Murmures 24

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Magazine gratuit

Le magazine de la culture et du divertissement – www.murmures.info

N°24 Avril 2008

Manga

Rendez-vous au

Polymanga !

Kyushu,

Voyage

le sud du Japon

Visions du Réel

Cinéma

prend le pouls de la planète

Spécial Japon ! Voyage au cœur du Levant ! ICATION OLLECTIF

35 pages consacrées à la culture japonaise



Impressum UNE PUBLICATION DU COLLECTIF

Murmures Magazine – Version 24 Avril 2008 Paraît 6 fois par an. Imprimé sur du papier écologique. Murmures n’est responsable que du contenu rédactionnel. Helvetic'Arts / Murmures Case Postale 54 CH - 1211 Genève 28 Tél. : ++41 22 / 796 23 61 Fax : ++41 22 / 796 23 69 info@murmures.info www.murmures.info www.helveticarts.com Compte Postal : 17-614254-0 Impression : Atar / Vernier Directeur de Publication : David Margraf Rédactrice en Chef : Katia Margraf Rédacteur en Chef adjoint : Carlos Mühlig Responsable Publicité : David Margraf Création / Réalisation / Mise en pages : Corrections : Katia Margraf, Yamine Guettari, Antoine Bianchi Website : Ashtom (webmaster@murmures.info) Distribution : Carlos Mühlig (distro@murmures.info) Contact Rubriques Société : Véronique Julier (societe@murmures.info) Sortir : Carlos Mühlig (sortir@murmures.info) Musique : Antoine Bianchi (musique@murmures.info) CD :Thomas Bourquin (cd@murmures.info) Cinéma : Yamine Guettari (cinema@murmures.info) DVD : Jean-Yves Crettenand (dvd@murmures.info) Art / Théâtre : Nicolas Fortini (theatre@murmures.info) Voyage : Katia Margraf (voyage@murmures.info) Technologie : Carlos Mühlig (hardware@murmures.info) Jeux Vidéo : André Kurz (games@murmures.info) Bédé : Vincent Gerber (bede@murmures.info) Livre : Katia Margraf (livre@murmures.info) Manga / Animé : Pauline Hausmann (manga@murmures.info) Rédacteurs & Collaborateurs Christian Couturier, Christian & Christel Hamm, Jonathan Henault, Bertrand Cavaleri, Ricardo Diges, Eliane Bernard, Claude Sadois, Jenifer Cross, Boris Henry, Mathieu Goulin, Janie Mouthon, Chloé Dethurens, Carole-Lyne Klay, Daniel Wuilemin, Myriam Genier, Philippe Lüthi, Christelle Genier, Jeremy Haldemann, Ali Azam, Thierry Loriot, David Cherix, Binh Huynh, Rachid Guettari, Xavier Jacquet, Stéphanie Krieger, Greg Borel, Franck Potvin, Nicolas Guerin, Thierry Rod, Dimitra Meintassis, Mara Morariu, Selsa Maadi, Victor Theurer, Pierre-Alain Surdez, Lucien Vuille, Nikki Raeber, Jean-Yves Crettenand, Valentine Pache, Joel Espi, Sarah Layani, Max Menevault, Mary Pellet, Pascal Widmer, Adrien Wyssbrod, Mélanie Labbé, Cyril Bron, David Turchany, Monia Thoeni, Emmanuelle Agabu, Joelle Michaud, Fabrice Praz, Imma Abbet, Nicolas Fortini, Jeoffrey Rambinintsoa, Sébastien Frochaux, Aude Zamofing-Monnat, Nadja Hofmann, Rosa Capelli, Pablo Michellod, Maud von Bergen, Christophe Guillaud, Bertrand Cassegrain, Maxine Bucher, Romain Kapps, Fredrik Blanc, Edouard Breard Remerciements A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que : [Musique] Warner Music, Sony BMG, EMI, Disques Office, Musikvertieb. [Cinéma] Buena Vista, Rainbow Vidéo, TTP Films, Warner Home, Universal, Dinifan, Impuls, Xenix, 369 Vidéo. [Jeux Vidéo] ABC Software, Waldmeier, Sony Computer, Gametime, Microsoft, PRFact, Consoles-Otaku [Manga/Bédé] Dybex, Kaze, Soleil, Pika, Beez, Humanoïdes, Casterman, Dargaud, Nocturne, Ankama, Kami, Anima, Akileos. [Livre] Picquier, Pocket, Calmann-Lévy, Presses de la Cité, Albin Michel. [Technologie] Dell, Pioneer, Archos, Microsoft, Fujifilms.

Édito Murmuriennes, Murmuriens, Difficile d’écrire cet édito. Le dernier est encore plus difficile que le premier. Oui, vous avez bien lu, le dernier. Après de longues réflexions et discussions, l’équipe a décidé d’arrêter la parution « papier » de Murmures Magazine. Durant plusieurs années et tout au long des 24 numéros parus, une équipe de passionnés et bénévoles a travaillé dur pour offrir un contenu original et de qualité, tout en soutenant la culture locale, ce qui est assez rare pour être mentionné ! La question « pourquoi ? » doit être sur toutes les lèvres et en quelques mots, sachez simplement que Murmures était une machine trop grosse à gérer et que les budgets pour le financer étaient difficiles à trouver. Compliqué pour un magazine indépendant et associatif de trouver le soutien nécessaire pour travailler dans de bonnes conditions. Mais rassurez-vous, tout n’est pas fini ! Murmures ne disparaît pas entièrement puisque le site internet va continuer à se développer pour devenir un portail culturel indispensable en Suisse romande. Un nouveau site Murmures sera bientôt disponible, alors n’hésitez pas à venir nous rendre visite à www.murmures.info ! Et réjouissez-vous car l’équipe n’a pas dit son dernier mot et prépare pour la rentrée de septembre un nouveau projet plus ciblé et plus adapté à nos ambitions. Vous allez devoir nous supporter encore un certain temps ! Pour cet ultime numéro, une fois encore nous avons décidé de mettre en avant la culture japonaise et cela juste avant le Polymanga qui aura lieu comme chaque année à Lausanne et où nous aurons un stand afin de pouvoir vous rencontrer. Merci à tous les collaborateurs de Murmures sans qui l’aventure n’aurait pas été si enrichissante. Merci à tous les partenaires et annonceurs qui nous ont soutenus et qui ont fait que l’aventure ait duré si longtemps. Merci à Atar notre imprimeur et à Services Concept qui a fait un travail remarquable au niveau de la mise en page. Merci à nos abonnés et lecteurs fidèles qui nous motivent à faire toujours mieux. Merci à tous ! A très bientôt pour de nouvelles aventures ! David Margraf Directeur de Publication

Sommaire Dossier Japon Société Musique / Interviews Musique / CD’s

2 > 37 39 41 > 44 45

Théâtre Technologie Games

53 54 > 55 57

Bédé

58 > 59 61 > 62

Cinéma / Interviews & Articles

47 > 48

Voyage

Cinéma / DVD’s

50 > 51

Livres

64

Et bien d’autres encore qui sont trop nombreux pour tous les nommer ! Et une ola pour Services Concept ! Merci à tous ainsi qu’aux lecteurs, abonnés, distributeurs et toutes les personnes qui participent de près ou de loin à l’existence du magazine. Merci ! la billetterie romande

Murmures Magazine N°24 – Avril 2008


Société La pratique de l’Ikebana ‘Art floral japonais’ est une traduction approximative du mot Ikebana. Le terme Hana (ike b ana) englobe tout le monde végétal, littéralement tout ce qui pousse. La relation avec le végétal est au centre de la pratique de l’Ikebana ; la branche de pommier, le lys, les sceaux de Salomon sont autant d’êtres vivants avec lesquels nous entrons en dialogue. Considéré au Japon comme un art à part entière, l’Ikebana a évolué au fil des siècles avec la société et la culture japonaise. Il trouve son origine dans les offrandes de fleurs faites au Bouddha. Pratique réservée au départ aux seuls moines, il passera du monde du temple à celui de la noblesse pour finalement se démocratiser et se propager dans le monde occidental. La vitalité est au cœur de l’Ikebana. Mettre en vie, faire vivre, tel est le sens du Ikeru qui compose le mot Ike b ana. L’arrangement même très simple, réalisé par un grand maître d’Ikebana se reconnaît à son souffle, il respire, il danse. A le contempler, quelque chose à l’intérieur de nous se met en mouvement… La pratique de l’Ikebana est une invitation à chercher ce souffle, cette vitalité, à les laisser se manifester dans la composition. Cette recherche demande du temps et un certain engagement. On peut en quelques cours apprendre à installer les branches et les fleurs dans le vase à l’aide d’un pique-fleurs et que l’arrangement soit beau, il s’agit là d’une introduction, la pratique de l’Ikebana peut nous mener bien au delà… Style naturel et style libre : une alternance prometteuse Dans le Moribana, ou Ikebana contemporain, on distingue deux grands styles : le style naturel et

le style libre. Dans le style naturel, l’intention est de montrer la beauté du végétal comme on l’a ressentie dans la nature. Pour cela on respecte le végétal dans son intégrité, une fleur sera toujours accompagnée de ses feuilles. Imaginez une fleur d’Iris sans ses feuilles, il est tout rétréci et malingre, c’est la présence de ses feuilles qui lui donnent tout son rayonnement. Ainsi certaines fleurs comme l’Amaryllis, qui sont vendues sans leurs feuilles, devront être réservées au style libre. De même, dans les zones tempérées, on utilise les végétaux qui poussent dans notre environnement et on réserve les végétaux exotiques pour le style libre. La branche sera orientée en tenant compte de la façon dont elle a reçu le soleil, la face des feuilles qui a été éclairée tournée vers le haut, et selon les couches de végétation qui s’étagent depuis les grands arbres comme le pin, aux arbres moyens comme le prunier, aux arbustes comme la nandine ou la spirée, aux fleurs et herbacées jusqu’à la petite fougère. Ainsi la personne qui contemple la composition de style

style naturel

naturel est émue par l’évocation d’un espace de forêt ou d’un jardin,… Dans le style libre qui est apparu au vingtième siècle au Japon, l’intention est différente. Il s’agit de mettre en valeur une qualité du végétal que l’on a perçue, l’aspect linéaire et sinueux du saule tortueux ou celui rectiligne et répétitif des repousses du cornouiller sanguin, la surface veinée d’une feuille d’hosta,… Fortement influencé par les arts plastiques et les artistes d’occident, le style libre fait plus appel à notre goût personnel, notre inventivité et notre créativité. L’intentionnalité avec la couleur, le jeu des contrastes sont des notions qui appartiennent au style libre. Une des richesses de la pratique du Moribana vient de l’alternance entre la réalisation de styles libres et de styles naturels. Effort d’inventivité, plaisir du jeu, appétit des couleurs, interprétation personnelle, telle est l’invitation pour la réalisation d’un style libre. Et dans un jeu de polarité, au cours suivant, la réalisation d’un style naturel nous invite à développer notre écoute du végétal, notre capacité à nous mettre au service. En conclusion, on peut souligner l’aspect très concret de la pratique de l’Ikebana, le soin à apporter aux végétaux, aux vases, au dojo, lieu de la pratique. Il s’agit d’un travail d’artisan qui s’affine avec le temps, la précision dans la façon de couper une branche, d’utiliser son sécateur, de trouver l’équilibre d’une branche… L’invitation est aussi de nous enraciner dans les activités très concrètes liées à la pratique, en y mettant tout notre cœur. www.ikebana-lausanne.ch

style libre

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Anne Descombes, Professeur d’Ikebana


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Le bonsaï Depuis une vingtaine d’années, un nouveau phénomène a envahi l’occident : le bonsaï. Est-ce que cet intérêt n’est qu’une mode ? Ou montre-t-il un réel attrait des occidentaux pour un art qui cultive la patience, l’amour de la nature et l’harmonie ? Il est difficile de répondre à cette question, mais je tenterai ici de vous faire une rapide présentation de ce qu’est le bonsaï.

dégager du bonsaï une forme en triangle ; les troncs multiples qui se comptent par rapport au nombre de troncs, ici aussi plusieurs sous-catégories existent ; enfin, on peut trouver des plantations en groupe dont le nom varie en fonction du nombre d’arbres. Pour conclure cet article, voici quelques conseils à garder en mémoire lors de vos achats de bonsaï. Tout d’abord, il faut choisir la bonne période, celleci dépendra du type de bonsaï que vous désirez ou que vous pouvez avoir. Il faut, dans un premier temps, choisir entre bonsaï d’intérieur ou bonsaï d’extérieur. Dans le premier cas, il vaut mieux l’acheter à la fin de l’hiver, les jours se rallongeant, la luminosité à l’intérieur grandira et votre arbre ne s’en portera que mieux. Dans le second cas, cela dépendra en plus du genre de votre bonsaï. Pour les fruitiers, il vaut mieux les acheter en fin de maturation des fruits, et non durant la floraison. Pour les feuillus, la période du débourrage des bourgeons est la plus adaptée, permettant ainsi de vérifier sa vivacité. Enfin pour les conifères, vous pouvez les acheter quand vous en avez envie.

© Georges Dayer

Tout d’abord, avant d’entrer au cœur du sujet, je vous propose un rapide historique afin de guider ceux qui ne connaîtraient pas cet univers. Passons les premières cultures en pot qui remontent à l’Egypte pour nous intéresser directement à une représentation de la nature en miniature. Cette discipline a été développée par les Chinois sous la dynastie des Han, nommée ‘penjing’ ce qui signifie représentation d’un paysage dans une coupe. Elle prendra ensuite la forme d’un seul arbre en pot, sous la dynastie suivante, celle des Qin. On parlera dès lors de ‘pénzai’. Il faudra attendre le sixième ou le septième siècle pour que des moines bouddhistes importent cette technique au Japon. Son intégration à la culture japonaise se fera bien plus tard, au dixseptième siècle, c’est à cette époque que naîtra le nom de bonsaï, un arbre dans un pot. Le bonsaï ne sera reconnu comme un art au Japon qu’en 1934. Pour l’Europe, il faudra attendre la troisième exposition universelle de Paris en 1878, pour voir les premiers bonsaïs.

Il faut ensuite savoir que cet art est très codifié, même s’il est possible de s’écarter des règles, afin d’avoir le bonsaï qui vous plaît, il est bon de garder à l’esprit deux choses : la dimension et le style que l’on veut donner à son arbre. Premièrement la taille : il existe trois catégories. Mame ou Shôhin, on parle de bonsaï qui se porte à une main. Sa taille varie entre 5 et 15 cm. Ce genre de bonsaï est fascinant par sa petite taille, par contre cela le rend aussi très difficile à entretenir. Kotate-mochi ou Komono, on parle dans ce cas de bonsaï à deux mains. Leur taille peut aller de 15 à 60 cm. Il s’agit des tailles les plus répandues, étant un bon compromis entre les deux autres genres. Omono, il s’agit des bonsaï à quatre mains, dont la taille dépasse les 60 cm et va jusqu’à 120 cm voire plus. Les plus grands et les plus majestueux étaient autrefois réservés à l’élite japonaise. Deuxièmement, la forme : il en existe en grand nombre, nous n’évoquerons dans ces quelques lignes que les trois grands catégories qui sont : le tronc simple, qui se divise en plusieurs sous catégories, mais avec l’idée générale que doit se

N’oubliez pas que le type d’arbre que vous achèterez dépendra en grande partie de l’endroit où vous allez le mettre. On ne choisit pas le même arbre pour une terrasse ensoleillée ou une pièce d’intérieur peu lumineuse, il est donc important de bien questionner la personne chez qui vous allez acquérir votre arbre, afin de savoir ce qui lui convient le mieux. David Turchany

Le Bonsaï Club de Romandie fête ses 30 ans ! Le samedi 19 avril et le dimanche 20 avril, le Bonsaï Club de Romandie célèbre son trentième anniversaire. Au programme du week-end, expositions de bonsaï ainsi que des démonstrations de Ikebana, calligraphie, origami et taille de légumes. Sur place, buvette et petite restauration. Quand ? 19-20 avril 2008 Où ? A la grande salle de Prilly Plus d’infos : www.bcsr.ch

© Georges Dayer Murmures Magazine N°24 – Avril 2008


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YAMATO LES TAMBOURS DU JAPON Du 9 au 14 septembre 2008 Théâtre du Léman Genève Les 9, 10, 11, 12 à 20h30. Le 13 à 15h et 20h30. Le 14 à 17h

www.opus1.ch


Société

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La chambre à coucher japonaise… Zen, Feng Shui, flux d’énergies, sont autant de termes à la mode actuellement. Quoi de mieux pour harmoniser son intérieur, en respectant quelques règles basiques du Feng Shui, que de se doter d’une chambre dans le style japonais. C’est la réflexion que je me suis faite en venant m’installer en Suisse. J’avais la chance de réfléchir à mon intérieur à partir de rien, puisque j’ai choisi de ne pas traîner mes anciens meubles avec moi. déplace pas en chaussures sur un tatami ni même en chausson, ce serait une impolitesse majeure. Ils sont très souvent disponibles avec de grandes variétés de bandeaux décoratifs qui recouvrent leur longueur. Sobriété ou excentricité, tout est possible selon les goûts de chacun. Pour un lit japonais, les tatamis peuvent être comparés à notre sommier occidental. Pas de futon sans tatamis. Le confort japonais est à ce prix. Cette décision prise restait à savoir comment faire pour s’approcher d’un intérieur japonais de carte postale, sans exploser son budget. Un intérieur traditionnel est composé d’un parquet de tatamis. C’est quasiment impossible à réaliser dans nos appartements occidentaux à moins de partir dans de l’architecture d’intérieur sur-mesure. Par contre, ce qui est tout à fait réalisable c’est quelques tatamis et un futon. Le choix du nombre de tatamis est affaire de goût et d’aménagement intérieur. Ces matelas en paille de riz compressée, d’une taille standard de 90x180 (mais de nombreuses autres tailles sont disponibles), sont l’ancienne unité de mesure de la taille d’une pièce au Japon. Ils constituent le revêtement classique que l’on peut trouver dans toute salle d’arts martiaux et offrent robustesse et confort. Comme de bien entendu on ne se

Les futons sont l’équivalent japonais de nos matelas. Souvent relativement mous pour qui aime les matelas fermes. Ils sont roulés ou pliés pendant la journée, pour à la fois laisser respirer les tatamis et pour un gain de place, denrée rare et précieuse au pays du Soleil Levant. Il existe de nombreuses variantes de futons, offrant une large gamme de tailles et de fermetés selon les matériaux de remplissage utilisés. Les premières nuits demanderont une adaptation à dormir près du sol et forcément à la manière de se lever, différente. Les chambres japonaises modernes ayant tendance à s’occidentaliser, de nombreux lits adaptés aux tatamis sont disponibles, ce qui permet une forme hybride de chambre à coucher : futon et tatamis mais sans être couché à même le sol. Ayant séjourné au Japon essentiellement en ryokan (hôtel japonais

traditionnel) je n’ai jamais croisé ce genre de chambre à coucher, confort spartiate nippon oblige. Une autre possibilité pour maintenir des tatamis qui ne recouvrent pas toute la pièce et donc qui ne se maintiennent pas les uns les autres est un simple cadre en bois laqué, sobre et classe. Dormir sur un futon s’avère très confortable et reposant même pour celui qui est habitué depuis toujours au mode occidental. On ne s’en lasse pas. Ajouter un paravent (Byôbu) à son goût et un meuble (armoire ou commode) sobre parachève l’ambiance japonaise de la chambre ainsi aménagée. Personnellement je déconseille de pousser la passion au salon japonais. S’asseoir sur un tabouret (Shogi) ou sur un coussin demande plus que de l’adaptation… C’est réellement inconfortable à long terme et surtout cela devient douloureux et exigeant pour les jambes. Surtout si l’on n’a pas également des tatamis dans son salon. Romain

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Société Le tir à l’arc traditionnel japonais ou Kyudo Tous les peuples du monde ont fabriqué des arcs, mais les Japonais ont mené au cours des siècles une étude particulièrement approfondie de l’arc dit mongol et ils ont apporté des réponses inédites aux problèmes récurrents de l’arc en général. Voyons quelques exemples de cela.

© Pierre Guillot

moderne avec Monsieur Philippe Reymond et en cette année 2008, nous allons fêter les trente ans de l’Association Helvétique de Kyudo AHK. Quelle est la finalité du Kyudo ? Le Kyudo vise à effectuer un BEAU tir, le naturel qui s’exprime dans l’harmonie produite par le mariage des gestes, de la respiration et de l’énergie menant la flèche au but. L’archer, la technique et la cible ne feront qu’un. L’instant qui précède le lâcher est appelé KAÏ, le signe chinois utilisé signifie ‘rencontre’. Question : mais de quoi ? Du mental mis en état de vacuité (vide, sunyata) par la concentration avec les énergies biologiques (peut-on dire spirituelles ? Prajna) associées à la force physique pour réaliser un tir tout simplement naturel, telle la goutte d’eau qui se détache de son support par son poids. Parvenir à ce naturel demande une pratique assidue !

L’arc est asymétrique avec la poignée située à 3/8 du bas pour augmenter la stabilité pendant le tir en diminuant les vibrations. La flèche est vraiment pointée sur le centre de la cible et partira droit au but car au lâcher, nous faisons tourner l’arc dans la main gauche pour libérer le passage. Meilleur usage de l’énergie du corps, toute la musculature du dos est sollicitée pour ouvrir l’arc de 90 à 105 cm. La corde est tenue à la façon dite mongole avec un gant idoine. Certains parlent de la perfection de l’arc japonais ! Dans les temps pas si anciens, l’arc était bien sûr l’équivalent de la Kalachnikov actuelle ! Le nom générique des écoles de guerre est HekiRyu. Parallèlement, le shintoïsme a toujours fait ou simulé des rituels de tirs avec au bout de la flèche un gros sifflet supposé appeler les fameux Kami japonais. Dans presque tous les livres sur le Japon, on voit un archer vêtu d’un magnifique kimono, l’arc pointé au ciel. Actuellement, nous pratiquons le Kyudo dit moderne, c’est la synthèse faite par l’ANKF (All Nippon Kyudo Renmei) en 1953 par cinq maîtres issus des plus grandes écoles anciennes Heki. De retour du Japon dans les années 70, j’ai introduit en Suisse le Kyudo

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Pour débuter, il vous faudra rejoindre un groupe indiqué sur le site web de l’AHK. A Genève, nous avons construit à Plan-les-Ouates un Kyu-dojo permettant le tir à 28 m, des tirs à 60 m sont aussi pratiqués en terrain découvert. Le premier achat important sera le gant, fabriqué au Japon

uniquement, sans oublier la tenue standard soit : une blouse blanche ou keiko gi (habit d’exercice), un hakama noir, une ceinture large de trois mètres et les tabis (Genre de chaussettes blanches). Par la suite, viendront les flèches (set de quatres) et l’arc. Les archers depuis le 4e dan portent le kimono à l’ancienne (avec des manches larges). Pour tirer nous devons découvrir l’épaule gauche… rassurezvous mesdames ! Car au féminin les manches du kimono sont tenues par une bandelette ! Permettez-moi de préciser que dans l’AHK, aux dernières nouvelles, la parité femmes/homme est presque achevée ! Il ne me reste plus qu’à vous inviter à venir nous voir car tous les membres de l’AHK vous attendent pour vous initier à notre art. www.kyudo.ch Charles Stampfli, 5 e dan et membre d’honneur de l’AHK


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Cosplay Le terme ‘Cosplay’ est la contraction de ‘costume play’ ; il s’agit d’une sous-culture consistant à s’habiller à l’image de personnages de mangas, films, jeux vidéo ou parfois même des stars du monde de la musique. Ici en Europe, on connaît un courant similaire avec le carnaval qui nous offre une occasion de nous déguiser en tout et n’importe quoi, et parfois de faire preuve de créativité en construisant un costume à l’image de quelqu’un de connu. Au Japon, c’est un art de la mise en scène qui permet à de nombreux amateurs de défiler devant des centaines de fans lors des conventions de mangas ou de jeux vidéo. défilent par équipes de deux, l’événement est organisé chaque année depuis 2003. Le 5 août 2007, ce sont les Français Damien Ratte et Isabelle Jeudy qui ont remporté la compétition. Pour 2008, le tournoi se déroulera pendant l’été à Nagoya, et les pays déjà sélectionnés sont : Allemagne, Danemark, Espagne, Italie, Mexique, Thaïlande, USA ; les tours préliminaires ont déjà permis à certains participants de se faire remarquer par des conceptions des plus réalistes et de qualité spectaculaire ; pour ceux qui désirent suivre cette actualité ou voir les premières photos, rien de mieux que de se rendre sur le site Internet : http://www.tv-aichi.co.jp/wcs/e/index.html

Le cosplay est très répandu au pays du Soleil Levant où les gens ont une mentalité très fantaisiste, restant adolescents dans leur esprit bien plus longtemps que dans leur vie de tous les jours, affectionnant particulièrement les mondes imaginaires des mangas et des jeux vidéo, dans lesquels ils trouvent de nombreux héros auxquels ils se plaisent à ressembler. Idoles aux traits atypiques, aux habits bigarrés couverts de bijoux et autres accessoires fétiches, armes démesurées, coupes de cheveux tous azimuts. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, le cosplay n’est pas né au Japon : c’est aux Etats Unis que la tendance a pris forme pour la première fois, autour de piliers cinématographiques tels que Star Trek ou Star Wars. Combien de secondes vous faut-il pour reconnaître un Mr Spock ou un Dark Vador à certains détails particuliers de leur visage ou à leur apparence spectaculaire ? Et quelle exclamation lorsque vous croisez quelqu’un déguisé en un tel personnage, dont le costume confectionné à la main est bluffant de réalisme ! Concours La frontière entre la créativité et la compétition est maigre, et en Europe les gens se plaisent à se mesurer les uns aux autres dans tous les domaines imaginables. Le cosplay n’y échappe pas, et des tournois sont organisés lors de plusieurs occasions, défis dans lesquels se démarquent ceux qui ont

les plus beaux costumes ou qui savent au mieux reproduire l’attitude, les mimiques ou les citations célèbres des personnages dont ils prennent l’apparence. Au Japon, le cosplay est plus une manière d’exprimer et de partager une passion qu’un moyen de se distinguer comme le meilleur, un plaisir et un art permettant de se mettre en valeur par la mise en scène et non pas par l’affrontement, c’est pourquoi aucun concours n’y est organisé ; à une seule exception… Conclusion Le World Cosplay Summit Compétition internationale organisée par la chaîne de télévision Aichi au cours de laquelle plusieurs pays envoient leurs meilleurs représentants qui

Pour un fan de jeux vidéo, avoir une occasion de prendre l’apparence de ses idoles et parader devant d’autres aficionados est un plaisir enivrant, un moyen de partager des moments forts avec des gens qui ont la même passion. Contrairement aux festivals peu nombreux que l’on rencontre ici, le Japon organise une foule de rassemblements permettant aux cosplayeurs et cosplayeuses de parader. Autre point sur lequel ils voguent à l’inverse de notre culture, ils ne cherchent pas la compétition mais préfèrent privilégier ces moments de manière décontractée et dans un esprit bon enfant. Pour tous les adultes qui sont restés jeunes dans leur tête, le cosplay est indéniablement l’expression de leurs rêves. Gabriel Chevrier, alias Wishmaster de www.Consoles-Otaku.com

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Société

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jeparlejaponais.com – apprendre le japonais online De plus en plus de personnes désirent apprendre le japonais, que ce soit les jeunes pour pouvoir lire les mangas ou voir les anime en versions originale ou les moins jeunes dans l’idée d’acquérir quelques notions du langage avant un voyage dans le pays par exemple. Mais bien souvent les cours proposés par les écoles sont chers, les horaires ne conviennent pas, les niveaux au sein d’une classe sont inégaux, et au final l’idée est abandonnée. présentées dans la leçon. Des exercices interactifs et amusants consolident les acquis et permettent d’acquérir des expressions usuelles. Par ailleurs, l’élève reçoit des exercices supplémentaires via le site. Les points de grammaire de la leçon arrivent à la fin, sous forme d’un fichier pdf à télécharger, qui contient par ailleurs les dialogues du sketch.

Pour remédier à ces problèmes, les éditions Ilyfunet, qui ont publié de nombreux ouvrages de référence sur le Japon et qui sortent le bimensuel Ovni, ont décidé de faciliter l’apprentissage de cette langue difficile en proposant des cours sur Internet. Transposant sur la toile la méthode utilisée par le centre culturel Espace Japon, ouvert à Paris en 1981, le résultat est plutôt convaincant. Offrant six niveaux de cours, jeparlejaponais. com se base sur la compréhension et la pratique orales du japonais. Un test de niveau gratuit sous forme de questions à choix multiples permet aux non-débutants de savoir où ils se situent et à quel niveau ils doivent s’inscrire. Chaque leçon commence par un court dessin animé illustrant des scènes de la vie de tous les jours, avec possibilité d’afficher les sous-titres soit en caractères japonais soit dans notre alphabet. Ensuite l’étudiant peut réécouter le dialogue en prenant la place d’un des personnages, ce qui lui permet de mieux assimiler les phrases et les tournures grammaticales

Tout un éventail de fonctionnalités vient compléter l’apprentissage, tels qu’un lexique qui se remplit automatiquement au fil des leçons, ou des tableaux des caractères japonais (hiragana, katakana et kanji) avec exercices d’écriture. Par ailleurs, via une webcam, il est possible d’organiser des faceà-face en direct avec des professeurs japonais. En plus de l’accès illimité au site et au suivi pédagogique, l’élève reçoit un manuel accompagné d’un CD pour qu’à la fin des cinq mois il reste une trace de sa formation.

jeparlejaponais.com Le site propose un éventail de modules différents, selon les besoins des étudiants. Voici quelques exemples de tarifs : • Offre découverte (5 leçons sur une semaine) : 29 euros • Un module entier (5 leçons, 50 heures de formation, 5 mois d’abonnement au site) : 300 euros (ou 60 euros /mois) • 10h d’entretien webcam avec un professeur (5 mois d’abonnement) : 600 euros

Le site bénéfice d’une interface agréable et d’un système de navigation aisée, à la portée de tout le monde. Un forum de discussion ouvert à tous, visiteurs ou étudiants, permet d’échanger des

informations et des conseils en ce qui concerne l’apprentissage du japonais mais également de partager des expériences diverses sur le pays et sa culture. Le site jeparlejaponais.com propose donc une méthode d’apprentissage online complète et intéressante sur un support attractif. Les avantages par rapport à un cours en école sont bien entendu la liberté laissée à l’étudiant d’étudier de manière indépendante, à son rythme, et le fait que le site soit disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ce qui est un plus non négligeable. La progression au fil des niveaux est bien pensée et permet une bonne assimilation. Alors, nihongo wo benkyo shimasen ka ?! www.jeparlejaponais.com Katia Margraf

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Livres

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Au-delà des terres infinies éd. Picquier Sokudô est un jeune bonze en charge d’un petit temple niché dans les montagnes. La vie s’écoule tranquillement pour lui et son épouse. La mort de Mme Ume, une femme bien connue des villageois pour avoir des visions d’avenir et des sages conseils, provoque des questionnements et des discussions au sujet de la mort et de l’au-delà et fait ressurgir des éléments du passé du jeune

La vie en gris et rose

Genyû Sôkyû

Takeshi Kitano couple. Keiko traîne en effet un fardeau dont elle n’arrive pas à se débarrasser. En une centaine de pages, l’auteur nous plonge dans l’univers d’un Japon rural, dans l’ambiance sereine et paisible d’un temple. Des dialogues simples, très peu d’action mais beaucoup de réflexions sur la vie et la mort et sur les croyances contradictoires de l’homme moderne, sans oublier une touche de merveilleux. Un très joli roman. Katia Margraf

Japon, au pays des onomatopées, 1 et 2 Pierre Ferragut

éd. Ilyfunet Celui qui a déjà lu un manga, que ce soit en japonais ou en français, aura constaté la présence de très nombreuses onomatopées, ces expressions phonétiques utilisées pour retranscrire des sons. Les éditions Ilyfunet, spécialisées dans la culture nipponne, ont décidé de réunir ces expressions en deux tomes pour mieux les comprendre. Classées selon les saisons, elles

sont accompagnées d’une illustration type manga, d’une explication et d’une phrase en japonais avec sa traduction. Les explications mettent en situation l’expression et apportent leur lot d’informations sur la vie quotidienne au Japon. Deux petits bouquins marrants et très instructifs sur cette langue japonaise si différente de la nôtre et qui représente tout un pan de la culture du pays. Katia Margraf

L’éléphant s’évapore Haruki Murakami

éd. Belfond Au centre des dix-sept nouvelles que compte ce recueil, il y a une situation particulière, anodine mais qui infléchit soudain le cours de la réalité. Les rouages du quotidien se grippent soudain et l’équilibre est rompu. Dès lors, l’auteur nous fait marcher sur un fil, au bord du fantastique, au bord de la folie, faisant sortir au grand jour ce qui est d’ordinaire du domaine

du rêve, de l’improbable. On se laisse dériver aux confins du possible, suivant la plume de cet auteur délicieusement loufoque. Oniriques et absurdes, drôles et touchantes, ces petites histoires distillent tout le talent de cet écrivain particulier. Curieux, insaisissable, Murakami nous entraîne dans son monde un peu bizarre, d’une étrangeté poétique et où la vérité n’est pas que la réalité et la réalité pas la seule vérité… Pauline Hausmann

éd. Picquier Bien avant ses œuvres cinématographiques psychanalysant sa vie de cinéaste, Takeshi Kitano avait déjà commencé sa ‘thérapie artistique’ avec ce savoureux livre où il réglait ses comptes avec sa jeunesse lorsque il était encore un ‘gosse de pauvre’ vivant entre un père peintre en bâtiment alcoolique et violent et une mère attentionnée bien que stricte. L’auteur y extrait une multitude de morceaux choisis tantôt tragiques, tantôt drôles, mais toujours d’une sensibilité à fleur de peau. Par une écriture simple, épurée, enfantine, Kitano nous emmène à la rencontre de Takeshi, et comme il le dit lui-même si bien : ‘Aussi mature, aussi riche que je devienne, je veux rester intègre, fidèle à moi-même, à ma vérité’. Le livre ayant été écrit en 1984, force est de constater que Takeshi Kitano est un artiste sincère… Jean-Yves

Le kimono de Katsura Alain Bossu

éd. PMP Pierre Coppet est mort mystérieusement dans l’étang d’un temple shinto de Kyoto. La police ne trouve que très peu d’indices. Etant donné que Pierre Coppet était un citoyen français domicilié à Ferney-Voltaire, l’ambassadeur de France souhaite avoir une conclusion plausible à sa mort. C’est alors qu’intervient Kato Yuko, psychologue et criminologue. Celle-ci va refaire le chemin parcouru par cet homme depuis son arrivée au Japon. Essayant également de retrouver les personnes avec qui il a eu un contact et de s’immiscer dans ses pensées. L’auteur, Alain Bossu, habite à Ferney-Voltaire, ville dont il a donné l’origine à son personnage. Il signe avec ce roman son sixième livre. Petit livre de 125 pages, rapidement lu, qui nous donne l’espace d’un instant une vue sur la culture japonaise. Carole-lyne Klay

CONCOURS

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Gagne un exemplaire de ‘L’éléphant s’évapore’, ‘Au-delà des terres infinies’ ou ‘La vie en gris et rose’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Picquier et Belfond

L’éléphant s’évapore Haruki Murakami éd. Belfond

Au-delà des terres infinies Genyû Sôkyû éd. Picquier

La vie en gris et rose Takeshi Kitano éd. Picquier

Murmures Magazine N°24 – Avril 2008

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GRAND CONCOURS

Participez à notre concours et remportez de somptueux cadeaux !

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9ème prix Un coussin de millet ou un zafus (coussins de méditation) www.futon.ch Pour participer (dernier délai : 15 mai 2008) Par SMS (CHF 1.00/SMS) Envoyez "MM CONCOURS" au numéro 900 Par téléphone (CHF 1.00/appel) Appelez le 0901 900 176 Tapez votre n° de téléphone suivi de la touche # Conditions de participation : Les gagnants seront avertis personnellement. Toute correspondance et tout recours juridique sont exclus.


Musique Girugämesh Nous avons eu la chance de rencontrer Girugämesh à Paris lors de leur première tournée européenne. Quelques heures avant le début du concert, ShuU et Nii nous ont gentiment accordé un peu de leur temps pour répondre à nos questions. Après les salutations, Shuu nous dit quelques mots en allemand, puis en français, et même en italien, afin de détendre un peu l’atmosphère.

il écrira en japonais, ou alors un mix des deux. Cela dépend de la façon dont il veut exprimer ses sentiments. Quel était votre rêve lorsque vous avez commencé Girugämesh ? L’avez-vous atteint ? ShuU : Quand on a commencé Girugämesh, on était au lycée et on avait environ seize ans, et notre but c’était d’apparaître à la télé et de jouer dans le monde entier. On n’a pas tout à fait atteint ce but, mais on est en bonne voie. Qui était votre idole lorsque vous étiez adolescents ? ShuU et Nii : ‘Idole’ ? [Le traducteur explique un peu mieux la question.] ShuU : Eh bien, je n’avais personne que je pouvais respecter entièrement, comme une idole. Je voulais plutôt ressembler à différents aspects de plein de personnes différentes, pas à une seule personnalité. Juste un bout. Je me suis dit que, comme ça, je pouvais devenir quelqu’un de bien, à qui l’ont voudrait plus tard ressembler. Nii : Si je devais dire une seule personne, ce serait le guitariste de Limp Bizkit. Dernière question : que pensez-vous du téléchargement sur Internet ?

Comment furent vos concerts en Allemagne ? ShuU a écrit sur votre MySpace qu’il y avait eu quelques problèmes techniques… ShuU : Le premier jour on a eu en effet quelques problèmes techniques sur scène : des amplis se sont cassés. Mais la performance en elle-même était vraiment agréable, et les fans ont été supers. Hier, à Bochum, c’était parfait : aucun problème, aucune difficulté ; tout s’est très bien passé. On attend donc beaucoup de ce soir. Maintenant, à propos de votre dernier PV : Kowareteiku Sekai. Pouvez-vous nous en expliquer l’histoire, et nous dire qui en a eu l’idée ? ShuU : Le concept, l’idée générale, c’est que tant qu’il y a de l’amour peu importe le reste ; tu peux continuer de vivre pour toujours. Satoshi en a eu l’idée et il en a discuté avec le producteur. Est-ce que vous projetez de sortir un DVD live bientôt ?

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ShuU : Tout le monde nous le demande ! On y réfléchit, mais cependant il y en a déjà un qui est sorti… au Japon (rires) !

ShuU : Ça a des bons et des mauvais côtés. On ne pense pas que télécharger de la musique soit fondamentalement mauvais, parce que souvent c’est une bonne promotion auprès des fans. Et puis si tu aimes vraiment la musique après avoir écouté quelques MP3 tu finiras par acheter le vrai CD. Donc on ne pense pas que c’est mal. En fait, ça n’a pas vraiment d’importance.

Qu’attendez-vous du public français ce soir ? ShuU : On va faire de notre mieux. Peu importe où nous sommes, que ce soit avec des fans français ou allemands… Nous souhaitons et nous espérons que tout le monde va apprécier ce concert. Y a-t-il des chansons plus difficiles à jouer en live que d’autres ? ShuU : On a déjà fait beaucoup de répétitions auparavant au Japon. La plupart des chansons ont été écrites et conçues dans le but d’être jouées en live, alors il n’y en a pas de difficiles à jouer. Maintenant que votre carrière internationale est commencée, prévoyez-vous de sortir des chansons en anglais uniquement ? ShuU : Cela dépend de la situation. Si Satoshi veut écrire en anglais, alors il le fera. Sinon, non ;

myspace.com/girugamesh Nippon Project


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Dallax Cette année les six membres du groupe de ska Dallax ont fait le voyage depuis Tokyo jusqu’en Europe. Il s’agit de leur troisième voyage de ce côté du monde, avec cette nouvelle tournée mondiale et leur passage en Suisse. Nous avons eu l’opportunité de parler avec Numb (le chanteur) de musique, de relations, et de la bière comme septième membre de Dallax.

shows. Les bons auditeurs entendent la différence. D’ailleurs, je ne m’en soucie pas vraiment. A la fin, ce sera gravé sur un CD… Vous mentionnez souvent la bière dans les relations entre les membres du groupe. Y at-il une raison spécifique à cela ? Ouais : nous buvons beaucoup de bière (rires) ! Donc la bière est comme le septième membre du groupe ? Ouais ! Dernièrement, pour votre nouveau flyer, vous posez avec des ustensiles de cuisine, et la légende est ‘Tokyo Samurai Chiefs on Tour’ (‘Les Cuisiniers-Samouraïs de Tokyo en Tournée’). Donc vous savez cuisiner ? Pas vraiment… Mais lorsque j’étais étudiant j’ai travaillé dans un restaurant. Mais, en fait, deux des membres sont de très bons cuisiniers. Quelle est votre spécialité ? Je ne sais pas. Je ne suis pas vraiment un cuisinier !

Peu de gens vous connaissent… Pouvez-vous vous présenter pour ces personnes-là ? Ouais. Donc nous sommes Dallax, de Tokyo. Six garçons cool qui ont commencé un groupe il y a dix ans. C’est notre troisième fois en Europe et en Suisse. Nous sommes un groupe de ska, faisant principalement du ska-punk. Comment décririez-vous votre musique ?

j’aimais juste la musique qui utilise des saxophones. J’aimais surtout écouter de la musique avec des saxophones et du slap à la basse, et c’est comme ça que j’ai commencé à écouter du ska. Alors, quand vous êtes chez vous, vous écoutez ce genre de musique ? Pas seulement. J’écoute de tout.

Un peu comme du rock, aussi extrême. Reggae. Et aussi du punk-rock. Quand on voit votre nom, on pense immédiatement à Dallas. Y a-t-il une raison à cette similitude ? Comment en êtes-vous arrives à ce nom ?

Oui – c’est un peu différent. Au Japon, ils sont habituellement très silencieux lors des chansons douces ; ici ça n’a pas d’importance si la chanson est douce ou rapide. Les salles sont aussi différentes. Au Japon, ils ne préparent pas de la nourriture et des boissons pour vous comme en Europe.

Quand avez-vous su que le ska serait la musique que vous joueriez ?

En ce moment il y a une grande discussion à propos du téléchargement sur Internet. Qu’en pensez-vous ?

J’ai commence en jouant du saxophone au collège. A cette époque, je ne connaissais pas le ska ;

Je pense que la scène musicale changera dans le futur. Pour moi, la meilleure chose est de faire des

CONCOURS

vous

dîtes-vous

‘Kitchen

Notre boss en Allemagne, appelé Matt, a trouvé ça pour nous. Il a dit que ça attirerait plus l’attention en Europe. Mais votre vrai nom est Numb… Numbu.

Est-ce que vous pensez qu’il y a une différence entre le public japonais et le public occidental ?

Il n’y a pas de signification particulière… Un ami a suggéré une fois que ça venait de ‘Dollar’. Ca m’a plu.

Et pourquoi Samurai’ ?

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Gagne un exemplaire du CD de Dallax ‘Core Color’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Dallax et Nippon Project

Donc c’est Numbu ? Oui. Mon nom de scène est Numb, mais mon vrai nom est Numbu. OK ! C’est juste que la signification du mot anglais ‘numb’ est tout le contraire de ce que vous êtes sur scène – c’est pourquoi nous avons demandé (rires) ! Merci pour cette interview, et rendez-vous sur scène ! L’album de Dallax est disponible à l’achat sur le site www.porkpieska.com. myspace.com/dallaxska Nippon Project

Dallax Core Color Pork Pie

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Musique

Metal Safari Nous avons eu l’opportunité de rencontrer Metal Safari juste avant leur live à Varsovie, en Pologne, lors du festival Metalfilia 2007.

ans il m’a contacté parce qu’il voulait mieux nous connaître. Après avoir entendu nos enregistrements, il avait envie de nous inviter ici ; ainsi tout le monde pourrait entendre notre musique. Il a 19 ans, mais nous lui avons tout confié. Juste un garçon polonais (rires) ! Nous lui avons écrit des e-mails tous les jours pour tout organiser, et notre rêve est enfin devenu réalité. Planifiez-vous une tournée dans d’autres pays européens ? Hiro : C’est difficile à dire. Cette fois, nous faisons une tournée seulement en Pologne, mais dans le futur nous voulons jouer dans d’autres pays. Alors quels sont vos plans pour le futur ? Hiro : Le futur ? Tout est bon. Nous avons une grande chance de pouvoir jouer dans un grand show au Japon. De janvier à mars, nous allons définitivement faire une tournée au Japon. Après mars, nous espérons sortir un nouvel album. Après cette sortie, nous espérons revenir ici, et puis faire une tournée en Asie, donc Taiwan, Chine, Hong Kong, Thaïlande. Ouais – nous voulons jouer encore. Comment décririez-vous chaque membre du groupe ?

D’où vous vient votre nom ? Et comment estce que vous avez commencé ?

jouer que du metal (rires). Le metal est une chose naturelle pour nous.

Hiro : Le nom était une idée d’Inamoto. La première partie de notre nom montre notre amour pour ce genre, et ‘safari’ c’est drôle ! Nous voulions un nom simple et facile à mémoriser pour tous. Si quelqu’un l’entend une fois, il ne peut pas l’oublier.

Si vous n’étiez pas devenu musiciens, que feriez-vous aujourd’hui ? Y avez-vous déjà pensé ? Ou la musique est-elle la seule chose importante ?

Et quand avez-vous commencé à jouer ensemble ? Hiro : En mars 2005, Yazu, Inamoto et moi-même avons formé un groupe et commence à chercher un bassiste. Jun était un ami et voulait jouer avec nous. Cependant, il était guitariste. Nous voulions jouer avec lui, mais en tant que bassiste, et il a accepté. Ainsi, en juillet 2005, nous avons créé Metal Safari.

Yazu : J’aime la batterie et le snowboard (rire collectif). Quels groupes ont influencé votre musique ? Hiro : Beaucoup, beaucoup de groupes. Pour moi, Arch Enemy, de Suède, Pantera… Jun : Oui – Panthera. Hiro : J’aime Vader. Vous les connaissez ? C’est un groupe polonais.

Comment décririez-vous votre musique ? Avez-vous des sentiments spéciaux pour elle ?

Quelle est l’histoire derrière votre participation à Metalfilia et votre venue en Pologne ? Comment cela est arrivé ?

Hiro : Metal ? Ouais (réfléchit)… Nous ne voulons

Hiro: Nous avons un fan en Pologne. Il y a deux

Hiro : Yazu est le meilleur batteur du Japon. Il joue comme un fou ! Yazu : Je suis fou ! Hiro : Ino est un type dur. Sa voix est forte. Le meilleur chanteur du Japon, je pense… Et Jun peut jouer de la basse comme de la guitare ! C’est très difficile. Jun : Ouais… Hiro : Très dur. Jun : Et Hiro ? Et à propos de toi, Hiro ? Hiro : Moi ? Je suis un guitar hero au Japon ! Tous : Ouais (rires) ! Hiro : Il y a cinq ans j’ai été le champion d’un concours de guitare tenu par le magazine Young Guitar. Il s’agit du concours annuel pour trouver un Guitar Hero au Japon. Votre message pour les fans européens ? Hiro : Ecoutez et appréciez notre musique. Merci d’être venus aujourd’hui. Nous sommes les samouraïs du Japon ! myspace.com/metalsafari Nippon Project

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Musique

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Deep Forest Made in Japan

Kodo

Saint George / Sony

One Earth Tour

C’est le cinquième album du groupe formĂŠ par Eric Mouquet et Michel Sanchez, teintĂŠ de musique du monde avec des accents de sons ĂŠlectroniques. Y sont compilĂŠs les meilleurs titres, tels que ‘Sweet Lullaby’ (le titre le plus connu du groupe), ‘Forest Hymn’ et d’autres. Outre le fait que ce soit un best of, c’est aussi un album enregistrĂŠ pendant un concert et d’ailleurs l’unique du groupe enregistrĂŠ

sur un disque. Un ‘live’ qui s’est fait très loin de chez nous, au pied du pays du soleil levant ; je parle bien sĂťr du Japon. Chaque album du groupe a sa propre empreinte. Si cet opus vous plaĂŽt, les autres vous plairont aussi. Tous Ă leur manière se ressemblent et sont totalement diffĂŠrents. Un groupe Ă dĂŠcouvrir pour les nĂŠophytes et Ă redĂŠcouvrir pour les aficionados. www.deepforestmusic.com Pierre-Alain Surdez

DJ Ozma Spiderman Autoproduit Les trois membres issus du groupe de rock japonais Kishidan, Ayanocozey Show, Saotome Hikuru et Hishikuzu Teruya (respectivement chanteur et danseurs de leur prĂŠcĂŠdent groupe) en ont formĂŠ un second, DJ Ozma, dont le style musical est plus tournĂŠ du cĂ´tĂŠ de l’eurobeat-dance. La plupart de leurs chansons sont des reprises de tubes corĂŠens et taĂŻwanais ainsi que des remix de Kishidan. Grâce

à un genre festif, des musiques entraÎnantes, un style dÊlirant et des chorÊgraphies loufoques (on peut s’en apercevoir dans leurs nombreux clips), DJ Ozma est, à l’instar de Dragon Ash, une rÊfÊrence en terme de musique nippone qu’il faut à tout prix connaÎtre. www.dj-ozma.com

En ce dĂŠbut d’annĂŠe, la troupe de percussionnistes japonais la plus cĂŠlèbre du monde ĂŠtait de nouveau de passage en Suisse romande pour sept reprĂŠsentations qui ont fait salle comble. Rien d’Êtonnant puisque le spectacle qu’ils offrent est rĂŠellement ĂŠblouissant. Le mot ‘kodo’ signifiant en japonais ‘battement du cĹ“ur’ et ‘enfant du tambour’, le concert touche le public en faisant rĂŠsonner cette vibration primaire qui est l’expression mĂŞme de la vie. Alliant prĂŠcision, rythme et puissance, les musiciens suivent une formation musicale, physique et mentale rigoureuse qui font d’eux de vĂŠritables athlètes, vivant en communautĂŠ selon des règles de vie ancestrale. C’est donc plus qu’un concert de taiko qu’ils nous prĂŠsentent mais toute une tradition et une vision du monde. Ne les manquez pas la prochaine fois qu’ils passent ! www.kodo.ch Katia Margraf

SImon

Dragon Ash Lily of da Valley Autoproduit RĂŠvĂŠlĂŠ par ‘Shizukana Hibi No KaĂŻdan Wo’ (gĂŠnĂŠrique de fin du film ‘Battle Royale’) de leur album ‘Lily of da Valley’ paru en 2001, le groupe Dragon Ash (littĂŠralement ‘Cendre de Dragon’) est fort de ses onze opus sortis depuis 1996, ce qui en fait l’un des meilleurs groupes nippons et l’un des plus connus internationalement. Avec un style qui a ĂŠvoluĂŠ au fil des ans en intĂŠgrant des ambiances espagnoles, punks et r’n’b aux tendances d’origines (rap,

The Black Mages

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6ICTORIA (ALL

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www.dragonash.co.jp SImon

The Skies Above

Square-Enix / Universal Voilà de nombreuses annÊes que Nobuo Uematsu compose les magnifiques morceaux illustrant les jeux de Square-Enix. L’ambiance sonore des Final Fantasy, c’est lui. Peut-être par amour de son œuvre, ou en raison des limitations du support, il a depuis quelques annÊes montÊ un groupe reprenant ses compositions. The Black Mages, c’est en quelque sorte du metal Final Fantasy progressif. 18

reggae, drum’n’bass), le groupe a prouvÊ qu’il pouvait qualitativement s’adapter à toutes les voies musicales pour le plus grand bonheur de ses fans. De plus, la voix spÊciale du chanteur et leader, Kenji Furuya, rajoute une touche d’originalitÊ à un groupe dont le talent n’est plus à discuter. A dÊcouvrir absolument.

AccompagnĂŠ de cinq autres mages, Uematsu nous fait oublier le son ‘beepesque’ des premières consoles pour produire cette vĂŠritable symphonie rock. Intense, prenant, les nostalgiques et nĂŠophytes trouveront lĂ des compositions qui ont marquĂŠ et continuent de le faire. Le troisième volet, ‘Darkness and Starlight’ sort au moment oĂš j’Êcris ces lignes. www.square-enix-usa.com/uematsu/black_mages/ Vincent Gerber

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Cinéma / Dvd MPD Psycho

Une série de Takashi Miike, avec Naoki Hosaka, Chiaki Kuriyama Asian Star / Disques Office Quoi de plus normal qu’un maintenant Amamiya Kazuhiko. Inculpé malgré touche-à-tout prolifique comcette déclaration, le voilà derrière les barreaux me Takashi Miike s’essaye au pour de longues années. A sa sortie de prison, Yôsuke est immédiatement engagé dans une genre horrifique ? A plusieurs reprises, le cinéaste a investi agence de détectives, dirigée par Machi Isono, une le genre de son style unique ancienne inspectrice spécialisée dans la traque pour des résultats natureldes tueurs en série. Souffrant de schizophrénie lement hors norme (Yakuza aigue, Yôsuke n’a aucunement perdu ses facultés Demon, La mort en ligne, 3 Extrêmes). En 2000, de ‘profiler’. Associé à Machi Isono, aidé par il se retrouve aux commandes de l’adaptation pour l’inspecteur de police Sasayama, les voilà lancés la télévision d’un seinen (manga adulte) culte ultra sur les pires crimes… gore : MPD Psycho. Habitué à des tournages effrénés, Takashi Miike Yôsuke Kobayashi est un jeune enquêteur multiplie les films jusqu’à huit par année, passant d’un spécialisé dans le ‘profiling’. Envoyé sur les lieux média à l’autre (cinéma/vidéo/TV) expérimentant les d’un crime particulièrement sordide perpétré par énormes possibilités de chacune de ces techniques. un serial killer, Yôsuke découvre que la victime Ici la caméra DV lui permet de triturer l’image, les n’est autre que sa petite amie, dont le corps a couleurs et même la censure ! Pour cette adaptation, été horriblement mutilé. Fou de colère, il traque le cinéaste retrouve les plateaux de télévision pour et tue de sang froid le meurtrier. Dès lors son six épisodes d’environ une heure reprenant assez comportement change et il affirme se nommer fidèlement la trame du manga originel. Pas étonnant

non plus de retrouver Miike sur un matériau tel que MPD Psycho (MPD pour ‘Multiple Personnality Disorder’). Toutes les thématiques hantant son cinéma depuis ses débuts sont réunies : l’enfance (c’est forcément là que les troubles psychologiques commencent), l’identité perdue (les codes barres), la multiplication des personnalités (le bonhomme, très timide, se projette indéniablement dans les mille facettes de ses personnages), etc. Le résultat surprend évidemment, rien d’étonnant de la part de Miike, et ne manquera pas de diviser son public, rien d’étonnant là non plus venant d’un cinéaste libre ne suivant aucune mode, réussissant pourtant toujours à nous surprendre. Avec Takashi Miike, les choses ne sont jamais vraiment comme on les attend. Instantanément culte !

Jean-Yves

L’épouvante à la japonaise : L’horreur sérieuse ! Les histoires de fantômes sont une longue tradition au Japon. Les mythes et légendes du folklore local regorgent de ce genre d’histoires déjà bien présentes dans le théâtre kabuki. Les fameux ‘Yurei eiga’ (films de fantômes vengeurs) ont longuement hanté le cinéma japonais durant les années 60. Beaucoup plus classique dans sa forme, le ‘Kwaidan’ (film de fantômes) redonnera ses lettres de noblesse au genre fantastique avant les années colorées des ‘Sentai eiga’ (film de super héros). A la fin des années 90, ‘Ring’ de Hideo Nakata va relancer une vague sans précédent de films fantastiques à tendance horrifique au Japon et dans toute l’Asie. Changeant par la même occasion la face du cinéma horrifique mondial. Ces histoires de fantômes modernes arrivent à point nommé dans un Japon en perte de repères, redonnant aux nouvelles générations, par le biais de la peur, entre autres, de nouvelles raisons de vivre.

lui pas de fantôme vindicatifs, mais plutôt des esprits errants, souvent sans plus d’explications, avec des fins ouvertes, laissant une grande liberté d’interprétation aux spectateurs.

Adapté d’un roman contemporain de Koji Suzuki, ‘Ring’ raconte l’histoire d’une journaliste enquêtant sur une vidéo cassette maudite après la mort mystérieuse de sa nièce. Elle découvrira que les gens qui la regardent meurent dans d’étranges circonstances sept jours plus tard. Contrairement aux productions hollywoodiennes, ce renouveau du fantastique nippon n’est pas démonstratif, mais suggestif. L’horreur y est viscérale. Ici pas d’effets spéciaux grandiloquents ou de monstres, mais une atmosphère moite, ainsi qu’une nouvelle iconographie de l’épouvante. Des images instantanément cultes qui seront malheureusement reproduites jusqu’à l’excès. La série des Ju-On (The grudge) de Takashi Shimizu est un autre exemple de ce mouvement inventif. Un autre cinéaste essentiel mettra son talent au service du genre, Kiyoshi Kurosawa. Différent dans son approche, Kurosawa, avec des œuvres comme ‘Cure’, ‘Kairo’, ‘Séance’, touche plus au surnaturel au détriment de l’épouvante. Chez

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Murmures Magazine N°24 – Avril 2008

Cette tendance fantastico-horrifique sera une manière de faire un cinéma, comme par le passé, plus social et contestataire, auscultant ainsi les maux de la société. ‘Ring’ et sa propagation d’un virus par la vision d’images contaminées, clairement une métaphore du sida, en est le parfait exemple. A partir du ‘Ring’ original, tous les pays asiatiques produiront, avec plus ou moins de succès, des films de fantômes. Avant que Hollywood et ses remakes ne s’emparent du mythe.

Jean-Yves


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A Scene at the Sea De Takeshi Kitano, avec Kuruodo Maki, Hiroko Oshima HK Vidéo Une plage japonaise battue par reconnaître ses qualités en l’intégrant dans leur par le vent et les vagues groupe. ‘A Scene at the Sea’ part d’un sujet très simple : la représentation de l’espoir et de la voest le décor unique de cette histoire d’amour et d’amitié lonté qui visent à transformer une vie faite d’ennui entre un jeune homme et sa et de résignation par l’accomplissement d’un rêve. fiancée, marginalisés du fait Un récit minimaliste, poétique, développé dans de de leur surdité. Un éboueur longs plans-séquence auxquels la musique donne trouve une planche de surf une signification dramatique ou mélancolique, car, abîmée, décide de la réparer et se rend chaque jour derrière la comédie des désirs individuels, il y a sur la plage où un groupe de surfeurs chevronnés la mer en toile de fond, comme pour rappeler au s’entraînent. Son amie l’accompagne et l‘encourage spectateur l’existence d’une réalité distincte, plus en silence. Le jeune homme délaissera son travail violente ou menaçante. Ce film nous laisse découafin de se consacrer à sa nouvelle passion et parvrir l’art de Kitano dans un registre bien éloigné de ticiper à des compétitions. Les autres surfeurs, qui celui des films noirs et autres histoires de Yakusa. au début le regardaient avec incrédulité, finiront Inma Abbet

Paprika De Satoshi Kon Columbia Tristar La vie serait-elle devenue un songe sans fin ? Pour les scientifiques travaillant au projet DC Mini, un instrument destiné à enregistrer les rêves des patients qui suivent une psychothérapie, la frontière entre le monde réel et celui de l’inconscient s’estompe lorsque un prototype du DC Mini est volé. Le très sage docteur Atsuko, aidée du génie boulimique Tokita et de l’inspecteur Konakawa, obsédé par le cinéma et par une ancienne faute, devront unir leurs forces afin de sortir du labyrinthe imaginaire où ils passent d’un rêve à l’autre sans pouvoir s’arrêter et sont confrontés à leurs peurs et à leurs désirs.

Plongés dans un monde effrayant rempli de poupées géantes, de parades d‘automates grotesques, de mirages et de chutes vertigineuses, ils y trouvent néanmoins une alliée, une jeune fille nommée Paprika, alter-ego d’Atsuko, qui semble prête à les aider. Adapté d’un roman de Tsutsui Yasutaka, Paprika explore, sur le mode de la parodie freudienne et de l’humour, des thèmes classiques de la science-fiction, comme l‘invention qui échappe à tout contrôle et les malheurs des apprentis sorciers. Les mises en abyme et les explosions de couleurs chatoyantes créent un rythme envoûtant jusqu’au dénouement. Cette édition DVD inclut un making off, des entretiens du réalisateur Satoshi Kon et de l‘équipe du film. Inma Abbet

Kijû Yoshida : Eloge d’une certaine beauté Carlotta Films Figure emblématique de la ‘nouvelle vague japonaise’ du début des années 60, Kijû Yoshida fait partie des cinéastes essentiels du cinéma japonais. Son œuvre, d’une richesse extraordinaire, tant par ses thématiques que d’un point de vue formel, recèle de véritables bijoux filmiques. Yoshida aura, aux travers des dix-neuf films réalisés, laissé une trace indélébile dans la mémoire des cinéphiles du monde entier. De la liberté absolue de ses premiers métrages (Bon à rien), au classicisme maîtrisé de quelques-uns de ses chefsd’œuvre (La source thermale d’Akitsu), en passant par une période d’expérimentation de son langage cinématographique doublée d’une critique sociopolitique acerbe de son pays (Eros+Massacre), Yoshida reste toujours aujourd’hui, à septante-cinq ans, un auteur furieusement d’actualité. A partir d’avril, Carlotta Films édite, en deux coffrets et un double DVD, la plupart des films de Kijû Yoshida : Une nouvelle vague [60-64] comprenant six de ses œuvres, Contre le mélodrame [65-68] avec cinq films et un documentaire inédit récent, et son chefd’œuvre définitif Eros+Massacre en édition collector. Les films sont tous présentés par le cinéaste et de nombreux entretiens complètent ces magnifiques coffrets. Une excellente raison pour découvrir un cinéma différent ! Jean-Yves

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Ronins & Yakuza, volume 3 4 films de Hideo Gosha HK Vidéo Comme pour les deux précédents volumes consacrés au cinéaste japonais, ce coffret est un pur enchantement. A nouveau, l’immense talent de Hideo Gosha est passé en revue dans quatre films. De ses débuts avec son second long métrage, ‘Le sabre de la bête’ (1965), chambara surprenant en noir et blanc tourné intégralement en décors naturels faisant partie des classiques du genre, jusqu’aux dernières œuvres du cinéaste à l’orée des années 90 : ‘Kagero’ mélange étonnant de film de sabre et de Yakusa, saupoudré d’une bonne dose de film d’amour le tout se déroulant dans l’univers du jeu pour un résultat extravagant aux couleurs flamboyantes, pour arriver

à son ultime chef-d’œuvre, ‘Femme dans un enfer d’huile’, film inclassable, libre, dont la fascinante scène d’ouverture montre les prémisses d’une ère nouvelle pour le cinéaste, malheureusement décédé peu de temps après le tournage. Entre ces deux pôles, ‘Chasseurs des ténèbres’ (1979) fresque criminelle en costume, fait figure de pièce maîtresse tant ce film en particulier constitue le point charnière de l’évolution du cinéaste, clôturant avec brio sa période cinéma populaire pour évoluer vers des thématiques beaucoup plus personnelles. Nul besoin d’en rajouter sur l’importance d’un auteur tel que Hideo Gosha dans le paysage cinématographique mondiale.

Gagne l’un des coffrets de l’intégrale Kijû Yoshida ou un exemplaire de ‘A scene at the sea’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Carlotta Films, HK vidéo et Média Diffusion

Kijû Yoshida Carlotta Films

A Scene at the Sea HK Vidéo

Jean-Yves

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Dvd

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Death Note

Amer Béton

De Shusuke Kaneko, avec Tatsuya Fujiwara, Kenichi Matsuyama, Asaka Seto Kaze Périlleuse mission que d’adapsonne dont on connaît le visage juste en écrivant ter un manga si populaire. son nom. Bien que la reconstitution soit correcte Confier cette tâche à un mo(même si elle fait parfois limite téléfilm) et les deste faiseur (‘Azumi 2’, quelacteurs convaincants (spécialement Matsuyama ques ‘Gamera’) semble donc dans le rôle de L), on ne peut s’empêcher de reun choix risqué. Mais à la fin, gretter un manque d’ambition dans la réalisation. cela ne démontre-t-il pas la On retrouve cela dans les bonus, avec une équipe volonté des producteurs de se mutique, qui n’expliquera jamais l’angle choisi pour contenter de suivre le canevas du manga ? Car l’adaptation et se contentera de parler de la pluie le ‘yes man’ Kaneko n’a pris aucun risque, choiet du beau temps. Vous apprendrez donc que ça sissant de coller à l’intrigue tout en la simplifiant caille en février à Tokyo et verrez que le réalisateur outrageusement. Evaporés les questionnements a des goûts de chiotte pour ses pulls. Une suite complexes sur l’utilisation par un jeune génie d’un sortira bientôt, on l’espère plus riche… cahier magique, perdu volontairement par un ‘dieu Yamine Guettari de la mort’ désœuvré, qui permet de tuer une per-

De Michael Arias, avec les voix de Kazunari Ninomiya, Yu Aoi Columbia Tristar / Disques office

Aniki mon frère De Takeshi Kitano, avec Takeshi Kitano, Omar Epps, Kuroudo Maki TF1 Video Yamamoto quitte le Japon ces de l’obéissance. Ainsi, les personnages vivent pour Los Angeles et transen vase clos, attachés aux rites traditionnels de la pose, dans le milieu des Yakusa, comme le doigt coupé, ou à des coutumes gangs américains et du traplus anciennes, comme le suicide rituel. Le pari fic de drogue, les méthodes d’introduire les normes d’un monde exotique dans et les codes de la Yakusa. un thriller à l’américaine, et de bouleverser ainsi Aidé par son petit frère Ken, une histoire de mafieux aux ressorts prévisibles l’étrange personnage taciest assez réussi. Mais le film s’essouffle et s’égare turne aux éternelles lunettes noires et au visage dans une série de scènes violentes quelque peu impassible, joué par Takeshi Kitano, réussit à faire répétitives, même si, vers la fin, des références au régner sa loi. Cela ne durera pas longtemps et, western ajoutent une touche d’ironie à l‘ensemble. de vengeances en règlements de comptes, les Parmi les bonus, il y a la bande annonce, le madifférents groupes ne cesseront de s’affronter et king of et une interview du réalisateur. de multiplier les crimes de sang. Aniki mon frère, Inma Abbet le premier film que Kitano réalisa hors du Japon, évoque l’idée nipponne du clan et les conséquen-

Voici un anime comme on n’en voit pas souvent, mais comment en aurait-il pu être autrement quand on sait qu’il est le fruit de l’adaptation d’un des mangaka les plus atypiques (Taiyô Matsumoto), par le studio 4°C, qui s’était fait remarquer par ses segments originaux dans le recueil de courts ‘Animatrix’. Le dessin animé se démarque déjà par son design, mêlant technique 2D et 3D de manière invisible, apportant la beauté des illustrations peintes de l’une et le dynamisme de l’autre. On a ainsi le droit à une orgie visuelle puisant allègrement dans l’imaginaire très riche de l’auteur et les recherches documentaires poussées du réalisateur. La ville est un personnage à part entière, elle pulse d’une vie anarchique à la fois positive et négative, comme les personnages principaux, Shiro, le gamin immature et rêveur, et Kuro, l’ado réaliste et violent. Ce duo ‘contrôle’ leur quartier de Trésorville, mais va devoir lutter contre les yakusas et un étranger qui veulent détruire leur cité pour y bâtir un parc d’attraction. Gestion du changement, lutte pour son équilibre intérieur, tant de thèmes profonds admirablement traités. L’excellent making of montre le titanesque travail derrière cette réussite. Yamine Guettari

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Les contes de Terremer De Goro Miyazaki Studio Ghibli Cela faisait longtemps que Miyazaki père voulait adapter l’oeuvre d’Ursula K. Le Guin. Mais, à l’époque, pas assez connu, il s’était vu opposer un refus. Quelques années plus tard, c’est l’auteur elle-même qui est venue demander aux Studio Ghibli de créer un film à partir du Cycle de Terremer. Du coup, c’est le fils qui s’est attelé à la réalisation, Hayao ne s’étant quasiment pas impliqué dans ce projet, au grand dam de l’écrivain. L’histoire s’inspire (très) librement du Tome III du cycle, et narre la rencontre d’Arren, qui a tué son père, et d’Épervier, sorcier mystérieux qui cherche à rétablir l’Équilibre

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qui maintient le monde. En débutant le film par un parricide, Goro semble annoncer clairement qu’il ne va pas tenter d’imiter son père. ‘Les contes de Terremer’ n’est en effet pas du calibre d’un ‘Princesse Mononoke’, mais possède la patte ‘Ghibli’ qui lui confère une qualité efficace, à défaut d’être vraiment originale. Ainsi, on a parfois l’impression de retrouver des scènes d’anciens longs-métrages comme ‘Le château ambulant’ par exemple. Ce film reste néanmoins un bon anime, aux décors antico-médiévaux réussis (l’arrivée à la ville est superbe), et bénéficiant en outre d’un soustitrage de fort bonne qualité. SF

Gagne un exemplaire de ‘Amer Béton’ ou un exemplaire des ‘Contes de Terremer’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Columbia Pictures, Disques Office, Moviemento et Max Vision

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Les contes de Terremer Studio Ghibli


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Movie-Star and Gamer’s Paradise L’écran large de 24" EIZO HD2441W affiche à la perfection non seulement des signaux de PC en format 16:10, mais aussi des émissions de télévision et des films haute définition (Bluray) ainsi que des jeux de console de dernière génération (PS3). Les textes et les images sont contrastés et nets. Les images animées de télévision, de films et de jeux sont visibles en qualité de haute définition intégrale (1920 x 1080 p) grâce à la technologie EIZO DynamicOverdrive. Le HD2441W est le premier écran FlexScan développé par les ingénieurs Foris.TV d'EIZO. La puce intégrée R1-mini ASIC est optimisée pour les images de télévision et surprend les fans de jeux par sa rapidité, avec un décalage du signal en entrée incroyable de seulement une milliseconde!

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Cet écran est donc le choix par excellence pour les utilisateurs exigeants, souhaitant un écran à la fois pour le travail et les loisirs, sans aucun compromis sur la qualité d'affichage.

Les atouts du HD2441W en bref: � � � � � � �

Affichage en haute définition intégrale (Full HD) 1920 x 1080 p Décodeur HDCP (sur DVI / HDMI) Contraste 3000:1 / luminosité 450 cd/m2 Input-Lag-Time 1ms / temps de réponse (de couleur à couleur) 6ms 1 x DVI / 1 x D-Sub / 2 x HDMI DirectBacklight 5 ans de garantie

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Fermé : samedi midi et dimanche toute la journée


Technologie Fujifilm FinePix S8100fd Suite incontournable des appareils photo mais cette fois numériques, Fujifilm nous dévoile le successeur du FinePix S800fd qui était déjà équipé d’un puissant zoom optique de 18x et d’un capteur 8 Mégapixels. Le S810fd propose quant à lui un capteur 10 Mégapixels assisté de la technologie de détection des visages et de nouveaux modes de prise de vue. Son zoom optique 18x (27mm – 486mm en équivalent 35mm) couvre une large gamme de pratiques photographiques qui peuvent aller de celles de paysages, de l’architecture jusqu’à celles des photos de famille de nuit comme du jour, notamment grâce à son grand angle, idéal pour les prise d’images outdoor. On appréciera aussi son mode super macro permettant de saisir d’impressionnants plans rapprochés jusqu’à une distance de 1 cm.

fonction appréciée lorsqu´il s´agit de photographier des sujets mobiles tels que les enfants en pleine activité sportive. Le Bracketing Zoom, conseillé pour la réalisation de portraits, enregistre trois images différentes lors d´un seul déclenchement. Travaillant en association avec la fonction de détection des visages, le Bracketing Zoom enregistre tout d´abord la photo selon le cadrage voulu puis en saisit deux autres, un peu plus zoomées, suivant les facteurs d´agrandissement 1,4x et 2x. Un seul déclenchement permet à

Par rapport aux autres modèles numériques, le FinePix S8100fd propose trois nouveaux modes de prise de vue forts intéressants : L’Express Zoom pour le cadrage possède un angle de champ élargi permettant de suivre un sujet en mouvement. Il revient sur la position de zoom serré dès le déclenchement. Il vous offre ainsi la possibilité de saisir la meilleure image. C’est une

l´utilisateur de saisir la meilleure image possible. Quant au mode rafale, idéal pour les sujets mobiles, il enregistre un maximum de 33 images à une fréquence de 13,5 images par seconde en 3 Mégapixels qui constitue une importante innovation par rapport à ce que proposait le FinePix S800fd. Le Fuji FinePix S8100fd est un boîtier compact, souple, particulièrement bien adapté aux besoins des globe-trotters et des photographes de sport. www.fujifilm.ch Carlos Mühlig

Pentax K200D Enfin monsieur tout le monde pourra utiliser un reflex sans trop se casser la tête avec un mode d’emploi interminable et des boutons parfois ressemblant à des signes égyptiens qu’on ne saurait déchiffrer à moins d’être un connaisseur ! Le Pentax K200D est un reflex qui pourrait devenir la référence sur le marché des reflex grand public.

Des fonctionnalités avancées et simples à utiliser qui donnent une qualité d’image respectable à l’instar des modèles haut de gamme. Le modèle K200D est équipé d’un capteur CCD de 10 mégapixels mesurant 23,5mm x 15,7mm, d’un processeur de traitement d’image PRIME (Pentax Real Image Engine) qui propose des photos exceptionnelles et très détaillés avec des couleurs

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et des textures très nuancées. Les systèmes de stabilisations intégrées, le nettoyage du capteur par vibration, les nombreux modes Scènes ainsi qu’un boîtier tropicalisé sont quelques-unes des caractéristiques qui font du Pentax K200D un bon appareil mais dans une version plus simple et légère. De plus, l’appareil est équipé d’une fonction de personnalisation de l’image ‘Custom Image’ qui permettra à tout utilisateur de sélectionner l’un des six modes de retouches pour de larges possibilités créatives, idéales pour les paysages de nuit comme du jour. Point important à ne pas oublier, c’est que Pentax a équipé son modèle du système de stabilisation ‘Shake Reduction’ breveté par la marque, qui permet tout simplement d’éviter les photos

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Gagne le lot surprise ‘Pentax’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Pentax

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floues en toutes circonstances. Ce mode vous permettra par exemple de corriger les effets de vibration et vous n’aurez pas besoin d’un objectif de stabilisation. Puis, le K200D est aussi compatible avec la nouvelle génération d’optiques à motorisation ultrasonique (SDM). www.pentax.ch Carlos Mühlig


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Cadre numérique DPF-D70 de Sony Le géant nippon Sony annonce l’arrivée d’une nouvelle gamme de cadres photo numériques ‘S-Frame’ qui risque bien de tenter les personnes encore hésitantes à acquérir un cadre numérique pour visionner leurs photos. Prévu pour le courant du mois de mai, il s’agit d’une première pour ce genre de produits car Sony proposera une véritable connectique HDMI.

Le modèle DPF-D70 par exemple possède un superbe écran LCD 7 pouces (luminosité de 220 cd/m2) pour une résolution commune WVGA de 800 x 480 pixels au format 15:9. Il est compatible avec les formats Memory Stick PR, Memory Stick PRO Duo, SD Memory Card, MMC, Compact

Flash, Microdrive et xD-Picture Card. Il peut même supporter les formats JPEG et Raw. Il possède aussi un capteur d’orientation intelligent qui fait automatiquement pivoter l’image en fonction du mode d’affichage adéquat (paysage ou portrait). Pour alimenter le cadre photo numérique en images vous avez aussi la possibilité de raccorder l’appareil à votre PC afin de transférer toutes les images que vous désirez (mémoire interne de 256 Mo qui permet de stocker jusqu’à 500 photos), sans avoir besoin d’un logiciel. Vous pouvez aussi retoucher les images, les effacer ou les zoomer directement sur le cadre photo, manuellement ou avec la télécommande qui est fournie avec. En somme, pour ceux qui ne possèdent pas encore un cadre photo numérique, il faut savoir que c’est un appareil très utile, précieux et très

élégant à avoir dans une pièce afin de faire défiler des images en haute qualité au quotidien, sans ordinateur ni connexion. Dès la mise en marche de l’appareil les photos s’afficheront dans un diaporama à partir des images enregistrées dans l’album interne, même si aucune carte mémoire n’a été insérée. Les modèles DPF-V900, DPFV700 ou encore le model DPF-D70 apporteront à votre salon ou à votre bureau une touche de raffinement supplémentaire qui attisera vraiment la curiosité et le regard de tous ceux qui passeront à proximité ! www.sony.ch Carlos Mühlig

BioHazard ou les Pusher de Pimp Design ? Le site Internet suisse de montres électroniques japonaises ‘TokyoTime’ nous fait découvrir un monde mystérieux et illuminé dans le domaine de l’horlogerie. Bien loin de l’image qu’on peut avoir d’une montre suisse, certaines marques japonaises se distinguent par leur aspect très futuriste et leur design qui attire beaucoup la curiosité de ces nouveaux passionnés de la technologie japonaise. Parmi quelques modèles disponibles sur le site Internet de TokyoTime, deux modèles se distinguent par leur aspect très ‘alien’. Le BioHazard de Tokyoflash Design utilise par exemple un écran LCD qui simule un effet lumineux. La lecture de l’heure se fait grâce aux blocs de couleurs qui s’allument lorsqu’on appuie sur l’un des boutons. Au sommet de l’écran, la double hélice de l’ADN est composée de 12 barres qui représentent chacune une heure. Au bas de l’écran, les blocs bleus indiquent 5 minutes chacun, quand aux blocs verts à gauche, ils représentent 1 minute chacun. Quelques minutes d’adaptation et de patience avec le manuel suffisent pour comprendre le mécanisme de cette montre. Sinon, une montre plus simple sans réelle prise de tête est le modèle Pusher (P1, P2 ou P3) de Pimp Design.

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Possédant un boîtier en acier qui bénéficie d’un traitement ionique noir et un bracelet tissu avec un tressage imitant la fibre de carbone, elle vous permettra de connaître l’heure facilement grâce à la colonne gauche de LED rouge et les colonnes de LED colorées plus petites à côté qui indiquent les minutes (une ligne de LED valant 5 minutes).

Ce modèle possède aussi la fonction ‘Light Up’ qui déclenche l’affichage aléatoire des LED toutes les deux minutes. Bien entendu d’autres modèles sont disponibles sur le site Internet avec des prix très raisonnables qui trouveront porteur très facilement chez ceux qui aiment se distinguer des autres grâce aux montres électroniques japonaises. www.tokyotime.ch Carlos Mühlig

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Gagne une montre électronique en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à TokyoTime

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Games

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Bleach : Shattered Blade Après avoir créé la surprise sur la Nintendo DS avec Bleach : The Blade Of Fate, Bleach : Shattered Blade risque fort de décevoir les fans du manga et ceux qui aiment bien les bastons en 2D sur la Wii. En effet, ce jeu fait preuve d’un grand manque d’originalité. Quatre modes de jeu classiques sont disponibles. Selon l’envie et surtout le temps dont on dispose, on peut ainsi choisir le mode Episode enrichi de quelques dialogues ou de faire une partie rapide en mode Arcade. Ceux qui veulent améliorer leur technique peuvent utiliser le mode Training. Finalement, ceux qui joueront à plusieurs s’amuseront avec le mode Versus. Pour qu’un jeu de baston fonctionne bien, il faut qu’il y ait une bonne jouabilité, or les développeurs ont voulu exploiter la Wiimote à tout prix. Le résultat étant que le contrôle des personnages s’avère très contraignant. Mais le plus contrariant est que les combats sont véritablement déséquilibrés. Par exemple, il suffit d’appuyer sur A tout en faisant des gestes pour stopper les attaques de vos adversaires. Seuls les fans inconditionnels seront heureux, on l’espère pour eux, de retrouver leurs personnages préférés pour la première fois sur la Wii. Dommage. GENRE : Combat  ÉDITEUR : Sega DÉVELOPPEUR : Sega TESTÉ SUR : Wii

Devil May Cry 4 Devil May Cry : trois mots qui résonnent dans la tête des fans de beat them all qui ont une âme. Bien que le héros principal de cette série de jeu s’appelle Dante, on est loin de la Divine Comédie : là, tout n’est que coups de feu, de poing et d’épées. Mais quel plaisir ! Autant que je me souvienne, les Devil May Cry ont toujours été des claques graphiques. Ce quatrième opus, le premier sur consoles HD, ne faillit pas à la règle. On ne se lassera pas de regarder les personnages se mouvoir dans un décor incroyablement riche. On reprochera simplement aux tableaux graphiques d’être constamment

entre pénombre et surexposition. La jouabilité est excellente et offre une prise en main facile et rapidement instinctive. Les deux personnages ont des armes et des atouts différents et leur façon de se battre diffère suffisament pour varier les phases de jeu. La bande son se révèle remarquablement immersive et les airs de musique classique mélés aux passages metal accentuent le côté héroïcogothique des personnages. Le scenario est malheureusement à nouveau le parent pauvre d’un jeu presque parfait. Mais que cela ne ne vous incite pas pour autant à passer à côté de ce jeu aussi splendide que jouable. GENRE : Beat Them All ÉDITEUR : Capcom DÉVELOPPEUR : Capcom TESTÉ SUR : PS3 EXISTE AUSSI SUR : XBox360

www.sega.com/bleach Pierre-Alain

Naruto Uzumaki Chronicles 2 Moins d’une année après la sortie plus ou moins décevante de Naruto Uzumaki Chronicles (NUC), voici que le second volet des aventures de la plus connue des petites têtes blondes nippones débarque fraîchement sur la PS2. Bien que nous pouvons noter une certaine amélioration de ce titre, ce n’est pas pour autant une révolution. Nous avons donc à faire à un jeu de baston du genre beat’em all, autrement dit : ‘je tape sur tout ce qui bouge et qui s’approche de moi avec un air sournois’. Contrairement à la version précédente, NUC2 permet d’alterner entre les différents personnages principaux en cours de partie et surtout de jouer à plusieurs simultanément. Niveau graphisme, nous pouvons dire que les capacités de la console sont loin d’être totalement exploitées, bien que le design des protagonistes soit relativement correct. Niveau bande son, c’est un plaisir que de pouvoir écouter Naruto dans sa langue natale, sans forcément tout comprendre je vous l’avoue, tout en ayant les sous-titres français à disposition. Bref, malgré les améliorations portées à ce titre, ce jeu aura un peu de peine à convaincre le grand public, alors que les fans y trouveront sûrement leur compte. GENRE : Action ÉDITEUR : Atari DÉVELOPPEUR : Cavia TESTÉ SUR : PS2 narutouc2.namcobandaigames.com Andrek

devilmaycry.com Bertrand Cavaleri

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Gagne ‘Bleach: Shattered Blade’ sur Wii et NDS ou ‘Naruto Uzumaki Chronicles 2’ sur PS2 ou des faceplates pour Xbox 360 et des bracelets ‘Devil May Cry 4’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à ABC Software

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Games Pon Pon Patapon ! Mais qui sont ces petits bonhommes tout noirs dont les quatre membres sont rattachés à un gros œil central et dont la devise est : ‘Pour battre vos ennemis, battez du tambour’ ? Ce sont des Patapons, peuple en voie de perdition depuis que leur Dieu les a abandonnés. C’est alors, grand salvateur au cœur ouvert que nous sommes, que nous nous voyons octroyer le titre de Tout Puissant, avec comme mission de les guider contre leurs ennemis de toujours, les Zigotons, et de découvrir l’énigmatique Earthend. Pour ce faire, il va falloir pratiquer du tambour divin et reproduire des rythmes de bases donnant ainsi l’ordre aux Patapons d’avancer, de se défendre ou d’attaquer. Chaque rythme est défini par un enchaînement précis de quatre touches, par exemple, le fait d’appuyer 3x sur rond puis 1x sur carré fait avancer les troupes. Ces dernières sont composées de différentes catégories de soldats, ceux munis d’armes blanches, les lanciers, les archers ainsi que les cavaliers.

Chacun d’eux peut être amélioré à l’aide de nombreuses armes et protections plus puissantes récoltées au fil du temps, offrant ainsi un grand nombre de possibilités. Au résultat, l’équipe de Pyramid nous offre un nouveau concept de jeu à l’aspect visuel simple, mais des plus efficace, et dans lequel le mélange d’action et de mélodies tribales, auquel nous ajoutons un soupçon de stratégie, est

très prenant. Même si le gameplay peut toutefois sembler assez répétitif, le divertissement que procure le commandement des troupes de Patapons, et ce, à travers plus de trente aventures diminue nettement ce sentiment. Bref, à vos armes : Pon Pon Pata Pon ! GENRE : Action / Rythme  ÉDITEUR : Sony DÉVELOPPEUR : Pyramid TESTÉ SUR : PSP www.us.playstation.com/patapon

CONCOURS réservé aux abonnés, dans la limite des stocks disponibles Gagne le jeu ‘Patapon’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Sony

À L’ATTAQUE!

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Andrek

Patapon Sony


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Everybody’s Golf :World Tour Après une sortie au Japon et aux USA, sous le nom plus connu de ‘Hot Shots Golf’, ce jeu arrive sur nos consoles européennes. Cette licence fera parcourir de magnifiques greens à toute la famille qui incarnera des personnages à l’allure sympathique. En parlant justement de l’aspect graphique, Sony a joué la carte familiale en adoptant des personnages et des décors qui sont proches des jeux disponibles sur la Wii. Surprenant dans un premier temps pour ceux qui s’attendaient à un jeu de golf plus basé sur la simulation, le résultat est visuellement bon. La prise en main a été pensée dans l’optique d’un jeu convivial, permettant au néophyte de rapidement comprendre les mécanismes du jeu. Par contre, il faut admettre que ce nouveau système reste relativement imprécis, il est donc possible d’activer le système de jeu qui fut celui

des opus précédents. Il reste cependant dans ce jeu, qui s’avère agréable, des points négatifs qui sont mineurs mais peuvent nuire à l’intérêt des joueurs. Le premier est la diminution du nombre de terrains et de personnages disponibles pour cette version, même si l’intérêt de cette licence n’est pas le jeu hors-ligne ; le manque de courts disponibles sera donc compensé par le jeu en ligne. Le second point qui est un peu décevant est que ce titre ne dispose que d’une seule musique par circuit, et que les doublages sont un peu monotones, contrairement à la version japonaise.

Au final, ‘Everybody’s Golf : World Tour’ réussit son objectif : pouvoir être joué par tout le monde assez facilement. Par contre, Clap Hanz aurait pu développer un peu plus les parties graphiques, musiques, personnages et greens disponibles, afin de plaire aux joueurs les plus exigeants. GENRE : Sport ÉDITEUR : Sony DÉVELOPPEUR : Clap Hanz TESTÉ SUR : PS3 www.us.playstation.com/HotShotsGolf

CONCOURS réservé aux abonnés, dans la limite des stocks disponibles Gagne ‘Everybody’s Golf : World Tour’ sur PS3 en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Sony

Farkas

Everybody’s Golf : World Tour Sony

Patapon ™ © 2008 Sony Computer Entertainment Inc. (C) 2008 Rolito/Interlink. Published by Sony Computer Entertainment Europe. All rights reserved «‰», «PlayStation» and « » are registered trademarks of Sony Computer Entertainment Inc. is a registered trademark of Sony Corporation. All rights reserved

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E ur Tr t ro bo m ba ouve n e ta ? tta z l t rt e nt e b ron pa iqu s jus on s n , u o s qu ryth pet la m olis ’au m it e p vous bo e pou pata ud b ut d i p z r gu r t o e n. id tte um iss s, ce ond er votre a nna zimut rmée de e so is co a Patapons. Armée tous a m us vo , s ordre Murmures Magazine N°24 – Avril 2008 29 nson s divins. Vous connaissez la cha


Manga Polymanga 2008 Le temps d’un week-end, Beaulieu Lausanne se transforme en ‘LE’ rendez-vous à ne pas manquer pour tout fan qui se respecte de manga, de jeux vidéo et de culture japonaise. En effet, le Polymanga y prendra ses quartiers du 18 au 20 avril 2008.

© Polymanga 2007 / Chris Burgisser

Le Polymanga, en deux mots, c’est, depuis quatre ans, le plus grand événement suisse sur le manga, les jeux vidéo et la culture japonaise. Pour cette année, et suite à l’affluence massive de l’année dernière, la manifestation se voit rallonger d’une journée, permettant ainsi d’étoffer le planning. Salon évolutif (les visiteurs du vendredi, du samedi et du dimanche ont droit à des programmes différents), la manifestation nous propose plein d’activités diverses et variées. Que vous soyez plutôt manga, animé, ou féru de culture traditionnelle japonaise, des événements sont prévus pour tous les goûts !

© Chris Burgisser

Du côté de la culture traditionnelle japonaise, plusieurs stands vous proposeront d’en découvrir certains côtés : l’origami (art du papier plié), la calligraphie, la cérémonie du thé, etc. seront autant d’aspects du Japon traditionnel qui seront mis en avant. Un peu stressé ? Du shiatsu (technique de massage) et un concert de flûte japonaise ont été prévus. A noter encore que des clubs de Go seront présents afin de vous permettre de découvrir ce

jeu ancestral rendu célèbre notamment par le manga Hikaru no Go (de Takeshi Obata, que l’on retrouve maintenant sur Death Note). Les amateurs de manga et d’anime seront aussi servis : des ateliers de dessin, des nouveaux artistes, des projections, des magasins et tout ce qui fait le succès grandissant de cet art qui a concurrencer la BD franco-belge se retrouvera à Beaulieu. Parmi les artistes invités, la présence de Toshihiro Kawamoto est à ne pas manquer ! Membre fondateur des studios Bones (voir encadré) en compagnie de Masahiko Minami et de Hiroshi Ousaka, il sera là pour des conférences et des séances de dédicaces. En outre, plusieurs auteurs, scénaristes, dessinateurs, etc. chez Ankama (Dofus, Dofus Monster) seront présents : Kaji, Yuki, Crouchann, Gilles Aris, Mojojojo et Brunowaro. Autre événement à ne pas manquer : les concours de cosplay, auquel tout fan de manga devrait assister au moins une fois dans sa vie. De plus, dans le cadre du Polymanga, des jurys se prononceront, grâce au Grand Prix du Divertissement, sur les différents titres manga et anime qui ont fait l’actualité 2007. Parmi les œuvres sélectionnées, citons quelques titres parmi d’autres : Karas, Rave, Afro Samurai, Ergo Proxy, le Chevalier d’Eon, Strawberry Marshmallow et Someday’s Dreamer pour les anime ; Mär Omega, Ippo, Honey & Clover, l’Académie Alice, Ultra Heaven, Ushijima et la Traversée du Temps pour les manga.

CONCOURS réservé aux abonnés, dans la limite des stocks disponibles Gagne des invitations pour ‘Polymanga 08’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Polymanga

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Murmures Magazine N°24 – Avril 2008

Toshihiro Kawamoto et le Studio Bones Bones est un studio d’animation japonais assez jeune puisqu’il est fondé en 1998 par Masahiko Minami (président du studio), Toshihiro Kawamoto et Hiroshi Ousaka. Si le studio est relativement récent, les trois collaborateurs n’en sont pas à leur coup d’essai. Tous trois anciens employés chez Sunrise (studio fondé par d’anciens de Mushi – le studio d’Osamu Tezuka, – et à qui on doit des anime comme Nicky Larson, Cowboy Bepop, Witch Hunter Robin ou encore toute la série des Mobile Suit Gundam), Toshihiro Kawamoto a notamment participé, dans les années 80 déjà, à la série d’Urusei Yatsura et à des OAV de Mobile Suit Gundam. Après avoir travaillé sur le film de Vision d’Escaflowne en 2000, Bones connaît son premier gros succès grâce à une co-production avec Sunrise sur le film de Cowboy Bepop, sorti en 2001. Leur travail sur des anime comme RahXephon (2002), Wolf’s Rain (2003), Eureka Seven (20062007), mais surtout sur l’immense succès qu’est Fullmetal Alchemist les feront peu à peu connaître jusqu’en Occident.

Polymanga, c’est encore plein d’autres activités pour nous permettre, en un week-end, de nous immerger dans l’immense diversité de la culture japonaise, du manga et des jeux vidéo ! www.polymanga.com Pauline Hausmann


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Japon, au pays du manga… Comment parler du Japon sans parler du manga ?! Impossible tant les deux sont liés dans l’imaginaire occidental. Intéressons-nous donc à la publication du manga au Japon… ou plutôt à sa prépublication dans la presse spécialisée en shônen. Avant de sortir en volume relié (tankûbon), format classique du manga en Europe, les chapitres de manga sont publiés dans des magazines spécialisés, gros format et d’une qualité de papier assez basse, avec un rythme de parution allant d’hebdomadaire à mensuel. Comme ils regroupent dans un même numéro un grand nombre de séries, seuls très peu de chapitres sont diffusés à chaque fois. Plusieurs magazines de prépublication

existent, chacun ayant sa spécialité (shônen, shôjo ou seinen). Les plus courants et ceux ayant le plus grand tirage sont ceux consacrés aux shônen qui représente le style le plus lu au Japon. ‘Shônen’ signifie littéralement ‘jeune garçon’ et il se caractérise par des thèmes récurrents comme l’amitié, l’esprit d’équipe, le dépassement de soi. Le rouleau compresseur parmi les magazines de prépublication est sans aucun doute le Weekly Shônen Jump, vu la popularité des séries qu’il publie. Lancé en 1968 par Shûeisha, il atteint près de six millions d’exemplaires à son point culminant en 1995. Avec des éditions mensuelles spéciales pour les Etats-Unis et l’Europe, ce magazine s’occupe des manga les plus populaires au Japon et ailleurs dans le monde avec des titres comme Naruto, One Piece, D.Gray-Man, Bleach, Gintama, Prince du Tennis, Saint Seiya, ou encore Death Note et Dragon Ball. La liste, dont ce n’est là qu’un échantillon, est impressionnante ! Et il ne s’arrête pas là puisque de nombreux magazines sont en fait des hors séries du Weekly Shônen Jump. Parmi eux, on peut citer le Akamaru Jump, qui contient surtout des one shot, des chapitres pilotes et des chapitres bonus, et le Young Jump, spécialisé

dans le seinen (littéralement ‘adulte’) comme Alive, Gantz, Tough, etc. Le principal concurrent de Shûeisha est Kôdansha. Un de ses magazines, le Weekly Shônen Magazine, débuté en 1959, possède aussi quelques titres très connus. Citons simplement Samurai Deeper Kyo, GTO (et Young GTO), Get Backers, Love Hina ou encore Hajime no Ippo. Square Enix, pour ne pas être en reste face au succès de ces deux magazines, lance en 2001 le Shônen Gangan. Avec régulièrement plus de 600 pages (ça fait lourd dans le sac à main), il se centre sur l’action, la fantasy et sur les manga inspirés de jeux vidéo… Et il ne s’agit là que d’un tour d’horizon des magazines de shônen qui existent. Pauline Hausmann

…et de l’animation S’il existe un élément de la culture japonaise qui s’est autant exporté hors Japon que le manga, c’est bien l’animation, appelée parfois ‘japanimation’. L’histoire de l’animation débute en fait déjà dans les années 1910. Dans les premiers temps, l’inspiration principale provient de l’Occident et notamment de Walt Disney mais les productions japonaises n’en sont qu’une pâle imitation. Deux grands studios font alors leur apparition : Toei Animation (qui lancera des personnalités comme Hayao Miyazaki et Mamoru Oshii) et Mushi Production (lancé par Osamu Tezuka). C’est en 1963, avec le succès populaire d’Astro, le petit robot, de Mushi Production, que commence véritablement l’histoire de l’animation japonaise. S’éloignant peu à peu du style occidental et ouvrant leur production, notamment avec des films pour adultes, la japanimation devient une forme d’expression à part entière. Les années 70 apportent un gros changement : avec la télévision, le marché du film s’écroule et les studios doivent se réorienter. Mushi Production arrête ses activités et donne naissance à d’autres studios tels que Madhouse Production (Trigun, Monster,

Nana, Death Note) et Sunrise (Cowboy Bepop, Inu Yasha). De nombreux jeunes animateurs se retrouvent sur le devant de la scène, amenant un nouveau souffle. Les mecha (Mobile Suit Gundam, notamment) apparaissent dans ce contexte, indiquant une orientation plus ‘space opera’ (c’est aussi l’époque de Star Wars). C’est surtout dans les années 80 que le style devient très populaire et la production d’animé explose littéralement. Des séries comme celles adaptées des œuvres de Rumiko Takahashi (Ranma ½, Maison Ikkoku) apparaissent et se font rapidement une place. Le marché du film d’animation est aussi en pleine expansion. Le succès de Nausicäa (1984) va peu à peu permettre la création de studios comme le très fameux Studio Ghibli et la production de films à plus gros budget comme le Tombeau des Lucioles (1987) et Akira (1988). Malheureusement, ces productions coûteuses ne parviennent pas à rentabiliser les investissements faits et seul Ghibli parvient à bien sortir son épingle du jeu.

Les années 90 marquent l’ouverture du genre à l’Occident. Les séries produisent un engouement certain et des films comme Ghost in the Shell (1995) font le tour du monde. La série Evangelion marque aussi les esprits. L’animation est bien acceptée en Occident et perd le stéréotype de violence qui lui était souvent rattaché. Des films comme le Voyage de Chihiro (2002) ou Ghost in the Shell : Innocence (2004) font leur entrée dans les festivals de films, confirmant la place grandissante que prend l’animation sur la scène culturelle mondiale... Pauline Hausmann

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Ce petit roman est une bouffée d’air pur dans la vie affairée et raisonnable des citoyens du xxie siècle que nous sommes. Un air venu du parc de Hibiya à Tôkyô, où l’on pénètre sur les pas d’un jeune employé légèrement excentrique, et soudain « l’exhalaison de terre et d’herbe vous chatouille les narines ».

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Musée Ghibli, voyage en vallée imaginaire Tout fan d’Hayao Miyazaki sait qu’il a fondé le Studio Ghibli par lequel il produit tous ses succès et ceux de ses collaborateurs. Nausicäa et la vallée du Vent, Laputa le Château dans le ciel, Kiki la petite sorcière, Mon voisin Totoro, Princesse Mononoké, Le voyage de Chihiro, le Château Ambulant sont autant de chef-d’œuvres à voir et à revoir sans lassitude. Le royaume des Chats, Les contes de Terremer, Pompoko, pour ne citer qu’eux, sont autant d’œuvres majeures de l’anime japonais produit par le maître, véritable Dieu Vivant en terre nippone. Miyazaki a souhaité le Musée Ghibli, il l’a défendu, l’a porté de toute son aura et aura réalisé son rêve en le créant de son vivant.

Dans la banlieue de Tokyo, on y parvient en passant par la gare de Shinjuku, rendue célèbre en manga par City Hunter / Nicky Larson, la gare la plus fréquentée au monde. Environ une heure plus tard, on débarque dans la petite gare de Mitaka. Premier signe de la proximité du célèbre musée pour lequel il fallait réserver six mois à l’avance à ses débuts, le Chat-Bus qui fait la navette devant la gare. Inspiré de celui de Mon voisin Totoro, il n’est hélas qu’un classique bus aux couleurs du musée. La petite promenade à pied le long des quais de cette bourgade est plus agréable et permet de faire durer le plaisir et l’attente qui mène les pieds du passionné dans le musée japonais le plus célèbre à l’étranger. Par ci, par là de petits panneaux indicateurs et autres petites surprises nous rappellent que l’on suit le bon chemin. Enfin, le voilà, Totoro lui-même vous accueille à l’entrée. L’émerveillement commence. Tout est fait pour que l’on soit transporté dans le monde de l’imaginaire de Miyazaki, dans les moindres détails. Rien n’est laissé au hasard, tout est clean. Véritable demeure où l’on se plaît à s’égarer et à se perdre car dépourvu de réel plan de visite, telle que l’a

voulue son génial créateur. Visiter le musée Ghibli est une aventure en soi. Entre la salle où sont expliquées différentes techniques propres au cinéma d’animation, le petit cinéma où est projeté l’un des six courts-métrages produits par le studio exclusifs au musée, la salle aux trésors emplie de reproductions d’objets tirés de tous les films du studio, la boutique du musée emplie de souvenirs de toute sortes et pour toutes les bourses, le Chat-Bus géant réservé aux enfants, personne n’est déçu, du plus petit au plus grand. Le clou de la visite étant d’admirer la multitude innombrable d’aquarelles, de croquis, de crayonnés du maître japonais du dessin animé. Tout cela est nonchalamment accroché aux murs de la pièce formant une véritable tapisserie multicolore du plus bel effet. Que dire alors de la reproduction grandeur nature du robot de Laputa qui trône sur le toit du musée avec d’autres reproductions. Car l’interactivité du musée ne se limite pas à son intérieur mais s’étend également à son extérieur. Son bâtiment est une œuvre d’art en soi. Pour se remettre de ses émotions, quoi de mieux qu’une bière ‘Vallée du Vent’ au café ‘Chapeau de Paille’. Le voyage est long et les attentes sont élevées quand on se déplace pour voir ce magnifique musée, véritable prolongation physique de l’œuvre d’Hayao Miyazaki, mais l’émerveillement et le dépaysement comblent pleinement le visiteur.

Malheureusement difficile de choisir / savoir à l’avance le court-métrage inédit qui sera diffusé (en japonais sans sous-titres) le jour de votre visite. Je devrais y retourner pour voir les aventures de Mei et du Chaton-Bus dérivé de Mon voisin Totoro. www.ghibli-museum.jp Romain

Hayao Miyazaki, faiseur de rêve Né en 1941, Hayao Miyazaki grandit dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale. Son père est directeur d’une entreprise d’aéronautique, ce qui explique peut-être la passion de ce réalisateur pour les avions et tout ce qui a trait au vol… C’est au lycée qu’il se découvre une vocation pour le dessin et l’animation. Grand amateur d’Osamu Tezuka et très impressionné par le film de Toei Animation ‘Le serpent blanc’ (1958), le premier animé en couleur. Après des études en économie, il entre aux studios Toei en 1963. Suite à des ‘troubles internes’ en 1964, Miyazaki devient secrétaire en chef du syndicat. Isao Takahata, qui deviendra son grand ami, en est le vice-directeur. Rapidement, Miyazaki grimpe les échelons. Il travaille sur plusieurs films en compagnie de Akemi Ota qu’il épouse en 1965. Deux fils naîtront de cette union : Gorô, qui deviendra lui aussi réalisateur, et Keisuke. En 1971, Miyazaki quitte les studios Toei pour rejoindre A-Pro et Isao Takahata. En 1973, les deux amis, en compagnie de Yôichi Kotabe, changent à nouveau de studios. A Zuiyo Pictures, ils réaliseront Heidi. Après la Suède, Miyazaki découvre la Suisse, l’Italie puis l’Argentine, autant de paysages qui se retrouveront dans ses films (Kiki la petite sorcière, par exemple). Sa rencontre avec Toshio Suzuki, reporter d’Animage, un magazine spécialisé en animé, aura une influence déterminante sur sa carrière. Suzuki, enthousiasmé par le projet de Miyazaki, Nausicäa de la Vallée du Vent, qui essuie pourtant refus sur refus, décide de le publier en manga dans son magazine. C’est un beau succès et le film voit enfin le jour en 1984. Immense succès en salle, il permettra surtout à Miyazaki et Takahata de fonder leur propre studio en 1985 : les studios Ghibli… Se concentrant sur les longs-métrages à une époque où les séries et les OAV formaient l’essentiel des productions, leurs efforts sont récompensés en 1988 avec la sortie de Mon voisin Totoro, énorme réussite encore aujourd’hui et qui deviendra la mascotte de Ghibli. Dès lors, Miyazaki et son équipe enchaînent les succès pour devenir bientôt une figure incontournable de l’animation japonaise… Pauline Hausmann

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Voyage

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Kyushu – le sud du Japon e Nakashima, animées et ses nombreux ponts sur la rivièr le plus ancien tes’), lunet aux t (‘Pon ashi dont le Megane-b de s’y balader pont en pierre du Japon. Il est très agréable du parc de visite la s aprè plus et de s’y perdre. D’autant qui tend ique atom be Bom la de e musé du la Paix ainsi que , soit 1945 août 9 le à tomber un peu sur le moral. C’est les que , hima Hiros de ment arde trois jours après le bomb ique de atom e bomb ième deux la èrent largu s Américain de la plus l’histoire sur Nagasaki. Elle tomba au-dessus encore peut on dont n, Japo du lique grande église catho ami Urak de eue voir un morceau de mur. La paisible banli cent deux des mille inq nte-c fut entièrement anéantie et septa . Un peu au quarante mille habitants furent tués sur le coup noire, se ne colon une nord de l’épicentre, symbolisé par e de statu nse imme une où Paix la trouve le parc fleuri de dans ce c’est ; paix la à e mond le incite haut de s neuf mètre antinucléaire. parc qu’a lieu chaque année une manifestation événements les ce retra be Bom la de e Non loin de là, le musé t actuel statu du ayant conduit au bombardement et fait état ssant intére très C’est e. mond le à l’esprit en des armes nucléaires dans Lorsque l’on pense au Japon, l’image qui vient de ée relev s’est ville la ent eusem Heur t. tion iman entra conc mais un peu dépr premier est celle de Tokyo, la plus grande s, ses rames ses cendres et bout d’animation. urbaine au monde, avec ses néons multicolore entre ant frapp astes contr ses et ées de métro archi-bond réducteur de Depuis Nagasaki, nous modernité et tradition… Mais il serait bien de près si même o, avons continué notre route Toky à e penser que le Japon se résum du pays Le e. habit y vers le sud, direction totale lation popu sa dix pour cent de l’autre îles, de mille sept iron Kumamoto, Soleil Levant se compose en effet d’env de hu sule Kyus pénin aido, la de Hokk hu, côté Hons sont s dont les quatre principale petite et des Cette ents a. différ abar ts Shim clima des ont e quatr Les et Shikoku. méridionale, ville possède l’un des paysages par conséquent très variés. La plus its châteaux circu des e beaux ramm plus prog au nt souve Kyushu ne figure pas te Japon, eillan du accu s reconstruit touristiques classiques et pourtant elle est très me et e eptiè Coré dix-s la de du e date proch qui Très et très riche en sites à découvrir. le ipel où l’arch ue de époq île , ière siècle prem la doute sans fut de la Chine, elle y qu’a là gawa c’est Toku et unat rieur shog japonais à recevoir l’influence de l’exté son gouvernement. de du rtant ance impo naiss la siège ue un marq avait qui , Meiji débuté la Restauration de près du centre-ville, cet imposant tout is e depu collin re célèb Perché sur une Japon moderne. L’île est également tristement cations, que sur Nagasaki édifice est entouré d’impressionnantes fortifi la deuxième guerre mondiale, puisque c’est été assiégé fois toute a au châte Le s. en 1945. Pour l’on disait imprenable qu’est tombée la seconde bombe atomique Satsuma. de te révol la nt dura 1877 de en té res varié cend de en et réduit le visiteur, elle offre par ailleurs une gran dre le attein pour arts remp re en activité, Nous serpentons à travers les paysages, entre mer, montagnes, volcans enco divers ent conti il : r visite ons pouv t nous que allian et villes bâtiment principal stations thermales près de sources chaudes au châte du ettes objets, des armures de samouraïs, des maqu modernité et traces du passé. bilités possi belles de nt offre ours et des peintures. Les alent la résidence la neige sous re enco de balades et de visites avec un jardin botanique, étant aido Hokk r, févrie de En ce mois également est moto Kuma s, nous avons des samouraïs, le centre d’artisanat. et promettant des températures très basse un peu situé n-ji, Suize le e, enad prom de première étape réputé pour son jardin donc opté pour une visite de Kyushu. Notre ages pays des uvrir déco peut l’on où e, rée e-vill d’ent centr Porte du à l’écart en quittant la capitale fut Fukuoka/ Hakata. de route enne l’anci de s étape s de Tokyo miniatures des cinquante-trois de Kyushu, la ville se trouve à quelque six heure des que ainsi , Kyoto à o Toky relier de deux ettait elle porte Tokaido qui perm en shinkansen (train à grande vitesse). Si n, en 1889, du fusio la esquisses. Parfait pour un moment de détente. de it naqu e qu’ell e parc c’est , noms de Hakata, plus château seigneurial de Fukuoka et de la ville est un ensemble rne, surtout mode très Le mont Aso, la plus vaste caldeira du monde, ville une c’est ui, urd’h populaire. Aujo Kumamoto entre emin l et sa grande de cinq cônes volcaniques situé à mi-ch réputée pour son immense centre commercia arrivés voilà nous , local train de e. heure des du mond et Beppu. Après une roue de 120 mètres de haut, une des plus gran e) perdue villag d gran (ou ville petite ne une ville la Aso, de Mais à la gare Quelques sanctuaires complètent la visite. bus ires et nous au milieu de forêts et surplombée par le volcan. Un laisse pas une impression indélébile sur les mémo seul le e, -Dak Naka du haut en nt teme nous emmène direc avons rapidement continué notre chemin… l’heure actuelle. volcan du groupe encore actif et fumant à , ses éruptions siècle ième vingt du notre deuxième Dans la deuxième moitié A deux heures de train de Hakata, Nagasaki, i les touristes. parm morts urs plusie fait ses urs avec ssion subites ont d’aille étape, nous a d’emblée fait une meilleure impre paysages des rse trave ies marchandes Le trajet dure près d’une heure et petites rues sinueuses, son port, ses galer 34

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Voyage

s à perte de vraiment particuliers de prairies brûlées et noire e herbue collin use curie la nt deva aussi ons pass vue. Nous bol de un à er pens fait qui appelée Komezuka (tertre de riz) ue hériq télép du rt dépa au se dépo nous riz retourné. Le car s avon Nous e. qui grimpe jusqu’au sommet du Naka-Dak s aprè rt rouve a ue hériq télép le de la chance car ce jour-là trop gaz de s ission d’ém e caus pour êt d’arr deux semaines nt en garde toxiques. D’ailleurs, les nombreux panneaux metta rants… rassu guère sont ne le fragi les personnes à la santé le sommet is depu vue La ons. mont nous e, tienn ne Qu’à cela fumant au fond est à couper le souffle : d’un côté le cratère tout autour un et lac, un nt mome par s duquel nous entrevoyon les nombreux par panorama de roches noires, entrecoupé sant, tout en saisis ment réelle sentiers de randonnées. C’est . étant étant un peu inqui à Kagoshima, Changement de décor radical à notre arrivée ville la plus la doute n aucu sans hu, Kyus de tout au sud y sommes nous Nous e. charmante de tout notre voyag ommée Surn . prévu que emps longt plus d’ailleurs arrêtés d’une jouit ville à très juste titre la Naples japonaise, cette de la bord au llée insta ment situation particulière : confortable n volca d’un re l’omb dans vit elle s, agne mont de mer, entourée à u’île presq une sur encore en activité, le Sakurajima, sis shima, il est dix minutes en bateau du port. Depuis Kago au climat ipel l’arch dans e rendr se de ble possi également subtropical d’Okinawa. a une taille Comme les autres villes de Kyushu, Kagoshima telles que es lopol méga des humaine en comparaison avec Cela pied. à ment facile très ourt parc se e centr Tokyo, et son Nous . tique touris bus dit, un tram la traverse, ainsi qu’un

iariser avec avons opté pour la marche, afin de nous famil nse centre imme un à inée comb est qui la ville. De la gare, comme roue de commercial au sommet duquel trône une gran faisant en port le t rejoin s avon dans les fêtes foraines, nous mori, Taka o Saig de e statu de gran la rer un détour pour admi de tion aura Rest la qui a joué un rôle déterminant dans dont et uma Sats de tes révol les r Meiji avant de déclenche chemin nous l’image illustre toutes les cartes postales. En ont salués nous qui liers avons croisé plusieurs groupes d’éco qu’ils ne lu conc s avon en Nous ux. en anglais, tout heure ville, petite leur devaient pas voir beaucoup d’étrangers dans es... mass des ntrés renco pas s et effectivement nous n’en avon . offrir à coup beau a shima Kago car age C’est bien domm Le port offre une vue imprenable sur le Sakurajima en face et il est tout à fait agréable de flâner le long du ‘Dolphin Port’, une construction en bois rassemblant et restaurants des des boutiques faisant face à la mer. Non loin de là se trouve également l’aquarium de Kagoshima, qui, sur aquatique plusieurs étages, permet de découvrir la faune dure visite La yant. distra et ctif instru e cadr locale dans un du tion nstra démo une une à deux heures et se termine par ds. gran et petits a ravir qui dressage des dauphins,

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ifiques défilent des raisons de sécurité. Des paysages magn aires sur le tacul spec vue La visite de l’île de de s point des sous nos yeux avec e vend les qui mérit a que Sakurajim volcan. Nous passons dans une petite bouti monde, du gros plus les a, une excursion d’une rajim célèbres radis blancs de Saku faisons Nous ! kilos journée entière si on -cinq trente ’à jusqu r qui peuvent pese s’agit il : tour eli le ensev faire en veut également une brève halte près du ‘torii’ es coulé ères derni les par correctement. Les rée enter de la porte d’un temple nique. volca re cend la de bateaux effectuant sse dépa haut le seul dont de lave et n d’un autre la traversée de la C’est plutôt impressionnant et on regarde le volca ce moment en repos au baie se succèdent bien est qu’il ant qui est à oeil après cela, vérifi celui dans er grimp de suffit il et soir au du matin Sait-on jamais... l’île, une femme et qu’il ne fume pas trop ! quai, pas besoin de réservation. Arrivés sur ue et nous indiq au bureau d’informations nous offre une carte ce petit coin de paradis, il est temps tour du volcan. Après cette halte dans le fait qui tique touris bus du res horai les le nord. Dernière étape avant et nous avons pour nous de remonter vers n thermale très prisée des Malheureusement, il n’y en a que deux par jour statio u, Bepp des de rentrer à Tokyo, louer de ble possi est Il . matin du celui manqué de peu en masse chaque année pour profiter on cinq heures Japonais qui y viennent vélos mais il faut compter tout de même envir qui jaillissent un peu partout. La ville fort ce jour-là des sources chaudes soixante-huit bains publics et l’eau pour faire le tour et comme le vent souffle très cent de moins en début compte pas part qui bus ain proch le dre atten rons nous préfé de partout. D’ailleurs, vue d’en haut, à l’office du chaude semble sortir re avec ses nombreux fumerolles d’après-midi. D’ici là, nous allons faire un saut d’allu Beppu a une drôle nous ctive instru sition expo une où là de tourisme non loin qui lui donnent un air de zone industrielle ! A côté des bains, ces sources servent aussi le plaisir des yeux, un circuit touristique de neuf ‘enfers bouillants’ (ou ‘Jigoku’) ayant été mis en place. Il s’agit d’une série de bassins de e boue bouillonnante et d’eau colorée à caus ‘Umi Le ente. différ ale minér riété prop de leur Jigoku’ (‘enfer de la mer’) par exemple est turquoise, tandis que le ‘Chi-No-Ike Jigoku’ à (‘enfer de l’étang rouge’) est rouge sang a n bassi ue Chaq ute. cause de l’argile disso varie nt onna envir r déco le et e thèm re prop son en fonction. Si certains sont très bien réussis, installés dans un environnement soigné de parcs, d’autres le sont beaucoup moins, tels ’) que le ‘Yama Jigoku’ (‘enfer de la montagne dans més enfer sont aux anim ents différ où d’affreux enclos bétonnés. Dans l’ensemble, la visite vaut néanmoins le détour pour découvrir ces phénomènes naturels tout à fait impressionnants, même si la ville en elle-même n’a rien de bien folichon. n. La plus en dit plus sur les diverses éruptions du volca milliards trois alors a violente date de 1914 : le volcan crach ent l’île relièr et es villag les t utiren de tonnes de lave qui englo ’, qui Road ‘Lava lé appe in, chem un part là De au continent. lave de rs, roche de r déco serpente au bord de la mer dans un , de ètres kilom urs plusie sur ce et e ssant et de végétation renai quoi faire une belle promenade.

crédit photos : David Margraf

mais avec une La visite guidée de l’après-midi (en japonais, s, nous a heure trois brochure en anglais), d’une durée de e du proch plus le point au et l’île emmenés tout autour de pour haut bien pas urs d’aille n’est qui n, volca sommet du

CONCOUR S

, il reste des tas Une semaine à Kyushu, ce n’était pas assez is de découvrir d’endroits à découvrir, mais cela nous a perm rs usuels où se sentie des rs deho un autre côté du Japon, en petites, des plus ment nette villes Des tes. touris les promènent dioses, un gran els natur foules moins denses, des paysages r)… Un févrie en et frisqu re enco que (bien climat plus doux on y va é, décid c’est réel enchantement ! La prochaine fois,  ! fleurs en iers pour la saison des ceris Un grand merci à Japan Tours pour sa colla www.japantours.ch

boration. Katia Margraf

rése rvé aux abo nnés

es.i nfo un mail à : con cou rs@ mur mur Lonely Planet Japo n en envoyant à Lonely Planet ci Mer éro. Gagne un exemplaire du guide num ce pour né conc ours est limité à cinq par abon avec ton adresse. Le nombre de Murmures Magazine N°24 – Avril 2008

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Société

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Dépendances… Questions de société ou questions de choix individuel ? Qu’est-ce qui vous a motivé à proposer ce cours ?

Vous êtes-vous déjà demandé si vous étiez dépendant à quelque chose ? Ou à quelqu’un ? Insidieusement, alors que notre naturel aspire à être indépendant, nous nous lions à des habitudes qui nous apportent dans un premier temps beaucoup de confort et de plaisir. Pour certains c’est petit à petit que l’étau se resserre et avec la perte du libre choix de faire autrement. Pour d’autres c’est la confrontation soudaine avec une expérience malheureuse, un crack dans la vie qui fait basculer les espérances au fond d’un verre ou d’une bouffée d’herbe. Plus sournois encore les liens qui deviennent des crocs tels que les accros du boulot, de jeux vidéo ou du casino ou encore de l’image qu’on s’efforce de donner à ceux qui nous côtoient. Voici les questions que l’on est amené à se poser lorsqu’on rencontre Daniel Muller, responsable de la Croix-Bleue vaudoise. C’est à travers un module de prévention nommé ‘Revivre’ que je vous propose de faire sa connaissance.

Ce n’est pas vraiment un cours. Il s’agit plutôt d’une offre de réflexion sur soi qui se déroule sur plusieurs semaines. En fait, nous avons constaté que bon nombre de personnes qui consultent notre département de soutien individuel pour une problématique de dépendance ont eu dans leur histoire de vie des signes précurseurs qui auraient permis de réagir plus vite. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre sur pied une offre qui permet aux personnes de prendre conscience plus rapidement de ce qui leur arrive et des comportements qu’ils ont mis en place. Vous essayez donc d’agir avant que la personne ne soit dépendante d’une substance ou d’un comportement ? Il est difficile de mesurer à quel moment une personne perd sa liberté face à la consommation d’un produit ou d’un comportement. Nous essayons à travers ce stage d’apporter des éléments qui permettent aux personnes de réaliser quel est leur risque. C’est avant tout un travail personnel et non pas une recherche de solutions toutes faites. Nous mettons beaucoup d’énergie à ne pas voir que nos comportements nous conduisent parfois dans des impasses. Prendre le temps de réfléchir à la manière dont nous faisons face aux difficultés est un premier pas pour rechercher une manière personnelle de grandir sans s’enfermer dans l’alcool, le travail, les médicaments, une relation amoureuse fusionnelle, etc.

Quatre sessions de ‘Revivre’ en 2008 Samedi 3 mai à Yverdon (les soirées ont lieu les mercredis) Samedi 11 octobre à Vevey (les soirées ont lieu les mardis) Samedi 18 octobre à Saint-Maurice (les soirées ont lieu les lundi)

Prendre conscience des comportements qu’on a mis en place pour soulager certaines souffrances est-ce suffisant pour changer ? Non évidemment mais c’est un premier pas vers la possibilité de choisir la vie qu’on souhaite vivre. Etre dépendant c’est justement perdre sa capacité de choisir. On subit l’envie de manger tout le temps, l’envie d’être en permanence avec sa femme, l’envie de poursuivre le jeu qu’on a commencé sur internet… Parfois sans en avoir conscience on est lié à un comportement qui nous éloigne des autres et de nous-même. Il faut parfois des années avant que l’entourage ou la personne ne réalise l’enfermement dans laquelle elle est et à ce moment-là c’est terriblement difficile d’en sortir. Quels sont les thèmes abordés dans les soirées ? La première est sur le thème de prendre conscience. Où en suis-je actuellement dans ma vie ? Lors de la deuxième soirée l’animateur aborde la problématique des résistances. Comment fonctionnons-nous pour aborder un changement ? Sommes-nous capables de choisir de changer de comportements ou d’habitudes ? Nous parlons ensuite de l’identification de nos dépendances lors de la troisième soirée puis de la manière de traverser nos deuils. Les trois dernières soirées développent les aspects de changements, du sens que l’on donne à sa vie et la manière de construire une nouvelle étape de vie. www.croix-bleue.ch/vaud Véronique Julier

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confort. Le réchauffement climatique et l’état de nos réserves d’énergie rendent indispensable l’action de chacun.

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Musique

Elliott Murphy Comme il nous le rappelle lui-même, Elliott Murphy est né en 1949 dans la région de NewYork, tout comme Bruce Springsteen et Billy Joel, qui ont d’ailleurs chacun contribué à un de ses albums. S’il partage avec eux l’inévitable influence Dylan-Beatles-Stones, sa musique flirte aujourd’hui avec le blues et des sonorités plus proches de Tom Waits ou de Lou Reed. En témoigne son nouvel album, ‘Notes from the Underground’. Rencontre à Genève.

comme James Cagney, ou Mickey Mouse – j’ai toujours pensé que les chansons pop se doivent de faire référence à la culture populaire. Comment se passent les enregistrements ? Depuis dix ans j’enregistre tous mes albums au Havre, dans une configuration proche de celle utilisée en 1973 pour ‘Aquashow’, mon premier album : on enregistre presque tout en prise directe, puis je refais éventuellement la voix, et on ajoute quelques instruments, dont les claviers. Sur un titre, ‘Frankenstein’s Daughter’, mon fils Gaspard a même ajouté plusieurs pistes de guitare électrique, dont un solo incroyable ! Pour ce disque comme pour le précédent, ‘Coming Home Again’, sorti l’année passée, j’ai ressorti la Strat’ de mes débuts en plus de mes guitares sèches habituelles – peut-être parce que la mort récente du critique rock Paul Nelson, qui m’a beaucoup soutenu à mes débuts, m’a vraiment marqué. Le titre de l’album est-il un clin-d’œil à vos célèbres notes de pochette pour le premier album live du Velvet Underground ? Je n’ai fait le lien avec ça qu’après coup, en fait… Je pensais surtout au roman de Dostoïevski et à cette idée que l’art du XXe siècle devait venir ‘de l’underground’. Je me demande si aujourd’hui, avec Internet, il peut encore exister un art caché, souterrain, à découvrir. Elliott Murphy sera en concert à la Chollerhalle,  à Zug le samedi 12 avril. www.elliottmurphy.com AB

Qu’évoque pour vous la Suisse romande ? Beaucoup de choses ! J’y suis venu pour la première fois en 1971. La première fois que j’ai fait la manche, c’était à Lausanne. C’est ça qui m’a convaincu de devenir chanteur plutôt que guitariste, et c’est dans ma petite chambre à l’Hôtel de la Paix, à Genève, que j’ai composé certaines de mes premières chansons, comme ‘Last of the Rock Stars’. J’ai aussi donné un concert au festival de Montreux en 1984, avec David Johansen des New York Dolls – un excellent souvenir. Mon premier album live a été enregistré quelques années plus tard à Lausanne, avec Chris Spedding et Garland Jeffreys. Puis peu après j’y ai enregistré la moitié des chansons de l’album ‘12’, sur la scène de la Dolce Vita, dans les conditions du live mais sans public.

Le nouvel album me semble plus travaillé, plus atmosphérique aussi que ses prédécesseurs. C’est vrai que, depuis que je vis à Paris, et surtout depuis que je travaille avec le guitariste Olivier Durand, dont le style, sans être jazz, est assez riche en harmonies, je peux me permettre plus de liberté. Dans les années 1980, je sentais le besoin d’écrire des chansons plus faciles, plus calibrées pour la radio. Aujourd’hui, si une chanson s’avère plus complexe, moins évidente, ou simplement plus longue, ça ne me retient pas de l’enregistrer. ‘What’s That’ ou ‘Crying Creatures of the Universe’ sont assez différentes de tout ce que j’ai fait jusqu’ici, mais sur l’album il y a aussi des morceaux plus classiques, comme ‘And General Robert E. Lee’, qui rappelle un peu ‘Last of the Rock Stars’ et dans lequel je cite plein de figures populaires,

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Musique

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Skye Retenez bien son nom : Skye. Cette jeune auteur-compositeur-interprète talentueuse va compter dans la chanson française  ! Christophe Willem ne s’y est pas trompé, puisqu’il l’a engagée dans sa tournée comme choriste et guitariste. Sous ses allures de sauvageonne, Skye a de l’or dans la voix et des diamants au bout des doigts. Rencontre avec une artiste charismatique. Comment a eu lieu votre rencontre avec Christophe Willem ? Un soir, par hasard, je vois Christophe qui chante à la télé ! Je tombe sur les fesses, et je me mets à suivre toutes les émissions. Après sa victoire, j’apprends qu’il y a des auditions pour sa tournée. Je ne suis pas guitariste professionnelle, mais j’y vais pour le rencontrer. Je chante un de mes titres à la guitare, ‘Aimer tant’, et il dit : ‘C’est elle que je veux !’ Le rêve !

J’ai reçu par mail une échographie d’un bébé. Le futur papa me disait que son bébé écoutait en boucle ma musique dans le ventre de sa femme. Il a appelé sa fille Clara, comme un titre figurant sur mon premier album. Vous êtes très nature sur la pochette de votre album ! Pour ma pochette d’album, c’est vrai qu’on ne voulait pas faire du ‘joli’ ! On voulait une image forte, organique. Nous avons travaillé dans le mouvement avec le photographe, Maxime Ruiz. Sur la photo du disque, j’ai la tête en arrière et je reprends mon souffle. Je préfère me mettre à nu qu’être nue.

Est-ce que la séduction et la sensualité sont importantes pour vous ? Ça le devient de plus en plus ! Mon album me fait prendre mon pied et ça se répercute quand je chante devant un public. Je vois les gens se balancer… Je ne me sens pas capable de séduire, mais je me sers de ma voix et ma guitare. J’ai

Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait fait sur votre musique ?

Retrouvez l’interview complète de Skye sur  www.murmures.info/musique. juste envie de faire du bien à celui qui écoute. Que ça soit un moment sexy !

www.skye-skye.com Nadja Hofmann

Milou Largo Milou Largo sort ces jours ‘Entre le Monde et moi’. La pop efficace du titre ‘Si jamais je déconne’ – une critique du système Star Ac’-Popstars – est déjà sur les ondes locales. Petit échange avec cette auteur-compositeur-interprète romande plutôt originale. Ce nouvel album n’est de loin pas ton ‘coup d’essai’. Oui – c’est déjà mon troisième album. Je travaille dessus depuis plus de deux ans. Non pas que les idées soient difficiles à trouver (au contraire, je croule sous les maquettes), mais il fallait une certaine cohérence à cet album. J’ai toujours chanté : c’est une passion d’enfant que j’ai décidé de sauvegarder à n’importe quel prix. L’album est dominé par un son très r’n’b, mais on y retrouve aussi de la pop plus traditionnelle. Est-ce que tu tenais à donner une image plutôt ‘contrastée’ à ce disque ? J’ai découvert le r’n’b américain il y a quelques années, alors que ma culture était plutôt la chanson française. J’adore le groove qu’il peut y avoir dans cette musique ; je trouve ça très rond et

CONCOURS

très sensuel. Mais j’aime les métissages de toutes sortes dans la musique. Quels sont les artistes auxquels tu pensais, ou que tu écoutais, en préparant cet album ? Je ne suis fan d’aucun artiste, même si j’apprécie le talent de Zazie ou celui d’Axelle Red. J’ai beaucoup écouté des productions américaines : il y a du bon et du moins bon… J’aime bien ce que produit Timbaland. S’il existe son double en Europe, il peut m’appeler ! Tu as rencontré pas mal de succès sur Internet. Qu’est-ce que ce moyen de diffusion représente pour toi ? C’est vrai que j’ai eu des milliers de téléchargements sur le Net, mais la preuve que ce n’est pas la solution miracle c’est que j’en suis

toujours à produire moi-même mes disques… Je préférerais signer avec un label ‘en chair et en os’ ! Milou Largo fera un showcase à la Fnac de Balexert le jeudi 17 avril à 18h30 et un autre au Base Bar, à Lausanne, le 24 à 21h. Retrouvez l’interview complète de Milou Largo sur www.murmures.info/musique. www.miloulargo.com

réservé aux abonnés, dans la limite des stocks disponibles

Gagne un exemplaire du CD de Milou Largo ‘Entre le Monde et moi’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Solo Music

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AB

Milou Largo Entre le Monde et moi Solo Music /  Willy Lugeon



Musique Cobalt Il y a quelque chose de mystique chez ce groupe électro-pop romand. Des émotions brutes, des sons aériens et étranges. Sylvain, qui crée l’identité sonore de leur musique, a répondu à nos questions pour la sortie de leur premier album, ‘Domestic’. Pouvez-vous nous présenter les différents membres de votre groupe ? Romaine chante et trouve les lignes vocales sur les chansons ; Vincent est aux keyboards et compose les titres ; Matthias est notre violoniste alto ; et moi je programme tout en studio, et je donne une identité sonore aux chansons. Chacun vient mettre sa patte et moi j’interviens au final. On s’échange nos fichiers par Internet. Est-ce que vous devez vous produire vousmême, comme beaucoup de groupes romands, ou est-ce que vous avez une structure autour de vous ? Nous avons produit l’album en studio, les enregistrements, etc. Puis nous avons trouvé un label

suisse, Urbanseed Records, qui nous a proposé une licence, c’est-à-dire qu’il s’occupe de la fabrication des CD, de la promotion et de la distribution. Vous intégrez des instruments technologiques à vos performances sur scènes. De quoi s’agit-il exactement ? Oui – nous avons amené un côté visuel à nos prestations sur scène. Il y a la ‘grille laser’, une sorte de cadre avec des lasers dessus: quand on met la main à l’intersection de deux lasers, ça déclenche une note ! On a aussi créé la ‘blue sphere’, avec des capteurs de pression : quand on a la touche cela produit des sons. Je prépare aussi une ‘blue balance’, trois gros balanciers qui déclenchent des sons à chaque fois qu’on les balance ! Sur notre site

on peut tester la ‘grille laser’ (ou ‘blue grid’), mais le mieux est de nous voir en concert ! Cobalt sera en concert au Vème, à Vevey, le 1er mai à 20h. Retrouvez l’interview complète de Cobalt sur www.murmures.info/musique. www.cobalt-music.com Nadja Hofmann

Zam Zam ‘Les Mille Visages’, second album du duo pop-folk genevois, avait quelque peu partagé la rédaction de Murmures : les titres qui le composent, un peu trop homogènes, peinent à séduire complètement sur la durée. Et c’est dommage, quand on connaît le sérieux, le professionnalisme et la rigueur dont font preuve Sébastien et Loris. Souhaitons-leur de réussir un troisième album à la hauteur de leur talent !

Quel est la signification du nom ‘Zam Zam’ ? Sébastien : Nous pourrions te répondre que Simple Minds était déjà pris ou que Milli Vanilli avait déjà eu son heure de succès (rires). En réalité, nous nous sommes tout simplement amusés avec les lettres de nos prénoms et de nos noms de famille. Nous avons mélangés tout ça et ça a donné ‘Zam’. Comme nous sommes deux, nous avons choisi de nous appeler ‘Zam Zam’. J’ai appris plus tard

CONCOURS

que ce terme avait une signification en arabe : il désigne une source d’eau extrêmement pure que l’on trouve aux abords de la Mecque. Vous avez choisi pour cet album de vous entourer de nombreux invités. Pourquoi ce choix ?

Zam Zam sera au Vème de Vevey le 24 avril et à la Bouche qui rit, à Aigle, le 23 mai. www.zamzam.ch

Loris : Le premier album était entièrement acoustique. Nous l’avions enregistré en live à

Thomas Bourquin

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l’Undertown de Meyrin en 2004. Le rendu était plutôt intimiste. Pour ce second disque, nous avons pu utiliser tout le matériel que Sébastien a chez lui. Nous voulions insuffler une énergie nouvelle sur certains de nos nouveaux titres. Le projet nous a donc amené à monter un collectif autour de ces titres. On joue sur scène avec plusieurs musiciens. Sébastien : Il s’agit en fait d’un souci de commodité. Les musiciens genevois sont très souvent liés à de nombreux projets parallèles. Il était important pour nous de pouvoir honorer toutes les dates que l’on nous propose. Nous avons ainsi la possibilité de jouer avec de nombreuses personnes qui s’interchangent en fonction de leurs disponibilités. Même si le son est beaucoup plus nourri sur cet album et sur scène, nous privilégions toujours les ambiances acoustiques.

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Cobalt Domestic Watermelon /  Disques Office

Zam Zam Les Mille Visages Watermelon /  Disques Office


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Gina & Tony Moonbow

Warrior G.R.I.O.T.

Namskeio Des atmosphères cinématographiques, un petit air de Gainsbourg et des mélodies made in fifties, Gina & Tony nous offrent un album décalé et ça nous change des soupes réchauffées qui gravitent dans les charts. Ce duo genevois réussit à nous surprendre avec des paroles apparemment surgies de nulle part : ‘Mon char solaire, Prêtresse barbare, Médée…’ D’autres titres en anglais restent tout autant mysté-

rieux. Gina nous envoûte avec tour à tour une voix soufflée ou lyrique, et Tony maîtrise à merveille le beat des dancefloors. Un voyage musical comme une odyssée dans l’espace des sons, un concept audacieux et magique comme on aimerait en entendre plus souvent. ‘Moonbow’ est indispensables pour toutes les oreilles esthètes et pour bien commencer cette nouvelle année ! www.myspace.com/ginaandtonyspace Nadja Hofmann

Ptolem The Almagets Autoproduit Cette formation suisse emprunte son nom au célèbre Ptolémée. Basant son travail musical sur le modèle mathématique détaillé par l’astronome dans son traité ‘L’Almageste’, le groupe aime à développer les climats éthérés aux claviers, mélangeant instrumentation électronique réfrigérante avec les sons chauds de l’acoustique. Influencé par de nombreux artistes hétéroclites qu’il cite volontiers (Boards of Canada, Aphex

Twin, Autechre, Trentemøller, Populous, New Order, Philip Glass, Arvo Pärt, Mötley Crüe, James Newton Howard, Basil Poledouris, Angelo Badalamenti et Howard Shore), Ptolem, pourtant prometteur, semble vouloir se rattacher à trop de courants musicaux différents pour livrer un album totalement cohérent sur la durée. L’initiative ne manque néanmoins pas de charme et est à découvrir malgré tout.

Ghetto Meritas Inthugligent Synchrovision La poésie des rues estelle morte ? Les griots urbains existent-ils ? La réponse avec cet album produit par Goo. Voyageur invétéré, passionné de sons jazz, soul, funk et hip-hop, l’homme est un talentueux touche-à-tout : DJ, musicien, beatmaker et technicien, il est aussi manager du label Synchrovision. C’est aussi un ‘ancien’, véritable pilier de la culture musicale urbaine genevoise : on se souviendra de son appartenance active au sein du groupe Silent Majority ainsi que de ses animations vinyliques au bar genevois Le Scandale. Pour cet album, Goo a fait appel à un véritable poète urbain US souvent récompensé : Warrior Griot. Nous voilà donc introduit dans une dimension de rimes, de poésie contemporaine et urbaine parfaitement accompagnée par les sons de Goo. www.synchrovisionrec.com Rachid Guettari

www.myspace.com/ptolem Thomas Bourquin

Yvostellka

Dumengia

Autoproduit

Sand Les voisins Autoproduit Après un single franchement peu enthousiasmant signé chez Universal en 2004, Sandrine Button, jeune auteure, compositrice et interprète, opte pour une réorientation musicale très nouvelle scène française. Le résultat ? Un premier album réussi privilégiant les climats acoustiques propices à la confidence. La belle livre à nos oreilles indiscrètes une collection de dix chansons douces -amères savamment arrangées et aux textes

CONCOURS

joliment impudiques (à écouter absolument : l’irrésistible chanson éponyme, ainsi que l’effronté ‘Mon Truc à moi’). Accompagnée par un groupe de musiciens impeccables, à commencer par le surprenant Serge Weaffler à la batterie, Sand aime à varier les plaisirs, passant allègrement du jazz au zouk avec un égal bonheur. Une réussite ! www.sand.free.fr Thomas Bourquin

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Gagne un exemplaire des titres mentionnées ci-dessous en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à trois par abonné pour ce numéro. Merci à Sand et à Gina & Tony

Sand Les voisins Autoproduit

Connaisseurs ou explorateurs de musiques traditionnelles d’Europe de l’Est, musique klezmer, chants yiddish ou encore folk irlandais, le groupe Yvostellka saura ravir vos esgourdes ! Sorti en décembre, ‘Dumengia’ est le troisième opus de ce groupe suisse basé à Neuchâtel. Vous avez cependant déjà pu les croiser dans plusieurs festivals, ainsi que récemment voter pour eux dans ‘La Boîte à Musique’ sur la TSR. Les cinq musiciens vous emmènent à travers des arrangements personnels de chants traditionnels et proposent même deux compositions de membres du groupe. ‘Dumengia’, c’est donc treize titres qui invitent à voyager et découvrir différentes cultures sans bouger de chez soi... enfin presque ! Car lorsqu’on y a goûté, on n’a plus qu’une seule envie : aller danser et les applaudir en concert ! www.yvostellka.com Maud VB

Gina & Tony Moonbow Namskeio

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Musique

Publireportage

Radio Swiss Pop, vous n’allez pas en croire vos oreilles Si vous prenez rĂŠgulièrement le bus Ă Genève ou Lausanne, vous n’avez pas pu rater les affiches avec les grandes oreilles de Radio Swiss Pop. Mais ce que peu de gens savent, c’est que cette radio musicale est ĂŠcoutĂŠe par près d’un quart de million de personnes chaque semaine et qu’elle est produite Ă Berne. sur le programme musical de Radio Swiss Pop, il suffit de surfer sur le site www.radioswisspop.ch. Vous y trouverez la playlist de toutes les chansons diffusĂŠes ces trois derniers mois, des portraits de musiciens, des couvertures de CD, un service de commande de CD en ligne, un calendrier des concerts pop et bien d’autres choses encore. Une vĂŠritable mine d’infos musicales ! Dans le petit studio, on entend de la pop, du rock et parfois des vieux tubes. C’est ici que les deux programmatrices musicales, Sonja Schärz et Shenja Erismann, concoctent tous les jours le menu allĂŠchant de Radio Swiss Pop.

Une programmation musicale qui inclut l’auditeur Contrairement à la plupart des radios pop qui se contentent souvent de programmer les tubes du moment, Radio Swiss Pop passe des titres des

La radio sans pub C’est qu’elle sort de l’ordinaire, cette radio pop SRG SSR idĂŠe suisse, que l’on peut ĂŠcouter en Suisse 0UB -- )30 3OLUTIONS? PDF avec le DAB, le câble, le satellite et sur Internet. Radio Swiss Pop, c’est de la musique toute la journĂŠe : pas de matinales, pas d’infos et bien entendu, pas de pub ĂŠnervante. Pour en savoir plus

quarante dernières annĂŠes et une chanson sur quatre a le label suisse. Et ce n’est pas tout : sur Radio Swiss Pop, l’auditeur a son mot Ă dire – il peut participer activement au jury musical ou donner son avis sur tous les titres qui sont passĂŠs Ă l’antenne. Avec le DAB, la rĂŠception devient mobile En Suisse romande, Radio Swiss Pop est maintenant diffusĂŠe non seulement sur le câble (p.ex Lausanne : 103.85 MHz, Genève 106.4 MHz ou Neuchâtel 107.6 MHz) mais ĂŠgalement en numĂŠrique sur DAB (Digital Audio Broadcasting), ce qui vous permet de la capter partout : Ă la maison, au jardin et mĂŞme en voiture. Les radios numĂŠriques DAB sont disponibles Ă partir de 100 CHF dans presque tous les magasins de radio-TV. Un investissement que vous ne regretterez pas : avec Radio Swiss Pop, ce sont vos oreilles qui vous diront merci ! Tout sur Radio Swiss Pop : www.radioswisspop.ch Tout sur le DAB : www.dab-digitalradio.ch

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Cinéma

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Jean Perret Entretien avec Jean Perret, Directeur depuis 1995 de Visions du Réel, le Festival international du cinéma documentaire de Nyon, qui aura lieu du 17 au 23 avril.

discours dans un déni d’ambition légitimé par cette crainte de tout ‘élitisme’.

Le documentaire touche mieux le grand public avec des réalisateurs comme Michael Moore, mais vous semblez défendre une approche différente, plus élitiste. Quelles lignes directrices président à vos choix de programmation ?

A votre avis, que viennent chercher les gens qui font le déplacement ?

Aujourd’hui, dès que l’on articule une pensée, une réflexion, une méditation qui est plus longue que quelques secondes, on est taxé d’élitiste ! D’accord pour Visions du Réel, dès lors que nous démarquons du tout venant audiovisuel. Mais d’accord pour reprendre à notre compte le mot de Jean Vilar : soyons élitaires pour tous ! Nos choix prennent les spectateurs non pour des consommateurs mais pour des citoyens, auxquels nous avons plaisir, vraiment, de donner en partage des œuvres parfaitement abordables. Est-ce être ‘élitiste’ que de voir en les spectateurs de plus en plus nombreux qui nous font confiance tant au Festival que pour nos émissions sur la TSR (un film Visions du Réel chaque mois), des gens doués de raison, de curiosité et d’émotion ? Donnez-nous en quelques mots de bonnes raisons de venir à votre festival… Venir à Visions du Réel signifie se déclarer disponible pour des plaisirs insoupçonnés, des découvertes spectaculaires, des émotions et des réflexions formidables. Nyon : l’excitation de venir découvrir ce que l’on ne connaît pas encore. Quel est votre rôle en tant que directeur du festival ? Quel but souhaitez-vous atteindre avec cette manifestation ? Le directeur ? A lui de définir les lignes éditoriales quant aux choix des œuvres présentées, de sorte que le festival soit un lieu de référence au plan national et international. Il doit alors concevoir une information de la façon la plus convaincante possible auprès des publics. Il doit aussi veiller à développer ces ambitions dans une économie, un budget équilibré. Et il sait qu’une entreprise telle que Visions du Réel ne trouve son identité qu’en fédérant des collaboratrices et des collaborateurs tenus par une même volonté de partager cette évidence que le cinéma du réel est passionnant. Ainsi, le but est simplement d’affirmer que dans le flux mondialisé de l’audiovisuel il est indispensable de prendre le temps de regarder pour de vrai des histoires à nulles autres pareilles racontées par les romanciers du réel, ces cinéastes indépendants aux styles singuliers et attachants.

Le festival a l’air destiné surtout aux gens du métier (cinéastes, distributeurs, programmateurs…) : qui vient aux Visions du Réel ? Visions du Réel est à la fois un festival et un marché, appelé Doc Outlook-International Market. L’un ne va pas sans l’autre, à moins de décider de vouloir être une espèce de Ciné-Club. Le festival accueille progressivement plus de spectateurs, des élèves, des groupes d’étudiants et d’enseignants de Suisse et cette année d’Allemagne et du Danemark. Ces spectateurs ont le privilège de rencontrer dans des conditions particulièrement conviviales plus de 80 cinéastes parmi la centaine dont les films ont été sélectionnés. Je crois que l’essentiel des gens venus voir des films est très convaincu par la qualité de l’accueil, de la présentation des films et des débats. Cette culture du débat est une caractéristique du festival, voulue pour le public, auquel nous accordons une attention assez unique. Et la présence des professionnels est essentielle pour renforcer et soutenir un domaine audiovisuel en partie fragile eu égard aux stratégies qui gouvernent cette économie. Là aussi, Nyon est une plateforme parmi les plus performantes sur le plan international, pour le soin mis à faire circuler réflexions, analyses et plaisirs bien réels à faire exister ce cinéma indépendant, qui est une alternative indispensable, citoyenne, aux produits qui simplifient et banalisent leurs

Le plaisir de découvrir ce qu’ils ne connaissent pas encore et de s’en remettre à notre invitation à faire le tour d’eux-mêmes et du monde sur des sentiers magnifiques, spectaculaires, édifiants, émouvants. Le plaisir à être ensemble et à partager l’expérience toujours renouvelée de la magie du cinéma sur grand écran. Le festival crée du lien social, comme on dit, dont nous avons fichtrement besoin. Quel est le plus grand défi que doit relever le ‘cinéma du réel’ que vous défendez ? Raconter l’individu et le monde dans l’inépuisable beauté de sa complexité. Quel est votre coup de cœur sur cette édition 2008 ? Tous les films méritent attention. Il y en a vraiment pour toutes les catégories de curiosité et de disponibilité. Un incroyable procès politique en Russie, une impressionnante tournée du Philharmonique de Berlin en Chine, une descente ébouriffante dans les deux meilleurs restaurants de Montréal, des rencontres avec des gens qui forcent l’attention, l’empathie, la réflexion, sous le regard de cinéastes inspirés et engagés. www.visionsdureel.ch Yamine Guettari

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Cinéma

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Iron Man (Preview)

De Jon Favreau, avec Robert Downey Jr., Terrence Howard, Gwyneth Paltrow, Jeff Bridges Universal Pictures Les Comics Marvel continuent d’être adaptés m’engager imprudemment en pressentant que ce sans relâche par Hollywood avec des fortunes film sera une grosse tuerie. D’abord parce que inégales. Dans les tops on classera sans hésitation pour incarner Tony Stark, on a choisi l’acteur idéal : ‘Spiderman’ (le premier assez bon, le deuxième Robert Downey Jr. Un type que non seulement excellent, et le troisième médiocre), ‘X-Men’ (avec j’adore, mais qui est le pendant réel de son modèle exactement la même gradation dans la qualité que de papier : un riche dandy très intelligent, coureur ‘Spiderman’), ‘Blade’ (et oui c’est un personnage de jupons et aux addictions malheureusement bien connues (alcool et coke). Ensuite parce que Marvel !) dont les deux premiers films sont des bijoux d’actioners mais le troisième une bouse cosmique. le scénario semble suivre fidèlement le comics : En parlant de daube intersidérale, on classera dans Stark, d’abord milliardaire jouisseur et cynique, va cette catégorie le reste des adaptations, entre un changer après avoir été enlevé par des terroristes ‘Punisher’ qui insulte les fans en oubliant le sadisme afghans qui veulent lui faire construire une arme qui fait tout le personnage, un ‘Daredevil’ super invincible. Manque de bol pour les talibans, il mou, un ‘Elektra’ risible, un ‘Hulk’ soporifique, deux va concevoir un robot indestructible dont il va épisodes des ‘4 Fantastiques’ destinés aux bambins se servir pour se sauver et ensuite protéger et pour finir le clou de tous selon moi, l’irrésistible l’humanité avec. Enfin parce que le design d’Iron certitude. Pour votre culture personnelle, chers ‘Ghost Rider’, véritable comédie involontaire dans Man comme de son ennemi Iron Monger est lecteurs, pour éviter le piratage, les distributeurs laquelle Nicolas Cage cabotine comme un perdu splendide. Et même si le réalisateur Jon Favreau programment le plus tard possible les visions pour un résultat à la fois navrant et hilarant. n’a derrière lui que le modeste ‘Zathura’ comme de presse des blockbusters (dans notre cas le gros budget, la bande-annonce laisse présager vendredi précédant la sortie). Difficile de faire Alors dans quelle catégorie devra-t-on classer le des moments d’anthologie. Et moi, j’y serai ! coïncider cela avec nos dates de parution, vous ‘Iron Man’ de Jon Favreau ? A l’heure où j’écris vous en doutez. Néanmoins, je n’hésite pas à ces lignes il m’est impossible de vous le dire avec Yamine Guettari

Passe-passe

De Tonie Marshall, avec Nathalie Baye, Edouard Baer, Guy Marchand JMH Distribution Darry Marzouki, prestidigitateur au chômage, roule l’usage éculé de certaines franchises (‘Taxi’…) au volant de la jolie BMW qu’il a ‘empruntée’ à son ou la résurrection de vieux films cultes (‘Les bronzés 3’) ? C’est ce qu’on peut penser après beau-frère (je vous laisse la surprise de l’interprète du beauf) quand il sort de la route. Il tombe alors un rafraîchissant ‘Bienvenue chez les Ch’tis’ et sur Irène Montier Duval, une belle bourgeoise maintenant cet enthousiasmant ‘Passe-passe’. tenant fermement un sac Hermès rempli de grosses Comme quoi le budget n’est en rien gage de coupures. L’ingénue a servi d’intermédiaire dans réussite (suivez mon regard vers le lourdaud une vente d’armes entre un ministre français et la ‘Astérix 3’ que sa promo pharaonique n’a pas sauvé du plantage : la morale est sauve et le Corée, et le ministre veut lui faire porter le chapeau depuis que la presse l’a appris (toute ressemblance public pas si bovin qu’on veut bien le penser). avec une affaire de frégate taiwanaise est Mais paradoxalement, ce réveil ne puise pas complètement voulue…). En fuite, elle propose à tellement sa source dans des idées radicalement Darry de le payer pour qu’il la conduise à Genève. nouvelles, mais dans une exploitation originale Seul problème, Darry doit rendre la voiture à son des vieilles recettes qui ont fait leurs preuves. En beauf, pas content de voir son bijou disparu. Il effet, dans ‘Passe-passe’, Tonie Marshall apporte s’invente donc une identité d’altermondialiste se une touche nouvelle à la bonne vieille formule du rendant à Barcelone pour un sommet. Irène feint tandem que tout sépare mais qui va finalement de le croire et lui dit que l’Espagne c’est aussi bien. s’apprécier, thème que Francis Weber a porté au La cavale commence… pinacle avec ‘La chèvre’, ‘Les Compères’ et ‘Les fugitifs’ et son légendaire duo improbable Gérard La comédie française se réveillerait-t-elle enfin, Depardieu – Pierre Richard. Le duo est ici mixte après quelques années de disette compensée par (chose peu courante, à part ‘Quatre étoiles’),

CONCOURS réservé aux abonnés, dans la limite des stocks disponibles Gagne deux places pour ‘Iron Man’ ou ‘Passe-passe’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Universal Pictures et JMH Distribution

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avec un Edouard Baer qui fait du Baer (largué et lunaire) et une Nathalie Baye qui en rajoute dans le registre fofolle excentrique. Mais outre les performances fort sympathiques des têtes d’affiche, le film profite de dialogues pétillants et d’une écriture solide, avec une histoire qui tient plutôt bien la route et ménage son lot de péripéties. En bref tout ce qu’il faut pour une comédie réussie, qui vous fera passer un très bon moment. Yamine Guettari

Passe Passe Tony Marshall JMH Distribution


Renseignements et réservations 024 471 62 67 / www.crochetan.ch

PHOTO © VALÉRIE REMISE

UN ÉVÉNEMENT EXCEPTIONNEL

LES 7 DOIGTS DE LA MAIN TRACES – NOUVEAU SPECTACLE 4 + 5 + 6 + 7 JUIN 08 À 19H

CIRQUE DE MONTRÉAL / TOUT PUBLIC DÈS 7 ANS


Cinéma A l’intérieur

Sailor et Lula

De Julien Maury et Alexandre Bustillo, avec Béatrice Dalle, Alysson Paradis Pathé / Dinifan En France, un certain cinéma ce qu’elle veut… le bébé. Morbide, gore, (très) de genre peine à s’imposer. violent, irrévérencieux, ‘A l’intérieur’ est tout cela à Pas par manque de talents, la fois et bien plus encore. Un film redoutablement mais plutôt par manque d’améprouvant. Ames sensibles, vous êtes prévenues ! bitions. Alors quand deux jeuAvec une grande générosité et surtout un respect nes réalisateurs osent prendre sans limites du genre, Julien Maury et Alexandre le(s) genre(s) à bras le corps Bustillo parviennent au-delà de toutes espérances à en livrant un pur condensé de bousculer un cinéma franchouillard aseptisé, osant malaise sans compromis, il est évident, de par les aller au bout de leurs idées. Deux apprentis cinéasthèmes traités, que l’initiative ne plaise pas à tout le tes libres, dont les excellents bonus donnent toute monde. Voilà quatre mois, Sarah a perdu son mari l’étendue de leur sensibilité artistique et humaine. dans un tragique accident. Au terme de sa grosUne sacrée expérience de cinéma à ne pas mettre, sesse, la jeune femme s’apprête à passer Noël seule bien évidemment, devant n’importe quels yeux ! chez elle. Surgit alors de nulle part une mystérieuse Jean-Yves femme en noir ne reculant devant rien pour obtenir

De David Lynch, avec Nicolas Cage et Laura Dern BAC Video ‘Sailor et Lula’, c’est avant tout une histoire d’amour. Une femme très jeune, marquée par une enfance douloureuse, tombe sous le charme d’un ancien baroudeur, à présent rangé mais dont le passé hante quelques mémoires. A la passion qui les lie, sauvage et indéfectible, s’oppose une mère trop protectrice qui va jusqu’à choisir la voie du crime pour être sûre d’enterrer les démons qui la hantent. Une seule solution : la fuite. Dans ces Etats-Unis à la dérive, l’amour consume les cœurs enflammés mais les incendies du passé fument encore…

Ghost Dog, la voie du samouraï De Jim Jarmusch, avec Forest Whitaker, Henri Silva et Isaach de Bankolé Bac Vidéo/369 Club Jim Jarmusch est coutumier sabre, lisant consciencieusement le Hagakure (le du fait, il aime bien surprendre livre qui définit le bushido, dont des passages lus son monde avec ses films. par Whitaker entrecoupent les séquences du film), il Après le superbe western est un parfait tueur pour un gang de mafieux italiens hallucinatoire ‘Dead Man’ en mené par Henri Silva, qui se parodie lui-même avec 1995, il sort définitivement un second degré féroce. Mais, ressort classique, le de la case du cinéma clan décide bientôt de se débarrasser de ce tueur d’auteur prise de tête en devenu encombrant. Se considérant comme un 1999 avec ce film. Le parti pris de marier les codes vassal d’un des lieutenants de Silva, il va appliquer du film de gangster avec son style contemplatif et à la lettre son code de conduite. Entre séquences poétique fonctionne à plein, grâce entre autres à d’action percutantes mais pas tape à l’œil, un Forest Whitaker littéralement habité par son questionnements sur les modes de communication rôle. L’acteur personnifie à merveille ce tueur à entre gens différents (d’où le personnage décalé gages anachronique, qui bâtit sa vie autour du d’Isaach de Bankolé), humour décalé et vue poétique bushido (la voie des samouraïs, la voie de la mort) de la ville, voici un bijou de série B à posséder. La BO dans un environnement totalement étranger à cette hip-hop de RZA (cerveau du Wu-Tang Clan) ajoute la philosophie (le New-York contemporain). Solitaire, touche indispensable au film. s’entraînant sans relâche aux art martiaux et au Yamine Guettari

Planet Terror De Robert Rodriguez, avec Rose McGowan, Josh Brolin Ascot Elite Un bled paumé du Texas est sang se rue déjà à l’assaut des derniers survivants soudainement touché par une humains terrés dans une base militaire toute mystérieuse contamination. proche. Là, Cherry, Wray, Dakota, le shérif Hague Très vite l’hôpital du coin et une poignée de résistants vont découvrir la n’arrive plus à contenir les source secrète de la contamination tout en luttant nombreux cas d’infections. pour leur survie… L’hommage de Rodriguez, William et Dakota Block, un venant du cœur, à la contre-culture, à ce cinéma couple de médecins sur le d’exploitation qui berça son enfance, débarque déclin, s’apercevront très vite que les ‘malades’ se enfin en DVD. Doté de bonus jouissifs, dont une transforment en des êtres violents et dénaturés. ‘leçon de cinéma en dix minutes’ avisée du père Cherry, go-go danseuse sur le retour, rencontre Rodriguez. Le reste est du même acabit, passant par hasard son ex-copain Wray avant de se faire en revue les hommes et les filles de Planet Terror, renverser par une voiture. A l’hôpital, les médecins ainsi que les cascades du film… et bien plus ne peuvent sauver sa jambe de la gangrène. La encore. Indispensable. voilà unijambiste. Heureusement Wray est là ! Rapidement une armée d’infectés assoiffés de Jean-Yves 50

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Sombre et poétique, magistralement orchestré, ‘Sailor et Lula’ fait partie de ces films à part. L’introduction violente donne tout de suite le ton, bien que de telles images ne soient pas si nombreuses. La violence est ailleurs. Les films de David Lynch ont le don pour mettre mal à l’aise. Ce ne sont pas les scènes de sexe qui choquent, c’est l’univers en lui-même, avec ces plans étranges si ‘lynchiens’ sans liens directs avec l’histoire, ou encore le parallèle avec le Magicien d’Oz. Primé Palme d’Or à Cannes en 1990, ce film grave son message dans le cœur de chaque spectateur : ne jamais tourner le dos à l’amour. Vincent Gerber

CONCOURS

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dans la limite des stocks disponibles Gagne un exemplaire de ‘Ghost Dog’ ou un exemplaire de ‘Sailor et Lula’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à 3.6.9 Vidéo / BAC Films

Ghost Dog Jim Jarmusch BAC Video / 369 Club

Sailor et Lula David Lynch BAC Video


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Les frères Scott, saison 4

OZ, saison 4

De Mark Schwahn, avec Chad Michael Murray, James Lafferty, Sophia Bush et Hilarie Burton Warner Home Video Ah ‘Frères Scott’... L’archétyKeith sur laquelle Lucas va enquêter, l’épique trianpe de la série pour ados sirugle amoureux Lucas-Peyton-Brooke et… le championnat de basket universitaire bien sûr ! Il se passe peuse et blindée de réflexions pseudo philosophiques à donc plein de choses, entre les histoires d’amour destination de jeunes en déçues, les amitiés trahies, l’avenir scolaire incermal de repères. Mais on est tain et des bébés qui arrivent (Karen et Haley) et tous passés par là et j’avoue chamboulent tout. Les beaux gosses du casting humblement moi-même avoir raviront les jeunes filles et les bombes féminines été un spectateur assidu de ‘Dawson’ (paye ton cotitilleront les garçons (à croire que les lycées améming out). Cette quatrième saison qui devait être ricains sont des usines à mannequins). En bonus la dernière (mais le succès aidant, une cinquième on trouve un bêtisier, les acteurs qui parlent de leur qui se déroule quatre ans après est diffusée en ce personnage, trois commentaires audio et plein de moment même sur le câble aux Etats-Unis) essaie scènes coupées. Complet, classique mais efficace. de résoudre plusieurs vieilles histoires : la mort de Yamine Guettari

De Tom Fontana, avec Terry Kinney, Dean Winters, Lee Tergesen, J.K. Simmons Paramount / Rainbow Video Quel ménage dans cette quatrième saison ! La plus longue des six que compte au total ‘OZ’, avec seize épisodes d’un peu plus de cinquante minutes. Cette durée augmentée permet de développer des personnages déjà très travaillés, et d’ajouter quelques nouveaux ingrédients explosifs à la cocotte-minute qu’est le pénitencier de haute sécurité d’Oswald. Malheureusement pour accueillir les nouveaux il faut éliminer quelques anciens, et je ne vous dévoilerai pas les noms des malchanceux qu’OZ a broyés. Je distillerai cependant un indice en suggérant que leur départ est autant le fruit de cogitation scénaristique que la conséquence du départ de certains acteurs vers d’autres séries (‘The Wire’ et ‘Lost’ entre autres). Sinon la série reste fidèle à elle-même : crue (nombreuses nudités frontales et scènes de sexe), violente (les cadavres pleuvent et certaines mises à mort sont terribles, comme celle du révérend Cloutier) et intelligente (on explore les arcanes du pervers système carcéral et judiciaire américain, qui ne prévoit aucune réhabilitation et fait des prisonniers une marchandise convoitée). Toujours aucun bonus hélas, mais la série se suffit à elle-même.

The Invisible De David S. Goyer, avec Justin Chatwin, Maggie Ma Hollywood Pictures et Spyglass Entertainment Nick Powell est le fils unique contre la montre démarre, son corps doit être d’une famille bourgeoise. retrouvé très vite, afin qu’il puisse le regagner, Populaire dans son école, sans quoi il risque de mourir. Ironique au possible, c’est un adolescent qui vit la seule personne qui peut réellement lui venir en pourtant mal sa relation avec aide, c’est la personne qui est responsable de sa mère depuis la mort de son agression. Mon avis sur ce film est qu’il vaut son père. Il désire faire des la peine d’être vu, le suspense étant au rendezétudes à Londres, mais le vous. Seule la fin reste un peu décevante. Dans les bonus du film, vous pourrez découvrir : les soir de son départ pour la Grande-Bretagne, il se fait agresser par des jeunes délinquants, au beau scènes coupées (avec les commentaires), les milieu de la forêt. Il se réveille le lendemain matin, commentaires audio du réalisateur et du scénariste comme si de rien n’était, se rend chez lui, mais ainsi que deux clips vidéo. sa mère ne le voit pas, ne l’entend pas, idem à Pierre-Alain Surdez l’école. Il a beau hurler, personne ne lui répond. Il comprend très vite qu’il est devenu un fantôme mais qu’il n’est pas encore mort. Une course

Yamine Guettari

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Princesse De Anders Morgenthaler Ascot Elite Parfois un film en particulier attire notre attention par son sujet, une simple image ou encore une phrase quelconque. ‘Princesse’ en fait partie ! Comment ne pas être curieux devant un tel potentiel : un film d’animation danois tenant autant du manga que d’une sensibilité toute européenne. Avec un sujet aussi sulfureux que l’industrie de la pornographie et ses dérives, hanté par le spectre de la pédophilie, le premier long métrage de Anders Morgenthaler, jeune et talentueux artiste danois, est un véritable électrochoc. Devenu prêtre missionnaire, August, trente-deux ans, revient au pays après de longues

années passées à l’étranger. Sa sœur Christina, une star du porno en déchéance, vient de mourir d’une overdose laissant une petite fille de cinq ans, Mia, orpheline. August va chercher l’enfant chez une vieille prostituée pour s’en occuper. Petit à petit, il rentre en contact avec Mia, découvrant la vie sordide dans laquelle la petite a dû vivre. Rongé par la culpabilité et le chagrin, August décide de venger la mort de Christina… Fasciné par la poésie et le lyrisme se dégageant du métrage mélangeant animation et live-action, le spectateur se laisse totalement aspirer dans cette aventure pas comme les autres transcendée de séquences visuellement magnifiques.

Gagne un exemplaire de ‘The invisible’ ou un exemplaire de ‘Princesse’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Buena Vista Home Entertainment, France Télévision et Max Vision

The invisible David S. Goyer Hollywood Pictures /  Spyglass Entertainment Princesse Anders Morgenthaler Ascot Elite

Jean-Yves

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Avec le soutien de la Ville de Lausanne et en accord avec le Béjart Ballet Lausanne

EDB Productions

The

T

présente

O K Y O

EDB Productions / © F. Paolini

B A L L E T

BÉJART Images of Asia

5-6-7 8 juin 2008 THÉÂTRE DE BEAULIEU 41 21 641 64 80 www.bejart.ch 0900 552 333* www.resaplus.ch * (1f/min)


Théâtre

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Théâtre du Crochetan Par la compagnie Les 7 doigts de la main

Le théâtre du Crochetan est l’un des lieux culturels suisses que l’on peut qualifier d’incontournable. Sur la route qui mène aux chalets douillets, situé aux portes du Valais, il est une halte idéale pour qui s’apprête à gravir les routes de montagnes. Quant aux autochtones, ils peuvent compter de manière indéfectible sur un lieu qui leur offre, pour la dix-neuvième saison consécutive, une programmation aussi riche que diversifiée.

Humour, danse, musiques d’ici et d’ailleurs, cirque et bien entendu, théâtre : le programme du Crochetan se veut immuablement pluridisciplinaire, fêtant sans distinction les arts de la scène depuis bientôt vingt ans. Environ trente spectacles sont montés par saison, reliant l’automne au printemps dans une farandole d’événements pour petits et grands.

septembre 2005, ce membre d’honneur des Jeunes Restaurateurs d’Europe prépare des plats ‘simples’, tout comme il élabore des assiettes contemporaines plus travaillées. Le Bar du Foyer du Théâtre accueille lui aussi les visiteurs, avant et après les spectacles, puis des expositions sont proposées dans les déambulatoires du théâtre, tout au long de l’année.

Construit par un bureau d’architecte de la ville de Fribourg sur un élan du comité de la commune de Monthey, le Crochetan, qui porte le nom du quartier auquel il appartient, est le résultat d’une longue tradition montheysanne d’accueil de spectacles. Les générations se croisent et partagent leur enthousiasme ou leur émerveillement dans cette immense bâtisse aux airs empruntés à la sciencefiction. D’une capacité de 650 places, la salle voit se succéder quelques 800 abonnés tout au long de la saison. Les fidèles viennent ‘à la carte’, selon qu’ils ont souscrit pour au moins 6, 12 ou 18 spectacles.

Comment donc résister à tout ce que ce lieu privilégié offre de si qualitatif et si varié ? Denis Alber, directeur et programmateur du Crochetan et son adjointe, Dominique Vogel Farine, se disent ‘soucieux de vous offrir un éventail le plus large possible de ce qui se fait de mieux actuellement dans le domaine des arts et de la scène’ (cf. édito du très beau programme 07-08). Rien que cela ? Eh bien, me référant par exemple à ‘L’importance d’être Constant’ d’Oscar Wild (février 08), je peux témoigner de la réussite de cet objectif. Cela étant, je vous encourage à aller le confirmer par vousmême ! D’avril à juin, il y aura de la danse (Royal Ballet of Flanders et Inbal Pinto Dance Company), du théâtre (le Jardin), de la chanson (K / Les Blérots de R.A.V.E.L) et du ‘cirque différent’ (voir encadré). De plus, le théâtre du Crochetan a créé et développe sans cesse des rencontres collaboratives très enrichissantes avec diverses associations et institutions, ce qui assure, audelà de l’ouverture, une place privilégiée tant aux artistes locaux qu’aux internationaux.

La pluridisciplinarité n’est pas réservée à la programmation : il y a un lieu que les papilles gustatives, une fois qu’elles y sont passées, ne sont pas prêtes d’oublier. Le Café-restaurant du Théâtre, situé dans l’enceinte du Crochetan, invite à la dégustation de mets concoctés par Mauro Capelli, chef de cuisine réputé dont on dit qu’il est ‘l’un des plus doués de sa génération’. Depuis

Traces – Cirque de Montréal Par la compagnie Les 7 doigts de la main 4-7 juin 2008 Première exclusive en Suisse, la création de ce collectif hors du commun promet un spectacle littéralement extra-ordinaire. Venue en juin 2006, la troupe avait remporté un succès phénoménal avec le spectacle ‘Loft’. Depuis, Les 7 doigts ont laissé la place à cinq nouveaux artistes multi-talentueux, cette dénomination étant un euphémisme, tous âgés d’une vingtaine d’années. Traces met en scène un groupe de cinq personnages confrontés à une imminente catastrophe : comment vont-ils réagir face à ce qu’ils pensent être leurs derniers instants ? La création apparaît comme seul antidote à la destruction. C’est donc à travers la musique, le chant, le dessin, les acrobaties et la haute voltige que va jaillir la force vitale de ces cinq jeunes, sur toile de fond urbaine contemporaine. Un pur joyau rare.

Véritable pôle culturel, le théâtre du Crochetan est le lieu fédérateur de toute une région. A fréquenter sans modération ! www.crochetan.ch Martine

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Technologie IPod Nano, à chacun son petit bout de vidéo

Décidément le Nano d’Apple passe par tous les états et ne cesse de muer. Cependant, la dernière transformation en date est de taille. Non seulement la forme change mais aussi le fond. En effet,

après une coque tout en hauteur, voici un design plus ramassé et plus rond qui permet d’avoir un écran plus grand pour visionner des vidéos. Oui, non content de remplir sa fonction de baladeur, le nouveau Nano vous propose à présent de voir les derniers clips et autres films glanés sur Internet (ou ailleurs). Et les nouveautés ne s’arrêtent pas là. Dans la continuité des nouveaux modèles d’IPod, ce Nano possède une interface améliorée avec notamment la présence de l’inutile donc indispensable Cover Flow qui permet de parcourir les pochettes d’albums. Côté technique, on notera que les taux de transferts ont sensiblement

augmenté, ce qui n’est pas un luxe. Petite anecdote, il est possible dorénavant de scrobbler ce qu’on écoute directement depuis le Nano vers Last.Fm. Derrière sa coque aux lignes pures, sa façade en acier poli à l’épreuve des rayures, on trouve une vraie bête de course, très réactive, parfois trop – la molette de sélection étant très sensible. Disponible en 5 couleurs, en 4 ou 8 GB, le nouveau Nano est un vrai pas en avant. www.apple.com Ashtom

Portable Audio Laboratory (PAL) A première vue, cette petite radio ne paie pas de mine, mais après avoir pu la tester dans différentes conditions, je ne peux qu’affirmer qu’elle cache bien son jeu. Avant tout chose, elle doit son design au non moins connu Henry Kloss, fondateur de Tivoli Audio, qui vous ramène ainsi quelques dizaines d’années en arrière. Tournez le disque frontal sur une fréquence FM/AM d’une radio passant de vieux tubes et vous vous y retrouverez définitivement. Si vous n’en trouvez pas, vous avez toujours la possibilité de brancher un lecteur CD ou MP3 sur l’entrée auxiliaire se trouvant au dos de la radio. A côté de cette dernière se trouve aussi une sortie audio pour y connecter un casque audio ou pour

utiliser cette radio comme syntoniseur stéréo de bonne qualité. Sur la partie arrière se trouve aussi l’entrée pour faire fonctionner le PAL avec son alimentateur ainsi que pour recharger la batterie qui permet de l’utiliser durant plus d’une dizaine d’heures sans problèmes. A ce stade, vous vous demandez peut-être ce que cette radio a en plus… Il s’avère que le disque de syntonie, qui est utilisé pour sélectionner la bande FM/AM, offre une précision 5 fois supérieure à une radio classique, et ce grâce à un mécanisme de démultiplication 5:1. Ce qui signifie que le syntoniseur saisit le point central de l’intervalle des fréquences de la station, réduisant ainsi nettement les problèmes de distorsion. Le volume est quant

à lui impressionnant, on ne s’imagine pas qu’une telle radio puisse sortir un son aussi élevé et avec un résultat sans saturation. Le PAL n’a certes pas le prix d’un produit bas de gamme, mais cela se comprend à l’écoute de ce syntoniseur de haute qualité et de sa combinaison à un très bon haut-parleur. www.tivoliaudio.ch Andrek

Remington PG410 Qui a dit que la technologie n’était pas présente dans les appareils électrodomestiques ? Et puis, lorsqu’elle apparaît au détour d’un appareil utile pour tout homme qui aime bien porter la barbe de trois jours, moi je dis que ça vaut la peine d’en parler ! Comme on dit, on est rock ou on ne l’est pas et si nous voulons avoir un look très rock mais tout aussi branché, il vaut mieux utiliser le PG410 de Remington qui propose une tondeuse possédant deux têtes interchangeables pour avoir une barbe parfaitement dessinée. Vous avez la possibilité de

CONCOURS réservé aux abonnés, dans la limite des stocks disponibles Gagne un rasoir ‘Remington PG410’, une radio ‘Tivoli Audio’ ou un ‘iPod Nano’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Remington, Tivoli Audio / Radio Days et Murmures Magazine

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régler la hauteur de coupe de 1 à 5mm et grâce à son revêtement en titanium, elle offre de parfaites performances même après plusieurs coupes. Et sa tête rasoir grille vous permet de vous raser au plus près sans provoquer de réactions allergiques grâce à son revêtement en Nanosilver. Sans oublier que vous pouvez utiliser l’appareil avec ou sans fil car il est doté d’une autonomie allant jusqu’à 40 minutes. www.remington-products.ch Carlos Mühlig


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Moto U9 Lors du GSMA Mobile World Congress, Motorola nous a annoncé la sortie d’un téléphone multimédia surdoué qui se distinguerait par un design sophistiqué et très agréablement curieux. Quelques jours après sa sortie officielle, on constate que le téléphone est disponible dans une version en noir, rose ou violet qui bénéficie des finitions originales, comme la face avant brillante et avec son écran secondaire OLED affichant des animations élaborées fort attrayantes. Techniquement parlant, le Moto U9 est un mobile quadribande GPRS/ EDGE doté de fonctions multimédias, comme par exemple un appareil photo 2 mégapixels et un lecteur photo audio vidéo supportant les formats GIF, PNG, JPEG, MP3, WMA, AAC et Mpeg-4. Il

est compatible également USB 2.0 et par Bluetooth stéréo. Malheureusement, il ne lui manque que la radio pour être quasi parfait. Au niveau de sa mémoire interne, elle n’est que de 25 Mo mais rassurez-vous elle est extensible via une carte microSD jusqu’à 4 Go. Au niveau de la durée de la batterie on reste assez raisonnable en proposant seulement huit heures en conversation et trois cents heures en veille. Disponible depuis quelques jours, ce modèle de la marque Motorola pourrait

s’adresser plutôt à la gente féminine par le design et la forme du téléphone qui se porte assez bien dans les mains, dans la poche et dans un sac à main, bien entendu. Seul bémol pour ce modèle, malgré son design sophistiqué et autres fonctions multimédia, c’est le travail du design à l’intérieur du téléphone. Les touches restent très classiques dans le style de Motorola, ce qui donne au téléphone une certaine incohérence avec l’ensemble du téléphone. Malgré cela, nul doute qu’il sera rapidement tendance auprès des utilisateurs exigeants ! www.motorola.com Carlos Mühlig

My Dual Radio 700 Vous avez dû constater que ces derniers temps les appareils audio Wi-Fi tendent à devenir de plus en plus complets et de plus en plus performants. Les constructeurs ont bien compris que le marché est en pleine expansion et des nouveaux constructeurs se lancent à leur tour dans la bataille. Sagem qui ne veut surtout pas rester dans l’oubli lance la contreattaque avec la radio Internet ‘My Dual Radio 700’. Un appareil qui se dit complet, original et très design : le parfait concurrent dans un marché où la concurrence est de plus en plus rude ! Cette radio permet de capter les émissions radios Internet et la radio FM. Elle possède aussi la fonctionnalité réveil, un port USB 2.0 ou encore une antenne WLAN d’une puissance de 2dBi. L’appareil est

relativement petit avec seulement 21 centimètres de largeur, 14 centimètres de profondeur et 10 centimètres de hauteur. En somme un produit assez compact et très efficace pour pouvoir écouter les différentes stations de radio Internet sans passer par l’ordinateur et qui vous propose, grâce à son port USB, la possibilité de brancher un baladeur ou un disque dur externe afin de lire leur contenu musical. Ce Webradio vous permettra aussi de lire les fichiers musicaux MP3 et WMA stockés sur un PC allumé grâce à sa liaison sans fil.

très moyenne qualité, si l’on compare le produit de Sagem à des radios réveil standards mais rien vous empêche d’utiliser ses deux sorties analogiques RCA pour les relier à votre chaîne Hi-Fi afin de gagner en qualité sonore !

Malgré certaines fonctionnalités qui peuvent sembler compliquées, ‘My Dual Radio 700’ est simple à utiliser. La qualité sonore est certes de

www.sagem-communications.com Carlos Mühlig

de lire que les vidéos MPeg-4, il reconnaît aussi d’autres formats, comme le Xvid, MP3, le Dvix et le WMV. De plus il est capable d’enregistrer des programmes télé, par contre il ne supporte pas la haute définition. En fait, il n’a qu’une résolution de 720 par 576 pixels (DVD-Vidéo), donc à déconseiller pour ceux qui possèdent des écrans à haute définition à moins que vous ayez des appareils qui compensent ce manque de qualité. Mais une fois branché par câble ou par liaison sans fil Wi-Fi, l’Archos TV+ pourra lire à distance tout type de fichier vidéo, images et sons d’ordinateurs allumés. Il pourra même capter des images grâce

à une source externe. L’appareil vous permet aussi d’accéder au web et de surfer librement grâce à la télécommande qui est fournie avec. En somme, pour le prix d’un enregistreur classique, l’Archos TV+ fait deux fois plus que ses concurrents ! Les quelques points négatifs précisés précédemment n’enlèvent en rien le potentiel de l’appareil. La prochaine fois, ils feront mieux sans aucun doute !

Archos TV+ La société française se met enfin en avant en attaquant directement son concurrent le plus direct : Apple. Avec son disque dur multimédia Wi-Fi et magnétoscope à disque dur de 80 ou 250Go, Archos propose un accès aux services de vidéo à la demande, un lecteur audio numérique, un enregistreur audio numérique, une visionneuse photo numérique et un accès à Internet… quasiment toutes les mêmes fonctions qu’un Apple TV mais avec des détails supplémentaires beaucoup plus intéressants ! Ne vous fiez pas à son design classique qui laisse à désirer. Car l’Archos TV+ ne se contente pas

www.archos.com Carlos Mühlig

CONCOURS réservé aux abonnés, dans la limite des stocks disponibles Gagne une ‘My Dual Radio700’ ou un ‘Archos TV+’ en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Sagem et Archos

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Games

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Battalion Wars 2

Lost Odyssey

Il y a plus de deux ans, la précédente console Nintendo, la Gamecube, voyait arriver le premier épisode de Battalion Wars. Après un bref moment d’introduction pour bien mettre le scénario en place, le jeu commence au moment où le colonel Windsor, chef des armées Angloises, lance une attaque sur l’Empire de l’Aube. La première campagne du jeu nous fait suivre les périples des soldats de l’Aube, pris de cours par une attaque des méchants. Il faut donc retrouver les divers membres de votre bataillon et repousser l’envahisseur. Le général A’Quira, votre supérieur, vous montrera les bases rudimentaires du combat. Une vingtaine de missions sont au programme. Ceux qui connaissaient déjà le jeu ou ceux qui, comme moi, le découvrent sur la Wii, ne risquent pas d’être trop perdus. En avançant dans l’aventure, le joueur commandera de plus en plus de monde : quelques unités d’infanterie, suivies

Créé sous la bienveillance de Hironobu Sakaguchi, le célèbre père de Final Fantasy, ce nouveau RPG dit fantastique est une vraie réussite, peutêtre pas à 100 % mais en fin de compte un bon RPG qui se laisse apprivoiser avec une certaine facilité. La jouabilité de Lost Odyssey nous propose quelques idées intéressantes pour rendre les combats plus attractifs ainsi que la création d’anneaux durant toute la durée du jeu. Un jeu qui semblera peut-être un peu complexe pour certains mais qui a tout de même le mérite d’avoir une longue durée de vie et de ne pas lasser le joueur au bout de huit heures. Tout ceci bien heureusement accompagné d’une bande son agréable qui peut rappeler certaines ambiances de Final Fantasy.

d’un char et pour finir une quinzaine de troupes avec leurs machines de guerre. Les armes et les véhicules devront être utilisés à bon escient, en fonction de l’ennemi. Au final, c’est un jeu d’action réussi. Le seul regret de ce jeu : les voix des personnages sont en anglais sous-titrées.

GENRE : Action / Tactique ÉDITEUR : Nintendo DÉVELOPPEUR : Kuju Entertainment TESTÉ SUR : Wii

Pierre-Alain

Si vous avez eu le temps de faire un saut au salon de l’automobile de Genève, vous avez peutêtre eu l’occasion de tomber sur un espace de plus de 900m2 dédié uniquement aux jeux vidéo automobiles. Organisée par le Club-Nintendo Collector’s, qui a trouvé ses quartiers à Châtel StDenis dans le canton de Fribourg, cette exposition regroupait plus de 50 bornes d’arcades Xbox 360, PS3, PSP, etc. permettant de jouer aux titres les plus connus de ce domaine tels que ‘Forza Motorsport 2’, ‘Formula 1’, ‘Burnout Paradise’ ou

En somme, ce RPG possède une mise en scène acceptable du début à la fin et s’amuse à mélanger les conflits politiques et les intrigues tournant autour de Kaïm, le personnage principal du jeu. Si pendant la préparation, une tornade médiatique a débuté autour de sa création, c’est bien finalement un souffle médiatique qui lui a été consacré lors de sa sortie mais qui n’enlève rien à sa originalité et à son intérêt pour le joueur ! A vos consoles, donc !

GENRE : Jeu de rôle ÉDITEUR : Mistwalker DÉVELOPPEUR : Feelplus TESTÉ SUR : Xbox 360 www.lostodyssey.jp

www.battalionwars.com

L’automobile à travers les jeux vidéo

Carlos Mühlig

encore ‘Grand Tourismo 5 Prologue’. Notons la présence d’une borne multi-joueurs GameCube spécialement conçue pour ce salon permettant de jouer jusqu’à 16 joueurs à ‘Mariokart DoubleDash’ sur 4 écrans différents. Etaient aussi présentes pour le plus grand plaisir des fans de belles carrosseries, la nouvelle Mazda ‘Need For Speed : ProStreet’ ainsi qu’une Mercedes 500 SEC de 1988 ‘Look Mario Kart’, nous affirmant ainsi que le tuning n’a pas ou peu de limites. Une partie musée présentait aussi d’anciens jeux vidéo automobiles sur des plus ou moins vieilles consoles comme la Nintendo 64 ou la Sega Saturn, afin que les jeunes parents puissent aussi y trouver leur compte et avoir leur petit moment de nostalgie. www.club-nintendo.ch Andrek Murmures Magazine N°24 – Avril 2008

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Bd 365 samouraïs et quelques bols de riz

La montagne magique

Stepag / Kalonji

Jirô Taniguchi

Netho Prod Le jeune Ningen traverse le Japon pour accomplir sa quête et trouver le sens de la vie. De son sabre, il occit les bandits qui jalonnent sa route, défie les rônins, combat les samouraïs et sort toujours vainqueur, même seul contre cent. Car, il en a beaucoup à tuer : trois cents soixante-cinq, plus quelques bols de riz à finir… Cette BD, faite par des auteurs locaux, est pour le moins atypique. Les planches, souvent vides de bulles, ne sont constituées que d’une seule grande case et l’action n’est pas toujours très facile à décrypter. Le scénario est simple, voire conventionnel. Mais la sauce prend pourtant incroyablement bien. Le rythme est soutenu, prenant. On se surprend à parcourir les pages de plus en plus vite. Le style graphique est fluide

et nous plonge directement dans l’histoire. On reprochera par contre une certaine facilité en ce qui concerne les dialogues, même s’ils restent de loin secondaires à l’action. Au final, c’est du très bon travail, une bouffée d’air frais qui surprend et attire par son originalité et sa rigueur. Sabrez le champagne ! http://365.nethoprod.com/ Fredrik Blanc

Gaijin, T.1 : Les étoiles au-dessus de Tokyo P.N. Gallo / Blengino Delcourt Tatsutomu Hazamada est un bon flic. Un peu trop zélé peut-être. Après avoir vainement tenté de s’opposer au viol meurtrier d’une jeune fille par un membre éminent d’une famille de Yakuzas, les Rokuda, il décide le lendemain de se porter témoin à charge contre cette famille. Les Rokuda décident de s’en débarrasser et embauchent un tueur pour l’éliminer. Une famille de Yakuzas rivale souhaite au contraire protéger ce témoin pour provoquer la chute des Rokuda et embauche Alex Otoishi, alias le Gaijin (l’étranger,

car né de père japonais et de mère américaine). Le procès débutant bientôt, c’est le début d’une course contre la montre pour retrouver le flic caché par les autorités dans un endroit tenu secret. Une excellente bande dessinée qui nous promène au cœur de Tokyo et de ses implacables familles de Yakuzas qui n’ont rien à envier aux mafias siciliennes, et qui nous fait aussi connaître les traditions japonaises (un précis et précieux lexique dans les dernières pages reprend les termes japonais de l’histoire ce qui rend la lecture confortable). Les personnages sont très bien décrits, la trame est solide et le suspense est au rendezvous. Un petit bijou que je recommande vivement ! Edouard Breard

Ka Lisa Bresner / Chen

Philippe Picquier Le sabre du clan des Takeda est la lame la plus prisée du monde ; symbole de la force des samouraïs, il doit permettre la concrétisation de l’invasion japonaise de la Chine en ce début de XXème siècle. Or, Ka, jeune Chinoise, s’en emparera et le cachera pour protéger son pays et son fils, se retrouvant ainsi au beau milieu d’une dangereuse course-poursuite qui durera plusieurs années. Accrochez-vous, car le sang, et les têtes, giclent à tour de bras dans ce qui s’apparente plus à un roman graphique qu’à une bande dessinée classique. Lisa Bresner (malheureusement décédée en 2007) est en effet 58

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une romancière habituée des régions asiatiques, et sa technique de narration surprendra les lecteurs adeptes des déroulements ‘pépères’. Le dessin bouscule aussi nos habitudes : pinceau et encre de chine sont mobilisés pour réaliser de splendides illustrations au tracé asiatique déconcertant. Le découpage des cases fait quant à lui la part belle aux diagonales, qui zèbrent les pages comme si Chen avait parfois délaissé ses pinceaux pour un sabre. Au final, un petit bijou graphique pour les amateurs de ‘easterns’ et les aficionados de Quentin Tarantino… Une héroïne furieuse en combinaison moulante, moulinant du sabre, ça ne vous rappelle rien ? SF

Casterman

Bien qu’encore très jeune, Ken-Ichi s’est retrouvé orphelin de père. Quand il devient inéluctable que sa mère doive se rendre à l’hôpital pour se faire opérer, la peur de la perdre elle aussi fait surface. Confiés à leurs grands-parents, sa sœur et lui tentent de se changer les idées en compagnie de leurs amis. Au programme : balades autour du château qui se dresse sur la montagne ainsi que dans les grottes qui l’entourent. Mais c’est au musée que Ken-Ichi fera sa plus importante découverte, en rencontrant une bien étrange salamandre… Les légendes autour de forces naturelles, les sentiments et les peurs des enfants, voilà le terreau qui a engendré cet album. Taniguchi nous livre ici une œuvre très sensible, sans être triste. Le propos léger et le dessin très tendre remplissent bien leur rôle en nous entraînant sans difficulté à travers le récit mêlant le réel au fantastique. Le lecteur européen ne pourra s’empêcher de faire le lien avec les œuvres animées japonaises qui ont connu le succès ici. On retrouve l’ambiance transmise par ‘Le voyage de Chihiro’ en particulier, avec grand plaisir il est vrai. ‘La montagne magique’ est un ouvrage qui a été soigné et dont il se dégage comme une muette volonté d’être adopté. Vincent Gerber

CONCOURS réservé aux abonnés, dans la limite des stocks disponibles Gagne un exemplaire de ‘Héria’, le deuxième tome du Cycle d’Ostruce en envoyant un mail à : concours@murmures.info avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Le Lombard

Le cycle d’Ostruce T.2 : Héria Pona / Dubois Le Lombard


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Clues T.1 : Sur les traces du passé

Lock T.5 : Langorytes

Mara

Valp

Akileos

On l’attendait et la voilà. C’est avec un certain plaisir que l’on vient à annoncer la sortie prochaine de Clues, première bande dessinée de la jeune dessinatrice genevoise Mara. Une nouvelle Romande qui grimpe. Après une longue période de création et l’habituel parcours du combattant consistant à rechercher un éditeur, le projet a retenu l’attention auprès des éditions françaises d’Akileos. Et c’est maintenant que l’aventure commence… Cette histoire prend forme autour de la jeune Emily Arderen qui, par la force des choses ou un quelconque signe du destin, se retrouve en poste comme assistante de l’inspecteur Hawkins. La froideur et le manque de respect de cet homme contrastent avec la timidité de la jeune femme,

mais sa grande détermination lui permettra de dépasser cet antagonisme pour se faire sa place à ses côtés. Les deux caractères opposés devront se côtoyer et apprendre à travailler ensemble dans une enquête qui va en révéler plus qu’il ne se doit… Grisaille, pluie, on retrouve cette ambiance toute british de l’ère victorienne, période que l’auteur apprécie tout particulièrement. Entre recherche dans les gravures d’époque et improvisations libres, les premières esquisses et previews de Clues laissent entrevoir tout un univers. Le dessin passe du sombre au doux, avec un rendu dessin animé bien assumé. Parution et découverte de l’album début juin. Pour les plus impatients, le blog de la dessinatrice permettra peut-être de raccourcir artificiellement ce délai… www.sargas.net/mara Vincent Gerber

Le Cycle d‘Ostruce 2 : Héria Dubois / Pona

Lombard Notre guerrière Drack, faite prisonnière, se retrouve en transit à bord d’un VaisseauSorcière en vue de son procès pour haute trahison et régicide. Et pourtant, tout comme dans le premier tome où les apparences ne faisaient guère le moine, dans ce nouvel opus il ne faut point vendre la peau de l’ours avant de l’avoir occis. Surtout si l’ours en question fût l’une des guerrières d’élite de feu le Dragon-Empereur. Véritable tome d’action et d’aventure, celui-ci peut se lire en One-Shot. Mais il faut bien avouer que ce serait dommage, tant le tome précédent est d’une lecture agréable et fraîche. Le point fort de cette série est bien son scénario fourmillant de trouvailles et d’idées, nous évitant toute désagréable sensation de réchauffé ou de déjà-vu, ce qui est déjà une petite prouesse en soi. Dans

une Russie fantastique de la fin XIXe, rappelant la révolution d’octobre, Nicolas Pona fait cohabiter êtres féeriques et Dragon avec dirigeable parlant et magie. Christophe Dubois n’est pas en reste. Ses progrès dans le détail de ses planches et dans la régularité sautent aux yeux. Là où ‘L’héritier du Dragon’ rendait admiratif par sa mise en couleur magnifique mais pêchait légèrement quant à l’inconstance qualitative du dessin lui-même, ‘Héria’ confirme tout le talent déployé dans le tome précédent. Le dessin a gagné en finesse et en rigueur et est toujours sublimé par sa mise en couleur chatoyante. Seule petite critique que le lecteur peut émettre, l’action constante ne fait que peu progresser la trame principale de la série. Sans gâcher le dénouement, il eut été subtil de lâcher quelques pistes pour les deux albums restant à paraître. Romain

Paquet

Sombres instants pour le monde de Lock. Le maître des portes a quitté son poste pour aller se réfugier dans le dernier lieu sûr, au milieu de l’océan. La manigance dont il est l’auteur fonctionne à merveille : la rivière détournée fait monter l’eau dans le sous-sol d’Aquasombra et menace de libérer les sombres Langorytes à la surface. Cela sera alors la fin de Lock, car ces donneurs de mort n’épargnent personne. Pour tenter d’éviter la catastrophe, Noé, Eve et Albertius cherchent à réunir leurs derniers atouts. Difficile, et dans le monde mystérieux de Lock, les secrets piègent autant qu’ils offrent le salut. Tourner la dernière page d’une série appréciée représente toujours un mélange de bonheur et de tristesse. Mais quand la fin se montre aussi réussie, il y a également ce sentiment de satisfaction, ce soupir inimitable qui, plus que tout le reste, prouve que l’histoire est arrivée à sa juste conclusion. Ni frustration, ni déception donc, mais une suite de rebondissements, des révélations et cette grande vague finale qui déferle en apothéose. Non, on n’aurait pas souhaité mieux ! Petite surprise au niveau du dessin, la coloration a été laissée à d’autres. Exit la couleur directe, on est passé à la coloration par ordinateur. Forcément, le rendu détone un peu comparé aux tomes précédents, néanmoins le résultat n’est pas inintéressant. La facilité n’a pas été choisie et on retrouve bien l’ambiance caractéristique de l’univers de Lock. Six ans après ses débuts, la jeune auteur genevoise termine sa première série. La suite ? Et bien, il se pourrait que ce soit pour dans quelques temps, avec un nouveau projet… http://lock.paquet.li Vincent Gerber

EVENEMENT Happy birthday to you Mr. Le Chat ! Et oui, même les héros de BD prennent de l’âge. C’est aujourd’hui au tour du Chat le plus spirituel et le mieux habillé de la bande dessinée (d’où une majuscule bien méritée) de fêter ses vingt-cinq ans. Né en 1983 dans le quotidien belge ‘Le Soir’ sous les traits de crayon de Philippe Geluck, Le Chat nous a abreuvé de ses réflexions de vie et autres mots d’esprits toujours très inspirés. Quatorze albums ont été publiés chez Casterman qui, pour fêter l’occasion, va tous les rééditer en petit format. Ami(s) des animaux à l’humour fin et jamais rébarbatif, c’est l’occasion de se payer une bonne tranche de rire, en plus du gâteau.

La marque du Chat Philippe Geluck Casterman

Le Chat Philippe Geluck Casterman

Le retour du Chat Philippe Geluck Casterman www.geluck.com

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Voyage

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Val de Loire : Entre vins, vélo et vie de château

s de la ville et son patrimoine. Illumination des monument gratuits, la ville al festiv animations les soirs d’été, musées et able. abord et e activ séduit en se montrant nce d’idées et Cette volonté d’ouverture et cette effervesce n du centre régio la toute à s rente récur d’animations sont bientôt dix is depu e du pays français. Le Val de Loire affich de son tion rnisa mode de et ans une volonté de promotion fleuri ont ités activ les et ts proje Les . tique patrimoine touris des ueil l’acc pour ques en parallèle aux installations prati es charm les bien nt aisse conn qui visiteurs. Les habitants, eux aussi à hé cherc ont et l’idée suivi ont n, régio de leur s’est notamment embellir leur carte de visite. Cet état d’esprit de partie de gran d’une n riptio l’insc avec concrétisé en 2000 O. ESC ce territoire au patrimoine mondial de l’UN

on dénote Dans le choix de ses futures vacances, Sud, à la au vont uns Les généralement deux tendances. rendent se s autre les ur, chale la de et s plage recherche des de sa voire , ance au Nord, adeptes d’une certaine ambi temps ais mauv le et ule canic la d fraîcheur. Seulement, quan coup beau l’été, de n natio domi la pour ce urren se font conc on ? soluti La els. tionn tradi remettent en question ces choix t ! Le centre, évidemmen aine ? ’ Voilà ‘Pourquoi les Suisses ne viennent-ils pas en Tour de notre long au ndé dema été nt souve plus ce qui nous a le ile de diffic bien est il voyage. Une sacrée colle à laquelle cinq ues quelq à et , Paris de heure répondre. A moins d’une n fait régio cette nde, roma e Suiss la is depu e voitur heures de tée pour sa un peu figure de proche voisin méconnu. Répu présente aux châte des pays ce re, histoi gastronomie et son s’est l’on que pourtant de nombreux atouts. Autant dire facilement laissé séduire. . Notre point Il existe bien des façons de visiter le Val de Loire de Tours, ville la sur porté s’est de départ pour le découvrir urdir les dégo se Pour n. régio la de able tourn haut lieu incon débute le périp notre , TGV jambes après quatre heures de belle part la fait ville La ique’. rs-ist ‘Tou par une petite visite St-Martin ye l’abba , drale cathé sa avec es, pierr s aux vieille t de capitale et ses maisons en pans de bois. Passée du statu iantine, estud et e activ ville de celle à ce Fran du royaume de rniser mode se su a Tours possède bien deux visages : elle ainsi te comp ne On é. pass x igieu tout en préservant son prest eillées ensol s place de sins, maga petits de re pas le nomb monde qui ne avec cafés et terrasses vivantes et remplies de tes. touris les sont pas là que pour ges montre un Plus à l’Est, l’ancienne ville celte de Bour se montre bien elle , intime et te rédui Plus visage différent. commerces. ses et s plus villageoise, avec ses petites ruelle e ravira les centr son en trône qui La magnifique cathédrale rris du Da ague fans les que urs d’aille t autan – amateurs Outre le re. cultu la à belle Vinci Code. La ville fait la part la ville ges, Bour de emps Print du al festiv succès du fameux valeur en e mettr a pris depuis quelques années le pari de

vélo’, initié au Le développement du projet ‘La Loire à tement dans direc aussi début des années 2000, s’inscrit développé ont n régio la de ités autor cet état d’esprit. Les transport qui de n moye ce à es dédié s route de u le résea s cyclables – et compte aujourd’hui plus de 400km de piste esprit l’image votre de ez Effac né. termi le projet n’est pas s au milieu jaune es trop commune pour les citadins des band i de nous chois ont ités autor de routes fréquentées. Les plate, se route large une te : cyclis du dis para amener au nez mpag Acco e. natur déroulant à son aise au milieu de la une e, calm le avec able, agré re ératu cette vision d’une temp Loire à La … défile qui age pays le , coule qui e petite rivièr En-dehors des vélo, c’est ce plaisir-là, et bien plus encore. développée s’est ure truct infras une toute s, pistes elles-même -nique pique de coins pour ce moyen de transport, comme des vélos pour ings park des ou s piste aménagés aux abords des emble L’ens ours. parc de étape ue chaq dans r venus s’implante avant possible de la région s’est adapté au projet et il est dorén néerlandais, type (de ut parto peu un de louer de bons vélos is assez jama confortables, légers : votre dos ne leur dira visiteur, du vie la ter facili de merci…). Toujours dans l’idée ces eillir accu pour liées multip sont se es les chambres d’hôt l’idée eilli accu ont n touristes itinérants. Les maîtres de maiso oir les cyclistes à bras ouverts et se sont organisés pour recev sition pour dispo à isés sécur lieux des re, enco là en mettant, parquer les deux roues. Le vélo au soleil, c’est bien, sous la pluie, le charme s’efface vite. Si un microclimat protège le Val de Loire des grosses averses (il y pleut autant qu’à Nice), en cas de malchance, on pourra toujours se rabattre sur la visite d’une cave de la région. En pédalant vite, un des propriétaires vignerons vous abritera avec un petit remontant aussi la région à vous faire déguster. Car dans ce domaine-là après ce tour Et ve… épreu toute à dispose d’une réputation ez dire non sauri ne vous tit, appé en mis aura vous qui à vélo

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Voyage

fromages de à quelques charcuteries, accompagnées des fruité et frais vin d’un verre chèvres de la région et d’un petit regagnerez Vous ire. sédu vous de ué qui n’aura pas manq les gens se que t alors bien plus tard votre lit en vous disan uoi. pourq savez sentent bien ici, et que vous igieux pour Vous l’aurez remarqué, j’ai gardé le plus prest parler des du enten a e mond le Tout la fin : les châteaux. de le dire. rien n’est ce ant, pourt et , Loire la de châteaux Combien zon. l’hori ez scrut et Portez-vous sur une hauteur, surprise la inez Imag  ? Sept  ? Cinq  ? Trois en verrez-vous ? cents huit de ours d’apprendre que l’on dénombre aux alent

Pour organiser son voyage Site du Comité Régional du Tourisme du Cent re www.visaloire.com Infos tourisme en Tour aine www.tour ism-touraine.com Infos tourisme dans le Cher, en Berr y www.berr ylecher.com www.loire -a-velo.f r Itinér aires, cartes, infos pratiques

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ents privés, châteaux dans la région. Musées, hôtels ou logem es avec uniqu sont tous e, villag isolés ou trônant au milieu d’un nt due souve re, prop té nnali perso leur ler appe ai ce que j’oser t mblen resse lieux ces à leur propriétaire. Autant le dire, e. n-âg Moye du s ruine des qu’à rillon plus au palais de Cend re, à l’image Chacun possède sa particularité et son histoi s jardins, ifique magn ses de celui de Villandry, célèbre pour eillit les accu qui boise d’Am royal au châte ou le majestueux trouve y On x. igieu rois de France et quelques invités prest les vécu a y qui , Vinci de ard d’ailleurs le tombeau de Léon r, valeu en visite leur e mettr Pour vie. sa de es dernières anné ainsi nt offre re nomb l’interaction a été mise en avant. Bon ations de nuit des spectacles, des visites costumées, des anim activités Des re. enco s culier parti plus s ment événe ou des gmes à d’éni forme la sous pour enfants existent également, ou lieux, des s pièce ses diver les avec on résoudre en relati des chasses aux trésors. ture. Que ce Ce qui ressort de cette région, c’est son ouver à l’aventure e voyag en soit pour de grandes occasions ou dépayser vous eillir, accu vous saura avec votre sac à dos, elle chez vous. que l’aise à aussi sentir vous nt faisa vous tout en centre aura de Depuis toujours à la croisée des chemins, le de venir s’y gens les incre conva de n besoi moins en moins arrêter. Vincent Gerber



Livres

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Deception Point éd. Le Livre de Poche A Washington, Rachel Sexton, analyste pour les services secrets, doit rencontrer le président qui lui demande de vérifier l’authenticité d’une découverte de la NASA classée top secret. Rachel rejoint alors le cercle antarctique où l’attend une surprise de taille. Le satellite PODS a détecté une météorite profondément enfouie dans la glace qui recèle à l’intérieur des fossiles d’insectes.

Luce & Célie

Dan Brown

Roland Buti Mais des petits faits insolites se mettent à émerger qui la troublent. Quand, en compagnie de l’océanologue Michel Tolland, elle tente de trouver la vérité derrière cette découverte, leur vie soudain va virer au cauchemar. Qui veut les tuer et pourquoi, quel dangereux mystère plane autour de la météorite ? Mieux encore que le célèbre ‘Da Vinci Code’, ‘Deception Point’ vous tient en haleine du début à la fin. Janie

Le don d’Elise Francine Collet

éd. Encre fraîche Elise vit seule, isolée dans un alpage avec ses chèvres, elle est vieille et fatiguée. Elle a un don de guérisseuse, connaît les plantes, les secrets. Ce don, elle est sur le point de le transmettre à son petit-fils Albert, comme cela se fait de génération en génération depuis de nombreuses années. Maudit pour certains, béni pour d’autres, le don d’Elise porte la mémoire de la famille, la mémoire

du temps… Francine Collet signe un deuxième roman emprunt de sensibilité. Délaissant la chronique pour la fiction, elle conte une belle histoire prenant place dans une région rude en des temps difficiles. A une époque où survie était synonyme de quotidien et où le bonheur surgissait dans des choses simples. Un très beau livre sur la mémoire et le temps qui passe dans lequel chacun trouvera sa résonance. Jean-Yves

Le fantôme de Baker Street Fabrice Bourland

éd.10x18 Par jeu ou par ennui, les détectives Singleton et Trelawney acceptent la mission proposée par Lady Conan Doyle : trouver l’origine des bruits que les locataires du 221b Baker Street croient entendre. La demeure du plus célèbre limier imaginaire serait-elle hantée ? Le souvenir de Sherlock Holmes plane sur l’enquête de Singleton et Trelawney, qui s’intéressent également à une série de

meurtres inspirés des classiques de la littérature d’épouvante, et aux liens possibles entre le meurtrier et un groupe d‘amateurs de spiritisme. Du monde des adeptes de l’écriture automatique et des tables tournantes aux bas-fonds londoniens, Fabrice Bourland recrée l’ambiance de l’Angleterre des années 1930, à travers des modèles cinématographiques où une certaine naïveté côtoie le goût de l’étrange. Inma Abbet

éd. Zoé Luce a huit ans quand son père meurt. Pendant la guerre, elle rencontrera son mari grâce à un obstacle antichar clandestin construit par sa mère. Célie, orpheline, a été élevée par des soeurs. Après la mort de son grand amour, elle se fait engager comme bonne par Jean Périard, un homme qui ne pense qu’à ses relations d’affaire et à ses meubles ultramodernes. Le beau livre de Roland Buti narre la rencontre et l’amitié de ces deux femmes. Dans un français où les métaphores abondent, l’auteur suisse romand montre plus qu’il ne dit, mais tout reste limpide pour le lecteur dont les cinq sens sont sans cesse mis à contribution : évocations de senteurs, de saveurs, de bruits ou de textures surgissent à chaque paragraphe et donnent un petit côté onirique et ‘planant’ au monde dans lequel évoluent les deux femmes. SF

Ténèbres sur le GrandSaint-Bernard, t. I Jean-Marie Brandt

éd. Slatkine Le mal est de retour au Col du Gd-St-Bernard ! Voilà deux mille ans que l’Hospice, libéré du Démon, héberge les voyageurs dans le besoin. Or le Diable revient plonger les chanoines dans le doute pour mieux s’immiscer dans leur quotidien et réaliser ses sombres desseins. Hallucinations, exorcisme, le Prieur devra redoubler de courage pour maintenir sa congrégation sur le droit chemin. Dans un contexte très codifié, l’auteur aspire le lecteur dans une fiction à mi-chemin entre polar religieux et roman fantastique. Huis clos haletant, entièrement situé dans un Hospice isolé par la tempête, ce premier tome est une palpitante lecture, certes, quelque peu ardue de par un vocabulaire exigeant, mais diablement efficace. Un récit à suivre dans le tome II : Le Vatican des Ténèbres. Jean-Yves

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Deception Point Dan Brown éd. Le Livre de Poche

64

Murmures Magazine N°24 – Avril 2008

Le don d’Elise Francine Collet éd. Encre fraîche

Le fantôme de Baker Street Fabrice Bourland éd.10x18



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