir d’un film de gangsters des années trente. On l’imagine dans une course-poursuite infernale, entre sapins enneigés et pistes endiablées… dans une lutte dont on ne pourrait deviner l’issue.

C’est intriguant. C’est beau et hautement séduisant.

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40

MOTORS | ZIESEL BY MATTRO

Le spécialiste autrichien de la mobilité électrique et des concepts en énergie dévoile son Ziesel, un fauteuil doué et amusant.

Texte : Fabienne Dupuis Photos : Mattro Production GmbH C’est un char, un fauteuil roulant mais aussi un tracteur, une sorte de blindé construit pour affronter les difficultés encourues sur des terrains scabreux et escarpés.

Dessiné par l’agence autrichienne Mattro, le Ziesel possède tous les atouts du jouet utile. Utile d’abord, parce qu’il permet aux personnes handicapées d’avoir (enfin) accès à des sols difficiles – l’on pense entre autres au sable, à la neige, à la boue... – et de pouvoir ainsi vivre facilement des moments de partage qui ne devraient subir aucun obstacle moteur. Utile aussi pour tracter, sur des zones complexes, des charges lourdes et encombrantes.

Viennent ensuite, les aspects plus ludiques (en aucun cas incompatibles avec la fonction utilitaire !) de ce Ziesel, fait de tubes de métal et de bois de chêne et de noisetier, en provenance de fournisseurs locaux. C’est ainsi que le minotaure devient le jouet de ces mêmes pistes de neige, de ces régions emplies de boue ou de ces dunes couvertes de sable. Car pour ajouter force à sa curieuse esthétique d’imbattable conquérant, les designers ont conféré à la bête une batterie lithium-ion super puissante, ainsi qu’une manette de commande aussi souple que sensible qui devrait pouvoir offrir aux joueurs et autres petits aventuriers, une dose de petites sensations agréablement exaltantes.

Le Ziesel est disponible dans une version Sport et une version Street homologuée. www.mattro.eu www.derziesel.com

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IVRESSE DES PROFONDEURS AU SOMMET DU BIEN-ÊTRE CARRÉ BLEU, CRÉATEUR DE BLEU

www.piscines-carrebleu.fr www.carrebleu.ch www.carrebleupiscinas.com 

FOCUS | ZAI

Sur cette double page : la manufacture Zai en Suisse.

La quête de l’excellence En quelques années, la prestigieuse marque suisse Zai a déjà atteint les sommets du petit monde du ski.

Zoom sur une entreprise innovante et sur ses dernières actualités.

Texte : Charlie Leclerc Photos : Urs Bigler/Zai

44

En quête perpétuelle de perfection, la société Zai, imaginée par Simon Jacomet, invente des skis hors du commun. Née en 2003 au cœur des Alpes suisses, la manufacture installée à Disentis a déjà dévoilé quelques pépites, à l’image de son ski Zai Spada, sorti en 2006, et issu d’un procédé de fabrication étonnant : de la pierre associée à de la fibre de carbone, une combinaison qui confère au ski maniabilité, réactivité et stabilité.

Fabricant de skis de luxe faits à la main, destinés aussi bien aux débutants qu’aux champions, Zai se démarque par son emploi de matériaux rares, choisis pour leurs propriétés et non pour leur seul design ! Outre la pierre, Zai utilise aussi du bois, du cuir, du caoutchouc avec des métaux et des composants soigneusement sélectionnés. L’objectif avoué de la griffe étant de concevoir les « meilleurs skis du monde » !

“ L’objectif avoué de la griffe est de concevoir les meilleurs skis du monde ! ” 45

FOCUS | ZAI

Ci-dessus et ci-dessous : Collection 2016/2017 Zai Onza.

Ci-contre : Collection 2016/2017 Zai & Moncler Grenoble.

Si, au cours des dernières années, Zai a élargi sa gamme de produits avec des lunettes de soleil, des vêtements de ski et des équipements de golf, elle n’a pas perdu pour autant son cœur de métier !

Cette année, l’entreprise présente Zai Onza, dans la lignée du ski Zai for Bentley qu’elle avait conçu avec le constructeur automobile. Mariant bois de cèdre, caoutchouc naturel et fibres de carbone, ce ski de course se caractérise notamment par ses finitions et son élégance.

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Autre nouveauté : le Zai & Moncler Grenoble. Cette dernière collection de skis en édition limitée, en collaboration avec Moncler, est inspirée des modèles classiques de Zai. Et promet de belles sensations sur les pistes !

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Fauteuil CROSS Design : Marcello Cuneo pour Arflex www.arflex.com

Meuble de rangement ERACLE Design : Antonio Citterio pour Maxalto www.bebitalia.com

Fauteuil MING’S HEART Design : Shi-Chieh Lu pour Poltrona Frau www.poltronafrau.com

Tabourets PERCHING Design : Studioilse pour Artifort www.artifort.com Chaises AAVA Design : Antti Kotilainen pour Arper www.arper.com

50

SÉLECTION DESIGN |

Fauteuil GIULIETTA Design : B.B.P.R pour Arflex www.arflex.com

Gamme de tables 194 9 Design : Piero Lissoni pour Cassina www.cassina.it

Bureau NOVELIST Design : Christophe Pillet pour Lema www.lemamobili.com

Couvert de la collection l’AGE DE FER Design interne Caravane www.caravane.fr

Banc MOLLETTA Design : Baldessari e Baldessari pour Riva 1920 www.riva1920.it

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Avec le Combi-Steam, la cuisine devient un plaisir.

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Photos : L.Di Orio . M.P.Morel

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Chalets M EGÈVE

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FOOD | AUBERGE DU PÈRE BISE BY JEAN SULPICE – TALLOIRES

l’aventure

Côté lac Le chef étoilé Jean Sulpice et son épouse Magali rouvriront en mai prochain les portes de l’emblématique Auberge du Père Bise sur les rives du lac d’Annecy. Avant-première.

Texte : Delphine Després Photos : © Laurent Fau

Mythique en Haute-Savoie, L’Auberge du Père Bise à Talloires a vu défiler nombre de personnalités depuis sa création au début du XXe siècle, à l’image de Jean-Paul Sartre, Barbara, Charlie Chaplin, Winston Churchill, Sacha Guitry, la Reine d’Angleterre… Il faut dire que l’adresse a longtemps participé à la promotion de notre patrimoine culinaire, et que François Bise appartenait à une génération brillante de cuisiniers !

Et quel plaisir de voir Jean Sulpice reprendre le flambeau de cette maison familiale ! Le chef deux étoiles au Michelin de Val Thorens s’installera ici dès mai 2017, date de l’ouverture de l’établissement. Il conservera les 23 chambres de cette belle demeure Relais & Châteaux, bercée par les eaux du lac d’Annecy, en rafraîchira les 16 et en repensera 7 entièrement. Les travaux de rénovation et d’aménagement, orchestrés par l’architecte Xavier Salerio de la société Créa-design, dureront six mois. « Améliorer le confort de cette adresse prestigieuse tout en respectant la magie et l’esprit des lieux », tel est l’objectif annoncé. Et peut-être de décrocher une cinquième étoile côté hôtel…

Aux fourneaux, Jean Sulpice, natif d’Aix-les-Bains, apportera évidemment sa signature, celle d’un chef ultra talentueux qui fera la part belle au terroir savoyard qu’il chérit et qu’il explore avec créativité, liberté et gourmandise… En attendant ce grand moment, nous aurons la joie de le retrouver cet hiver dans son restaurant de Val Thorens ! Patience…

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FOCUS | LOFT DU TERMINAL NEIGE – TOTEM – FLAINE

Loft d’altitude Avec son nouveau loft, l’hôtel Terminal Neige – Totem à Flaine inaugure un vaste espace singulier, marqué par l’empreinte de l’architecte Marcel Breuer. Découverte.

Texte : Charlie Leclerc Photos : Ludovic Di Orio L’an dernier, le groupe Maisons et Hôtels Sibuet lançait à Flaine sa nouvelle marque Terminal Neige, un concept « Friendly mountain hotels ». Cet hôtel atypique de 96 chambres, rythmé par des intérieurs mêlant les styles ethnique, urbain et vintage, a pris place dans un bâtiment signé par Marcel Breuer, architecte qui a laissé une signature forte dans cette station née dans les années 1960.

Avec la création de ce nouveau loft de 150 m2 dans l’établissement, la créativité du maître du Bauhaus renaît… Pourvu de trois chambres avec salle de bains, d’un salon et d’une grande terrasse plein sud, ce loft spacieux enferme en effet une cheminée créée par l’architecte en 1968, ainsi que des fauteuils capitonnés et des chaises d’inspiration Breuer. Ailleurs, une bibliothèque vintage chinée de style finlandais, des rideaux aux motifs amérindiens et d’autres beaux meubles peuplent les espaces… Si quelques murs sont ici recouverts de peaux de vache, c’est évidemment le béton brut qui domine. Un matériau que l’on retrouve également dans d’autres zones de l’hôtel.

Le Terminal Neige – Totem possède également différents food corners au restaurant Friendly Kitchen (spécialités savoyardes, vegan food et kids corner), un ski shop, ainsi qu’un spa Pure Altitude où il fait bon flâner après avoir dévalé les pistes.

Une adresse où l’on vit la montagne autrement.

www.totem.terminal-neige.com

62

Architectes : G.Ravello, P.Gauthier - Photos : P.Masclaux

Chalets Bayrou, une empreinte unique…

Depuis 1890, le savoir-faire d ’une lignée de compagnons charpentiers, menuisiers, couvreurs pour des chalets, maisons bois et rénovations sur-mesure.

www.chalets-bayrou.com

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FOOD | LE PANORAMIQUE MER DE GLACE À CHAMONIX

Tutoyer la Mer de Glace En collaboration avec la Compagnie du MontBlanc, le label Maisons & Hôtels Sibuet investit Chamonix et ouvre cet hiver un restaurant avec un point de vue spectaculaire sur la Mer de Glace et les Drus.

Texte : Lina Mistral Photos : DR

Avec son nouveau restaurant inauguré ce 19 décembre, Le Panoramique Mer de Glace à Chamonix, la famille Sibuet ravit les amoureux de la montagne, qui ont plusieurs possibilités pour rejoindre ce lieu. Mythique, la Mer de Glace au Montenvers, au-dessus de Chamonix, s’impose comme l’un des plus beaux spectacles des Alpes.

Et depuis le restaurant et sa terrasse, c’est ce joyau que les convives ont la chance d’admirer. Tout comme, au loin, les skieurs arrivant de la Vallée Blanche, perdus dans l’immensité de cette nature exceptionnelle. À l’intérieur, l’ambiance se veut à la fois authentique et moderne, avec un décor ponctué de notes de bois, de bidons de lait et de carreaux de faïence. Côté saveurs, c’est la cuisine traditionnelle qui est mise à l’honneur avec des plats régionaux et réconfortants à des prix raisonnables, comme la Potée savoyarde, le Poulet cocotte Grand-Mère, les Coquillettes au Beaufort, le MontBlanc à base de crème de marron, etc.

De quoi se régaler et patienter avant l’ouverture, en juin 2017, du prochain établissement de Maisons & Hôtels Sibuet sur ce site du Montenvers. Il sera baptisé le Terminal Neige – Refuge du Montenvers et enfermera un hôtel, ainsi que trois pôles de restauration, dont Le Panoramique Mer de Glace.

refuge.terminal-neige.com

64

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FOCUS | GALERIE ARMEL SOYER ALPS – MEGÈVE

Saisissants contrastes La galerie parisienne de design Armel Soyer vient de poser ses valises à Megève ! Un nouveau concept inédit dans une ancienne ferme qui dévoile des pièces contemporaines d’exception – meubles, objets d’art et luminaires – dans un décor inspiré par la montagne.

Texte : Delphine Després Photos : © Gilles Pernet

66

“ Pour présenter ses pièces prestigieuses, Armel Soyer a opté pour un écrin très particulier : une vieille ferme de 1850 somptueusement rénovée. ”

67

FOCUS | GALERIE ARMEL SOYER ALPS – MEGÈVE

Comment habiter la montagne entouré d’œuvres contemporaines ?

L’éditrice Armel Soyer, déjà propriétaire de la galerie de design qui porte son nom dans le Marais à Paris, apporte à Megève une réponse admirable à cette question !

C’est à 7 kilomètres de cette station bourrée de charme qu’elle a inauguré sa nouvelle galerie, entre sophistication et nature : Armel Soyer Alps. Pour présenter ses pièces prestigieuses, elle a opté pour un écrin très particulier : une vieille ferme de 1850, isolée et face au Mont Blanc ! La propriété possède même un héliport pour accueillir ses clients VIP… Depuis l’extérieur, difficile de deviner ce qui se trame à l’intérieur.

Si Armel Soyer a entièrement restauré et repensé le lieu, elle a su préserver au maximum l’authenticité du bâtiment, réemployant même le vieux bois d’origine.

L’adresse nous immerge dans un intérieur chaleureux de montagne.

Sur un niveau de 200 m2, elle a recréé de véritables espaces – cuisine, salle à manger, chambre, etc. – où les œuvres du XIXe siècle qu’elle a sélectionnées habillent majestueusement les volumes…

Si l’on retrouve quelques signatures présentes dans sa galerie parisienne, d’autres noms ont été spécialement choisis pour l’endroit.

Le tout dialoguant parfaitement avec l’environnement montagne de cette galerie.

Ainsi, la ferme abrite, entre autres, un miroir froissé de Mathias Kiss, une installation de skis de Xavier Veilhan, le mobilier outdoor sculpté dans du chêne de l’artiste russe Denis Milovanov, une grande sculpture en acier de l’artiste et designer anglais Julian Mayor, une collection de luminaires en bronze du ferronnier d’art Thomas Duriez, des luminaires en cristaux de roche du designer australien Christopher Boots ou encore des tapisseries de Gilles Pernet suggérant des paysages de montagne abstraits…

Des pièces uniques ou en série limitée – à découvrir sur rendez-vous uniquement – qui sublimeront sans aucun doute les plus beaux chalets des Alpes. www.armelsoyer-alps.com

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De la création à la réalisation…

…Confiez-nous vos projets.

© Stéphane Lavoue / Pasco

RENCONTRE | MARC VEYRAT

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NOUVEAU SOUFFLE « Je suis un homme nouveau qui réalise son rêve d’enfance sur les terres de mes parents », annonce Marc Veyrat. Installé depuis un mois dans sa nouvelle Maison des Bois, au col de la Croix-Fry à Manigod près de La Clusaz, le chef de 66 ans a imaginé un étonnant havre de paix gourmand… Une ferme gastronomique quasi autarcique, où partout, des intérieurs à l’assiette, la nature s’invite et nous dévoile ses secrets. Rencontre avec un personnage, un fonceur au caractère trempé, toujours animé par l’envie d’entreprendre.

Propos recueillis par Delphine Després Photos : DR Votre vie est jalonnée d’épreuves, de votre grave accident de ski en 2006 à l’incendie de votre établissement en 2015…

Comment parvenez-vous à vous redresser à chaque fois ?

Marc Veyrat : Je suis un battant ! J’ai été orphelin pendant six ans de mon métier. Mes motivations pour rebondir ont été la création, la passion, les clients et les collaborateurs. Ce métier procure une adrénaline incroyable, et j’ai réalisé que je ne pouvais pas m’en passer.

Quelle est l’essence de la nouvelle Maison des Bois ?

Marc Veyrat : Elle est plus aboutie et encore plus gastronomique. Nous essayons de mettre en place un système d’autarcie. Nous élevons nos vaches, nos œufs proviennent de nos poules, on cuisine les légumes de nos jardins… J’ai même reconstitué les caves de mon père… J’ai tout pour être heureux !

Ce Conservatoire alimentaire que vous avez créé, en quoi consiste-t-il ?

Marc Veyrat : C’est un parcours initiatique qui a été conçu dans la roche en souterrain. Pour accéder au restaurant, les clients passent par ces caves de 100 mètres de long sur 15 mètres de large. On y trouve le fumoir, les poissons, la cave à fromages, tous mes légumes empilés comme autrefois. Ce lieu est fou !

Votre établissement enferme neuf chambres et suites d’exception. Qui avez-vous choisi pour penser la décoration ?

Marc Veyrat : Personne ! Je peux dire que j’ai tout fait tout seul, et de A à Z. J’étais là tous les jours !

La décoration est exceptionnelle. On vit vraiment l’expérience d’un chalet montagnard, avec une pointe de modernité. Créer l’intérieur était facile pour moi, parce que j’ai vécu dans cet univers dans la ferme de mes parents.

Comment définiriez-vous votre cuisine ?

Marc Veyrat : C’est une cuisine minérale et pastorale. On se sert des branches, des cailloux, des herbes, des écorces des arbres, des humus, de la mousse des bois… On retrouve la nature de la montagne dans l’assiette. Elle est moderne, mais avec des produits locaux, et dans leur matière.

Quels plats figurent actuellement la carte ?

Marc Veyrat : Yaourt de foie gras virtuel, myrrhe odorante de notre cueillette, mikados de cette folie anisée ; Truite du Léman, mariage lac et forêt, goût d’épicéa ; Brochet de nos lacs alpins comme autrefois, aux arômes d’aujourd’hui, verveine et du Nouveau Monde ; Tartiflette du XXIe siècle, gâteau truffes savoyardes, etc.

Une Tartiflette du XXIe siècle…

Marc Veyrat : C’est une tartiflette sans graisse !

Oui, vraiment !

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© Richard Haughton

RENCONTRE | MARC VEYRAT

“ Ma cuisine est minérale et pastorale.

On retrouve la nature de la montagne dans l’assiette. ”

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© Richard Haughton

© Richard Haughton

Marc Veyrat

© Richard Haughton

En 2010, vous aviez deux fois 3 étoiles Michelin et deux fois 20/20 au Gault & Millau, et vous avez rendu toutes ces distinctions… Vous venez de décrocher 5 Toques au Gault & Millau.

Quelle réflexion vous inspire cette actualité ?

Marc Veyrat : J’avais déjà 5 Toques quand j’avais 40 ans ! Je ne veux plus être considéré comme un jeune qui débute. Je pense que les guides auront un effort à faire dans les années à venir ! Que des chefs comme Paul Bocuse aient approximativement les mêmes notes que mes élèves qui ont 30 ans, cela me fait dire que quelque chose ne va pas ! Certains personnages sont à part, et ils ne devraient pas être notés comme des jeunes apprentis.

© Richard Haughton

Vous souvenez-vous à quel âge votre passion pour la cuisine vous a-t-elle titillé ?

Marc Veyrat : À l’âge de 7 ans ! [rires] J’avais volé les clefs de la ferme de ma grand-mère pour inviter tous mes copains. On avait fait du caramel, et on avait aussi brûlé toutes ses casseroles ! Imaginez la tête de ma grand-mère lorsqu’elle est revenue ! J’avais déjà cette idée de convivialité et de partage.

Êtes-vous omniprésent aux fourneaux ?

Marc Veyrat : Je ne supporte pas que l’on puisse faire payer des notes comme les nôtres à nos clients si l’on n’est pas aux fourneaux ! Je suis toujours en salle et dans ma cuisine. Nous avons un projet à Paris, et quand j’y suis, du lundi au mercredi en ce moment, ma maison est fermée.

Vous allez ouvrir un nouveau restaurant à Paris ?

Marc Veyrat : Un bistrot savoyard à bas prix au cœur du Palais des Congrès, avec des grosses marmites au milieu de la table, avec un système de partage, des grandes tables… Parce qu’il n’y a pas de brasserie savoyarde à Paris, et je trouve que c’est l’une des plus belles villes du monde, avec New York et Prague.

Sur cette double page : La Maison des Bois de Marc Veyrat à Manigod

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“ Le cuisinier a une responsabilité sur l’hygiène de vie des gens, sur la santé publique. ” Marc Veyrat 74

© Richard Haughton

RENCONTRE | MARC VEYRAT

Sur cette double page : le restaurant de la Maison des Bois.

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© Richard Haughton

RENCONTRE | MARC VEYRAT

© Richard Haughton

Avez-vous d’autres projets ?

Marc Veyrat : Oui. Un livre qui devrait sortir en mars. C’est un herbier gourmand en noir et blanc qui va être extraordinaire.

J’ai par ailleurs monté une fondation, la Fondation Marc Veyrat, où je lutte contre la malbouffe auprès des enfants des écoles entre 8 à 12 ans. Ensemble, nous allons ramasser des plantes, nous réalisons plein de petites choses en cuisine, nous leur expliquons beaucoup de principes…

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© Richard Haughton

Quelles autres actions menez-vous pour lutter contre cette malbouffe ?

Marc Veyrat : J’ai commencé à réfléchir avec d’autres chefs à un guide des meilleurs aliments. Si chacun dans sa région livre les meilleurs produits naturels de son terroir, les meilleurs produits de saison, je suis certain qu’on fera un tabac !

Il en va de notre conscience de cuisinier.

Beaucoup de personnes, comme Nicolas Hulot, nous poussent dans cette démarche.

Le cuisinier a une responsabilité sur l’hygiène de vie des gens, sur la santé publique. Il doit être le grand maître d’œuvre de toute une remise en cause de la nourriture populaire en disant : manger mieux, manger moins et manger différemment !

Beaucoup de producteurs font des choses merveilleuses et des tas de lobbyistes font des tas de saloperies. Quand vous pensez que Ségolène Royal a dit une grande vérité – arrêtons le Nutella, c’est dangereux pour les enfants – et qu’elle a été obligée de s’excuser de l’avoir affirmé… Vous vous rendez compte du pouvoir de ces lobbyistes ! Ça, ça me fait peur. Nous allons devoir être forts et nous battre. Et nous le ferons pour que nos enfants et nos petits enfants vivent bien !

Sur cette double page : le restaurant de la Maison des Bois.

www.marcveyrat.fr

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FOCUS | PHILIPPE CAPEZZONE

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Ci-contre : l’hôtel K2 Palace à Courchevel.

Courchevel 1850 découvre son nouvel écrin : Le K2 Altitude.

Levée de rideau sur cet hôtel de luxe, et regard sur le parcours atypique de son propriétaire, Philippe Capezzone, un aventurier qui métamorphose chaque idée audacieuse en réalité.

Philippe Capezzone, créateur des hôtels K2.

Texte : Charlie Leclerc Photos : © Marc Berenguer

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FOCUS | PHILIPPE CAPEZZONE

Nouveau joyau de la K2 Collection, l’hôtel Le K2 Altitude, qui abrite 32 chambres et suites, vient juste d’être inauguré. À Courchevel, cette ouverture ne passe pas inaperçue… Son concepteur, Philippe Capezzone, est réputé pour ne pas faire les choses à moitié ! En lieu et place de son ancien hôtel Le Kilimandjaro, qu’il avait conçu en 2001, cet établissement, le long de la piste de Pralong et à deux pas de l’Altiport, annonce déjà des séjours extraordinaires. Les chambres et suites, les restaurants, le bar, le fumoir, les cuisines et l’ensemble des lieux de convivialité ont été réinventés et repensés pour offrir à la clientèle un univers mâtiné de luxe et d’instants précieux. Si les décors changent, certaines valeurs sûres demeurent…

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La cuisine de Gatien Demczyna conserve sa signature et sa définition, et le chef exalte toujours nos papilles, notamment au Montgomerie, le restaurant gastronomique. Tout comme le chef pâtissier Sébastien Vauxion qui nous régale avec ses créations contemporaines, merveilles qu’il élabore également au K2 Palace, autre pépite initiée Philippe Capezzone et membre des Leading Hotels.

Si l’entrepreneur d’une cinquantaine d’années possède en effet plusieurs adresses hôtelières de montagne, ce passionné de nature et de sport n’a pas toujours évolué dans ce milieu. Son premier job, c’était moniteur de ski ! Au fil des années, Philippe Capezzone a cheminé tranquillement, tout en se donnant les moyens d’atteindre ses objectifs. « En toute simplicité, en famille et en toute modestie », livre son entourage.

“ Épaulé par son épouse Suzanne, Philippe Capezzone concrétise au fur et à mesure ses rêves les plus fous. ”

Épaulé dans son aventure par Suzanne, son épouse britannique issue du monde de la finance, il concrétise au fur et à mesure ses rêves les plus fous. C’est dans la promotion immobilière qu’il s’illustre ensuite, « observant, écoutant, apprenant de ses erreurs, avec patience et persévérance ». Mais il ne lâche rien… Ce n’est tout bonnement pas dans son caractère. Dans la vallée de la Tarentaise, entre Val d’Isère et Courchevel, il construit ainsi une soixantaine de chalets. Et grandit, projet après projet. « Cette expérience lui a appris à saisir la profondeur et la subtilité des attentes de ses clients, à maîtriser les arcanes de la promotion immobilière et à développer son flair pour être là où il le faut au bon moment, sans hésitation », racontent ses proches.

Sur cette double page : l’hôtel K2 Palace à Courchevel.

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FOCUS | PHILIPPE CAPEZZONE

Sur cette double page : le nouvel hôtel K2 Altitude à Courchevel.

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“ À Courchevel, l’ouverture du K2 Altitude ne passe pas inaperçue…

Son concepteur, Philippe Capezzone, est réputé pour ne pas faire les choses à moitié ! ” 83

FOCUS | PHILIPPE CAPEZZONE

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En parallèle, Philippe Capezzone a déployé une autre qualité, celle de savoir s’entourer. Animé par un sens inné de la relation humaine et de l’accueil, il se lance alors dans le domaine de l’hôtellerie en ouvrant le Kilimandjaro, cousu sur mesure pour le client et misant sur la seule excellence. Avant de continuer dans cet univers avec la naissance de l’hallucinant K2 Palace à Courchevel – un hameau de chalets et un hôtel luxueux aux prestations inédites –, il réalise un autre rêve… Et devient pilote d’hélicoptère !

Il imagine aussi les chalets Pearls à Val d’Isère, deux perles rares pour une clientèle en quête de perfection, de confort et de services…

La suite – enfin, jusqu’à ce jour –, on la connaît. Avec le projet du K2 Altitude, dont la direction a été confiée à son fils Thomas, architecte d’intérieur, Philippe Capezzone, entouré de sa famille, poursuit sa course aux étoiles. Et l’homme qui s’est construit tout seul a ici inventé un autre lieu d’exception… Féerique !

www.lek2altitude.com

Sur cette double page : le chalet Black Pearl à Val d’Isère.

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RENCONTRE | ROBERT DUNOYER

L’entrepreneur esthète En Haute-Savoie, et bien au-delà, le nom de Dunoyer évoque la construction bois de prestige. Mais les activités du groupe familial éponyme, installé à Poisy et employant une centaine de salariés, ne se résument pas à cela. Homme visionnaire de 61 ans, Robert Dunoyer a développé plusieurs entités pour réaliser des chalets ou des maisons modernes de A à Z, jusqu’à la décoration. Rencontre avec un passionné, animé par le bon sens et l’intuition.

Propos recueillis par Delphine Després Photos : © Studio Bergoend Lorsque votre père, Louis Dunoyer, a fondé l’entreprise Dunoyer en 1954, quel était son cœur de métier ?

Robert Dunoyer : Il était charpentier et menuisier pour les particuliers, et il a tout appris sur le tas. Mon père est parti de rien ! Son entreprise a grandi au fil du temps, avec comme seuls leitmotivs : la qualité, l’honnêteté et le travail bien fait.

Quand avez-vous décidé de rejoindre la société familiale ?

Robert Dunoyer : Après mon bac, je me suis posé la question d’entrer ou non dans l’entreprise. Puis à l’âge de 20 ans, j’ai choisi de la rejoindre. J’avais étudié la gestion dans une école de commerce, mais je n’ai jamais appris le métier de charpentier ni de menuisier… Je suis né dans cet environnement, et ce fut la base de ma formation ! Un peu comme mes enfants, Thomas et Maeley, qui viennent d’intégrer l’entreprise.

Depuis votre arrivée, Dunoyer a considérablement évolué et votre groupe compte désormais plusieurs entités, dont Axe & D Architecture… Quelles étaient vos motivations ?

Robert Dunoyer : Quand je suis entré dans la société, rapidement, nous avons construit un atelier plus important à Poisy dans une zone où l’on avait un potentiel de développement. Je me suis rendu compte que si je voulais que l’entreprise progresse, il fallait que je parte dans des directions différentes. Je souhaitais toucher une clientèle plus haut de gamme pour réaliser des ouvrages plus intéressants que des portes ou des fenêtres. J’ai exploré diverses pistes et, en 1985, j’ai créé Axe & D Architecture pour construire des maisons bois assez luxueuses, puis embauché, entre autres, des architectes, des commerciaux, des chefs de chantiers.

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La maison bois en France dans les années 1980 n’était pourtant pas très populaire…

Robert Dunoyer : Non ! On m’a même pris pour un fou ! Le pari était risqué de se lancer sur ce marché et dans un créneau plutôt haut de gamme. Dans l’esprit des gens à cette époque, la maison bois avait une image très négative, celle d’une maison pas chère.

J’ai pris le contre-pied de cela en imaginant des chalets et des maisons bois à l’architecture différente ! Et le fait d’assurer la promotion de nos réalisations, et donc de construire avant même d’avoir trouvé le client, nous a permis de bâtir des produits sortant du commun. Toujours avec ce même fil conducteur : la qualité et la beauté.

Axe & D Architecture a tout de suite été un succès ?

Robert Dunoyer : Nous avons la chance d’être dans une région porteuse et plus réceptive peut-être à ce genre de construction, mais l’activité a démarré tout doucement. Pendant dix ans, j’avoue que Axe & D a plutôt été la « danseuse » du Groupe Dunoyer.

Mais j’y croyais, et j’ai suivi l’objectif que je m’étais fixé. Et j’y suis arrivé ! Aujourd’hui, la société réalise des produits très luxueux, maisons contemporaines en bord de mer ou chalets à la montagne, entièrement finis, équipés et décorés, à l’image du chalet Mont-Blanc dans les Alpes françaises récemment achevé, l’une de nos plus belles réalisations. Cette propriété, composée d’un chalet principal et d’un chalet d’invités, est particulièrement aboutie, techniquement notamment. C’est un projet hors norme sur 1 500 m2 au total avec plus de 6 000 m2 de terrain, entièrement meublé et décoré jusqu’à la petite cuillère !

© Yannick Perrin

Robert Dunoyer, dirigeant de l’entreprise éponyme.

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RENCONTRE | ROBERT DUNOYER

Sur cette double page : leurs réalisations à Courchevel.

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“ Les clients désirent un style beaucoup plus contemporain avec davantage d’ouvertures sur l’extérieur. ” Robert Dunoyer Vous êtes également en mesure de gérer la décoration ?

Robert Dunoyer : Par la force des choses, nous nous sommes structurés côté décoration et agencement intérieur sur mesure, en nous entourant, entre autres, d’architectes d’intérieurs, de décorateurs… Nous avons fondé Ligne Dunoyer, une structure dans les domaines du design et de la décoration pour répondre à cela.

Nous présentons également à Espace 55 à Poisy, un très grand showroom de 3 000 m2 que nous avons imaginé, les collections de nos différents partenaires assez haut de gamme dans l’univers de la maison et du mobilier avec des marques comme Bang & Olufsen, Antonio Lupi, Flexform, Glas Italia, etc. Ainsi, nous répondons à tous les besoins.

Plus récemment, vous avez lancé Five Star Agency.

Quelle est la vocation de cette autre entité ?

Robert Dunoyer : C’est une antenne pour commercialiser nos constructions, aussi bien à la vente qu’à la location. Nous avons même mis en place un service de conciergerie de luxe pour les locations, afin de satisfaire les demandes de la clientèle.

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RENCONTRE | ROBERT DUNOYER

Sur cette double page : la propriété Mont-Blanc dans les Alpes françaises.

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© Studio Bergoend

© Studio Bergoend

RENCONTRE | ROBERT DUNOYER

© Studio Bergoend

Ci-contre et ci-dessous : la propriété Mont-Blanc dans les Alpes françaises.

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Ci-contre : réalisation à Val d’Isère.

L’une de vos autres marques, Izo, présente une gamme modulaire de maisons ou chalets bois contemporains aux budgets plus raisonnables… Pourquoi un tel virage ?

Robert Dunoyer : Avec Axe & D Architecture, nous avons rapidement eu une image haut de gamme avec des produits inaccessibles, alors que nous sommes capables de réaliser avec la même philosophie des chalets de 100 m2 ! Nous souffrions de cette image, et j’ai eu l’opportunité de créer Izo en 2000 et de développer une gamme plus standard et plus accessible de chalets et de maisons qui débutent à 250 000 euros sans le terrain. Izo comporte une vingtaine de modèles de produits, mais en fonction du cahier des charges du client, chaque réalisation est différente, et toujours conçue avec le même système constructif que les produits Axe & D. En quoi ce système se démarque-t-il ?

Robert Dunoyer : Nous avons été les premiers en France à introduire la technique du poteau poutre, c’est-à-dire des poteaux verticaux et des poteaux horizontaux qui constituent la structure d’un chalet par exemple. Je l’appelle plutôt le système Axe & D, car nous n’avons pas la même philosophie que les constructeurs qui utilisent aujourd’hui cette technique. Notre système est assez sophistiqué avec une haute précision. Par exemple, une paroi vitrée fixe est complètement intégrée dans la structure avec des feuillures, avec des rainures, et non pas avec des châssis rapportés. Nous sommes très copiés dans l’esprit, mais pas dans la technique. Ce système constructif permet une grande modernité.

Si votre système est unique, comment parvenez-vous à répondre à la réglementation des systèmes constructifs bois ?

Robert Dunoyer : Les règles classiques, aux niveaux thermique et sismique, ne sont pas faites pour nous, car nous sommes un peu en avance ! À chaque fois, il faut être capable de démontrer que notre système amène beaucoup plus d’avantages ! Dernièrement, nous avons effectué des essais au FCBA à Bordeaux (Institut Technologique Forêt Cellulose Bois-construction Ameublement) pour prouver que nos constructions étaient parasismiques. Nous avons testé la résistance aux séismes de deux maisons grandeur nature dans un laboratoire du FCBA. J’ai assisté aux essais, c’était impressionnant ! La puissance du séisme simulé était deux fois plus importante que celle qui avait fait des dégâts effroyables à Kobe en 1995… Et nos maisons sont restées debout ! Donc si un tel tremblement de terre se produisait, elles ne s’écrouleraient pas sur leurs habitants !

Combien de chalets réalisez-vous par an ?

Robert Dunoyer : Une cinquantaine en moyenne. Notre organisation est plutôt semi industrielle et le travail est exécuté en usine avec des équipements assez pointus, mais nous demeurons une entreprise artisanale. Et si notre activité reste assez régionale, nous travaillons aussi à Paris ou sur la Côte d’Azur. Ce sont souvent des clients que nous avons rencontrés à Courchevel ou Megève.

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RENCONTRE | ROBERT DUNOYER

Sur cette double page : deux réalisations de Axe & D Architecture à Megève.

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Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?

Robert Dunoyer : Nous préparons à l’Espace 55 un showroom de 180 m2, dont l’ouverture est prévue début 2017, qui proposera un parcours découverte permettant à la clientèle de mieux comprendre tout ce que nous sommes capables de faire. Par exemple, elle ne s’imagine pas que nous intervenons aussi sur le marché de l’hôtellerie haut de gamme. Cela fait vingtcinq ans que nous travaillons pour Marc Veyrat ; nous avons, entre autres, réalisé l’hôtel Le Pashmina à Val Thorens et différents hôtels de luxe à Courchevel et Val d’Isère… Nous sommes aussi en train de concevoir toute la partie agencement du futur hôtel du groupe Rothschild qui devrait être exploité par Four Seasons à Megève. Je souhaite que les gens réalisent que le Groupe Dunoyer ne se résume pas aux seuls chalets et maisons Axe & D.

Quelles sont les tendances côté chalets ?

Robert Dunoyer : Il y a une chose certaine : la mode du vieux bois est passée ! Nous intégrons également d’autres matériaux nobles dans nos chalets, comme le verre, le cuivre, le zinc, ainsi que des matériaux minéraux. Aujourd’hui, tout en respectant l’authenticité de la matière bois, les techniques permettent d’imaginer des chalets avec une vision plus moderne. Et même si en montagne, les clients aiment bien se retrouver dans une ambiance « chalet », ils désirent un style beaucoup plus contemporain avec davantage d’ouvertures sur l’extérieur.

www.groupe-dunoyer.com

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Sur cette double page : Villa à Annecy.

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“ Mon fil conducteur : la qualité et la beauté. ” Robert Dunoyer 97

DOMESTIQUE | CHALET BLAUNCA – RÉGION DE ST-MORITZ

Mountain retreat Au-dessus du lac de Sils, près de St-Moritz en Suisse, cette ancienne écurie, rénovée par l’agence Küchel Architects, crée la surprise.

Si elle a conservé des extérieurs authentiques, elle enferme désormais des intérieurs douillets entièrement réinterprétés.

Texte et production : Kerstin Rose Photos : Christian Schaulin

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© Christian Schaulin

DOMESTIQUE | CHALET BLAUNCA – RÉGION DE ST-MORITZ

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© Christian Schaulin

L’endroit était incroyable, et l’architecte Arnd Küchel, propriétaire de l’agence Küchel Architects en Suisse, fasciné par le lieu, a décidé d’acheter cette ancienne écurie. Perché à 2 037 mètres d’altitude, surplombant le magnifique lac de Sils en Suisse en Haute-Engadine (canton des Grisons), le petit village de Blaunca semble presque seul dans les montagnes, et surtout en hiver…

Ici, le silence règne en maître, contrastant avec l’agitation et les fastes de la station voisine de St-Moritz. Et le propriétaire de ce refuge de faire la navette entre ce hameau et ses bureaux de Saint-Moritz et de Zurich pour s’échapper le week-end dans cette demeure qui a gardé son identité séculaire.

Le village de Blaunca a été construit en 1450 et géré par des agriculteurs de montagne pendant les mois d’été.

Aujourd’hui, les habitants du hameau apprécient la région pour ses points de vue et le calme durant les week-ends et jours fériés, voire l’été.

Küchel Architects a déjà repensé de nombreuses maisons dans la vallée de l’Engadine, tout en veillant à ne pas détruire les anciennes structures. Et pour sa propre maison de montagne, Arnd Küchel a veillé à conserver l’authenticité du bâtiment. Depuis l’extérieur en effet, il est difficile d’imaginer le confort de l’intérieur. Les systèmes d’isolation, de chauffage et de ventilation disparaissent, bien camouflés derrière les vieilles poutres et des murs de plâtre blanc. Le sous-sol, construit à partir des solides roches de montagne, était autrefois une étable. L’architecte a restauré l’ensemble du bâtiment dans les moindres détails, avec quelques modifications architecturales. Il a traité le volume principal avec une certaine modernité. Pour l’ameublement, il a choisi un style approprié avec un mobilier assez simple et intemporel : des vieilles tables, des bancs et des tabourets anciens.

© Christian Schaulin

“ Arnd Küchel a veillé à conserver l’authenticité du bâtiment. ”

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© Christian Schaulin

DOMESTIQUE | CHALET BLAUNCA – RÉGION DE ST-MORITZ

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© Christian Schaulin

DOMESTIQUE | CHALET BLAUNCA – RÉGION DE ST-MORITZ

Devant la cheminée moderne en métal noir, deux chaises de Charles et Ray Eames s’intègrent parfaitement à cet environnement. À l’arrière, se trouve la chambre. Partiellement construite dans la montagne, elle ne se compose que d’un dortoir continu pour environ six personnes. Une référence à l’habitat agricole d’autrefois, qui n’était certainement pas aussi confortable que les lits du chalet, recouverts de couvertures en fourrure de renard.

Un escalier minimaliste, semblant prolonger la cheminée en acier fin, conduit à l’étage supérieur formé par une grande pièce : un ancien grenier à foin qu’il a rendu habitable tout en maintenant son esprit, esprit qu’il a conservé en renonçant à mettre de grandes ouvertures vitrées. Seules, quelques petites ouvertures donnent sur les sommets, la vallée et le lac.

Si l’intérieur dispose de poutres en bois rustiques et de meubles de campagne simples, Küchel a également opté pour de l’acier anthracite, notamment pour la cheminée qui divise les zones salon et salle à manger. Tous les équipements de la cuisine sont aussi masqués par de l’acier.

Une salle à manger acier et bois partiellement encastrée dans le sol a été conçue, rappelant la culture asiatique dans la manière de s’asseoir.

Tout en respectant le passé, Küchel signe ici un « refuge » chaleureux d’exception où domine une réelle sensation de bien-être.

© Christian Schaulin

www.kuechelarchitects.ch

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© Christian Schaulin

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© Christian Schaulin

DOMESTIQUE | CHALET À COURCHEVEL BY SYBILLE DE MARGERIE

Refuge contemplatif À Courchevel 1850, l’architecte d’intérieur Sybille de Margerie signe les espaces d’un chalet privé qu’elle a voulu ultra confortable et contemporain. Visite d’une habitation de montagne au décor luxueux et sophistiqué.

Texte : Charlie Leclerc Photos : © Fabrice Rambert

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DOMESTIQUE | CHALET À COURCHEVEL BY SYBILLE DE MARGERIE Depuis sa création, il y a plus de vingt-cinq ans, l’agence Sybille de Margerie a réalisé une pléiade de projets prestigieux partout dans le monde, pour des particuliers mais aussi pour Louvre Hotels, Mandarin Oriental, Park Hyatt USA et LVMH. Pour ce dernier groupe, l’architecte d’intérieur Sybille de Margerie a conçu en 2011 un joyau de l’hôtellerie de montagne, l’hôtel Cheval Blanc à Courchevel. Une référence, qui lui a permis, entre autres, de se démarquer. Pour le dixième anniversaire de cette maison de luxe, elle a d’ailleurs continué sa collaboration avec LVMH en effectuant quelques rénovations et en créant de nouveaux espaces.

Aussi, sa signature n’est pas passée inaperçue à Courchevel… Et l’architecte d’intérieur a séduit quelques particuliers qui lui ont confié la décoration de leur chalet privé, à l’image de ce projet avec un panorama époustouflant sur les sommets enneigés, achevé cette année, en collaboration avec Atelier Cos et Lighting Design International. À l’origine, un chalet construit en 2001 se trouvait ici, mais il a été entièrement démoli pour laisser place à ce nouveau chalet de 1 100 m2 sur trois niveaux, enfermant cinq chambres, des pièces de vie, une piscine, un spa avec hammam, une zone fitness et une salle de cinéma. « Ma démarche est de faire un lieu qui crée de l’émotion et qui soit en rapport avec sa culture d’origine. Je ne cherche pas à laisser mon empreinte partout où je passe », explique Sybille de Margerie.

Et cette volonté, elle l’a parfaitement traduite dans cette nouvelle conception.

Ce chalet privé, mixant les matériaux traditionnels savoyards – pierre et bardage bois en façade, toit en lauze –, a été développé dans un esprit contemporain et ultra raffiné. « Le concept de décoration s’articule autour de trois thèmes liés à l’univers de la montagne, de son environnement naturel et humain : traces, patines et fraîcheur », dévoile l’agence. Pour illustrer le premier thème, l’architecte d’intérieur a choisi « des tissus brodés aux rythmes géométriques et séquencés, une patine béton travaillée, des parois tressées, un luminaire en métal découpé réfractant la lumière en mille cristaux de poudreuse, une mosaïque sophistiquée et de la fourrure… » La patine, elle, évoquant les refuges d’altitude, le calme et le réconfort après le froid, se traduit par « des tonalités douces – du beige et du brun –, des laines tricotées et des cachemires précieux, des cuirs patinés, des assemblages de différentes essences de bois »… Quant à la fraîcheur, elle est suggérée notamment par « des bois délavés, des lins bruts, des laques soyeuses de couleurs vives, des lignes contemporaines et dynamiques ».

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“ Le concept de décoration s’articule autour de trois thèmes liés à l’univers de la montagne, de son environnement naturel et humain : traces, patines et fraîcheur. ”

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DOMESTIQUE | CHALET À COURCHEVEL BY SYBILLE DE MARGERIE

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Côté mobilier, de nombreuses pièces uniques ont été pensées par l’agence.

L’architecte d’intérieur a également introduit, au sein du chalet, d’autres créations sublimes, comme les appliques de Serge Mouille, des suspensions en verre soufflé (Semeur d’Etoiles) dans la salle à manger, un lustre sur mesure (Pouenat) dans la master bathroom, une table de repas sur mesure de Jérôme Abel Seguin, une chaise en rotin suspendue (Ferlea) dans la piscine, etc. « Couleurs, émotion, luxe et création » sont les maîtres mots de ses projets, et cette constante prévaut ici aussi. Sybille de Margerie a réussi à rythmer les espaces de ce chalet privé avec une élégance folle et une douce harmonie.

www.sybilledemargerie.com

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DOMESTIQUE | CHALET ANZERE BY SEARCH

Responsables des travaux de rénovation d’un chalet de montagne en Suisse, les architectes de l’agence hollandaise SeARCH dévoilent une habitation imaginée pour des modes de vie nouveaux.

Texte : Fabienne Dupuis Photos : © Ossip Plans et dessins : SeARCH

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DOMESTIQUE | CHALET ANZERE BY SEARCH

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DOMESTIQUE | CHALET ANZERE BY SEARCH

De son activité rurale d’avant-guerre, il ne semble plus rester grand-chose ici, à Anzère. Dès le début des années cinquante, voyant les heures de la modernité déferler, le petit village Suisse, du canton de Valais, a en effet fait le choix d’un changement de cap, radical alors…

Se saisissant des premiers balbutiements du tourisme, la station a vite fait de changer ses pâturages en d’affolantes pistes de ski alpin ou de snowboarding. Suisse oblige, le parc actuel dégage néanmoins le sentiment paisible d’un changement assumé, fait sans anicroche ni heurt. Grâce à une politique de développements immobiliers rondement menée, Anzère affiche fièrement des allures d’alpages chics et discrets.

C’est précisément dans ce petit hameau de Suisse, que les architectes hollandais de l’agence SeARCH ont travaillé pour l’un de leurs projets : un lot immobilier, constitué d’un terrain et d’un bâtiment, dont l’acquéreur a souhaité revisiter les contours. Pour SeARCH, le projet tout entier est à revoir, pour le rendre d’une part plus cohérent, mais aussi plus en adéquation avec le site sur lequel il est érigé.

Si les architectes se sont entièrement inspirés de la forme traditionnelle des chalets de montagne (ils citent d’ailleurs celui de Balthus, à Rossinière), le fini n’en reste pas moins férocement griffé de modernité. On y retrouve d’abord les codes plus classiques du bardage de bois et les larges avant-toits qui comptent aujourd’hui parmi les images d’Épinal des habitations de montagne. Ce sera donc au verre, grâce à de larges baies vitrées, de venir briser la glace et de conférer à cet énorme monobloc de 500 m2 d’habitation, les incisions nécessaires pour l’inonder de lumière naturelle… et d’offrir au passage des vues sublimes sur le paysage alentour.

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Mais ce sera finalement la structure même de l’habitation qui aura subi le plus gros ouvrage. Finie l’entrée de garage par l’arrière de la bâtisse, terminée la distribution consensuelle de l’espace… SeARCH a bougé les blocs pour entièrement réorganiser les flux de mouvements d’une maison devenue moderne. Inscrite à flanc de montagne, la maison possède un total de trois étages d’habitation, reliés par un ascenseur enfoui dans la terre jusqu’au garage, situé aujourd’hui en rez-de-chaussée. De là, les hôtes peuvent alors rejoindre tous les niveaux mis à leur disposition. Au premier, où siège l’appartement des invités, des chambres mais aussi un salon permettent de vivre en toute autonomie. Au deuxième, l’on trouve des espaces communs de vie pour venir se détendre et échanger. Puis enfin l’appartement du dernier étage, pièce maîtresse du chalet, est inscrit dans l’ancien grenier, qui aujourd’hui peut se targuer de toutes les élégances : celle de chapeauter un ensemble architectural réussi, celle d’être un très bel espace d’habitation, mais surtout celle de posséder les vues les plus imparables sur l’imperturbable Dent Blanche, les formes pyramidales du Cervin et, plus spécialement, sur l’immuable pointe Dufour.

www.search.nl

“ Si les architectes se sont entièrement inspirés de la forme traditionnelle des chalets de montagne, le fini n’en reste pas moins férocement griffé de modernité. ”

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DOMESTIQUE | CHALET BAYROU – SERRE CHEVALIER

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Luxe et sobriété Constructeur de chalets installé à Briançon, Megève et Lutry en Suisse, Chalets Bayrou crée des habitations luxueuses et sur mesure. Zoom sur cette réalisation à Serre Chevalier qui illustre le savoir-faire inouï de l’entreprise centenaire.

Texte : Charlie Leclerc Photos : © Pierre Masclaux

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DOMESTIQUE | CHALET BAYROU – SERRE CHEVALIER

Depuis 1860, date de la création de l’entreprise par Ferdinand Bayrou, Chalets Bayrou imagine des chalets d’exception partout dans les Alpes, entièrement en bois de mélèze de pays. Si la société familiale, qui possède son propre bureau d’études, s’illustre dans la construction d’habitations neuves, elle effectue également des rénovations de chalets et de charpentes. Son leitmotiv ?

Ne jamais transiger sur la qualité. Et Anne Bayrou, co-dirigeante de l’entreprise avec Guillaume Lebigot, sait s’entourer, avec une équipe principalement formée par des compagnons du devoir. L’autre particularité de Chalets Bayrou, c’est son système constructif : « Il mêle la technique du poteau poutre et de l’ossature bois », explique Anne Bayrou.

C’est en partie pour toutes ces raisons que les propriétaires de ce chalet à Serre Chevalier ont choisi Chalets Bayrou pour concevoir leur résidence secondaire à la montagne. « Lorsque j’ai souhaité avoir un chalet, j’ai fait beaucoup de recherches sur Internet. Et, à chaque fois que je voyais un chalet qui me plaisait, c’était un chalet Bayrou », se souvient la propriétaire.

Aussi, lorsque la famille a trouvé le terrain idéal, c’est naturellement vers cette entreprise qu’elle s’est tournée !

Déployé sur 540 m2 et quatre niveaux, le chalet, achevé il y a deux ans, a été pensé pour une grande famille, avec de nombreuses chambres – dont un étage entièrement pour les amis –, une cave à vins en verre et béton ainsi que des espaces jeux, cinéma et bien-être au niveau -1, et un dernier niveau entièrement occupé par la suite parentale.

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DOMESTIQUE | CHALET BAYROU – SERRE CHEVALIER

« Je désirais également des matériaux nobles, mais pas trop tape-à-l’œil, de belles finitions et un intérieur moderne », complète-t-elle. Et le résultat est à la hauteur de ses espérances ! Avec ses façades en mélèze et pierre et son toit en lauze, le chalet, pourvu de plusieurs terrasses et balcons, s’inscrit parfaitement dans l’architecture locale.

En revanche, il dévoile de grandes ouvertures lui conférant des lignes plus actuelles. À l’intérieur, place est faite à la sobriété, avec des couleurs naturelles surtout, du mélèze de pays principalement, du chêne patiné au sol, et de la pierre. Inondée de lumière naturelle, la pièce de vie abrite notamment une belle cheminée en pierre avec un foyer traversant qui découvre le salon depuis l’escalier. Ce dernier compte parmi les belles pièces de l’habitation. Conçu avec une base en acier, il est recouvert d’un « tapis » en mélèze et il est mis en valeur grâce à des garde-corps en verre et un luminaire monumental en fibre optique du créateur David Emery, qui se déroule de haut en bas.

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Cette pièce ajoute également de la légèreté à l’espace, tout comme le lustre d’Ingo Maurer au-dessus de la table de salle à manger ou encore les fauteuils blancs en peau de Lubenjo très sobres.

Si les propriétaires ont également été conseillés par l’architecte d’intérieur Julie Bardon, mais aussi par un autre architecte en amont pour l’ébauche des plans, Chalets Bayrou a réalisé l’intégralité du projet. Et entre autres, des meubles sur mesure et un nombre incroyable de rangements invisibles dans toutes les pièces, un souhait des occupants pour dissimuler un maximum d’éléments et ainsi conserver des volumes épurés. « Si c’était à refaire, je ne changerais rien, conclut la propriétaire. J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette entreprise. Ce projet m’a permis aussi de faire de belles rencontres… Je suis même allée avec Anne Bayrou dans une carrière en Italie pour choisir la pierre ! » www.chalets-bayrou.com

“ Le chalet, signé Chalets Bayrou, dévoile de grandes ouvertures lui conférant des lignes plus actuelles. ”

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DOMESTIQUE | APPARTEMENT – MEGÈVE

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PIED-À-TERRE COSY Cet appartement est le dernier projet de JeanMarie Nouvellement, bien connu à Megève pour ses nombreuses réalisations qui traduisent toutes l’esprit authentique des Alpes. Zoom sur cette habitation située au cœur du célèbre village de Haute-Savoie.

Texte : Lina Mistral Photos : DR

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DOMESTIQUE | APPARTEMENT – MEGÈVE

Les 130 m2 de ce rez-de-jardin à Megève ont été conçus avec tous les codes de la montagne. Le lieu, à la fois traditionnel avec le choix des matériaux, dont du vieux bois d’alpage, montre aussi des espaces très contemporains avec une petite décoration d’Angel des Montagnes et du mobilier cosy, et une fonctionnalité bien actuelle, notamment dans la cuisine et dans les salles de bains.

Tous les espaces sont pensés avec soin et optimisés afin de satisfaire tous les besoins des occupants pour un séjour en altitude. Et l’ensemble demeure épuré pour que les acquéreurs de ce bien puissent le personnaliser.

Il bénéficie par ailleurs d’une très belle terrasse spacieuse, divine au soleil couchant.

Informations complémentaires au 06 11 68 88 02.

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HÔTEL | CHETZERON – CRANS-MONTANA

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Prendre de la hauteur

Loin de l’agitation de la station de Crans-Montana, l’hôtel Chetzeron en Suisse a ouvert dans l’ancienne gare d’un téléphérique, au cœur d’un cadre naturel magique face aux plus beaux sommets des Alpes, du Cervin au Mont Blanc.

Un refuge contemporain exclusif.

Texte : Charlie Leclerc Photos : Courtesy of Design Hotels

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HÔTEL | CHETZERON – CRANS-MONTANA

Accéder au Chetzeron se mérite ! Surplombant la vallée du Rhône, ce boutique hôtel de 16 chambres et suites seulement, inauguré l’an dernier, culmine en effet à 2 112 mètres d’altitude sur le domaine skiable de Crans-Montana. Et pour le rejoindre en hiver, c’est un 4x4 ou une motoneige qu’il faut emprunter ou alors chausser ses skis… Mais avec les valises, avouons que les deux premières solutions s’avèrent plus commodes.

Au premier regard, son architecture surprend avec sa pierre sèche de parement en façade, ses ouvertures panoramiques et ses grands portiques en béton, qui témoignent de l’ancienne destination du lieu.

Il faut dire que l’hôtel, membre de Design Hotels, a pris place dans l’ancienne gare d’arrivée de la mythique télécabine de Chetzeron… Auteur de cette métamorphose, le cabinet suisse Actescollectifs Architectes a dû composer avec les contraintes imposées – notamment celle de construire dans la volumétrie existante – pour réussir cette prouesse.

Si les chambres ont été installées sur la partie est, les espaces de réception, eux, ont trouvé refuge au centre. Sur la partie nord, une extension a été possible et abrite désormais de nouveaux volumes dont l’espace wellness avec hammam et sauna. Un bassin extérieur de détente sur le toit offre également une contemplation unique sur les cimes enneigées.

Les chambres et suites évoluent dans un décor moderne de bois et de pierre assez sobre, inspiré par la montagne, avec un mobilier sur mesure dans le même esprit.

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“ Contempler les cimes enneigées, admirer le ciel étoilé, jouir du coucher du soleil, profiter de moments de quiétude… Telles sont les promesses du lieu. ” Chaque salle de bains bénéficie d’une vue montagne, à travers les claustras de la chambre ou les ouvertures vitrées. Des ouvertures qui cadrent les panoramas sur les sommets alpins – comme partout dans l’établissement –, voire sur le lac de Tseuzier, et qui forment des niches intérieures que chaque visiteur peut utiliser à sa guise.

Au restaurant d’altitude de l’hôtel, pourvu d’une splendide terrasse, la carte décline des plats aux saveurs alpines raffinées, concoctés avec des produits de proximité et de saison : spécialités valaisannes traditionnelles, découvertes locales et inspirations contemporaines. Quant à la sélection des vins, elle se veut régionale.

Un séjour de rêve au-dessus des mélèzes où l’on ne se lasse pas d’admirer, depuis sa chambre ou l’une des chaises longues de la terrasse, le coucher du soleil, le ciel étoilé et les majestueuses montagnes… Tout en jouissant de moments rares de quiétude le soir venu.

www.chetzeron.ch

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HÔTEL | ULTIMA GSTAAD – GSTAAD

Le luxe,

simplement…

Niché au cœur de la très chic station de ski de la commune suisse de Saanen, le nouvel hôtel Ultima Gstaad dévoile un véritable écrin de confort, de luxe et de services à la carte de haute voltige.

Découverte.

Texte : Fabienne Dupuis Photos : F. Ducout

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Les habitants d’Etoy en Suisse, le connaissent déjà, puisque c’est dans la petite ville du canton de Vaud que l’entrepreneur français, Max-Hervé George, a ouvert son palais de la gastronomie, luxe, design et high-tech en juin 2016, le « Duchessa ». On retrouve déjà dans ce concept-store intriguant, ce goût pour les produits de qualité, ainsi qu’une évidente passion pour les lieux impeccablement luxueux.

Pour son premier opus hôtelier, ouvert depuis le mois de décembre, Max-Hervé George s’est inspiré des mêmes codes. Luxe et tradition sont en effet de mise dans ce qu’il serait convenu d’appeler une adresse hautement séduisante. Car attractif, l’Ultima Gstaad l’est incontestablement. Au-delà même de la seule adresse, qui fait depuis longtemps référence dans le monde alpin, le nouvel hôtel, constitué de trois énormes chalets, revêt des apparats qui devraient séduire une clientèle en quête de luxe mais aussi d’un confort discret et individualisé. On y retrouve d’ailleurs son Duchessa, mais cette fois-ci dans une version restaurant, où les convives peuvent venir se rassembler s’ils le souhaitent, près de l’âtre, dans un large salon, pour tous les repas de la journée.

Dans ces trois chalets, les hôtes ne trouveront que dix suites et sept résidences. Et l’adresse hôtelière compte bien offrir à ses clients, grâce à son service de majordome disponible 24/7, un service à la hauteur d’une vieille demeure, où l’on retrouvait amis et famille. Inscrites dans des espaces de 50 à 130 m2, les suites (en cinq catégories) offrent toutes une décoration personnalisée, sans jamais omettre les exigences d’un confort de rigueur.

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HÔTEL | ULTIMA GSTAAD – GSTAAD

“ Entre cuir, marbre, chandeliers et velours, les hôtes peuvent jouir de véritables appartements, situés en plein cœur de la petite ville de Gstaad. ” Du côté des résidences, l’on trouve des appartements s’étirant de 160 à 250 m2. Là encore plus, sans doute, l’accent est mis sur l’aisance que présente un espace si large, plutôt rare sur les destinations de montagne. Entre cuir, marbre, chandeliers et velours, les hôtes peuvent ainsi jouir de véritables appartements, situés en plein cœur de la petite ville de Gstaad… à quelques mètres seulement des premières pistes.

Ne restait donc plus à cet écrin que de se draper d’un espace bien-être, pour boucler la boucle du confort exquis. C’est chose faite grâce à l’espace de 800 m2 qui lui est entièrement consacré, et dans lequel se cache un hammam, un jacuzzi, une piscine, un bar santé, un espace fitness et six cabines de soins, orchestrées par la marque suisse de la beauté sans âge, La Prairie.

www.ultimagstaad.com Plus d’informations sur la destination sur le site de l’Office de Tourisme de la ville, www.gstaad.ch

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HÔTEL | LE YULE – VAL D’ISÈRE

Esprit nordique Trésor des Alpes au cœur de Savoie Mont Blanc, Val d’Isère est une station de renommée mondiale où les hôtels de luxe continuent de s’implanter… Le Yule, un cinq étoiles récemment inauguré, se distingue avec son ambiance scandinave très cocooning.

Texte : Delphine Després Photos : DR

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Val d’Isère peut s’enorgueillir de posséder un domaine skiable de 300 kilomètres de pistes !

Et la station, très réputée, s’emploie chaque année à améliorer le confort des voyageurs. Cet hiver, c’est la nouvelle télécabine ultramoderne de Solaise, avec, entre autres, sièges chauffants et Wifi embarqué, qui séduit les skieurs et les propulse en 7 minutes à 2 550 mètres d’altitude !

Dans cet espace mythique du ski alpin, le Yule, un écrin de bois blond au cœur du village et sur le front de neige avec accès direct aux pistes, profite de sa situation privilégiée à quelques mètres des remontées mécaniques et de la mythique face olympique de Bellevarde.

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© Steeves Ambill

HÔTEL | LE YULE – VAL D’ISÈRE

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La rénovation du lieu, c’est à l’agence d’architecture d’intérieur Global Projets qu’elle a été confiée. Connue pour faire éclore de jeunes talents, l’agence a ici imaginée des atmosphères feutrées mêlant du mobilier sur mesure et des pièces éditées. Ainsi, Le Yule marie des pièces des Ateliers Jouffre créées pour l’endroit, des tables basses Muuto, des lampes de Dan Yeffet et Lucie Koldova (Brokis), des peaux de moutons, du mobilier outdoor Unopiù, un fauteuil à bascule et un lampadaire Kettal, etc.

Pensé comme une chaleureuse maison de montagne et aménagé dans un style scandinave contemporain, l’hôtel enferme 41 chambres et suites, de 18 à 61 m2, avec de beaux extérieurs, plein sud pour la plupart, et des vues fabuleuses sur les sommets enneigés et les pistes. Rythmées par différentes teintes de bois, les chambres révèlent également quelques notes blanches et noires, voire rouges ou bleues.

Le tout orchestré avec élégance et souci des détails.

Au spa, où des soins Nuxe sont prodigués, l’espace bien-être dissimule notamment un jacuzzi et une piscine intérieure baignée de lumière naturelle. Autre lieu exquis, le Solstice.

Le restaurant de l’hôtel, ponctué de claustras bois, décline quatre ambiances très appréciées : un coin savoyard, un bar à fruits de mer, un bistrot chic et une terrasse pour profiter du soleil. Initiée par le directeur Christophe Bricaud et le chef étoilé Laurent Azoulay – qui a signé les cartes –, la restauration promet des découvertes aussi délicieuses que variées.

“ Un hôtel pensé comme une chaleureuse maison de montagne et aménagé dans un style scandinave contemporain. ”

leyule.fr

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HÔTEL | PASHMINA – VAL THORENS

UNE AFFAIRE DE FAMILLE Niché sur les hauteurs de la plus haute station d’Europe – un joli 2 300 mètres d’altitude – l’hôtel Pashmina à Val Thorens, a tout pour séduire. Découverte.

Texte : Fabienne Dupuis Photos : Hôtel Pashmina

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HÔTEL | PASHMINA – VAL THORENS

L’hôtel Pashmina, c’est tout d’abord une belle histoire. Celle d’une famille, les Gorini, qui arrive ici alors que les hauteurs n’étaient encore peuplées que de pics et de cimes enneigés et de quelques refuges.

Véritables pionniers du genre, Marc et Sandrine Gorini, avec une poignée d’autres, contribuent alors à développer les offres d’accueil de la destination. Si Marc est moniteur de ski et Sandrine secrétaire à l’ESF, le couple va toutefois ouvrir un restaurant, puis, plus tard, un hôtel.

Aujourd’hui assistés de leurs deux fils, ils se sont lancés dans un projet hôtelier cinq étoiles, qui concourt, depuis son ouverture en décembre 2015, à renforcer l’image d’une station sportive en passe de devenir très chic !

Armé de 42 chambres et suites (de 26 à 70 m2 !) et de 8 « cosy homes », le Pashmina de « Val Tho » est une large bâtisse contemporaine, conçue dans un esprit de demeure familiale. On y trouve ainsi un décor éclectique, avec de nombreuses références faites à la montagne mais aussi à l’histoire de la station de ski, comme cette ancienne télécabine de bois qui trône en plein cœur de la salle de restaurant du chef Romuald Fassenet, ou ces vieux casques qui désormais font office de suspensions !

Véritables figures emblématiques de la station, les Gorini n’en ont pas pour autant oublié de savourer leur plaisir en compagnie des « anciens » de Val Thorens, dont, entre autres l’architecte Antonio Arro, aux commandes du projet, la famille Goitschel, championne de ski et propriétaire du Ski Shop de l’hôtel, ou Stéphane Benoist, alpiniste et photographe dont les clichés de la vallée ornent les murs du Pashmina.

Ne reste donc plus qu’à profiter des vallées de la Tarentaise, un des plus grands domaines skiables du monde, où la station propose également différentes formules, comme ce sublime Raquettes-Zen (organisé par Raquette Nature et Escale Zen), qui combine sport alpin, découverte nature et pauses yoga.

www.hotelpashmina.com www.raquettenature.com www.escale-zen.fr

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“ Un décor éclectique, avec de nombreuses références faites à la montagne mais aussi à l’histoire de la station de ski. ”

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HÔTEL | BARRIERE LES NEIGES – COURCHEVEL

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À la conquête des cimes Le groupe hôtelier français Barrière ouvre son premier opus alpin sur les pentes de la station de Courchevel : Les Neiges, une adresse tout en luxe et discrétion.

Texte : Fabienne Dupuis Photos DR

Après nous avoir habitué aux paysages côtiers, à l’exception de deux adresses de campagne, à Ribeauvillé et Enghien-les-Bains, après une charmante surprise nichée sous le soleil de Marrakech, c’est sur les cimes des montagnes que le groupe hôtelier français Barrière dévoile son dernier opus.

Un opus fait de chic et de charme rustique, niché en plein cœur de la très courue Courchevel, l’une des adresses les plus incontournables du ski alpin flamboyant. Pour les sommets, le groupe Barrière et son hôtel Les Neiges ont déployé le meilleur du savoir-faire d’une enseigne qui connaît bien son métier. Du confort et de l’élégance d’abord, avec une ambiance cosy et chic, mais pas trop. Juste assez pour se laisser transporter par l’esprit d’une maison bien mise, où les tons oscillent de la clémentine au chocolat en passant par le framboise des fauteuils et banquettes du bar ou ceux du restaurant. Dans les 42 chambres que l’hôtel compte, les tons de la gamme du beige dominent s’accommodant parfaitement du blond des bois qui parent les sols, les murs et parfois même, les plafonds. Lainages et fourrures viennent enrichir la note de confort d’un hôtel chaleureux et insidieusement élégant, un souhait de simplicité que l’on retrouve dans toutes les adresses du groupe.

Dans le même ton, les deux restaurants de l’hôtel – Le Fouquet’s et le BFire – poursuivent cet effort non contraint d’une aisance assumée mais discrète, pas bégueule et encore moins délurée. Un confort plutôt serein, près d’un feu de cheminée et de murs couverts de vieux clichés d’artistes d’hier et d’aujourd’hui, où l’on sert les mets quelque peu lissés qui ont fait la réputation d’une des brasseries les plus chics de la capitale française, et de l’autre, une cuisine plus paillarde, dont seul le raffinement des produits servis, rappelle subrepticement le luxe chuchoté des lieux.

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HÔTEL | BARRIERE LES NEIGES – COURCHEVEL

“ Un opus fait de chic et de charme rustique, niché en plein cœur de la très courue Courchevel. ”

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Pièce maîtresse de l’hôtel, s’il en faut une, le Spa Diane Barrière qui mélange avec justesse les codes cristallins d’un centre de bien-être, avec ceux, plus rêches, de la montagne. Au menu, des soins signés Biologique Recherche et Ligne Saint Barth, en parfaite adéquation avec la soudaine rudesse d’une vie brusquement menée sur des chemins de haute altitude. Le temps d’une pause, le temps d’une piste. Une mise en suspension aussi belle que délicieuse.

www.hotelsbarriere.com

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HÔTEL | WHITE 1921 – COURCHEVEL

Vent de fraîcheur

Dans un élégant bâtiment blanc et directement sur les pistes, la branche hôtelière du groupe de luxe français LVMH a ouvert récemment à Courchevel, le White 1921. Comme pour son opus tropézien, le lieu a été conçu par l’architecte Jean-Michel Wilmotte.

Texte : Fabienne Dupuis Photos : © Stefano Candito

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“ Une adresse idéale pour jouir des attractions de Courchevel, entre shopping hyper luxe, soirées tendance et dîners dans l’un des restaurants étoilés de la station. ” Blanc, beige et quelques tons plus chauds comme de l’orangé et du brun, ornent les 26 chambres, coursives et espaces de détente que Jean-Michel Wilmotte a pris soin de parer de quelques motifs géométriques monochromes qui feignent à peine de rappeler les cimes alentour.

Frais et distingué, l’espace imaginé par l’architecte s’est débarrassé des codes traditionnels de la culture de haute montagne, pour offrir un hôtel racé et foncièrement moderne. Pour renouer avec la région, il faudra attendre les sublimes assiettes du petit déjeuner et ses délices gastronomiques, ou encore les pistes du fameux domaine skiable de Courchevel. Après une pause thé, ou une boisson plus encanaillée, dans l’enceinte du Grand Salon ou celle de la bibliothèque d’hiver, un sauna ou un hammam au cœur de la salle de sport, ou bien un bain dans la toute nouvelle petite piscine intérieure du White 1921, on peut alors jouir des attractions de Courchevel. Entre shopping hyper luxe, soirées tendance et dîners dans l’un des restaurants étoilés de la station de sports d’hiver, ici, tout est possible !

www.white1921.com

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HÔTEL | HUUS – GSTAAD

La carte de la séduction Parmi les stations huppées de l’autre côté de la frontière, Gstaad en Suisse. À quelques minutes de ce village, l’hôtel Huus a ouvert ce mois de décembre. Une nouvelle adresse chic et charme pensée comme une grande maison chaleureuse.

Texte : Lina Mistral Photos : Courtesy of Design Hotels

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Le nom de Gstaad invite au songe. Il évoque l’authenticité d’un village piétonnier à 1 050 mètres d’altitude, habité de petites maisons, de chalets en bois et peuplé d’illustres personnalités. La station du canton de Berne affiche un luxe omniprésent : dans sa rue principale, avec ses marques griffées, ou dans ses hôtels de prestige, où séjournent stars et têtes couronnées. Gstaad est aussi mise en avant pour la qualité de son immense domaine skiable, très apprécié…

C’est dans ce cadre prisé que le nouvel hôtel Huus, pourvu de 131 chambres et suites, vient d’être inauguré, à quelques minutes de marche du centre ville. L’établissement, membre de Design Hotels, a joué l’atout de la tranquillité dans un cadre spectaculaire face aux montagnes.

Le nom de l’hôtel « Huus » est dérivé du mot suisse-allemand signifiant « maison ». Aussi, c’est le concept d’une maison chaleureuse, tant au niveau de l’accueil que de l’esthétisme, qui a été mis en avant ici par Stylt Trampoli, les concepteurs du projet. Le studio de design suédois s’est employé à imaginer des espaces particulièrement confortables, des zones communes aux chambres. Ainsi, l’hôtel dévoile des tonalités plutôt sombres et des matériaux traditionnels, et le décor forme une unité avec la nature environnante si généreuse. Un parti pris qui plonge les hôtes dans un univers douillet et leur permet une certaine communion avec la montagne.

Un vaste spa avec, entre autres, piscine, sauna finlandais, jacuzzi extérieur et fontaine de glace, des espaces communs de caractère et plusieurs restaurants agrémentent également le lieu. Et l’adresse réjouit vraiment les parents… Au 4e étage, un restaurant dédié aux enfants et spécialement aménagé pour eux a été pensé. Avouons que dîner en amoureux lors de vacances en famille est un vrai luxe !

huusgstaad.com

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HÔTEL | NIRA MONTANA – LA THULE – VAL D’AOSTE

Le choix de l’authenticité

Depuis l’an dernier, la Vallée d’Aoste profite d’un charmant hôtel en bordure de La Thuile, un authentique village de montagne italien au pied du Mont Blanc. Créé par le groupe hôtelier Nira Hotels & Resorts, le Nira Montana, entre ambiances bucoliques et modernes, nous éblouit !

Texte : Charlie Leclerc Photos : © Nira Hotels & Resorts

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HÔTEL | NIRA MONTANA – LA THULE – VAL D’AOSTE

“ L’hôtel, plutôt contemporain et magnifié par des matières naturelles, a été pensé en harmonie avec ce cadre féerique. ”

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La frontière française n’est pas loin… À une quinzaine de kilomètres seulement…

Entouré de majestueux sommets – le Mont Blanc, le Grand Paradis et le Monte Rosa –, l’hôtel Nira Montana se niche au cœur d’une nature rêvée pour les sportifs et les amoureux de la nature. Et l’établissement italien se trouve à quelques minutes du domaine skiable La Rosière/San Bernardo (160 kilomètres de pistes) et des nombreux sentiers de randonnée (4 500 kilomètres).

Aussi, l’hôtel, plutôt contemporain et magnifié par des matières naturelles, a été pensé en harmonie avec ce cadre féerique. La décoration évoque partout la forêt, notamment suggérée sur les tapisseries qui ornent certaines cloisons des chambres. Omniprésent, le bois couvre ici de multiples surfaces et apparaît sous différents aspects : en lattes irrégulières et claires au niveau du sol du grand salon, en planches plus brutes sur certains murs... Il impose également son caractère dans le restaurant, du sol à la charpente, mais aussi dans le spa où il habille murs et plancher. Tout comme dans les 55 chambres et suites, de 21 à 64 m2, où des morceaux de troncs d’arbres remplacent les chevets.

Parfois très veiné, le bois apporte au décor un brin de rusticité qui s’accorde à merveille avec le mobilier et les luminaires contemporains, dont la lampe de table Birdie signée Ludovica et Roberto Palomba (Foscarini).

Si les chambres sont ouvertes sur la montagne et ses beaux panoramas, le restaurant Stars, qui dispense une cuisine italienne raffinée à base de produits locaux, est également tourné vers ce territoire préservé. À admirer à travers les grandes parois vitrées ou depuis la terrasse avec une bonne boisson chaude.

On comprend mieux pourquoi le Nira Montana a décroché le prix de « Best Ski Boutique Hotel 2016 » d’Italie, décerné par les World Ski Awards !

niramontana.com

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HÔTEL | THE CAMBRIAN – ADELBODEN

Ère primaire Entièrement repensé, l’hôtel The Cambrian cache la recette discrète d’une tradition alpine parfaitement installée au cœur d’une rénovation moderne et hautement séduisante.

Texte : Fabienne Dupuis Photos : © Courtesy of Design Hotels

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À l’évocation du seul nom, l’on imaginait sans doute le Cambrian, quelque part, perché sur des hauteurs du Grand Nord. Le paysage même semblait jouer le jeu, affichant d’incroyables chaînes de montagnes brutes et indociles, sortant tout droit de tableaux aux accents tellement septentrionaux.

Mais c’est le bâtiment de l’hôtel qui a finalement vendu la mèche ! Avec son toit à deux pentes et un avant-toit très prononcé, le jaune maïs de ses façades, le Cambrian fleurait bon les Alpes d’Europe ! C’est plus précisément à Adelboden, dans le canton de Berne, en Suisse, que cet ancien Grand Hôtel Regina, construit à la fin du XIXe siècle, aujourd’hui entièrement rénové, a rouvert il y a peu. Si à l’approche, les choses ne semblent guère avoir changé (hormis la taille des fenêtres devenues imposantes), c’est sans doute pour mieux surprendre les hôtes qui décident de pousser les portes du Cambrian.

“ Loin d’avoir oublié ses premières heures, le Cambrian joue au contraire la carte bienveillante de l’héritage. ”

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HÔTEL | THE CAMBRIAN – ADELBODEN

Car à l’intérieur, l’affaire est autre. Imaginé pour une clientèle friande de confort moderne, le Cambrian n’a pas fait les choses à moitié.

On y trouve, entre autres, des chambres confortables et lumineuses où le blanc et quelques tons chocolat dominent, des espaces publics bardés de pierre de schiste locale et de chaises de bois naturel, des tables de chêne massif aux coupes franches et plus loin, une petite alcôve, réservée aux petits-déjeuners et autres snacks, qui a le bon goût de paraître sortie tout droit d’un chalet d’une vieille tante savoyarde !

Loin d’avoir oublié ses premières heures, le Cambrian joue au contraire la carte bienveillante de l’héritage. Quelque part entre alpages et high-tech. Comme un souvenir qui serait celui de Grant Maunder, le nouveau propriétaire des lieux qui, après avoir vécu une carrière séduisante dans le monde de la finance, s’est lancé dans celui de l’hôtellerie.

Et pas n’importe laquelle, puisque c’est ici même, à Adelboden, que le jeune Grant Maunder – originaire du pays de Galles, là même où l’on appelle les hauts plateaux du pays les « Cambrian » – faisait glisser ses skis sur les premières pistes de son enfance.

www.thecambrianadelboden.com

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HÔTEL | LE PIC BLANC – ALPE D’HUEZ

Chaleur

montagnarde

À l’Alpe d’Huez en Isère, le Pic Blanc, au pied des pistes, régale ses visiteurs avec ses espaces joliment décorés et pensés comme les intérieurs d’un chalet. Pour les amateurs de séjours douillets, à vivre en toute simplicité.

Texte : Charlie Leclerc Photos : © Abaca Press

Le domaine skiable de l’Alpe d’Huez, « L’île au soleil » comme on l’appelle ici, culmine à 3 330 mètres d’altitude et dénombre 250 kilomètres de pistes adaptées à tous les niveaux. De nombreux espaces ludiques ont également été aménagés pour d’autres nouvelles glisses ! Dans ce contexte propice à toutes les sensations, la station de l’Isère a de quoi séduire. Et côté hébergements, son offre hôtelière monte en gamme aussi.

Au Pic Blanc 4 étoiles, c’est la vie de chalet que propose le Groupe Maranatha, initiateur de ce projet. Le long des pistes, l’hôtel se dresse comme un belvédère et dévoile de jolis panoramas sur la vallée de la Romanche, les cimes et les glaciers environnants. Rénové l’an dernier, l’établissement évolue désormais dans une belle atmosphère mariant modernité et matériaux chaleureux.

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“ Le domaine skiable de l’Alpe d’Huez culmine à 3 330 mètres d’altitude et dénombre 250 kilomètres de pistes adaptées à tous les niveaux. ” Très cocooning, les espaces communs, du bar au restaurant avec de larges vues sur les cimes, en passant par le lobby, mêlent du bois vieilli, voire sculpté, des aménagements aux lignes plus contemporaines, des éclairages doux et des assises profondes. Les 92 chambres, dont 7 suites familiales, évoluent sur ces notes identiques, tout en conservant une élégante sobriété dans un cadre raffiné.

Et pour davantage de bien-être, le Pic Blanc enferme aussi un spa Pure Altitude doté d’une piscine intérieure où il fait bon plonger après une bonne journée sur les pistes. Jacuzzi, hammam et sauna sont également à la disposition de la clientèle.

Une adresse simple, à prix doux, mais très confortable qui offre de beaux moments de détente.

www.hotel-picblanc-alpes.com

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HÔTEL | FAHRENHEIT SEVEN – VAL THORENS

VINTAGE ET LUDIQUE Le Fahrenheit Seven, tout juste ouvert, bouscule les codes de l’hôtellerie de montagne. Cet hôtel 4 étoiles s’impose comme un lieu atypique, un brin rétro, à vivre en famille ou entre amis.

Texte : Delphine Després Photos : DR

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Perchée à 2 300 mètres d’altitude, « Val Tho », comme la nomment les habitués, est la station la plus haute d’Europe. Reconnue comme un spot sportif et innovant, cette localité de montagne, au cœur du fabuleux domaine des Trois Vallées, est plutôt fréquentée par un public jeune et notamment beaucoup d’étrangers. Aussi, côté hébergements, la station a développé ses propres valeurs de l’accueil de montagne, marquées par la décontraction, la générosité, l’excellence et l’anticonformisme.

Au Fahrenheit Seven, inauguré il y a quelques semaines à peine, les initiateurs du projet – deux familles associées à Dominique Tournier, figure emblématique de la station – ont misé sur ces dernières qualités. Chic et festif, l’établissement est déjà reconnu comme une référence en matière d’hôtellerie branchée. Et tout a été parfaitement pensé pour des touristes en quête de vacances originales et vivantes !

En hommage à l’ancien hôtel Mercure qui se tenait ici, le Fahrenheit Seven immerge les visiteurs dans un voyage au temps des pionniers. Et nous rappelle, avec un certain décalage, l’histoire de la jeune station.

“ Un bon bol d’air pur et d’ondes positives. ” Dans cette lignée, la décoration joue la carte des seventies avec des photos de copains en fuseau côtoyant d’anciennes télécabines et du mobilier vintage dépareillé. L’ensemble est rehaussé par de la couleur qui voisine harmonieusement avec les différents bois des vastes espaces communs ! Les 107 chambres et suites ludiques et colorées, de 27 à 57 m2, ont été imaginées dans le même esprit tout en s’adaptant au nombre d’occupants, du couple à la tribu.

Partout, l’hôtel cultive la convivialité. Sans oublier d’être douillet ! Le personnel se plie en quatre pour proposer à ses hôtes de nouvelles expériences, et ce, dès le petit déjeuner où l’on découvre chaque matin un parcours culinaire différent : American breakfast, Scandinavian breakfast, etc. Un comptoir extérieur d’après-ski, un Zinc-fooding fun, un coin cheminée pour le goûter, un restaurant rôtisserie, deux terrasses ambiance rooftop avec vue sur les pistes, un bar au ski room complètent les plaisirs. Tout comme la zone bien-être avec hammam et sauna qui permet une détente méritée après l’effort.

Ici, entre les heures de glisse et les animations de l’hôtel – dont quelques concerts –, les journées sont bien remplies ! Le Fahrenheit Seven nous offre un bon bol d’air pur et d’ondes positives. Et cela nous ravit !

www.fahrenheitseven.com

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HÔTEL | TAJ-I-MAH – ARC 2000

Diamant des neiges Le site Arc 2000, de la station de ski des Arcs en Savoie, accueille son premier hôtel cinq étoiles : le Taj-I-Mah. Un écrin moderne niché à plus de 2 000 mètres d’altitude, pour des familles en quête de sports d’hiver chics et gourmets.

Texte : Fabienne Dupuis Photos DR

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HÔTEL | TAJ-I-MAH – ARC 2000

“ Un lieu qui se nourrit tout autant de la lumière naturelle inondant l’espace que du confort moderne et luxueux. ”

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On connaissait déjà l’hôtel Koh-I-Nor à Val-Thorens, ouvert depuis 2013, et qui affichait une sérieuse ribambelle d’adjectifs, généreux en superlatifs.

Aux deux associés, Thierry Schoenauer, créateur du Groupe Chalet des Neiges, et Frédéric Peltier, avocat d’affaires et passionné de ski, de renouveler l’expérience avec, cette fois-ci, une adresse nichée en plein cœur d’un des sites de la station de ski des Arcs, Arc 2000.

Pour ce nouvel écrin, les deux compères ont à nouveau pioché dans le vocabulaire persan (Koh-I-Nor se traduit par « Montagne de Lumière » et Taj-I-Mah par « Couronne de Lune ») pour offrir à leurs hôtes un lieu qui se nourrit tout autant de la lumière naturelle inondant l’espace que du confort moderne et luxueux.

Adoubé de 48 chambres et suites, allant de 24 à 60 m2, le nouveau cinq étoiles d’Arc 2000 propose à ses hôtes des espaces dont le confort plutôt racé a été imaginé jusque dans les moindres détails. Bois doré, draps fraîchement blancs, moquettes épaisses aux sols et mobilier sur mesure permettent de maximiser des espaces trop souvent exigus et de les rendre plus chaleureux.

En cuisine, c’est au chef étoilé Éric Samson – et à son second Mathieu Héricotte – d’apporter la touche gourmande à l’hôtel Taj-I-Mah. D’un côté, le restaurant gastronomique le Diamant Noir, pour un menu « à la carte », devrait réjouir les gourmets, et plus particulièrement les aficionados de la truffe, le mets de prédilection du chef Éric Samson. De l’autre, dans l’Atelier d’Éric, en mode plus informel, façon « grill » savoyard, le chef a réservé quelques surprises composées autour de sublimes pièces de viandes et fromages AOC. Enfin, exercices diurnes intenses obligent, le Taj-I-Mah abrite un gigantesque spa de 400 m2 où les soins des deux marques cosmétiques Cinq Mondes et Carita sont exécutés dans le silence abscons d’un lieu discret. Et ainsi de boucler la boucle d’un lieu raffiné qui devrait assurément faire perdurer le plaisir d’une saison en haute montagne.

www.hotel-tajimah.com

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ADRESSES FOCUS

RENCONTRE

HÔTEL

38. L’Art au sommet – Courchevel

70. Marc Veyrat

128. Chetzeron – Crans-Montana

www.courchevel.com www.galeries-bartoux.com

www.marcveyrat.fr

www.chetzeron.ch

44. Zai

86. Robert Dunoyer

132. Ultima Gstaad – Gstaad

www.groupe-dunoyer.com

www.ultimagstaad.com

www.zai.ch

136. Le Yule – Val d’Isère

62. Loft du Terminal Neige – Totem – Flaine www.totem.terminal-neige.com

66. Galerie Armel Soyer Alps – Megève www.armelsoyer-alps.com

DOMESTIQUE

leyule.fr

98. Chalet Blaunca – Région de St-Moritz

140. Pashmina – Val Thorens

www.kuechelarchitects.ch

www.hotelpashmina.com www.raquettenature.com www.escale-zen.fr

106. Chalet à Courchevel by Sybille de Margerie

78. Philippe Capezzone

www.sybilledemargerie.com

www.lek2altitude.com

112. Chalet Anzere by SeARCH www.search.nl

MOTORS

118. Chalet Bayrou – Serre Chevalier

40. Snoped by Joey Ruiter

www.chalets-bayrou.com

www.jruiter.com

124. Appartement – Megève

42. Ziesel by Mattro

06 11 68 88 02

www.mattro.eu www.derziesel.com

144. Barriere Les Neiges – Courchevel www.hotelsbarriere.com

148. White 1921 – Courchevel www.white1921.com

150. Huus – Gstaad huusgstaad.com

152. Nira Montana – La Thule – Val d’Aoste niramontana.com

156. The Cambrian – Adelboden www.thecambrianadelboden.com

FOOD 60. Auberge du Père Bise by Jean Sulpice Talloires

160. Le Pic Blanc – Alpe d’Huez

www.jeansulpice.com

162. Fahrenheit Seven – Val Thorens

64. Le Panoramique Mer de Glace à Chamonix

www.fahrenheitseven.com

refuge.terminal-neige.com

164. Taj-I-Mah – Arc 2000

www.hotel-picblanc-alpes.com

www.hotel-tajimah.com

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AGENCE QUAI DES ORFÈVRES

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Modèle présenté : Panamera Turbo (boîte PDK) - Conso. mixte : de 9,3 à 9,4** l/100 km - Émissions de CO2 : de 212 à 214** g/km.

Selon le NCCE (Nouveau Cycle de Conduite Européen). *Prix d’un appel local. ** En fonction du type de roues montées sur le véhicule.