AE_1+2_2017

1+2 | FÉVRIER 2017

Le magazine pour la branche automobile suisse

& Économie

EN COUVERTURE Le marché des lubrifiants Les huiles pour moteurs, toujours plus spécifiques et diversifiées, posent de nouveaux défis aux garages et aux fournisseurs.

Témoignages et présentation des nouveaux produits.

ÉCONOMIE Interview d’Andreas Burgener Le directeur d’auto-suisse tire le bilan d’une année passée réussie au niveau des ventes de voitures neuves. Il annonce aussi ses pronostics et ses intentions pour 2017, notamment l’action politique.

NEWS Le sel sur les routes Le salage reste le moyen le plus sûr, le moins cher et le plus supportable écologiquement pour lutter contre la neige et le verglas sur l’ensemble du réseau routier.

Mais la méthode peut encore être améliorée.

AUTO&ÈVE La reine des petites voitures Directrice de Smart, Annette Winkler lève un bout de voile sur la façon d’insuffler énergie et créativité à une marque automobile.

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ÉDITORIAL 1+2/17 3

DES MÉCANIQUES BIEN HUILÉES

U Raphaël Leuba, Directeur de l’édition romande.

n confrère de la presse automobile suisse me confiait dernièrement son désarroi face aux nouveautés automobiles dont il devait tirer le portrait.

Autrefois accoutumé aux dossiers de presse débordants d’informations techniques pointues et de données de performances, il est aujourd’hui confronté à la montée en puissance d’un discours officiel qui relaie en priorité l’avalanche d’équipements et d’accessoires de confort, de sécurité et d’info-divertissement au détriment des fondamentaux d’une automobile, c’est-à-dire les caractéristiques structurelles qui font d’elle une machine à rouler avant d’être une plateforme géante pour smartphone.

Pour le coup, l’ami en question ne sait plus trop où mettre ses priorités, sevré de sensations de conduite et d’explications d’ingénieurs lors des présentations presse, mais gavé par la propagande des stylistes et des gens du marketing. On caricature?

A peine. Il n’empêche, pour rendre un récit palpitant, il faut raconter autre chose que la greffe de deux caméras et trois capteurs qui rendent la conduite quasi-autonome,

mais quand même pas totalement…

Vous permettez qu’on reprenne les commandes?

Lubrification à la carte Le paradoxe, c’est que les voitures d’aujourd’hui ne sont pas moins passionnantes que par le passé.

Bien au contraire si l’on considère la variété croissante des modèles et des technologies de propulsion. On peut même affirmer qu’en matière de châssis et de moteurs à combustion interne, les innovations n’ont jamais été aussi foisonnantes. Taux de compression variable (V-CT d’Infiniti), compresseur d’amorçage pneumatique du turbo (Volvo Power Pulse), injection d’eau dans les chambres (BMW), commande des soupapes sans arbres à cames (Freevalve de Koenigsegg)… Voilà autant de nouvelles applications qui, si elles ne visent pas forcément la performance dynamique, ont sinon le mérite d’améliorer le rendement énergétique ou l’écobilan.

Pour Auto&Économie, c’est sûr, le débat sur la priorité des infos techniques à délivrer dans un essai automobile ne vaut pas, les récits épiques de preux chevaliers de la route

n’étant pas notre cœur de métier.

On observe néanmoins que les progrès techniques ont aussi des répercussions chez les fournisseurs et dans l’après-vente. Pour s’en convaincre, on peut lire dans les pages de cette édition les témoignages des grossistes en lubrifiants, le thème fort de ce premier numéro de l’année. La sophistication des motorisations – thermiques ou hybrides – et les marges de tolérance mécaniques très serrées qui y sont associées engendrent des prescriptions pour les huiles toujours plus précises de la part des constructeurs.

A tel point d’ailleurs que les spécialistes parlent souvent de l’huile moteur comme d’une pièce détachée, puisque chaque référence devient de plus en plus spécifique. Le défi, pour les garages, consiste dès lors à disposer d’un large éventail d’huiles, mais dans des quantités plus restreintes que par le passé.

Les grossistes y répondent par une logistique affûtée.

Bonne lecture!

IMPRESSUM Editeur A&W Verlag AG Rédaction alémanique Lukas Hasselberg (hbg), rédacteur en chef hbg@auto-wirtschaft.ch Isabelle Riederer (ir), Michael Lusk (ml), Rafael Künzle (rk), Christoph Schmutz (cs), Erwin Kartnaller (eka), Franz Glinz (fg), Roland Hofer (rho) redaktion@auto-wirtschaft.ch Directeur de l’édition romande Raphaël Leuba (rl) rl@auto-wirtschaft.ch

Graphisme Simon Eymold (sey) sey@auto-wirtschaft.ch Correction Raphaël Leuba (rl) rl@auto-wirtschaft.ch Société d'édition A&W Verlag AG Riedstrasse 10 8953 Dietikon Téléphone 043 499 18 60 Fax 043 499 18 61 www.auto-wirtschaft.ch verlag@auto-wirtschaft.ch

Editeur (Helmuth H. Lederer, 1937–2014) Président du conseil d’administration Peter Affolter (paf) paf@auto-wirtschaft.ch

Administration Vanessa Bordin, vb@auto-wirtschaft.ch Téléphone 043 499 18 60 Fax 043 499 18 61

Directeur Giuseppe Cucchiara (gcu) gcu@auto-wirtschaft.ch

Employées stagiaires Riona Blaca (rb), rb@auto-wirtschaft.ch Valeria De Maio (vdm) vdm@auto-wirtschaft.ch

Annonces Juan Doval (jd) Téléphone 076 364 38 41 jd@auto-wirtschaft.ch Giuseppe Cucchiara (gcu) Téléphone 079 700 99 00 gcu@auto-wirtschaft.ch

Impression AMA PRINT AG Täfernstrasse 2, 5405 Dättwil

Médias associés AUTO&Technik (CH), AUTO&Carrossserie (CH), AUTO&Wirtschaft (CH + A), Auto Bild (CH + A), aboutFLEET (CH) Rythme de parution Mensuel (paraît dix fois par année) Réception des annonces Téléphone 043 499 18 60 Fax 043 499 18 61 verlag@auto-wirtschaft.ch

Service des abonnements Suisse: Fr. 48.–/an (TVA comprise) pour les deux titres AUTO&Economie et AUTO&Carrosserie Etranger: sur demande Téléphone 043 499 18 60

La reproduction de tout ou partie des textes publiés, sous une forme quelconque est interdite sauf autorisation expresse de l’éditeur. L’indication de la source est indispensable. La rédaction est dégagée de toute responsabilité pour la non publication de textes qui lui parviendraient sans que ceux-ci aient été sollicités.

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04/15 SOMMAIRE SOMMAIRE 4 1+2/17

20

Les grandes évolutions sur le marché des huiles moteurs.

EN COUVERTURE 20 La marché des lubrifiants Le marché des huiles moteurs est hautement concurrentiel.

Et cela devrait rester le cas en vertu des technologies modernes, des nouveaux moteurs et des intervalles d’entretien allongés.Toutefois, l’état des taux de change et la concurrence de l’étranger compliquent la situation. Pour mieux résister, les fournisseurs jouent la carte des prestations étendues, comme l’élimination des huiles usées. «Pour chaque baril d’huile vendu, nous fournissons un bon d’élimination.

Le garagiste ramène son baril d’huile usagée», promet-on chez Krautli par exemple..

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NEWS 6 Personnalités et events L’actualité des personnalités et entreprises de la branche automobile suisse au travers de quelques portraits, et un arrêt sur image de la fameuse Pirelli Night qui a eu lieu le 18 janvier dernier. L’occasion de découvrir les «people» d’Helvétie et autres invités de marque conviés à la présentation du calendrier 2017 et de la nouvelle génération du pneumatique ultra haute performance P-Zero.

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Pirelli Night 2017: le calendrier et le P-Zero en vedettes.

48

Garage Wagner: le carrossier qui fait ses propres voitures! ÉCONOMIE 40 Le bilan d’auto-suisse Aux dires de son directeur, Andreas Burgener, le marché des voitures neuves se porte bien.

Toutefois, si le chiffre avancé de 317’000 unités écoulées en 2016 dépasse les prévisions, il faut garder à l’esprit que les marges opérationnelles ne sont plus ce qu’elles étaient. La branche auto peut néanmoins se réjouir des perspectives 2017, avec des ventes qui devraient rester audessus du seuil des 300’000 unités et des pénalités de gaz carbonique toujours assez restreintes.

CARROSSERIE 46 Tendances et artisanat Grâce à ses statistiques très prisées des constructeurs automobiles, Axalta peut publier une fois de plus les préférences de coloris pour automobiles partout dans le monde.

Conclusion? Qu’importe la couleur, pourvu que ce soit blanc... Autre sujet fort de ces pages dédiées aux métiers de la carrosserie: la découverte d’une création roulante unique en aluminium, la «Wagner Speziale» habillée par l’artisan Josef Wagner.

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6 1+2/17 NEWS

UN HOMME DU CRU À LA TÊTE DE TOYOTA SUISSE

CHANGEMENT À LA DIRECTION GÉNÉRALE DE SUZUKI SUISSE

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hristian Künstler sera le nouveau directeur général deToyota AG. Cet Allemand de 36 ans comptabilise de nombreuses années d’expérience dans l’industrie auto. Il a commencé sa carrière il y a 11 ans chez Toyota pour développer le réseau de distribution avant d’exercer des fonctions dirigeantes dans les secteurs des achats, de la tarification, de la gestion produits ainsi que du marketing et des communications. Récemment, il occupait le poste de directeur des ventes et du marketing pour Toyota Suisse. M. Künstler succède à Philipp Rhomberg, qui après plus de dix ans de services chezToyota et Lexus relèvera un nouveau défi dans le groupe Emil Frey.

u 1er janvier 2017, Stefan Gass a repris la Direction avec le statut de directeur de la société Suzuki Automobile Schweiz AG. Il bénéficie d’une grande expérience à des postes de direction dans l’industrie automobile. Depuis plus de 10 dix ans, ce père de deux enfants a assumé différentes fonctions chez Suzuki en tant que directeur de la force de vente interne, chef de projet et de produit, directeur des finances et du contrôle de gestion ainsi qu’adjoint à la direction. Cet économiste âgé de 42 ans prend la succession de Hanspeter Bachmann qui, après 22 ans d’engagement dans l’exercice de ces fonctions, a décidé de céder la gestion opérationnelle de Suzuki Suisse.

Christian Künstler, Directeur Général Toyota AG

MANAGING DIRECTOR AU FÉMININ CHEZ VOLVO SUISSE

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Jacques Chatain, Director After Sales Renault Suisse SA & Renault Österreich GmbH

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a direction générale de Hyundai Suisse a été restructurée. En janvier 2017, Oliver Sermeus, Managing Director de Hyundai au Belux (Belgique & Luxembourg) occupe désormais le même poste chez Hyundai Suisse et prend ainsi la responsabilité des deux marchés. Les Coréens associent de cette façon l’expérience et le savoir-faire entre les marchés belge et suisse et renforcent également l’équipe dirigeante de Hyundai Suisse. O. Sermeus travaillait comme Managing Director de Hyundai Belux depuis 2009 et occupera donc la même fonction chez Hyundai Suisse. L’ancien Managing Director de Hyundai Suisse, Diego Battiston a quitté l’entreprise.

Stefan Gass, Directeur Suzuki Automobile Schweiz AG

NOUVEAU DIRECTEUR APRÈS-VENTE POUR LA SUISSE compter du 1er janvier 2017, Jacques Chatain est le directeur de l’après-vente régional pour Renault Suisse SA et Renault Österreich GmbH. Il occupait précédemment le poste de General Manager After Sales Europe Renault SA en charge des marchés britannique, irlandais, italien, slovène et croate ainsi que de huit importateurs. Diplômé de l’Ecole Supérieure des Sciences Commerciales d’Angers, M. Chatain a débuté sa carrière dans l’aprèsvente en 1995 au sein de Renault GrandeBretagne. Son prédécesseur Christophe Waag devient directeur général du marché de Renault Retail Groupe Vienne.

CHANGEMENT À LA DIRECTION DE HYUNDAI SUISSE

partir de janvier 2017, Natalie Robyn occupera le poste de Managing Director chez Volvo Car Switzerland. Cette femme de 38 ans dispose d’une solide expérience de direction dans divers secteurs de la branche automobile et a travaillé précédemment au siège de Volvo Car à Göteborg. N. Robyn succède à Dennis Nobelius qui a quitté Volvo Car Switzerland en septembre 2016 pour occuper la fonction de CEO de Zenuity, la nouvelle joint-venture de Volvo Car et Autoliv dédiée à la conduite autonome. Domenico Gaito qui a assuré le rôle de Managing Director chez Volvo Suisse à titre intérimaire, reprendra son poste de Director Sales.

Natalie Robyn, Managing Director Volvo Car Switzerland

Oliver Sermeus, Managing Director Hyundai Belux und Hyundai Suisse

VFAS: UN SIGNAL CLAIR AVEC UNE NOUVELLE DIRECTRICE

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’association du commerce automobile indépendant suisse (VFAS) a nommé pour le 1er mars 2017 une nouvelle directrice en la personne de Katrin Portmann. Forte de dix années d’expérience dans l’industrie de l’automobile, Mme Portmann œuvrait auparavant dans les affaires publiques, la com’ et les médias. Le président de VFAS Roger Kunz et le conseil d’administration se tournent vers les activités stratégiques. Katrin Portmann est aussi nommée secrétaire générale et remplace ainsi Joëll Thiébaud. VFAS envoie un signal clair sur l’amélioration des conditions-cadres pour les concessionnaires, les ateliers et les consommateurs.

Katrin Portmann, directrice de l’association du commerce automobile indépendant suisse.

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8 1+2/17 NEWS

CHANGEMENT DE POSITION CHEZ FIBAG AG

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l y a quelques changements de personnel chez Fibag pour la nouvelle année. A partir de janvier 2017, Kurt Schürch a succédé à Martin Raschle en tant que directeur des achats et des ventes.

Simultanément, Patrick Cagienard a repris la succession de Peter Hegetschweiler qui a atteint l’âge de la retraite à la fin de 2016, comme chef des régions de Zurich et de la Suisse orientale.

CHANGEMENTS DE PERSONNEL CHEZ BP SUISSE

CHANGEMENT AU SEIN DE LA MARQUE AU TRIDENT

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alter Loa est depuis début 2017 le nouveau chef de vente des stations-essence DODO (DODO = dealer owned) et prend ainsi la direction opérationnelle de ces stations qui ne sont pas détenues par BP. Jean-Luc Bonjour est le nouveau Company Channel Manager chez BP. Dans ce rôle, il est responsable de la direction opérationnelle des stations BP en Suisse.

tefano Battiston, l’ancien coordinateur du marketing de Maserati Suisse, après un détour chez IWC Schaffhouse, est revenu en début d’année 2017 comme Marketing Manager de la marque premium italienne. Il reprend la fonction de Glen George qui est retourné chez Pirelli Suisse où il assumera la responsabilité de Key Account Manager Car Importers.

Patrick Cagienard, directeur régional Zurich/ Suisse orientale chez Fibag AG

Walter Loa, Chef de vente des stations-essence BP Suisse

Stefano Battiston, Marketing Manager Maserati Schweiz

Kurt Schürch, directeur des achats/ ventes chez Fibag AG

Jean-Luc Bonjour, Company Channel Manager BP Suisse

Glen George, Key Account Manager Car Importers chez Pirelli Tyres (Suisse) SA

CRÉATION DU NOUVEAU DOMAINE «MARQUES» Amag Import entreprend des changements organisationnels, qui seront suivis par des modifications dans le personnel. Oliver Stegmann prend en charge la direction du nouveau domaine

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ont eu lieu et les sujets d’importance pour l’avenir, à savoir la new mobility et la numérisation.

es défis auxquels la branche automobile doit faire face ont encore augmenté durant ces dernières années. Outre les tâches traditionnelles et bien connues, d’autres thèmes doivent être traités.

Quelques exemples: la numérisation, les nouvelles technologies et formes de mobilité. Afin de bien pouvoir gérer

ces nombreuses initiatives sans oublier le travail quotidien, des ressources supplémentaires sont nécessaires.

Pour Bernhard Soltermann, Managing Director d’AMAG Import, c’est évident: «Les changements au sein de notre branche sont indéniables. C’est pourquoi, je tiens à me concentrer encore davantage sur les transformations qui

Permutation Pour cette raison, l’organisation d’AMAG Import a été légèrement adaptée. Y sera désormais intégré le nouveau domaine «Marques» dans lequel seront regroupées les divisions des marques. Oliver Stegmann, jusqu’ici chef de marque Volkswagen, en assumera la direction.

Oliver Stegmann, directeur des ventes

Sandra Grau, chef de marque Seat

Peter Schmid, chef de marque VW VP

Dans cette fonction, il en référera à Bernhard Soltermann. Peter Schmid, jusqu’ici chef de marque SEAT, devient le nouveau chef de marque VW «véhicules personnels». Sandra Grau, jusqu’ici cheffe marketing chez VW «véhicules personnels», reprend la fonction de Peter Schmid chez SEAT. Giselle Vaugne, qui était cheffe de la gestion produits chez ŠKODA, prend la succession de Sandra Grau. (pd) www.amag.ch

Giselle Vaugne, cheffe marketing VW VP

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Le team Pirelli au complet souhaitant la bienvenue à ses hôtes lors de la Pirelli-Night 2017.

Dieter Jermann, Markus Hutter (centre) et Daniel Steinauer de l’ESA.

Depuis la gauche: Marco Fabbri (Autoscout24), Peter Schmid (VW) et André Hefti (Auto-Salon).

Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx Dieter Jermann et Dominique Rinderknecht.

Dieter Jermann avec Murat Yakin et sa femme Anja.

Katrin Portmann (VFAS), Iginio Cangero (Pirelli).

Depuis la gauche: Pasqualino Casciano, Pascal Lütolf, Severin Kollros (Hostettler).

PIRELLI NIGHT 2017: PRÉSENTATION GLAMOUR DE «THE CAL'» À ZURICH Le très attendu calendrier Pirelli 2017 a été présenté le 18 janvier 2017 dans le cadre de la Pirelli Night à l’X-tra de Zurich en exclusivité pour le public suisse. Avec notamment des personnalités de la branche auto, les plus fidèles clients Pirelli, les amis de la marque et des célébrités du paysage suisse.

L

a présentation suisse de l’œuvre photographique s’est déroulée cette année au club X-tra à Zurich, rassemblant plus de 500 invités dans une ambiance glamour. Hôte du jour, Dieter Jermann, Director Swiss Market & Area Director Central Europe de

Pirelli, a accueilli les nombreux représentants de la branche automobile et du pneumatique ainsi que des stars et d’autres personnalités en vue.

Des visages familiers comme Melanie Winiger, Karin Lanz et Murat Yakin n’ont pas voulu manquer le lancement suisse du célèbre

calendrier. Cette 44e édition est l’œuvre du photographe de renommée internationale Peter Lindbergh.

Dominique Rinderknecht a animé la soirée en vraie pro de l’événementiel. L’ouverture musicale de la chanteuse soul Kaye-Ree de Hanovre a été suivie d’un show

multimédia enthousiasmant du manufacturier Pirelli, dédié à la nouvelle génération du pneu sportif P-Zero.

Ce pneumatique UHP de tradition est devenu au fil du temps une marque forte à lui seul. La soirée s’est terminée en musique avec la prestation de la jeune guitariste et chanteuse anglaise JJ Rosa. (ir)

www.pirelli.ch

Photos: Isabelle Riederer, Lukas Hasselberg, Tilllate.com

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Filippo Covello, Marcello Guerrini (Agom).

Lorenzo Dal Vi (Foitek), Glen George (Pirelli), Stefano Battiston (Maserati).

Karl Bieri (Auto Zürich), Isabelle Riederer (A&W Verlag) et Diego Battiston.

Oliver Wittmann, Olivier Gandolfo (PSA).

Seranella Artioli De Feo et Daniel Jost (FCA).

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LES ROUTES SUISSES NE MANQUENT PAS DE SEL S’il est des contrées septentrionales où les routes rectilignes peuvent rester enneigées tout l’hiver sans trop gêner le trafic, il en va autrement dans notre pays. Reliefs montagneux et alternance des phases de gel-dégel impliquent un recours intensif au salage. La sécurité est à ce prix, mais l’addition n’est-elle pas trop salée? Texte: Raphaël Leuba | Photos: Salines Suisses SA

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n tant qu’automobiliste, il est rassurant de croiser le chasseneige et la saleuse de bon matin. Mais on appréhende aussi les effets – autrefois dévastateurs – du sel sur les carrosseries. Et puis à force de recevoir cette saumure sur le pare-prise et les phares, on s’agace de devoir remplir intempestivement le réservoir de liquide lave-glace. Reste que la problématique du salage hivernal ne s’arrête pas là. L’entretien hivernal du réseau routier permet de réduire de 15 à 20% le risque d’accident sur chaussée glissante et, en fluidifiant le trafic, de limiter la consommation de carburant. En contrepartie, il y des coûts: l’achat du sel, l’entretien des engins de déblayement ainsi que des coûts indirects potentiels liés aux dommages sur le biotope et à la pollution des eaux.

Extraction suisse En Suisse, le déneigement et le salage hivernal sont systématiquement

pratiqués sur les routes cantonales, communales et les autoroutes depuis les années 50. Le sel déversé, principalement du chlorure de sodium (NaCl), provient exclusivement des sites des Salines Suisses SA à Pratteln (BL), Riburg (AG) et Bex (VD). Celles-ci disposent de réserves suffisantes pour couvrir les besoins durant plusieurs siècles et produisent actuellement 600’000 tonnes de sel par an. Ce sel gemme, extrait des profondeurs par dissolution puis recristallisation de la saumure, est pour moitié destiné à l’entretien hivernal des routes, sa destination première.

En fonction des conditions météo, les besoins en sel de voirie peuvent varier du simple au triple d’une année sur l’autre. 300’000 à 350’000 tonnes sont requises lors d’hivers rigoureux. Limitées dans leur capacité d’extraction, les salines doivent impérativement alimenter les stocks en prévision de la mauvaise saison.

Le cours du sel se situe actuellement

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aux alentours de 200 francs la tonne et les cantons et municipalités ont l’obligation de se fournir auprès des Salines Suisses SA. Ces dernières prélèvent un franc par tonne de sel au titre de l’impôt (l’ancienne régale du sel) et reversent l’intégralité du montant aux cantons, selon une clé de répartition qui tient notamment compte du nombre d’habitants.

Dilution rapide Grâce aux progrès techniques et notamment à l’épandage de saumure liquide, la densité de sel déposée par unité de surface est passée de 40 g/ m2 dans les années soixante à une dizaine de grammes aujourd’hui.

Avec de meilleurs résultats à la clé.

On observe néanmoins une augmentation des quantités consommées en raison des plus grandes fréquences de passage. Selon l’Eawag (Institut de Recherche de l’Eau du Domaine des EPF), la teneur en NaCl des eaux de fonte s’écoulant des routes varie très fortement. On estime que les teneurs en chlore (Cl) et en sodium (Na) ne doivent pas dépasser, l’une comme l’autre, 20 mg par litre pour permettre la production d’eau potable, alors que la loi suisse n’impose aucun seuil pour ces deux éléments. On observe une aggravation des problèmes de corrosion à partir de 80 mg Cl/l et une altération gustative de l’eau potable à partir de 100 mg Cl/l. L’Ordonnance sur la protection des eaux définit pour cette raison un seuil de 40 mg Cl/l pour les eaux souterraines servant à la production d’eau potable. Ce seuil n’est jamais atteint dans les lacs, alors que les rivières les plus exposées peuvent

parfois révéler des pics temporaires de 60 à 80 mg/l. La concentration jugée toxique pour les poissons est de l’ordre du g/l en cas d’exposition prolongée sur plusieurs jours. En conséquence, d’après le rapport de l’Eawag, le salage des routes n’entraînerait pas de situation préoccupante dans les cours d’eau.

Parmi les substances ajoutées en petites quantités au sel de déneigement, on trouve un antiagglomérant, en principe du ferrocyanure de sodium. Peu toxique en lui-même, ce sel additionnel réagit à la lumière, formant alors du cyanure d’hydrogène hautement toxique. Les concentrations estimées dans le milieu aquatique resteraient néanmoins inoffensives. Quant à la végétation des bords de route, elle serait surtout touchée dans zones immédiates, la dissolution augmentant de façon exponentielle sur 3 à 4 mètres.

Salé ou sucré? À l’heure actuelle, le salage au NaCl reste la méthode d’entretien hivernal des chaussées la plus économique et la plus écologique. Pour l’Eawag, il semble néanmoins envisageable de ramener les quantités de sel utilisées à un niveau inférieur à 10 g/m2, par l’optimisation des techniques d’épandage en fonction de la météo et du trafic. Concernant d’éventuelles alternatives au salage, les moyens «abrasifs», comme le sable et les copeaux de bois, s’avèrent moins efficaces et ne peuvent être appliqués qu’à petite échelle. Pour sa part, l’Office fédéral des routes (OFROU), en accord avec l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), a expérimenté une mélasse issue de la production de sucre répondant à l’appellation commerciale Safecote.

Plus qu’un substitut, cette substance à dégeler composée de sous-produits de l’industrie sucrière est un complément (10%) pour saumure. Du fait de sa forte teneur en carbone organique, la réglementation prévoit de limiter l’utilisation et le dosage de cet additif afin que le carbone organique dissous (COD) soit facilement biodégradé, et ne dépasse pas certains seuils. Les contrôles effectués après emploi du Safecote ne révèlent toutefois aucune augmentation significative de la charge en COD. www.salz.ch www.energie-vorbild.admin.ch www.astra.admin.ch

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C

ertes, pour la démonstration il s’agit Une ère nouvelle d’une situation imaginaire mais elle La démonstration est simple: de facto une forme pourrait facilement survenir dans la de voiture autonome existe déjà et les solutions réalité: je suis au volant de ma voiture, techniques sont appliquées à la production en une berline de gamme moyenne, moteur essence série, du moins sous une forme embryonnaire.

2.0 litres, 200 ch. L’autoroute défile Mais ce n’est qu’un début, un petit et l’aiguille du compteur de vitesse début. Car dans un avenir plus ou (à moins qu’il ne s’agisse d’un moins proche la voiture intelligente affichage numérique!) tremblote va se développer toujours davanautour des 110 km/h; le trafic est tage. Et l’automobile-ordinateur – va-t-on assister à l’avènement régulier et le régulateur de vitesse maintient une allure quasi constante. d’un néologisme qui pourrait être Soudain, alerte! Le clignotant côté «autordinateur»? – va toujours bousculer davantage à la fois l’industrie gauche s’allume, j’en déduis qu’un automobile et celle de l’informatique autre automobiliste s’apprête à me Roland Christen, dépasser, déjà son capot se pointe Chroniqueur AUTO&Économie appliquée. La démonstration de cette tendance est mise en exergue à ma hauteur, je serre à droite pour carsmedia@smile.ch par le fait que la collaboration étafaciliter le passage. Dans la foulée un autre usager devant moi, sur la piste de droite, blie entre les grandes adresses numériques, ralentit à la vue d’un camion sensiblement plus comme Google ou Apple, par exemple, et les lent. Pas le temps de freiner, déjà le dispositif constructeurs automobiles s’intensifie toujours préventif de maintien de distance est entré en davantage. L’automobile est entrée à toute vitesse action et a aussitôt ralenti ma voiture: merci à la dans une nouvelle ère conceptuelle du transport technologie ultra élaborée qui est intervenue à individuel. Mais le plus difficile reste à faire, à savoir définir le cadre juridique indispensable bon escient. pour l’utilisation des autordinateurs.

Plaisir de conduire en berne Question piège: qui sera responsable en cas d’accident? Car malgré toutes les mesures préventives des accidents se produiront, d’ailleurs quelques-uns se sont déjà produits. Satanée question à laquelle juristes et ingénieurs cherchent actuellement des réponses raisonnables, mais l’exercice est sacrément difficile. L’une des pistes de la recherche consiste à mettre sur le même plan l’application informatique et le conducteur. Sur cette démarche vient se greffer un argument hautement significatif, à savoir la prise de position des compagnies d’assurances. Les plus optimistes tablent sur l’avènement définitif des autordinateurs vers la fin de la décennie actuelle. Pour l’heure il est une seule certitude: le plaisir de conduire ne sera jamais plus ce qu’il a été car à moyen terme la technologie la plus perfectionnée aura à jamais fait disparaître une notion humaine, donc subjective, inexorablement vouée à disparaître.

Roland Christen

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KÄRCHER ÉTAIT LÀ, POUR LA SIXIÈME FOIS SUR LE RALLYE DAKAR Après le grand succès des stations de lavage lors des dernières éditions du Rallye Dakar, Kärcher s’est aussi chargé, en 2017, de la propreté des véhicules. En plus de l’équipement officiel dédié à cette compétition, Kärcher sponsorisait à nouveau les équipes X-raid MINI et KTM.

D Kärcher a mis en place deux stations de lavage lors de deux bivouacs sur le parcours.

ans deux bivouacs le long du parcours, Kärcher avait mis en place des stations de nettoyage où toutes les équipes étaient en mesure d’enlever avant la nuit poussière et saleté de leurs véhicules, à l’aide de nettoyeurs à haute pression et d’aspirateurs, pour repartir de plus belle le lendemain. Ce service fort apprécié était prévu à La Paz (Bolivie) et à Salta (Argentine).

La technologie de nettoyage Kärcher permet des économies d’eau douce, jusqu’à 80 pourcents par rapport à un

lavage manuel. Les nettoyeurs à haute pression sont un moyen de lavage respectueux de l’environnement qui permet d’obtenir le meilleur résultat dans un temps plus court. Dans la station, l’eau de lavage est à la fois récupérée et recyclée. Pendant le rallye, la société a fait profiter plus de 1500 véhicules de compétition et d’accompagnement d’un lavage efficace, contribuant ainsi à la sécurité des pilotes. Elle a ainsi offert un magnifique soutient aux équipes et a prouvé les performances des équipements Kärcher, même dans des conditions sévères.

En raison d’une forte sécheresse en Bolivie, Kärcher a fait don d’une installation de traitement d’eau mobile de type WTC 500 RO au gouvernement.

Le président bolivien Evo Morales a accepté le présent des représentants du spécialiste du nettoyage, dans le cadre du Rallye Dakar, en présence de l’ambassadeur allemand à la Paz Matthias Sonn. En tant qu’équipementier officiel du rallye, Kärcher assume ses responsabilités d’entreprise au niveau local, aidant les personnes dans le besoin avec sa technique et sa compétence.

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2017/2018

L’annuaire avec tous les partenaires commerciaux importants pour l’industrie automobile suisse Un ouvrage de référence unique Consultation aussi possible en ligne, partout en chaque instant sur ordinateur, tablette ou smartphone à l’adresse www.awguide.ch.

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Châssis: #SecurityInside NTN-SNR Roulements est le fabricant de roulements le plus important au niveau mondial. Qualité, performance ainsi que sécurité du conducteur sont les maîtres-mots de notre succès. NTN-SNR développe et fabrique des roulements à l’aide des techniques les plus modernes.

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homocinétiques pour la première monte. NTN-SNR souligne sa compétence dans ce domaine avec la technologie d’articulations à huit billes, particulièrement compacte et rendant le fonctionnement de l’arbre plus silencieux.

Moteur: #PerformanceInside La performance est la caractéristique prééminente des composantes moteur de NTN-SNR. L’offre comprend un assortiment complet de poulies et de tendeurs ainsi que des kits pour la distribution et la courroie auxiliaire.

Transmission: #ReliabilityInside Haute précision et fiabilité sont le propre des engrenages. Dans ce domaine, NTR-SNR fabrique des paliers d’une extrême fiabilité, qui sont adaptés à chaque type de transmission. En première monte, NTN-SNR livre les plus grands fabricants d’embrayages en butées de débrayage et propose celles-ci en pièces de rechange.

Service: #SolutionInside TechScaN’R est une appli qui facilite la vie des ateliers et concessionnaires. Les utilisateurs ont alors accès aux informations techniques importantes. Cette appli innovante, qui fait partie du concept de service de NTN-SNR, est proposée sur Apple Store et Google Play.

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18 1+2/17 AUTO&ÈVE

Isabelle Riederer, rédactrice ir@auto-wirtschaft.ch

DISCOURS ALTERNATIFS

L

a nouvelle année n’a que quelques semaines et j’assiste déjà à de sacrés changements, jusqu’au sein du Bureau ovale. Thank you Mister President! Parce qu’il est primordial qu’il y ait des gens comme Donald Trump, qui nous rappellent que rien est en ordre, que nous allons tous mourir un jour. J’ai aussi une histoire alternative à vous raconter. Si si, sans mauvaise foi!

Ainsi, des rumeurs circulent depuis un certain temps sur Tesla Motors, et le constructeur aurait finalement lâché le morceau: ses très populaires voitures électriques ne fonctionnent pas à l’électricité. Elles roulent à l’essence!

Une armée d’employés parcourt le monde, la nuit, pour refaire secrètement le plein des voitures chez les clients.

Dès que propriétaires gare sa voiture et branche le soi-disant câble à la prise, un employé qualifié se faufile, ouvre la trappe à carburant bien cachée et remplit le réservoir de 20 litres. Plus gros, il serait visible, aussi le réservoir doit être extrêmement compact pour ne pas attirer l’attention.

Une petite lampe énergivore dissimulée elle aussi, dans le coffre, fait en sorte que les batteries se déchargent rapidement. Elle s’allume lorsque le conducteur appuie sur la pédale. Quand le coffre est fermé, personne ne la voit. Les gaz d’échappement sont très finement filtrés et couverts par un parfum raffiné.

Juré, craché, pas besoin de vérifier!

NOUS AVONS BESOIN DE POUSSER LES MEILLEURS TALENTS VERS LE HAUT! Issue du secteur du bâtiment, Annette Winkler a retroussé ses manches il y a six ans pour aider Smart à atteindre de nouveaux sommets. Dans l’entretien qu’elle nous consacre, la directrice générale de la marque auto raconte le brin de folie qui l’anime.

Interview: Isabelle Riederer

AUTO&Ève: Madame Winkler, qu’est-ce qui vous fascine dans le secteur automobile?

Annette Winkler: L’économie est faite par l’homme, pour l’homme. C’est ma devise. Je crois que l’humain veut créer de la valeur, et je crois qu’il a un lien émotionnel fort avec son travail. Le secteur automobile est en outre un des secteurs les plus émotionnels qui soit. Autre raison de mon attirance pour le secteur automobile, c’est la possibilité de construire quelque chose. Notre secteur s’y prête parfaitement…

Une voiture, on peut la toucher, c’est du concret. C’est passionnant de pouvoir construire l’automobile et la mobilité, un thème très actuel.

J’ai lu un jour que vous aviez trouvé chez Smart le métier de vos rêves.

Pouvez-vous nous en dire plus ?

Smart est une marque fondée sur des valeurs. Nous ne nous contentons pas de construire une voiture, nous proposons un concept complet de mobilité. Une vision qui crée de la valeur et facilite la mobilité urbaine. C’est ce qui me motive, jour après jour. De plus, la marque Smart s’appuie dès le début sur des références culturelles qui sont aujourd’hui dans toutes les bouches.

Cet esprit start-up, que nous avions déjà à l’époque et qui en a fait sourire plus d’un, est aujourd’hui une de nos forces. Cet esprit se résume en une phrase: «Some might call it crazy,

we call it smart». Nous sommes un peu fous car nous ne sommes pas une marque «mainstream». Nous remettons en question la normalité, nous voulons surprendre et trouver de nouvelles voies. Cela se reflète dans notre travail quotidien. Chez Smart, nous travaillons de manière directe et efficace. J’aime ce côté unique chez Smart, de pouvoir agir comme une petite entreprise au sein d’un grand groupe comme Daimler, de pouvoir encourager la créativité, les talents, de sans cesse se remettre en question et entreprendre quelque chose de nouveau. J’ai effectivement trouvé le métier de mes rêves.

Dans le secteur automobile, les femmes se font rares aux postes de direction. Une raison à cela?

Je pense que la société évolue, mais toute chose requiert du temps. Ces dernières années, les

Annette Winkler la directrice générale de Smart qui permis à la marque d’atteindre de nouveaux sommets.

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notre service «ready to drop» qui permet de se faire livrer ses achats en ligne directement dans le coffre de sa voiture.

Avez-vous ressenti de l’hostilité quand vous avez débuté dans le secteur automobile il y a vingt ans?

Certains ont probablement fait preuve d’hostilité et d’une certaine manière je peux le comprendre.

Je venais du secteur du bâtiment. À 24 ans, j’étais déjà directrice d’une entreprise de construction.

Quand j’ai débuté dans le secteur automobile, j’avais à mon actif une expérience relativement longue dans le domaine du management. Mais professionnellement je n’avais pas été beaucoup en contact avec le secteur automobile et les grandes entreprises. Mon profil atypique a certainement provoqué quelques froncements de sourcils. D’un autre côté j’ai perçu de l’estime car je voulais être opérationnelle le plus rapidement possible; et aussi car je voyais les choses sous un autre angle. D’ailleurs c’est ce qui caractérise aujourd’hui encore les collaborateurs de Smart.

choses ont bougé, les entreprises ont compris que ce n’est pas dans leur intérêt de négliger les femmes. Mais il est clair que le chemin à parcourir jusqu’aux hautes responsabilités est encore long. Je me souviens quand j’ai débuté dans le secteur automobile, il y a vingt ans. Les femmes renonçaient fréquemment à prendre plus de responsabilités. Aujourd’hui la situation a bien évolué, aussi parce «Some might que les conditions cadres, sociales et call it crazy, économiques ont évolué. Aujourd’hui, we call it une majorité de jeunes femmes veut smart» s’épanouir dans le travail et participer activement aux décisions, à côté du merveilleux rôle de mère de famille.

Que fait Smart pour la promotion des femmes?

Chez Smart, la promotion des femmes n’est pas un plan d’action, c’est une attitude. Ainsi je me réjouis que le poste de directrice du marketing ait été récemment attribué à deux femmes qui se sont réparties les tâches. Autrefois impensable, c’est possible aujourd’hui. Smart comme Daimler encouragent le développement de ces modèles et les concrétisent. Je trouve que ces modèles sont en parfait accord avec Smart. C’est pourquoi je suis persuadée que c’est seulement une question de temps jusqu’à ce que les femmes réussissent à s’imposer dans tous les domaines d’activité, même aux postes de direction. C’est une évolution naturelle qu’il a fallu un peu stimuler.

Mercedes-Benz cible la clientèle féminine avec son slogan «She’s Mercedes».

Qu’en est-il de Smart?

Smart a une clientèle classique qui se répartit presque en parts égales entre hommes et femmes, avec une fourchette d’âges allant de 18 à 95 ans. C’est ce qui rend la marque si intéressante. Les clients de Smart aiment ce mélange entre voiture pratique et produit lifestyle.

Smart incarne l’innovation et la nouveauté. C’est pourquoi je me réjouis que nous soyons les premiers à proposer une gamme complète de modèles électriques. Smart est différente, Smart est innovante. Cela se manifeste aussi dans notre offre de services de plus en plus large afin de faciliter la mobilité urbaine. Je citerai en exemple

Le thème des quotas féminins donne lieu à des discussions animées, quel est votre avis?

Je comprends les arguments de ceux et celles qui militent pour le quota féminin, mais personnellement je n’aime pas l’idée. Je ne pense pas non plus que les quelques femmes qui occupent des postes de direction soient favorables au quota féminin. Je ne veux pas qu’on croie que j’ai obtenu ce poste pour répondre à un quota. Une obligation ne peut pas remplacer une attitude. Nous avons besoin de pousser les meilleurs talents vers le haut, quels que soient leur culture, leur âge et leur sexe. Sinon nous risquons au final de ne pas promouvoir les collaborateurs qui le méritent.

Quelle voiture conduisez-vous actuellement?

Je conduis actuellement deux Smart. J’ai une Smart Brabus Cabriolet Tailor Made. Au quotidien, je roule en Smart électrique, la Brabus ForJeremy dessinée par le designer Jeremy Scott et reconnaissable à ses ailes. Quand je roule en ville, les enfants se mettent à sautiller, à rire, et les chauffeurs de poids-lourds me font un signe de la main. Encore une voiture qui donne son sens au slogan «Some might call it crazy, we call it smart». www.smart.ch

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PETRO-LUBRICANTS MINERALÖL (SUISSE) SA

DIX ANS APRÈS, UN DES LEADERS DU MARCHÉ SUISSE DES HUILES Fondée le 7 septembre 2007, Petro-Lubricants Mineralöl (Suisse) SA s’est d’abord concentrée sur l’importation des produits Valvoline. Mais au fil des années, l’entreprise s’est établie comme un véritable fournisseur multimarques. En ajoutant Rowe et PLM (sa propre ligne de produits), elle peut désormais proposer aux garagistes un large éventail de produits dans toutes les gammes de prix.

Texte/photo: Michael Lusk

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n 2016, comme les années précédentes, Petro-Lubricants a fait partie des rares fournisseurs de lubrifiants automobiles à progresser, et cela malgré un marché sous pression…

Depuis trois ans, le volume global stagne à 25 millions de litres. «Nous sommes satisfaits du résultat puisque nous avons pu réaliser une croissance de presque 7%», explique Marco Spadaro, directeur de Petro-

Lubricant Mineralöl (Suisse) SA. Il affirme aussi qu’une part importante de ce volume est liée aux marques et que la quantité librement négociée n’a cessé de décroître ces dernières années. A cela s’ajoute une pression de l’étranger sur les prix.

Prestataire de services plutôt que marchand de lubrifiants Voilà pourquoi les rôles et objectifs de Petro-Lubricants ont changé.

Marco Spadaro, directeur de la Petro-Lubricants huiles minérales (Suisse) SA.

«Désormais, nous nous considérons davantage comme un prestataire de services plutôt qu’un simple marchand de lubrifiants», souligne M. Spadaro. «De plus, je suis persuadé que le prix des lubrifiants continuera encore à baisser ces prochaines années. Pourtant, nous sommes tenus aussi d’offrir les lubrifiants de dernière génération», poursuit le directeur. «Au cours des dernières années, le type d’huile demandé

a sérieusement changé au point que la 5W-30 est désormais la plus vendue. Les 0W-20 et 0W-30 ont, elles aussi, fortement progressé alors que la 10W-40 est en déclin.

Les prochaines stars du marché seront sans doute les 0W-12 et 0W-16».

Soigner les partenariats Autre clé du succès de PetroLubricants: les partenariats conclus ces dernières années avec d’autres firmes du secteur automobile ou après-vente de Suisse tel que UGS. «Chez Petro-Lubricants, nous poursuivons une politique de partenariats basée sur l’ouverture et

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la transparence». Marco Spadaro de qui s’étend du segment low cost au poursuivre: «Nos principaux atouts premium. A ce propos, les produits sont la réactivité et la flexibilité.» A PLM sont bien acceptés par les cela s’ajoute un bouquet complet garagistes. «Les chiffres parlent de services: stockage, logistique, d’eux-mêmes: nous avons créé expédition, prise en charge sur site, PLM en 2016 et, au cours des huit soutiens financiers, élimination et premiers mois de cette année-là, nous avons écoulé un bien davantage!»

Evidemment, Petrovolume de litres à six «Petro-Lubricants chiffres» précise M. Lubricants subit égalegarde quelques Spadaro. ment la concurrence surprises dans le étrangère, notamment Depuis, l’assortiment pipeline pour celle des fournisseurs compte pas moins 2017.» de 2500 lubrifiants et de lubrifiants proches de la frontière qui nettoyants! «Autant livrent directement en dire que nous avons Suisse. Autre facteur toujours le lubrifiant adéquat, quel que soit d’incidence sur notre le cas», se réjouit le commerce, la transparence des prix sur Internet. «Pour patron. «Les garagistes n’ont plus un toutes ces raisons, nous avons été attachement si fort avec les marques contraints de lancer des produits bon établies. Si le produit est validé, il fait marché malgré le fait que nos coûts l’affaire. Fondamentalement cette soient sensiblement plus élevés évolution est positive pour notre qu’en Allemagne ou en Autriche». commerce».

Comme le parc automobile est en perpétuelle mutation, PetroStratégie multimarque Le résultat? Petro-Lubricants ne se Lubricants adapte constamment son profile plus comme l’importateur assortiment aux nouvelles exigentraditionnel qu’il était il y a quelques ces, comme l’explique M. Spadaro: années encore mais, avec Rowe «Il faut des années jusqu’à ce que et sa propre ligne PLM, s’oriente les nouveaux modèles de voitures vers une stratégie multimarques aient redessiné le paysage routier.

Donc l’important reste, pour nous, d’avoir à disposition des gammes de lubrifiants actuels et homologués.»

Usages pour les garagistes Bien sûr, l’assortiment de nouveaux produits Petro-Lubricants soutient l’activité lucrative des garagistes, mais ce n’est pas tout: «Le plus grand soutien, nous l’offrons certainement à nos gros clients dont le nombre a augmenté, depuis 2007, de 90 à 300. Ici, le garagiste n’a plus aucune démarche à faire pour tirer profit de nos lubrifiants. Les collaborateurs de Petro-Lubricants s’occupent de ces clients de A à Z. Selon le type de contrat, les réservoirs d’huiles sont même mis gratuitement à disposition.» Autre prestation offert depuis des années par Petro-Lubricants: un appui marketing avec flyers et prospectus ainsi qu’un service de financement, d’élimination des huiles usagées, un guide d’application des lubrifiants et bien d’autres choses.

www.petro-lubricants.ch

10 ANS DE PETRO-LUBRICANTS SUISSE

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PETRO-LUBRICANTS

Sans oublier l’inoxydable bidon d’huile d’appoint pour lequel Marco Spadaro voit, comme auparavant déjà, un immense potentiel commercial: «Je suis dans le secteur des lubrifiants depuis l’an 2000. A l’époque déjà, le bidon d’un litre pour faire l’appoint représentait déjà un sujet important. Avec lui, le garagiste peut fournir au client final un véritable service. Toutefois, je constate que le garagiste, avec les affichages électroniques du niveau l’huile, est déjà heureux de voir son client débarquer pour le service d’entretien.» En raison des intervalles de vidanges d’huile toujours plus espacés, l’appoint devient une question de plus en plus actuelle. Affaire à suivre donc.

ui est mieux placé que Marco Spadaro pour parler de l’évolution du commerce des lubrifiants ces dernières années?

Notre homme est dans la branche depuis 18 ans et dirige PetroLubricants depuis sa fondation, en 2007. Il fait donc partie des équipes de la première heure et se souvient encore parfaitement du jour de la signature des contrats et de la naissance de la Petro-Lubricants Mineralöl (Suisse) SA: «L’objectif d’alors reposait sur le commerce quotidien et Valvoline.» Petro-Canada est venu se greffer en 2008, et les produits Rowe en 2012. La même année s’est conclue une coopération avec Carex au Salon de l’auto de Genève, rejointe en 2013 par un partenariat avec UGS. En 2013 toujours, l’entreprise

Petro-Lubricants évoluait avec sa nouvelle identité propre. Le dernier point culminant en date dans l’Histoire de la firme s’est déroulé en 2015 avec le lancement de la marque maison PLM. Et même si 2017 sera marquée par le 10e anniversaire de Petro-Lubricants, Marco Spadaro tourne déjà son regard vers l’avenir et les défis à relever au cours des dix prochaines années.

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CASTROL

CASTROL EDGE SUPERCAR: L’HUILE DE TOUS LES EXTRÊMES Avec leur cavalerie vertigineuse, les supercars sont de vrais laboratoires roulants pour tester les huiles moteurs. Et quels moteurs! En une décennie, leur pression a presque doublé. Cette évolution technique explique le développement de Castrol EDGE, une nouvelle huile pour les contraintes extrêmes des moteurs hautes performances.

C

astrol EDGE – l’huile moteur à technologie TITANIUM FST modifie les propriétés physiques de l’huile sous une pression extrême. Elle double la résistance du film d’huile, réduisant les frottements jusqu’à 15%! Au

Avec formation de mousse…

… et sans formation de mousse

sommet de la gamme EDGE trône la variante SUPERCAR. En 10W-60, elle est même la première classe de viscosité développée et éprouvée spécifiquement sur des supercars.

Elle est destinée à l’utilisation quotidienne des moteurs de voitures de sport.

à différentes températures, vitesses et périodes au centre de recherche Castrol ont effectivement prouvé que la Castrol EDGE 10W-60 réduit le frottement par rapport à la même huile sans TITANIUM FST. Christian von Koenigsegg, fondateur de la marque, déclare à propos de cette collaboration: «Castrol est animé par le perfectionnisme, cherchant à extraire le maximum en termes de performances et d’innovation. Cette pulsion colle parfaitement à la philosophie de la marque Koenigsegg».

Testée sous contraintes extrêmes Castrol EDGE s’est associé aux principaux constructeurs de supercars pour tester ses huiles dans des conditions extrêmes afin de les améliorer. L’un de ces bolides n’est autre que la fameuse Koenigsegg One:1 qui s’est taillée une réputation dans le monde des supercars en étant la première voiture de série développant plus d’un mégawatt de puissance. Avec 1360 ch, la puissance spécifique tombe à un 1 ch par kilo! Les tests et simulations

Formation de mousse réduite Un des aspects primordial pour la performance d’une huile réside dans sa résistance au phénomène de moussage. En effet, la formation de mousse peut représenter un danger pour les moteurs, en particulier les

La Castrol Edge Supercar a été développée pour des bolides comme la Koenigsegg One:1.

plus puissants car plus le régime moteur est élevé, plus rapide est le débit d’huile. Quand l’huile est agitée et mélangée à l’air, il peut se former des bulles qui augmentent le risque d’un contact métal contre métal à l’intérieur même du moteur. Gareth Dowd, directeur des technologies chez Castrol, explique: «Le flux d’huile dans le moteur est incroyablement rapide. Les onze litres de capacité d’huile de la Koenigsegg One:1 traversent le moteur cinq fois par minute, comme si un bidon d’huile conventionnel était pompé par le moteur et reflué dans le carter d’huile toutes les six secondes…»

Dans le cadre de ses propres essais, Koenigsegg a aussi prouvé que la Castrol EDGE 10W-60 produit très peu de mousse. Voilà pourquoi le constructeur de supercar préconise cette référence d’huile. Le directeur global de la marque Castrol EDGE, Kerim Kermen, ajoute: «Aussi bien les essais de Castrol que ceux de Koenigsegg démontrent que notre huile est le meilleur choix pour les pilotes et constructeurs de voitures de sport.» Mais la Castrol EDGE devrait aussi être le premier choix pour tout automobiliste qui place le plaisir de conduire au premier plan et qui souhaite offrir le meilleur pour son moteur.

www.castrol.ch

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et on démontre les véritables avantages des produits Castrol pour les automobilistes.

Module 1: Comprendre l’huile Bien sûr, les automobiles savent que leur voiture a besoin d’huile, mais ils sont nombreux à ignorer les influences d’un certain type d’huile sur la durée de vie ou les performances du moteur. Pour répondre précisément à de telles questions des clients, les collaborateurs doivent avoir les connaissances adéquates – précisément le sujet traité dans ce module.

Avec les formations en ligne de Castrol, les employés de l’atelier peuvent se former à tout moment.

RENFORCER LE LIEN CLIENTS PAR LA FORMATION CASTROL Castrol a développé un programme de formation online visant à renforcer le lien entre le garage et sa clientèle ainsi qu’à augmenter la rentabilité de l’entreprise. Composé de trois modules thématiques, ce cours de perfectionnement permet aux employés des ateliers automobiles de s’approprier les savoirs essentiels sur les huiles Castrol, pour mieux conseiller la clientèle.

E

n collaboration avec une entreprise spécialisée dans des cours de perfectionnement en ligne, Castrol a développé une formation novatrice dédiée aux collaborateurs des garages. Ce programme de formation entièrement dispensé online répond aux priorités et procédures de travail existantes et exploite une méthode d’apprentissage progressive et interactive.

Bien conçu, le cours peut être interrompu à tout moment et poursuivi ultérieurement au même point si, par exemple, une priorité de travail s’impose dans l’atelier.

L’inscription à la formation se fait par les collaborateurs eux-mêmes via un PC, une tablette ou un autre terminal mobile. La finalité est de développer les qualifications des collaborateurs dans les garages pour stimuler la croissance de l’entreprise et renforcer le lien à la clientèle.

La formation se compose de trois

modules thématiques: «Comprendre l’huile», «L’huile en action» et «Un jour de vie professionnelle».

Les modules s’appuient sur des vidéos intéressantes, des graphiques interactifs et une section dédiée aux questions-réponses des clients.

Les contenus de chaque cours concernent des situations réalistes du quotidien de l’atelier, visant à intégrer les nouveaux savoirs face aux attentes de la clientèle. Les contenus répondent à un équilibre

entre l’approfondissement de la connaissance des produits et le professionnalisme de l’entreprise.

L’accent est mis sur l’apprentissage des lubrifiants utilisés dans l’atelier afin de satisfaire les exigences de chacun des clients.

Les informations sur les produits Castrol sont continuellement mises à jour, avec les plus récentes spécifications et les dernières références.

On aborde ici le sujet précis de «la bonne huile pour le bon véhicule»

Module 2: L’huile en action Dans ce module, les participants du cours acquièrent la connaissance des produits Castrol en se posant les questions suivantes: «Pourquoi choisir Castrol? Quels sont les effets et les atouts des huiles Castrol Edge, Magnatec et GTX-Professional?»

Module 3: Un jour de la vie professionnelle Il s’agit ici de mettre en évidence les avantages des produits Castrol pour les utilisateurs. Le module simule des jeux de rôles selon différentes étapes et situations: communication téléphonique, réception du véhicule, phase de maintenance, remise du véhicule. C’est là que sont transmis les conseils, les idées, les réponses aux questions sur les huiles et l’assistance à la vente des produits Castrol.

Un examen a lieu au terme du cours, avec un certificat à la clé si 75% des réponses au moins sont correctes.

www.castrolonlinetraining.com/ch

Le programme des formations est structuré en plusieurs modules et couvre de nombreux aspects des lubrifiants.

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HOSTETTLER AUTOTECHNIK / MOTUL

«MOTUL EST UN PROMOTEUR DE L’INNOVATION PRODUIT» Hostettler Autotechnik AG se profile sur le marché suisse avec les lubrifiants haut de gamme de Motul et fait le point sur une année 2016 réussie. Grâce aux nombreuses innovations, les huiles moteurs sont aussi homologuées pour les dernières évolutions des moteurs. Simon Stöckli, chefs des produits et achats chez Hostettler Autotechnik AG, nous parle des tendances et de l’importance des validations des constructeurs. Interview: Lukas Hasselberg AUTO&Économie: Comment est allé le commerce des lubrifiants en 2016?

Simon Stöckli: En 2016, nous avons réussi à augmenter encore une fois les ventes en Suisse avec avec Motul, dans une mesure réjouissante.

Quels défis attendent Hostettler Autotechnik en 2017?

Les exigences des constructeurs automobiles en matière de lubrifiants sont de plus en plus complexes. Et cette complexité ne cesse d’augmenter, ce qui provoque aussi une augmentation des besoins spécifiques d’accompagnement et du savoir-faire technique. Mais nous sommes bien préparés pour répondre à ces exigences au sein de notre organisation commerciale.

Quelle est la situation concurrentielle actuelle sur le marché des lubrifiants en Suisse?

Outre les gros concurrents actifs au niveau mondial on trouve sur le marché suisse une loyauté envers les marques de lubrifiants locales qu’il ne faut pas sous-estimer. Et qui entrent en concurrence avec MOTUL sur différents segments. L’expansion

durable et réjouissante de notre part de marché montre que nous sommes très bien positionnés avec MOTUL. Comment s’affirmer sur ce marché des lubrifiants hautement concurrentiel?

MOTUL reste un promoteur de l’innovation en matière de produits et reconnaît les tendances à un stade précoce sur le marché automobile.

La marque ajuste en conséquence le portefeuille de produits pour les besoins futurs. En tant que fabricant haut de gamme, MOTUL nous propose un portefeuille très complet qui couvre également les dernières validations des fabricant, de manière judicieuse et efficace. Ce positionnement se reflète aussi dans le fait que MOTUL n’est distribué que parmi les détaillants.

De plus, les ateliers disposent d’un support technique complet et de la formation commerciale dédiée. La gamme s’articules autour de la ligne 300V Racing, de vrais produits USP.

MOTUL SPECIFIC 0W-20

Y a t-il d’autres influences sur le secteur des lubrifiants?

Les produits minéraux ne sont pratiquement plus demandés dans ce commerce. Avec les spécifications des constructeurs automobiles, en termes de consommation et de polluants, les lubrifiants entièrement synthétiques se sont taillés la part du lion. Avec des viscosités ultra-faibles, par exemple la 0W-20.

Comment la demande pour les lubrifiants a-t-elle évolué?

La priorité absolue à prendre en compte aujourd’hui, ce sont les validations des constructeurs auto.

Comme chaque groupe poursuit ses propres objectifs de développement, il y a inévitablement plus de variété de lubrifiants spéciaux. Cela rend également plus difficile de développer des produits dits «universels» pour les garages indépendants ou les concessionnaires multi-marques. Il y a déjà au moins quatre huiles moteurs différentes avec de nouvelles validations pour les constructeurs Jaguar Land Rover (STJLR.51.5122), Volvo (VCC RBS0-2AE), BMW (Longlife-14 FE +) et Volkswagen Group (VW 508 00-509

00), alors que toutes possèdent le même degré de viscosité SAE 0W-20.

Mais seule la certification spécifique au fabricant peut être utilisée. Nous couvrons ce secteur avec la ligne MOTUL-SPECIFIC, qui est vient d’être étendue à trois nouveaux produits. Un autre défi réside dans les services pour les ateliers eux-mêmes. Il est important de porter une attention croissante à ce groupe cible, avec la compréhension nécessaire. Pour qu’ils soient sensibles au domaine des lubrifiants dans leur travail quotidien et qu’ils maîtrisent le stockage, plus exigeant.

Quel est l’impact de la e-mobilité sur le secteur des lubrifiants?

Le propulsion «tout électrique» n’a pas d’impact significatif sur notre activité aujourd’hui. En revanche les hybrides ne cessent de croître. Dans ce domaine d’ailleurs, Hostettler Autotechnik AG peut aussi offrir une gamme de produits MOTUL spécifiques, avec des huiles pour motorisations hybrides dans les grades de viscosité SAE 0W-20, 0W-16, 0W-12 et 0W-8.

La recharge d’un litre est-elle toujours un thème chaud?

Le potentiel de ce marché reste encore inexploité, même en 2017. Nous soutenons activement nos clients avec les fournitures nécessaires et un concept de vente, sous forme d’un pack d’appoint pratique à emporter.

A quoi ressemble votre structure commerciale actuelle?

Hostettler Autotechnik AG est depuis des années le partenaire de distribution exclusif des produits MOTUL en Suisse. Avec nos 11 succursales et plus de 20 représentants commerciaux et autres revendeurs en Suisse, nous disposons d’un réseau de distribution très dense et bien organisé. www.autotechnik.ch www.oelberater.de

LUBRIFIANTS 1+2/17 25

FIBAG

Roger Limacher, directeur de Fibag.

DISPONIBILITÉ ET LOGISTIQUE RAPIDE: VECTEURS DE CROISSANCE Depuis des années, le commerce des lubrifiants marche très bien chez Fibag AG. L’entreprise doit ce succès à une bonne disponibilité, un service de livraison rapide ainsi qu’à la boutique en ligne. Mais le directeur Roger Limacher entrevoit encore du potentiel en 2017.

Fibag distribue, entre autres, les produits premium de Castrol.

D

ans le rétroviseur, l’année 2016 semble s’être bien passée pour Fibag en ce qui concerne les lubrifiants. «Nous avons été en mesure d’augmenter encore la part de marché», explique Roger Limacher, le directeur de Fibag AG. L’exercice 2017 s’annonce positif lui aussi. Fibag propose des huiles pour tous les segments et catégories.

«Les défis de la nouvelle année seront d’une part la diversification et les viscosités et d’autre part les coûts, qu’il faudra optimiser», affirme R. Limacher. Pour relever ces défis, Fibag AG paraît bien équipé, sa gamme étant constamment adaptée aux exigences du marché.

«Le stockage est néanmoins plus difficile face aux exigences croissantes. Nous avons considérablement élargi l’assortiment ces dernières

années et cela entraîne des coûts supplémentaires d’entreposage».

«Dans ce domaine, nous sommes appelés tous les jours à chercher des améliorations au risque de voir les coûts nous échapper», poursuit le directeur. L’état de la concurrence n’a pas changé de manière significative pour Fibag AG. Seule la pression sur les concessionnaires, au travers des importateurs qui poussent leurs propres lubrifiants sur le marché, a augmenté. Quant à la concurrence en provenance des pays voisins, si elle existe, elle n’est pas – encore – un thème d’actualité pour nos clients», rassure R. Limacher.

Des atouts uniques Le fait que les fabricants de véhicules définissent les spécifications de lubrifiant ne force pas Fibag à orienter spécialement ses clients vers une marque de lubrifiant. Toutefois, il s’avère que les intervalles de service prolongés ont un effet sur le commerce des lubrifiants. La

demande en huile baisse, ainsi que la fréquence des contacts avec les clients. Aujourd’hui, l’automobiliste se rend en moyenne une fois par an au garage pour un service. Le marché des lubrifiants en Suisse est très concurrentiel. Les raisons tiennent à la baisse de la demande et à l’augmentation des vendeurs.

R. Limacher cite comme USP (réd.

Unique Selling Proposition) de Fibag la bonne disponibilité, la rapidité de livraison et l’élimination gratuite des huiles usagées.

La demande pour des lubrifiants premium couvrant tous les besoins en termes de marques et modèles est plus forte que jamais. Une entreprise multi-marques a ainsi la garantie de pouvoir travailler avec un nombre limité de produits. Une question qui se pose aujourd’hui est de savoir comment la mobilité électrique affecte le secteur des lubrifiants. R. Limacher, à ce propos: «En ce moment, nous ne sentons pas de grande influence.

Mais cela changera à mesure que la flotte de véhicules électriques augmentera». Fibag AG vend ses lubrifiants aux concessionnaires via les importateurs, ou directement.

Le concessionnaire de marque a le choix. Il faut vendre d’une façon ou de l’autre pour atteindre les objectifs de budget. Fibag propose depuis cette année l’ensemble de la gamme Motorex Classic et complète ainsi l’assortiment Classic existant de Castrol.

Au cours du premier semestre 2017, Fibag mettra à niveau le Webshop avec un moteur de recherche pour l’huile. «Nous voulons nous assurer que nos clients trouvent le lubrifiant souhaité plus rapidement et plus facilement», promet le directeur.

L’expansion de la boutique en ligne est primordiale. «En 2016, nous avons une nouvelle fois enregistré une augmentation à deux chiffres, aussi bien dans les commandes que dans les revenus. Cela démontre l’efficacité et l’attrait de notre boutique en ligne».

Et roger Limacher de conclure: «Nous allons par conséquent travailler encore plus intensément en 2017, afin de rendre cette boutique plus convivial». (ml)

www.fibag.ch

28 1+2/17 LUBRIFIANTS

OEL-BRACK AG / MIDLAND

Fredi (à dr.) et Thomas Brack dirigent Oel-Brack AG et représentent la quatrième génération, orientée vers l’avenir.

INVESTIR DANS L’AVENIR L’entreprise Oel-Brack AG d’Hunzenschwil (AG) développe et produit des lubrifiants high-tech synthétiques et minéraux pour véhicules automobiles, machines de chantier et pour l’industrie. La quatrième génération de l’entreprise familiale fondée en 1880 prépare son avenir dans ses nouveaux bâtiments ultra-modernes. Texte/photos: Lukas Hasselberg

O

Midland Crypto4 0W-20

el-Brack AG est prêt à utiliser ses nouvelles infrastructures et entrepôts pour le printemps. Avec l’installation entièrement automatique de mélange d’huile moteur, la plus avancée, la société suisse pose de nouvelles normes. Avec 40 nouveaux réservoirs d’une capacité totale de 2,5 millions de litres, le niveau d’huile n’est pas prêt de baisser! «Grâce à notre capacité de production considérablement accrue, nous pouvons maintenant produire deux fois plus avec le même nombre d’employés», explique Fredi Brack, qui dirige l’entreprise avec son frère Thomas.

«Nous avons commencé les travaux en Mars 2015, et le nouveau bâtiment d’un investissement de six

Fredi Brack devant l’écran de contrôle de la mélangeuse automatique.

millions de francs est maintenant terminé», explique le responsable de la planification. «Nous avons déménagé plus de 2000 mètres de tuyaux et installé environ 140 valves électronico-pneumatiques, pour ne citer que deux des chiffres impressionnants du projet». Fredi Brack est aussi très fier du degré élevé d’automatisation, tant pour ce qui concerne le mélange que pour les autres processus.

La raison de ce projet de grande expansion tient, selon Fredi Brack, au fort niveau des commandes: «Nous étions arrivé à la limite. La diversité sans cesse croissante des huiles moteur nous oblige à une plus grande capacité. Oel-Brack n’a pas seulement du succès avec la marque Midland au niveau national (le nom

se réfère au plateau suisse et pas à l’Amérique). «Nous exportons 50 pourcents de nos produits», précise F. Brack. «Le made in Switzerland est important sur les marchés étrangers». Le fait que le fabricant suisse de lubrifiants exporte avec succès à l’étranger est un signe positif. «Comme producteur, nous proposons d’autres options et pouvons répondre rapidement aux changements du marché. Surtout avec le développement rapide des technologies moteur.» Midland possède ainsi les validations de tous les grands constructeurs et propose également les dernières viscosités 0W-20 ou 0W-16 – avec les certifications appropriées pour Volvo ou Volkswagen.

Des offres que les autres n’ont pas Outre les huiles Midland de haute qualité, Fredi Brack met aussi en évidence le service de Oel-Brack: «Nous offrons ce que les autres ne peuvent pas. Par exemple notre propre service de livraison, que les clients connaissent. Nous organisons aussi l’élimination des huiles usagées et nous disposons d’un moteur de recherche d’huile en ligne.

Autre atout important: nous avons des employés de longue date, car chez nous il n’y a pratiquement pas de fluctuations», se réjouit le patron.

Pour ce qui touche à la gestion, il y aura toutefois des changements. La prochaine génération de Brack est déjà active pour la société et prendra le relais en temps utile. www.midland.ch

Tous les produits sont fabriqués par type dans l’installation de mélange.

LUBRIFIANTS 1+2/17 29

DERENDINGER

«L’HUILE EST DEVENUE UNE PIÈCE DE RECHANGE!» Après plus ou moins 20 ans de partenariat exclusif avec Eni, Derendinger élargit son offre de lubrifiants avec Castrol, autour d’une marque de renommée mondiale. Comment glaner de nouveaux clients et quelles sont les tendances dans le secteur en Suisse? Autant de questions auxquelles André Rösler, expert en huile chez Derendinger, tente de répondre.

Interview/photo: Lukas Hasselberg

AUTO&Économie: Comment les affaires se sont passées l’an dernier au niveau des lubrifiants?

André Rösler: Il y a un rétrécissement du marché mais Derendinger a réussi à maintenir les ventes, et donc à augmenter sa part de marché. Les promotions, concours et actions spéciales sur les recharges d’un litre ont eu l’effet escompté.

Que pouvons-nous attendre de Derendinger en 2017?

Nous voulons offrir le meilleur support pour nos clients, sur un marché des lubrifiants hautement concurrentiel.

En tant que marque supplémentaire dans l’assortiment, Castrol sera d’une grande aide.

Pour quelle raison Derendinger distribue désormais Castrol?

Le partenariat de longue date avec Eni est très important pour nous mais nous voulons pouvoir maintenir les ventes et si possible les développer.

Il n’y aura pas de cannibalisation avec Castrol, notre stratégie met clairement l’accent sur Eni. Avec Castrol, nous avons une marque de renommée mondiale, avec laquelle nous voulons attirer de nouveaux clients. Elle nous permettra aussi de conserver la structure des prix en vigueur, nous n’allons pas tenter d’acheter le marché avec du dumping.

Comment décririez-vous la situation concurrentielle sur le marché des lubrifiants en Suisse?

L’offre en lubrifiants est devenue très transparente pour les garages. D’une part, il y a des fournisseurs étrangers sur l’Internet, qui livrent en Suisse des bidons contenant jusqu’à 200 litres et d’autre part, les importateurs de véhicules agissent de façon très agressive sur le marché. Nous luttons à égalité avec les acteurs du marché suisse, mais avec d’autres armes. Les fournisseurs sur Internet proposent les tarifs les plus bas mais n’assurent ni service, ni assistance, et les délais

sont longs. Ces lacunes ne nous concernent pas.

Qu’est-ce qui distingue l’offre de lubrifiants de Derendinger?

L’ensemble de notre offre est disponible dans toute la Suisse, au sein des 33 succursales. Avec notre service de livraison flexible et très rapide, nous pouvons livrer des petits contenants en quelques heures à peine. Les bidons de 60 litres sont disponibles dans les 24 heures et les fûts de 200 litres dans les 48 heures.

Avec la demande croissante pour les petits conteneurs notamment, nous sommes plus rapides que tout autre fournisseur. Grâce à la fonction de recherche d’huiles sur le shop online Derendinger, les garagistes peuvent commander le type d’huile spécialement recommandé pour chaque véhicule, sans devoir stocker des bidons, et bloquer du capital. Autre objet de satisfaction pour le garagiste:

les produits Eni ne se trouvent pas à chaque coin de rue, ni en grande surface.

Quelles sont les tendances du marché des lubrifiants?

La variété de produits n’a cessé de croître et les validations sont renouvelées à des fréquences toujours plus courtes par les fabricants. L’huile est devenue une authentique pièce de rechange.

Chez nous, l’huile la plus vendue est la 5W-30 La tendance est aux viscosités toujours plus faibles, jusqu’aux 0W-20 ou 5W-20 requises par les véhicules hybrides. L’objectif des constructeurs est de réduire la consommation de carburant, et l’huile tient aussi un rôle dans cette stratégie.

La recharge d’un litre reste un thème important. Par quelles mesures rendezvous vos clients attentifs à ce marché?

Nous sensibilisons nos clients à l’existence des huiles spécifiques et misons sur notre moteur de recherche. Ils peuvent acheter le contenant d’un litre comme une pièce de rechange et générer ainsi un revenu supplémentaire.

Y a-t-il des nouveaux produits?

Chez Eni, on trouve le nouveau contenant d’un litre qu’on attendait depuis longtemps. Nous avons procédé aussi à la dernière validation 0W-20 pour VW. D’autres nouveautés concernent les huiles de transmission pour véhicules agricoles.

Les lubrifiants ont-ils un rôle à jouer au Salon de l’auto?

Oui! Il y aura pour la première fois à Genève un lounge ENI, au 2e étage avec vue sur la halle 7. Nous allons également relancer les actions, par exemple celle avec les montresTissot qui avait connu un franc succès en 2016. Au Salon, nous présenterons officiellement Castrol comme nouvelle marque de notre assortiment, avec un emplacement dédié. www.derendinger.ch

André Rösler (g.), responsable en lubrifiants chez Derendinger, et Daniel Birchler, chef des marques Derendinger Suisse.

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TECHNOMAG

LES HUILES AUTOMOBILES MOBIL 1 SUR LA ROUTE DU SUCCÈS En matière de lubrifiants de haute qualité pour garages professionnels, Technomag se pose depuis longtemps comme un partenaire important avec la gamme Mobil. Grâce aux innovations techniques et aux actions attrayantes, le fournisseur universel a pu développer l’activité des huiles auprès des garages. Le spécialiste en lubrifiants Ueli Stämpfli explique pourquoi il est si important, en particulier avec les moteurs modernes, de se concentrer sur la qualité.

Interview/photo: Lukas Hasselberg

AUTO&Économie: Quels ont été les faits marquants en 2016 pour Technomag en matière de lubrifiants?

Ueli Stämpfli: Le marché des lubrifiants en Suisse a été marqué globalement par un léger recul. Nous avons pu toutefois accroître notre chiffre d’affaires sur le segment automobile. Nous ne l’avions pas envisagé, car les ventes affichent un recul de1,5 à 2 pourcents chaque année en raison de quantités plus faibles et d’intervalles de vidanges prolongés. Le recul atteint 15 à 16 pourcents depuis les années 1990.

Ceci est un défi que tous les acteurs du marché doivent relever. Les raisons de notre bonne performance résident dans le nouveau moteur de recherche en huiles, intégré à la boutique en ligne, et à notre action spécial été «football»: pour chaque changement d’huile, l’automobiliste recevait un ballon de foot Mobil1.

Nous avons également mené des actions MotoGP, grâce auxquelles nos clients ont pu vivre une course de moto en direct.

Ueli Stämpfli, responsable des lubrifiants chez Technomag.

Quelles sont les principales tendances?

La qualité n’est plus comparable, comme par le passé. Si l’aspect est resté le même, le contenu a changé en évoluant avec le rythme de la technologie moteur. Les intervalles de vidange se sont stabilisés et n’augmenteront pas.

La fréquence des vidanges s’accroît avec les courts trajets et les fortes sollicitations, car il apparaît sinon un risque de fissuration du film lubrifiant. En outre, des huiles très fluides sont développées pour les petits moteurs diesel. Pour atteindre les objectifs d’émissions ambitieux des viscosités toujours plus faibles sont proposées. Ainsi, les huiles 5W-30 sont notre principale source de revenus. La tendance va même vers des 0W-30 et 0W-20. Comme conséquence de la spécialisation, les garagistes demandent des contenants de plus faible contenance.

Cependant, avec l’huile 5W-30 de Mobile, l’atelier peut répondre à plus de types de voitures qu’avec d’autres marques de lubrifiants, grâce à de

très nombreuses validations. Un gros atout de Mobile réside dans les huiles de base de haute qualité, nécessitant moins d’additifs pour garantir certaines propriétés. En particulier lorsque l’intervalle de vidange est dépassé, les additifs d’une huile de moindre qualité vont se détériorer au risque d’engendrer des dégâts.

Quels sont les objectifs et les activités prévues pour 2017?

Le volume ne diminuera plus aussi vite. Nous voulons lancer des activités supplémentaires et élargir notre part de marché. Du fait de leur succès, nous relancerons nos actions «football» et «MotoGP».

Quelle est la situation concurrentielle sur le marché des lubrifiants en Suisse?

Les acteurs se connaissent et se livrent une compétition saine. Mais il y a toujours des fournisseurs qui poussent les prix à un très bas niveau, pour se retirer après une courte période. Leurs clients font souvent de mauvaises expériences.

Quelles sont les forces particulières ou uniques de Technomag sur les lubrifiants?

Principalement notre assortiment, avec notre marque forte Mobil, connue mondialement et gage de confiance pour les garagistes. Nous avons une gamme complète pour voitures et véhicules agricoles.

Pour l’industrie, nous commandons selon les besoins. Notre USP est la disponibilité complète dans dans nos 27 filiales, avec trois à six tournées par jour en fonction du site. Cela devient de plus en plus important car il y a de plus en plus d’huiles spécifiques aux véhicules. Si le garagiste commande le filtre à huile et les plaquettes de frein, il va aussi en profiter pour cocher la bonne huile. Notre logistique devient alors un gros atout. L’évolution joue en notre faveur. Il y a aussi de nombreux garages de marques qui se procurent leur huile chez nous.

Les activités marketing d’ExxonMobil sont également efficaces. Très actifs dans le passé avec McLaren, ils sont à nouveau présents en Formule 1 avec Red Bull. Nous sommes également heureux de voir Mobile sponsoriser dès cette saison le team CarXpertInterwetten de Tom Lüthi.

Comment aborder le thème de la recharge d’un litre?

Nous mettons en œuvre deux fois par an des actions sur les petits bidons, fournis avec un sac de recharge.

Nous formons également nos clients sur ce sujet, régulièrement, afin de ne pas abandonner ce marché aux stations-services. Nous observons globalement une tendance vers des contenants plus petits. Cependant, il est difficile de dire si cela tient aux bidons d’un litre ou plutôt à la spécialisation des huiles.

Quels nouveaux lubrifiants tiennent la vedette chez Technomag?

Nous proposons la toute nouvelle huile Mobil1 ESP x2 0W-20 avec les validations VW 508 00/509 00 et Mercedes MB 229.71, hyper actuelle. Il est important qu’il n’y pas de compatibilité rétroactive avec les VW 504 00 et 507 00. Pour mieux la distinguer de l’huile moteur «normale», la Mobil 1 ESP x2 0W-20 est teintée en vert. www.technomag.ch

LUBRIFICATNS 1+2/17 31

KRAUTLI (SCHWEIZ) AG

«EXPÉRIENCE, FLEXIBILITÉ ET DISPONIBILITÉ SONT NOS FORCES» Krautli (Schweiz) AG est le partenaire de distribution de Castrol depuis 2013, pour les garages et grossistes indépendants. Depuis 2016, Krautli représente en plus la ligne Castrol Classic Oil – une offre que l’entreprise familiale a activement développé l’an passé.

Texte/photo: Isabelle Riederer

L

e marché des huiles et lubrifiants est un marché concurrentiel et devrait le rester en vertu des technologies modernes, des nouveaux moteurs et des intervalles d’entretien allongés.

Toutefois, l’état des taux de change et la concurrence de l’étranger rendent la situation difficile. Pour cette raison, Krautli (Schweiz) AG, en tant que partenaire Castrol, met délibérément l’accent sur la qualité en misant sur les connaissances et l’expertise de la marque dans le domaine des lubrifiants. «En ce qui

concerne la politique de prix, nous ne pouvons pas rivaliser avec les grands. On met alors en avant les conseils, le soutien technique et le savoir-faire», explique Flavio Zani, CEO de Krautli. Et celui-ci d’ajouter: «Nos points forts résident dans notre longue expérience dans les lubrifiants, notre flexibilité et notre disponibilité.»

Le directeur de l’entreprise de tradition revient sur un dernier exercice plutôt favorable: «2016 a été une année franchement positive pour nous. Nous avons non seulement

pu développer la marque Castrol, mais aussi doubler notre volume!

La gamme Classic s’est très bien développée.» Depuis 2016, Krautli est effectivement devenu distributeur exclusif de Castrol Oil Classic.

«Grâce à une participation dans de nombreux Salons de voitures anciennes, nous avons pu renforcer la présence de la marque, et multiplier nos ventes par deux», se réjouit F. Zani. L’entreprise familiale entend poursuivre ce développement commercial cette année, notamment dans le secteur des lubrifiants.

Soutien à la clientèle, jusqu’au recyclage La concurrence ne reste pas statique non plus, notamment les commerces en ligne qui mettent toujours plus de pression. «Nous essayons de sensibiliser nos clients au fait que la marchandises en ligne ne répond pas toujours aux mêmes standards de qualité que nos produits. En puis, en plus des huiles de haute qualité, nous proposons aussi un soutien technique, une grande disponibilité, et ciblons les besoins des garagiste», affirme Flavio Zani. En plus des litres d’appoint, un aspect important de ce soutien réside dans l’élimination des huiles usées. «Pour chaque baril d’huile vendu, nous fournissons à nos clients un bon d’élimination.

Le garagiste peut donc ramener son baril rempli de lubrifiant usé et nous le laisser».

La maison Castrol a lancé il y a quelques temps un nouveau lubrifiant sur le marché, le Magantec Stop-Start. Cette huile particulière protège le moteur dans la circulation dense et prévient l’usure liée aux arrêts et redémarrages intempestifs.

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ESA

«INNOVATIONS ET SERVICES POUR CONVAINCRE LES CLIENTS» L’ESA dispose d’une gamme de lubrifiants complète. Outre ESA Lube - la marque exclusive pour les garages – les copropriétaires ESA et les clients peuvent se procurer l’assortiment complet Shell ainsi que, depuis 2015, les huiles moteur ELF auprès de «l’Organisation d’achat de la branche suisse de l’automobile et des véhicules à moteur». Le chef de produits Junior Paulo Dos Santos s’exprime sur les tendances et les développements dans le secteur des lubrifiants.

Interview: Lukas Hasselberg

AUTO&Économie: Comment s’est porté le secteur des lubrifiants en 2016?

Paulo Dos Santos: Nous sommes satisfaits de la marche des d’affaires en 2016, car après les turbulences de 2015, la situation sur le marché des devises et des matières premières s’est stabilisée. En dépit d’un marché plutôt en baisse, ESA poursuit avec succès son développement.

Paulo Dos Santos, Junior Productmanager en lubrifiants chez ESA. étrangère est en constante augmentation. De nouveaux entrants tentent de se positionner sur le marché suisse.

Mehr Power – Comment s’affirmer sur un marché des huilles das Batteriesortiment der ESA ! si concurrentiel?

Quelle est la situation concurrentielle actuelle sur le marché des lubrifiants en Suisse?

Parmi les intervenants suisses il y a une saine concurrence. Les gens se connaissent et tous les prestataires sont bien établis. Bien sûr, la compétition nous appelle et nous avons besoin d’optimiser en permanence le déroulement des affaires et les offres. La concurrence favorise également l’innovation.

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www.esa.ch

L’achat transfrontalier des garagistes est certainement une tendance qui va augmenter. Pour l’ESA, il est donc nécessaire de convaincre les clients avec des innovations et des services.

Notre forme juridique est un atout.

Comme coopérative, on doit chercher des solutions et des services pour améliorer la performance économique de nos clients. Il y a plus de 7000 garages qui ne sont pas seulement des clients réguliers, mais aussi nos copropriétaires.

Plus de puissance – L’assortiment de batteries de l’ESA! Comment jugez-vous la concurrence avec les pays voisins?

Le marché des lubrifiants est encore très concurrentiel et le restera à l’avenir.

Notamment parce que la concurrence

Y at-il des activités de marketing supplémentaires pour soutenir les garagistes en matière de lubrifiants?

Nous avons mis sur pied un programme marketing passionnant et attractif pour 2017. Ce début d’année a été dédié à la communication sur les lubrifiants. Un programme d’offres attrayantes et d’information doit soutenir nos clients dans leurs activités quotidiennes. Un autre point

Comment a démarré la marque ELF et comment évolue Shell?

Nous sommes très heureux avec le développement de la marque ELF depuis son lancement au Salon de Genève 2015. Grâce à la notoriété de la marque, à sa haute qualité et à des prix attractifs, nous avons rapidement gagné de nouveaux clients.

Parallèlement à ESA Lube – notre marque exclusivement dédiée aux garages – la marque Shell complète parfaitement notre assortiment. La grande renommée de la marque et la gamme complète de produits de qualité permet de couvrir de façon optimale les besoins de nos copropriétaires et clients. Cela se reflète également dans l’évolution positive de ces deux marques en 2016.

De quelle manière la demande en lubrifiants a-t-elle changé?

Pour répondre aux exigences des véhicules modernes, il est nécessaire de développer des lubrifiants appropriés.

Fondamentalement, on observe une demande qui va croissante pour les huiles 5W et 0W.

Photos: www.luxpictures.ch

Quels sont les défis attendus par l’ESA dans le secteur des lubrifiants en 2017?

L’ESA se fixe pour objectif d’offrir à ses propriétaires et clients des lubrifiants de qualité et de haute performance. ESA Lube – la marque maison – ainsi que les gammes Shell et ELF nous permettent de répondre au mieux aux divers besoins. Il faut garder à l’œil l’évolution des cours de change et des prix des matières premières afin de réagir aux changements immédiatement.

Le marché exige aussi d’excellentes activités marketing pour convaincre les clients, via des offres de produits et de services.

La recharge d’un litre reste un thème chaud. Comment sensibilisez-vous vos clients à l’importance d’une huile de qualité?

En raison des intervalles de service toujours plus espacés, c’est encore plus important pour les garagistes de proposer la recharge, qui jouera en faveur de la satisfaction client. L’ESA considère de son devoir d’informer ses copropriétaires et clients sur cette activité lucrative en leur proposant offres et arguments.

fort sera certainement l’ESA Piazza, qui aura de nouveau sa place au Salon de l’automobile. Une visite de ce haut lieu de rencontre s’impose, et pas seulement pour y découvrir les nombreuses offres attractives et les grandes innovations!

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PANOLIN

EN 2017, LA GAMME D’HUILES MOTEUR VA ENCORE S’ÉLARGIR La nouvelle année s’annonce pleine de défis pour le secteur suisse des lubrifiants.

L’entreprise familiale suisse Panolin est prête à les relever en s’appuyant sur ses atouts: flexibilité, proximité avec les clients, stabilité et fiabilité. Texte/photo: Isabelle Riederer

L

e fabricant suisse de lubrifiants Panolin tire un bilan positif de l’année 2016. «En Suisse, nous avons réalisé un très bon résultat en 2016. Nous sommes globalement satisfaits de nos activités à l’étranger, le marché américain se développe à un rythme soutenu. Nous nous réjouissons d’avoir pris un bon départ en GrandeBretagne le 1er juillet – quelques jours seulement après le oui au Brexit», explique Silvan Lämmle, directeur de Panolin SA. À l’été 2016, l’entreprise de tradition suisse a ouvert une succursale près de Londres, cinq jours après l’annonce du Brexit. Silvan Lämmle ajoute que «Le oui au Brexit n’a pas eu d’impact sur Panolin UK Ltd mais nous avons bénéficié dans ce contexte d’une large couverture médiatique.»

La Grande-Bretagne n’est pas le seul pays où le résultat d’un vote a créé une onde de choc. L’élection de Donald Trump à la Maison Blanche soulève des inquiétudes. Aussi chez Panolin? «Nous observons attentivement les développements politiques et économiques. Il est difficile de savoir où va l’Amérique de Donald Trump. Mais nous sommes prêts à toute éventualité, que les Etats-Unis s’isolent ou s’ouvrent», explique Silvan Lämmle.

Nouvelles huiles moteur On sait déjà que 2017 sera l’année du lancement d’une nouvelle génération d’huiles moteur afin de se conformer aux spécifications des importateurs automobiles. «Pour nous fabricants comme pour les garagistes, la gamme s’élargit et gagne en complexité. D’autant que la nouvelle génération d’huiles n’est pas rétrocompatible», précise Silvan Lämmle. Ce n’est pas le seul défi que le marché suisse des lubrifiants pose à ses acteurs. La nouvelle législation Swissness joue

un rôle important: «La bonne mise en œuvre de la loi sur la protection des marques et des indications de provenance est un grand défi au niveau logistique. L’avantage est que nous sommes autorisés à mettre en avant la provenance suisse de nos produits.»

Swissness est un gage de qualité mais aussi un argument de vente parmi d’autres, Silvan Lämmle en est bien conscient. Il faut mettre l’accent sur les relations personnelles avec les clients, la stabilité et la fiabilité.

Un grand atout de Panolin est sa flexibilité, qui a permis à l’entreprise de présenter avant la fin de l’année 2016 une importante nouveauté: «Nous sommes le premier fabricant européen à produire une huile moteur adaptée au moteur 3,0 litres de la Jeep Grand Cherokee». Silvan

Silvan Lämmle, CEO de Panolin.

Lämmle ajoute: «La flexibilité est une de nos forces. Notre taille et le fait de pouvoir compter sur notre propre laboratoire et nos chimistes nous permettent de réagir rapidement à de nouvelles exigences.»

Pouvoir réagir avec rapidité et flexibilité aux besoins est aussi essentiel dans les relations avec les garagistes, notamment sur le sujet du litre de réserve. Au Salon de l’automobile de Genève 2016, Panolin a présenté le Oil-Bag avec système Easy-Filling.

Depuis, le concept a été affiné. L’OilBag dispose d’une attache velcro pour le fixer dans le coffre et d’un emplacement pour la carte de visite du garagiste. Ce dernier n’a plus qu’à vendre ce litre de réserve astucieux au client. «Le concept est très bien accueilli par les garagistes. Mais il est important que le garagiste ne

se contente pas de fixer le Oil-Bag dans le coffre; il doit exposer au client les avantages du concept.

Pour cela, nous lui fournissons les bons arguments de vente.»

Nouveau site de vente en ligne B2B en 2017 Le site Internet de Panolin a été entièrement revu. Il se démarque par un design moderne, frais et réactif.

Cette année, l’entreprise lancera également son premier site de vente en ligne B2B: Jusqu’à présent, le site de vente en ligne de lubrifiants était réservé aux particuliers. L’entreprise est en pleine expansion en ligne, mais aussi hors ligne. «L’année 2017 est aussi celle de la construction d’un nouveau bâtiment administratif de quatre étages au siège social de Panolin à Madetswil», se réjouit Silvan Lämmle.

www.panolin.ch

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AVIA

L’un des dépôt de lubrifiants d‘AVIA en Suisse.

HUILES HAUT DE GAMME ET QUALITÉ GARANTIE Il y a 90 ans, des importateurs suisses indépendants de produits pétroliers se sont réunis et ont fondé AVIA en Suisse. Aujourd’hui, l’association propose une large gamme de lubrifiants à haute performances de dernière génération, approuvés par les constructeurs automobiles de premier plan. Texte: Isabelle Riederer | Photo: AVIA

L

orsque les moteurs sont soumis à des charges continues, qu’ils doivent supporter des températures et des frictions extrêmes, ou un fort encrassement, les lubrifiants empêchent une usure prématurée.

Les huiles AVIA répondent aux exigences toujours croissantes des mécaniques les plus modernes et efficaces. «Le commerce des lubrifiants dans son ensemble devient de plus en plus complexe.

La multiplication des nouvelles exigences dans les propriétés des huiles, exigées par les constructeurs automobiles et les OEM, implique une flexibilité toujours plus grande», déclare Martin Richli, directeur de la coopérative des lubrifiants AVIA. «La hausse actuelle des prix du pétrole brut, matière de base des lubrifiants, poussera le prix des huiles à la hausse».

Malgré la pression sensible sur les prix, l’exercice 2016 s’est soldé par un volume écoulé légèrement inférieur à celui de l’année d’avant

sur le marché suisse des lubrifiants.

Cependant, la pression augmente.

M Richli précise: «La bataille pour les parts de marché ne diminuera pas mais devrait au contraire s’exacerber.

C’est d’autant plus probable que les importateurs se montrent agressifs via les ventes directes.» A la concurrence domestique s’ajoute aussi celle de l’étranger, notamment celle des pays de l’UE limitrophes comme l’Allemagne. «Leurs coûts sont plus bas que les nôtres, et l’effet se fait particulièrement sentir dans les régions frontalières», ajoute Martin Richli.

Conseil et soutien personnel Afin de ne pas tout laisser à la concurrence, AVIA propose des produits de qualité suisse ainsi que des conseils individuels, le tout à des prix compétitifs. M. Richli renchérit: «Les garagistes sont constamment à jour grâce à des conseils personnels et à l’analyse technique.

Nous orientons nos clients dans les bonnes directions.»

Les huiles moteur AVIA offrent protection et sécurité.

Outre la concurrence et l’or noir, la complexité des spécifications affecte aussi le marché des huiles.

«Chaque constructeur automobile apporte de nouvelles spécifications exclusives sur le marché, qui grossissent toujours plus l’assortiment.

Lorsque des nouvelles spécifications engendrent de nouvelles références d’huiles, d’autres constructeurs souhaitent à leur tour les validations idoines. La tendance s’oriente vers des viscosités plus faibles, avec des huiles d’indice 5W. Dans un proche avenir, la demande ira vers des huiles 0W», prédit le spécialiste d’AVIA dont toute la gamme figure sur le site Web. Le moteur de recherche des différentes entreprises d’AVIA est un outil pratique, de même que l’appli AVIA disposant des données des stations-services. La marque AVIA est représentée à l’échelle nationale par onze entreprises partenaires indépendantes, aux solides racines régionales.

L’huile de qualité empêche l’usure La recharge d’un litre reste un thème fort sur le marché. Avec l’aide de l’affichage publicitaire et des conseils personnels dans les stations-services, AVIA rend ses clients attentifs au choix d’une huile de qualité. Si les moteurs sont soumis à des charges continues, doivent supporter des températures et des frictions extrêmes et sont sujets à l’encrassement, les lubrifiants de qualité peuvent éviter leur usure prématurée. Les lubrifiants modernes sont des produits de haute technologie dont les ingrédients sont choisis avec le plus grand soin.

Leurs aptitudes techniques et leurs performances environnementales sont continuellement contrôlées. Ce processus s’étend à l’ensemble du processus de production, en passant par l’entreposage et le transport.

Grâce à ce suivi et au contrôle minutieux, AVIA peut garantir le haut niveau de qualité de ses lubrifiants. www.avia.ch

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MOTOREX

Les collaborateurs ont été formés pour les 100 ans.

MOTOREX: 100 ANS DE SUCCÈS DANS UN BARIL VERT Recettes sur mesure, proximité et innovation: la société de tradition BUCHER AG LANGENTHAL célèbrera son 100e anniversaire en juin. Le fabricant de lubrifiant aux bidons turquoise revient sur une histoire mouvementée. Une histoire qui a toujours mis les exigences du client au centre des préoccupations.

L

a plus grande entreprise indépendante d’affinage d’huile en Suisse développe et fabrique sous la marque MOTOREX, depuis quatre générations, des lubrifiants innovants et produits chimiques de haute technicité. L’entreprise familiale, active au niveau mondial, touche à de nombreux domaines, de l’agriculture à la construction, en passant par les motocycles. Les produits MOTOREX sont en développement continuel et répondent à des besoins spécifiques, même pour de petits clients.

Classée parmi les PME, l’entreprise suisse tire son succès international de la qualité exceptionnelle de ses produits, d’un service complet et aussi d’un savoir-faire particulier pour occuper les niches de marché.

Comme on aime à le répéter chez

REX, le nom des origines.

les Regenass-Bucher, la famille des fondateurs: «Seuls les petits peuvent danser entre les jambes de l’éléphant».

Les bâtiments MOTOREX au début de l’aventure.

De REX à MOTOREX Les débuts, cependant, ont été modestes: fondée le 3 décembre 1917 à Bützberg, la petite entreprise répondant alors au nom de REX était spécialisée dans la fabrication de produits d’entretien pour le cuir et les sols. Les propriétaires, Fritz Jenzer et Arnold Bucher, ont poussé l’entreprise à la croissance avec une grande habileté, jusqu’à étendre leur activité en 1947 avec la gamme des lubrifiants – un jalon dans l’histoire de l’entreprise. La société REX est alors devenue MOTOREX et s’est concentrée dès lors sur les lubrifiants et les agents de nettoyage à fort potentiel. La palette des produits MOTOTREX n’a cessé de s’étoffer depuis.

Aujourd’hui, MOTOREX est le plus grand fabricant de lubrifiants suisse.

L’entreprise emploie plus de 350 personnes et distribue ses produits dans plus de 80 pays. La société répond aux diverses certifications ISO et vise une assurance de qualité constante – avec comme point central les besoins des clients. «En nous orientant vers la qualité, nous attachons une grande importance au service à la clientèle, en constante amélioration», déclare le directeur de Motorex, Edi Fischer. «Ce crédo se reflète naturellement aussi dans les laboratoires. Avec des produits de qualité swiss made de Langenthal et des services attractifs, nous créons durablement de la valeur pour la clientèle.» Chez Motorex, le ménagement des ressources – les hommes comme l’environnement – fait aussi partie des priorités. Pour Edi Fischer «Il est dans la nature de notre entreprise de chercher à réduire le recours aux ressources fossiles.» Il y a une grande préoccupation à vouloir agir de manière durable et à peser le moins possible sur l’environnement.

«MOTOREX cherche à améliorer continuellement et de son plein gré la sécurité, la santé et la protection de l’environnement, sans obligations légales ou étatiques».

Aujourd’hui, MOTOREX est un fabricant d’huile au top de la modernité.

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«PRODUITS DE HAUTE QUALITÉ ET SERVICE COMPÉTENT» Motorex célèbre cette année ses 100 ans d’existence, raison pour laquelle l’entreprise organise un grand nombre d’activités. La journée portes-ouvertes du 24 Juin 2017 au siège de Langenthal aura notamment beaucoup à offrir. Avant cela, la directrice marketing Linda Husemann, le directeur des ventes Stefan Sury et le Product Manager Patrick Wyss s’expriment sur le développement du marché des lubrifiants et sur les projets de leur entreprise, MOTOREX.

Comme la demande change-t-elle?

Patrick Wyss: La demande pour des viscosités plus basses augmente, comme l’huile 5W-30 qui représente le plus gros volume. On note aussi l’arrivée croissante de produits toujours plus exclusifs, avec des validations spéciales. Quant à la question du CO2, elle concerne tous les constructeurs automobiles en haut lieu. L’huile moteur joue un rôle important dans ce domaine.

Interview/photo: Lukas Hasselberg

AUTO & Économie Quelle est votre conclusion à l’entreprise de lubrifiants en 2016?

Stefan Sury: Du point de vue de MOTOREX, l’année a plutôt été bonne. Qualité élevée et prise en charge personnelle et intensive sont des attentes encore très fortes chez nos clients. L’huile moteur sera toujours nécessaire ces 30 prochaines années.

En revanche, les volumes d’huile dans le carter diminuent. Les technologies des moteurs modernes exigent désormais des intervalles de maintenance raccourcis. Et c’est encore plus vrai en Suisse, du fait de la topographie difficile et des courts trajets. Nous pouvons dans ce contexte offrir nos propres produits de haut niveau. Nous utilisons des huiles de grande qualité et nous ne transigeons jamais là-dessus. Notre équipe de vente a fait ses preuves et elle se rend disponible pour nos clients dans tous les domaines. L’huile est une entreprise de relations et nous sentons si des acteurs importants se retirent de Suisse.

Quels défis attendent votre entreprise en 2017?

S. Sury: Nous maintenons notre stratégie. Nous ne réduirons pas notre équipe et nous maintiendrons notre pénétration du marché. Nous allons continuer à développer des stratégies commerciales et à mettre en œuvre des projets intéressants avec nos clients. Du côté des produits, nous lançons la nouvelle huile 0W-20 avec validation VW. Nous sommes parmi les premiers à proposer ce produit sur le marché et il ne s’arrêtera pas à VW. Nous offrons plus de 35 produits différents pour répondre aux exigences des différents fabricants et nous mettons toute notre énergie dans l’innovation, pour rester à l’avant-garde. Les homologations sont notre priorité absolue.

S. Sury: Il y a quelques acteurs bien établis, qui se comportent de manière plus ou moins agressive. Les prix des huiles, à tous les niveaux, sont sous pression. Le consommateur final est très sensible au prix mais il sait apprécier le conseil et le demande.

MOTOREX peut ici jouer de ses points forts et offrir le soutien aux garagistes.

Linda Hüsemann, directrice marketing et communication avec le directeur des ventes Stefan Sury (dr.), le Product Manager Patrick Wyss.

La continuité est aussi un facteur important, qui fait partie intégrante de notre succès. Nous allons ouvrir de nouveaux marchés, pas seulement pour les véhicules mais dans d’autres branches qui ont aussi besoin d’huile moteur ou de produits complémentaires. Dans notre nouveau bâtiment, qui sera inauguré cette année, nous doublerons entre autres la production des bombes aérosols. Aujourd’hui chez MOTOREX, nous ne parlons plus seulement d’huile. Les produits et soins de nettoyage ainsi que le liquide de frein font aussi partie de notre assortiment. Le client est toujours au centre des préoccupations. Même au niveau de notre logistique: le chauffeur dépose toujours le bidon à l’endroit exact où le client le souhaite.

A chaque niveau, le client est considéré comme un interlocuteur. Dans le secteur des lubrifiants, nous sommes l’acteur indépendant le plus important de Suisse. Nous ne dépendons pas d’une centrale à l’étranger, qui serait

éloignée de la clientèle et du marché.

Nos chemins décisionnels sont courts et simples. Par conséquent, nous avons un haut degré de flexibilité et pouvons réagir rapidement aux changements du marché. Les clients apprécient.

Linda Husemann: En 2017, nous investirons encore plus dans la recherche et nous allons donc agrandir notre laboratoire. Nous avons embauché de nouveaux chimistes et nous développons déjà certaines innovations techniques et pratiques en matière de lubrifiants, pour des partenaires de renom de l’industrie automobile.

KTM est un bon exemple d’estime et de partenariat de confiance. La marque autrichienne coopère avec nous depuis plus de 12 ans et nous a désormais choisi comme son fournisseur de lubrifiants en MotoGP. Comment jugez-vous la situation concurrentielle actuelle sur le marché des huiles en Suisse?

Comment vont les affaires de Motorex à l’étranger?

L. Husemann: Nous nous sommes étendus dans cinq marchés, la Suède, la Pologne, la France, l’Autriche et l’Allemagne. Mais il y a encore beaucoup de marchés présentant un grand potentiel. Motorex se trouve en phase de croissance rapide et investit à tous les niveaux.

Quelles sont vos activités marketing pour soutenir vos clients?

L. Husemann: Il existe de nombreux modules à valeur ajoutée avec lesquels nous appuyons nos clients. Par exemple des événements régionaux, ainsi que des événements de sport automobile tels que les courses de côte d’Oberhallau ou Ollon-Villars.

Nous avons aussi signé un partenariat avec la division Training & Events du TCS.Tous les patrouilleursTCS roulent avec les lubrifiants MOTOREX, notre additif Ad Blue et nos sprays. Nous sommes sponsor d’écuries de course telles que le team Rikli et Emil Frey Racing Team, ainsi que de la coureuse automobile Jasmin Preisig. Et comme dit précédemment, nous accompagnons KTM MotoGP pour cette saison 2017. Enfin nous serons présents au Salon de Genève sous une forme plus reconnaissable et nous invitons chaleureusement les garagistes à nous rendre visite. www.motorex.ch

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MAAGTECHNIC

TOUS LES CANAUX SONT POSSIBLES En tant qu’importateur des lubrifiants Shell, Maagtechnics offre non seulement une large gamme de produits mais aussi des prestations de services utiles. Avec son organisation des ventes récemment mise sur pied, la société débute le nouvel exercice annuel avec vigueur, comme nous le confirme René Ströbele, directeur Business Unit Lubricants. Interview: Isabelle Riederer AUTO&Économie: M. Ströbele, comment s’est porté le marché des lubrifiants en 2016?

René Ströbele: Nous avons pu, en tant qu’importateur des lubrifiants Shell, influencer et développer positivement nos ventes en 2016 grâce à un portefeuille de produits vaste et profond ainsi qu’à la formation continue de nos employés.

Quels sont les défis attendus en 2017 par votre entreprises pour les huiles?

Grâce à notre organisation commerciale nouvellement créée et à la formation de nos employés, nous sommes en mesure de répondre à des situations qui évoluent de plus en plus rapidement. La numérisation agit comme un accélérateur.

A quoi ressemble votre structure commerciale actuelle?

Nous servons le marché par tous les canaux possibles. Cela inclut L’huile Shell Helix Ultra 0W-30 est basée sur la PurePlus Technology.

le soutien direct à la clientèle, via notre personnel bien formé présent sur l’ensemble de la Suisse et bien réparti au niveau régional. Nous alimentions également le marché via les revendeurs et les magasins en ligne.

Comment affirmer sa présence sur ce marché des huiles, hautement concurrentiel?

Avec la technologie unique PurePlus de Shell, le gaz naturel peut-être transformé en huiles de base. Ce processus aboutit à des huiles de base aussi claires que du cristal.

Les huiles Shell PurePlus ont pour avantages d’avoir des indices de viscosité élevés, de bonnes propriétés à basse température, une faible volatilité et une stabilité supérieure à l’oxydation. Il en résulte une valeur ajoutée évidente, avec des coûts réduits grâce aux économies de carburant, à la consommation minime d’huile, ainsi qu’à une usure moindre et une meilleure protection contre la corrosion.

conducteurs roulent en moyenne avec un déficit de 0,5 litre, et plus de 80% des conducteurs n’ont pas de petite réserve d’huile à bord. La conséquence, ce sont les achats d’urgence. La plupart des automobilistes comptent alors sur leur garagiste. Avec le set d’appoint Shell Helix, le client dispose toujours de l’huile adéquate et ne devra plus perdre de temps à en trouver en cas d’urgence.

Y at-il des mesures supplémentaires pour aider les propriétaires de garage dans le domaine des lubrifiants?

Les formations et les conseils ciblés en lubrifiants font partie de notre standard. En outre, nous proposons ensemble avec Shell de nombreux outils pour aider le client. Cela inclut des applis, respectivement des outils en ligne tels que LubeMatch, qui détermine le bon type de lubrifiant pour chaque véhicule, ou notre solution TankDirect avec contrôle du niveau d’huile, qui facilite

grandement la logistique des huiles pour le garagiste.

Quelles sont les activités marketing planifiées pour 2017?

Pour 2017, plusieurs activités sont prévues dans le cadre de la PurePlus Technology. Les clients Shell en bénéficieront. Cette année, nous ferons aussi la visite des usines Ferrari à Maranello avec des clients Shell. L’occasion de découvrir ce qui se cache derrière le portail de la mythique officine italienne.

Y at-il des innovations dans la gamme des huiles Shell?

Outre les nouvelles PurePlus Technology, les produits existants ont été retravaillés, mais de nouvelles huiles haut de gamme ont aussi été introduites. Elles réduisent les coûts de maintenance en abaissant la consommation de carburant et de lubrifiant. Avec la technologie de nettoyage actif déjà éprouvée, les nouvelles huiles moteur Shell conservent les moteurs presque aussi propres qu’à l’usine.

Comment développez-vous les synergies avec la maison mère Eriks?

Au travers d’Eriks nous pouvons élargir notre offre. Le développement de notre main-d’œuvre est primordial, et les employés bénéficient ainsi de programmes de formation. Au final, nos clients ont accès à un know-how technique et un portefeuille complet de produits dans les domaines de la technique des fluides et de l’entrainement, de la sécurité au travail, des élastomère et des matières plastiques.

La recharge d’un litre est un thème toujours d’actualité. Quelles mesures prendre pour rendre attentifs les clients sur l’importance d’une huile de qualité?

Seul un niveau d’huile optimal permet de protéger le moteur de façon fiable, en évitant de graves dommages. Environ 30% des

René Ströbele, directeur Business Unit Lubricants.

www.shell.ch www.maagtechnic.ch

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AMAG

FIDÉLISER DURABLEMENT LA CLIENTÈLE GRÂCE À UNE RELATION PERSONNALISÉE Sur le marché suisse des lubrifiants, la concurrence est forte et la bataille sur les prix acharnée. La réponse d’AMAG pour s’imposer sur ce marché difficile et renforcer la position des garagistes tient en deux mots: qualité et innovation. AMAG réunit ces deux atouts et présente un nouveau concept de remplissage d’huile moteur pour les garagistes.

grande notoriété, ses produits sont synonymes de qualité made in Germany. AMAG propose en exclusivité les produits Aral aux garagistes à des conditions extrêmement intéressantes.»

Texte: Isabelle Riederer

rechange ne vendent pas seulement des pièces mais aussi des lubrifiants. «Comme il s’agit très souvent de produits me-too, qui sont livrés en même temps que la commande de pièces de rechange, le calcul du prix de ces produits manque de transparence», ajoute Marc Stalder.

VAPSOIL Longlife III 0W-30

M

algré une conjoncture particulièrement difficile sur le marché suisse des lubrifiants, AMAG porte un regard positif sur l’année écoulée avec une progression à deux chiffres de son activité.

«Mais notre réflexion s’inscrit sur le long terme dans une démarche de développement durable, 2016 n’est qu’une étape sur la voie de l’expansion», explique Marc Stalder, responsable pièces d’origine chez AMAG. Résolument tournée vers l’avenir, l’entreprise suisse est prête à relever les défis de l’année 2017. Un des grands thèmes sera de nouveau la concurrence du commerce en ligne et par-delà les frontières car, selon Marc Stadler, «elle a une influence directe sur les prix en Suisse. Notre offre de services et notre force d’innovation nous permettront de nous différencier de nos concurrents.»

La concurrence s’est élargie sur le marché suisse des lubrifiants. Les distributeurs locaux de pièces de

Attention aux contrefaçons Non seulement la concurrence en Suisse ne dort pas, mais la concurrence des pays limitrophes met aussi en danger la survie de bon nombre d’entreprises», prévient Marc Stalder qui ajoute: «Certains produits débarquent sur le marché suisse dépourvus de toute information sur l’étiquette et cassent les prix.

Je conseille aux garagistes de rester prudents». La provenance de ces produits est généralement difficile à déterminer et dans le pire des cas, il pourrait s’agir de contrefaçons.

D’autres questions se posent: Ces produits ont-ils bien été déclarés à la douane en vue de la taxation à l’importation? Et que se passe-t-il en cas de recours à la garantie? Marc Stadler confie: «Je recommande aux garagistes de n’utiliser que des lubrifiants dont ils sont sûrs de la provenance. Cela vaut aussi pour les clients qui apportent leur propre huile moteur. Le garagiste n’en connaît pas la provenance.»

Afin de s’imposer sur un marché fortement concurrencé, AMAG propose depuis des années des offres attractives pour chaque segment.

Des conditions intéressantes et des services utiles dans le domaine des lubrifiants viennent compléter l’offre d’AMAG. «Nous nous démarquons aussi par notre force d’innovation.

L’élargissement de la gamme aux produits Aral l’an dernier en est un bon exemple», explique le directeur des pièces d’origine. «Aral a une

À chaque garagiste son huile AMAG n’a pas seulement élargi sa gamme aux produits ARAL, mais à des huiles satisfaisant aux spécifications des importateurs Opel, GM, PSA, Renault, Mercedes et des constructeurs asiatiques afin de mieux couvrir les besoins du marché. «En 2017, nous vous réservons encore l’une ou l’autre surprise», annonce M. Stadler. Il ajoute: «Nous continuons à penser que le conditionnement d’un litre a un grand potentiel et nous mettrons

l’accent sur la fidélisation et la personnalisation de la relation avec le client final.» C’est dans cette optique qu’AMAG propose dorénavant l’huile Vapsoil en conditionnement d’un litre. Ce nouveau concept permet aux garagistes de personnaliser le bidon d’huile en y apposant leur logo et leur adresse. «Non seulement le garagiste propose une huile de qualité, mais il se démarque aussi de ses concurrents.»

Un nouveau produit vient compléter la gamme: VAPSOIL Longlife III 0W-30, une toute nouvelle génération d’huile moteur à haute performances adaptée à tous les moteurs essence et diesel du groupe Volkswagen, avec ou sans filtre à particules. La VAPSOIL 507 00 Premium 0W-30 pour moteurs essence et diesel satisfait aux exigeantes spécifications VW 504.00/507.00.

Marc Stalder, directeur pièces d’origine chez AMAG.

www.amag.ch

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«LA BRANCHE DOIT APPRENDRE À LUTTER P Avec 317’000 voitures neuves immatriculées en 2016, les pronostics de l’association des importateurs auto-suisse ont été dépassés. L’inconvénient réside toutefois dans le fait que la rentabilité a diminué sur la même année. Interrogé sur le marché du neuf, les tendances observées, le développement de la mobilité électrique ou encore l’importance d’un engagement politique, le directeur d’auto-suisse Andreas Burgener nous livre sa version des faits. Interview: Lukas Hasselberg AUTO&Économie: Comment résumer l’exercice 2016 sur le marché du neuf?

Andreas Burgener: Nous avons été positivement surpris car nous avions prédit 305’000 ventes de voitures neuves, soit un peu en-dessous de l’excellent exercice 2015 qui fut toutefois dopé par le renforcement du franc. Ce sont finalement 317’000 automobiles qui ont été écoulées, ce qui représente un recul moins marqué qu’attendu par rapport à 2015. Le nombre ne doit toutefois pas masquer l’évolution de la rentabilité et les marges ont bel et bien diminué aussi bien chez les constructeurs que chez les importateurs et les garagistes. Le consommateur y trouve naturellement son compte.

D’autres raisons expliquent aussi le haut niveau des ventes: l’économie, notamment le marché suisse de l’emploi, a plus vite récupéré que

prévu face à la situation des changes.

L’économie nationale est très stable, et les consommateurs continuent dès lors à dépenser de grosses sommes pour l’achat d’une nouvelle voiture par exemple. Cela s’observe aussi dans les chiffres de ventes des utilitaires, qui sont un bon indicateur de la santé de l’économie.

Quels ont été les défis à relever pour les importateurs, et pour les propriétaires de garage?

L’ensemble de la chaîne a dû réduire les coûts, jusqu’aux garagistes. L’idée est d’arriver à une taille optimale.

D’autre part, à propos des ventes de voitures neuves, il faut parvenir à un volume déterminé pour que les standards puissent être raisonnablement maintenus. Notamment en termes d’image de marque, ambitieuse ou restrictive selon le segment.

Pourquoi les marques premium ont-elles autant progressé?

Avec la faiblesse de l’euro, le budget pour une nouvelle voiture a augmenté. L’acheteur a une idée précise de ce qu’il entend dépenser et si les produits deviennent meilleur marché, il n’hésite à monter en gamme. On observe aussi ce phénomène avec les voitures d’entreprises, au sein desquelles les marques premium sont toujours plus représentées. Cette évolution n’arrange évidemment pas les constructeurs généralistes de classe moyenne.

La part des véhicules quatre roues motrices peut-elle encore augmenter?

Cette part de 44% de 4x4 est tout simplement incroyable. Et je pense qu’elle pourrait bientôt crever le plafond des 50%. En plus de l’offre fournie en 4x4 et des prix bas, un autre aspect doit être pris en compte: en Suisse, parmi les 4,6 millions de voitures immatriculées, il y a un million de quatre-roues-motrices avec des propriétaires qui referont sans doute le même choix à leur prochain achat. Par conséquent, un recul semble peu probable.

Pouvez-vous déjà affirmer dans quelle mesure les importateurs ont atteint les objectifs de CO2?

Les chiffres ne sont pas encore connus. Les émissions de CO2 sont de toute façon plus basses qu’en 2015 en raison des nouvelles technologies moteur et d’une proportion accrue de diesel. Les pénalités financières diminueront d’ici à 2020 puisque nous nous approchons déjà des 130 grammes par kilomètre.

Andreas Burgener, directeur auto-suisse.

Qu’en est-il des questions de CO2 au niveau politique?

Nous sommes en discussion avec l’administration à propos d’un seuil de 95 grammes par kilomètre à partir de 2020. Nous souhaitons un phasingin, c’est-à-dire une comptabilisation progressive d’une part déterminée du parc de voitures neuves, qui augmenterait légèrement chaque année. Nous avons déposé nos

propositions au plus haut niveau.

Le Conseil fédéral peut prévoir des allègements et des exceptions. Avec l’introduction des 130 grammes, cela a très bien fonctionné, des deux côtés. L’UE doit atteindre 95 g à 100 pourcents en 2021, ce qui représente un gros défi. En outre, le WLTP (réd.

Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures, soit le nouveau cycle mondial de consommation normalisé) doit être introduit en 2017. Mais la manière dont cela doit influencer la législation n’est pas encore claire, parce que vous ne pouvez pas changer les règles tout en maintenant la cible identique.

La méthode de mesure WLTP est plus proche de la réalité, avec des émissions de CO2 supérieures, que la mesure du cycle NEDC actuel.

Nous saluons son introduction mais pour être atteignable, la valeur cible devra être adaptée.

Comment jugez-vous l’augmentation des propulsions alternatives?

Observera-t-on un gros décollage en 2017 grâce à une offre étendue?

Hormis le gaz naturel, toutes les techniques sont en plein essor.

Même le «tout électrique», qui est à un pourcent. La plus forte progression provient des hybrides et hybrides rechargeables. En plus de l’hybridation, il faudra vendre des hybrides plug-in et des pures électriques pour atteindre les objectifs CO2 en évitant toute pénalité.

Si les clients n’achètent pas de propulsions alternatives, comment va-t-on satisfaire aux exigences de CO2, plus strictes que jamais? Est-ce possible avec les moteurs conventionnels?

On ne peut pas arriver à 95 grammes avec les moteurs à combustion interne, même avec de l’hybridation. Sans véhicules purement électriques, c’est impossible. De nombreux constructeurs ont développé de nouveaux modèles avec une plus grande autonomie et d’ici à 2018/2019 arriveront des véhicules très attractifs qui contribueront à l’atteinte des objectifs de l’UE.

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R POUR AMÉLIORER SES CONDITIONS» Quels sont les défis de la mobilité électrique?

De mon point de vue, l’infrastructure doit être étendue. Aujourd’hui, nous avons besoin de deux points de recharge par voiture électrique. Et le client doit être prêt à payer une prime pour l’usage de ces installations appropriées. La visibilité des stations de recharge doit aussi être améliorée.

De grandes questions subsistent: quel est le business model adéquat pour rouler en voiture électrique?

Comment rendre ce marché rentable et qui l’exploitera? Actuellement, personne ne gagne de l’argent avec les voitures électriques.

Comment expliquez-vous le demande encore très élevée pour les voitures diesel après «l’affaire VW», et connaissant le coût de dépollution élevé?

Le diesel n’est pas mauvais en soi. Il a deux problèmes: le premier découle d’une erreur de management. Nous devons veiller à ce que le moteur diesel ne meurt pas d’une cause

politique. Nous en avons besoin pour atteindre les objectifs de CO2. Le diesel offre toujours un rendement supérieur, mais il faut se donner les moyens de dépolluer efficacement ses émissions. Un défi difficile pour les petits moteurs, car coûteux. Le moteur diesel est un bon outil, qui conserve les faveurs des Suisses, mais qui se justifie surtout sur de gros véhicules.

Quels seront les défis d’auto-suisse en 2017?

Le premier défi arrive le 12 février. La branche doit pousser tout le monde à se rendre aux urnes, et pour deux raisons: d’une part, l’infrastructure avec le projet FORTA (réd. Fonds pour les routes nationales et pour le trafic d’agglomération), de sorte que le trafic individuel puisse être à nouveau planifié. La seconde est LIE III (réd.

Loi sur la réforme de l’imposition des entreprises III), un projet dont on parle moins mais néanmoins très important pour l’emploi en Suisse.

Auto-Suisse a aussi appelé les

marchands de marques officiels à réunir des signatures contre la Loi sur l’énergie. Pour ce référendum, nous avons récolté plus de signatures que les 50’000 requises.

L’industrie doit apprendre à lutter pour de meilleures conditions. Les discussions autour de l’automobile deviennent toujours plus animées.

Par conséquent, nous devons bouger plus, être actifs en politique, poser nos exigences et nous rassembler.

Les importateurs peuvent vendre la mobilité si nous sommes forts. Pour la mobilisation et l’action politique, on ne peut pas encore faire autant.

Quelles sont les prévisions de ventes de voitures neuves en 2017?

Une fois encore 305’000 véhicules, et 30’000 véhicules utilitaires légers. On table sur 5000 voitures électriques, ce qui serait souhaitable.

Attendez-vous des changements parmi les segments?

Les tendances évoluent: les SUV et véhicules premium vont poursuivre

leur ascension, ce qui est plus incertain pour les voitures électriques.

Nous sommes très heureux des nouveautés annoncées pour le Salon de Genève, notamment en matière d’innovations techniques. Mais les décisions d’achat des clients sont difficiles à prédire.

Quels sont vos espoirs pour 2017?

Que nous nous mobilisions politiquement, qu’on puisse se rassembler pour atteindre ensemble des objectifs donnés. Le FORTA passera, car nous avions bien préparé le terrain avec l’initiative «vache à lait». S’il au moins 650 millions de francs de plus par année sont alloué au financement de nos routes, c’est déjà un vrai bond en avant. Nous devons rallier les gens à nos vues, et nous sommes pris au sérieux. J’aimerais faire bouger quelque chose dans cette branche, pour qu’on ne soit plus si souvent bloqué dans un embouteillage. Pour cela, il nous faut tous un camp de formation politique. www.auto-schweiz.ch

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Les femmes qui utilisent des logiciels dans la branche automobile apprécient les valeurs intérieures de leur système de gestion. C‘est pourquoi, avec son logiciel de garage, Stieger renonce volontairement à toute forme de simple embellissement pour privilégier le rendement à l‘état brut. En tant que véritable contribution aux valeurs, la solution du système informatique assure une exploitation maximale de la gestion à travers le guidage de tous les processus d‘entreprise. Cette démarche ménage à la fois les ressources et accroît la productivité.

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42 1+2/17 ALTOLA

Les clients d’Altola avec des activités d’atelier sont numériquement les plus importants.

ÉLIMINATION ET RECYCLAGE AVEC ALTOLA La firme Altola AG, implantée à Olten, Pieterlen et Zuchwil, est leader en Suisse dans le domaine de la transformation et du traitement des déchets dangereux. Depuis la fondation de l’entreprise en 1969, un investissement continuel a été consenti dans la formation de ses employés, pour l’entretien et le développement des infrastructures et des installations ainsi que pour une logistique de collecte efficace.

A

ujourd’hui Altola AG compte environ 80 employés.

Sur les sites principaux d’Olten et de Pieterlen ainsi que sur le site de traitement des déchets de bois à Zuchwil, l’entreprise garantit annuellement le traitement et l’élimination réglementaires et durables de 140’000 tonnes de déchets dangereux. Dans la mesure du possible, les déchets dangereux sont traités dans les installations de l’entreprise et sont transformés en matières secondaires. Cela amène non seulement à réduire les coûts de traitement et offrir des conditions attrayantes pour le client, mais préserve aussi durablement les ressources naturelles.

La certification environnementale selon les normes ISO 9001 et 14001 est mise en œuvre chez Altola AG Depuis 1996. En 1999, l’entreprise a été distinguée d’un oscar d’or par «Idee Suisse» pour son management novateur et imaginatif.

Les piliers de l’infrastructure Altola sont les équipements et les centres de traitement suivants : Installation de traitement des huiles n Installation de séparation thermique et mécanique n Vaporisateur à couche fluidisée d’épuration des eaux usées, vertical à 4 niveaux n Entreposage moderne de solvants

Installation de conditionnement pour solvants n Installation de recyclage de filtres à huile n Centre de triage pour l’exportation et d’incinération spéciale n Centre de compétence pour le recyclage de déchets électriques et électroniques n

n

Installation de broyage pour la production de combustibles bio

Pour l’industrie et le secteur secondaire, des PME aux grandes entreprises Altola offre des concepts d’élimination des déchets pour l’industrie et le secteur secondaire aussi bien pour les PME que les grandes

entreprises. Il n’y a aucune limite en ce qui concerne le volume minimal ou maximal des déchets à évacuer. Les clients profitent du savoir-faire des spécialistes d’Altola ainsi que du concept de logistique intelligente de la société. De quels types d’emballages le client a-t-il besoin pour un transport sécuritaire conforme à la loi? Comment entreposer les déchets dangereux jusqu’à leur enlèvement? Selon quels critères faut-il séparer les différents matériaux? Quels papiers sont nécessaires et quels règlements et lois doivent être respectés? Autant de questions brûlantes auxquelles les spécialistes d’Altola peuvent apporter une réponse pertinente.

Les clients peuvent conclure simplement et confortablement des

n

Altola AG assure une élimination des déchets dangereux de l’industrie et du secteur secondaire, éco-compatible et conforme à la loi.

ALTOLA 1+2/17 43

mandats d’enlèvement 7j/7j et Chez Altola, nous disposons de 45 véhicules spéciaux et autorisés à transporter les divers produits dangereux.

Des chauffeurs spécialement formés vont chercher la marchandise chez le client sans perdre de temps et déposent les emballages vides à l’endroit habituel. Les déchets dangereux aboutissent en toute sécurité aux centres de traitement d’Altola, selon une logistique rôdée. Pour le transport des déchets dangereux par chemin de fer, la société dispose de deux raccordements de voie ferrée à Olten.

Chez Altola, les clients se retrouvent du bon côté vis-à-vis de la loi en matière d’élimination des déchets dangereux. Le savoir-faire de leur partenaire d’élimination leur permet aussi d’économiser de l’argent. Cas typique: la contamination de l’huile usagée avec de l’essence. Quelques litres d’essence dans un fût d’huile usagée suffisent à abaisser sensiblement le point d’inflammation,

Installations de déshydratation et de filtration des huiles usagées. impliquant alors une classification ARD pour le transport de déchets dangereux par la route. De quoi renchérir, dans ce cas, l’élimination de l’huile usée de manière aussi significative qu’inutile.

Solution adéquate pour la branche auto et les huiles minérales De nombreux clients importants d’Altola sont issus des ateliers

industriels et du secteur automobile.

En relation avec les clients, les spécialistes d’Atola ont développé une conception d’élimination où chaque substance doit déjà être soigneusement séparée lorsqu’elle est recueillie dans l’entreprise. En outre, de nombreux importateurs et garages sous-traitants font entière confiance à Altola AG, de même que la plupart des compagnies pétrolières.

ÉLIMINATION SANS SOUCI VIA LA BOUTIQUE EN LIGNE Pour l’élimination et le traitement de déchets dangereux en matériaux recyclés, Altola AG met à disposition une technologie dernier cri et offre les compétences d’employés spécialisés. La boutique en ligne fait partie des dernières innovations: il s’agit d’un outil avec lequel les clients peuvent commander l’enlèvement de déchets dangereux de manière simple et rapide.

L

a boutique en ligne d’Altola, adaptée aux différentes industries, est naturellement atteignable 7j/7j et 24h/24h.

Actuellement, il existe des boutiques en ligne pour les garages, les ateliers, les lieux de collecte communaux des déchets et les restaurants. D’autres boutiques en ligne sont planifiées.

Cet outil connecté offre aux clients une réelle valeur ajoutée, en étant plus qu’une simple alternative aux moyens traditionnels de communication (email, téléphone, fax) pour un mandat d’enlèvement.

Tout d’abord la boutique en ligne est clairement structurée et son utilisation évite des malentendus et du temps au téléphone. Le client peut donc faire ses commandes quand il en a envie sans être tributaire des horaires d’ouverture.

Dans un menu à l’écran, le client

Durable et strictement contrôlé Les services d’Altola AG se basent sur un concept environnemental global. Ceux-ci comprennent le recyclage de matériaux ciblés dans les usines de transformation et les efforts d’optimisation des distances de transport. Les chemins de fer sont un partenaire privilégier afin d’améliorer le bilan CO2. Naturellement, Altona est tenu de respecter la certification environnementale ISO 14001 et doit se conformer à toutes les exigences légales liées à l’environnement afin d’améliorer les valeurs écologiques en continu. Malgré notre collaboration étroite avec les autorités, nous effectuons en interne des contrôles sévères dans nos propres laboratoires d’analyse, afin que la qualité et la logistique des marchandises entrantes et sortantes soient compatibles avec les exigences légales.

www.altola.ch

introduit en quelques clics les déchets dangereux dont il s’agit, parmi les 28 catégories prévues pour les ateliers par exemple. La thématique va du mélange d’huiles usées, d’antigel, de liquide de frein, de vitres d’autos, de pare-chocs, de résidus de décantation jusqu’aux cires et aux graisses, aux émulsions d’huile, aux déchets électriques et plus encore. Une fois la rubrique sélectionnée, le client définit le nombre de conteneurs à éliminer. Il est aussi possible de commander des conteneurs vides. Les commandes passées peuvent être enregistrées et servir de modèles pour la suite.

La boutique en ligne permet également d’accéder simplement et rapidement à des informations sur les déchets, comme la qualité, les codes VeVa, la classification ADR/ SDR ainsi que des renseignements concernant les conteneurs disponibles avec leurs taille, adéquation et licence-UN. Le taux de croissance enregistré sur ce canal de commande atteint 40% par rapport à l’année dernière. www.altolashop.ch Le taux croissant d’utilisation de la boutique en ligne illustre sa popularité auprès des clients d’Altola.

44 1+2/17 BANDE-ANNONCE

UNE ANNÉE FASTE! 2016 a été une année pour le moins contrastée. L’UE en crise, la Grande-Bretagne rajoutant un couche avec le Brexit, et la Grèce toujours empêtrée dans ses dettes. Sans parler du ralentissement économique en France, en Italie et en Espagne. De l’autre côté de l’Antlantique, Donald Trump fait le souffler le très chaud et le très froid… Mais malgré les incertitudes, l’industrie automobile mondiale tire son épingle du jeu.

BMW SÉRIE 5

CADILLAC CT6

Texte: Franz Glinz

Q

uelques exemples de réussite, parmi beaucoup d’autres: d’après une étude réalisée par le cabinet Ernst & Young, BMW et Daimler ont été en 2016 les constructeurs automobiles les plus rentables avec des marges d’exploitation de respectivement 10,9 et 8,4 pourcents. De quoi laisser un joli pactole après déduction des intérêts et impôts. Autre marque à succès, Porsche a atteint l’an passé un nouveau record consécutif de production avec 237’788 véhicules finis. Et au firmament du luxe, Bentley Motors en a fait de même en assemblant pas moins de 11’023 carrosses. Les Français ont bien performé eux aussi puisque les ventes de Groupe PSA ont augmenté de 5,8% à 3,146 millions d’unités. Croissance aussi du côté du groupe Renault Dacia. Quant à Skoda, la marque a enregistré une progression de 6,8% en 2016, pour un total de 1’127’700 voitures livrées.

Kurt Egloff, Président et CEO BMW (Schweiz) AG, Dielsdorf (ZH)

La BMW Série 5 est la routière d’affaires la plus appréciée dans le monde. Le nouveau modèle se pose en référence en matière de dynamique de conduite et de connectivité.

Julien Guex-Crosier Directeur des Ventes chez Richoz Autos SA, Vionnaz (VS)

Felix Weller, Vice-président Cadillac Europe, Glattpark ZH

Le CT6 combine les dimensions et les critères de confort d’une limousine de luxe avec l’agilité et les performances d’une routière premium de taille moyenne.

Daniel Guex, Administrateur du Garage Guex SA, Bremblens (VD)

Avec sa technologie xDrive et son gain de poids de 100 kilos par rapport à sa devancière, la nouvelle série 5 innove une fois de plus dans son segment.

La CT6 est une grande routière de luxe aussi élégante qu’innovante et performante. Le prix, à partir de 89’500 francs, apparaît très concurrentiel.

Fritz Waldner, garagiste indépendant, Kindhausen ZH

Visuellement et techniquement, la Série 5 fait mouche. Le fait qu’elle existe en propulsion et en traction intégrale est une bonne chose. Kurt Egloff, patron de BMW Suisse, prétend que la Série 5 est la «berline d’affaires» qui connaît le plus de succès. Mais qui sont au juste les entreprises suisses friandes de ce modèle? Des banques ? La pharma?

Et quelle est la part des contrats de leasing?

Cette Cad’ affiche une grande élégance au sein de la classe moyenne supérieure. A bord, luxe et raffinement rivalisent avec ce qui se fait de mieux en Europe. Cette Américaine fait tout juste, hormis peut-être le gros emblème de la marque, remanié. Mais le rêve américain a aujourd’hui du plomb dans l’aile…

Franz Glinz, journaliste et chroniqueur A&E

La nouvelle BMW Série 5 s’inscrit dans son époque. Plus légère et plus économique que le modèle précédent, elle reste souverainement motorisée : 252 ou 340 ch en essence, 190 ou 265 ch en diesel. Tous les systèmes d’assistance imaginables sont disponibles, y compris l’affichage tête haute et le pilotage autonome. De plus, un modèle hybride plug-in de 297 ch est prévu pour bientôt.

La nouvelle CT6 est une Cadillac comme on les aime, très confortable, superbement équipée et bardée d’assistances de sécurité. Et puis en plus d’être belle, elle embarque le meilleur de la technologie, conjuguant les quatre motrices et un six-cylindres de 417 ch! Les mélomanes noteront la présence de 34 haut-parleurs à bord!

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NISSAN MICRA

Cédric Diserens, Managing Director Nissan Switzerland, Urdorf ZH

La nouvelle Micra offre aux clients tout ce qu’une petite voiture doit posséder de nos jours, et plus encore, notamment un grand nombre de technologies innovantes.

Jean-François Lacilla Directeur garage J-F Lacilla SA, Matran (FR)

OPEL INSIGNIA GRAND SPORT

SKODA KODIAQ

Christoph Bleile, Manager Public Relations Opel Suisse/GM Suisse SA Glattpark ZH

Nouveau fleuron d’Opel, l’Insignia Grand Sport est une création totalement nouvelle qui séduit par ses lignes de coupé, un grand confort et un comportement sportif.

Gaël Lanthemann, Directeur Garage Lanthemann SA, Cortaillod et St-Blaise (NE)

Markus Kohler, Chef de marque Skoda, Schinznach-Bad AG

Le premier grand SUV de Skoda impressionne par son style puissant et son généreux espace intérieur. En prime, il y a le 4x4, les assistances de sécurité et des services en ligne.

Etienne Stuby, Directeur AMAG Automobiles et Moteurs SA, Vevey (VD)

Sous son style dynamique, la Micra est une experte de la conduite en ville. Les équipements NissanConnect*, Bluetooth ou encore Intelligent Key facilitent la vie.

Comme l’Insignia en 2009, le nouveau vaisseau amiral pose les jalons de la qualité dans la gamme Opel. Allègement et espace intérieur accru attisent encore notre impatience!

Il y a énormément d’intérêt pour le Kodiak, qui est taillé pour la Suisse. Certaines fonctions intelligentes et pratiques relèvent de la catégorie supérieure.

Il aura fallu une longue carrière et cette 5e génération pour enfin trouver la Micra jolie. Dans sa nouvelle robe, la petite polyvalente n’aura pas de mal à trouver de nouveaux amis. La voiture est amusante et sa technique est éprouvée. Je recommanderais la motorisation diesel 1,5 litre de 90 ch. Les moteurs essence 0,9 l de 73 ch et 90 imposent des régimes plus élevés.

Cette Opel au look de concept joue la carte du luxe et du confort pour un prix sans doute plus attractif que la concurrence premium. Mais je me garde de juger l’offre tant que les prix ne sont pas connus. En fonction de l’avantage tarifaire, la recette peut marcher. Quant aux amateurs d’élégance sportive, ils sont peut-être déjà convaincus.

Kodiaq: voilà un nom de grizzly prédestiné, qui évoque la force, la stature et l’endurance. Le design épuré et néanmoins percutant me plaît. Et comme la transmission intégrale est montée d’office, voilà une voiture toute désignée pour le relief helvétique. Si le moteur essence 1,4 litre de 150 ch devrait suffire, mieux vaut choisir un bloc diesel pour tracter.

La nouvelle Micra embarque plus d’aides à la conduite que pratiquement aucune autre voiture du segment B: assistance au freinage d’urgence, détection des piétons, contrôle des angles morts, maintien en ligne actif, reconnaissance des panneaux et vision périmétrique à 360o pour les manœuvres. Les prix annoncés pour le lancement en mars débutent à 13’890 (73 ch) ou 17’690 francs (90 ch) en essence et à 18’390 en diesel.

Les prix de cette Insignia ne sont pas connus au moment de la publication, la première mondiale étant d’ailleurs prévue pour le Salon de Genève. Opel entend offrir ce porte-drapeau à un tarif étonnamment bas pour un grand coupé à quatre portes. A bord, le Grand Sport dispose de l’armada des aides électroniques et soigne sa présentation.

Faits et chiffres: avec 4,7 m de longueur, le Kodiaq dépasse de seulement 4 cm la Skoda Octavia. Il reste donc relativement compact, tout en offrant beaucoup d’espace pour 5 voire 7 personnes. Le volume de chargement fait référence avec un maximum de 2065 litres. Deux motorisations de 150 et 190 ch sont prévues, en essence comme en diesel, avec boîte manuelle ou DSG. Disponibilité à partir de Mars, dès 29’450 francs.

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46 1+2/17 CARROSSERIE

Deux icônes Mercedes, photographiées dans un «Biergarten» bavarois.

LA GRANDE RENCONTRE DES GÉNÉRATIONS

L

e nouveau calendrier mural 2017 de Standox est titré «Generations of colour». Les douze feuillets présentent des oltimers et youngtimers mises en abîme derrière leurs héritières modernes, dans une artistique rencontre intergénérationnelle.

Cette représentation de formes et

de couleurs ne captive pas que les connaisseurs. La confrontation des anciennes gloires et des nouvelles réveille des souvenirs savoureux pour ceux qui ont une fois pu prendre le volant de ces bolides, et attise l’envie des plus jeunes admirateurs, férus de modernité.

Le développement technique et le

langage des formes trahissent les époques. Si dans de nombreux cas, la vieille garde et la jeune relève n’ont que le nom en commun, il arrive que la ressemblance familiale soit indubitable. Surtout quand le constructeur reprend délibérément des éléments de style classique spécifiques comme c’est le cas

pour les VW Beetle, Fiat 500 ou Mercedes SLS. Le saut temporel est le thème central du calendrier «Generations of color» de Standox, qui est l’œuvre du photographe Ramon Wink de Bad Ems, en Allemagne. Tous les véhicules ont été mis en scène dans des décors typiquement allemands – avec une certaine dose d’ironie à la clé. (rho)

www.andrekoch.ch

ANDRÉ KOCH AG: FOCUS SUR LA FORMATION Les dates de formation 2017 de André Koch AG sont fixées et peuvent être consultées sur le site André Koch. Le fournisseur de peintures de réparation auto propose dans son propre centre d’information récemment rénové de Urdorf divers programmes de formation pour les peintres en carrosserie et les apprentis. Avec André Koch AG, les participants bénéficient d’une expérience de plus de 60 ans dans la formation continue.

D

e la peinture spéciale élaborée au Color Trainings, Micro Repair et autres nombreux séminaires de formation, André Koch AG offre une large gamme de formations techniques, mais pas seulement.

L’entraînement à la technique d’application Standoblue permet d’améliorer les finitions de la couche de base, de maîtriser le travail avec le nouveau stylo Standox VPC-Xtreme à séchage rapide, et d’utiliser les outils ColorTools iQ Genius et Standowin.

En outre, les participants se font la main en matière de comparaison de couleurs dans les retouches.

«Notre objectif est d’aider les participants à nos séminaires exactement là où nos connaissances et notre expérience sont nécessaires.

Notre attention porte particulièrement sur un travail aussi rentable que possible, avec la plus haute qualité de résultat», explique Ivica Juric, technicien chez André Koch AG. Le séminaire MicroRepair sera l’un des points forts à venir cette année. On y apprend les méthodes et les produits avec lesquels on peut entreprendre de petites réparations au meilleur niveau, de manière particulièrement économique et artisanale.

En plus d’autres séminaires, par exemple pour la peinture des véhicules utilitaires, la préparation de surface adéquate ou le MiKEY E-learning, André Koch AG a concocté une proposition spécialement dédiée aux apprenants et personnes en formation – qui comprend par exemple un cours technique de fin de formation de trois jours. De nombreux séminaires sont également disponibles en français et en italien. (rho)

www.andrekoch.ch/index.php/ Formations_pour_peintres_ en_automobiles

Les formations techniques André Koch AG mettent l’accent sur la qualité du résultat et la rentabilité du travail.

Photo: André Koch

CARROSSERIE 1+2/17 47

DIS MOI TA COULEUR PRÉFÉRÉE, JE TE DIRAI D’OÙ TU VIENS… Axalta Coating Systems, un fournisseur mondial de revêtements liquides et en poudre, a publié sa dernière étude mondiale sur les couleurs automobiles les plus populaires selon les régions du monde. Le rapport confirme, une fois de plus, la suprématie universelle du blanc pour les voitures neuves, mais il montre en même temps la grande popularité des tonalités neutres classiques avec nuances colorées.

(27 pourcents), devant le blanc uni (7 pourcents). Avec 17 pourcents de présence, le gris est plus populaire que partout ailleurs dans le monde. Quant au noir, il perd du terrain et accuse sept points de retard sur le blanc, tête du classement. En Amérique du Nord, le gris progresse de deux pourcents et double ainsi son avance sur l’argent. En Russie, le beige et le brun font un tabac (8 pourcents), comme en Chine, mais sont boudés ailleurs. Le vert connaît sa meilleure cote en Amérique du Sud avec cinq pourcents de présence, mais il est aussi apprécié en Russie.

Selon Elke Dirks, Automotive OEM Color Designer pour Axalta en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, son entreprise utilise les statistiques des préférences de couleur pour soutenir ses clients dans les décisions importantes. «Grâce à ce rapport, Axalta peut répondre avec souplesse aux exigences futures des constructeurs automobiles» affirme-t-elle.

«La compréhension des préférences des clients et le suivi des tendances

mondiales nous aident à prédire les choix des consommateurs dans les années à venir».

«Le fait que les consommateurs distinguent les nuances de couleur, comme le blanc perlé par rapport au blanc uni, met en évidence des différences subtiles mais néanmoins marquées en termes de préférences», ajoute Annie You, Color Marketing Leader chez Axalta en Chine. Et de poursuivre: «Il est important que nous comprenions ces différences.

Elles nous rappellent l’utilité d’un examen continu de notre gamme de couleurs, nécessaire d’une part pour s’aligner sur les goûts des clients et d’autre part pour répondre aux exigences pointues des constructeurs automobiles. Ceux-ci veulent pouvoir compter à cent pourcents sur Axalta dans leur choix de couleurs». (rho)

Le blanc – et ses nuances – devance le noir dans les préférences au niveau mondial.

Les couleurs vives ne dépassent nulle part le seuil des 6 pourcents. Image: Axalta

N

ous observons une nette préférence pour des tons neutres», explique Nancy Lockhart, Marketing Manager d’Axaltas Color pour l’Amérique du Nord. «Mais ces teintes neutres sont de plus en plus souvent mêlées à des nuances colorées assez frappantes. Ces effets extraordinaires procurent aux couleurs sobres plus de profondeur et de rayonnement».

Voici quelques conclusions marquantes tirées de l’étude d’Axalta sur les couleurs de voitures les plus populaires en 2016 dans les différentes régions du monde: choisi sur près de quatre voitures neuves sur dix, le blanc reste incontestablement la couleur la plus diffusée dans le monde.

En Afrique, les couleurs claires sont particulièrement appréciées avec 63 pourcents de blanc et de gris argenté. En Chine, plus de la moitié des véhicules vendus sont blanc.

Le blanc uni dépasse de loin – 39 points de pourcentage – le blanc perlé. Tendance inverse au Japon où le blanc perlé remporte les faveurs

www.axaltacs.com/ colorreport

NOUVELLE DIRECTION CHEZ CROMAX

A

près 14 ans de service et six ans comme directeur commercial en Suisse, René Massas a remis son poste de direction d’Axalta Coatings Systems Switzerland, Cromax, à Thomas Nussbaum le 1 janvier 2017.

Ce dernier est actif dans l’entreprise depuis treize ans déjà et œuvrait depuis six années comme responsable des ventes et du marketing.

Céline Tambour, qui est responsable depuis juin 2016 pour la marketing et la communication, assume à titre supplémentaire depuis le 1er janvier la direction du programme de partenariat Five Star Schweiz, dont était chargé Roberto Leucci.

Ce dernier est chargé désormais de

renforcer l’accompagnement des grands comptes.

Thomas Nussbaum est le directeur de Cromax en Suisse depuis le 1er janvier 2017. Photo: Cromax

Logistique Le nouveau directeur Thomas Nussbaum présente d’autres changements : «Nous mettons nos clients au premier plan. Et pour que cela soit aussi le cas au niveau de la logistique nous apporterons d’importantes mesures d’optimisation».

L’entrepôt de Meyrin et la livraison des commandes seront confiés dès mars 2017 à la logistique Emil Frey, avec ses partenaires de coopération Go Logistique & Express ainsi que Galliker Transport AG. A partir du 1er avril 2017, il sera possible pour les clients Cromax de recevoir la

marchandise commandée le jour même, et même si nécessaire deux fois par jour, à partir du nouvel entrepôt central Emil Frey à Härkingen (SO).

Cours de formation En outre, pour les peintres en carrosserie, il sera possible dès février 2017 de suivre le programme de formation Cromax dans trois endroits en Suisse. Et M. Nussbaum de conclure: «Nous espérons désormais être en mesure d’offrir un service encore meilleur à nos clients, et de pouvoir les aider dans l’amélioration de leur productivité». (rho) www.cromax.com/ch

48 1+2/17 CARROSSERIE

Châssis de MGA habillé d’une carrosserie de la maison Josef Wagner, à Bad Ragaz.

PARFOIS, C’EST AUSSI BIEN SANS PEINTURE! Lorsque Josef Wagner pénètre dans son garage à Bad Ragaz, il n’est plus question de suivre des instructions de fabricants. Place à l’imagination et à l’artisanat. Ce maître-carrossier de 62 ans s’occupe exclusivement de oldtimers depuis 1990, en principe des modèles chers. Mais pour son plaisir, il a aussi créé son propre bolide…

Texte: Christoph Schmutz

La structure brute…

Photos: Walter Pfäffli, Burgdorf

S

on travail, à Josef Wagner, lui a coûté des nuits blanches.

Quand il a eu par exemple la mission de restaurer à son état d’origine une Ferrari 212 Inter de 1951. Le premier propriétaire du coupé sport n’était autre que le fondateur de Fiat, Giovanni Agnelli.

La Ferrari fut plus tard vendue aux Etats-Unis, où elle perdit une part de son authenticité. Aujourd’hui, cette pièce rare est la propriété d’un Suisse et elle doit retrouver, dans l’atelier Wagner, sa carrosserie d’origine. Un travail pour le moins courageux. Tout d’abord, J. Wagner a du démonter l’ensemble de la carrosserie à l’exception du toit pour ensuite habiller le châssis de sa robe originale en tôles d’aluminium. Comme modèles, l’artisan n’avait à disposition que des dessins, sans relief. «Nous avons donc dû extrapoler tous les volumes à

Pas moins de 800 heures de travail pour arriver à un tel résultat. partir des dimensions de la poigné de porte, qui était par chance une pièce d’origine», se souvient Josef Wagner.

Et comme si le quotidien n’était pas assez chargé avec des telles tâches, notre carrossier crée aussi régulièrement ses propres œuvres.

…et le produit fini.

Dont une qui nous a été proposée pour un galop d’essai… Le châssis, provenant d’une MGA, a été habillé sur mesure par le maître et son ancien «élève» Domenic Barna, à raison de 800 heures de travail manuel. La carrosserie totalement

inédite, en aluminium, surprend par son aspect brut, brossé. Ces tôles sculpturales épousent les formes d’un cadre tubulaire et dissimulent de nombreux détails amusants.

Ainsi, les portières ne servent pas vraiment pour grimper à bord, mais s’il le faut, elles peuvent quand même s’ouvrir.

«Wagner Speziale»: unique!

Quand d’autres propriétaires de voitures classiques font une dépression nerveuse au moindre flocon de neige qui s’écrase sur leur bijou, Josef Wagner fait preuve d’une certaine insouciance en me confiant sa création pour un voyage à destination de Rapallo, ville côtière proche de Gênes. Là-bas, dans une centaine d’années, on racontera sans doute encore la fracassante chevauchée de la «Wagner Speziale» par delà ces rues étroites. Cependant, le son du «sidepipe» et les courbes obsédantes de l’engin ne sont pas ses caractéristiques les plus remarquables. Son truc, à la Wagner, c’est qu’elle ne veut plus que vous la quittiez. Et pour le coup, ce n’est pas un cliché. Même s’il pleut des cordes, on se sent mieux à bord sous la seule voûte celeste qu’à n’importe quel autre endroit de la terre.

Un amour du détail omniprésent.

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«À L’AVENIR, LES OUTILS NUMÉRIQUES SERONT INCONTOURNABLES» Les peintres automobiles ne peuvent pas se reposer sur leurs lauriers. Ils viennent tout juste de relever un défi que le prochain se profile avec le lancement par les constructeurs d’une nouvelle technologie de peinture innovante. AUTO&Carrosserie s’est entretenu avec Sebastian Wyder, directeur technique chez BASF Coating. Interview/photo: Christoph Schmutz

AUTO&Carrosserie: Sebastian Wyder, quels sont aujourd’hui les grands défis pour les peintres automobiles?

Sebastien Wyder: Sans aucun doute la recherche de la teinte exacte pour les peintures en trois et quatre couches, par exemple les peinture à effet mat structuré de Peugeot et Citroën. Pour réparer les parties endommagées, il faut tenir compte de trois paramètres: le degré de matité, la teinte et la structure. Avec notre marque R-M, nous sommes partenaire OEM de Peugeot et Citroën. Donc nous possédons l’expertise technique de ce type de peinture et nous mettons cette expertise au service des ateliers de réparation automobile.

Et à l’avenir ? À l’avenir, le grand défi sera la peinture 3D. Le principe consiste à coller de fines plaques entre la sous-couche et la base colorée, ce qui donne à la peinture un effet 3D. C’est un grand défi d’élaborer un manuel de réparation pour cette technologie de peinture.

Sebastian Wyder, directeur technique chez BASF Coatings, connaît les sensibilités et les besoins des peintres en carrosserie.

Est-ce que certaines teintes sont plus difficiles à réparer ?

On ne peut pas généraliser. La difficulté – surtout dans le cas des

peintures à trois couches – est de trouver la bonne épaisseur de couche et d’appliquer celle-ci avec régularité, surtout la couche de base et le vernis.

Ce duo détermine la teinte finale.

Dans les usines des constructeurs, le travail est réalisé par un robot de peinture qui dépose le film de peinture avec une grande régularité et applique des couches très fines par souci d’économie. Dans les ateliers de réparation, le travail est manuel. Il est difficile d’appliquer manuellement des couches extrêmement fines.

Autre aspect important, les buses de pulvérisation des robots de peinture utilisées en usine diffèrent de celles des pistolets à peinture en atelier, ce qui a des répercussions sur la teinte.

De plus, un peintre automobile qui a trouvé la teinte exacte pour un modèle n’est jamais sûr que cette teinte soit la bonne pour toutes les voitures du même modèle. D’une voiture à l’autre, on peut rencontrer de légères différences dans la peinture d’origine.

Quelle est la tendance pour déterminer la teinte exacte?

L’usage d’un spectrophotomètre.

Mais il ne suffit pas d’avoir un appareil capable de mesurer la teinte.

Il faut aussi une base de données en arrière-plan. Les marques de BASF Coating regroupent plus de 100’000 formules différentes.

Le spectrophotomètre cherche la teinte qui se rapproche le plus de l’échantillon de couleur et donne les corrections à effectuer pour obtenir la teinte exacte. Une chose est sûre, à l’avenir les outils numériques seront incontournables.

FORMATIONS TECHNIQUES POUR LES CLIENTS R-M ET GLASURIT

A

u centre de formation de BASF Coatings à Wangen an der Aare (Canton de Berne) – doté de la nouvelle génération de cabines de peinture Lutro - , les techniciens de BASF animent régulièrement des formations pour les clients R-M et Glasurit. Sebastian Wyder, directeur technique chez BASF Coatings, explique: «La formation continue joue un rôle toujours plus important pour les peintres automobiles. Les technologies de peinture évoluent

constamment et dans les ateliers de réparation, les peintres sont confrontés presque quotidiennement à de nouvelles teintes. Dans notre centre de formation, les peintres sont formés en petits groupe aux nouvelles teintes et technologies, loin des contraintes de temps sur le lieu de travail. Cela nous donne une grande marge de manœuvre pour proposer un accompagnement personnalisé.

Nous offrons aussi aux participants la possibilité de choisir le thème traité.

Sebasatian Wyder ajoute: «Un autre

avantage notable d’une formation hors des locaux de l’entreprise est qu’elle favorise les échanges entre les participants, qui découvres d’autres expériences d’ateliers. «C’est aussi très formateur», conclut le directeur technique. Le calendrier 2017 des programmes de formation en français et en allemand pour apprentis et spécialistes expérimentés est disponible sur les sites web de R-M et Glasurit. (cs) www.rmpaint.com/ch-de www.glasurit.com/chde

Aperçu ds cabines de peinture du centre de formation de BASF Coatings.

50 1+2/17 PRODUITS/PROCHAIN NUMÉRO

NOUVEAU LAVAGE DE ROUES À ULTRASONS TIRESONIC TWIN

LAVE-GLACE SANS TRACES

A

vec la nouvelle installation de lavage de roues Twin, le service des pneus devient un avantage concurrentiel et prend deux fois moins de temps. Des jantes propres ne sont pas qu’un prérequis important pour placer les poids d’équilibrage.

Elles flattent aussi le client et donnent une bonne image du travail effectué. La technique brevetée de Twin fonctionne rapidement et en profondeur, avec les ultrasons dans un bain de lavage chauffé à 40 °C. Aucun ajout de granulés de plastiques polluants n’est nécessaire.

L Le résultat donne des roues propres sans résidus et sans traitement préalable ou ultérieur.

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’hiver est bien installé, avec son cortège de routes humides et salées. Pour ne pas conduire à l’aveuglette, il est donc nécessaire d’avoir du liquide lave-glace en suffisance. Mais lequel choisir? Les différences de qualité sont parfois significatives et souvent ces liquides laissent des traces de gras. Ce qui n’est pas le cas des produits de FRIPOO Produkte AG, l’un des fabricants suisses majeurs pour le nettoyage et l’entretien des véhicules. Dans les tests comparatifs, ces produits suisses de qualité figurent souvent en tête

de classement, voire à la meilleure place. Ils sont disponibles dans des emballages compacts et pratiques comme les outres flexibles, bidons et conteneurs. www.fripoo.ch

LES THÈMES DU PROCHAIN NUMÉRO 3/2017:

EN COUVERTURE Pneus d’été AUTO&Économie passe en revue toute l’actualité des pneumatiques destinés à la belle saison, notamment les nouvelles références des manufacturiers et les bons conseils des spécialistes.

ÉCONOMIE Salon de Genève Aperçu des nouveautés marquantes du 87e Salon de l’Automobile de Genève. Outre les stands des constructeurs de véhicules, le Salon fera encore et toujours la part belle, dans la halle 7, aux produits et services des accessoiristes, équipementiers et grossistes.

CARROSSERIE News Nouveautés et tendances dans le monde de la tôle, de la peinture et des produits d’entretien.

Thursday, 9th March 2017 Gold VIP door opening: 20:30 Silver VIP door opening: 22:00 Location

Bypass Club Carrefour de l’Etoile 1 | 1227 Carouge GE www.bypass.ch

Moderated by

Miriam Rickli

Organized by

AUTO&Wirtschaft

Ticket corner

Only on 9th March 2017 Hall 6 | Stand 6240 | Stand Rinspeed / AUTO&Wirtschaft Gold VIP Tickets: limited available, incl. food and drinks Silver VIP Tickets: upon request Door opening Miss Autosalon Afterparty: 23:00

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Giuseppe Cucchiara +41 79 700 99 00 Juan Doval +41 76 364 38 41

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