Baticonfort 69 Automne 2014 by Baticonfort , votre magazine pour un habitat durable , moderniser, rénover, économiser, aménager

n°69 Aut. 2014

Moderniser | Rénover | Construire | Economiser

Votre magazine pour un habitat durable en 2014 L'ÉNERGIE DANS L'HABITAT

Gestion de l'eau, isolation et ventilation LES INTÉRIEURS, LES ESPACES À VIVRE,

Aménagements murs, salle de bains, chambres... LES ESPACES TECHNIQUES ET DE TRAVAIL

Chauffage, cuisines... DOSSIER

Photo : © Jidé

« Bien vivre » en province de luxembourg Magazine belge • Prix : 3 ,00e Bel/Lux

Photo : © Province de Luxembourg

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E d i t o L’automne est bien là et nous nous préparons à passer un hiver douillet et confortable à la maison L’automne est la saison des couleurs chaudes que la nature nous offre avant de se mettre au repos pour l’hiver. C’est le moment de préparer notre intérieur et nos espaces à vivre avant la saison froide, c’est le temps de rallumer les chaudières et les poêles, bien vérifiés au préalable, afin de passer l’hiver au chaud, en toute sécurité, en toute tranquillité. Ce numéro d’automne débute par le dossier régional : « Bien vivre dans ma province de Luxembourg, à la ville comme à la campagne », dont vous trouverez les détails dans notre sommaire. Le Salon Énergie et Habitat 2014, qui vient de s’achever, était consacré aux thèmes essentiels à notre époque en matière d’énergie : isolation, ventilation, étanchéité à l’air, gestion de l’eau … Nous y consacrons six pages. Pourquoi ne pas repeindre vos murs en prévision de l’hiver ? Nous vous parlons des couleurs et des papiers peints « tendance » et nous vous donnons quelques conseils sur les revêtements de sols pratiques et durables. Un petit tour par la salle de bain, afin de vous présenter la baignoire sur pieds, très tendance, la douche transparente, les meubles et espaces de rangement actuels, et une bonne manière d’économiser l’eau. Ensuite, nous attirons votre attention sur les problèmes d’humidité, auxquels il convient de réagir rapidement, afin que le phénomène ne prenne pas d’ampleur et ne cause pas des dégâts irrémédiables. Un peu plus loin, nous nous focalisons sur la chambre des enfants et sur le plaisir qu’ont les parents de l’agencer et de la décorer aux goûts de leurs petits. Focus également sur l’espace bureau-bibliothèque, un endroit où se réfugier au calme pour travailler ou pour lire, et comment l’aménager au mieux. Enfin, la tendance étant au dressing, nous effectuons un petit tour de la question et des options qui s’offrent à vous. Qui dit hiver, dit froidure … Le chauffage occupe une place importante dans ce numéro d’automne. Le chauffage par le sol est économique et très confortable ; le puits climatique ou puits canadien est un plus indéniable pour les nouvelles constructions. Les nouvelles chaudières sont très performantes et peuvent faire économiser jusqu’à 35 % d’énergie. Gaz, mazout … mais pourquoi pas une chaudière au bois ou aux pellets ? Des informations précises vous aideront à faire votre choix. La pompe à chaleur est aujourd’hui un moyen naturel et durable de se chauffer et de chauffer l’eau sanitaire. Et puisqu’il est question de chauffage, nous parlons aussi des poêles et des foyers : au bois, aux pellets, au gaz … Il en existe une gamme infinie dans laquelle vous trouverez le modèle adapté à votre intérieur, à vos besoins et à vos goûts. Après un focus sur le feu de bois en version poêle ou insert, une page dédiée au conduit de cheminée clôture ce dossier chauffage. Pour terminer, nous consacrons deux pages à la cuisine : le retour du bois dans cet espace de vie et l’arrivée d’électroménagers ultra-économes en énergie. Nous vous souhaitons un bel automne chatoyant, qui vous revivifie au maximum afin d’affronter l’hiver en pleine forme. La rédaction et l’équipe du Baticonfort Fabienne, Françoise, Virginie, Henri et Alexis

Baticonfort n°69 | Automne 2014

Sommaire ��

DOSSIER

L'ÉNERGIE DANS L'HABITAT

« Bien vivre » en province de Luxembourg

Gestion de l'au, isolation et ventilation

| Dossier �� p. 7

| L'énergie dans l'habitat p. 19

La Province de Luxembourg, une Province à l’écoute du bien-être durable �� 7

L’étanchéité à l’air pour plus d’économies et de confort �� 19

Le CPE, carte d’identité énergétique de votre bâtiment �� 21

Découvrez dans ce dossier les actions concrètes et de sensibilisation menées par la Province de Luxembourg pour le bien-être durable de ses habitants et de ceux qu'elle accueille.

Gestion de l’eau : il est plus que temps ! �� 23 L’isolation des bâtiments : plus que jamais à l’ordre du jour �� 25 Matériaux d’isolation : faites le bon choix �� 27 Habitation bien ventilée = hygiène et confort �� 29

Actions menées au niveau : • du logement (prêt à 0% pour des travaux économiseurs d’énergie, prime à l’adaptation du logement pour les personnes âgées, etc.), • de la santé (service d’analyse des milieux intérieurs), • des économies d’énergies (suivi énergétique des bâtiments provinciaux, projet pilote EcoTeam, construction d’une extension basse énergie à Mont, etc.), • du respect de l’environnement (utilisation de papier recyclé, énergie 100% verte, etc.).

�� Hiver n° 70

Prochain numéro 4

Baticonfort n°69 | Automne 2014

Baticonfort

Aut. 2014

n° 69

LES ESPACE TECHNIQUES

LES INTÉRIEURS LES ESPACES À VIVRE

Chauffage, cuisines...

31 | Les intérieurs

p. 31 | Les espaces techniques p. 41

Revêtements de sols d’aujourd’hui : beaux, pratiques et durables �� 31

Le chauffage par le sol : confort et économies �� 41

Des murs harmonieux, toniques, décoratifs … le résultat dépend uniquement de vous ! �� 33

Chaudière au mazout, chaudière au gaz : que choisir ? �� 45

| Les espaces à vivre

Le puits climatique �� 50

p. 35

Une chambre pour vivre ses rêves d’enfant �� 35 Le bureau-bibliothèque, un espace de calme à la maison �� 37 Le dressing ou la manière intelligente de ranger ses vêtements �� 38

Le chauffage central au bois : pourquoi pas ? �� 49 L’Écopack, un prêt à 0 % �� 51 Réduire sa facture de chauffage de 50 % sans avoir froid ? C’est possible ! �� 53 Énergie renouvelable gratuite avec la PAC �� 55 Cinq idées reçues à propos du gaz propane �� 57 Jidé fabrique des foyers d’insertion 100 % belges, durables, performants, économes et esthétiques �� 58 Poêles et cheminées : laissez-vous envahir par une douce chaleur �� 59 Faites une place au feu de bois dans votre espace de vie … �� 63 Le tubage de la cheminée �� 64 Votre cheminée est-elle adaptée à votre appareil de chauffage ? �� 65 Le bois reprend ses droits dans la cuisine �� 66 Électroménagers : une évolution résolument verte �� 69

| Dossier à suivre Bien vivre en province de Namur Baticonfort n°69 | Automne 2014

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La Province de Luxembourg, une Province à l’écoute du bien-être durable

Le développement durable répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. La Province de Luxembourg s’inscrit dans cette démarche. Découvrez dans ce dossier les actions concrètes et de sensibilisation menées par la Province de Luxembourg pour le bien-être durable de ses habitants et de ceux qu'elle accueille. Actions menées au niveau : ••du logement (prêt à 0 % pour des travaux économiseurs d’énergie, prime à l’adaptation du logement pour les personnes âgées, etc.), ••de la santé (service d’analyse des milieux intérieurs), ••des économies d’énergies (suivi énergétique des bâtiments provinciaux, projet pilote EcoTeam, construction d’une extension basse énergie à Mont, etc.), ••du respect de l’environnement (utilisation de papier recyclé, énergie 100 % verte, etc.). Bonne lecture.

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Grâce au Fonds de Réduction du Coût global de l'Energie (FRCE), les propriétaires et locataires situés en province de Luxembourg peuvent bénéficier d'un prêt à 0 % allant de 1.250 à 10.000 € pour tous travaux économiseurs d'énergie. Dans le contexte de la lutte contre les changements climatiques et sur base du constat de la diminution actuelle et à venir du pouvoir d’achat d’une large frange de la population, il est urgent d’agir et de donner la possibilité à chacun, à son niveau, de diminuer ses consommations.

Deux possibilités sont proposées aux particuliers aujourd’hui : • Agir sur leurs comportements. Cela nécessite d’adopter de nouvelles pratiques à conserver dans le temps. Sans investissement financier, des économies potentielles de 10 à 30 % sont possibles. • Investir des sommes non négligeables dans des travaux tels que : isolation toiture et murs, châssis, chaudière, panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques, etc. (économies potentielles de 10 à plus de 50 %). Cependant, cette dernière solution est liée étroitement à la capacité financière des ménages et pour de tels travaux, il est toujours nécessaire d’avancer l’argent ou de rembourser des prêts à taux peu encourageants s’ils ont été contractés auprès d’institutions bancaires. Consciente de cette difficulté, la Province de Luxembourg s’est organisée en « Entité Locale » dans le cadre de la mise en place du FRCE (le 1er octobre 2011) en permettant ainsi la possibilité de prêts à 0 % (de 1.250 à 10.000 € remboursable en 5 ans maximum) pour des travaux économiseurs d’énergie.

• Installation de capteurs solaires thermiques • Panneaux photovoltaïques (sous conditions) • Tous travaux économiseurs d’énergies A titre informatif, 222 dossiers de prêt ont été accordés durant 2011-2012 (pour un montant de 1.841.282 €) et 170 pour l’année 2013 (pour un montant de 1.265.691 €). Attention, certaines communes de la province de Luxembourg font partie du FRCE Pays de Famenne. Pour connaitre la situation de votre commune, consultez le fichier « Situation de ma commune » sur le site internet de la Province de Luxembourg (www‌.‌province‌.l‌ uxembourg‌.b ‌ e). Un dispositif particulier de gestion des dossiers de prêt est réservé aux personnes à faibles revenus. Dans ce cas, une étude technique et financière gratuite est organisée par le FRCE Province de Luxembourg. Une équipe de professionnels prend en charge ce suivi financier et technique des demandes et collabore étroitement avec les CPAS. Plus d’infos ? Province de Luxembourg - Cellule Développement Durable Grand Rue, 1 à 6800 Libramont Téléphone : 063/21.26.62 E-mail : frc‌e‌@‌province‌.‌luxembourg‌.b ‌ e www‌.‌province‌.‌luxembourg‌.‌be

Les prêts sont accordés sans conditions de revenus et sont cumulables avec toutes les primes existantes.

Pour quels types de travaux ? • Audit énergétique de la maison • Remplacement et entretien des anciennes chaudières • Poêle à biomasse (bois - pellets) • Placement de vannes thermostatiques ou d’un thermostat d’ambiance à horloge • Isolation du toit, des murs, des combles • Installation de double vitrage

Baticonfort n°69 | Automne 2014

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Prime provinciale à l’adaptation du logement pour les personnes de plus de 65 ans Dans la limite des crédits budgétaires disponibles, la Province de Luxembourg octroie une prime au demandeur qui effectue des travaux dans son logement en vue de l'adapter à la perte d'autonomie d'une personnes âgée (65 ans et plus).

Quelques règles pour bénéficier de cette prime : • Pour les personnes de 65 ans et plus. • En perte d’autonomie. • Qui effectuent des aménagements dans leur logement. • L’habitation doit être située en province de Luxembourg. • Les aménagements ou la pose d’équipements doivent être durables et indispensables. • Si le bénéficiaire est locataire, le propriétaire doit donner son accord. • Les aménagements doivent être faits dans un délai d’un an à dater de la décision du Collège provincial. La prime sera liquidée sur base de la facture et de la preuve de paiement.

Conditions de revenus : disposer, après déduction du loyer ou de la mensualité hypothécaire, de revenus nets inférieurs à : • 1.200 € pour un bénéficiaire isolé • 1.600 € pour un bénéficiaire ménage ou cohabitant. • Majorés de 400 € par personne à charge. Les revenus pris en compte sont ceux de toutes les personnes vivant dans l’habitation à aménager. Le montant de la prime est de 50 % du coût de l’aménagement, plafonné à 1.500 €. La demande est à introduire via un formulaire à retirer sur www‌.‌province.luxembourg.be ou à la Province de Luxembourg, Square Albert 1er, 1 à Arlon, au 063/212.247 ou sp‌.s‌ ocial‌@p ‌ rovince‌.‌luxembourg‌.‌be.

SAMI-Lux, le Service d’Analyse des Milieux Intérieurs de la Province de Luxembourg Votre maison n’est pas toujours le cocon douillet que vous imaginez ! Toux, éternuements, infections respiratoires à répétition, allergies, irritations des yeux, maux de tête, fatigue, démangeaisons. Il y a peut-être un lien entre vos symptômes et votre environnement extérieur. La qualité de l’air représente depuis de nombreuses années un sujet de préoccupation majeure pour les sociétés modernes. Mais alors que l’on pense généralement à la pollution atmosphérique, des études menées ces dernières années ont montré l’existence de problèmes de pollution là où on les attendait le moins, c’est-à-dire à l’intérieur des bâtiments ! Il apparait en effet que l’air intérieur peut être plus pollué que l’air extérieur. Et ces polluants auxquels nous sommes exposés dans les bâtiments peuvent avoir

des conséquences non négligeables sur la santé : allergies, irritations des voies respiratoires et des yeux, maux de tête, troubles du système nerveux, risque d’apparition de certains cancers, etc. Face à ces constats, les provinces wallonnes ont mis sur pied des Services d’Analyse des Milieux Intérieurs (SAMI). En province de Luxembourg, le SAMI-Lux a vu le jour en septembre 2002. Ce service est accessible gratuitement, sur demande médicale, à toute personne habitant le territoire luxembourgeois. Sa mission principale est de collaborer avec les médecins généralistes et spécialistes lorsqu’ils soupçonnent un lien entre les problèmes de santé d’un patient et la présence de polluants à l'intérieur des bâtiments, notamment si :

• la personne souffre, de façon chronique ou répétée, de symptômes tels que : allergies, irritation des yeux, toux, éternuements, maux de tête, démangeaisons, etc. • la personne voit ses symptômes diminuer lorsqu’elle quitte son domicile pendant plusieurs jours ; • le médecin ou le personnel paramédical remarque des éléments suspects lors d’une visite à domicile : signes d’humidité, taches de moisissures, manque d’aération, odeurs, mauvaise isolation, etc. Suite à la demande écrite du médecin, le SAMI-Lux réalise une inspection de toute l'habitation et de son environnement proche à la recherche de polluants pouvant influencer la santé. Les analyses sont effectuées en fonction des observations et des symptômes ressentis par les habitants. Un

rapport reprenant les observations, les résultats d'analyses et les conseils pour améliorer la qualité de l'environnement intérieur est ensuite envoyé au médecin. Depuis sa création, le Service a réalisé plus de 500 visites d’habitation. Les pathologies les plus souvent rencontrées concernent le système respiratoire (infections, irritations et allergies). Les principaux polluants détectés sont les moisissures, les composés organiques volatils et les allergènes d'acariens. Plus d’infos ? Service d’Analyse des Milieux Intérieurs de la Province de Luxembourg – SAMI-Lux Rue de la Station, 49 à 6900 Marloie Téléphone : 084/31.05.03 Fax : 084/31.18.38 E-mail : samilu‌x@ ‌ ‌province‌.l‌ uxembourg‌.b ‌ e www‌.‌province‌.‌luxembourg‌.‌be

Baticonfort n°69 | Automne 2014

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La Province de Luxembourg suit de près ses consommations énergétiques et fait face aux défis ! Ce rapport a mis en exergue plusieurs points : • Les consommations provinciales annuelles en chauffage (-11 %), électricité (-1 %) et eau (-9 %) diminuent. • Les coûts énergétiques globaux à charge de la Province grimpent (+18 %). • Les investissements consentis en vue d’améliorer la performance énergétique de certains bâtiments portent leurs fruits (remplacement de chaudières, de systèmes de régulation, de l’éclairage par du LED).

Ces résultats montrent que du chemin a été parcouru et qu’il reste encore du pain sur la planche ! Les actions se pérennisent et de nouveaux projets voient le jour : • La création d’un Ecoteam dans le cadre d’un projet pilote sur 3 sites provinciaux. • La poursuite du suivi énergétique. • L’intégration systématique de la préoccupation énergétique dans l’élaboration du budget extraordinaire et dans les projets de rénovation et construction de bâtiment. • La sensibilisation des correspondants énergie via des rencontres annuelles. • Etc. Depuis 2012, la Province de Luxembourg propose une convention de transposition de son outil de cadastre et de suivi énergétique vers les Pouvoirs locaux et autres parastataux luxembourgeois. À ce jour, 11 communes sont engagées dans le processus. La Province de Luxembourg a créé, en 2009, la Cellule Développement Durable. Un de ses objectifs est de mettre sur pieds une stratégie ambitieuse de suivi énergétique du parc des bâtiments provinciaux. Un outil de cadastre et de suivi énergétique a donc été développé. Celui-ci intègre près de 90 bâtiments et sites provinciaux. Le premier comparatif des consommations annuelles vient d’être établi pour la période 2011-2013.

Plus d’infos ? Province de Luxembourg Cellule Développement Durable Grand Rue, 1 à 6800 Libramont Téléphone : 063/21.27.61 E-mail : cellule‌.d ‌ d‌@p ‌ rovince‌.l‌ uxembourg‌.b ‌ e www‌.‌province‌.‌luxembourg‌.‌be

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Une attention particulière à l’utilisation de papier recyclé et à l’énergie 100 % verte ! La Province de Luxembourg ouvre, depuis quelques années déjà, certains marchés aux Communes, Intercommunales, Cpas, Zone de police, Zone de Secours et autres entités publiques situées sur son territoire. Le but : bénéficier de tarifs plus avantageux pour tous et s’inscrire dans une démarche de respect de l’environnement. Focus sur les marchés pour le papier 100 % recyclé et l’énergie 100 % verte. En ce qui concerne la centrale de marché pour la fourniture de papier, tous les papiers attribués sont certifiés FSC ou PEFC. Voici le descriptif technique environnemental pour le lot de papier 100 % recyclé : • le papier doit être non blanchi ou blanchi sans chlore gazeux, • le papier ne peut contenir de glyoxal, • le papier ne peut contenir d’azurants optiques ni d’éthylènediamine tétra acétate (EDTA) ou de pentacétate triaminediethylène (DTPA), • le papier doit être exempt de polymères synthétiques, colles, enduits ou colorants classés comme cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, • le papier doit présenter une teneur en formaldéhyde inférieure à 1 mg/dm2 de papier,

• les pigments et les colorants ne peuvent pas contenir des composés de cuivre, plomb, chrome, nickel ou aluminium et ne peuvent pas contenir plus de 20 pppm de cadmium et plus de 4 pppm de mercure, plomb, cadmium ou chrome. Ces spécifications ont pour objectif de réduire l’impact environnemental du processus de production et de consommation de papier, notamment par : • la réduction de la consommation d’énergie au cours du processus de production, • la réduction des rejets de substances dangereuses pour la santé et l’environnement au cours de la production, • la prévention des déchets, • la recyclabilité du produit et de ses emballages en fin de vie. En ce qui concerne l’électricité 100 % verte et le gaz naturel, la Province de Luxembourg a organisé une centrale de marché (dont le marché court jusque fin 2016) avec, en basse tension, une électricité 100 % verte. Plus d’infos ? Province de Luxembourg - Service Provincial du Fonctionnement Téléphone : 063/212.296 E-mail : sp‌.f‌ onctionnement‌@p ‌ rovince‌.l‌ uxembourg‌.b ‌ e

Un projet pilote d’EcoTeam au sein de l’Institution provinciale Le personnel provincial s’inscrit dans une démarche EcoTeam pour diminuer son empreinte écologique sur son lieu de travail et réaliser des économies financières. Trois sites provinciaux ont été sélectionnés pour la phase pilote (Arlon, Libramont et Marche). L’opération a débuté en septembre 2014 et se poursuit actuellement. L’objectif à long terme est d’étendre la démarche à l’ensemble des bâtiments provinciaux. L’objectif est de constituer, sur base volontaire, un groupe de 6 à 8 personnes par service, qui proposent des actions concrètes favorables au développement durable. Différents thèmes peuvent être abordés : l’énergie, l’utilisation de papier, les achats durables, l’eau, la mobilité, la prévention des déchets, etc. La particularité de la méthode EcoTeam est d’impliquer directement le personnel provincial dans l’identification des impacts environnementaux au sein de son milieu de travail et dans le plan d’actions permettant une réduction efficace de ces impacts.

Pour être menée à bien, cette démarche est encadrée et accompagnée d’un animateur (de l’ASBL « Espace Environnement ») et repose sur des techniques d’autonomisation. Les actions concrètes sont portées et mises en place par chacun des membres de l’EcoTeam et non par l’animateur. Ceci encourage les travailleurs à donner le meilleur d’eux-mêmes et à s’entraider mutuellement. Le processus favorise la créativité, la collaboration, l’enthousiasme et la production de résultats concrets en faveur de l’environnement. L’ensemble de la démarche bénéficie de l’accord de la hiérarchie et des élus provinciaux. En effet, les travailleurs doivent disposer du temps nécessaire pour s’impliquer dans le projet (on estime le temps de travail nécessaire à environ 4 à 5 heures par mois). Plus d’infos ? Province de Luxembourg - Cellule Développement Durable Grand Rue, 1 à 6800 Libramont - Téléphone : 063/21.27.61 E-mail : cellule‌.d ‌ d‌@p ‌ rovince‌.l‌ uxembourg‌.b ‌ e www.province.luxembourg.be

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Extension basse énergie de l’Institut MédicoPédagogique Provincial de Mont (Houffalize) Cette institution accueille à demeure des enfants polyhandicapés âgés de 0 à 18 ans. Le projet consiste en la réalisation d’une nouvelle aile permettant de répondre aux besoins actuels et futurs de l’IMP de Mont. Cette aile abritera les services paramédicaux, l’hébergement et les séjours.

La conception du projet et le suivi du chantier ont été confiés au Service Provincial Technique qui dispose d’une solide expérience en la matière.

En plus de cet agrandissement, le programme intègre l’implantation d’une nouvelle école, remplaçant celle de Montleban (Gouvy).

L’ensemble du chantier sera terminé pour la mi 2016.

La superficie totale du chantier est de 1.500 m2. La contrainte du projet obligeait la réalisation d’un agrandissement de plain-pied, permettant une gestion optimale de la mobilité des enfants polyhandicapés. Sur la partie centrale de l’extension, un étage est créé pour abriter les locaux administratifs dont le fonctionnement est séparé de l’institution.

Plus d’infos ? Province de Luxembourg - Service Provincial Technique Dinez, 1 à 6661 Houffalize - Téléphone : 063/212.712 E-mail : ds‌t‌@‌province‌.‌luxembourg‌.‌be

Concernant l’isolation de l’extension : a. Toitures plates en EPDM : insufflation de cellulose minimum 23 cm d’épaisseur. b. Toitures à 1 pente avec revêtement acier à joint debout : insufflation de cellulose : 23 cm d’épaisseur (zone nuit) et 30 cm d’épaisseur (zone école). c. Ossature bois des façades : insufflation de cellulose : 18 cm d’épaisseur (4 types de revêtement de façades pour l’ensemble de l’extension : crépi / bois / acier nervuré / pierres) d. Plancher rez (hourdis) : 8 cm de projection de polyuréthane. e. Menuiseries extérieures : double vitrage K : 1,1. Concernant le système de chauffage de l’extension : a. Chauffage par le sol pour le rez de chaussée et convecteur pour l’étage. b. Panneaux solaire/thermique sur la toiture plate du 1er étage pour l’eau sanitaire.

Décembre 2014 : lancement d’un appel à candidatures pour de l’auto isolation coachée avec des matériaux issus de l’éco construction. Vous êtes un particulier et vous souhaitez isoler le grenier, les combles et/ou la toiture de votre bâti existant situé en province de Luxembourg ? Vous voulez réaliser ces travaux vous-même mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? La Province de Luxembourg lance, en décembre 2014, un appel à candidatures pour de l’auto isolation coachée avec des matériaux issus de l’éco construction. Concrétisation du projet prévue dans le courant du 1er semestre 2015. Le projet comprend 3 phases : 1. Assister à un atelier de vulgarisations techniques, administratives et financières : pourquoi isoler ? comment isoler ? avec quels matériaux ? quels sont les prêts et primes auxquels je peux prétendre ? quelle réduction fiscale puis-je espérer ?

2. Assister à un atelier de mise en situation pour apprendre, avec un coach, à isoler sur un module extérieur. 3. Deux demi-journées de coaching pour commander le matériel nécessaire pour vos travaux et aider au démarrage de votre chantier. Plus d’infos ? Province de Luxembourg - Cellule Développement Durable Grand Rue, 1 à 6800 Libramont Téléphone : 063/21.27.61 E-mail : cellule‌.d ‌ d‌@p ‌ rovince‌.‌luxembourg‌.‌be www‌.‌province‌.‌luxembourg‌.‌be

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L'énergie dans l'habitat À l’heure actuelle, on met principalement l’accent sur l’isolation, mais l’étanchéité à l’air est tout aussi importante.

L’étanchéité à l’air pour plus d’économies et de confort Selon l’Agence française de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, une mauvaise étanchéité à l’air du bâti peut entraîner jusqu’à 18 % de déperditions de chaleur, ce qui est énorme en fait. Une étude menée par les universités de Mons et de Liège, en partenariat avec le Centre Scientifique et Technique de la Construction (CSTC) a placé l’étanchéité à l’air en 2e position, après l’isolation thermique, des investissements les plus rentables pour économiser l’énergie … En fait, lorsqu’on double le taux d’étanchéité à l’air, on fait baisser la facture énergétique de 4 à 5 %. L’étanchéité à l’air d’un bâtiment est sa capacité à empêcher le passage de l’air de l’extérieur vers l’intérieur et inversement.

Comment éviter les fuites de chaleur ? Le principe est simple, puisqu’il suffit de garantir l’étanchéité de l’enveloppe d’un bâtiment par une mise en œuvre soignée. Il est facile à appliquer dans le cas d’une nouvelle construction et est pris en compte dès la conception. Par contre, en rénovation, la garantie d’une étanchéité parfaite est loin d’être évidente.

La première chose à faire est de remplacer les anciens châssis de fenêtre et la ou les portes extérieures par des éléments de fabrication actuelle.

D’autre part, elle influence sensiblement le niveau de confort thermique et acoustique d’un bâtiment.

Lors de l’isolation du toit ou de la cave, il faut en profiter pour poser un film « pare-vapeur ».

Existe-t-il une réglementation ?

Enfin, il est recommandé de réparer les enduits fissurés et de soigner les resserrages autour des portes et des fenêtres.

Les avantages d’une bonne étanchéité à l’air

À l’heure actuelle, les performances en matière d’étanchéité à l’air ne font pas l’objet d’une réglementation. Il n’existe même pas de document de référence en Belgique sur la conception et la mise en œuvre d’une bonne étanchéité à l’air, mais le CSTC envisage de publier prochainement une première note d’information à ce sujet.

À côté des économies d’énergie qu’elle engendre, une bonne étanchéité à l’air permet d’éviter des problèmes de condensation interne au sein des parois. En effet, un défaut d’étanchéité permet à l’air chaud et humide de l’intérieur de passer au travers de la paroi et de se condenser sur la face inférieure de la sous-toiture froide, ce qui risque d’endommager l’isolant.

En fait, il est impossible de calculer l’étanchéité au moment de la conception : elle doit être mesurée à la fin du chantier, à un stade où il est souvent très difficile d’apporter des améliorations majeures. De plus, si les résultats se révèlent insatisfaisants, il sera particulièrement délicat de déterminer les responsabilités. Source : CSTC et www‌.‌energie‌-‌habitat‌.‌be

Le trio « énergie » L’étanchéité à l’air de l’enveloppe fait partie d’une stratégie globale visant à réaliser un bâtiment confortable et peu énergivore. Les trois axes de cette stratégie sont : • l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment, • une isolation thermique suffisamment épaisse et correctement mise en œuvre, • une ventilation hygiénique contrôlée et maintenue en état par un entretien régulier. Augmenter les épaisseurs d’isolant dans les parois sans prêter attention à l’étanchéité à l’air est un non-sens en matière d’énergie.

Rendre un bâtiment étanche sans assurer un renouvellement d’air frais par une ventilation contrôlée peut mettre en péril le confort, voire la santé des occupants. Les trois éléments du trio « énergie » sont donc indissociablement liés.

Baticonfort n°69 | Automne 2014

L'énergie dans l'habitat Le Certificat de Performance Énergétique (CPE) est un document officiel qui évalue le niveau de consommation énergétique théorique d’un bâtiment.

Le CPE, carte d’identité énergétique de votre bâtiment L’objectif de ce certificat est de pouvoir comparer les bâtiments d’un point de vue énergétique et de connaître leur consommation, et, partant, leur valeur. Le bâtiment est évalué selon une échelle de A à G, comme pour les électroménagers, l’indicateur étant inscrit sur le certificat. Un bâtiment classé « A » ou « B » est performant et à faible consommation d’énergie. Depuis 2011, en Wallonie, le CPE est obligatoire pour tous les bâtiments résidentiels (maisons et appartements) : il doit obligatoirement accompagner l’acte de vente et doit être joint à tout nouveau contrat de location. Chaque propriétaire devra disposer d’une certification énergétique valide à chaque étape-clé de la vie de son bâtiment : construction, changement de propriétaire en cas de vente ou d’occupant en cas de location.

Évaluation de la performance énergétique d’un bâtiment L’évaluation est réalisée par un certificateur agréé par les régions, ce sont le plus souvent des architectes. Leur liste est téléchargeable via http:‌//‌ energie.wallonie.be et www‌.‌bruxellesenvironnement‌.‌be. Cette évaluation se fait sur base de critères énergétiques liés à l’enveloppe du bâtiment (murs, sols, toiture … ), au système de chauffage et d’eau chaude sanitaire, de ventilation, et, le cas échéant, au système de production d’énergie renouvelable. L’expert fait également des recommandations en vue de l’amélioration de la performance énergétique du bâtiment, mais le propriétaire n’est pas tenu de procéder

aux travaux recommandés. Il va de soi que, dans le futur, les bâtiments « énergivores » perdront beaucoup de valeur sur le marché de l’immobilier !

À noter que le non-respect de cette obligation peut donner lieu à des amendes allant jusqu’à 5.000 € !

Validité du certificat

Coût du CPE Le coût varie entre 300 et 800 €, voire plus, en fonction de la complexité de l’évaluation et du temps nécessaire à l’établissement du certificat.

La validité maximale du certificat est de 10 ans. Si le propriétaire effectue des travaux améliorant la performance énergétique du bâtiment, il aura tout intérêt à faire procéder à une nouvelle évaluation pour modifier son certificat.

Les certificats verts

Installations certifiées à partir du 1/07/2011 jusqu’au 19/10/2011 : 5 certificats verts par MWh d’électricité produite.

Certificats verts en Wallonie

Installations certifiées entre le 20/10/2012 et le 1/08/2013 : 4 certificats verts par MWh d’électricité produite.

Le taux d’octroi est fixé à 1,5 certificat vert par Mwh pendant 10 ans pour les tranches de puissance entre 0 et 5 kWc et à 1 certificat vert par Mwh pour les tranches de puissance suivantes jusqu’à 10 kWc. http:‌//‌ www‌.‌wallonie‌.‌be

Certificats verts à Bruxelles Depuis le 1er juillet 2011, un coefficient est appliqué au principe de base afin de garantir un temps de retour sur investissement de 7 ans ou moins. Ce coefficient est calculé par une formule basée sur les conditions du marché, à savoir le prix moyen des panneaux, le prix des certificats verts et le prix de l’électricité.

Installations certifiées à partir du 2/08/2013 : 2,4 certificats verts par MWh d’électricité produite. NB. Pour les installations mises en service avant le 1er juillet 2011, il faut se référer à l’ancien système de calcul. http:‌//‌ www‌.‌bruxellesenvironnement‌.‌be

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Adoucissez votre quotidien

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L'énergie dans l'habitat

Savez-vous que le prix de l’eau potable a augmenté en Belgique de 64 % en six ans !

Gestion de l’eau : il est plus que temps ! Un simple regard sur notre facture d’eau nous montre que celle-ci ne cesse d’augmenter depuis plusieurs années. L’eau est indispensable à la vie, mais, dans les faits, nous utilisons très peu d’eau pour notre alimentation : 3 % seulement de notre consommation. Par contre, nous en consommons beaucoup pour une utilisation ménagère : 1/3 (soit 40 litres) dans les toilettes, 1/3 dans nos salles de bain et 1/3 dans nos lave-linge et lave-vaisselle, le solde servant à arroser nos potagers et à laver nos voitures … Eh oui, il y a du gaspillage, c’est certain ! Même si les nouvelles technologies appliquées à la robinetterie – douches et chasses d’eau économiques – permettent déjà de réaliser de belles économies sur sa facture d’eau.

Récupérer l’eau gratuite qui nous tombe du ciel Il pleut beaucoup dans notre pays et tout le monde s’en plaint, mais peu de personnes profitent de cette manne tombée du ciel. Il s’agit pourtant d’un investissement rentable, mais le confort du robinet nous en a détournés. Depuis les années 1960, la part de logement disposant d’une citerne d’eau de pluie n’a cessé de diminuer. Pourtant, l’installation d’un système de récupération d’eau de pluie n’est pas très compliquée à mettre en œuvre ni très coûteuse : c’est un investissement rentable, en même temps qu’un geste citoyen. Heureusement, la tendance a commencé à s’inverser, depuis le début des années 2000, et le volume de ventes de citernes d’eau de pluie augmente régulièrement.

Les avantages de l’eau de pluie Outre l’économie directe sur la facture d’eau, l’eau de pluie contient moins de calcaire que l’eau de distribution et ne nécessite donc aucune opération pour l’adoucir : elle abîme moins votre machine à laver et vos

robinets et canalisations, ce qui en augmente la longévité. La lessive à l’eau de pluie demande moins de produit à lessiver (environ 40 %) et le linge est plus doux et certainement mieux protégé. Les citernes à eau de pluie limitent les quantités d’eau de pluie envoyées vers les circuits d’épuration des eaux et jouent un rôle de mini bassins d’orage diminuant ainsi les risques d’inondations. Enfin, une installation de récupération d’eau de pluie donne à votre maison une plus-value non négligeable.

Restrictions L’eau de pluie peut contenir des micro-organismes et des bactéries : il est déconseillé de l’utiliser pour la préparation des repas, la vaisselle, l’eau du bain ou de la douche, sauf si elle est filtrée à l’aide d’un filtre à bactéries, couplé à un filtre à osmose inverse. Le recouvrement de la toiture a également son importance, par exemple une toiture ancienne faite de vieilles plaques de ciment ou ayant été goudronnée. Il faut également éviter d’utiliser des produits chimiques pour le traitement du toit.

Primes En Wallonie, les autorités régionales n’interviennent pas du tout pour aider les particuliers à investir dans une citerne d’eau de pluie. Une petite dizaine de communes wallonnes offrent toutefois une prime pouvant aller jusqu’à 500 euros. Renseignez-vous auprès de votre administration communale. À Bruxelles, l’installation d’une citerne d’eau de pluie fait partie de la liste des « travaux moins prioritaires » (subsidiés s’il n’y a pas de travaux prioritaires à effectuer) donnant accès à une prime régionale de 900 euros par logement. Cette prime couvre les travaux de réparation, de remplacement ou de placement d’une citerne d’eau de pluie d’une capacité minimale de 1.000 litres, ainsi que le placement d’une pompe et son raccordement, au minimum, à une chasse de WC. Certaines communes interviennent également. À noter qu’en Flandre et à Bruxelles, l’installation d’une citerne est obligatoire pour les constructions neuves et les rénovations lourdes (sauf si la façade de la maison a moins de 6 m de largeur ou la parcelle moins de 3 ares). En Wallonie, par contre, si la Région n’impose rien, une commune sur cinq la demanderait. www.bruxellesenvironnement.be

Le prix de l’eau … En 2011, le prix total de l’eau s’élevait à 3,85 euros le m3 TVAC, pour 2,35 euros en 2005. Cette augmentation est surtout due à l’augmentation des frais d’épuration et d’assainissement (+175,4 %), conséquence d’une directive européenne réorganisant tout le secteur en Belgique. En 2011, c’est le consommateur wallon qui paie le plus : 4,03 euros le m3 d’eau potable pour 3,83 euros en Flandre et 3,42 euros à Bruxelles.

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A d e u cu n ph li an én t o l ch i et mi de qu for e ( ma p ro ldé dui hyd t e e) xem

5 ANS SUR LE MARCHÉ 5 ARGUMENTS DÉTERMINANTS

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L'énergie dans l'habitat

L’isolation thermique est devenue plus qu’une obligation, étant donné qu’un bâtiment mal isolé peut engendrer des pertes thermiques allant jusqu’à 70 % !

L’isolation des bâtiments : plus que jamais à l’ordre du jour L’isolation de votre maison vous permet d’alléger significativement votre facture d’énergie et d’augmenter votre confort, mais aussi d’économiser les ressources naturelles en voie d’épuisement et de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. L’énergie permettant de produire de la chaleur pour chauffer nos habitations coûte de plus en plus cher et les ressources s’épuisent à grands pas, deux raisons suffisantes pour ne pas la gaspiller. La seule solution est d’isoler nos maisons de la cave au grenier ! Pour rappel, la précieuse chaleur intérieure de nos maisons se faufile d’abord par le toit (30 %), par les murs (20 à 25 %), les fenêtres (10 à 15 %) et les sols (7 à 10 %).

Isolation de la toiture L’isolation du toit est primordiale, car elle permet de garder une température agréable à l’étage : celui-ci reçoit une partie du chauffage des pièces du rez-de-chaussée, et ne demande alors que très peu de chauffage. Avant de commencer les travaux, il convient de s’assurer de l’étanchéité du toit et du bon état de sa structure portante qui devra supporter un poids supplémentaire. Il faut aussi réfléchir sur le choix entre l’isolation du plancher ou des versants du toit, celle du plancher étant plus simple et moins chère. Si vous souhaitez utiliser les combles comme pièce de rangement ou y aménager un jour une chambre supplé-

mentaire, il faut bien sûr choisir d’isoler les versants en prévision. Une « bonne » toiture comprend : • une couverture qui arrête l’eau de pluie et l’évacue vers la gouttière, • une sous-toiture étanche à l’eau et à la poussière, qui renforce la couverture, protège le matériau d’isolation et renforce son pouvoir isolant, • une couche d’isolant qui réduit considérablement les déperditions de chaleur, augmente le confort des habitants et diminue les frais de chauffage, • un pare-vapeur qui empêche l’air et la vapeur d’eau intérieurs de pénétrer dans la couche isolante, • un espace technique pour les conduites et les câbles, • une finition intérieure.

Un mur extérieur existant peut être isolé par l’extérieur ou l’intérieur ou encore par le remplissage du creux. Face aux exigences en matière de performance énergétique des bâtiments, il sera vraisemblablement nécessaire de combiner les différents systèmes : remplir les murs creux et compléter par une isolation extérieure et/ou intérieure.

Isolation des sols Il convient aussi d’isoler les sols pour les pertes de chaleur, mais aussi pour le confort des pieds. Planchers en bois : on place l’isolant entre les solives en veillant à une jonction parfaite entre les solives et le matériau isolant.

Isolation des murs

Sols en béton, hourdis : prévoir une couche d’au moins 5 cm, placée sous les hourdis ou la chape, qui protège du gel et prévient les fissures.

Les façades exposées au Nord sont à isoler en priorité, car elles sont moins exposées au soleil.

En cas de nouvelle construction ou de rénovation importante, la chape isolante et le béton isolant représentent une bonne alternative.

Les façades situées à l’Ouest, plus exposées aux pluies, méritent une protection supplémentaire contre l’humidité.

NB. En cas de chauffage par le sol, il est nécessaire d’isoler particulièrement bien le sol et tout le bâtiment.

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Les intérieurs Qui dit isolation, dit matériaux isolants. Quand on décide d’isoler sa maison, il faut opérer un choix parmi de nombreux produits et ce n’est pas toujours simple.

Matériaux d’isolation : faites le bon choix Dans le domaine de l’isolation, comme dans d’autres domaines, il est conseillé de choisir des matériaux ayant obtenu l’agrément technique ATG décerné par l’UBAtc, l’Union Belge pour l’Agrément technique de la construction. © Ecobati

Les laines minérales Ce matériau isolant est constitué de laine de roche volcanique ou de laine de verre. Il possède des propriétés d’isolation thermique et acoustique et est ininflammable. C’est un matériau souple dont la pose est aisée et convenant bien pour l’isolation des surfaces irrégulières. Il est disponible en rouleaux ou en matelas (pour les toitures plates) et en matelas à languettes (comprenant également un pare-vapeur). Il est également disponible en panneaux semi-rigides et en panneaux rigides, par exemple pour les sols flottants. Si vous souhaitez placer vous-même votre isolant, préparez bien votre travail et renseignez-vous sur la bonne technique, afin d’éviter les ponts thermiques. Munissez-vous de gants et de vêtements de protection, et même d’un masque, car la laine minérale est irritante pour la peau et les yeux. Même si les dernières générations sont moins irritantes, elles n’offrent pas le confort des isolants écologiques comme le chanvre et la laine de mouton lors de la pose. Il existe des techniques de pose permettant d’optimiser l’isolation, l’étanchéité et le confort. Afin de garantir la performance de l’installation, pensez à faire appel aux services d’un professionnel.

Les isolants synthétiques

grise » et donc à faible impact environnemental, de la fabrication à la pose, en passant par le transport.

Leur valeur isolante est supérieure à celle de la laine minérale, leur épaisseur ne doit donc pas être aussi importante pour un niveau d’isolation égal.

Ceci est une chose, mais, contrairement à certaines idées reçues, les isolants naturels possèdent des qualités isolantes thermiques et acoustiques très performantes et, surtout, ils régulent parfaitement l’humidité et la chaleur des espaces à vivre, contribuant ainsi à rendre l’atmosphère plus saine.

Cependant, ils sont moins souples et ne conviennent pas pour des surfaces irrégulières. Par contre, ils sont légers et se découpent facilement. De plus, ils sont hydrophobes et sont ainsi adaptés aux environnements humides. On distingue le polystyrène expansé (frigolite), dont la valeur isolante est inférieure aux autres matériaux synthétiques, le polystyrène extrudé et le PUR, disponible en panneaux recouverts d’un revêtement en bitume ou en aluminium. Le PIR, mousse de polyisocyanurate, est l’un des meilleurs isolants du marché actuellement, il est surtout utilisé pour les toitures plates.

Malheureusement, ils sont souvent plus chers à l’achat vu qu’ils sont moins utilisés, c’est pourquoi les régions accordent un supplément de prime de 3 euros/m2 en cas d’utilisation d’un matériau d’isolation naturel. Citons la laine de mouton qui possède des qualités d’isolation thermique et de régulation exceptionnelles liées à la constitution originale de ses fibres. La kératine qu’elle contient absorbe et élimine certains gaz toxiques contenus dans l’air ambiant. Elle est la seule fibre naturelle non inflammable.

Les isolants écologiques suscitent encore bon nombre de questions quant à leurs performances réelles : quels sont leurs qualités, leurs défauts, leurs avantages par rapport aux isolants synthétiques ?

On utilise la cellulose pour l’isolation des murs et des combles. Pour l’isolation des murs, elle est injectée sous pression afin de remplir complètement la cavité et de combler tous les vides : elle assure ainsi un isolant continu, sans joint, et une grande étanchéité. De plus, elle procure une excellente isolation acoustique.

Choisir un isolant naturel, c’est choisir un matériau renouvelable à faible « énergie

Plus d’infos : www‌.‌ecobati.be et www‌.‌consoglobe‌.‌com

Les isolants écologiques

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La ventilation double flux Une maison bien isolée veut dire aussi une maison bien ventilée. Pour ce faire, les unités double flux sont la meilleure solution afin de garantir un confort dans l’habitation. En effet, ce système permet de ventiler votre habitation d’une manière permanente en récupérant l’énergie grâce son échangeur de chaleur. Cet échangeur permet une récupération de chaleur jusqu’à 92 % suivant les modèles. Le principe consiste à extraire l’air chaud et humide des pièces telles que la cuisine, la buanderie, la salle de bain et d’amener de l’air neuf filtré et réchauffé dans les pièces de vie. Un système avec échangeur rotatif permet également de contrôler le taux d’humidité.

Notre bureau d’étude examine les faisabilités techniques et vous guide vers la meilleure solution, élabore les plans et les schémas utiles à l’installation. Service aux architectes : prise en charge de projets de l’étude à la réalisation. Nous distribuons les meilleures marques BC Tech est grossiste pour les marques Zehnder Group, Lemmens, Vent-Axia, et importateur pour la marque Salda, un groupe avec échangeur rotatif. L’entreprise fournit également le gainage et met à votre disposition un stock permanent de gaines en acier galvanisé à double joint, de gaines Uniflex+ et Isocomplus. Nous assurons le service après-vente BC tech est en permanence à l’étude de nouvelles solutions et de nouveaux produits dans le domaine de la ventilation.

Dot-it-Yourself et économisez 40 % BC Tech propose également des kits de ventilation avec gaines à installer soi-même pour une économie d’environ 40 %. Nous réalisons l’étude et le plan de pose afin de vous guider dans l’installation, un technicien est à votre disposition en cas de besoin. Mise en service et réglage par technicien qualifié. Kit de départ maison 3 chambres : ± 3850 € HTVA

Les intérieurs La ventilation ne fait pas seulement partie intégrante du confort thermique, elle en est l’indispensable complément. Donc, pas d’isolation thermique adéquate sans un système de ventilation adapté.

Habitation bien ventilée = hygiène et confort Auparavant, on accordait très peu d’importance à la ventilation, parce qu’elle se faisait de manière « naturelle », car les bâtiments n’étaient pas très étanches et l’air circulait suffisamment. Aujourd’hui, dans des habitations très étanches, il convient d’assurer une ventilation efficace et sans incidence sur la consommation d’énergie. Pas question donc d’ouvrir les fenêtres pour aérer. Place à la ventilation continue et contrôlée qui permet de garantir un climat intérieur sain dans nos maisons. La norme belge en matière de ventilation (NBN D50-001) impose un taux de renouvellement minimum du volume d’air de l’habitation, mais n’impose aucune méthode pour l’atteindre. La valeur de base du renouvellement d’air est de 3,6 m3 par heure et par m2. Cette valeur de base est complétée par des valeurs minimum (obligatoires) et maximum (recommandées), qui varient selon les types de locaux. Il faut idéalement tenir compte du choix du système de ventilation dès le début du projet de construction : prévision du réseau des conduits, accessibilité pour l’entretien et répartition des pièces du bâtiment afin de limiter le parcours que l’air doit effectuer. Grâce à un projet bien conçu, on peut réaliser une économie substantielle sur les matériaux et l’installation. À noter que les normes en vigueur sur les débits de ventilation ne s’appliquent qu’aux constructions neuves et aux extensions importantes. En cas de rénovation, l’obligation minimale concerne uniquement le placement de châssis munis de grilles de ventilation.

Système A : alimentation et évacuation naturelles Le système A se compose de grilles réglables pour l’arrivée d’air et de conduits amenant l’air vicié vers la sortie, généralement par le toit. © Zehnder Group

Système B : Principe de alimentation mécanique, fonctionnement En pratique, l’air vicié ou humide est aspiré, évacuation naturelle par le système de ventilation, hors des pièces Ici, l’alimentation est dite mécanique parce qu’elle est assistée par des ventilateurs. Il est peu utilisé dans les maisons.

qui l’ont généré (cuisine, salle de bains, toilettes). De l’air frais est amené simultanément par le même système dans les pièces à vivre et les chambres à coucher.

Système C : alimentation naturelle, évacuation mécanique

Un échangeur de chaleur à haut rendement est monté dans l’unité de ventilation ; il récupère la chaleur intrinsèque de l’air vicié, qui est chaud en général, et réchauffe l’air frais entrant, ce qui est plus confortable et ne nécessite pas que le chauffage compense l’écart de température provoqué par l’arrivée d’air frais.

Le système C se compose d’une arrivée d’air par des grilles dans les châssis ou les façades pour les pièces dites « sèches » et d’un système d’extraction mécanique dans les pièces humides. Le système d’extraction fonctionne en continu ce qui engendre des pertes thermiques importantes. Cependant, il existe aujourd’hui des systèmes « intelligents » qui travaillent uniquement quand le taux d’humidité ou de CO2 est trop élevé dans la pièce.

Système D : alimentation et évacuation mécaniques C’est la ventilation mécanique contrôlée : les spécialistes s’accordent pour dire que c’est le meilleur système actuel et particulièrement la ventilation double flux, doublée d’un puits canadien. Ce système est plus coûteux que la ventilation naturelle, tant à l’achat qu’à l’utilisation, car il consomme de l’électricité, mais si on lui associe un système de récupération de chaleur, les économies d’énergie contrebalancent rapidement les frais d’installation et de fonctionnement.

Combien ça coûte ? Pour un débit de 250 m3/h, les prix varient de 1.600 € (A) à 2.600 € (B) et de 3.000 € (C) à 5.200 € (D) et 6.300 € (D avec échangeur de chaleur). La Région Wallonne octroie une prime équivalant à 75 % de l’investissement global avec un maximum de 1.500 € par système de récupération de chaleur installé dans le logement. Cette prime n’est pas cumulable avec la prime « Maison passive ». La Région Bruxelloise est plus généreuse, avec la prime B8 : • système centralisé avec récupération de chaleur et régulation (apport et extraction) (rendement de l’échangeur ≥ 75 %) : 2.500 € ; • système centralisé à la demande avec régulation (extraction uniquement) : 1.250 € ; • système individuel à la demande avec régulation (extraction ou pulsion) : 50 €. Cette prime n’est pas cumulable avec la prime B10 maison passive/basse énergie.

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Les intérieurs Qu’il soit dur ou souple, le revêtement de sol idéal est celui qui s’harmonise avec votre intérieur, qui convient à la pièce et à son usage, qui s’accorde à votre budget, qui est durable et si possible écologique.

Revêtements de sols d’aujourd’hui : beaux, pratiques et durables Le carrelage a eu son heure de gloire dans le passé. Ensuite, il a été boudé pendant un long moment, puis il nous est revenu en force, et sous divers aspects. On le trouvait trop froid, il s’est fait plus chaleureux.

Les revêtements de sol souples Le linoléum Les fabricants de revêtements souples ont cherché à redorer leur blason : plus résistants, plus faciles d’entretien et plus design, ils reviennent nous séduire en force. Avec la vague du durable, le linoléum, qui est un produit 100 % naturel, reprend ses droits. Il se compose d'un mélange d'huile de lin, de farine de bois, de chaux et de jute.

Dites plutôt « carreaux » Les carreaux céramiques sont fabriqués à base de terra cota (terre cuite) : c’est le type de cuisson et le type de finition qui donnent leur caractère aux différents types de carreaux.

Le grès cérame Les simples carreaux d’argile cuite sont poreux et non étanches, et leur couleur se limite au beige ou au brun. Le grès cérame est lui aussi réalisé à partir de terra cota, mais à laquelle ont été ajoutés des minéraux. En outre, les carreaux sont cuits à des températures plus élevées.

couche d’émail : ils se déclinent dans une large gamme de couleurs. On les utilise pour les murs, car ils sont moins résistants, mais sont néanmoins adaptés à un sol de salle de bain, où l’on circule plus légèrement chaussé.

Le grand format Il existe divers formats, carrés ou rectangulaires. Aujourd’hui, la tendance est au grand format : 60 x 60 cm, 100 x 100 et même 120 x 120 cm ou 100 x 300 cm ! Les carreaux sont rectifiés pour pouvoir réaliser des joints très fins, pour un effet visuel incomparable. Ils sont réalisés dans une épaisseur la plus fine possible, afin de faciliter la pose en rénovation.

Ces carreaux sont quasi inusables et peuvent être placés à l’extérieur, car ils sont résistants au gel. Ils peuvent être vitrifiés à l’aide d’une couche d’émail. Les carreaux non vitrifiés sont plus sobres et leur gamme de couleurs est plus restreinte. Auparavant, ils étaient mouchetés, mais aujourd’hui, on trouve des carreaux unis, et on a le choix entre mat ou satiné.

Les tendances

La faïence

On l’aime brillant, satiné ou très mat, ou encore patiné. Il s’harmonise parfaitement avec les intérieurs contemporains dont il met en valeur le mobilier épuré.

Les carreaux de faïence sont réalisés à partir d’une terra cotta revêtue d’une

Ces dernières années, on a vu des carreaux au design surprenant : couleurs ultra-branchées, motifs imprimés, formes organiques … il n’y a pas de limite ! L’imitation est dans l’air du temps : le carrelage imite le bois, le béton, le ciment, le métal, la pierre grise ou noire …

Il est disponible dans des formes et des couleurs variées et dans divers motifs : réguliers, à compartiments, moucheté, marbré, à filaments fondus entremêlés, etc. Il est disponible en bandes de différents formats et en dalles ; des accessoires décoratifs permettent de réaliser une finition soignée : bords, coins, plinthes. Le linoléum est facile à nettoyer et à entretenir : il est antistatique et antibactérien, donc très sain. Un petit coup de serpillière ou de balai microfibre et le tour est joué.

Le vinyle Le vinyle est, par contre, un revêtement de sol synthétique élastique (PVC), comprenant plusieurs couches : une couche inférieure, une couche protectrice en fibre de verre, le motif et une couche supérieure. Il existe différentes qualités de vinyle : plus la couche supérieure est épaisse, plus il est résistant et durable. Certains vinyles sont dotés d’une couche de protection supplémentaire qui accroît leur résistance aux rayures et à l’usure. Le vinyle « tissé » comprend un peu de polyester, il est très résistant à l’usure et d’entretien facile. Mais il ne convient pas pour les pièces humides, ni au chauffage par le sol. Vous pouvez bien sûr installer ces revêtements vous-même, mais vous éviterez tout problème et le résultat final sera impeccable si vous faites appel à un professionnel. Moduleo, c’est nouveau et c’est belge : il s’agit de dalles et panneaux en vinyle, modulaires, au look très naturel, très résistants, convenant pour tous les sols, contenant jusqu’à 50 % de matières recyclées et faciles à poser, puisqu’ils se laissent clicker ou coller (Moduleo - www.tintto.be). Quick-step propose également des vinyles faciles à poser dans l’esprit nature très tendance (www‌.‌quick‌-‌step‌.‌be).

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Les intérieurs Peintures et papiers peints donnent une âme à vos murs, qu’ils diffuseront ensuite dans toute la pièce et qui aura un effet positif sur le mental des habitants. C’est pourquoi il importe de bien choisir …

Des murs harmonieux, toniques, décoratifs … le résultat dépend uniquement de vous ! Habiller vos murs pour que vos pièces à vivre soient à la fois harmonieuses et relaxantes, mais aussi vivantes et tonifiantes, est tout un art qui demande un certain temps de réflexion. Quand vous avez déterminé les couleurs qui vous plaisent le plus, celles dont vous ne vous lasserez pas, n’hésitez pas à faire des essais pour être tout à fait sûr(e) de l’effet produit. Les décorateurs d’intérieur prescrivent la règle de trois couleurs maximum dans une pièce. Ces couleurs peuvent être voisines sur le cercle chromatique afin de créer une harmonie. Vous pouvez également choisir des couleurs en opposition sur ce même cercle, afin, au contraire, de créer un effet de contraste. Enfin, vous opterez pour des couleurs diamétralement opposées et cependant dites « complémentaires », si vous recherchez l’originalité et une dynamique particulière.

Faites des essais Si vous ne parvenez pas à vous décider, si vous avez peur du résultat, peignez de larges bandes de papier dans les couleurs qui vous plaisent et épinglez-les au mur pendant quelques jours. Cela vous donnera un aperçu du résultat final. Progressivement, vous ôterez celles qui ne vous plaisent plus autant ou qui vous semblent ne pas convenir à l’ambiance de la pièce, et vous arrêterez votre choix sur celles qui ont « tenu la route ».

Quelles couleurs pour un salon ? Le salon est la pièce de vie par excellence, celle où l’on se détend, seul ou en famille, celle où l’on reçoit les membres de sa famille

et les amis. Il est souvent recommandé de choisir des couleurs neutres pour cette pièce, parce qu’on y séjourne plus longtemps qu’ailleurs et que ces couleurs favorisent le repos et la détente. De plus, elles agrandissent la pièce. En alternative au blanc, vous avez à votre disposition les marron glacé, taupe, gris, lin et sable.

habitants pendant le repos. Cette couleur délimitera l’espace canapé dans un grand séjour comprenant également la salle à manger. Veillez toujours à choisir une peinture mate pour les couleurs vives. De même, si vos murs ne sont pas parfaits, évitez la peinture satinée qui souligne les défauts.

Les couleurs neutres permettent un mobilier coloré ou une déco originale qu’elles mettront parfaitement en valeur. Vous pouvez aussi opter pour une couleur plus dynamique pour les boiseries comme les encadrements de portes et les portes elles-mêmes.

Les tons vifs du moment

Si vous souhaitez peindre un pan de mur dans une couleur forte, appliquez-la sur le mur derrière le canapé : cela éveillera la pièce, lui donnera son cachet, sans agresser les

Pour une application sur un pan de mur ou sur certains accessoires, les couleurs tendance actuelles sont le rouge, l’aubergine, le violine, le bleu électrique, l’orange et le vert anis. Restez branchés, ça change chaque année !

Le papier peint d’aujourd’hui La tendance 2014, ce sont les motifs « classiques » remis au goût du jour : des formes graphiques et géométriques épurées, en noir et blanc, mais aussi en gris argent, créent une ambiance moderne à partir du charme d’autrefois. Les fleurs, les rayures et les motifs ondulés incitent à l’optimisme.

Les couleurs fluo accentuent cette sobriété et apportent une note de fraîcheur. Le recours aux paillettes est également d’actualité : des touches brillantes qui apportent une impression de luxe, de noblesse. Et, bien sûr, la référence à la nature ! La pierre, les motifs « bois », les formes organiques se retrouvent sur les papiers peints, comme sur les tissus d’ameublement, dans des couleurs chaudes et poudrées au charme sensuel et reposant. Non, le romantisme n’est pas mort …

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Les espaces à vivre

Une chambre pour vivre ses rêves d’enfant Les chambres d’enfant évoluent avec les enfants et deviennent, dès l’âge de l’entrée à l’école primaire, un espace de vie où ils passent une grande partie de leur temps : dormir, étudier, jouer … Un espace qui doit être bien organisé pour que chaque activité se déroule bien, sans interférence sur le sommeil et le travail scolaire, mais où les enfants pourront jouer en toute liberté.

La chambre d’enfant est un véritable petit studio où prennent place le lit, bien sûr, mais aussi une garde-robe, un bureau et un espace de jeu rempli de jouets … Les enfants occupent une grande place dans nos vies et dans notre société, et le marché met à leur disposition de multiples produits pour tous les instants de leur vie. Les enfants doivent se sentir bien dans leur chambre, un espace où ils pourront s’épanouir jour après jour. L’agencement de cette chambre est donc primordial pour qu’ils se plaisent dans « leur » décor et qu’ils adorent y passer du temps.

Le dodo Les fabricants offrent des dizaines de possibilités pour

le sommeil de nos enfants : à côté des petits lits très sages de notre enfance, les enfants ont aujourd’hui à leur disposition des lits composés multifonctions. Le lit « cabane » comblera les petits aventuriers qui rêvent de dormir dans la nature. Il en existe de plusieurs styles, par exemple, en bois clair à l’aspect vieilli, muni de deux larges pans qui s’ouvrent et se ferment … La cabane peut être bâtie sur pilotis et comporter un bureau escamotable et plusieurs espaces de rangement, dont une garde-robe. Pour les filles, des ensembles plus féeriques, où elles pourront rêver d’être une princesse

Des accessoires de rêves ! Décorer la chambre des enfants est une source de plaisir pour les parents : c’est un peu retrouver son enfance à soi que de créer pour ses enfants un univers féerique plein de couleurs. À votre disposition, une foule d’éléments déco, à choisir avec eux bien sûr.

Des tapis ludiques en forme d’étoile, de cœur … avec des motifs, comme un tapis « marelle » où le jeu est reconstitué dans la fibre. Les tapis peuvent servir à délimiter les espaces dans une chambre. Si le sol est un parquet, ils protégeront les lattes de bois et seront confortables pour jouer assis ou couché sur le ventre.

endormie dans son château, ensembles tout aussi bien conçus pour un usage multiple. Les housses de couette ajoutent encore leur part de bonheur : aventure et voiture pour les garçons, fleurs et nature pour les filles, il en existe pour tous les âges et tous les goûts. Votre enfant fera de beaux rêves …

Les bureaux d’enfants sont très pratiques, avec des espaces de rangement bien pensés, situés sous la table de travail, pour y ranger les classeurs, et un tiroir pour les bics, les crayons, les gommes et autre taille-crayon. Une étagère d’angle, à poser sur le bureau, ou à suspendre, permettra de ranger les livres qui sont ainsi très faciles d’accès.

Les devoirs

Les jouets

Les parents prévoient bien sûr la scolarité de leurs enfants lors de l’aménagement de leurs chambres. À partir de l’âge de 6 ans, ils ont besoin d’un bureau pour y ranger les cahiers et les livres de classe, et pour y faire leurs devoirs.

L’espace jouets est souvent source de tracas pour les parents. Les enfants ont beaucoup de jouets, trop même, et, dès lors, leur rangement constitue un véritable casse-tête. Là aussi, les fabricants ont pensé à tout. À côté du bon vieux coffre à jouets, qui devient vite un capharnaüm, vous pouvez faire l’acquisition d’une étagère à fixer au sol et contre le mur, offrant des casiers de rangement. Les boîtes en plastique colorées qui s’empilent et se rangent contre le mur constituent un univers déco et rigolo.

Les fabricants conçoivent des bureaux faciles à caser dans une chambre. À côté de l’espace bureau ménagé sous le lit superposé, il y a les bureaux d’angle qui s’adaptent parfaitement à un coin de la chambre sans occuper beaucoup de place.

Des coussins, bien sûr, qui racontent des histoires, avec des représentations d’animaux, de héros de dessins animés … Et de grands coussins moelleux pour se vautrer en jouant. Des lampes de chevet classiques, mais dont l’abat-jour est décoré de motifs ludiques, et des lampes en forme d’animaux : coccinelle, lapin … en PVC coloré pour une

ambiance encore plus magique et rassurante. Et des déco murales à profusion, un choix inouï qui ravira vos petits. Très tendance, les collections de stickers à coller sur un mur, par exemple des petits paysages champêtres avec arbre, fleurs et papillons … ou motifs sports, voitures, aventures …

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Les espaces à vivre Un bureau, une bibliothèque sont des espaces privilégiés que l’on aime avoir à la maison. Et si on faisait d’une pierre deux coups ?

Le bureau-bibliothèque, un espace de calme à la maison Si vous désirez consulter un dossier urgent pour le travail, faire tranquillement une recherche sur Internet, ou tout simplement lire au calme, bien calé dans votre fauteuil préféré, il vous faut un espace bien délimité, à l’abri des éclats de rire de vos enfants et des autres éléments sonores de la maison. © Mathys

Si vous disposez d’une pièce, par exemple une petite chambre qui ne sert plus qu’au rangement, vous pourriez envisager d’en faire un bureau-bibliothèque. Parfaitement aménagée, cette pièce peut devenir un havre de paix permettant aux habitants de la maison de se retirer quand c’est nécessaire.

Le bureau De nos jours, un bureau est essentiellement un meuble sur lequel déposer un ordinateur, le plus souvent un portable. Il n’est donc nul besoin qu’il soit imposant, au contraire, les fabricants mettent aujourd’hui à notre disposition des « secrétaires » adaptés à notre temps. Il s’agit de jolis petits meubles au design épuré, en stratifié blanc ou en bois clair, dont la table mesure environ 135 sur 55 cm. Ils sont équipés d’un grand tiroir sous la tablette, ou de trois tiroirs situés à gauche ou à droite du meuble, ou disposés en série sur le dessus. Mais il existe aussi

des modèles « à l’ancienne » pour les nostalgiques et les intérieurs plus classiques, de très belles répliques des secrétaires d’antan. Pour une assise confortable, vous trouverez des chaises de tous les styles et vous choisirez une chaise-fauteuil assortie à votre bureau, ou, au contraire, un siège original qui mettra de la gaieté dans cette pièce dédiée au travail et à la lecture. Il existe des reproductions de fauteuils de bureau, en moins grande taille, mais équipés du mécanisme pivotant.

La bibliothèque Des bibliothèques de tous les styles et de toutes les dimensions sont aujourd’hui à notre disposition afin de créer un espace bibliothèque design et rationnel. Votre choix se portera évidemment sur le meuble qui correspond à la quantité de livres à ranger, en prévoyant des espaces pour les revues et magazines, placés dans des porte-revues adéquats.

Si vous disposez d’un pan de mur complet, c’est magnifique : vous pouvez faire l’acquisition d’un ensemble harmonieux qui mettra en valeur la pièce et offrira un espace de rangement idéal et esthétique. Sinon, il vous faudra faire preuve de créativité et réaliser vousmême un ensemble à partir d’éléments à assembler, voire à partir d’éléments de récupération comme les caisses à vin. Vous pouvez les laisser « brutes » ou les peindre, dans une ou plusieurs couleurs, l’intérieur et l’extérieur, ou seulement un côté … Vous trouverez des éléments de bibliothèque modulable, à agencer selon vos besoins et votre créativité, des éléments rectangulaires ou carrés, avec ou sans porte, de diverses couleurs qui formeront un ensemble graphique et coloré, et apporteront une touche de dynamisme. Bien sûr, vous pouvez aussi faire appel à un menuisier qui vous fabriquera une bibliothèque sur mesure, selon vos goûts et vos

besoins, et dans votre bois préféré, en harmonie avec le style de la pièce. Si la pièce est trop petite, vous pouvez installer des éléments de bibliothèque en hauteur et placer les fauteuils ou le canapé en dessous, contre le mur. N’hésitez pas à faire des essais avec des éléments en carton représentant les meubles.

Fauteuil ou canapé ? La lecture est souvent plus confortable dans un fauteuil, mais rien ne vous empêche d’y ajouter un canapé, au cas où les enfants souhaiteraient également lire dans un endroit privilégié. Vous les choisirez douillets et confortables, la pièce pouvant également servir pour une courte sieste en rentrant du travail. N’oubliez pas le petit guéridon pour accueillir votre tasse de thé ou de café, un verre d’eau …

Soignez l'éclairage ! Dans cette pièce dédiée à la lecture, l'éclairage a son importance pour créer une ambiance propice au repos et à la détente, mais permettant également de lire confortablement.

subtilement les livres. Une source de lumière directe, d’intensité calculée, sera placée au-dessus du fauteuil pour un grand confort de lecture.

Un éclairage indirect, en plusieurs points, mettra la bibliothèque en valeur. Cela peut se faire à l’aide de réglettes LED éclairant

Une lampe de bureau éclairant bien toute la surface de la table vous permettra de travailler sans vous fatiguer les yeux. Baticonfort n°69 | Automne 2014

Le rangement est un élément clé de nos habitations d’aujourd’hui que l’on souhaite très « clean » et sans désordre. C’est l’esprit zen qui nous impose cela et c’est tant mieux !

Le dressing ou la manière intelligente de ranger ses vêtements Le véritable dressing est une pièce sans fenêtre réservée au rangement des vêtements et accessoires et située à proximité de la chambre à coucher ou de la salle de bain. Réservé autrefois aux grandes maisons dotées de plusieurs chambres, il est aujourd’hui à la portée de tout le monde et correspond à une évolution du mode de vie. Le dressing, c’est aujourd’hui la manière intelligente de ranger ses vêtements, mais c’est aussi accéder à un certain luxe et valoriser son image sociale.

Si vous faites construire, la conception de la maison inclura d’office une « dressing-room ». Si vous achetez une maison et que vous la rénovez selon vos goûts, une petite chambre pourra jouer ce rôle, sinon, le dressing peut aussi trouver sa place dans la chambre à coucher, s’il est conçu de manière à ne pas « manger » l’espace. Par ailleurs, on voit également de plus en plus des placards situés dans le hall de nuit et servant de dressing, ce qui permet d’occuper l’espace de manière rationnelle et de désencombrer les chambres. Le budget peut être assez élevé, notamment dans le cas du sur mesure (jusqu’à 10.000 euros et plus), mais il est tout à fait possible de concevoir un dressing bien équipé pour un budget de 500 à 1.000 euros).

Un dressing à créer soi-même Vous trouverez facilement les divers éléments qui composeront votre dressing dans les magasins de meubles. Quand vous avez choisi votre style, réalisez sur papier (ou sur ordinateur) un plan précis de votre futur dressing en notant les dimensions des murs et en reportant celles des différents éléments choisis. Il existe des éléments de coins pour un dressing en continu sur deux ou trois côtés.

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Les fabricants mettent aussi à votre disposition de nombreux équipements facilitant le rangement et l’accès aux vêtements et accessoires : étagères, tiroirs, penderies hautes et basses, tringles à pantalons, à foulards ou à cravates …

L’agencement de votre dressing Un dressing bien conçu est un savant mélange de penderies, d’étagères et de tiroirs. La quantité et l’emplacement de ces trois types de rangements se choisissent selon vos souhaits et vos besoins. Les penderies sont très prisées, car elles ne plissent pas les vêtements et permettent d’avoir une vue d’ensemble lorsque vous choisissez un vêtement. Les étagères accueilleront les pulls et les T-shirts. Les tiroirs permettent de ranger de manière très accessible les sous-vêtements, les chaussettes, les bas, les ceintures, les foulards et même les bijoux … Au sein des tiroirs, des compartiments amovibles assurent un rangement bien ordonné. Le bas du dressing, équipé par exemple de grands tiroirs ou de jolies caisses à couvercles, permet de ranger des chaussures et divers éléments que l’on n’utilise pas souvent ou réservés à une saison.

Les espaces à vivre © Camber

Le dressing sur mesure Le placard-dressing Il vaut mieux recourir à la réalisation sur mesure si les dimensions de la pièce sont hors normes ou si des parties sont difficiles d’accès, comme c’est le cas en sous-pente. Le sur mesure permet en effet d’utiliser l’espace de manière optimale. Des fabricants proposent des dressings sur mesure, réalisés avec des matériaux de qualité dans un design contemporain. Le coût dépend des matériaux, du type de portes et de l’équipement, il est compris entre 400 et 1200 € le mètre courant HTVA.

Un placard est un espace de rangement ménagé dans un mur et pourvu d’une ou de deux portes. Le placard-dressing prend peu de place et se compose généralement d’une penderie et de tablettes. Afin de gagner encore de l’espace, vous choisirez des portes coulissantes ou pliantes. Le placard-dressing peut être installé n’importe où dans la maison, là où un espace est disponible. Par exemple, dans l’entrée afin d’y ranger les manteaux, les vestes,

les écharpes, les bérets et les chapeaux. Il peut être équipé de tiroirs dans le bas et accueillir les chaussures. Il peut aussi trouver sa place dans le hall de nuit ou dans une chambre. Dans ce cas, il peut être plus vaste, par exemple tout un pan de mur, et remplacer complètement le dressing. Idée déco : les portes peuvent être peintes dans des couleurs au goût du jour et repeintes après quelques années quand votre besoin de changement vous le demande.

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Du gaz sans raccordement au réseau de gaz naturel ? Il y a moyen de faire plus simple

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Les espaces techniques

Le chauffage par le sol consiste à chauffer la surface entière de plancher à une température maximale de 29 °C. La transmission de la chaleur se fait essentiellement par rayonnement.

Le chauffage par le sol : confort et économies Le chauffage par le sol est un système de chauffage très confortable tout en étant esthétique. Il diffuse la chaleur par rayonnement de manière uniforme, est économique, ne nécessite que très peu d’entretien et n’engendre pas de déplacement de poussière dans la maison. La température au sol est un élément très important, elle ne doit pas dépasser 29 °C, car trop de chaleur est désagréable et mauvaise pour les pieds et les jambes. Grâce à la répartition uniforme de la chaleur sur la surface du sol, le thermostat peut être baissé de 2 °C sans perte de confort ni de chaleur. Ce type de chauffage nécessite une bonne étude et un placement par un professionnel. Celui-ci vous conseillera la meilleure solution et le thermostat adéquat pour que votre système de chauffage par le sol vous donne le meilleur de lui-même.

Avantages Le chauffage par le sol produit une chaleur par rayonnement, ce qui contribue au maintien de l’humidité relative dans la pièce chauffée. La chaleur est constante et se propage dans toute la pièce, aux parois, aux objets et aux occupants qui, à leur tour, renvoient la chaleur. Pas besoin de radiateurs, la surface des murs est donc utilisable à 100 %. La consommation en énergie diminue, car les températures de chaudière sont moins élevées.

Le chauffage par le sol n’exige pratiquement aucun entretien et ne fait pas circuler la poussière dans la pièce comme c’est le cas d’un chauffage par convection. Il existe deux types de système.

Le système à l’eau chaude Il s’agit d’un réseau complexe de tuyaux parcourant la chape de plancher suivant un maillage plus ou moins serré et dans lesquels circule l’eau. Plus l’espace entre les tuyaux est réduit (10 cm conseillés),

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Les espaces techniques moins la température doit être élevée, ce qui est plus économique et protège les tuyaux. Il s’agit d’un système inerte, ayant besoin d’un temps de chauffe relativement long, il est donc nécessaire de le combiner à une régulation dépendant de la température extérieure. D’autre part, le mitigeur thermostatique permet, quant à lui, une température préréglée dans les tuyaux, indépendamment de la température extérieure.

Inconvénient Le prix de l’installation du système à l’eau chaude reste son principal défaut : le schéma de pose complexe des tuyaux de circulation de l’eau chaude est relativement coûteux en matériaux et heures de travail. De plus, il exige un système de régulation complexe et cher et est difficile à mettre en oeuvre en rénovation.

Le système électrique Ce système moins connu est particulièrement adapté aux projets de rénovation. Il s’agit de câbles chauffants, parcourus par un courant électrique, que l’on place sous le revêtement de sol. Contrairement au système à l’eau chaude, le système électrique émet rapidement de la chaleur. Afin de minimiser l’inertie, le recouvrement du système ne devra pas dépasser 5 cm. La régulation se fait pièce par pièce, via un thermostat d'ambiance associé à une sonde de température. À noter qu’il existe aussi un système à accumulation combinant le système de sol chauffant avec un ou plusieurs systèmes d’appoint (plinthes ou plafond chauffants, par exemple). Dans ce cas, la chape sera plus épaisse, car on utilisera son inertie pour stocker les calories durant la nuit (compteur bi-horaire), calories qu’elle

restituera ensuite durant la journée. Lorsque la température extérieure est très basse, la source d’appoint entre en action pour fournir le complément.

Une bonne isolation Pour éviter les pertes de chaleur importantes vers le dessous du plancher, il convient de lui adjoindre une isolation suffisante, constituée de bandes périphériques et de plaques de sol qui isolent le tuyau ou le câble du support et des murs.

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Les espaces techniques Quel âge a votre chaudière actuelle ? Les performances d’une chaudière diminuent déjà après 15 ans. Les installations de plus de 20 ans consomment énormément d’énergie.

Chaudière au mazout, chaudière au gaz : que choisir ? Une chaudière se choisit en fonction de ses besoins réels : taille du logement, type de chauffage installé (radiateurs, plancher chauffant) et contraintes du bâtiment. L’élément déterminant sera cependant votre besoin en eau chaude sanitaire et le type de production d’eau chaude. Votre spécialiste en chauffage vous conseillera sur la puissance qui vous permettra de réaliser un maximum d’économies.

Chaudière au gaz Remplacer une installation de chauffage ancienne par une chaudière au gaz à condensation permet de réaliser une économie d’énergie pouvant aller jusqu’à 35 %. Il existe des chaudières gaz au sol et des chaudières murales. Elles peuvent être destinées au chauffage seul ou combiner la production d’eau chaude sanitaire. Les modèles au sol produisent de l’eau chaude à accumulation intégrée, et les modèles muraux peuvent produire de l’eau chaude de manière instantanée, à micro accumulation et à accumulation intégrée ou séparée. À noter que le propane est aussi une source d’énergie alternative intéressante. Il est possible de passer au gaz naturel lorsque le raccordement au réseau est réalisé.

Chaudière à condensation Ces chaudières sont considérées aujourd’hui comme les plus efficaces, car elles récupèrent la chaleur contenue dans la vapeur d’eau issue de la combustion.

Au lieu d’être évacuées entre 110 et 250 °C, les fumées sont refroidies au maximum. Le gain peut aller jusqu’à 15 % par rapport aux meilleures chaudières à haut rendement, ce qui porte celui-ci à plus de 100 %. Le principe de la basse température, adapté à la plupart des chaudières actuelles à condensation, améliore encore leurs performances. Équipées d’un double flux pour le gaz ou d’une isolation perfectionnée, elles sont particulièrement adaptées au chauffage par plancher chauffant ou par radiateurs à chaleur douce. Tous les types de chaudières existent en version condensation et dans une plage de puissance allant de 8 à 65 kW et plus. Votre chauffage sera particulièrement économique grâce à un investissement réduit et une consommation faible. Il le sera encore plus si vous couplez un système solaire à votre chaudière. La Région Wallonne octroie une prime de 450 € pour l’installation d’une chaudière au gaz naturel, simple ou double service, à condensation ou d’un générateur d’air à condensation fonctionnant au gaz naturel. Infos : http:‌//‌ energie‌.w ‌ allonie‌.b ‌ e

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Chaudière au mazout Grâce aux avancées technologiques de ces dernières années, le chauffage au mazout est devenu sensiblement plus écologique et plus économique. De grandes améliorations ont été apportées aux chaudières et aux brûleurs et les installations actuelles offrent des rendements élevés et consomment nettement moins qu’auparavant.

généralement plus silencieux, mais le brûleur externe peut en principe être remplacé par un brûleur gaz. Puissantes et évolutives, ces chaudières peuvent de plus en plus fonctionner directement avec un plancher chauffant. Le remplacement de votre ancienne chaudière par une chaudière à mazout à condensation peut engendrer une économie de 24 %.

Vérifiez si la chaudière au mazout porte le label Optimaz, voire Optimaz-Elite. Ce label constitue une garantie de qualité, de respect de l’environnement et de rendement élevé.

Entretien de votre chaudière ! En Wallonie comme à Bruxelles, la fréquence du contrôle obliga-

toire dépend du type de combustible. Pour les combustibles solides et liquides (comme le mazout), le contrôle est annuel, tandis que pour le gaz, le contrôle doit s’effectuer tous les trois ans. Cet entretien doit être effectué par un chauffagiste agréé. Avec une chaudière bien entretenue, vous consommez moins et vous prolongez la durée de vie de votre installation.

Les chaudières au mazout existent principalement en version au sol, mais il existe déjà des versions murales. Les chaudières avec eau chaude sanitaire accumulée intégrée sont très performantes même en cas de gros besoins. L’eau chaude est réchauffée en instantané pour les petits puisages et la réserve (de 80 à 170 l) apporte un supplément en cas de débit plus important. Les chaudières sol sont devenues plus compactes et plus légères, le corps de chauffe est soit en fonte, soit en acier. Vous avez le choix entre un brûleur intégré ou un brûleur externe : le brûleur intégré est

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RV 80 céramique kW 2.8 - 8.0 H X L x P : 997 x 512 x 485 mm Capacité réservoir : 15 kg Poids : 123 kg Volume de chauffe : 160 m3 Consommation / h : 0,7 à 1,7 kg/h Rendement : > 85% Autonomie : 9 à 20 h. Existe en Blanc, Noir, Bordeaux, Terre d’Orient

H X L x P : 1099 x 525 x 535 mm Capacité réservoir : 25 kg Poids : 130 kg Volume de chauffe : 200 m3 Consommation / h : 0,6 à 2,2 kg/h Rendement : > 87% Autonomie : 10 à 41 h. Existe en Blanc, Gris anthracite, Bordeaux, Noisette

RC 120 kW 2.8 - 12 H X L x P : 1073 x 500 x 540 mm Capacité réservoir : 25 kg Poids : 130 kg Volume de chauffe : 240 m3 Consommation / h : 0,6 à 2,6 kg/h Rendement : > 89% Autonomie : 9,6 à 40 h. 2 sorties air chaud Existe en Blanc, Noir, Noisette, Bordeaux, Parchemin

R 70 kW 2.5 - 7.0 ET BIEN LES. S POE D’AUTRE NDEZ DEMA EPLIANT. NOTRE D

H X L x P : 951 x 440 x 458 mm Capacité réservoir : 15 kg Poids : 92 kg Volume de chauffe : 140 m3 Consommation / h : 0,5 à 1,5 kg/h Rendement : > 85% Autonomie : 9,3 à 30 h. Existe en Blanc, Noisette, Bordeaux, Gris anthracite

Confort et efficacité. Très abordables, propres et faciles à utiliser, les poêles à granulés de bois Hass+Sohn se distinguent par un design moderne et intemporel et symbolisent la perfection en matière de confort de chauffage. Equipés des technologies les plus modernes, ils séduisent par un taux de rendement extrême - allant même jusqu’à 97% à charge partielle !

VOS AVANTAGES :

• un confort d’utilisation inégalé grâce à un allumage électrique entièrement automatique • un poêle statique (sans ventilation) • une efficacité maximale avec un besoin d’espace réduit • une régulation précise et un fonctionnement très économique grâce à la mesure directe de la température des fumées (sonde thermique) • une adaptation entièrement automatique de la puissance de chauffe en fonction de la température ambiante désirée (sonde d’air ambiant) • une qualité maximale grâce à un brûleur en inox de grande qualité • une parfaite vision des flammes grâce à un nettoyage ciblé de la vitre et une forme de brûleur particulière • une faible consommation électrique • une commande simplifiée par écran numérique • un module GSM en option pour un accès à distance via un téléphone mobile (GSM)

MATAGNE-HODY sprl

55, rue de Bouillon B-5555 BIÈVRE Tél. 00 32 (0) 61 51 18 77 Fax : 00 32 (0) 61 65 85 00 www.matagnehody.net E-mail : andcollin@hotmail.com info@matagnehody.com

Les espaces techniques Les combustibles fossiles flambent, au propre et au figuré, une bonne raison pour se tourner vers un combustible écologique et moins cher !

Le chauffage central au bois : pourquoi pas ? Selon les statistiques, la vente de poêles et inserts à bois a progressé de 30 % au cours de trois dernières années. Dès lors, pourquoi pas les chaudières à bois ? Les chiffres nous disent que plus de 8.000 logements belges seraient déjà équipés de ce type de système de chauffage.

Vous avez le choix entre chaudières à bûches, chaudières à plaquettes et chaudières à pellets.

Chaudières à bûches Les fabricants ont développé des modèles de chaudières « à combustion inversée, également appelées » turbo «. Le nom veut tout dire : ces chaudières à bûches de la dernière génération offrent une bien meilleure combustion que les anciennes chaudières » à tirage naturel ». Jugez plutôt : rendement de 75 % contre rendement de 55 % et consommation de bois inférieure de 30 %. Ces chaudières procurent une puissance thermique stable et contrôlée, grâce à une combustion progressive du bois.

La cuve de chargement peut accueillir des bûches de 50 cm, et la durée de combustion peut atteindre douze heures, il est donc inutile de la recharger pendant la nuit. La vidange du cendrier se fait toutes les 2 semaines environ. Ces chaudières sont en général équipées d’un régulateur numérique. À noter que le pouvoir calorifique du bois est optimal après plusieurs années de séchage dans un endroit protégé. Pour favoriser le séchage, il convient de fendre les bûches d’un diamètre de plus de dix centimètres, et les empiler dans un endroit aéré, protégé de la pluie et si possible ensoleillé, avec suffisamment d’écart entre elles, pour que l’air puisse circuler et évacuer l’humidité. Ensuite, le bois sec sera entreposé dans une cave aérée.

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VOUS VOUS CHAUFFEZ ENCORE COMME AVANT ?

Comme vous, DDG ne se contente pas des technologies du passé. Nos poêles et inserts créent non seulement une atmosphère agréable mais contribuent également à la réalisation d’importantes é co n o m i e s d ’é n e rg i e e n c h a uff a nt toute votre maison grâce à son système exclusif de raccordement au chauffage central ! Rendez-vous sur notre site pour en découvrir toutes les possibilités.

www.pastabal.com

fr.ddg.be

L’AGRÉ MENT DU FEU DE BOIS LE CONFORT DU CHAUFFAGE CENTRAL

Le puits climatique Le puits climatique est le nouveau nom du puits canadien ou puits provençal. Il s’agit d’un système de climatisation naturelle pour les habitations et autres bâtiments. Le puits climatique est basé sur la constatation qu’à 1,60 m de profondeur, la température du sol est plus élevée que la température extérieure en hiver et, inversement, elle plus basse en été. Il est également basé sur le principe d’inertie thermique.

Le principe de fonctionnement du puits climatique est de faire circuler de l’air dans un tuyau enterré à environ 2 m de profondeur, air qui sera réchauffé ou refroidit selon la saison, avant d’entrer dans l’échangeur de la ventilation du bâtiment. En été, l’air aspiré, d’une température de 25 à 30 °C, est rafraîchi, entre 15 et 17 °C, en transitant dans le puits. En hiver, l’air froid, à 0 °C, gagne environ 10 °C. En cas de températures entre -15 et -20 °C, l’air sera ramené aux environs d’1 °C. Ces rendements varient en fonction de la qualité des sols : une terre humide ayant un meilleur rendement qu’un sol pierreux et sec. Il s’agit d’un procédé « passif » qui peut s’avérer contre-productif à certains moments de la journée et/ou de l’année, c’est-à-dire plus chaud ou plus froid que l’air extérieur. Afin de contourner cet inconvénient, une entrée d’air en prise directe (non reliée au puits) et une vanne (manuelle ou électrique) permettront d’éviter le puits climatique quand c’est nécessaire. Le puits climatique est particulièrement efficace en cas d’écarts thermiques importants au cours d’une journée ou lors d’un événement climatique extrême de courte durée (tempête glacée). Si vous faites construire, pensez à prévoir un puits climatique, car, dans ce cas, le coût de réalisation est très réduit et il vous fera faire de belles économies.

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Les espaces techniques

Chaudières à plaquettes Les plaquettes offrent le double avantage de coûter sensiblement moins cher que les bûches et de permettre une alimentation automatique de la chaudière, soit par gravité, soit par un système de vis sans fin, acheminant le combustible vers le brûleur. Par contre, elles occupent un volume supérieur de 50 % par rapport aux bûches : il faut donc disposer d’un espace suffisant pour pouvoir les stocker.

Chaudières à pellets Ce système connaît un grand succès à l’heure actuelle ! Les chaudières à pellets fonctionnent selon le même principe que les chaudières à plaquettes, mais elles sont alimentées avec des granulés de bois, connus sous le nom de « pellets ». Deux kilos de pellets représentent la même quantité d’énergie qu’un litre de mazout. Un m3 de pellets produit la même quantité de chaleur que 320 litres de mazout et 2 stères de bois sec. Un m3 de granulés pèse environ 700 kg et évite l’émission de : 850 kg de CO2 en remplacement du mazout et 580 kg de CO2 en remplacement du gaz. Les avantages sont évidents : un pouvoir calorifique élevé, proche de 5 kWh/kg, un rendement de chaudière entre 80 et 90 % et l’automatisation totale de la chaudière en font un système de chauffage offrant le même confort que les installations au mazout et au gaz. Selon les dires des fabricants, les chaudières à pellets permettraient une économie de 40 % sur les frais de chauffage par rapport aux chaudières traditionnelles au gaz ou au mazout. Il existe aujourd’hui des chaudières à pellets dans le même niveau de prix que les chaudières fonctionnant avec les combustibles fossiles.

Infos : www‌.‌leboisenergie.be - www‌.‌ecoconso‌.‌be

L’Écopack, un prêt à 0 % Depuis le 1er mai 2012, l’Écopack est à la disposition des ménages wallons afin de les aider à financer les travaux de rénovation qui rendront leur logement moins énergivore. Les deux organismes officiels chargés d’accorder l’écopack sont la SWCS (Société wallonne du crédit social) et le FLW (Fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie).

Particularités du prêt L’ Écopack a la forme d’un prêt à tempérament et il est destiné uniquement à financer

des travaux dans son logement permettant d’économiser l’énergie.

plus longue pour les faibles revenus, afin que la mensualité soit plus facile à supporter.

À noter qu’il faut réaliser au moins deux travaux différents pour en bénéficier. Le taux d’intérêt est le même pour tout le monde : 0 % !

Un écopasseur

Durée de remboursement La durée de remboursement varie de 5 à 12 ans, selon les revenus du ménage : elle est

Il vous conseille sur les travaux à réaliser et vous assiste pour demander et comparer les devis. Il constitue votre dossier et vérifie vos capacités de remboursement. Par la suite, lorsque les travaux ont commencé, le bénéficiaire envoie les factures à la SWCS qui se charge directement du paiement.

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Burneco, fabriquant de chaudières à pellets

La chaleur de vivre

La chaudière à pellets au même prix qu’une chaudière classique performante au gaz ou au mazout ? Burneco a trouvé la solution et vous permet de faire de réelles économies en vous chauffant avec une BURNECO : Consommation actuelle : 3000 L x 0,86 = 2.580,- € Consommation en pellets : 6 T x 260 = 1.560,- € Votre gain : = 1.020,- €

 Le confort du fuel à 1/2 prix  Rendement 92 %  Prime de la Région Wallonne  Garantie 5 ans  + de 1000 chaudières installées en Wallonie BURNECO 4, rue des Vieux Prés B-6860 LEGLISE – Tél : 063.43.39.61 – www.burneco.com

CERTAINES ENTREPRISES WALLONNES OSENT ENCORE L’INNOVATION ET LA QUALITÉ !

Réduire sa facture de chauffage de 50 % sans avoir froid ? C’est possible ! La société Burneco est une entreprise familiale active dans l’industrie depuis plus de 100 ans. Forte de son expérience et de son expertise, elle a conçu et fabriqué un système de chauffage correspondant aux attentes des consommateurs et aux préoccupations environnementales actuelles : une chaudière simple, performante et bon marché. C’est ainsi qu’est née, en 2006, une gamme de chaudières à pellets d’une autre génération et entièrement fabriquées en Belgique.

Le pari pouvait sembler fou de s’attaquer à un marché où de grandes sociétés occupent le haut du marché. Après mûres réflexions et en se basant sur les besoins des particuliers et du marché, ils ont conçu une chaudière qui n’existait pas encore : simple et efficace, et donc moins chère. Leur idée la plus novatrice : placer le silo à pellets directement à côté de la chaudière et non plus dans une pièce voisine. Depuis, les autres marques ont copié cette idée. Il s’agit d’une fabrication wallonne de proximité, toutes les pièces sont faites « maison », aucun composant ne provient d’un autre pays, et certaine-

Pierre Burnet et son fils Stéphane s’occupent de la partie technique : « Nous ne cessons jamais de penser innovation et des prototypes sont toujours à l’essai afin de répondre de manière plus performante encore aux besoins et exigences du marché en mouvement. Les régulations sont fabriquées chez nous en interne et la sortie d’une nouvelle version ne nécessite pas moins de 2 millions d’enregistrements. » « Le fait que tout soit fabriqué chez nous offre à nos clients un accès privilégié. Nul besoin d’attendre un ingénieur ou un camion venant de l’étranger : un seul coup de fil à l’équipe de Burneco et vous obtenez votre renseignement ou votre pièce. »

ment pas d’un pays de l’Est à faible coût de main-d’œuvre. La qualité des matériaux de base est de haut niveau, les matériaux sont choisis avec soin, avec une préférence pour la robustesse et la longévité. La chaudière Burneco est peut-être un peu plus chère que ses homologues italiennes ou polonaises, mais aucune concession n’est faite sur l’épaisseur de la tôle ou le choix des moteurs et des autres composants. Depuis 8 ans, Burneco tient la barre haute : l’entreprise s’est imposée comme premier fabricant belge de chaudières à pellets, avec plus de 1000 chaudières en fonctionnement en Wallonie. Le réseau commercial s’est étoffé. Il a demandé beaucoup d’efforts, car les exigences de montage et d’installation sont très élevées et il fallait constituer un réseau fiable d’instal-

« Nos chaudières sont équipées d’un brûleur exclusif leur permettant de répondre largement aux exigences actuelles d’émissions et de rendement. C’est pourquoi

lateurs chauffagistes. Avec le temps, la mise en route par le service technique de Burneco s’est avérée obligatoire, ce qui garantit le bon fonctionnement de chaque installation.

CHAUDIÈRE À PELLETS Deux désavantages : - le stockage - le prix

Énergie renouvelable et écologie

Pour résoudre le problème du stockage, Burneco a équipé d’origine ses chaudières d’un silo modulable de 150, 300 ou 450 kilos, d’un encombrement de 86 à 140 cm maximum en largeur. Cette chaudière trouve ainsi sa place dans toutes les habitations et est particulièrement idéale en rénovation. Pour résoudre le problème du prix, Burneco a simplifié son système et a rogné sur ses marges : résultat, un coût moindre jusqu’à 50 % par rapport aux chaudières à pellets du marché. Une chaudière Burneco se situe au même niveau de prix qu’une chaudière performante classique au gaz ou au mazout.

La chaudière à pellets présente l’avantage d’être écologique, d’utiliser un combustible renouvelable et d’être neutre quant aux rejets de CO2. De plus, le coût du chauffage est inférieur de 50 % par rapport aux chaudières traditionnelles gaz ou mazout.

4 modèles pour couvrir tous les besoins La gamme comprend 4 modèles d’une puissance de 5 à 60 kW, avec une capacité en eau de 45 à 150 litres : modèles CAP 15 – CAP 30 – CAP 45 et CAP 60.

elles ont obtenu les mêmes certifications européennes que les grandes marques allemandes et autrichiennes. » Pierre Burnet : « Nos chaudières

BURNECO A RÉSOLU CES DEUX PROBLÈMES…

ont passé dernièrement haut la main le test du taux de d’émission de particules, en se situant 4 x en dessous de la norme tolérée. » Olivier Burnet a développé le réseau commercial et veille au bon déroulement des mises en route par le service technique interne : « Nous avons déjà investi le marché français depuis un an, avec plusieurs dizaines d’installations via un réseau d’installateurs formés d’un point de vue commercial et technique, au moyen de formations complètes sur le terrain, le but étant d’apporter la même qualité technique et de services qu’en Belgique. »

CHAUDIÈRES BURNECO® DONNENT E deLES Billes silicate avec haut pouvoir isolant © EcobatiDROIT À LA PRIME RÉGION WALLONNE.

M PRI

ET VOUS, AVEZ-VOUS DÉJÀ VOTRE BURNECO ?

Pierre Burnet et ses deux fils Stéphane et Olivier ont réussi le pari de la reconversion de leur entreprise de fabrication de fours de boulangerie vers la fabrication de chaudières à pellets.

Les espaces techniques Une pompe à chaleur utilise l’énergie naturelle et renouvelable, présente dans l’air, le sol ou l’eau, pour produire de la chaleur destinée au chauffage et à la production d’eau chaude sanitaire.

Énergie renouvelable gratuite avec la PAC L’air, l’eau et le sol sont des sources d’énergie thermique gratuites et renouvelables, régénérées par le soleil. Cependant, elles présentent un niveau de température inférieur à ce qui est nécessaire pour le chauffage. L’utilisation d’une pompe à chaleur permet de valoriser cette énergie naturelle afin de produire de la chaleur à l’intérieur d’un bâtiment. La mise en place d’un système de chauffage à l’aide d’une pompe à chaleur commence par le choix du type de PAC le plus approprié à la situation. L’appel à un professionnel permettra de le déterminer. Les pompes à chaleur sont dites « aérothermiques » (air), « géothermiques » (sol) ou « hydrothermiques » (eau) en fonction de la source d’énergie dans laquelle l’énergie est captée. La restitution de la chaleur à l’intérieur d’un bâtiment peut se faire par différentes techniques : comme pour le captage de l’énergie dans le milieu naturel, on peut utiliser l’air, l’eau ou le sol.

Utilisation des PAC Une pompe à chaleur peut être utilisée pour le chauffage d’un bâtiment ainsi que pour la production d’eau chaude sanitaire. En fonction de son utilisation, on distingue trois types de pompes à chaleur : • PAC pour le chauffage de l’habitation • PAC pour la production d’eau chaude sanitaire (ECS) • PAC combinée : chauffage de l’habitation et ECS Certaines pompes à chaleur sont réversibles et permettent de rafraîchir le bâtiment. Dans ce cas, elles sont équipées d’un dispositif permettant l’inversion du cycle du fluide frigorigène. La PAC puise la chaleur dans le bâtiment et la rejette à l’extérieur.

Performances L’efficacité d’une PAC est déterminée par son coefficient de performance (COP) qui traduit le rapport entre la quantité d’énergie utilisée pour la faire fonctionner et la quantité d’énergie qu’elle fournit. Pour considérer qu’une pompe à chaleur est performante, le COP moyen sur la saison de chauffe doit être au moins égal à 3 (et idéalement à 4). Autrement dit, pour 1 kWh d’électricité consommée, la PAC doit fournir 3 ou 4 kWh de chaleur. Même s’il est difficile d’estimer la consommation moyenne annuelle d’une pompe à chaleur (cela dépend du type de PAC, de l’isolation de l’habitation, etc.), on admet communément qu’une pompe à chaleur se distingue des systèmes de chauffage traditionnels par sa faible consommation d’énergie. Selon une étude du magazine Test-Achats, une pompe à chaleur « coûte, en consommation, de 20 à 30 % de moins qu’un système de chauffage classique ».

De préférence pour une nouvelle construction L’installation d’une PAC est conseillée lors de la construction d’un nouveau bâtiment ou en cas de rénovation lourde, en raison de son prix : environ 75 euros par m2 chauffé + les travaux de mise en oeuvre, soit un investissement supérieur à celui d’une installation de chauffage classique.

Les systèmes « hybrides » Les fabricants proposent aujourd’hui des systèmes combinant pompe à chaleur et chaudière à condensation. La pompe à chaleur prend en charge le chauffage de la maison et la chaudière prend le relais quand la demande en chaleur s’avère trop importante. Il s’agit d’une solution très économique et écologique, compacte et facile à installer. Une régulation intelligente complète le système, optant à chaque fois pour la source de chaleur la plus avantageuse et au meilleur rendement. La pompe à chaleur chauffe l’habitation via un système à basse température, tel que le chauffage par le sol ou des ventilo-convecteurs basse température. La chaudière à condensation produit l’eau chaude sanitaire et peut servir de chauffage d’appoint quand c’est nécessaire.

La geoTHERM hybride

de Vaillant combine une pompe à chaleur air/eau ou sol/eau de 3 kW avec une chaudière à condensation. Le régulateur intelligent tient compte des prix du gaz et de l’électricité et choisit la source de chaleur la plus avantageuse, ce qui permet de réaliser jusqu’à 25 % d’économies par rapport à une chaudière à condensation seule, et jusqu’à 35 % d’émissions de CO2 en moins. Le système convient pour les nouvelles constructions et pour les logements existants bien isolés. Il est compact et s’installe facilement‌.‌En été, il fournit un refroidissement de type « actif ». Infos : www‌.‌vaillant‌.‌be.

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PAS DE GAZ NATUREL ? LE GAZ PROPANE, LIVRÉ CHEZ VOUS !

Ecologique, économique et sûr Le propane est surtout utilisé pour le chauffage (chauffage central, chauffage par le sol, poêle à gaz, etc.), la cuisine et l’eau chaude sanitaire. Choisir le propane implique peu de CO2, peu de poussière fine et pas de risque de pollution du sol. Le propane vous permet d’économiser beaucoup. La chaudière à gaz a un prix d’achat bas ainsi qu’un haut rendement, et elle ne demande qu’un entretien limité. En plus, vous avez le choix entre une citerne souterraine ou aérienne, que vous pouvez nous louer. De cette façon, nous vous garantissons une application sûre 13027

et sans soucis. Fixez un rendez-vous avec notre conseiller énergétique via 0800 92 650 ou surfez sur www.primagaz.be pour plus d’informations.

Publireportage Constructeurs et rénovateurs connaissent le dilemme : mazout ou gaz ? Le prix, la sécurité et la convivialité sont minutieusement soupesés ... Et le choix est vite fait pour le mazout, car vous habitez un endroit qui n’est pas raccordé au gaz naturel ? Pourtant, Primagaz vous offre une alternative de choix : le propane. On recense pas mal d’idées reçues à propos du propane. Alors énumérons-les pour leur tordre immédiatement le cou. Il faut dire que nous sommes vraiment sûrs de notre source d’énergie économique, sûre, durable et polyvalente.

Primagaz fait partie du groupe SHV Energy, le leader mondial de la distribution de LPG. L’innovation et l’orientation client sont nos principales valeurs. Primagaz fournit du gaz propane dans toute la Belgique. Vos avantages : - Notre conseiller en énergie est votre interlocuteur central et compose avec vous un ensemble de services sur mesure. - Des transporteurs locaux vous garantissent une livraison rapide. - Nos services techniques sont jour et nuit à votre disposition.

Cinq idées reçues à propos du gaz propane L Le gaz propane est cher

L Le gaz propane est démodé L Le gaz propane n’existe

3 Le gaz propane est un

3 Avec le gaz propane, vous

choix budgétairement raisonné Vu que vous louez la citerne, vous n’avez pas d’investissement de départ à faire. En outre, une chaudière à condensation au gaz est nettement moins chère qu’une chaudière à condensation comparable au mazout et offre en plus un rendement plus élevé. Une chaudière au gaz ne doit être contrôlée qu’une fois tous les 3 ans contrairement à l’entretien annuel d’une chaudière au mazout.

L Le gaz propane est dangereux

3 Avec le gaz propane, vous

donnez la priorité à la sécurité Les conduites de gaz propane sont enterrées, bien en sécurité dans votre jardin. Elles ne sont donc en rien plus dangereuses que des conduites de gaz naturel. En outre, nous nous chargeons de l’homologation et l’entretien de la citerne.

avez le souci du développement durable Vous voulez réduire votre empreinte écologique ? Alors le propane est un excellent choix. Car cette source d’énergie rejette 19 % de CO2 en moins que le mazout et produit moins de particules et de suie. Le propane se combine également parfaitement avec les sources d’énergie alternatives modernes.

L Le propane ne permet que de cuisiner

3 Le propane est un

combustible polyvalent

Le propane n’est bon que pour la cuisinière ? Bien sûr que non ! En optant pour le propane, vous choisissez une source d’énergie qui se prête à toutes les applications domestiques classiques : chauffage central, eau chaude et cuisine. En outre, le propane est également idéal pour toutes sortes d’appareils au gaz, des barbecues aux radiateurs de terrasse et aux poêles à gaz.

qu’en bouteilles

3 Le propane peut être

stocké sous différentes formes En concertation avec votre c o n s e i l l e r    é n e r g é t i q u e Primagaz, vous choisissez la forme sous laquelle vous allez stocker votre propane. Vous manquez de place ou vous consommez peu ? Dans ce cas, optez pour des bouteilles. Vous avez suffisamment d’espace ? Alors placez dans votre jardin une citerne aérienne ou enterrée, afin de ne pas entraver la vue sur votre jardin. Vous pouvez louer une citerne à partir de 70 e par an, contrôles légaux et entretien inclus.

Une solution temporaire également Vous devez attendre encore quelques mois pour le raccordement au gaz dans votre rue ? Dans ce cas, vous pouvez utiliser le propane comme une source d’énergie temporaire. Ensuite, vous pouvez très facilement passer au gaz naturel en remplaçant tout simplement les gicleurs de votre chaudière à gaz. Vous désirez en savoir plus à propos des avantages du gaz propane ? Visitez notre site web ou appelez le 0800/92.850 et prenez rendez-vous avec un conseiller en énergie Primagaz.

www.primagaz.be

Jidé fabrique des foyers d’insertion 100 % belges, durables, performants, économes et esthétiques Le souci d’économiser l’énergie tout en conservant un confort thermique agréable, le coût sans cesse croissant des combustibles et la nécessité de préserver l’environnement ont conduit un fabricant liégeois à développer des appareils de chauffage capables de satisfaire à toutes les exigences actuelles des particuliers en la matière. Créée en 1990 et implantée sur le plateau de Herve depuis 2006, Jidé est une entreprise wallonne dynamique et innovante. Spécialisée dans la fabrication de foyers d’insertion en acier, Jidé offre une vaste gamme de foyers réalisés à partir de matériaux de première qualité et entièrement fabriqués sur le territoire belge. Afin de satisfaire à la demande croissante en appareils durables et performants, l’entreprise a agrandi ses bâtiments en 2012.

Design, performances et écologie Jidé associe design et techniques de combustion inno-

vantes, pour proposer des foyers durables, performants et esthétiques, offrant une belle vision des flammes et s’harmonisant à tous les styles d’intérieurs. Le souci environnemental a amené Jidé à placer la priorité sur une combustion équilibrée et propre, d’un rendement élevé, consommant moins de bois et produisant de faibles émissions de CO2 et de poussières fines. Une arrivée d’air primaire traditionnelle par la grille permet de démarrer le feu et d’atteindre rapidement une température élevée. La fermeture de la grille permet ensuite l’arrivée de l’air secondaire préchauffé au niveau des flammes et de l’air tertiaire. L’air secondaire crée une postcombustion en rebrûlant les gaz et l’air tertiaire provoque un effet « turbo » avec balayage de la vitre.

Toujours dans cette optique, Jidé a développé des appareils étanches, répondant aux obligations et caractéristiques des maisons « basse énergie » et pourvus d’une prise d’air de combustion extérieur, ce qui permet d’augmenter fortement le confort thermique et de leur adjoindre une VMC (ventilation mécanique contrôlée).

Un poêlechaudière innovant Jidé a innové, il y a quelque temps, en proposant un poêle-chaudière à bûches

esthétique et performant, l’Aqua Air Flow, dont le principe de fonctionnement bénéficie d’un brevet européen. Deux modèles de ce poêle-chaudière ont déjà été introduits sur le marché et reposent sur une technologie ingénieuse offrant la possibilité de produire de l’eau chaude en mode « hydro » (50 % air - 50 % eau), ou de l’air chaud en mode 100 % air ou en convection naturelle comme un poêle classique. En plus de la technologie éprouvée des foyers d’insertion Jidé, ce système de poêle avantageux dispose d’une sécurité renforcée, écartant le risque de surchauffe du circuit d’eau chaude, et ne nécessite aucun entretien.

www‌.‌jide‌.‌be

Jidé, un maximum de chaleur avec un minimum d’énergie.

Les espaces techniques Aujourd’hui, les cheminées et les poêles jouent la modernité des formes, des matériaux et des couleurs : formats allongés, vitres qui s’escamotent, manteaux qui se fondent dans les murs …

Poêles et cheminées : laissez-vous envahir par une douce chaleur … Face à la raréfaction des énergies fossiles et à la flambée de leur prix, le poêle à bois a connu un grand retour ces dernières années. Et ce n’est pas uniquement pour son avantage financier : il donne une forte sensation de bien-être et l’on ne se lasse pas de la danse magique de ses flammes … Autonome et offrant un très bon rendement, il représente une alternative pour tous ceux qui veulent se chauffer de manière économique, écologique et sans contraintes. Le combustible (granulés de bois ou pellets) est amené du réservoir vers le foyer par une vis sans fin, en actionnant une télécommande ou selon un programme préalablement défini en fonction de vos besoins en chauffage. L’allumage et l’extinction sont programmables sur 7 jours et il est même possible d’enclencher l’allumage à distance, par téléphone. Il gère la température ambiante au moyen d’un thermostat et son rendement peut atteindre 80 % et plus. La densité des pellets est 1,5 à 2 fois supérieure à celle des bûches. Certains poêles acceptent également les céréales comme combustible.

Poêle au gaz Quand on aime le vrai feu de bois, on pense que rien ne pourrait remplacer ses belles flammes. Et pourtant, aujourd’hui, les fabricants de poêles et foyers au gaz ont réussi à nous offrir des installations où se conjuguent ingéniosité technique, esthétique, confort et convivialité. Ce qui les rend très pratiques.

Poêles à bois Les feux ouverts ayant un rendement très médiocre (environ 10 %), les fabricants ont tout mis en œuvre pour proposer des poêles capables de rendre l’ambiance du feu ouvert, tout en offrant un rendement nettement supérieur.

Les modèles classiques sont dotés de bûches en céramique très proches des bûches de bois, mais le foyer au gaz a également développé sa propre beauté, offrant à la vue le jeu des flammes sur un lit de cailloux en céramique, pour un effet zen garanti. Une cheminée est nécessaire ou non selon le type d’appareil. L’appareil « ouvert » (type B) nécessite une cheminée. Cet appareil est équipé d’un dispositif de contrôle d’évacuation (TTB) : l’appareil s’éteint lorsque trop de gaz de combustion refluent dans la pièce.

Le poêle à bois à post combustion est un poêle à foyer fermé comprenant des arrivées d’air secondaires, naturelles ou forcées, et forçant les gaz à effectuer plusieurs cycles de combustion avant de quitter le foyer, ce qui augmente le rendement final, jusqu’à 75 %, et réduit la quantité de cendre et de suie. Ce type de poêle nécessite un feu nourri et continu. Les poêles à bois à accumulation de chaleur offrent quant à eux un rendement jusqu’à 90 %). L’avantage du poêle à bois est de chauffer par rayonnement : ce type de chaleur est source de bien-être, car elle pénètre directement dans le corps, stimule la circulation sanguine et donne bonne mine.

Poêles à pellets Intermédiaire entre le poêle à bois et la chaudière, le poêle à pellets se répand de plus en plus.

Baticonfort n°69 | Automne 2014

samuelcambron.be

Nos produits seront prĂŠsents au salon Maison, Jardin & Loisirs de Charleroi en mars 2014

Les espaces techniques L’appareil « étanche » (type C) ne nécessite pas de cheminée, mais peut y être raccordé.

Une cheminée ou un poêle ? La différence entre une cheminée et un poêle réside principalement dans la dimension : une cheminée à foyer ouvert est plus volumineuse qu’un poêle. Ce qui a des conséquences esthétiques, mais aussi au niveau des performances. Les cheminées ont d’abord un intérêt décoratif et sont moins performantes que les poêles. Pour optimiser l’efficacité d’une cheminée existante, il suffit de fermer le foyer en l’équipant d’un insert. La récupération de chaleur constitue une autre solution pour améliorer les performances d’une cheminée : installée dans

l’âtre, elle exploite la chaleur « perdue » en la filtrant et en la redistribuant dans la pièce par un système de ventilation et de bouches d’aération. D’autre part, une plaque installée au fond de la cheminée permet de conserver la chaleur produite un peu plus longtemps.

Un poêle ou un insert ? Le principal avantage de l’installation d’un insert dans la cheminée est bien sûr son rendement : on passe de 15 à 70 % environ. Inséré dans la maçonnerie, il n’a pas le rayonnement d’un poêle, mais il peut redistribuer l’air chaud dans d’autres pièces grâce à un système de tuyaux. L’insert est un donc une solution qui combine économies et performances énergétiques tout en conservant le charme d’une cheminée.

Styles et modèles de poêles Il vous est possible de choisir votre poêle dans la finition qui s’accorde le mieux à votre intérieur : fonte, acier, pierre ou encore inox en version classique ou contemporaine. Les cheminées sont également proposées dans ces deux versions, puis dans des modèles encastrés, semi-encastrés ou adossés. Très présentes et décoratives ou au contraire minimalistes et se fondant dans le mur, les cheminées peuvent être placées au centre de la pièce, les flammes étant visibles de chaque côté, ou dans un mur de séparation avec visibilité sur deux ou trois côtés ou encore dans un angle pour les plus petits espaces.

Le poêle à accumulation Le poêle de masse ou à accumulation est un poêle à bois comportant une masse thermique de 500 kg à plusieurs tonnes, ce qui lui permet de mieux diffuser la chaleur dans le temps, pendant 12 à 24 h au moins. Il existe des poêles en faïence, constitués de briques réfractaires à l’intérieur et de briques céramiques à l’extérieur, des poêles en pierre, notamment en stéatite d’une belle couleur gris perle, et des versions combinées, dont le brûleur est en fonte, ce qui permet à ces poêles d’émettre de la chaleur après seulement un quart d’heure de fonctionnement.

Le principe de fonctionnement du poêle de masse est aujourd’hui bien connu : il stocke l’énergie d’une flambée dans la masse qui le constitue et la restitue régulièrement et progressivement sur une longue durée. En principe, une flambée de deux heures permet de chauffer pendant environ vingt-deux heures, ce qui permet de ne faire qu’une flambée par jour. Si la masse est plus faible, deux ou trois flambées seront nécessaires.

La diffusion de la chaleur se fait essentiellement par rayonnement, très peu par convection : les poêles de masse ne chauffent pas l’air, mais les surfaces touchées par les rayons de la chaleur, ce qui a une influence positive sur la qualité de l’air intérieur. En effet, selon certaines études, la chaleur diffusée a des effets sur la santé similaires à ceux du soleil. C’est en tout cas le mode de chauffage au bois le plus économique et le plus durable.

Son prix d’achat est plus élevé à cause des matériaux utilisés et de sa mise en place artisanale, un surcoût compensé à terme par les économies de combustible générées. De plus, sa durée de vie est très longue.

Autre avantage, ce poêle produit des dégagements très peu polluants et très peu de cendres.

À côté des poêles à bois, il existe des modèles fonctionnant aux pellets. Certains poêles sont équipés d’un brûleur au gaz naturel ou au mazout.

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Les espaces techniques

Un poêle ou un foyer d’aujourd’hui, c’est le charme des feux ouverts d’autrefois allié aux technologies modernes destinées à le rendre performant et conforme aux normes et exigences actuelles.

Faites une place au feu de bois dans votre espace de vie … Le choix d’un poêle ou d’un foyer dépend de l’espace dont vous disposez, du style de votre séjour, de ce que vous attendez de lui en matière de chaleur et/ou de décoration.

Cheminée ouverte à l’ancienne, mais équipée des dernières technologies, insert discret et raffiné, poêle en fonte, en céramique ou en pierre ollaire, votre choix est vaste et il se portera sur le système qui correspond le mieux à vos attentes.

Les foyers ou inserts Les inserts sont très prisés pour leur esthétique sobre et intemporelle qui leur permet de trouver leur place dans quasi n’importe quel intérieur. Le noir est le plus souvent choisi, mais le gris a beaucoup de classe. Une des grandes tendances est le foyer encastré dans un ensemble réalisé sur mesure et qui peut également accueillir d’autres éléments, tels que le téléviseur et la bibliothèque. Les foyers sont très larges pour offrir un maximum de flammes à la vue. Le complément indispensable pour les foyers à bois : un choix de solutions créatives pour le rangement des bûches.

Les poêles Si vous disposez de l’espace, vous pouvez accueillir un poêle qui sera un véritable élément de décoration. Vous le choisirez éventuellement très sobre, son volume suffisant à lui seul à marquer sa présence. Mais si vous recherchez la fantaisie, vous aurez le choix entre une large gamme de formes et de couleurs. La plupart des fabricants proposent des poêles rouges, verts, jaunes … et des versions blanches. Le poêle de masse représente un élément de taille dans l’agencement d’un séjour, ensuite, les autres éléments s’articulent autour © Fero

de lui. Par exemple, pour un univers minimaliste, vous pourrez opter pour un poêle en stéatite de couleur blanche, d’une bonne présence, mais très sobre. La tendance est aux poêles-chaudières, dotés d’un serpentin en inox et reliés au système de chauffage central. À côté du plaisir visuel, vous chauffez l’eau des radiateurs ou du chauffage par le sol, ainsi que l’eau sanitaire.

La cheminée, entre tradition et modernité La cheminée murale est le modèle le plus traditionnel : elle fut longtemps adossée à un mur présentant le foyer de face. Mais depuis déjà quelques années, elle s’insère dans un mur de séparation entre deux pièces, et offre une vision simultanée du foyer de chaque côté du mur. D’autre part, la cheminée centrale, située au centre d’une pièce, permet de voir le feu où que l’on se situe dans la pièce. Outre son rôle de chauffage, elle assure une fonction esthétique et décorative. De ce fait, elle est disponible dans de nombreux modèles, des plus épurés aux plus fantaisistes, certaines étant de véritables sculptures incandescentes. Elle peut être reliée au sol ou être suspendue, fixe ou pivotante. Le foyer peut être ouvert ou fermé : la répartition de la chaleur est plus homogène que dans le cas d’une cheminée classique vu sa position centrale. La cheminée suspendue ne repose pas sur le sol, elle est simplement suspendue par son conduit de fumée. Son foyer peut être ouvert ou fermé et être visible d’un seul côté, de deux côtés ou à 360e. Il existe des modèles pivotants vous permettant d’orienter le foyer vers l’endroit de la pièce où vous vous trouvez. La cheminée suspendue est disponible est version centrale ou d’angle. Si votre pièce est plus petite ou qu’un pan de mur suffisant n’est pas disponible, par exemple du fait de la présence de portes et de fenêtres, vous pouvez opter pour une cheminée d’angle ou de coin qui prend moins de place qu’une cheminée murale classique.

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Le tubage de la cheminée Lorsque le conduit maçonné d’une maison ancienne ne présente pas toutes les garanties d’étanchéité et de sécurité, le tubage est nécessaire. De plus, celui-ci joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de l’appareil de chauffage.

Importance de l’étanchéité

Entretien de la cheminée

Les anciens conduits présentent souvent des fissures ou une dégradation du cimentage intérieur, la fumée se répand alors dans la pièce. C’est à la fois désagréable et dangereux puisque la fumée peut être chargée en monoxyde de carbone, un gaz hautement toxique, mais tout à fait inodore et incolore.

L’entretien annuel par un technicien agréé ou un ramoneur est obligatoire si vous vous chauffez avec un combustible solide comme le bois, les pellets ou le charbon, et avec un combustible liquide comme le mazout.

Il est assez facile de mettre en évidence un défaut d’étanchéité : on obture le conduit du débouché en toiture, puis on le met en surpression à l’aide d’un générateur de fumée. Une observation attentive du conduit permet de repérer tous ses défauts d’étanchéité. D’autre part, le tirage peut s’avérer insuffisant parce que la section du conduit est trop large ou parce que la hauteur du conduit est trop courte pour l’appareil de chauffage. Si l’inertie thermique du conduit est trop forte, cela provoque une forte condensation des fumées. Dans ces diverses situations, il est nécessaire de procéder au tubage du conduit de cheminée. Le principe du tubage consiste à introduire un tube en inox à l’intérieur du conduit existant afin de le rendre utilisable pour une évacuation sûre et efficace des produits de la combustion.

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Si vous vous chauffez avec un combustible gazeux comme le gaz naturel, le propane ou le butane, un entretien bi- ou trisannuel est suffisant, mais obligatoire. Faites appel à un technicien agréé, afin d’éviter tout problème avec votre assurance en cas d’incendie. Après l’entretien, il vous délivre une attestation d’entretien que vous conserverez avec votre police d’assurance.

Les espaces techniques Un bon système d’évacuation des fumées vous assure une bonne performance de votre appareil de chauffage et une sécurité maximale.

Votre cheminée est-elle adaptée à votre appareil de chauffage ? Le développement de chaudières à haut rendement fonctionnant tant au gaz qu’au mazout induit d’être conscient que nos cheminées classiques, comprenant un boisseau standard de 20 cm/20 en maçonnerie, ne sont plus adaptées. Lors du changement d’un appareil de chauffage, il faut procéder aux adaptations nécessaires relatives au matériau, au diamètre et à la hauteur du conduit. Il peut aussi être nécessaire de procéder au tubage de la cheminée, voire à son rehaussement.

Le conduit de cheminée Débouché de cheminée Le débouché de la cheminée au niveau de doit être vertical la toiture répond à des règles précises : Le parcours vertical du conduit doit être au moins deux fois plus long que le conduit horizontal mesuré de la sortie de l’appareil à l’émergence du conduit. Les coudes et les sections horizontales perturbent le tirage et favorisent les dépôts de suie.

s’il n’est pas adéquat, il y a des risques de refoulement des gaz de fumée. C’est le cas lorsque la cheminée est trop basse par rapport au faîte de la toiture ou d’un obstacle environnant, ou que la section du débouché est trop petite.

Si un coude est inévitable, il doit être arrondi, et son angle ne peut en aucun cas dépasser 45e, ni même 30e pour les appareils à combustible solide, tels que le bois ou le charbon. Il ne peut y avoir plus de deux coudes par conduit.

Il faut veiller à ce que les éléments décoratifs placés au-dessus de la cheminée n’entravent pas le tirage. Les antennes ne peuvent évidemment pas être fixées à la cheminée.

Quels sont les risques Le conduit de cheminée en cas d’inadaptation doit être isolé Les nouvelles chaudières « à haut rende- du conduit ? Le diamètre du conduit doit être adéquat Le diamètre est déterminé en fonction du combustible utilisé, du nombre et de la puissance calorifique des appareils, ainsi que de la hauteur de la cheminée. Si le diamètre est trop petit, la dépression est insuffisante et la cheminée ne tire pas assez, ce qui provoque un refoulement. Si le diamètre est trop grand, le refroidissement des gaz de combustion est trop rapide, et cela peut entraîner de la condensation.

La section du conduit doit être constante

ment » émettent des fumées de températures inférieures, qui refroidissent donc plus vite, ce qui augmente le risque de condensation dans le conduit de cheminée. Pour les chaudières à mazout, ces températures sont aujourd’hui de 210 °C contre 300 °C auparavant. Pour les chaudières au gaz, la température n’est que de 160 °C et même en dessous de 100 °C pour les chaudières à condensation. L’isolation permet aux gaz de s’échapper plus rapidement, condition essentielle pour un bon tirage. Il va de soi que le matériau isolant sera incombustible, par exemple les laines minérales ou l’isolation au basalte. Un vide d’air assure la ventilation de l’isolation et constitue une protection supplémentaire contre la condensation.

La section du conduit doit être de préférence circulaire plutôt que carrée ou rectangulaire.

Le conduit de cheminée doit être étanche

Le diamètre de la section doit être adapté : une cheminée trop étroite n’assurera pas une évacuation suffisante des fumées. Une section trop grande provoquera un refroidissement prématuré des fumées et il y aura de la condensation sur les parois.

S’il y a des boursouflures sur le papier peint ou des traces de suies sur les parois intérieures de la cheminée, c’est le signe qu’il y a une ou des fissures au niveau du conduit, ce qui freine l’ascension des gaz de combustion.

Le risque le plus grave est l’intoxication au monoxyde de carbone. Ce gaz est issu de la liaison de l’oxygène avec le carbone : il peut se former dans la cheminée en cas de refoulement violent de la fumée, si le diamètre du conduit est trop étroit ou en cas de fissures dans la cheminée. C’est pourquoi une cheminée adéquate est indispensable ainsi qu’une bonne ventilation de la maison. La condensation trop rapide des gaz de fumée peut produire de l’acide sulfurique qui va attaquer la brique, le ciment, le mortier et provoquer des taches. Une bonne isolation est donc recommandée. Le feu de cheminée survient lorsqu’une trop grande quantité de goudron se dépose à l’intérieur de la cheminée : il faut donc faire ramoner la cheminée régulièrement.

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Comme les autres pièces de la maison, la cuisine se met en mode « nature », accordant la part belle au bois et aux couleurs de la nature.

Le bois reprend ses droits dans la cuisine Depuis plusieurs années, la cuisine est devenue la pièce principale de la maison, après le séjour. On s’y retrouve le matin avant de partir qui à l’école, qui au travail. On s’y retrouve le soir en rentrant, on y prend l’apéritif en préparant le repas, les enfants y font leurs devoirs … Et même quand on reçoit, elle accueille bien souvent la famille ou les invités qui viennent discuter en sirotant un verre avec celle ou celui qui cuisine …

Après un détour par une architecture ultra clean et minimaliste, mais un peu froide, la cuisine redevient plus chaleureuse. Pas étonnant donc que le bois, matériau doux et chaud par excellence, y reprenne ses droits. Par rapport au métal et au stratifié, ayant certes leurs qualités propres, le bois dégage une impression de chaleur et de douceur, source de bien-être. Il sent bon et est agréable au toucher.

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L’architecture reste cependant minimaliste, les lignes sont pures et aériennes : on garde ce qui est acquis au niveau design et fonctionnel et on ajoute le plaisir des sens … L’inspiration scandinave est toujours de mise avec l’alliance des bois clairs et du blanc, mais elle voisine avec des tendances africaines ou asiatiques. Le bois prend alors d’autres couleurs – crème, moka – et s’adapte à tous les styles d’intérieur, du plus classique au plus contemporain.

Les espaces de travail

Le maître style : l’aération de l’espace Les ensembles de cuisine sont harmonieux et uniformes, bien rangés le long d’un mur ou simplement posés au centre de la pièce. Ils sont dotés de portes et de tiroirs sobres au mécanisme souple et silencieux, et équipés d’espaces de rangement bien agencés où tout trouve sa place comme par magie, dans un ordre impeccable. Pas de poignées, mais des creux arrondis, sous les portes et les tiroirs, dans lesquels on glisse le bout des doigts. Simplicité donc, mais aussi beauté des formes pures qui apaisent le regard. La tendance est aussi à l’association des matériaux : bois et alu ou inox, bois et stratifié, bois et pierre. Le verre est également très prisé, notamment le verre noir, qui a beaucoup de classe.

Une tendance en progression, les électros connectés Commander ses électros à distance est aujourd’hui tout à fait possible. Sur le chemin du retour, afin de vous avancer pour le souper, vous pouvez mettre le four à chauffer par téléphone : il ne vous restera plus qu’à enfourner votre plat en rentrant. Une application contrôle le contenu de votre réfrigérateur et vous prévient quand un produit est en passe de manquer. Elle vous suggère des recettes en fonction des aliments présents dans le frigo. Cela peut se faire par téléphone et, lorsque vous avez choisi le menu, le réfrigérateur peut enclencher le préchauffage du four. Voici apparemment la cuisine de demain. LG est un leader dans le domaine, installant le WiFi dans les appareils afin qu’ils puissent communiquer, ainsi que des dispositifs de surveillance de la consommation d’énergie. Il propose un réfrigérateur équipé d’un écran tactile avec la fonction « Gestion des provisions », fournissant la liste de ce qui se trouve à l’intérieur et un plan de l’endroit où se trouvent les aliments, ainsi qu’un relevé des dates d’expiration. Pour cela, il suffit de photographier le ticket de caisse du magasin ou de scanner les codes-barres des aliments. Enfin, certains fabricants proposent des aspirateurs robots équipés de caméras que l’on peut mettre en action à partir de son téléphone.

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et des décors est la porte ouverte sur une infinité de variations. L'évier monté en affleurement fait partie des favoris. La vitrification brevetée exclut le gonflement du plan de travail au niveau de la découpe. Avoir son petit bout de nature dans la cuisine, c'est un rêve pour beaucoup d'entre nous. Les plans en bois massif, en chêne, en bouleau, en hêtre, en noyer, en cerisier ou en érable créent une atmosphère accueillante et de bien-être. Avec leur surface huilée, ils sont doux au toucher.

Les espaces de travail

Électroménagers : une évolution résolument verte Lors du salon IFA 2013 de Berlin, le plus grand salon High-Tech européen, où l’électroménager occupe une place particulière depuis quelques années, il était évident que la tendance est à l’écologie et aux économies d’énergie. Les fabricants ont présenté des appareils dont la sortie étaient prévue en 2014, de la classe A+++ -40 % et -50 %, le summum actuel de la classe énergétique, appareils dont la consommation a encore été revue à la baisse, c’est-à-dire au-delà des exigences en vigueur. Sur le plan énergétique, les grandes marques rivalisent depuis déjà quelque temps, tant et si bien qu’il deviendra de plus en plus difficile d’améliorer les performances.

Les lave-linge C’est du côté des lave-linge que la révolution est la plus importante, avec des appareils A+++ -50 % ! Les machines à laver utilisent seulement la moitié de l’énergie A+++, mais lavent tout aussi parfaitement. Bosch propose le SuperEco dont la consommation annuelle est de 89 kWh (un modèle A+++ consomme 196 kWh/an), une économie rendue possible grâce au moteur à induction EcoSilence Drive, en outre plus silencieux.

Beko propose deux lave-linge de la même classe énergétique. Selon AEG/Electrolux, « plus des trois quarts des consommateurs comparent les classes énergétiques avant de faire leur choix », d’où l’importance accordée à cette caractéristique par les départements de R&D. Le modèle d’AEG/Electrolux mélange le produit lessiviel à l’eau avant d’injecter le mélange dans le tambour, ce qui permet de réduire la durée des cycles, la quantité d’eau utilisée et la température de lavage. Samsung propose son WW9000, bénéficiant de la technologie EcoBubble et disposant d’une connexion Bluetooth, ce qui permet de le contrôler via un Smartphone. Le programme intelligent permet de peser le linge, d’en détecter la nature et le degré de saleté, afin de proposer le programme adéquat. Isensoric de Siemens possède des capteurs qui renseignent le programme intelligent sur le poids du linge, la pression de l’eau, le degré de salissure, ce qui permet un dosage parfait du produit, de l’eau et du système anti-tache.

Les réfrigérateurs L’aspirateur robot Les appareils de refroidissement ont également revu leur consommation à la baisse : les modèles A+++ en combiné réfrigérateur/ surgélateur sont actuellement les meilleurs du marché d’un point de vue énergétique. Ils consommeraient 55 % de moins qu’un modèle de classe A+. Certains appareils comprennent un tiroir à température plus basse (un peu au-dessus de 0 °) destinés aux poissons et crustacés et aux légumes, afin de garantir à ces produits une fraîcheur maximale. Les grands modèles, tels que les multiporte ou les américains atteignent la classe A++.

Il existait déjà, mais voici la nouvelle génération. Samsung lance le Powerbot VR9000, un robot nettoyeur doté de la technologie Digital Inverter, de la technologie CycloneForce, permettant d’éviter l’obstruction du filtre, et d’une brosse plus large. Des capteurs situés à l’avant lui permettent d’éviter les obstacles. Miele propose le Scout RX1 qui dispose de 4 programmes de nettoyage et se déplace de manière autonome dans toutes les pièces. Une fonction Corner permet d’accentuer le nettoyage dans les endroits difficiles d’accès.

Le combiné Siemens Vacuum Technology comprend un compartiment spécifique, muni d’une porte indépendante, permettant de conserver les aliments délicats beaucoup plus longtemps en surgélation.

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RVDISTRIBUTION 060 39 06 30 www.rvdistribution.be

DIFFUSION MENUISERIE 071 25 70 80 www.diffusionmenuiserie.be

pg. 30

ROTEX DAIKIN 0800 84 0 22 www.rotex.be

Partenaires web : www.baticonfort.be, www.uni-media.be, organisateurs foires & salons (voir leur site en période de salon). Vendu 3 €.Tondeur Diffusion : dans toutes les librairies de Wallonie et Bruxelles. Gratuit : Après la vente, sur les salons partenaires, dans les salles d'attentes par Publica Promotion. Production/Impression : Éditions Unimédia, Françoise SALMON, Responsable de production (f.salmon@uni-media.be). Conception graphique/mise en page : Éditions Unimédia, Virginie KINTZIGER

Tirage : 7.000 exemplaires par édition. Le magazine Baticonfort est contrôlé par le CIM.

Editeur responsable : Unimédia Éditions Rue Monfort, 8 - 4430 ANS Tél. : 04 224 74 84 Fax : 04 224 23 69 f.salmon@uni-media.be www.baticonfort.be www.uni-media.be

Baticonfort n°69 | Automne 2014

DOSSIN CHEMINÉES 081 46 02 88 www.dossin.be

pg. 8

pg. 6

pg. 42

SELFMATIC 04 361 14 61 www.selfmatic.be

pg. 8

TOTAL www.total.be

pg. 2

DUBOIS FUMISTERIE 087 88 36 43 www.fumisteriedubois.be

pg. 64

DUVIVIER ETS 084 21 11 48 www.duvivier.be

pg. 16

VAILLANT 02 334 93 00 www.vaillant.be

pg. 44

ENERSOL 0800 78 788 www.enersol.be

pg. 26

WILLEMS SA 055 21 85 31 www.verandaswillems.be

pg. 76

YOURFIRE 087 55 36 32 www.yourfire.be

pg. 34

Cet hiver, gâtez votre installation de chauffage avec des produits de qualité Esso.

Du mazout à combustion plus propre* Faible teneur en soufre, moins d’émissions de SO2* Haute résistance au froid (en cas de gel)**

Contient un additif de qualité supérieure Contribue à la propreté des réservoirs, ﬁltres, brûleurs et gicleurs Contribue à maintenir un rendement élevé Meilleure stabilité au stockage * par rapport au mazout traditionnel ** pour autant que le produit soit acheté entre décembre et février

VOTRE AVANTAGE, MOINS DE RISQUES DE PANNES, COMBUSTION PLUS PROPRE, MEILLEUR RENDEMENT

Nos distributeurs Esso à Bruxelles et en Wallonie seront ravis de vous aider PROVINCES LIÈGE/LUXEMBOURG BRUXELLES/WALLONIE Büllingen - Schneider J. Gmbh “Esso Brennstoffe” - 080 64 70 88 Centre Esso Brabant - Jodoigne - Ets Jacquet-Labaisse sprl - 010 81 25 82 Burg-Reuland - Richardy Theo gmbh - 080 32 91 49 BRUXELLES Malmedy - Combuvesdre sprl - Mazout Blaise - 080 33 07 80 Centre Esso Brabant - Lasne Ohain - Mayné - 02 366 95 72 - 02 653 39 83 PROVINCE DU BRABANT WALLON Spa - Spa Combustibles - 087 77 15 22 PROVINCES NAMUR/LUXEMBOURG Centre Esso Brabant - Céroux - Mousty - Maboge - 010 61 23 57 Centre Esso Ardennes - Graide - Ets Warin sprl - 061 51 10 26 Limelette - Fargeat Dumoulin & Fils sprl - 010 41 33 24 Centre Esso Ardennes - Beauraing - Ets Warin Cornet - 082 71 33 66 PROVINCES BRABANT/WALLON/HAINAUT Bois D’Haine - Demulier Etienne - 064 22 50 70 Hermeton-Sur-Meuse - Maison Lamontagne sa - 082 64 44 44 PROVINCE DU HAINAUT On - Groupe lmv sprl - 084 47 89 29 Rochefort - Comburoche sa - 084 24 49 01 Centre Esso Brabant - Reves - Bernard Tournay - 071 84 59 52 PROVINCE DE LUXEMBOURG Dour - Charbonnerie Sainte Catherine sa - 065 65 26 65 Bras-Libramont - Flammang-Léonard sprl - 061 61 27 51 Frameries - Ets Deberghes & Fils sa - 065 67 27 39 Vielsalm - Combuvesdre sprl - Mazout Blaise - 080 21 78 50 Ghislenghien - Béroudia Christian sprl - 068 56 81 18 Havré - Goudeseune Michel sprl - 064 66 28 47 Virton - Defat & Fils sprl - 063 57 77 08 PROVINCES HAINAUT/NAMUR Morialmé Mahieu Jean-Pascal sprl - 071 68 83 44 PROVINCE NAMUR Centre Esso Condroz - Hastière - Warin-Lamontagne - 082 64 44 44 PROVINCES NAMUR/LIÈGE Ohey - Noël Jean sprl - 085 61 13 96 Clermont-sous-Huy - Schepens sa - 085 31 45 25 PROVINCE DE LIÈGE Trooz - Alain Bastin sprl - 043 51 61 56 Verviers - Combuvesdre sprl - Mazout Blaise - 087 35 22 35 Pour plus d’informations:

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