AE 01+02 2018

1+2 | JANVIER 2018

Le magazine pour la branche automobile suisse

& Économie

EN COUVERTURE Le marché des lubrifiants Les huiles pour moteurs, ­spécifiques et diversifiées, posent de nouveaux défis aux garages et aux fournisseurs. Les partenariats et autres coopérations sont à l’ordre du jour.

ÉCONOMIE Interview d’Andreas Burgener Le directeur d’auto-suisse tire le bilan des ventes de voitures neuves de l’année passée et annonce ses pronostics pour 2018.

L’électromobilité et les opinions politiques anti-voitures occupent aussi ses pensées.

NEWS Facchinetti Groupe SA En hiver, le groupe Facchinetti organise ses propres xDrive Days pour promouvoir les BMW à transmission intégrale. L’occasion d’en discuter avec la responsable du marketing et le directeur de la concession neuchâteloise.

AUTO&ÈVE Elle met le contact!

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PERSPECTIVES & RÉTROSPECTIVE

À Raphaël Leuba, Directeur de l’édition romande.

entendre les intervenants de la branche auto suisse qui s’expriment dans ce premier numéro d’AUTO&Économie 2018, l’année qui débute semble plutôt propice au bon déroulement des affaires. Le franc s’est légèrement déprécié et les pronostics de ventes basés sur 2017 sont plutôt optimistes.

Certes, les spécialistes des lubrifiants – le thème principal de cette édition – sont conscients du lent mais inexorable repli de la demande, lié aux progrès des moteurs thermiques et à l’émergence des voitures électriques qu’on nous présente comme inéluctable à plus ou moins long terme. Mais en termes de recherche et de technologie, le marché des huiles offre encore du potentiel. Les volumes baissent, mais le produit devient plus technique.

2017 en chiffres Du côté des ventes de voitures neuves, le baromètre indique un ciel dégagé. Le compteur s’est arrêté sur 314’028 unités fin 2017, et si l’on écoute le directeur d’auto-suisse, le recul d’un pourcent par rapport à 2016 est insignifiant. D’autres chiffres sont bien plus significatifs, à l’image des belles performances d’Alfa Romeo (+118%), Seat (+18,9%) Fiat (+18,2%) Maserati (+17,1%) Mercedes (+9,4%), Mini (+8%) ou Suzuki (+7,7%). Grosse déprime en revanche chez plusieurs constructeurs asiatiques (Kia, Mazda, Mitsubishi, Honda, Subaru, Infiniti, Lexus). Notons aussi la bonne forme d’Opel (+6,5%), qui vend plus que Peugeot (-1,7%) en Suisse mais qu’on ne verra pas à Genève. Dommage pour l’homogénéité du

Salon, le plus complet qui soit. A propos d’Opel, il faut souligner aussi le bon démarrage de l’Ampera-e, qui alimente le score des «pures électriques» avec 397 unités sur un total de 4773.

Les statistiques d’auto-suisse révèlent une fois de plus l’amour que portent les Helvètes aux 4x4.

Cela frise carrément le fanatisme pour certaines marques que l’on n’attendait pas! Ainsi, 88,5% des Porsche vendues en Suisse possèdent quatre roues motrices, de même que 85% des Maserati et 78,8% des BMW. Sans doute faudrait-il plutôt parler de phobie des propulsions…

Pour la parenthèse «utilitaires légers», il faut retenir un marché en progression de 6,2% à 31’683 unités avec de la croissance chez Toyota (+44,8%), Fiat et Iveco (respectivement +13,7 et +9,3%), Ford (+11,6%) et Mercedes (11,4%). Le leader VW, qui s’accapare presque un cinquième du marché, stagne (+1,8%). Enfin, à l’échelle internationale, on assiste à la bonne santé du marché européen (27 pays recensés y compris la Suisse) qui a enregistré en 2017 une hausse de 3,1%. Des marchés autrefois en crise reprennent du poil de la bête tels que l’Italie (+6,7%) l’Espagne (+7,7%), le Portugal (+7,2) ou la Grèce (+15%). Plusieurs pays de l’Est observent une croissance à deux chiffres alors que le seul recul significatif concerne la Grande-Bretagne (-5,7%) et l’Irlande (-10,4%). Les SUV et crossovers revendiquent désormais quasiment un tiers de part de marché, comme le soulignent nos page «bande -annonce».

Bonne lecture!

IMPRESSUM Editeur A&W Verlag AG Rédaction alémanique Isabelle Riederer (ir), rédactrice en chef ir@auto-wirtschaft.ch Mario Borri (mb), Michael Lusk (ml), Andreas Lerch (ale), Rafael Künzle (rk), Andreas Senger (se), Franz Glinz (fg), Roland Hofer (rho), ­redaktion@auto-wirtschaft.ch Directeur de l’édition romande Raphaël Leuba (rl) rl@auto-wirtschaft.ch

Graphisme Simon Eymold (sey) sey@auto-wirtschaft.ch Correction Raphaël Leuba (rl) rl@auto-wirtschaft.ch Société d'édition A&W Verlag AG Riedstrasse 10 8953 Dietikon Téléphone 043 499 18 60 Fax 043 499 18 61 www.auto-wirtschaft.ch verlag@auto-wirtschaft.ch

Editeur (Helmuth H. Lederer, 1937–2014) Président du conseil d’administration Peter Affolter (paf) paf@auto-wirtschaft.ch Directeur Giuseppe Cucchiara (gcu) gcu@auto-wirtschaft.ch Gestion des ventes Jasmin Eichner (je) je@auto-wirtschaft.ch

Annonces Juan Doval (jd) Téléphone 076 364 38 41 jd@auto-wirtschaft.ch Giuseppe Cucchiara (gcu) Téléphone 079 700 99 00 gcu@auto-wirtschaft.ch Administration Vanessa Bordin, vb@auto-wirtschaft.ch Téléphone 043 499 18 60 Fax 043 499 18 61 Impression AMA PRINT AG Täfernstrasse 2, 5405 Dättwil

Médias associés AUTO&Technik (CH), AUTO&Carrossserie (CH), AUTO&Wirtschaft (CH + A), Auto Bild (CH + A), aboutFLEET (CH)

Service des abonnements Suisse: Fr. 48.–/an (TVA comprise) pour les deux titres AUTO&Economie et AUTO&Carrosserie Etranger: sur demande Téléphone 043 499 18 60

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Réception des annonces Téléphone 043 499 18 60 Fax 043 499 18 61 verlag@auto-wirtschaft.ch

La reproduction de tout ou partie des textes p­ ubliés, sous une forme quelconque est interdite sauf autorisation expresse de l’éditeur. L’indication de la source est indispensable. La rédaction est dégagée de toute responsabilité pour la non publication de textes qui lui parviendraient sans que ceux-ci aient été sollicités.

4 1+2/18 SOMMAIRE

24

Le marché des huiles, toujours plus complexe.

EN COUVERTURE 24 Le marché des lubrifiants Toujours très concurrentiel, le marché des huiles moteurs est un environnement plein de défis. Pour mieux résister par exemple à la vente en ligne en provenance de l’é­tran­ger, les fournisseurs suisses jouent la carte des prestations étendues, comme l’élimina­ tion des huiles usées, la dis­ponibilité en tout temps et les livraisons rapides. Il faut dire que la multiplication des références imposées par les constructeurs rend la gestion des huiles plus difficile pour le garagiste.

NEWS 16 Interview chez AMAG Morten Hannesbo, CEO du groupe AMAG, nous donne sa vision de l’évolution des marques au sein du groupe VW sur le marché Suisse. Il aborde aussi le thème des nouveaux schémas de mobilité à venir et des enjeux liés à l’électromobilité. La formation des apprentis et la présence lors des Salons internationaux préoccupent aussi ce dirigeant aux idées pragmatiques.

16

Rencontre avec Marten Hannesbo, le directeur d’AMAG.

50

Altola AG s’occupe de l’élimination des déchêts de garage.

ÉCONOMIE 50 Les enjeux du recyclage La firme Altola AG propose en Suisse une collecte complète des déchets dangereux et maîtrisables pour le commerce, l’industrie, le domaine public et d’autres entreprises d’élimination des déchets. Parmi les clients figurent de nombreux garages et entreprises du domaine des transports. Et comme l’observe Giuseppe Raia, Key Account Manager, il faut consacrer toujours plus de travail par tonne de déchets collectés.

CARROSSERIE 54 Expérience mexicaine En connaisseur avisé de la branche des carrossiers, Selcuk Özgül a visité plusieurs ateliers lors d’un voyage autour du monde. Son périple a débuté à Cancun, dans un atelier qui ne travaille que sur certaines marques de voitures. Il a aussi découvert une société de location de voitures qui compte plusieurs ateliers pour réparer les voitures en interne. Avec des méthodes qu’on pourrait parfois qualifier d’exotiques.

NEWS 1+2/18 5

AXA WINTERTHUR DANS LE CAPITAL D’AUTORICARDO AXA Winterthur et le groupe d’édition suisse Tamedia associent leurs forces pour planifier de nouvelles offres sur le marché ­automobile suisse. AXA Winterthur acquiert 50 pourcents de participation dans la plateforme autoricardo.ch, détenue par Tamedia.

P

our la plupart des acheteurs, trouver le bon véhicule est un processus long qui fait intervenir de nombreuses sources. Ensemble, AXA Winterthur et Tamedia veulent innover.

L’expertise d’AXA Winterthur dans les domaines de l’assurance, de la mobilité et du financement combinée au classifields-know-how et à l’envergure de Tamedia permettra de revitaliser le marché automobile suisse. Avec à la clé de nouveaux produits et services. Les entreprises

ont convenu d’un partenariat à long terme, qui, en plus des offres dans le domaine des voitures d’occasion devrait également inclure d’autres services dans le secteur de la mobilité. Les deux partenaires se sont engagés à ne pas divulguer les aspects financiers de la transaction.

Des forces communes Le groupeTamedia exploite, avec autoricardo.ch, l’un des principaux portails pour véhicules en Suisse. De son côté, AXA Winterthur est le numéro

1 du marché suisse de l’assurance avec des solutions complètes dans les domaines des personnes, des biens, de la responsabilité civile, de la prévoyance maladie ou professionnelle et de l’assurance vie. Ensemble, les deux sociétés souhaitent mettre à profit leurs forces respectives pour développer un modèle d’affaires tourné vers l’avenir et proposer des solutions de mobilité innovantes et contemporaines. La transaction reste soumise à l’approbation de la Commission fédérale de la concurrence.

A l’automne 2016, l’assureur a pris une participation dans la plateforme automobile Autolina.ch AG. «AXA Winterthur détenait une participation de 20 pourcents dans notre société

depuis l’automne 2016, des actions que nous avons racheté à l’automne 2017. Le nouvel investissement d’AXA dans Autoricardo ne nous surprend pas. Pour notre part, nous sommes déjà en discussion avec de nouveaux investisseurs», confiait Ibrahim Yildiz, PDG d’autolina, à AUTO&Wirtschaft.

Le magazine a aussi recueilli l’avis de Christoph Aebi, CEO d’AutoScout24: «La participation d’AXA Winterthur dans Autoricardo n’est pas alarmante.

Nous avons pris connaissance de cette transaction, qui n’aura pas de conséquence pour nous. Notre secteur d’activité est innovant et sujet aux changements. En tant que leader du marché, nous représentons une position neutre et cherchons à développer continuellement nos forces». (ir/pd) www.axa.ch www.autoricardo.ch www.autolina.ch www.autoscout24.ch

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COOPER TIRE: NOUVEAU GENERAL MANAGER POUR D-A-CH

MASERATI: NOUVEAU ­FINANCE MANAGER DES PAYS D-A-CH

CHANGEMENT À LA TÊTE DE NISSAN CENTER EUROPE

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ooper Tire & Rubber Company Europe Ltd a nommé Michael Lutz comme nouveau directeur général pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse. Avec plus de 30 ans d’activité dans l’industrie du pneu, M. Lutz apporte une expérience précieuse qu’il a acquise à différents postes de direction, et dans la vente. Il a notamment travaillé pour Goodyear/ Dunlop et aussi quelques années à la tête de l’organisation professionnelle Premio. Plus récemment, il a été directeur général d’Apollo Vredestein en Allemagne. M. Lutz s’en réfère à Jaap van Wessum, directeur des ventes de l’organisation européenne Cooper. Cetin Demirciler reste responsable de la Suisse en tant que directeur général.

partir de maintenant, Michael Schüler est le nouveau Finance Manager de Maserati. Cet expert financier est en charge des finances pour les pays suivants: Allemagne, Autriche et Suisse. Plus récemment, M. Schüler a travaillé en tant que responsable Controlling & Finance Manager à la direction de Dyson SA à Zurich. Auparavant, il a été Lead Analyst FP&A chez Cembra Money Bank. Ce spécialiste bénéficie également d’une vaste expérience de la branche automobile. De 2010 à 2014, il a occupé différentes fonctions telles que Sales Management, Procurement et Controlling pour Daimler AG.

Michael Lutz General Manager DACH

PORSCHE SUISSE: GLINSKI SUCCÈDE À ALTRICHTER

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e 1er janvier 2018, Michael Glinski a repris la direction de la société de vente basée à Rotkreuz. M. Glinski succède à Stephan Altrichter qui dirigeait Porsche Suisse depuis 2010 et qui a donné son congé. M. Glinski vient du siège de Porsche à Zuffenhausen, où il était responsable de la région Europe de l’Ouest. Auparavant, il était directeur financier de Porsche France et directeur commercial pour l’Italie, l’Espagne et l’Amérique latine. «Nous sommes convaincus qu’avec sa culture et son expérience internationale, il continuera à faire avancer la mise en œuvre de la stratégie 2025 et à donner de nouvelles impulsions en Suisse», déclare Detlev von Platen, membre de la direction de Porsche pour la vente et le marketing.

Michael Glinski Directeur de la société de vente de Porsche Schweiz

uillaume Pelletreau est le nouveau directeur général de Nissan Center Europe GmbH. Il est dès aujourd’hui responsable des activités de Nissan en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Il succède à Thomas Hausch, qui quitte l’entreprise de sa propre volonté pour relever de nouveaux défis professionnels. M. Pelletreau fait partie de Nissan depuis douze ans. Avant de rejoindre la division Center Europe, il a passé deux ans et demi chez Nissan Europe en tant que Vice President Corporate Strategy and Planning. Auparavant, il a été t Managing Director de Nissan Portugal, Sales Director d’Infiniti Europe et Marketing Director de Nissan en Europe occidentale.

Michael Schüler Finance Manager Maserati Suisse

NOUVELLE RESPONSABLE PR-EVENTS-SPONSORING CHEZ PSA

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epuis le 1er décembre 2017, Fanny Cabanes a pris la responsabilité du service Public Relation, Event, Sponsoring chez PSA en Suisse.

Mickael Bérend a quitté l’entreprise. Madame Cabanes devient ainsi responsable des relations publiques pour Peugeot, Citroën et DS Automobiles en Suisse.

Française, Fanny Cabanes travaille au sein du groupe PSA depuis près de 7 ans. Elle a déjà occupé différents postes au sein des marques Citroën et Peugeot, dont celui de coordinatrice des ventes, de directrice commerciale et, jusqu’à tout récemment, de responsable du développement de réseau de la marque Peugeot.

Fanny Cabanes Direction du département Public Relation, Event, ­Sponsoring PSA Suisse

Guillaume Pelletreau Directeur général Nissan Center Europe GmbH

SAG: NOUVEAU ­DIRECTEUR DES ­CONCEPTS DE GARAGES

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epuis le 1er janvier 2018, Felix Schwaninger est le nouveau ­ directeur des concepts de garages au sein du groupe SAG, dont T­echnomag et Derendinger sont des mem­bres. M. Schwaninger a étudié dans le Jura zurichois. Après des années de pratique au sein d’un cabinet international de conseil en brevets, il a suivi une formation d’économiste d’entreprise. M. Schwaninger, présent depuis plus de 30 ans dans le secteur automobile, a fait des étapes chez Eurotax, chez des importateurs, des centres d’occasion, des concessionnaires et des groupes de garages dont il était responsable. Il a rejoint Technomag à Berne en 2006.

Felix Schwaninger Directeur des concepts de garages SAG

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«AVANT, LES CLIENTS CONNAISSAIENT MIEUX LE QUATTRO QUE LE XDRIVE BMW» Plus gros distributeur BMW en Suisse romande, le groupe Facchinetti organise ses propres events saisonniers, à l’instar des xDrive Days. Sabina Rehmann, directrice marketing de ­Facchinetti Groupe SA, et Mauro Zini, directeur de la concession de Neuchâtel et Chaux-deFonds évoquent ces essais hivernaux sur fond de transmission intégrale et de stratégie de ­communication. Interview: Raphaël Leuba | Photos: BMW, Raphaël Leuba AUTO&Économie: Comment est structuré le groupe Facchinetti et quel est son importance au niveau Suisse?

Sabina Rehmann: Le groupe Facchinetti est structuré entre Neuchâtel, Meyrin et Gland-Vich. Il s’agit de trois concessionnaires distincts. Il y a aussi un point de vente à la Chauxde-Fonds, attaché à Neuchâtel. Si l’on excepte le cas particulier d’Emil Frey, nous sommes numéro trois au niveau suisse et avons le leadership en Suisse romande. Depuis cette année, nous avons voulu nous concentrer uniquement sur le groupe BMW, y compris MINI et désormais la gamme motos. En revanche, nous avons abandonné la concession Maserati car travailler avec une marque

étrangère au groupe BMW posait des problèmes de gestion. Et puis il y avait déjà un concessionnaire Maserati à Genève.

Entre Neuchâtel et Meyrin, avez-vous affaire à la même clientèle?

Mauro Zini: A Meyrin, il y a les «diplos» (réd. les diplomates) et les organisations internationales, comme l’Unicef. On peut leurs proposer des véhicules spéciaux, blindés par exemple mais c’est rare .

S. Rehmann: Effectivement, nous avons développé un service exclusif avec une équipe dédiée pour tout ce qui touche aux organisations internationales. C’est une clientèle particulière, avec des règles précises, qui s’ajoute à celle des flottes.

Avec le boom des ventes de ces dernières années, le réseau BMW s’est-il developpé?

M. Zini: Le réseau ne s’est pas développé, il a été réduit!

S. Rehmann: Effectivement, BMW Suisse a préféré avoir de plus grands concessionnaires, en cherchant les synergies et regroupements. Il n’y a pratiquement plus de garages individuels.

Existe-t-il encore un potentiel de conquête, notamment à Neuchâtel?

M. Zini: Il faut croire que oui car les objectifs augmentent chaque année (rires)! Nous notons que le prix moyen des voitures vendues est à peu près similaire dans nos concessions.

S. Rehmann: Facchinetti Neuchâtel est un cas particulier car le nom est très ancré, même si c’était autrefois un garage Fiat. Il y a encore une vraie fidélité qui implique parfois d’adapter les activités et événements. Le marché est donc relativement stable, mais il est dur à développer.

Comment s’explique le boom du premium en Suisse?

M. Zini: Il est surtout dû aux chutes consécutives de l’Euro. Celui qui achetait une marque généraliste va aujourd’hui prendre un modèle d’une taille inférieure mais premium.

Le garage Facchinetti de la Chaux-de-Fonds, attaché à la concession de Neuchâtel.

Le groupe Facchinetti a organisé du 25 au 28 janvier les xDrive Days pour communiquer sur la transmission intégrale BMW. Est-ce votre initiative ou celle de l’importateur?

S. Rehmann: Notre initiative. Il y a des campagnes nationales de l’importateur, qui doivent être appliquées par les concessionnaires régionaux avec une marche à suivre et un budget précis. A côté de cela, nous organisons nous-mêmes les xDrive Days, à la Chaux-de-Fonds. Nous avons choisi librement nos canaux de communication, par exemple la radio afin de toucher un public large.

D’habitude, 80% de l’événementiel s’adresse à notre clientèle acquise, mais pas cette fois.

Depuis quand organisez-vous ces xDrive Days et qui met les voitures d’essai à disposition?

M. Zini: Depuis 2008. Cet événement avait comme but – parmi d’autres – de rencontrer les entreprises du canton de Neuchâtel et notamment celles du haut du canton. Car nous avons du potentiel en matière de flottes. Quant aux voitures, la moitié est fournie par l’importateur.

S. Rehmann: Nous avons constaté qu’avant, les clients connaissaient mieux le «quattro» Audi que le xDrive BMW. Celui qui recherche une voiture à quatre roues motrices ne pense pas d’office à BMW. Qu’est-ce qui fait l’attrait d’une marque premium comme BMW pour un client de flotte?

M. Zini: Nous avons un coût du kilomètre très bas. Malgré un prix un peu plus élevé au départ, le coût du leasing reste attractif sur 3 ou 4 ans grâce aux faibles consommations, au coût d’entretien, à la fiabilité, aux garanties et surtout à la forte valeur de reprise. Mais convaincre un client de flotte reste un travail de longue haleine.

Mauro Zini (directeur à Neuchâtel) et Sabina Rehmann (directrice marketing).

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Pouvez-vous préciser?

S. Rehmann: Nous développons cette année la publicité sur les réseaux sociaux, Google Ad, etc…

Cet investissement était encore au niveau zéro il y a quatre ans.

Plus de la moitié des BMW vendues en Suisse possèdent quatre roues motrices.

Quel est l’impact des xDrive Days sur vos ventes?

M. Zini: Chaque année, ces journées hivernales nous apportent une quarantaine de ventes. On accueille en moyenne 250 personnes, pour 160 essais. C’est aussi parce que les BMW sont des propulsions que nous vendons plus de voitures à quatre roues motrices que la moyenne suisse! Il y a aussi des Mini proposées pour l’essai sur neige. En Suisse, la Countryman marche du tonnerre!

Chez Facchinetti, quels autres événements organisez-vous de votre propre initiative?

S. Rehmann: Les Facchinetti Days, au printemps et en automne. Ce sont trois jours de promotion sur tous nos services, nos voitures neuves, occasions, motos. Nous y consacrons beaucoup de présence média. L’an passé nous avons même diffusé un post publicitaire TV. Mais il faut aussi adapter le mix media vers le numérique, qui évolue vite.

Pensez-vous que les concessions vont un jour évoluer vers des boutiques de marque sans showroom, avec ateliers de configuration virtuelle?

S. Rehmann: C’est probable, mais nul ne sait quand! En fait, dans la branche automobile, on attend encore que le client se rende en concession, alors qu’on devrait aller vers lui, lui apporter le produit. Je n’ai pas la solution, mais il faut y réfléchir.

Dans l’hôtellerie, secteur que je connais bien, il y a des processus similaires avec l’automobile, notamment au niveau de l’accueil. Mais je constate qu’en termes d’expérience client, le monde automobile est en retard. Toute la culture d’entreprise doit être orientée client, pas juste un vendeur après deux jours de formation. Chez BMW, c’est déjà bien, mais il y a encore une marge d’amélioration.

M. Zini: Auparavant, le client venait cinq fois au garage pour acheter une voiture. Maintenant, avec toute l’info qu’il a à disposition, il ne nous visite qu’une fois avant de signer.

Mais pour les cinq ans à venir, nous nous en tiendrons aux showrooms.

Le client doit quand même pouvoir toucher le produit.

Quelles sont les perspectives de ventes 2018? Toujours florissantes?

M. Zini: A priori oui mais cela dépendra du taux de change. Heureusement, une bonne partie de la clientèle rachète une voiture neuve après trois ans. Mais il y a aussi un cercle de clients qui se déplacent parmi les marques premium pour acquérir la nouveauté de l’année.

S. Rehmann: La demande s’orien­ te de plus en plus vers les voitures électriques. Une demande que nous ne pouvons malheureusement pas encore suffisamment satisfaire aujourd’hui.

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10 1+2/18 MOPAR

OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE ET DE TRANSITION CHEZ MOPAR 2018 est une année d’évolution et de changement pour Mopar et pour le réseau FCA. ­ La nouvelle année est aussi l’occasion de développer l’activité et de fidéliser la clientèle aux marques du groupe. Christian Paccussi, directeur Mopar et Thierry Dewambrechies, directeur FCA Network Development & Commercial Training s’expriment sur leurs projets spécifiques. leurs véhicules seront entretenus par des professionnels compétents et formés, qui connaissent nos voitures dans les moindres détails.

Afin de faire progresser Mopar, l’entreprise travaille avec le ­département de développement réseau. Quels sont les projets importants pour 2018?

Christian Paccussi (CP): Le principal projet en 2018 est le développement d’ateliers de carrosserie agréés en partenariat avec le réseau FCA pour les marques Alfa Romeo, Fiat, Fiat Professional et Abarth. D’une part, cela permettra de développer notre activité de pièces de carrosserie et d’élargir nos fournisseurs DFS dans le domaine des produits de carrosserie, et d’autre part d’étendre le réseau autorisé de Mopar et FCA. Nous recherchons de nouveaux fournisseurs DFS pour tous les produits liés à l’activité carrosserie de manière à satisfaire les clients et à accroître le volume d’affaires.

Qu’est-ce qu’a préparé la division Network Development pour 2018?

Thierry Dewambrechies (TH): Il y a encore quelques «zones blanches» en Suisse qui doivent être développées pour certaines marques, avec des revendeurs agréés. Bien sûr, il est dans notre intérêt de combler cette lacune sur le marché avec notre propre réseau en priorité. Nous sommes toutefois disposés à acquérir de nouveaux concessionnaires afin de renforcer notre réseau et notre présence en Suisse.

Que doivent apporter les nouveaux concessionnaires potentiels?

TH: Notre priorité en 2017 était d’étendre le réseau pour toutes nos marques. Au total, 36 propositions d’inscription du réseau primaire et secondaire ont été déposées: sept pour Fiat, trois pour Abarth, neuf pour Jeep, six pour Alfa Romeo et onze pour Fiat Professional. Nous nous concentrons sur les partenaires qui représentent le plus grand nombre de nos marques - ou du moins les combinaisons Fiat/Abarth ou Alfa Romeo/Jeep, qui se complètent parfaitement dans leurs domaines d’activité et leur positionnement.

L’an dernier, nous avons également réalisé une rentabilité satisfaisante du réseau grâce à la bonne performance de nos activités Mopar.

Comment souhaitez-vous améliorer la faible représentation d’Abarth?

TH: En termes de fidélisation de la clientèle, nous donnerons également à nos agents, qui ontt actuellement le choix entre Fiat, Fiat Professional et Alfa Romeo, la possibilité d’assumer le mandat d’Abarth et d’étendre ainsi notre réseau et notre présence.

Comment accroître la notoriété de la marque Mopar 2018?

TH et CP: Au cours de l’année, nous intégrerons le logo Mopar de manière visible à côté des logos des marques de véhicules. Et cela chez 60 concessionnaires et garages agréés, afin de renforcer le concept d’une seule marque d’après-vente au service de toutes les marques du Groupe FCA. Vos suggestions et questions sont les bienvenues sur ­mopar-marketing.switzerland@ fcagroup.com

www.mopar.eu

Quels sont les avantages concrets pour les clients?

CP: Nous serons plus proches de nos clients, en leur fournissant un service plus complet et de meilleure qualité. Cela permet de mieux les fidéliser.

Qu’apporte à Mopar le nouveau secteur d’activité?

CP: Nous sommes convaincus que cette activité permettra de conclure des accords avec les compagnies d’assurance. Nos clients, en cas d’accident ou lorsqu’ils se rendent dans un atelier agréé ou dans un atelier de carrosserie, savent que

Christian Paccussi (g.), directeur Mopar, et Thierry Dewambrechies, directeur FCA Network Development & Commercial Training.

NEWS 1+2/18 11

de Rüsselsheim, Kaiserslautern et Eisenach appliquent d’ailleurs actuellement des mesures de chômage partiel. Il n’y a vraisemblablement pas de petites économies pour un groupe qui doit notamment étendre son activité globale à l’Amérique du nord.

A ce propos, PSA aurait choisi Atlanta comme base de son déploiement américain.

OPEL FAIT L’IMPASSE À GENÈVE! Le Salon International de l’Automobile de Genève (GIMS) aura lieu du 8 au 18 mars 2018. En l’absence d’Opel. Selon le porteparole de la marque en Suisse, Lukas Hasselberg, priorité a été donnée cette année au lancement de nouveaux produits.

L

e magazine spécialisé allemand «Automobilwoche» pronostiquait une absence d’Opel au Salon de l’auto pour des raisons de coûts, pronostic que le constructeur automobile de Rüsselsheim a confirmé via la plateforme Motor-Talk. Les observateurs avisés avancent comme raison première la forte pression sur les coûts exercée par le groupe français PSA, propriétaire d’Opel depuis l’automne dernier. Les trois sites de production allemands

Evénements maison Le porte-parole d’Opel-Suisse Lukas Hasselberg relativise l’absence d’Opel au Salon: «L’an passé, nous avons fait un 7-en-17, en lançant sept premières en une seule année. Il y a eu un véritable feu d’artifice de nouveautés à Francfort comme à Genève. Cette année, nous allons donc nous concentrer sur leur commercialisation et sur le nouvel Opel Combo.» Le constructeur à l’éclair souhaite à l’avenir investir surtout dans ses propres événements pour le lancement des futurs produits. La présence dans les salons n’aura de sens que si un retour sur investis­sement et communication est attendu. (mb) www.opel.ch

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NTN-SNR ROULEMENTS – UNE ENTREPRISE QUI REND MOBILE NTN-SNR Roulements est l’un des plus grands fabricants mondiaux de roulements pour l’industrie automobile. Neuf véhicules vendus en Europe sur dix renferment au moins un élément NTN-SNR. A&E a visité le siège européen et les site de production d’Annecy et Seynod. Texte: Isabelle Riederer | Photos: ZVG plus de 3000 personnes pour une production qui atteint désormais un rythme quotidien de 200’000 roulements. Face à l’intensification de la concurrence et à l’évolution du paysage, SNR se concentre sur la qualité et devient le premier fabricant de roulements certifié ISO 9001 en 1990. En avril 2007, Renault cède une part minoritaire à l’entreprise japonaise NTN Corporation, qui augmentera sa participation à 51 % en 2008 puis acquerra l’intégralité de SNR peu de temps après.

La gamme NTN-SNR comprend des pièces pour châssis, moteur et transmission.

L

’histoire de SNR débute en 1894 à Oerlikon près de Zurich. C’est à cette époque que Jacques Schmidt réalise les premières bagues et billes pour les roulements qui incarnaient l’avenir.

Il nomme son entreprise SRO (S pour Schmidt, R pour Roost - le nom de famille de sa femme - et O pour Oerlikon) et ouvre une usine à Annecy, à 40 kilomètres au sudest de Genève, pour fournir des roulements à l’aviation militaire française pendant la Première Guerre mondiale. Dans les années 1920, SRO construit trois nouvelles installations pour répondre à la demande croissante en roulements à billes ou à rouleaux, paliers de butée et blocs de roulement. Dans les années 30, l’automatisation de la production augmente la productivité. Avant la Deuxième Guerre mondiale, la SRO emploie près de 1300 personnes et produit 1,5 millions de roulements par an. Après-guerre, l’Etat français reprend l’usine d’Annecy, l’intègre à Renault et fonde la SNR en 1946.

Au cours des décennies suivantes,

l’industrie française se développe fortement, notamment dans le secteur automobile. La SNR produit alors environ 80’000 roulements par jour. Cinq autres usines sont construites en Europe entre 1960 et 1972, ce qui contribue à l’essor de la production de SNR. Au milieu des années 70, la société emploie

Qualité d’origine pour l’après-vente Aujourd’hui, l’entreprise emploie plus de 24’000 personnes sur 72 sites dans le monde, mais l’un des sites de production majeurs reste celui d’Annecy. La petite ville avec son centre pittoresque se situe au pied des Alpes françaises et au bord du lac d’Annecy, dont les eaux claires attirent de nombreux touristes. Les employés de l’usine profitent chaque jour de la vue sur les sommets alpins. Par beau temps, la vue porte jusqu’au Mont-Blanc.

Mais ce qui se passe derrière les grands murs de NTN-SNR n’est pas moins impressionnant, à l’image de cette presse de 2500 tonnes

L’usine d’Annecy fait partie des 13 sites de NTN-SNR en Europe.

qui transforme à chaque seconde l’acier incandescent en différents composants pour les laminoirs. 2500 tonnes, cela représente environ 1250 Porsche Panamera. Chaque pressage fait vibrer le sol et les cônes d’acier sont chauffés à 730°C au préalable. Cette chaleur fait perler des gouttes de sueurs sur le front, le bruit est assourdissant et l’air est imprégné d’une odeur d’huile et de métal. Le piston de 2500 tonnes s’abat trois fois, à la vitesse de l’éclair, jusqu’à ce que les pièces encore rougies puissent sortir de la presse pour être refroidies. Cette énorme machine, qui est le cœur de l’usine, fonctionne 24 heures sur 24. La production quotidienne de pièces de roulements peut atteindre 90’000 unités, destinées principalement aux équipementiers.

Mais le marché de l’après-vente joue également un rôle de plus en plus important, et bénéficie de la même qualité que l’équipement de première monte. Les produits NTN-SNR s’adressent au secteur automobile, mais également aux chemins de fer, à l’aéronautique et à l’aérospatial. Dans un autre site de production NTN-SNR, situé à Seynod, des machines ultramodernes assemblent les différentes pièces pour former les roulements finis. Il peut aussi bien s’agir d’un roulement de roue pour la dernière génération de Mercedes Benz Classe A que

NTN-SNR 1+2/18 13

pour une petite Ford Fiesta. Le travail s’effectue ici avec une grande précision, et cela depuis près de 100 ans puisque le centenaire de NTN-SNR sera célébré en 2018.

jusqu’au Moyen-Orient en passant par la Russie et l’Europe de l’Ouest.

Des livraisons pouvant atteindre jusqu’à 40 tonnes prennent chaque jour le chemin de l’exportation.

Tests minutieux La gamme de produits NTN-SNR est divisée en trois domaines: châssis, moteur et transmission.

En plus des roulements à billes, l’entreprise produit également des disques de frein avec roulements intégrés, des arbres d’entraînement et fixations d’arbre à cardan, des jeux de suspension de roues, des pièces pour la distribution moteur tels que rouleaux de tension et de renvoi ainsi que des roulements pour les compresseurs de climatisation.

Il existe en outre un grand choix de roulements de transmission et de paliers de débrayage. Les constructeurs tels qu’Audi, BMW, Fiat, Ford, Land Rover, Mini, Peugeot, Porsche, Renault et Skoda misent sur la qualité et la technologie des équipements d’origine NTN-SNR. NTN-SNR se distingue également par une large gamme de systèmes d’étanchéité pour roulements à billes à rainure, une sélection innovante de matériaux et une conception optimisée pour une durée de vie optimale. NTN-SNR n’a de cesse d’améliorer le roulement de roue.

Sur le site d’Annecy, les roulements voient non seulement le jour mais ils sont également testés dans le centre d’essais de l’entreprise. Ainsi, jour après jour, les produits NTNSNR subissent des charges, des pressions, des tiraillements et des rotations pendant 2000 heures, dans des conditions extrêmes. Ils doivent résister au sable du Sahara ainsi qu’aux types de salissures d’Europe et d’Asie. Les bancs d’essais de haut niveau marchent à plein rendement, chaque produit étant testé en profondeur pour répondre aux exigences et spécifications des différents constructeurs.

NTN-SNR, un partenaire indispensable En plus de la production de produits de qualité pour le marché OE et les marchés indépendants de l’aprèsvente, NTN-SNR propose également des solutions qui répondent à toutes les exigences de l’électronique et de son intégration dans les composants mécaniques. L’entreprise investit massivement dans la recherche et le développement. Cette force d’innovation établie de longue date se reflète notamment dans la technologie de roulement ASB®.

Développée à l’origine pour les jeux de roulements de roues, la technologie ASB® a été créée pour devenir le standard en matière de roulements à capteurs. ASB® est une marque déposée de NTN-SNR qui signifie «Active Sensor Bearing», soit la capacité de mesurer activement la vitesse afin de supporter de nombreux systèmes embarqués tels que l’ABS, l’ESP ou l’aide au

De Cran-Grevier vers le monde entier Afin que chaque produit de la large gamme NTN-SNR atteigne sa destination, l’entreprise a mis en service un centre logistique automobile ultramoderne de 24’000 m² à Cran-Grevier, à quelques minutes d’Annecy. Ce bâtiment ultra-moderne doit servir l’ensemble du marché, de l’Amérique du Sud

Jusqu’à 90’000 supports de jambes de force sont fabriqués quotidiennement à Annecy. démarrage en côte. En 1997, le roulement ASB® de NTN-SNR a reçu le Prix de l’Innovation d’Equip’Auto à Paris. Le premier véhicule équipé de roulements ASB® entrait en production en série l’année suivante.

Depuis l’invention du roulement de roue ASB®, NTN-SNR est devenu un partenaire mécatronique indispensable pour l’industrie automobile. Autre exemple des innovations techniques récemment introduites par NTN-SNR: le capteur d’angle de braquage ASB® Steering. Le nouveau capteur ASB® de

deuxième génération repose sur des technologies magnétiques et utilise la puissance de calcul disponible dans d’autres systèmes automobiles pour simplifier l’électronique du capteur. Ce dernier fonctionne sans contact et peut être installé partout sur la colonne de direction, aussi bien dans l’habitacle que dans le compartiment moteur. Le capteur d’angle de braquage représente un pas important vers la diffusion des systèmes de sécurité automobile tels que l’ESP (Electronic Stability Program) et l’EPAS/EHPAS (Electrical and Electrohydraulic Steering Systems) dans les segments des voitures petites et moyennes. NTNSNR démontre également sa force d’innovation avec l’ E-Wazuma. Ce véhicule purement électrique est un mélange de motocyclette et de quad, développé en collaboration avec le constructeur français Lazareth. Les deux moteurs de roue développent chacun une puissance de 30 kW et sont intégrés dans les deux roues jumelées. Avec un couple maximal approchant les 500 Nm par roue motrice, les performances sont dignes d’une voiture de sport.

Bien que l’E-Wazuma soit un pur véhicule de loisir, NTN-SNR prouve que l’entreprise se soucie aussi de la mobilité de demain. Définitivement, si NTN-SNR n’a pas réinventé la roue, elle certainement réinventé le roulement de roue. www.ntn-snr.com

Le centre logistique ultramoderne de Cran-Grevier, d’où sont livrés chaque jour des chargements pesant jusqu’ à 40 tonnes.

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LE FUTUR DE LA BRANCHE AUTO EN QUATRE SCÉNARIOS Un regard sur l’avenir des fournisseurs: Deloitte esquisse des scénarios quant au rôle de l’automobile en 2025 et projette les volumes des marchés en Allemagne, en Chine et dans les pays de l’ALENA. Ces prochaines années, quatre fournisseurs sur cinq devront s’attendre à une chute du marché allant jusqu’à un tiers.

L

’électromobilité et la conduite autonome offrent certes de nouvelles opportunités mais représentent aussi des changements et des pressions considérables pour les constructeurs et les fournisseurs automobiles.

Certains secteurs comme celui des batteries, des capteurs et des modules d’entraînement électrique

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gagneront jusqu’ à 1000 %, tandis que les transmissions et les systèmes d’échappement diminueront de 30 à 35 % selon le rapport de Deloitte «The Future of the Automotive Value Chain: Supplier Industry Outlook 2025».

Les composants pour les systèmes d’entraînement conventionnels mais aussi les produits de l’industrie sidérurgique ou de la transformation du caoutchouc en général connaîtront une forte baisse de volume d’ici 2025. En chiffres, cela signifie que le marché des batteries et des piles à combustible passerait de 5,5 milliards d’euros à plus de 81 milliards d’euros en 2025, alors que le marché des transmissions passerait de 61 milliards d’euros à seulement 39 milliards d’euros en sept ans, explique Nikolaus Helbig du service Stratégie & Opérations chez Deloitte.

Les voitures en tant qu’objets utilitaires Il se dessine quatre évolutions possibles de l’industrie automobile d’ici à 2025. Il s’agirait d’un gestionnaire de données et de mobilité complet

disposant d’une position dominante ils favorisent la mobilité de masse et d’un segment d’électromobilité « anonyme » au moyen d’un portefort ou au contraire d’un fournisseur feuille de services correspondant, dans un marché technologique par exemple sous la forme de stagnant où les OEM adopteraient modèles de tarification fondés sur une utilisation concrète. une attitude défensive Si les prestataires de en mesure d’écarter de «Il se dessine nouveaux concurrents technologie entrent sur orientés vers la techno- quatre évolutions le marché automobile possibles de logie. Dans le troisième à grande échelle, les l’industrie auto- fournisseurs concluront scénario, les automomobile d’ici à biles deviendraient des diverses alliances avec 2025.» biens de consommation eux et, dans certains sans exigences techcas, assumeront la niques particulières. fonction actuelle des Quant au dernier cas de OEM. Dans le sillage figure, les prestataires de l’évolution de la d’équipements infortechnologie, la plupart matiques reprendraient des groupes, soit près une grande partie du de 80 pour cent d’après marché. Les OEM mettraient uni- les calculs du modèle de Deloitte, quement les équipements de base dépenseront nettement moins à disposition tout en se différenciant d’argent qu’ils ne le font aujourd’hui. en proposant des plates-formes Cela s’applique, par exemple, particulièrement performantes. à ceux qui sont directement liés Selon le scénario, les fournisseurs aux moteurs à combustion ou aux ont une position différente: ils béné- transmissions conventionnelles. Par ficient d’une mise à niveau en tant contre, des éléments tels que les que partenaires des équipementiers capteurs gagneront en importance. ou conservent leur rôle antérieur. Selon le scénario, les équipements Dans le cadre du troisième scénario, intérieurs feront également l’objet

d’une forte demande si, par exemple, la mobilité autonome devient un phénomène de masse. Moins le développement technique est dynamique, plus la pression sur les coûts des fournisseurs est forte. Les batteries retiennent particulièrement l’attention dans le domaine de l’électromobilité. Elles comptent parmi les composantes les plus coûteuses et donc les plus précieuses. Plus le développement des voitures électriques à batterie est rapide, plus leurs fournisseurs bénéficient d’une demande particulièrement forte en matière de nouveaux dispositifs de stockage d’énergie performants. (pd/ir)

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«SKODA EST LA NOUVELLE VOITURE DU PEUPLE» En tant qu’importateur de VW, Skoda, Seat et Audi, AMAG sort d’une année pleine de défis. Morten Hannesbo, CEO du groupe AMAG, nous explique pourquoi un modèle tchèque est parvenu à détrôner la VW Golf et comment Audi entend revenir au sommet.

Interview: Isabelle Riederer

AUTO&Économie: M. Hannesbo, VW a atteint des records de ventes au niveau mondial en 2017, mais a perdu 15% de volume en Suisse. Le scandale du diesel se fait-il encore sentir?

Morten Hannesbo: Je ne pense pas que cela tienne directement au scandale du diesel. En 2017, nous nous sommes surtout orientés vers les clients. Nous avons dû traiter de nombreux cas et nous nous sommes concentrés sur la question du diesel. De plus, la gamme de modèles VW est très mature. Les nouveaux modèles VW dans les segments de croissance n’arrivent que maintenant et ils nous aideront certainement à rebondir.

Si le groupe Volkswagen connaît un tel succès dans le monde entier, estce encore nécessaire d’avoir recours à des importateurs tels qu’AMAG? Sur des marchés de taille moyenne tels que les Pays-Bas, la Belgique, la Norvège et la Suisse, les marques du groupe VW conservent leur position aux côtés d’un partenaire local fort. La marque sera toujours active sur les grands marchés, mais travailler avec un importateur est une meilleure méthode sur les marchés moyens et petits.

La Skoda Octavia a détrôné cette année la Golf VW sur le marché suisse.

Est-elle la nouvelle élue du peuple?

Oui, la Skoda Octavia est la nouvelle voiture populaire par excellence.

Skoda propose une gamme de produits optimale pour les clients suisses, que ce soit en matière de modèles, de mécaniques et transmissions ou de prix. La marque offre aux clients suisses exactement ce qu’ils recherchent, comme l’a fait

VW ces dernières années. Toutefois, Skoda ne dispose pas d’un réseau de revendeurs aussi étendu que VW en Suisse. Et Volkswagen reste la marque la plus vendue sur notre marché.

Les modèles VW ne sont-ils pas devenus trop chers?

La différence de prix entre Skoda et VW n’est pas aussi grande qu’on pourrait le croire. Le client Skoda achète un concept, un produit qui lui convient parfaitement et qui ne cesse de progresser sur la voie du succès.

Après la levée du taux plancher euro-franc, la bataille des remises a fait rage. Maintenant que l’euro remonte un peu, qu’en est-il des tarifs pour 2018?

Nous fixons nos prix en fonction de notre position concurrentielle.

Mais nous n’avons globalement pas augmenté les prix pour le moment.

Si tel est le cas, l’augmentation n’est que marginale et traduit une petite correction de change. Nous surveillerons de près l’euro, car la stabilité des prix est un critère prépondérant.

Mercedes-Benz a fortement progressé en 2017. L’étoile de Stuttgart deviendra-t-elle la nouvelle star du marché en Suisse en 2018?

Mercedes-Benz fait partie du segment haut de gamme et se place devant BMW et Audi – quatrième – au classement des voitures de tourisme. BMW et Mercedes-Benz sont donc très bien positionnés et possèdent de bons produits. Mais Audi va recoller au score, ce qui sera possible avec les nouveaux produits annoncés pour les prochains mois.

+ BEAUCOUP PLUS DE MARQUES

Dans le segment premium, les nouvelles technologies sont très importantes et Audi frappera fort dans ce domaine en 2018.

Le style, l’image statutaire et la qualité font aussi partie de l’identité premium. Audi est-elle à la hauteur dans ces domaines?

Audi est une marque très prospère, la plus rentable pour le groupe.

Le développement de produits est impressionnant et la qualité remarquable. Je suis donc persuadé qu’elle s’en sortira très bien.

Au printemps 2017, vous avez ouvert une salle d’exposition Maserati à ­Zurich, sur un site de choix. Pourquoi ne pas avoir choisi un blason luxueux de la maison, Lamborghini, Bentley ou Bugatti? Ce showroom est d’ailleurs déficitaire…

Lamborghini est une marque difficile pour Zurich - il n’y a que quelques clients et ce segment de marché est à la fois très restreint et très exclusif. Nous avons choisi Maserati parce que nous pouvons faire plus de volume avec cette marque. Il faut laisser un peu de temps à la marque, de manière à ce qu’elle étoffe sa gamme. De plus, le réseau de distribution de Maserati peut être amélioré: je pense que trop de concessionnaires Maserati ont été désignés arbitrairement. Maserati gagnerait à avoir de meilleures enseignes, moins nombreuses.

Pensez-vous comme moi que la conduite autonome et la propulsion électrique vont de pair?

Je ne le crois pas. La conduite autonome est projet encore lointain. Même dans 20 ou 30 ans, les voitures ne rouleront pas encore

BBS CH-R NÜRBURGRING

en totale autarcie. La conduite autonome a surtout du potentiel dans certaines conditions, sur autoroute ou pour stationner. De son côté, l’électromobilité est un moyen de réduire les émissions de CO2 tout en offrant les services que les clients demandent vraiment. Nous n’avons pas besoin d’une autonomie de 1000 kilomètres, mais tout de même un peu plus que ce qui est offert actuellement.

Parce que c’est plus sécurisant?

Oui, et on peut aussi imaginer des complémentarités entre modèles, comme le fait Cadillac avec son abonnement inédit. Pendant la semaine, le client conduirait une e-Golf d’une portée de 300 kilomètres et le week-end, s’il part en voyage, il choisirait une Golf normale. Le problème est résolu! Mais revenons à la question: la propulsion électrique est nécessaire à la conduite autonome, mais pas l’inverse.

A ce propos, que fait AMAG pour développer l’infrastructure de recharge?

Nous investissons dans le développement d’une infrastructure de recharge, mais je suis d’avis qu’il faut aussi attendre une technologie qui soit à l’épreuve du temps. Ce n’est pas plus logique d’avoir une station de recharge à la maison qu’une pompe à carburant. Il faut concevoir des concepts d’expérience client à proximité des bornes de recharge.

De plus, il faut une technologie de recharge aisée, par induction par exemple.

Vous avez évoqué l’abonnement ­Cadillac. Envisagez-vous un programme similaire chez AMAG? Nous en discutons. Nous avons actuellement un concept approchant, baptisé a-way en interne. Il s’agit d’un réseau d’offres AMAG qui pourrait une fois voir le jour.

BBS SR

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Nous aurons toujours besoin de concessionnaires automobiles à l’avenir, mais pas partout. C’està-dire à des points stratégiques comme à Dübendorf, Buchrain ou ailleurs. A l’avenir, les concessions automobiles deviendront de plus en plus des centres de compétences complets, sous un même toit.

Elles proposeront de nombreuses expériences aux clients. Si je me trompe dans mes prévisions, nous pouvons aussi utiliser les concessions comme points de service.

Tout ce qui roule doit être entretenu.

Que deviendront les métiers de l’atelier dans le futur?

Chez AMAG, nous ressentons un grand intérêt de la part des jeunes pour l’apprentissage, et nous leur expliquons en quoi cette filière est prometteuse. Nous proposons actuellement 13 types d’apprentissages différents. Les jeunes qui suivent ces formations auront un métier pour la vie. Celui qui étudie n’aura pas forcément un avenir meilleur qu’un apprenti. Personne en connaît l’avenir, mais je conseillerais à un jeune d’apprendre quelque chose d’utile et de s’y appliquer.

des régions reculées possèderont encore une voiture dans les années à venir. Mais peut-être pas deux.

Opel ne sera pas présent au Salon de Genève cette année.

Pensez-vous que cela pourrait arriver un jour à VW? Ce n’est pas la première fois qu’une marque prend un telle décision. Mais il faut tenir compte du contexte.

Opel doit trouver son chemin et sa place dans le groupe PSA. Chaque constructeur doit décider lui-même sur la manière de s’afficher. Je ne vois pas cela comme un signal d’avertissement pour Genève, mais nous devons certainement réfléchir à la manière dont nous voulons communiquer à l’avenir. Pour notre part, nous ne serons pas à Paris cette année.

Les grands concessionnaires automobiles, tels que Autowelt à Dübendorf, ont-ils encore un raison d’être?

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Morten Hannesbo, CEO AMAG-Gruppe.

Louer, partager, prêter: est-ce que ce sont là les futurs schémas de mobilité?

Avec Europcar, Catch-a-car et Sharoo, nous offrons déjà la possibilité de louer ou de partager des voitures pour des périodes plus ou moins longues. Notre tâche est

de comprendre ce que le client attend de nous. Puis de lier ces attentes à nos offres pour rendre sa mobilité fluide. Si ces concepts sont pertinents pour les régions urbaines, ils n’ont guère de sens dans les montagnes. Les habitants

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d’autre part, le risque d’erreurs lors de l’acquisition des données est considérablement réduit. Mais ce ne sont pas seulement les ateliers de carrosserie et les compagnies d’assurance qui profitent de cet échange de données informatisé simple et largement automatisé. En effet, les solutions logicielles nouvellement développées permettent également la communication avec les détenteurs des véhicules.

Jost Künzli, Managing Director C3, Marcel Schradt, ­Managing Director Audatex et Yves Künzli, Deputy Managing Director C3.

LA GESTION NUMÉRIQUE DES SINISTRES PREND DE L’AMPLEUR Les deux sociétés suisses Audatex et C3 Car Competence Center sont réputées pour leurs vastes compétences dans le domaine de la gestion numérique des sinistres. Afin de fédérer ce savoir-faire et d’exploiter les effets de synergie, les deux sociétés ont décidé de s’engager dans un partenariat stratégique.

L

e mouvement vers une ère numérique est imparable et progresse rapidement dans tous les domaines.

Pour que les nouvelles possibilités qui en résultent soient le plus utiles, pour le plus grand nombre, l’échange de données harmonieux et standardisé est primordial, de même que la sécurité des données.

C3 Car Competence Center GmbH et Audatex GmbH – deux entreprises suisses innovantes et réputées qui

ont déjà mené à bien plusieurs projets, associent aujourd’hui leurs compétences dans le domaine des dommages aux véhicules au travers d’un partenariat stratégique.

Gain de temps et réduction des erreurs Les services et les logiciels des deux sociétés sont parfaitement adaptés aux besoins du marché et se complètent parfaitement.

Grâce à eux, les clients sont en

mesure d’exécuter les tâches liées à l’enregistrement des dommages, au calcul des pertes et au règlement des sinistres de la manière la plus simple possible, via une plateforme web.

Il est primordial que les données ne soient collectées qu’une seule fois (manuellement ou par scanner), puis mises à disposition de tous les intervenants dans le processus avec les interfaces et programmes appropriés. D’une part, cela permet un gain de temps considérable et

Application indépendante et nomade C3 et Audatex orientent leurs innovations sur la mise en œuvre d’une stratégie en ligne. Comme les utilisateurs n’ont pas besoin d’installer de logiciel, les systèmes peuvent être utilisés depuis n’importe quel accès Internet, quel que soit l’appareil. En conséquence, les clients peuvent déjà profiter des apports de la coopération, car le nouveau service eRepair plus+ pour l’échange électronique de données avec les assureurs AXA, Helvetia, smile.direct, Basler et AutoMate est déjà possible. D’autres partenaires comme Allianz suivront prochainement.

Fort de ses 50 ans d’expérience, Audatex est devenu l’un des principaux fournisseurs de logiciels et de services pour le secteur automobile et celui des assurances. La gamme de solutions offertes couvre tous les éléments de la gestion numérique des sinistres: déclaration des sinistres, identification des véhicules, calcul des dommages, audit d’évaluation, achat de pièces et règlement complet des cas.

C3 Car Competence Center GmbH est spécialisée dans la gestion numérique des sinistres. Avec ses bourses de valeurs résiduelles EC2 et C3, elle offre un paquet de logiciels complet pour le règlement des sinistres. Elle compte parmi ses clients tous les grands assureurs, importateurs automobiles et sociétés de leasing. 700 entreprises de réparation utilisent EC2 pour la gestion des processus internes.

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«LA PRISE D’OR» REVIENT AU CANTON DE BÂLE Lors du 8e Congrès de la mobilité électrique, des représentants de l’industrie et des politiciens ont débattu des progrès possibles pour les propulsions du futur. Les organisateurs ont également récompensé le canton de Bâle-Ville pour son engagement en faveur de l’électromobilité.

F

in janvier, la Mobilitätsakademie AG et Swiss eMobility ont invité plusieurs orateurs au forum de Berne pour un échange d’expériences, notamment autour de tables rondes abordant des thèmes tels que la promotion de l’électromobilité par la voie politique. Un sujet qui, à entendre François Launaz, président d’auto-suisse, ne fait pas l’unanimité.

Si ce dernier souhaite une croissance du nombre de stations de recharge, il souhaite que l’encouragement à la propulsion électrique ne se résume pas à des sanctions envers les moteurs à combustion. Outre l’infrastructure, des produits attractifs sont nécessaires car selon F. Launaz, les subventions à l’achat sont inefficaces.

La prise de position du directeur d’auto-suisse a été appuyée par des intervenants des Pays-Bas, le pays hôte. Depuis que les subventions pour les voitures électriques ont été réduites dans ce pays, les immatriculations de «e-voitures» neuves ont en effet sensiblement diminué. Toutefois, la Dominik Keller (à gauche) reçoit le prix «Goldener Stecker» de Jörg Beckmann, Anz._The_Real_AI_210_146_franz_Daten_Aktualisierung 20.05.14 10:28 Seite 1Hollande devance la Suisse en matidirecteur de Mobilitätsakademie AG, au nom du canton de Bâle-Ville.

ère d’infrastructures. La seule ville de Rotterdam dispose par exemple de plus de 2000 bornes de recharge publiques.

Bien qu’elle ne soit pas directement comparable aux conditions néerlandaises, la situation de l’électromobilité à Bâle-Ville est relativement innovante.

Un programme de promotion des véhicules électrique a été lancé il y a vingt ans déjà, et les résultats sont probants. Aujourd’hui, les zones bleues avec possibilité de recharge font partie du paquet d’incitations, de même que le projet de révision de la loi sur l’aménagement du territoire, qui tient compte de l’électromobilité dans la construction de nouveaux parkings.

Les organisateurs du congrès avaient donc de bonnes raisons de décerner le prix «Goldener Stecker» («prise d’or») au canton de Bâle-Ville. Dominik Keller, chef du Bureau de coordination de la protection de l’environnement, a reçu le prix des mains de Jörg Beckmann, directeur de Mobilitätsakademie AG. (pd/st) www.swiss-emobility.ch

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20 1+2/18 NEWS

GARAGE SCHMITT, LA CONCESSION FORD DE L’ANNÉE 2017

P

erformances de ventes constantes, service à la clientèle au top, après-vente bien huilé et nombreux clients satisfaits: voilà autant de critères requis pour devenir le concessionnaire Ford de l’année. Le Garage Schmitt SA à Clarens (VD) offre ces prestations de haut niveau depuis plus de dix ans. La joie du concessionnaire était donc à la hauteur de cette récompense honorifique. «Le titre de concessionnaire Ford de l’année est décerné aux établissements qui obtiennent les meilleures performances et qui incarnent le mieux le Go Further Spirit», déclare Paul Fratter, General Manager de Ford Motor Company (Switzerland) SA. «Le Garage Schmitt SA fait partie du réseau Ford depuis plus de dix ans et a obtenu dès le départ parmi les meilleurs résultats. Les employés ont consenti à maintes reprises aux efforts engagées pour la satisfaction des clients. Je tiens à remercier Laurent Schmitt et toute son équipe

pour leur engagement quotidien et à les féliciter pour ce succès.»

Le prix du concessionnaire Ford de l’année 2017 a été remis à M. Schmitt lors de la réunion nationale des concessionnaires en janvier.

Autres récompenses A titre complémentaire, le Garage Schmitt SA a été récompensé pour avoir obtenu la plus grande satisfaction des clients dans le domaine des ventes et du service, ainsi que pour la meilleure pénétration des crédits Ford dans le leasing de voitures neuves. De leur côté, le garage Bymycar Acacias SA a été primé pour le volume de flotte le plus élevé, Strüby Automobile AG pour la plus forte croissance des ventes de pièces détachées et d’accessoires et le Garage Stahel AG pour la communication numérique la plus réussie. (pd/ir)

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La Lexus LC relève le défi des 24 Heures du Nürburgring.

LEXUS LC AU NÜRBURGRING

L

e coupé grand tourisme a été spécialement modifié pour la 46e édition de la course d’endurance de l’Eifel, en mai: en plus des adaptations aux spécifications de course actuelles, les ingénieurs et mécaniciens ont apporté de nombreuses technologies en voie de développement. Qui sait? Un jour peut-être seront-elles introduites dans les futurs véhicules de série, notamment les plus sportifs.

En plus des mesures d’allégement et de rigidification du châssis, Lexus présentera également des dispositifs aérodynamiques ainsi qu’un moteur V8 5.0 taillé pour la course, qui développera plus de puissance

en consommant moins grâce à la réduction drastique des frictions.

Des assistances à la conduite sont également testées. Quatre pilotes se partagent le volant de la Lexus LC dans cette course de 24 heures: Takeshi Tsuchiya – pilote principal - soutenu par les jeunes talents Takamitsu Matsui, Naoya Gamo et Yuichi Nakayama. «La Lexus LC de course que nous développons actuellement en est à ses balbutiements. Elle fait ici ses premiers tours de roues», explique Takeshi Tsuchiya. «Cela prendra du temps avant qu’elle arrive à maturité, mais le défi en vaut la peine». (pd/mb) www.lexus.ch

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Question d’éthique

ÇA SENT LE GAZ! C’est une bien étrange affaire – et même une sale Cynisme – En fait, l’affaire n’est pas vraiment nouaffaire - qui a secoué le landernau automobile velle puisqu’elle remonte à 2014. Cette année-là, allemand à la fin janvier. Comme si cette industrie pour le compte d’un centre de recherche europémajeure avait besoin d’un nouveau scandale. en - mais étrangement situé à Albuquerque, dans Ainsi, après divers tracas dont le «dieselgate» n’a l’état du Nouveau Mexique, aux USA, le Lovelace été l’un des moindres, voilà que les trois grands Respiratory Research Institute - a effectué des tests sur des macaques. Dix ani­constructeurs allemands sont à maux ont été enfermés dans un nouveau plongés sous les feux local où étaient dirigés les gaz d’une actualité qui sent étrangement les gaz d’échappement. d’échappement d’une VW Beetle située à proximité. Il s’agissait Le cas est à la fois délicat et ainsi de démontrer à quel point complexe, les différents avocats saisis par VW, Mercedes et le moteur de cette voiture spécialement préparée était propre.

BMW peuvent se réjouir, ils ne risquent pas de pointer au Comble de cynisme: le véhicule chômage avant longtemps. expérimental comportait le dis­ Donnée majeure du problème: positif de dépollution truqué à l’origine du «dieselgate»! à en croire certains documents hautement confidentiels, les trois Roland Christen, grands constructeurs allemands, Chroniqueur AUTO&Économie Dimension éthique – Finalement les VW en tête, ont effectués des carsmedia@smile.ch résultats n’ont pas été convaincants et l’opération a été classée tests avec des singes auxquels ils auraient fait inhaler des gaz d’échappement jusqu’à ce qu’elle resurgisse il y a quelques semaiissus d’un moteur diesel affûté. Objectif de nes. Comme on pouvait s’y attendre quelques têtes l’opération: démontrer la faible nocivité desdits sont tombées, tandis que d’autres collaborateurs ont été mis à pied, du moins provisoirement. Mais gaz d’échappement.

au-delà de mesures concernant le personnel se pose évidemment la question de l’éthique lors de la mise en œuvre d’opérations dites scientifiques.

Dans le cas qui nous concerne, à en croire les informations qui ont été publiées, les singes mobilisés pour cette opération n’ont pas souffert de leur rôle de cobayes. Selon certaines informations des expériences semblables auraient d’ailleurs aussi été effectuées avec des êtres humains.

Aussi choquante et condamnable que puissent paraître cette démarche il y a pire, bien pire. Âmes sensibles s’abstenir: j’ai personnellement eu vent de crash-tests qui se sont déroulés avec des voitures dans lesquelles se trouvaient sanglés … des cadavres. Parce que le mannequin le plus élaboré ne saurait reproduira à l’échelle 1:1 la résistance d’un corps humain. Choquant? Honteux? Est-ce là le prix à payer pour une sécurité toujours plus efficace? Faut-il crier haro sur les scientifiques ou admirer leur courage? Les voies de l’éthique sont décidément sinon impénétrables, du moins généreusement enfumées!

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Isabelle Riederer, ir@auto-wirtschaft.ch

FAITES LA PLACE!

N

ouvelle année, nouvelle tentative! Il serait bon de se demander si certains conducteurs sont plus lents à la détente que d’autres.

Avez-vous déjà entendu parler du corridor de secours? Certaines personnes ne semblent tout simplement pas comprendre comment tout cela fonctionne. Nous sommes en 2018, et un certain nombre de nouvelles règles de la circulation sortent des tiroirs de l’Office fédéral des routes (OFROU), règles qui seront discutées durant ce premier semestre. L’une des plus absurdes? Le devoir pour les automobilistes de former un corridor de sauvetage, et surtout le fait d’être amendé si vous n’y participez pas! Voilà une très bonne idée pour les caisses de l’Etat, même si le montant de la «prune» n’est pas encore fixé. Au fait, de vous à moi, si les autres automobilistes ont déjà formé le corridor de secours, n’hésitez pas à saisir votre smartphone en mode photo – ce sera autorisé – puis roulez dans le corridor jusqu’au lieu de l’accident. Stoppez la voiture de travers afin qu’aucun secouriste n’apparaisse à l’image et mitraillez! Les photos et films réalisés pourront être vendus aux journaux et aux portails Internet à des prix avantageux, ce qui compensera le coût de l’amende.

Ensuite, filmez les autres «gaffeurs» qui essayeront eux aussi d’obtenir des clichés à scandale puis vendez le tout en l’intitulant: «Ces idiots qui ne font que regarder quand d’autres meurent». Vous pourrez ainsi doubler votre mise.

«RAISONNER EN CATÉGORIES OCCULTE DE NOMBREUSES POSSIBILITÉS» Nicole Sahlmann travaille dans l’industrie automobile depuis plus de dix ans. Celle qui a pris la direction de SsangYong Suisse en octobre 2017 nous livre sa vision sur la cause féminine dans l’automobile et les raisons de sa passion pour ce secteur.

Interview: Isabelle Riederer

AUTO&Ève: Madame Sahlmann, comment êtes-vous entrée dans la branche automobile?

Nicole Sahlmann: J’y suis entrée par le biais de la filière marketing d’un importateur. Après cela, j’ai travaillé comme Key Account Manager Fleet Sales du côté commercial et import.

Avant d’occuper le poste actuel, j’étais responsable des ventes chez un loueur. Et avant de rejoindre l’automobile, j’ai travaillé pendant de nombreuses années dans la vente internationale et le support réseau de concessionnaires dans le secteur de la technologie médicale.

Aviez-vous toujours envisagé de travailler dans la branche automobile?

Pendant longtemps, je n’ai pas eu de plan de carrière très concret.

Jusqu’au milieu de la vingtaine, je me suis essayée à différentes professions dans mon pays et à l’étranger. Quand je regarde en arrière cependant, j’ai toujours été en contact avec des clients, en première ligne, et cela dans un environnement international. En fait, je suis arrivée dans l’industrie automobile par hasard, mais rien de mieux n’aurait pu m’arriver. Rien n’est plus excitant et instructif.

Vous souvenez-vous de votre premier jour de travail dans la branche?

Lorsque j’ai commencé ma première journée de travail, les préparatifs étaient en cours pour le lancement d’un nouveau modèle. J’étais très impressionnée et excitée à l’idée d’y prendre part.

L’automobile a-t-elle généré de la fascination chez vous?

Nicole Sahlmann, General Manager de SsangYong Schweiz AG depuis octobre 2017.

C’est un secteur avec de l’émotion, qui a son propre esprit. Les gens se connaissent et le contact est généralement ouvert et amical, même si vous êtes concurrents. L’industrie automobile au sens large réunit un large éventail de produits et de services et, par conséquent, d’activités et de professions. Je suis toujours surprise par le nombre de formes entrepreneuriales qui la façonnent et par le degré élevé de spécialisation.

Et qu’est-ce qui vous attire le plus dans l’automobile en général?

Avant tout les possibilités que nous ouvrent la voiture, les valeurs et les émotions que les gens y associent.

Mais je suis également fascinée par le rôle de l’automobile dans l’histoire contemporaine.

Comment un femme peutelle faire carrière dans l’industrie automobile?

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Je dirais qu’il faut remplir les mêmes conditions que les hommes. Vous devez être enthousiaste et disposée à travailler dur. J’aime aussi traiter avec les gens. Le courage, la confiance en soi, la formation continue et le zèle sont des atouts.

Que pensez-vous des quotas féminins?

Contrairement à une idée répandue, l’industrie automobile est très ouverte aux femmes. Et tant qu’elles n’y sont pas désavantagées, je ne pense pas que des quotas soient nécessaires. Le quota me semble être un symptôme de lutte plutôt qu’une solution. Je doute qu’il puisse remporter l’adhésion nécessaire.

Quel est la proportion de femmes chez SsangYong?

Il y a 33% de femmes, dans une hiérarchie très plate.

donc important pour moi de mettre l’accent sur la qualité de vie durant le temps libre.

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier?

J’aime le contact actif avec mon environnement direct, que ce soit avec mon équipe ou avec nos 74 partenaires commerciaux dans toute la Suisse. SsangYong Schweiz AG appartient à la holding belge Alcopa Holding. Les relations avec la maison mère et le fabricant en Corée du Sud offrent cette dimension internationale que je trouve très enrichissante.

Selon vous, la branche automobile suisse rencontre-t-elle des problèmes de mixité? À mon avis, le plus grand problème avec la diversité en général, «L’influence c’est de penser en catégories. de la politique a pris Cela rend notre monde certes le pas sur celle du plus facile à contrôler, mais nous marché» verrouillons ainsi de nombreux potentiels.

Quels sont les avantages et les inconvénients d’être une femme dans un domaine plutôt masculin?

Peut-être que les employés subissent une plus grande incertitude vis à vis d’une supérieure, du moins au début. C’est probablement une nouvelle situation pour eux. Je vois une différence dans le réseautage. Je crois que la plupart des femmes dans la branche auto sont un peu plus réservées que les hommes. Cependant, beaucoup d’hommes perdent aussi de l’assurance quand une femme les approche. Ce n’est ni un bienfait, ni un inconvénient. Au bout du compte, chacun a sa propre façon de faire.

Avez-vous déjà rencontré de la résistance parce que vous êtes une femme?

En fait non. Dans le monde des affaires, j’ai eu la chance de toujours pouvoir travailler avec des gens qui étaient bien disposés à l’égard des femmes. Des personnes qui faisaient abstraction du genre.

Mais une femme doit-elle faire ses preuves plus longtemps, et se montrer plus dure?

Je dirais qu’il est fondamentalement utile d’avoir des exigences élevées envers soi-même et une grande confiance en soi.

Y a-t-il en fait suffisamment de femmes dans la branche automobile?

J’aimerais voir davantage de femmes dans ce secteur. Il s’agit d’un environnement extrêmement stimulant qui offre de nombreuses professions et possibilités de perfectionnement.

La question n’est pas de savoir si plus de femmes sont nécessaires, il faut surtout attirer des gens enthousiastes et qui sont orientés vers le client.

Comment conciliez-vous famille et carrière?

Tout au long de la semaine, beaucoup de choses se retrouvent subordonnées à la profession. Il est

La priorité à l’égalité salariale ou à l’égalité des chances?

Aux deux, bien sûr!

Comment jugez-vous personnellement l’évolution de la branche automobile?

L’industrie automobile est traditionnellement soumise aux mutations technologiques et aux nouveaux développements. L’heure est désormais aux concepts d’avenir dans les technologies de propulsion, à la numérisation ou à la conduite autonome, avec une multitude de possibilités associées. Mais on ne peut pas encore dire quels sont les mouvances qui l’emporteront, ni à quel rythme elles s’imposeront. Tout est aussi lié au développement des infrastructures et de la réglementation. Ce qui a le plus changé à mon avis, c’est l’influence de la politique, qui a pris le pas sur celle du marché. www.ssangyong.ch

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«ESA POSSÈDE LE BON PRODUIT POUR CHAQUE CAS» Le marché suisse des lubrifiants est très concurrentiel. Néanmoins, l’ESA a été en mesure d’augmenter encore ses volumes de ventes. Lorenz Burkhalter, directeur du marketing, explique les raisons de cette situation et les changements à venir dans la branche.

Interview/photos: Mario Borri

AUTO&Économie: Comment s’est déroulé le business des lubrifiants en 2017 pour l’ESA? Lorenz Burkhalter: Nous sommes très satisfaits car nous avons pu augmenter notre chiffre au cours de l’exercice écoulé et poursuivre avec succès le développement de ces dernières années avec nos trois marques Shell, ELF et ESA Lube.

Notre mix de marques est bien accueilli par les clients et il existe une huile adaptée à tous les segments de prix, qu’il s’agisse de véhicules neufs ou d’occasion.

Quels défis vous attendent en cette nouvelle année?

2018 sera une année passionnante.

Les préparatifs pour le Salon de Genève – notre grand rendez-vous – battent leur plein. Nous sommes convaincus que notre concept de stand et les nouveaux produits variés inspireront encore une fois nos copropriétaires et nos clients. Actuellement, nous travaillons également sur d’autres projets passionnants qui seront lancés en 2018. Certains d’entre eux seront présentés à Genève, tandis que d’autres ne

débuteront pas avant la fin de l’année.

Ce qui est certain, cependant, c’est que toutes nos actions visent à offrir à nos copropriétaires et à nos clients un service encore meilleur.

En ce qui concerne le secteur des lubrifiants, les exigences de plus en plus complexes des constructeurs automobiles constitueront sans aucun doute un défi. Cependant, avec notre large gamme de produits et notre stratégie multimarques avec Shell, ELF et ESA Lube, nous sommes très bien positionnés pour répondre aux besoins de nos clients.

Lorenz Burkhalter, directeur marketing de l’ESA, dans le dépôt des huiles de l’ESA à Berthoud.

Et que prépare la concurrence?

Bien que le marché suisse des lubrifiants fasse l’objet d’une vive compétition, il s’agit d’une concurrence saine. Elle joue un rôle clé car elle nous oblige à nous renouveler constamment. Pour cette raison, nous travaillons continuellement à l’optimisation de nos services et de nos offres, afin de répondre aux besoins de nos clients et de poursuivre notre développement.

Et qu’en est-il des concurrents étrangers?

De plus en plus de fournisseurs étrangers tentent de s’implanter sur le marché suisse, mais l’ESA est proche de ses clients. Grâce à notre équipe de service après-vente compétente,

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nous pouvons conseiller nos copropriétaires de manière optimale et leur recommander le bon produit dans les meilleures conditions.

Qu’est-ce qui pousse un garage à se fournir chez ESA? D’une part, nous offrons une gamme d’huiles aussi large que profonde, pour les moteurs, les transmissions et l’hydraulique. Grâce à notre stratégie multimarques, nous avons dans notre assortiment le bon produit pour chaque client. De plus, les clients ESA bénéficient d’un package complet.

Nous fournissons les pompes et les collecteurs d’huiles usagées appropriés. En ce qui concerne l’élimination des déchets, nous collaborons avec Altola, un autre professionnel dans son domaine. Mais le garagiste peut aussi trouver tous les outils dont il a besoin auprès de l’ESA. D’autre part, nous pouvons également marquer des points grâce à notre bonne disponibilité et à nos

délais de livraison courts. Ceci grâce à notre capacité de stockage élevée et à nos processus logistiques efficaces.

Enfin, notre forme juridique est un atout: en tant que coopérative, nous nous efforçons d’offrir des solutions et des services pour améliorer la rentabilité de nos clients. Parce que ces plus de 7000 garages ne sont pas seulement nos clients, mais aussi nos copropriétaires.

Comment la demande en huiles a-t-elle évolué?

En raison des exigences des constructeurs automobiles, il existe aujourd’hui une forte demande de lubrifiants spéciaux. Il est de plus en plus difficile de fabriquer des huiles moteur universelles, qui satisfont le plus grand nombre possible de spécifications de fabricants. En outre, nous avons constaté un grand intérêt pour les lubrifiants de haute qualité et notamment pour des produits haut de gamme.

Quelle est l’influence de la mobilité électrique sur le marché de l’huile?

Les voitures entièrement électriques n’ont pas encore eu d’impact majeur sur l’activité des lubrifiants.

Cependant, la tendance vers l’électromobilité va s’accentuer dans un avenir proche. L’ESA veut offrir à ses copropriétaires une offre adaptée à long terme, mais pour l’instant il y a surtout des moteurs à combustion dans les garages! Et ceux-là ont besoin d’un entretien approprié.

La recharge d’un litre reste un sujet d’actualité. Quelles sont les mesures utiles pour inciter vos client à écouler une huile d’appoint de qualité?

Il est de notre devoir d’attirer l’attention de nos clients et des copropriétaires sur les activités supplémentaires lucratives. Cela se fait par une communication ciblée, dans laquelle nous mettons en évidence les arguments et offrons un support commercial approprié.

Néanmoins, nous constatons que de nombreux garagistes n’osent pas se lancer dans une activité de vente supplémentaire. Le litre d’huile de recharge n’est qu’un exemple, il en va de même pour le liquide d’essuieglace ou le désodorisant d’habitacle.

Les garagistes doivent expliquer à leurs clients l’utilité du litre d’appoint.

Grand choix de lubrifiants: la boutique ESA permet de tout acheter, du bidon d’un litre au gros fût.

Quelle est la structure de vente de l’ESA? L’ESA est présente en tant que coopérative de garagistes dans toute la Suisse. Nous avons des lubrifiants en stock dans nos six bureaux et nous pouvons fournir aux clients le lubrifiant dont ils ont besoin le jour même. Nous avons également sur nos sites des équipes de vente, qui sont disponibles pour répondre à toutes les questions.

Quelles nouveautés nous réserve l’ESA? Le développement de la marque ELF depuis son lancement en 2015 est très positif. Nous allons donc continuer à élargir la gamme ELF, principalement avec des lubrifiants spéciaux tels que la référence 0W/20 avec spécification VW 508.00/509.00.

Plusieurs nouvelles huiles ELF pour boîtes de vitesses seront également disponibles ce printemps. Si vous souhaitez avoir une vue complète de la gamme ELF, y compris tous les nouveaux produits, il vous faut consulter notre boutique en ligne ou venir au prochain Salon de Genève.

A ce propos, quels sont les atouts d’une boutique en ligne pour un garagiste?

La recherche de certifications par type est un excellent outil pour le garagiste qui souhaite parfaire ses compétences de partenaire. Avec la recherche simple et rapide, le garagiste trouve toujours la bonne huile quelle que soit la marque de voiture. esa.ch esa-shop.ch

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SUR LA VOIE RAPIDE AVEC MOBIL 1 Avec sa gamme de produits Mobil, Technomag est depuis des années un interlocuteur incontournable pour les garagistes dans le secteur des lubrifiants. Grâce aux années d’expérience, aux connaissances techniques et aux conseils spécifiques, Technomag offre plus que des produits de qualité avec Mobil 1. Autre fait marquant: le lancement réussi du nouveau concept de partenariat Mobil 1 Lubecenter. Texte: Isabelle Riederer Kurt Wyssbrod, chef de marque Technomag

T

echnomag et les lubrifiants Mobil sont indispensable lorsque que l’on parle de haute qualité pour les garages professionnels. Les lubrifiants Mobil sont en effet synonymes de performance, d’innovation et de leadership technologique. Ils font partie des marques les plus reconnues et appréciées dans le monde. Dans l’industrie des lubrifiants, la marque Mobil peut se targuer d’une présence mondiale, d’une technologie de pointe et d’une excellente réputation grâce à ses lubrifiants haut de gamme destinées notamment aux partenaires OEM et aux fabricants. Les additifs utilisés dans Mobil 1 ne sont qu’une des raisons expliquant les performances exceptionnelles des produits. Grâce à la technologie de synthèse Mobil SHC, Mobil 1 surpasse les normes les plus strictes des constructeurs automobiles globaux et offre une excellente protection contre l’usure quelles que soient les conditions, normales ou très difficiles.

Conseil individuel Une large gamme de produits n’est pourtant pas très utile sans de bons conseils. «Le conseil personnalisé est essentiel. Le stockage dans un seul fût au garage, c’est du passé!

L’accent est mis sur la situation individuelle du client. Des critères tels que

l’emplacement, le mix de voitures et la situation concurrentielle jouent un rôle important dans le conseil de nos représentants commerciaux expérimentés. C’est la seule façon de créer un concept de lubrifiants sur mesure pour le client», déclare Kurt Wyssbrod, chef de marque chez Technomag. Les concepts de

lubrifiants – conçus de manière optimale pour chaque client – prendront de plus en plus d’importance dans les années à venir, au fur et à mesure que la tendance vers les huiles spéciales se développera. Selon K. Wyssbrod «Les développements en cours dans la construction des moteurs obligent les fabricants de lubrifiants à développer des produits qui répondent exactement aux exigences des fabricants de moteurs. C’en est définitivement fini d’une seule huile pour tous les moteurs.»

La variété des moteurs conduit donc à une palette toujours plus grande d’huiles moteur. Pour cette raison, la tendance va de plus en plus vers des huiles moteur à faible viscosité spécifiques aux véhicules classées entre 0W-30 et 5W-20. «Dans un avenir proche, des huiles moteur ultra légères telles que les 0W-20, 0W-16 et 0W-8 seront également disponibles», explique le chef de marque.

Afin de s’assurer que les clients ne perdent pas le fil dans la pléthore

de références, la nouvelle boutique en ligne Technomag propose une recherche par véhicule qui conduit directement au lubrifiant adéquat.

La gamme Technomag comprend des huiles moteur, des huiles pour engrenages et des graisses. Technomag dispose en tout temps de plusieurs centaines de fûts en stock et les différentes succursales sont équipées de conteneurs de 1 à 20 litres, ce qui permet d’approvisionner un garage en deux heures.

Lancement réussi du concept de partenariat Comme produit spécial attractif, Technomag propose désormais le nouveau sac à huile avec entonnoir et gants. Ce litre de recharge pratique dispose d’une fenêtre aménagée pour la carte de visite et permet à l’automobiliste de disposer en tout temps de la bonne huile pour faire l’appoint. Autre innovation pour accompagner les clients dans le domaine des lubrifiants: le lancement du Mobil 1 Lubecenter Partner Program.

En tant que partenaire de ce concept de lubrifiant, le garagiste bénéficie de promotions sélectionnées et d’un soutien technique approfondi. «Le Lubecenter est une vraie réussite», conclut K. Wyssbrod. www.technomag.ch

- Photo credit : MCH Photography / Peugeot Sport.

La victoire sans limites

TOTAL félicite l‘équipe PEUGEOT TOTAL pour sa troisième victoire consécutive du dernier rallye Dakar. Cette réussite démontre une fois de plus que l’huile moteur TOTAL QUARTZ garantit une performance moteur optimale. Vous aussi, profitez de la technologie d’une huile moteur de pointe.

Testée sur circuit, disponible pour tous.

www.totalsuisse.ch

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lubrifiants aux concessionnaires par l’intermédiaire des importateurs, mais aussi directement, le concessionnaire de marque peut choisir son canal d’approvisionnement optimal. Comme toujours, le chiffre d’affaires des lubrifiants est crédité au concessionnaire de la marque et entre dans le décompte pour atteindre les objectifs.

Roger Limacher et Fibag AG sortent d’une bonne année 2017.

DES PARTENARIATS DURABLES POUR DES VENTES STABLES Fibag AG a bien terminé l’année écoulée et attend 2018 de pied ferme. Les garagistes tirent tous un avantage à se fournir en lubrifiants chez Fibag, quand bien même le secteur des huiles ne cesse d’évoluer.

L

’activité lubrifiants de Fibag AG s’est bien développée l’an dernier. Roger Limacher, directeur général de la société, en explique les raisons: «En 2017, nous avons pu maintenir le volume, ce qui n’allait pas de soi. On peut désormais aborder 2018 avec impatience. Le plus grand défi sera d’optimiser les coûts et les processus. En ce qui concerne l’assortiment, nous sommes bien préparés pour l’avenir car nous proposons des produits dans pour tous les secteurs et toutes les viscosités». De plus, Fibag adapte constamment sa gamme de produits aux besoins de ses clients. Ce qui impose une optimisation constante des opérations d’entreposage afin que les coûts n’explosent pas. R. Limacher de poursuivre: «Nous ne toucherons pas ni à l’étendue ni à la profondeur de nos gammes. Car il faut offrir à nos clients les produits les mieux adaptés à leurs besoins.»

La situation concurrentielle de Fibag a sinon peu évolué. Les prix sont un problème, surtout près de la frontière.

Le directeur de Fibag observe une pression en constante hausse de la part des importateurs de véhicules sur leurs concessionnaires afin que ceuxci privilégient les huiles préconisées

Fibag distribue les lubrifiants de Mobil 1.

par les constructeurs. Cependant, l’impact le plus négatif découle des intervalles d’entretien de plus en plus longs et d’une consommation d’huile en constante diminution.

Avantages pour les garagistes Fibag propose une gamme de lubrifiants très vaste. Pour ce faire,

l’entreprise propose des produits de quatre fabricants renommés.

Afin de s’imposer sur ce marché très compétitif Fibag mise sur une bonne disponibilité des produits, une livraison rapide avec possibilité d’envoyer les produits à des adresses tierces et des services d’élimination gratuits. Comme Fibag distribue les

Changement des conditions du marché La demande en lubrifiants semisynthétiques est susceptible de changer. Dans ce domaine, Fibag subit une baisse massive des ventes depuis un certain temps déjà.

Ces produits ne sont plus aussi populaires parce que les moteurs d’aujourd’hui exigent des huiles synthétiques à faible consommation de carburant. Roger Limacher déplore aussi l’impact futur des véhicules électriques sur la demande en lubrifiants: «Si cette mobilité se développe, se sera encore pire pour les stations-service que pour les huiles». Pour le moment, les e-voitures n’ont pas encore leur mot à dire mais les exploitants de stations-service constatent néanmoins que les véhicules traditionnels consomment de moins en moins de carburant. Et puis une autre tendance se dessine, avec des lubrifiants qui doivent être de plus en plus respectueux de l’environnement. Les fabricants sont donc appelés à développer des produits innovants qui répondent aux exigences, voire les dépassent. Les lubrifiants biodégradables posent actuellement problème.

En matière de distribution Fibag a vu les commandes de lubrifiants via son shop internet considérablement augmenter. Les taux de croissance se situaient à nouveau dans la fourchette à deux chiffres. «Pour nous, la boutique en ligne est un instrument important sans lequel nous ne pourrions plus travailler», affirme le directeur.

«Nous continuerons d’investir dans ce domaine afin que nos clients puissent trouver et commander des produits aussi rapidement et facilement que possible». (ml) www.fibag.ch

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UN NOUVEAU POINT DE REPÈRE SUR L’AUTOROUTE A1 Visible depuis l’autoroute entre Aarau et Lenzburg, le baril géant Midland annonce l’usine de mélange de lubrifiants la plus moderne de Suisse. Oel-Brack AG l’a mise en service l’an dernier, avec un succès qui récompense une vraie vision d’avenir.

Au sein de l’entreprise familiale, la relève préserve la tradition mais prend ses responsabilités.

L’huile Midland Econova 0W-20, conçue pour les dernières Volvo.

A

u printemps de l’année dernière, Midland a mis en service son centre de fabrication à proximité immédiate de l’autoroute A1. Le site sert aussi de lieu de stockage.

Avec 40 réservoirs pour huiles de base et additifs qui représentent une capacité supplémentaire de 2,5 millions de litres, Oel-Brack est en mesure de répondre aux besoins des équipementiers et des clients, quelles que soient leurs évolutions.

Cette flexibilité devient de plus en plus importante, précisément parce que la législation s’est durcie après le scandale du diesel et la dénonciation des écarts de consommation entre le banc d’essai et la réalité. A cet égard, les fabricants de lubrifiants doivent constamment innover. Chez Midland, on travaille continuellement à la mise en œuvre des dernières spécifications et à l’adaptation des produits aux normes. La tendance est aux huiles moteur plus fluides avec des viscosités de 0W-16 et 0W-20, exigées notamment par les véhicules hybrides. En outre, le fait des huiles moteur existantes compatibles avec les nouvelles normes et spécifications est très apprécié des garagistes, des spécialistes en utilitaires et des entreprises de transport. Qui ne rêve pas de couvrir un maximum de marques, de modèles et de générations de moteurs avec une seule huile?

De gros atout et plus de flexibilité L’augmentation de la capacité de stockage de matières premières localement s’est avéré être un avantage majeur, notamment lorsque certaines rames de trains de marchandises de la Deutsche Bahn en direction de Rastatt ont été interrompues l’automne dernier, durant plusieurs semaines. Un autre progrès majeur est la nouvelle ligne de remplissage automatique des fûts, beaucoup plus efficace. La capacité supplémentaire des cuves présente également des avantages pour le remplissage puisque les produits finis peuvent être stockés puis conditionnés dans des conteneurs appropriés dans de brefs délais, conformément aux souhaits du client.

Cette meilleure disponibilité est fondamentale pour les exportations, qui représentent environ la moitié du volume de production de Midland.

Les partenaires distributeurs d’Europe centrale, de Scandinavie et des pays baltes ainsi que les partenaires plus récents de Midland en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis et à Taiwan ont tous des besoins très spécifiques en termes de conteneurs et d’emballages. Avec la nouvelle installation, Oel-Brack AG peut répondre très efficacement à ces exigences, avec rapidité et flexibilité. Midland bénéficie de la réputation mondiale du «made in Switzerland» à l’exportation.

La famille Brack de sortie, en 1907.

Histoire et avenir L’entreprise a une longue histoire. La famille Brack travaille dans les lubrifiants depuis 1880. La production a débuté dans les années 1950 à Hunzenschwil et en 2004, Oel-Brack AG a finalement lancé sa propre marque Midland, dont le nom se rapport à l’Espace Mittelland. La société est dirigée par les frères Brack, Thomas (direction générale, ventes, marketing) et Fredi (production, logistique). Entre-temps, les fils de Thomas Brack ont rejoint l’aventure entrepreneuriale: Daniel Brack, 26 ans, travaille dans diverses divisions de l’entreprise depuis

quelques années et Michael, 24 ans, va pouvoir appliquer les connaissances acquises durant ses études en économie, qu’il vient de terminer.

Dès le milieu de l’année 2017, Lukas Noth (32 ans) a repris la direction commerciale du marché suisse, son prédécesseur étant parti à la retraite. Lukas Noth dirige l’équipe de consultants régionaux Midland et lui insuffle un nouvel élan. Ainsi, même dans une entreprise familiale riche de tradition, le changement est la seule constante. Tradition et innovation font un. (pd/ml)

Symbole de l’installation la plus moderne de Suisse: le nouveau baril Midland sur l’autoroute A1

www.midland.ch

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Que pouvez faire là-contre?

Grâce à la formation continue et constante, tant en interne qu’en externe, nous pouvons proposer plus que des produits de marque, à savoir une large gamme de services dans le domaine des huiles et lubrifiants. Cela inclut le conseil professionnel, la logistique et le support technique.

Maja Kaufmann, directrice de la marque Derendinger et André Rösler, Senior Category Manager et expert en lubrifiants chez Derendinger.

«LA PROXIMITÉ DU CLIENT NOUS REND FORTS» Avec les huiles de qualité ENI et Castrol, Derendinger propose une large gamme de lubrifiants pour tous les besoins. Interrogés pour l’occasion, Maja Kaufmann, chef de marque Derendinger et André Rösler, Senior Category Manager et expert en lubrifiants, évoquent la situation actuelle du marché, les innovations et les aspects relationnels liés à la branche. Interview/photo: Isabelle Riederer AUTO&Économie: Mme Kaufmann, M. Rösler, quel bilan tirez-vous de l’activité des lubrifiants en 2017 pour Derendinger?

Maja Kaufmann: Le marché suisse de l’huile moteur connaît actuellement une stagnation. Néanmoins, nous avons pu maintenir notre chiffre d’affaires et sommes satisfaits des résultats rétrospectivement.

Quel est le grand défi pour ­Derendinger en 2018?

André Rösler: «Le défi le plus important pour nous sera d’élargir notre gamme de produits. Les constructeurs automobiles introduisent constamment de nouvelles spécifications sur le marché. Pour cette raison, il est important de former nos employés et de maintenir les connaissances à jour. Il faudra aussi mettre à jour notre stock, adapter notre distribution et élargir

l’assortiment avec les bons articles.

Beaucoup de nouveaux produits ne sont pas rétrocompatibles, c’est pourquoi la gamme augmente constamment.

Quels nouveaux produits seront lancés en 2018 ?

De la maison ENI, nous ajouterons à notre gamme l’i-Sint Tech VK 0W-20 pour VW 508 00/509 00 et l’i-Sint Tech VV 0W-20 pour Volvo RBS0-2AE; nous avons également d’autres produits en préparation. Il s’agit essentiellement d’extensions basées sur les nouvelles spécifications des constructeurs. Cette année, ENI s’affichera de manière plus transparente sur le marché suisse et renforcera la marque par le biais de publicités et d’activités.

Comment la situation concurrentielle a-t-elle évolué?

Le marché gris s’est fortement développé, en particulier sur Internet.

Les produits de marque sont offerts à des prix très bas, mais ces fournisseurs ne donnent ni conseils ni soutien technique. En outre, il n’est pas certain qu’ils se conforment aux exigences légales concernant les autorisations de commercialisation des produits.

Comment affirmer sa présence dans un environnement aussi concurrentiel ?

L’huile est une affaire de relations.

Une force de vente compétente et une bonne succursale forment la base. Si ces deux facteurs jouent, le client sera certainement moins enclin à changer de partenaire pour économiser quelques sous. Aujourd’hui, une part croissante de clients regardent d’abord les prix, acceptent des délais plus longs et renoncent aux conseils individuels.

Cependant, la proximité avec le client nous rend forts. Derendinger offre un bon support technique pour les lubrifiants. A cela s’ajoutent une logistique imbattable, un bon réseau d’agences et une force de vente expérimentée. De plus, nous soutenons nos clients avec de nombreuses mesures marketing.

La logistique Derendinger est souvent citée en référence…

Nous livrons jusqu’à sept fois par jour, ce qui est unique. Nous avons d’autres atouts comme la livraison rapide et une large gamme de produits. Par conséquent, le propriétaire du garage n’a pas besoin de stocker de grandes quantités de lubrifiants. Il peut rapidement passer commande chez nous, selon ses besoins, même dans de petits contenants. Nous sommes son entrepôt.

Le litre d’appoint est une activité lucrative supplémentaire pour les garages.

ENI propose une large palette de lubrifiants high-tech, qui répondent aux exigences des moteurs modernes.

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PARTENARIAT RÉUSSI AVEC CASTROL

Soutenez-vous vos clients dans ce domaine?

Le bidon d’un litre est très important et nos clients le savent. Néanmoins, certains ont du mal à y voir un revenu potentiel. Le client final sait qu’il ne doit pas utiliser n’importe quelle huile. Mais pour s’assurer que les automobilistes disposent d’une bonne huile, le propriétaire du garage doit les conseiller. Nous soutenons les garagistes dans ce domaine avec du matériel de communication et de publicité.

D

erendinger est le partenaire commercial de Castrol depuis avril 2017.

«Ce rapprochement s’est très bien déroulé», explique André Rösler, qui précise: «Avec Castrol, nous avons élargi notre gamme de produits pour y inclure une marque premium. Castrol offre des lubrifiants pour pratiquement toutes les applications privées, commerciales et industrielles, et notamment les lubrifiants pour l’industrie automobile pour moteurs diesel et essence (y compris les motocyclettes à moteur à deux et quatre temps).

Castrol développe et teste des centaines de nouveaux produits chaque année dans ses 13 centres de recherche et développement à travers le monde, en utilisant des technologies de pointe. Castrol travaille en étroite collaboration avec les principaux fabricants OEM de l’industrie.

Le fabricant propose une large gamme de lubrifiants conçus pour des conditions d’utilisation et des environnements particuliers. De nombreux produits sont recommandés par des fabricants renommés et développés directement avec eux.

A. Rösler d’ajouter: «Avec ENI, nous proposons une large gamme de produits répondant à tous les besoins. Chez Derendinger, ENI et Castrol ne sont pas en concurrence».

Quels sont les développements dans le secteur online et votre D-Store?

Notre site Internet avec le D-Store et la recherche par produit est au point. Dans le domaine des lubrifiants, nous assistons les garagistes avec notre moteur de recherche, afin qu’ils trouvent le bon produit aussi rapidement que possible. Cet outil de recherche des huiles sera bientôt intégré au D-Store. A long terme, nous voulons aussi offrir à nos clients des formations en ligne afin d’accroître leurs compétences. www.derendinger.ch

Les produits de lavage de renommée mondiale

arrivent en Suisse !

Pour leur commercialisation, nous recherchons plusieurs

– Conseillers de vente CarWash pour la Suisse romande (100%) – Conseillers de vente CarFinish pour la Suisse romande (100%)

Vous sentez-vous concerné ?

Dans ce cas, veuillez faire parvenir vos documents usuels par mail à l’attention de Madame Monika Neukomm, Thommen-Furler AG, Industriestrasse 10, 3295 Rüti b. Büren (monika.neukomm@thommen-furler.ch)

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Un partenariat très porteur (de g. à dr.): Willi Tanner, Key Account Manager Castrol, Roger Limacher, directeur Fibag et Sven Ingrisch, Sales Manager Castrol.

DES COOPÉRATIONS FORTES ET PLUS DURABLES Castrol est l’un des leaders mondiaux dans la fabrication de lubrifiants et d’huiles moteur haut de gamme. Le fabricant lance un signal clair en faveur d’une plus grande durabilité avec Castrol Professional, la première gamme de lubrifiants neutres en CO2. En Suisse, Castrol a considérablement développé son partenariat efficace avec Fibag.

L

a Suisse reste très compétitive et Castrol est d’autant plus satisfait de son bilan annuel. L’exercice 2017 s’est bien déroulé pour les lubrifiants, et les conditions pour un développement futur positif sont ancrées. «Avec nos partenaires stratégiques en particulier, nous poursuivons notre croissance et souhaitons faire perdurer notre succès dans le secteur automobile suisse en 2018», déclare Sven Ingrisch, Sales Manager Suisse et Allemagne chez Castrol. La compatibilité environnementale

des produits et des services revêt une importance croissante dans les décisions d’achat des consommateurs. Le fabricant de lubrifiants n’a donc pas seulement mis sur pied une gamme de lubrifiants neutres en CO2, mais a également développé un programme complet de compensation CO2 pour ses clients.

«La compatibilité environnementale des produits et des services revêt une importance croissante pour les consommateurs. Nous voulons tenir compte de cette évolution et soutenir nos clients», ajoute S. Ingrisch.

Un parc éolien pourrait remplacer une centrale au charbon Mais qu’est-ce qu’une huile moteur neutre en CO2? Cela signifie que Castrol s’engage à réduire continuellement l’empreinte carbone des produits Castrol Professional tout en compensant les émissions restantes qui ne peuvent pas être réduites. La compensation du CO2 consiste à établir un équilibre entre les activités qui augmentent la teneur en dioxyde de carbone de l’atmosphère terrestre (comme le trafic automobile) et celles qui la réduisent. Par exemple, les émissions de CO2 d’une voiture

peuvent être compensées en soutenant des projets de réduction de l’empreinte carbone. A l’image d’un parc éolien, qui pourrait remplacer une centrale au charbon.

Bilan CO2: conseil aux garages Les nouveaux services de neutralisation de CO2 de Castrol offrent aux clients la possibilité de gérer leur propre empreinte carbone et contribuent également à façonner la performance environnementale des voitures vendues et des services fournis par un garagiste. De quelle manière? Dans un premier temps, le portail en ligne de Castrol aide ses clients à calculer l’empreinte carbone et les activités de leur entreprise. Le spécialiste en lubrifiants peut alors aider le client à réduire activement ces émissions et, en dernier lieu, à compenser les émissions restantes.

Le portail fournit également des informations sur les projets soutenus par ce programme. Le garagiste peut dès les mettre activement

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en œuvre lors de réunions clients.

Castrol accompagne ses clients dans leur démarche pour devenir un distributeur neutre en CO2 avec de nombreux outils marketing, dont le numérique.

Valeur ajoutée pour garagistes et clients finaux Ce programme n’est pas destiné à tout un chacun, pour la simple et bonne raison qu’il se veut un outil de différenciation. Il permet au garagiste de se démarquer de ses concurrents grâce à une mesure reconnue et appréciée par les consommateurs. Les clients suisses profitent également du partenariat étendu et élargi avec Fibag. Sven Ingrisch commente: «Nous avons considérablement développé notre partenariat sur le marché suisse.

Avec succès. Dans les années à venir, les deux partenaires souhaitent poursuivre sur la voie d’un commun accord, et continuer à développer le marché».

Réussite depuis 16 ans avec Volvo Castrol a également étendu sa coopération globale avec Volvo, qui dure depuis 16 ans. L’accord prévoit la fourniture d’huiles moteur, d’huiles de transmission et de graisses lubrifiantes pour tous les véhicules Volvo fabriqués dans le monde et la fourniture de lubrifiants pour le réseau mondial de concessionnaires.

Dans le cadre de ce partenariat, les deux entreprises travailleront à l’optimisation de la consommation de carburant des véhicules, à l’amélioration de la résistance du moteur à la qualité fluctuante des carburants et au développement de concepts pour faire face aux futures tendances de mobilité.

Avec les gammes de Castrol Edge Professional, Castrol Magnatec Professional et Castrol GTX Professional, il existe une huile de qualité adaptée à chaque moteur.

Des scientifiques de Castrol et des ingénieurs Volvo collaborent étroitement au développement des derniers entraînements électriques. Ils développent des huiles moteur spéciales, contribuant ainsi aux économies de carburant que Volvo revendique avec ses dernières motorisations hybrides, essence et diesel.

Volvo n’est pas le seul constructeur automobile à faire confiance aux produits Castrol. Castrol est synonyme d’innovation, de fidélité et de partenariat. «Nous avons renforcé notre marque premium avec des actions durables et la compétence élevée de nos collaborateurs», déclare S. Ingrisch. Chaque fois que des solutions lubrifiantes de première

classe sont requises, elles peuvent être fournies par Castrol. «De nombreux produits sont recommandés et développés en collaboration avec des constructeurs automobiles renommés tels que Audi, Ford, Honda, Jaguar, Land Rover, Seat, Skoda et Volkswagen». (pd/ir) www.castrol.com

REMA TIP TOP, votre spécialiste pour les réparations de pneu, les équipements d’atelier et les systèmes de contrôle de la pression des pneumatiques. brainwaves.de

En tant que leader technologique dans les domaines de la réparation de pneu, de l’équipement d’atelier et du contrôle de la pression des pneus (TPMS), REMA TIP TOP est un partenaire compétent et fiable pour vos besoins. Grâce à notre réseau mondial de service, nous proposons des services et des produits adaptés à la clientèle.

Depuis 1923, vous pouvez compter sur de la haute qualité, de la sécurité, du respect de l’environnement et de l’efficacité. Vous êtes au centre, nous voulons que vous soyez satisfaits dans tous vos projets.

NOUS GÉRONS VOTRE ATELIER • Téléphone: +41 44 735 82 82 • Fax: +41 44 735 82 99 • E-Mail: automotive@rema-tiptop.ch • www.rema-tiptop.ch

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«LE MARCHÉ DES HUILES REQUIERT TOUJOURS PLUS DE CONSEIL» Le fabricant suisse de lubrifiants Panolin propose non seulement des huiles de qualité, mais aussi des conseils avisés et une assistance compétente. Silvan Lämmle, CEO Panolin, explique les vertus d’un bon conseil, en particulier dans la gestion des huiles.

Interview/photo: Isabelle Riederer

Le contact client est-il un avantage comparatif de Panolin?

Nous sommes une entreprise suisse qui produit en Suisse. Le facteur Swissness joue un rôle important, aussi bien pour nos clients directs que nos clients finaux.

Julia Scheuchzer, Marketing Manager de Panolin, et Silvan Lämmle, CEO de Panolin.

AUTO&Économie: Monsieur Lämmle, quel regard portez-vous sur le marché des huiles en 2017?

Silvan Lämmle: C’était une bonne année. Nous avons pu réaliser des gains importants tant sur le plan des ventes que du volume. Bien que le marché suisse des lubrifiants stagne, nous avons gagné des parts de marché, ce qui est bien sûr très positif pour nous. Nous avons également pu conquérir de nombreux nouveaux clients.

d’individualiser la bouteille d’un litre a été très bien accueilli par les clients.

Nous offrons tout, de la conception à l’impression, en commençant par un carton de douze bouteilles d’un litre.

Avec cette personnalisation, nous sommes entrés dans une nouvelle dimension du remplissage. Il n’y a pas de limites à la création des étiquettes, qu’il s’agisse de logos, de photos, de motifs graphiques, d’adresses, de noms de produits ou de couleurs.

Tout est possible.

Le nouveau bâtiment administratif à Madetswil fait aussi partie des succès de 2017…

Ce nouveau bâtiment administratif a été un événement. La construction a commencé en avril et nous avons pu emménager à la mi-décembre.

Il accueille le nouveau siège administratif, mais tout le 4e étage est dédié à nos clients. On y trouve une salle d’enseignement moderne et spacieuse, une salle de réunion ainsi qu’un foyer avec cuisine.

Quels défis attendent Panolin en 2018?

D’une part, la hausse des prix des matières premières et le taux de change face à l’euro. D’autre part, les livraisons toujours plus rapides.

Nous avons remarqué que nous avons devons livrer plus de points de déchargement, mais avec des quantités moindres. Nos livraisons sont donc plus intensives et en conséquence, nous avons remanié notre parc de véhicules. Nous possédons maintenant plus de camions moyens et moins de poids-lourds. Cela nous rend plus rapides et permet de nous concentrer davantage sur les besoins de nos clients. Le contact direct avec le client reste essentiel pour une bonne coopération. Nous y attachons une grande importance.

L’an dernier, Panolin a introduit son nouveau concept «oil-to-go» pour donner un nouvel élan à la question du litre d’huile d’appoint. Où en est le projet?

Le nouveau concept - Private Labeling by PANOLIN - avec possibilité

La qualité suisse implique-t-elle forcément des prix suisses?

Aujourd’hui, les entreprises suisses doivent opérer dans un segment de prix approprié. Le crash de l’euro a provoqué un examen plus attentif des prix. Certaines entreprises coûtaient trop cher et ont dû apporter des corrections. Le client est certainement prêt à payer plus cher pour un produit suisse, mais pas 40 pourcents voire même plus.

Le marché des huiles requiert toujours plus de conseil. J’ai récemment visité un garage qui était littéralement submergé par les nouvelles spécifications et exigences. Nous avons donc développé un concept de lubrifiants pour ce garagiste, qui est désormais enthousiaste. Un simple shop en ligne ne peut pas faire ça. Les changements dans la technologie des moteurs sont énormes et les bons conseils sont essentiels. Dans les prochaines années, ce sera encore plus extrême si tous les constructeurs proposent leurs propres huiles et lubrifiants, dont certains ne sont plus rétro-compatibles. Ces prochaines années, chaque fabricant viendra avec sa propre référence 0W-20. Ce sera un gros défi à surmonter, surtout pour les garages multimarques. Une gestion avec un concept intelligent en matière de lubrifiant - tel que nous le proposons à nos clients - est indispensable.

Quels sont les nouveaux produits à venir cette année?

Nous présenterons de nouvelles huiles, en particulier lors du Salon de l’Auto à Genève avec d’autres nouveautés passionnantes.

Les concepts de lubrifiants ont-ils le vent en poupe?

Il n’y a pas de limites à la p­ ersonnalisation du flacon d’un litre de Panolin, comme le montre l’exemple de Hutter Dynamics.

www.panolin.ch

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«LA PRUDENCE EST DE MISE AVEC LES HUILES DE L’ÉTRANGER»

des prix moyens avec notre propre marque Gamaparts. Dans les bas prix, nous avons une marque forte avec Aral, offerte à de très bonnes conditions. Nous pouvons ainsi nous appuyer sur un positionnement qui couvre idéalement tous les segments de prix.

AMAG coopère avec des fournisseurs de lubrifiants qui ont participé dès le début au développement des moteurs du groupe Volkswagen. Roger Frey, responsable de la catégorie atelier, explique les atouts concrets des huiles AMAG pour le garagiste.

Interview: Mario Borri

Roger Frey, chef de la catégorie atelier.

AUTO&Économie: Comment l’activité des lubrifiants s’est-elle déroulée pour AMAG l’an dernier?

Roger Frey: Nous sommes extrêmement satisfaits des progrès réalisés.

Malgré des conditions de marché difficiles, nous avons pu augmenter notre production dans une fourchette de pourcentages à deux chiffres, et cela pour la deuxième année consécutive. Je pense que 2017 n’était qu’une étape vers la voie de l’expansion.

Quels sont les défis pour l’entreprise en 2018?

Nous considérons toujours les vendeurs en ligne et transfrontaliers comme une question majeure à traiter pour 2018. Ceux-ci ont une influence directe sur les prix en Suisse. Et les prix restent au centre des débats. Nous nous différencierons avant tout de la concurrence par notre offre de services et notre force d’innovation.

Quelle est la situation concurrentielle sur le marché suisse des lubrifiants?

La concurrence a énormément de facettes. Chaque revendeur de pièces détachées local vend

simultanément des lubrifiants. Dans de nombreux cas, il s’agit d’un produit complémentaire livré avec les commandes de pièces détachées.

La justification des prix des produits est donc discutable.

Et quid de la concurrence étrangère?

C’est l’une des plus grandes menaces qui pèsent sur le marché suisse des huiles. Certains produits arrivent en Suisse sans préavis, à des prix agressifs. Nous poussons néanmoins les garagistes à la prudence, car ces sources n’ont souvent qu’un

prix à proposer. Il faut se poser les questions suivantes: s’agit-il ou non de contrefaçons? Ces produits sont-ils correctement déclarés? Une garantie est-elle appliquée en cas de réclamation? Nous conseillons donc aux garagistes de n’utiliser que des lubrifiants provenant de sources sûres. Et cela s’applique également aux automobilistes qui apportent leur propre huile. En générale, le garage ne peut pas retracer la source.

Quelle est l’USP d’AMAG? Notre «utile selling proposition» serait en fait de pouvoir convaincre nos partenaires avec l’offre globale la plus attractive, sur tous les segments du marché. Nos conditions de base sont extrêmement intéressantes, mais nous voulons également marquer des points avec les services offerts en matière de lubrifiants. Nous nous différencions par notre force d’innovation.

En 2017, nous avons ajouté la marque Shell à notre gamme. Nous pouvons ainsi proposer un assortiment complet d’huiles premium (Castrol, Shell et Mobil). Nous sommes également très bien implantés sur le segment

Le secteur des lubrifiants est-il soumis à d’autres facteurs d’influence?

Le marché stagne depuis des années. Les prix d’achat pour le garagiste ont pratiquement diminué de moitié au cours des six dernières années. Cette tendance a beaucoup d’impact sur la stratégie des fabricants et des distributeurs de lubrifiants.

Le litre d’appoint reste une question d’actualité. Quelles mesures préconisez-vous pour le mieux le vendre?

Le garagiste doit se profiler comme un spécialiste des lubrifiant vis à vis de ses clients. En ce qui concerne les bidons d’appoint, nous sommes en concurrence directe avec les stationsservice, les magasins de bricolage et les détaillants en ligne. Toutefois, ces intervenants ne sont pas des spécialistes. Les stations-service offrent généralement le produit le plus cher. Cependant, ce n’est pas automatiquement le bon choix pour le moteur en question. C’est la raison pour laquelle les garagistes devraient proposer activement aux clients le litre de recharge, par exemple de Vapsoil. Ce produit est spécifiquement adapté aux besoins des marques du groupe. www.amag.ch

Vapsoil: l’huile d’appoint exclusive des partenaires Volkswagen, Audi, Skoda et Seat.

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DE CHASSEUR À CHASSÉ Pendant des années, Petro-Lubricants a joué le rôle de chasseur sur le marché suisse des lubrifiants et n’a cessé de croître.

En 2017, l’entreprise a de nouveau gagné des parts de marché, aussi bien avec sa propre ligne PLM qu’avec Rowe. Désormais, Petro-Lubricants se rapproche des Big Players et devra défendre son os!

Texte/photo: Michael Lusk

L

e marché des lubrifiants automobiles en Suisse se contracte, comme le reflètent les chiffres enregistrés en 2017. Ainsi, par rapport à 2016, le recul des quantités d’huile écoulées par les importateurs et grossistes atteint trois pourcents. Pas moins de 70 joueurs se partagent un gâteau qui rapetisse, mais dont les parts toujours lucratives méritent qu’on se batte âprement. Petro-Lubricants en fait la démonstration, en accumulant les succès depuis plusieurs années.

Une grande partie du volume total est liée aux marques et le volume des ventes librement négociées a continué de diminuer ces dernières années. A cela s’ajoute la pression

sur les prix en provenance de l’étranger, encore perceptible.

Marco Spadaro, directeur général de Petro-Lubricants-Mineralöl (Schweiz) AG, peut se réjouir des chiffres de l’année dernière: «2017 a été une bonne année de plus pour nous. Dans le secteur de l’automobile, nous avons fait un grand pas en avant avec Rowe en particulier et réalisé une croissance à deux chiffres. Nous rencontrons également beaucoup de succès avec nos propres produits PLM - non seulement pour l’automobile mais surtout dans le secteur industriel.

Je suis très optimiste pour 2018, qui pourrait être une année record selon mes pronostics».

L’huile 0W-16 à faible émission de Rowe: un des derniers ­produits de la marque.

Rowe s’implante sur marché La décision, il y a quelques années, de ne plus être importateur d’un seul fabricant mais de se concentrer sur une stratégie multimarques avec Rowe et notre propre ligne PLM s’est avérée payante. Nous sommes désormais présent sur les segments «budget» et «qualité».

M. Spadaro est particulièrement satisfait de l’évolution de Rowe: «Nous recevons des demandes de renseignements tous les jours et Rowe est visible sur le marché.»

Entre-temps, la gamme s’est étoffée avec désormais 2500 lubrifiants et nettoyants. De nouveaux produits s’ajoutent régulièrement à l’assortiment. L’un des plus grands défis auxquels Petro-Lubricants fait face consiste à s’adapter à la vitesse du marché. Le directeur constate aussi que, contrairement au passé, les garagistes ne prennent plus une seule marque en particulier. Il est donc important que les produits aient les validations nécessaires, qu’ils soient disponibles rapidement et que leur prix soit correct. Tous les canaux de distribution sont sollicités pour répondre à ces exigences.

«Tout va de plus en plus vite de nos jours, il y a de plus en plus de fusions.

Aujourd’hui, nous nous considérons davantage comme un prestataire de services que comme un revendeur de lubrifiants. Notre grande force réside dans la vitesse d’exécution.

Aujourd’hui, nous réagissons en un éclair et avec une grande fiabilité. Nos processus décisionnels sont courts et nous sommes techniquement bien positionnés. Nous pouvons offrir au client une réponse le même jour», se réjouit Marco Spadaro. Les livraisons de lubrifiants Petro-Lubricants sont elles aussi rapides: «Si vous passez commande avant 16h30, vous recevrez la marchandise le lendemain.

Nous maintenons dans ce but un stock important de 220’000 litres.

Après tout, ça n’a aucun sens pour nos clients d’immobiliser leur capital dans un entrepôt qui leur prend de la place».

Maintenir des partenariats Un autre pilier du succès de PetroLubricants réside dans ses partenariats avec des entreprises du secteur automobile et de l’après-vente en Suisse, comme UGS et Augros Lumecor, qui ont été conclus ces dernières années. Cette stratégie permet d’exploiter les synergies, en particulier dans le domaine des salons professionnels. PetroLubricants sera présent au Salon de l’Automobile de Genève avec UGS, et l’entreprise a partagé son stand, à Transport.ch, avec Augros Lumecor. Marco Spadaro se dit particulièrement enthousiaste à propos de la nouvelle expo raccourcie qui se tient dans la Halle 7 du Palexpo:

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«J’ai vraiment hâte d’arriver au Salon de Genève. C’est l’occasion d’offrir quelque chose de particulier à nos clients, de partager un dîner avec eux par exemple.»

Les partenariats durables occupent un rôle important dans l’activité quotidienne de Petro-Lubricants.

«Nous essayons de soutenir et de conquérir des partenaires avec une politique commerciale ouverte et transparente», explique M. Spadaro à propos de ses objectifs. Il ne s’agit pas de réaliser des profits à court terme, à n’importe quel prix. Les lubrifiants offrent toujours une chaîne de valeur ajoutée où tous les intervenants ont leur place, du fabricant au garagiste».

Avantages pour les garages Bien entendu, Petro-Lubricants ressent aussi la concurrence étrangère et s’y oppose par une gamme complète de services. «Nous soutenons le propriétaire du garage avec toute une série de mesures», avance Marco Spadaro. «La livraison à l’extérieur

est l’une des plus importantes. Le ainsi en importance. Étant donné garagiste n’a pas à se soucier de que le parc de véhicules a été conçu quoi que ce soit, il ne gagne de durant de longues années pour des l’argent qu’avec nos lubrifiants. Nos huiles d’indice 10W-40 ou 5W-30, les employés s’occupent de lui de A nouvelles huiles à faibles émissions à Z, et les bidons sont également 0W-20, 5W-20 ou 0W-16 sont en mis à disposition gratuitement, phase de croissance. En contreparselon accord. Le soutien comprend tie, les intervalles de remplacement également d’autres ont été rapprochés actions offertes par ces derniers temps, «Cela ne fait Petro-Lubricants, à 15’000 kilomètres. ­aucun sens pour C’est une bonne chose notamment l’aide à la nos clients pour le garagiste, qui vente et au sponsoring avec des prospectus et d’immobiliser leur recontre plus souvent capital dans un ses clients et peut brochures, l’assistance entrepôt qui leur donc faire un surcroît en matière financière, l’élimination des de chiffre d’affaires». prend de la huiles usagées, le Le directeur précise place» guide pratique des sa pensée: «Le litre de recharge classique huiles, l’étiquette de changement d’huile et bien plus représente un énorme potentiel, encore. Petro-Lubricants voit sinon et ce sont mes presque vingt ans la tendance vers des huiles plus d’expérience dans les lubrifiants fluides et toujours plus spécifiques, qui parlent! Dans un centre de pour lesquelles les dernières homo- bricolage ou une station-service, logations sont toujours disponibles. l’automobiliste se perd souvent La thématique du conseil, tel que dans les références disponibles. Le nous l’offrons aux garages, gagne garagiste a donc une bonne carte à

jouer en conseillant son client. Et cela évite les déconvenues en cas de panne. Malheureusement, trop peu de garages misent sur les bidons d’un litre. Mais cela pourrait changer ces prochains mois avec l’avancée des huiles spécifiques et les intervalles de vidange plus courts».

Selon Spadaro, Petro-Lubricants est résolument orientée vers l’avenir, «mais nous sommes encore loin d’être là où nous voulons aller». www.petro-lubricants.ch

Marco Spadaro, ­directeur ­général de ­Petro-LubricantsMineralöl (Schweiz) AG, a de grands projets pour 2018.

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UN BUSINESS PLUS LUCRATIF AVEC DES PRODUITS COMPLÉMENTAIRES Depuis plus de 100 ans, l’entreprise traditionnelle se concentre sur les lubrifiants de qualité et place toujours le client au centre de ses préoccupations. Stefan Sury, Sales Manager ­Automotive et Linda Hüsemann, Marketing Director, expliquent la stratégie de Motorex pour que ses clients puissent maintenir leur compétitivité dans le futur.

Interview/photo: Isabelle Riederer

(De g. à dr.) Patrick Wyss, chef de produit, Linda Hüsemann, chef du marketing et S­ tefan Sury, directeur des ventes devant le nouveau complexe de bureaux au siège de Motorex.

De plus, les clients d’aujourd’hui souhaitent tout trouver à la même source. Nous offrons non seulement des lubrifiants et des huiles moteur à la pointe de la technologie, mais aussi des produits complémentaires qui répondent aux mêmes normes élevées.

AUTO&Économie: Quel bilan tirez-vous de l’activité lubrifiants en 2017?

Stefan Sury: 2017 a été une bonne Comment pouvez-vous sortir du lot sur année, tant pour notre entreprise que le marché hautement concurrentiel pour le secteur automobile. Nous des lubrifiants? avons également atteint notre objectif Il y a plusieurs facteurs qui se comgrâce à notre force de vente massive binent. L’innovation est un moteur et très présente, qui entretient de important. Cela signifie qu’il faut proposer une gamme bonnes relations avec de produits répondant nos clients.

«Il faut proposer Linda Hüsemann: en premier lieu aux une gamme de Ce fut une année normes du fabricant ­produits répondant en question. C’est fantastique pour en premier lieu nous. Nous avons pu un défi aujourd’hui, aux normes du célébrer notre 100e car ces normes évo­fabricant en anniversaire non seule­ luent de plus en plus ment avec nos clients rapidement. Un autre ­question. et nos collaborateurs, facteur important est C’est un défi la rapidité avec laquelle mais en conviant aussi aujourd’hui.» les progrès et nou15’000 visiteurs. velles connaissances peuvent être transmis Quels sont les défis au client. Cela népour Motorex en 2018? cessite une force de Le marché ne s’agran­ dit malheureusement pas et les vente bien formée. Dans le même moteurs sont de plus en plus petits temps, le marketing est également et optimisés. Par le passé, la branche appelé à préparer et accompagner les a bénéficié des quantités d’huile nouvelles normes et spécifications, qui devaient être remplacées. Ce jusqu’au client. Tous ces facteurs n’est plus le cas avec la nouvelle jouent un rôle important et donnent à génération de moteurs. Le marché nos clients l’assurance qu’ils peuvent de l’huile moteur est en baisse. Notre compter sur nous. objectif est de maintenir nos acquis et, grâce à notre position de force sur Les concepts en lubrifiants jouent-ils le marché, nous sommes confiants désormais un rôle important? quant à notre positionnement sur ce Absolument. Notre tâche est de nous assurer que le client puisse appromarché en repli. visionner de manière optimale son parc de véhicules avec nos produits, Comment allez-vous procéder?

Une de nos forces réside dans notre et qu’il puisse travailler de manière gamme complète de produits. Nous rentable en termes économiques offrons une qualité convaincante et de logistique. Nos représentants pour tous les besoins d’un moteur commerciaux conseillent nos clients et d’une voiture. Nous n’avons de individuellement. Ils travaillent cesse d’étendre et de diversifier nos ensemble sur des solutions de produits. Au fil des ans, nous avons lubrifiants sur mesure, qu’il s’agisse développé des produits qui sont bien d’huiles moteur ou de produits comaccueillis, non seulement parce qu’ils plémentaires. Le conseil personnaliportent le même nom, mais aussi sé et les connaissances techniques parce qu’ils ont le même niveau de offertes à nos clients sont des forces, qui restent indispensables malgré la qualité que nos huiles moteur.

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taille de notre entreprise. A l’avenir, nous continuerons à nous occuper personnellement de chaque client, raison pour laquelle nous avons non seulement renforcé notre service technique, mais aussi notre personnel sur le terrain.

Comment la division Classic de Motorex a-t-elle évolué?

Lancée il y a deux ans, notre ligne Classic s’est très bien développée.

Notre objectif était de devenir un partenaire des spécialistes professionnels en véhicules anciens et nous y sommes parvenus. Grâce à notre savoir-faire et à notre gamme de produits spéciaux, nous détenons aujourd’hui une part de marché d’environ 50% dans ce secteur. Bien sûr, il s’agit d’un marché de niche qui n’est pas infini, mais ce marché reste néanmoins important pour se distinguer.

Quelle est l’influence de l’électromobilité sur la stratégie d’innovation de Motorex?

Que feriez-vous si, un jour, ne circulent que des voitures électriques sur nos routes?

Nous ne sommes pas seulement actifs dans le secteur automobile, mais aussi dans de nombreux autres domaines. En considérant tous ces secteurs d’activité, la situation n’est pas si tragique. De nombreuses industries ne peuvent tout simplement pas se passer de lubrifiants à moyen terme. Si l’on considère le secteur automobile, il est clair que l’électromobilité est en augmentation et si elle devait vraiment s’imposer, cela signerait notre mort sur le secteur auto. Mais cela peut durer des décennies, et l’avenir peut aussi prendre d’autres formes…

La recharge d’un litre reste un Nous offrons aux garages un large sujet important. Que faites-vous éventail de possibilités lorsqu’ils veulent se démarquer dans le secteur pour soutenir vos clients dans ce des lubrifiants. Cela commence par domaine?

Bien entendu, le bidon d’un litre a des activités sur le point de vente, tout son intérêt et nous soutenons des promotions, des concepts de activement nos clients dans ce sens. shop-in-shop, des panneaux de Cependant, nous ne pensons pas marque sur mesure pour chaque que ce produit restera porteur sur atelier, etc. Il y a même un support l’ensemble du territoire suisse. De dans l’événementiel. A cet égard, nombreux clients finaux n’achètent il est également important d’avoir tout simplement pas leur huile chez les connaissances techniques et de le garagiste, mais plutôt à la station- pouvoir les transmettre via notre service ou au centre de bricolage. service technique à la clientèle.

Bien sûr, ce commerce appartient plutôt aux garages, mais en raison Motorex a récemment lancé sa des tâches de plus en plus complexes nouvelle page d’accueil. dans l’atelier, un garagiste manque Y a-t-il d’autres nouveautés simplement de temps pour conseiller numériques? les automobilistes en matière d’huiles. Au cours des deux dernières années, Pour que le commerce de la recharge nous avons poursuivi sur la voie de fonctionne, le garagiste la numérisation. En doit vraiment chercher plus de la nouvelle «Pour que le à la vendre activement. homepage, nous ­commerce du avons aussi deux litre de recharge Avec quoi le pages Facebook, un fonctionne, le compte Instagram et garagiste peut-il ­garagiste doit une présence active faire des ­affaires supplémentaires? ­vraiment chercher sur Linkedin et Youtube. La homepage Avec nos produits com­à le vendre plémentaires tels que a été complètement activement.» les sprays, la ligne reconstruite et notre Clean&Care ou l’AdBlue. moteur de recherche Sans recharge d’huile, en lubrifiants a été adl’automobiliste peut apté en conséquence. rouler encore un certain Les clients peuvent temps, mais lorsque maintenant trouver la l’AdBlue est épuisé, un moteur diesel ne bonne huile encore plus facilement démarre plus. C’est pourquoi nous nous et plus rapidement. Ils trouvent aussi, concentrons davantage sur le service désormais, plus d’informations et de à la clientèle, la sensibilisation et le graphiques sur nos produits en ligne. service après-vente avec des produits Nous envisageons aussi de lancer complémentaires qui simplifient la vie une boutique B2B à l’avenir. du client et protègent sa voiture.

Quels sont les nouveaux produits Motorex pour cette Quelles sont les autres mesures de année? soutien aux clients?

Le nouveau Bag-in-Box offre de ­nombreux avantages aux garagistes.

Nous présenterons notre nouvelle ligne Clean & Car au Salon de Genève, ainsi qu’un contenant Bag-in-Box de 20 litres. Grâce à celui-ci, le garagiste peut stocker des huiles exclusives en plus de sa gamme standard de lubrifiants. La conception intelligente des Bag-in-Box permet de les empiler facilement. 20 litres suffisent pour effectuer deux à trois vidanges d’huile. Le bouchon à vis sur le sac en plastique permet un versement sans fuite. L’huile contenue dans la caisse est également protégée de l’oxygène. La boîte en carton et le sac en plastique peuvent être séparés, pliés et éliminés de manière peu encombrante. www.motorex.com

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Paul Koller, directeur de Auto AG Limmattal

Le système de tubes en aluminium dirige les liquides à l’endroit souhaité.

PROPRE EN ORDRE, LA DISTRIBUTION DE LIQUIDES DE JEAN REUSSE! La société Jean Reusse AG est spécialisée depuis des années dans les systèmes d’acheminement d’huiles autres fluides pour les ateliers. Auto AG Limmattal a fait appel à cette compétence pour son nouveau bâtiment à Weinigen.

Texte/photos: Isabelle Riederer

L

e groupe Auto AG, un des leaders de l’industrie automobile en Suisse, propose des solutions complètes pour les transports publics, le commerce et la réparation de véhicules utilitaires ainsi que la construction automobile. L’entreprise exploite neuf sites en Suisse dont celui de Weinigen près de Zurich depuis mai 2017. «Nous souhaitions que ce nouveau bâtiment soit construit de la manière la plus efficace et la plus rationnelle possible pour nos clients», explique Paul Koller, directeur régional des opérations d’Auto AG Limmattal. «Il était non seulement important d’optimiser les processus de travail, mais aussi de concevoir chaque poste de travail dans l’atelier afin de pouvoir travailler le plus efficacement possible. Et cela incluait également une gestion optimisée des fluides».

Paul Koller d’ajouter: «Avec Jean Reusse AG, nous avons développé une solution optimale pour la gestion des huiles et lubrifiants. L’entreprise a su convaincre tant par sa technique que par son savoir-faire.» Les atouts du système de guidage en aluminium de Jean Reusse sautent aux yeux: il amène le bon liquide vers le bon véhicule, sans qu’aucun tuyau ne traîne parterre. C’est un risque d’accident en moins et le mécanicien n’a pas besoin

de transporter des bidons d’huile à travers le garage. Le système de guidage de haute qualité se compose de tubes d’aluminium, qui partent de l’espace de stockage (au sous-sol par exemple) puis qui longent le plafond pour aboutir finalement à trois bars à huile dans l’atelier. A partir de là, les mécaniciens disposent de flexibles à enrouleurs pour s’approcher au plus près de la voiture. Le directeur précise: «Nous avons actuellement six fluides en stock, dont quatre lubrifiants pour véhicules, un concentré d’antigel et un concentré de liquide de refroidissement pour radiateurs. Sur demande,

nous avons aussi des lubrifiants moins fréquents. Cependant, avec les quatre huiles actuelles, nous couvrons la plupart des besoins en lubrifiants dans notre entreprise.»

Système extensible Cependant, la multiplication des spécifications moteur est également un défi pour le spécialiste des véhicules utilitaires dans les années à venir.

«Avec nos marques Iveco et Fiat Professional, ce n’est pas aussi extrême que dans le secteur automobile, mais cela va changer. Grâce au système de contrôle Jean Reusse, nous pouvons

Auto AG Limmattal a inauguré son nouveau bâtiment à Weiningen en mai 2017.

Bar à huiles: tous les fluides pour l’entretien. à tout moment étendre et adapter notre gestion des fluides», explique Paul Koller. Etant donné que les tubes en aluminium peuvent être découpés à n’importe quel endroit et qu’il est possible d’installer un branchement pour un autre liquide, la gestion de l’huile chez Auto AG Limmattal restera parfaitement propre à l’avenir.

Le système modulaire de la société Jean Reusse AG permet de répondre aux dernières exigences, même des années après l’installation.

Basée en Valais, l’entreprise propose non seulement des systèmes de contrôle pour les lubrifiants et les huiles, mais aussi tout ce qui touche à l’air comprimé. Elle se charge si nécessaire de l’élimination des huiles usagées. Nous sommes très satisfaits de la coopération de Jean Reusse AG et apprécions le caractère multifonctionnel, la facilité de manipulation et la possibilité d’adapter en permanence notre installation de gestion de l’huile», conclut P. Koller. www.jeanreusse.ch

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GRANDE VALEUR AJOUTÉE POUR LES GARAGES Maagtechnic vend des huiles Shell en Suisse. Thomas Emler, ­directeur des ventes de lubrifiants automobiles chez ­Maagtechnic AG, exprime sa vision des défis à venir, après un bilan 2017 favorable. Interview: Michael Lusk AUTO&Économie: Comment se sont portées les affaires de Maagtechnic en 2017, pour les huiles?

Thomas Emler: C’était une bonne année pour nous. Nous avons continué de mettre l’accent sur le perfectionnement des employés et avons bénéficié de notre étroite collaboration avec Shell.

Quels défis vous attendent en 2018 dans le domaine des lubrifiants?

Nous travaillons sur des projets d’envergure. Nous distribuerons désormais nos produits aussi par le biais d’un eShop en 2018. Nous attendons bien sûr des innovations de Shell, que nous allons promouvoir avec force.

Quelle est la situation concurrentielle actuelle sur le marché suisse des lubrifiants?

Le marché a légèrement rétréci mais reste stable, ce qui signifie que la concurrence est d’autant plus rude.

Chaque acteur de renom essaie de se développer sur tous les canaux, au détriment d’un concurrent.

Quelle pression exerce la concurrence des pays voisins?

La globalisation du marché nous confronte à des grossistes étrangers.

Dans la plupart des cas, il s’agit surtout d’offres en ligne.

Comment tirer son épingle du jeu quand la bataille fait rage?

Nous vendons des lubrifiants de qualité supérieure, sous le nom le plus connu au monde. En 2017, Shell a été élu meilleur fournisseur mondial de lubrifiants par Kline & Company pour la onzième année consécutive.

En plus des excellents produits, nos services sont aussi un atout important qui donne une grande valeur ajoutée pour le client. Je pense par exemple au LubePlanner, conçu individuellement, qui contient des instructions pour chaque point de lubrification.

Nous offrons également diverses mesures visant à réduire les coûts de nos clients. Quant à la technologie Pureplus de Shell, elle est unique au

Thomas Emler a d’importants projets chez Maagtechnic en 2018. monde. Le gaz naturel est converti en une huile de base aussi claire que du cristal. Ses atouts sont des indices de viscosité plus élevés, de bonnes propriétés à basse température, une faible volatilité et une résistance à l’oxydation plus stable.

Observez-vous d’autres influences sur le secteur des lubrifiants?

La technique automobile et le développement des lubrifiants en lui-même ont déjà un impact notable sur notre entreprise. Les moteurs sont plus petits et les intervalles d’entretien s’allongent, notamment grâce à l’amélioration des huiles. Il en résulte une consommation globale d’huile moteur plus faible. L’électrification des véhicules aura aussi un impact majeur sur notre activité à moyen et long terme, car les moteurs électriques nécessitent une lubrification complètement différente de celle d’un moteur à combustion interne.

Comment la demande en lubrifiants évolue-t-elle?

La tendance se poursuit avec des huiles réduisant la consommation de carburant comme les 0W-30 et 5W-30. La demande pour des produits encore plus fluides, de faible viscosité comme l’huile 0W-20, augmentera.

Quelles sont les mesures supplémentaires pour aider les garages dans le commerce des lubrifiants?

Les formations générales et les consultations ciblées sur les huiles sont la norme pour nous. Avec Shell, nous offrons également de nombreux outils pour soutenir nos clients, notamment des applications et des outils en ligne tels que LubeMatch.

Ce dernier garantit une sélection de lubrifiants appropriés pour tous les véhicules. Pour sa part, notre solution de réservoir TankDirect avec contrôle du niveau d’huile simplifie considérablement la logistique des lubrifiants pour les garages. Nous lancerons également un outil innovant au second semestre, qui facilitera le quotidien des petits ateliers. Gardez l’œil ouvert!

Quels sont les nouveaux produits?

La Shell Helix Ultra Racing 10W-60, une huile moteur entièrement synthétique développée en coopération avec Ferrari en vue de performances optimales sur circuit. Elle est basée sur une technologie innovante gas-toliquid. Associées à une technologie de nettoyage actif, ces nouvelles huiles moteur Shell maintiennent les moteurs dans un état de propreté proche du neuf durant longtemps. www.shell.ch www.maagtechnic.ch

Quelle est votre structure de vente actuelle?

Nous approvisionnons le marché par tous les canaux possibles.

Y compris via le service direct. Nos collaborateurs parfaitement formés sont bien positionnés sur le plan régional pour couvrir l’en­semble de la Suisse.

Nous avons sinon recours aux revendeurs et aux boutiques en ligne.

Shell Helix Ultra ­Racing: développée en collaboration avec Ferrari.

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«UNE MAUVAISE HUILE ­MOTEUR PEUT COÛTER CHER» Le cahier des charges des constructeurs automobiles en matière de lubrifiants sont de plus en plus complexes. En corollaire, la variété des produits augmente et implique des mesures de soutien. Hostettler Autotechnik AG est en symbiose avec cette évolution.

Texte: Mario Borri

L

’huile moteur est devenue un élément constitutif à part entière. Il devient donc nécessaire de n’utiliser que les références correspondantes aux exigences des marques automobiles quand vient le moment de la vidange. Il s’agit même d’une condition essentielle au maintien de la garantie constructeur, et à la durée de vie prévue du moteur. «Dans le passé, techniquement parlant, il ne se passait pas grand-chose quand on utilisait la mauvaise huile. Aujourd’hui en revanche, les conséquences sont beaucoup plus graves et coûteuses.

L’automobiliste ne devrait donc en aucun cas lésiner sur la dépense, la qualité doit primer», explique Simon Stöckli, chef de produit Motul chez Hostettler Autotechnik AG. Lubrifiants sous-estimés L’un des véritables défis dans le domaine des lubrifiants émane du service après-vente, des ateliers eux-mêmes. Il s’agit de développer l’attention et la compréhension des mécaniciens. Simon Stöckli: «Cette sensibilisation est importante dans la mesure où les lubrifiants passent inaperçu dans le fonctionnement quotidien d’un véhicule. Ils ne reçoivent pas l’attention nécessaire». En raison du grand nombre de spécifications, de normes et de validations des fabricants, le nombre de produits augmente, de même que les modalités de stockage.

La chasse au CO2 Les attentes envers le produit luimême deviennent également plus complexes. Dans les moteurs modernes, dont la cylindrée est réduite, l’huile doit être plus performante que dans le passé. Notamment parce qu’il y en a moins dans le carter, mais aussi en raison de dispositifs exigeants tels que le post-traitement des gaz d’échappement et la suralimentation, et parce que les intervalles d’entretien

sont plus longs et les contraintes internes supérieures. Dans ce contexte, les huiles moteur synthétiques se sont aujourd’hui largement répandues. En outre, la tendance est clairement à la baisse des viscosités.

Dans leur chasse aux grammes de CO2, les constructeurs automobiles se concentrent de plus en plus sur les technologies qui puissent rendre les lubrifiants très fluides. «Etant donné que chaque constructeur automobile poursuit ses propres objectifs de développement, il en découle un grand nombre de lubrifiants spécifiques», explique S. Stöckli. Il est donc de plus en plus difficile de développer des produits à vocation plus universelle pour les garages indépendants ou les concessions multimarques.

Il existe par exemple au moins quatre huiles moteur différentes

avec de nouvelles validations pour les constructeurs Jaguar Land Rover (STJLR. 51.5122), Volvo (VCC RBS0-2AE), BMW (Longlife-14 FE+) et le groupe Volkswagen (VW 508 00 - 509 00), qui ont toutes la même classe de viscosité SAE 0W-20 mais qui ne peuvent être utilisées que conformément aux spécifications du constructeur. La validation du fabricant est le seul critère décisif pour l’utilisation du lubrifiant.

Des accents innovants Hostettler Autotechnik AG et Motul sont bien préparés aussi pour les entraînements alternatifs. En raison de leur nombre toujours faible, les purs véhicules électriques n’ont pas d’impact sensible sur l’activité des lubrifiants. Toutefois, Motul a déjà réagi à la demande croissante en véhicules hybrides. Simon Stöckli précise: «Motul a innové l’an dernier avec sa gamme d’huiles moteur pour hybrides et a été le premier fabricant au monde à introduire une huile SAE 0W-8 à l’IAM –International Aftermarket Meeting –).»

Simon Stöckli, chef de produit Motul chez Hostettler Autotechnik AG.

Motul a adapté l’huile moteur 8100 ECO-lite 5W-30 à la nouvelle génération de moteurs essence GM.

www.autotechnik.ch

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«DANS LE FUTUR, LES HUILES ­ SERONT TOUJOURS ESSENTIELLES…» La marque d’huile Total est active dans le sport automobile ­depuis 50 ans. Les connaissances acquises sont directement transposées en innovations par les ingénieurs. Directrice des ventes de lubrifiants, Esther Wächter décrit la manière d’agir de Total Suisse et souligne l’importance du litre de recharge.

Interview: Mario Borri

Esther Wächter, cheffe des ventes de lubrifiants chez Total Suisse.

AUTO&Économie: Quel bilan tirez-vous de la vente de lubrifiants Total en 2017 en Suisse?

Esther Wächter: Le résultat pour le groupe Total Suisse dans le secteur des lubrifiants a été très positif en 2017. Il était conforme aux objectifs.

Nous remercions avant tout nos clients, nos partenaires stratégiques de longue date, qui ont contribué à ce succès.

Comment peut-on sortir du lot sur le marché très concurrentiel des huiles?

Pour la troisième année consécutive, nous avons réussi à conquérir de nouveaux clients et à accroître notre part de marché. Malgré une vive concurrence sur le marché. Malgré cela, nous restons très présents auprès de nos clients par rapport aux principaux fournisseurs et concurrents suisses.

Nous nous concentrons vraiment sur la résolution des problèmes et c’est très bien reçu. Le nombre croissant de visites de clients à nos salons professionnels nous le prouve, de même que le retour d’informations de notre force de vente dans toute la Suisse. Nos clients apprécient

les conseils personnalisés de notre équipe dévouée ainsi que notre présence locale.

Quelle est l’influence de la mobilité électrique sur les lubrifiants?

L’huile moteur classique n’est effectivement guère utile dans les véhicules électriques. Cependant, les lubrifiants tels que les huiles de transmission, les huiles hydrauliques et les liquides de frein restent des composants nécessaires. Comme vous pouvez le constater, les lubrifiants resteront donc essentiels pour tous les véhicules à l’avenir.

le moteur aura toujours la quantité adéquate pour un fonctionnement optimal. Ce petit bidon reste une solution rassurante et rapide en cas d’urgence. Chez Total, nous proposons une pochette pratique pour l’huile qui inclut l’entonnoir et les gants jetables. Peu encombrante, elle s’accroche solidement dans le coffre grâce à un velcro.

Quelle est votre structure de vente?

Notre stratégie consiste à exercer nos activités directement avec les clients. Nous poursuivons sur cette voie, qui est la bonne. Nous sommes présents sur le terrain dans toute la Suisse et sommes donc très proches de la clientèle. Nous sommes ainsi en mesure de lui fournir des conseils techniques à tout moment et sur place, où que ce soit.

Y a-t-il de nouveaux produits dans la gamme?

La crédo de Total, c’est d’offrir des produits pouvant offrir leurs meilleures performances même dans des conditions extrêmes. Cela explique pourquoi les huiles moteur Elf etTotal sont testées en sport automobile.

Total investit massivement dans la recherche et le développement pour accroître l’efficacité de ses produits.

Les connaissances acquises au cours de 50 ans d’engagement en course se sont traduites par des innovations dans tous les autres domaines d’application. Au final, les lubrifiants haute performance Total et Elf sont adaptés au plus près des exigences des différentes marques. Il en résulte de plus faibles rejets de CO2. De plus, les huiles moteur modernes relâchent moins de substances nocives en brûlant.

www.totalsuisse.ch

Ineo Quartz First 0W-30: un produit très demandé.

Le bidon d’appoint est une question redondante. Comment incitez-vous vos clients à vendre ce litre d’huile de qualité?

Il existe une variété extrême d’huiles moteur sur le marché. Il n’y a plus une seule huile universelle. Les voitures neuves en particulier nécessitent un lubrifiant moderne.

L’atelier spécialisé va sélectionner la référence correcte garantissant une longue durée de vie du moteur.

Avec l’huile d’appoint appropriée,

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46 1+2/18 LUBRIFIANTS

«QUALITÉ SUISSE ET CONSEIL PERSONNALISÉ COMME ATOUTS» AVIA commercialise une gamme complète de lubrifiants suisses de haute qualité qui répond à toutes les exigences des clients. Mais AVIA est également confronté à la pression sur les prix venant de l’étranger.

Texte: Mario Borri

F

ondée en 1927, l’association AVIA entretient le plus grand réseau de stations-service en Suisse, avec près de 600 stations et plus de 100 magasins.

L’indépendance des onze sociétés membres est la principale caractéristique de l’organisation. Elles décident elles-mêmes de leurs activités sous la marque commune, selon des normes de qualité définies et une image uniforme. Elles sont donc fortement ancrées sur le marché régional et particulièrement proches du client.

A côté des stations-service, les sociétés AVIA commercialisent également une gamme complète de lubrifiants de haute qualité, qui comprend une large gamme d’huiles automobiles et de spécialités industrielles, couvrant tous les besoins.

Les prix restent sous pression «Le commerce des lubrifiants s’est bien déroulé pour les membres d’AVIA en 2017, mais les prix sont encore sous pression», explique Martin Richli, directeur général de la coopérative des lubrifiants AVIA. Toutefois, la situation tarifaire tendue subsistera en 2018. C’est notamment dû à la pression croissante exercée par les pays voisins et, d’autre part, à la hausse actuelle des cours du pétrole brut qui se répercute sur les prix des lubrifiants.

Les distributeurs indépendants de lubrifiants suisses ont encore d’autres défis à relever, comme le souligne Martin Richli: «La tendances des constructeurs automobiles à exiger des lubrifiants toujours plus exclusives nous met sous pression. La complexité croissante de la technologie et l’augmentation des spécifications ne facilitent pas nos activités. En outre, même si l’intérêt pour l’électromobilité est encore faible, la part de marché des véhicules électriques va en augmentant. Ce qui impactera la vente d’huiles moteur».

Un magasin régional de lubrifiants d’AVIA. Qualité et service suisse Heureusement, AVIA a plusieurs atouts dans sa manche. En tant qu’entreprise suisse, elle offre la meilleure qualité suisse. Les lubrifiants AVIA sont parmi les produits les plus sophistiqués du secteur des huiles minérales. Les matières

premières telles que les huiles de base et les additifs sont achetés selon les spécifications les plus récentes des motoristes et raffinées en Suisse. Il en resulte des produits finis hautement qualifiés. AVIA propose des lubrifiants haute performance de dernière génération, homologués

par les grands constructeurs auto­mobiles, tels que des huiles automobiles à faible coefficient de frottement (technologie SAPS) pour moteurs avec ou sans filtre à particules. L’offre prévoit aussi des huiles moteur haute performance pour utilitaires Euro 4 et Euro 5 dotés de systèmes de post-traitement des gaz d’échappement. AVIA s’appuie enfin sur des prestations de conseil personnalisées. «En plus de notre vaste assortiment, nous offrons également des conseils complets à nos clients. Les garagistes sont informés régulièrement, au besoin par des entretiens personnels. Dans la mesure du possible, nous les aidons également au moyen des clarifications techniques», explique Martin Richli. «Grâce aux entrepôts régionaux, l’approvisionnement est la fois garanti, rapide, ponctuel et flexible. Autant d’atouts qui font la force de l’association AVIA».

Affiches pour le bidon d’appoint La problématique du litre de secours concerne aussi les clients AVIA. Ceux-ci sont sensibilisés à la vente d’une huile de qualité via des affiches publicitaires et des conseils personnalisés dans les stations-service.

Lorsque les moteurs sont soumis à des sollicitations continues, à des températures extrêmes, à des frottements ou à de fortes salissures, seuls des lubrifiants de haute qualité peuvent prévenir une usure prématurée.

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Les lubrifiants AVIA sont parmi les produits les plus sophistiqués du marché des huiles minérales.

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«RÉDUIRE DE MOITIÉ LES HEURES D’EMBOUTEILLAGE ME REMPLIRAIT DE JOIE» Le directeur d’auto-suisse Andreas Burgener n’est guère étonné du très bon résultat des ventes de voitures neuves en 2017, qui se chiffre à 314’028 unités. En revanche, le fait qu’une voiture neuve sur trois soit encore motorisée par un diesel le laisse perplexe, surtout après le scandale des émissions. Il s’exprime aussi sur l’inexorable montée en force des véhicules 4x4, qui pourraient se hisser cette année au-delà des 50% d’immatriculations sur le marché du neuf.

Interview: Mario Borri

AUTO&Économie: Que vous vient-il à l’esprit quand vous étudiez les immatriculations des voiture neuves en 2017?

Andreas Burgener: Notre prévision pour 2017 était absolument correcte. Nous avons annoncé très tôt que le marché demeurerait stable par rapport à 2016. Le recul n’est que d’un pourcent, soit environ 3000 voitures particulières. Nous avons été positivement surpris par les performances des motorisations diesel. Malgré toutes les mauvaises prophéties, elles représentent 36 pourcents du marché, et donnent en cela un signal fort.

Les plus de 314’000 immatriculations de voitures neuves sont un bon Andreas Burgener, directeur de l’Association des importateurs officiels d’automobiles en ­Suisse romande

résultat. Mais si le mois de décembre avait été aussi bon que lors de l’exercice 2016, le constat serait encore meilleur…

Il faut se rappeler que décembre 2016 est un mois record depuis le tournant du millénaire, avec plus de 35’000 immatriculations! Ce chiffre était donc presque impossible à reproduire…

Comment le marché du diesel va-t-il évoluer durant l’année à venir?

Nous supposons que sa part de marché diminuera légèrement. Il y a tout de même une incertitude liée à l’achat d’un diesel. Quelle soit justifiée ou non, cela aura certainement un impact.

Comment les importateurs peuventils rétablir la confiance des Suisses dans le diesel?

L’ensemble de la branche doit mieux communiquer les résultats de tests récents, avec des moteurs diesel fortement dépollués. Les derniers dispositifs de traitement permettent d’obtenir des valeurs d’oxydes d’azote extrêmement faibles. Pas seulement en laboratoire, mais aussi sur la route.

Existe-t-il des alternatives au diesel?

Le moteur diesel est et restera performant, notamment en termes de consommation de carburant, dès lors que l’on roule sur des distances moyennes à longues. Evidemment,

le profil d’utilisation au quotidien joue un rôle fondamental dans le choix d’une motorisation. Pour un faible kilométrage annuel, le moteur essence est plus pertinent. Pour des trajets intra-urbains, l’électrique est tout indiqué. Quant aux voitures hybrides, elles conviennent très bien aux trajets courts mais réguliers.

Les voitures essence reprennent du poil de la bête, avec une palette de modèles qui s’est considérablement étoffée ces derniers temps.

Les trois leaders du premium - Audi, BMW et Mercedes – ont poursuivi sur une lancée ascendante en 2017.

Vont-ils encore progresser?

Ces trois marques ont des produits désirables dans leur portefeuille, comme nos autres membres, et bénéficient d’une excellente image.

Les chiffres montrent qu’ils ont fait du bon travail en 2017. Toutefois, il est difficile de prévoir l’évolution future. Cela dépend également des renouvellements de modèles et des innovations à venir.

Quels défis la branche a-t-elle dû relever en 2017?

Les importateurs ont dû relever trois défis principaux: le CO2, le CO2 et le CO2! Blague mise à part, les importateurs sont effectivement très préoccupés par les objectifs ambitieux de la Suisse, en particulier avec l’introduction de nouvelles valeurs limites à partir de 2020.

L’impact commercial est sensible.

Nous respectons les objectifs, mais beaucoup de personnalités politiques, en particulier de gauche et des verts, pensent que c’est un jeu d’enfant de les réaliser.

Il n’en est rien. Nous ne vivons pas dans le socialisme, le client acquiert le véhicule qu’il souhaite.

Et l’électromobilité dont nous avons besoin pour atteindre les objectifs ne bénéficie pas encore d’un battage médiatique suffisant. Son essor dépend aussi de l’infrastructure de

PRÉVISIONS 1+2/18 49

charge, actuellement inadé­quate.

Cependant, de nombreux nouveaux modèles électriques seront lancés en Suisse au cours des trois prochaines années, et je ne doute pas qu’ils susciteront le désir, et de la demande.

La part des voitures 4x4 continue d’augmenter. Vontelles prendre l’ascendant sur les deux-roues-motrices?

Cela devrait se produire déjà en 2018. La transmission intégrale s’est imposée comme un équipement exceptionnel en termes de sécurité et de comportement. De plus en plus de clients ne veulent plus s’en passer.

Quel est l’effet de cette part croissante de 4x4 sur le respect des objectifs en CO2?

Certes, cela ne facilite pas la vie de nos membres, surtout si l’on considère la baisse simultanée des véhicules diesel. Les véhicules à transmission intégrale sont un peu plus lourds et consomment davantage de carburant. Mais les clients s’en soucient peu.

Au niveau politique, quelle est la L’hybridation électrique est-elle situation par rapport aux objectifs suffisante pour atteindre la limite d’émissions de CO2? de CO2?

En décembre, un certain nombre Elles peuvent certainement apporter d’initiatives dangereuses ont une contribution importante. Mais été soumises au Parlement, en l’atteinte des objectifs ne sera pas provenance notamment de la possible sans voitures électriques, gauche et des verts. Elles posent à gaz et à piles à combustible. des exigences totalement absurdes, qui Combien de voitures «Les véhicules à raffermiraient encore neuves seront immattransmission riculées en 2018, selon les règles à partir de ­intégrale sont un vos prévisions?

2020. En Suisse, nous peu plus lourds sommes d’ores et déNous nous attendons à et consomment jà appelés à atteindre ce que le marché reste ­davantage de seuls nos objectifs stable. Nous pensons donc atteindre un par rapport à l’UE. ­carburant. Mais Mais aujourd’hui, les niveau similaire à celui les clients s’en de 2017. Les prévisions incitations à accroître ­soucient peu.» économiques pour cetla diffusion des propulsions alternatives, te année sont bonnes, comme c’est le cas dans l’UE, sont de sorte que la demande en véhicules menacées. Cela n’aurait plus rien à modernes et efficaces ne devrait pas voir avec un marché de la mobilité s’effondrer. libre et libéral; nous serions très proches du socialisme automobile. Que doit-il se passer en 2018 pour que vous rendre heureux?

La possibilité de réduire de moitié La part de marché des véhicules à les heures d’embouteillages sur propulsion alternative a continué les ­ autoroutes et dans les agglode croître. Les hybrides essence se mérations me remplirait de joie. sont même très bien démarquées.

Malheureusement, on peut s’attendre à de nouveaux records de congestion et à des coûts économiques encore plus élevés, qui se chiffrent en milliards de francs. En outre, les bouchons engendrent inutilement des émissions de CO2, encore plus élevées puisque la consommation de carburant augmente de près de moitié en conduite hachée. Je souhaiterais également une approche plus objective du débat politique en ce qui concerne la recherche de solutions pour la mobilité de demain, voulue plus efficace et propre. Dans ce sens, il ne faut en aucun cas accepter des propositions parlementaires à motivation idéologique, qui veulent placer les acheteurs de voitures sous tutelle. www.auto.swiss

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50 1+2/18 RECYCLAGE

Altola AG a trois sites situés à Olten, Pieterlen et Zuchwil.

«LES ATELIERS DEVRAIENT SE CONCENTRER SUR LEURS ACTIVITÉS PRINCIPALES» La firme Altola AG propose en Suisse une collecte complète des déchets dangereux et ­contrôlables pour le commerce, l’industrie, le domaine public et d’autres entreprises d’élimination des ­déchets. La plupart des clients proviennent des garages et du secteur des transports, et la majorité des déchets émanent de l’industrie chimique et de l’usinage des métaux, comme l’explique Giuseppe Raia, Key Account Manager. Interview: Mario Borri Comment se portaient les affaires en 2017?

Nous avons constaté que nous devions investir beaucoup plus de travail par tonne de déchets collectés.

C’est une tendance que nous devons suivre de près et, dans la mesure du possible, la corriger avec les lieux d’enfouissement. D’autre part, nous avons pu améliorer notre logistique en réduisant aussi le temps de collecte.

De l’ensemble de nos services, c’est la partie la plus directement ressentie par le client. Nous considérons l’utilisation de notre boutique en ligne comme positive également.

Via ce canal, les enregistrements et les commandes ont presque doublé ces deux dernières années. Si vous ne l’avez pas encore essayé, je ne peux que vous la recommander.

Pour ce qui est de la pérennité, nous avons pu passer à une production

d’électricité neutre en CO2 l’année dernière. En outre, les licences pour 2018, ont été octroyées avec des places d’apprentissage à pourvoir dans trois branches spécifiques.

Comment le secteur de l’élimination des déchets a-t-il évolué au cours des dix dernières années?

Il est devenu plus international, plus rapide et réagit de façon beaucoup plus sensible aux fluctuations des prix à court terme. En outre, les exigences en termes de qualité des déchets sont de plus en plus élevées et les coûts administratifs augmentent de manière disproportionnée. Concernant la disponibilité des installations extérieures, nous rencontrons des goulets d’étranglement bien au-delà des frontières de la Suisse. Malgré cela, nous faisons tout notre possible pour satisfaire nos clients.

Dans quels domaines les différences sont-elles le plus perceptibles?

Les besoins du client continuent d’évoluer vers le «tout chez un seul intervenant». L’atelier souhaite avoir un partenaire assurant l’élimination de tous les déchets; que le transport fonctionne dans toutes les régions, que le recyclage soit effectué correctement et que les conteneurs appropriés ainsi que les documents et les étiquettes nécessaires soient fournis par ce partenaire d’élimination.

L’atelier veut pouvoir se concentrer pleinement sur les activités de son métier proprement dit.

Altola offre-t-elle de nouveaux services et lesquels sont prévus pour 2018?

Nous élargissons constamment notre gamme de produits et de services

pour répondre aux besoins de nos clients. Le client le voit bien lorsqu’il consulte notre boutique en ligne ou lorsqu’il est mis au courant de nouvelles offres et prestations, lors de discussions avec les conseillers à la clientèle. Pour 2018, nous voulons élargir notre gamme de déchets solides tels que le bois, les matières plastiques et les pneus. Nous voulons aussi rendre les processus de commande jusqu’à la facturation encore plus efficaces, rapides et faciles pour le client. Selon une enquête menée auprès des garagistes, les critères les plus importants pour ces derniers sont la collecte locale, et l’écologie lors du recyclage des matières. L’enquête révèle que nos chauffeurs collectant les déchets dangereux obtiennent une note de satisfaction de 98,2 % sur le critère de la gentillesse et de la courtoisie. Ce témoignage est éloquent.

Nous travaillons quotidiennement à conserver cette image positive, tout en l’améliorant.

Comment évolue le taux de recyclage des huiles usagées?

RECYCLAGE 1+2/18 51

Malheureusement, négativement. Par rapport à 2014 – l’année marquante – le taux a diminué d’un tiers. Cela s’explique notamment par la forte baisse de la demande de produits à base d’huile recyclée, ainsi que par des conditions moins attrayantes et des normes de qualité plus élevées.

C’est un défi, pour nous et nos clients, de poursuivre l’effort dans le domaine de la récolte sélective.

Nous sommes convaincus que cette amélioration se traduira à long terme par un gain financier. Cependant, il ne faut pas oublier que les huiles non recyclées ont au moins subi un recyclage thermique. Des milliers de tonnes de combustibles fossiles ont ainsi été remplacées, contribuant de manière significative à la réduction des émissions de CO2 en Suisse.

Y a-t-il des progrès technologiques qui pourraient augmenter ce taux?

Avec les liquides, nous ne voyons pas de solution miracle. Comme pour tout ce qui n’est pas trié en amont, on ne peut pas attendre des matières premières de haute qualité en aval.

En outre, les bas prix des matières premières et les attentes élevées

à l’égard des nouveaux produits ne sont pas propices au recyclage. Nous observons toutefois un progrès dans la récupération des pneus usés. Des installations et des procédés à l’avantgarde de la technologie permettent le rechapage des pneus et la production de granulés destinés à la fabrication de nouvelles bandes de roulement. Ce n’est pas un marché pour la Suisse, mais en tant que fournisseur de pneus usés, il s’agit pour nous d’une alternative bienvenue aux méthodes d’élimination existantes. Et cet engagement ne nous coût pas plus cher.

Que nous réserve l’avenir?

Nous sommes naturellement préoccupés par les futurs déchets des garages. L’électromobilité - même si elle ne débarquera pas d’une fois, du jour au lendemain - aura un impact sur les activités des garagistes et par conséquent sur les nôtres. Cependant, nous acquérons déjà une grande expérience dans le domaine du recyclage des déchets électriques et électroniques. Notamment en ce qui concerne l’élimination des piles et des objets rechargeables. J’espère qu’à l’avenir, nous pourrons toujours

Giuseppe Raia, Key Account Manager chez Altola AG. rencontrer quotidiennement nos clients et partenaires pour travailler de manière constructive, dans un esprit de partenariat. Quand quelque chose ne fonctionne pas, il faut en parler ensemble. Nous ne serions pas là depuis 48 ans sans les nombreux

ÉLIMINATION DANS LES RÈGLES DE L’ART Thommen-Furler AG relève le défi du recyclage et de l’élimination des déchets dangereux ­provenant des carrosseries et des garages. L’entreprise est depuis peu compétente pour le ­recyclage professionnel des batteries lithium-ions à haute tension, qui arrivent en fin de vie. ­Celles-ci proviennent de véhicules hybrides et électriques.

T

hommen-Furler AG propose une élimination des déchets dangereux et industriels sans souci, mais pas sans soin! Leader en Suisse dans la fourniture de produits chimiques, de spécialités chimiques et de lubrifiants, Thommen-Furler AG propose également des services de recyclage et d’élimination pour les garages et les carrosseries de la branche automobile. Les ateliers peuvent ainsi éliminer leurs déchets dangereux de manière écologique et extrêmement rentable.

Logistique performante Thommen-Furler AG dispose de sa propre flotte de 50 véhicules utilitaires et assure le ramassage dans un délai maximal de cinq jours ouvrables, dans toute la Suisse. Lors d’un mandat, l’équipe du centre de service Automotive informe le client de la date d’enlèvement et prend en charge les bons de livraison et les étiquettes de danger correspondantes. Une grande partie des déchets collectés est traitée dans les installations de recyclage et de traitement aménagées sur les trois

sites. Les conseillers techniques accompagnent leurs clients sur place, pour la gestion professionnelle du stockage intermédiaire et pour l’utilisation du conteneur adapté à chaque type de déchets. En plus de l’élimination des déchets dangereux et industriels classiques, tels que les huiles usées, les filtres à huile, les batteries au plomb, les vieux pneus, etc., Thommen-Furler AG relève les défis des nouvelles technologies!

En 2017 déjà, Thommen-Furler AG comptait sept collaborateurs formés pour le conditionnement,

clients garagistes. Nous tenons à les remercier et nous sommes très motivés pour conserver notre titre de n°1 dans l’élimination des déchets de garages. www.altola.ch

le transport et l’élimination des batteries lithium-ions à haute tension de véhicules hybrides ou électriques. Si ces batteries sont chargées mais endommagées, il est essentiel qu’elles soient emballées correctement et en toute sécurité sur place, avant le transport. Seuls des spécialistes qualifiés peuvent garantir un transport sûr jusqu’au lieu de traitement. Pour une élimination des déchets aussi sûre et respectueuse, Thommen-Furler AG est certainement la bonne adresse! (pd/eka)

Informations spécifiques sous: https://www.thommen-furler.ch/ fileadmin/user_upload/ 4_Factsheet/PD/Factsheet_ PD_Recycling-Entsorgung_ AUT_F.pdf

52 1+2/18 BANDE-ANNONCE

SUV: LE BOOM INARRÊTABLE Aucun autre segment n’a connu une croissance aussi rapide que celle des SUV au cours des dernières années.

Presque un tiers des voitures vendues en Suisse appartiennent à cette famille haute sur pattes, qui ne cesse d’ailleurs de s’étendre. Texte: Michael Lusk

L

es marques qui n’auraient pas encore de «sport utility vehicle» dans leurs rangs se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une main. Même les constructeurs de voitures de sport et de luxe se mettent au «quatre-quatre» surélevés, chose impensable il y a encore quelques années. De fait, les concessionnaires ont la possibilité d’élargir leur clientèle. Sur les cinq modèles présentés dans ce numéro, quatre n’ont pas de prédécesseurs directs dans leur marque respective. Et pourtant, selon les garagistes, les nouveaux venus suscitent déjà de nombreuses intentions d’achat auprès de clients étrangers à l’enseigne. A l’évidence, les SUV n’ont pas encore fini de grimper la pente en Suisse. Mais ils pourraient peu à peu délaisser le diesel.

Michael Lusk Rédacteur en chef AUTO BILD Schweiz

MITSUBISHI ECLIPSE CROSS

TOYOTA LAND CRUISER

DONNÉES TECHNIQUES

DONNÉES TECHNIQUES

Cylindres

4

Cylindres

4

Cylindrée (cm3)

1499

Cylindrée (cm3)

2755

Puissance (ch)

163

Puissance (ch)

177

Couple (Nm)

250

Couple (Nm)

420

0-100 km/h (s)

10,3

0-100 km/h (s)

12,1

Vmax (km/h)

205

Vmax (km/h)

175

Consommation (l/100 km)

6,6

Consommation (l/100 km)

7,5

Ventes (2017)

–

Ventes (2017)

509

Lancement (mois)

janvier

Lancement (mois)

janvier

Prix (à partir de CHF)

23'999

Prix (à partir de CHF)

34'200

Bernd Hoch Managing Director MM Automobile Schweiz AG Härkingen (SO)

«Avec l’Eclipse Cross, nous consolidons la gamme entre l’ASX et l’Outlander, en posant de nouveaux jalons pour l’avenir. Le design distinctif, le comportement dynamique et le 4x4 accroissent le cercle des acheteurs.»

Valentin Pagani Vice-directeur Garage-Carrosserie Pagani & Fils Sàrl Granges-près-Marnand (VD)

Christian Künstler Managing Director Toyota AG Safenwil (AG)

«Le nouveau look du Toyota Land Cruiser souligne encore plus son aspect solide, robuste et confortable.

Cela en fait un cheval de trait convaincant, mais aussi une monture apte aux longs trajets.»

Jonathan Ecabert Responsable des ventes, garage Autotechnique SA MarinEpagnier (NE)

«L’Eclipse Cross représente un tournant pour Mitsubishi avec un style qui dégage beaucoup d’émotions. Sa con­ duite procure une vrai plaisir!»

«Après 60 ans, ce véhicule reste toujours autant indestructible. Grâce à sa technologie avancée pour le franchissement, il passe pratiquement partout. Sans jamais oublier le confort ni ses qualités familiales.»

Avec l’Eclipse Cross, Mitsubishi innove: les Japonais ne se sont pas concentré sur l’utilité maximale, mais ont fait des concessions en faveur du design. Sur le marché férocement disputé des SUV, cet effort de différenciation devrait payer face à une concurrence fournie.

On ne change pas une équipe qui gagne. Le Land Cruiser s’est déjà très bien vendu en Suisse en 2017 et Toyota reste fidèle à ses principes. Extérieurement, le modèle a été rafraîchi et l’habitacle a été ennobli. Il reste l’engin idéal des montagnards et se plie aux loisirs des citadins.

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BANDE-ANNONCE 1+2/18 53 DS 7 CROSSBACK

JAGUAR E-PACE

DONNÉES TECHNIQUES

VOLVO XC40

DONNÉES TECHNIQUES

DONNÉES TECHNIQUES

Cylindres

4

Cylindres

4

Cylindres

4

Cylindrée (cm3)

1499

Cylindrée (cm3)

1999

Cylindrée (cm3)

1969

Puissance (ch)

130

Puissance (ch)

150

Puissance (ch)

190

Couple (Nm)

300

Couple (Nm)

380

Couple (Nm)

400

0-100 km/h (s)

10,8

0-100 km/h (s)

10,1

0-100 km/h (s)

7,9

Vmax (km/h)

195

Vmax (km/h)

199

Vmax (km/h)

210

Consommation (l/100 km)

4,0

Consommation (l/100 km)

4,7

Consommation (l/100 km)

5,1

Ventes (2017)

–

Ventes (2017)

–

Ventes (2017)

–

Lancement (mois)

février

Lancement (mois)

janvier

Lancement (mois)

février

Prix (à partir de CHF)

36'550

Prix (à partir de CHF)

39'500

Prix (à partir de CHF)

50'700

Vincent Jarno Directeur général DS Automobiles (Suisse) SA Schlieren (ZH)

«Le DS7 Crossback ouvre une 2e génération de DS. Avec 33 assistances dédiées à la sécurité et à la conduite, ainsi qu’une suspension anticipative piloté par caméra, ce SUV pose de nouveaux jalons sur son segment.»

Valentin Hotz Directeur Garages Hotz (SA) Val-de-Travers (NE)

Damian Donnellan Managing Director Jaguar Land Rover Schweiz AG Safenwil (AG)

«Nous sommes confiants sur la capacité du E-PACE à conquérir de nouveaux clients. Ceux-ci seront séduits par les valeurs fondamentales de Jaguar comme le style, la dynamique de conduite et la finition.»

Emmanuel Martin, Responsable de marque JAGUAR & Land Rover Emil Frey SA Crissier (VD)

Natalie Robyn Managing Director Volvo Car Switzerland AG Zürich

«Le nouveau Volvo XC40 est conçu pour des personnes au style de vie urbain. Il offre des caractéristiques de sécurité et d’infotainment de premier plan parmi les SUV compacts.»

Patrick Mariéthoz Directeur Général groupe Atlas Automobiles SA Sierre-Sion-Martigny (VS)

«Le DS7 Crossback fait renaître le luxe à la française. On peut s’attendre à une clientèle de conquête, séduite par le concept-car de l’an passé et intéressée notamment par la version hybride à quatre roues motrices.»

«Premier SUV compact de Jaguar, le E-Pace est racé et élégant. Il y a de la F-Type dans ce véhicule! C’est à nouveau un joli coup de patte de la part de Jaguar.»

«Basé sur une nouvelle plateforme Volvo, le XC40 est taillé pour les personnes exigeantes, connectées et sensibles aux tendances, qui recherchent aussi un véhicule fort en design.»

En matière de mode et de parfum, le luxe est français. Et c’est à DS qu’il revient de redonner ses lettres de noblesses à l’automobile tricolore, cette fois en entrant sur le marché très porteur des SUV premium, très appréciés en Suisse. Le DS7 Crossback affiche un caractère affirmé que n’ont pas forcément ses concurrents d’Outre-Rhin.

Jaguar a tardé à se lancer sur le marché des SUV, mais le constructeur britannique a désormais parfaitement assimilé la recette. Après le F-Pace, voici le petit frère E-Pace qui incarne le nouveau ticket d’entrée dans le monde de Jaguar. L’arme idéale pour séduire une clientèle jeune et curieuse.

Les imposants XC90 et XC60 ont offert une belle notoriété à Volvo en matière de SUV. La voie du succès est donc toute tracée pour le XC40, le représentant compact de la marque scandinave. Au menu: sécurité au top, confort et une élégance toute suédoise. Et il y a même un hybride plug-in.

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54 1+2/18 CARROSSERIE

Traçabilité en un coup d’œil - Carbeat d’AkzoNobel affiche le déroulement des tâches dans l’atelier.

Au Centre d’information André Koch d’Urdorf, les participants découvrent des conditions d’apprentissage de premier plan.

DONNER DU RYTHME AVEC CAR-BEAT D’AKZONOBEL

AK AG FORME LES PEINTRES DE MERCEDES-BENZ

L

es processus efficaces sont la clé de la rentabilité d’un atelier de réparation. Car-beat est la solution numérique d’AkzoNobel pour rendre les processus visibles et efficaces pour tout le monde. Le système numérique basé un «cloud» affiche l’état de réparation actuel des véhicules en atelier sur un grand écran tactile. Les applications sur le moniteur peuvent être déplacées et contrôlées du bout des doigts. Cela rend le système rapide, intuitif et donne une vue d’ensemble complète des tâches en cours. Un tel système augmente la qualité et

permet une meilleure planification des échéances. Kai Gräper, Acoat Selected Manager D-A-CH, voit dans Car-beat une étape importante vers la numérisation des carrosseries: «Les ateliers de peinture d’aujourd’hui sont confrontés à deux défis majeurs, soit la complexité accrue des processus de réparation et le besoin d’une meilleure communication des processus, dans le sens de la transparence et de l’efficacité». (pd/rh) www.sikkenscr.ch

D

ans le cadre d’un partenariat avec Mercedes-Benz, André Koch AG organise pour la première fois en 2018 des cours spéciaux pour la marque à l’étoile. Cette formation s’adresse aux peintres, mais aussi aux chefs d’équipe et aux conseillers en service.

«Nous sommes très heureux de ce rapprochement», explique Tony Tulliani, directeur commercial d’André Koch AG. Une journée est consacrée au séminaire théorique et pratique du «MicroRepair», une alternative de réparation économique surtout destinée aux dommages mineurs

comme les rayures, bosses ou impacts de gravillons. Durant le «Color Training», les participants apprennent à utiliser les derniers outils Standox pour la détermination numérique des couleurs. Le cours «Peinture spéciale pour véhicules» traite de la réparation des vernis spéciaux Mercedes-Benz et des gammes de couleurs Bright,Magno et Designo.

De plus, les spécialistes d’André Koch AG présentent aussi le processus de réparation pour revêtements multicouches complexes, poutres en aluminium et peintures mates. (pd/rh) www.andrekoch.ch

GLASURIT: LES COURS 2018 POUR PEINTRES EN CARROSSERIE

L

a formation de base et la formation continue sont la clé de voûte d’une carrière professionnelle et cela vaut également dans la branche de la carrosserie. De nouvelles couleurs spéciales et complexes sont lancées sur le marché presque tous les jours. Pour Sebastian Wyder, responsable technique chez Glasurit «Un programme de formation individuel est absolument essentiel dans un marché en déclin où la création d’emplois est toujours plus exigeante et prend du temps. Il est

primordial de mettre l’accent sur l’efficacité.» Conscient des défis, Glasurit propose cette année un programme de formation approfondi et personnalisé basé sur les besoins de ses clients. Les cours de formation Glasurit se déroulent au centre de compétence Refinish Competence Center (RCC) à Wangen an der Aare (BE). Les formations s’adressent aux apprenants, au personnel plus expérimenté et aux professionnels. (pd/rh) www.glasurit.com/de-ch

CARROSSERIE 1+2/18 55

CHOIX DES ADHÉSIFS: GARE AU MAUVAIS CALCUL! Les consommables sont utilisés en masse dans les ateliers de carrosserie et de peinture.

Et ils coûtent de l’argent. En prenant pour exemple les films de vernissage et de masquage, tous les emballages ne contiennent pas toujours ce qui est réellement annoncé.

L

es consommables sont utilisés en masse dans les ateliers de carrosserie et de peinture. Et ils coûtent de l’argent. En prenant pour exemple les films de vernissage et de masquage, tous les emballages ne contiennent pas toujours ce qui est réellement annoncé. Afin de contrer la croissance des coûts, certaines carrosseries optent pour des produits bon marché sans nom. Cela peut toutefois s’avérer désastreux. Car outre des différences de qualité dans la production, les épaisseurs standard varient entre 8 et 10 μm (micromètre).

Le fabricant allemand de films Horn & Bauer (distribué par Glas Trösch AG, succursale de Carbesa à Oensingen) démontre, avec le tableau de qualité

Dimension

8 µm

9 mµ

10 mµ

4 x 150 m

5,1 kg

5,6 kg

6,2 kg

4 x 200 m

6,6 kg

7,2 kg

8,1 kg

4 x 300 m

9,7 kg

10,8 kg 12,0 kg

5 x 120 m

5,1 kg

5,6 kg

6,2 kg

6 x 100 m

5,1 kg

5,6 kg

6,2 kg

la diversité de l’offre augmente.

Cela aide aussi à reconnaître les arnaques et la camelote. La prudence est de mise avec les éco-produits particulièrement bon marché, car les informations figurant sur l’étiquette

ne correspondent pas toujours à la largeur et à la longueur réelles, ni l’épaisseur du matériau. Il faut aussi se méfier des fournisseurs qui n’indiquent que des infos partielles ou qui livrent des yards (0,914 m) plutôt que des mètres. Malheureusement, des rouleaux de 300 mètres qui n’en font effectivement que 230 sont une réalité. Les conséquences sont loin d’être négligeables puisque le déficit de 70 m correspond au matériel de couverture moyen pour 12 véhicules. (rh) www.glastroesch.com/carbesa

ci-joint, à quel point le poids d’un rouleau de film de revêtement est significatif. La pesée est un moyen de contrôle efficace: à l’aide du tableau, l’utilisateur peut vérifier si les spécifications sont correctes en posant simplement le rouleau et son noyau sur une balance. Cet examen devient d’autant plus important que

USIC BERNE: FORMATION CONTINUE SATA

La nouvelle lampe à ­lumière du jour trueSun a capté l’attention des jeunes professionnels dans l’usine Sata.

I

ljas Kasami, de la classe de formation spécialisée en carrosserie de l’USIC Berne, a demandé à Sata s’il y avait possibilité de visiter l’usine. Cette requête a été accueillie positivement et la visite a pu être conduite par Frédéric Huber de Jasa AG à Kornwestheim, en Allemagne.

Les participants se sont montrés enthousiastes face à l’organisation de l’usine de production, d’où sortent les pistolets à peinture et accessoires. La précision et le contrôles de qualité méticuleux ont aussi fait forte impression. Après la visite, une brève formation sur le produit et une discussion ouverte ont permis de poser toutes les questions possibles. Le groupe de curieux a particulièrement apprécié la lampe LED trueSun dont le cône uniforme reproduit la lumière du jour, pour un rendu optimal de toutes les couleurs, ainsi que le système de bols Sata RPS. (pd/rh)

www.jasa-ag.ch

SC 08 remplace SC 07 et SC 17.

CORRECTIF: PAS DE «PLUS» POUR LES LAQUES R-M

U

ne erreur s’est glissée dans nos pages Carrosserie l’an passé.

En effet, les vernis de mélange non R-M sont fournis avec le suffixe «Plus». La série de laques de finition UNO HD CP s’appelle ainsi UNO HD CP Plus.

Le suffixe «Plus» signifie en fait un processus de mélange simplifié.

Le nouveau vernis de mélange SC 08 remplace la combinaison SC 07 et SC 17. Un autre correctif nécessaire concerne l’adresse de la succursale suisse de BASF Coatings: Churerstrasse 78 à Pfäffikon (SZ). www.rmpaint.com

56 1+2/18 CARROSSERIE

SELCUK AROUND THE WORLD

S

elcuk Özgül, un connaisseur reconnu de la branche des carrossiers, a visité plusieurs ateliers lors d’un voyage autour du monde. Le compte-rendu dans ces pages.

L’INDUSTRIE AUTO ET LES ASSURANCES TRAVAILLENT MAIN DANS LA MAIN Octavio Guerra Gonzales est représentant commercial d’Axalta CS et responsable d’une vaste zone de la péninsule du Yucatán au Mexique. Il est très heureux d’entendre parler de mon projet de visite, puisque je souhaite dépeindre le métier de carrossier sous toutes ses facettes. Quand je l’ai rencontré dans un garage VW à Cancún, il m’a proposé de visiter d’autres entreprises.

J’ai accepté avec joie. Texte/photos: Selcuk Özgül

O

n se dirige vers Cancun.

La destination est un atelier de carrosserie et de peinture qui ne traite que certaines marques de voitures: Ford, Mazda, Lincoln et Hyundai.

Outre les emblèmes de marques, des partenaires en assurances sont également visibles sur la façade bleue. Je découvre là un logo d’assurance que je connais bien: la

Zurich est en croissance au Mexique.

J’écoute Alejandro Nieto Infante, le chef d’atelier. Il était ingénieur puis a changé de carrière; il travaille dans l’entreprise depuis sept ans. C’est une coïncidence qu’il soit arrivé là.

En fait, il correspondait au profil recherché: un bon organisateur. Il m’explique que la Zurich travaille en étroite collaboration avec Ford.

Les importateurs automobiles ont

des accords avec les compagnies d’assurance, et celles-ci précisent quelles voitures peuvent être réparées dans tels ateliers. Aux dires de Nieto, Ford travaille avec Zurich et se charge de toutes les réparations d’accidents dans la région.

Contrairement à d’autres assurances, le garage est autorisé à réparer des voitures jusqu’à huit ans d’âge, comme convenu avec la Zurich.

Chaque voiture impliquée dans un accident a sa propre histoire. Environ 70 % des réparations sont gérées par les compagnies d’assurance.

La proportion de clients privés y est plus élevée car les gens se connaissent. Quand je lui pose des questions sur les particularités du marché, il m’emmène sur le grand parking. Il y a beaucoup de voitures qui ont subi des dommages, moyens à sévères. Je lui demande si ces voitures attendent les pièces de rechange, car cela prend toujours au moins une semaine. Il sourit, répond par l’affirmative mais admet que dans certains cas, il faut attendre de savoir quelle sera la compagnie d’assurance qui paiera les dommages. Puis une voiture de milieu de gamme arrive au garage avec une porte arrière endommagée. Comme la voiture est en état de rouler, son

Marbre, lifts et cabines de peinture: tout sous un même toit.

Le globe-trotter Selcük Özgür (à gauche) avec Octavio Guerra Gonzales.

CARROSSERIE 1+2/18 57

propriétaire peut encore la conduire jusqu’à la date de réparation. Trois jours plus tard, le voici qui revient, après qu’une autre voiture soit à nouveau rentrer dedans, touchant la même portière. Il revient donc à l’atelier pour fixer un nouveau rendez-vous. Cette fois la porte doit être remplacée, il faut la commander. Le conducteur reprend le volant mais un jour avant la réparation, le voilà qui revient une nouvelle fois au garage, le coffre enfoncé. Cette fois, la voiture est remorquée et les airbags se sont déclenchés. Trois accidents en dix jours: la malchance colle aux pneus de ce conducteur!

Pas moins de trois assurances doivent maintenant décider qui doit payer, et combien. Le conducteur, lui, roulera plusieurs semaines en bus et en taxi. De l’avis de Nieto Infante, tant que le moteur et la transmission sont en ordre, tout est réparé. Mon interlocuteur m’affirme que les airbags sont remplacés en fonction de l’âge de la voiture,

Une Mazda, victime des inondations. mais je n’en suis pas convaincu.

On les coupe et s’en est fini. Reste à savoir si les Ford, Mazda, Lincoln et Hyundai sont toutes égales face aux réparations. On me répond que oui, pour ce qui touche à la carrosserie. Pour la mécanique en

revanche… Nieto me montre des voitures parquées côte à côte, qui ne présentent aucuns dommages extérieurs importants mais qui sont en attente d’un moteur. Elles ont traversé un passage souterrain inondé lors des fortes pluies, il y a

LOCATION DE VOITURES AVEC ATELIER: UN MODÈLE MEXICAIN POUR L’EUROPE? Cet atelier est nettement plus grand que l’autre. Sa particularité?

Il appartient à une société de location de voitures dont je vais taire le nom.

J’en ai compris la raison après l’avoir visitée.

T

outes les réparations effectuées ici le sont sur nos propres véhicules». Le manager, Fernando Ley‑ va, est carrossier de formation. Il a fréquenté des écoles techniques puis a étudié l’ingénierie automobile. F. Leyva travaille dans cette entreprise depuis neuf ans. Elle répare jusqu’à 12 véhicules par jour. Comme les véhicules sont vendus après un an au plus tard, ils sont également préparés ici avant la livraison à l’acquéreur. Comme on peut s’y attendre dans une flotte de location, certains véhicules passent en réparation jusqu’à cinq fois par an.

«Nous n’en gardons pas toujours la trace», confie le patron. «Mais nous pouvons reconnaître les véhicules que nous avez déjà réparés.» A la question de savoir si les voitures sont assurées, il me répond que oui, mais seulement la couverture obligatoire. Pas de casco!

Les voitures louées endommagées par des tiers sont également réparées.

La centrale règle le paiement avec

la compagnie d’assurance, F. Leyva ne s’occupe de rien. L’entreprise de location possède cinq autres ateliers à travers le Mexique.

Marques ciblées La centrale s’occupe de l’admi­ nistration financière, juridique et de tout ce qui concerne les assurances.

Les commandes de pièces de rechange sont également traitées de manière centralisée. Quand les pièces de rechange arrivent, les réparations démarrent. Selon les marques achetées par l’entreprise de location durant l’année, les ateliers réparent presque uniquement des Renault ou des Ford. «On voit assez vite quelles couleurs vont correspondre. Nous travaillons avec des couches de base PPG conventionnelles».

Cabines de peinture sur mesure L’atelier de carrosserie possède deux cabines de peinture fabriquées sur place. Il n’y a pas d’espace dévolu à

la préparation. Vu la taille des halles, les travaux préparatoires peuvent être effectués là où il y a de l’espace disponible. On fait de même pour manœuvrer et si la place manque, les véhicules sont garés dehors en attendant leur tour. Les accrochages sont rares, le travail étant toujours supervisé de près par le patron. La

quelques semaines. Seul un type de modèle a subi des dommages au moteur. Toutes les autres marques ont pu continuer à rouler.

La compagnie d’assurance veut maintenant clarifier s’il s’agit d’un vice de construction. Jusque-là, ils ne paieront pas. L’atelier traite de 175 à 180 réparations par mois.

Quant au nombre de commandes passées par semaine, elles varient aussi de 175 à 180. La disponibilité de l’atelier, la disposition des postes de travail, les étiquetages: tout apparaît sur le logiciel, ce qui permet de réagir de manière flexible à tout moment sans perdre une commande. A l’entrée de la halle se trouve le marbre et au fond l’atelier de peinture. Il y a au total cinq postes de préparation, tous séparés les uns des autres par une feuille de PVC. Les deux cabines de peinture sont toujours occupées. Plus de 20 employés y travaillent, dont trois peintres, trois préparateurs et trois plombiers.

qualité des réparations, la précision des couleurs et le respect des normes de coloris sont certainement valables pour les travaux de préparation avant la vente, mais pas nécessairement pour toutes les petites réparations.

L’objectif principal est de remettre les véhicules de location au plus vite en circulation.

Je pense alors aux exigences élevées imposées aux fournisseurs en Suisse et en Europe, et aux recommandations des fournisseurs sur la manière de choisir et d’appliquer leurs produits. J’esquisse alors un sourire, et me réjouis d’ores et déjà de découvrir d’autres manières de travailler. (sö)

Les voitures sont peintes dans deux cabines faites maison.

58 1+2/18 PRODUITS/PROCHAIN NUMÉRO

LES THÈMES DU PROCHAIN NUMÉRO 3/2018:

LAVE-GLACE SANS TRACES

L

es chaussées hivernales sont encore humides et salées. Pour ne pas conduire à l’aveuglette, il est donc nécessaire d’avoir du liquide laveglace en suffisance. Mais lequel choisir? Les différences de qualité sont parfois significatives et souvent ces liquides laissent des traces de gras. Ce n’est pas le cas du «KlarSicht» de FRIPOO Produkte AG, l’un des fabricants suisses majeurs pour le nettoyage et l’entretien des véhicules. Une compétence de presque 50 ans se cache dans «KlarSicht ».

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Pneus d’été AUTO&Économie passe en revue toute l’actualité des pneumatiques destinés à la belle saison. Les nouvelles références des manufacturiers et les bons conseils des spécialistes figurent en bonne place dans ces pages.

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ÉCONOMIE Salon de Genève Le 88e Salon de l’Automobile de Genève donne le ton sur les tendances de la nouvelle année automobile. Outre les stands des marques de véhicules, le «GIMS» fait la part belle, dans la halle 7 de Palexpo, aux produits et services des accessoiristes, équipementiers et grossistes.

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