Baticonfort 71 (hors serie) spécial primes 2015 by Baticonfort , votre magazine pour un habitat durable , moderniser, rénover, économiser, aménager

n°71 Print. 2015

Moderniser | Rénover | Construire | Economiser

Votre magazine pour un habitat durable en 2015

HORS SÉRIE

Primes 2015 © superingo - Fotolia

Energie & rénovation (1re partie)

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E d i t o Le printemps est là et nous passons déjà de longues heures dans les jardins afin d’y planter les végétaux qui enchanteront notre été Au printemps, nous revivons après l’hiver : les journées sont plus longues, la lumière nous rend plus joyeux et les températures nous autorisent les premiers barbecues. Nous profitons déjà de la terrasse et nous embellissons le jardin. C’est aussi le moment de programmer les travaux de rénovation et d’isolation. Ce numéro a choisi pour fil rouge les « nouvelles » primes de la Région wallonne : après avoir passé en revue les nouveautés, les changements et les avantages par rapport aux « anciennes » primes, nous vous présentons le tableau complet de ces 9 primes, classées en Primes énergie et Primes à la réhabilitation. Ensuite, nous suivons pas à pas les travaux pour lesquels une prime est prévue. Concernant l’énergie, il s’agit essentiellement des travaux d’isolation thermique de la toiture, des murs et des sols. L’isolation reste l’aménagement idéal pour rendre votre habitation plus confortable et très économe en énergie. L’isolation de la toiture reste le premier poste à envisager, mais l’isolation des murs et des sols assurera à votre logement une température ambiante confortable tout en favorisant la diminution de votre facture d’énergie. Concernant la rénovation, il s’agit de la réhabilitation de la toiture, du remplacement de la couverture de toiture, de l’assèchement des murs, du remplacement des menuiseries extérieures et de la mise en conformité de l’installation électrique. La mise en conformité de la toiture et le remplacement de la couverture ancienne protègent votre bâtiment contre les agressions extérieures : certains matériaux assurent une protection plus efficace que les autres et ne sont pas forcément plus chers. La toiture végétale est très tendance et comporte de nombreux avantages. L’assèchement des murs protège également votre bâti et, surtout, rend l’air ambiant plus sain. Le remplacement des menuiseries extérieures et du vitrage est toujours couvert par une prime et vous permet d’embellir votre façade tout en ajoutant un plus au niveau de l’isolation. Le vitrage à haut rendement assure une température de confort idéale dans les espaces de vie tout en favorisant les économies d’énergie. Les installations électriques des anciennes maisons sont rarement conformes aux prescriptions en matière de sécurité et d’économie : nous vous invitons à faire réviser rapidement votre installation, d’autant plus que sa mise en conformité donne droit à une prime de la Région wallonne. Enfin, la rénovation étant dans l’air du temps, nous nous penchons sur les obligations et contraintes qui vont de pair avec la construction d’une extension. Nous vous souhaitons des moments de joie et de plaisir : profitez-en au maximum. La rédaction et l’équipe du Baticonfort Fabienne, Françoise, Virginie, Henri et Alexis

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

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Baticonfort

Print. 2015

n° 71

Sommaire �� © Pictures news - Fotolia

LES PRIMES 2015 ÉNERGIE & RÉNOVATION (1RE PARTIE) Primes Région Wallonne : simplification et aide aux revenus les plus bas �� 7

De grandes baies vitrées pour une luminosité absolue �� 31

PRIMES 2015 à destination des particuliers �� 8

la sécurité avant tout ��32-33

Réhabilitation de la toiture à l’aide des primes Région wallonne �� 11 Une couverture de toit protectrice, esthétique et écologique �� 12 Une température de confort et des économies à la pelle �� 13 Après la toiture, ce sont généralement les murs qui représentent la plus importante surface de déperdition de chaleur dans les maisons. �� 15 Dans les bâtiments résidentiels, il est conseillé de procéder à l’isolation du dessus ou du dessous de la dalle portante et du sol du grenier. �� 17

Une façade propre et protégée pour une maison durable �� 35 La toiture, un élément déterminant pour le confort de votre habitation �� 37 L’audit énergétique : la garantie d’économies d’énergie maximales �� 38 Prêts à tempérament à 0 % ou à taux réduit �� 39 Vous souhaitez construire une annexe ? Faites-le dans les règles de l’art … 41

L’assèchement des murs, souvent incontournable en rénovation �� 19

Rénovation rime souvent avec extension ou annexe �� 43

Rénovation : pensez à long terme �� 24

Cinq idées reçues à propos du gaz propane �� 45

Les fenêtres représentent jusqu’à 30 % des pertes de chaleur dans une maison traditionnelle. �� 25

Votre chauffage central et votre eau chaude sanitaire avec l’énergie la moins

Des vitrages performants, synonymes de confort et d’économie �� 27 Pour notre bien-être, les portes d’entrée se conjuguent avec isolation, confort et sécurité �� 29

chère du marché, 100 % Belge �� 47 Jidé fabrique des foyers d’insertion 100 % belges, durables, performants, économes et esthétiques �� 49

Dossier à suivre dans le n°73 oct./nov.

��Eté n° 72

Prochain numéro

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

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Primes 2015

Depuis le 1er avril 2015, le nouveau système de primes est en application.

Primes Région Wallonne : simplification et aide aux revenus les plus bas La Région Wallonne avait annoncé une simplification du dispositif de primes, et c’est le cas : il ne reste aujourd’hui que 9 primes en remplacement des 60 précédentes, des primes destinées aux habitations de plus de 20 ans. La simplification porte sur les procédures, qui étaient relativement lourdes auparavant, et entend donner la priorité aux travaux indis pensables.

Elles ne pourront pas dépasser 70 % des factures pour chacun des travaux et s’expriment à travers un forfait ou en euro par mètre carré.

Les primes se limiteront aux travaux « les plus efficaces » en matière d’économie d’énergie, et « indispensables » en matière de salubrité : isolation du toit, des murs et des planchers, chaudière au gaz naturel à condensation, pompes à chaleur, chaudière biomasse, chauffeeau solaire, audit énergétique, rénovation de toiture, salubrité des murs et des sols (mérule et radon notamment), coffret électrique ou menuiseries extérieures.

Pour qui ?

Des primes Énergie et des primes Rénovation Les 9 primes se répartissent désormais en 2 groupes : • 5 primes « Énergie », relatives aux différentes formes d’isola tion (toiture, murs, sols), à la réalisation d’un audit énergétique et à l’installation d’un système de chauffage et/ou eau chaude performant ; • 4 primes « Rénovation » pour moderniser les menuiseries exté rieures (châssis), le sys-tème électrique, la toiture, et lutter contre l’humidité grâce à la prime « assèchement, stabilité, salubrité » concernant autant les murs que les sols de votre habitation. Les primes « énergie » constituent l’ensemble des aides financières octroyées par la Wallonie pour l’exécution de travaux destinés à améliorer la performance énergétique d’un logement.

Ces primes s’adressent à tous les ménages wallons dont les revenus nets imposables (c’est-à-dire le brut moins les cotisations sociales) sont inférieurs à 93.000 euros, un plafond qui permet de toucher 97,5 % de la population. Si le nouveau modèle est attentif aux bas revenus, il l’est aussi à la classe moyenne et aux familles. Un taux de majoration de la ou des prime(s) s’applique aux ménages ayant des revenus plus modestes (voir tableau page 9) : la perspective d’une aide plus importante ayant pour but de les inciter à entreprendre ce type de travaux. D’autre part, la déduction de 5.000 euros par enfant à charge du montant des revenus permet de classer le ménage dans une catégorie inférieure lui donnant droit à la majoration.

25 millions d’euros en moins Afin de faire face à une situation budgétaire difficile, le gouvernement wallon avait décidé, lors de sa formation, de réduire le budget des primes énergie-logement à 40 millions d’euros (ce qui équivaut à 25 millions de moins) et a imposé une suspension de trois mois à partir du 1er janvier dernier.

Ce qui change Dans le nouveau système, un montant maximum de revenus pour pouvoir bénéficier des primes est fixé à 93.000 euros de revenu net imposable. Un coefficient multiplicateur favorise les revenus les plus bas : la prime sera multipliée par trois pour les ménages aux revenus inférieurs à 21.900 euros, par deux pour la

tranche allant jusqu’à 31.100 euros, et par 1,5 pour celle allant jusqu’à 41.100 euros.

L’obligation d’un audit énergétique est levée

L’objectif est, d’une part, d’éviter les « effets d’aubaine » pour les revenus les plus élevés et, d’autre part, de faire passer le pourcentage de ménages wallons (de 10 % à 50 %) dans une tranche inférieure.

que sa performance.

et le système de chauffage comptera moins

Le revenu net imposable déterminant la catégorie sera diminué de 5.000 euros par enfant à charge (2.500 euros auparavant).

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

Sous réserve de l’adoption définitive des Arrêtés nécessaires, voici les grandes lignes du régime d’aide envisagé :

Qui pourra bénéficier des primes ? Tout particulier : • disposant d’un droit réel sur un logement (droit de propriété, usufruit…) qu’il s’engage à occuper personnellement • dont les revenus imposables du ménage sont inférieurs à 93.000 euros • dont le bien est affecté au logement depuis minimum 20 ans

PRIME ÉNERGIE Isolation thermique du toit

Montant base par le demandeur

R ≥ 4,5 m2 K/W

par entrepreneur

2 €/m2 > max. 100 m2 5 €/m2 > max. 100 m2

par l’intérieur Isolation thermique des murs par la coulisse (par entrepreneur) par l’extérieur

R ≥ 2 m2 K/W

8 €/m2 > max. 100 m2

R ≥ 1,5 m2 K/W

6 €/m2 > max. 100 m2

R ≥ 3,5 m2 K/W

12 €/m2 > max. 100 m2

Isolation thermique du sol (par par la cave entrepreneur) par la dalle

R ≥ 2 m2 K/W

R ≥ 3,5 m2 K/W

Chaudière gaz naturel condensation Pompe à chaleur pour eau chaude sanitaire Installation de systèmes de chauffage et/ou eau chaude Pompe à chaleur chauffage et combiné performants (par entrepreneur) Chaudière biomasse Chauffe-eau solaire Réalisation d’un audit énergépar un auditeur PAE2 tique

8 €/m2 > max. 100 m2 200 € 400 € 800 € 800 € 1.500 € 200 €

PRIME RÉNOVATION Toitures

Montant base

Remplacement couverture toit

8 €/m2

Appropriation charpente

500 €

Remplacement dispositif collecte des eaux

200 €

Assèchement des murs

8 €/m2

Murs instables Assèchement des murs, stabilité, Remplacement des supports (hourdis...) salubrité (murs et sols) Élimination mérule

8 €/m2 8 €/m2 500 €

Ventilation des caves

500 €

Menuiseries extérieures

Remplacement menuiseries extérieures

15 €/m2

Installation électrique

Appropriation installation électrique

300 €

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

PRIMES 2015 à destination des particuliers

Primes 2015

Quelles sont les majorations ? Majoration 1 (suivant la catégorie de revenu) Catégorie de revenus Revenus imposables globalement du ménage (en ¤)*

Majoration** par rapport au montant de base

< 21.900

+ 200%

21.900,01- <31.100

+ 100%

31.100,01- <41.100

+ 50%

41.100,01- < 93.000***

Aucune

Majoration 2 (pour réalisation de plusieurs travaux) Catégorie de revenus Revenus imposables globalement du ménage (en ¤)*

Majoration** par rapport au montant de base

< 21.900

+ 30%

21.900,01- <31.100

+ 20%

31.100,01- <41.100

+ 10%

41.100,01- < 93.000***

Aucune

* pour déterminer la catégorie de revenus, une somme de 5.000 € est déduite par enfant à charge ** la prime n’excédera en aucun cas 70% du montant de la facture *** 93.000 euros restant le plafond absolu

Détail du calcul : montant de base + majoration 1 + majoration 2 = prime totale. À partir de quand puis-je introduire mon dossier de demande de prime ? Et comment ? Les nouveaux dossiers pourront être introduits dès l’entrée en vigueur des Arrêtés, estimée début avril 2015, dans le respect de la procédure qui sera prévue par les arrêtés et uniquement pour des factures postérieures à la date d’entrée en vigueur.

Attention : • pour la Prime Énergie, avertissement préalable indispensable selon un modèle diffusé par l’administration ; • pour la Prime Rénovation, idem + passage préalable OBLIGATOIRE d’un estimateur public. Conformément à la réglementation antérieure, ces primes sont déductibles du remboursement du montant emprunté dans le cadre d’un Écopack. Informations complémentaires : téléphone vert du SPW : 1718 (appel gratuit)

Ventilation

20%

Toiture

30%

Vitres

Murs

13%

25% Sols

Pont thermiques

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

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Primes 2015

Réhabilitation de la toiture à l’aide des primes Région wallonne En ce qui concerne la toiture, quatre travaux sont envisageables et sont couverts par une prime de la Région wallonne : en priorité 1, le remplacement de la couverture de toit, l’appropriation de la charpente et le remplacement du dispositif de collecte des eaux ; en priorité 2, l’éclairage naturel et l’aération des combles.

Ces primes se situent dans le volet des primes à la réhabilitation. Pour bénéficier de ces primes, vous devez être âgé de 18 ans au moins ou être mineur émancipé et vous devez avoir un droit réel sur le logement à réhabiliter (être propriétaire, copropriétaire, usufruitier, nu-propriétaire...).

À quelles conditions doit répondre le logement ? Le logement doit : • être situé en Wallonie, • être reconnu améliorable par un estimateur, • avoir la date d’accusé de réception de sa première demande de permis d’urbanisme antérieure au 1er décembre 1996, • être affecté et destiné principalement à l’habitation ou avoir pour vocation de loger un ou plusieurs étudiants.

À quelles conditions doivent répondre les travaux ? Les travaux à entreprendre doivent figurer dans la liste reprise dans le tableau des primes. Ils doivent respecter les critères de priorités (sauf si la demande concerne le remplacement des menuiseries extérieures et le radon). Dans le cas où le logement n’est pas occupé par le propriétaire, des travaux de priorités 1 et 2 peuvent être imposés. Les travaux à entreprendre doivent être couverts, hors coût de l’audit énergétique éventuel, par un montant minimum de 2.000 EUR de factures hors TVA (1.000 EUR de factures d’achat de matériaux hors TVA, si vous effectuez des travaux de moins de 2.000 EUR, en tout ou en partie, vous-même).

Quels engagements prenez-vous ? Vous remplissez ou vous vous engagez à remplir au plus tard dans les 6 mois prenant cours à la date de la réception de la déclaration d’achèvement des travaux, une des conditions suivantes : A. occuper la totalité du logement à titre de résidence principale, et ne pas affecter à un usage professionnel des pièces initialement utilisées à des fins résidentielles ;

B. donner la totalité du logement en location à titre de résidence principale ou avec comme vocation de loger un ou plusieurs étudiants, et si celui-ci est loué à la date de début des travaux, produire au plus tard lors de la déclaration d’achèvement des travaux, un avenant au bail à loyer disposant que le loyer ne subit aucune variation liée aux travaux faisant l’objet de la prime, pendant la durée du bail ; C. mettre gratuitement et à titre de résidence principale, la totalité du logement à la disposition d’un parent ou allié jusqu’au deuxième degré inclusivement. Vous vous engagez également à accepter les visites de contrôle de l’Administration.

Comment procéder ? 1. Rendez-vous dans un Info-Conseils Logement ou un Centre d’Information et d’Accueil : une équipe de professionnels compétents vous fournira les explications indispensables et les formulaires adéquats. 2. Faites appel à un estimateur qui, après visite du logement, établira la liste des travaux à subsidier. Il existe des estimateurs publics et privés, dont les noms et adresses sont disponibles au Département du Logement et auprès des Info-Conseils Logement. L’estimateur privé peut vous réclamer des honoraires dont, en principe, vous récupérez la moitié hors TVA avec un maximum de 125 EUR. NB : Si vous n’occupez pas vous-même le logement ou si vous effectuez certains travaux par main d’œuvre personnelle, vous êtes tenu de faire appel à un estimateur public. 3. Complétez scrupuleusement les formulaires et envoyez le dossier complet au Département du Logement. 4. Le Département du Logement vous envoie un accusé de réception et ensuite, si la demande est recevable, une notification de recevabilité. Ce n’est qu’à ce moment que les travaux peuvent commencer. Vous disposez alors d’un délai de deux ans pour les terminer. 5. À la fin des travaux, faites à nouveau appel à l’estimateur, qui établira la déclaration d’achèvement des travaux. Votre dossier est alors complet. La prime vous sera versée. Source : Fiches logement du SPW.

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

Aujourd’hui, les matériaux de toiture sont de plus en plus évolués et répondent à toutes les exigences en matière de performances, d’esthétique et de budget.

Une couverture de toit protectrice, esthétique et écologique La couverture de toit est sa couche supérieure : c’est elle qui se trouve en contact direct avec l’extérieur et qui protège votre maison des agressions extérieures, telles que la pluie, la neige, la grêle, le vent et le soleil … Le choix du matériau a donc toute son importance.

Les qualités d’une bonne couverture de toit Afin de protéger de manière sûre votre maison et les éléments formant la toiture, la couverture de toit doit être imperméable, résistante au vent et aux chocs (débris transportés par le vent), et être capable de soutenir le poids d’une personne pour l’entretien et les réparations.

Une couverture esthétique À côté de sa fonction de protection, la couverture participe à l’esthétique de votre maison : le choix du matériau se fera donc en fonction de l’effet souhaité et selon plusieurs critères, tels que la matière, la forme et la couleur. Mais, l’esthétique extérieure de la maison étant régie pour la réglementation de l’urbanisme, il est indispensable de se renseigner au préalable.

La gamme des matériaux La gamme actuelle est très étendue, des plus traditionnels aux plus contemporains. La tuile en terre cuite est très répandue, elle est écologique, facile à nettoyer, résistante au gel, imputrescible et disponible en diverses formes et couleurs. Cependant, elle résiste mal aux chocs. L’ardoise est très résistante et d’une grande longévité (75 à 150 ans), elle est incombustible et n’accroche pas la mousse. Son principal défaut est son prix élevé.

Le zinc est léger, facile à travailler, résistant, étanche, facile d’entretien (n’accroche pas la mousse) et d’une bonne longévité (30 à 100 ans). À noter qu’il demande une grande expérience pour l’installation.

La tuile photovoltaïque Comme son nom l’indique, cette tuile est munie d’un système de captage de l’énergie solaire. Elle remplace avantageusement les panneaux solaires très encombrants et s’intègre à la toiture de manière esthétique. Bien sûr, son coût est plus élevé, mais elle permet ensuite de réaliser des économies d’énergie.

Les bardeaux bitumés Les bardeaux bitumés sont la nouvelle version des anciens shingles, mais nettement améliorée. Grâce à la présence d’un voile de verre anorganique, les bardeaux bitumés de la nouvelle génération sont nettement plus solides, plus durables et mieux résistants au gel que les anciens shingles : ils résistent facilement de 40 à 50 ans. Certains fabricants accordent d’ailleurs une garantie de 25 ans sur ces produits. La pose est plus rapide et plus facile que pour une toiture traditionnelle, et les bardeaux bitumés se prêtent aisément aux formes spéciales de toiture sans entraîner de coûts supplémentaires excessifs. Les bardeaux peuvent être placés sur une construction de toiture plus légère que les matériaux de couverture traditionnels, en raison de leur faible poids. Un avantage en rénovation : il est possible de placer un bardeau bitumé sur l’ancienne toiture sans devoir ôter celle-ci.

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

Lors du choix des bardeaux bitumés, vérifiez surtout et avant tout pour quelles applications le bardeau a été conçu, car on trouve de grandes différences de prix et de qualité. Vérifiez s’il répond à la norme européenne EN 544 et demandez à quelle classe il appartient : les bardeaux bitumés de classe 1 sont de la plus haute qualité et conviennent pour un revêtement de toiture.

La toiture végétale La toiture verte ou végétale est constituée d’une membrane d’étanchéité, d’une couche de drainage, d’une couche de substrat comprenant un mélange de terre et d’écorces et d’une couche de végétaux. Ce type de toiture comporte de nombreux avantages. Elle protège contre le froid et la chaleur excessive et offre une grande résistance au vent et au feu, mais encore elle réduit les nuisances sonores, favorise le maintien de la biodiversité et résout de nombreux problèmes environnementaux. En effet, elle représente une solution en matière de filtration et d’épuration biologique des eaux de pluie, elle limite les apports massifs d’eau de pluie dans les canalisations en absorbant annuellement jusqu’à 50 % de la quantité d’eau tombant sur les toits, elle améliore la qualité de l’air puisqu’elle transforme le CO2 en oxygène, elle filtre les particules et les gaz toxiques et elle dégrade les polluants automobiles. On estime la durée de vie de l’étanchéité d’une toiture verte au double de celle d’un toit non végétalisé. D’un point de vue esthétique, elle valorise les bâtiments et améliore sensiblement le paysage urbain : des villes comme Paris l’ont d’ailleurs intégrée dans leur Plan Local d’Urbanisme. Sources : livios.be – comprendrechoisir.com

Primes 2015

L’isolation thermique est devenue plus qu’une obligation, étant donné qu’un bâtiment mal isolé peut engendrer des pertes thermiques allant jusqu’à 70 % !

Une température de confort et des économies à la pelle Pour faire des économies substantielles sur votre facture de chauffage, tout en maintenant une température confortable dans votre habitation, la première mesure à prendre est de bien isoler votre maison. Bonne pour le portefeuille et bonne pour l’environnement, l’isolation performante contribue aussi au confort thermique ambiant et préserve des bruits de l’extérieur. Vous avez tout à y gagner …

Règles de base L’isolation doit être pensée globalement, car n’isoler que la toiture ou placer uniquement un double vitrage, c’est bien, mais insuffisant : il y aura toujours des pertes au niveau des murs, des sols … Les isolants doivent avoir une épaisseur suffisante : au moins 12 à 15 cm dans les murs, 20 cm dans le toit et 10 cm dans le sol. Une attention particulière doit être accordée aux ponts thermiques, ces interruptions dans l’isolation par lesquelles la chaleur s’échappera. Enfin, il est conseillé de confier ces travaux à un spécialiste agréé, pour un résultat optimal et pour obtenir les aides régionales.

Isolation de la toiture Il est recommandé de commencer par le toit, car c’est à ce niveau que se produit la plus grande déperdition de chaleur : 26 % ! L’isolation du toit permet de garder une température agréable dans les chambres : une partie de la chaleur des pièces du rezde-chaussée monte à l’étage et celui-ci ne demande alors que très peu de chauffage. Avant de commencer les travaux, il convient de s’assurer de l’étanchéité du toit et du bon état de sa structure portante qui devra supporter un poids supplémentaire. Il faut aussi réfléchir sur le choix entre l’isolation du plancher ou des versants du toit, celle du plancher étant plus simple et moins chère. Si vous souhaitez utiliser les combles comme pièce de rangement ou y aménager un jour une chambre supplémentaire, il faut bien sûr choisir d’isoler les versants en prévision.

Une « bonne » toiture comprend : • une couverture qui arrête l’eau de pluie et l’évacue vers la gouttière, • une sous-toiture étanche à l’eau et à la poussière, qui renforce la couverture, protège le matériau d’isolation et renforce son pouvoir isolant, • une couche d’isolant qui réduit considérablement les déperditions de chaleur, augmente le confort des habitants et diminue les frais de chauffage, • un pare-vapeur qui empêche l’air et la vapeur d’eau intérieurs de pénétrer dans la couche isolante, • un espace technique pour les conduites et les câbles, • une finition intérieure.

Focus : la toiture Sarking En général, l’isolation d’une toiture en pente se fait en plaçant le matériau isolant entre les chevrons. Une alternative à cette méthode est de placer l’isolation sur le côté supérieur de la structure portante : c’est ce qu’on appelle la toiture Sarking. Le

matériau d’isolation utilisé est plus cher que les matériaux traditionnels, mais comme la pose est plus rapide, cela compense et limite la différence de prix. Cette solution présente des avantages non négligeables. En isolation classique, il est difficile d’éviter les ponts thermiques, car le bois a un pouvoir isolant relativement faible et il n’est pas facile de poser correctement le matériau isolant entre les chevrons. Avec la toiture Sarking, ce risque n’existe pas étant donné que le revêtement isolant est ininterrompu. D’autre part, le bois est mieux protégé par la couche d’isolation. De plus, du côté intérieur, il n’y a pas de perte d’espace et on garde la finition intérieure existante. Tous les travaux se font à partir de l’extérieur : les panneaux sont posés sur les chevrons. Au-dessus de l’isolant, il est conseillé de placer une sous-toiture sur laquelle viendront les lattes et les voliges. Il existe aussi des panneaux équipés d’une sous-toiture (une couche étanche), pour une pose encore plus facile et plus rapide. Attention : la pose de la toiture Sarkink doit être bien hermétique afin de profiter de ses avantages. (Source : Livios)

La maison « zéro énergie » La maison « zéro énergie » est une maison passive qui va plus loin : en effet, grâce à votre propre production d’énergie, vous chauffez, ventilez, cuisinez, lessivez, alimentez tous vos appareils électriques gratuitement, avec des émissions moindres de CO2. À partir du 1er janvier 2021, c’est-à-dire dans moins de 6 ans, les bâtiments « zéro énergie » seront la norme obligatoire dans toute l’Europe. La construction dite « passive » est obligatoire en Région bruxelloise depuis cette année et le sera en Wallonie à partir de 2017. Les nouveaux bâtiments publics devront montrer l’exemple et être « zéro énergie » dès 2019 dans toute l’Europe.

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

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Primes 2015 Après la toiture, les murs…

Après la toiture, ce sont généralement les murs qui représentent la plus importante surface de déperdition de chaleur dans les maisons.

Le matériau isolant mural peut être placé du côté extérieur ou dans le creux du mur. Si cela est impossible, on le place du côté intérieur. Afin de profiter au maximum des apports de chaleur gratuits qui se stockent dans la masse (murs et sols), il convient de placer le matériau isolant le plus possible vers l’extérieur : pour ralentir le refroidissement en hiver et le réchauffement en été. Aujourd’hui, les murs sont montés en blocs isolants tels que l’argile expansée, la terre cuite allégée et le béton cellulaire.

Règles de base Les façades exposées au Nord sont à isoler en priorité, car elles sont moins exposées au soleil. Les façades situées à l’Ouest, plus exposées aux pluies, méritent une protection supplémentaire contre l’humidité. Un mur extérieur existant peut être isolé par l’extérieur ou l’intérieur ou encore par le remplissage du creux. Face aux exigences en matière de performance énergétique des bâtiments, il sera vraisemblablement nécessaire de combiner les différents systèmes : remplir les murs creux et compléter par une isolation extérieure et/ou intérieure.

Post-isolation des murs creux Aujourd’hui, il est impératif de réaliser l’isolation des murs creux afin d’assurer une protection et une isolation maximales des murs porteurs. Les réglementations en cours et à venir prévoient l’isolation des murs creux. Un mur creux isolé offre une résistance thermique élevée, mais aussi une résistance à l’humidité, au vent, au feu, au vieillissement, aux moisissures et aux bactéries. Pour réaliser cette isolation, il s’agit de procéder à un remplissage complet ou partiel du vide de protection. Il est d’ailleurs plus astucieux de ne faire qu’un remplissage partiel, afin que l’air puisse également jouer un rôle isolant. La post-isolation est un travail de spécialiste nécessitant une analyse du mur creux pour déterminer si celui-ci satisfait aux exigences de la technique et sa réalisation doit être faite par une entreprise spécialisée. L’isolation des murs creux permet d’optimiser l’isolation du bâtiment tout entier, et ainsi, de le protéger. Avec les économies d’énergie et de chauffage qui en résultent.

Isolation des murs non creux Si les murs ne sont pas creux, le matériau isolant peut être placé du côté extérieur ou du côté intérieur. Afin de profiter au maximum des apports de chaleur gratuits qui se stockent dans la masse des murs, il convient de placer le matériau isolant le plus possible vers l’extérieur, pour ralentir le refroidissement en hiver et le réchauffement en été.

Isolation des murs par l’intérieur En rénovation, il n’est pas toujours possible d’isoler les murs par l’extérieur pour des raisons de contraintes techniques, urbanistiques, patrimoniales ou économiques. L’isolation des murs par l’intérieur comporte des risques de condensation interne et en surface : c’est une entreprise délicate qui requiert une exécution particulière et des matériaux adaptés. Les endroits sensibles devront faire l’objet d’une attention particulière : il s’agit des jonctions entre les murs extérieurs et les murs porteurs ou les planchers, ainsi que les encadrements de baies. D’autre part, elle engendre une réduction du volume des pièces et demande une adaptation au niveau des tuyaux de chauffage, des radiateurs, des appuis de fenêtre, des prises de courant … Les matériaux isolants recommandés sont ceux dont la diffusivité thermique est basse et la capacité d’échanges thermiques est élevée : enduits à l’argile, à la chaux, mélange chaux-chanvre. Ces matériaux à base de fibres organiques semblent présenter des caractéristiques particulières du point de vue de l’inertie thermique : les échanges d’humidité entre la paroi et l’ambiance intérieure peuvent entraîner des effets thermiques de chaleur latente non négligeables. Le système d’isolation sera idéalement composé de trois éléments appliqués en couches successives sur le mur existant : l’isolation rigide collée, la membrane pare- ou freine-vapeur et la finition intérieure permettant d’installer les câbles, tuyaux et gaines sans percer la membrane. L’isolation des murs par l’intérieur n’est pas simple, mais présente néanmoins des avantages : elle permet d’isoler les murs quand d’autres solutions ne sont pas possibles, elle génère un grand confort thermique et elle offre un choix de finitions impeccables ou acceptant la peinture, le papier peint ou le carrelage. Baticonfort n°71 | Printemps 2015

Primes 2015 Et pour être complet, isolons les sols !

Dans les bâtiments résidentiels, il est conseillé de procéder à l’isolation du dessus ou du dessous de la dalle portante et du sol du grenier. L’isolation des sols peut être réalisée par le bas si la maison dispose de caves et/ ou de vides ventilés, sinon, elle sera placée par le haut.

Il convient d’isoler les sols pour les pertes de chaleur, mais aussi pour le confort des pieds. Dans le cas de planchers en bois, on place l’isolant entre les solives en veillant à une jonction parfaite entre les solives et le matériau isolant. Dans le cas de sols en béton, hourdis, il faut prévoir une couche d’au moins 5 cm, placée sous les hourdis ou la chape, qui protège du gel et prévient les fissures. En cas de nouvelle construction ou de rénovation importante, la chape isolante et le béton isolant représentent une bonne alternative. NB. En cas de chauffage par le sol, il est nécessaire d’isoler particulièrement bien le sol et tout le bâtiment. Des épaisseurs de sol de 17 cm au rez-dechaussée et de 15 cm aux étages sont des valeurs minimales sûres pour un système de chauffage classique. En cas de chauffage par le sol, il faut facilement ajouter 5 cm.

En règle générale Une bonne isolation du sol doit remplir un certain nombre d’exigences : la valeur d’isolation des panneaux doit être le plus élevée possible, c’est-à-dire avec une faible valeur lambda. Il faut penser que le sol est également constamment chargé, autant avec des objets mobiles qu’avec des objets immobiles : les occupants du bâtiment et son ameublement. La couche d’isolation doit résister durablement à ces charges, elle doit donc présenter une excellente résistance à la compression. L’isolation des sols d’un bâtiment situé en Wallonie fait partie des travaux subsidiés par la Région wallonne. Mais attention, un audit énergétique préalable doit en justifier la pertinence.

Types de matériaux Le mortier isolant se place rapidement : la couche de remplissage et l’isolation sont placées en une seule opération. La pose se fait à l’état liquide, le matériau se place donc automatiquement autour de toutes les conduites et dans les coins. Les panneaux isolants ont une faible valeur lambda et isolent mieux que les mortiers isolants. Ils sont moins épais et sont ensuite recouverts d’une chape armée et nivelante. Cette solution nécessite de faire attention aux ponts thermiques dans les angles et autour des conduites. La mousse PUR est une solution plus chère, mais elle atteint la valeur lambda la plus basse. À noter que sa pose doit être réalisée par des professionnels expérimentés.

Isolation par le bas L’isolation par le bas peut être réalisée par projection de mousse polyuréthane (PUR) : cette technique d’isolation du sol nécessite un minimum de 80 cm de hauteur (80 cm) et présente le double avantage d’être une solution très économique et très efficace. Les plaques isolantes offrent une esthétique supérieure, mais leur pose est mécanique et demande plus de soin. De ce fait, la mise en oeuvre est plus longue. Dans ce cas, la hauteur minimum de travail est de 60 cm, elle représente donc une alternative intéressante à la projection dans les espaces étroits.

Isolation par le haut L’isolation par le bas peut être réalisée par projection de mousse polyuréthane ou par la pose de panneaux de mousse polyuréthane

ou polystyrène de 6 cm d’épaisseur sur le sol. L’isolant sera ensuite recouvert d’une chape et d’un revêtement de sol (carrelage ou plancher). Son avantage : une isolation continue et donc sans ponts thermiques.

Isolation acoustique des sols Les bruits de contact ou d’impact (bruits de pas, déplacement d’objets, claquement de portes) se transforment en énergie acoustique qui se transmet dans toute la structure du bâtiment. Il est difficile de les atténuer si on ne peut agir sur la source du bruit. Une des techniques est le placement d’un matériau résilient, c’est-à-dire présentant une certaine souplesse, mais reprenant sa forme après déformation. Sa souplesse lui permet d’absorber les ondes dont le bruit est constitué et d’empêcher ainsi sa propagation. Par exemple, le latex, la mousse de polyuréthane, le PVC, le polyéthylène, le caoutchouc, le néoprène ou tout autre matériau souple à cellules fermées. Le liège présente également de bonnes propriétés résilientes. La solution la plus économique – mais aussi la moins efficace – consiste à placer un revêtement de sol à propriétés résilientes, tel qu’un tapis ou un linoléum sur une sous-couche de liège ou de caoutchouc. Dans le cas d’une cage d’escalier, c’est parfois la seule solution envisageable. Un revêtement en bois ou en carrelage peut être posé sur une couche de matériau résilient. L’idéal est de combiner isolation thermique et isolation acoustique : placer d’abord une couche de remplissage thermiquement isolante sur laquelle on pose un isolant acoustique et, enfin, la chape de finition.

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Primes 2015 L’humidité ascensionnelle provoque des dégâts d’ordre esthétique, énergétique et allergique.

L’assèchement des murs, souvent incontournable en rénovation C’est un phénomène qui touche en général les maisons anciennes : avant 1920, on constate souvent l’absence de membrane d’étanchéité. Par la suite, une membrane de roofing était placée, mais celle-ci se désagrège avec le temps. Les matériaux de maçonnerie et le mortier de construction sont poreux et respirants. C’est pourquoi il est indispensable que la base des murs soit parfaitement étanche. Lorsque cette étanchéité n’est pas parfaite ou qu’elle est détériorée, des remontées d’eau se produisent. D’autre part, l’eau de pluie peut être mal évacuée, parce que les drains d’évacuation placés autour des fondations sont bouchés ou détériorés.

• des moisissures et/ou des champignons dans le bas des murs intérieurs, allant en diminuant sur 0,5 à 1,5 m de haut, • la présence de sels blanchâtres sur les murs, • le décollement du papier peint et du plafonnage au bas des murs, • un son creux dans le bas des murs, signe d’un décollement des enduits de plafonnage.

Importance de la Identification de capillaire l’humidité ascensionnelle remontée Celle-ci dépend du type de matériaux, de On constate • une dégradation des joints ou des briques dans le bas des murs, • la présence de mousse dans le bas des murs, • une ambiance humide à l’intérieur du bâtiment,

l’épaisseur des murs et de leur teneur en sels, de la porosité globale et du taux d’évaporation potentiel. Toutes les maçonneries traditionnelles en contact direct avec le sol sont sujettes à ce phénomène, certains matériaux étant moins poreux que d’autres, mais le mortier fait alors office de conducteur. Il arrive

également que des remontées capillaires surviennent au niveau de murs intérieurs si ceux-ci reposent sur des chapes humides.

Remèdes et solutions Les solutions ne sont pas légion : le moindre mal est de déterrer les fondations et de refaire les protections (revêtement bitumeux, enduit spécial, feuilles de protection) en fonction des conditions naturelles du terrain et des matériaux utilisés, voire d’installer des drains, s’il n’y en avait pas, par exemple. Mais la solution véritablement efficace est l’injection de résines hydrophobes dans toute l’épaisseur du mur au moyen de divers forages. Ce traitement délicat et coûteux aura pour effet de bloquer la migration de l’eau par capillarité du bas vers le haut. Pour une réussite totale, le travail doit être effectué par un professionnel hautement qualifié : l’emplacement, l’espacement et la profondeur des forages, la qualité du produit injecté et la maîtrise de l’injection (quantité de produit et continuité de la barrière anticapillaire) sont de première importance.

Finitions Après un temps pour l’évaporation, l’artisan procède à une vérification de l’assèchement à l’aide d’un test à la « bombe de carbure » ou d’un « extrait sec ». Il procède également à une étude des sels calciques éventuellement contenus dans les maçonneries traitées et asséchées. Ensuite, il vous indiquera comment réaliser les nouvelles finitions telles que plâtre, papier peint ou peintures. © Murprotec

Source : Thermilux, Bastogne.

L’électro-osmose La cause de l’humidité peut être électromagnétique : entre le sol et le mur humide s’établit une différence de potentiel engendrant le phénomène de la remontée capillaire, l’ensemble fonctionnant comme une pile dont le sol serait l’anode (pôle +) et le mur la cathode (pôle –). L’eau chargée de sels se déplaçant toujours du pôle + vers pôle – subit l’influence de ce champ électrique et remonte dans les capillaires. Dans ce cas, une autre solution s’impose.

Dans un premier temps, on procède à l’implantation d’électrodes, ce qui a pour effet d’inverser la polarité naturelle mur/sol : le nouveau champ électrique refoule l’eau vers le bas (pôle + vers pôle -). Cette phase est appelée électro-osmose. Conjointement à la mise en place des électrodes, des produits spécifiques de « phorèse » sont apportés et sont entraînés dans les capillaires du mur sous l’effet du nouveau champ électrique créé, provoquant ainsi leur obturation et empêchant désormais toute remontée d’eau. Cette phase est appelée électrophorèse.

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Les obligations légales se durcissent régulièrement : il convient donc de prévoir des travaux de rénovation en avance sur celles-ci afin de ne pas devoir recommencer 15 ou 20 ans plus tard.

Rénovation : pensez à long terme Financièrement, il n’est pas toujours envisageable de réaliser tous les travaux de rénovation en même temps. On préfère répartir les dépenses sur plusieurs années. Cependant, il n’est pas interdit d’envisager une planification globale qui dirigera l’ensemble des travaux, ceux-ci étant programmés de manière intelligente pour se succéder sans se nuire. © Pyerret System

Remplacer les châssis et les portes d’une habitation figure souvent en bonne place sur la liste des priorités des candidats à la rénovation. Un travail relativement facile à faire et qui permet d’améliorer le pouvoir isolant de votre logement.

Coefficient thermique La valeur isolante des fenêtres est exprimée en valeurs U : ces valeurs indiquent la déperdition de chaleur par mètre carré (U/W/ m2K). Plus cette valeur est faible, plus la fenêtre est performante. La valeur Uw est la valeur de l’ensemble châssis et vitrage (w comme window). C’est de cette valeur qu’il faut tenir compte pour comparer. Aujourd’hui, pour qu’une maison soit considérée comme étant basse énergie, Uw devrait être inférieure à 1,5 W/m2K. La valeur Uf équivaut au coefficient d’isolation des profilés (U comme frame) et la valeur Ug celui du vitrage (g comme glass).

Les ingrédients d’une fenêtre performante • le nombre de chambres du profilé et leur remplissage, • la conductibilité thermique des matériaux, • l’étanchéité à l’air des tous les éléments, • la valeur Ug du vitrage, • la barrière ou rupture thermique entre les éléments. Dans la liste des travaux bénéficiant d’une prime de la Région wallonne, le remplacement des menuiseries extérieures (portes et châssis) ou du vitrage de celles-ci pour atteindre des critères de performance précis est considéré comme un travail de priorité 2. Selon vos revenus, le montant de la prime varie de 45 à 60 euros/ m2. Les m2 pris en compte sont ceux des vitrages ou des baies de menuiseries extérieures placés, et un maximum de 40 m2 est pris en considération pour la détermination du montant de la prime.

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Procédure particulière En matière de réhabilitation d’un logement, si votre demande ne porte que sur le remplacement des menuiseries extérieures, portes et châssis, ou du vitrage de celles-ci pour atteindre des critères de performance précis, vous devez suivre une procédure particulière au moyen de formulaires spécifiques. Vous réalisez vos travaux de vitrages ou de menuiseries extérieures. Remarque : si vous recevez votre facture avant la réalisation des travaux, votre demande doit malgré tout être introduite dans les 120 jours de la facture. Ensuite, vous envoyez votre demande, complétée, signée et accompagnée de ses annexes, dans les 120 jours de la facture finale des travaux, au Département du Logement. Le Département du Logement peut vous envoyer un estimateur public (gratuit) pour vérifier la bonne réalisation des travaux. Si votre dossier est complet et recevable, la prime vous est versée.

Infos Pour toute information complémentaire : numéro vert de la Région wallonne 0800 11 901 http:‌/‌/www‌.‌wallonie‌.‌be

Adresse Direction Générale Opérationnelle de l’Aménagement du Territoire, du Logement, du Patrimoine et de l’Énergie Département du Logement Service « Information » Rue des Brigades d’Irlande 1 - 5100 Jambes

En cas de litige Médiateur de la Région wallonne Rue Lucien Namèche 54 - 5000 Namur Tél. 081/32 19 11 - Fax 081/32 19 00 courrie‌r‌@‌mediateur‌.‌wallonie‌.‌be

Primes 2015 Menuiseries extérieures : toujours couvertes par une prime Région wallonne

Les fenêtres représentent jusqu’à 30 % des pertes de chaleur dans une maison traditionnelle. La performance thermique d’une fenêtre est liée aux performances du vitrage et du gaz qui remplit l’espace entre les deux vitres, y compris l’espaceur et le raccordement à la paroi. Ces trois éléments doivent être performants. Il faut savoir que la valeur isolante du profilé de châssis est certainement tout aussi importante que celle du vitrage. Or, le profilé a souvent une valeur isolante moins bonne que le vitrage. En ce qui concerne le matériau, le bois et le PVC ont la réputation d’isoler mieux que l’aluminium. Pour mesurer le pouvoir isolant d’un matériau, on utilise généralement la notion de coefficient de transmission thermique ou la valeur U. Plus la valeur U est faible, plus un matériau est résistant à la chaleur. Et donc, plus son pouvoir isolant est élevé.

Châssis en bois Les châssis en bois sont très courants en Belgique, ils sont respectueux de l’environnement et offrent de très bonnes performances thermiques et acoustiques. Le bois nécessite un bon traitement de conservation au départ et ensuite demande un entretien tous les 3 à 4 ans. Le bois possède divers avantages avec, en premier lieu son côté « naturel » offrant une sensation chaleureuse. Il est moins sensible aux fluctuations de température et est réputé être un meilleur isolant que l’aluminium et le PVC.

recommandé et même indispensable de prévoir un traitement de préservation et/ ou de finition.

Châssis en PVC À qualité équivalente, les portes et fenêtres en PVC sont toujours moins chères et d’entretien très facile avec le même produit que pour le vitrage. Les performances thermiques du PVC sont proches de celle du bois, mais un profilé en PVC est moins épais qu’un profilé en bois pour une même valeur isolante de 1,4 W/m2K (70 mm contre 110 mm). La stabilité des profilés en PVC est renforcée par des « âmes » métalliques et ils sont conçus pour recevoir une quincaillerie de sécurité pour la résistance à l’effraction. Les profilés peuvent être revêtus de coating colorés de grande qualité, dont certains imitent la structure de diverses essences de bois, et peuvent permettre divers types de réalisations anciennes ou contemporaines. Le PVC un matériau non naturel, issu du pétrole, il est recyclable, mais est rarement recyclé.

Châssis en aluminium L’aluminium permet de grandes libertés au niveau esthétique, notamment de grands espaces vitrés grâce à sa grande robustesse. Il existe des gammes de profilés pour chaque type d’architecture et d’habitat et des systèmes complets de fenêtres, de portes, de portes-fenêtres et de vérandas. Les profilés sont disponibles en une large palette de couleurs, finition mate ou brillante, métallique et structurée bois, avec possibilité de teinte différente à l’intérieur et à l’extérieur. L’aluminium présente des performances thermiques moins bonnes que celles du bois, mais elles sont aujourd’hui bien meilleures qu’auparavant. En effet, les profilés en alu sont équipés de bandes en polyamide très isolantes, et sont très étanches à l’eau et au vent. Ils peuvent être équipés de dispositifs anti-effraction. L’aluminium est un matériau très résistant à la déformation, facile d’entretien, certes non naturel, mais recyclable et très souvent recyclé.

Il est relativement bon marché, plus souple et donc permettant des formes audacieuses. Il peut être repeint au gré de l’évolution de nos goûts et les rayures peuvent être facilement ôtées. Le bois le plus couramment utilisé est le méranti, car il est bon marché pour une qualité moyenne à bonne, le meilleur étant le « dark red méranti ». Le bois le plus résistant est l’afzélia, notamment aux champignons et à la vermine, mais c’est aussi le plus cher. Le merbau est de meilleure qualité que le méranti, tout en ayant un prix assez semblable. Le sipo est une essence qui a connu une forte progression ces dernières années, il est un peu plus cher que le méranti, mais plus résistant. Néanmoins, le point faible du bois demeure son entretien. À moins d’opter pour un bois de classe de durabilité I, qu’on laisserait vieillir et prendre une teinte grisâtre, il est

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Primes 2015 Le remplacement du vitrage des menuiseries extérieures (portes et châssis) pour atteindre des critères de performance précis fait partie des travaux susceptibles de bénéficier d’une prime de la Région wallonne (priorité 2).

Des vitrages performants, synonymes de confort et d’économie Le vitrage des fenêtres et portes-fenêtres a connu une évolution marquante suite aux exigences d’économie d’énergie. Aujourd’hui, le vitrage à haut rendement s’impose quasiment dans chaque situation. Plus cher, mais il vous assure confort et économies.

Double vitrage simple

Amener la lumière par la toiture

Le double vitrage simple se compose de deux parois en verre : entre celles-ci se trouve une couche d’air sec, et c’est principalement cette couche d’air qui assure l’isolation thermique. La largeur de l’espace varie entre 6 et 20 mm. L’épaisseur du verre détermine l’isolation acoustique et la solidité du verre. Aujourd’hui, le double vitrage simple est déjà dépassé et il est préférable d’opter directement pour un vitrage à haut rendement.

L’apport de lumière au niveau du toit permet de transformer des combles en espaces de vie, tout en valorisant son habitation. En effet, sous la toiture, il y a toujours un espace que l’on ne pense pas toujours à aménager, mais, en programmant l’installation d’une fenêtre de toit, on imagine très vite l’utilité que cet endroit aura par la suite. Il s’agit d’une solution efficace qui doit répondre à certaines conditions et à certains critères.

Les standards actuels sont en effet les doubles vitrages à haut rendement Ug = 1.1 et 1.0 W/(m2K) et les triples vitrages à haut rendement dont la valeur Ug peut atteindre 0.5 W/(m2K). Concrètement, un double vitrage HR est donc 5 à 6 fois plus isolant qu’un simple vitrage (Ug = 5.8 W/(m2K)) et 2 à 3 fois plus isolant qu’un ancien double vitrage sans couche (Ug = 2.8 W/(m2K)). Un triple vitrage HR est 9 à 12 fois plus isolant qu’un simple vitrage et 4 à 6 fois plus isolant qu’un ancien double vitrage sans couche !

En premier, la pente minimale du toit doit être de 15 % et la fenêtre de toit doit être posée à au moins 1 m du sol, sans aucun appui précaire afin de rester solidaire de la structure. Ensuite, lors de l’installation, il faut veiller à ne pas compromettre la performance en isolation thermique de l’ensemble. © Wib

Le vitrage à haut rendement (HR) Pour améliorer la valeur isolante du verre, l’intérieur du creux est doté d’un coating métallique transparent et réfléchissant thermique. Une autre solution est de déposer un film transparent sur lequel des coatings métalliques peuvent être appliqués : il peut y avoir jusqu’à sept couches différentes ayant chacune leurs propriétés spécifiques. D’une part, ces coatings retiennent un maximum de chaleur à l’intérieur et, d’autre part, ils favorisent la pénétration optimale des rayons du soleil. Plus la valeur U est basse, plus la déperdition est faible et plus la température côté intérieur du verre est élevée, ce qui est plus confortable pour les habitants et ôte l’envie d’augmenter le chauffage.

Triple double vitrage Pour réaliser encore plus d’économies d’énergie, il y a le triple double vitrage. Il est surtout utilisé pour les maisons passives et a une valeur U de 0,6 W/m2K.

Vitrage acoustique Ce type de vitrage s’applique aux fenêtres et portes-fenêtres, fenêtres de toit et verrières situées dans un environnement bruyant : autoroute et carrefour urbains, rue commerçante, proximité de voie ferrée, d’aéroport... Il réduit nettement le bruit causé par la pluie ou la grêle sur un vitrage en toiture. Le vitrage à isolation acoustique atténue les nuisances sonores jusqu’à 4 fois plus qu’un double vitrage classique. Il vous protège contre la surcharge sonore et vous assure un climat d’habitation et de vie confortable, même au centre-ville. Résultat : moins de stress, moins de troubles du sommeil, pour une meilleure forme et une donc une meilleure santé. De plus, cet investissement apporte une plus-value à votre maison.

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

Primes 2015

Aujourd’hui, une porte d’entrée doit être très isolante et étanche à la pluie et au vent et, bien sûr, résistante aux tentatives d’effraction.

Pour notre bienêtre, les portes d’entrée se conjuguent avec isolation, confort et sécurité La porte d’entrée d’une maison peut être pleine, vitrée ou semi-vitrée. Assortie aux châssis de fenêtres, c’est elle qui accueille les visiteurs et qui dissuade les tentatives d’intrusion : une bonne raison pour la choisir avec soin. Les nouvelles portes en bois sont résolument modernes avec leurs lignes sobres, leurs panneaux à l’horizontale, la gamme étendue des teintes, l’association du verre et du métal. La porte pleine est plus massive et donc plus sécurisante. La porte vitrée offre légèreté et esthétique tout en garantissant isolation et sécurité, notamment grâce à la qualité du vitrage. On trouve également des portes pleines accompagnées d’une partie vitrée latérale, sur un ou deux côtés en fonction de la largeur de l’espace d’entrée.

Les portes d’entrée à ouvrant caché sont très esthétiques avec leur côté épuré et leur largeur plus étendue. Il existe une offre très vaste dans ce domaine et il y en a pour tous les styles, tous les goûts et tous les budgets. Les portes d’aujourd’hui sont également plus performantes et protègent efficacement la maison du bruit, du froid et des courants d’air. En effet, un isolant thermique et acoustique est intégré à deux parements de bois. D’autre part, un joint d’étanchéité hautement performant est fixé sur l’ouvrant. Vérifiez le coefficient de transmission thermique (valeur

Les portes techniques On appelle portes techniques, les portes dotées de certains équipements qui en améliorent le confort et la sécurité. Selon les statistiques, c’est par la porte d’entrée que les cambrioleurs s’introduisent dans une maison, elle doit donc être inviolable.

Ud) : plus il est faible, plus la porte est performante.

Quels sont les matériaux proposés et comment faire son choix ? Si la sécurité est votre préoccupation principale, optez pour une porte en acier. La porte en bois est un grand classique absolument indémodable.

Pour les portes vitrées, le vitrage anti-effraction comporte également trois niveaux de classification en fonction du temps de résistance à la tentative d’ouverture.

L’aluminium est un matériau naturel et recyclable qui confère à la porte d’entrée un aspect design et contemporain. Le PVC est un matériau pratique et d’un bon rapport qualité-prix. Le composite offre les avantages du bois sans l’entretien. Le verre se combine avec d’autres matériaux pour un effet esthétique assuré. Le très tendance « bois et alu », une menuiserie mixte double face, présente tous les avantages sur le plan du design, du confort et de la sécurité.

On peut y adjoindre le blindage de la porte qui affecte soit la porte entière, soit uniquement son encadrement.

Les niveaux de protection sont classés selon la durée de résistance de l’équipement à un cambrioleur.

Un système d’alarme avec boîtier apparent sur la façade complètera votre équipement anti-effraction.

La serrure anti-effraction est la première chose à placer. En effet, dès qu’une serrure leur résiste, les cambrioleurs n’insistent pas la plupart du temps.

Côté confort, certaines portes sont équipées de systèmes automatiques d’ouverture/ fermeture, d’un clavier à codes ou encore d’un lecteur d’empreintes digitales. Baticonfort n°71 | Printemps 2015

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Depuis quelques années, la recherche de la lumière est une priorité. Pourquoi se priver de ce plaisir puisque les performances thermiques des fenêtres se sont nettement améliorées grâce, notamment, aux dernières innovations en matière de vitrage.

De grandes baies vitrées pour une luminosité absolue Les parois extérieures complètes en verre sont très tendance : d’une part, elles offrent une vue inégalable sur la nature environnante et une impression d’espace infini, d’autre part, quand elles sont bien orientées, elles permettent de réaliser des économies d’énergie en chauffage et en éclairage.

En général, les grandes fenêtres comprennent une partie fixe et une partie mobile, généralement coulissante. La planification d’une baie vitrée doit être soigneusement préparée : le sur mesure est souvent requis, l’orientation de la maison et son environnement sonore et visuel sont déterminants. C’est une réalisation qui a son prix, augmenté de suppléments en fonction de caractéristiques complémentaires d’isolation et de protection. Il conviendra de choisir le matériau, en général, le même que les autres châssis de fenêtre, le type d’ouverture et la qualité du vitrage (double ou triple, acoustique).

Le matériau Le choix du bois pour une baie coulissante sera surtout dicté par la volonté de rester en harmonie avec le style de la maison ou, au contraire, pour lui donner un cachet particulier. Le bois est envisageable même pour les grandes ouvertures grâce à la technique du lamellé-collé qui permet aujourd’hui de réaliser des menuiseries de grand format.

Le bois est un matériau très isolant, mais il demande un entretien régulier, même si des traitements fongicides, hydrofuges et insecticides renforcent sa durabilité. Plus la baie est grande et plus le travail sera long. Néanmoins, c’est le seul matériau qui permette de changer de couleur selon vos envies.

Une mention spéciale pour l’aluminium C’est l’aluminium qui est le mieux adapté à ce type de fenêtre. Il est très rigide et autorise de faibles largeurs de profilés pour une vue sans limites. La baie ne se déformera pas à l’usage. L’aluminium est disponible dans une gamme infinie de couleurs. Son seul défaut est son caractère peu isolant, mais les fabricants ont conçu des produits avec rupture de pont thermique qui répondent entièrement aux exigences en matière d’isolation. Le PVC est peu adapté aux baies coulissantes, car il est peu rigide et risque de se

déformer avec le temps. Il peut cependant être rendu plus rigide en le combinant avec l’aluminium.

Bois et alu, un mixte très tendance Le « bois et alu » permet de combiner les avantages des deux matériaux sur le plan de l’esthétique, de l’isolation et de la sécurité. L’alu est très résistant, étanche, disponible en une infinité de coloris et ne nécessite aucun entretien ; le bois offre une excellente isolation thermique et apporte sa chaleur et sa noblesse à l’intérieur. Les deux matériaux sont recyclables et donc adaptés à l’écoconstruction. Le côté alu est placé à l’extérieur et le côté bois est placé à l’intérieur. Le bois est disponible en diverses essences. Ce matériau mixte est encore peu connu et peu utilisé, mais il est certain qu’il va se développer étant donné ses nombreux avantages.

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

Primes 2015 Mise en conformité de l’installation électrique :

la sécurité avant tout Depuis 2008, la vente d’habitations ayant une installation électrique datant d’avant le 1er octobre 1981 est soumise au contrôle obligatoire de l’installation électrique. De cette manière, en tant qu’acheteur, vous savez en principe à quoi vous en tenir : si l’installation est sûre ou si vous devrez engager des frais pour la mettre en conformité. © Minicel 73 - Fotolia

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n°71 | Printemps 2015

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Un certificat de conformité doit être remis à l’acheteur d’un bâtiment au moment de l’acte, mais, à ce moment, il est trop tard : l’acheteur devrait connaître l’état de l’installation électrique avant l’achat. À noter qu’il existe une prime 2015 pour l’appropriation (mise en conformité) des installations d’électricité et de gaz (priorité 1).

Quels sont les manquements et défauts habituels ? ❙❙ L’absence de schémas électriques Ces schémas comprennent le schéma unifilaire de l’installation électrique et le schéma de situation ou plan du bâtiment avec tous les points électriques. Ces schémas sont indispensables pour une intervention en cas de problème. Vous pouvez les réaliser vous-même ou demander à un électricien de le faire, mais il s’agit d’un travail assez fastidieux et qui a un coût.

❙❙ Défaut d’isolation des fils Ce manque d’isolation entraîne des pertes de courant, mais aussi des risques d’incendie et d’électrocution. L’endroit précis du défaut n’est pas toujours facile à trouver : on mesurera l’installation sous très haute tension de 500 volts à l’aide d’un testeur d’isolation. Le coût variera en fonction de l’endroit où le défaut apparaît et sera très élevé si l’isolation est manquante sur tout le circuit. Remarque : ce défaut est particulièrement dangereux et il

est conseillé d’y remédier sans délai, car le risque d’incendie et d’électrocution est bien réel. En cas d’incident, l’assurance risque de se retourner contre vous pour négligence grave.

❙❙ Absence de différentiel

Vous voulez rénover ou construire en faisant des économies ? Pensez

Le différentiel coupe automatiquement l’installation électrique en cas de fuite ou de perte de courant : il s’agit donc d’un élément essentiel de la sécurité de votre installation. Dans ce cas, il est impératif d’installer immédiatement un différentiel en amont de l’installation électrique, ce qui se fait rapidement et pour un coût avoisinant les 100 euros.

❙❙ Problème de continuité de mise à la terre La broche de terre des prises n’est pas raccordée au piquet de terre ou elle n’est pas correctement raccordée ou encore elle est totalement absente. Les appareils ayant une carcasse en matériau conducteur, tels que lave-linge ou frigo ne seront pas branchés de manière sécurisée. Or, cette mise à la terre est nécessaire pour les appareils électriques de classe de protection 1, c’est-à-dire ceux qui possèdent un trou spécifique au niveau de la prise, contrairement aux appareils doublement isolés de la classe de protection 2 qui ne nécessitent pas de mise à la terre.

Nous vous aidons à installer vous-même !

Remédier à ce défaut peut coûter cher si la plupart des prises ne sont pas raccordées à la terre.

❙❙ Prises et interrupteurs mal encastrés dans des cloisons en bois Dans le cas de cloisons en bois, les prises et interrupteurs doivent être encastrés dans des boîtiers spécialement conçus à cet effet. À défaut de ces boîtiers, l’installation électrique est considérée comme dangereuse. Il conviendra de réinstaller correctement tous les interrupteurs et toutes les prises, ce qui est un gros travail et coûtera relativement cher. S ource : Livios et Tom Mondelaers

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Les installations électriques des maisons existantes ne sont pas souvent en règle avec la loi. Un plan de situation doit être réalisé, sur lequel sont repris tous les interrupteurs, les prises de contact, les appareils électroménagers tels que frigo, lave-linge, lave-vaisselle...

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Primes 2015

Une façade propre

et protégée

pour une

maison durable

La façade de votre maison, c’est la première image que l’on perçoit de l’extérieur. C’est aussi l’enveloppe de votre maison dont le but est de protéger et d’isoler. Nos maisons modernes sont de plus en plus performantes d’un point de vue énergétique : isolation renforcée, matériaux adéquats, finitions impeccables … Cependant, avec le temps, et avec le climat, la façade subit des attaques qui finissent par la souiller et l’abîmer. Il convient de veiller à son entretien et à sa protection avant qu’elle ne se détériore.

Le nettoyage de façade

La protection de la façade

Ce type d’entretien concerne les bâtiments encore jeunes, ayant moins de 10 ans, et ne présentant pas de fissures ou autres dégâts.

1. Traditionnellement, les ardoises « losanges » étaient utilisées pour protéger un pignon exposé au vent et à la pluie. Aujourd’hui, les ardoises représentent toujours une bonne solution, à un prix avantageux, pour la protection de la façade contre les conditions climatiques les plus rudes. Elles épousent parfaitement la façade d’un bâtiment et s’accordent à des styles variés. Il existe des ardoises classiques, à bords droits ou légèrement arrondis, de couleur matte pour un style plus contemporain, disponibles dans une large gamme de couleurs.

Le nettoyage redonnera un coup d’éclat à votre façade en la débarrassant des salissures occasionnées par la pollution biologique et atmosphérique. Le nettoyage peut se faire à l’aide de diverses techniques. La technique par projection de matière nettoie à l’aide d’une matière projetée qui décroche les dépôts ; le gommage, l’hydrogommage (matière et eau) et le sablage (sans eau) .

La technique par abrasion comprend deux méthodes de nettoyage à sec, le ponçage et le peeling. Le ponçage convient aux matériaux résistants tels que le marbre et la pierre, tandis que le peeling est réservé aux façades sensibles ou classées et présentant des ornements fragiles.

2. Le bardage en bois connaît un grand retour en Belgique. Il s’harmonise particulièrement bien avec la pierre et la brique, mais aussi avec une façade crépie et peinte en blanc ou en rouge brique. Les lames peuvent être posées horizontalement ou verticalement, par recouvrement ou chevauchement, par rainure et languette en se clipsant, ou encore en pose ajourée qui permet une ventilation efficace au dos du bardage.

Le nettoyage humide, qui utilise de l’eau, comprend la nébulisation ou le nettoyage haute pression qui nettoient la façade sans projection de matière, mais uniquement avec de l’eau. Cette technique convient pour les briques et le béton.

3. Il existe divers panneaux de bardage convenant autant pour la nouvelle construction que pour la rénovation : le choix dépendra du prix, mais aussi de l’esthétique, certains matériaux permettant de créer de belles surfaces homogènes.

Le nettoyage chimique est utilisé dans le cas d’un encrassement particulièrement fort.

Ces techniques sont adaptées aux façades en briques, en bois, en pierre ou en béton, c’est-à-dire aux matériaux poreux.

Le fibrociment est un matériau durable constitué pour la majeure partie de matières minérales. Il est disponible dans sa teinte naturelle ou revêtu d’un enduit durable, sous forme de panneaux, d’ardoises ou de bandes, présentant une surface lisse ou légèrement structurée. Les panneaux en PVC (sidings) sont composés d’une base en mousse de PVC dure et d’une couche de finition extrudée. La dernière couche offre diverses finitions, par exemple, une imitation de la structure du bois, et la gamme de couleurs est vaste. Il existe aussi des panneaux constitués d’un mélange PVC et bois. Le zinc est un matériau durable et entièrement recyclable. Il est léger et se façonne facilement, ce qui permet de belles finitions aux bords et aux angles. Il est disponible sous forme de panneaux et de cassettes et ne nécessite aucun traitement. L’aluminium présente les mêmes avantages et peut être anodisé, ce qui offre une meilleure résistance à l’usure, à la corrosion et à la chaleur. Il peut aussi être laqué en diverses couleurs. L’acier Corten, à la belle couleur rouille, est très tendance : extrêmement solide et durable, il est utilisé pour mettre en évidence certaines parties de la façade. © Grès du Bois d’Anthisnes – architecte : T. Robert

Les professionnels du nettoyage vous recommanderont la technique appropriée au cas de votre façade et à son état de saleté. Le nettoyage de votre façade tous les 10 ans permet de la conserver en bon état, mais également de vérifier si elle ne nécessite pas quelques réparations afin de la préserver.

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H x L x P : 969 x 512 x 484 mm Volume de chauffe : 160 m3 Consommation : 0,7 à 1,7 kg/h Rendement : > 85% Capacité réservoir : 15 kg Autonomie : 9 à 21 h. Poids : 115 kg

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H x L x P : 1105 x 524 x 534 mm Volume de chauffe : 200 m3 Consommation : 0,6 à 2 kg/h Rendement : > 87% Capacité réservoir : 25 kg Autonomie : 10,5 à 42 h. Poids : 130 kg

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Les espaces Primes 2015à vivre L’heure est à la construction et à la rénovation durable : notre choix se portera donc sur des matériaux performants, résistants aux agents de dégradation, renouvelables ou en quantité suffisante dans la nature, recyclés et recyclables…

La toiture, un élément déterminant pour le confort de votre habitation Bien choisir son matériau de couverture est essentiel pour que la toiture assure son rôle de protection du bâtiment et de ses occupants contre les intempéries et sa fonction de régulation thermique de tout le bâtiment et particulièrement des pièces situées directement sous le toit.

La toiture végétale : isoler, protéger, embellir

Il importe donc de choisir un matériau de grande qualité, et dont la mise en œuvre sera impeccable.

La toiture verte ou végétale est constituée d’une membrane d’étanchéité, d’une couche de drainage, d’une couche de substrat comprenant un mélange de terre et d’écorces et d’une couche de végétaux.

Les critères de choix sont : • des propriétés environnementales identifiables grâce à l’écobilan du matériau ;

quelle ou être couverte de petites pierres de lestage aidant à la régulation thermique ou encore d’une végétalisation. Il existe aussi maintenant des membranes d’étanchéité « photovoltaïques » : ce sont des membranes à base de bitume polymère sur lesquelles sont appliqués des modules photovoltaïques amorphes souples. Elles sont surtout utilisées sur des toitures plates de grande surface, mais on envisage le développement pour des surfaces plus réduites.

Entretien de la toiture Nettoyez à fond les gouttièreset tuyaux de descente au moins une fois par an. Retirez les mousses, feuilles et autres saletés et vérifiez les crochets de fixation. Des accessoires sont très utiles pour empêcher des éléments de boucher l’entrée de la descente d’eau de pluie : les crépines, les grilles, etc. • des propriétés techniques, telles que la durée de vie, la fréquence de l’entretien, l’adéquation au type de toiture, à son orientation et aux conditions climatiques ; • des propriétés économiques (coût de départ et de l’entretien) ; • des propriétés esthétiques en fonction des réglementations d’urbanisme visant à maintenir une harmonie visuelle, telles que le type de matériau, la couleur ou la pente de la toiture.

❙❙ Matériaux à l’écobilan favorable Toitures en pente : ardoises naturelles, tuiles en terre cuite, ardoises en fibrociment. Toitures plates : membrane EPDM, TPO et POCB. La membrane peut être laissée telle

❙❙ Matériaux à l’écobilan moins favorable Les couvertures métalliques en zinc, aluminium, cuivre et membranes en caoutchouc, en PVC ou en bitume.

❙❙ Isolation Une réflexion approfondie relative à l’isolation de la toiture doit être effectuée en même temps que celle portant sur les matériaux de couverture.

Infos détaillées sur : http://app.bruxellesenvironnement.be/ guide_batiment_durable/docs/MAT03_FR.pdf

Elle offre de nombreux avantages : elle protège contre le froid et la chaleur excessive et offre une grande résistance au vent et au feu, elle réduit les nuisances sonores et favorise le maintien de la biodiversité. Elle résout de nombreux problèmes environnementaux, car elle représente une solution en matière de filtration et d’épuration biologique des eaux de pluie, elle limite les apports massifs d’eau de pluie dans les canalisations en absorbant annuellement jusqu’à 50 % de la quantité d’eau tombant sur les toits, elle améliore la qualité de l’air puisqu’elle transforme le CO2 en oxygène, elle filtre les particules et les gaz toxiques et elle dégrade les polluants automobiles. Elle protège la membrane d’étanchéité du toit des rayons UV (rayons du soleil) et des variations de température qui accélèrent le vieillissement de l’étanchéité. Sur une toiture nue, la température atteint rapidement 70 °C en été, alors que dans le cas d’une toiture verte, elle se limite à 25°C. La toiture verte protège contre la grêle et les pluies battantes, et contre les effets des pluies acides. On estime la durée de vie de l’étanchéité d’une toiture verte au double de celle d’un toit non végétalisé. D’un point de vue esthétique, elle valorise les bâtiments et améliore sensiblement le paysage urbain : la ville de Paris, tout comme d’autres, l’a d’ailleurs intégrée dans son Plan Local d’Urbanisme.

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

Un audit énergétique préalable, partiellement remboursé, réalisé par un auditeur agréé sera vraisemblablement requis pour certaines dépenses énergétiques.

L’audit énergétique : la garantie d’économies d’énergie maximales L’arrêt du Gouvernement wallon du 15 novembre 2012, relatif à l’audit énergétique d’un logement, permet une meilleure harmonisation entre la Procédure d’avis énergétique (audit PAE) et celle relative à la certification PEB des bâtiments résidentiels existants. L’objectif étant de pouvoir auditer et certifier les habitations unifamiliales existantes avec un seul et même outil.

PAE signifie Procédure d’Audit énergétique ou Procédure d’Avis énergétique. La version 1 concernait exclusivement les logements individuels ou maisons unifamiliales. La version 2 couvre également les appartements et les immeubles à appartements. D’autre part, le logiciel de cette deuxième version est plus performant et permet de tenir compte d’éléments supplémentaires. La PAE2 est d’application uniquement en Région Wallonne, alors que la PAE1 est d’application uniquement en Région de Bruxelles Capitale.

Objectifs d’une PAE Le but d’une PAE est de procurer aux particuliers tous les renseignements nécessaires pour améliorer l’efficacité énergétique de leur logement. Il s’agit d’analyser les différents postes d’un logement ayant une influence sur sa facture énergétique. Cette procédure permet d’émettre un avis sur la qualité énergétique globale du logement et de proposer deux scénarios de recommandations, constitués d’améliorations chiffrées qui seront établies par ordre de priorité, tant d’un point de vue technique qu’économique. De plus, toutes les recommandations seront explicitées dans une brochure à l’aide de photos et de schémas. Cette procédure présente de nombreuses nouveautés, telles que la possibilité de prendre en compte les futurs projets du demandeur (ex : aménagement d’un grenier non chauffé en chambres), de proposer des nouvelles technologies très performantes, voire renouvelables, afin d’augmenter la performance énergétique des logements tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre. Les résultats de l’audit énergétique sont recensés dans un nouveau rapport d’audit énergétique, plus convivial et plus accessible aux demandeurs que précédemment. L’auditeur propose des améliorations de la performance énergétique de votre bâtiment : il évalue poste par poste les investissements à réaliser, vous informe des primes

et subventions disponibles et des économies générées.

Avantages d’une PAE L’audit énergétique vous permet de faire les bons choix et vous évite de faire certaines erreurs. S’il est réalisé par un auditeur agréé par la Région Wallonne, son coût est partiellement remboursé par une prime. Les travaux conseillés vous permettront de faire des économies d’énergie substantielles et vous procureront un plus grand confort de vie.

Réalisation de l’audit Pour obtenir la prime, la PAE doit être réalisée par des auditeurs agréés par la Région Wallonne ou la Région de Bruxelles Capitale. La liste des auditeurs énergétiques agréés (PAE2) peut être consultée/téléchargée sur le portail de l’énergie en Wallonie (http:‌/‌/energie.wallonie.be) et sur le site de Bruxelles Environnement (http://www‌.‌environnement‌.‌brussels). Afin d’être auditeur, le candidat doit être en possession de l’agrément en tant que certificateur PEB pour les bâtiments résidentiels existants, d’un diplôme d’architecte, ou d’ingénieur civil, ou d’ingénieur industriel, ou de bio-ingénieur ou d’un master en sciences et gestion de l’environnement. De plus, il doit avoir suivi avec succès la formation relative à la PAE2 organisée dans des centres agréés par le ministre en charge de l’Énergie.

Le coût Le coût d’un audit varie de 750 à 1150 euros TVA comprise, selon la taille de la maison ou de l’appartement, et selon le type d’audit.

Baticonfort n°71 | Printemps 2015

Lien avec le certificat PEB L’audit énergétique (PAE 2) d’un logement est une mesure volontaire alors que le certificat PEB est obligatoire en cas de vente ou de location d’un bien résidentiel. Le certificat énergétique PEB atteste le niveau global de la performance de ce logement sans donner de recommandations précises afin d’améliorer celle-ci. Par contre, l’audit énergétique est complémentaire à ce certificat PEB, car il propose des recommandations précises et personnalisées qui seront répertoriées par ordre de priorité et regroupées en deux scénarios d’améliorations. Le premier scénario de recommandations comprendra les travaux d’améliorations qui pourront être réalisés à court terme, tandis que le second proposera des travaux de plus grande ampleur, afin d’atteindre un optimum économique pour arriver à une performance optimale du logement afin de diminuer au maximum les factures énergétiques.

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Prêts à tempérament à 0 % ou à taux réduit

Le gouvernement souhaite développer un autre système d'aide : le prêt à taux zéro ou réduit (Écopack, Renopack, Accespack), plus compatible avec les nouvelles normes comptables (SEC) imposées par l'Europe. Le dispositif est passé de 75 millions à 85 millions en 2015 et vise 100 millions en 2019. © Fantasista - Fotolia

L’Écopack Vous désirez effectuer des travaux économiseurs d'énergie et vous n'avez pas les fonds propres pour pouvoir les réaliser ? La SWCS et le FLW1 proposent un prêt à tempérament 0 % pour réaliser au minimum 2 travaux (= 1 bouquet) dont au moins 1 est économiseur d'énergie. Le montant maximum empruntable est de 30.000 euros.

Conditions d’octroi • être propriétaire occupant, propriétaire bailleur ou locataire d'un bien situé en Wallonie ; • le logement doit être occupé par le demandeur ou être loué au moment de la demande. Les résidences secondaires sont exclues ; • le permis d’urbanisme doit être antérieur au 1er décembre 1996 ; • le logement doit être salubre et équipé d'une installation électrique conforme ; • être âgé de 18 ans au moins ou être mineur émancipé ; • avoir bénéficié de revenus globalement imposables (2013) inférieurs à 93.000 € ; • disposer de revenus stables et d’une capacité financière suffisante pour pouvoir rembourser le crédit ;

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• ne pas avoir contracté de prêt social « Habitat pour tous » à la SWCS ou au FLW durant les 12 derniers mois.

Travaux concernés Les travaux de performance énergétique : isolation thermique de la toiture, des murs, des sols, remplacement des châssis ou du vitrage, placement d’un système de ventilation, installation d’une chaudière à condensation au gaz naturel, propane ou mazout, installation d’une pompe à chaleur, installation d’une chaudière biomasse, raccordement à un réseau de chaleur, placement d’un chauffe-eau instantané, réalisation d'un audit énergétique. Les travaux induits réalisés en parallèle de travaux de performance énergétique : remplacement, réfection, stabilisation ou traitement de la toiture ou d’une charpente, parement des murs extérieurs, habillage des murs intérieurs, remplacement des corniches, remplacement du système d'égouttage, remplacement des descentes d'eau pluviale, remplacement des sols, assèchement des murs, tubage d’une cheminée Les petits travaux économiseurs d’énergie : placement d'un thermostat et/ou de vannes thermostatiques, fermeture du volume protégé, isolation des conduites de chauffage, réalisation d'un audit par thermographie

En combien de temps se rembourse l'Écopack ? • Revenus globalement imposables inférieurs à 18.700 € : remboursement en 12 ans. • Revenus globalement imposables entre 18.701 € et 34.200 € : remboursement en 10 ans. • Revenus globalement imposables entre 34.201 € et 51.300 € : remboursement en 8 ans. • Revenus globalement imposables entre 51.300 € et 93.000 € : remboursement en 5 ans.

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Vous souhaitez bénéficier également des primes ? Les travaux financés par l’Écopack vous ouvrent peut-être le droit à une ou plusieurs prime(s). Vous pouvez les solliciter directement auprès de la Division de l’énergie ou de la Division du logement.

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Vous souhaitez construire une annexe ? Faites-le dans les règles de l’art … Le succès de votre rénovation dépend en premier lieu du choix des corps de métier qui interviendront sur votre site et qui deviendront de véritables partenaires de votre projet. Les premiers intervenants sont le géomètre-expert et l’architecte : nous précisons leur rôle respectif ci-après.

Rôle du géomètre En principe, votre maison est accompagnée d’un plan établi par un géomètre-expert. Ce plan indique en détail la nature du terrain, ses limites précises, sa taille, sa forme, où se trouvent les points de repère et les bornes. Le plan doit satisfaire aux normes prescrites par les associations professionnelles. Si aucun plan n’était annexé à l’acte de vente de votre maison, il est important de contacter un géomètre pour effectuer ces mesures et faire dresser un nouveau plan. En effet, les limites de votre propriété doivent être correctement déterminées et votre architecte doit savoir précisément où l’annexe peut être implantée sur le terrain, afin d’éviter tout litige éventuel avec les voisins. On croit souvent à tort que les limites et superficies des parcelles sont consignées au cadastre, mais les plans cadastraux n’ont aucune valeur juridique, car la fonction du cadastre est de percevoir les taxes (précompte immobilier). Les superficies sont d’ailleurs souvent incorrectes. Mais même lorsqu’un plan existe et accompagne l’acte de vente, il est conseillé de faire vérifier les dimensions de votre terrain par un géomètre, notamment si le plan ne répond pas aux normes prescrites par les associations professionnelles. En ce qui concerne les bornes, il arrive qu’elles aient été déplacées ou supprimées accidentellement et même par malveillance, afin d’agrandir son propre terrain au détriment du voisin. La taille de votre terrain ne correspond alors plus à celle qui est mentionnée dans l’acte de vente. De même, une haie ou une clôture ne peuvent pas être prises comme référence pour une transformation ou la construction d’une annexe, car vous risquez d’être en contravention avec les spécifications urbanistiques parce que la distance minimale par rapport aux limites de la parcelle ne sera plus respectée.

obligations et responsabilités de l’architecte vont bien au-delà de sa mission légale. Il a une obligation de « conseil et assistance », c’est-à-dire qu’il doit être votre conseiller indépendant. Il doit ainsi vous informer de tous les aspects indispensables et utiles du processus de construction pour éviter d’éventuels problèmes techniques, juridiques et financiers. Cette obligation est très large : faire venir l’entrepreneur sur le site, ordonner un état des lieux, régler la mitoyenneté des murs, gérer le budget … L’architecte établit ses plans et son dossier « selon les règles de l’art » : pour cela, il se rend sur place pour effectuer un examen des lieux et s’assurer des possibilités et des restrictions techniques et juridiques. Sa mission englobe également un examen des prescriptions urbanistiques en vigueur et les éventuelles autres obligations locales. Les honoraires de l’architecte sont aujourd’hui entièrement libres et ne correspondent plus à un pourcentage déterminé du montant des travaux. La formule la plus répandue actuellement est le forfait, convenu au début des travaux. Si le budget des travaux augmente ou diminue, cela n’aura aucune incidence sur les honoraires de l’architecte. Dans certains cas, l’architecte peut également appliquer un tarif horaire. Source : www‌.‌livios.be - www‌.‌ordredesarchitectes‌.‌be

Le géomètre – qui doit être un géomètre-expert agréé indépendant – indiquera également où se trouve l’alignement de votre terrain, à savoir la limite entre celui-ci et la voie publique. Source : www‌.‌livios.be - www‌.‌geometre‌.‌be.

Rôle de l’architecte La mission légale de l’architecte couvre le projet, le contrôle de l’exécution des travaux et l’assistance au moment de la réception. Si vous souhaitez entreprendre d’importants travaux de rénovation, vous êtes tenu légalement de faire appel à un architecte. Les Baticonfort n°71 | Printemps 2015

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Primes 2015 La rénovation est actuellement dans l’air du temps et les candidats à la rénovation sont plus nombreux que les candidats à la construction.

Rénovation rime souvent avec extension ou annexe La rareté des terrains et les prix de plus en plus élevés jouent ici le rôle de frein, alors que la possibilité de réaliser une rénovation en profondeur offrant des espaces de vie alliant le charme de l’ancien au design contemporain joue le rôle de levier.

Certaines maisons se prêtent mieux que d’autres à la rénovation, en fonction de la manière dont elles ont été conçues. Par exemple, la maison traditionnelle de deux étages en briques rouges comporte souvent une annexe ou une suite d’annexes à l’arrière. En général, ces annexes seront détruites et une nouvelle construction prendra la place. Pourquoi ? Parce que dans les maisons datant d’avant 1960, les fonctions principales se situent précisément dans ces annexes et qu’il est judicieux de leur accorder plus d’espace et une meilleure organisation. Il est certain que l’état de la maison dicte le type de rénovation à envisager : une maison construite avant la Deuxième Guerre mondiale demande souvent une rénovation en profondeur et le remplacement de la plupart des éléments. Par contre, les bâtiments datant d’après la guerre sont mieux construits et demandent des transformations moins profondes.

Rénovation et isolation Les travaux les plus importants concernent l’isolation de tous les éléments qui peuvent l’être : toiture, murs, sols, murs creux, châssis avec vitrage à haut rendement …

Budget Le budget en rénovation peut très vite exploser, car on rencontre quasi chaque fois des complications imprévues. Par exemple, une

poutre porteuse s’avère être vermoulue et il faudra la changer ou les fondations existantes ne sont pas suffisantes pour la nouvelle charge prévue. L’idéal est de choisir une entreprise de construction ayant l’expérience de la rénovation et de faire établir des devis par poste. Vous appliquerez ensuite à chaque fois un pourcentage de réserve : 15 % semble raisonnable. En cas de rénovation profonde, prévoyez 15 à 25 % du budget global pour les honoraires d’architecte. En effet, une rénovation demande plus de travail à l’architecte qu’une nouvelle construction : il doit analyser et tenir compte des contraintes, prendre des mesures, les convertir en normes énergétiques et en mode de vie actuel, tout en respectant les souhaits du maître d’ouvrage.

Construction d’une extension La construction d’une extension de maison représente un véritable chantier et il convient de faire appel à un architecte, ce qui est même obligatoire dans le cas de transformations importantes.

façades. Les conditions relatives aux permis d’urbanisme sont différentes en Flandre, en Wallonie et en région de Bruxelles-Capitale. Avant de construire une extension, il convient également de faire réaliser une étude de stabilité ou étude de sol auprès d’un bureau d’ingénieurs. Celle-ci est indispensable pour s’assurer que la stabilité du sol est suffisante pour construire de bonnes fondations.

Focus : le bois en rénovation et extension Le bois représente un allié intéressant dans le cadre d’une rénovation. Utiliser le bois en rénovation est une solution économique et durable : cela permet d’éviter les déposes et démolitions coûteuses. Le bois est un matériau léger, facile à mettre en œuvre et pouvant se greffer au bâti sans risques pour les fondations existantes. Le bois permet de donner une plus-value constructive à votre habitation, tout en apportant une solution à la fois durable et réversible.

Le permis d’urbanisme est indispensable pour construire une annexe : votre architecte introduira une demande de permis d’urbanisme à la commune du lieu de réalisation des travaux. Cette autorisation est absolument nécessaire, car les travaux envisagés engendrent une modification des volumes existants voire la démolition d’une ou de deux Baticonfort n°71 | Printemps 2015

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Ecologique, économique et sûr Le propane est surtout utilisé pour le chauffage (chauffage central, chauffage par le sol, poêle à gaz, etc.), la cuisine et l’eau chaude sanitaire. Choisir le propane implique peu de CO2, peu de poussière fine et pas de risque de pollution du sol. Le propane vous permet d’économiser beaucoup. La chaudière à gaz a un prix d’achat bas ainsi qu’un haut rendement, et elle ne demande qu’un entretien limité. En plus, vous avez le choix entre une citerne souterraine ou aérienne, que vous pouvez nous louer. De cette façon, nous vous garantissons une application sûre 13027

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Publireportage Constructeurs et rénovateurs connaissent le dilemme : mazout ou gaz ? Le prix, la sécurité et la convivialité sont minutieusement soupesés ... Et le choix est vite fait pour le mazout, car vous habitez un endroit qui n’est pas raccordé au gaz naturel ? Pourtant, Primagaz vous offre une alternative de choix : le propane. On recense pas mal d’idées reçues à propos du propane. Alors énumérons-les pour leur tordre immédiatement le cou. Il faut dire que nous sommes vraiment sûrs de notre source d’énergie économique, sûre, durable et polyvalente.

Primagaz fait partie du groupe SHV Energy, le leader mondial de la distribution de LPG. L’innovation et l’orientation client sont nos principales valeurs. Primagaz fournit du gaz propane dans toute la Belgique. Vos avantages : - N otre conseiller en énergie est votre interlocuteur central et compose avec vous un ensemble de services sur mesure. - Des transporteurs locaux vous garantissent une livraison rapide. - Nos services techniques sont jour et nuit à votre disposition.

Cinq idées reçues à propos du gaz propane L Le gaz propane est cher

L Le gaz propane est démodé L Le gaz propane n’existe

choix budgétairement raisonné Vu que vous louez la citerne, vous n’avez pas d’investissement de départ à faire. En outre, une chaudière à condensation au gaz est nettement moins chère qu’une chaudière à condensation comparable au mazout et offre en plus un rendement plus élevé. Une chaudière au gaz ne doit être contrôlée qu’une fois tous les 3 ans contrairement à l’entretien annuel d’une chaudière au mazout.

avez le souci du développement durable Vous voulez réduire votre empreinte écologique ? Alors le propane est un excellent choix. Car cette source d’énergie rejette 19 % de CO2 en moins que le mazout et produit moins de particules et de suie. Le propane se combine également parfaitement avec les sources d’énergie alternatives modernes.

3 Le gaz propane est un

L Le gaz propane est dangereux

3 Avec le gaz propane, vous

donnez la priorité à la sécurité Les conduites de gaz propane sont enterrées, bien en sécurité dans votre jardin. Elles ne sont donc en rien plus dangereuses que des conduites de gaz naturel. En outre, nous nous chargeons de l’homologation et l’entretien de la citerne.

3 Avec le gaz propane, vous

L Le propane ne permet que de cuisiner

3 Le propane est un

combustible polyvalent Le propane n’est bon que pour la cuisinière ? Bien sûr que non ! En optant pour le propane, vous choisissez une source d’énergie qui se prête à toutes les applications domestiques classiques : chauffage central, eau chaude et cuisine. En outre, le propane est également idéal pour toutes sortes d’appareils au gaz, des barbecues aux radiateurs de terrasse et aux poêles à gaz.

qu’en bouteilles

3 Le propane peut être

stocké sous différentes formes En concertation avec votre c o n s e i l l e r    é n e r g é t i q u e Primagaz, vous choisissez la forme sous laquelle vous allez stocker votre propane. Vous manquez de place ou vous consommez peu ? Dans ce cas, optez pour des bouteilles. Vous avez suffisamment d’espace ? Alors placez dans votre jardin une citerne aérienne ou enterrée, afin de ne pas entraver la vue sur votre jardin. Vous pouvez louer une citerne à partir de 70 e par an, contrôles légaux et entretien inclus.

Une solution temporaire également Vous devez attendre encore quelques mois pour le raccordement au gaz dans votre rue ? Dans ce cas, vous pouvez utiliser le propane comme une source d’énergie temporaire. Ensuite, vous pouvez très facilement passer au gaz naturel en remplaçant tout simplement les gicleurs de votre chaudière à gaz. Vous désirez en savoir plus à propos des avantages du gaz propane ? Visitez notre site web ou appelez le 0800/92.850 et prenez rendez-vous avec un conseiller en énergie Primagaz.

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Rédaction : Rédactionnel dossiers : Fabienne RICHARD Prépresse : Éditions Unimédia, Virginie KINTZIGER, Partenaires web : www.baticonfort.be, www.uni-media.be, organisateurs foires & salons (voir leur site en période de salon). Vendu 3 €.Tondeur Diffusion : dans toutes les librairies de Wallonie et Bruxelles. Gratuit : Après la vente, sur les salons partenaires, dans les salles d'attentes par Publica Promotion. Production/Impression : Éditions Unimédia, Françoise SALMON, Responsable de production (f.salmon@uni-media.be). Conception graphique/mise en page : Éditions Unimédia, Virginie KINTZIGER Impression : Imprimerie Bietlot SA Comptabilité : Editions Unimédia Myriam OLWI : m.vanroy@uni-media.be Régie publicitaire Photos et infos presse : HD Publicite sprl Henri DESLOOVERE Communication & Multimedia Régie publicitaire GSM 0477 27 40 71 Tél. & fax: (ligne directe) 087 77 44 92 Bld Rener, 54 - 4900 SPA baticonfort@uni-media.be hdpublicité@skynet.be Tirage : 7.000 exemplaires par édition.

Dossier à suivre dans le n°73 oct./nov.

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