Babybook Enfant - Nº3 - Automne / Hiver 2010/2011 by BABYBOOK KIDSFASHION by Richard Blat

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BABYBOOK N°3

éDITO

édito Blanc comme Babybook Blanc comme les plumes encadrant un visage lumineux d’enfant…

Babybook est le premier magazine romand pour les familles d’enfants de 0 à 10 ans. Lancé en 2008 par la société Helvetica Media SA (qui a également créé le site parentsolo.ch pour les parents célibataires résidant en Suisse), il est à l’image des enfants, son sujet de prédilection: bien que très jeune, il voit les choses en grand ! Eclectique, dynamique, toujours en mouvement, il pose des questions sur tout, interroge la vie et les gens, people ou simples passants. Pour comprendre le monde, sans tabou. De l’homoparentalité aux abus sexuels commis sur des mineurs en passant par le déni de grossesse ou la violence des jeunes, rien ne lui fait peur. Car c’est en se confrontant à la réalité, même dans ce qu’elle peut avoir de plus noir, que l’on parviendra à la modifier.

Blanc comme la neige qui recouvre nos montagnes…

Babybook est un magazine bi-annuel qui vous guide, au fil des saisons, dans les tendances de la mode enfantine, dans l’actualité culturelle de la Suisse romande, dans l’organisation des vacances… Noël approche à grands pas ? Reportez-vous à notre sélection shopping pour trouver les plus beaux cadeaux qui raviront vos enfants. Vous ne savez pas où partir en vacances ? Babybook vous propose une sélection de stations où tout est prévu pour faciliter la vie des familles. L’hiver vous déprime et vous ne savez pas quoi cuisiner ? Là encore, nous avons pensé à tout et vous livrons tous les secrets d’une alimentation santé ! Laissez-vous aller…

Blanc comme l’innocence de l’enfance, trésor à préserver…

Babybook se veut un acteur résolument engagé dans la protection de l’enfance. Dans ce troisième numéro, nous avons décidé de soutenir la cause de l’association Action Innocence, qui se bat pour préserver la dignité et l’intégrité des enfants sur Internet, en lui reversant 50 % du fruit de la vente des magazines en kiosque.

Blanc comme toutes les pages de notre aventure qu’il reste à écrire…

Et elles sont nombreuses, car nous fourmillons de projets ! Avant la parution du prochain du numéro, en mai 2011, nous vous invitons donc à consulter régulièrement le site babybook.ch afin de vous tenir informés de toutes les bonnes surprises que nous vous réservons (dont un grand jeu concours fin octobre, avec une prime de 30 000 CHF à gagner !). Et puis nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que la troisième édition du grand casting « enfants », unique en son genre en Suisse, se déroulera en avril 2011. Après le succès et les éclats de rire des deux premières éditions, on réitère l’expérience avec impatience. L’objectif est de sélectionner les dix participants qui animeront les pages mode du prochain numéro. Avis à tous les tops models en herbe ! Bonne lecture.

En partenariat avec

Blat Richard 7

BABYBOOK N°3

SOMMAIRE

People 10

Adriana Karembeu

Quoi de neuf ? 12

Shopping

On en débat 30 42 50 56 64 71

Homos et parents, les temps changent... Quelle solution pour faire garder votre enfant? HarmoS facilitera la vie des familles Le péril jeune Abus sexuels: en parler pour s’en sortir Elles concilient bébé et boulot

Education 80 84

Mon enfant surfe attention danger ! Bébé parle avec ses mains

Musique 90

Henri Dès: une vie consacrée aux enfants

Mode 94

Shooting

Vie pratique 104 108 110 115 116

La maison: lieu de tous les dangers Au pays des jouets Lecture J’ai testé pour vous les couches lavables Ecologie

Tendances 118

Mode enfant

Psycho 138 144 148

Enceinte sans le savoir Ciel ! mon enfant est surdoué ! La jalousie, un sentiment si naturel !

Tranches de vie 155

Roman photo

Bien-être 162 166 170

Maquillage Conseils beauté Masser votre bébé... un plaisir partagé

En bonne santé 176 180 182 186

Bien manger pour garder la santé Préparez votre pharmacie d’hiver Concilier grossesse et soins dentaires Au secours ! mon enfant a des poux !

Les bons plans 188 193 196 206 210 216 219 223 225

Recettes Jeux Agenda Cinéma Stations d’hiver Coups de coeur Maternités Numéros utiles / Vacances scolaires Où trouver nos shoppings

PEOPLE

INTERVIEW

Adriana karembeu « Perle pure », c’est la signification étymologique du prénom Adriana. Éclatante et rayonnante, la top model l’incarne à la perfection ! De passage à Genève pour le lancement suisse de sa gamme de cosmétiques, cette wonderwoman au sourire désarmant et d’une gentillesse rare nous a confié, en exclusivité pour Babybook, ses projets professionnels, son désir de plus en plus fort de devenir maman et ses coups de cœur suisse ! Connaissez-vous bien la Suisse ? J’y ai vécu un an en 2003/2004, lorsque mon mari Christian jouait au Servette FC. Nous avons eu un mal fou à trouver un logement à Genève, et finalement nous avons habité à l’hôtel, mais j’ai adoré cette période ! J’ai aimé surtout la taille humaine de la ville, sa tranquillité et le fait qu’elle soit proche de tout : la France et la Slovaquie, mes deux patries ! J’en ai profité pour skier un peu ; c’est le seul sport où je suis meilleure que Christian !

Vous êtes mariée depuis le 2 décembre 1998 à Christian Karembeu, soit bientôt douze ans. C’est rare de voir un couple durer aussi longtemps dans le show-biz. Quel est le secret de cette longévité, alors que vous êtes tous deux amenés à voyager très souvent ? D’abord, pour moi, le plus important n’est pas la date de notre mariage, mais de notre rencontre, en 1996. C’est donc la quinzième année que nous nous aimons ! Ensuite, et surtout, je dirais que les divers problèmes « techniques » ne perturbent pas le véritable amour. Ce qui nous lie est au-dessus de ces obstacles. L’important est d’avoir trouvé la bonne personne. Et puis, les voyages incessants, cela permet d’éviter la routine !

Lors du printemps 2010, vous avez confié à plusieurs reprises votre récent désir de maternité. Commemt le vivez-vous au quotidien ? Sereinement, sans aucun sentiment d’urgence ! Selon moi, chaque femme a besoin de temps pour mûrir son désir d’enfant. C’est une décision très intime et très impliquante, J’ai toujours eu envie d’avoir envie : à présent que ce désir est là, je le savoure, j’en profite, il fait partie du processus !

Vous êtes née en Slovaquie, d’un père tchèque, et vous êtes mariée à un Français d’origine kanak ; vous baignez dans le multiculturalisme. Si vous avez un enfant, en quelle langue souhaitez-vous lui parler ? En slovaque et en francais. Je suis sensibilisée au quotidien à l’importance de parler plusieurs langues. Lorsque je suis arrivée en France, je ne parlais ni anglais ni francais, et cela m’a beaucoup gênée à mes débuts. Aujourd’hui, les langues sont des clés qui permettent d’ouvrir bien des portes…

INTERVIEW

PEOPLE

Et quelles valeurs souhaitez-vous transmettre à votre enfant ? Je viens d’Europe de l’Est et mon mari est issu du Pacifique Sud, mais je crois que nous partageons les mêmes valeurs essentielles. Le pire, pour moi, c’est l’indifférence (peut-être encore plus que la haine). En tant que maman, je voudrais que mon enfant soit ouvert aux autres, attentif à ceux qui l’entourent. C’est ce que j’essaie de transmettre au quotidien grâce à mes actions auprès de la Fédération internationale des droits de l’homme et de la Croix-Rouge francaise.

Votre époux est issu d’une famille très nombreuse. Vous devez avoir beaucoup de neveux et de nièces ? Si vous saviez ! Christian a 17 frères et sœurs. Quand je vais en Nouvelle Calédonie, j’ai l’impression que tout le monde fait partie de sa famille, qu’ils sont tous cousins et cousines ! Ils sont très liés et très solidaires, c’est impressionnant !

Votre mari a par ailleurs déjà une fille d’une première union, vous êtes donc une belle-mère ; cela vous a-t-il préparé au rôle de maman ? Non, c’est très différent pour moi. J’aime beaucoup ma belle-fille, qui est adorable ; le sang de mon mari coule dans ses veines et elle lui ressemble énormément, mais je ne la vois que pendant les vacances. Je pense que j’apprendrai à être une maman avec mon enfant…

Quels sont vos projets pour les mois à venir ? Ils sont nombreux ! Je tiens toujours beaucoup à mon engagement auprès de la Croix-Rouge. Je suis également ambassadrice auprès de la fédération francaise féminine de football. Enfin, je suis très prise par la gamme de cosmétiques que j’ai lancée (Silicium+).

Et si jamais un bébé pointait le bout de son nez, seriez-vous prête à tout chambouler ? Bien sur, cela deviendrait mon projet essentiel. Et je ferai comme toutes les autres mamans, je m’organiserai !

Propos recueillis par Richard Blat et Emmanuelle Radiguer 11

Quoi de neuf ?

SHOPPING

Pratique et design à la fois

Pour ne plus perdre de place avec une table à langer. Ce meuble se fixant à un mur s’ouvre et se ferme au gré de vos besoins. Il dispose de deux espaces de rangement avec rebords protecteurs pour les lingettes, lotions, coton, etc.

Table à langer murale Leander, 389 euros (env. 517 fr.)

www.filedanstachambre.com

Toujours à l’heure! Cette montre est non seulement mignonne, mais en plus elle est utile. Grâce à toutes sortes de petites applications originales, elle aide l’enfant à apprendre à lire l’heure et à gérer son temps de manière ludique.

Montre sablier Kwid, 49,90 fr., Magasins HappyBaby www.happybaby.de

Pratique et tendance

Un sac à langer, vous trouvez cela austère? Oubliez cette triste représentation. Les nouveaux « Quinny Bags » prouvent qu’il est possible d’être glamour et tendance même avec un sac à langer accroché à sa poussette...

Sacs à langer Quinny Bags, 149 fr., Magasins HappyBaby

www.happybaby.de

SHOPPING

Quoi de neuf ?

En doudous ou en décos murales, ces têtes de cerf en crochet auront tôt fait de séduire votre enfant. Chaque pièce est faite à la main et est donc unique. Une grande partie du travail de crochet est faite en Asie, permettant ainsi aux femmes de générer un revenu, qui profite à l’ensemble du village dans lequel elles vivent.

Non mais t’as vu ta tête?

Trophée Tête de cerf en crochet Anne-Claire Petit, 60 euros la pièce (env. 80 fr.) www.kidslovedesign.com

Citadine et tout terrain Voici enfin un compromis entre la poussette citadine compacte – mais peu solide – et le modèle outdoor plus robuste – mais tellement encombrant... Dotée de grandes roues, d’un siège rembourré et d’une suspension ajustable, cette poussette ELEA dispose d’une position de pliage ultra-compacte qui lui permet d’entrer dans tous les coffres.

Poussette Confort ultra-compacte ELEA de Bébé Confort, 799 fr. Magasins HappyBaby www.happybaby.de

Douillet cocon Accessoire indispensable de cet hiver: ce «cocon» imperméable protège votre porte-bébé lorsque le temps est froid et humide. En plastique résistant à la pluie et au vent, il est doublé à l’intérieur d’une douce et chaude polaire.

Cocon Imperméable ERGObaby, 39,90 euros (env. 53 fr.) www.ergobaby.eu

Quoi de neuf ?

SHOPPING

A table!

Ce set de tables et chaises aux couleurs chatoyantes et au design épuré donnera un look très tendance à la chambre de votre enfant. Qui aura un petit coin sympa pour manger sa collation, lire ou faire ses devoirs. Au choix.

Set lunch Magasins Fly, 119 fr.

Dodo, l’enfant do

www.fly.ch

Bébé a du mal à dormir? Finies les nuits blanches avec ce gadget bien astucieux. Il suffit d’appuyer sur le bouton central pour qu’une voix douce entonne une berceuse de Brahms. Et si cela ne suffit pas, un autre bouton déclenche des effets sonores apaisants.

Berceuse Livre tendres berceuses Chicco, 27,95 fr., Magasins Autour de Bébé www.autourdebebe.ch

Bien plus qu’une peluche Grâce au tout nouveau concept breveté par Zoobie, cette peluche se transforme en coussin et en couverture toute douce! Cadeau original pour la naissance et gadget idéal pour se balader et voyager avec bébé.

Peluche

Zoobie, 49 fr.

www.bebe-cadeau.ch

Ambiance estivale Votre douche vous rappellera les plages d’été grâce à ce savon en forme de glace. Une création originale en vente sur un site rafraîchissant à découvrir avec délice.

Savon Soapypops, 8 euros la pièce (env. 11 fr.)

www.soapylove.com

SHOPPING

Quoi de neuf ?

Mobilier tendance Une chaise-haute ultra-tendance qui s’insérera parfaitement dans un intérieur design. Utilisable dès la naissance jusqu’à l’école élémentaire.

Chaise haute Bloombaby Fresco, 789 fr. Magasin Au Berceau d’Or www.auberceaudor.com

S’endormir en douceur

Avec ses pages satinées et sa forme originale, ce livre en tissu doux et coloré est idéal pour les tout-petits. A l’intérieur se cache une petite histoire tendre et rigolote, sur le thème de la mise au lit.

Livre en tissu Bonne nuit minou, 16,90 fr. www.miniboo.ch

SHOPPING

Quoi de neuf ?

Tendance au noir

cravate Hugo Boss, 57 euros (env. 75 fr.)

Couleur de l’hiver par excellence, le noir est toujours très tendance. L’avantage, c’est qu’il s’accorde avec tous les styles. Perfecto vinyl matelassé DKNY, 176 euros (env. 234 fr.)

t-shirt

bonnet

Zadig & Voltaire, 130 fr.

Gant, 69 fr.

Jupe stretch express avec bandes satin Marithé François Girbaud , 117 euros (env. 155 fr.)

Chaussures en cuir Benetton, 115 fr.

Gants polaires recyclés Timberland, 29 euros (env. 39 fr.)

SHOPPING

Quoi de neuf ?

IndĂŠmodables rayures Bonnet

Robe

Bob & Blossom, 10,95 ÂŁ (env. 17 fr.)

Gant, 129 fr

Depuis deux ans, les rayures sont partout dans les collections des plus grands couturiers. Et elles sont si craquantes sur les tout-petits!

Collants Ensemble dors-bien et doudou Timberland, 63 euros (env. 84 fr.)

Catimini, 26 euros (env. 35 fr.)

Cartable Raisin Le Petit Marcel, 30 euros (env. 40 fr.) Shorty ELEONORE Le Petit Marcel, 20 euros (env. 27 fr.)

SHOPPING

Quoi de neuf ?

Osez le rouge! Coupe vent nylon doublé molleton DKNY, 105 euros (env. 140 fr.)

Mamans, n’ayez plus peur du flamboyant. Cette année, le rouge signe son grand retour. Dans les collections pour femmes comme dans celles des tout-petits. Bottes de pluie Ladybug, 29 dollars (env. 29 fr.) www.kidorable.com

éCHARPE Marithé François Girbaud, 75 euros (env. 100 fr.)

Ceinture en cuir Benetton, 37 ,80 fr.

T-shirt jersey Timberland, 35 euros (env. 47 fr.)

Caban Seamood Aigle, 240 fr.

SHOPPING

Quoi de neuf ?

Sous la neige Chapka Timberland 42 euros (env. 56 fr.)

Offrez un hiver douillet à votre enfant, même aux périodes les plus froides. Grâce au talent des grands couturiers, il est aujourd’hui possible d’avoir du style, même dans les tenues les plus… polaires. doudoune Catimini, 99 à 110 euros (env. 133 fr.)

Bottines en peau lainée Burberry Enfant, 105 euros (env. 140 fr.)

Gants Hugo Boss 51 euros (env. 68 fr.)

Sac nylon doudoune Marithé Francois Girbaud, 79 euros (env. 105 fr.)

Combi-pilote nylon doublée polaire Timberland, 90 euros, (env. 120 fr.)

SHOPPING

Quoi de neuf ?

Le retour du tricot Chaussons en laine de mouton Bob & Blossom, 22 £ (env. 35 fr.)

Qui a dit que le tricot était désuet? Avouez que les mailles ont du charme. Et, en plus, elles tiennent chaud!

Salopette en laine Sonia Rykiel, 105 euros (env. 140 fr.)

Bonnet en laine Sonia Rykiel, 67 euros (env. 90 fr.)

Bonnet Hugo Boss, 42 euros (env. 60 fr.)

Wool arm warmers Benetton, 34,80 fr.

Cardigan

Bonnet-écharpe

Catimini, 70 euros (env. 93 fr.)

Catimini, 39 euros (env. 52 fr.)

SHOPPING

Quoi de neuf ?

ZOOM SUR LES CHAUSSURES

Bottes H&M, 29,90 fr.

Ballerines en cuir Burberry Enfant, 83 euros (env. 110 fr.)

Chaussures Hugo Boss, 157 euros (env. 209 fr.)

Chaussures Denim DKNY, 69 euros (env. 92 fr.)

BASKETs Benetton, 75 fr.

Quoi de neuf ?

SHOPPING

Le luxe pour petites... Etre maman, c’est un vrai bonheur. Mais c’est aussi, parfois, beaucoup de contraintes qui font qu’on en oublie d’être femme. Babybook vous propose une sélection de bijoux de luxe, pour vous redonner l’envie d’être classe, ou de faire de votre fillette une vraie princesse...

Dinh Van Bracelet Menottes en or blanc sur cordon rose, 290 euros (env. 386 fr.) Bracelet Pi Chinois en or blanc sur cordon bleu, 270 euros (env. 359 fr.) Bracelet Plaque cœur gravé en or blanc, 600 euros (env. 798 fr.)

Cartier Gourmette C or gris, 1100 fr. Gourmette muguet or rose, 1200 fr.

SHOPPING

Quoi de neuf ?

...et grandes

Pandora Boucles d’oreilles Compose, 269 fr. Bague Ring Upon Ring 319 fr. Montre-bracelet Black Crown Diamond

Stone pour Bonpoint Pendentif motif cerise, 396 fr. Pendentif motif papillon, 421 fr.

APRIL

Coeur bracelets femme enfant de 336 euros à 1125 euros (de env. 447 fr. à 1495 fr.)

Identité femme bébé de 489 euros à 627 euros (de env. 650 fr. à 834 fr.)

ON EN DéBAT

HOMOPARENTALITÉ

ON EN DéBAT

«Homos et parents, les temps changent... » Les homosexuels souhaitant devenir parents seraient de plus en plus nombreux en Suisse romande. Mais la démarche de ces couples relève encore du parcours du combattant. La loi suisse n’accepte pas l’exercice en commun de la parentalité par deux personnes de même sexe. L’adoption, le recours à la procréation médicalement assistée ou à une mère porteuse leur sont interdits. Eclairage. «Nous sommes deux hommes, de 30 ans, à la recherche d’une femme voulant mettre au monde un enfant que nous souhaiterions élever nous-mêmes. L’idéal serait de rencontrer une femme de carrière n’ayant pas trop de temps pour changer les couches-culottes et faire la popote à sa future progéniture.» «Couple de femmes recherche donneur, qui ne s’impliquerait pas dans l’éducation de notre enfant.» Le ton est donné. Sur les forums consacrés à l’homoparentalité, on n’y va pas par quatre chemins. Hommes et femmes homosexuels y exposent sans détour leur désir d’enfant et, surtout, leur volonté de trouver la «pièce manquante» pour que leur projet devienne réalité. Bien que les homos voulant devenir parents constituent une minorité, ils seraient de plus en plus nombreux en Suisse romande, selon Chatty Ecoffey, coprésidente de l’association 360° et responsable du groupe Homoparents* à Genève. «Avant, la reconnaissance de son homosexualité s’accompagnait généralement de l’idée qu’on n’aurait jamais d’enfants. Un sentiment d’homophobie interne encore plus fort chez les gays que chez les lesbiennes, décrypte-t-elle. Mais on observe une évolution depuis un an. Lors de la dernière rencontre,

les hommes étaient plus nombreux que les femmes à se projeter comme parents.» Aujourd’hui, pour les jeunes générations du moins, c’est un peu plus facile qu’avant, la voie a été ouverte. Il y a plus d’informations sur la question, notamment sur Internet. Pourtant, en Suisse romande, il n’y a qu’une seule structure qui offre à ces couples un espace de parole, une aide juridique et un soutien psychologique, car l’accès à la parentalité ressemble encore souvent à un parcours du combattant. Il faut être prêt à affronter le regard de sa famille et de son entourage, lorsqu’on a des projets personnels hors du commun.

L’imbroglio juridique A cela vient s’ajouter un imbroglio juridique auquel les homoparents sont inévitablement confrontés. En droit suisse, l’exercice en commun de la parentalité par deux personnes de même sexe n’est pas admis. La loi sur le partenariat enregistré (LPart) leur interdit en effet l’adoption, le recours à la procréation médicalement assistée et à une mère porteuse. Certains se tournent alors vers l’étranger, dans des pays où les lois sont plus permissives. En Belgique ou en Espagne par exemple, la procréation médicalement assistée est ouverte aux lesbiennes.

ON EN DéBAT

HOMOPARENTALITÉ

Malgré cette absence de reconnaissance légale, les familles homoparentales sont une réalité dans notre pays. Aucune statistique fédérale ne peut en préciser l’ampleur, mais, selon les estimations de Chatty Ecoffey, 10 000 à 20 000 enfants seraient concernés. Ainsi, au quotidien, le partenaire qui n’a pas de lien biologique avec l’enfant n’est pas reconnu sa fonction de parent,»mais a toutefois, Les dans ateliers « Chocolat selon la LPart, un devoir d’assistance pour ce qui est de l’entretien de l’enfant et de l’exercice de l’autorité parentale. En cas de séparation, seul Anniversaire un droit d’entretenir des relations personnelles avec lui est prévu, si cela se révèle être dans Avec tes copains, tu de travailles, tu En goûtes fais du parent l’intérêt l’enfant. cas et detudécès des jeux sur le chocolat. Tu termines ta fête avec biologique, le partenaire n’est pas assuré une fondue de chocolat. Minimum d’avoir le droit de garde. 6Etenfants si ce dernier meurt, accompagnésl’enfant d’un adulte. La fête dure 1h30 / 2h. n’aura droit ni env. à une succession ni à une rente d’orphelin. Les situations peuvent être également complexes dans les cas de coparentalité. Arthur**, 40 ans, a monté un tel projet avec un couple de lesbiennes vivant en France, amies de longue date. Les «mamans» ont désiré rompre la relation six mois après la naissance de son fils biologique, aujourd’hui âgé de 4 ans. Malgré la rédaction d’une charte Planning automne / hiver parentale prévoyant les cas: de conflits, malgré Atelier automne, Maison en painArthur d’épices, une action en justice, n’a pas vu son fils depuis troisdeans et demi: «Ça m’a détruit Halloween, Calendrier l’Avent, Noël… à vie. Malheureusement, mon histoire est loin d’être unique, d’après les associations Contact et infos : homosexuelles françaises», confie-t-il. 079 Pour 685 26éviter 09 ou ce www.lamirabelle.ch genre de situations dramatiques Chocolaterie Mirabelle » légal aux familles et accorder« laun statut ch. du Stand 7 arc-en-ciel, une pétition munie de près de 1908 Riddes (VS) 20 000 signatures a été déposée en juin dernier à Berne. Elle a été suivie de deux motions demandant au Conseil national de réviser de la LPart, en autorisant l’adoption aux couples enregistrés et en leur octroyant la possibilité

d’adopter l’enfant du conjoint. Le Conseil fédéral a proposé, début septembre, de rejeter ces deux motions. Mais, selon Alexandre Curchod, avocat et coauteur d’un précis juridique sur le droit des homosexuels (réf. ci-dessous), il est tout à fait envisageable qu’au cours des prochaines années, la Cour européenne des droits de l’homme impose l’adoption par les couples homos aux pays qui sont sous sa juridiction (dont la Suisse): «Elle a rendu récemment un arrêt dans une affaire française où elle a jugé que l’agrément pour une adoption individuelle ne peut pas être refusé pour le motif d’homosexualité...» explique-t-il. Du côté de l’opinion publique, un récent sondage a révélé que les Suisses (un millier de personnes interrogées) étaient en majorité favorables à une reconnaissance légale de ces familles et à un assouplissement de la loi concernant l’adoption. En attendant, les premières journées européennes des familles homoparentales ont eu lieu les 17 et 18 septembre à Paris. En Suisse, les organisations homosexuelles ne baissent pas les bras. Une association nationale pour défendre les droits des homoparents pourrait voir le jour d’ici à la fin de l’année.

Elodie Lavigne

* http://360.ch/homoparents ** Prénom d’emprunt Réf.: Droits des gays et des lesbiennes en Suisse A. R. Ziegler, M. Bertschi, A. Curchod, N. Herz, M. Montini, Stämpfli Editions SA Berne (2007)

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HOMOPARENTALITÉ

ON EN DéBAT

INTERVIEW

«La différence des sexes ne se joue pas à la télévision ou au cinéma» Jean-Pierre Winter est psychanalyste. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont «Homoparenté» paru en 2010 aux Editions Albin Michel.

Dans les médias, on parle généralement d’homoparentalité. Or, vous avez intitulé votre livre Homoparenté, pourquoi? Le terme de «parentalité», associé à homo ou pas, désigne le fait de s’occuper d’enfants. Il porte sur la dimension éducative et émotionnelle du rapport entre les générations. Alors que la «parenté» est ce qui résulte de la filiation, à la fois juridique et quelquefois biologique. Le problème, quand on utilise le terme d’«homoparentalité», c’est qu’on évince les questions liées à l’importance de la filiation, à la fois réelle et symbolique, qui sont capitales dans la construction psychique d’un enfant. En quoi est-ce capital? Donner de l’amour à ses enfants, une éducation, n’est-ce pas là l’essentiel? Les aimer, les éduquer, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant. D’une part, en disant que c’est le plus important, on culpabilise tous les parents qui aiment leurs enfants mais qui, pourtant, ont des enfants avec des problèmes. D’autre part, il ne faut pas négliger que, dans notre société, le système symbolique de la parenté a toute sa force et toute sa raison d’être. Quand il y a un «accident» à l’intérieur de ce système, par exemple un trou dans la généalogie – l’identité du père d’un enfant est inconnue, l’existence d’un oncle, d’une tante, est «cachée» –, il y a toujours des gens dans la lignée pour en subir les conséquences. Pourtant, ce genre d’«accidents» peut se produire dans n’importe quelle famille, homoparentale ou non? C’est vrai, il existe concrètement peu de familles où il n’y en a pas. Mais en maintenant les lois de la parenté comme système de référence, on offre la possibilité de savoir ce qui est défaillant et ce qui ne l’est pas.

Tous les enfants ne se demandent-ils pas d’où ils viennent? Oui, mais à des degrés différents. Quand, dans la réalité, on trouve des réponses stables, on dépasse ces questions. Quand c’est flou, le questionnement peut devenir obsessionnel, et empêche d’avancer.

Propos recueillis par Elodie Lavigne

Selon vous, les enfants qui ont grandi dans une famille homoparentale ne peuvent-ils pas être équilibrés? Ce n’est pas un problème d’équilibre, de bien-être ou de mal-être. Pour n’importe quel enfant, le fait d’être préoccupé par la question de l’origine le ramène sans arrêt en arrière, l’empêche de regarder vers l’avenir, plus tard de procréer à son tour. C’est ce qui risque d’arriver chez les couples qui évincent l’un ou l’autre des parents biologiques.

VY-LEHMANN

Est-ce donc pour cette raison que vous ne souhaitez pas l’inscription de l’homoparentalité dans la loi? En partie, oui. Si la loi dit qu’on peut faire une famille sans père, ce qui, normalement, est accidentel, alors, la transgression va devenir la norme. Prenons un exemple: un père décide de déshériter son fils. S’il n’y a pas de loi pour l’en empêcher, l’emprise du père sur son fils est sans bornes. Au contraire, si le système de référence, soit la loi, l’interdit, cet enfant est protégé du désir arbitraire de son père. Changer toutes les lois de la filiation pour satisfaire une minorité aurait, à mon avis, des conséquences incalculables.

ON EN DéBAT

HOMOPARENTALITÉ

INTERVIEW

«Les parents homos sont des philosophes du quotidien»

Le professeur François Ansermet est chef du Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Il est aussi psychanalyste et spécialisé dans la question de l’incidence des biotechnologies en périnatalité.

Quel regard portez-vous sur l’homoparentalité? Mais qu’est-ce que l’homoparentalité? Pour que l’enfant existe dans le couple homosexuel, l’intervention d’une tierce personne est indispensable, mais cela peut se faire de diverses manières (insémination par donneur, connu ou non, adoption, gestation pour autrui, etc.). Et cela donne lieu à des réalités qui sont très différentes. Par ailleurs, en tant que clinicien, il m’est difficile de généraliser, de parler «des homosexuels», «des homoparents», etc. Dans ma pratique, je m’intéresse avant tout à des personnes dans leur singularité, et non à des catégories. Et puis il ne faut pas mélanger ce qui a trait à la sexualité, la procréation, la gestation, la naissance, la filiation et la parentalité, qui sont des registres très différents. Justement, cette dissociation entre sexualité, procréation et parentalité que l’on fait pour les couples homosexuels peut-elle être préjudiciable à l’enfant? En réalité, tout le monde, subjectivement, opère une telle dissociation. Personne ne veut imaginer qu’il est né d’un rapport sexuel entre son père et sa mère. Dans la tête d’un enfant, le seul couple psychique qui existe est celui formé par son père et sa mère, et non par un homme et une femme. Pour les parents, c’est la même chose. L’écrivain Pascal Quignard a énoncé que nos parents étaient occupés à faire autre chose en nous faisant; c’est tout à fait vrai. Alors, quand il y a une démarche particulière, comme celle de la parentalité homosexuelle, mais aussi de l’adoption, de la procréation médicalement assistée, il y a soudain un coup de projecteur sur ce lien impossible à imaginer entre sexualité et parentalité. Et puis, face à un couple homosexuel, on suppose immédiatement une sexualité, ce qui est moins explicite chez un couple hétéro. C’est tout ça qui «excite» les esprits et qui pousse certaines personnes à juger, à vouloir interdire… En somme, la société interroge la famille homoparentale parce qu’elle montre des choses qu’on ne veut pas voir. D’une certaine façon, oui. Elle a une fonction de dévoilement sur ce qu’est une famille. Et comment définir cette entité? La famille est une institution où s’aménagent la différence des générations et la différence des sexes. Ce qui est étrange, c’est qu’on est dans un monde où les repères, ceux de la famille bourgeoise (papa, maman, enfant), n’ont pas bougé, alors que les formes familiales se sont complètement transformées. Il y a plus de 50% de divorces, et il y a beaucoup de familles recomposées. Le modèle classique à partir duquel on dénonce ces familles particulières, en fait, n’existe pas! Comment les enfants de couples gay peuvent-ils avoir accès à la différence des sexes? Estce plus difficile pour eux de se situer en tant que garçon ou fille? Il est tout à fait possible, pour les couples homosexuels qui sont parents, de se débrouiller avec la différence des sexes et des générations, car tout le monde a ces repères (père, mère, enfant, homme, femme, etc.) dans la tête. La société est organisée comme cela. Même un appartement est aménagé selon ces différences: il y a la chambre des parents, avec le lit conjugal témoin de la sexualité, la chambre des enfants, etc. Les représentations du masculin et du féminin, du père et de la mère, sont même parfois investies de manière trop caricaturale. Les mettre en question peut les rendre au contraire plus présentes, plus visibles.

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Quoi qu’il en soit, les enfants ne sont pas collés à la réalité. Que leurs parents soient, ou non, du même sexe, ils se construisent un roman familial. Ils ne veulent pas croire que leur père est leur père; pareil pour leur mère, parce qu’ils ont besoin de s’imaginer une famille selon leurs désirs, leurs rêves, tout en acceptant celle qu’ils ont. Les enfants sont des chercheurs, ils s’interrogent sur l’origine, sur la différence des sexes, des générations. Est-ce que les homosexuels peuvent être de bons parents, malgré l’absence de figure paternelle ou maternelle? Tout à fait, mais la tâche est plus complexe. Il n’y a pas de prêt-à-porter pour les homosexuels, de magasin «couple homosexuel attendant bébé». Ils doivent faire preuve de davantage de créativité face aux questions de l’enfant sur l’origine, la conception, etc. Ce sont des philosophes du quotidien. On est obligé de parler dans ce type de famille, c’est un facteur dynamisant. Alors que pour les hétéros, la société donne des réponses toutes faites, avec un ordre établi: papa, maman, voiture Espace, rôti du dimanche, broche sur la plage… Tout est précuit, il n’y a plus qu’à mettre au four. Que faut-il d’autre pour qu’un enfant grandisse de façon équilibrée? Quel que soit le schéma familial, le plus important est de donner à ses enfants les repères symboliques de l’homme et de la femme, du père et de la mère, etc. L’enfant doit être un sujet et pas un objet assujetti à ses parents. Il doit aussi être un enfant du désir et non pas du besoin, c’est-à-dire qu’il n’est pas là pour remplir une mission, remplacer un enfant mort, satisfaire des frustrations… Si c’est le cas, c’est un problème, car c’est écrasant pour l’enfant. Mais cela peut se produire dans n’importe quel type de famille. Ce risque n’est pas plus important chez les homos! Y a-t-il beaucoup de ces enfants dans vos consultations? Non, pas vraiment. C’est encore une dimension nouvelle. On n’a pas assez de recul. On reste dans le cas par cas. Et si c’est un enfant dans un couple homosexuel, il faut faire attention à ne pas en faire un facteur pour tout expliquer. On ne ramène pas les troubles d’un enfant au fait que ses parents sont hétérosexuels! Il faut être attentif à des dimensions plus singulières. Il y a aussi les situations où l’un des deux parents a changé d’orientation sexuelle, ce qui représente, au contraire d’un couple installé, un bouleversement tant pour les parents que pour l’enfant.

Propos recueillis par Elodie Lavigne 37

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témoignages

Stephi*, 36 ans, entrepreneuse, et Christelle*, 30 ans, employée de bureau. En couple depuis cinq ans, en désir d’enfant.

«Cela fait trois ans que nous voulons un enfant. Le chemin est long» «On ne rêve pas d’un château en Espagne quand on ne peut pas se l’offrir», confie Stephi, pour qui le projet d’être mère a été le fruit d’un long cheminement. Toute petite, je me sentais différente, et je m’étais toujours imaginée célibataire, sans enfant. Puis j’ai réalisé que j’étais homo, et ça n’a fait que confirmer l’impossibilité d’en avoir. Alors, quand je suis tombée amoureuse de Christelle, pour qui ce désir était au contraire très présent et très naturel, il a fallu que je me pense différemment, que je m’imagine princesse… Cette rencontre m’a permis d’ouvrir quelque chose de fermé, mais cela a été douloureux. Je me suis demandé si c’était vraiment moi qui voulais un bébé ou si je l’envisageais uniquement pour ne pas perdre ma compagne. Aujourd’hui, ce désir reste fragile: je ressens encore le besoin de me protéger du jugement de mes parents, très attachés à la morale chrétienne. Je ne leur en ai pas parlé, parce que j’ai peur qu’ils me blessent dans ce projet. Mes parents, contrairement à ceux de Stephi, sont ravis que l’on envisage d’avoir une famille, se réjouit Christelle. Mon père était inquiet quant au lien biologique. Il m’a demandé s’il serait quand même grand-père si je ne portais pas l’enfant moi-même. Nous en avons également parlé autour de nous parce que j’avais besoin de voir la réaction des gens, et de me rassurer, admet la jeune femme. Nos amis ont été conquis par l’idée, mais on a dû faire face à plein de questions intimes comme: «Estce que vous allez coucher avec le donneur?» Aujourd’hui, alors que l’enfant n’est pas encore en route, c’est devenu pesant. Le recours à un donneur a fait également l’objet de nombreuses discussions au sein du couple. Pour moi, soulève Stephi, l’idée qu’il faille amener une tierce personne dans notre relation était presque choquante et assurément

douloureuse. Et puis j’ai dû faire le deuil d’un enfant qui aurait été le mélange de nous deux. Au début, j’avais très peur qu’il ressemble à un autre, et je ne voulais pas connaître cet autre. Alors que moi, poursuit Christelle, j’avais peur de l’inconnu. Pouvoir tisser un lien affectif avec le géniteur me paraissait essentiel. Comme je ne sais pas ce que c’est que de ne pas avoir de père, je ne me sentais pas d’imposer cette réalité à mon enfant. Le problème a ensuite été de trouver un donneur. Après de nombreux faux espoirs et de promesses déchues, tant de la part d’amis hétérosexuels qu’homosexuels, nous nous sommes résolues à prendre des billets pour Barcelone, en vue d’une insémination dans une clinique. Même si tous ces refus nous ont forcées à nous remettre en question, nous avions vraiment envie d’avoir un enfant. Et, à ce moment-là, coup de théâtre, nous avons trouvé «la perle rare», qui nous a été présentée par une connaissance, raconte Christelle. Il nous a plu à toutes les deux, on a eu un coup de cœur. Après une longue discussion, il a adhéré à notre projet. On lui a demandé de réfléchir, et deux jours après, il nous a dit oui encore une fois. On sent que c’est la bonne personne, il est responsable, présent quand il le faut, et surtout, il respecte notre couple. C’est le seul à ne pas nous avoir demandé laquelle des deux porterait l’enfant! Dans tous les cas, l’enfant n’aura qu’une mère: ce sera celle qui l’aura porté. Il n’est pas prévu que le donneur reconnaisse l’enfant, mais si ce dernier ressent le besoin de connaître son père, nous reconsidérerons les choses. Tant lui que nous acceptons tous les risques que cette situation suppose. Tout reste ouvert. Aujourd’hui, concluent-elles en chœur, nous attendons seulement que ce bonheur arrive.»

*Prénoms fictifs

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«Clea a deux mamans, nous ne faisons pas de différence» «Elle nous appelle les deux «papa», parce qu’elle ne sait pas encore dire les «m», s’amusent Noémie et Brooke, qui élèvent ensemble leur fille Clea, âgée de 16 mois. En couple depuis neuf ans, les deux jeunes femmes se sont unies il y a six ans au Canada, un des seuls pays à l’époque à offrir le mariage aux couples de même sexe et non résidents dans cet Etat. Le désir d’enfant a toujours été présent chez l’une comme chez l’autre, raconte Brooke. Nous voulions être toutes deux «parentes», à deux mais pas à trois. Pour nous, c’était important de préserver une certaine unité familiale et d’éviter d’entrer dans une situation grise, où un géniteur connu aurait pu revendiquer à tout moment des droits sur l’enfant, sans faire partie de notre vie. Nous avons alors opté pour l’insémination artificielle en Espagne, où le don de sperme est complètement anonyme. On a tout de même pu choisir le donneur en fonction de la couleur de ses cheveux, de ses yeux, de sa peau, selon sa taille et sa corpulence, pour qu’il ressemble le plus possible à l’une ou à l’autre. A partir de là, il a fallu du temps pour que ça marche. Pendant un an et demi, nous avons couru après des avions, alors que nous habitons à côté d’une clinique de procréation médicalement assistée, déplore Brooke. Chaque mois ou presque, on a fait des escapades éclair. Il fallait prendre congé au dernier moment. On était complètement centrées là-dessus, c’était éprouvant, à la fois physiquement, psychologiquement et financièrement. Et c’est quand on s’est dit qu’on pouvait vivre sans enfant que Brooke est tombée enceinte, poursuit Noémie. Aujourd’hui, je suis à l’aise de ne pas l’avoir portée, car nous avons toutes les deux essayé, en fonction de ce qui

Noémie et Brooke, 33 ans, cheffes de projet, mariées, un enfant: Clea, 16 mois.

était adéquat sur le moment. Et puis ça ne change rien, puisque nous sommes les deux sa maman. Tout comme Brooke en effet, j’ai la nationalité américaine, ce qui m’a permis d’adopter Clea là-bas. Grâce à ça, on se sent un peu plus protégées. Reste à faire reconnaître l’adoption par la loi suisse. Comme il y a des précédents juridiques du côté de Zurich, nous sommes confiantes. Quoi qu’il en soit, continue Brooke, vis-à-vis de Clea, il n’y aura aucun secret sur ses origines. Nous lui expliquerons d’où elle vient, et on fera tout pour qu’elle soit à l’aise avec les autres. Bien sûr, on s’est posé plein de questions quant à l’absence du père, etc., mais au fond, il y a de multiples façons d’élever un enfant, c’en est une. Le mieux est de rester le plus naturel et le plus honnête possible. Nous avons le soutien de nos familles respectives et jusqu’ici, nous n’avons rencontré aucun problème avec les autres. De plus, l’expérience d’être mère est autrement plus difficile que le fait d’être un couple de femmes élevant un enfant. Le bonheur de notre fille, dans un contexte stable avec de l’amour, voilà ce qui nous importe.»

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Pascal, 45 ans, JOURNALISTE ET éCRIVAIN, En couple, père de Roxane, 3 ans et demi.

«Avec la mère de Roxane, nous avons déshabillé nos âmes» «Je ne change pas les couches de mon enfant de manière homosexuelle! Mes préférences sexuelles ne regardent que moi et ne sont reliées en rien à mon rôle de papa. Je suis un homme comme les autres et un père d’abord, déclare Pascal. Dès qu’on parle d’homoparentalité, les gens s’autorisent à avoir des peurs et des préjugés. J’ai alors décidé d’écrire ce livre, pour rassurer les gens et pour répondre à leurs questionnements, même si cela relève de l’intime. Mais si je n’y réponds pas, je ne fais que les perpétuer. En somme, pour moi, la situation est simple: il s’agit d’une femme et d’un homme qui élèvent un enfant. La mère de Roxane est lesbienne, moi, son papa biologique, je suis gay, mais nous ne voulons pas être des porte-drapeaux. Nous sommes juste une famille, certes originale, mais qui donne tout autant d’amour à son enfant qu’une famille conventionnelle. Aujourd’hui, tout se passe merveilleusement bien. Depuis trois ans et demi (l’âge de Roxane), il n’y a eu aucun nuage, c’est royal! Je m’occupe de ma fille environ un week-end sur deux et je l’ai deux semaines par année pour les vacances. Au terme de «garde partagée», je préfère celui d’«éducation partagée», car Roxane n’a pas vécu le drame d’une séparation, sa mère et moi n’avons jamais été ensemble. Nous habitons le même village, les contacts sont donc très nombreux. Nos conjoints jouent un rôle important dans l’éducation et dans la vie de Roxane, mais notre fille n’a qu’un papa et qu’une maman. Ce projet de coparentalité, nous l’avons défini ensemble au départ. On a déshabillé nos âmes, on a parlé clairement de ce qu’on voulait pour notre enfant. Un tel contrat moral suppose que l’on doive beaucoup communiquer. Et puis on doit rester souple et s’adapter à la sensibilité de notre fille. Par exemple, je suis croyant, ce

qui n’est pas le cas d’Elsa. Nous avons discuté de la chose, et elle a été ouverte à mon désir de faire baptiser notre fille. Je rêve d’être père depuis que j’ai 20 ans. Avant de le devenir, du fait de ma situation marginale, je m’y suis beaucoup préparé. Je dis volontiers que j’ai dû passer mon «permis de parent». J’ai lu plein de livres, le fameux J’élève mon enfant de Laurence Pernoud, etc. Aujourd’hui, c’est bien sûr un atout, mais je ne cache pas que cette attitude était motivée par le sentiment qu’en tant que père homo, je n’avais pas le droit à l’erreur. Il faut se libérer de ce poids, car comme tous les pères, je ferai des erreurs. Ma fille n’était pas née que je devais savoir comment ça se passerait à l’école… Bien sûr, c’est un terrain cruel, où les moqueries en tout genre vont bon train. Si, un jour, on dit à ma fille que son père est «pédé», elle fera comme les autres, elle se défendra.» Retrouvez Pascal Pellegrino sur son blog : http://papagay.canalblog.com

Pascal Pellegrino Papa gay. Lettre à mon enfant interdit. Editions Favre, 2009.

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Quelle solution pour faire garder votre enfant? Trouver un mode de garde pour son petit bout, c’est pour beaucoup de parents un parcours du combattant. Entre la crèche, le jardin d’enfants ou la maman de jour, que choisir? Quand commencer les démarches pour obtenir une place d’accueil? A travers un petit guide pratique et des témoignages de parents, Babybook vous présente un tour d’horizon de la situation. Nous avons interrogé quatre mamans romandes: Virginie est chanceuse, elle a trouvé une place en crèche à 60% pour son petit Leo. Dshamila, maman de Marjane, fait appel à une nounou, tandis que Florence, maman d’Alba et Iris, utilise une garderie. Enfin, Gaëlle est toujours en recherche d’un mode de garde pour Salomé. Virginie nous raconte: «J’ai trouvé assez facilement, alors que tout le monde me disait que ce serait l’horreur. Deux éléments ont joué: le fait d’avoir demandé une place pour août, car les crèches de la ville forment les classes comme les écoles (plus difficile en cours d’année, car il faut qu’une place se libère), et de leur avoir donné la liberté de choisir comment répartir les 60% de garde sur la semaine – ce que me permet mon job.» Malheureusement, le cas de Virginie n’est pas la règle. De nombreuses mamans ne trouvent pas de mode de garde pour leur petit, ou trouvent une solution qui ne leur convient pas à 100%. Aujourd’hui, on estime qu’une demande sur deux n’a pas de solution répondant aux réels besoins des familles.

Dshamila a fait appel à une nounou via le service Chaperon rouge de la Croix-Rouge genevoise. Ce service, unique en Suisse romande, permet aux mamans de trouver un mode de garde temporaire, soit pour quelques jours si leur mode de garde fait défaillance, soit sur une plus longue période, pouvant aller jusqu’à un an. Dshamila s’interroge sur le choix de cette méthode: «Je me pose en ce moment beaucoup de questions sur le mode de garde de ma fille, car je voudrais qu’elle se lie davantage avec d’autres enfants. Avec la nounou, ce n’est pas trop le cas, même si elle est très bien. Ce serait formidable si je pouvais trouver un mode de garde où ma fille passerait une partie de sa journée en garderie, pour établir des contacts avec d’autres enfants, et une autre avec sa nounou.» Malgré ses interrogations sur la socialisation de sa petite Marjane, Dshamila est assez satisfaite de l’équilibre qu’elle a trouvé: «Jusqu’ici, je travaillais à 40%, mais je compte augmenter à 60%, cela me semble le taux «idéal» pour avoir le temps de développer ma vie professionnelle et personnelle.»

CRÊCHE Florence dit avoir trouvé une solution mixte qui lui convient: «Jusqu’à 2 ans, nos petites ont été gardées par une nounou. Après 2 ans, elles sont allées à la garderie, ce qui leur a permis de rencontrer d’autres enfants. J’ai heureusement une activité indépendante qui me permet de travailler sur une demi-journée. Il est certain cependant que j’ai dû abandonner certains contrats qui auraient nécessité que je m’absente toute la journée.» Gaëlle, maman de Salomé, nous parle de sa difficulté à faire garder son enfant, alors qu’elle souhaite reprendre un emploi: «Trouver un mode de garde est déjà difficile quand on travaille, mais que dire des femmes qui veulent reprendre une activité professionnelle après une grossesse? Dans mon cas, je suis revenue vivre en Suisse après une expatriation, alors que j’étais enceinte de sept mois. J’avais mis le monde professionnel entre parenthèses pour quelque temps, mais maintenant, quel boulot! Je n’ai aucune chance de trouver une place en crèche, car je ne suis pas prioritaire vu que je ne travaille pas; mais en même temps, il est difficile de dénicher un emploi sans avoir trouvé de solution pour faire garder son enfant. Le serpent se mord la queue!» Il est vrai que les critères d’admission font bien souvent fi des parcours de vie atypiques, et considèrent comme un prérequis le fait d’avoir un emploi, ce qui défavorise également les personnes qui souhaitent créer leur entreprise. «Les employeurs ont aussi de la peine à comprendre que je ne sois pas disponible

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de suite. Malheureusement, une nounou acceptable, disponible immédiatement, ne se trouve pas au coin de la rue.» Du côté de Marina, maman du petit Rodrigo, le constat est encore plus sévère: «J’ai eu une mauvaise expérience avec une nounou qui traitait mal mon fils et qui a volé de l’argent. Aujourd’hui, je me retrouve avec une solution de garde plus que précaire, puisque ma nounou n’a qu’un visa touristique, et travaille donc au noir, et seulement deux jours. C’est dur de faire confiance à une nouvelle personne. J’essaie de m’organiser avec un groupe d’amies pour une garde partagée. J’ai hâte de trouver une vraie solution, car mon fils a 15 mois, et je souhaite retravailler au minimum à 50%!» Lorsqu’on leur demande ce qu’elles voudraient changer avec une baguette magique, les réponses fusent: «Que les hommes puissent aussi travailler à temps partiel», «Plus de temps perso et en couple». Gaëlle, quant à elle, n’envisage pas d’abandonner sa double recherche: «Mon épanouissement personnel passe par là!» On peut souhaiter que, dans le futur, il soit plus facile de véritablement choisir le mode de garde qui convient le mieux à la famille. Si l’on en croit une étude des bureaux romands de l’égalité, il ne serait pas coûteux pour la société de créer plus de crèches, puisque «pour 1 franc investi, les crèches rapportent environ 3 francs à la collectivité». *

Aurore Bui

* Source: http://www.egalite.ch/creche-rentable.html

ook.ch

Réagissez sur www.babyb Trucs et astuces

Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier: ce n’est pas parce que vous êtes sur liste d’attente pour une crèche que vous aurez forcément une place; alors, cherchez des solutions de rechange. Essayez de trouver une option pour les situations d’urgence: si votre petit bout est malade ou que votre nounou doit s’absenter, il sera bien plus rassurant pour vous de savoir qui peut vous dépanner. La plupart des structures d’accueil collectives souhaitent que vous reconfirmiez votre inscription régulièrement. Afin de ne pas oublier et de ne pas perdre ainsi vos chances d’obtenir une place, constituez-vous un aide-mémoire. Si vous n’avez pas assez de temps à consacrer à la recherche d’un mode de garde, vous pouvez faire appel à une agence spécialisée dans l’emploi de personnel à domicile, mais cela a un coût. Parlez de votre situation autour de vous! C’est souvent grâce à nos connaissances qu’on trouve des solutions; elles ont déjà «testé» les nounous, elles connaissent tous les bons plans... Constituez un petit carnet pour votre nounou qui peut contenir les règles importantes à vos yeux, ce que vous attendez d’elle (sorties, bain, repas...). C’est une manière de vous rassurer sur la façon dont la journée de votre enfant sera organisée et de partir travailler en toute confiance. Et surtout... ne vous découragez pas!

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Les crèches

Les jardins d’enfants et garderies

Les crèches accueillent les enfants dès la fin du congé maternité et jusqu’à l’entrée à l’école enfantine, à plein temps ou à temps partiel. Elles répondent au besoin des familles dans lesquelles les deux parents ont une activité professionnelle.

Les jardins d’enfants et garderies permettent un accueil, à temps partiel, des enfants âgés de 2 à 5 ans. Les horaires varient en fonction des structures d’accueil.

Quand commencer à chercher? Vite! Les inscriptions sont généralement acceptées un an avant la date d’entrée souhaitée de votre enfant, ou aux trois mois de grossesse. Et les crèches familiales? Les crèches familiales sont un mode de garde intermédiaire. L’enfant est accueilli au domicile d’une assistante de crèche familiale, mais il a la possibilité de se retrouver régulièrement avec un groupe d’enfants dans l’espace de jeu et de vie de la crèche, sous la responsabilité d’un(e) éducateur(trice) de la petite enfance. Et les crèches d’entreprise? Certaines entreprises proposent un service de crèche réservé aux employé(e)s, ou subventionnent des places dans des crèches publiques.

Pour quelles familles est-ce bien? Il faut savoir que de nombreuses garderies ont des horaires atypiques (par exemple de 8 h 45 à 11 h 30, le matin uniquement) qui vous donneront une liberté de mouvement toute relative pendant que votre petit est gardé. En revanche, ce type de structures peut être fort utile pour les indépendantes qui ont une garderie proche de leur domicile et qui n’ont pas trouvé de crèche. Il faut aussi savoir que le taux de satisfaction des parents qui placent leur enfant dans un jardin d’enfants est plus élevé que celui des parents qui utilisent les crèches (85% contre 50% environ). Et les haltes-garderies? Les haltes-garderies reçoivent les enfants sans inscription préalable et à la demande. Elles correspondent à une prise en charge ponctuelle des enfants, généralement à partir de 2 ans, et pour une durée limitée à deux ou trois heures. C’est bien pour s’évader quelques heures et faire (par exemple) les indispensables courses de manière plus efficace.

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La maman de jour ou la nounou

L’école privée

La maman de jour ou nounou est une personne qui s’occupe de votre petit bout à son domicile – on parle alors de «maman de jour» – ou au vôtre – on parle alors de «nounou».

Ce qui n’est pas un mode de garde pour les toutpetits peut en revanche devenir une option pour les plus grands. Des écoles privées accueillent les enfants à partir de 3 ans.

Quand commencer à chercher?

Combien est-ce que ça coûte?

Trois à quatre mois avant le début du placement, ou dès la naissance de l’enfant.

Les écoles privées sont payantes. Mais si vous avez un revenu moyen à élevé, le coût d’une école privée peut se rapprocher de ce que vous devriez payer pour une crèche qui appliquerait un tarif progressif. L’école privée a, de même que la crèche, l’avantage de socialiser votre enfant, et de lui permettre de se familiariser avec l’apprentissage! De plus, certaines écoles privées proposent des classes bilingues, des activités sportives, et elles ont parfois des horaires plus compatibles avec la vie professionnelle des parents.

A qui s’adresser? Pour trouver une maman de jour, vous pouvez vous adresser à l’association des familles d’accueil correspondant à votre lieu de résidence (ou de travail). Vous pouvez également utiliser les petites annonces pour recruter une nounou, mais il vous faudra sélectionner «la bonne personne», celle avec laquelle vous-même et votre enfant vous sentirez en confiance. A noter que les tarifs de la nounou sont plus élevés que ceux de la maman de jour, puisqu’elle vient chez vous, ne s’occupe que de vos enfants et peut, en fonction des arrangements, vous aider pour le ménage et le repassage. La maman de jour, elle, accueille généralement plusieurs enfants à la fois à son domicile.

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Quand commencer à chercher? Cela dépend de l’école choisie et de sa notoriété. A noter que certaines écoles acceptent l’enfant en cours d’année scolaire.

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L’avis d’une professionnelle Natacha Berger, ancienne présidente de l’Association genevoise des éducateurs(trices) du jeune enfant (AGEJE), répond à nos questions sur le choix d’un mode de garde.

Pouvez-vous nous rappeler en quelques mots qui vous êtes? Je suis éducatrice du jeune enfant depuis 1997 et j’occupe un poste d’adjointe pédagogique depuis cinq ans. J’ai été présidente de l’AGEJE pendant sept ans, et je suis maman de deux garçons. Si vous deviez donner un conseil à une maman en recherche d’un mode de garde pour son petit, quel serait-il? Se renseigner auprès de sa commune sur les modes de garde existants (crèches, association des familles d’accueil...) et s’inscrire dès le début de la grossesse. Dans certains cas (par exemple en ville de Genève), un organisme unique centralise les demandes, car les institutions de la ville ne prennent pas d’inscriptions directement. Chaque commune a sa procédure d’inscription et de tarification; les futurs parents doivent s’y prendre très tôt et s’armer de patience. Est-ce qu’il y a des modes de garde plus ou moins adaptés en fonction de l’âge de l’enfant? Je ne peux pas me prononcer précisément, car chaque enfant a des besoins spécifiques, et ce qui convient à un enfant ne conviendra pas à un autre. Selon certains pédopsychiatres comme Terry Brazelton, un enfant devrait passer sa première année avec sa maman – ou avec son papa. Quel impact a le choix d’un mode de garde sur le développement de l’enfant? Cette question est assez complexe, il faudrait une étude pour y répondre. Mais les enfants qui ont fréquenté une institution de la petite enfance ont l’habitude de la vie en collectivité, et l’entrée à l’école est facilitée. Ils peuvent développer des compétences sociales. La formation des éducateurs(trices) du jeune enfant les aide par exemple à dépister certains troubles, ce qui permet une prise en charge précoce, et peut favoriser la guérison. Pensez-vous que le nombre de places d’accueil en Suisse soit actuellement suffisant par rapport à la demande? A titre personnel, je pense que la politique familliale n’est pas assez développée et ne correspond pas à ce dont les familles ont besoin. Il faudrait compléter l’offre et permettre aux parents de choisir le rythme qui leur convient, à travers des congés parentaux, du temps partiel ou encore une offre plus importante de crèches d’entreprise. Peut-être devrait-on se poser plus souvent la question de ce dont les enfants ont besoin.

Propos recueillis par Aurore Bui 49

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HARMOS

HarmoS facilitera la vie des familles Chaque année en Suisse, quelque 100 000 personnes changent de canton. Cette mobilité complique la tâche des écoliers. Age d’entrée à l’école, organisation des cycles d’études ou encore apprentissage des langues, tout diffère d’une région à l’autre. L’entrée en vigueur du concordat visant à harmoniser la scolarité obligatoire dans les 26 cantons va améliorer la situation. Des milliers d’élèves en ont fait l’expérience: passer d’un canton à l’autre peut virer au cauchemar. De 1995 à 2000, on estime que 5% des enfants scolarisés ont changé au moins une fois de canton. Quand certains ont déjà étudié deux ans d’allemand, d’autres savent juste dire Guten Tag! Bonjour les complications pour les gosses, les parents et les enseignants. Ainsi, en 2006, les citoyens suisses ont exprimé massivement (à 86%) leur volonté de voir les systèmes scolaires cantonaux s’harmoniser entre eux, pour favoriser la mobilité des familles et la qualité de l’enseignement. En acceptant la révision des articles constitutionnels sur l’éducation, les Suisses ont donné un premier signal. Ensuite, les 26 cantons, réunis au sein de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP), se sont mis au travail et ont élaboré le fameux concordat HarmoS (voir encadré). C’est en Suisse alémanique que l’accord a fait le plus d’opposants. Des cantons comme les Grisons, Lucerne, Thurgovie, Zoug l’ont refusé. Tous les cantons romands l’ont approuvé, mais aussi Zurich, Berne, Glaris, Saint-Gall, Schaffhouse, Bâle-Ville et le Tessin. D’autres ont encore à se prononcer. Le plan d’harmonisation est entré en vigueur le 1er août 2009 pour les cantons

signataires, qui ont toutefois jusqu’à la rentrée 2015-2016 pour mettre en œuvre ce qui leur fait défaut pour être HarmoS compatibles. HarmoS, c’est d’abord l’école obligatoire à 4 ans. «Trop tôt» ont clamé des opposants au concordat. Un avis réfuté par Marcel Bulliard, enseignant, qui pilotait le comité de soutien à HarmoS dans le canton de Fribourg: «L’école à 4 ans offre une égalité des chances. L’école maternelle est payante et les places dans les crèches peu nombreuses. Tous les parents n’y ont pas accès. L’école à 4 ans permet également d’apprendre la langue du lieu. Elle assure une formation minimum pour tous.» S’ajoutent à cela d’autres avantages, tel le dépistage précoce des difficultés. «Une dyslexie, détectée à 4 ans, permet ensuite à l’enfant d’avoir une scolarité sans problème», renchérit John Vuillaume, du Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois. Par ailleurs, l’introduction de la 2e enfantine obligatoire engagera des moyens importants. A Fribourg, quelque 110 classes s’ouvriront d’ici à 2013 et 27 à Neuchâtel. «L’ouverture d’une classe coûte 80 000 francs, 45% sont payés par le canton, et 55% par la commune», nous précise l’inspectrice scolaire neuchâteloise Christiane Droz Giglio.

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HARMOS A Genève, l’école à 4 ans est acquise depuis belle lurette. C’est en revanche le nouveau délai d’inscription à l’école qui chicane les Genevois, comme le relaie la coordinatrice du Groupement genevois des associations de parents d’élèves du primaire (GAPP): «Auparavant, la date butoir était fixée au 31 octobre, elle remonte au 31 juillet. La rentrée scolaire étant fixée à la fin d’août, un enfant né le 15 août commencera l’école à 5 ans révolus. Les parents grognent: devront-ils mettre leur gosse à la crèche un an de plus? C’est cher, et les programmes ne sont pas adaptés à des enfants plus grands. Le Département a dit qu’il n’y aura pas de possibilités de dérogation. Cette articulation crèche-école nous pose problème. Sinon, pour ce qui concerne l’harmonisation générale, tous les parents sont contents de savoir qu’ils pourront bouger d’un canton à l’autre, grâce notamment au Plan d’études romand (PER).» Le PER contient la description de ce que les élèves doivent apprendre durant leur scolarité obligatoire et les niveaux à atteindre. A 8 ans, un jeune Valaisan et un Neuchâtelois auront les mêmes connaissances de base. «Le PER, c’est aussi une autre manière d’aborder les disciplines. On veut former des adultes réflexifs et compétents», analyse Christiane Droz Giglio. HarmoS se fait l’écho d’une société qui évolue. En Suisse, 73,6% des femmes ayant des enfants de moins de 15 ans ont un emploi à l’extérieur. Même si ce sont en majorité des postes à temps partiel. Pour faciliter l’organisation des familles, surtout quand les deux parents travaillent, le concordat recommande les horaires blocs. Cela signifie que, dans une même commune, le petit de 4 ans et le grand de 11 ans ont des heures d’entrée et de sortie de l’école unifiées. Une période bloc correspond à quatre leçons (de HarmoS, en bref, c’est…

quarante-cinq ou cinquante minutes selon les cantons). A Genève, les horaires blocs homogènes, avec des temps d’accueil intégrés durant les trois premières années, fonctionnent déjà depuis de nombreuses années. L’accueil parascolaire est également bien étoffé, mais croule sous les demandes, notamment pour les repas de midi. C’est le lot d’une grosse agglomération. Saut de puce dans la commune fribourgeoise d’Arconciel (750 habitants), où le système D prévaut: «Rien n’est organisé. On favorise l’entente interparents, constate l’instituteur, Marcel Bulliard. Il y a huit ans, la question avait été posée aux familles. Le besoin n’était pas grand. Aujourd’hui, des demandes régulières se font sentir, et la commune devra se pencher sur le problème, à court ou à moyen terme…» En revanche, à Neyruz (2100 habitants), qui compte trois classes enfantines et dix primaires, un accueil a été mis sur pied depuis 2000 déjà. Vingt-cinq enfants à midi, une vingtaine le soir. Il peut fonctionner le matin, entre 7 h et 8 h, pour autant que le nombre d’écoliers inscrits soit suffisant. Dans le canton de Vaud, les citoyens ont dit oui à l’école à journée continue en septembre 2009. La nouvelle loi va plus loin qu’HarmoS, puisqu’il y a l’obligation pour les communes, avec l’aide de l’Etat, de partenaires privés et la participation des parents au financement, d’organiser un accueil scolaire surveillé, pour toute la durée de la scolarité obligatoire. Sa fréquentation demeure facultative pour l’élève. Il reste à dénicher les deniers pour rendre effective une structure parascolaire digne de ce nom. Marie-Françoise Macchi ook.ch

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L’âge d’entrée à l’école obligatoire est fixé à 4 ans révolus au 31 juillet. La scolarité obligatoire dure onze ans, répartis ainsi: huit ans pour le primaire, y compris les deux ans d’école enfantine, et trois ans pour le secondaire. L’apprentissage des langues, en Suisse romande, démarre en 3e primaire avec l’allemand, puis vient l’anglais en 5e (ou respectivement en 5e et en 7e selon le décompte HarmoS). La définition de domaines d’apprentissage identiques pour tous les écoliers du pays. Ces domaines sont: langues (langue de scolarisation et langues étrangères), mathématiques et sciences naturelles, sciences humaines et sociales, musique, arts et activités créatrices, mouvement et santé. Des standards de formation décrivent les compétences de base que tous les élèves doivent atteindre à la fin des 2e, 6e et 9e années (ou 4e, 8e et 11e selon le décompte HarmoS). Cela en langues, maths et sciences naturelles. Chaque région linguistique a un seul plan d’études. Les cantons romands ont adopté le PER (Plan d’études romand), lequel propose un projet global de formation de l’élève. Des horaires blocs: on favorise des demi-jours entiers. Des structures d’accueil de jour selon les besoins de la population.

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INTERVIEW «Garder l’enfant chez soi est un peu égoïste» Un des arguments avancés par les opposants à HarmoS est la précocité de l’entrée à l’école. Vrai ou faux? Décryptage par Tania Ogay, professeur associée au Département des sciences de l’éducation de l’Université de Fribourg.

Avec HarmoS, c’est l’école obligatoire dès 4 ans. Est-ce trop tôt? Il faut se demander de quelle école on parle. Si on exige des enfants de rester silencieux sept heures par jour, ça ne va pas aller. L’école enfantine permet l’éveil aux matières scolaires; on parle de préécriture, prélecture, toujours dans une approche ludique. Ensuite, il y a les apprentissages sociaux: être avec d’autres enfants, devoir écouter un adulte, c’est extrêmement important. Par ailleurs, l’école enfantine familiarise les enfants avec les exigences scolaires et évite que l’entrée dans le primaire ne soit une plongée dans l’eau froide. Les opposants à l’école à 4 ans sont les premiers à dire que les écoliers doivent apprendre plus de maths, de français, qu’ils n’en savent pas assez… C’est comme si on voulait les protéger quand ils sont petits, et dès le primaire, soumettre les élèves au régime le plus dur. Certains détracteurs disent aussi qu’on vole l’enfance des petits… Si l’enfant évolue dans un milieu qui le stimule beaucoup, avec des parents qui sont présents et font avec lui des activités, tant mieux. Mais ce n’est pas le cas de tous. Garder l’enfant chez soi est aussi un peu égoïste, dans la mesure où les petits ont envie d’aller à l’école et non pas de rester toujours avec maman. En revanche, c’est triste de constater qu’ils ont moins envie d’y aller plus tard… Voir la famille comme un paradis tient du mythe. A cet âge, les garçons et les filles ont-ils la même réceptivité? Je ne crois pas qu’il y ait une différence. Ça dépend beaucoup de l’environnement. Filles ou garçons, ils vont imiter les copains, les enfants plus âgés. C’est plus tard qu’apparaissent des différences d’intérêt. Les filles seraient plus «scolaires », se conformeraient plus facilement aux règles de l’école. En Suisse alémanique, certains préconisent, dès 3 ans, une initiation linguistique pour les enfants de familles allophones. Est-ce nécessaire? La scolarisation pour tous à 4 ans, c’est déjà très bien. A cet âge-là, les enfants s’adaptent facilement aux contextes dans lesquels ils se trouvent. Cela ne me semble pas forcément nécessaire d’avoir en plus un entraînement spécifique. On risque de stigmatiser certains enfants, de leur mettre une pression excessive. Mais il faut attendre les résultats de ces initiatives pour se prononcer. A 4 ans, un petit peut-il avoir peur d’un grand de 10 ans? Un bâtiment sur quatre étages, avec des classes partout, des grands de 6e turbulents, cela peut être inquiétant pour les petits. Prendront-ils leur récréation aux mêmes heures, à quel endroit? Il faut bien réfléchir à les mettre dans un environnement sécurisant pour que cette première expérience avec l’école soit positive.

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Témoignage

«Harmos va enlever un grand poids aux familles» «J’applaudis HarmoS des deux mains», s’exclame Tania Chytil au moment de nous confier son expérience. A l’occasion d’un déménagement, la journaliste de la TSR a été confrontée aux différences entre les systèmes scolaires et à leurs conséquences. Lorsqu’elle s’installe à Genève, au début de décembre 2004, son fils Maximilien a 6 ans. A Lausanne, le garçon suit sa deuxième enfantine. Mais à Genève, il passe directement en première primaire. En effet, dans le canton de Vaud, Maximilien, qui est né à la fin d’octobre, ne devait commencer l’école obligatoire qu’à 7 ans, la date butoir étant fixée au 31 juillet. En revanche, dans le canton de Genève, le jour de référence est fixé au 31 octobre. Donc, Maximilien rejoindra les grands. Brusque changement d’environnement et d’exigences; la transition a été rude. «Du jour au lendemain, on l’a mis sur un banc de classe. Il me disait: «Ce n’est pas rigolo de rester assis, j’ai mal aux fesses.» Pour rattraper le retard, j’ai dû faire de la lecture intensive pendant un an. Dans son développement, ce fut un début difficile, mais les enfants s’adaptent vite. J’ai bougé de 60 km, et mon fils a sauté un an d’école! Actuellement, avec la mobilité des personnes, la situation n’est plus possible, de surcroît sur un si petit territoire, poursuit Tania Chytil. HarmoS va enlever un grand poids aux familles.» Tania est à la tête d’une famille recomposée plutôt nombreuse. D’une première union sont nés Maximilien, 12 ans, et les jumelles Julie et Mila, 9 ans et demi. De plus, le fils de son mari, Simon, 10 ans, vit en partie avec eux, et un petit Thomas, 3 ans et demi, a rejoint la tribu. Grâce à une organisation rigoureuse et onéreuse (l’accueil parascolaire, la crèche, une garde d’enfants, une étudiante) et à un conjoint très présent, la journaliste peut travailler à 100%. Son poste de responsable du site tsrdécouverte.ch est exigeant, mais elle peut s’organiser de manière assez flexible. En cas d’urgence, maman et belle-maman viennent à la rescousse. Tania se dit privilégiée.

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Le péril jeune Depuis quelques années, le thème de la violence des jeunes est sur toutes les lèvres. Les actes de violence commis par les mineurs font la Une des journaux et cette frange de la population est stigmatisée. Mais qu’en est-il réellement? Nos chères têtes blondes se seraient-elles muées en véritables terreurs? Enquête. Contrainte sexuelle dans le préau de l’école, racket, viol collectif filmé avec un téléphone portable ou, pire, jeune garçon assassiné en pleine gare. Les actes de violence commis par des jeunes sont récurrents dans l’actualité depuis quelques années et font parfois froid dans le dos. Ils inquiètent la population et engendrent un sentiment d’insécurité chez certains. Mais la violence juvénile a-t-elle véritablement augmenté ces dernières années? Les jeunes d’aujourd’hui sont-ils différents de ce que nous étions à leur âge? Pour mesurer l’ampleur de ce phénomène, nous disposons en Suisse de deux statistiques officielles. La première, la Statistique policière de la criminalité (SPC), recense les infractions enregistrées par la police. Cependant, son interprétation reste difficile en raison de son manque d’homogénéité. En effet, le mode de saisie et de calcul des données variait jusqu’ici d’un canton à l’autre. Après une révision de plusieurs années, ce système vient d’être harmonisé au niveau national et devrait permettre une meilleure vision globale. Mais il faudra encore attendre quelques années afin de mesurer l’évolution de la délinquance dans le temps. Autre source d’information, la Statistique des jugements pénaux des mineurs (Jusus) recense quant à elle les jeunes qui ont fait l’objet d’une procédure pénale. Et les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS)

montrent en effet une augmentation des affaires de violence traitées par les juges des mineurs. Le nombre de jugements comprenant une infraction de violence commise par un mineur a doublé entre 1999 et 2008, passant de 1220 à 2420.

Plus de mineurs jugés pour actes de violence En un peu moins de dix ans, les cas de lésions corporelles simples ont augmenté, avec 288 jugements en 1999 et 685 en 2008. Les voies de fait ont quant à elles doublé, passant de 416 à 800. Concernant les agressions, on a enregistré 59 cas en 1999 et près de 289 en 2008. Un décryptage avisé est cependant nécessaire pour voir clair dans cette forêt de chiffres et interpréter de manière appropriée cette tendance à la hausse. Pour évaluer l’importance des actes de violence jugés par les tribunaux, il faut les mettre en relation avec le nombre total de mineurs en Suisse, à savoir les 700 000 jeunes âgés de 10 à 18 ans. Walter Troxler, responsable de l’unité Exécution des peines et mesures à l’Office fédéral de la justice, relativise cette augmentation: «Il y a dix ans, 0,2% des mineurs étaient jugés pour actes de violence; aujourd’hui, 0,34% des mineurs sont concernés. Cela reste donc un phénomène marginal.» Par ailleurs, l’OFS utilise une définition très large de la violence pour répertorier ces cas,

VIOLENCE CHEZ LES JEUNES regroupant aussi bien les homicides, les viols, les brigandages que les voies de fait (une simple gifle), les rixes (une bagarre à la sortie d’une discothèque), les menaces et bien d’autres faits de gravité moyenne. Si les délits graves restent très rares, les autres types d’infractions ont eu tendance à augmenter très fortement ces dernières années. Il s’agit pour la majorité d’infractions poursuivies sur plainte. Pour des infractions graves, voire très graves, la sanction ira du placement en établissement éducatif à la privation de liberté. Cela concerne une petite minorité des 2420 mineurs jugés en 2008, soit 105 placés en institution et 84 privés de liberté. La grande majorité des jeunes reçoit une réprimande (1144) ou une amende (288). Ces chiffres permettent de relativiser la gravité des faits sanctionnés par les juges des mineurs. L’augmentation des délits commis par des mineurs semble donc concerner avant tout les infractions de moindre gravité. Les homicides par exemple n’ont pas augmenté. Les viols commis par des mineurs sont également restés stables, passant de 13 cas en 1999 à 16 en 2008. Selon les spécialistes, l’augmentation du nombre de délits dénoncés est aussi due au fait que l’on porte davantage et plus facilement plainte aujourd’hui qu’il y a vingt ans, comme le confirme Walter Troxler, de l’Office fédéral de la justice: «Avant, on tolérait certaines violences et on réglait les affaires de façon informelle, entre familles, dans le quartier ou à l’école. De nos jours, les gens portent plus facilement plainte, car notre environnement social est devenu plus urbain et plus anonyme.» Des propos que confirme Olivier Guéniat, chef de la police de sûreté de Neuchâtel: «On a institutionnalisé la dénonciation sur un plan policier. Dans les années 80, on ne rédigeait pas des rapports pour de simples délits mineurs et on réglait les choses à l’amiable. J’ai eu le cas de parents qui ont porté plainte car leur enfant s’était fait tirer les cheveux à l’école.» Cette multiplication des annonces fait donc gonfler les statistiques.

Le tabou de la violence D’autre part, notre société s’est beaucoup modifiée ces dernières décennies et est devenue plus intolérante à la violence, comme l’explique Marcelo Aebi, professeur de criminologie à l’Université de Lausanne: «Nous sommes de moins en moins confrontés à la violence dans notre quotidien. Les mœurs ont changé. Dans les années 50, il était très fréquent d’assister à des bagarres dans la rue

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et d’avoir recours à la violence pour régler les conflits. Aujourd’hui, on n’est plus habitué à cette violence et on ne la tolère plus.» Pour le criminologue, il s’agit d’un processus de civilisation: «Plus une société se civilise, plus elle a tendance à bannir toute forme de violence.» Ce mouvement de lutte contre la violence a gagné l’ensemble de la société, trouvant en partie son origine dans le mouvement de libération des femmes. Celles-ci ont lutté contre les violences exercées à l’encontre des femmes et en milieu familial. Ce mouvement a été renforcé à la suite de l’adoption de la Loi sur l’aide aux victimes (LAVI) en 1991, puis par l’instauration des centres LAVI ainsi que par la criminalisation de la violence domestique dès 2004. Cette évolution est certes positive, mais il faut en être conscient avant de succomber à la psychose de l’insécurité. Cette mutation de notre perception de la violence nourrit bien entendu le sentiment d’insécurité qui germe chez une partie de la population et qui est souvent exploité politiquement. Certains médias, à coups de gros titres et de faits divers sordides, reflètent une image des jeunes qui ne correspond par forcément à la réalité. Selon la Statistique policière de la criminalité, la part des mineurs suspectés d’infractions de violence sur la totalité des infractions enregistrées se montait à 18% en 1999, alors qu’elle ne représente que 13% en 2008. Les jeunes ne semblent donc pas plus violents que leurs aînés, et leur stigmatisation ne résoudra certainement pas le problème. Si l’augmentation de la violence chez les jeunes ne fait pas l’unanimité parmi les experts, il est certain que les actes de violence commis par des jeunes sont le fait d’une petite minorité. Préoccupé par ce phénomène, le Conseil fédéral lance un programme de prévention au niveau national. Le gouvernement envisage toute une batterie de mesures, dont l’une d’elles vise à mieux protéger les jeunes face aux médias. Elles entreront en vigueur en 2011 pour une période cinq ans. Comme dit l’adage: «Mieux vaut prévenir que guérir».

Pascale Stehlin ook.ch

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INTERVIEW

«Le porno est devenu la norme pour certains jeunes»

Olivier Guéniat est chef de la police de sûreté de Neuchâtel et criminologue. Il a également publié un livre sur la délinquance des jeunes. Il estime que les jeunes ne sont pas plus violents aujourd’hui qu’il y a vingt ans, mais que ce sont plutôt les comportements qui ont changé. Il met en garde contre l’interprétation erronée des statistiques. Entretien.

Est-ce que la violence a augmenté ces dernières années en Suisse? Je dirais que c’est notre regard sur la violence qui a changé. On tolère moins la violence qu’auparavant. Selon les criminologues, la population est beaucoup plus réactive aux événements violents que par le passé, qu’il s’agisse de simples incivilités ou de faits plus graves. Il en découle une hyper réactivité face à tout ce qui va à l’encontre de notre société idéale. En fait, la société se pacifie. Contrairement aux idées reçues, la violence n’est pas en augmentation. Et l’on est dans un élan qui va vers une société de plus en plus pacificatrice de manière générale. Parmi les indicateurs de la criminalité, il y a des indicateurs très fiables comme ceux des homicides intentionnels, car ils sont automatiquement comptés. Dans la Statistique fédérale de la police, on a dénombré 83 homicides en 1982, et on en a recensé 51 en 2009, 54 en 2008, 57 en 2007. Le nombre d’homicides a donc largement diminué en trente ans. Pour savoir si ces chiffres sont révélateurs de l’évolution de la violence dans notre société, on peut les mettre en relation avec les lésions corporelles commises avec des armes à feu. Il y en a eu 37 en 2008, 57 en 2007 et 105 en 1982. Cela signifie que l’on utilise moins d’armes à feu en Suisse. Cela corrobore la tendance au niveau des homicides. Les violences graves sont donc en diminution ou pour le moins stables. Ces chiffres vont à contre-courant du sentiment d’insécurité ressenti par la population. Oui, la réalité des faits va à contre-courant des faits divers que l’on peut lire dans la presse, qui relatent l’attaque d’un bureau de poste ou d’un kiosque. Quand elle lit la presse, la population a l’impression d’être submergée par les brigandages (ndlr: holp-up avec violence) alors qu’il y en a moins. Qu’en est-il de la violence des jeunes en particulier? L’évolution chez les jeunes est la même. En 1982, la part des mineurs suspectés d’infractions au Code pénal par rapport au total des auteurs dénoncés était de 36%. En 2009, elle atteint 18%. Après avoir baissé, ce taux reste stable depuis quelques années, oscillant entre 22% en 1999 et 19,5% en 2008. La violence n’augmente pas, c’est la médiatisation qui a changé. Et à chaque fait divers, on tente d’en faire une tendance. C’est un véritable matraquage médiatique qui nous fait croire à une explosion de la délinquance. Pour les lésions corporelles par exemple, il est difficile d’interpréter les statistiques, car elles regroupent aussi bien les lésions corporelles graves (couteau, armes à feu) que les simples (bagarres). On ne sait pas si l’on évoque ce qui est annoncé à la police ou la réalité. Mais si j’ose prétendre que les lésions corporelles graves ont baissé, c’est parce que je les ai étudiées, et que d’autres études le confirment. Certains faits divers rapportant des contraintes sexuelles commises par des préadolescents sont tout de même inquiétants. Qu’est-ce qui a changé chez les jeunes d’aujourd’hui? Le rapport des jeunes à la sexualité a bel et bien changé en raison de l’accès au porno. Je qualifie ce phénomène de «pornophagie». Avec Internet, les jeunes ont un accès direct à une suroffre de porno par rapport à la demande. Ils vont satisfaire leur curiosité sur Internet avant de passer à l’acte. J’ai constaté cela dans plusieurs affaires où deux voire trois garçons ont eu des rapports avec la même fille. S’ils connaissent ces pratiques, c’est parce qu’elles ont été scénarisées dans les films qu’ils ont regardés, et ils les reproduisent ensuite. Nous, nous n’aurions pas su comment faire à leur âge. J’ai eu un cas de ce genre avec une jeune fille qui était soûle et consentante au début. Puis cela a tourné au viol collectif. Et

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ces garçons ne connaissaient même pas cette jeune fille avant les faits! Quand on le décrit ainsi, c’est bien sûr une horreur qui nous met face à nos responsabilités d’adultes, car nous leur avons offert cet accès. Mais il faut souligner que le porno est devenu la norme pour une catégorie minime de jeunes, soit entre 8% et 10%. On voit apparaître chez eux une sorte de sexualité froide sans sentiments, une sexualité de consommation. Que peut-on faire pour lutter contre ce phénomène? Dans le cadre du projet 3 minutes pour les jeunes, j’ai proposé aux parlementaires fédéraux de légiférer pour qu’on ait des abonnements Internet familiaux. Que les fournisseurs d’accès Internet soient chargés, quand on s’inscrit chez eux, d’installer des filtres et de les gérer, plutôt que de laisser cette charge aux parents. Les deux tiers des parents sont démunis et ne savent pas installer un filtre. Par cette simple action, on réduirait l’offre de 85%. On retomberait dans une sorte d’humanité où l’accessibilité est mieux contrôlée. Et celui qui veut du porno paie pour ce type de service. Je ne comprends pas pourquoi personne ne prend cela en main, car ce n’est pas compliqué à mettre en place. Quand je vois que 65% des enfants neuchâtelois ont accès à Internet depuis leur chambre, je suis choqué, car je connais les dérives que cela peut engendrer. Quels sont les autres changements de comportements que vous avez constatés chez les jeunes? Le thérapeute Jean-Paul Gaillard qualifie certains jeunes d’aujourd’hui de mutants, car de nombreux changements, notamment des valeurs, sont survenus en très peu de temps. En tant qu’adultes, nous sommes dans un abîme d’incompréhension. Nous ne sommes pas préparés à gérer ces jeunes qui ont des comportements qui ne correspondent pas aux attentes que nous nourrissons à leur égard. La notion de temps par rapport aux biens de consommation a changé. Je suis quadragénaire, mais quand j’avais 15 ans, il n’y avait pas grand-chose à consommer pour moi. J’avais un peu d’argent de poche, mais je ne faisais pas l’objet d’un marketing ciblé. Si je voulais quelque chose, je devais attendre mon anniversaire. Aujourd’hui, quand un jeune veut quelque chose, il l’exige tout de suite, et s’il ne l’obtient pas, il monte en puissance, s’énerve et devient parfois violent. Certains jeunes n’ont pas la capacité de se projeter dans l’avenir. Ils perdent patience à la moindre contrariété et sont prêts à frapper, car ils ne pensent pas aux conséquences de leurs actes. Ils ne sont pas capables d’attendre. La publicité les a formatés à cela. Typiquement, un gamin va voler, en faisant parfois usage de la violence, le téléphone portable d’un autre jeune. Quand on lui demande pourquoi il a fait cela, il dit tout simplement qu’il avait besoin de ce téléphone. Il n’a ni regret ni compassion pour celui qui a reçu les coups. La culpabilité et la capacité de se remettre en question sont absentes chez cette catégorie de jeunes qui nous met en difficulté. Elle concerne environ 10% des jeunes, mais c’est une minorité croissante. Le rapport à l’autorité s’est aussi effrité chez ces jeunes. Ils n’identifient pas la hiérarchie. Ce changement sociétal nous pose problème, car on ne sait pas quoi faire avec eux.

Propos recueillis par Pascale Stehlin

En partenariat avec

Délinquance chez les jeunes

Olivier Guéniat Collection Savoir suisse aux Presses polytechniques fédérales

Qu’est-ce qui va pousser un jeune à être violent?

En criminologie, il y a une vingtaine de variables qui permettent d’expliquer le passage à l’acte. Elles sont résumables en quatre grands groupes qui expliquent 80% du passage à l’acte quand on a moins de 18 ans: Contexte personnel: sexe, âge, immigration, autocontrôle, classe sociale. Contexte familial: attachement aux parents, composition familiale (frères et sœurs ou enfant unique), valeurs, le fait d’avoir vécu des événements traumatisants. Contexte scolaire ou socioprofessionnel: attachement à l’école, absentéisme, échec scolaire. Il s’agit du groupe le plus important, car il n’y a rien de plus dangereux qu’un individu qui n’a aucun avenir et qui n’est pas capable de se projeter dans le futur. Pour Olivier Guéniat, spécialiste en criminologie: «Si l’on veut faire baisser la criminalité, il faut investir dans le scolaire et le socioprofessionnel, et on obtiendra des résultats.» Contexte environnemental: attachement au quartier d’habitation, diversité ou homogénéité sociale du quartier, appartenance à une bande.

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INTERVIEW

«La marginalisation d’un jeune est plus dangereuse que la violence en elle-même»

Psychiatre spécialisé dans les thérapies familiales, Christian Müller estime que les jeunes ne sont pas plus violents aujourd’hui qu’auparavant. Selon lui, il faut restaurer le dialogue entre les générations. Entretien.

En tant que thérapeute, avez-vous l’impression que la violence a augmenté chez les jeunes? Dans le cadre de ma pratique, je n’ai pas remarqué d’augmentation significative. La plupart des enfants qui viennent en consultation sont issus de familles qui portent une grande attention à l’éducation de leurs enfants et qui sont ouvertes à l’introspection. Mais il faut savoir que la plupart des enfants violents n’acceptent pas de suivre une thérapie de leur plein gré. Certains parents me consultent pour des conseils. Ils sont inquiets, car ils ne savent pas comment gérer l’agressivité de leurs enfants. Une certaine forme d’agressivité est normale chez l’enfant, car elle aide à trouver ses limites. Mais si ces comportements persistent à l’adolescence et mènent vers la délinquance, ce n’est plus admissible. Toutefois, la plupart des jeunes qui viennent me voir ont des problèmes qui sont gérables, comme la consommation de cannabis, les difficultés scolaires ou des rapports conflictuels avec les parents. Quelle part d’agressivité est normale chez un enfant? Je conteste la théorie selon laquelle la violence est normale à l’adolescence et qu’une réaction violente est typique de la crise d’adolescence. Après quarante ans de pratique, je ne sais toujours pas ce qui est typique d’une crise d’adolescence! Car la plupart des adolescents ne sont pas violents. Certains sont passionnés par un sport ou par la musique. D’autres sont plus timides, alors ils recherchent davantage le conflit. Mais la plupart d’entre eux se donnent de la peine dans ce qu’ils entreprennent. Voilà pourquoi on ne peut pas parler d’attitude typique de l’adolescent. Ce que je redoute plus, ce sont les comportements destructeurs. L’autosabotage. Si un jeune tape un de ses camarades, il va se créer des problèmes à l’école, s’embrouiller avec les autres élèves et avoir des ennuis avec la police. S’il est renvoyé de l’école, il risque de ne pas trouver de place d’apprentissage, et ce sera le début de la fin. Peu à peu, il va s’isoler et s’exclure de la société. La première chose que je demande à un adolescent, c’est ce qu’il fait dans la vie. Car si un jeune n’est pas dans un processus de formation, il est marginalisé et ne vit pas les expériences qu’il devrait. La marginalisation d’un jeune est plus dangereuse que la violence en elle-même. La violence n’est qu’un symptôme. Les jeunes d’aujourd’hui sont-ils vraiment si différents de ce que nous étions à leur âge? La société a énormément changé ces dernières décennies. Tous ces changements sont dé-sécurisants, et on a tendance à projeter nos peurs sur la jeunesse. Mais si l’on cherche une jeunesse violente, il suffit de retourner un peu en arrière, à l’époque des jeunesses hitlériennes ou de voir ce que certains enfantssoldats sont capables d’accomplir en temps de guerre. Si la société est violente, la jeunesse est violente elle aussi. Il ne faut pas pointer du doigt les jeunes. En revanche, ce qui a changé, c’est la séparation entre les générations. Avant, on faisait beaucoup de choses ensemble. L’apprenti vivait parfois chez son patron. A la fête du village, toute la famille élargie était là et discutait ensemble. Maintenant, on a séparé artificiellement les jeunes des adultes. Il faut un langage jeune, du théâtre pour les jeunes, des activités spécialement pour la jeunesse... Et toutes ces barrières font qu’on ne se parle plus, on n’a plus de liens. C’est très mauvais pour la cohésion entre les générations. Les jeunes ont soif de dialogue et sont prêts à s’ouvrir aux aînés, mais pas pour qu’on leur fasse la morale. Le deuxième changement est la perte de certaines valeurs. Avant, les gens allaient ensemble à l’église. Aujourd’hui, on vit dans une société aux valeurs éparpillées. Les jeunes ne côtoient plus d’autres générations et sont contraints de se forger euxmêmes ces valeurs manquantes. Il y a un grand vide, et l’industrie américaine s’y est engouffrée avec ses films, ses jeux vidéo et ses idéaux.

VIOLENCE CHEZ LES JEUNES

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Est-ce que la violence présente dans certains films ou dans des jeux vidéo influence véritablement les jeunes? Pour vous répondre, je vais reprendre une théorie de Jean Piaget. En étudiant la façon de jouer des jeunes, il a constaté que ces derniers avaient mis en place des règles, et qu’ils les respectaient. Ils avaient ainsi développé leur conscience morale. Cela signifie que la conscience morale est une construction à l’intérieur de la personne et qu’elle n’est pas uniquement inculquée. Le jeune construit ses valeurs, ses idées sur le monde par le biais des films, certes, mais aussi avec ce qu’il reçoit de sa famille, de l’école, de ses fréquentations. Les jeunes qui ont une certaine maturité et un environnement sain arrivent à développer leur propre jugement. En revanche, si le jeune vit dans un milieu précaire, qu’il est livré à luimême, qu’il a de mauvaises fréquentations et n’a personne à qui parler du contenu des films pornos, il y a davantage de risque qu’il reproduise certains schémas violents ou pornographiques. Et comment gérer les jeunes qui sombrent dans la délinquance? De tout temps, il y a eu des jeunes délinquants. Ce phénomène est inhérent à toute société. Quelqu’un qui a systématiquement recours à la violence est dangereux, qu’il soit jeune ou adulte. Certains jeunes peuvent être resocialisés, et on obtient de bons résultats avec le placement en établissement spécialisé. J’ai connu des jeunes gens violents qui ont changé, car ils avaient trouvé leur voie. D’autres souffrent de troubles de la personnalité ou d’une autre pathologie, et doivent être traités. Certains se perdront dans cette voie de la délinquance. Il y a différents facteurs qui poussent à la délinquance, comme le milieu social, la famille, la situation scolaire, la personnalité et l’immigration. Il y a de multiples causes, et c’est pour cette raison qu’il n’y a pas de remède miracle. Quels conseils pouvez-vous donner aux parents qui ne savent pas comment faire face aux attitudes violentes de leurs enfants? Je conseillerais aux parents de ne pas se fixer sur le négatif. Les parents ont tendance à souligner ce que l’enfant a fait de mal, mais cette attitude nourrit le mal-être de l’enfant et peut créer une mauvaise estime de soi. Il faut apprendre à positiver, à relever ce qu’il fait de bien, même si ce sont de petites choses. On peut mettre en place un système de bonus, où tout doit se mériter. L’enfant d’aujourd’hui est trop gâté. Il reçoit des choses sans rien faire. Si on gratifie un comportement non constructif, l’enfant en déduit qu’il ne doit rien donner pour recevoir. Le donnant-donnant n’existe plus. C’est bien de récompenser un enfant qui se donne de la peine, mais s’il n’y a aucune raison de le récompenser, il ne comprendra pas qu’il doit mériter les choses qu’il reçoit. Il y a aussi le carton rouge. Si cela ne va pas, on coupe court et on punit. Si un jeune est très agressif, j’utilise exactement le même système. Les gens sont anti-institutions, car le gouvernement prétend que cela coûte cher. Mais c’est pourtant un très bon moyen de soigner un jeune marginal. Dans une institution que je connais, les jeunes se montraient violents et ne faisaient pas leurs corvées. Il a été décidé d’interdire les sorties le week-end s’ils ne collaboraient pas. Comme les enfants voulaient rentrer chez eux, ils se sont calmés et ont fait leurs corvées. Les vieilles recettes marchent encore.

Propos recueillis par Pascale Stehlin

«Il est faut de croire que les jeunes sont violents de plus en plus tôt»

Concernant l’âge des auteurs d’actes de violence, on distingue généralement au niveau pénal les mineurs de 10 à moins de 15 ans et ceux de 15 à 18 ans révolus. Le nombre absolu de jugements prononcés à l’encontre de jeunes âgés de 10 à moins de 15 ans a passé de 340 cas à un peu plus de 500 cas entre 1999 et 2008, alors que celui des 15 à 18 ans est passé de 900 à 1880 cas durant la même période. Si l’on compare les deux tranches d’âge, on constate donc que la part des délits commis par les 10 à 15 ans a chuté de 28% à 22%, alors que celle des mineurs de plus de 15 ans a augmenté de 72% à 78%. Par ailleurs, selon le Département fédéral de justice, les actes de violence des moins de 15 ans sont généralement d’une gravité moindre. Le pic de violence chez les jeunes se situe à l’âge de 15 ans et demeure une constante depuis des années. Selon Olivier Guéniat, chef de la police de sûreté de Neuchâtel, il est faux de croire que les jeunes sont violents de plus en plus tôt: «C’est un mythe. L’âge moyen n’a pas changé depuis vingt ans.»

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ABUS SEXUEL

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Abus sexuels en parler pour s’en sortir Ces dernières années, nous avons l’impression que les médias révèlent chaque jour de nouveaux cas d’abus sexuels. En tant que parent, comment ne pas craindre que cela puisse arriver à son propre enfant? Peut-on réellement prévenir les abus sexuels, sans pour autant être effrayé à l’idée de laisser seul son enfant avec un adulte? Et si l’on suspecte quelque chose, comment réagir, comment venir en aide à son enfant? qu’entend-on par abus sexuels? L’Organisation mondiale de la santé parle d’abus sexuel lorsqu’un individu utilise sa fonction/position supérieure, son emprise ou sa force pour tourner à son avantage sa relation de pouvoir afin d’en obtenir une quelconque jouissance sexuelle. L’abus sexuel sur un enfant est défini comme «toute participation d’un enfant ou d’un adolescent à des activités sexuelles qu’il n’est pas en mesure de comprendre, qui sont inappropriées à son âge et à son développement psychosexuel, qu’il subit sous la contrainte ou qui transgressent les tabous sociaux». Très souvent, lorsqu’on parle d’abus sexuels, on pense que l’auteur est un inconnu. Or, ces cas restent marginaux en Suisse, la plupart des auteurs et des victimes se connaissant personnellement. Pour preuve, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (2008), dans 84,8% des actes commis sur mineur, l’enfant connaît son auteur, et dans 54,5% des cas, il y a une relation familiale. «Expliquer à son enfant qu’il ne doit pas accepter de bonbons de la part d’un inconnu est certes judicieux, mais il ne faut pas oublier que la prévention doit se

faire pour les personnes familières», précise Thérèse Cuttelod, psychologue coordinatrice de l’Association Familles solidaires, organisme qui vient en aide aux enfants et adolescents victimes ou auteurs d’abus sexuels ainsi qu’à leur famille. Il est important également de préciser que l’auteur de ces actes peut être un adulte, mais aussi un adolescent. Ces abus, qui peuvent être tout aussi graves que ceux commis par un adulte, sont punissables par la loi. En effet, en Suisse, selon l’article 187 du Code pénal, tout acte d’ordre sexuel sur mineur de moins de 16 ans est interdit si la différence d’âge entre les participants est de plus de trois ans, qu’ils soit consentants ou non. Aujourd’hui encore, malgré la surmédiatisation de l’abus sexuel, notre société préfère souvent méconnaître ce problème, voire le nier. Ce qui accentue la difficulté pour les personnes qui en sont victimes à sortir du silence. «La plupart des adultes que nous recevons parlent pour la première fois des abus vécus dans leur enfance. Des années de silence. Dix, vingt, cinquante ans de silence et de tentatives pour oublier et se convaincre que ce n’était pas si grave, explique Elisabeth Ripoll de l’Association

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ABUS SEXUEL Faire le pas, organisme qui vient en aide aux victimes d’abus sexuels dans l’enfance. Parler est une manière de redonner la parole à l’enfant qui a été victime; c’est une façon d’entrer dans un processus de guérison. Si la parole est importante, l’écoute et l’accueil qui lui sont faits sont essentiels. Mais si la parole reste un vecteur de guérison, elle n’en est pas pour autant facile.»

la communication comme outil de prévention De nombreux parents se sentent démunis face à la problématique des abus sexuels et ne savent pas comment aborder le sujet avec leur enfant. Comment en effet trouver les mots justes pour aborder une thématique aussi délicate, sans pour autant l’effrayer? Tout d’abord, il est important de parler de la sexualité aux enfants. Et surtout, se montrer ouvert pour répondre à leurs questions. En utilisant un langage juste et adapté à leur âge, les enfants seront amenés à mieux connaître leur corps et ses fonctions, et pourront plus facilement différencier ce qui leur plaît de ce qui leur paraît étrange ou désagréable. Il faut également savoir écouter nos enfants. En les encourageant à développer leurs sentiments et à exprimer leurs opinions, nous leur apprenons à «oser dire» et «oser dire non». Cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas de règles. Mais en tant que parent, il est parfois utile de se rappeler que la désobéissance joue aussi un rôle. Lorsque les règles sont expliquées, et que l’enfant se sent reconnu comme personne unique et impliquée dans les prises de décision familiales, il développe confiance et estime de soi. «Finalement, la prévention ne se fait pas forcément sur l’abus sexuel, mais sur l’abus en général, explique Thérèse Cuttelod. L’enfant sûr de lui et capable d’identifier ses sentiments sera mieux à même de réagir face à la violence.» Le rythme effréné de nos journées, entre notre vie professionnelle, les horaires scolaires, la fatigue, ne nous permet pas toujours d’être suffisamment à l’écoute de nos enfants. Pourtant, se montrer présent et vigilant est sans doute l’un des meilleurs outils de prévention. Un enfant isolé et désécurisé sera en effet plus facilement victime. Alors, même si cela semble a priori évident, prenons le temps de nous intéresser à nos enfants, à leurs activités, à leurs amis. Allons rencontrer les personnes à qui nous les confions, discutons avec elles. Maintenir une bonne communication au sein

de la famille permet aux enfants de se sentir à l’aise et en confiance. Ils auront alors moins peur de venir nous parler d’une situation qui leur semble anormale.

je suspecte un abus sexuel, comment réagir? Avant tout, il faut prendre une bonne respiration et ne pas entrevoir le pire immédiatement. Il est nécessaire de rester le plus neutre possible et de ne pas tirer prématurément des conclusions. Il faut écouter son enfant, reprendre avec lui les termes exacts qu’il a utilisés, et lui demander de les préciser. Il est important de ne pas mettre en doute sa parole et de lui affirmer que nous allons l’aider. Dire également à son enfant qu’«ensemble, nous ferons tout pour que ça ne se reproduise jamais» va lui donner un sentiment de réconfort et de sécurité. Certains enfants, les plus petits notamment, peuvent donner l’impression de ne pas réagir à ce qu’il s’est passé, alors que d’autres vont le vivre très mal. Mais, quelle que soit leur réaction, il est important que l’entourage agisse. Si le danger semble immédiat (mon enfant est en contact régulier avec son agresseur), il faut s’adresser directement à la police (Brigade des mineurs et des mœurs). En revanche, rien ne sert de se précipiter. Mieux vaut prendre le temps de discuter avec les professionnels qui s’occupent de l’enfant (pédiatre, maîtresse, etc.). Dans tous les cas, il est conseillé de consulter un centre d’aide pour les victimes d’infractions (LAVI), qui informera sur les démarches à entreprendre et sur les différentes possibilités de soutien. Enfin, n’oublions pas qu’en tant que parent, nous avons un rôle à jouer dans le processus de guérison de notre enfant. Etre à son écoute, se montrer disponible et compréhensif, voilà qui lui permettra de se sentir entouré dans cette épreuve et de la traverser dans les meilleures conditions possibles.

Karine Alvare ook.ch

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INTERVIEW

«Votre enfant a besoin de se sentir entendu et soutenu» Psychologue,Thérèse Cuttelod est aussi

coordinatrice de l’Association Familles solidaires, active depuis 1993 dans l’aide aux familles confrontées à la problématique des abus sexuels. L’organisation offre son soutien aux enfants et aux adolescents victimes d’abus sexuels ainsi qu’à leurs parents, de même qu’aux adolescents auteurs d’actes d’ordre sexuel sur demande du Tribunal des mineurs.

Comment puis-je aider mon enfant qui a été victime d’abus sexuels? Votre enfant a besoin de se sentir entendu et soutenu. Pour cela, inutile de le harceler de questions, mais soyez à l’écoute de ses ressentis et disponible pour répondre à ses interrogations. Il peut être difficile pour un enfant d’aborder un sujet qu’il sait pouvoir faire de la peine à ses parents. Un espace neutre lui permettra d’exprimer ses ressentis, encadré par des professionnels spécialisés dans cette problématique. Familles solidaires offre ainsi des séances individuelles et de groupe d’art-thérapie pour les enfants. A travers leurs créations, à partir de thèmes proposés par le thérapeute et en lien avec les abus sexuels, ils peuvent déposer leur vécu et explorer les émotions qui y sont liées. Peut-on s’en sortir après une telle épreuve? Les enfants ont une force de vie impressionnante qui leur permet souvent de continuer à se développer et à s’épanouir malgré un vécu aussi terrible. Plus l’enfant évolue dans un environnement attentionné et bienveillant, à travers lequel il se sent reconnu en tant qu’individu et aimé, plus il a d’armes pour faire face au désarroi ressenti par une telle expérience. Cela dit, la souffrance peut ressurgir des années plus tard, à l’adolescence ou encore lorsqu’il deviendra lui-même parent. Il pourrait alors traverser des moments difficiles où il devra affronter son passé.

+ d’info Association Familles solidaires, Lausanne www.familles-solidaires.ch Association mira romand www.mira.ch Association Telme www.telme.ch Association Disno www.disno.ch Centre de consultation pour les victimes d’abus sexuels, Genève www.ctas.ch Centre de consultation les Boréales, Lausanne www.chuv.ch Alliance suisse pour la prévention des abus sexuels www.dites-le.ch Association Faire le pas, www.faire-le-pas.ch

www.ciao.ch www.147.ch

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Témoignages

«Ce qui lui est arrivé a bouleversé notre vie»

«Je suis une maman d’une petite fille de 8 ans qui a dénoncé son père à l’âge de 3 ans. J’ai deux autres filles majeures et deux petits-enfants. Ce qui lui est arrivé a bouleversé notre vie, mais le pire a été la perte de confiance en ma qualité de maman. J’ai pu trouver une oreille attentive à toute cette souffrance auprès du groupe de paroles de Familles solidaires, qui a fait office de soupape de sécurité, en tandem avec mon thérapeute. Ma famille a tout simplement fui, je pense qu’on leur faisait peur! Heureusement, j’ai un cercle d’amies, et le compagnon de l’une d’elles, qui ont fait front avec moi, ainsi que ma fille aînée, son mari et un policier d’exception, qui est toujours là pour nous. La meilleure thérapie a tout simplement été leur indéfectible amour. Pour ma fille, j’ai trouvé le cours «tatout», qui lui a donné des outils pour avoir moins peur, retrouver confiance en elle et son corps. Elle fait de l’athlétisme, et elle est heureuse quand elle fait son sport! Nous avons aussi déménagé et changé de canton, laissé derrière nous tout ce qui pouvait rappeler de très mauvais souvenirs. Nous sommes heureuses autant que possible dans notre nouvelle vie. Un grand bémol, la justice!» www.tatout.ch

Comment envisager l’avenir après un abus sexuel? «Je ne pouvais pas envisager une vie relationnelle après l’abus. J’avais des difficultés à entrer en contact et avais besoin de confiance envers la personne. Comment vais-je m’y prendre? On pourrait perdre le sens de la normalité. Je ne savai s plus ce qui était normal. Parler de l’abus à quelqu’un m’a permis de m’ouvrir et de créer une relation.» Julie*

*prénom d’emprunt

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INTERVIEW

«Un enfant doit savoir qu’il a le droit de dire non» Psychologue, Marco Tuberoso est aussi coordinateur de l’Association mira. La mission de cet organisme est de prévenir les abus sexuels dans les milieux de loisirs, en étant un soutien aux associations et aux paroisses. Créée en 1998 à Zurich, elle a ouvert ses portes en Suisse romande en 2007.

Est-ce que j’ai raison d’avoir peur que mon enfant soit victime d’abus sexuel lors d’activités de loisirs? Même si on parle beaucoup d’abus sexuel à notre époque, il ne faut pas voir le mal partout. Les contacts physiques sains entre adultes et jeunes sont essentiels. Ils partent d’un élan spontané et réciproque, et ont lieu dans un contexte relationnel clair. Savoir quels sont les contacts sains permet de reconnaître les contacts inadéquats voire abusifs. Malheureusement, il peut arriver que des adultes malintentionnés œuvrent dans l’association de votre enfant. Un enfant doit savoir qu’il a le droit de dire non. Une bonne prévention est de lui donner le droit à l’expression. Il aura moins peur de venir raconter ce qu’il vit si la communication est favorisée au sein de la famille. Mon enfant est dans une nouvelle association, comment être rassuré? Allez à la rencontre de l’association et des personnes qui vont encadrer votre enfant. Discuter régulièrement avec ces personnes vous permettra de mieux connaître l’activité que pratique votre enfant et d’avoir une idée des contacts physiques spécifiques qui peuvent y être associés (gestes d’apprentissage pratiqués au cours des activités). Si vous et votre enfant savez quels sont les gestes habituels, vous serez plus à même d’identifier l’inadéquat et l’abusif. Dans ce contexte où les abus sexuels font régulièrement la une des journaux, osez demander au responsable de l’association quelles mesures il prend pour protéger vos enfants et les intervenants. Finalement, discuter en famille des activités de la journée est un excellent moyen de montrer votre intérêt à votre enfant et lui permettre d’exprimer un éventuel malaise vis-à-vis d’un encadrant.

+ d’info Centres de consultation LAVI Suisse romande Fribourg Genève Delémont Neuchâtel La Chaux-de-Fonds Lausanne Monthey Sion

026/305 15 80 022/320 01 02 032/420 81 00 032/889 66 49 032/889 66 52 021/320 32 00 024/472 45 67 027/323 15 14

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LES WONDERWOMEN

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Elles concilient bébé et boulot Quand maman travaille, l’organisation de la famille peut parfois se révéler compliquée. Entre crèche ou nounou, activités parascolaires et tâches ménagères, comment s’organiser pour poursuivre ses projets professionnels? Qu’elles se soient investies dans la politique, le journalisme ou l’entrepreneuriat, des femmes pétillantes et talentueuses nous racontent comment elles ont mené leur carrière tout en étant mamans.

L’arrivée du premier enfant est toujours un bouleversement pour les couples qui doivent réapprendre à vivre en tant que parents. Mais elle est parfois aussi un bouleversement pour la carrière des femmes. Pour certaines, la naissance d’un enfant est une période de doute sur leurs priorités. Elles souhaitent poursuivre leurs rêves, mais doivent s’organiser pour continuer d’assurer le quotidien. Danièle, jeune entrepreneuse et maman de deux enfants (voir encadré), avoue qu’elle «concilie tant bien que mal toutes ces choses», mais que parfois, elle «n’arrive plus à tout faire». Il est vrai que les conditions ne sont pas toujours réunies pour faciliter la vie des mamans – et des papas. Durant les premières années de l’enfant, le défi est de trouver un mode de garde qui soit adapté aux horaires de la famille. Plus tard, c’est la fin de l’école et les activités scolaires dont il faut s’accommoder. Sans compter les immanquables tâches ménagères à partager au sein du couple.

Une occasion de faire le point Le congé maternité peut vous donner l’occasion de faire le point sur vos projets professionnels. Partagez également vos désirs avec votre entourage, votre compagnon, bien sûr, mais aussi votre réseau d’amis. C’est aussi grâce à eux que vous trouverez l’énergie pour réaliser vos projets et que vous mettrez en place l’organisation qui vous convient. Un partage clair et équitable des tâches et des rôles avec votre compagnon est essentiel pour permettre à chaque membre du couple de trouver le meilleur équilibre possible. Nadene Canning, qui a fondé un centre de consultations dont la spécialité est d’aider les femmes à concilier leur vie familiale et professionnelle (voir encadré), suggère de parler ouvertement de cette répartition au sein du couple: «Si, par exemple, vous vous mettez à votre compte, il est important d’établir des règles au sein de la famille pour que les rôles soient répartis en fonction des envies et des qualités de chacun.»

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LES WONDERWOMEN d’amis autour de moi pour me donner un coup de main dans cette aventure. A chaque fois que j’ai besoin d’aide, je peux faire appel à un ami dont c’est le domaine de prédilection.» C’est aussi la vision de Danièle: «Nous demandons également beaucoup d’aide. Et nous avons un bon réseau d’amis et de connaissances.»

Les mamans, un atout pour les entreprises!

C’est aussi une manière de se rassurer sur ses capacités en tant que couple à gérer des situations parfois complexes. Caroline, qui a la chance d’avoir un mari très engagé (voir encadré), nous parle de l’implication de son compagnon: «Il n’a jamais rechigné à changer une couche ou à donner un bain, ni même à se lever la nuit! Je sais que je peux compter sur lui et lui sur moi à tout moment, c’est très rassurant.» Caroline nous confie aussi que le papa «rentre parfois moins fatigué du travail qu’après une journée à la maison», preuve s’il en est qu’être maman au foyer n’est pas si facile!

Une maman... entrepreneuse? Lorsque le congé maternité devient un moment privilégié pour réfléchir sur sa vie professionnelle, il est l’occasion pour certaines de créer leur entreprise. Parce que c’est leur désir profond, mais aussi parce que cela leur donne une flexibilité dans leurs horaires de travail qui leur permet de consacrer plus de temps à leurs enfants. Mélanie, qui vient de fonder une boutique de vêtements en ligne (voir encadré), nous confie: «C’est également un investissement sur l’avenir; si ça marche, je pourrai arrêter mon travail annexe et être plus flexible sur mon emploi du temps afin de m’occuper de ma famille.» Une fois encore, le réseau personnel et professionnel peut être crucial dans la réussite de vos projets. Mélanie raconte: «Travaillant avec un petit budget, j’ai la chance d’avoir plein

Les mamans qui travaillent en entreprise peuvent discuter avec leur employeur avant leur départ en congé maternité. David Veenhuys, auteur de nombreux ouvrages sur le marketing et le travail des femmes (voir encadré), nous dit à ce propos: «Vous pouvez proposer à votre entreprise de rester en contact et de vous tenir informée lors de votre congé.» Cela permet de signaler à votre employeur votre motivation et peut vous donner des outils pendant votre congé pour rester au courant des nouveautés. L’employeur a tout intérêt à vous aider dans votre démarche, puisque vous connaissez les rouages de l’entreprise et êtes déjà formée. De plus, comme le décrit David Veenhuys, «la majorité des clients étant des clientes, avoir des employées femmes est essentiel pour que les entreprises restent proches de leur marché. C’est le prochain combat pour les entreprises: comment engager – et garder – des femmes!» Alors, s’il est certain que les mamans représentent un défi logistique pour les entreprises, elles peuvent également symboliser une force. Romaine Jean, journaliste à la TSR (voir encadré), en est persuadée: «Les mères qui travaillent ont deux vies à gérer. Je constate tous les jours autour de moi qu’elles sont souvent, par la force des circonstances, plus efficaces.» Liliane Maury-Pasquier, conseillère aux Etats genevois et mère de quatre enfants (voir encadré), conclura ainsi: «Comme tout être humain, je ne suis pas séparée en compartiments étanches: ce que je vis dans une «case» rejaillit forcément sur les autres, et tant mieux! Mon expérience de maman m’est bien sûr utile dans mon travail de sagefemme, pour accompagner les mères, les pères et leurs bébés. Mais elle renforce aussi mon engagement et me rappelle l’importance de préparer aujourd’hui un avenir décent à nos enfants demain.»

Témoignages recueillis par Aurore Bui ook.ch

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les mamans entrepreneuses Danièle Mc Clellan et Christie Mutuel

Danièle Mc Clellan, maman de deux petits garçons, et Christie Mutuel, maman d’un jeune garçon, ont créé une marque de vêtements et d’accessoires éthiques pour enfants*. Danièle nous raconte l’aventure.

Qu’est-ce qui vous a motivées à créer votre entreprise? Nous nous sommes lancées dans l’aventure il y a deux ans, et notre première collection a atterri dans les magasins ce printemps. Christie, styliste de formation, a toujours eu dans l’idée de créer une ligne de vêtements. A la naissance de son fils, les choses ont pris un virage bien défini: la création d’une ligne de vêtements pour enfants. Je suis moi-même journaliste de formation, et les projets indépendants et créatifs ont toujours suscité mon intérêt. Je suis également maman de deux petits gars, et ce projet a tout de suite résonné en moi. Nous nous sommes dit que nous étions complémentaires, et que ce serait un atout. Quels obstacles rencontrez-vous et comment les surmontez-vous? L’apport financier a été un souci, même si nous avons bénéficié de soutiens. Parfois, le temps nous fait défaut, car nous devons tout gérer dans l’entreprise – de la comptabilité à l’administration, en passant par la création, la production, la communication – sans avoir d’expérience dans tous les domaines. Nous compensons avec beaucoup de travail et un peu de culot! Comment concilier ce travail avec le fait d’être maman? Je procède par priorités: en ce moment, la création d’entreprise prend tout mon temps, mais a l’avantage de me permettre d’avoir des horaires flexibles. Du coup, je peux le plus souvent possible amener et aller chercher mes enfants à l’école et chez la nounou, ce qui est ma principale priorité. Je travaille donc souvent le soir. * L’Asticot est une marque de vêtements et d’accessoires pour enfants qui sont à la fois ludiques, originaux, design et éthiques. La qualité du design suisse est symbolisée sur les vêtements par un bouton rouge avec une couture en forme de croix suisse.

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L’avis des professionnels Nadene Canning Nadene Canning, vous avez fondé en 2003 un centre de consultations et de ressources dont la spécialité est d’aider les femmes à concilier leur vie familiale et professionnelle. Quels sont les trois conseils que vous donneriez à une maman qui souhaiterait reprendre une activité professionnelle après une pause famille? Mon premier conseil serait de ne pas quitter votre activité professionnelle! Réduisez votre taux d’activité si vous sentez que c’est nécessaire, mais de nos jours, les employeurs pardonnent rarement un arrêt totat d’activité. Si vous vous arrêtez pour consacrer du temps à votre enfant, il faut que vous sachiez que ce sera beaucoup plus difficile que de travailler en entreprise, et que vous n’aurez pas le même statut social. Deuxièmement, il est très important de négocier avec votre employeur avant le départ. Dites-lui que vous êtes motivée à poursuivre votre carrière, essayez d’organiser les phases de transition, en proposant par exemple de réduire votre taux d’activité sur une période donnée. Enfin, il est essentiel que vous écoutiez vos propres désirs et que vous vous affranchissiez des «conseils» prodigués par votre entourage. Les conseils sont souvent donnés en référence à sa propre histoire, or c’est à vous de construire votre chemin personnel et professionnel en fonction de votre expérience et de vos projets. Pensez-vous que le fait que les nouveaux papas s’investissent plus dans l’éducation de leurs enfants peut faire évoluer les mentalités? Si, dans les couples, les pères s’engagent plus, il est encore difficile pour les hommes de revendiquer cet engagement dans leur vie professionnelle. Ceux qui travaillent dans le social et les services publics ou dans certaines petites sociétés y parviennent parfois, mais dans l’économie, ils ont tendance à être disqualifiés d’office, car les dirigeants des sociétés ont souvent une vision plus traditionnelle des rôles. Et la crise n’arrange pas les choses, car elle renforcerait plutôt les schémas. Selon vous, quelle est la clé de la réussite pour concilier au mieux vie professionnelle et vie privée? Le terme «carrière professionnelle» a parfois un sens ambigu pour les femmes. Elles considèrent comme une forme d’égoïsme de vouloir quelque chose pour elles. Pourtant, il n’y a rien de mal à avoir des ambitions et à souhaiter évoluer dans sa vie professionnelle. J’encourage les femmes à s’interroger sur ce qu’elles souhaitent profondément. Vous recevrez de nombreux conseils de la part de votre entourage, mais ils correspondront au vécu ou aux envies de la personne qui vous les donnera, et non pas à votre vécu et à vos envies! Une fois que vous savez ce que vous voulez, n’hésitez pas à demander à vos partenaires – privés et professionnels – le soutien dont vous avez besoin pour réaliser vos projets. Si, par exemple, vous vous mettez à votre compte, il est important d’établir des règles au sein de la famille pour que les rôles soient répartis en fonction des envies et des qualités de chacun. Nadene Canning est aujourd’hui directrice d’AllSystemsgo, qui fait de l’accompagnement de projets pour les entreprises, et elle est en train d’écrire un livre.

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regards croisés David Veenhuys David Veenhuys, vous êtes un spécialiste du marketing et conseillez les femmes dans le développement de leur carrière. Quels sont les trois conseils que vous donneriez à une maman qui souhaiterait reprendre une activité professionnelle après une pause famille? Premièrement, il est essentiel de maintenir et de renforcer son réseau: 85% des postes ne sont jamais publiés, et c’est à travers votre réseau que vous y aurez accès. Ensuite, il est très important de se tenir au courant des nouveautés dans son domaine. Faire des formations, se documenter seront une force pour votre recherche d’emploi et démontreront votre intérêt pour le sujet. Enfin, vous pouvez proposer à votre entreprise de rester en contact et de vous tenir informée lors de votre congé. Vous êtes une force pour votre entreprise, puisque vous en connaissez les rouages. Pensez-vous que le fait que les nouveaux papas s’investissent plus dans l’éducation de leurs enfants peut faire évoluer les mentalités? On devrait encourager les hommes qui le souhaitent à aménager leur temps de travail pour s’investir dans l’éducation de leurs enfants. Si de telles mesures deviennent acceptables pour les hommes dans le monde de l’entreprise, elles le deviendront également pour les femmes, qui gagneront en crédibilité dans leur double rôle de maman et de travailleuse. Quelles sont les difficultés pour les mamans qui souhaitent poursuivre une carrière professionnelle? Des études ont montré que le fait d’avoir des enfants diminue le salaire des femmes, et augmente celui des hommes. De nombreux préjugés sur les femmes et notamment les mamans (absentéisme, manque de disponibilité...) freinent leur carrière. De plus, elles requièrent souvent du temps partiel, ce qui demande aux employeurs de gérer une organisation à laquelle ils ne sont pas forcément habitués. Il faut également que nous sortions d’un modèle établi où la carrière doit forcément se «faire» entre 30 et 40 ans. Une accélération de carrière n’est pas toujours possible pour les femmes dans cette période de leur vie, si elles ont des jeunes enfants. La carrière d’une femme peut évoluer plus tard, avec un déroulement différent de celui des hommes. Les entreprises doivent certes s’adapter à de nouveaux schémas, mais c’est pour leur bien! La majorité des clients étant des clientes, avoir des employées femmes est essentiel pour rester proche de son marché. C’est le prochain combat pour les entreprises: comment engager – et garder – des femmes! La société suisse doit également prendre ce problème en considération. Si nous ne souhaitons pas avoir un problème démographique, nous devons préparer l’infrastructure pour que les femmes puissent travailler. Et qu’en est-il des femmes entrepreneuses? Les femmes ont tendance à se dévaloriser. Dans le domaine de l’entrepreneuriat par exemple, elles ont peur d’investir et de prendre des risques. David Veenhuys est l’auteur de nombreux ouvrages sur le marketing et le travail des femmes. A travers ses activités de coaching et des ateliers de formation, il aide ses clients à trouver le travail de leurs rêves – au sein de leur entreprise ou à l’extérieur – et à travailler selon leurs valeurs et leurs passions. Il propose également des ateliers en entreprise pour les aider à garder leurs employées femmes.

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L’affaire des papas aussi

Témoignage

Caroline et Michel*, membres du Mouvement pour la condition paternelle, ont accueilli deux enfants en même temps. Ils nous racontent comment cette expérience a influencé leur vie professionnelle et personnelle.

Pouvez-vous nous dire en quelques mots qui vous êtes? Michel et moi sommes mariés depuis un peu plus de deux ans. Nous avons fait les choses assez vite, dans le sens où l’on s’est mariés, on a acheté une maison, et eu un enfant après seulement deux ans ensemble. Nous avons aussi des chiens, des chats, des poissons et même des crevettes pour peupler la maison! Je suis éducatrice spécialisée – je travaille dans le domaine du handicap mental – et Michel est chef de projet. Avant d’avoir des enfants, nous étions très investis dans notre travail. Nous ne nous sommes jamais posé de questions sur notre avenir, tout est venu naturellement, mais nous mettons un point d’honneur à nous faire plaisir avec des activités individuelles et en couple pour nous ressourcer. Quels défis vous êtes-vous lancés pour concilier vie familiale et vie professionnelle? Les circonstances de la vie ont fait qu’au moment où j’accouchais de notre premier enfant, nous avons obtenu la garde du premier enfant de mon mari. Devenir au même moment deux fois parents – d’un bébé et d’un enfant plus grand, que nous connaissions peu – était un défi! Michel a toujours souhaité avoir des enfants; il est très «papa» et ne voulait pas passer à côté de nos enfants. Lui-même a été élevé en partie par des gouvernantes, et ses parents étaient séparés. Il met donc un point d’honneur à être présent pour ses enfants, et il a naturellement baissé son temps de travail à 60%, afin d’être là pour eux. Financièrement, nous avons dû faire attention, car nos revenus ont fortement diminué; or, élever des enfants a un coût. Finalement, mon mari a donc à nouveau augmenté son temps de travail à 80%, ce qui nous a aidés financièrement. Quel impact cet aménagement a-t-il eu sur vos carrières? Personnellement, je n’ai pas pu m’investir dans mon métier de la même manière. Cela a été difficile pour moi de l’accepter. Le fait que Michel ait descendu son pourcentage m’a cependant aidée à suivre mes études dans de bonnes conditions. Pour Michel, cela a aussi eu des conséquences, car un homme travaillant à temps partiel n’est pas toujours reconnu, bien que les gens aient compris notre situation particulière. Il n’a pas pu pendant un temps évoluer dans son travail comme il l’aurait voulu. Mais aussi, qu’est-ce que cela a apporté à votre famille? Pour notre famille, les premiers mois ont été très difficiles, mais les épreuves passées ensemble nous ont rendus plus forts et plus amoureux. Les enfants ont un très beau lien avec leur papa, et cela valait bien les moments de doute. Michel n’est pas du tout du genre à minimiser ma tâche avec une maison et deux enfants. Il sait ce qu’être chez soi implique, et il rentre parfois moins fatigué du travail qu’après une journée à la maison! Le fait qu’il soit impliqué dans la vie de famille fait que les tâches avec les enfants sont réparties de manière égalitaire entre lui et moi. Il n’a jamais rechigné à changer une couche ou à donner un bain, ni même à se lever la nuit! Je sais que je peux compter sur lui et lui sur moi à tout moment, c’est très rassurant.

*Prénoms fictifs (noms réels connus de la rédaction)

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Les mères qui travaillent ont deux vies à gérer (...). Je constate tous les jours autour de moi qu’elles sont souvent, par la force des circonstances, plus efficaces.

Romaine Jean Pouvez-vous vous présenter en quelques mots? Je suis une mère et une journaliste, mais à choisir entre les deux «professions», je dirais que la chose la plus belle qui me soit arrivée dans ma vie est la rencontre avec mon compagnon et la naissance de notre fils. Pour le reste, je suis d’origine valaisanne, et j’ai fait des études en sciences politiques, avant de débuter dans le journalisme à l’Agence télégraphique suisse à Berne, puis à la radio et à la télévision. Vous avez réussi une belle carrière en tant que journaliste. Avez-vous déjà eu le sentiment que le fait d’être aussi une maman pouvait représenter un frein ou un obstacle à votre carrière? J’ai eu la chance de partager ma vie avec un compagnon et un père magnifique et responsable, qui a beaucoup contribué à l’éducation de notre fils et qui m’a laissé une liberté totale. Avez-vous mis en place un mode d’organisation particulier? Hélas non, ou alors à l’insu de mon plein gré. Je sais que notre fils a toujours été présent dans mon esprit, même en reportage à l’étranger, même en plein stress d’actualité. Je n’ai de loin pas toujours été à la hauteur, et j’ai toujours dû me battre contre une forme de culpabilité. Disons que les choses se sont faites naturellement, un peu dans le chaos, mais avec, je l’espère, beaucoup d’amour. Est-ce que, en tant que femme et maman, vous avez l’impression d’aborder votre travail différemment? Les mères qui travaillent ont deux vies à gérer. C’est une donnée de base, et je constate tous les jours autour de moi qu’elles sont souvent, par la force des circonstances, plus efficaces. Mais il est difficile de généraliser. Le fait d’être un personnage public vous a-t-il posé des problèmes dans votre vie personnelle? Pas à moi, mais peut-être à mon entourage. Notre fils n’a jamais aimé qu’on lui fasse remarquer à l’école que sa mère était au journal la veille. Quels sont les éléments clés qui vous ont permis d’atteindre le succès? Le travail. Je suis toujours poussée par la curiosité et l’action... C’est un peu pénible pour mes proches, qui m’aimeraient plus... contemplative!

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LES WONDERWOMEN Liliane Maury-Pasquier

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?

«L’expérience de la prise en charge d’une famille renforce les compétences d’organisation et de gestion, ce qui est loin d’être inutile!»

Conseillère aux Etats (PS/GE) depuis 2007, je siège au Parlement fédéral depuis quinze ans. Je suis également sagefemme indépendante – et d’ailleurs présidente de la Fédération suisse des sages-femmes –, mère de quatre enfants adultes et grand-mère d’autant de petits-enfants. Comment parvenez-vous à concilier ces activités? Si j’ai pu mener cette «triple vie», c’est avant tout grâce au soutien sans faille de mon compagnon. Un soutien moral, affectif, mais aussi très concret: nous nous sommes depuis toujours partagé les tâches – et les plaisirs! – de l’éducation, de la maison et de la profession. Activités associatives et politiques se sont ajoutées au quotidien, acceptées par les deux, mais pratiquées en alternance par l’un ou l’autre. Avez-vous mis en place un mode d’organisation particulier? Quand mes enfants étaient petits, mon mari et moi-même travaillions chacun à mi-temps, l’autre mi-temps étant pour les enfants et la maison. Ce partage à 50-50 a ensuite fluctué en fonction de nos parcours mutuels, mais le principe est resté le même. Quels conseils donneriez-vous à des jeunes mamans qui souhaitent mener de front une carrière et leur vie de parent? Les recettes toutes faites s’accordent mal à la diversité des situations, mais je dirais grosso modo trois choses: 1. Allez-y, foncez, ne renoncez pas à vos rêves! 2. Si partenaire il y a, partagez les tâches, même si c’est difficile à mettre en place! 3. Unissez-vous aux autres femmes – et hommes – dans la même situation et engagez-vous civiquement afin de défendre vos droits, et surtout d’améliorer les choses (congés parentaux, accueil extra familial, et j’en passe). Carrière et vie de parents ne doivent plus être «menées de front», mais s’articuler de manière légère et facile!

Leila Asloun de Vries Leila Asloun de Vries est, à 40 ans, la directrice de Prop SA*, société qu’elle a créée en 2004. Elle est mariée depuis neuf ans et a une fille de 3 ans prénommée Victoire.

Quelle est la formule magique pour concilier votre vie professionnelle et votre rôle de maman? Une bonne organisation et une famille formidable sur laquelle je peux compter. Par chance, nous habitons en ville et près de mon entreprise. J’évite donc considérablement les bouchons et les heures en voiture. Dans notre quartier, tout est proche (nounou, jardin d’enfants, commerces). Nous avons aussi pris une femme de ménage trois fois par semaine. Mais j’ai quand même dû abandonner mes loisirs d’avant. Avez-vous eu le sentiment que le fait d’être maman pouvait être un frein à votre carrière? Non, au contraire! Je vais plus à l’essentiel. Le fait d’avoir eu un enfant a changé ma façon de voir les choses et m’aide à relativiser. Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à une maman qui voudrait s’investir dans le domaine professionnel? Il faut faire un certain nombre de choix. On ne peut plus vivre comme lorsqu’on était célibataire. J’ai

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besoin de vide – physique et spirituel. Le désencombrement permet de consacrer une meilleure part de soi aux choses importantes. Avez-vous l’impression, en tant que femme et maman, d’aborder votre travail différemment? Oui, oui. J’ai fondé ma société à 33 ans. Je n’avais pas les mêmes préoccupations qu’aujourd’hui. Depuis, Prop a grandi et Victoire est née. Je commence à réaliser que mon entreprise a pris une place dans l’économie locale et qu’elle sera peut-être l’avenir de ma fille. Tout cela prend du sens et change considérablement la gestion au quotidien. J’ai aussi une responsabilité envers mes collaborateurs qui prennent part à la réussite de cette aventure et pour qui la pérennité de mes activités est un gage de sécurité. Au final, tout le monde y gagne! * Prop SA est une entreprise active dans le domaine de la voirie et de la collecte des déchets.

Florence Suter Florence Suter est formatrice en informatique depuis douze ans. Elle travaille pour une grande société pharmaceutique. Elle est maman d’une fille de 8 ans et demi et d’un garçon de 5 ans et demi.

Quelle est la formule magique qui vous permet de concilier votre travail et votre rôle de maman? Avec la naissance de nos enfants et notamment celle de mon fils – qui est handicapé –, mon mari et moimême avons réduit notre taux d’activité à 60%. C’était un choix personnel, même s’il est certain que la partie privée de nos vies a naturellement pris plus de place que dans une famille «classique». Nous avions rendez-vous plusieurs fois par semaine chez le thérapeute, et nous ne souhaitions pas déléguer l’éducation de nos enfants. Avez-vous ressenti le fait d’être une maman comme un frein à votre carrière? Le fait d’avoir choisi de travailler à temps partiel a sans doute freiné mon développement personnel au sein de l’entreprise: j’ai moins de temps à consacrer à la formation continue par exemple. Je pense également qu’il est encore difficile de trouver des postes avec du management d’équipe à temps partiel. C’est une forme de sacrifice, et il a pu m’arriver d’avoir des regrets quant à l’évolution de ma carrière. Cependant, nous avons fait un choix, et nous l’assumons, et cela implique du positif comme du négatif. Auriez-vous pu envisager d’arrêter de travailler? A mes yeux, il est essentiel, et même vital, de travailler, de me réaliser à travers ma vie professionnelle, même à temps partiel. Cela fait partie de mon identité. Je pense également que pour mes enfants, c’est bénéfique. Est-ce que, en tant que maman, vous avez l’impression d’aborder votre travail différemment? Travaillant dans l’informatique – qui reste un domaine professionnel majoritairement masculin –, je me rends compte que je découvre des choses que mes collègues masculins ne voient pas. Je pense avoir une approche différente. Quel impact cet aménagement a-t-il eu sur vos carrières? Je n’ai pas pu m’investir dans mon métier de la même manière, ce qui a été difficile à accepter. Le fait que Michel ait diminué son pourcentage m’a cependant aidée à suivre mes études dans de bonnes conditions. Pour lui, cela a aussi eu des conséquences, car un homme travaillant à temps partiel n’est pas toujours reconnu, bien que les gens aient compris notre situation particulière. Il n’a pas pu pendant un temps évoluer dans son travail comme il l’aurait voulu. (*) MCPV (Mouvement pour la condition paternelle) http://www.sospapas.ch Caroline et Michel sont des prénoms fictifs (noms réels connus de la rédaction).

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DANGERS D’INTERNET

Mon enfant surfe attention danger Internet est un merveilleux outil de connaissances et d’échanges. Mais il comporte aussi de nombreux dangers, notamment pour les enfants qui n’ont pas le recul nécessaire pour se protéger. Aux parents d’être vigilants! Les jeunes affectionnent particulièrement Internet. Une étude européenne effectuée en 2007 révèle que les 15 à 25 ans passent en moyenne quinze heures par semaine sur la Toile, soit deux heures de plus que devant la télévision. C’est dire l’importance qu’a prise ce média. A l’heure actuelle, Internet est devenu incontournable, pour les adultes comme pour les enfants. Au-delà des chats, forums, réseaux sociaux et jeux en ligne, les jeunes y font leurs devoirs, y acquièrent des connaissances pour leur formation, y trouvent toutes sortes de renseignements utiles. Il n’est donc pas question de l’interdire. Il est en revanche indispensable que la société soit consciente des dangers que recèle le web et édicte des règles pour s’en protéger. «C’est comme une voiture, commente Valérie Wertheimer, présidente d’Action Innocence, Association suisse engagée dans la protection des enfants sur Internet (voir encadré). C’est un outil indispensable, mais il a fallu mettre en place un code de la route pour éviter les accidents. Sans règles, on nage dans le chaos.» Ainsi, selon l’Internet Watch Foundation, les abus à l’encontre des mineurs ont augmenté de 16% en 2007. Rien qu’au Royaume-Uni, le nombre de sites à contenu pédopornographique a crû de 1500% entre 1997 et 2005...

Des dangers réels Le danger pour les enfants est donc réel. Il peut être de plusieurs ordres. D’une part, l’enfant qui chatte, intervient sur un forum ou s’amuse sur un réseau social comme Facebook est à la merci de toutes les personnes malintentionnées. Les prédateurs, notamment les pédophiles, ont bien compris qu’ils tenaient avec Internet un bon moyen d’entrer en contact avec de jeunes innocents. Manipulateurs, ils savent mettre en confiance leur victime, utiliser les bons mots pour la séduire. «Les adolescents sont d’autant plus vulnérables qu’ils sont souvent en pleine révolte contre leurs parents, leur famille, leur école. Ils sont donc particulièrement prêts à faire confiance à un «ami» sur Internet, qui les comprend et les console», explique Tiziana Bellucci, directrice d’Action Innocence. Ainsi, des cas d’adolescentes ayant fugué pour aller retrouver leur «amour» rencontré sur le web ont malheureusement commencé à noircir les colonnes des journaux. L’enfant qui surfe sans surveillance peut aussi être exposé à des images choquantes, violentes ou pornographiques. «Aujourd’hui, les enfants sont biberonnés à la pornographie, commente Valérie Wertheimer. Cela génère

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beaucoup de dérives à l’adolescence, ajoutet-elle. Les ados d’aujourd’hui ne font plus la différence entre le bien et le mal. Les jeunes filles sont soumises à des demandes de la part de leurs petits copains qui les dépassent.» Internet est aussi devenu, pour les enfants, un moyen d’humiliation et de harcèlement. Aujourd’hui, un jeune qui souhaite se venger d’un autre ou lui porter préjudice peut poster des messages sur son blog, sur un réseau social ou autre, qui seront lus dans le monde entier. «C’est très dur à vivre pour un adolescent, car pour lui, le regard des autres, et surtout des copains, est essentiel», souligne Tiziana Bellucci. Par ailleurs, les ados utilisent parfois des mots extrêmement violents, qui peuvent choquer ou terroriser la victime. Une situation d’autant plus difficile qu’Internet est partout, à l’école comme à la maison, et qu’il est donc difficile d’échapper à son harceleur. Enfin, les jeunes ont souvent tendance à oublier que tout ce qu’ils postent sur Internet peut être lu par n’importe qui et reste ad vitam aeternam. «Certains, pour s’amuser, n’hésitent pas à filmer leurs ébats sexuels et à les poster sur YouTube. Des jeunes filles publient des photos d’elles dénudées», explique Tiziana Bellucci. Les conséquences, si elles ne sont pas immédiates, pourront être dramatiques, même plusieurs années plus tard.

Parents, réveillez-vous! Face à tous ces dangers, bien réels, que faire pour protéger ses enfants? «La clé est dans la prévention, insiste Valérie Wertheimer. Il faut bien sûr que les enfants soient avertis des dangers qu’ils encourent. Mais surtout, il est primordial que les parents prennent conscience de ce qui se passe sur la Toile et prennent des mesures. «Il ne s’agit pas d’interdire, mais d’établir la communication avec son enfant, poursuit Valérie Wertheimer. Aujourd’hui, le fossé entre les générations est énorme. La plupart des parents sont dépassés par les nouvelles technologies et n’ont aucune idée de ce que les jeunes font sur Internet.» Dialoguer avec son enfant, s’intéresser à ses activités sur le web permettent de réduire ce fossé et ainsi d’éviter bien des dérives. «Les parents doivent se réveiller. Internet doit cesser d’être la baby-sitter du XXIe siècle», conclut Valérie Wertheimer, qui rêve que la prévention des risques liés à Internet soit prochainement inclue dans le cursus scolaire.

Sophie Pieren ook.ch

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Conseils aux parents 1 Installer l’ordinateur connecté à Internet dans une pièce commune. 2 Imposer des limites et des règles d’utilisation (temps, horaire, activités, etc.) 3 Installer un logiciel de contrôle parental. 4 Montrer de l’intérêt pour les différentes activités appréciées des enfants (blog, chat, jeux, etc.). 5 Rendre les enfants attentifs au fait qu’Internet est un lieu public. La loi est applicable, et toutes les informations publiées sont accessibles à n’importe qui. 6 Sensibiliser les enfants aux risques liés à la diffusion d’informations personnelles, à la publication de photos et à l’utilisation de la webcam. 7 Insister sur les dangers d’un rendez-vous avec des inconnus rencontrés sur Internet. 8 Engager le dialogue avec les enfants, et les encourager à parler de leurs mauvaises expériences (images choquantes, propos déplacés, mauvaises rencontres). 9 Instaurer une relation de confiance et encourager les enfants à avoir une utilisation responsable et éthique d’Internet.

Conseils aux enfants Si tu as un blog/profil: - - - -

Ne donne aucune information personnelle, ni sur toi ni sur autrui. Demande l’accord à autrui pour toute publication de photos ou de données personnelles. Ne considère pas le blog/profil comme un journal intime, car tout le monde peut le lire! Respecte la loi: ne publie pas d’insultes ni de contenus illégaux (pornographie, violence, racisme, etc.).

Si tu chattes: - Choisis un pseudo qui ne dévoile rien de ta véritable identité. - Ne donne d’information personnelle ni sur toi ni sur autrui. - N’accepte jamais de rendez-vous avec une personne rencontrée sur Internet. Si tu utilises une webcam ou un micro: - Utilise-les uniquement avec des internautes que tu connais dans la vraie vie.

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portrait «J’ai découvert l’horreur» Valérie Wertheimer présidente d’action innoncence

«Lorsque j’ai créé l’Association, on m’a prise pour une illuminée. Plus de dix ans après, l’histoire nous a donné raison.» C’est en Thaïlande qu’est né le combat de Valérie Wertheimer. Alors en vacances avec une amie, elle se trouve brusquement confrontée à la prostitution enfantine. Dans le hall de son hôtel, des fillettes et des petits garçons de 8 à 10 ans, qui attendent les touristes du monde entier. Elle apprend que c’est par le biais d’Internet que les pédophiles organisent ces rencontres avec ces mineurs. Sous le choc, elle décide d’agir. A son retour en Suisse, elle participe à des conférences de l’UNESCO consacrées aux risques de ce nouveau média. «J’ai découvert l’horreur, appris l’existence de pratiques que je n’imaginais même pas, se souvient-elle. Je n’ai alors plus eu aucune hésitation.» Valérie Wertheimer réunit autour d’elle médecins, psychologues, avocats, et se lance dans un combat de titan pour alerter le monde sur la menace que représente Internet pour les enfants. Le 19 novembre 1999, elle fonde Action Innocence. Sa mission: «préserver la dignité et l’intégrité des enfants sur Internet». Son mode d’action: la prévention. Valérie Wertheimer et ses collaborateurs se rendent dans les écoles pour sensibiliser parents, enfants et professeurs. Les débuts sont difficiles, car le public a de la peine, alors, à croire qu’Internet représente un réel danger. Mais la Toile prend de l’ampleur, et petit à petit, la presse se met à relater des drames causés par Internet: des jeunes filles qui fuguent pour retrouver un pédophile rencontré sur le web, des ados fragiles confrontés à des sites pro-suicide ou encore pro-anorexique, des actes criminels dont le scénario se serait tissé sur le web... Et l’histoire donne raison à Valérie Wertheimer. Aujourd’hui, Action Innocence est reconnue d’utilité publique par l’Etat de Genève. L’Association s’est étendue en France, en Belgique et à Monte-Carlo. En dix ans, elle a sensibilisé plus de 50 000 enfants en Suisse romande aux dangers d’Internet. En plus de ses actions de prévention, elle collabore activement avec la police pour lutter contre la pédocriminalité sur Internet. Plusieurs polices en Europe et au Canada, dont la Suisse et la France, utilisent un logiciel développé par l’Association, leur permettant de détecter les diffuseurs de fichiers pédopornographiques sur les réseaux peer to peer.

En partenariat avec

+ d’info www.actioninnocence.org Pour plus d’informations sur les filtres de contrôle parentaux existant sur Internet.

www.filtra.info

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LA COMMUNICATION GESTUELLE

Bébé parle avec ses mains Communiquer à l’aide de signes avec un enfant entendant: une drôle d’idée? Non, une façon merveilleuse de communiquer avec lui avant qu’il ne sache parler.

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Les enfants sont capables de communiquer à l’aide de gestes bien avant de pouvoir le faire oralement. Ils le font d’ailleurs spontanément, en «montrant du doigt», en faisant «bravo» ou «au revoir» avec la main. La méthode «Signe avec moi» propose aux enfants d’élargir rapidement leur vocabulaire en utilisant les signes de la langue des signes (LSF). Ils peuvent ainsi mieux s’exprimer et être plus facilement compris par leur entourage en attendant que la parole se mette en place.

Pourquoi signer? Ce n’est pas parce qu’un enfant ne parle pas encore qu’il n’a rien à dire. Les enfants maîtrisent bien plus tôt et plus rapidement les muscles de leurs bras et ceux de leurs mains que ceux de leur bouche. Ils sont donc capables de communiquer avec des gestes plus vite qu’avec la parole. Par exemple, les enfants peuvent faire le signe «au revoir» bien avant de pouvoir le dire. Ainsi, des mois avant d’être en mesure de parler, les enfants peuvent signifier aux autres, à l’aide de signes, leurs émotions et sensations, demander ce dont ils ont besoin ou envie, commenter leurs activités et interagir avec le monde qui les entoure. Le fait de pouvoir communiquer va permettre à l’enfant de diminuer les frustrations et d’augmenter sa confiance en lui. De plus, une fois que l’enfant commence à parler, le signe permet à l’adulte de mieux le comprendre, et de l’encourager ainsi dans l’apprentissage du langage. Pour les enfants dont les parents sont de langues maternelles différentes, l’utilisation de signes permet de faire le lien entre les langues (par exemple, maman dit «cat», papa dit «chat», mais le signe utilisé est le même). Cela facilite la compréhension de l’enfant et diminue les éventuels retards de langage. L’utilisation des signes permet en outre de communiquer à travers une vitre, dans un endroit qui doit rester silencieux, de loin, sans crier… Enfin, l’apprentissage des signes de base de la LSF est une ouverture vers la culture sourde.

D’où vient cette approche? Dans les années 80, Joseph Garcia, un spécialiste de la langue des signes américaine, constatait que les enfants qui grandissent dans des familles dont au moins un des parents est sourd (et utilise la langue des signes) peuvent

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communiquer bien plus tôt que les enfants qui n’évoluent pas dans un univers de signes. Il fit découvrir au grand public les avantages de l’utilisation de signes avec les bébés entendants. Parallèlement, Linda Acredolo et Susan Goodwyn, de l’Université de Californie, montraient que les enfants qui ne savent pas encore parler utilisent spontanément et naturellement des gestes pour communiquer. Elles ont développé un ensemble de signes pour bébés et leur premier livre: Baby Signs. En France, la méthode «Signe avec moi» est le résultat de l’aventure d’un duo: Nathanaëlle Bouhier-Charles, une maman entendante qui signe avec ses enfants, et Monica Companys, une maman sourde auteur de livres sur la LSF, éditrice et comédienne. Ensemble, elles créent le livre Signe avec moi, qui est le premier ouvrage en français présentant les avantages de la communication gestuelle avec les enfants préverbaux. Vu le succès auprès des parents français lors des ateliers proposés, elles créent une association dans le but de former des animatrices SAM. En Suisse, c’est en 2007 que les premiers ateliers ont vu le jour aux portes de Genève. Aujourd’hui, des ateliers sont organisés dans presque toute la Suisse romande.

Comment apprendre les signes à son enfant? L’enfant apprend par mimétisme. Il reproduit nos gestes et nos signes. C’est en nous voyant signer que l’enfant va pouvoir associer le signe à la situation, et ainsi se l’approprier. Plus un signe est vu par l’enfant, plus rapidement celui-ci sera acquis. Il est donc proposé aux parents de faire le signe «manger» lorsque l’enfant a faim, lorsqu’il se met à table, lorsqu’il voit de la nourriture… Il est à noter toutefois que l’enfant décidera si ce signe lui est utile ou non et s’il souhaite en faire usage. Chaque enfant va utiliser les signes en fonction de ses besoins. Le but de la méthode «Signe avec moi» est de faciliter la communication entre l’enfant et son entourage. Pour un enfant entendant, il est très important qu’il prononce le mot en même temps qu’il voit le signe afin de ne pas retarder l’apparition du langage. Comme le soulignent les animatrices SAM: «Ceci n’est pas une méthode pour que les enfants parlent plus tôt ni pour en faire des enfants surdoués, c’est un concept qui propose à l’enfant un outil pour communiquer plus facilement.»

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LA COMMUNICATION GESTUELLE Quand l’enfant est-il capable de signer?

Par quoi commencer?

L’enfant reproduira les signes de la LSF en fonction de ses capacités physiques. Au début, ceux-ci seront tout juste reconnaissables, puis ils deviendront plus précis à mesure que la motricité s’affinera. Certains enfants commencent à signer de façon reconnaissable vers l’âge de 6 mois (particulièrement dans les familles sourdes, dont la LSF est la langue naturelle), d’autres autour de 8-10 mois, d’autres encore un peu plus tard. Lorsque l’enfant commence à montrer les objets du doigt, à tendre les bras pour qu’on le prenne ou à utiliser les signes usuels de communication («au revoir», «bravo»…), il est probable qu’il se mette à signer tout prochainement. Soyez alors attentifs et encouragez-le!

Certains parents commencent avec peu de signes, d’autres tout de suite avec beaucoup de signes. Il n’y a pas de méthode. En général, il est conseillé aux parents d’introduire quelques signes de base (par exemple «encore», «manger», «dormir», «lait», «content», etc.). Une fois que l’enfant commence à utiliser ces signes, les parents en ajoutent d’autres. Il est important d’être à l’écoute de son enfant et d’introduire les signes dont il a besoin. Il existe des livres et des DVD permettant d’apprendre les signes nécessaires à la mise en place de la communication gestuelle avec son enfant.

aimer

jouer

Carine Dejussel

manger

chien

Dessins tirés du livre«Signes d’amour pour bébé» Editions Monica Companys ISBN 2-912998-57-3 (droits réservés)

+ d’info Des ateliers pour les parents Des animatrices «Signe avec moi» proposent aux parents de suivre des ateliers afin d’apprendre les signes de base utiles pour communiquer avec les bébés. C’est avec des comptines, des histoires et des jeux que les parents pourront se familiariser avec les signes proposés. Ceux-ci sont généralement regroupés par thèmes: l’alimentation, le bain, les émotions et sentiments, les animaux, les activités… En général, une session de cours comprend six ateliers de quarante-cinq minutes et coûte 150 fr. Chaque animatrice est libre dans l’organisation de ses ateliers (durée, nombre de séances, etc.). Lors de la dernière formation suisse, des animatrices sourdes se sont formées et elles coaniment des ateliers. Ces échanges sont toujours très enrichissants et positifs: c’est une magnifique possibilité de rencontre entre les personnes sourdes et entendantes. Toutes les coordonnées des animatrices sont répertoriées sur le site

www.signeavecmoi.com

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Témoignage «Grâce aux signes, nous avons constaté qu’il comprenait mieux le monde que nous ne le pensions» Tessa Solari, maman de Mateo (25 mois) animatrice SAM dans la région de Morges «Mon mari et moi avons découvert l’existence d’ateliers pour signer avec son bébé lorsque j’étais enceinte de mon fils. Comme il n’y avait alors que trois animatrices, je me suis directement inscrite pour le devenir à mon tour. Nous pensions alors surtout découvrir une activité originale et peu contraignante à proposer aux jeunes parents, sans imaginer que cela fonctionnerait si bien. Après la naissance de notre fils, en attendant la formation, j’ai «bricolé» une comptine avec les quelques signes que je connaissais alors, et je la lui proposais quand il était sur la table à langer. Il regardait avec attention et semblait particulièrement apprécier. Seulement, avec une seule comptine, je me suis peu à peu essoufflée, et c’est lorsqu’il a eu environ 14 mois que je me suis remise à lui montrer des signes, un peu honteuse d’avoir laissé tomber entre deux. Il s’est alors rapidement mis à en utiliser deux-trois dont le pratique «caca». De retour du premier soir de ma formation, je lui ai montré ce que j’avais appris, et ça lui a beaucoup plu. A peine quelques jours plus tard, il a trouvé moyen d’en redemander – en faisant un mélange des signes «encore» et «chanson» – et nous avons passé un bon moment à lui raconter l’histoire qu’il sollicitait. Mon mari a, en effet, sans peine retenu les signes et les comptines, et pouvait, sans avoir suivi ni la formation ni aucun atelier, les présenter à notre enfant. Notre fils a d’autre part très rapidement réussi à préciser quelle comptine il désirait, en signant un des mots principaux. Ses demandes nous ont permis de nous rendre compte combien il en était friand, et nous lui en avons chanté bien plus qu’auparavant. De ce point de vue déjà, c’était un succès. Il a ensuite régulièrement enrichi son vocabulaire, et après un mois de comptines signées et de signes, outre le «encore chanson», il avait ajouté «pipi» et quatre animaux à son répertoire. Après deux mois, il signait encore six mots de plus, dont «maman» et, à notre surprise, «fille», qu’on n’avait pas particulièrement essayé de lui apprendre. Puis sont venus, notamment, « le garçon» (idem), «papa» et même «l’eau» qui ne paraît pourtant pas si simple pour un bébé. Et encore et encore, avec même une invention personnelle pour désigner le yogourt. Au final, il aura utilisé les signes pour exprimer ses besoins et ses envies, comme on pouvait s’y attendre, et nous avons vraiment apprécié de pouvoir y répondre directement, sans avoir à les deviner. Ce à quoi on ne s’attendait pas, c’est qu’il s’en serve aussi pour exprimer ses perceptions. Il semblait très fier de pouvoir indiquer qu’il avait vu ou entendu une personne, un animal ou sa représentation. Et nous avons ainsi constaté qu’il comprenait mieux le monde que nous ne le pensions avant. Quant à la parole orale, au début, les signes venaient parfois seuls, parfois accompagnés de tentatives de mots; c’était très pratique pour en comprendre certains («èè» pour lait) ou pour différencier des mots aux sonorités proches (pain/bain). Une fois, ça nous a même permis de nous rendre compte que le son qu’il produisait avec plus ou moins d’insistance n’était pas un simple babil, mais une demande. Puis, petit à petit, il s’est mis à alterner signes et parole, diminuant les uns au profit de l’autre. Enfin, depuis l’âge de 18-19 mois, il n’a plus eu besoin des signes, mais il en conserve quelques-uns qu’il fait parfois pour le plaisir, pour insister, lorsqu’il a la bouche pleine ou en chantant certaines chansons.»

LA COMMUNICATION GESTUELLE

éDUCATION

Le langage des signes un frein pour le langage oral? Beaucoup de parents craignent qu’en apprenant le langage des signes à leur enfant, celui-ci prenne du retard dans l’apprentissage de la parole. Ils pensent qu’il sera peut-être trop paresseux pour parler ou qu’il n’en verra pas l’utilité étant donné qu’il saura s’exprimer autrement. Ce n’est pas l’avis de Stephan Valentin, docteur en psychologie et spécialiste de la petite enfance: «Une étude récente a au contraire démontré que le langage des signes facilite l’apprentissage du langage oral. Jusqu’à l’âge de 3 ans, ces enfants seraient en avance par rapport aux enfants qui ne savent pas signer. Ils parleraient plus tôt et ils auraient un plus large vocabulaire. Ces différences s’expliqueraient par le fait que les parents parlent à leur enfant en faisant des signes. Les enfants sont donc exposés à la parole et au signe à la fois. Ils utilisent un langage plus tôt que les autres enfants, et ils comprennent ainsi plus vite l’idée qu’un symbole abstrait – que ce soit un signe ou un mot – peut représenter une chose concrète, comme une balle ou un chien. Et puis il ne faut pas oublier que le bébé entend tout le monde parler autour de lui sans forcément faire des signes qui accompagnent les paroles. Les amis ou les grands-parents utilisent le langage parlé pour communiquer avec lui. Donc, le bébé comprend vite l’importance de la parole, et il parlera, quoi qu’il arrive.»

Stephan Valentin

Docteur en psychologie et spécialiste de la petite enfance Quand mon bébé me parle: Comprendre ses messages et y répondre Editions Jouvence

www.stephan-valentin.com

Un outil pour les crèches De plus en plus de crèches utilisent la communication gestuelle. Celle-ci permet notamment de réduire la violence entre les enfants, de diminuer les cris et les pleurs, de faciliter la communication entre les enfants de langues maternelles différentes, et de favoriser l’intégration avec des enfants handicapés. Françoise Gamper, éducatrice responsable de la crèche des Lutins à Plan-les-Ouates, a introduit la communication gestuelle dans sa structure depuis trois ans. Elle tire un bilan positif de son expérience. «L’apprentissage de la langue des signes est à mon sens une activité très riche pour le développement de l’enfant et vaut vraiment la peine d’être intégré dans les activités d’une institution de la petite enfance, affirme-t-elle. Les enfants participent avec plaisir et application aux leçons. Leur capacité à rester calmes et attentifs pendant un cours (environ trente minutes) est étonnante», ajoute-t-elle. Selon Françoise Gamper, la langue des signes permet de développer la mémoire, l’attention, le respect, la motricité fine, la coordination, le plaisir, la satisfaction, la concentration… En cas d’agitation et de bruit, c’est un moyen pour les éducatrices de calmer un groupe d’enfants. «L’aisance de certains à s’exprimer à l’aide de signes nous épate, souligne-t-elle. Certains signent spontanément pour demander «de la tisane», «de l’eau», «un biscuit s’il te plaît», ou dire «on range». Leur application et leur volonté à réussir un signe nous encouragent à persévérer dans cet apprentissage.»

musique

INTERVIEW

Henri Dès une vie consacrée aux enfants On a peine à penser qu’Henri Dès, né le 14 décembre 1940, fêtera ses 70 ans cette année, tant ses mélodies nous paraissent intemporelles. Cet auteur-compositeur-interprète a basculé dans le monde de la chanson pour enfants il y a trente ans, avec un succès jamais démenti. Il répond à nos questions sur sa musique et sur sa vie de papa et de grand-papa. Pourquoi avez-vous choisi de devenir chanteur pour enfants? Qu’est-ce que ce métier vous apporte? J’ai été chanteur pour adultes pendant de nombreuses années. C’était l’époque des chanteurs revendicateurs, comme Maxime Le Forestier. On me qualifiait alors d’«auteur gentil». C’est lorsque mon fils est né que j’ai commencé à écrire pour les enfants. Je lui ai écrit une chanson puis, de fil en aiguille, mon premier disque pour enfants est sorti, et a rencontré le succès. Si je n’étais pas devenu parent, ma trajectoire aurait sans doute été différente. Simplement parce qu’il y a des choses qu’on ne sait pas quand on n’a pas eu d’enfants. La naissance de mes enfants a été un déclic, elle m’a incité à me tourner vers un public d’enfants, et c’était quelque chose de «juste» par rapport à ma personnalité.

Qu’est-ce qu’un public d’adultes a de différent d’un public d’enfants? Dans les spectacles tout public que je donne depuis quelques années, le public réagit de manière assez proche de la manière dont le ferait un public adulte. Il faut veiller à créer un spectacle équilibré entre ses différentes séquences pour que les enfants – et leurs parents qui les accompagnent – l’apprécient.

Est-ce que vous pensez que les enfants ont beaucoup changé en trente ans? Dans le fond, il n’y a pas une si grande différence. La génération d’il y a trente ans était moins scotchée à la télévision mais, fondamentalement, les enfants d’aujourd’hui ont les mêmes envies, les mêmes besoins et les mêmes rêves que les enfants d’il y a trente ans. Ils ont toujours des problèmes de grands frères et de petites sœurs, ou s’intéressent toujours aux animaux... Les histoires que je raconte sont éternelles et passent les générations.

INTERVIEW

musique

Le projet «Merci Henri»* rend hommage aux trente dernières années de votre carrière et à vos 70 ans, avec la vente d’un CD de vos chansons, interprétées par des chorales d’enfants. Cela doit vous émouvoir de susciter encore et toujours un tel enthousiasme? Je trouve fantastique et à la fois paradoxal que deux à trois générations d’enfants aient écouté et apprécié mes chansons. Ce sont parfois les parents qui font écouter à leurs enfants les mêmes chansons que celles qu’ils écoutaient étant jeunes. J’espère que cela continuera.

Votre fils a longtemps fait partie de votre groupe. Comment cela a-t-il influencé votre relation? Mon fils est musicien, il a été batteur dans mon groupe pendant cinq à six ans. Nous avons fait des tournées ensemble à travers l’Europe, et c’était une expérience magnifique. Lorsqu’il a finalement coupé le cordon, j’en ai eu la larme à l’œil. Il a désormais son groupe et rencontre le succès. Il a pris son envol!

Quel grand-papa êtes-vous? C’est bien sûr différent d’être parent et d’être grandparent. Mes enfants et mes petits-enfants passent du temps chez moi, nous avons une maison ouverte. Nous essayons d’être «cool» avec nos petits-enfants mais pas laxistes, car nous sommes respectueux des règles données par leurs parents.

Propos recueillis par Aurore Bui

+ d’info

www.henrides.net (*) www.mercihenri.ch

Henri Dès en chiffres

4 millions de disques vendus 15 disques d’or 1 disque de diamant 3 Victoires de la musique 18 écoles, 2 centres de loisirs, 1 crèche et 1 salle de musique à son nom

Une école à son nom En 1999, la Municipalité de Concise, dans le canton de Vaud, a baptisé sa nouvelle école du nom du chanteur vaudois. Il s’agiT de l’unique école Henri Dès en Suisse. Philippe Mermod, ancien municipal de Concise, a été à l’origine de cette initiative. Il se souvient.

Quelles sont les raisons qui vous ont incité à donner à l’école de Concise le nom d’Henri Dès? A l’époque où j’étais en charge du collège, ma femme m’a appris que si de nombreuses écoles en France portaient le nom d’Henri Dès, ça n’était pas le cas en Suisse. Cela nous a donné envie de «réparer cette erreur», car c’est un chanteur suisse! Henri Dès était présent lors de l’inauguration et a donné un petit concert: c’était un moment formidable. Qu’évoque pour vous le nom d’Henri Dès? C’est l’image des familles! Nos enfants sont grands – nous fêterons prochainement les 25 ans de ma fille – mais pour moi, Henri Dès «fait partie de la famille». Nous avions envie de l’honorer pour cette présence dans nos foyers.

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«Embarquement imminant, porte des Merveilles...»

Nathan Veste noire Timberland (chez Bon Génie) Polo rayé violet Mayoral Boys (chez Globus) Pantalon noir Baby Dior (chez Dior) Chaussures Geox (chez Manor) Lunettes Polaroid (chez Manor)

Théa Robe en velours blanche Baby Dior (chez Dior) Ballerines argentées Baby Dior (chez Dior) Sac à main fourrure blanche MaxiMo (chez Globus) Lunettes Polaroid (chez Manor)

Lou Gilet fourrure H&M Chemise blanche Ralph Lauren (chez Bon Génie) Short gris et noir H&M Bottines en daim beige H&M Casquette gavroche Vertbaudet Valise Hello Kitty (chez Globus) Photos: studioregard.ch

Waris Gilet bleu Ministars (chez Globus) Chemise Ă carreaux bleue Ministars (chez Globus)

Wesley

Théa

Chemise à carreaux Tommy Hilfiger (chez Globus) Pantalon noir Campus (chez Manor) Baskets SPRING COURT (chez Pom d’Api)

Doudoune rose Eager Beaver (chez Globus) Tunique à carreaux rose (chez Globus) Legging noir Mayoral (chez Globus) Baskets Converse All Stars (chez Manor) Echarpe violette MaxiMo (chez Globus) Lunettes de soleil Polaroid (chez Manor)

Lou Veste en cuir violet Eager Beaver (chez Globus) Pantalon noir Name It (chez Globus) Bottines noires H&M Sac à main violet (chez Manor)

Milo

ThĂŠo

Veste aviateur faux cuir H&M Pantalon militaire Vertbaudet Chaussures Converse One Star (Manor) Lunettes de soleil Polaroid (chez Manor)

Veste bleue Eager Beaver (chez Globus) Chemise Eager Beaver (chez Globus) Lunettes de soleil Polaroid (chez Manor)

Théa

Flavye

Manteau bleu marine H&M Chemisier rose Vertbaudet Jean boyfriend Vertbaudet Baskets Converse All Stars (chez Manor)

Manteau drap de laine doublé gris Vertbaudet Blouse rose avec broderies Vertbaudet Jupe courte velours violette Vertbaudet Ballerines violettes Campus (chez Manor) Sac à main gris Friis (chez Globus)

Milo Blouson brun foncé Vertbaudet Sweat-shirt vert Eager Beaver ( chez Globus) Pantalon velours beige Vertbaudet Baskets noires Converse All Stars (chez Manor) Lunettes de soleil Polaroid (chez Manor)

Théo Veste et pantalon de complet noirs Baby Dior (chez Dior) Chemise blanche Baby Dior (chez Dior) Chaussures noires Pom D’Api Lunettes de soleil Polaroid (chez Manor)

Alliya Gilet en fausse fourrure blanche Derhy Kids (chez Globus) Robe noire Derhy Kids (chez Globus) Ballerines noires Campus (chez Manor) Sac léopard Friis (chez Globus) Lunettes de soleil Polaroid (chez Manor)

Waris

Wesley

Flavye

T-shirt rouge Scotch & Soda (chez Bon Génie) Pantalon Scotch & Soda (chez Bon Génie) Baskets Converse All Stars (chez Manor) Bonnet noir (chez Manor)

Sweat rayé Ralph Lauren (chez Bon Génie) Jean Armani (chez Bon Génie) Chaussures brunes H&M

Robe bleu marine Tommy Hilfiger (chez Globus) Ballerines roses Pom D’Api Valise Hello Kitty (chez Globus)

Waris

Alliya

Nathan

Duffle-coat bleu marine Esprit (chez Globus) Sweat-shirt blanc Esprit (chez Globus) Pantalon beige Esprit (chez Globus) Chapeau H&M Chaussures brunes Pom D’Api

Robe rose Derhy Kids (chez Globus) Ballerines noires Campus (chez Manor)

Veste courte en simili cuir H&M T-shirt rouge avec gilet à carreaux H&M Pantalon noir avec ceinture H&M Chaussures SPRING COURT (chez Pom d’Api)

Lou Robe en velours bleu marine Vertbaudet Ballerines argentĂŠes BABY Dior

Flavye Blouse rose avec broderies Vertbaudet Ballerines violettes Campus (chez Manor)

VIE PRATIQUE

ACCIDENTS DOMESTIQUES

La maison

lieu de tous les dangers On croit souvent que son enfant est en sécurité à la maison. Et pourtant, 61% des accidents d’enfants de 0 à 5 ans se passent à domicile. Brûlures, intoxications, chutes… Comment éviter les problèmes? Nos conseils.

Selon le Bureau de prévention des accidents (BPA), les accidents domestiques représentent la première cause de mortalité chez les jeunes enfants. Vingt-cinq enfants de 0 à 16 ans ont trouvé la mort en Suisse en 2005 dans le cadre de leur habitat et de leurs loisirs. Dès que votre bébé sera capable de se déplacer, votre appartement deviendra son terrain de jeu favori, avec tous les risques que cela comporte. Pour éviter tout accident, un seul mot d’ordre: prévenir. La plupart des accidents sont dus soit à un manque de vigilance, soit à une organisation de la maison inadéquate et dangereuse. A vous donc d’être attentif, et surtout d’aménager votre lieu de vie pièce par pièce pour en faire un petit nid douillet et sécuritaire.

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ACCIDENTS DOMESTIQUES

VIE PRATIQUE

Chambre d’enfant

Evitez les lits superposés. Couchez votre enfant dans un lit à barreaux jusqu’à l’âge de 2 ans. Ne laissez jamais seul votre enfant sur la table à langer. Adaptez les jouets à l’âge de votre enfant.

Cuisine

Tournez les manches des casseroles vers l’intérieur du plan de cuisson. Eloignez le chauffe-eau et la cafetière du bord du plan de travail. Placez les objets tranchants et les produits d’entretien hors de portée des enfants. Ne laissez jamais votre enfant seul dans sa chaise haute.

Salle de bain

Restez toujours dans la salle d’eau au moment du bain. La température du bain ne doit pas dépasser 37° C. Installez un mitigeur à la sortie de votre boiler afin de limiter la température de l’eau à 50° C. Mettez un tapis de douche ou de bain sur le fond de la douche ou de la baignoire. Placez les appareils électriques hors de portée des enfants (sèche-cheveux, rasoir...). Fermez l’armoire à pharmacie à clé.

Salon

Empêchez l’accès à votre fourneau à bois ou cheminée par une barrière. Installez un limiteur d’ouverture sur chaque fenêtre. Ne laissez aucun objet ou meuble sous les fenêtres qui pourrait être utilisé comme marche- pied par votre enfant. Prévoyez des protège-coins de table dès les premiers pas de votre enfant. Débarrassez-vous de vos plantes toxiques. Eteignez les bougies en quittant une pièce.

Escalier

Prévoyez une barrière en bas et au sommet de l’escalier. Collez un tapis antiglisse sur chaque marche.

Garage et cave

La présence d’un adulte est recommandée. Placez les outils hors de portée des enfants.

Jardin

Sécurisez votre piscine (clôture, bâche, alarme). Ne laissez jamais votre enfant seul lorsque le barbecue est allumé. Evitez de tondre le gazon en présence de jeunes enfants. Installez un cache-prise dans chaque prise électrique et remplacez les cordons dénudés et les prises défectueuses. Un enfant en bas âge nécessite la surveillance constante d’un adulte responsable car il n’a pas conscience des dangers qui l’entourent.

Sophie Charbonnet Fournier 105

VIE PRATIQUE

ACCIDENTS DOMESTIQUES

Que faire si votre enfant se blesse? Brûlure

Chute

Placez aussitôt la partie du corps brûlée sous l’eau froide pendant quinze minutes. Si les lésions sont très étendues ou très profondes, amenez votre enfant à l’hôpital rapidement.

Si votre enfant chute violemment, évaluez son état de conscience. S’il somnole, perd connaissance ou vomit, appelez sans tarder l’hôpital.

Brûlure avec un acide Yeux: ouvrez les paupières et rincez les yeux avec de l’eau pendant quinze minutes. Peau: enlevez les habits et rincez la peau avec de l’eau pendant quinze minutes.

électrocution Appelez tout de suite l’hôpital.

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Intoxication Si votre enfant ingère un produit toxique, appelez immédiatement le Tox (Centre suisse d’information toxicologique), tél. 145, qui vous indiquera la marche à suivre. De plus amples informations et recommandations sont disponibles sur le site www.bpa.ch

VIE PRATIQUE

JEUX

Au pays des jouets Au temps des dinosaures Voici l’archéoptéryx, l’oiseau le plus ancien ayant vécu à l’âge des dinosaures. Une peluche qui ravira les passionnés de l’ère jurassique. Les peluches Anima sont des peluches très réalistes de grande qualité. Peluche Archaeopteryx, 61,60 euros (env. 83 fr.)

www.doudou-shop.com

Ma copine Anna Voici qui fera une compagne en or pour votre bébé. Anna la banane offre une multitude d’activités: elle se pèle comme une vraie banane; bébé peut partir à la recherche de la surprise qui se cache à l’intérieur de la banane, ou mordiller l’anneau de dentition. De quoi éveiller tous ses sens. Fruity Pals Tiny Love, 24 fr., magasins Autour de Bébé

www.autourdebebe.ch

Un rêve de petite fille Voici un téléphone qui fera le bonheur de votre fillette. Les ailes et la baguette de Hello Kitty s’illuminent pour signaler les appels entrants. Téléphone Hello Kitty, 129 fr.

www.toon-boutique.ch

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JEUX

VIE PRATIQUE

Livreuse de bébés On craque sur cette marionnette en bois à articuler, figurant une cigogne en pleine livraison. Pour le plaisir des petits comme des plus grands. Marionnette en bois Cigogne avec bébé, 10 euros (env. 14 fr.)

www.cmamaman.com

A dos de coccinelle C’est sûr, votre enfant va très vite adopter cette coccinelle. Les Wheely Bugs peuvent avancer, reculer, tourner sur eux-mêmes avec une extrême facilité. Un jeu idéal pour développer la psychomotricité des tout-petits. Conseillé de 1 à 5 ans. Whelly Bug Coccinelle, 160 fr

www.mere-et-terre.ch

Quel tintamarre! Votre tout-petit se sent déjà une âme de musicien? Pourquoi ne pas lui offrir ce set, à la fois original et tendance? Tambourin, castagnettes et maracas en bois d’arbres fruitiers l’aideront à découvrir le rythme, pour le plus grand bonheur de… vos oreilles! Set d’instruments de musique Tintamarre, 24,90 fr., Magasins Fly

www.fly.ch

Drôle de monture Avis aux petits bolides! Voici le tricycle Zora la girafe. De hauteur idéale, bébé peut y monter tout seul et traverser les couloirs de la maison sur sa monture. Tricycle Zora, 68 euros (env. 90 fr.)

www.tipikid.com

Apprendre en s’amusant En suivant les aventures des personnages Little People, votre enfant grandit en s’amusant. Ce DVD permet par exemple à votre petit d’apprendre à reconnaître les différents véhicules: voitures, camions, avions et bien plus encore... Fisher Price Little People, A la découverte de nouveaux véhicules, DVD vol. 16

www.fisher-price.com

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VIE PRATIQUE

LECTURE

Pour les enfants Dormez-vous? Constanze v. Kitzing Le petit lion joueur et farceur n’a pas sommeil. «Dormez-vous?» demandet-il à tous les lapins, girafes et oiseaux qu’il rencontre. «Laisse-nous tranquilles!» semblent lui répondre les animaux de la savane. Et le petit lion de bâiller à son tour… Prix: 15 fr. Ed. La joie de lire

www.lajoiedelire.ch

Coq et Chat Sara Varon Chat débarque en car de sa campagne. Il vient passer quelques jours en ville chez Coq, son ami. Quel bonheur de croiser de nouvelles têtes, de découvrir les parcs d’attractions, d’aller se baigner, manger des glaces, faire du vélo dans les rues géantes! Mais aussi, quelle tristesse, toute cette saleté, cette grisaille, ces hauts immeubles sans charme. En faisant les courses, Coq a une idée pour remonter le moral à Chat. Un magasin où l’on vend des graines! Les deux amis entreprennent d’ensemencer un terrain vague… Prix: 12,50 euros (env. 17 fr.) Ed. L’école des loisirs

www.ecoledesloisirs.fr

Les oiseaux Germano Zullo (textes), Albertine (illustrations) Arrivé au bout d’une route, un camionneur ouvre la porte de sa remorque. Une nuée d’oiseaux prennent leur envol et disparaissent à l’horizon. Au fond du camion, un petit oiseau, timide, reste seul. L’homme lui propose de partager son sandwich. Ils échangent quelques propos sur la vie, et le petit oiseau, ayant pris courage, finit par s’envoler à son tour. Un texte poétique, un découpage cinématographique et des gouaches aux couleurs chaudes. Prix: 23 fr. Ed. La joie de lire

www.lajoiedelire.ch

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LECTURE

VIE PRATIQUE

Zélie et les Gazzi Adrien Albert Comment les trois frères Gazzi, drôles de bandits immatures, s’ennuient, se bagarrent et vont, grâce à Zélie, une petite fille très rusée, renoncer au crime... Un livre plein d’humour, animé, proche du cartoon ou de la bande dessinée. Prix: 7 euros (env. 9 fr.) Ed. L’école des loisirs

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Aaaah! Pas chez le dentiste Stéphanie Blake En allant manger des crêpes chez Ferdinand, Simon se rend compte qu’il a mal, très, très mal, à une dent. Il faut faire quelque chose! Aller chez le dentiste? Pas question! Mais parfois, les mamans de Superlapins ont le dernier mot. Installé de force dans un fauteuil de torture vert, la bouche tartinée de pâte à la fraise, Superlapin n’écoute que son courage! Prix: 12,50 euros (env. 17 fr.) Ed. L’école des loisirs

www.ecoledesloisirs.fr

Les p’tits contes classiques Chantal Janisson Profitez d’un instant de complicité avec votre enfant à tout moment grâce à ce petit livre. Dans un format qui lui permet d’être glissé dans la poche, ce recueil vous permettra de lire et relire des indémodables comme Les trois petits cochons, Cendrillon ou Le Petit Chaperon rouge. Prix: 2,90 euros (env. 4 fr.) Ed. First

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Le cochon magique Dorothée de Monfreid Cette BD met en scène Josette et son cochon vraiment extraordinaire: il exauce les vœux. Vous ne me croyez pas? Eh bien, montez sur son dos et laissez la magie opérer... Prix: 12 euros (env. 16 fr.) Ed. L’école des loisirs

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LECTURE

VIE PRATIQUE

Pour les plus grands 100 choses à faire avant d’avoir 6 ans Sally Norton Ente humour, tendresse et nostalgie, ce petit livre propose aux enfants 100 idées de bêtises à expérimenter pour leur plus grand bonheur... et le plus grand désespoir de leurs parents. Entre autres choses: introduire une tartine de confiture dans le lecteur DVD, enfermer sa maman à l’extérieur de sa maison. A ne pas mettre entre toutes les mains! Prix: 7,90 euros (env. 10 fr.) Ed. Marabout

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Le régime ado, petit guide pour être bien dans ses baskets! Docteur Martine Balandraux Olivet On peut manger raisonnablement, mais ne plus rentrer dans son jean, être ronchon dès le matin ou réviser, mais rater ses examens. Bien souvent, la cause de ces tracas se trouve dans l’assiette. Pour avoir un cerveau et un corps performants, bien manger est indispensable. Ce livre propose des outils pour avoir une alimentation saine tout en ayant du plaisir. Prix: 14,90 fr. (env. 20 fr.) Ed. Jouvence

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Le pédopsy de poche Docteur Stéphanie Clerget Vous êtes parents ou allez le devenir? Peut-être que certaines questions vous taraudent, que vous nourrissez des craintes. Quoi de plus normal! Cet ouvrage a pour ambition de vous rassurer en répondant aux principales questions que se posent les parents: que faire face à une situation tendue, comment réconforter son enfant, le conseiller, répondre à ses questions... Prix: 5,90 euros (env. 8 fr.) Ed. Marabout

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JEU CONCOURS Babybook s’associe à Happy Baby et vous offre la chance de participer au tirage au sort qui aura lieu le 1er février 2011* (jeu gratuit sans obligations d’achat)

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Une poussette d’une valeur de Fr.

COUCHES LAVABLES

VIE PRATIQUE

“J’ai testé pour vous les couches lavables” Créer des objets écologiques est une chose, mais les faire rentrer dans les mœurs du grand public en est parfois une autre. En tant que jeune maman à tendance verdoyante, je me suis intéressée au cas des couches lavables. «Il faut savoir que l’usage de couches jetables pendant les premières années d’un enfant représente une somme conséquente, et que c’est un désastre en termes écologiques. C’est jusqu’à dix petits bouts de plastique sales que vous mettez dans votre poubelle tous les jours... Alors, si vous multipliez ce chiffre par 365 jours pendant deux à trois ans... Selon une étude du CNIID (Centre national d’information indépendante sur les déchets), si l’on compare l’usage de couches lavables et de couches jetables durant les deux premières années et demie de l’enfant, les couches lavables sont clairement beaucoup plus écologiques! On consomme trois fois moins de matière première, huit fois moins de déchets. La consommation d’énergie et d’eau est elle aussi diminuée. Et, cerise sur le gâteau, on économise près de 2000 francs. Mais cette petite révolution est-elle sans contraintes? A l’usage, il peut arriver que les couches lavables fuient, surtout avec les bébés jeunes qui n’ont pas encore les cuisses assez potelées. S’il vous arrive de vous retrouver, ne serait-ce qu’une fois, avec une couche lavable fuyant lors d’une excursion en ville, vous risquez fort d’envisager le retour aux bonnes vieilles méthodes. Mais ne vous découragez pas: après quelques mois, les problèmes se résolvent d’eux-mêmes. Autre argument de

poids: l’usage des couches lavables prend un peu plus de temps. C’est peut-être là que le bât blesse, car quand on a un bébé, on court souvent après le temps. En ce qui me concerne, j’ai trouvé un compromis en faisant un panachage: couches jetables à l’extérieur et couches lavables à la maison. C’est ma manière de rester écologique, tout en ne m’épuisant pas avec les corvées. Reste maintenant une nouvelle étape à franchir: convaincre les crèches d’utiliser les couches lavables. Et cette étape peut se révéler un parcours du combattant. A Saint-Imier, un groupe de jeunes apprentis s’est penché sur la question, et cherche de nouvelles méthodes pour rendre ces produits grand public: «Nous désirons, à travers notre projet, démontrer que l’usage des couches-culottes lavables est plus économique et écologique que celui des couches jetables traditionnelles. L’objectif premier est de sensibiliser les mamans qui mettent leurs enfants à la crèche», explique l’un des apprentis, Trésor Nzokira. La «révolution» se déroulera en association avec les deux crèches de Saint-Imier. Il ne reste plus qu’à espérer que cette initiative fonctionnera et inspirera de nombreuses crèches romandes» .

Aurore Bui 115

VIE PRATIQUE

ECOLOGIE

La forêt dans ma chambre... Avec cette collection de nichoirs décoratifs en carton, la marque Coq en Pâte soutient un projet d’éducation à l’environnement. En plus de vous amuser à monter votre nichoir avec votre enfant, vous le rendrez sensible à l’existence des petits animaux vivant dans les forêts, comme la chauve-souris. Nichoir chauve-souris Coq en Pâte, 14 euros (env 19 fr.) www.laboiteamalices.ch

Ecolo dès le berceau Sous l’étiquette Milette Naturals, Migros propose désormais tout un assortiment de produits pour bébés garantis avec une «plus-value écologique». L’idée étant de «vivre, dès le berceau, dans le respect du développement durable». Milette Naturals: gel lavant pour bébé, 4,80 fr., bain pour bébé, 4,50 fr., crème visage & corps, 6,20 fr., lingettes humides, 4,50 fr., langes jetables Midi 3, 5-9kg, 16,90 fr., Maxi 4, 7-16kg, 16,90 fr., Junior 5, 11-25kg, 16,90 fr. En vente dans les magasins Migros.

Poupées sans chimie

Pour les parents à la conscience verte, ces poupées à l’apparence classique sont réalisées en plastique naturel, sans phtalates, et en coton bio, et sont issues du commerce équitable. Disponibles en versions africaine ou européenne. Poupée éthique, 45 fr. la pièce www.mere-et-terre.ch

Elevez des coccinelles…

Le kit d’élevage de coccinelles Adalia Box est un outil pédagogique d’éducation à la nature. Il permet aux enfants de découvrir, pendant une vingtaine de jours que dure l’élevage, le cycle de vie des coccinelles. Adalia Box, kit d’élevage de coccinelles, 34,95 euros (env 47 fr.) www.jeujouethique.com

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ECOLOGIE

VIE PRATIQUE

Bébé 100% écolo Un soin équitable

Une attention douce, bien qu’intensément hydratante, pour la peau délicate de bébé. Ses ingrédients naturels sont issus du commerce équitable. The Body Shop Beurre Corporel Buriti pour Bébé 200 ml, 26,90 fr.

Tout est dans le pot

Aujourd’hui, la «Crème Tendre Gommage» se fait aussi bénéfique pour la peau que pour la planète. A l’intérieur, rien ne change, mais à l’extérieur, Kibio va plus loin dans sa démarche de développement durable avec un tout nouveau pot en verre 100% recyclé et 100% recyclable... à l’infini! Crème Tendre Gommage Kibio, 23 euros (env 31 fr.) www.kibio.com

Parfum des Alpes

Laver la peau de bébé sans l’agresser? C’est ce que propose la marque suisse Cocooning avec ses savons artisanaux 100% naturels. Pourquoi ne pas tester leur nouvel arrivé, un savon à la crème des Alpes parfumé au lemongrass et au géranium?

Savon Marguerite Cocooning, 8,50 fr. www.cocooning.ch

Naturelle jusqu’au bout des pieds Ne sont-elles pas adorables, ces chaussures au look frais et coquet? En plus d’être confortables, elles sont respectueuses de la planète! En coton bio et cuir recyclé, elles sont teintes uniquement avec des encres végétales. Taille jusqu’à 5-6 ans. Chaussons écologiques Robeez, 34 euros (env 45 fr.) www.robeez.com

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TENDANCES

MODE ENFANT

CHLOé Tee-shirt en jersey de coton et laine flammée à partir de 62 euros (env. 83 fr.) Pantalon en chevrons à partir de 95 euros (env. 126 fr.)

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MODE ENFANT

TENDANCES

TENDRESSE

ELLE Robe en satin stretch à partir de 54 euros (env. 72 fr.) Sous-pull en jersey rayé à partir de 32 euros (env. 43 fr.) Collant rayé à partir de 18 euros (env. 24 fr.)

Habiller son tout-petit, c’est une manière de lui donner de la douceur, de lui rendre hommage pour tout l’amour qu’on lui porte. Un pull ou une robe peuvent le transformer en vrai petit prince ou princesse. Laissez donc aller votre imagination. 119

MODE ENFANT

TENDANCES

UN GOÛT DE LIBERTÉ

gant

GANT

Duffel Coat 369 fr. Écharpe CHF 109 fr. Béret rouge 79 fr.

Doudoune 398.- fr. Robe 198.- fr. Pull rayé à col roulé 79.- fr. Bonnet en laine, torsadé 98.- fr.

TIMBERLAND Parka en coton enduit à partir de 142 euros (env. 189 fr.) Tee-shirt jersey coton à partir de 34 euros (env. 45 fr.) Chèche en coton de 52 euros (env. 69 fr.) Pantalon en denim à partir de 69 euros (env. 92 fr.)

Les enfants ont besoin de s’amuser, de courir en toute liberté dans la nature. Offrez-leur des tenues dans lesquelles ils se sentent à l’aise tout en étant dans le vent. Ils adoreront. 121

TENDANCES

MODE ENFANT

BENETTON

AMBIANCE ROCK’N’ROLL

Doudoune nylon noir 115 fr. Jeans délavé 75 fr.

A l’école, le regard des copains est essentiel pour les enfants. Vêtus selon leurs goûts, ils s’épanouiront et se prendront même pour de vraies stars. 122

MODE ENFANT

TENDANCES

dkny Garçon à gauche : Blouson matelassé et col fausse fourrure à partir de 142 euros (env. 189 fr.) Tee-shirt en jersey de coton rayé à partir de 52 euros (env. 69 fr.) Pantalon drill élasthane à partir de 72 euros (env. 96 fr.) Garçon à droite : Blouson en denim enduit et cardigan molleton intégré à partir de 142 euros (env. 189 fr.) Tee-shirt en coton à partir de 32 euros (env. 43 fr.) Pantalon en denim pulvérisé à partir de 94 euros (env. 125 fr.) Sac en canvas 63 euros (env. 84 fr.)

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TENDANCES

MODE ENFANT

benetton Doudoune sans manche nylon 65 fr. BĂŠret en laine 37,80 fr.

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MODE ENFANT

TENDANCES

PARFUM DE ROMANCE

MARITHé ET FRANçOIS GiRBAUD

Cardigan long en tricot jacquard 128 euros (env. 170 fr.) 90 euros (env. 120 fr.) Fuseau en stretch 59 euros (env. 78 fr.)

Cardigan long en tricot avec capuche grosse jauge 251 euros (env. 334 fr.) Jupe en stretch et bandes en satin 106 euros (env. 141 fr.) blouse en popeline coton rayure tennis 73 euros (env. 97 fr.) legging 44 euros (env. 58 fr.) mitaines-gants en tricot, détails lurex 56 euros (env. 74 fr.)

blouse en popeline de coton à volants

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TENDANCES

MODE ENFANT

baby dior Blouson noir en drap de laine Zip argenté decallé sur le côté 250 euros (env. 332 fr.) Chemise blanche en popeline 95 euros (env. 126 fr.) Pull noir en cachemire et coton Col zipé ouvert sur le côté 155 euros (env. 206 fr.)

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MODE ENFANT

TENDANCES

baby dior Doudoune longue en toile enduite rouge et duvet d’oie Capuche entourée de fausse fourrure 350 euros (env. 465 fr.)

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TENDANCES

MODE ENFANT

elle Manteau en drap de laine à partir de 123 euros (env. 163 fr.) Cardigan tricot rayé à partir de 44 euros (env. 58 fr.) Tee-shirt en jersey à partir de 33 euros (env. 44 fr.) Pantalon en denim à partir de 56 euros (env. 74 fr.)

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MODE ENFANT

TENDANCES

SOURIRES ARC-EN-CIEL

little marcel (De gauche à droite) Robe Nafelle Robe pull Tanaelle Little Marcel T-shirt ml Willedieu Little Marcel

Qui porte les couleurs mieux que les enfants? Tendres ou chatoyantes, n’hésitez pas à les parer de tenues bariolées... Vos petits n’en seront que plus espiègles.

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TENDANCES

MODE ENFANT

3 POMMES De gauche à droite : Cardigan à partir de 30 Euros (env. 40 fr.) Tee shirt ml blanc à partir de 17,50 Euros (env. 93 fr.) Pantacourt à partir de 30 Euros (env. 40 fr.) Chemise blanche à partir de 27,50 Euros (env. 37 fr.) Tee shirt ml noir à partir de 20 Euros (env. 27 fr.) Jean à partir de 25 Euros (env. 33 fr.) Veste à partir de 35 Euros (env. 47 fr.) Tee shirt ml à partir de 20 Euros (env. 27 fr.) Jupe à partir de 35 Euro (env. 47 fr.)

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MODE ENFANT

TENDANCES

3 POMMES Cardigan à partir de 35 Euros (env. 46 fr.) Tee shirt ml violet à partir de 22,50 Euros (env. 30 fr.) Jupe à partir de 30 Euros (env. 40 fr.)

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MODE ENFANT

TENDANCES

burberry Tee shirt en jersey, 53 euros (env. 70 fr.) Doudoune en toile enduite satinée, 353 euros (env. 470 fr.) Echarpe en laine, 66 euros (env. 88 fr.) Jean en denim, 98 euros (env. 130 fr.)

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TENDANCES

MODE ENFANT

burberry Robe en velours, 91 euros (env. 121 fr.) Body en coton, 55 euros (env. 73 fr.)

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TENDANCES

MODE ENFANT

junior GAUTIER Robe en tulle rose p창le 210 euros (env. 279 fr.)

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MODE ENFANT

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JUNIOR GAUTIER Veste costume 100% toile de laine 157 euros (env. 208 fr.) Cravate sequins 45 euros (env. 60 fr.) Pantalon 100% toile de laine 100 euros (env. 133 fr.)

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TENDANCES

MODE ENFANT

KENZO KIDS Chemise à carreaux 100ù% coton à partir de 60 euros (env. 80 fr.)

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MODE ENFANT

TENDANCES

KENZO KIDS Manteau réversible fourrure à partir de 133 euros (env. 177 fr.) Jupe coton à partir de 74 euros (env. 99 fr.) T-shirt 95% coton 5% élasthanne à partir de 47 euros (env. 62 fr.)

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PSYCHOLOGIE

DÉNI DE GROSSESSE

Enceinte sans le savoir Rares étaient les personnes à avoir entendu parler du déni de grossesse avant la médiatisation démesurée de «l’affaire Véronique Courjault», du nom de cette mère de famille reconnue coupable d’avoir tué trois de ses nouveau-nés juste après leur naissance. Pourtant, cette pathologie, qui existe vraisemblablement depuis toujours, n’est pas si exceptionnelle.

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D’après des recherches effectuées en France, 1600 à 2000 cas sont recensés chaque année dans l’Hexagone, dont un peu plus de 300 sont des dénis totaux. Si l’on part du principe que les pourcentages devraient être semblables en Suisse, on peut présumer qu’environ 160 femmes sont touchées chaque année, dont 20 à 30 ne le découvrent qu’au moment de l’accouchement.

psychologiquement affaiblies ou qui n’ont pas suffisamment de capacités mentales. La répartition des cas semble en effet se faire au hasard dans la population: aucun âge, milieu social, niveau d’étude, profession ou situation familiale n’est plus concerné que les autres. Plus surprenant encore, de nombreuses femmes victimes d’un déni de grossesse sont déjà mères.

L’écrasante force de l’inconscient

Ni symptôme ni prise de poids

Un déni de grossesse n’a rien à voir avec une grossesse non désirée que la future maman déciderait de cacher à son entourage. C’est un mécanisme de défense du psychisme extrêmement fort. Dans le cas d’un déni, la psyché n’a pas conscience de la grossesse et, par ricochet, le corps joue le jeu et s’évertue à la cacher. Une situation dont ni la future maman ni le bébé clandestin ne sont responsables. Dans la majorité des cas, le déni n’est que partiel et prend fin avant le terme de la grossesse. Les dénis totaux, qui durent jusqu’à l’accouchement, sont beaucoup plus rares. Contrairement aux idées reçues, ce syndrome peut toucher tous les types de femmes et pas seulement les jeunes, celles qui sont

Aucun des symptômes habituels de la grossesse n’est présent lors d’un déni. Souvent, la femme n’éprouve aucune sensation telle que nausées, vomissements, fatigue excessive ou mouvements dans le ventre. La prise de poids est très légère, puisqu’elle excède rarement 3 kilos, et les pertes menstruelles se poursuivent fréquemment. Certaines femmes continuent même à être sous contraceptif jusqu’à leur terme. Tout cela fait qu’elles n’ont aucune raison de penser à une éventuelle grossesse. Cette réalité est enfouie très profondément dans leur inconscient. De plus, le déni est contagieux. La femme ne se sentant pas enceinte, l’entourage très proche, notamment le conjoint et la famille, ne se rend compte de rien dans la très grande

DÉNI DE GROSSESSE

majorité des cas. D’ailleurs, même le corps médical peut passer à côté de ces grossesses invisibles où le corps est complice et où le ventre ne grossit même pas. Le fœtus se positionne, en effet, de façon très différente par rapport à une grossesse normale, où le ventre est proéminent. Il se développe en longueur, très haut dans la cavité utérine, parfois sous les côtes ou le long de la colonne vertébrale, plutôt qu’en avant. En revanche, lors d’un déni partiel, il suffit souvent d’à peine quelques heures après que la future maman ait pris connaissance de son état pour que son ventre s’arrondisse et prenne la forme attendue.

Bébé parfaitement normal Malgré les circonstances exceptionnelles de leur venue au monde, les bébés nés d’un déni de grossesse sont dans la grande majorité des cas en bonne santé et pèsent un poids normal à la naissance. La mère, de son côté, doit très souvent faire face à des sentiments de confusion totale, d’incompréhension face au fonctionnement de son propre corps et de culpabilité écrasante. C’est aussi particulièrement difficile pour le père, qui se demande comment il a pu ne pas voir. Un moment douloureux et culpabilisant, d’autant

PSYCHOLOGIE

plus qu’il est fréquemment accentué par l’ignorance, le besoin d’explications et la suspicion des proches. Apprendre que l’on s’apprête à donner la vie alors que le travail a déjà commencé et que l’on est venue consulter en urgence, ou que l’on a appelé un médecin pour des douleurs lombaires ou de fortes crampes abdominales, n’empêche pas la jeune maman, la plupart du temps, d’aimer son enfant une fois revenue de sa surprise et de son choc initial.

Très peu de néonaticides Quelquefois, cependant, le déni d’enfant fait suite au déni de grossesse, et la jeune mère est incapable de voir son bébé comme un enfant. Pour elle, elle n’est pas maman, et ce n’est pas un bébé qui vient de naître. Cela peut conduire, lors d’un accouchement dans la solitude, à un néonaticide. Le décès du bébé peut être accidentel, la conséquence d’un manque de soins ou survenir à la suite d’un geste désespéré de la mère. Même si ces cas sont fort heureusement exceptionnels, ce sont pourtant eux qui font régulièrement la une des journaux.

Anne Buloz 139

PSYCHOLOGIE

DÉNI DE GROSSESSE

Témoignage «En trois jours, j’ai eu un ventre de femme enceinte de six mois» Laila (19 ans) a accouché d’un petit Yanis il y a six mois, après avoir appris qu’elle était enceinte à sept mois et demi de grossesse. «J’ai été chez le médecin pour un contrôle banal, parce que ma sœur était malade et que je ne me sentais pas bien. Lorsqu’il m’a dit que j’étais enceinte, je lui ai répondu que je souhaitais avorter car, à seulement 19 ans, je ne me sentais pas capable d’offrir une vie convenable à un enfant. Cela a été un choc lorsqu’il m’a expliqué que ce n’était pas possible, que j’étais déjà enceinte de sept mois et demi. Je n’arrivais pas à le croire, jamais je n’avais pensé être enceinte! Je n’avais jamais senti mon bébé bouger et j’avais mes règles chaque mois, sans jamais le moindre jour de retard. En plus, avec mon copain, on avait des rapports protégés et je prenais la pilule. Je me dis que c’est le destin, je devais avoir Yanis maintenant. A l’hôpital, ils ont été super, ils ont pris le temps de tout m’expliquer. Je savais ce qu’était une grossesse nerveuse, mais je ne connaissais pas le déni de grossesse. Le lendemain, j’ai commencé à avoir du ventre et j’ai senti le bébé bouger. J’ai beaucoup culpabilisé parce que tous les week-ends, j’étais allée en boîte, j’avais bu de l’alcool et fumé. Heureusement, Yanis va très bien. En trois jours, j’ai eu un ventre de femme enceinte de six mois et j’ai pris 20 kilos jusqu’à mon accouchement. Même si je savais que j’étais enceinte, je ne l’ai vraiment réalisé que trois semaines plus tard, lorsque j’ai senti la tête sortir! J’ai paniqué à ce moment-là. J’avais pensé donner le bébé à l’adoption, mais quand je l’ai vu, cette éventualité n’a plus existé. Mon ex, qui me soutenait, m’a quittée lorsque je lui ai dit que je gardais le bébé. Ce fut une grosse claque et c’est mon fils qui m’a aidée à la surmonter. Ce n’est pas facile, mais ce n’est que du bonheur! J’ai la chance qu’il fasse ses nuits depuis qu’il est né. Ma mère, qui est heureuse d’être grand-mère à 45 ans, me soutient et m’aide beaucoup. Je sais aussi que je peux compter sur mes oncles, mes tantes et ma grand-mère. Si je n’avais pas vécu un déni de grossesse et que quelqu’un me l’avait raconté, je ne l’aurais peut-être pas cru. C’est un truc de fou quand même!»

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DÉNI DE GROSSESSE

PSYCHOLOGIE

INTERVIEW

Geneviève Sandoz est conseillère en santé sexuelle et reproductive, psychologue et psychothérapeute FSP au Planning familial de Genève Est-ce que le déni de grossesse est un phénomène qui a toujours existé? Il semble que oui. Il y a déjà, dans la littérature ancienne, des mentions de femmes qui ne se sont pas rendu compte de leur grossesse. La littérature psychologique a commencé à s’intéresser à ce phénomène relativement tardivement, dans les années 70. Combien de dénis de grossesse sont recensés chaque année en Suisse? Comme on manque d’études statistiques, on n’a pas de chiffres précis, mais c’est un phénomène rare. On peut extrapoler en disant que les chiffres sont comparables à ceux de la France, où les recherches parlent de un à trois cas pour mille naissances. Cela signifie que 1600 à 2000 femmes en souffrent chaque année en France. Ce n’est pas négligeable. La majorité de ces cas sont des dénis partiels, qui sont découverts soit par la femme, soit par les médecins, mais il y a tout de même 300 à 350 femmes qui apprennent qu’elles sont enceintes en accouchant. Y a-t-il un facteur, ou une conjonction de facteurs, qui déclenche un déni? Il n’y a pas de profil type au niveau social ni d’explication psychologique valable pour toutes les femmes. On peut trouver des raisons inconscientes liées à leur histoire, qu’elle soit familiale ou de couple, ainsi qu’à leur vie d’enfant ou d’adulte, mais on ne peut pas l’expliquer de manière globale. Elles ont en commun que leur grossesse représente, à ce moment-là de leur vie, une angoisse trop importante. Il faut déculpabiliser les femmes, ce ne sont ni des menteuses ni des manipulatrices. Comment se passe l’accouchement? La mère accepte-t-elle ou rejette-t-elle son enfant? Comment arrive-t-elle à créer un lien mère-enfant? Là aussi, chaque histoire est différente. Cela dépend notamment de l’accompagnement qu’elle reçoit, qu’il soit familial ou professionnel. Il faut que la mère puisse donner un sens à ce qui est arrivé et qu’elle dépasse sa culpabilité pour être en mesure de s’investir normalement. Il semble qu’une femme bien entourée ait la capacité de créer un attachement et de rattraper le temps perdu, même si cela peut prendre un certain temps pour que les choses reprennent leur cours. Bien que la femme ne prenne en général pas plus de 3 à 4 kilos, le bébé naît-il en bonne santé? Oui, l’accouchement se passe normalement, et il n’y a pas de répercussions sur la santé physique de l’enfant. Les cas de dénis dont on parle le plus sont ceux qui se terminent par un néonaticide. Combien y en a-t-il chaque année? Il ne faut pas faire un amalgame, car les cas de néonaticides sont minimes. En France, la plupart des 300 à 350 femmes qui découvrent qu’elles sont enceintes lorsque le travail a déjà commencé accouchent en milieu hospitalier. Elles sont 80 à accoucher hors des structures. C’est là que la situation peut être tout à fait dangereuse, car elles sont dans un état second. Quelles sont les conséquences judiciaires d’un néonaticide? Il faut que la justice juge le déni de grossesse comme un cas particulier. Une réponse judiciaire adaptée, qui prend en considération l’acte de la femme tout en tenant compte de son état de conscience très modifié et de la non-préméditation, peut permettre à la femme de se reconstruire. Etre punie, même avec sursis, peut aider à diminuer la culpabilité et à se structurer. Si la femme bénéficie d’un non-lieu, c’est alors comme si le déni continuait.

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PSYCHOLOGIE

DÉNI DE GROSSESSE

INTERVIEW

Sage-femme conseil à Fribourg, Bernadette Thurler explique que les vrais cas de déni de grossesse sont extrêmement rares.

Vous dites que la pathologie du déni de grossesse reste un phénomène tout à fait exceptionnel. Oui, les dénis de grossesse, les vrais de vrais, ne sont pas fréquents. Il y a un cas de temps en temps. En neuf ans de pratique, je n’en ai vu que deux. Une mère de trois enfants est arrivée un matin à l’hôpital et a accouché. Elle était à mille lieues de penser qu’elle était enceinte. L’autre cas était une femme avec un léger retard mental; c’est donc difficile de dire si c’était un déni ou si elle ne s’était pas rendu compte qu’elle était enceinte. A quel genre de situations assistez-vous? Beaucoup de grossesses sont découvertes tardivement. J’ai rencontré, dernièrement, une future jeune maman qui ne pensait vraiment pas que sa grossesse était aussi avancée. C’est régulièrement le cas de jeunes filles. Souvent, il y a, à la base, un échec de contraception. Les femmes prennent la pilule ou le couple utilise un préservatif, et il arrive qu’un problème se présente. Elles continuent ensuite à se protéger comme si rien ne s’était passé. Les femmes ne se rendent-elles compte de rien ou font-elles en quelque sorte l’autruche? Souvent, elles suspectent quelque chose, mais ne s’arrêtent pas sur le sujet. Elles ne veulent pas y penser et se disent: «On verra bien.» Elles laissent les choses aller, jusqu’au jour où elles se retrouvent devant le fait accompli. Il y a très peu de grossesses vraiment inconnues. Quand est-ce que leur grossesse est généralement découverte? Lorsque ce n’est pas un déni, il y a un moment où ce n’est plus possible de le cacher. Un jour, cela commence à se voir, notamment physiquement. Le ventre grossit, comme lors de toute grossesse normale. Contrairement à un déni de grossesse où il ne change pas de forme, ce qui explique que même les conjoints ne se rendent pas compte de la situation.

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PSYCHOLOGIE

ENFANTS SURDOUÉS

Ciel, mon enfant est surdoué! Dotés d’un QI supérieur à 130, ils sont souvent considérés comme des génies. Un cliché qui leur mène la vie dure. Trop imaginatifs, trop rationnels, mais surtout trop sensibles, les enfants à haut potentiel intellectuel excellent rarement dans tous les domaines. Par manque de suivi, un tiers d’entre eux se trouvent en situation d’échec à l’adolescence.

Elle a des yeux bleus grands comme ses rêves, Julie. A 7 ans, elle sait ce qu’elle fera plus tard: apicultrice. Parce que les abeilles sont belles, qu’elles travaillent parmi les fleurs et qu’elles font du miel. Une enfant comme les autres, à une différence près: Julie a un QI supérieur à la moyenne. «J’avais bien vu qu’elle avait de la facilité. Mais je n’aurais jamais pensé qu’elle était HPI, raconte sa maman. J’ai d’abord cru qu’elle avait un problème. Le jour où elle a commencé l’école, elle s’est mise à pleurer tous les soirs. Elle ne voulait plus y retourner.» Il a fallu une discussion avec l’enseignante pour qu’elle réalise que sa fille savait déjà lire. «Elle avait appris toute seule, et je n’avais rien vu.» Julie va passer les tests de Wechsler chez une psychologue. Résultat: un QI au-dessus de 130. «La moyenne se situe à 100, précise Roberta Poulin, présidente de l’Association suisse pour les enfants précoces (ASEP). On qualifie un enfant de HPI dès le moment où son QI dépasse 125.» En Suisse, on estime que 1 à 5% des enfants sont HPI. Pour les parents, c’est à la fois un soulagement et un choc: «J’étais soulagée de savoir qu’elle n’avait rien de grave. Mais j’étais en

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même temps désemparée. Qu’allions-nous faire? Comment l’expliquer à son entourage? Et surtout à son enseignante.» «La grande difficulté, c’est le regard des autres. Même si beaucoup de choses ont changé ces dix dernières années, les mythes ont la vie dure, explique Roberta Poulin. Quand on parle d’enfants HPI, on pense tout de suite à un génie. Ce qui est totalement faux.»

Les enfants du «trop» «Ce sont des enfants du «trop». Trop rationnels, trop imaginatifs, trop rapides, mais surtout trop sensibles.» Psychologue genevoise, Françoise Selhofer sait de quoi elle parle. Voilà des années qu’elle reçoit des enfants HPI dans son cabinet. «Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils n’ont pas confiance en eux. Il faut constamment les motiver, les mettre en valeur. Ils ne sont pas meilleurs que les autres. Ils ont un fonctionnement de pensée différent. Au lieu d’être concentrés sur la route qu’il y a devant eux, ils vont voir le réseau routier dans son ensemble.» Très curieux, avides de connaissances, ils sollicitent beaucoup leur entourage. «C’est

ENFANTS SURDOUÉS

simple: si nous ne répondons pas à ses besoins, ma fille n’arrivera tout simplement pas à s’endormir», témoigne cette autre maman. Paradoxalement, c’est à l’école que les enfants HPI vont s’ennuyer s’ils sont mal encadrés. Marie, par exemple, a déjà sauté deux degrés. «Là, c’est la rentrée, elle est motivée, donc son humeur est au beau fixe. Mais si elle recommence à s’ennuyer en classe parce que les exercices sont tout à coup trop simples pour elle, on risque d’être confrontés au même problème que l’année passée, raconte sa maman, qui appréhende l’arrivée du mois d’octobre. Il faut comprendre que si elle a de la facilité en classe, elle reste émotionnellement une petite fille. Je dirais même qu’elle est un peu en dessous de la moyenne sur ce plan-là.» «L’école fonctionne très bien pour les enfants qui sont dans la norme, explique Françoise Selhofer. Mais pour les enfants HPI, c’est un peu comme si on leur demandait de rouler à 30 km/h alors qu’ils ont un turbo. Ils n’utilisent par leur potentiel. Et au lieu de se contenter du peu qu’on leur donne, ils posent les plaques. Concrètement: ils vont soit se désintéresser des cours, soit faire les clowns. Bref, Ils gâchent leur talent.»

PSYCHOLOGIE

Non détecté, cela peut poser de nombreux problèmes: il y a ceux qui vont se sur adapter au système scolaire. «Le risque pour ces derniers, c’est qu’au fil des ans, ils développent un malêtre qui va se traduire par un état dépressif à l’adolescence. Certains peuvent alors penser au suicide», poursuit Françoise Selhofer. Et il y a ceux qui vont rejeter leur talent et se mettre en situation d’échec. On estime aujourd’hui à 30% les enfants HPI qui sont en échec scolaire à l’adolescence.

Comment les aider? Détecter le haut potentiel de son enfant en lui faisant passer des tests chez un psychologue, c’est déjà le premier pas pour l’aider. «Plus vite il sera détecté, mieux on pourra aider l’enfant, le guider dans son parcours scolaire ainsi que social», assure Françoise Selhofer. Ensuite, il faut s’adapter aux offres des écoles. Saut de classes, formation continue pour les enseignants, après-midi d’appoint pour les enfants HPI… En Suisse romande, chaque canton applique sa propre recette. Alors que les cantons de Vaud et du Jura proposent des classes d’appoint (souvent le

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PSYCHOLOGIE

ENFANTS SURDOUÉS mercredi après-midi), Neuchâtel mise sur la seule information. Une brochure explicative a été distribuée aux écoles pour sensibiliser le corps enseignant à la problématique. Pour les parents, ce n’est pas suffisant. «Nous ne voulons pas que nos enfants soient séparés des autres, mais nous attendons que l’école propose un peu plus que ce qu’elle ne fait aujourd’hui», précise un papa. Pour Jean-Claude Marguet, chef du Service de l’enseignement obligatoire du canton de Neuchâtel, c’est déjà beaucoup: «En plus de la brochure, nous donnons la possibilité aux forts en maths de suivre les cours Euler, à l’EPFL» (ndlr: des cours de mathématiques spécialement conçus pour les enfants romands HPI comme complément au cursus scolaire classique). Ici comme ailleurs, la politique est la même: «Pour nous, il est important d’avoir une cohorte d’élèves unie. Qu’un enfant soit handicapé, hyperactif, à haut potentiel, dans la norme, d’une culture différente, chacun va enrichir l’autre de son savoir et de sa différence. Il est très important pour nous de ne pas séparer les élèves.» Va pour l’école intégrative. Mais entre le «trop» et le «pas assez», il est parfois difficile de trouver un juste milieu. Comment dès lors donner toutes les chances à son enfant? Activités parascolaires, psychologues ou éducateurs spécialisés: c’est du côté du domaine privé que les parents vont devoir se

tourner pour aider leur progéniture à gérer et à développer leur talent. Educatrice spécialisée dans l’encadrement de jeunes HPI, la Vaudoise Michèle Honsberger reçoit de nombreux adolescents confrontés à la réalité de l’échec, alors même qu’ils ont un QI supérieur à la moyenne: «Durant des années, tout a été facile pour eux. Contrairement aux autres enfants, ils n’ont jamais dû faire l’effort d’apprendre. Et puis il y a eu un moment où la matière s’est complexifiée. N’ayant jamais appris à apprendre, ils ont commencé à prendre du retard, et se sont retrouvés un jour derniers de classe. Tout mon travail consiste à leur apprendre à apprendre. Cela paraît simple dit comme ça, mais c’est un travail de longue haleine. Ils doivent reprendre confiance en eux. Mettre l’ouvrage sur le métier une fois, deux fois. Ne pas baisser les bras. Recommencer. Apprendre en fait à être constants dans l’effort.» Aujourd’hui, même s’il reste encore beaucoup à faire, des progrès considérables ont été rendus possibles ces dix dernières années grâce à l’engagement d’associations de parents, de professionnels, ainsi que de films. Autant de pistes pour trouver le mode d’emploi, celui qui conviendra le mieux à l’enfant… et à ses parents.

Jennifer Keller

+ d’info Association suisse pour les enfants précoces (ASEP)

www.asep-suisse.org Vous y trouverez de précieuses informations, des personnes de contact pour chaque canton, ainsi que les conférences qui ont lieu chaque mois en Suisse romande sur la thématique.

Prochaine conférence:

Jeudi 21 octobre, 20 h, L’Aubier à Montezillon (NE): «De l’enfant précoce à l’élève surdoué. Compétences, inhibitions, troubles associés.» Avec Claudia Jankech, psychologue FSP et psychothérapeute, et Patrick Godbille, pédopsychiatre à Neuchâtel. Inscriptions à: informations@asep-suisse.org.

Association collection HP

www.collectif-hp.ch Une autre association de parents également très active qui propose de nombreux conseils et qui met à disposition différents noms de spécialistes.

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ENFANTS SURDOUÉS

PSYCHOLOGIE

INTERVIEW Confrontées quotidiennement au désarroi des parents face à leurs enfants dotés d’un QI supérieur à la moyenne, la psychologue Françoise Selhofer et sa consœur Monica Saurma ont décidé d’écrire un livre à l’attention des parents. Dans «Mais où est le mode d’emploi pour cet enfant?», ces derniers trouveront des repaires, ainsi que de nombreux conseils pratiques pour mieux cerner leur enfant HPI et lui venir en aide.

Pourquoi un ouvrage de plus sur les enfants à haut potentiel intellectuel (HPI)? Il existe effectivement de nombreux ouvrages sur cette thématique. De très bons ouvrages. Or, il nous semblait qu’ils s’adressaient essentiellement à des spécialistes et qu’ils oubliaient pour l’essentiel les premiers concernés, c'est-à-dire les parents. Il faut savoir que ces derniers sont souvent démunis et se sentent très seuls. C’est un peu comme si le fait d'avoir un enfant du «trop» les dispensait de toute aide. Avec ce livre, nous avons voulu nous adresser directement à eux, les rassurer. Nous avons surtout voulu leur donner des conseils, pour les encadrer au mieux. Un des points forts de notre ouvrage est la Boîte à outils, constituée de dix fiches pratiques. Vous ne parlez jamais d’enfants surdoués. Pourquoi? Parce que cela prête à confusion. Quand on parle d’«enfant surdoué», on pense souvent à génie. Or, ce n’est pas du tout le cas. Les génies tels qu’on les imagine sont très rares. Non, il s’agit d’enfants qui ont, au-delà de la diversité de leur talent, un point commun: une sensibilité extrême. En lisant le livre, on se dit que ces conseils pourraient très bien s’appliquer à tous les enfants. Oui, tout à fait. Le problème avec les enfants HPI, c’est qu’on leur demande beaucoup. Comme ils comprennent très vite ce que l’on veut, on les traite comme des adultes. Alors qu’ils sont et restent avant tout des enfants.

Mais où est le mode d’emploi pour cet enfant? Françoise Selhofer Monica Saurma Ed. Publibook (2010)

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LA JALOUSIE

PSYCHOLOGIE

La jalousie, un sentiment si naturel La jalousie entre frères et sœurs est quasiment inévitable, et même utile. Elle permet à chacun de trouver sa place au sein de la famille. Aux parents de la gérer pour qu’elle ne déborde pas et reste constructive. Même si vous ne cessez de répéter à votre aîné que vous l’aimez tout autant que le bébé qui vient de naître, sa jalousie n’en sera pas moindre. Davantage que des explications, il est important de lui donner des preuves quotidiennement pour lui permettre de retrouver son équilibre. Votre enfant souhaite que vous lui consacriez du temps comme avant, par exemple à l’occasion d’une promenade, d’un repas ou même, pourquoi pas, d’un petit voyage. Il a besoin, par moments, d’être seul avec vous, de se sentir unique. Quelle joie de pouvoir se retrouver en tête à tête avec vous en toute complicité, sans être dérangé par les pleurs du bébé! L’aîné est certes le plus grand de vos enfants, mais il est encore bien petit, et pas forcément le plus raisonnable ni le plus fort. Si vous vous montrez exigeant, il va certainement finir par se comporter conformément à vos attentes, mais ce sera aux dépens de sa personnalité. Une attitude compréhensive de votre part permettra sans doute d’éviter que la jalousie de votre aîné et les conflits entre frères et sœurs ne prennent trop d’ampleur. Votre enfant doit savoir que vous l’aimez tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. Mais lorsqu’il découvrira le plaisir de jouer avec son frère ou sa sœur, une relation de complicité pourra s’instaurer parallèlement à la rivalité. Cette relation ne peut toutefois se nouer du jour au lendemain: les deux enfants ont besoin de temps pour faire connaissance.

Trouver sa place dans la famille Malgré toutes vos précautions, les conflits ne pourront être totalement évités. De toute façon, ces différends ont également un aspect positif, puisqu’ils permettent aux frères et sœurs de mûrir et de construire leur identité. Du reste, il est probable que vous ne perceviez pas directement les tout premiers signes d’affrontement comme tels. Ainsi, votre aîné cherchera sans doute à détourner l’attention que vous portez au cadet, par exemple en faisant des «bêtises». Essayez par conséquent de l’intégrer le plus possible dans les soins que vous donnez au bébé, même s’il ne fait pas toujours preuve de la douceur souhaitée; il ne pourra apprendre à mesurer ses gestes que si vous lui en donnez l’occasion. Faites-lui cependant clairement comprendre qu’il ne doit ni frapper ni mordre le bébé. Mieux vaut qu’il passe sa colère sur vous, son doudou ou sa poupée! Plus tard, lorsque le petit frère ou la petite sœur aura grandi et que vos enfants pourront enfin jouer ensemble, les disputes vont généralement se dérouler autour de la possession d’un jouet; toutefois, ce n’est pas tellement l’objet en tant que tel qui compte, mais plutôt la lutte entreprise pour attirer votre attention, pour garder ou conquérir une place dans la famille. Le cadet doit se faire une place dans un trio déjà bien rodé; l’aîné, lui, veille jalousement à ne pas perdre la sienne. Bien des

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PSYCHOLOGIE

LA JALOUSIE parents constatent, avec quelque étonnement, à quel point leur cadet se développe tout différemment de leur aîné. En fait, l’un et l’autre vont déployer des trésors d’ingéniosité pour gagner les faveurs de leurs parents. Cette lutte pour obtenir l’attention et la reconnaissance est nécessaire, car elle contribue à ce que tous les membres de la famille trouvent leur place. Les parents devraient faire en sorte d’accepter et d’apprécier chaque enfant tel qu’il est.

particulièrement, etc. Se sentant menacés par des sentiments ambivalents, ils ne parviennent à les exprimer que de manière détournée ou les gardent en eux, ce qui ne leur procure aucun soulagement. Ils ont particulièrement besoin que leurs parents comprennent pourquoi ils sont tout d’un coup si «différents», les aident à s’extérioriser et à mettre des mots sur cette jalousie. Le meilleur remède: une grande dose d’affection!

La jalousie cachée

L’attitude des parents

Certains enfants ne montrent pas aussi clairement leur jalousie. Ainsi, leur comportement peut être interprété comme un signal: ils ont à nouveau besoin de langes, sucent plus souvent leur pouce, se remettent à réclamer le biberon qu’ils avaient abandonné. D’autres réagissent par des maux de ventre, des éruptions cutanées, un sommeil perturbé, moins d’appétit, des «somatisations» qui attireront l’attention sur eux; ils développent de petites «manies» ou vont endommager des objets auxquels leurs parents tiennent tout

Les parents chérissent chacun de leurs enfants, mais pas forcément de la même manière. Si l’un des enfants recherche les câlins, un autre aura peut-être davantage besoin que vous entrepreniez des activités avec lui en témoignage de votre affection. Par ailleurs, père et mère réagissent souvent différemment vis-à-vis du même enfant. Il en va ainsi dans toutes les familles, et il n’y a aucune raison d’en éprouver une quelconque culpabilité. Cependant, une attitude traduisant une préférence marquée pour l’un des enfants est susceptible de donner à la jalousie d’un autre des raisons de s’amplifier. Chaque enfant est un être à part, qui vit le monde autrement que ses frères et sœurs; et chaque enfant a besoin d’être reconnu comme unique par ses parents pour pouvoir s’épanouir. ook.ch

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LA JALOUSIE

PSYCHOLOGIE

Que faire quand un enfant se montre jaloux?

● N’intervenez pas trop rapidement en cas de conflit provoqué par la jalousie des enfants. Ils règlent le plus souvent fort bien leurs problèmes entre eux. Cette attitude non interventionniste vaut d’ailleurs pour toutes leurs disputes entre eux, sauf, bien entendu, si le conflit dégénère! ● Ne comparez pas vos enfants entre eux; chacun est différent et a besoin que vous le reconnaissiez comme tel. C’est d’ailleurs ce qui fait toute la richesse de votre famille! ● Faites en sorte d’intervertir régulièrement le schéma «le grand joue avec papa, le petit avec maman» ● S’il en manifeste l’envie, faites participer votre enfant aîné aux soins et aux jeux du bébé: vous pouvez les baigner ensemble, l’enduire de crème et le masser, le mettre au lit en lui fredonnant une chanson… Ces moments de partage renforcent la relation entre frères et sœurs. ● De nombreux grands frères et grandes sœurs aiment jouer à la maman ou au papa et prennent très au sérieux leur rôle de «papa de l’ours» ou de «maman de la poupée». Mettez à disposition de votre enfant les accessoires nécessaires, car les ours et les poupées ont aussi besoin d’être baignés, langés ou promenés en poussette. Confiez des responsabilités à votre aîné, sans toutefois lui en demander trop. Il sera fier de ce qu’il pourra accomplir. ● Consacrez-lui des moments privilégiés, par exemple durant la sieste du bébé. Et n’oubliez pas que grandir ne signifie pas forcément renoncer aux câlins… ● Veillez à ce que votre aîné puisse aussi jouer avec des camarades de son âge. Avoir des frères et des sœurs est une expérience enrichissante, qui ne remplace toutefois pas celle de l’amitié. ● Evitez de vous adresser systématiquement à vos enfants comme à un groupe, par exemple en employant l’expression «les enfants». Chacun d’entre eux aime être perçu come un individu. Par ailleurs, chacun a du plaisir à recevoir des cadeaux personnalisés… même si cela provoque parfois des conflits! ● Demandez aux personnes de votre entourage de prêter la même attention à chacun de vos enfants.

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Pim pom pom pim

Brioche et jus de fruits, un vrai petitdéj de pompier

Alors, il est prêt mon petit-déjeuner ?

e La droit … d’abord

arti C’est p ière a prem m r u o s p chez le journée iers pomp

re vais êt Vite, je d à la r en reta ! e r e s ca n

r Chef !

Bonjou

Ça suffi t la thé orie, je veux passer à la pratiqu e !

t cool Elle es velle ma nou tenue !

T’as vu mo nouvea n u casque ?

Je suis prêt ! donnes Tu me ain p de m un cou laît ? s’il-te-p

ne La sirè l y a ,i sonne ence… g r une u

Ok, ok , bien m je veux ’attach tu insis er si tes

ure En voit s! les gar

parti, C’est ce… on fon

, J’arrive r ! t’aide je vais

Ok, ma intenan t on pas se à la pratiqu e…

Au feu !!! Waouh, ça devient chaud !

Qu’est qu’ils f -ce ont, renfort les s ?

Vas-y, envoie l’eau

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Bien jo gars, b ué les on bou lot !

Faut vraiment que je fasse tout dans cette caserne

ne ne bon Voilà u ! de faite chose

Santé,

s !

les gar

Miam, ça a trop bo l’air n…

onne Allez b ain , à dem journée

Merci à la famille Schneider de La Chaux-de-Fonds et au Service d’Incendie et de Secours des Montagnes neuchâteloises pour leur accueil et leur hospitalité. Particulièrement le Capitaine Thierry Konig, le Major Jean-Michel Mollier et le Major Patrick Vuilleumier.

Fin

BIEN-ÊTRE

MAQUILLAGE

Belle et soignée en hiver

Fini les looks négligés du style «J’ai pas eu le temps». Cet hiver, la tendance va au maquillage ultra-travaillé. Les lèvres sont parfaitement dessinées, l’œil est bien délimité, les traits se font précis. Les tons bleu-violet tiennent une bonne place dans les collections. On ose donc le foncé, mais aussi les contrastes et les chocs chromatiques.

Giorgio Armani Armani propose une nouvelle gamme d’automne aux couleurs inspirées du bleu nuit. La palette «Eyes to Kill» allie bleu et violet pour éclairer le regard et lui offrir de la profondeur. Celles qui veulent pousser le look jusqu’au bout des ongles choisiront le «Fluid Shine Nail Polish».

Fluid Shine Nail Polish Giorgio Armani, 36 fr.

Eyes to Kill Palette de Giorgio Armani, 89 fr.

Yves Saint Laurent Yves Saint Laurent propose une nouvelle interprétation de la «french manucure». Tels un tissu et sa doublure, le turquoise tutoie l’une des couleurs emblématiques de la maison Yves Saint Laurent: le violet. Edition limitée.

Duo vernis Manucure couture Belle de Jour YSL, 50 fr.

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Ombres Duolumières N° 29 YSL, Violet Améthyst /Brun Fauve, YSL 65 fr.

BIEN-ÊTRE

Crayon Khol Un crayon à la texture très douce, adaptée à la zone délicate de l’intérieur de l’œil. Il glisse parfaitement, pour une application facile, nette et précise, et permet de souligner intensément le regard.

Tracé Intense Clarins, 24 fr.

FOND DE TEINT Pour un fini ultra-léger, mat et velouté!

Ideal Finish Mousse Foundation de Nivea, 20,90 fr.

Eyeliner Le nouveau «Lasting Drama Gel Liner» est plus intense qu’un traceur, et précis comme un crayon.

Lasting Drama Gel Liner Maybelline, 17,90 fr.

GLOSS

Duo à lèvres

Avec sa pointe légèrement effilée, l’applicateur épouse parfaitement le contour des lèvres et permet une application uniforme, en un seul geste. Le résultat est bluffant: les lèvres sont charnues et envoûtantes.

Enfin un rouge à lèvres qui résiste aux repas, boissons et baisers... grâce à sa formule deux en un, vernis plus baume.

Gloss ShineBlast Covergirl, 10,90 fr.

Infaillible compact L’Oréal, 25,90 fr.

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BIEN-ÊTRE

MAQUILLAGE

Mascara Le nouveau mascara d’Helena Rubinstein s’habille d’un corset de dentelle! Une brosse «90-60-90» pour une courbe parfaite qui assure un regard ultra-sexy.

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Mascara Des fibres de nylon définissent chaque cil et le prolongent jusqu’à la pointe. Résultat: des cils jusqu’à 80% plus longs!

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Les cils sont maquillés sur mesure grâce à un mécanisme pivotant raffiné.

Lipstick La nouvelle collection de make-up «Pure & Natural» de Nivea propose des produits avec 95% de composants naturels, sans faire la moindre concession en matière de résultat de la couleur.

Pure & Natural Lipstick de Nivea, 18,90 fr.

Blush Un blush d’un rose tendre presque translucide à l’application. Il se colore au contact de la peau et sublime les pommettes en boostant leur couleur et leur éclat.

Instant Blush Couleur Magique Clarins, 34 fr.

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fond de teint Sa texture légère libère une lumière unifiante, et son flacon-pompe dépose la juste dose pour maquiller le visage et le cou.

Teint Ergonomy Thierry Muggler, 66 fr.

parfum

Yves-Saint-Laurent propose une nouvelle version de son légendaire « Opium », actualisée et plus moderne. Un floral oriental envoûtant, aux notes de fleurs blanches épicées, de gardénia, de lys de Casablanca, de clémentine amère, d’encens et de narguilé.

Laissez-vous séduire par la nouvelle création de Thierry Mugler, dont la mission est de reproduire le succès d'« Angel ». Une fragrance choc, à l'arôme sucré-salé inspiré par la figue et... le caviar!

Yves-Saint-Laurent Belle d’Opium natural spray 50 ml, 118 fr.

Womanity Refillable spray Thierry Mugler 10 ml, env. 28 fr.

BIEN-ÊTRE

CONSEILS BEAUTÉ masque multiréparateur Le top model Adriana Karembeu a créé une gamme de produits pour les femmes de leur temps: libres, exigeantes, recherchant l’équilibre dans une consommation réfléchie et qualitative. Son masque à base de silicium organique est magique pour les paresseuses: il ne se rince pas. Dès la première application, vous sentirez votre peau plus souple, et douce comme la soie.

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Pour lutter contre le relâchement des contours et du cou, ainsi que les rides, même marquées.

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crème hydratante La formule de cette nouvelle gamme de crèmes Nivea améliore la structure de la peau, l’hydrate intensivement et la laisse toute douce.

Nivea Aqua Sensation pour peaux sèches et très sèches, 50 ml, 15,90 fr.

CRèME ANTI-ÂGE La nouvelle gamme anti-âge d’Olaz régénère intensivement les peaux fatiguées grâce à sa formule riche et légère. La crème au parfum raffiné redonne à la peau l’élasticité qui lui fait défaut.

Olaz crème Regenerist 3, 50 ml, 39 fr.

SERUM Un sérum qui répare les marques de fatigue pour booster votre épiderme. A base de fruits et de légumes, sans parabène.

Biotherm skin energetic sérum, 79 fr.

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CRèME ANTI-ÂGE

CONSEILS BEAUTÉ En hiver, la peau est soumise à rude épreuve. Dès la perception de basses températures, le flux sanguin qui arrive à l’épiderme se réduit. Moins bien irrigué, celui-ci se déshydrate et s’abîme. Il est donc particulièrement important, en cette période, de soigner sa peau. Voici quelques crèmes et sérums qui vous y aideront.

BIEN-ÊTRE

Une peau toujours jeune CRèME ANTI-ÂGE

Cette crème haut de gamme assure à la peau le maintien d’un taux d’hydratation optimal et aide l’épiderme à lutter efficacement contre le vieillissement cutané.

Valmont Prime 24 hour, 50 ml, 223 fr.

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BIEN-ÊTRE

MASSAGES

Masser votre bébé ...

Dans de nombreux pays à travers le monde, le massage pour bébé est transmis de mère en fille et fait partie intégrante des soins journaliers apportés aux nouveau-nés. Dans notre culture, le toucher est un sens qui n’est pas vraiment stimulé avec les nourrissons, alors qu’il joue un rôle très important au niveau du développement général de l’enfant. Déjà dans le ventre de sa maman, le bébé est massé par le liquide amniotique, bercé par les mouvements de sa maman et par ses paroles. La naissance vient soudainement et brutalement interrompre ce contact permanent et si rassurant pour l’enfant. Lors du massage, l’enfant se sent rassuré, sécurisé. Le lien qui le lie à ses parents se renforce tout en lui apportant de la détente et du bien-être.

Quels sont les bienfaits d’un massage pour le bébé? Nous savons aujourd’hui que l’apport de nourriture ne suffit pas à faire grandir un enfant. Ce dernier dépérit si on ne le touche pas, si on ne s’en occupe pas, et si on ne lui apporte pas de «nourriture» émotionnelle. A ce titre, le massage est un outil merveilleux: il offre au bébé un moment d’échange d’une qualité exceptionnelle. De plus, il lui apprend à faire face au bombardement d’informations et à réagir en se détendant. Il lui permet aussi de gérer son surplus de tensions et ses angoisses. Le massage apporte de la détente à l’enfant, mais également au parent qui le masse. Ce moment de relaxation permet à l’enfant de mieux s’auto réguler. Il en découle une amélioration du sommeil et une diminution des pleurs du soir. En massant le corps du bébé, le parent lui permet de développer sa conscience corporelle. Par ses gestes pleins d’amour et ses paroles rassurantes, il renforce l’estime de soi de son enfant,

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MASSAGES

BIEN-ÊTRE

... un plaisir partagé

tout en éveillant plusieurs de ses sens. Le renforcement du lien d’attachement et les moments de qualité partagés lors du massage influenceront de manière positive la vision de la vie de l’enfant et l’adulte qu’il deviendra. Mais ce n’est pas tout, le massage a un effet bénéfique sur la croissance et le développement du bébé. Les récentes recherches prouvent que le contact d’un toucher affectueux et respectueux encourage favorablement le développement du bébé en ayant un effet positif sur le système circulatoire, le système digestif (coliques, constipation), le développement du tonus musculaire, le renforcement du système immunitaire et nerveux, mais également lymphatique et hormonal (diminution de l’hormone de stress, augmentation de l’ocytocine). Il a également été démontré que le massage influe positivement sur les douleurs dentaires, les tensions musculaires, les maux liés à la croissance.

A quel âge masser votre bébé? La relation par le toucher commence déjà avant la naissance (mouvement perceptible par la maman, haptonomie…). Le nouveau-né a besoin d’être touché pour se sentir sécurisé, mais souvent, lors du premier mois, celui-ci dort beaucoup, prend du temps pour s’alimenter, se refroidit vite et n’aime pas être dénudé. Il faut en général attendre la fin du premier mois pour que l’enfant soit disponible et pour réellement pouvoir commencer à masser son bébé. Dès que l’enfant commence à se déplacer, il devient plus difficile de le masser. L’enfant a trop de choses à découvrir pour rester patiemment allongé. L’âge idéal pour commencer à masser se situe donc entre 1 mois et 6 mois, selon les enfants.

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MASSAGES

BIEN-ÊTRE

Comment masser votre enfant? Il est important de bien choisir le moment, car l’enfant doit être disposé au massage (éveil calme); il ne doit pas être fatigué ou trop excité, ne pas avoir faim et avoir mangé depuis au moins une demi-heure… De plus, il faut que VOUS soyez disponible. En effet, les enfants absorbent nos émotions comme des éponges. Il est donc primordial que le parent soit détendu avant de commencer le massage. Pour que l’enfant puisse se détendre, il est important que l’endroit soit bien chauffé et calme. Il est possible de créer une ambiance propice à la relaxation en diffusant une musique douce, en baissant la lumière ou en allumant une bougie. Le massage peut se faire sur un lit ou par terre, sur un tapis à langer. Le choix de l’huile est également important. Celle-ci doit être 100% végétale et la plus naturelle possible. L’Association suisse en massage pour bébé conseille l’huile de pépins de raisin pour sa fluidité et sa richesse en vitamine E. Pour les tout-petits, le parfum est une stimulation superflue. Vous pouvez masser votre enfant selon votre instinct ou suivre un cours de massage pour bébé. En quelques heures, vous apprendrez les techniques pour masser votre enfant en toute sécurité et en fonction de ses besoins (lire encadré). C’est en général l’enfant qui détermine la durée du massage. Dès qu’il ne souhaite plus être massé, il est important d’arrêter. Le massage doit rester un moment agréable! Le massage ne se fait pas sur le bébé, mais avec lui!

Carine Dejussel

Un tout grand merci à Yana (3 mois) et à sa maman Maritza qui figurent sur les photos.

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AVIS D’EXPERT

«Le plus important est que l’enfant et la mère y prennent un plaisir partagé»

Anthony Berchten Ostéopathe Nyon

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Le massage pratiqué avec douceur et affection est un moment privilégié pour l’enfant. De plus, s’il est effectué avec doigté par une maman possédant des prédispositions au massage et ayant suivi un cursus adéquat, il lui sera d’autant plus profitable. Le bébé vous fera comprendre rapidement par ses réactions s’il apprécie ou non ce moment qui doit être vécu dans un environnement calme et sans stress. Le bon sens et l’écoute vous permettront de continuer ou non le massage et, au besoin, de consulter son pédiatre et un ostéopathe si ses réactions vous semblent inappropriées par rapport aux techniques utilisées. Le massage permettant de stimuler ses systèmes sensoriels, votre enfant aura une meilleure conscience corporelle et sera plus rapidement apte à maîtriser son corps dans son environnement. Le plus important est que l’enfant et la mère y prennent un plaisir partagé.

BIEN-ÊTRE

+ d’info Des cours pour masser bébé en toute sécurité Dans de nombreux pays, des instructeurs en massage pour bébé formés par l’Association suisse en massage pour bébé proposent des cours privés ou collectifs. Vous apprendrez une technique simple pour masser votre enfant en toute sécurité. Vous découvrirez comment analyser ses signaux, soulager ses petits bobos… Lors de ces cours, c’est vous qui massez votre enfant. L’instructeur montre les mouvements sur une grande poupée. La méthode proposée évolue en fonction de l’âge de l’enfant. Le nombre de sessions peut différer d’un instructeur à l’autre, mais en général, un cours comprend quatre ou cinq séances de quarante-cinq minutes à une heure. Vous trouverez les coordonnées des instructeurs de votre région à l’adresse www.iaim.ch. Certaines sages-femmes proposent également des cours de massage pour bébé. Les coordonnées sont disponibles sur le site de la Fédération suisse des sages-femmes:

Fédération suisse des sages-femmes Rosenweg 25 C, 3000 Berne 23 Tél.: 031 332 63 40 Fax: 031 332 76 19 www.hebamme.ch

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BIEN-ÊTRE

MASSAGES «C’est un réel moment de magie qui s’opère entre ma fille et moi. A chacune les bienfaits! Chloé a vu ses coliques s’adoucir et pour ma part, masser me procure un réel bien-être au bout des doigts. Tout naturellement, nous avons instauré une plage «massages» un jour sur deux en alternance avec l’heure du bain. C’est un instant unique, exquis et de pure détente. Sachant que le massage submerge le cerveau de véritables friandises, je trouve dommage d’en priver nos petits chérubins.» Témoignage de Marianne P. maman de Chloé

Une association pour le bien-être du bébé L’Association suisse en massage pour bébé est une section de l’International Association Infant Massage (IAIM). Sa fondatrice, Vimala Schneider McClure, a découvert la technique du massage en Inde, au début des années 70. Elle a formé les premiers instructeurs aux Etats-Unis et, depuis, la pratique s’est répandue dans une cinquantaine de pays. Son concept est développé et conforté par les recherches scientifiques et l’expérience pratique. Il comprend des mouvements de massage indiens, suédois et de la réflexologie. La technique de massage se veut simple et facile à maîtriser afin de pouvoir être effectuée par les parents en toute sécurité. Elle est constamment remise à niveau par un groupe international de formatrices. L’Association suisse en massage pour bébé (ASMB) a été créée en 1999. C’est une association à but non lucratif, qui a mis au cœur de ses préoccupations le bien-être et la valorisation du bébé et des familles; cela à travers une relation tendre et une communication privilégiée. Elle forme des instructrices dans tout le pays. ASMB – Association suisse en massage pour bébé Secrétariat, case postale 14, CH – 3280 Murten Tél.: +41 79 520 58 95 info@iaim.ch www.iaim.ch

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ALIMENTATION

EN BONNE SANTé

Bien manger pour garder la santé En hiver, comment faire le plein d’énergie grâce à l’alimentation? La réponse est simple: en consommant au quotidien des aliments de qualité et de haute valeur nutritive. Durant l’automne et l’hiver, l’ensoleillement diminue, ainsi que la température ambiante. L’atmosphère devient plus sèche. Les virus responsables des refroidissements et de la grippe sont plus actifs. Votre organisme doit composer avec ce nouvel environnement et s’y adapter. Ce processus d’adaptation requiert une quantité importante d’énergie. Il est donc capital pour votre santé d’apporter à votre corps une alimentation équilibrée.

Qu’est-ce qu’une alimentation équilibrée? Une alimentation est dite équilibrée si elle est suffisamment riche en vitamines, oligoéléments, minéraux et acides gras afin de couvrir les besoins de l’organisme. Il est donc impératif de varier le plus possible vos menus et de suivre le rythme des saisons dans le choix des aliments que vous mangez quotidiennement. Dans un esprit de respect de la planète, préférez des aliments cultivés localement, issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable.

En pratique, votre alimentation devrait contenir: - Des aliments crus: • Une crème Budwig le matin. • Une salade de crudités avant les repas. • Des fruits crus en collation. - Des aliments complets (céréales, pain, pâtes). - Des légumes à chaque repas. - Des acides gras en suffisance: • Huile de lin (2 cuillères à café dans la crème Budwig). • Huile de tournesol (1 cuillère à soupe par personne dans la salade). • Huile d’olive (un filet directement dans l’assiette). • L’huile végétale doit impérativement être de première pression à froid et biologique.

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- Des protéines en suffisance: • Viande rouge deux fois par semaine, viande blanche trois fois par semaine, poisson deux à trois fois par semaine. • L’association des céréales et des légumineuses permet un apport de protéines de bonne qualité. Il est préférable de manger les protéines animales à midi et les protéines végétales le soir afin de faciliter la digestion et favoriser ainsi un sommeil réparateur. Il est indispensable de boire 1,5 à 2 litres par jour (eau plate, tisanes, jus de fruits frais). L’eau gazeuse aide à digérer, mais est acidifiante. Elle est donc à consommer avec modération.

Sophie Charbonnet Fournier

ALIMENTATION

EN BONNE SANTé

Crème Budwig Ingrédients (pour une personne): 4 cuillères à café de séré maigre 2 cuillères à café d’huile de lin de première pression à froid ½ jus de citron 2 cuillères à café d’une céréale fraîchement moulue. En alternance: avoine, millet, orge, riz, sarrasin. 1 cuillère à café d’un fruit oléagineux ½ banane bien mûre 1 cuillère à café de miel ou de sucre intégral fruits de saison mûrs. Marche à suivre: Battez le séré et l’huile en crème. Ajoutez le jus de citron. Mélangez. Ajoutez la céréale, le fruit oléagineux, le miel ou le sucre intégral. Mélangez. Ajoutez la banane écrasée ou coupée en rondelles, puis les fruits. A savoir: L’avoine ramollit les selles. Le riz et le sarrasin constipent. Les personnes intolérantes au gluten n’utiliseront pas d’orge ni d’avoine. Ne mélangez pas les céréales entre elles ni les fruits oléagineux. Une banane est mûre lorsque sa peau est tachetée de brun. Les fils et les extrémités noires de la banane doivent être enlevés.

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EN BONNE SANTé

ALIMENTATION

Fruits et légumes d’automne Fruits Avocat, banane, châtaigne, citron, citron vert, coing, figue, kiwi, noisette, noix, orange, pamplemousse, poire, pomme, prune, quetsche, raisin.

Légumes Ail, aubergine, betterave rouge, brocoli, carotte, céleri en branches, céleri-rave, choux blanc/chinois/ frisé/rouge, chou-fleur, chou-rave, courges (potiron, potimarron, butternut), échalote, endive, épinard, fenouil, haricot, maïs, navet, oignon, pâtisson, piment, poireau, poivron, pomme de terre, radis blanc/noir, salsifis, tomate. Salades Chicorée, salade frisée, scarole, pain de sucre, trévise.

Fruits et légumes d’hiver Fruits Ananas, avocat, banane, clémentine et petits agrumes, citron, citron vert, fruits exotiques (fruits de la passion, goyave, kaki, mangue, papaye…), kiwi, orange, pamplemousse, poire, pomme. Légumes Ail, betterave rouge, brocoli, carotte, céleri en branches, céleri-rave, choux blanc/frisé/rouge, chou de Bruxelles, chou-rave, courges (potiron, potimarron, butternut), échalote, navet, oignon, pomme de terre, radis noir, topinambour, salsifis. Salades Mâche, pain de sucre, trévise.

Chasser les premiers symptômes Que faire lorsque vous ressentez des symptômes d’un début de refroidissement (démangeaisons dans la gorge, nez congestionné, toux, fatigue…)? Mettez votre système digestif au repos pendant une journée en mangeant uniquement des fruits. Choisissez-les bien mûrs, coupez-les et disposez-les harmonieusement sur une assiette. Chaque fois que vous aurez faim, préparez-vous un repas «fruits». Cette cure épargnera à votre corps les efforts de la digestion tout en lui fournissant suffisamment de glucose. L’énergie ainsi économisée pourra être utilisée pour lutter contre l’agent pathogène (virus, bactéries). La cure peut se poursuivre jusqu’à trois jours.

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CASTING Vous attendiez son retour impatiemment ?

1, 2, 3 souriez, le plus grand casting de Suisse revient en avril 2011

Casting

Une journée féérique au Beau-Rivage de Genève...

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2010 - J

Casting 2010 - Séance photo

Casting 2010 nbons Tour Eiffel de bo

g 2010 Shootin

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- Maquil

...et le rêve devient réalité!

Shooting 2010 Y a t-il un pilote dans l’avion?

(les 10 gagnants sélectionnés par un jury de professionnels seront les stars de nos pages modes) Shooting 2010

née

- Une belle jour

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PHARMACIE

Préparez votre pharmacie d’hiver! Voici quelques substances naturelles qui vous aideront à passer la saison froide sans trop de bobos. L’huile essentielle d’eucalyptus smithii

Nux vomica 9 CH

Idéale pour l’enfant, elle sera un outil pour agir sur les problèmes ORL, la fatigue, les refroidissements. Utilisation: 1 à 2 gouttes en application locale.

Sera choisi pour les rhumes avec éternuements la journée et le nez qui se bouche la nuit.

L’huile essentielle de niaouli

Teinture mère de calendula

Aidera les petits nez qui coulent «comme de l’eau». En cas de rhume, nettoyez le nez avec du Rhinodoron des laboratoires Weleda ou du sérum physiologique. Il est important de nettoyer le nez afin d’éviter les écoulements dans la gorge.

Mélangé à l’eau, ce gargarisme sera efficace en cas de troubles au niveau de la gorge.

Esculape – PhytoSun’Aroms

Egalement en application locale, pour les problèmes ORL de type laryngite, pharyngite, rhinite.

Aconitum napellus 9 CH C’est la substance homéopathique des débuts d’affection. Utilisation: 3 à 5 granules en une seule prise, et évaluez l’évolution dans les heures qui suivent.

Belladonna 9 CH Votre allié contre la fièvre. Utilisation: 3 à 5 granules en une seule prise. Faites boire votre enfant régulièrement et par petites gorgées. En cas de forte fièvre, associez belladonna à arnica 7 CH pour soulager les courbatures engendrées par cet état fiévreux.

Allium cepa 9 CH

Cette lotion s’applique en friction douce sur le dos dès les premiers frissons.

Cu/Au/Ag – Oligosol Cette préparation d’oligoéléments peut être prise dès les premières manifestations de refroidissement à raison d’une dose trois fois par jour. L’utilisation de ces remèdes sera ajustée en fonction de l’âge de votre enfant. N’hésitez pas à demander conseil. Ils sont indiqués pour des troubles bénins et les premières manifestations de troubles. Si les symptômes persistent, et en cas de récidive, consultez un thérapeute afin de travailler sur les causes des symptômes (faiblesse, allergie, etc.).

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Sonia Rinaldi

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Quelques astuces Votre enfant se frotte l’oreille, se plaint de gêne? Appuyez légèrement sur le lobe externe de son oreille. S’il a mal lorsque vous relâchez, vous pouvez suspecter un début d’otite. Appliquez des compresses d’eau chaude qui le soulageront, et prenez contact avec votre thérapeute ou médecin. La gorge de votre enfant est rouge, il a mal en avalant, ses amygdales sont enflées? Préparez-lui une biscotte de miel. Les morceaux de biscotte vont racler les amygdales, et le miel, par ses vertus antiseptiques, va «nettoyer» la zone. Vous renouvellerez ce petit en-cas deux à trois fois par jour. Une autre façon d’utiliser les huiles essentielles: mélangez 1 à 2 gouttes d’huile essentielle à une noisette de crème neutre (par ex. Homéoplasmine – Boiron). Travaillez cette préparation quelques secondes et appliquez-la sur la plante des pieds de votre enfant. Les bienfaits de l’huile seront tout aussi efficaces. Vous pouvez également mettre ce baume sur le dos et la poitrine (en cas de pharyngite) et au niveau du cou (en cas de problèmes de gorge). A la suite d’un traitement antibiotique, la flore intestinale de votre enfant est fragilisée. Faites-le suivre une cure de pro biotiques afin de rééquilibrer cette flore et reconstruire sa muqueuse. Les pro biotiques apportent en effet des micro-organismes participant au renouvellement de la muqueuse intestinale (à la différence des prébiotiques qui nourrissent les bactéries intestinales). La durée de la cure sera à ajuster selon l’âge de votre bout de chou. Demandez conseil à votre thérapeute ou pharmacien. Les manifestations de type ORL (nez, gorge) ont souvent un point de départ au niveau digestif. Evitez la consommation de lait, surtout pour le petitdéjeuner, car il crée une inflammation au niveau du tube digestif. Pour ce repas, préférez des fromages blancs ou yaourts. Etant fermentés, ils seront mieux digérés.

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DENTISTE

Concilier grossesse et soins dentaires

Dr Hacpille Dentiste Genève

La grossesse s’accompagne de modifications biologiques mais aussi psychiques qui rendent tout traitement dentaire difficile. Mais pas impossible. Le docteur Hacpille, fait le point pour Babybook.

D’une manière générale, une femme enceinte peut-elle se rendre chez le dentiste? Tout d’abord, il faut insister sur l’importance de la prévention – qui devrait d’ailleurs être une routine pour tous. En règle générale, il est recommandé de faire un contrôle dentaire et un détartrage annuels, ce qui reste le meilleur moyen d’éviter que de petits soins ne se transforment en gros traitements. Grâce à une prévention rigoureuse, la grossesse a toutes les chances de se passer sans avoir besoin de soins dentaires. Si une femme enceinte doit consulter un médecin dentiste, c’est le plus souvent en urgence. La plupart des urgences dentaires sont d’origine infectieuse et sont accompagnées d’une bactériémie, c’est-à-dire du passage de bactéries dans le sang. C’est le cas des infections parodontales (infections de la gencive et de l’os) et des «rages de dents» (infection de la pulpe d’une dent due à une carie profonde). Le sang véhicule alors des bactéries pathogènes, et si rien n’est fait, le risque de malformation du fœtus, quel que soit le stade de son développement, est augmenté. Ne pas consulter et ne pas accepter de soins dans ces conditions serait une prise de risque pour l’enfant.

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Néanmoins, la grossesse se traduit par de nombreuses modifications physiques et psychiques dont il faut tenir compte en cas de soins dentaires. D’abord, le sentiment d’insécurité généré par la perspective d’aller chez le dentiste, surtout s’il s’agit d’une urgence, doit amener le médecin dentiste à limiter les soins prodigués au traitement de la douleur et de l’infection. Une fois que la mère aura récupéré de son accouchement, elle pourra retourner chez le dentiste pour finaliser les soins entrepris durant sa grossesse. Par ailleurs, il est important de tenir compte des risques d’un traitement pour la santé de la future maman et du bébé. S’il n’y a pas lieu de paniquer et de refuser toute intervention ou médication, il convient de limiter celles-ci au strict minimum.

Les rinçages buccaux sont-ils dangereux pour le fœtus? «La substance la plus souvent utilisée dans ces solutions est la chlorhexidine. Il faut savoir que la bouche est le premier étage du tube digestif et qu’elle est le siège d’une flore bactérienne spécifique comprenant des centaines d’espèces de bactéries qui cohabitent en équilibre. Lorsque cet équilibre est compromis, les bains de bouche à la chlorhexidine sont indiqués pour une courte période de trois à

DENTISTE

sept jours. Si la situation n’est pas redevenue normale après cette durée de traitement, il faut consulter. L’emploi de bains de bouche à la chlorhexidine durant la grossesse peut se faire dans les mêmes conditions qu’en dehors de la grossesse, sans restriction. Beaucoup de personnes en font un usage trop prolongé, et la flore buccale naturelle finit par en être affectée. Dans certains cas, un usage inconsidéré peut même favoriser le développement de mycoses buccales.

L’anesthésie locale est-elle risquée pour le fœtus? Il n’existe pas, dans la littérature, de rapports mentionnant un effet délétère pour le fœtus lié à l’usage d’un anesthésique local. Il est néanmoins recommandé d’éviter les anesthésiques avec vasoconstricteur durant les trois premiers mois de la grossesse, et d’utiliser des produits avec la concentration d’adrénaline la plus faible possible les mois suivants.

Qu’en est-il des analgésiques? Parmi les différents types d’analgésiques, le paracétamol est certainement le produit le plus employé dans la vie courante. C’est

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un produit qui est réputé provoquer moins d’effets secondaires que d’autres antidouleurs. Pourtant, en cas de surdosage, il peut être très toxique pour le foie, et peut même déclencher une hépatite. En ce qui concerne les femmes enceintes, le paracétamol est reconnu dans les publications pour ne pas provoquer de malformations du fœtus. Il reste donc l’antidouleur de choix en cas de grossesse. Mais il faut éviter d’en prendre de fortes doses pendant une période prolongée, car, outre son effet sur le foie de la mère, le paracétamol traverse la barrière placentaire et pourrait provoquer des lésions hépatiques chez le fœtus.

Et les antibiotiques? Toute infection systémique (germes circulant dans le sang) de la mère représente un risque de malformation fœtale, quel que soit le stade de la grossesse. De ce fait, il ne faut surtout pas refuser une antibiothérapie en cas de besoin, car le risque de l’infection pour le fœtus est plus élevé que celui lié à la prise d’antibiotiques. Il existe plusieurs familles de molécules antibiotiques qui peuvent être utilisées sans restriction chez la femme enceinte. Même en cas d’allergie connue à une molécule, il y a donc moyen de traiter une infection d’origine

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DENTISTE dentaire pendant la grossesse. Durant cette période, le volume sanguin de la mère passe de 40% à 55%, ce qui dilue le produit dans le sang, et augmente l’activité métabolique du foie. De ce fait, les antibiotiques sont utilisés selon leur posologie normale, sinon leur concentration sanguine pourrait être trop faible pour être efficace.

Les radiographies dentaires sont-elles dangereuses pour le fœtus? Les études ont montré que les radiographies dentaires ne présentent pas de risque pour le fœtus. Mais il faut garder à l’esprit que ces doses d’irradiation s’accumulent, et qu’il s’agit de les limiter au strict nécessaire. Une radiographie intrabuccale émet une irradiation plusieurs centaines de fois inférieure à la dose admissible et, du fait de l’affaiblissement de l’irradiation avec la distance et de la protection du tablier de plomb, le fœtus est exposé à une dose d’irradiation des milliers de fois inférieure à la norme admissible. A ce niveau de dose, l’irradiation d’une radiographie dentaire est proche de la dose d’irradiation naturelle du sol, de la roche, etc., qui est considérée comme le rayonnement naturel de fond. Toutefois, les femmes enceintes ont une sensibilité psychologique exacerbée vis-à-vis des radiographies. Par conséquent, malgré les données plutôt rassurantes des études disponibles, les radios ne sont réalisées qu’en cas d’impérieuse nécessité durant les trois premiers mois de la grossesse, et avec la plus grande parcimonie les mois suivants. Autant que possible, il sera utilisé plusieurs éléments de protection (par exemple un double tablier de plomb).

Quelle est la meilleure façon d’installer une femme enceinte sur la chaise du dentiste? Au cours de la grossesse, le volume de l’utérus passe d’environ 10 ml à près de 5 litres, l’augmentation étant plus importante les deux derniers mois. Au fur et à mesure de la variation du volume utérin, le diaphragme est repoussé vers le haut, et il se produit une compression pulmonaire. En temps normal, les patientes sont installées en position semi-allongée ou allongée avec, dans certains cas, la tête plus basse que les pieds. Chez la femme enceinte, pour un meilleur confort respiratoire et circulatoire, il est recommandé d’éviter de placer la patiente

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en position allongée avec la tête plus basse que les pieds, surtout à partir du septième mois.

Quelle prise en charge peut-on attendre des assurances? En Suisse, les soins dentaires ne sont normalement pas pris en charge par les assurances, sauf en cas d’accident ou de problème suffisamment grave pour entrer dans le champ d’application de la LAMal. Pour les adultes, les assurances dentaires privées sont en général peu favorables, sauf lorsque ce sont des contrats de groupe. Mais pour les enfants, il est très intéressant de souscrire une assurance dentaire dès la naissance, avant même les premières dents. Ces assurances couvrent en général les enfants jusqu’à leur majorité. Au moment de la souscription, l’assureur demande aux parents de faire faire un bilan dentaire par un médecin dentiste. S’il y a des soins à faire au moment de la souscription, ces derniers sont à la charge des parents, car l’assurance couvre seulement un risque à venir, pour des événements qui ne sont pas déjà en cours au moment où le contrat prend effet. Pour les soins ultérieurs, le médecin dentiste fera normalement une facture que les parents devront d’abord régler. Puis il leur faudra envoyer la facture acquittée à l’assurance pour se faire rembourser. Il y a différents types de polices, mais souvent, le paiement d’une prime annuelle fixe ouvre un crédit annuel de soins dentaires. Le montant de ce dernier varie avec celui de la prime; à chacun de trouver le bon équilibre. Il est important de noter que plus la souscription de l’assurance dentaire est faite tôt, moins la prime annuelle est élevée. En effet, si le bilan du médecin dentiste montre une petite bouche avec de multiples soins déjà réalisés au moment de la souscription, l’assureur considérera que l’enfant lui coûtera plus que d’autres, et la prime augmentera en conséquence. L’assurance dentaire des enfants peut rembourser également les traitements d’orthodontie. Il convient d’abord de vérifier si l’assurance ménage des parents ne prend pas en charge de tels traitements. Certains assureurs prévoient en effet d’office cette prise en charge de l’orthodontie des enfants jusqu’à leurs 18 ans.

Docteur Pierre-Georges Hacpille 185

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PARASITES

Au secours, mon enfant a des poux Les poux, c’est la bête noire des cours de récré. Une fois installés sur une petite tête, ils y restent et ont tôt fait de contaminer tous les copains. Pourtant, avec un peu de vigilance et des produits naturels adaptés, il est possible de s’en débarrasser. Mode d’emploi.

Il y a des bestioles dont on se passerait bien. Les poux par exemple. Ils ont empoisonné des générations d’écoliers. Et ce n’est pas fini: chaque année, ils colonisent de nouvelles classes, provoquant leur lot de souffrances: démangeaisons, moqueries, douloureuses séances de coiffage... Il existe pourtant des moyens de prévenir l’apparition de ces petites bêtes. Si vous n’êtes pas encore colonisés, vous pouvez avoir recours à différentes substances qui vous protégeront. Notamment les huiles essentielles de lavande et de tea tree. Une goutte de chacune de ces huiles sur les tempes le matin avant de quitter la maison va repousser les poux. Par ailleurs, passez la tête de votre enfant au peigne fin matin et soir. Si vous découvrez des poux sur la tête de votre enfant, il est important de prévenir son école ou sa crèche afin que l’ensemble des familles fassent le nécessaire. Par ailleurs, prenez soin: De changer tous les jours le linge de toilette et le linge de lit de votre enfant (surtout les taies d’oreiller et les draps-housses). De laver son bonnet, son écharpe, son pyjama, sa serviette de toilette et ses draps, etc. à 60°. De retirer peluches et doudous que vous glisserez dans un sac plastique fermé. Vous placerez ensuite ce sac soit au congélateur (le pou ne résiste pas à plus de –18°), soit sur un balcon (le pou ne vit pas plus de deux à trois jours en dehors du milieu humain). De passer peignes et brosses à l’eau bouillante (minimum quinze minutes). Il existe enfin différentes sortes de produits destinés à lutter contre les poux: Les produits ayant pour rôle de décoller les poux ne sont guère plus efficaces qu’un simple démêlant. Vous pouvez laver les cheveux de l’enfant au vinaigre ou même utiliser de la mayonnaise comme lotion.

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PARASITES

EN BONNE SANTé

Les produits visant à traiter sont relativement toxiques. Veillez à protéger le visage de votre enfant et à vous rincer abondamment les mains après usage. Vous avez le choix entre:

Le shampoing Pounil: il contient de la perméthrine, insecticide organochloré (composant organique de synthèse faisant office de solvant, pesticide, insecticide, etc.) utilisé également dans l’épandage contre les termites autour des habitations.

Le shampoing et lotion de rinçage Loxazol: il contient des pyréthrines d’origine naturelle (chrysanthème), mais également de synthèse. Désavantages: les poux y sont relativement résistants; il n’est pas recommandé pour les enfants en bas âge et les femmes enceintes; il peut provoquer une irritabilité des voies respiratoires.

La lotion Prioderm: elle contient du malathion, un insecticide organophosphoré (donc dangereux pour l’environnement et la santé humaine) utilisé en agriculture. En cas d’ingestion, une intoxication est possible. Bien que le passage cutané soit faible, ce produit ne doit pas être utilisé sur le petit enfant et la future maman. Sachez que 30% à 50% des poux y sont résistants.

L’émulsion Jacutin: ce produit est neurotoxique, et c’est tout simplement un poison de contact. Il ne sera utilisé ni chez le petit enfant ni chez la femme enceinte, et vous respecterez un espacement de huit jours entre deux applications. Quel que soit le produit choisi, peignez les cheveux tous les jours et tenez compte du cycle d’éclosion des poux. L’application se fera comme suit : jour 1, jour 2, jour 9, jour 19. Encore une fois, attention: la majeure partie de ces produits sont toxiques. Ils doivent être utilisés en respectant les doses et la durée de traitement. En cas de démangeaisons importantes, demandez conseil à votre thérapeute, pharmacien ou médecin. Aucun de ces produits, coûteux pour certains, n’est remboursé par l’assurance de base. Si vous craignez de vous exposer à des produits toxiques, vous pouvez avoir recours à l’huile de silicone (diméticone). Celle-ci dépose comme un film sur le cuir chevelu. Les poux sont alors éliminés par asphyxie. Ce produit est facile à utiliser, et n’est pas toxique, car il s’évapore rapidement. Sans effets secondaires, il peut être utilisé sur le petit enfant et la future maman. Quelques produits contenant du diméticone: Pedicul Hermal: 100% Hedrin: solution à 4% Pouxit: solution à 4%

Sonia Rinaldi

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RECETTES

Fromage de Chèvre en Feuilleté 1

Fais chauffer le four à 180 °C (th. 6). Retire les petites feuilles des brins de thym. Dans un bol, avec une fourchette, écrase le fromage de chèvre avec les feuilles de thym.

Coupe la pâte feuilletée en 4 triangles. Pose-les sur une plaque allant au four. Répartis le fromage de chèvre sur la moitié de chaque triangle. Passe un peu d’eau sur les bords de la pâte. Replie les moitiés de triangles sans fromage et appuie pour bien fermer les feuilletés. Roule un peu le bord de la pâte. Casse l’oeuf en séparant le blanc du jaune. Étale du jaune d’oeuf sur les feuilletés pour qu’ils dorent bien. Mets la plaque au four pour 15 minutes de cuisson.

Au moment de servir, mets les pousses d’épinards dans un saladier et verse l’huile d’olive et le vinaigre balsamique dessus. Mélange le tout. Répartis cette salade sur des assiettes. Pose les feuilletés dessus.

Le conseil de Tiana

Pour l’apéritif, tu peux préparer plein de tout petits feuilletés au chèvre et les servir sans salade.

Pour 4 personnes Temps de préparation: 20 minutes Temps de cuisson: 15 minutes

INGRéDIENTS 1 rouleau de pâte feuilletée quelques brins de thym (frais, si possible) 200 g de fromage de chèvre frais (style Petit Billy) 1 oeuf 2 poignées de pousses d’épinards 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive 1 cuillerée à soupe de vinaigre balsamique Recettes et photos extraites de l’ouvrage : La cuisine de Tiana paru chez Hachette Pratique

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RECETTES

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Omelette Créole 1

Retire le pédoncule (la petite queue verte) des poivrons. Coupe-les en quatre. Retire les pépins et les membranes blanches à l’intérieur. Coupe leur chair en dés. Pèle l’oignon. Coupe-le en deux. Pose chaque moitié à plat et coupe-les en fines tranches. Fais chauffer de l’huile à feu moyen dans une poêle antiadhésive. Jette les morceaux de poivrons et d’oignon dans la poêle, sale-les et fais-les cuire 10 minutes environ, jusqu’à ce qu’ils soient bien tendres.

Pour 4 personnes Temps de préparation: 20 minutes

Casse les oeufs dans un bol. Ajoute du sel et du poivre. Bats les oeufs avec une fourchette. Verse les oeufs dans la poêle sur les légumes. Parsème de fromage râpé. Fais cuire le tout, à feu doux, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de liquide.

Quand l’omelette est cuite, rabats les deux bords avec une spatule pour former un chausson. Fais-le glisser sur un plat de service.

Le conseil de Tiana

Tu peux décorer ton omelette de quelques feuilles de basilic coupées en lanières.

Temps de cuisson: 20 minutes

INGRéDIENTS 8 oeufs extra-frais 2 poivrons 1 oignon 40 g de cheddar ou de mimolette râpée huile sel, poivre

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RECETTES

Blancs de Poulet à l’Ananas 1

Coupe les blancs de poulet en morceaux. Coupe les tranches d’ananas en dés. Fais chauffer de l’huile à feu vif dans une poêle. Ajoute les tranches de poulet et fais-les dorer environ 2 minutes.

Mets dans la poêle l’ananas, le jus, le vinaigre balsamique, du sel, du poivre et fais cuire le tout 6 à 8 minutes à feu moyen, en remuant de temps en temps. Augmente un peu le feu vers la fin de la cuisson pour faire légèrement caraméliser le poulet.

Pour 4 personnes Temps de préparation: 10 minutes Temps de cuisson: 10 minutes

INGRéDIENTS 4 blancs de poulet 6 tranches d’ananas en boîte + 8 grandes cuillérées de jus 8 cuillerées à soupe de vinaigre balsamique huile sel, poivre

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Le conseil de Tiana

Pour donner un petit goût oriental à cette recette, tu peux remplacer le sel par un peu de sauce soja.

RECETTES

LES BONS PLANS

Tarte aux Noix de Pécan 1

Fais chauffer le four à 180 °C (th. 6). Hache grossièrement 150 g de noix. Casse les oeufs dans un saladier. Ajoute le sucre. Fouette le mélange jusqu’à ce qu’il soit mousseux.

Fais fondre le beurre à feu doux dans une petite casserole. Ajoute dans le mélange d’oeufs: les noix hachées, la crème fraîche, le sirop d’érable et le beurre fondu. Mélange le tout.

Étale la pâte brisée dans un moule à tarte en la laissant sur le papier qui a servi à l’emballer. Verse le mélange aux noix dessus. Mets le moule au four pour 30 minutes de cuisson. À la sortie du four, décore la tarte avec les noix qui restent.

Le conseil de Tiana

Si tu n’as pas de sirop d’érable, tu peux utiliser du miel.

Pour 6 personnes Temps de préparation: 20 minutes Temps de cuisson: 35 minutes

INGRéDIENTS 1 rouleau de pâte brisée 200 g de noix de pécan 2 oeufs 40 g de sucre 50 g de beurre 3 cuillerées à soupe de crème fraîche 2 cuillerées à soupe de sirop d’érable

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Organise les anniversaires de vos enfants (minimum 15 enfants - menu)

sont inclus musique et lumières, nappage, décoration et nettoyage de salle

Projection de DVD sur écran géant - baptêmes - premières communions - goûters

JEUX

Jeu des 10 différences

Jeu du labyrinthe

Retrouve les 10 erreurs entre les deux dessins

Retrouve le bon chemin qui mènera le dinosaure à son os

Jeu des points à relier

Jeu des charades Découvre les énigmes

1 - Mon premier est un animal  Mon second n’est pas tard  Les princesses habitent dans mon tout 2 - Mon premier est un outil à dents qui sert à couper le bois  Mon second Cléopatre a un beau deuxième  Mon troisième sert à tenir la voile On regarde des films dans mon tout Réponses : 1 - Château 2 - Cinéma

Relie les points pour découvrir quel animal se cache

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Coloriages

LES BONS PLANS

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JEUX

LES BONS PLANS

Tempête de neige Cherche un pot avec un bon couvercle. Colle des décorations derrière le couvercle. Remplis d’eau le pot, ajoute des paillettes et ferme bien le couvercle. Secoue le pot, puis retourne-le

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MANIFESTATIONS

AGENDA

Octobre 2010 Le pop-up Cirkus Genève

Quand? Du 11 au 21 oct. 2010. Quoi? Spectacle de figurines animées. Dans le cadre du Monde du Cirque 2010. Coproduction Compagnie de l’Articule et Théâtre des Marionnettes de Genève. Enfants de 1 à 3 ans. Où? Théâtre des Marionnettes de Genève, rue Rodo 3. Tél. 022 418 47 77 www.marionnettes.ch

Festival de musique champêtre Les Diablerets (VD)

avenue de la Gare 3, 1700 Fribourg. Tél. 026 322 57 67 E-mail: info@nouveaumonde.ch www.friscenes.ch

Quand? Le 16 oct. 2010. Quoi? Les amateurs de musique populaire auront, à cette occasion, la possibilité d’écouter quelques-uns des meilleurs orchestres de musique champêtre du pays. Un grand bal animé par ces derniers mettra un terme à la manifestation. Où? Maison des Congrès, 1865 Les Diablerets. Tél. 024 492 33 58 E-mail: info@diablerets.ch www.diablerets.ch

Le Bois qui Chante, la fête du violon Château-d’Œx (VD) Quand? Du 22 au 31 oct. 2010. Quoi? Concerts, conférences, cinéma, balades en forêt à la découverte du patrimoine, atelier de lutherie, soirée jazz et gastronomie. Où? Château-d’Œx. www.bois-qui-chante.ch

Festival nature Salamandre Morges (VD)

Cirque Knie Aigle (VD)

100 ans du Musée d’art et d’histoire Genève Quand? Du 15 au 16 oct. 2010. Quoi? A l’occasion des 100 ans du musée, le 15 octobre 1910, la manifestation propose un grand nombre d’animations, de visites et d’agréables moments festifs. Le Musée d’art et d’histoire sera éclairé par l’artiste Patrick Rimoux qui transformera la façade en une lanterne magique en y faisant défiler les images des objets phares des collections du musée. Où? Rue Charles-Galland 2, Genève. Tél. 022 418 26 00 www.ville-ge.ch

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Quand? Les 19 et 20 oct. 2010. Quoi? Le Cirque Knie fera une halte à Aigle à l’occasion de sa tournée «Fascination» pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Avec une invitée de marque: Marie-Thérèse Porchet. Où? Aigle, place Knie. Réservations: Gare CFF et La Poste. www.knie.ch

FriScènes - Festival international de théâtre de Fribourg Fribourg Quand? Du 20 au 24 oct. 2010. Quoi? Une rencontre entre professionnels et non-professionnels du théâtre, avec des pièces en compétition et des cours de théâtre ouverts à tous. Où? Nouveau Monde, Ancienne Gare,

Quand? Les 23 et 24 oct. 2010. Quoi? Nombreuses animations sur la nature à travers films, diaporamas, labo découverte, expo, contes, atelier des enfants, galerie des artistes... Entrée gratuite. Où? Théâtre de Beausobre, Morges. E-mail: info@salamandre.net www.salamandre.net

Salon suisse des goûts et terroirs Bulle (FR) Quand? Du 28 oct. au 1er nov. 2010. Quoi? Le salon gastronomique de Bulle passe au rang de manifestation d’envergure nationale, qui s’attache à mieux faire connaître les produits délicats de divers terroirs. Les stands et restaurants offriront une vaste gamme de spécialités culinaires suisses. A découvrir, à déguster, à acquérir. Où? Espace Gruyère, rue de Vevey 136, 1630 Bulle. E-mail: salon@gouts-et-terroirs.ch www.gouts-et-terroirs.ch

MANIFESTATIONS Novembre 2010 Découverte de la nature pour les enfants Crans-Montana (VS) Quand? Les 1er, 8, 15 et 22 nov. 2010. Quoi? Randonnée facile en montagne et découverte botanique. Sur réservation. Pour enfants de 3 à 6 ans. Tél. 027 480 44 66 E-mail: info@sms04.ch www.sms04.ch

«Le roi, la reine, le clown et l’enfant» Neuchâtel Quand? Le 3 nov. 2010 à 14 h. Quoi? Spectacle donné à l’occasion du 10e anniversaire du Passage. Gratuit pour tous les enfants âgés de 10 ans. Durée: 1 h. Goûter offert entre les deux représentations. Enfants dès 6 ans. Où? Théâtre du Passage, grande salle, passage Maximilien-de-Meuron 4, 1204 Neuchâtel. Tél. 032 717 79 07 E-mail: info@theatredupassage.ch www.theatredupassage.ch

entier. Disciplines 2010: piano et hautbois. Où? Rue Bovy Lysberg 8, 1204 Genève. Tél. 022 328 62 08 www.concoursgeneve.ch

«Et les enfants d’abord» Le Locle (NE) Quand? Le 5 nov. 2010 à 20 h 30. Quoi? Spectacle d’humour. Mise en scène: Frédéric Mairy. Où? Café-Théâtre La Grange, av. de l’Hôtelde-Ville 34, 2400 Le Locle. Tél. 032 931 56 73 E-mail: programmation@grange-casino.ch www.grange-casino.ch

Soirée spéciale enfants Genève Quand? Le 5 nov. 2010. Quoi? Au programme: toute une série d’activités nature pour les enfants, tels que bricolages, excursion dans le parc, et d’autres surprises de saison. Où? Pavillon Plantamour, rue de Lausanne 112, Genève. Tél. 022 732 37 76 www.lalibellule.ch

«Volpino» Neuchâtel

Quand? Du 4 au 18 nov. 2010. Quoi? Prestigieuse compétition internationale de musique classique réunissant des jeunes talents du monde

Pollux Genève Quand? Le 13 novembre 2010. Quoi? Montez vite à bord du Manège enchanté, direction le Bois-Joli, où Pollux vous entraînera dans ses aventures magiques. Tout public. Où? Geneva Arena, route des Batailleux 3, 1218 Genève. www.geneva-arena.ch

«Rue Séraphine» Lausanne Quand? Du 3 au 17 novembre 2010. Quoi? Spectacle de marionnettes. L’ange magnifique qui ornait le fronton de l’hôtel et donnait son nom à la rue a disparu. Et, depuis, tout va de travers, de catastrophe en catastrophe. C’est dur pour le moral des habitants qui décident de retrouver l’ange au plus vite. Où? Aula des Bergières, av. des Bergières 44, Lausanne. Tél. 021 624 54 77 www.marionnettes-lausanne.ch

Journée du patrimoine horloger La Chaux-de-Fonds (NE) Quand? Le 6 nov. 2010. Quoi? Une chance exceptionnelle de découvrir des artisans et de visiter des entreprises où se conçoivent et se fabriquent les montres Swiss made. Mais aussi une occasion de parcourir les musées et d’autres lieux de La Chaux-deFonds et du Locle, deux villes inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2009 pour leur urbanisme horloger. Où? La Chaux-de-Fonds et Le Locle. www.patrimoinehorloger.ch

Concours de Genève – Geneva International Music Competition

LES BONS PLANS

Quand? Le 7 nov. 2010 à 14 h. Quoi? Théâtre de marionnettes et d’objets. Par la Cie du Risorius. Avec Thierry Dupré. Durée: 40 min. Les représentations ont lieu dans la cour du théâtre. Où? Théâtre du Passage, passage Maximilien-de-Meuron 4, 2001 Neuchâtel. Tél. 032 717 79 07 E-mail: info@theatredupassage.ch www.theatredupassage.ch

Henri Dès Delémont (JU) Quand? Le 20 novembre 2010. Quoi? Véritable monument de la chanson pour enfants, Henri Dès est de retour à Delémont après huit ans d’absence! Cet artiste attachant donne de la voix avec les chansons de son dernier album, «L’hirondelle et le papillon», et reprend celles qu’il a compilées l’année dernière dans «Gâteau», pour couronner trente ans de carrière. Enfants dès 3 ans. Où? Halle des Expositions de Delémont, 2800 Delémont. Tél. 032 422 50 22 E-mail: ccrd@ccrd.ch

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LES BONS PLANS

MANIFESTATIONS Où? Centre de Sornetan, 2716 Sornetan. Tél. 032 484 95 35 E-mail: info@centredesornetan.ch www.centredesornetan.ch

Concert de la Société des concerts de la ville de Bulle

Montreux Noël Montreux (VD) Quand? Du 25 nov. au 24 déc. 2010. Quoi? Classé parmi les plus beaux de Suisse, le marché de Noël de Montreux ne cesse d’innover. Le village de Noël accueille les familles avec enfants en bas âge: magiciens et clowns, conteurs, animaux et balades à dos de poney sont de la partie. Au départ de la gare de Montreux, un train spécial permet d’accéder à une maison perchée au sommet des Rochers-de-Naye et d’y rencontrer le Père Noël! Où? Place du Marché, 1820 Montreux. Tél. 021 965 24 12 E-mail: info@montreuxnoel.com www.montreuxnoel.com

Marché de Noël Bulle (FR) Quand? Du 26 nov. au 24 déc. 2010. Quoi? Un marché qui grandit d’année en année et pour lequel les organisateurs font essentiellement appel aux artisans et à des produits typiques créés pour les Fêtes. Une ambiance cordiale soutenue par une animation constante et par un décor de rêve, auquel la crèche des enfants du monde confère le ton voulu par l’approche de Noël. Où? Place du Marché, 1630 Bulle. Tél. 0848 424 424 E-mail: info@la-gruyere.ch www.la-gruyere.ch

L’éducation donne de la force Sornetan (JU) Quand? Le 27 nov. 2010. Quoi? Conférence adressée aux parents et à toute personne s’occupant d’enfants ou d’adolescents. Formatrice: AnneDominique Grosvernier, psychopédagogue et formatrice d’adultes, spécialiste de l’accompagnement des enfants et des adolescents. Conférencier: Maurice Nanchen, psychologue et psychothérapeute valaisan, spécialiste des questions autour de l’éducation des enfants et des adolescents.

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simple de ses histoires séduit tous les enfants. Ils seront enthousiasmés par le rythme des chansons et les chorégraphies des personnages de l’histoire de Oui-Oui. Où? Arena, route des Batailleux 3, 1218 Genève. www.geneva-arena.ch

Quand? Le 28 novembre 2010 à 17 h. Quoi? Paul Agnew, ténor. Charles-Edouard Fantin, luth. Places non numérotées. Enfants gratuit jusqu’à 16 ans. Où? Chapelle Notre-Dame de Compassion, 1630 Bulle. Tél. 026 913 15 46 E-mail: labilletterie@websud.ch www.labilletterie.ch

Décembre 2010 Cours à la Pizzeria Choucas Loèche-les-Bains (VS) Quand? Le 2 déc. 2010. Quoi? Les enfants sont initiés de manière ludique à l’art de faire une pizza (une pizza par enfant). Min. 2 enfants, max. 6 enfants. Inscription jusqu’à la veille, 17 h. Où? Pizzeria Choucas, Gilles Nebel, 3954 Loèche-les-Bains. Tél. 027 472 71 71 E-mail: info@leukerbad.ch www.leukerbad.ch

Régate du Père Noël Nyon (VD) Quand? Le 4 déc. 2010. Quoi? Régate organisée par la Société nautique de Nyon. Où? Port, 1260 Nyon. Tél. 022 361 75 44 E-mail: snnyon@gmail.com www.snny.ch

Course de l’Escalade Genève Quand? Le 4 déc. 2010. Quoi? Course à pied populaire pour petits et grands, amateurs et élite, ainsi qu’une catégorie humoristique. Où? Parc des Bastions, Vieille-Ville. Tél. 022 318 53 20 www.escalade.ch

Oui-Oui et le cadeau surprise Genève Quand? Le 4 déc. 2010. Quoi? Concert pour enfants. Le vocabulaire

Cirque de Noël Genève Quand? Du 4 déc. 2010 au 9 janv. 2011. Quoi? Comme tous les hivers, le cirque de Noël dresse ses chapiteaux. Laissezvous emporter par la fantastique magie du cirque. Où? Place Colonel-Audéoud, ChêneBougeries, Genève. Tél. 079 318 40 50 www.cirque-de-noel.ch

Parade de saint Nicolas Jura Quand? Le 6 déc. 2010. Quoi? Saint Nicolas est de retour… Dans sa grand hotte, il emmène avec lui mandarines et pain d’épice. Après avoir parcouru les rues de la ville, accompagné de ses ânes, il offrira son butin aux enfants réunis. Où? De la gare au centre ville. Tél. 032 493 45 11 E-mail: info@ccpmoutier.ch www.ccpmoutier.ch

Fête de l’Escalade Genève Quand? Du 10 au 12 déc. 2010. Quoi? Commémoration de la victoire des

MANIFESTATIONS Genevois sur leurs assaillants savoyards le 12 décembre 1602. Dimanche, défilé historique en costumes du XVIIe siècle. Où? Vieille-Ville, Genève. ww.compagniede1602.ch

Marché couvert de Noël Morges

enfants et à ceux qui ont gardé leur âme d’enfant. Une invitation à un merveilleux voyage au pays des rêves… Où? Arena, route des Batailleux 3, 1218 Genève. www.geneva-arena.ch

Quand? Du 20 oct. au 19 déc. 2010. Quoi? Exposition ludique et accessible dès 7 ans. Une plongée décontractée dans le monde de la technique futée. Comment une ceinture de sécurité se bloque-t-elle? Comment un téléphone portable vibre-t-il? Où? Espace des inventions, vallée de la Jeunesse 1, 1007 Lausanne. www.valleedelajeunesse.ch

Gilles Parent messager de Noël Vuarrens (VD)

Béjart Ballet Lausanne

Alain Morisod et Sweet People Concert de Noël Neuchâtel Quand? Le 14 déc. 2010 à 20 h. Quoi? Tournée du 40e anniversaire. Artistes invités: Julien Laurence et André Proulx. Où? Temple du Bas, Salle de musique, 2000 Neuchâtel. Tél. 032 422 31 35 www.morisod.com

«L’enfant et la nuit» Genève Quand? Du 17 au 19 décembre 2010. Quoi? Conte lyrique. Noctilia, cantatrice à la beauté vénéneuse et reine de la nuit, recueille les larmes des enfants pour avoir la jeunesse éternelle… Public cible: tout public, dès 8 ans. Où? Am Stram Gram Le Théâtre, route de Frontenex 56, 1207 Genève. Tél. 022 735 79 24 (location) E-mail: info@amstramgram.ch www.amstramgram.ch

Chantal Goya Genève Quand? Le 12 déc. 2010. Quoi? Dans une forêt de Russie, en Oural; un bûcheron vit là avec ses enfants dans une petite maison. Depuis quelques jours, ses enfants se retrouvent seuls, car leur père a disparu. Un spectacle réservé aux

ville des Zähringen. Excursions pour les enfants. Où? Quartier du Bourg, à Fribourg. Tél. 079 715 96 12 E-mail: info@asgip.ch www.asip.ch

Manivelles et roues dentées Lausanne

Quand? Du 8 au 12 déc. 2010. Quoi? Le plus grand marché couvert de Noël de Suisse romande; plus de 190 exposants sur 4600 m2 dans l’ambiance chaleureuse des halles en bois de la gare de Morges. Entrée grauite. Où? Halles CFF, 1110 Morges. www.phfprod.com

Quand? Le 11 décembre 2010. Quoi? Concert. Coiffé de son chapeau multicolore, armé de sa guitare et de sa belle voix, Gilles Parent, cet auteurcompositeur-interprète québécois, partage ses tendres chansons teintées d’humour. Où? Grande salle de Vuarrens, 1418 Vuarrens. E-mail: spectacles@vuarrens.ch Tél. 077 426 92 03

LES BONS PLANS

Quand? Du 15 au 26 déc. 2010. Quoi? Fondateur du Ballet du XXe siècle puis du Béjart Ballet Lausanne (BBL) et de l’école Rudra, Maurice Béjart s’est installé dans la capitale vaudoise en 1987. Dans ses studios de Lausanne comme dans les principales salles de spectacles du monde – de l’Opéra de Paris au Teatro Colón ou au Bolchoï –, cette compagnie de 38 danseurs confirme chaque jour que les ballets conçus hors des sentiers battus suscitent l’intérêt du plus large public. Où? Théâtre de Beaulieu, Lausanne. Tél. 021 641 64 80 www.bejart.ch

Balade Ecotrace Les Paccots Quand? Le 29 déc. 2010. Quoi? Raquettes aux pieds, suivez David Raque’t et découvrez six panneaux didactiques qui vous sensibiliseront à l’impact de votre passage dans la nature. Encadrement par un accompagnateur en montagne diplômé. Où? Point Info, route des Paccots 115, 1619 Les Paccots. Tél. 021 948 84 56 E-mail: info@les-paccots.ch www.les-paccots.ch

Saint Nicolas au fil du temps et des rues Fribourg Quand? Le 18 décembre 2010 de 10 h à 12 h. Quoi? Tout savoir sur la vie et le destin de saint Nicolas de Myre: l’homme, le saint et le patron de la ville de Fribourg. Endroits uniques, légendes envoûtantes, dégustations exquises au cœur d’une

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LES BONS PLANS

MANIFESTATIONS

Janvier 2011

inoubliables, de rêve et d’évasion, les aérostiers se donnent rendez-vous à Crans-Montana. Où? lac Etang Long, 3963 Crans-Montana. Tél. 027 485 09 00

«Et si j’étais moi» Villars-sur-Glâne (FR)

«Le chat et la mouette» Lausanne Quand? Du 12 au 26 janv. 2011. Quoi? Spectacle. D’après Luis Sepulveda. Zorba est un matou noir à la vie tranquille. Et voilà qu’une mouette mazoutée s’écrase sur son balcon. Avant de mourir, elle lui fait promettre de s’occuper de son œuf et d’apprendre au petit à voler. Tout public, dès 7 ans. Où? Le Petit Théâtre, Lausanne, place de la Cathédrale 12, 1005 Lausanne. Tél. 021 323 62 13 E-mail: info@lepetittheatre.ch

Quand? Le 15 janv. 2011. Quoi? Catherine Dreyfus propose une coproduction esthétique et tout public nourrie des couleurs, des saveurs et des sons de la jeune génération. Tout public, dès 6 ans. Où? Espace Nuithonie, rue du Centre 7, 1752 Villars-sur-Glâne. Tél. 026 350 11 00 E-mail: spectacles@fribourgtourisme.ch www.nuithonie.ch

Courses de chiens de traîneau et Fête du chien nordique Saignelégier (JU) Quand? Les 29 et 30 janv. 2011. Quoi? La manifestation a lieu chaque année le dernier week-end de janvier, pour autant que les conditions d’enneigement le permettent. Elle réunit quelque 120 attelages, soit un total de plus de 800 chiens. De nombreuses animations sont prévues: parcours trappeurs, balade en traîneau pour les enfants, concours. Enfants: gratuit. Où? Saignelégier. www.sde-saignelegier.ch

Festival international de ballons Château-d’Œx (VD) Quand? Du 22 au 30 janv. 2011. Quoi? Chaque année en janvier, le Festival international de ballons attire à Châteaud’Œx des aérostiers du monde entier. Les images des ballons sur le paysage enneigé des Alpes sont inoubliables. Où? 1660 Château-d’Œx Tél. 026 924 25 33 E-mail: info@festivaldeballons.ch www.festivaldeballons.ch

Février 2011

Quand? Le 15 janv. 2011. Quoi? Spectacle de marionnettes. Scénario inspiré de la grande tradition napolitaine remontant au Moyen Age, qui s’est propagée dans toute l’Europe. Tout public, dès 4 ans. Où? Théâtre des Marionnettes, Derrièreles-Jardins 2, 1700 Fribourg. Tél. 026 350 11 00 E-mail: spectacles@fribourgtourisme.ch

Rassemblement international de montgolfières Crans-Montana (VS) Quand? Le 15 janv. 2011. Quoi? Durant trois jours de rencontres

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«Polichinelle» par la compagnie Pile poil au millimètre Fribourg

La reine des neiges Neuchâtel Quand? Le 26 janv. 2011. Quoi? Théâtre. D’après le conte de H. C. Andersen; mise en scène de Joan Mompart. Tout public. Où? Théâtre du Passage, passage Maximilien-de-Meuron 4, 2001 Neuchâtel. Tél. 032 717 79 07 billetterie@theatredupassage.ch www.theatredupassage.ch

Paul Poltron Lausanne Quand? Du 2 au 13 févr. 2011. Quoi? Paul Poltron est un conte coloré de fantaisie, une histoire complètement loufoque et pleine d’humour qui a pour décor les toiles au trait faussement tranquille et réellement beau de Daniel Hénon. Tout public, dès 8 ans. Où? Le Petit Théâtre, place de la Cathédrale 12, 1005 Lausanne. Tél. 021 323 62 13 www.lepetittheatre.ch

MANIFESTATIONS Boxes, de Sautecroche Villars-sur-Glâne (FR)

«Roméo et Juliette» La Tour-de-Trême (FR)

Quand? 5 févr. 2011 à 14 h. Quoi? Chansons. «Boxes» change, danse et retrace les trépidantes tribulations de deux boîtes en bois multiusage, remplies d’engrenages musico-ménagers. Tout public, dès 5 ans. Où? Espace Nuithonie, rue du Centre 7, 1752 Villars-sur-Glâne. Tél. 026 350 11 00 E-mail: spectacles@fribourgtourisme.ch www.nuithonie.ch

Quand? Le 18 févr. 2011 à 20 h 30. Quoi? Danse contemporaine. Le Ballet Junior est constitué de plus d’une vingtaine de jeunes danseuses et danseurs suisses et étrangers âgés de 17 à 23 ans, ayant terminé leur formation de base dans les plus hautes écoles internationales. Où? Salle de spectacle CO2, La Ronclina, place des Alpes 26, 1630 Bulle. Tél. 026 913 15 46 E-mail: labilletterie@websud.ch www.labilletterie.ch

«Le conte abracadabrant» par Les batteurs de pavés Treyvaux (FR) Quand? Le 16 févr. 2011 à 14 h. Quoi? Spectacle. Il était une fois, dans un pays fabuleux, un peuple heureux qui vivait tranquillement, gouverné par un roi et une princesse aimés de tous. Mais un jour arrive un être maléfique… Tout public. Où? Théâtre de l’Arbanel, 1733 Treyvaux. Tél. 026 350 11 00 E-mail: spectacles@fribourgtourisme.ch www.arbanel.ch

Carnaval de Bulle (FR)

Quand? Du 25 au 27 févr. 2011. Quoi? Les enfants sont les rois de la fête avec un cortège de plus de 800 enfants – le plus grand de Suisse romande! Où? Ville de Bulle. E-mail: info@carnavaldebulle.ch www.carnavaldebulle.ch

Carnaval bleu Estavayer-le-Lac (VD) Villars Night Show 2010 «Les quatre saisons» Villars-sur-Ollon (VD)

Le Cirque Phénix Genève

LES BONS PLANS

Quand? Les 19 et 23 février et 2, 9 et 12 mars 2011. Quoi? Magie sur neige à 1800 mètres d’altitude. Ski, snowboard, saut freestyle, motoneige, parapente, deltaplane, woopy jump, speed riding, motocross, airboard, chiens de traîneau, VTT sur neige, ratrack… les engins de glisse et de vol libre les plus originaux ont leur place dans ce spectacle féerique et haut en couleur. Où? Bretaye, Villars-sur-Ollon. Tel. 024 495 32 32 E-mail: information@villars.ch www.villars.ch

«Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand» Neuchâtel

Quand? Les 25, 26 et 27 févr. 2011. Quoi? Cortège, nomination du comte et de la comtesse, ainsi que du prince et de la princesse, fête toute la nuit. Où? Centre ville, 1470 Estavayer-le-Lac. E-mail: carnaval@estavayer.ch

Sonnez les matines: «Frères et sœurs, quelle aventure!» Monthey (VS) Quand? Le 27 févr. 2011 de 10 h à 11 h. Quoi? Petit-déjeuner suivi de récits inspirés d’albums jeunesse. Le comédien Vincent Fontannaz racontera ces jours-là des histoires de frères et sœurs. Où? Maison du Monde, av. du Crochetan 42, 1870 Monthey. Tél. 024 475 79 63 E-mail: tourisme@monthey.ch www.labavette.ch

Quand? Du 22 au 24 févr. 2011. Quoi? Théâtre. D’Edmond Rostand, mise en scène de Gilles Bouillon. Où? Théâtre du Passage, passage Maximilien-de-Meuron 4, 2001 Neuchâtel. Tél. 032 717 79 07 E-mail: billetterie@theatredupassage.ch www.theatredupassage.ch

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Les ateliers « Chocolat » Anniversaire Avec tes copains, tu travailles, tu goûtes et tu fais des jeux sur le chocolat. Tu termines ta fête avec une fondue de chocolat. Minimum 6 enfants accompagnés d’un adulte. La fête dure env. 1h30 / 2h.

Planning automne / hiver : Atelier automne, Maison en pain d’épices, Halloween, Calendrier de l’Avent, Noël…

Contact et infos :

079 685 26 09 ou www.lamirabelle.ch Chocolaterie « la Mirabelle » ch. du Stand 7 1908 Riddes (VS)

MANIFESTATIONS Mars 2011 Descente aux flambeaux Les Paccots (VD) Quand? Le 1er mars 2011. Quoi? L’Office du tourisme et l’Ecole suisse de ski vous invitent à descendre la piste de Borbuintze à la lueur de vos flambeaux. Encadrement par les moniteurs de l’Ecole suisse de ski des Paccots. Où? Rendez-vous à 19 h au téléski de Borbuintze, 1619 Les Paccots. Tél. 021 948 78 86 E-mail: esss@lespaccots.ch www.lespaccots.ch

Salon international de l’automobile Genève

Course de luge de corne Saas-Grund (VS)

Quand? Du 3 au 13 mars 2011. Quoi? Cette manifestation de référence réunit les constructeurs automobiles du monde entier. Où? Geneva Palexpo. Tél. 022 761 11 11 www.salon-auto.ch

Quand? Le 5 mars 2011. Quoi? Course. Tous ceux qui veulent passer une soirée amusante peuvent participer. Chaque participant recevra un petit cadeau. Où? 3910 Saas-Grund. Tel. 027 958 66 66 E-mail: ferien@saastal.ch www.saastal.ch

Carnaval de Châtel-St-Denis (FR)

Quand? Du 3 au 6 mars 2011. Quoi? Châtel-St-Denis sera en fête durant tout le week-end! Le carnaval ouvrira officiellement le vendredi par l’intronisation des nouveaux confrères, puis suivra le bal masqué. Samedi, place aux enfants avec leur concours de masques et leur cortège. L’incontournable cortège humoristique aura lieu le dimanche après-midi, avant la mise à feu du bonhomme Hiver! Où? Centre ville, 1618 Châtel-St-Denis. www.carnavalchatel.ch

Carnaval du Jura Bassecourt (JU) Quand? Du 4 au 8 mars 2011. Quoi? Le programme de ce carnaval comprend un concours de masques, des cortèges, des concerts, ainsi que de nombreuses autres animations. Où? 2854 Bassecourt. www.carnavaldujura.ch

«Little Nemo» Villars-sur-Glâne (FR) Quand? Le 1er mars 2011. Quoi? Spectacle de marionnettes par le Tango Théâtre. Tout pubic, dès 6 ans. Où? Espace Nuithonie, rue du Centre 7, 1752 Villars-sur-Glâne. Tél. 026 350 11 00 E-mail: spectacles@fribourgtourisme.ch www.nuithonie.ch

Carnaval de Monthey (VS)

Quand? Du 3 au 8 mars 2011. Quoi? Masques, chars, Guggenmusik et autres animations rythmeront le cœur de la ville. Cortège le dimanche. Où? Centre ville, 1870 Monthey. www.carnavaldemonthey.ch

LES BONS PLANS

Carnaval des enfants Moutier (JU) Quand? Le 5 mars 2011. Quoi? Après le traditionnel cortège des enfants, les clowns Gribouille et Mirliton présenteront un spectacle de magie, ainsi que de la sculpture sur ballons. Le point d’orgue de cette journée sera à nouveau le concours de déguisements des enfants. Où? 2740 Moutier. Tél. 032 494 53 43 E-mail: info@jurabernois.ch www.jurabernois.ch

Coupe du monde junior 2011 de patinage synchronisé Neuchâtel Quand? Du 10 au 12 mars 2011. Quoi? Cohésion et harmonie sont les qualités demandées aux formations qui évoluent sur la glace à l’occasion du Neuchâtel Trophy. Reliés entre eux par différentes prises de mains, les patineurs offrent un spectacle enchanteur d’où ressort un esprit d’équipe incontestable. Où? Patinoire du Littoral, quai RobertComtesse 4, 2000 Neuchâtel. Tél. 032 841 40 24 E-mail: direction@neuchatel-trophy.com www.neuchatel-trophy.com

«Un atelier et un spectacle» par la compagnie Artiflette Treyvaux (FR) Quand? Le 12 mars 2011. Quoi? A 14 h, atelier d’initiation au cirque, dès 5 ans. A 17 h, spectacle tout public, dès 5 ans. Où? Théâtre de l’Arbanel, 1733 Treyvaux. Tél. 026 350 11 00 E-mail: spectacles@fribourgtourisme.ch www.arbanel.ch

Trophée du MontLachaux Crans-Montana (VS) Quand? Le 19 mars 2011. Quoi? Le Trophée du Mont-Lachaux figure parmi l’une des plus anciennes courses de ski en Suisse. Cette dernière est organisée sous forme de super-G sur près de 7 km de piste. Elle part de Bella-Lui, à 2600 m, et se termine à Crans, à 1500 m. Tous les skieurs sont invités à participer aux courses individuelles ou en équipe. Tél. 027 480 44 66 E-mail: info@sms04.ch www.sms04.ch

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MANIFESTATIONS Avril 2011

Un monde en couleurs Monthey (VS) Quand? Du 13 janvier au 9 avril 2011. Quoi? Artiste visuel, illustrateur et graphiste… nous entrons grâce à eux dans un univers enfantin, ludique mais pas naïf pour autant. Albin Christen a toujours partagé son temps entre projets personnels et travaux de commande. Où? Théâtre du Crochetan, 1870 Monthey. Tél. 024 471 62 67 E-mail: crochetan@monthey.ch www.crochetan.ch

«Mamma Mia!» Genève

Chasse aux œufs Val-d’Illiez (VS) Quand? Le 25 avril 2011. Où? Place de la Cure, Val-d’Illiez. Tél. 024 477 20 77 E-mail: info@valdilliez.ch © scoopdyga.com

Quand? Du 8 au 17 avril 2011. Quoi? La comédie musicale créée autour des plus grands titres du groupe ABBA. Où? Arena, route des Batailleux 3, 1218 Genève. www.geneva-arena.ch

Concours hippique international de Genève

Salon international des inventions Genève

Quand? Du 14 au 18 avril 2011. Quoi? Réunissant les meilleurs cavaliers et chevaux du moment, la seule étape suisse du circuit Coupe du monde dans la plus grande arène équestre indoor du monde. Un spectacle exceptionnel. Où? Geneva Palexpo. Tél. 022 761 11 11 www.concours-hippique.ch

Quand? Du 6 au 10 avril 2011. Quoi? Présentation d’inventions inédites par des firmes et des chercheurs privés. Où? Geneva Palexpo. Tél. 022 761 11 11 ww.inventions-geneva.ch

sous réserve de modifications

Brocante de Pâques Payerne (VD)

L’île au trésor, par le Théâtre de la Poudrière Villars-sur-Glâne (FR) Quand? Le 13 avril 2011 à 17 h. Quoi? Dirigées par Yves Baudin, les marionnettes de la Poudrière revisitent ce grand classique de Stevenson dans une version tout public. Dès 7 ans. Où? Espace Nuithonie, rue du Centre 7, 1752 Villars-sur-Glâne. Tél. 026 350 11 00 E-mail: spectacles@fribourgtourisme.ch www.nuithonie.ch

LES BONS PLANS

Quand? Du 22 au 24 avril 2011. Quoi? Une brocante pour chiner, farfouiller ou admirer, que du bonheur! La manifestation est doublée par la Brocante de l’enfant roi, gratuite et réservée à tous les petits. Où? 1530 Payerne. Tél. 079 225 06 10 E-mail: f.plumettaz@bluewin.ch www.brocplumett.ch

Chasse aux œufs Grandvillard (FR) Quand? Le 25 avril 2011 de 10 h à 13 h. Quoi? Les enfants partent à la recherche des quatre mille œufs de Pâques cachés dans le village. Prix pour les plus chanceux. Où? 1666 Grandvillard. www.grandvillard.ch

Salon international du livre et de la presse Genève Quand? Du 27 avril au 1er mai 2011. Quoi? Salon très populaire consacré au livre, aux médias et à tous leurs dérivés. Grande exposition sur Giacometti, Boris Vian. Rétrospective Jean Pache, Genève ma ville, etc. Hôte d’honneur: la Turquie. Où? Geneva Palexpo. Tél. 022 761 11 11 www.salondulivre.ch

Les ateliers-théâtre de la Bavette Monthey (VS) Quand? Le 27 avril 2011. Quoi? Les ateliers-théâtre de la Bavette, organisés pendant les vacances de Pâques, donnent aux enfants l’occasion d’explorer quelques facettes des multiples moyens d’expression des arts de la scène. Pour les 5-10 ans. Où? P’tit Théâtre de la Vièze, quai de la Vièze, 1871 Monthey. Tél. 079 372 57 74 E-mail: tourisme@monthey.ch www.labavette.ch

Prim’vert Martigny (VS) Quand? Du 28 avril au 1er mai 2011. Quoi? Le premier Salon des tendances printanières en Suisse romande. Plusieurs espaces à découvrir tels que Puéricultur & jeunesse (s’émerveiller, pouponner, éduquer) et Loisirs & mobilité (pédaler, se promener, s’équiper). Où? Centre d’expositions et de réunions de Martigny (CERM), rue du Levant 91, 1920 Martigny. Tél. 027 722 00 34 E-mail: info@cerm.ch www.cerm.ch

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LES BONS PLANS

CINÉMA

Alpha & Omega 3D Deux loups sont capturés et emmenés à des milliers de kilomètres de chez eux. Bien déterminés à retrouver leur meute, ils devront surmonter leurs différences, entamer un périple semé d’embûches (ours, éléments naturels) et trouver l’amour au passage. Genre Animation Cible Tout public Date de sortie 20/10/2010 Un film de Anthony Bell , Ben Gluck

Les Chimpanzés de l’Espace 2 - 3D

Ham, Luna et Titan sont de retour. Cette fois, leur entraînement a été sans faille: ce sont les meilleurs des meilleurs. Ils sont enfin prêts à repartir en mission. Oui, mais… la fusée est partie sans eux! Seul le jeune Cornet se retrouve désemparé à bord de la navette spatiale. Comment Ham et ses amis parviendront-ils à le secourir, alors même que Zartog envahit la Terre? Genre Animation Cible Tout public Date de sortie 22/12/2010 Un film de John Williams

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CINÉMA

LES BONS PLANS

À L’AFFICHE

Le Royaume de Ga’Hoole La légende des gardiens

Harry Potter et les reliques de la mort

Le film suit Soren, une jeune chouette fascinée par les histoires épiques que lui racontait son père sur les gardiens de Ga’Hoole, une bande de mythiques guerriers ailés qui a mené une grande bataille pour sauver la communauté des chouettes des Sangs Purs. Genre Fantastique Cible Film pour enfant à partir de 6 ans Date de sortie 27/10/2010 Un film de Zack Snyder

La première partie du septième et ultime volet des aventures du célèbre sorcier de Poudlard. Harry, Ron et Hermione tentent de retrouver et de détruire le secret de l’immortalité et du pouvoir destructeur de Voldemort: les Horcruxes. Seuls, sans les conseils et la protection de leurs professeurs, les trois amis doivent plus que jamais compter les uns sur les autres... Genre Fantastique Cible Film pour enfant à partir de 6 ans Date de sortie 18/11/2010 Un film de David Yates

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LES BONS PLANS

CINÉMA Allez raconte! Laurent raconte si bien les histoires que ses enfants décident de l’inscrire à un concours télévisé… de papas conteurs! Les sujets tombent: l’imagination, le futur, la richesse de la langue française… Mais qui sera le meilleur? Momo, le papa musicien? Jean-Pierre, qui dit plein de gros mots? Eric, le terrible papa manipulateur, menteur, tricheur, sans scrupules? Et si celui-ci gagnait…

Genre Animation Cible Tout public Date de sortie 20/10/2010 Un film de Jean-Chritophe Roger

Une vie de chat Un chat mène une double vie secrète: il passe ses journées avec Zoé, la fille d’un commissaire, mais la nuit, il accompagne un voleur sur les toits de Paris. Alors que la mère de Zoé enquête sur les cambriolages nocturnes, un autre truand kidnappe la fillette… Genre Animation, Policier Cible Film pour enfant à partir de 6 ans Date de sortie 15/12/2010 Un film de Alain Gagnol

L’Apprenti Père Noël Nicolas Barnsworth, un jeune orphelin originaire d’Australie, est choisi par le Père Noël pour le remplacer lorsque ce dernier prendra sa retraite à l’âge de 168 ans. Il a donc quinze ans devant lui pour tout apprendre du métier de Père Noël… Genre Animation Cible Film pour enfant à partir de 6 ans Date de sortie 24/11/2010 Un film de Luc Vinciguerra

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LES BONS PLANS

STATIONS D’HIVER

Albinen

Anzère

Albinen est l’un des plus beaux villages de montagne du Valais. Il se trouve sur le versant ensoleillé de la vallée du Rhône centrale, juste éloigné de 6 km de la fameuse station thermale de Loèche-les-Bains. Dans une nature intacte, traversez des prés multicolores, des forêts de mélèzes ombragées, des hameaux idylliques et des paysages de montagnes fantasques... Avec un peu de chance, des marmottes ou des chamois peuvent être observés. Par sa situation centrale dans le Valais, Albinen offre une quantité de possibilités d’excursions aux visiteurs.

Le village d’Anzère est perché sur un plateau ensoleillé à 1500 m d’altitude. Les adeptes de ski et de ski de fond, de snowboard et de randonnées hivernales trouveront, à une altitude située entre 1500 m et 2500 m, une offre étendue, avec onze remontées mécaniques. Ceux qui préfèrent la luge disposeront d’une belle piste, alors que les randonneurs et les adeptes de balades en raquettes seront également comblés. Une fois par semaine, du vin chaud préparé dans un énorme chaudron est servi à tous: une belle occasion de convivialité à ne pas manquer.

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+ d’info

Verkehrsbüro 3955 Albinen Tel. +41 (0)27 473 40 04 Fax. +41 (0)27 473 43 91 tourismus@albinen.ch www.albinen.ch

Anzère Tourisme Place du Village Case postale 33 1972 Anzère Tel. +41 (0) 27 399 28 00 Fax +41 (0) 27 399 28 05 anzere@coeurduvalais.ch www.anzere.ch

STATIONS D’HIVER

LES BONS PLANS

STATIONS d’hiver & bains thermaux

Petit tour d’horizon des idées d’escapades pour allier vie de famille et plaisir au grand air.

Champex-Lac

Château d’Oex - Rougemont

Appelée par les amoureux de belle nature «le petit Canada», cette station pittoresque se niche autour d’un magnifique lac alpin. Lorsque lac se couvre de glace, que l’atmosphère se rafraîchit, les joies des sports d’hiver comblent toute la famille. Le ski alpin tout d’abord, avec des pistes pour tous les niveaux. Le ski de fond dans un cadre magnifique, avec des pistes de style classique. La station offre aussi une patinoire, une pyramide de glace, des sentiers raquettes balisés. Familles bienvenues.

Château-d’Œx et Rougemont ont une offre très diversifiée en matière de découvertes et d’activités sportives. Le magnifique paysage montagneux et les vieux chalets décorés sont typiques du Pays-d’Enhaut. Le domaine skiable La Braye de Château-d’Œx compte sept remontées mécaniques et 40 km de pistes. Rougemont est directement relié au domaine skiable de Gstaad par le téléphérique de Videmanette. Et n’oublions pas les balades à raquettes, les pistes de luge ou de randonnées hivernales. Familles bienvenues.

+ d’info

Office du Tourisme Champex-Lac Pays du Saint-Bernard CP 76 1938 Champex-Lac Tel +41 027 783 12 27 www.champex.info

Château-d’Oex Tourisme La Place Case postale 103 1660 Château-d’Oex Tel. +41 (0) 26 924 25 25 Fax +41 (0) 26 924 25 26 info@chateau-doex.ch www.chateau-doex.ch

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LES BONS PLANS

STATIONS D’HIVER

Crans-Montana

Moléson

Petite ville à la montagne, posée sur un plateau parsemé de petits lacs, sur le flanc le plus ensoleillé de la vallée où le Rhône prend sa source. A Crans-Montana, le choix des loisirs et des activités de détente sont multiples, pour tous les âges et toutes les envies. Le domaine skiable offre 140 km de pistes, une piste éclairée en nocturne de 4 km, une piste de ski de fond de 25 km, un sentier raquettes, une piste de luge, etc. Depuis le haut plateau, le domaine skiable monte jusqu’au glacier de la Plaine-Morte à 3000 m d’altitude. Directement au-dessus de la lisière de la forêt, les pistes sont larges et ouvertes, ce qui se révèle idéal pour les skieurs débutants. Au télésiège de La Toula, les skieurs expérimentés trouvent un terrain à leur mesure. Les larges pistes de carving et la descente vers la vallée par la piste nationale qui, avec ses 12 km, est la plus longue de la région, sont particulièrement appréciées.

La station de ski du Moléson (2002 m) est le plus grand domaine skiable du pays fribourgeois. Les huit remontées mécaniques et les 35 km de pistes garantissent de belles descentes pour toute la famille. La télécabine de Charmey mène les skieurs vers Vounetz (1627 m). Non loin de Gruyères se trouvent également les stations hivernales de La Berra, de Charmey et du Jaun.

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+ d’info

Crans-Montana Tourisme Avenue de la Gare Case postale 372 3963 Crans-Montana Tel. +4127 485 04 04 Fax +4127 485 04 60 information@crans-montana.ch www.crans-montana.ch

Office du Tourisme Place de l’Aigle 6 1663 Moléson-sur-Gruyères Tel. +41 (0)26 921 85 00 Fax +41 (0)26 921 85 09 info@moleson.ch www.moleson.ch

STATIONS D’HIVER

LES BONS PLANS

Le Sentier / Vallée de Joux

Les Diablerets

La vallée de Joux, nichée au sein d’une nature intacte et sauvage entre deux chaînes jurassiennes, est assortie d’un joli lac du même nom. En hiver, le lac de Joux est entièrement gelé pour le plus grand plaisir de centaines de patineurs. Le paradis du ski de fond sis dans la région frontalière franco-suisse compte parmi les plus vastes d’Europe centrale. Le rude paysage convient parfaitement aux randonneurs d’hiver ou simples promeneurs à pied ou à raquettes à neige. Les skieurs et snowboarders profitent aussi de domaines plus modestes à la vallée de Joux: L’Abbaye dispose de quatre téléskis, Le Brassus et L’Orient de trois chacun.

Les Diablerets, situés entre le lac Léman et Gstaad, à 1200 m d’altitude, sont un haut lieu des sports d’aventure. Le domaine skiable Glacier 3000, au cœur des Alpes vaudoises, offre tous les plaisirs de la glisse. Trois domaines skiables totalisant 125 km de pistes et un snowparc s’étendent jusqu’à 3000 m d’altitude. Une partie des pistes de ski de fond (30 km classique et 15 km skating) est éclairée la nuit. Et, pour qu’il y en ait pour tous les goûts, n’oublions pas une piste de luge de 7,2 km, les randonnées à raquettes, le snow biking ou l’escalade des cascades de glace. Pour couronner le tout, dans le domaine skiable de Glacier 3000, le restaurant conçu par l’architecte vedette Mario Botta offre un panorama exceptionnel sur la région du lac Léman. Familles bienvenues.

+ d’info

Vallée de Joux Tourisme Centre Sportif Rue de L’Orbe 8 1347 Le Sentier Tel. +41 (0) 21 845 17 77 Fax +41 (0) 21 854 50 08 info@valleedejoux.ch www.myvalleedejoux.ch

Diablerets Tourisme Rue de la Gare Case postale 144 1865 Les Diablerets Tel. +41 (0) 24 492 00 10 Fax +41 (0) 24 492 00 11 info@diablerets.ch www.diablerets.ch

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STATIONS D’HIVER

Loèche-les-Bains

Ovronnaz

Les Romains connaissaient déjà les vertus thérapeutiques des eaux chaudes de Loèche-les-Bains. La station thermale, nichée dans une vallée latérale du Valais, est aujourd’hui une destination prisée aussi bien des amateurs de bien-être que des adeptes du sport. Ski alpin dans le massif du Torrent, ski de fond au col de la Gemmi: Loèche-les-Bains offre 50 km de pistes de ski, 25 km de pistes de ski de fond, ainsi qu’un grand centre sportif polyvalent couvert, avec mur d’escalade, patinoire et pistes de curling, courts de tennis, salles de squash et de musculation. Pour les randonneurs hivernaux, le chemin du col de la Gemmi jusqu’à Sunnbüel (environ 9 km, deux heures et demie) reste ouvert lorsque les conditions météorologiques le permettent. Familles bienvenues.

Ovronnaz, petite station de villégiature et de cure. Elle se situe dans le Valais francophone, sur un plateau ensoleillé exposé plein sud. Dotée d’un centre thermal haut de gamme, elle offre le luxe de pouvoir se détendre dans la chaleur revigorante des bains après une intense journée sur la neige. Deux télésièges et six remonte-pentes desservent le domaine skiable d’Ovronnaz à une altitude comprise entre 1400 m et 2500 m. Les randonnées hivernales, sur 20 km de pistes balisées, sont également un enchantement dans le cadre impressionnant des Alpes valaisannes: 11 km de sentiers balisés attendent les adeptes des raquettes à neige, alors que les fondeurs ont 25 km de pistes à leur disposition.. Dans un décor alpin superbe, les Bains d’Ovronnaz proposent piscines thermales intérieures et extérieures, espace sauna-hammam, fitness, espace de bienêtre, de soins et d’esthétique.

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+ d’info

Leukerbad Tourismus Rathausstr. 8 Postfach 100 3954 Leukerbad Tel. +41 (0) 27 472 71 71 Fax +41 (0) 27 472 71 51 info@leukerbad.ch www.leukerbad.ch

Office du Tourisme 1911 Ovronnaz Tel. +41 (0) 27 306 42 93 Fax +41 (0) 27 306 81 41 info@ovronnaz.ch Les Bains d’Ovronnaz 1911 Ovronnaz www.thermalp.ch

STATIONS D’HIVER

LES BONS PLANS

Saint-Cergue

Les Bains de Saillon

La vaste haute vallée du col de la Givrine est un site de ski de fond très apprécié, doté de 80 km de pistes, reliées au réseau français. Plusieurs télésièges, notamment sur le versant nordouest de la Dôle, attirent également les skieurs alpins. Le petit domaine skiable aux 20 km de pistes faciles n’en est pas moins le plus grand site de ski nocturne de Suisse romande. Les amateurs trouveront ici des parcours et des sentiers pour la randonnée hivernale ou les balades à raquettes au cœur de cette vaste étendue couverte de neige. Saint-Cergue est aussi un centre important d’élevage de chiens de traîneau; n’hésitez pas à participer à une balade en leur compagnie.

Les Bains de Saillon sont une véritable oasis de bien-être au cœur du Valais. Le centre comprend trois piscines thermales à 33°, dont une intérieure, un bassin semi-olympique à 28° et un toboggan géant. Un espace bien-être propose sauna, bains de vapeur, massages et de nombreux soins thérapeutiques à base de produits locaux: massages au foin, à l’huile d’arnica, à l’edelweiss ou encore stone therapy avec galets de marbre de Saillon. Les bains de Saillon, l’une des seules stations thermales en Suisse qui accepte des enfants dès leur naissance.

+ d’info

Office du tourisme Place Sy-Vieuxville C.P. 144 1264 St-Cergue Tel. +41 (0) 22 360 13 14 Fax +41 (0) 22 360 24 74 info@st-cergue-tourisme.ch www.st-cergue-tourisme.ch

Office du tourisme Les Bains de Saillon CH-1913 Saillon T +41 (0)27 743 11 70, F +41 (0)27 743 11 52 info@bainsdesaillon.ch www.bainsdesaillon.ch

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LES BONS PLANS

COUPS DE COEUR Villars-sur-Ollon Cet hiver, profitez des joies de la glisse en famille et sans contrainte grâce à la formule tout compris du Club Med. Forfait remontées mécaniques, cours de ski ou de snowboard, encadrement professionnel pour les enfants de 4 mois à moins de 18 ans, repas, bar&snacking, tout est inclus! Vous serez logés dans un élégant palace des années 20. Après une journée de ski, vous pourrez vous prélasser dans la piscine extérieure chauffée avec vue panoramique sur la station. Le centre comprend également un spa.

+ d’info Club Med Villars-sur-Ollon Village vacances en Suisse Place de la Gare 1884 Villars Sur Ollon 024 496 22 22 clubmed.fr

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COUPS DE COEUR

LES BONS PLANS

LES Coups de coeur DE la rédaction L’HÔTEL TWANNBERG

Un lieu idéal pour les familles L’hôtel Twannberg est le lieu idéal pour vivre un séjour de repos en famille! Situé entre Neuchâtel et Bienne, cet hôtel trois étoiles vous permettra de profiter d’une situation exceptionnelle en pleine nature sur le romantique et sauvage plateau jurassien, à 850 m d’altitude, offrant une vue sublime sur le lac de Bienne. L’hôtel est composé de pavillons familiaux de trois à six lits et de chambres doubles à des prix très doux! Une belle piscine intérieure, une salle de jeu et un restaurant self-service agréable complètent l’offre. Pour les plus petits hôtes, l’hôtel propose plusieurs activités. Un vaste terrain de jeux extérieurs avec des go-kart et un trampoline sont à leur disposition pour qu’ils puissent s’amuser en toute liberté. Dans le «zoo câlin», des lamas, des petites chèvres et des ânes seront ravis de la compagnie et des caresses des enfants. En automne, la région propose des circuits magnifiques de randonnée ou de VTT. En hiver, le site est un point de départ pour la randonnée à raquettes et le ski de fond.

+ d’info Hôtel Twannberg Twannberg 9 CH - 2516 Lamboing Tel. +41 (0)32 315 01 11 Fax. +41 (0)32 315 01 01 Email. info@twannberg.ch www.twannberg.ch

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MATERNITÉ

LES BONS PLANS

MATERNITÉ Fribourg

Hôpital Daler Rte de Bertigny 34 - 1709 Fribourg - Tél : (+41) 26 429 91 11 L’hôpital Daler propose différents cours de préparation à la naissance : traditionnelle, gymnastique prénatale, haptonomie, préparation à la naissance en piscine, conseil en allaitement. Pendant l’accouchement, les sages-femmes proposent différentes techniques pour faciliter le travail et calmer la douleur avec des méthodes alternatives comme le bain chaud, l’homéopathie ou l’aromathérapie. Les méthodes médicamenteuses ou la péridurale sont aussi disponibles à la demande de la patiente. Lors du séjour, les chambres sont toutes privées ou semi-privées (sauf une à quatre lits) et une chambre familiale est à disposition sous réservation. Pour plus d’informations : 026 429 93 60

Maison de Naissance le petit Prince Chemin de Nazareth 5 - 1762 Givisiez - Tél. (+41) 26 469 07 27 Pourvue de tous les équipements permettant à la parturiente un accouchement naturel, la maison de naissance est équipée d’une table de réanimation avec oxygène, de médicaments nécessaires aux situations d’urgence, ainsi que de 3 monitorings servant à surveiller l’activité cardiaque fœtale et la dynamique utérine en cas de besoin. La préparation à la naissance est accompagnée par des séances pré- et post-natales d’haptonomie. Valais

Hôpital du Chablais Chemin du Grand-Chêne - 1860 Aigle - Tél : (+41) 44 468 86 88 Les salles d’accouchement sont aménagées en fonction du confort du couple et de l’accueil du bébé, Il est possible d’utiliser une baignoire, un grand podium avec matelas spacieux et coussins, un petit siège «hollandais» pour l’accouchement vertical et des ballons. La maternité compte des chambres à 1 ou 2 lits permettant au père de rester à l’hôpital comme «pensionnaire».

Maison de naissance Gaïa Manège 63 - 1950 Sion - Tél : (+41) 27 203 35 55 Située à 3 mn de l’hôpital de Sion, la maison de naissance Gaïa offre tout le confort d’un accouchement à la maison dans un environnement peu médicalisé. Dès la conception, les parents choisissent une sage-femme qui s’occupe des cours de préparation de la naissance et du suivi physiologique de la future mère. Lors de l’accouchement, la sage-femme respectera le rythme de travail de la mère et utilisera des moyens naturels contre la douleur. Le suivi postnatal est aussi assuré par la sage-femme qui accompagnera la mère et l’enfant par des massages, des conseils, des cours de portage et des rencontres collectives.

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LES BONS PLANS

MATERNITÉ

Vaud

Hirslanden Clinique Cecil Avenue Ruchonnet 53 - 1003 Lausanne - Tél : (+41) 21 310 51 La maternité est composée de deux salles d’accouchement, d’une salle de pré-travail, et met à disposition un jaccuzzi et des ballons. Elle comporte 22 lits dont une dizaine de chambres privées. En plus de nombreuses préparations à la naissance en français ou en anglais, la Clinique Hirslanden offre un dîner en tête à tête avec le père, un sac à langer, de l’ostéopathie pour maman et bébé, de l’aquagym et de la relaxation et des cours de massages pour bébés.

Clinique de La Source Avenue Vinet 30 - 1004 Lausanne - Tél : (+41) 21 641 33 33 La maternité Source de Vie propose 12 chambres à 1 ou 2 lits au design contemporain et chaleureux, toutes sont équipées de TV/DVD et WIFI. La Clinique propose un service hôtelier haut de gamme incluant le service en chambre. Vous bénéficiez d’un cours de gymnastique postnatale Mother-Fit© offert par La Source ainsi que de l’expérience des sages-femmes dans l’accompagnement «mère-enfant». Lors de l’accouchement, un jacuzzi et un sofa détente sont à votre disposition. Les cours de préparation à l’accouchement se déroulent soit en semaine soit sur un week-end. Jura et Jura bernois

Maison de naissance : Les Cigognes Route principale 21 - 2824 Vicques - Tel: 078 608 94 45 ou 032 493 45 88. A proximité de l’Hôpital de Delémont, l’accouchement se fait dans les mêmes conditions qu’à la maison, avec un équipement médical de base pour faire face à une urgence. Le cours de préparation à la naissance a lieu 1 fois par semaine, ceci durant 6 semaines. Il comprend : la théorie, la gymnastique douce, la relaxation, l’allaitement maternel, et le visionnage d’un film. L’accouchement naturel est possible grâce à un siège d’accouchement, des tapis, un lit podium, une liane et une baignoire.

Hôpital du Jura Site de Delémont - Faubourg des Capucines 30 - 2800 Delémont - Tél. (+41) 32 421 21 21 La maternité est équipée de trois salles d’accouchement, dont une salle «nature» intégrant une baignoire et un lit parental. Dans toutes les chambres, on retrouve un espace salon et un WC/ douche. Chaque parturiente peut accoucher selon son choix. 13 lits Post-partum sont répartis dans 8 chambres dont une privée. Elles comportent toutes des sanitaires, un salon d’allaitement et une pouponnière commune. Neuchatel

Hôpital neuchâtelois La Chaux-de-fonds Rue de Chasseral 20 - 2303 La Chaux-de-Fonds - Tél : (+41) 32 967 21 11 ou 032 967 26 50 La maternité de la Chaux-de-fonds est composée de 10 chambres doubles et de 4 salles d’accouchement. Une baignoire mobile peut accompagner les patientes qui le veulent. Lors du séjour, un coin détente est réservé aux parents sans visiteur. Les sages-femmes et nurses du service de la maternité proposent un cours de préparation à la naissance dont les thèmes abordés sont l’accouchement et les suites de couches, les exercices dos - périnée – relaxation, les différentes positions, la respiration et le rôle de l’accompagnant dans l’accouchement.

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MATERNITÉ

LES BONS PLANS

Genève

Hôpital de la Tour Av. J.D. Maillard 3 - 1217 Meyrin - Tél : (+41) 22 719 61 11 La maternité dispose de quatre salles d’accouchement dont deux équipées d’une baignoire de relaxation et d’accouchement. L’établissement propose 25 chambres semi-privées ou privées ainsi que 2 suites. Les sages-femmes et les puéricultrices de la Maternité vous proposent des cours de préparation à la naissance, des cours de préparation en piscine, des cours de gymnastique postnatale avec bébé, des cours de massages bébés et des cours théoriques et pratiques de puériculture animés. Les inscriptions s’effectuent auprès de la Maternité de l’Hôpital de la Tour au 022 719 66

Clinique des Grangettes Chemin des Grangettes 7 - Chêne-Bougeries , Genève - Tél : (+41) 22 305 01 14 Le service de maternité a de nouvelles chambres à la fois contemporaines et chaleureuses apportant tout le confort nécessaire pour la maman et son bébé. Des cours de préparation à la naissance individuels ou en groupe, ouverts au futur Papa, sont proposés. La maternité accueille environ 1000 mamans par année, ce qui fait d’elle la première maternité privée en Suisse. Pour tout renseignement: 022 305 01 14

Clinique Générale-Beaulieu Chemin Beau Soleil 20 - 1206 Genève - Tél : (+41) 22 839 57 22 La Maternité dispose de trois salles d’accouchement contiguës au bloc opératoire et équipées d’appareils à la pointe de la technologie obstétricale, néonatale et d’anesthésiologie. Lors de l’accouchement, il est possible d’utiliser un ballon de physiothérapie et de se mobiliser durant tout le travail pour autant que la situation obstétricale l’autorise. L’une des salles est équipée d’une grande baignoire. La Maternité comprend 24 lits, sur un étage. La pouponnière, ultra-moderne et sécurisée, a été aménagée de manière à créer un environnement accueillant et reposant. Des cours de préparation à la naissance, de postures et de bien être lors de l’accouchement et des activités aquatiques prénatales sont proposés. Pour tout renseignement: 022 839 56 06 ou 022 839 56 04

HUG Maternité Bd de la Cluse 30 - 1205 Genève - Tél : (+41) 22 372 33 11 Située au coeur de Genève et reliée à un plateau médico-technique de pointe, la Maternité dispose de huit salles d’accouchement, d’un secteur prénatal, d’un service de néonatologie et d’une aile post-accouchement. Le programme des cours d’accouchement est vaste et varié : l’accouchement, la grossesse en mouvement, le soulagement des douleurs, le retour au domicile, l’allaitement, la grossesse multiple, la découverte du futur bébé. Pour tout renseignement: 022 372 33 11

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NUMÉROS N° UTILES UTILES LES BONS PLANS

Urgences vitales adultes et enfants Tél. 144 Aide tél. pour les enfants et les jeunes Tél. 147 Intoxications Tél. 145

VAUD Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) Urgences accouchements Urgences gynécologiques Service de protection de la jeunesse Direction cantonale de l’état civil

021 314 11 11 021 314 35 05 021 314 34 10 021 316 53 53 021 316 38 57

JURA Hôpital du Jura Delémont Hôpital du Jura Porrentruy Hôpital du Jura Franches-Montagnes Gynécologie Delémont Gynécologie Porrentruy Office de l’état civil du Jura

032 421 21 21 032 465 65 65 032 952 12 12 032 421 28 00 032 465 62 61 032 420 54 50

FRIBOURG Hôpital fribourgeois (HFR) Urgences accouchements Urgences gynécologiques Service de l’enfance et de la jeunesse Service de l’état civil et des naturalisations

026 426 71 11 026 426 76 05 026 426 71 11 026 305 15 30 026 305 14 17

GENÈVE Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) Urgences accouchements Urgences gynécologiques Service de protection des mineurs Direction cantonale de l’état civil

022 372 33 11 022 382 42 36 022 382 68 16 022 546 10 00 022 546 46 46

VALAIS Hôpital du Valais (ICHV) Urgence de pédiatrie Sion Office pour la protection de l’enfant Population et naturalisations

027 603 47 00 027 603 41 60 027 721 26 54 027 606 55 50

NEUCHÂTEL Hôpital neuchâtelois La Chaux-de-Fonds 032 967 21 11 Hôpital neuchâtelois Pourtalès 032 713 30 00 Hôpital neuchâtelois Val-de-Travers 032 864 64 64 Hôpital neuchâtelois Val-de-Ruz 032 854 45 45 Hôpital neuchâtelois Le Locle 032 933 61 11 Hôpital neuchâtelois La Béroche (St-Aubin-Sauges) 032 836 42 42 Hôpital neuchâtelois La Chrysalide 032 912 56 76 Hotline pédiatrie 032 713 38 48 Office des mineurs Neuchâtel 032 889 66 40 Office des mineurs La Chaux-de-Fonds 032 889 66 45 Surveillance du contrôle des habitants 032 889 98 42

VACANCES SCOLAIRES CANTON DE VAUD

CANTON DE FRIBOURG

Automne 2010 : 15.10.2010 - 31.10.2010 2010 : 23.12.2010 - 09.01.2011 ● Hiver 2011 : 25.02.2011 - 06.03.2011 ● Printemps 2011 : 15.04.2011 - 01.05.2011 ● Eté 2011 : 02.07.2011 - 21.08.2011

Ecoles sec. II ● Automne 2010 : 16.10.2010 - 01.11.2010 ● Noël 2010 : 24.12.2010 - 09.01.2011 ● Hiver 2011 : 05.03.2011 - 13.03.2011 ● Printemps 2011 : 16.04.2011 - 01.05.2011 ● Eté 2011 : 09.07.2011 - 04.09.2011

●

● Noël

CANTON DU JURA Automne 2010 : 04.10.2010 - 15.10.2010 ● Noël 2010 : 24.12.2010 - 07.01.2011 ● Hiver 2011 : 12.02.2011 - 20.02.2011 ● Printemps 2011 : 09.04.2011 - 27.04.2011 ● Eté 2011 : 02.07.2011 - 21.08.2011

CANTON DE NEUCHÂTEL Automne 2010 : 02.10.2010 - 17.10.2010 2010 : 24.12.2010 - 09.01.2011 ● Hiver 2011 : 26.02.2011 - 06.03.2011 ● Printemps 2011 : 09.04.2011 - 25.04.2011 ● Eté 2011 : 02.07.2011 - 14.08.2011 ●

● Noël

CANTON DE GENÈVE

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CANTON DE FRIBOURG Ecoles primaires ● Automne 2010 : 16.10.2010 - 01.11.2010 ● Noël 2010 : 24.12.2010 - 09.01.2011 ● Hiver 2011 : 05.03.2011 - 12.03.2011 ● Printemps 2011 : 16.04.2011 - 01.05.2011 ● Eté 2011 : 09.07.2011 - 24.08.2011

Automne 2010 : 23.10.2010 - 31.10.2010 2010 : 24.12.2010 - 09.01.2011 ● Hiver 2011 : 19.02.2011 - 27.02.2011 ● Printemps 2011 : 21.04.2011 - 01.05.2011 ● Eté 2011 : 02.07.2011 - 28.08.2011 ●

● Noël

CANTON DU VALAIS Automne 2010 : 09.10.2010 - 24.10.2010 2010 : 24.12.2010 - 09.01.2011 ● Hiver 2011 : 05.03.2011 - 13.03.2011 ● Printemps 2011 : 22.04.2011 - 01.05.2011 ● Eté 2011 : 02.07.2011 - 21.08.2011 ●

● Noël

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LES BONS PLANS

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Dehry Kids

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Bob & Blossom

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2 numéros par an EDITION D’OCTOBRE 2010 prochain numéro 15 mai 2011

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