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Edito
367 jours outre - atlantique.
Édito
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Il est très étrange d’introduire le résumé d’une année aussi particulière qu’une année d’Erasmus ,ou vous vous retrouvez plongé dans un océan tellement différent de votre bain habituel. Comment revenir en quelque lignes sur les rencontres, les paysages, les distances, les mélanges culturels, l’histoire, accumulées en une seule courte année ?
Mes motivations pour partir découvrir le Canada et, avec un peu de recul, le Québec étaient : les grandes étendues sauvages et la faunes d’Amérique du Nord, l’hiver, l’hospitalité, l’urbanisme bien particulier des villes nord américaine, l’histoire et tellement d’autres choses. Il serait évidemment impossible de combler toutes mes esperances. Il se peut même que certains aspects deviennent avec le temps des choses dans lesquelles je ne me reconnais pas. Néanmoins, avoir la possibilité de rompre avec son quotidien d’une manière aussi brutale pour repartir de zéro de l’autre coté de l’océan atlantique est une experience inoubliable.
Mon aventure démarre donc le 9 Août 2018. Après 7H10 d’avion et 5h aux bureau de douanes (tentez plutôt de partir fin Août)... Je n’ai en poche qu’un téléphone inutilisable pour le moment avec une adresse à laquelle me rendre : l’appartement d’une amie, de retour en France pour l’été. Il m’a fallut quelques heures supplémentaire avant de comprendre que le système d’adresses est parfois différent du notre si bien que les numéros d’appartements suivent aussi les étages. Si le 2091 donne sur la rue, le 2095 se trouve au second étage. Une fois la subtilité résolue, je pu commencer à monter un escalier en bois, au centre d’un vieux batiment en U. Il était si vieux et usé que je ne pu m’empecher d’imaginer la rudesse de l’hiver qui m’attendais quelques mois plus tard. J’avais dors et déjà pu constater que le quartier était tranquile, mais j’avoue avoir été stupéfait lorsque j’entra dans l’appartement, innocupé depuis plusieures semaines, portes et fenêtres grandes ouverte. Oubli, insouciance ou confiance, l’ordinateur de mon amie reposait sur le lit, le chat et les aromate profitaient du soleil qui pointait le bout de son nez.
Complétement insomniaque en avion, j’étais extenué. Une fois mes sacs posés à terre, je ne pouvais pas rester en place. Et l’aventure commença pour de bons.
Petit matin du 9 Août 2018.