Impactéco 3

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Impact3

sommaire

ZAPPING

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ACTU INSTITUTIONS

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- Vie chère : la lutte est amorcée - La province Sud se forge une identité touristique - Carton plein pour les forfaits Bozu !

SE FORMER

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Maintenance d’engins : opération séduction

SOCIAL

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Retraite = Cafat + complémentaire

INTERCONSULAIRE

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- En juillet, l’artisanat s’expose - Agriculteurs du Nord, connaissez-vous le centre de gestion ? - Faites votre autodiag avec la CCI !

LES CONSEILS DU NOTAIRE

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DEVELOPPEMENT DURABLE 17 Oceania 21 : un Think Tank prometteur

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Quatre petits mineurs avec les gros

DOSSIER 20 Lancer un nouveau produit, tout un art

INDUSTRIE

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Covermax, la nouvelle tôle de BlueScope Acier NC

COMMERCE

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- Clean boat : halte au gaspillage d’eau ! - Zen grâce aux plantes

IMMOBILIER

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PUD de Nouméa : vers quel avenir urbain ?

TOURISME

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Visibilité à 360° pour le transport nautique

PORTRAIT

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Se préparer aux nouveaux billets CFP

SUR LE WEB

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Multiplay, le tout-en-un

BON A SAVOIR

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En juillet c’est les soldes !

DéCODAGE

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Questions-réponses relatives à la vie de l’entreprise

ACTUALITé Réglementaire 37 - Vu dans le JONC - En juillet, n’oubliez pas...

REPRISE D’ENTREPRISE

Règles des PUD et prix de l’immobilier neuf

TENDANCE NICKEL

ECONOMIE

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Antoine Montes, chef d’entreprise multicarte

ISSN Dépôt légal : en cours Directeur de publication : Claude Dahan - Rédactrice en chef : Elisabeth Auplat - Rédaction : Marie Jeanne Stevaux, Aurélie Cornec, Amélie Rigollet, Frédéric Huillet, Myriam Grandcler, Sandrine Chopot - Photographie de couverture : DR - Photographies intérieures : Marc Le Chélard, Patrick Chalas, DR - Corrections : Point Virgule Maquette & mise en page : Christelle L’haridon - Régie publicitaire : ACP 16 rue d’Austerlitz - BP 4763 - 98847 Nouméa Cedex - Tél. 24 35 20 - acp@lagoon.nc - Responsable publicité : Brigitte Suhami Tél. : 78 88 05 Impression : Artypo - 16 bis route de la Baie des Dames - Ducos

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o t i d E Comment lancer un nouveau produit sur le marché ? C’est le thème de notre dossier qui vous donne tous les conseils de professionnels pour réussir le lancement d’un nouveau produit ou d’une nouvelle marque. Un dossier pratique, agrémenté de témoignages d’entreprises calédoniennes ou de filiales de grands groupes qui ont su s’implanter efficacement en Nouvelle-Calédonie. Ce troisième numéro vous propose également une nouvelle rubrique avec « Les conseils du notaire ». Le premier sujet abordé par l’office notarial partenaire d’Impact est un sujet d’actualité, à savoir : quel est l’impact d’un PUD sur le prix de l’immobilier neuf ? Enfin, notre magazine revient en détail sur les mesures immédiates prises pour lutter contre la vie chère et qui, espérons-le, seront suivies d’autres actions sur le long terme.

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Elisabeth Auplat Rédactrice en chef

Impact éco n°3 / Juillet 2013

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ZAPPING

Objectif O

accident du travail

Remaniement au gouvernement

Les entreprises se mobilisent pour faire reculer les accidents du travail ! Fruit d’un travail piloté par la fédération BTP-NC, en partenariat avec le MedefNC, la Cafat ainsi que la Direction du travail et de l’emploi, le premier guide pratique santé-sécurité a été remis courant juin à l’ensemble des salariés du secteur de la menuiserie alu-PVC, particulièrement touché par les accidents du travail. Cette campagne de sensibilisation pourrait déboucher sur d’autres initiatives du même genre.

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a approuvé les modifications apportées aux missions d’animation et de contrôle des secteurs de l’administration dont sont chargés ses membres : Frédéric de Greslan pour le secteur de la fonction publique, Philippe Dunoyer pour la circulation et la sécurité routière, Jean-Claude Briault pour l’enseignement public et Hélène Iekawe pour l’enseignement privé et le projet éducatif. Le secteur de la météorologie est sous le contrôle de Gilbert Tyuienon. Quant à Anthony Lecren, il reprend la gestion et la conservation des ressources naturelles de la zone économique exclusive.

Un billet en fonction de son poids

Les requins désormais protégés Bientôt, un nouvel

étiquetage

Le gouvernement a approuvé la modernisation de la règlementation en matière d’étiquetage et de présentation des denrées alimentaires : ce texte a pour objet de moderniser le système de protection du consommateur avec des informations obligatoires comme les qualités nutritives ou encore l’appellation « biologique » des aliments emballés. Les fabrications locales sont bien évidemment concernées par ces mesures. Un dispositif de contrôle et d’amendes en cas de non-respect des nouvelles mesures sera également mis en place.

La Nouvelle-Calédonie vient d’interdire la pêche, la capture, la détention ainsi que la commercialisation de toutes les espèces de requins. La mutilation par l’enlèvement de l’aileron ainsi que le « shark feeding », dans le cadre d’une activité touristique ou à titre privé, sont également prohibés. Ces mesures ont été prises en réponse à une surpêche et une surexploitation des ressources de requins au niveau mondial. Celui qu’on appelle parfois veau de mer ne devrait donc plus être vendu dans les poissonneries calédoniennes.

Il l’a dit…

Éric Durand, président de la Cafat et coprésident du Medef-NC « Nous savons très bien qu’au fil du temps, le régime de base de retraite de la Cafat doit être revu : il faudra cotiser plus longtemps et partir plus tard. Il faudra bien qu’un jour nous aussi repoussions le curseur. » 4

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Entrecasteaux classé Les atolls d’Entrecasteaux sont devenus parc naturel. Ainsi, les parties classées réserves intégrales sont interdites d’accès. Ailleurs, les activités sont réglementées : interdiction de chasser et de pêcher à des fins commerciales, interdiction de perturber les animaux, d’introduire tout végétal ou animal. Pas d’exploitation forestière, agricole, industrielle ni minière non plus et le bivouac n’est pas autorisé. Outre une obligation de déclaration préalable de fréquentation par les plaisanciers, un système d’agrément est mis en place pour les navires des entreprises nautiques à caractère touristique dont les skippers ont suivi une formation sur la réglementation et les bonnes pratiques de fréquentation du site.

C’est une première dans le monde du transport aérien : Air Samoa vient de mettre en place une tarification des billets en fonction du poids des passagers, le « pay by weight ». Une initiative qui aurait pour but de sensibiliser les Samoans sur les problèmes d’obésité, récurrents dans cet archipel.

Fruits et légumes conditionnés à

Pouembout Le centre de traitement des fruits et légumes a été inauguré fin avril. Cet équipement de 600 m2 comprenant des salles de stockage et de conditionnement, des chambres froides ainsi qu’une chaîne de tri et de nettoyage des légumes a pour objectif d’organiser la filière dans le Nord. L’investissement, financé à 70 % par le biais du contrat de développement État-province, s’élèverait à près de 240 millions de francs. Pour le moment, les légumes ciblés sont les carottes, les oignons et les tubercules. Le centre est cependant ouvert à tous les fournisseurs aussi bien les grosses structures agricoles que les tribus.


ACTU INSTITUTIONS

Vie chère : la lutte est amorcée Texte : Frédéric Huillet - Photos : Marc Le Chélard

Quatorze mesures et des calendriers de suivi et de négociations : les douze jours de grèves et de blocages de l’intersyndicale contre la vie chère ont débouché, fin mai, sur un protocole d’accord en forme d’amorce. Si les mesures immédiates semblent satisfaire l’ensemble des parties, le plus dur reste à venir. La négociation du haut-commissariat a calmé le jeu, mais a surtout ouvert la voie à une concertation sur le long terme. Sur les 18 mesures présentées les 25 et 26 mai lors des négociations au haut-commissariat, 14 ont été retenues. Trois comités de suivi de ces accords sont programmés cette année.

Prix et étiquetage

• les prix de 317 produits alimentaires et d’hygiène ont été baissés de 10 % au 24 juin ainsi que ceux de 200 produits non alimentaires. Le choix de ces produits a été établi conjointement par l’intersyndicale, les distributeurs et les fournisseurs en liaison avec l’Isee et la DAE*. • gel du prix des produits et ser-

vices jusqu’au 31 décembre 2014 sauf sur les alcools, tabacs et boissons sucrées ; • les produits exonérés de taxe à l’importation seront pourvus d’un étiquetage spécifique ; • un projet de double étiquetage des fruits et légumes correspondant au prix producteur et au prix de vente sera présenté au Congrès ; • un observatoire des prix et des marges est créé. Il permet, via un numéro vert, d’alerter les services économiques sur des abus de prix.

Transports

- le prix du trajet en bus hors du Grand Nouméa sera équivalent à

celui hors agglomération. Les provinces prennent en charge le financement. Une enveloppe de 300 millions a déjà été provisionnée en ce sens ; • un billet commun à Carsud et Karuïa doit être mis en place avec des prix réduits ; • la marge des pétroliers devrait être réduite de un à deux francs par litre d’essence et de gazole afin de financer le transport public ; • le dispositif « continuité pays » sera étendu au transport maritime sur 8 aller/retour par an. Les billets seront de 5 000 francs pour les îles Loyauté et de 3 500 francs pour l’île des Pins. Le texte sera présenté au Congrès en septembre.

Fiscalité

• la TGA (taxe générale sur les activités) est annoncée pour le 1er juillet 2014. Son taux devrait être fixé à 6 %. Cette nouvelle taxe remplacera la TBI, la TP, la TFA, la TSS et la THN. Ces cinq taxes seront supprimées ; • les produits de première nécessité seront exonérés de taxe ; • la réforme de la fiscalité sera étudiée à partir du 1er janvier 2014. Les travaux du Congrès et du gou-

vernement ainsi que les accords économiques serviront de socle à cette étude. Dans la foulée de l’accord signé au haut-commissariat, le gouvernement a voté, le 28 mai, deux mesures supplémentaires dans la lutte contre la vie chère. La première porte sur un crédit d’impôt pour ceux qui investiront dans un logement locatif sous certaines conditions. L’objectif est de prendre le relais des précédentes lois de défiscalisation qui ne sont plus applicables tout en soutenant l’industrie du BTP pour la construction de 300 à 400 logements par an. La seconde mesure touche directement à la fiscalité. Les tranches d’imposition sont revues afin de favoriser les couches moyennes. Le manque à gagner sera de 3 milliards de francs pour le territoire. De plus, cinq niches fiscales sont supprimées et une taxe sur les dividendes sera instaurée. • * ISEE : Institut de la statistique et des études économiques • * DAE : Direction des affaires économiques

TBI = 8 % - taxe de base à l’importation TP = 1 % - taxe de péage TFA = 8 % - taxe sur le fret aérien TSS = 5 % - taxe sur les services THN : taxe hôtelière de nuitée Impact éco n°3 / Juillet 2013

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ACTU INSTITUTIONS

La province Sud se forge une identité

touristique Texte : Frédéric Huillet - Photos DR

La destination province Sud veut se doter d’une image forte et d’une stratégie de développement. La réorganisation, début avril, du GIE NouvelleCalédonie Tourisme Point Sud (NCTPS) et de l’office du tourisme de Nouméa au cœur d’une seule entité est censée donner une meilleure lisibilité et offrir un attrait supplémentaire à la clientèle calédonienne. À l’image des opérations de promotion touristique menées en provinces Nord et Iles, le Sud souhaite séduire. « Au sein du GIE NCTPS, la destination province Sud devrait être en mesure d’émerger auprès des résidents comme une destination à part entière », affirment les professionnels. Car jusqu’à présent, la province n’était pas dotée d’un organe structurant unique qui aurait pu impulser une dynamique à l’échelle provinciale et servir de tête de réseau aux Points i (Nouméa, Bourail, La Foa, Thio et MontDore/Yaté). D’où la décision de rassembler les structures touristiques de Nouméa et du GIE.

Une logique de marque

Le GIE NCTPS est chargé d’assurer les missions de promotion touristique de la des6

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Campagne de promotion

tination provinciale. L’intégration de ces actions au sein d’une structure unique permet d’avoir un interlocuteur de référence organisant la concertation, le développement, la promotion, l’information et l’évaluation. Tout ceci dans une logique de marque touristique « Sud ». Concrètement, l’office de tourisme reste l’office de tourisme de Nouméa et se trouve doté d’un budget lui permettant de faire face à ses principales obligations actuelles. « La province Sud continuera à soutenir cet office. Ses missions principales seront l’accueil et l’information dans ses deux comptoirs du centre-ville et de l’Anse-Vata, mais également la promotion et l’animation de la ville de Nouméa », assure-ton au GIE.

Mais le principal objectif est bien de séduire une clientèle locale. À cette fin, « un effort de modernisation de l’offre touristique, et notamment hôtelière, est engagé par la collectivité autour des grands projets structurants comme Deva ou l’aménagement du Grand Sud », insiste le GIE. Déjà, des points d’accueil et d’information permanents ont été installés à l’aéroport de Tontouta et au quai Jules-Ferry où ont transité 230 000 croisiéristes en 2012. À la lumière des résultats d’une enquête menée par TNS et avec l’aide d’Atout France, le GIE développera une stratégie de marketing ciblée autour de pôles aussi spécifiques que Bourail, l’île des Pins ou le Grand Sud. Du 28 au 30 juin, à l’occasion du salon du tourisme, cette nouvelle entité unique a proposé une première campagne de promotion avec un stand commun à l’ensemble des Points i. La première édition des Trophées du tourisme y a été organisée avant la mise en ligne d’une page Facebook, d’un site Internet et de visuels dans les différents médias.



ACTU INSTITUTIONS

Carton plein pour les forfaits Bozu ! Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo : DIL/Stéphane Ducandas

L’opération « Bozu les îles » s’est terminée il y a quelques semaines. Lancé en mars 2012 à l’initiative de la DIL, Destination îles Loyauté, ce programme proposait des packages transport et séjour à Maré, Lifou ou Ouvéa durant les périodes creuses. Avec 4 345 forfaits en 2012 et 4 200 cette année, l’initiative est un bel exemple de tourisme réussi. « Les îles Loyauté à prix d’ami », tel était le slogan de l’opération « Bozu les îles ». Conçue pour booster le tourisme à Maré, Lifou ou Ouvéa durant les périodes creuses, elle proposait des forfaits week-end, comprenant le billet d’avion et des formules d’hébergement, en tribu ou en hôtel. Aujourd’hui, le bilan plus que positif : « Alors qu’à son lancement, c’était en priorité des locaux et des métropolitains en vacances qui ont opté pour le pass, petit à petit, nous avons vu arriver une clientèle de plus en plus diversifiée, des touristes venus d’Europe, d’Australie, de Nouvelle-Zélande et même du Japon ou encore du Canada. Les forfaits se sont vendus comme des petits pains ! », se 8

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félicite Nidoish Naisseline le président de la DIL.

Une nouvelle image de marque pour les îles

Le secret de la réussite ? Des tarifs préférentiels rendant les Loyauté plus accessibles grâce à un fonds de concours d’une quarantaine de millions de francs CFP, une promotion optimisée via le site Internet de la DIL permettant d’effectuer ses préréservations à distance, n’importe où dans le monde, enfin, une offre empreinte d’authenticité.

En effet, grâce au label « accueil en tribu », les Loyauté proposent aujourd’hui un produit original, mais surtout unique au monde. « Les visiteurs sont de plus en plus à la recherche de l’accueil chez l’habitant. Bozu a permis de mettre en valeur la notoriété et la beauté des Loyauté avec leur authenticité et leurs traditions », souligne Jacques Houssard, directeur de la DIL. Et détail non négligeable, grâce à l’opération Bozu, les retombées économiques ont été importantes : 35 millions de francs CFP pour l’accueil en tribu, 95 mil-

lions pour l’hôtellerie, idem pour la compagnie Air Calédonie et 25 millions pour les prestataires du tourisme sur place. Aujourd’hui, la DIL souhaiterait renouveler l’initiative. « Nous avons un marché énorme à conquérir, ne serait-ce qu’au niveau de nos voisins australiens. Mais pour ce faire, nous avons besoin d’être soutenus par les fonds de concours. Il est vrai que pour monter une telle opération le travail de logistique est énorme, mais le jeu en vaut la chandelle ! », conclut le directeur.




SE FORMER

Maintenance d’engins : opération séduction Le gouvernement, via la DFPC (Direction de la formation professionnelle continue), a lancé en mars dernier une campagne de communication ambitieuse afin de promouvoir les métiers de « maîtres des machines ». Objectif : valoriser ce débouché et susciter des vocations.

Mécanicien réparateur technicien Maintenance technicien supérieur Maintenance

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Depuis plusieurs années, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie travaille avec les acteurs des secteurs de la mine et des travaux publics afin de répondre à leurs besoins toujours croissants en professionnels de la maintenance d’engins de chantier. Les évolutions technologiques de ces dernières années ont mené à une plus grande complexité des machines. Aujourd’hui, la maintenance des engins de chantier requiert des compétences pointues

Texte : Aurélie Cornec

: mécanique, hydraulique, électricité, électronique et informatique. Les sociétés spécialisées dans la maintenance d’engins de chantier et les départements des entreprises minières et de travaux publics sont aujourd’hui en attente de personnels qualifiés dans ce domaine.

Trois métiers, trois formations

L’objectif de cette campagne de communication est donc de recruter des candidats aux formations proposées et surtout de susciter des vocations. Le gouvernement propose trois formations : mécanicien réparateur d’engins de chantier (niveau BEP/Bac), technicien en maintenance d’engins de chantier (niveau Bac) et technicien supérieur en maintenance d’engins de chantier (niveau BTS). Les formations se déroulent prioritairement sur le territoire. Elles sont ouvertes à tous : demandeurs d’emploi, salariés, de niveau BEP/ CAP à Bac + 2. Elles peuvent se dérouler en alternance et sont soit rémunérées (contrat de qualification ou salarié), soit indemnisées (demandeurs d’emploi). Cette opération séduction est menée en partenariat avec le MedefNC, la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises) et la Finc (Fédération des industries de NC). Les formations sont entièrement financées par le gouvernement, en partie via le fonds européen.

Deva : des guides à former Deva ne sera pas constitué que d’un hôtel de luxe. Ce domaine de 8 000 hectares comprendra de nombreuses opportunités pour les Calédoniens comme pour les touristes étrangers. On y trouvera un village de vacances, un camping, une base nautique, un centre équestre et un centre culturel. Sur cet immense domaine, des dizaines de kilomètres de pistes seront dédiées aux VTT, à la randonnée équestre et pédestre. On pourra aussi se livrer à « un coup de chasse » sous bonne conduite.

Ces multiples prestations nécessitent de former un ensemble d’accompagnateurs et de guides diplômés. Chaque prestataire devra aussi connaître sur le bout des doigts l’histoire de la région bouraillaise et savoir répondre aux interrogations lorsqu’une sortie sera organisée, par exemple, vers la vallée Tabou et son site de fouilles archéologiques. À cette fin, des formations validantes sont prévues ces prochains mois. La Defe (Direction de l’économie, de la formation et de l’emploi) de la Province sud organise des sessions. L’apprentissage de l’anglais et du japonais est aussi inscrit au programme. Contact : Defe 28 42 84

Pour tout renseignement : maitresdesmachines.nc ou 05 07 09 (numéro vert) Impact éco n°3 / Juillet 2013

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soCIAL

Retraite = Cafat + complémentaire

Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo : Marc Le Chélard

et plus la retraite sera éleAlignée depuis 2007 points vée. Néanmoins, des distorsions sur les conditions de se sont fait sentir dès le départ, départ du régime de notamment entre l’âge légal de départ à la retraite, 55 ans à l’époque la Cafat, la retraite avec 30 ans de cotisations à la complémentaire à Cafat ou 60 ans avec un minimum donné du fil à retordre de cinq ans de cotisations, et celui des retraites complémentaires, au Medef-NC ainsi fixé à 65 ans. Alors que le salarié qu’aux partenaires calédonien pouvait prétendre à sa retraite Cafat, en revanche, il était sociaux. En effet, pénalisé par un abattement irrécette harmonisation versible de l’ordre de 50 % pour la partie retraite complémentaire. avec l’Arrco« Les Calédoniens avaient alors Agirc, dispositifs plusieurs alternatives pour ne pas métropolitains subir cette minoration : soit ils continuaient à travailler jusqu’à applicables sur le de 65 ans, soit ils ne preterritoire depuis 1995, l’âge naient que la retraite Cafat en renouvelée jusqu’à continuant à cotiser ou pas aux fin 2013 a finalement caisses de retraite complémentaire jusqu’à 65 ans », explique été reconduite pour Eric Durand. trois ans. Le point sur la situation Le Medef-NC fortement impliqué avec Eric Durand, 2007, les conditions de président de la Cafat Depuis départ ont cependant été alignées et coprésident du sur le régime de la Cafat, grâce à l’implication du Medef-NC et Medef-NC.

En Nouvelle-Calédonie, tout salarié du privé cotise au régime de base de la Cafat ainsi qu’aux caisses de retraite complémentaire métropolitaines Arrco et Agirc, gérées localement par deux organismes : la CRE pour la première et l’Ircafex pour la seconde. Rendus obligatoires ici en 1995, ces deux régimes sont dits à répartition et fonctionnent par un système d’acquisition de points en fonction des cotisations versées : plus on cotise, plus on a de 12

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des partenaires sociaux au prix d’âpres négociations avec les organismes métropolitains. « La bataille fut rude en effet surtout avec l’épisode AGFF, début 2000. Cette nouvelle cotisation de 2 %, qui sert uniquement à financer la retraite complémentaire en métropole sans minoration entre 60 et 65 ans, nous était imposée alors que la Nouvelle-Calédonie n’était pas concernée par ce dispositif. Nous avons incité toutes nos entreprises adhérentes à mettre les versements sous séquestre et surtout à ne pas payer. Au final, nous avons obtenu un arrangement : un échelonnement de l’AGFF avec en contrepartie une réforme de notre régime de base, puis l’ali-

gnement des retraites complémentaires sur le régime local », précise-t-il. Depuis 2004, donc, l’âge légal de prise de retraite est passé à 57,5 ans pour une durée de cotisations de 35 ans et fin 2006, les organismes de retraite complémentaires ont fini par céder sur l’alignement pour une période de trois ans. Néanmoins, lors de la demande de renouvellement fin 2011, l’Arrco et l’Agirc ont à nouveau fait marche arrière en réduisant la période triennale à seulement un an. Conséquence : l’alignement n’était assuré que jusqu’à fin 2013. Le Medef-NC

a réitéré sa demande en mars dernier pour repasser à trois ans et obtenu gain de cause le mois dernier. « Nous sommes pas mal de partenaires sociaux affiliés à Humanis, un groupe spécialisé dans la protection sociale, ce qui a aidé pour faire avancer notre dossier. La commission paritaire en métropole a reconduit l’alignement de la retraite complémentaire sur notre régime de base pour trois ans. De notre côté, nous travaillons toujours sur l’évolution de notre régime de base », conclut Eric Durand.


INTERCONSULAIRE Texte : Marie Jeanne Stevaux

En juillet, l’artisanat s’expose

La deuxième édition de la Semaine de l’artisanat se déroulera du 22 au 28 juillet 2013. Organisée par la Chambre de métiers et de l’artisanat et l’Union professionnelle artisanale, la manifestation vise à mettre en valeur des métiers et

des savoir-faire. Faire connaître au plus grand nombre tout un pan de l’économie calédonienne, promouvoir les valeurs de l’artisanat, mettre en avant les réussites professionnelles et surtout sensibiliser les jeunes à des métiers d’avenir sont

donc les lignes conductrices de cette semaine. Au programme, des journées portes ouvertes avec des visites d’entreprises un peu partout sur le territoire, un salon des savoir-faire à la Maison des artisans à Nouméa, des animations dans de nombreuses communes, un focus pour les 20 ans du centre de formation d’apprentis Lucien-Mainguet, ainsi qu’un grand jeu de l’artisanat avec des bons cadeaux de 5 000 francs. Aujourd’hui, l’artisanat calédonien regroupe 12 000 entreprises, près de 5 800 salariés et 406 apprentis. Quatre secteurs d’activité englobent 250 métiers. L’édition 2011 de la Semaine de l’artisanat avait vu la participation de plus de 170 professionnels et de plus de 5 000 visiteurs.

Agriculteurs du Nord, connaissez-vous le centre de gestion ? Créé en 1999, le centre de gestion et de comptabilité agricole a pour objectif d’accompagner les agriculteurs et de les conseiller en gestion, fiscalité ainsi que sur les aspects sociaux et juridiques. Financé par la

Province nord, proposé dans les trois antennes de la Chambre d’agriculture, Koumac, Pouembout et Poindimié, ce service s’adresse à tous les ressortissants de la région. Tout agriculteur adhérent dispose ainsi systématiquement d’une comptabilité analytique lui permettant de suivre la rentabilité de son exploitation. Les techniciens se déplacent sur les exploitations agricoles, afin de mieux cerner le contexte de l’exploitation suivie. Un référentiel technicoéconomique est alimenté par les données de l’ensemble des exploitations agricoles suivies par le centre de gestion. Il permet de disposer

d’indicateurs de mesure de la performance économique des exploitations agricoles. Les analyses par production génèrent, quant à elles, des références plus spécifiques liées à la production permettant d’analyser et de mesurer les performances techniques des exploitations agricoles. Aujourd’hui, plus de 70 exploitations sont suivies par le centre de gestion. Contacts : Pouembout - Tél. 42 40 40 pouembout@canc.nc - Koumac Tél. 42 35 08 koumac@canc.nc - Poindimié Tél. 47 20 27 poindimie@canc.nc

Faites votre autodiag avec la CCI ! Initiés en 2012 par la CCI en partenariat avec les Provinces sud et nord, les autodiagnostics s’adressent à tout chef d’entreprise ressentant le besoin d’approfondir certaines de ses connaissances. Ces formations courtes et pragmatiques sont ensuite suivies d’un accompagnement personnalisé. Après la trésorerie et l’analyse de la santé financière de l’entreprise, l’offre s’est étoffée cette année avec deux nouveaux thèmes : le calcul du coût de

revient et la gestion des stocks. Programmées d’avril à novembre, les sessions se déroulent à la CCI à Nouméa, à l’agence Pont-Blanc de Koné mais aussi, à l’agence de Bourail pour les modules « Calculez votre coût de revient » et « Prévoyez votre trésorerie ». Pour en savoir plus, le programme détaillé est en ligne sur www.cci.nc Tél. 24 40 74 - conseil@cci.nc

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les conseils du notaire

Règles des PUD et prix de l’immobilier neuf Texte : Jean-Daniel Burtet, notaire à Nouméa, membre du groupe Monassier - Photo : Patrick Chalas

Toute personne souhaitant entreprendre des travaux doit respecter les règles imposées par le plan d’urbanisme directeur de la commune où il désire construire. Chaque zone du PUD est en effet régie par des dispositions définissant les obligations en matière de construction. La constructibilité d’un terrain est donc variable en fonction de la zone dans laquelle il est situé, et variable dans le temps en fonction des éventuelles modifications du PUD.

Ces modifications ont un impact réel sur le coût de construction d’un immeuble, et par conséquent sur les prix de revient puis de vente de l’immobilier neuf. En effet, schématiquement, plus il y a de « droits à bâtir » attachés à un terrain, moins le prix d’un terrain est important pour une opération déterminée, et inversement. Prenons le cas d’un projet de construction d’un immeuble de standing « moyen supérieur situé dans les quartiers sud de la commune de Nouméa.

Sous le régime d’un PUD permissif

Un particulier désire vendre un terrain de 18 ares au prix élevé de 6 600 000 F CFP l’are, soit pour un prix total de 120 000 000 F CFP. Un promoteur intéressé par ce terrain peut envisager d’y édifier, en vertu du PUD « permissif », un immeuble élevé en R+2+combles, comprenant 18 appartements de type F3 d’environ 100 m2 chacun.

Le prix de revient de l’opération pour le promoteur s’élèverait à : • acquisition du terrain + frais d’acquisition : 130 000 000 F CFP ; • frais d’études préalables : 60 000 000 F CFP • coût de construction : 432 000 000 F CFP • frais de gestion, taxes (TCA, raccordements, etc.), assurances : 70 000 000 F CFP. Soit un total de 692 000 000 F CFP, soit encore un prix de revient au m2 de 384 400 F CFP (sans compter la marge du promoteur).

Sous le régime d’un PUD plus restrictif

Le même particulier désire toujours vendre son terrain au prix de 120 000 000 FCFP. Le promoteur intéressé ne peut cette fois construire, en vertu du PUD « restrictif » qu’un immeuble élevé en R+2, comprenant 9 appartements de type F3 d’environ 100 m2 chacun. Le prix de revient de l’opération pour le promoteur s’élèverait à : • acquisition du terrain + frais d’acquisition : 130 000 000 F CFP • frais d’études préalables : 30 000 000 F CFP • coût de construction : 216 000 000 F CFP • frais de gestion, taxes (TCA, raccordements, etc.), assurances : 35 000 000 F CFP.

Soit un total de 411 000 000 F CFP, soit encore un prix de revient au m2 de 456 600 F CFP (sans compter la marge du promoteur). Dans la première hypothèse, chaque appartement revient donc environ à 38,4 millions de francs CFP. Dans la seconde, chaque appartement, parfaitement identique, construit au même endroit, revient donc environ à 45,6 millions de francs CFP, soit une augmentation du prix de 7,2 millions de francs CFP par appartement. Si l’on souhaite retrouver un prix de vente de l’appartement équivalent dans les 2 hypothèses, la seule solution serait de ramener le prix de vente du terrain de 120 millions à 50 millions de francs CFP. Un PUD restrictif entraîne donc mathématiquement une augmentation du prix de revient de l’immobilier neuf, et par conséquent de son prix de vente. Reste qu’un PUD, au-delà des contraintes économiques évoquées ci-dessus, répond également à d’autres contraintes, lesquelles ne sont pas forcément toutes compatibles entre elles, et qu’il appartient par conséquent à la commune concernée de faire des choix difficiles.

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Développement durable

Oceania 21 : un Think Tank prometteur Texte : Aurélie Cornec

Le premier sommet du développement durable océanien avait pour objectif principal de faire entendre la voix de l’Océanie au plan international. « Lors du sommet de Rio, nous avons constaté qu’il était difficile de se faire entendre sur la scène internationale. Cette difficulté nous a poussés à nous réunir avec pour objectif de concevoir ensemble un projet commun de développement durable. Notre souhait est d’organiser Oceania 21 chaque année en Nouvelle-Calédonie », résume Gilbert Tyuienon, vice-président du gouvernement. Durant ces trois jours, 22 pays et territoires d’Océanie ont ainsi exprimé leur volonté de ne plus subir le dérèglement climatique et la mondialisation. « Il s’agit d’utiliser les différentes expériences pour les rendre applicables dans d’autres pays. Lors du dernier sommet de Rio, le bilan a été très mitigé sur la gestion des océans. Il faut rapidement trouver des solutions. D’autres problématiques sont soulevées comme le développement des filières bleues et vertes ou encore la gestion des déchets et les énergies renouvelables », ajoute Anthony Lecren, membre du gouvernement en charge de l’économie, du commerce extérieur, du logement et du développement durable.

Tanks sont un lien entre le monde de la recherche et le monde politique. Ce terme regroupe des institutions différentes. Comprendre le rôle et savoir travailler et collaborer avec les Think Tanks devient un critère d’efficacité pour les différents acteurs des négociations internationales du développement durable. » Le Think Tank organisé à Nouméa a été productif puisqu’à l’issue de ce grand meeting, neuf représentants d’États océaniens se sont mobilisés derrière l’archipel de Tokelau, à travers une déclaration commune.

Le premier Think Tank océanien

« Aidez-nous à sauver Tokelau ! »

Oceania 21 a ainsi constitué le premier Think Tank de la région. L’occasion pour Benoît MartmortAsso de l’IDDRI (Institut de développement durable et des relations internationales) de rappeler ce qui se cache derrière ce terme en vogue dans les médias. « De tradition plutôt anglo-saxonne, les Think

© f.dhie@antipodeproductions.nc

Oceania 21Meetings s’est tenu les 25, 26 et 27 avril derniers à Nouméa. Premier sommet du développement durable océanien initié par le gouvernement de la NouvelleCalédonie, cette rencontre a permis aux représentants du Pacifique d’adopter et de signer une déclaration commune intitulée « Aidez-nous à sauver Tokelau ».

Tokelau, petit État du Pacifique Sud, sera le premier, avec les Kiribati et le Tuvalu, à connaître des réfugiés climatiques. Neuf États ou territoires du Pacifique ont ainsi signé cette déclaration commune : Îles Cook, Kiribati, Niue, Wallis-et-Futuna, Tonga, Îles Salomon, Vanuatu et Nouvelle-

Calédonie. Par ailleurs, tous les participants ont salué la création d’Oceania 21, qui sera désormais l’outil permanent de réflexion et d’analyse des politiques de développement durable de la région.

Un site

Internet

collaboratif Le site bilingue oceania21meetings.nc est conçu comme une base de données mais aussi comme un véritable média, vitrine de l’Océanie. Les porteurs de projets et entreprises partenaires y auront une place de choix. Une Web TV sera progressivement mise en place aux côtés du site Internet ainsi que des pages sur les réseaux sociaux. Un annuaire de liens informera les visiteurs du site sur les parutions de la presse dans le domaine du développement durable.

Impact éco n°3 / Juillet 2013

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tendance nickel

Quatre petits mineurs avec les gros Texte : Frédéric Huillet - Photos : Marc Le Chélard

Ils ne sont plus que quatre. De 20 à 30 dans les années du boom du nickel, les derniers « petits mineurs » travaillent aux côtés des trois grands en tentant de préserver leurs marchés et de toujours se professionnaliser. Analyse avec Xavier Gravelat, directeur général de la SMGM* et président du Syndicat des exportateurs de minerai.

Impact : Comment les « petits mineurs » appréhendent-ils l’implantation des deux nouvelles usines de traitement de nickel ? Xavier Gravelat : Nous ne sommes pas face à eux, mais à leur côté. Ces deux grands projets ne doivent en aucun cas être une menace pour les petits mineurs. Ils peuvent être des partenaires. Mais pour l’instant, seule la SLN fait appel à nos services car Vale et KNS n’ont besoin de personne. Pourquoi les petits mineurs ont-ils disparu depuis les années 80 ? Vous étiez entre vingt et trente. La gestion d’une entreprise minière suppose une prudence extrême. Il faut disposer d’une structure financière solide pour pouvoir faire face aux périodes difficiles qui sont assez brutales. Il faut savoir mettre de côté les bonnes années pour affronter les mauvaises. Il ne s’agit que d’une question de trésorerie ? Pas seulement. Dans le même temps, le métier est devenu beaucoup plus compliqué. Les contraintes règlementaires, administratives et environnementales sont plus fortes. Le métier de mineur a beaucoup évolué et s’est professionnalisé. Tout cela génère des coûts supplémentaires. De fait, sur des marchés cycliques, avec des retournements violents, la moindre fragilité est fatale. Il ne reste que Montagnat, Ballande, Maï et Gemini.

Xavier Gravelat : « Nous avons toute notre place. Ce serait une dramatique erreur d’opposer les entreprises calédoniennes entre elles. »

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Impact éco n°3 / Juillet 2013

Comment voyez-vous l’avenir des « petits mineurs » ? Je considère que nous avons toute notre place. Ce serait une dramatique erreur d’opposer les entreprises calédoniennes entre elles. Nos concurrents ne sont pas ici mais à l’étranger. Il existe une réelle volonté de travailler ensemble au sein du Syndicat des exportateurs de minerai. On s’entend très bien et nous sommes toujours prêts, à l’unanimité, pour nous donner un coup de main. La nécessité absolue est que nos entreprises, nos engagements commerciaux, nos modèles de développement soient respectés. *SMGM : Société minière Georges Montagnat

Début juillet, le nickel en conférence La cinquième conférence internationale du nickel s’est tenue du 1er au 5 juillet à l’hôtel le Méridien à Nouméa. Cet événement, qui se déroule chaque année à l’étranger et tous les trois ans à Nouméa, est devenu un incontournable pour tous les miniers et métallurgistes qui souhaitent se tenir informés sur la conjoncture mondiale de l’or vert et échanger sur le développement des projets. Pour plus de renseignements, agence ellipseconsulting Tél. 25 15 66 - infoellipseconsulting.nc

Fusion de géants Le 2 mai dernier, le négociant en matières premières Glencore a fusionné avec le producteur Xstrata, donnant naissance à un géant suisse capable de rivaliser avec les poids lourds du secteur. Leurs chiffres d’affaires cumulés avoisinent les 8 040 milliards CFP. Cette union n’est pas sans conséquence sur le territoire puisque Xstrata est actionnaire à 49 % de l’usine de Vavouto. Mick Davis, le directeur général de Xstrata a démissionné laissant la tête du groupe à Ivan Glasenberg de Glencore. Par cette fusion, l’usine du Nord se trouve plus que jamais impliquée dans le cercle fermé des grands producteurs mondiaux. Le site de l’usine du Nord



Dossier

Texte : Sandrine Chopot

Eurêka, vous avez trouvé ? Que vous déteniez l’idée du siècle ou seulement celle du mois prochain, sachez que votre nouveau produit ou service se verra rarement accorder une seconde chance. La BNC, le Froid, Pacifico nature, Tricot rayé ou encore Total Pacifique, voici quelques conseils de pros qui ont osé la prise de risque. 20

Impact éco n°3 / Juillet 2013


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Vous souhaitez lancer un nouveau produit ou service, introduire sur le marché calédonien une offre existante ailleurs ? Avant de vous jeter à l’eau, commencez par faire vous-même une rapide analyse SWOT (Strenghs, Weaknesses, Opportunities, Threats) de votre entreprise. Ce diagnostic externe et interne vous encourage à lister les forces et faiblesses inhérentes à votre projet, tout comme les opportunités et menaces qui lui sont liées. Si ce premier test vous paraît concluant, place à un brief plus approfondi et à l’élaboration d’un plan marketing.

Faire appel à des professionnels ?

Votre produit ou service peut-il se vendre... et surtout être rentable ? Certains choisissent de répondre à ces questions primordiales en interne : c’est le cas de Richard Gallois, directeur de Cosmecal. « Notre boutique Pacifico nature constitue une excellente interface avec nos clients, elle nous permet d’adapter nos gammes aux attentes du marché local et touristique, c’est aussi un moyen de tester de nouveaux produits et packaging en limitant les risques. » Si au contraire vous débutez, il est plus que recom-

«

Le coût d’une étude de marché n’est en effet pas comparable aux pertes subies en cas d’échec.

»

mandé de réaliser une étude de marché. Chantal Hillairet, directrice du bureau I-Scope, explique que « le recours à des professionnels n’est pas forcément un réflexe des entreprises calédoniennes, car la majorité des produits ont déjà été testés dans d’autres pays. Cependant, il est très utile pour adapter une recette ou une campagne de communication aux spécificités locales, et essentiel dans le cas du lan-

«

»

L’étude de la concurrence est également primordiale pour se positionner.

cement d’une offre totalement nouvelle ». Le coût d’une étude de marché n’est en effet pas comparable aux pertes subies en cas d’échec. À noter que, pour les petits budgets, des études « omnibus » sont possibles : plusieurs enquêtes sont traitées simultanément, ce qui permet de mutualiser les coûts.

Cibler son marché...

Faisant fi de nos recommandations, vous avez choisi d’agir par vos propres moyens ? Voici donc quelques incontournables suivant un seul maître mot : cibler. Mimsy La Selve, directrice des affaires générales chez Le froid, conseille une phase exploratoire très ouverte sur les tendances globales et locales. De son côté, la responsable marketing de la Banque de Nouvelle-Calédonie, Françoise Stillemant, n’a proposé son plan d’épargne « bonne conduite » qu’après avoir longuement étudié les besoins de sa clientèle. Ce n’est qu’ensuite que vous caractériserez précisément un cœur de cible,

puis vos cibles secondaires et élargies. Il peut être intéressant de réaliser une carte de la zone concernée avec la densité de distribution prévue. L’étude de la concurrence est également primordiale pour se positionner. Pensez à faire tester votre nouveau produit, à l’instar de Tanya Sebelis, cogérante de Tricot rayé, qui implique toute son équipe dans l’examen interne des nouvelles tendances ou encore Le Froid qui fait tester ses nouveaux jus de fruits par ses salariés. Attention aux enquêtes sur le Web, peu représentatives, voire complètement faussées, si elles font miroiter le moindre gain. « La plus grande précaution s’impose quant aux méthodes d’échantillonnage et de sondage, sans quoi ces processus ne représentent qu’une perte de temps et de moyens », commente Chantal Hillairet. Établissez ensuite un cahier des charges précis et préoccupez-vous du « marketing mix », connu sous le nom 4P : produit, prix, place (distribution) et promotion. Vous êtes désormais dans les startingblocks, prêts à communiquer ! Impact éco n°3 / Juillet 2013

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Dossier Faire du bruit !

Identité et message : deux mots clés qui vous permettront de mener à bien votre mission. Si votre entreprise dispose déjà d’une certaine notoriété, veillez à rester cohérent avec votre image de marque. Plus vous êtes connu, moins Claude Vandevoorde, directeur de l’agence Publicis Freelance, vous exhorte à tabler sur l’exubérance : « La tendance mondiale est à la sobriété, aux messages épurés et courts », confie-t-il. Les affiches de Tricot Rayé brillent par leur absence volontaire de slogan, tandis que l’enseigne se lance en parallèle dans le concept-store, avec une multitude de produits dérivés. Quant aux néophytes, il vous faudra non seulement méditer religieusement vos choix, mais également jouer des coudes pour vous faire remarquer. Logo, charte graphique, packaging... autant de choix cornéliens qu’il vous est fortement déconseillé de faire seul ! N’hésitez pas à jouer sur l’appartenance Pacifique, voire calédonienne de vos produits : un avantage non seulement à l’export mais également sur place, comme l’affirment de concert Richard Gallois et Claude Vandevoorde. Côté outils de promotion, la palette est large : créer un site Web temporaire, comme Le froid l’a déjà fait, succomber à la facebookmania, se rendre visible via l’affichage, la presse, la radio, la télévision ou encore le « M-commerce » et ses applications pour mobiles ou smartphones... et pourquoi pas créer un « buzz », qui sera facilement relayé. Comme le souligne judicieusement Claude Vandevoorde, « il ne faut pas néanmoins que l’outil dépasse le produit ». Enfin, centrez votre tapage sur la date fatidique du lancement officiel de votre offre.

Le jour J : créer l’événement Éveillez la curiosité des consommateurs, et suscitez leur enthousiasme ! Pour ce faire, pensez aux opérations éclair, distribuez des échantillons, organisez un événementiel, un flashmob, « ce rassemblement éclair s’adresse en particulier aux jeunes », rappelle Zahrah TourgoudiSubes, responsable clientèle chez Trait d’Union Ogilvy, mais vérifiez qu’aucun de vos concurrents n’a eu la même idée que vous, sans quoi vous encourez un flop. Servez-vous des points

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forts identifiés, de votre concept-produit, mais oubliez d’ores et déjà la technique de la remise temporaire, qui vous classerait au rang des nouveautés au rabais. Soyez innovants, et à vous le créneau ! Enfin, forts du succès de votre lancement, si vous vous dites que la partie est gagnée... ne vous reposez pas sur vos lauriers ! Le nouveau

«

La tendance mondiale est à la sobriété, aux messages épurés et courts

»

produit ou service reste fragile et l’engouement des consommateurs peut retomber aussi rapidement qu’il s’est amorcé. Pour l’asseoir confortablement sur le marché, soutenez-le. Suivez attentivement la courbe des ventes, et adaptez vos stratégies en fonction du retentissement des campagnes en cours. Amis entrepreneurs… vous voilà parés !

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té de la NouvelleAfin d’accroître la notorié les touristiques des Calédonie, les responsab en septembre 2011, trois provinces ont choisi, rketing représentée ma d’unifier leur stratégie cœur, et un slogan par un logo, en forme de ur ». « Le logo et la commun « Pacifique au cœ découle participent charte graphique qui en de la Nouvelleage l’im au positionnement de és internationaux. Il Calédonie sur les march retiens réalisés avec a été inspiré par les ent ns », rappelle Claude des groupes de Calédonie Vandevoorde.

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Impact Eco : Total Excellium a-t-il fait l’objet d’une étude de marché en amont ? Bruno Deplanque : Avec l’appui du cabinet I-Scope, nous avons réalisé en août dernier une étude consommateur. Les résultats ont révélé que les Calédoniens étaient désireux d’avoir accès à un produit enrichi au même prix, mais certains doutaient de la capacité du groupe à pouvoir leur offrir un tel service. Il a fallu lever ces doutes, expliquer et informer. Avez-vous fait appel aux services d’une agence ? BD : Le lancement de Total Excellium a fait l’objet d’un plan d’action qui a mis en avant une stratégie de communication partagée avec l’agence Cactus. Un important travail réalisé en amont a permis de nourrir notre réflexion sur le lancement de Total Excellium. À partir d’éléments existants (charte graphique, logo, film…), toute une palette d’outils de promotion a été développée.

Le 1er mars dernier, Total Pacifique dévoilait sa nouvelle campagne de communication pour le lancement de Total Excellium. Trois questions à Bruno Deplanque, directeur commercial.

F

de communication (flyer, casquette, tee-shirt, goodies). Enfin, tous les canaux multimédias ont été exploités : radio, télévision, cinéma, presse, cul de bus, achat d’espace Web… Une importante campagne d’affichage (4 x 3) a été déclinée, relayant sur l’ensemble du territoire, trois messages simples : consommez moins, roulez plus propre, protégez votre moteur. Une adresse e-mail spécifique a été créée pour répondre aux questions des utilisateurs. Nous avons eu très peu de retours… preuve que le message est bien passé !

Quelle stratégie de communication a été mise en place ? BD : En amont de la phase lancement, nous avons pris le soin d’informer et de former l’ensemble du personnel (siège et stationsservice). Une conférence de presse a été organisée pour expliquer aux différents prescripteurs notre démarche et présenter les caractéristiques de Total Excellium. Un e-mailing a été envoyé à l’ensemble de nos clients « carte ». Pour susciter la curiosité du consommateur, une première opération de teasing a été lancée dans la presse et les stations du réseau Total. Le jour J, nous avons initié, le « Day of Service ». Sur la base du volontariat, les personnels du siège se sont rendus en station pour servir et renseigner la clientèle aux côtés des équipes station. Chacun a reçu un kit

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industrie

Covermax, la nouvelle tôle de BlueScope Acier NC Texte : Amélie Rigollet - Photo : DR

Toujours dans une dynamique En perpétuelle d’innovation, BlueScope Acier recherche de Nouvelle-Calédonie propose depuis peu à ses clients une nouvelle nouveaux produits, nervurée. Fabriquée au sein le groupe international tôle de l’unité de Koné (en activité BlueScope Steel depuis février 2013), son application est principalement dédiée aux développe des secteurs industriel, commercial, matériaux uniques résidentiel et aux infrastructures via son bureau de publiques. « Notre choix de fabriquer cette tôle dans le Nord vient recherche et de en réponse à une forte demande développement dans la région », explique Frédérick Kakimoto, responsable tech(R&D) basé à nique et relations clients. Sydney. Issue de leurs études, une Plus résistante nouvelle gamme Utilisée en toiture ou en bardage, la tôle Covermax s’applique sur de tôles vient d’être une structure métallique ou en lancée : Covermax. bois. Elle se décline dans une Un produit disponible large gamme de couleurs et en trois modèles différents : « XRW » à BlueScope Acier pour les ambiances modérées, à Nouvelle-Calédonie. plus de deux kilomètres du littoral, « Ultra » pour les environnements industriels et marins et enfin « Zinc alu » pour les bâtiments situés au-delà de cinq kilomètres du bord de mer. « Nous proposons un tarif différent pour chacun de ces produits », souligne Frédérick Kakimoto. Économique et légère, elle accepte de grandes portées et de faibles pentes de toiture. Par ailleurs, ses nervures marquées et très espacées offrent une plus grande rigidité en comparaison avec une tôle ondulée. Grâce à ses 71 centimètres de large, elle permet un taux de couverture plus

important que les tôles classiques. Enfin, le design de Covermax apporte une certaine esthétique visuelle au bâtiment.

Avantages

Facilement transportable, la tôle Covermax réduit les temps de montage et nécessite moins de main-d’œuvre. Son profil nervuré apporte une grande rigidité lors de la manipulation. Afin d’offrir une sécurité maximale, BlueScope s’est penché sur la résistance de Covermax afin qu’elle puisse résister à de forts vents cycloniques. « Il faut savoir que ce produit est également conforme aux prescriptions et aux normes françaises », précise Frédérick Kakimoto. BlueScope Acier NC offre des garanties différentes selon les produits. « Nous proposons une garantie décennale pour les modèles Zinc alu et XRW et jusqu’à 15 ans pour le modèle Ultra », ajoute-til. À noter enfin que la tôle Covermax est disponible sur l’ensemble

du territoire via un réseau de revendeurs agréés, en brousse et sur les îles.

Des

nouveautés à venir « Notre bureau de R&D est très actif, lance Frédérick Kakimoto. Il travaille actuellement sur un nouveau revêtement possédant de meilleures caractéristiques pour combattre la corrosion. » Attendu sur le marché début 2014, ce type d’innovation se répercutera sur l’ensemble des produits finis du groupe. Son objectif est de se concentrer sur des nouveautés concernant les revêtements, applicables sur des produits de couverture.

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Clean boat : halte au gaspillage d’eau !

© Marc Le Chélard

commerce

Texte : Marie Jeanne Stevaux

Créée début 2013, la société Bioclean NC diffuse un produit révolutionnaire qui devrait ravir les propriétaires de bateaux. Biodégradable à 98 %, il permet de nettoyer quasiment toutes les surfaces, sans eau et sans rinçage. Il peut aussi être utilisé pour le nettoyage des voitures.

un chiffon et le tour est joué ! Pas d’eau, ni de rinçage, les surfaces redeviennent nickel ! Pour Bernard Giacosa, le gérant, l’idée de commercialiser cette gamme a fait son chemin courant 2012. « J’avais déjà une entreprise de nettoyage, lorsqu’un ami m’a suggéré de me lancer dans le nettoyage de bateaux. Je me suis aperçu que pour chaque surface, il fallait un produit différent. Sans compter les consommations excessives d’eau. Si on calcule le prix d’achat ajouté à la prestation de nettoyage, l’affaire n’est guère rentable. J’ai fini par dénicher la gamme métropolitaine Cleanboat. Après un contact direct avec le distributeur, j’ai décroché un contrat d’exclusivité sur cinq ans», explique-t-il.

Gel coat, teck, sky, cuir, alcantara, vitre, inox, aluminium, PVC, annexes ou encore voiles, parebattages, coques et listons, le produit nettoyant Cleanboat vient à bout de toutes les salissures. Dilué à un certain pourcentage d’eau en fonction des surfaces à nettoyer, il s’applique à l’aide d’un simple pulvérisateur. Puis on frotte la surface avec

Efficace et facile à utiliser

© Patrick Chalas

Grégory Catteau mise sur les plantes vertes pour réduire les pollutions intérieures et apaiser les conditions de séjour.

Ce mono produit, biodégradable à 98 %, permet donc d’intervenir sur toutes les parties non immergées d’un bateau et, détail non négligeable, il protège les surfaces traitées. Bernard Giacosa l’a également testé sur des voitures. « Mes clients sont toujours impressionnés de voir

Zen

qu’on n’utilise absolument pas d’eau ! Avec un litre de produit, je parviens à nettoyer trois voitures, intérieur et extérieur. Même les véhicules pleins de terre rouge après une virée dans le Sud ressortent propres et brillants. » Bernard Giocosa commercialise également un autre produit de la gamme : le spécial carène, dérouillant, également biodégradable à 98 %, avec une extension dans le secteur de l’industrie. Petit à petit, la gamme Cleanboat risque de faire parler d’elle. Contact : 77 93 01

grâce aux plantes Texte : Frédéric Huillet

L’air que nous respirons dans nos intérieurs est parfois jusqu’à douze fois plus pollué qu’à l’extérieur. La faute aux COV (composés organiques volatiles) que l’on trouve dans la peinture, les vernis, les colles, les matériaux de construction... Or, certaines plantes ont la capacité d’éliminer ces COV grâce à la phytoremédiation, un procédé naturel d’absorption et de décontamination de substances toxiques dans leurs tissus. Dans le même temps, ces plantes vertes sécrètent des enzymes neutralisant certaines substances contaminantes. Partant de ces analyses, Grégory Catteau a créé, début 2013, Life Art, une entreprise de location de plantes sélectionnées pour leur pouvoir de lutte contre les COV. Ce jeune entrepreneur, fort d’une solide expérience dans l’horticulture, s’est basé sur une étude des laboratoires de la NASA

attribuant des cotes de capacité d’élimination des COV à plusieurs plantes. Sur une échelle de 10, certaines comme le palmier multipliant, atteignent des notes de phytoremédiation de 7,5. Le dracaena atteint la cote de 8 sur 10. Grégory Catteau a ainsi appliqué aux plantes calédoniennes le principe de filtration de l’air et propose ses services aux lieux publics fermés, aux entreprises comme aux particuliers. Il se rend sur place, analyse la luminosité, la circulation de l’air, les bruits des espaces afin de déterminer les plantes les mieux appropriées et les lieux d’implantation. Il se charge de l’entretien et analyse les résultats qui sont, paraît-il, impressionnants et apportent un réel bien-être. Life Art : 97 37 22 contactlifeart@gmail.com Impact éco n°3 / Juillet 2013

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Immobilier

PUD de Nouméa :

vers quel avenir urbain ? Texte : Amélie Rigollet - Photo Patrick Chalas

Sujet polémique depuis le lancement de son étude, le nouveau plan d’urbanisme directeur (PUD) annoncé par la ville de Nouméa en mars dernier a fait réagir de nombreux acteurs du secteur de l’immobilier. Architectes, promoteurs immobiliers, urbanistes, mais aussi les agences immobilières, qui n’ont pas été consultées. Laura Legrand, gérante de l’agence Sunset Immobilier, expose ses inquiétudes.

Le futur PUD de Nouméa repose sur une série de points essentiels. Mais le plus polémique est sans aucun doute la limitation des constructions à deux étages (R+2) sur un bon nombre de quartiers résidentiels. Une nouvelle qui ne réjouit pas Laura Legrand. « Nous allons vers une baisse de l’activité des promoteurs. Les constructions vont se raréfier puisque nous ferons dix fois moins d’appartements avec un coût du foncier plus élevé », stipule-t-elle, très inquiète pour l’avenir. En contact quotidien avec les clients, cette professionnelle du marché de l’immobilier tire la sonnette d’alarme.

Des besoins ignorés

Selon elle, le PUD ne prend pas en compte les besoins de la population. « De nouveaux logements sont prévus en centre-ville mais personne ne veut habiter là-bas, souligne-t-elle. Les demandes se concentrent surtout sur des quartiers comme l’Anse-Vata ou la Baie-des- Citrons ». Or, ces deux quartiers seront destinés à devenir des zones touristiques exclusives. Laura Legrand évoque alors une « ghettoïsation du centre-ville », s’appuyant sur la certitude d’un faible intérêt des acquéreurs potentiels sur cette partie de la ville. « Nous arrivons dans une impasse. La population ne veut pas sortir de Nouméa pour profiter des services et des loisirs de la ville. Et rien n’est fait pour répondre à cette tendance », regrette-t-elle.

Procédures trop longues

Autre point noir soulevé par Laura Legrand, les délais d’obtention du permis de construire. « Il peut

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aller jusqu’à quatre ans parfois », s’exclame-t-elle. Pour exemple, l’agence Sunset Immobilier affiche trois cents logements en attente de construction sur le secteur de Sainte-Marie. La taxe communale d’aménagement (TCA) n’arrange rien. Calculée sur la surface habitable du bien à construire, elle est payable en amont du chantier. « Il est difficile de lancer un projet lorsqu’une taxe aussi conséquente est demandée avant même la vente des biens », explique-t-elle. Seule bonne nouvelle, la mise en place d’une défiscalisation locale est en bonne voie. Elle viendra soutenir le marché de l’immobilier suite à la fin de la défiscalisation métropolitaine annoncée.

Le PUD, en bref… Soumis au comité d’aménagement et d’urbanisme de la Province sud en avril dernier, le futur PUD de Nouméa sera voté en juillet prochain par l’assemblée de province. Cette dernière étape entérinera définitivement le schéma directeur de la ville et enverra aux oubliettes le PUD de 1998 sur lequel la commune s’appuyait jusqu’alors. Revu normalement tous les cinq ans, le PUD de Nouméa aura nécessité quinze années de réflexions et d’échanges. Au-delà de définir les droits des sols, le PUD deviendra, au travers du plan d’aménagement et de développement durable (PADD), le document de référence de la planification de l’urbanisme de la commune.


TOURISME

Visibilité à 360° Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo : Maison du lagon

Promouvoir le tourisme lagonaire en Nouvelle-Calédonie est l’une des missions de la Maison du lagon, qui regroupe les acteurs du Sant*. Elle vient d’acquérir, via le syndicat, un logiciel permettant aux professionnels de la mer de regrouper l’offre et d’être vus dans le monde entier. Il s’appelle Sedna et est déjà utilisé partout dans le monde par les opérateurs ainsi que les agents de tourisme et de voyage. Ce puissant logiciel permet de regrouper l’offre et surtout d’être visible à l’échelle internationale. La flotte calédonienne sera à son tour regroupée et accessible sous une même entité, avec un planning centralisé. Ce qui permettra à la Maison du lagon d’avoir une visibilité sur la disponibilité de tous les bateaux, même si chaque opérateur gère uniquement sa propre flotte. « C’est un réel gain de temps pour nous mais aussi pour les clients : une personne qui souhaite louer un catamaran n’aura plus besoin de contacter les prestataires un à un. Il suffira qu’elle nous interroge

et nous pourrons lui donner toutes les possibilités quasiment en quelques clics ! explique Jimmy Roine, le nouveau responsable de la Maison du lagon. Pour les skippers, la formation est un peu plus fastidieuse, mais dans l’ensemble il n’y aura pas beaucoup de difficultés à l’utiliser correctement. Ce projet a pu se réaliser grâce à la société internationale Dream Yacht, représenté par Gilles Wathelot. La Province sud nous a accompagnés financièrement. » Grâce à cet outil la Maison du lagon est en train de déployer ses ailes afin que le tourisme nautique calédonien conforte ses marques également sur un plan international. *Syndicat des activités nautiques et touristiques

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PORTRAIT

Un chef d’entreprise multicarte Texte : Myriam Grandcler - Photo Marc le Chélard

Gérant d’Ada location, restaurateur et promoteur de l’Eden Appartel, Antoine Montes est à 46 ans un chef d’entreprise accompli. Son parcours diversifié, il le doit à une discipline faite de rigueur et de persévérance, des qualités que ce natif du sud-ouest de la France aurait acquises lorsqu’il évoluait en deuxième division à l’AS Béziers. Depuis, c’est en véritable « challenger » qu’il a dirigé sa carrière. Promis à un brillant avenir dans le football de haut niveau, c’est finalement dans l’industrie pharmaceutique qu’Antoine Montes commence une carrière en 1990. Sa première année de médecine lui ouvre les portes du laboratoire

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Pharmacia Upjohn, au poste de délégué hospitalier. L’essentiel de sa mission consiste à promouvoir ses produits auprès des chirurgiens et de les aider à les utiliser au mieux. À cette époque, les grands groupes pharmaceutiques

commencent à développer des formations en communication, management et gestion en interne afin de faire du conseil auprès des professionnels de santé. C’est opportunité inestimable, y compris pour Antoine Montes. « J’ai suivi des formations pointues dans ces domaines, ce qui m’a permis d’approcher les démarches organisationnelles de qualité, balbutiantes au début des années 90 », explique-t-il. En 1994, la norme ISO 9001 est officialisée : elle lui ouvre de nouveaux horizons professionnels.

Créer une entreprise aux compétences inédites

Las de marcher sur un chemin déjà tout tracé, il renonce à son statut de cadre pour rejoindre la Nouvelle-Calédonie en 1997 : « Il

y avait des choses à entreprendre dans ce pays où les démarches qualité étaient peu développées ». Avec sa patente de formateur, il multiplie les allers et retours pour suivre des formations en métropole et valider ses acquis. En 2000, il devient actionnaire majoritaire de l’Institut de la qualité. La société d’audit se charge d’accompagner les entreprises dans leurs démarches qualité afin d’obtenir la certification internationale ISO 9001. Pendant dix ans, de nombreux organismes et entreprises – la CCI, la SIC, la Cipac font appel à ses compétences pour optimiser leurs performances. « Puis un jour, j’ai eu envie d’acheter ma propre entreprise, de passer de la théorie à la pratique pour mon propre compte », confie-t-il. En 2005, il prend en cogérance l’agence de location Ada. D’une petite succursale à Nouméa, les deux associés en font une grande entreprise, également présente dans le Nord. En huit ans, le parc de la société est passé d’une cinquantaine à plus de deux cents véhicules. Mais le chef d’entreprise cherche à relever d’autres challenges. Le Nord en plein développement et l’insuffisance de logement lui en fournissent l’occasion. En 2012, il s’associe à Loïc Clergé pour construire à Koné une résidence hôtelière, l’Eden Appartel, qui devrait accueillir ses premiers clients au mois d’août.. En début d’année, une nouvelle opportunité lui permet d’ajouter une énième corde à son arc : il achète le snackrestaurant le Siria à Ducos.


économie

Se préparer aux nouveaux

billets Texte : Aurélie Cornec

En mars dernier, l’IEOM (Institut d’émission d’outre-mer) présentait aux professionnels la nouvelle gamme des billets de banque. Plus pratiques et mieux sécurisés, les nouvelles coupures CFP vont entrer en circulation à compter du 20 janvier 2014.

Les billets actuels sont obsolètes et ne correspondent plus aux standards en termes de sécurité, de taille ou de design. Tous les billets de banque, soit 6 millions d’unités, vont ainsi être remplacés courant 2014. De plus, un billet de 20 000 F CFP sera créé et mis en circulation à cette occasion.

Limiter la contrefaçon

Les futurs billets seront sécurisés en intégrant des signes de sécurité aux normes internationales. Certains d’entre eux seront immédiatement reconnaissables à l’œil nu ou au toucher, d’autres à l’aide d’une loupe ou d’une lampe UV. « Parmi les évolutions apportées à la gamme, figureront des signes de reconnaissance pour les malvoyants. Les futurs billets présenteront de nouveaux signes de sécurité, qui permettront à la population comme aux professionnels de se prémunir de la contrefaçon », indique Thierry Beltrand, directeur de l’IEOM. Les trois collectivités du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna) sont concernées par ce changement. Les autorités locales de chaque collectivité ont choisi et validé les motifs qui figurent sur les futurs billets. Entre le 20 janvier et le 30 septembre 2014, les deux gammes de billets circuleront. Dès le 1er octobre 2014, les anciens billets n’auront plus cours légal mais resteront échangeables sans limitation de durée auprès des guichets de l’IEOM. Pendant cette période dite de « double circulation », il sera donc

possible de régler ses achats soit avec les anciens billets soit avec les nouveaux. Les distributeurs automatiques de billets et les guichets des banques délivreront progressivement des billets de la nouvelle gamme. De même, les commerçants rendront la monnaie avec les nouveaux billets afin de retirer rapidement de la circulation les anciens.

Une année pour se préparer Pour préparer l’ensemble des entreprises au changement de gamme de billets, l’IEOM proposera au cours du 4e trimestre 2013 une campagne de communication dédiée aux professionnels ainsi que des réunions d’information et des formations auprès des banques mais aussi des commerçants, des artisans, de la grande distribution… « La Chambre de commerce et d’industrie et la Chambre de métiers et de l’artisanat se sont associées à ce projet et constitueront les canaux d’information privilégiés », explique Thierry Beltrand. En ce qui concerne le coût de ce changement de gamme, il apparaît assez limité au regard des avantages en termes de sécurité et de facilité d’emploi. « Les nouveaux billets auront un coût de production et de traitement très sensiblement inférieur à celui des billets actuels de sorte que l’investissement requis sera rapidement amorti », précise le directeur de l’IEOM. Les visuels définitifs, largement retravaillés, ne seront dévoilés qu’en octobre. La mention « République française » figurera sur les nouveaux billets.

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sur le web

Multiplay, le tout-en-un ! Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo Marc Le Chélard

Depuis quasiment un an, l’opérateur Can’L propose un package regroupant Internet, le téléphone et la télévision. Premium ou découverte, les deux formules de Multiplay sont accessibles à moins de 10 000 francs, hors abonnement OPT. Détails avec Cyrille Darmon, le directeur commercial.

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Un Internet à haut débit, une téléphonie illimitée vers des postes fixes en métropole, ainsi que des dizaines de chaînes de télévision via le numérique, le tout dans un seul abonnement : c’est l’offre Multiplay de Can’L. Lancé en septembre 2012, le package est bien sur les rails et la formule séduit. « Nous avons à l’heure actuelle plus de 1 200 clients qui ont opté pour Multiplay. Avec nos deux formules, découverte ou premium, chacun peut choisir celle qui convient le mieux à son budget : moins de 7 000 francs pour la première et moins de 10 000 francs pour la deuxième », explique Cyrille Darmon. Ainsi, l’abonnement « découverte » comprend un

débit international jusqu’à 4 mégas, des appels téléphoniques vers des postes fixes en métropole, des appels gratuits VoIP en NouvelleCalédonie et 32 chaînes de télévision. Multiplay premium, quant à lui est un peu plus puissant : 6 mégas pour Internet, mêmes conditions pour la téléphonie et 62 chaînes et services.

Une offre qui va encore s’étoffer

Pour l’heure, la clientèle est assez large mais intègre également les métropolitains installés depuis peu sur le territoire, qui sont habitués à ce type d’offre. Des économies de budget assez intéressantes, une utilisation facile et confortable, et surtout des démarches administratives simplifiées grâce à l’abonnement unique. Si Can’L a mis en place ce qui se fait déjà depuis plusieurs années dans d’autres pays, c’est que le principe est effectivement plutôt séduisant. L’opérateur envisage d’ailleurs d’étoffer de plus en plus son offre avec l’accès à de nouvelles chaînes et des services

nouveaux d’ici la fin de l’année. « Un des avantages du Multiplay est que nous ne sommes absolument pas tributaires des conditions météorologiques, il n’y a aucune interférence puisque nous passons uniquement par le numérique. Par ailleurs, de nombreuses évolutions sont à venir, notamment sur le bouquet télé », poursuit-il. Pour pouvoir s’abonner à Multiplay, la seule contrainte est de posséder une ligne Adsl, éligible au minimum jusqu’à 4 mégas : pour savoir si les installations sont conformes à cette norme, l’information est disponible sur le site www.opt.nc.



BON à savoir

Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo DR

En juillet,

c’est les

!

Les soldes d’hiver se dérouleront du 27 juillet au 31 août. Afin d’aider les commerçants à mieux s’y préparer, quelques rappels concernant cette pratique réglementée, instaurée en Nouvelle-Calédonie depuis plusieurs années maintenant.

Trois critères obligatoires

Les soldes ne sont pas des promotions

Les autres obligations

Pour pouvoir parler de soldes, trois critères sont nécessaires : la publicité pour annoncer la vente, des prix véritablement réduits et l’utilisation de termes décrivant un écoulement accéléré des stocks. En revanche, les professionnels ont le choix de participer à l’opération ou non.

Dans une opération de soldes, le but est de liquider des articles en stock sans réapprovisionnement. Les promotions, quant à elles, servent à développer les ventes de produits sélectionnés au cours d’une opération commerciale. Elles sont autorisées toute l’année avec toutefois des règles à respecter : disponibilité des stocks, un avantage en termes de prix ou encore l’interdiction de revendre à perte.

Le professionnel doit pouvoir justifier de la réalité du prix de référence, à la demande des services de contrôle « par notes, bordereaux, bons de commande, tickets de caisse ou tout autre document ». La réduction annoncée est applicable jusqu’au dernier jour de l’opération. Tout arrêt prématuré de l’opération est interdit. En outre, la réduction s’applique à toute commande réalisée pendant la période même si la livraison a lieu à une date ultérieure.

Des produits sous contrôle Les articles peuvent être soldés lorsqu’ils ont été proposés à la vente depuis au moins un mois avant l’opération. Le commerçant aura conservé tous les justificatifs qu’il devra présenter en cas de contrôle par les agents de la Direction des affaires économiques. Par ailleurs, la mention « soldes » doit être clairement affichée sur les marchandises pour que le consommateur puisse faire la distinction entre ce qui est soldé ou non.

Publicité, également réglementée Les annonces, sur quelque support que ce soit, un journal, une vitrine, une annonce, doivent mentionner la date de début de l’opération ainsi que la nature des marchandises soldées, si l’opération ne porte que sur une partie du stock. Les expressions « jusqu’à épuisement des stocks », « tout doit disparaître » ou encore « coup de balai » sont autorisées durant les soldes.

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Les réductions de prix En magasin, il faudra mentionner le prix réduit, le prix de référence (prix le plus bas pratiqué) sans la réduction et les modalités de la remise (à la caisse ou prix barré). Hors du lieu de vente, sur les supports publicitaires, annonces, dépliants ou en vitrines, le professionnel doit indiquer la période d’offre, les produits visés et le montant de la réduction en valeur absolue ou en pourcentage.

Les produits soldés sont-ils garantis ? Oui. Ils bénéficient des mêmes garanties que les produits non soldés. En revanche, si le commerçant veut appliquer le « ni repris, ni échangé », il doit en informer le consommateur. Enfin, en cas de vice caché, le produit doit être remplacé.

Les contrôles Ils sont effectués par le service de la concurrence et de la répression des fraudes de la DAE. Ils portent principalement sur des règles de loyauté, des dates, sur le prix de référence, la réalité des remises et la publicité. Les infractions sont punies d’amendes.


décodage Par Marie Jeanne Stevaux - Photos DR

Formalités

Que faire lorsque le code APE de l’avis Ridet ne correspond pas à l’activité réellement exercée ?

Lorsqu’on crée son entreprise, l’Isee, Institut de la statistique et des études économiques, attribue deux numéros : le Ridet, qui vient identifier l’entreprise, et le code d’activité principale exercée ou APE, qui la classe dans un secteur. Il arrive qu’un code APE ne corresponde pas tout à fait à l’activité exercée surtout si le créateur d’entreprise ne l’a pas suffisamment détaillée au moment de l’inscription. En cas de doute, le mieux est d’aller se renseigner auprès des centres de formalités de la CCI, de la CMA ou directement auprès de l’Isee.

Vente

Le démarchage est-il réglementé ?

Absolument ! Pour pouvoir démarcher à domicile, il faut être détenteur d’une carte professionnelle délivrée par la Direction des affaires économiques (DAE). On entend par démarchage « toute activité de vente ou location-vente de produits, biens ou services au domicile d’une personne ou à son lieu de travail ou tout autre lieu non destiné à la commercialisation qui implique le déplacement ou non du vendeur ». Est concernée par cette réglementation, toute personne qui pratique ou fait pratiquer le démarchage à domicile que ce soit par vente directe, par téléphone ou tout autre moyen (mails, coupons-réponses...). Pour tous renseignements, Direction des affaires économiques. Tél. : 23 22 50

Commerce

L’inventaire est-il obligatoire ?

La contrainte fait parfois grincer des dents et pourtant, chaque commerçant s’y prête une voire deux fois par an. L’inventaire est une tradition bien ancrée dans les us et coutumes et surtout, il est obligatoire. Le Code du commerce est clair et l’article 8 stipule que « toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l’entreprise. Elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l’exercice au vu des enregistrements comptables et de l’inventaire ».

Sarl

Peut-on associer ses enfants mineurs à une SARL ?

Oui. La situation de l’enfant mineur est la suivante : - si le mineur est émancipé, il est traité comme un majeur. Par conséquent, il exerce personnellement les pouvoirs qu’il détient en sa qualité d’associé. Il peut ainsi voter en assemblée générale, poser par écrit des questions au gérant… Il peut également exercer des fonctions de direction dans la société ; - si le mineur n’est pas émancipé, il n’agit pas personnellement. Il est représenté par ses parents ou son tuteur. Les parts sociales de la société sont souscrites en son nom par ces derniers. De plus, il ne peut pas exercer de fonctions de direction dans la société.

Droit du travail

Un CDD doit-il être rédigé ?

Alors que le contrat à durée indéterminée peut être conclu verbalement, le CDD, quant à lui, est obligatoirement écrit. Un exemplaire signé par les deux parties doit être remis au salarié dans les deux jours suivant l’embauche. Il est conseillé aux employeurs de ne pas s’aventurer sans modèle* : le CDD comporte plusieurs mentions obligatoires. En effet, il doit préciser le motif, la date de début et de fin du contrat, le nom et la qualification de la personne remplacée, la durée de la période d’essai et éventuellement une clause de report. L’employeur peut aussi indiquer la convention collective applicable. * info sur le site dtenc.gouv.nc

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1

minute

pour comprendre

l’Entreprise.

Chaque mois la Fédération des entreprises de Nouvelle-Calédonie aborde un thème économique et social qui touche l’Entreprise.

Ali, journaliste d’Océane FM L’ESPRIT D’ENTREPRISE, L’ESPRIT D’AVENIR.

Catherine Wehbé, Directrice du MEDEF-NC

Les partenaires sociaux sont : les syndicats de salariés et les organisations patronales uniquement. Il y en a 10 en tout pour la Nouvelle Calédonie, qui sont reconnus « représentatifs » par la loi. Ils sont habilités à exercer un rôle majeur pour la société :

MAIS... QUI SONT LES PARTENAIRES SOCIAUX ? Testez vos connaissances : les chambres consulaires ? les syndicats de salariés ? les membres du gouvernement ? les associations de consommateur ? les organisations patronales ?

la CAFAT ? le congrès ? le sénat coutumier ? les associations d’aide à la personne ? les mairies ?

Vous avez coché plus de 2 réponses? …. alors vous avez besoin de lire la suite!

Ils sont gestionnaires de services publics de santé comme la CAFAT, de logement comme le Fonds Social de l’Habitat, de l’emploi comme la Commission Paritaire de l’Emploi Local ou l’Institut du Développement des Compétences, etc. Ils sont des négociateurs sociaux, ce qui leur confère la capacité de produire de la réglementation en matière de droit du travail. Ils sont consultés et siègent dans des commissions institutionnelles telles que le Conseil Économique et Social ou la Commission Consultative de la Formation Professionnelle pour rendre des avis éclairés sur des réformes ou des projets de société. Au MEDEF-NC ce sont 220 chefs d’entreprises ou cadres dirigeants qui ont la responsabilité de 71 mandats et qui s’investissent bénévolement pour construire autour de l’Entreprise.

Écoutez Ali et Catherine Tous les matins à 6h30 sur le 95.0 ! Toute l’information sur :

www.medef.nc


ACTUALITé réglementaire

Vu

Par Marie Jeanne Stevaux - Photos DR

dans le JONC... Gestion des déchets en province Sud

Les barèmes de contribution à la gestion des déchets, prévus par le Code de l’environnement dans le cadre des filières réglementées (huiles, pneus, batteries, piles, véhicules hors d’usage), ont été fixés pour l’année 2013. Arr. 381-2013/ DENV du 21.02.13 (JONC 8889 du 28.03.13)

Services fiscaux

Eric Maria, inspecteur divisionnaire des finances publiques, est nommé chef du service de la fiscalité professionnelle à la Direction des services fiscaux. Arr. 2013-1021/GNC du 23.04.13 (JONC 8889 du 28.03.13)

Filière céréales

Une aide exceptionnelle pour la culture du maïs peut être accordée aux céréaliers de la province Sud. Il s’agit d’une prise en charge de 80 % du coût d’achat des semences. Dél. 93-2013/BAPS/ DDR du 25.03.13 (JONC 8895 du 16.04.13)

Santal

Les drêches de santal peuvent être exportées. Il s’agit de résidus de la distillation du bois de santal pouvant à nouveau être distillés pour fabriquer de l’essence de santal. Les autorisations administratives d’exportation seront délivrées par la Davar, Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales. Arr. 2013-921/GNC du 16.04.13 (JONC 8889 du 28.03.13)

construire et gérer la descente de canyon, préparer et encadrer une descente en toute sécurité, garantir un équipement de qualité. Arr. 2013-753/GNC du 26 mars 2013 (JONC 8891 du 04.04.13)

Sport et loisirs

Le diplôme d’accompagnateur de canyonisme vient d’être créé. De niveau 5, il comprend quatre certificats professionnels unitaires (CPU) : progresser en toute sécurité en canyonisme,

En juillet, n’oubliez pas… Le 15

Le 31

Paiement des cotisations trimestrielles.

Paiement des cotisations trimestrielles.

CRE CES

Contribution exceptionnelle de solidarité Déclaration et paiement sur salaires si l’employeur réside en métropole.

Impôt sur le revenu

2e acompte pour ceux qui n’ont pas encore opté pour la mensualisation.

Le 20 IRVM

Paiement sur les sommes versées au titre des coupons, dividendes, intérêts, jetons de présence et tous produits des actions de toute nature.

Cafat

Impôt sur les sociétés

Date limite du paiement de l’acompte

TSS - Déclaration et paiement

Date limite de dépôt de la déclaration et du paiement pour les professionnels clôturant leur exercice social au 31/03, 30/06, 30/09, 31/12

Indice des prix mars

Les prix hors tabac ont évolué de 0,2 % depuis le début de l’année. L’indice mensuel de mars est à 104,37.

A la baisse D’un mois sur l’autre, l’indice des prix à la consommation est en baisse de 0,1 %. Ce recul est dû à la baisse du prix des carburants ainsi que de celle de l’alimentation et des services.

A la hausse BT21

L’index définitif est de 101,30 en février 2013 Sur les douze derniers mois, il est en hausse de 2,9 % À noter, l’index a subi une refonte en décembre 2012 et est retourné à la base 100. Impact éco n°3 / Juillet 2013

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reprise d’entreprise BATIMENT Prix : 200 MCFP

Description : Chaudronnerie, construction métallique. Informations Détails Secteur d’activité Bâtiment Forme Juridique SARL Ancienneté de l’entreprise 40 ans Localisation Nouméa Chiffre d’affaires Entre 500 et 1000 MF Personnel Salarié Entre 20 et 50 Type de cession 100 % des parts Informations complémentaires Clientèle captive. Forte rentabilité

BATIMENT Prix : 500 MCFP

Description : Construction de villas préfabriquées. Informations Détails Secteur d’activité Bâtiment Forme Juridique SARL Ancienneté de l’entreprise 15 ans Localisation Païta Chiffre d’affaires 200 Mcfp Personnel Salarié Inférieur à 5 Type de cession 100 % des parts Informations complémentaires Bonne rentabilité

COMMERCE Prix : 21 MCFP

Description : Spécialisé dans la vente de sportwear et maillot de bain. Informations Détails Secteur d’activité Commerce Forme Juridique SARL Ancienneté de l’entreprise Localisation Nouméa Chiffre d’affaires Inférieur à 50 Mcfp Personnel Salarié Néant Type de cession 100 % des parts Informations complémentaires Clientèle pérenne. Très bel emplacement commercial.

COMMERCE Prix : 400 MCFP

Description : 2 boutiques spécialisées en prêt à porter et chaussures pour femmes. Informations Détails Secteur d’activité Commerce Forme Juridique SARL Ancienneté de l’entreprise 3 ans Localisation Nouméa Chiffre d’affaires Entre 50 et 100 MF Personnel Salarié Inférieur à 5 Type de cession 100 % des parts Informations complémentaires Belle surface de vente, aménagements récents de qualité

RESTAURATION Prix : 36 MCFP

Description : Restauration Informations Détails Secteur d’activité Restaurant Forme Juridique SARL Ancienneté de l’entreprise Localisation Nouméa Chiffre d’affaires Supérieur à 50 MF Personnel Salarié Supérieur à 5 Type de cession 100 % des parts Informations complémentaires Forte progression de l’activité. Potentiel de développement.

SERVICE Prix : 11,5 MCFP

Description : Institut de beauté. Informations Détails Secteur d’activité Service Forme Juridique SARL Ancienneté de l’entreprise Localisation Nouméa Chiffre d’affaires Inférieur à 50 MF Personnel Salarié Néant Type de cession 100 % des parts Informations complémentaires Clientèle fidélisé. Idéalement placé.

CP 158T GB Tresor Public

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