Piégés par un feu
SCÉNARIO D'UNE FORMATION DE HAUT NIVEAU
VSAV : une nécessité L’UIS-NC au chevet des Vanuatais
2015
Prévention routière « les pompiers jouent un rôle clé »
12 Magazine officiel de l’Union des pompiers calédoniens
Au
sommaire
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Directeur de publication UPC (Union des pompiers calédoniens) Editeur Claude Dahan ACP (Agence calédonienne de publications) www.acp.nc Comité de rédaction Rémi Gallina, Yannick Lavigne Secrétariat de rédaction isabellelurton@yahoo.fr Rédaction Aurélie Cornec, Isabelle Lurton Photographie de couverture Marc Le Chélard Photographies intérieures Marc Le Chélard (sauf mention) Corrections Point Virgule Maquette & mise en page Christelle L'Haridon - ACP Régie publicitaire ACP - 16, rue d’Austerlitz BP 4763 - 98 847 - Nouméa Cedex Tél. 24 35 20 - acp@lagoon.nc Attaché commercial Patrice Laurenceau Daniel Amar Tél. 24 35 20 – 78 22 41 Impression ARTYPO ISSN 1962-915X
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Pompiers calédoniens • Carte des casernes • Effectifs par commune
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Portraits
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Métiers et formations
• Willy Oye, le plaisir de transmettre • Edna Reuillard : sa vie pour celle des autres
Brèves
• Un jeudi pour la vie • Une parade pour la bonne cause • Écobuage : limiter les risques • Mieux gérer les urgences en mer • Des guides touristiques parés à l’urgence ⎯ • Le CIS de Dumbéa souffle ses 20 bougies ⎯ • Lifou : le Challenge Michelet en toute sécurité • Sainte Barbe : un moment de cohésion • Pompiers médaillés aux Jeux du Pacifique⎯ • Une journée, deux prestations • État civil
• JSP à l’école de la sécurité • Plages sous haute surveillance
Centre de secours • L’essor du CIS de Lifou ⎯
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ce
dans numéro 42
Missions des sapeurs-pompiers • Le VSAV : une nécessité
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37
Rétro
• Au chevet des Vanuatais • SPV de Nouméa : le recrutement s’affine
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Interview
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Hommage
• Heidi Henin : « Les pompiers jouent un rôle clé »,
Photoreportage
• Piégés par un feu : scénario d’une formation de haut niveau
• Alexandre Rossignol : « Je me considère bâtisseur
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Éditorial
DR
L’Union des pompiers calédoniens a été créée en décembre 2014 pour donner un nouvel élan et un nouveau visage à notre corporation. À ce jour, près de 600 pompiers se sont rassemblés, soit deux fois plus que sous l’ancienne Union, et tous ces adhérents sont affiliés à la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France représentée par l’UPC en Nouvelle-Calédonie. Nos principaux objectifs sont de « fédérer » l’ensemble des soldats du feu de la NouvelleCalédonie, les « accompagner » ainsi que leurs familles, notamment en cas d’accident en service commandé, « promouvoir » le métier pour susciter davantage de vocations afin de préparer les pompiers de demain, et enfin, « représenter » la voix des soldats du feu auprès des institutions pour faire valoir leurs besoins, reconnaître davantage leur engagement citoyen et permettre un développement rapide et indispensable de ce corps de métier à hauts risques, fondamental pour une meilleure sécurité des Calédoniens.
Rémi GALLINA Le président
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Bureau de l'Union
Éditorial
des Pompiers Calédoniens 2014/2016
PRESIDENT Rémi GALLINA (CS Dumbéa)
V-PRESIDENT Province Nord Willy OYE (CS Poindimié)
V-PRESIDENT Province Sud Thomas DEPARDON (CS Nouméa)
SECRETAIRE GENERALE Anne-Marie BRUNIER (CS Poindimié)
V-PRESIDENT Province Îles Yannick LAVIGNE (CS Lifou)
SECRETAIRE GENERAL ADJOINT Ricardo M'BOUERI (CS Thio)
TRESORIER Laurent DOUARCHE (CS Nouméa)
TRESORIER ADJOINT Jacques DEVILLIERS (CS Nouméa)
MEMBRES
PRESIDENTS D'HONNEURS
Mélina LEMAIRE Sandy OEDIN (DSCGR) (SIVM La Foa) Les Présidents d'amicales
Sylvio LOQUET Xavier EGINARD (CS Koné)
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Pompiers calédoniens
HIENGHÈNE SIVM Nord
Tél. : 42 59 18 m-hghn-adm@canl.nc mairie-hienghene@canl.nc SP M. Kayara (par intérim)
TOUHO
Tél. : 42 87 67 / 75 54 10 sapeurspompierstouho@outlook.com SP H. Pouiou (par intérim)
POINDIMIÉ
Tél. : 42 89 00 / 79 94 99 cdsecour@mairie-poindimie.nc Maj. B. Nemia
KOUMAC
SIVM Nord Tél. : 42 37 71 / 78 29 34 merlin.kmc@mls.nc Maj. E. Blum
VOH
Tél. : 42 56 18 / 74 25 60 resppompier@mairie-voh.nc Sgt. S. Wede
KONÉ
Tél. : 47 38 28 / 78 29 54 pompierskone@canl.nc Capt. S. Loquet
Effectifs par commune
Le total des effectifs comprend des SP actifs dans plusieurs centres de secours Province nord 117 SIVM Nord 18 Voh 7 Koné 19 Hienghène 12 Touho 10 Poindimié 20 Ponérihouen 6 Houailou 15 Canala 10 Province Sud 488 Thio 18 Bourail 42 SIVM Sud 33 Païta 106 Dumbéa 54 Nouméa 212 Mont-Dore 45 Yaté 5
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Province des Îles 33 Lifou 28 Maré 5 Autres 157 DSCGR 30 Île des Pins 6 Tontouta 26 Vavouto Goro Magenta Bélep
BOURAIL
Tél. : 44 76 00 / 76 95 57 l.thomas@marie-bourail.nc Capt. L. Thomas
LA FOA, MOINDOU, FARINO SARRAMÉA, BOULOUPARIS SIVM Sud
Tél. : 35 48 15 / 78 31 24 sis@sivmsudlafoa.nc Sgt. chef S. Oedin
PAÏTA
Tél. : 41 14 03 / 73 12 18 gwenval.cambon@pompiers-paita.nc Lt. G. Cambon
Total 727
DUMBÉA
Tél. : 41 00 10 / 76 52 18 eddy.aita@mairie-dumbea.nc Lt. B. Chitussi Lt. E. Aita (par intérim) M A G A Z I N E O F F I C I E L D E L ' U N I O N D E S P O M P I E R S C A L E D O N I E N S
Pompiers calédoniens
51, rue G. Clémenceau BP K1 98865 Nouméa Cedex Tél. : 76 89 14 uniondespompiers98@gmail.com union des pompiers calédoniens
LIFOU
Tél. : 45 40 02 / 79 26 08 cislifou@lagoon.nc Adj. Y. Lavigne
PONERIHOUEN
Tél. : 72 74 04 chefcsi@mairie-ponerihouen.nc mairie-ponerihouen@canl.nc Sgt. D. Pouye
HOUAÏLOU
MARÉ
Tél. : 47 34 73 / 77 73 77 cshouailou@mairie-houailou.nc SP F. Areui (par intérim)
Tél. : 73 35 02 csi-mare@canl.nc Cpt. J-N. Bruyère
CANALA
Tél. : 47 55 20 / 74 19 35 centresecours@mairie-canala.nc Adj. J. Corompt
THIO
Tél. : 44 55 02 / 78 45 77 pompiersdethio@lagoon.nc Sgt. M. Pizzolito
YATÉ
Tél. : 75 74 62 sg-yate@canl.nc SP P. Kourevi
ÎLE DES PINS
Tél. : 46 16 61 / 73 00 16 Resp. Y. Vakie
NOUMÉA DSCGR
NOUMÉA
Tél. : 20 77 00
Tél. : 24 38 11 / 70 94 54 patrick.clerc@ville-noumea.nc Cdt. P. Clerc
MONT-DORE
Tél. : 43 68 04 / 77 70 08 petelo.tagisia@ville-montdore.nc Maj. P. Tagisia
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Notre préoccupation est de vous fournir une eau de qualité irréprochable, 24 heures sur 24, 365 jours par an, de collecter et de traiter vos eaux usées avant leur retour au milieu naturel
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Brèves
La concession Harley-Davidson s’engage chaque année pour une bonne cause. Le 7 novembre, c’est au profit de l’Union des pompiers calédoniens (UPC) que 450 motards, escortés par les pompiers, défileront du Centre de secours de Païta à celui de Nouméa en passant par Normandie, l’aérodrome et les baies. Une parade spectaculaire en l’honneur des pompiers du territoire, ponctuée par un gala au CNC qui a permis de collecter d’ultimes fonds utiles au bon fonctionnement de l’Union.
© Marc Le Chélard
Une parade pour la bonne cause
Sandra Grand, de la concession Harley-Davidson, et Rémi Gallina, président de l’UPC, main dans la main pour organiser le plus grand rassemblement de motards jamais vu sur le Caillou.
Écobuage
Limiter les risques Comme chaque année et conformément au dispositif Orsec spécifique arrêté en 2012, la saison administrative des feux de forêt (SAFF) a débuté le 15 septembre et s’achèvera le 15 décembre 2015. Dans ce contexte, la DSCGR (Direction de la sécurité civile et de la gestion des risques) a organisé, en collaboration avec le SIVM Sud, une manœuvre de lancement officiel de la saison SAFF 2015 en septembre dernier. Il s'agissait d'un
exercice en conditions réelles simulant un départ de feu sur la commune de Boulouparis et nécessitant l'engagement progressif des moyens de secours des différents partenaires. En 2014, 271 feux de forêt ont été recensés, ce qui correspond à 2 885 hectares brûlés. En ce qui concerne l'écobuage, n'hésitez pas à rappeler à la population qu'un comportement responsable et citoyen permet de réduire les risques : allumage par temps
Par Aurélie Cornec
calme, présence d’une personne munie d’un moyen de téléphonie mobile, limitation de la surface à incinérer en une seule fois ou encore la présence d’une réserve d’eau suffisante. Il convient naturellement de s'assurer de l'extinction complète des foyers avant de quitter les lieux. Ces simples gestes de bon sens permettent de limiter des catastrophes environnementales encore trop souvent liées à l'écobuage.
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Brèves
Maré Mieux gérer les urgences en mer
Par Aurélie Cornec
Le docteur Matthieu Coudreuse, médecin urgentiste de Bayonne, s'est rendu à Maré en mars 2014 afin de partager ses connaissances avec les sapeurspompiers du Centre d'incendie et de secours de Nengone (CIS Nengone). Les pompiers de Maré ont ainsi procédé, en collaboration avec le personnel médical du centre médical de Tadine, à deux
simulations différentes. Les soins à prodiguer en cas de noyade et le secours d’un plongeur dont la jambe a été broyée par une hélice de bateau constituaient les deux cas d'urgence à gérer. Sapeurspompiers et infirmiers ont ainsi appris à s’adapter au milieu environnant auquel ils sont confrontés. Cette formation aux urgences s’inscrit dans le cadre des ac-
tions du service de santé de la Province des îles, en coordination avec les différents partenaires de l’urgence comme le Samu. Elle a notamment permis aux sapeurs-pompiers du CIS Nengone d'améliorer leur prise en charge des urgences en mer et ainsi contribuer à sortir Maré de son isolement sanitaire.
Lifou
DR
Des guides touristiques parés à l'urgence
Par Aurélie Cornec
En février dernier, les stagiaires de la formation d’accompagnateur de sorties pédestres (ASP) de Lifou ont participé à une simulation d’évacuation d’un blessé. Grâce aux sapeurs-pompiers de Lifou, les stagiaires ont pu découvrir les procédures de prise en charge de la victime. Cet exercice a concouru à mesurer leur responsabilité d’encadrant. Du côté des pompiers, cette simulation en conditions réelles, sur un sentier de forêt, a permis d'optimiser les pratiques et de tester la coordination de l’équipe.
Lifou
Le Challenge Michelet en toute sécurité Par Aurélie Cornec
Le Challenge Michelet, organisé à Lifou en juillet 2014, a rassemblé presque 300 enfants de 12 à 17 ans autour de différentes activités comme l'initiation à la voile, le golf, le cricket ou encore des par-
cours balisés. Durant toute la semaine de cet événement ludique, 4 sapeurspompiers du centre d'incendie et de secours de Lifou étaient présents au poste de secours. Aucun incident majeur n'a
heureusement été à déplorer, excepté quelques interventions dites de « bobologie » : petit malaise dû à la chaleur ou entorse de la cheville.
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Brèves
Dumbéa
Le CIS souffle ses 20 bougies DR
Par Aurélie Cornec
Le Centre d’incendie et de secours de la commune de Dumbéa fête cette année ses 20 ans d’existence. Inaugurée le 20 novembre 1995, la caserne comptait alors 9 sapeurs-pompiers professionnels et une vingtaine de sapeurs-pompiers volontaires. Le parc engin était composé d'un fourgon incendie type FPT (fourgon pompe-tonne), un véhicule pour les feux de forêt type CCFM (camion-citerne feu de forêt), un véhicule de secours et d’assistance aux victimes de type VSAV,
Nouméa
un véhicule léger de commandement et une embarcation pour les reconnaissances aquatiques. Aujourd’hui, l’effectif s'élève à 17 sapeurs-pompiers professionnels et 38 sapeurs-pompiers volontaires. Le parc engin compte un fourgon FPT, un fourgon mixte FPTSR « feux urbains, équipé de matériel de désincarcération pour les accidents de la voie publique », un CCFM, 2 CCFL (camion-citerne feu de forêt léger), 1 VTU (véhicule d'intervention et de sé-
Sainte-Barbe : Un
curité tout usage), 1 embarcation, 3 véhicules de liaison ou de commandement et un quad. À l'occasion de ce vingtième anniversaire, une cérémonie sera organisée afin de remercier tous ceux qui ont contribué au bon fonctionnement et à la montée en puissance de la caserne : les sapeurs-pompiers qui interviennent aujourd'hui dans d'autres centres de secours, sans oublier ceux qui ne sont plus en activité.
moment de cohésion
Chaque année, une journée de cohésion entre sapeurs-pompiers est organisée à l'occasion de sainte Par Aurélie Cornec Barbe (Barbara), patronne des sapeurs-pompiers, dont la fête est le 4 décembre. L’édition 2014 s'est déroulée au Centre d’incendie et de secours Lucien-Parent de Nouméa. Après la remise de galons en début de matinée et en présence de la députée-maire Sonia Lagarde ainsi que des familles des sapeurs-pompiers, une statue de sainte Barbe a été baptisée pour prendre place au Centre de secours de Normandie. Les participants ont ensuite assisté à la messe de l’église du Vœu, avant de se rendre à l'école de voile de la Côte Blanche pour une journée festive.
Tous ont partagé un déjeuner/buffet puis participé à différents exercices récréatifs : concours de rame sur planche à la force des bras ou courses en sac ont notamment rythmé l'après-midi. La journée de cohésion s'est terminée autour d'un verre, dans un établissement de la Baie des Citrons.
L’édition 2015
Pour cette Sainte-Barbe 2014, la caserne de Nouméa a accueilli entre 200 et 250
personnes (sapeurs-pompiers volontaires et professionnels de l'ensemble du territoire). La Sainte-Barbe 2015 sera organisée par le Centre d'incendie et de secours de Dumbéa. La journée débutera directement par la messe. Les sapeurspompiers seront ensuite conviés au parc Fayard pour le repas et les divers jeux et concours. Les villes jumelées à Dumbéa ont toutes été invitées à participer à cet événement (communes de métropole, de Polynésie française et du Vanuatu).
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Brèves
DR
Pompiers médaillés aux Jeux du Pacifique Certains sapeurs-pompiers calédoniens sont rentrés médaillés des XVes Jeux du Pacifique organisés en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en juillet dernier. Les seuls résultats que nous ayons obtenus proviennent du CIS du Mont-Dore, qui a vu deux de ses JSP récompensés : Kéona Legoff (photo) a remporté la médaille d’argent en saut à la perche et Suzanne Wahngoj le bronze en va’a, V6. Isabelle Marlier quant à elle a arbitré toutes les épreuves de karaté. Etaient aussi présents Karyl Paillandi (Dumbéa) pour le basket, et Christian Toy (Nouméa) et Sébastien Drayton (Dumbéa) pour la boxe.
Nouméa
Une journée, deux prestations Les pompiers ont donné de leur temps le 2 octobre dernier pour participer à deux manifestations permettant d’expliquer leur mission : l’une à terre, l’autre en mer, à Nouméa.
Le stand de l’UPC lors de la Rencontre sécurité.
La journée Rencontre sécurité, organisée par le haut-commissariat, a réuni l’ensemble des acteurs de la sécurité à la gare maritime. L’objectif était de sensibiliser le public à la sécurité routière, au secours en mer, aux feux de brousse, etc.
des plages qui ont compris l’objectif de l’événement : sensibiliser le public aux métiers de la mer et à leurs activités dans une ambiance festive. Prochain rendez-vous en octobre 2016.
© Fred Payet/Archipelagoes
Bien entendu, l’Union des pompiers calédoniens s’est montrée présente en partageant un stand avec la DSCGR (Direction de la sécurité civile et gestion des risques) puisqu’elle est agréée sécurité civile NC depuis peu, et parce qu’une majorité des pompiers de la DSCGR sont adhérents à l'UPC. Cette Rencontre sécurité a notamment permis d’expliquer aux jeunes le métier de sapeur-pompier. Quant à la Nuit nautique, elle a été organisée par Archipelagoes pour le Sant (Syndicat des activités nautiques et touristiques). Première d’une longue série au vu du succès rencontré : le public a afflué à la gare maritime pour voir défiler de près divers engins nautiques : remorqueur, pilotine, wake-board, voilier, va’a, et la moto marine des sapeurs-pompiers
Les pompiers des plages ont défilé lors de la Nuit nautique à bord de leur moto marine.
DR
État civil Mariage
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Naissance
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Décès
Anthony Guepy s'est marié avec Marie, le 24 janvier 2015 à Bourail.
Gisèle et Sandy Oedin, chef des SP du SIVM Sud, avec Sofia née en janvier 2015.
Iris, pilote du HBE, et Sylvain, le mécanicien, sont morts au feu le 4 octobre 2015. Au nom de tous les sapeurs-pompiers du territoire, l’UPC adresse ses sincères condoléances aux familles et aux proches, ainsi qu’à la société Hélicocéan.
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Centre de secours
Une partie de l’équipe du CIS de Lifou.
L’essor du CIS de Lifou Par Aurélie Cornec
Le centre d'incendie et de secours (CIS) de Lifou est un centre mixte composé de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, dont les interventions s'étendent sur les 1 200 km² que compte l'île. La caserne a connu un fort développement ces dernières années et continue à prendre de l'ampleur.
Présentation
Téléphone : 45 40 00 (standard) et 45 40 02 (bureaux) Fax : 45 40 01 E-mail : cislifou@lagoon.nc
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Année de création : 2007 Chef de corps : Yannick Lavigne, en poste depuis 2011. Effectif : − 1 chef de corps, sapeur-pompier professionnel ; − 3 adjoints contractuels ; − 19 sapeurs-pompiers volontaires dont 4 femmes. Parmi les sapeurs pompiers volontaires, le CIS de Lifou compte une infirmière diplômée d'état et une aide soignante, exerçant respectivement aux dispensaires de Xepenehe et Wé. Par ailleurs, une cartographie de l'île avec les zones à risques a été réalisée par l'un des sapeurs-pompiers volontaires du centre.
Le camion-citerne de grande capacité.
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Centre de secours DR
Un centre sollicité
DR
DR
Le CIS de Lifou comptait 6 sapeurspompiers volontaires en 2011. Ils sont 19 aujourd'hui et ce chiffre va encore augmenter. Les besoins ont en effet évolué sur l'île, avec l'organisation de différentes manifestations drainant de nombreuses personnes comme la Fête de la vanille, les courses cyclistes ou encore la super ligue de football. Le développement du centre s'explique également par un changement de comportement des habitants : ils sollicitent aujourd'hui davantage les pompiers en cas d'urgence.
Le camion-citerne léger
Matériel
Le véhicule léger tout-terrain.
Le CIS de Lifou, situé sur la commune de Wé, dispose de : − 1 VLTT (véhicule léger tout terrain), qui constitue le véhicule de recon naissance du chef de corps ; − 1 VID (véhicule d'interventions diverses) pour les adjoints ; − 1 VTUSR (véhicule toute utilité pour le secours routier), notamment déployé pour les malaises ou les accidents de la circulation ; − 1 CCL (camion-citerne léger) pour combattre les feux de brousse. Ce 4x4 dispose d'une citerne de 600 litres et d'une motopompe ; − 1 CCGC (camion-citerne de grande capacité) équipé d'une citerne de 10 000 litres, d'une motopompe et tout le matériel d'approvisionnement en eau.
Missions
Les plus fréquentes : − livraison d'eau potable dans les tribus de l'île ; − interventions diverses comme le dégagement d'arbres sur les routes ou le nettoyage des routes. À ces missions, qui représentent 40 % des interventions du centre, s'ajoutent d'autres actions : − assistance à personne (20 % des interventions) ; − accidents de la circulation (20 %) ; − feux de brousse (10 %) ; − feux d'habitations (10 %).
Perspectives
Le centre va se voir doté de 5 voire 6 nouveaux sapeurs-pompiers volontaires d'ici fin 2015. Il est par ailleurs question de le déménager. Le centre est actuellement installé avec les autres services techniques de la mairie. À long terme, il devrait être établi dans de nouveaux locaux à Wé, plus visibles et plus spacieux. L’équipe souhaiterait par ailleurs disposer d'un VSAV (véhicule de secours et d'assistance aux victimes) et d'un camion-citerne rural.
En 2014, le CIS de Lifou a réalisé 382 interventions
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Portrait
Le plaisir de transmettre Par Isabelle Lurton – photo Marc Le Chélard
Willy Oye est adjoint au chef de centre de Poindimié depuis son ouverture, en 2007. C’est dire s’il l’a vu grandir, au même titre que sa carrière. En huit ans, le CIS a pris de l’ampleur à force de recrutements, de formations et d’information. Willy, lui, a gagné en compétences qu’il se plaît à transmettre. En 1998, Willy Oye termine son année scolaire quand il entend une annonce à la radio : la mairie recrute des SPV sur la commune. Dans sa tête, c’est le déclic : « J’étais attiré par le métier mais je ne savais pas comment y entrer. Aller chercher l’information, c’était tout un parcours. Il fallait aller à Nouméa, où l’on m’aurait répondu qu’il fallait passer le concours pour être professionnel, il
J’étais attiré par le métier mais je ne savais pas comment y entrer n’y avait pas de statut de SPV, ce n’était pas évident. Mais suite à cette réunion, j’ai su comment procéder. » Il part faire son service militaire en métropole chez les sapeurs-pompiers de Paris. C’est décidé, pompier sera son métier. « Pourtant, j’en ai fait plusieurs avant de trouver le bon : ambulancier, agent de sécurité, électricien, maçon, carreleur,
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Portrait
charpentier, plombier… le seul qui me plaît, c’est pompier ! Éteindre les feux de brousse, ça me plaît. Ce n’est pas comme lorsqu’on est confronté à un accident, où la vision de la souffrance peut vraiment nous déstabiliser tôt ou tard. Sur un feu c’est différent. On garde un œil sur le personnel, on sait ce qui se passe. Ce que j’aime aussi sur une intervention, c’est qu’on ne connaît pas la personne avec qui on travaille, mais l’échange est toujours intéressant. »
Il sensibilise la population
À l’époque où Willy intègre le CIS de Poindimié, ils sont deux à s’être formés à l’école des sapeurs-pompiers de Nouvelle-Calédonie (ESPNC). Mais, se souvient-il, leur formation, bien souvent, ne leur était d’aucune utilité : « Dans les années 90, en province Nord, il n’y avait pas de pompiers. Les seuls qu’on voyait étaient ceux de Nouméa. Le feu, la gendarmerie s’en occupait,
pris le temps d’expliquer notre rôle aux coutumiers et d’avoir recruté des jeunes de chaque tribu qui connaissent le terrain, nous a facilité le travail. Maintenant, on peut aller partout. Les gens ont compris que c’était leur outil, que ça protège leurs cultures et leurs habitations. »
Il oriente les jeunes
Désormais, la caserne a gagné la confiance de la population, de par son équipement et la compétence de ses 22 sapeurs-pompiers. Willy s’en réjouit et compte bien poursuivre son développement vers des objectifs intéressants : « L’idéal serait d’avoir des formateurs qui instruisent d’autres formateurs, pour que chacun de nos pôles ait un spécialiste en culture administrative, secourisme, sauvetage, incendie, technique opérationnelle, interventions diverses. Ça, c’est l’objectif de la caserne en termes de formation. » Quant à son propre objectif de carrière, dont il dit l’avoir construite au fur et à mesure : « Si je veux progresser, je dois faire évo-
Aujourd'hui, un jeune peut atteindre son objectif plus rapidement qu’avant.
Willy Oye est métis kanak martiniquais, né à Poindimié. À 39 ans, il est adjoint au chef de centre de Poindimié et responsable pédagogique, et SPV de la Sécurité civile.
les gens l’éteignaient autour de chez eux et savaient qu’il y aurait un creek pour l’arrêter. Quand on s’est installés à Poindimié, en 2007, les gens n’avaient toujours pas le réflexe de nous appeler, ou alors ils le faisaient quand le feu était déjà à la ligne de crête. Inaccessible. Toute la formation qu’on avait sur le véhicule ne nous servait pas : dérouler le tuyau, prendre son rôle dans la manœuvre… si le véhicule ne peut pas passer, on ne peut pas intervenir. » Il a fallu plusieurs années pour sensibiliser la population sur le terrain, les jeunes, les adultes et surtout les coutumiers : « On n’entre pas comme ça sur le territoire d’un grand chef. Sa cour, elle fait deux lignes de crête, et s’il ne tenait pas à ce qu’on éteigne le feu, on ne pouvait pas agir. Donc le fait d’avoir
luer le centre. Donc chaque nouvelle recrue est orientée, bien aiguillée dans les formations à suivre pour, plus tard, être à ma place. Chose que je n’ai pas eue, j’ai perdu un peu de temps. Mais aujourd'hui, face un jeune motivé, on lui fait atteindre son objectif plus rapidement. Ça, c’est intéressant. Enfin, suite à ma récente formation de “chef investigation aérienne”, qui m’a fait apercevoir la vision d’un chef d’agrès à bord d’un hélico, je sais comment utiliser le moyen aérien. Je sais demander et saurai recevoir les engins, les équipes dont nous aurons besoin pour cadrer un feu. » Willy Oye souhaite donc continuer à se former tant qu’il le jugera nécessaire, tant pour alimenter sa passion que pour la transmettre aux jeunes.
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Portrait
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Edna Reuillard, métisse mélanésienne et calédonienne, est SPV à Koné.
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Portrait
Edna Reuillard
Sa vie pour celle des autres Par Isabelle Lurton
Le drame qu’elle a vécu dans sa jeune vie d’adulte aurait pu durablement la déstabiliser. Mais son fort caractère et l’une de ses qualités, l’empathie, lui ont fait emprunter le chemin qu’elle devait naturellement suivre : se réaliser en prenant soin des autres. Edna Reuillard porte dignement son uniforme, se tient droite, semble consciencieuse et courageuse. Ce qui lui vaut d’être n°2 de son caporal à la caserne de Koné. Portrait d’une jeune femme méritante.
Elle voulait être infirmière, mais les circonstances de la vie l’ont menée à s’engager chez les sapeurs-pompiers : « Mon fiancé est parti à la chasse, il a reçu une balle dans le ventre et il est décédé faute de secours. Il y avait peu de moyens en 98. J’avais 18 ans. Quand j’ai appris la nouvelle, je suis tombée dans les pommes. Mon grand frère, pompier à Koné, m’a soutenue dans cette épreuve. Le voir agir avec moi, faire preuve d’autant d’attention, porter assistance aux gens, m’a beaucoup plu. Et comme je ne voulais pas qu’il arrive la même chose à d’autres filles, j’ai fini ma scolarité puis suis entrée chez les pompiers. » En 2006, Edna devient sapeur-pompier volontaire à la caserne de Koné. Pour compléter son salaire, elle fait des petits travaux, comme assistante dentaire remplaçante aujourd’hui, ce qui lui permet d’aménager son temps tout en mettant en pratique ses valeurs altruistes : « Quand des personnes font des malaises sur le fauteuil, elles savent que je suis pompier. Ça les rassure et ça me fait plaisir d’être reconnue. »
Au plus près de ses valeurs
Être au contact des gens, leur apporter du réconfort lui plaît, « parce que si je me trouvait dans cette situation, j’aimerais que des personnes compétentes fassent pareil pour moi ou mes proches ». Et de la compétence, elle en a acquise : « C’est important de faire son travail correcte-
ment. Nous faisons des interventions assez diversifiées qui vont du simple secours à personnes, sans grande gravité, à des accouchements en tribu ou des accidents graves sur la voie publique. Parfois, en tribu, il nous arrive de préparer un corps pour le rendre présentable à sa famille ; il n’y a pas de morgue dans le Nord. Dans toutes ces situations, nous
« Quand les gens souffrent, on les écoute, on les réconforte, on essaye d’atténuer leur détresse. » devons être à l’écoute des gens. » Cette capacité d’écoute, elle l’a aussi pour ellemême. Edna ne s’encombre pas l’esprit de choses qui ne lui appartiennent pas. Lorsqu’elle rentre d’une intervention violente, potentiellement traumatisante, elle débriefe avec ses collègues devant un feu ou un café, « on reparle de l’intervention et rien ne sort de la caserne puisqu’on respecte l’intimité des gens ». Mais surtout, elle a son truc à elle : « Je vais sous la douche. Je laisse couler
de l’eau glacée sur ma tête. Une simple douche suffit. Sinon, un coup de téléphone à mon petit bijou, ma fille, et c’est reparti ! » Sa fillette de 6 ans qu’elle élève seule.
Une vie de choix
Une femme solide, cette Edna. Ce qui lui a valu d’être désignée n°2 de son caporal. Quand il n’est pas là, c’est elle qui commande l’équipe, une équipe d’hommes : « Il faut avoir les nerfs solides, je suis la seule fille parmi sept garçons. » Fort heureusement, l’esprit d’équipe règne à la caserne, particulièrement lors des feux de brousse, où là, « c’est l’éclate totale ! J’aime l’ambiance sur un feu : on part le matin, on y passe la journée, on repartira quand il sera éteint. On se lâche, on blague, on se défoule quoi. Sur un AVP, on doit faire preuve de retenue. Mais sur un feu, on a la pelle, la pioche, les lances, on crapahute ». C’est la récré quoi, pour cette Broussarde qui mène sa vie au service des autres et de la sienne. Une vie de choix et d’objectifs qu’Edna Reuillard, du haut de ses 35 ans, atteint un à un. Le prochain rêve ? « Pour l’instant, je n’en ai pas, j’ai déjà tout. J’ai acheté mon terrain, ma voiture, j’ai soldé les crédits, je fais construire ma maison. J’avance, oui. La vie est courte, il faut avancer. » Si elle a obtenu, à ce jour, tout ce qu’elle souhaitait, elle ne cache pas son souhait de devenir sapeur-pompier professionnel. Sûr qu’un jour, si l’occasion se présente, elle ne la laissera pas passer.
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Métiers et formations
Le JSP est prioritaire pour le recrutement de SPV et peut passer professionnel par concours.
JSP
À l’école de la sécurité Par Aurélie Cornec – photos Marc Le Chélard
Les communes de Païta, du Mont-Dore et de Nouméa* disposent d'une école de JSP (jeunes sapeurspompiers). Dès l'âge de 13 ou 14 ans et durant quatre ans, les JSP apprennent le savoir-faire mais aussi le savoir-être du sapeur-pompier. Une formation diplômante qui ouvre de nombreuses portes.
Devenir JSP est une expérience unique qui permet de découvrir la force du travail en équipe et d'apprendre les gestes qui sauvent. Il s'agit également de s'initier aux techniques de secours et de
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lutte contre l'incendie, de découvrir les véhicules spécialisés des sapeurs-pompiers et de pratiquer régulièrement un ou plusieurs sports. Civisme et solidarité sont au cœur de cette activité aux mul-
tiples facettes. Le JSP acquiert un savoir, un savoir-faire et un savoir-être qui lui seront utiles tout au long de sa vie, afin de devenir, s'il le souhaite, sapeurpompier.
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la lutte contre les incendies (feux de brousse et feux domestiques) ainsi que la protection des biens et de l'environnement. Les JSP participent par ailleurs aux cérémonies officielles comme le défilé du 14 juillet. L'occasion pour eux d'apprendre le protocole inhérent au métier comme la marche au pas.
Le début d'une carrière
Un véritable engagement Le JSP s'engage pour quatre ans, avec une présence de trois heures (deux heures de cours et une heure de sport) une fois par semaine hors vacances scolaires. Il doit par ailleurs présenter de bonnes conditions physiques – cette aptitude doit être certifiée par un médecin. Le JSP devra par ailleurs être capable de maintenir un niveau scolaire correct en parallèle de cet engagement. Différents
À l'issue des quatre années, le jeune obtient le brevet national des JSP, diplôme obtenu grâce au contrôle continu et aux épreuves finales écrites et physiques. Il est alors prioritaire pour les recrutements de sapeurs-pompiers volontaires puis pourra passer professionnel par concours. Avoir été JSP est une preuve de motivation et assure aux recruteurs que le jeune est déjà formé et qu'il sera rapidement opérationnel. Cette formation de quatre ans apporte donc aux JSP de solides bases et une première approche des métiers de la sécurité. Le brevet national des JSP ouvre par ailleurs les portes du bac pro prévention et sécurité. Ainsi, tous les JSP ne deviennent pas pompiers : certains s'orientent vers la police, la gendarmerie ou tout autre métier de la prévention et de la sécurité.
Une formation complète Durant les quatre ans d'engagement, les JSP étudient les différentes facettes du métier : l'éthique du sapeur-pompier (attitude, comportement, discipline et sécurité du pompier), la compréhension du contexte institutionnel en NouvelleCalédonie et en métropole, le secours à personne dont la prévention des risques domestiques, de loisirs et de la route,
Chaque année en octobre/novembre, une campagne de recrutement de JSP se déroule dans les collèges. Des renseignements peuvent par ailleurs être pris lors de différents événements où les représentants des écoles des JSP sont présents : forum des métiers, vente des calendriers des sapeurs-pompiers, cross, tournois sportifs, etc. Enfin, pour tout renseignement en dehors de ces occasions, il est possible de contacter directement la caserne ou la mairie.
*Les écoles JSP de Nouméa et de Païta sont intégrées à la caserne, celle du Mont-Dore a pris la forme d'une association.
Cette formation apporte aux jeunes une première approche des métiers de la sécurité tests sportifs (natation, course à pied...) sont réalisés avant l'entretien avec le responsable pédagogique, les animateurs et le responsable de la section.
Où et comment se renseigner
Hantz Welschinger, 16 ans, JSP depuis 2013 Une véritable vocation « Je souhaite devenir sapeur-pompier professionnel, je me suis donc renseigné sur la possibilité de devenir JSP et j'ai intégré l'école des JSP du Mont-Dore dès 2013. Je suis très satisfait de cette expérience, j'apprends énormément de choses. Être JSP nous permet d’acquérir les bases pour devenir sapeur-pompier plus tard et cela renforce notre esprit de groupe. De plus, l'ambiance y est excellente ! L'école des JSP a confirmé mon souhait d'avenir : à 18 ans, je vais devenir sapeur-pompier volontaire puis passer le concours pour devenir professionnel. »
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Métiers et formations
La plage de la baie des Citrons est désormais surveillée toute l'année et le poste de surveillance de la plage du Château Royal reste activé durant la saison estivale. Ici, Laurent Douarche, trésorier de l'UPC.
Plages sous haute surveillance
Par Aurélie Cornec – photos Marc Le Chélard
En période estivale, deux plages de Nouméa sont surveillées par les sapeurs-pompiers depuis une dizaine d'années. Nouveauté depuis 2014 : les usagers de la baie des Citrons sont désormais protégés toute l'année. « Pour devenir nageur sauveteur sur ces zones de surveillance, il faut soit être déjà titulaire du BNSSA (brevet national de sauvetage et de secourisme aqua-
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tique), soit le préparer en interne, et faire partie de l'unité des sapeurs-pompiers volontaires de la caserne de Nouméa », explique le caporal Laurent Douarche.
Outre ce diplôme, une formation adaptée aux spécificités de la Nouvelle-Calédonie est dispensée aux sapeurs-pompiers désireux d'intégrer l'équipe des nageurs sauveteurs. Après une phase de sélection via des tests spécifiques, les volontaires sont formés durant quelques jours, notamment à la conduite à tenir sur ce milieu particulier et au maniement du matériel comme le véhicule nautique à moteur.
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Les nageurs sauveteurs interviennent le plus souvent sur place mais si cela s'avère nécessaire, les victimes sont rapidement évacuées par un VSAV (véhicule de secours et d'assistance aux victimes) ou par le Samu.
La prévention avant tout La mission principale de ces nageurs sauveteurs consiste avant tout à réaliser de la prévention auprès de la population. « Il s'agit d'informer les personnes sur tous les risques dans l'eau et au bord de l'eau : les précautions pour la baignade, la réglementation pour le nautisme que ce soit en bateau ou en planche à voile, les dangers que peuvent représenter la faune sous-marine, l'insolation, l'hypothermie, etc., détaille-t-il. L'enjeu est donc d’informer sur la réglementation et les bons usages, et de limiter ainsi les accidents. » Au cours de la dernière saison estivale, les « pompiers des plages » sont intervenus pas moins
de 300 fois entre début décembre et fin février. Les interventions les plus fréquentes restent les égratignures, chutes et malaises. L'équipe doit également souvent gérer les piqûres de méduses et extrêmement rarement, les morsures de serpent. Il existe d'ailleurs un protocole de soin pour les risques liés à la faune et à la flore sous-marine, sur lequel les nageurs sauveteurs se basent pour ce type d'interventions. « Nous effectuons beaucoup d'assistance à terre mais peu dans l'eau, et nous sommes amenés à en réaliser de plus en plus, compte tenu de notre présence désormais plus accrue et à la hausse de la fréquentation de cette plage. »
a été réalisé en 2014 mais l'équipe va continuer à s’étoffer progressivement. » La surveillance des plages demande en effet énormément d'attention ; rester sur le qui-vive en permanence est épuisant. D'autres sapeurs-pompiers vont ainsi être recrutés pour cette mission, afin que chaque membre de l'équipe puisse effectuer un nombre de gardes leur permettant de rester performant dans leur mission.
Une équipe évolutive En saison hivernale, l'équipe est composée d'un chef de poste et d'un équipier. Entre décembre et février, l'effectif peut, en fonction de la fréquentation et des effectifs, monter à 6 sauveteurs. « Sur ces postes, volontaires et professionnels travaillent en étroite collaboration, chacun apporte ses compétences et son savoir-faire », assure Laurent Douarche, avant d'expliquer que le recrutement de nageurs sauveteurs se poursuit. « Un important recrutement
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Au chevet des Vanuatais Propos recueillis par Aurélie Cornec
Quatre-vingt-cinq sapeurs-pompiers professionnels et volontaires composent l’UISC-NC (unité d’intervention de la sécurité civile). Ils sont opérationnels et peuvent être déclenchés à tout moment par la Sécurité civile pour des missions de secours et d'assistance. Suite au cyclone Pam qui a lourdement touché le Vanuatu en mars dernier, 25 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place durant une semaine. Le caporal Sébastien Drayton, du Centre de secours de Dumbéa et caporal volontaire au sein de l’UISC-NC, faisait partie du groupe d'intervention. Il nous livre son expérience. « Le 12 mars dernier, la Nouvelle-Calédonie est en préalerte pour le cyclone Pam. Après les alertes des niveaux 1 et 2 dans la journée du 13, nous retombons en vigilance le 14. Le 15, la Sécurité civile me demande si je suis disponible pour une mission au Vanuatu, dans la région de Tanna. J'accepte immédiatement, d'autant que mon grand-père en est originaire. Le 18 mars, nous rassemblons et chargeons le matériel et décollons le 19 au matin.
Sur place, le chaos
Au moment du départ, nous sommes plutôt sereins, nous nous connaissons presque tous et l'ambiance est bonne. À l'approche de Tanna, nous constatons, à travers le hublot, que tout est ravagé. Les habitations sont à terre, il n'y a plus rien, plus aucune verdure. Le cœur se serre. Une fois sur place, nous sommes accueillis par les quelques personnes qui travaillent encore à l'aérodrome de Lenakel, où plus rien ne fonctionne. Nous déchargeons le matériel : de l'eau, des rations alimentaires, tentes, ordinateurs, tronçonneuses, etc.
Un accès difficile
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Un petit de Tanna sur les genoux de Sébastien Drayton qui a porté secours aux Vanuatais à la suite du cyclone Pam. Il faisait partie de la toute première mission des sapeurs-pompiers calédoniens pour la Sécurité civile.
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Dès notre arrivée, nous avons la chance de rencontrer le gérant d'un hôtel situé à proximité de l'aérodrome qui nous hébergera pour la nuit. La première étape consiste alors à trouver des véhicules afin de nous rendre sur le secteur où nous allons intervenir : la zone de White Sand jusqu'à Yanemerei, sur la côte est de l'île. Nous avons trouvé deux 4x4 ainsi qu'un camion appartenant à une société chinoise, qui nous servira à transporter le matériel. Nous partons donc en convoi dès le lendemain. La chance n'était plus avec nous ce jour-là : à seulement 1 km de notre point d'arrivée, le camion s'em-
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bourbe à cause du poids du matériel et de l'eau. Nous effectuons alors, durant un jour et demi, d’innombrables allersretours en 4x4 afin d’emmener les pompiers et le matériel jusqu'à notre camp de base, le collège français de Lowiepeng.
faire puisque ce site touristique représente souvent la seule source de revenus des habitants. En seulement 3 heures et à 7 sapeurs-pompiers, toute la route est dégagée.
Un départ au cœur lourd
Une course contre la montre
Nous retournons à l'aérodrome de Lenakel en hélicoptère et retrouvons l'hôtel du premier jour, où l'électricité est rétablie. Vingt-deux pompiers rentrent alors au pays le 27 mars, 3 restent sur place pour accueillir une barge humanitaire. Je reprends l'avion avec un gros pincement au cœur... nous avons bien aidé la population mais pour elle, le pire reste à venir, avec le manque de denrées et les
Notre mission peut alors réellement commencer. Pendant deux jours, nous nous rendons dans les 63 villages des alentours afin de recenser le nombre de victimes. Cela se passe bien, même si l'évacuation de blessés à dos d'homme reste très physique, d'autant que nous sommes ration-
maladies. J'ai un sentiment d’insatisfaction, je repense souvent à un banian que nous n'avons pu dégager et qui est resté sur la route. Faute de temps, il a fallu faire des choix. Mais sur place, j'ai tout de même observé quelques bourgeons qui sortaient des banians... signe que la vie reprend toujours le dessus. »
L'évacuation de blessés à dos d'homme reste très physique DR
nés en nourriture. Nous nous attelons ensuite au dégagement des routes à la tronçonneuse. Nous avons agi suffisamment vite pour qu'à notre départ, toutes les routes du secteur menant notamment aux écoles et aux dispensaires soient accessibles. Nous distribuons par ailleurs des bâches, clous et marteaux aux habitants afin qu'ils puissent restaurer rapidement les bâtiments importants. Nous réhabilitons nous-mêmes l'école d'Imaki. Les coutumiers nous remercient, grâce à notre intervention, les enfants vont pouvoir rapidement regagner les bancs de l'école. En fin de semaine, nous dégageons la route qui mène au volcan. Nous sommes pris par le temps mais il faut le
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Le camion s'embourbe à cause du poids du matériel et de l'eau
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À condition de fournir un extrait de casier judiciaire et un certificat médical de moins d’un mois, la personne retenue signe un acte d’engagement officiel et la charte du sapeur-pompier volontaire, puis suit des formations de base, notamment de secourisme.
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SPV de Nouméa
Le recrutement s’affine Propos recueillis par Aurélie Cornec - photo Marc Le Chélard
Avant 2015, le recrutement de sapeurs-pompiers volontaires (SPV) se composait de deux parties : test d’aptitude physique et entretien devant un jury. Ces recrutements s'effectuaient au fil de l’eau. Toujours en deux parties, le recrutement a aujourd’hui évolué. Explications avec le lieutenant Patrick Delwiche, chef de section sapeurs-pompiers volontaires de Nouméa.
Au début du volontariat, les SPV étaient essentiellement recrutés pour les saisons de feux de brousse. Ils ont progressivement intégré différents domaines de compétences incombant aux sapeurspompiers de la ville de Nouméa : secours à personne, incendie urbain, surveillance de plage, opérateur 18 et formateur au centre de formation de Païta. Aujourd'hui, le recrutement des SPV a
« Nous souhaitons stabiliser l’effectif à 200 SPV actifs » évolué, annonce le lieutenant Delwiche : « L’objectif est d’assurer un potentiel opérationnel afin de répondre aux risques courants et aux risques de sécurité civile (cyclone, feu de brousse, accident industriel, etc.). Pour cela, nous souhaitons stabiliser l’effectif à 200 SPV actifs. » À présent, deux périodes de recrutement sont établies : janvier-février et mai-juin. Il existe trois types de dossiers de candidature : les anciens sapeurs-pompiers (professionnels, volontaires et militaires), les personnels non-SP titulaires de formations de secourisme ou SP (JSP, CAP ou bac pro Sécurité-Prévention, RSMA, associations agréées de sécurité civile, etc.) et les personnels non formés. Le ratio choisi est d’un tiers pour chaque
type de candidature. « Suite au retour d’expérience sur le recrutement, nous ne cherchons pas forcément des sportifs de haut niveau à l’instar de l’image populaire. Nous avons donc demandé à notre section sport de réévaluer les barèmes de nos tests d’aptitude », ajoute-t-il.
Une formation en continu Une fois recruté, le SPV suit une formation de base comprenant de la culture administrative, une formation sur l’attitude et le comportement ainsi que les deux formations de secourisme permettant d’accéder au véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV). Cette formation de base dure globalement deux semaines et demie. Il effectue ensuite d’autres formations durant son engagement de SPV dont les formations annuelles de maintien des acquis : secours routier, techniques opérationnelles diverses, lot de sauvetage et de protection contre les chutes, feu de brousse, etc. « Nous travaillons sur la mise en place d’une convention entre le SPV et son employeur afin de faciliter son engagement citoyen. Elle permettra de définir les modalités de disponibilité opérationnelle pour des interventions urgentes, les modalités de disponibilité pour la formation et les modalités d’indemnisation. Par le biais de cette convention, l’employeur participe à la sécurité civile. » L'employeur sécurise en effet son entreprise par la présence d’un SPV, dont les compétences et l’expérience opérationnelle ne cessent de croître.
Plus de 100 SPV recrutés en 2 ans En 2013, la caserne de Nouméa comptait 62 SPV dont 3 femmes. L’année suivante, l'effectif était porté à 103 SPV dont 11 femmes. Actuellement 170 SPV dont 16 femmes font partie des rangs de Nouméa. Par ailleurs, une trentaine de volontaires sont momentanément inactifs pour diverses raisons : famille, études, déplacement hors territoire, nouvel emploi, etc.
Les étapes du recrutement 1. Visite médicale d’aptitude. 2. Dépôt du dossier de candidature. 3. Sélection des dossiers. 4. Convocation aux épreuves physiques avec réponse im médiate pour les candidats non retenus. 5. Validation des épreuves phy siques et convocation au jury d’entretien. 6. Pour les personnes non rete nues, un accompagnement aux entraînements est pro posé, en vue de la prochaine période de recrutement. Le jury d’entretien est composé du chef de service des moyens humains et du chef de section SPV de la DSIS de Nouméa ainsi que d’un représentant des SPP et un représentant SPV. L’entretien dure environ 20 minutes dont 5 minutes de présentation du candidat sur son parcours et ses motivations. À l’issue de ces différentes étapes, le chef de corps valide les engagements sur proposition du jury.
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P HOTOREPORTAGE
Piégés par un feu
Scénario d'une formation haut niveau Un départ de feu est signalé suite à des appels d’urgence. Le chef de groupe prend le commandement mais se trouve confronté à une situation critique : son personnel est piégé à la tête du feu. Comment analyse-t-il la situation ? C’est tout l’objet de la formation feu de forêt de niveau 3 que 14 stagiaires ont suivie en juillet dernier au centre de formation de la DSCGR¹. Une première sur le territoire : les formateurs de l’EcASC² ont apporté leur simulateur et leur expertise pour dispenser cet enseignement sur place, auquel ont aussi participé les pilotes d’hélicoptère. Déroulé d’une formation innovante en trois volets. ¹ Direction de la sécurité civile et de la gestion des risques ² École d’application de sécurité civile – Valabre Par Isabelle Lurton – photos Marc le Chélard
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P HOTO
REPORTAGE
renant, chef de de son VLTT, l’app rd bo à départ de ne zo r ce. Il découvre le 1) - Arrivé su an ss ai nn co re n au première pte de la situatio groupe, fait une tion et rend com si po sa de s ba feu en contre ent (COG). el du gouvernem centre opérationn
commencent à en position, les SP nt te et m de renfort se ns it une demande 6) - Les engi fa S CO Le s. tre (GIFF) et terres n en feu de forêt tio mener les actions en rv te in d’ pe : un grou supplémentaire BE). mbardier d’eau (H bo re un hélicoptè
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tout terrain dont engins d’incendie is tro t or nf re en devient alors le 2) - Il appelle is son véhicule. Il pu de n io ct l’a er il va coordonn cours (COS). opérations de se commandant des
ion au pilote it part de la situat œuvre fa S CO le E, HB 7) - À l’arrivée du sol. Il lui donne une idée de man e qu air/ par liaison radio n de largage quand il est assuré ire son io fa at s ris or to al HBE peut puis une au Le i. br l’a à t es l rité du so son personnel au ect de la procédure et de la sécu ur les sp po re largage dans le tout l’intérêt de ces manœuvres rmation. fo là personnel. C’est klin Eck : « On profite tous de la des an es Fr ur re éd su oc pilotes, as avec les pr rcutera d’être en accord Ça nous permet endre la terminologie. Ça se répe pr pompiers et d’ap sur la réalité. »
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e. L’analyse jectifs à atteindr ob s le er in rm te pour dé mise en œuvre alyse la situation lien, chargé de la an Ju S te is CO pt le , Ba rte e st ca , insi une indication 3/4) - À partir d’ (ZI) est essentielle Ça lui donne une n n. tio tio en ra rv pé te l’o in e d’ ut zone maison à ine to de la carte sur la iner, comme une ation : « Ça déterm rm te rm fo dé la va de ’il e qu qu jeux gogi du scénario péda par rapport aux en feu et du timing du t en em pp lo du déve protéger. »
crête se retrouve positionné sur la menace 1 FF GI le , io ar 8) - Dans le scén u. Le feu à pente ascendante le ient le GIFF fe év piégé à la tête du doit protéger ses hommes, il pr S CO Le t. directemen ande au HBE de par radio. otection, je dem pr to au en us vo - COS : « Mettez- e de sécurité sur zone. ag urs. » vous faire un larg Autoprotection du groupe en co la cabine à é. r se rm ro nfi ar Co u pour - GIFF 1 : son système d’ea . s or al se ili ut 1 Le GIFF s les SP elle sont installé l’intérieur de laqu
e son idée de 5) - Le COS indiqu ef d’agrès, qui manœuvre au ch int de situation transmet son po d’agrès. aux autres chefs
le en difficulté sur Païta. J’ai un GIFF S 1 CO FF du GI 8 le 98 r an su age de sécurité 9) - COS : « Mor demande un larg Je u. fe du ? t çu oi dr Re t. flanc nc droi otection sur le fla mandez un qui est en autopr répète : vous de Je 8. 98 t. an or M , ïta Pa n sur le flanc droi - HBE : COS de en autoprotectio FF GI le r su é rit largage de sécu e. risation de largag pour vous. » Je demande auto ation de largage is or ut l’a e rm nfi co je - COS : Moran,
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P HOTO
REPORTAGE
rtant, soutient B tre eux est impo en re au st in s’ i ue qu du dialogue e au COS. Le dialog D’où la nécessité ns e. nc tio ac ue s éq se ns de co s en largages effec compte s actions terrestre e, le pilote rend la hiérarchie des le e ag e rg rm rig la fo di n in et so is te pu de , no d suite fin de sa mission ciel. Le COS pren 10/11/12) - À la gnifie au pilote la vision qu’il a du si la S r CO su et Le e. ne ac hi de sa mac le largage effic ppe est précise, possible. » La fra
pe reçoit e. Le chef de grou gé ga en t es n io s Baptiste) 14) - La simulat part du COG (alia la de t en m ge note un point un appel d’enga feu. Par radio, il de rt pa dé un r trométéo pour qui l’envoie su les conditions as es ut to et is éc pr is il prend le d’engagement ide de sa carte. Pu l’a à ZI la de e ys oupe devient faire une anal ns. Le chef de gr io at ér op s de t commandemen
s les GIFF, sous se tres apprenants, au ux de s, té cô 15) - À ses du HBE. titre que le pilote ordres, au même
COS.
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l de ns sur le potentie S des informatio CO ns io au at e rm nn fo do in te d’ lo plus Baptiste : « Le pi mun pour avoir le m co . e fin ag d ng en la pr du n ation sur le terrai entre eux et donc n du feu. La form io ct in xt l’e de et ctués
is à la verticale du
Ollioules. Je su an 988 pour COS
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Baptiste ion de l’exercice, ct re di de lle sa rtuel. En crée les 13) - Place au vi r son simulateur, su il va tra de e réel aux anch el réagit en temps télécharge une pl ci gi lo Le e. nn tio les posi en réseau personnages et le pilote du HBE, et s er pi m po s par le actions menées côté. à d’ lle dans la sa
feu. Quelles
16) - HBE : « Mor /NO. Les ns ? nsion direction SE io te ct e ru ut st ha in à s es m ne sont ne : 2 lig obstacle sur la zo - COS : Il y a un el ? el avez-vous en visu es. après votre visu s lignes électriqu le feu. Est-ce que d’ du t oi - HBE : Visu sur dr nc fla t : largage avan r. - COS : Objectif ur moi de largue alisable ? ré e, impossible po qu tri ça vous semble ec él ? el ne su lig vi étend sous la ie. L’avez-vous en - HBE : Le feu s’ a un autre incend y il h, 3 s vo à s e. - COS : Ok. Alor torisation largag feu. Confirmez au le r su su Vi : E - HB la manette. Il ion de largage. uton largage de bo le r - COS : Autorisat su l’exercice. ue iq cl hiérarchie. Fin de approche et n sa so à it en fa si te le lo pi et Le nsm ort au COS, qui tra transmet son rapp
: le poste de e, e de la formation pleur à l’incendi 17) Dernière parti it prendre de l’am fa te is pt Ba ls t. ie en ér commandem s humains et mat s lors des moyen chargé de définir qui nécessite dè nne entre en jeu, lo co , de ef ch Le ice, des hommes conséquents. le feu. À son serv re nt de co ef tte ch lu e de qu une tactique renant, en tant s COS. Pour l’app scène lui donne parmi lesquels, de dernière mise en tte ce S, CO et 3 qui prennent de groupe FDF dement des feux an m m co de ne pondre avec un à voir la chaî quelle il devra ré la à n io at tu si e é à la vivre pour l’ampleur. Un ur où il sera amen jo le ité ac fic ef maximum d’ de vrai.
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P HOTO
REPORTAGE
Les stagiaires sont issus de l’unité d’intervention de sécurité civile de la DSCGR, des centres de secours de Nouméa, du MontDore, de Dumbéa, de Païta, de Thio, de Canala, du SIVM-Sud et de Poindimié. La DSCGR a souhaité collaborer avec les partenaires institutionnels de la métropole sur les nouvelles technologies en commandant cette formation à l’EcASC.
« On s’entraîne 200 jours par an, 8 heures par jour » « Le scénario se déroule exactement comme sur le terrain, avec des cartes réelles dans une zone de 5 km sur 5. Sauf que le simulateur permet de créer jusqu’à 8 exercices par jour pour un coût environnemental, humain et financier, moindre. On s’entraîne 200 jours par an, 8 heures par jour. Pendant toute cette période-là, on fait des feux. Chose qu’on ne peut pas faire sur le terrain. D’où l’intérêt de la simulation, de la réalité virtuelle. À l’avenir, on ne perdra pas ce côté terrain, mais pour la révision du cadre d’ordre, la solution de la simulation est la bienvenue depuis maintenant 15 ans. »
Jean-Pierre Blanc, commandant de sapeurs-pompiers du SDIS de Vaucluse. Organisateur de formation à l’EcASC en charge de l’ingénierie de formation et pédagogique, et de la mise en œuvre des formations.
« On n’enseigne plus comme avant »
Baptiste Julien, SP adjoint technique de 2de classe de la fonction publique territoriale pour l’EcASC. Animateur sur le simulateur, chargé de la mise en œuvre du scénario pédagogique pour la formation feu de forêt.
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« En métropole, on est en train de changer de philosophie andragogique, la pédagogie pour adulte. Fini la formation calquée sur le mode de l’enseignement de l’Éducation nationale, avec des scénarios pédagogiques stéréotypés, assez peu de marge de manœuvre pour le formateur, un apprenant considéré comme un “enfant” à qui on demandait de restituer à la lettre ce qu’on lui inculquait. Cette pédagogie a démontré ses limites, même si on a éteint des feux et qu’on a sauvé des vies. Aujourd’hui, on est plutôt dans une approche par les compétences qui tient compte de l’expérience de vie de l’apprenant, de son parcours professionnel qui lui est propre. Il peut ainsi développer de la confiance en lui et de l’autonomie pour apprendre à décider seul, à bien analyser une situation. Notre travail est de le coacher sur son analyse et non pas sur sa décision – qui ne nous intéresse pas, c’est la sienne, il en assume les responsabilités. Le formateur change donc de posture. Il s’adapte à l’apprenant qui, en fonction de ses besoins, construit son parcours de professionnalisation. Et ça fonctionne parfaitement. Zéro cours au tableau mais du terrain et du réalisme grâce au simulateur. »
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Missions des sapeurs-pompiers
DR
Le VSAV : une nécessité
Ce véhicule représente un confort pour l’intervenant et la victime qui reçoit les premiers soins en toute sécurité.
Par Aurélie Cornec
Depuis mars dernier, le Centre d'incendie et de secours de la commune de Bourail dispose d’un véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV). Un outil performant qui améliore grandement la prise en charge des victimes. Explications avec le capitaine Laurent Thomas, chef de corps de la caserne. Commandé en avril 2014, le VSAV de Bourail a été mis en service en mars 2015. Ce véhicule représente un investissement de 18,630 millions de francs CFP, assumé par la mairie de Bourail. Grâce à ce nouvel outil, la prise en charge des
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victimes va être nettement améliorée. « Le VSAV est un outil de travail incontournable pour réaliser les missions de secours à victime. C’est un confort pour l’intervenant comme pour la victime, car nous sommes en sécurité et abrités pour
donner les premiers soins. De plus, il n’y a pas de perte de temps avec l’attente de l’arrivée d’une ambulance privée puisque dans la continuité de nos missions, une fois la victime prise en charge et le bilan réalisé, nous l’évacuons avec
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Missions des sapeurs-pompiers
chemins privés nécessitent un angle de fuite et un angle d’attaque importants du véhicule de secours pour accéder à la zone d’intervention. « Pour toutes ces raisons, l’achat d’un VSAV rural et urbain en Nouvelle-Calédonie doit être de type 4x4. »
« Équiper toutes les communes du Territoire » Le chef de corps insiste sur la nécessité d’équiper l’ensemble des centres de secours de VSAV. « La carte territoriale des urgences n’est toujours pas définie avec précision et la Province sud envisage une réflexion sur une carte provinciale des urgences afin d’organiser le plus efficacement la prise en charge des urgences… Il serait temps de réfléchir à une alternative réaliste et surtout d’agir selon un plan d’action concret. » D’après lui, il faut pourvoir toutes les communes
l’accord du centre 15. » Afin d'être le plus performants possible, les sapeurs-pompiers de Bourail ont suivi une formation de six heures. « L’équipement du VSAV est normalisé, et il est primordial de sensibiliser les personnels sur les nouveaux matériels et de parfaire leur formation afin de les rendre plus efficients sur opération. »
Le choix du 4x4 « La commune de Bourail s’est orientée vers le haut de gamme des véhicules fourgons 4x4, le modèle Sprinter de Mercedes, réputé pour ses qualités tout-terrain, sa robustesse de carrosserie et sa fiabilité mécanique. » Les accès aux propriétés, aux tribus ou aux squats sont rarement goudronnés et en période d’intempéries, la montée des eaux rend notamment difficile le passage des radiers. Par ailleurs, les fortes pentes des
« La médicalisation des secours de proximité : une garantie de soins équitable en tout point du territoire. » de VSAV 4x4 selon un plan d’acquisition pluriannuel en partie financé par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, les provinces et les communes. Puis de les équiper d’un kit d’intervention dit « infirmier » et d’un second kit d’intervention dit « médecin ». À l’échelle communale, le centre de secours devra mettre en place une convention avec les infirmiers et les médecins travaillant sur le secteur public ou privé à proximité de la commune afin de disposer d’une assistance médi-
cale rapide en situation d’urgence. Un volet communication et formation devra accompagner cette mesure afin que tous les acteurs de l’urgence médicale soient informés et sensibilisés. Le chef d’orchestre de leur engagement sur une opération de secours restera bien entendu le Centre de réception et de régulation des appels du 15. « Le dossier est ambitieux mais pas insurmontable. Le Territoire dispose des ressources humaine (plus de 800 SP), technique (plus de 25 officiers SPP) et financière pour mener à bien ce projet dont l’unique but est la médicalisation des secours de proximité, comme une garantie de qualité et d’accès aux soins médicaux équitable en tout point du territoire. »
Fiche technique du VSAV de Bourail • coffre latéral gauche, avec une civière de relevage, un extincteur, des cônes de signalisation pliables, etc. • cellule sanitaire comprenant 2 sacs de prompts secours primaire et secondaire, un meuble à 5 tiroirs situé sous le plan de travail (kit d'ac couchement stérile, poches de froid, produits désin fectants, etc.), un rangment sous cabine (kit d'urgence grands brûlés, kit d'urgence membre sectionné, bassin lit, etc.). • 3 compartiments pour diffé rents équipements (coussins immobilisateurs de tête, kits infectieux, etc.). • 4 bouteilles d’oxygène.
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Interview
Prévention routière
« Les pompiers jouent un rôle clé » Propos recueillis par Aurélie Cornec - photos Marc Le Chélard
Nommée le 17 décembre 2014 au poste de chargée de mission pour la sécurité routière, Heidi Hénin est plus connue sous le nom de « Madame sécurité routière ». Sa principale mission consiste à coordonner les actions entre les différents acteurs du secteur : forces de l'ordre, associations et structures périphériques comme les auto-écoles. Le rôle des sapeurs-pompiers n'est pas oublié. Rencontre.
Pompiers Mag : Le nombre de tués sur les routes calédoniennes est alarmant. L'année 2014 a recensé 67 morts liées à un accident de la circulation. Qu'en est-il cette année ? Heidi Hénin : Au 14 juillet 2015, nous déplorons 21 accidents mortels qui ont coûté la vie à 23 personnes et fait 17 blessés. Sur ces 21 accidents, 11 ont eu lieu en province Sud, 7 en province Nord et 3 en province des Îles. Rapporté au nombre d’habitants, la proportion du risque routier est plus élevée en province Nord qu’en province Sud. C’est malheureusement une tendance constante depuis plusieurs années : la province Nord est plus touchée par les accidents mortels de la circulation routière. En comparaison, à la même période, 37 personnes ont perdu la vie en 2014 contre 17 en 2013 ; considérée comme la « bonne » année. Quant aux causes, elles restent toujours les mêmes, à savoir la vitesse, la surconsommation d'alcool et/ ou de stupéfiants. À ces causes, s’ajoute un facteur aggravant : le non-port de la ceinture de sécurité, 85 % des tués ne la portaient pas. À noter enfin que la majorité des accidents mortels surviennent le week-end et qu’au premier semestre 2015, 5 piétons ont trouvé la mort sur les routes. Ce qui représente pas moins de 22 % des tués. De quoi la Nouvelle-Calédonie a-t-elle besoin pour inverser la tendance ? Nous avons avant tout besoin que la population prenne conscience des dangers de la route. Mais il faut également que les conducteurs apprennent à partager Heidi Henin, chargée de mission pour la sécurité routière
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Interview du 1er janvier 2010 au 31/12/2014 Nombre d'accidents Commune mortels Bélep 1 Boulouparis 14 Bourail 16 Canala 6 Dumbéa 13 Farino 1 Hienghène 3 Houailou 13 Ile des Pins 0 Kaala-Gomen 3 Koné 13 Kouaoua 2 Koumac 5 La Foa 10 Lifou 6 Maré 6 Moindou 5 Mont-Dore 15 Nouméa 32 Ouégoa 2 Ouvéa 5 Païta 18 Poindimié 9 Ponérihouen 5 Pouébo 3 Pouembout 7 Poum 1 Poya 6 Sarraméa 1 Thio 8 Touho 4 Voh 6 Yaté 5
RÉPARTITION DES ACCIDENTS MORTELS DE LA CIRCULATION ROUTIÈRE EN NOUVELLE-CALÉDONIE 2010 - 2014
BELEP (1)
POUM (1) OUEGOA POUEBO (2) (3) KOUMAC (5)
KAALA GOMEN (3)
OUVEA (5)
HIENGHENE (3) TOUHO (4)
VOH (6)
POINDIMIE (9)
KONE (13)
LIFOU (6)
Total
POUEMBOUT (7)
PONERIHOUEN (5)
POYA (6)
HOUAILOU (13)
Nombre d'accidents mortels
244
AU TE
KOUAOUA (2)
BOURAIL (16)
Source : Bureau de l'Observatoire de la Sécurité Routière (DITTT/SSCR)
ILE SL OY
CANALA (6) MOINDOU SARRAMEA (5) (1) FARINO (1) LA FOA (10)
GR AN DE TE RR E
MARE (6) THIO (8)
BOULOUPARIS (14)
1 à 10 PAITA (18)
11 à 20
YATE (5)
DUMBEA (13)
21 à 30 > 30
¥
NOUMEA (32)
MONT DORE (15)
Echelle: 1/1 300 000
Edité le: 05/03/2015 Réalisé par : DITTT / STopo / PCST
la route, c’est essentiel. Il faut continuer à communiquer et mettre en œuvre un véritable accompagnement des conducteurs, et ce, quel que soit le niveau de conduite. Il ne faut pas se limiter à accompagner les conducteurs dits novices. Nous aimerions sensibiliser et impliquer les acteurs coutumiers afin qu'ils deviennent des vecteurs de nos actions de sensibilisation sur la sécurité routière. Il faut aussi agir davantage dans les écoles. L’éducation à la sécurité routière constitue d'ailleurs un enseignement obligatoire. À titre d’exemple, la Direction de l'enseignement de la Nouvelle-Calédonie a lancé un concours sur le thème de la sécurité routière. Les écoliers vont, à travers la réalisation d'une affiche ou d'un support audiovisuel, être sensibilisés à cette thématique. En ce qui concerne les équipements des sapeurs-pompiers, serait-il judicieux voire nécessaire d'équiper toutes les casernes du territoire de VSAV (véhicule de secours et d'assistance aux victimes) ? C'est primordial ! Faute d'équipement de certaines casernes, je suis convain-
cue qu’un certain nombre de personnes auraient pu être sauvées. Les casernes de certaines communes ne disposent pas toujours d’un véhicule adapté aux interventions pour lesquelles le temps est un facteur déterminant. Ajoutez à cela l’éloignement et l’étendue de leur zone d’intervention, on arrive à des délais de prise en charge de la victime de plusieurs heures. Je pense que les casernes du territoire devraient toutes être équipées de VSAV. J’imagine que l’investissement que cela engendre-
Les casernes du territoire devraient toutes être équipées de VSAV rait pour les communes pourrait être un frein à l’acquisition de ces équipements… la solution réside peut-être dans l'intercommunalité, afin de mutualiser les moyens. Aujourd’hui, les SP ne devraient plus avoir de difficultés pour
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intervenir de façon efficace et efficiente. L’essence de leur métier est le secours à personne. Encore faut-il qu’ils aient les moyens nécessaires pour l’accomplissement de ce devoir. Qui compose le Conseil permanent de la sécurité routière (CPSR) mis en place en 2006 ? Et quels sont ses objectifs ? Le CPSR est coprésidé par le membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en charge de la sécurité routière et le haut-commissaire de la République. Il est composé de tous les acteurs de la sécurité routière : le procureur, les forces de l'ordre, les services du gouvernement (DITTT, DASS, le CHT Gaston-Bourret), mais également l’ASSNC, l'association Antinéa pour l'aide aux victimes, l'association Prévention routière, l'association UFC Que-Choisir et plus récemment les sapeurs-pompiers, qui sont représentés par Rémi Gallina de l'Union des pompiers calédoniens (UPC), ou encore les assurances automobiles à travers leur comité. D'autres membres interviennent ponctuellement selon les thèmes spécifiques comme le syndicat des auto-écoles, des
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Interview
transporteurs routiers, etc. Bien qu'il soit avant tout un organe consultatif, le CPSR se doit de prendre des décisions et, à travers ses différents groupes de travail, mettre en place le PQSR : plan quinquennal de la sécurité routière. Justement, quels objectifs concrets le deuxième PQSR poursuit-il pour la période 2014/2018 ? Le plan quinquennal se développe autour de trois axes : prévention et éducation, répression et communication/coordination. En ce qui concerne la prévention et l'éducation, 36 mesures ont été élaborées et certaines sont en cours de mise en œuvre comme rendre obligatoire le
communes. Pour la répression, 15 actions sont prévues. Il s'agit par exemple de renforcer et maintenir les conditions opérationnelles des matériels de contrôle routier par les forces de l'ordre. Enfin, le volet communication comporte 13 actions dont la création de mon poste, l'utilisation du réseau des stations-services comme vecteur d'information et de communication sur la sécurité routière, trouver des ambassadeurs de la SR. La mise en place de radars fixes devient également une action prioritaire. Lorsque l'on sait qu'en métropole le nombre de tués sur les routes a diminué de façon spectaculaire suite au déploiement des radars fixes, je pense qu’une réflexion sur ce su-
Les pompiers devraient raconter leur quotidien aux collégiens et aux lycéens pour les sensibiliser à la sécurité routière contrôle technique périodique des véhicules légers, instaurer un label de qualité pour les auto-écoles, en finir avec le permis à vie ou encore mettre en place des radars pédagogiques sur l'ensemble des
jet est essentielle. Par ailleurs, il faut également mener une réflexion sur l’harmonisation et la cohérence des limitations de vitesse de l'ensemble des routes calédoniennes. Des zones de dépassement
sur la RT1 permettraient par ailleurs de diminuer grandement les accidents. Avec les services de la DITTT, nous travaillons actuellement sur les réformes de certains textes du Code territorial de la route en Nouvelle-Calédonie. Comment les pompiers peuventils devenir des prescripteurs en termes de sensibilisation à la sécurité routière ? Les sapeurs-pompiers jouent évidemment un rôle essentiel dans le domaine de la prévention. Il serait notamment très intéressant qu'ils interviennent auprès des collégiens et des lycéens, afin de raconter leur quotidien et ainsi faire passer des messages forts. Si certains d'entre eux étaient volontaires pour cette mission de sensibilisation, ce serait avec grand plaisir. Avec le président de l’UPC, nous essayons par ailleurs d’améliorer le quotidien des sapeurs-pompiers.
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Hommage
Alexandre Rossignol
« Je me considère comme un bâtisseur » Bâtisseur. C’est vrai qu’Alex a fait beaucoup pour les secours calédoniens. Il a été sur tous les coups. On pourrait même dire que, désormais, les secours sont marqués par un avant et un après Rossignol – pas sûr que ça lui plaise, l’homme reste modeste. Pourtant, si la nouvelle équipe de Pompiers mag a choisi de rendre hommage à ce Savoyard de 47 ans, c’est qu’elle mesure l’ampleur de son engagement depuis 20 ans. Propos recueillis par Isabelle Lurton – photo Marc Le Chélard
Sapeur-pompier volontaire (SPV) J’ai vécu toute ma vie à côté de casernes de pompiers, c’était à côté de moi. Mais j’avais peur du sang. Je me suis dit que ce n’était pas pour moi. En fin de compte, quand on passe les formations, on franchit l’autre côté de la barrière, on n’est plus spectateur mais acteur. Donc quand le chef de centre de Dumbéa m’a demandé si je voulais être vigie pour les feux de forêt – j’étais alors directeur de l’Auberge du MontKoghi –, j’ai commencé à mettre un doigt dedans, puis deux, puis le corps entier. J’ai trouvé ça génial, l’esprit d’équipe.
2001
1995
1997
Membre de Pompiers sans frontières (PSF) J’ai sympathisé avec William Carré, l’adjoint au chef de corps de Dumbéa, qui faisait partie de Pompiers sans frontières. PSF nous livrait des camions de métropole reconditionnés et dispensait des formations sur la conduite des engins. C’était le tout début des aides au développement des centres de secours, du point de vue associatif.
Il n’y a jamais de problèmes mais des obstacles à franchir pour atteindre nos objectifs.
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Trésorier de l’Union des sapeurspompiers de Nouvelle-Calédonie (USPNC) Avec Xavier Alexis Éginard, Philippe Orsèse, Sylvio Loquet, Bruno Chitussi, entre autres, on a voulu fédérer les pompiers et les informer de nos avancées. On a fondé l’USPNC et créé la revue Pompiers mag. Ça a été une super aventure. Aujourd’hui, je suis content que Rémi Gallina soit à la tête du magazine, qu’il y ait une nouvelle Union, des gens motivés pour prendre le relais ; c’était ma crainte, qu’il n’y en ait pas. Et je suis honoré qu’ils aient souhaité faire mon portrait.
Assistant du conseiller technique au développement des centres de secours et à la formation Pendant 7 ans, j’ai travaillé à la Direction de la sécurité civile d’État aux côtés du capitaine Arnaud Girard, officier de la BSPP dépêché en Calédonie par le ministère de l’Outre-mer pour aider les communes à créer leur centre de secours. On a créé un arrêté « mode d’emploi » pour expliquer aux maires comment créer leur caserne. Une fois constituée, je donnais des formations au personnel recruté. Pour les incendies, c’était folklorique : on manœuvrait dans les décharges, on faisait cramer des pneus, on s’éloignait, on revenait, on se dépêchait parce qu’on se faisait attaquer par les moustiques ! J’ai vu grandir les secours, j’ai participé au développement de 8 casernes. Quand je suis arrivé en Calédonie, en 94, il n’y en avait qu’une, Nouméa.
Je me sens altruiste, pas opportuniste.
Chargé de mission pour la mise en place du statut et de la formation des SPV C’est Alain Song, membre du gouvernement, qui m’a affecté 1 an à la DFPC (Direction de la formation professionnelle continue) pour écrire la délibération sur les SPV. Je suis allé le voir au culot pour lui expliquer les enjeux et les missions qu’il restait à mener dans la formation des SPV, car à l’époque il n’y avait rien de bien structuré. Uniformiser les méthodes et les techniques pédagogiques, avoir un plan de formation de qualité pour l’ensemble des pompiers me semblait indispensable. La formation est la clé de voûte d’une chaîne de secours efficace. Ça me semblait indispensable de parler le même langage sur tout le territoire, de donner les compétences nécessaires aux pompiers pour mener à bien leurs missions, en toute sécurité pour eux et les personnes qu’ils secourent. Alain Song l’a compris. Un nouveau chapitre de l’histoire des pompiers allait s’écrire. En 2005, le congrès adopte les règles d’engagement des SPV de Calédonie, soit 10 ans après la création de la filière des SPV par le maire de Dumbéa, première commune du territoire à s’être dotée d’une caserne mixte (16 SPP et 30 SPV).
2004
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Hommage
Directeur de l’École des sapeurspompiers de Nouvelle-Calédonie (ESPNC) On a proposé la création de l’école au gouvernement. Mais au lieu des 100 millions nécessaires à sa mise en place, on n’en a eu que 15. On a commencé avec une chaise, une table et un chèque de 15 millions, dans l’ancienne bibliothèque municipale de Païta mise à disposition par le maire. Surtout, ce qui nous a permis de commencer, c’est la solidarité des autres pompiers, y compris métropolitains, qui ont compris l’utilité de cet outil commun pour le bien de tous. La première année, on a formé 680 pompiers avec le capitaine Thomas, véritable locomotive dans la mise en place des formations. Aujourd’hui, on forme plus de 2 000 stagiaires par an. Personnellement, j’ai fait l’effort de me former en métropole et non dans ma propre école, pour gagner en crédibilité opérationnelle par rapport à mes collègues. L’école est devenue le centre de formation de la Sécurité civile où se croisent des pompiers, des gendarmes, des gardes-nature, la Marine nationale, etc. L’interopérabilité, c’est ce que je prône depuis des années, car on a tous une part de responsabilité dans la protection des personnes, des biens et de l’environnement.
Retour à la formation Ma mission terminée, j’ai repris le chemin de l’école, devenue centre de formation de la sécurité civile suite au transfert. Le changement de statut de l’école était prévu depuis longtemps, mais passer d’une méthode de gestion privée à l’administration n’a pas été sans difficultés. Au final, la formation est stabilisée, les fondations solidifiées et les finances pérennisées.
2006
2014 2013
Chargé de mission pour le transfert de la compétence de la sécurité civile Pendant 4 mois, le gouvernement m’a affecté à la Direction des transferts de compétences où je me suis attelé à un nouveau défi : créer un centre de gestion de crise de sécurité civile opérationnel en 3 mois. L’essai fut transformé, nous avons inauguré le COG 988 avec le haut-commissaire et le président du gouvernement, le 31 décembre 2013, à minuit.
On est partis de rien. Aujourd’hui, l’école est une institution, ça tourne.
Alex est entré chez les pompiers par la petite porte. Son mérite et ses compétences lui ont valu de monter en grade, chaque fois nommé par le gouvernement. Aujourd’hui lieutenant, il est aussi chef de service à la Sécurité civile.
2016
La suite… Pour évoluer, il faut se remettre en question. Après plus de 10 ans passés au sein de l’école, j’aspire à me détacher de l’activité quotidienne pour me consacrer à la mise place de la doctrine, la stratégie et l’évolution de la formation. J’ai donc demandé à changer de lieu de travail ; je quitte Païta pour Nouméa. Ce n’est pas sans un pincement au cœur, mais je me sens prêt. Il est temps que je passe le relais au chef du centre de formation, le lieutenant Monteferrario qui, pour cette mission, est largement qualifié. Je ne quitte pas mon poste pour autant, je continuerai à superviser le centre mais je souhaite prendre du recul pour travailler sur des dossiers de fond et assurer pleinement les autres missions que me sont confiées.
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. » Nelson Mandela Ce que je pense de cette tranche de vie ? On était une bande de potes, pas motivés par la gloire mais par la mission. C’était génial. Je crois que la plus grande satisfaction ce n’est ni le salaire, ni les grades, c’est de savoir que les jeunes qui portent secours aux Calédoniens de manière optimale aujourd’hui, sont passés par le centre de formation qu’on a mis en place. Ça, c’est passionnant. Tous les matins, quand je me lève, je suis heureux de faire ce que je fais. Après ? Je ne sais pas… continuer à me former, j’ai soif d’apprendre. J’ai arrêté ma scolarité à la 5e, j’ai un CAP/ BEP d’horticulture, j’ai travaillé 10 ans dans la restauration… je pense que la vie est trop courte pour ne faire qu’un seul métier. Peut-être qu’un jour je ne serai plus pompier. On verra où la vie me mène. Je suis optimiste. La positive attitude, je pense que c’est la clé de la réussite.
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REMERCIEMENTS ACTIF CONSEIL SARL Mr Dumen BP 435 – 98825 Pouembout
EQUINOXE Mr Deschamps 15 boulevard extérieur – 98800 Nouméa
MILLE ET UNE NUIT Mme Aymard Christiane 8 rue du Banian – 98830 Auteuil
ARMES CHASSES ET TRADITIONS BELIMPORT SARL Mr Mickaël Clauwaert BP 415 – 98860 Nouméa
ETEC NORD Mme Rosand BP 76 – 98845 Nouméa Cedex
PHARMACIE DE KONE Mr Lauga BP 111 – 98860 Koné
LABORATOIRE D’ANALYSE DE MINERAI Mme Hervieux BP 20 – 98825 Pouembout
SOCIETE D’ANALYSES DE BIOLOGIE MEDICALE BIO BROUSSE Laboratoire de Koné : 47 14 00 Laboratoire de Bourail : 44 16 17
BOUCHERIE LE CENTRE Mme Monvoisin BP 415 – 98860 Nouméa CABINET D'INFIRMIERS Mr Giraud-Thierry BP 486 – 98825 Poimbout CREAT’OR Mr Stéphane Robert BP 3019 – 98846 Nouméa Cedex EGCO SARL Mr Gouan BP 11626 – 98802 Nouméa Cedex EG2S Mr Duvivier Jean-François Lot N°46 – Zone Artisanale – 98825 Pouembout
LA CASA ITALIA Mme Cipriani 113 route de l'Anse Vata 98800 Nouméa LA KASBAH Mme Pean 15 rue Sébastopol – 98800 Nouméa LE CAFE’ IN BP 312 – 98825 Pouembout MAG SERVICES Mme Fransioli 13 Lot Les Cassis – 98860 koné
Mme Juanita Duchesne
© NikO VinCent
PUBLIREPORTAGE
Spécialisée dans les feux d’artifice de divertissement, Inter-dis organise les magnifiques bouquets de la Ville de Nouméa pour le Nouvel An ou du son et lumière de Téremba.
Inter-dis, la sécurité au service des feux d’artifice
Inter-dis, le spécialiste du jouet, est également le premier prestataire calédonien dans le secteur de l’animation pyrotechnique. Une activité qui nécessite de lourdes installations, sécurité oblige. La société Inter-dis est bien connue des Calédoniens avec ses deux magasins de jouets, la caverne d'Ali Baba en centre-ville et l'Atelier du jouet à Ducos. L'entreprise familiale est aussi réputée pour ses feux d'artifice de divertissement qu'elle commercialise auprès du grand public et dans le cadre de spectacles. Nous lui devons ainsi les magnifiques bouquets de la Ville de Nouméa pour le Nouvel An ou encore ceux du son et lumière de Téremba. « Inter-dis est aujourd’hui la seule société en Nouvelle-Calédonie à pouvoir importer ce type de matériel pyrotechnique car elle dispose d'un dépôt de stockage qui satisfait aux normes de sécurité », précise son directeur, Charles Germain. Cette réalisation a demandé un investissement important, mais l'entreprise a tenu à faire le nécessaire dans le plus strict respect des règles.
Équipement sous contrôle Le dépôt de stockage d'artifices d'Inter-dis est situé à Dumbéa. Du fait des quantités d'explosifs entreposées,
l'infrastructure est soumise à une réglementation particulière relative aux « installations classées pour la protection de l'environnement » (ICPE). À ce titre, Inter-Dis a obtenu une autorisation d'exploiter auprès des autorités compétentes (Province Sud et Dimenc) qui contrôlent l'ensemble une à deux fois par an. L'espace est constitué d'un dock de 500 m2 pouvant contenir au maximum 10 tonnes d'artifices et de 14 conteneurs de 20 pieds destinés à recevoir chacun entre 200 et 1 500 kg de matières pyrotechniques. « Répartir le matériel dans plusieurs petites unités de stockage permet de diminuer l’impact en cas d'explosion », explique Charles Germain. Le site est équipé d'un système de vidéosurveillance et d’alarme couplé à des détecteurs incendie. Du reste, des exercices sont régulièrement organisés avec les pompiers.
Périmètre de protection Un tel équipement nécessite de mettre en place des règles de « bon voisinage ». Ainsi, l'exploitant doit réaliser des
études afin de définir, autour de l’établissement, des zones avec quatre échelons de danger. Ce système permet aux collectivités de prendre en compte l'installation dans leur plan d'urbanisme et d'adopter les mesures nécessaires à la prévention des risques. Concernant le dépôt de Dumbéa, les zones de danger de 1 à 4 sont toutes situées au sein des 10 hectares de la propriété qui appartient à Inter-dis, limitant ainsi les risques avec les activités voisines.
Artificiers expérimentés Inter-dis a développé un savoir-faire d'artificier que la société met à disposition des plus grands événements calédoniens. Là encore, la sécurité est essentielle. « Nous veillons à réduire au minimum les risques de feux. Nous essayons aussi que notre passage ait le moins d’impact possible sur l'environnement en utilisant des artifices contenant des matières qui se dégradent plus rapidement, comme le carton. » Enfin, un ramassage systématique des déchets est effectué après le spectacle.