Reconnaître les principaux parasites et maladies des choux

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Reconnaitre les principaux parasites et maladies des choux


Dans cette brochure, nous avons présenté les meilleures informations portées à notre connaissance. Bejo Zaden B.V. ne pourra pas être tenue, de quelque manière que ce soit, comme responsable d’éventuels dommages, pertes ou troubles, en relation directe ou indirecte avec les informations contenues dans cette brochure ou avec les recherches qui en sont la base.

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Avant-propos Cher lecteur, Cette brochure, éditée par Bejo, décrit les principaux ravageurs et maladies chez les choux. Il offre aussi des indications quant aux moyens utilisables pour empêcher ou contrôler les attaques de ces ravageurs et pathogènes. Une récolte couronnée de succès dépend en partie de la prévention efficace et du contrôle des ravageurs et des maladies. Les choux peuvent en être affectés aussi bien dans le champ que lors du stockage, ce qui peut vraiment diminuer le rendement et la qualité d’une récolte. Les sélectionneurs travaillant pour Bejo s’efforcent sans cesse de développer des hybrides de meilleure qualité présentant des résistances à une large gamme de pathogènes et de ravageurs. Afin d’être mieux conseillé sur les variétés de choux et les types de graines proposées, vous pouvez prendre contact avec la société Bejo ou son représentant commercial. D’autres sources utiles d’information sont disponibles sur le site web Bejo, www.bejo.com ou, sur catalogue de produits Bejo. Cette publication n’inclut pas d’information sur les pesticides. Demandez à votre fournisseur les produits homologués et leurs conditions d’utilisation. Bejo espère que vous trouverez cette brochure utile et vous souhaite beaucoup de réussite dans votre production. Bejo Zaden B.V.

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table des matières

Avant-propos 3 Maladies Fongiques Rouille blanche (Albugo candida) 6 Alternariose (Alternaria spp.) 7 Pourriture grise (Botrytis cinerea) 8 Oïdium (Erysiphe cruciferarum) 9 Fusariose vasculaire (Fusarium oxysporum f.sp. conglutinans) 10 Mildiou des crucifères (Hyaloperonospora parasitica) 11 Maladie des taches noires (Mycosphaerella brassicicola) 12 Pied noir (Phoma lingam) 13 Pourriture des racines (Phytophthora spp.) 14 Hernie des crucifères (Plasmodiophora brassicae) 15 Cylindrosporiose des brassica (Pyrenopeziza brassicae) 16 Rhizoctone: pourriture sur pomme (Rhizoctonia solani) 17 Rhizoctone: symptôme de pied noir (Rhizoctonia solani) 18 Pourriture blanche (Sclerotinia sclerotiorum) 19 Fonte des semis (Pythium spp., Fusarium spp., Rhizoctonia solani) 20 Verticilliose (Verticillium longisporum) 22 Maladies bactériennes Pourriture bactérienne (Erwinia spp. et Pseudomonas spp.) Moucheture bactérienne (Pseudomonas syringae pv. maculicola) Tache bactérienne (Xanthomonas campestris pv. raphani (Xcr)) Nervation noire des crucifères (Xanthomonas campestris pv. campestris (Xcc))

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Maladie à virus Mosaïque du chou-fleur (CaMV) Mosaïque du navet (TuMV) Mosaïque jaune du navet (TYMV)

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Insectes ravageurs Puceron cendré du chou (Brevicoryne brassicae) Charançon de la tige du chou (Ceutorhynchus spp.) Cécidomyie du chou-fleur (Contarinia nasturtii) Mouche du chou (Delia radicum) Altises (Phyllotreta spp.) Piérides de la rave et du chou (Pieris rapae et Pieris brassicae) Teigne des crucifères (Plutella xylostella) Thrips (Thrips tabaci)

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Nématodes Nématodes à galle des racines (Meloidogyne spp.) Nématodes à kystes (Heterodera schachtii et Heterodera cruciferae)

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Maladies non parasitaires Nécrose apicale Ponctuations grises Tige creuse Tip burn ou nécrose interne des pommes de chou/Tobacco Leaf

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Carences Carences nutritionnelles Carences en molybdène

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Phytoplasmes Phytoplasmes

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Rouille blanche (champignon) Albugo candida

La rouille blanche peut être un problème en climat froid. Le champignon peut causer des problèmes particuliers sur les brocolis, les choux de Bruxelles et les pommés. Un temps humide et frais favorise le développement de la rouille blanche. Ces symptômes sont rarement vus lors des périodes sèches et chaudes. Symptômes Les symptômes principaux sont, des petites cloques desquelles une poudre blanche (les spores) s’échappe. On peut principalement voir l’infection sur les feuilles, mais aussi sur la tige (des choux de Bruxelles) et sur les têtes (de brocoli). On peut aussi généralement observer des difformités de croissance sur le brocoli. Dissémination et contamination Le vent, la pluie et les insectes répandent les spores libérées. Les jeunes organes des plants sont plus facilement contaminés que les tissus plus vieux. Les feuilles doivent avoir été mouillées durant quelques heures pour que l’infection ait lieu. Après environ une semaine, des taches blanches apparaîtront sur les parties contaminées. Il faut environ 2 à 3 semaines pour que les taches se développent en cloques, d’où les spores sont libérées. Prévention et contrôle Après la récolte, labourez et enfouissez tous les résidus de culture. Cela diminuera le risque d’infection de la culture suivante. De plus, des rotations, même courtes, peuvent aider.

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Alternariose (champignon)

Alternaria spp.

L’Alternariose est une maladie commune qui peut affecter tous les choux. Les deux agents pathogènes les plus importants sont Alternaria brassicae et Alternaria brassicicola. Les dommages causés sont principalement observables sur les feuilles et peuvent subvenir à tous les stades de la culture. Symptômes En premier lieu, des petites taches noires apparaissent sur les feuilles ou la tige. Si cela arrive tôt après la levée, les jeunes plants peuvent mourir. Après quelques temps les points noirs sur les feuilles s’étendent et à partir de ce moment on peut voir plus facilement la différence entre les deux types d’Alternaria. Alternaria brassicicola produit des petites lésions noires qui finissent par fusionner. L’autre type, Alternaria brassicae, est caractérisé par de plus grandes lésions brunes dans lesquelles des amas noirs/bruns de spores apparaissent. Après un certain temps, les zones de lésions, se déchirent et forment des trous dans la feuille. Dans les premières étapes du développement, les lésions ressemblent à celles dues à Mycosphaerella cependant, comme les lésions de l’Alternaria fusionnent et s’élargissent elles ne sont pas limitées par les veines de la feuille, à la différence de celles du Mycosphaerella. Dissémination et contamination Les deux espèces d’Alternaria produisent un grand nombre de spores qui peuvent être disséminées par l’air, l’eau et aussi mécaniquement. Les spores peuvent rester viables jusqu’à 14 jours dans des conditions favorables. La maladie est transmissible par la semence. Prévention et contrôle Des traitements préventifs seront utiles si on prévoit de longues périodes de temps humide.

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Pourriture grise (champignon) Botrytis cinerea

Symptômes Le Botrytis provoque une pourriture sur laquelle un mycélium gris se développe. Il se forme d’abord des taches brunes aqueuses, plus tard recouvertes d’un mycélium gris blanc (croissance fongique aérienne). Le champignon produit une grande quantité de spores, ce qui explique que le mycélium apparaît grisâtre ou gris-brun. Les symptômes apparaissent souvent sur des tissus endommagés mécaniquement par des insectes, le gel ou d’autres pathogènes, les blessures servant de porte d’entrée pour la maladie. Dissémination et contamination Le champignon survit dans le sol ou dans des résidus de culture sous la forme de sclérotes. L’eau et le vent sont responsables de la propagation des spores qui se forment principalement dans des conditions fraîches et humides. Du fait que c’est un champignon très répandu, la contamination peut survenir durant toute la période de culture et pendant le stockage. Le champignon peut infecter la plante via des blessures. Au cours de périodes humides les choux peuvent pourrir au champ, mais les dégâts paraissent surtout durant le stockage. La température optimale pour le champignon est de 20°C, mais même à 0°C le Botrytis continue de se développer. Dès lors que le champignon s’est installé dans ou sur la plante, le processus de pourriture continuera inévitablement. Prévention et contrôle Puisque ce champignon est très pérsistant, une bonne prophylaxie est importante. Les fragments de plantes et autres débris de culture doivent donc être enfouis par labour rapidement et les déchets restant doivent être enlevés ou détruits. Des traitements peuvent être utiles pendant la culture. Les dégâts mécaniques sur les plantes doivent être évités autant que possible.

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Oïdium (champignon) Erysiphe cruciferarum

Symptômes Des croissances inégales et circulaires de mycélium blanc poudreux, présentant des spores sur la face supérieure des feuilles apparaissent. Finalement toute la surface de la feuille peut se couvrir de ce mycélium aérien blanc poudreux. Dissémination et contamination Les étés chauds et secs favorisent le développement de la maladie et les conidies (spores asexuées) sont facilement disséminées par le vent. Néanmoins, le champignon a besoin d’une certaine humidité pour que les spores germent. Le développement de l’oïdium bénéficie par conséquent d’une période (courte) d’humidité relativement importante (brouillard) durant la nuit et à l’aube. Cette maladie provoque rarement des dégâts significatifs dans des conditions tempérées. Cependant, les feuilles peuvent devenir sensibles à d’autres maladies à cause des dégâts causés par l’oïdium. Prévention et contrôle Supprimer les sources d’infection et les crucifères sauvages, à proximité de la culture. Effectuez un contrôle chimique si nécessaire.

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Fusariose vasculaire (champignon)

Fusarium oxysporum f.sp. conglutinans

Le Fusarium est trouvé dans le monde entier, mais cause les problèmes les plus grands dans les régions les plus chaudes. Grâce à la large disponibilité de variétés résistantes, la maladie est rarement grave. Cependant, le champignon n’a certainement pas perdu son importance. Il y a beaucoup de régions dans le monde où la culture du chou est seulement possible quand des variétés résistantes sont utilisées. Symptômes Les plants affectés ont dans un premier temps des feuilles vertes ou jaunes ternes. Après un moment les feuilles se tordent, parce que le champignon bloque la circulation de la sève dans les vaisseaux. Les feuilles affectées prennent ensuite une couleur noire ou brune et tombent. Dans les champs infectés, différents niveaux de gravité peuvent être observés. Les plants meurent souvent; parfois ils essayent tout de même de développer un petit chou. Dissémination et contamination Le Fusarium est un champignon du sol, qui peut rester en dormance sous forme de spores pendant plusieurs années. Tant que le champignon n’entre pas en contact avec une plante hôte, tous les types de chou peuvent lui servir de plantes hôtes. Ce pathogène peut aussi attaquer beaucoup d’espèces différentes de crucifères comme par exemple le chou, le colza, la moutarde et le radis. Le champignon pénètre dans la plante via les racines les plus jeunes ou endommagées. De là il envahit les tissus vasculaires causant le blocage du développement et finalement la mort de la plante. Prévention et contrôle Des rotations d’environ 5 ans réduisent considérablement les risques d’infections sérieuses. Utilisez des variétés Bejo résistantes sur une terre infectée.

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Mildiou des crucifères (champignon)

Hyaloperonospora parasitica

Le Mildiou est une maladie fongique très largement répandue sous les climats tempérés et également régulièrement présente pendant la saison des pluies sous les climats subtropicaux. Symptômes Le Mildiou peut provoquer des symptômes visibles à tous les stades de la culture. La présence du champignon devient systématique au sein de la plante. Durant la germination, un mycélium duveteux blanc grisâtre est visible sur les cotylédons. Les premières vraies feuilles peuvent tomber. Dans les cas les plus sérieux le jeune plant mourra. Sur les plantes adultes des plages foliaires présentant en face inférieure des efflorescences aériennes blanches apparaissent. Ces zones sont délimitées par les nervures. En face supérieure elles prennent une couleur jaune. L’infection primaire peut aussi causer des taches irrégulières et l’apparition de ponctuation. Chez le chou-fleur et le brocoli, le coeur de la tige et les têtes deviennent noirs. Le chou infecté pourrira suite aux attaques secondaires d’autres pathogènes. Le Mildiou peut causer une pourriture sèche au cours du stockage. Dissémination et contamination Le champignon survit dans des résidus de culture où les oospores (spores sexuées) sont formées. Ces spores constitueront l’inoculum primaire pour l’année suivante. Les oospores restent infectieuses pendant environ 3 ans. Les conidiospores libérées par les efflorescences blanches sont véhiculées sur de grandes distances par l’air frais et humide, c’est de cette manière que le champignon s’étend rapidement sur une parcelle. Le Mildiou infecte ensuite la plante via la feuille. Le Mildiou est actif par temps frais et humide. Les températures nocturnes comprises entre 8 et 16 °C et des températures de jour inférieures à 24 °C sont nécessaires pour son développement. Il existe d’autres races de Mildiou qui affectent d’autres crucifères. Prévention et contrôle Il n’y a aucune variété totalement résistante actuellement. Maintenir une bonne ventilation pendant la culture et conserver les feuilles des jeunes plants aussi sèches que possible.

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Maladie des taches noires (champignon)

Mycosphaerella brassicicola

Le Mycosphaerella préfère des conditions climatiques humides et douces. Par conséquent, l’infection survient généralement dans les régions côtières sous les climats tempérés et dans les régions montagneuses sous les climats tropicaux. Symptômes Le champignon cause des lésions de forme circulaire et de couleur brun gris. Des fructifications apparaissent sur ces lésions sous forme de petits points noirs. Le champignon peut attaquer toutes les parties de la plante, mais les symptômes sont principalement observés sur les feuilles les plus vieilles. Dissémination et contamination Le Mycosphaerella se développe sur des feuilles qui restent mouillées ou humides durant une longue période. Les dégâts commencent par des petites taches noires, creuses, qui s’étendent ensuite. Les taches se développent souvent le long des nervures mais ne les franchissent pas en général. C’est un des éléments les plus caractéristiques de ce champignon. Prévention et contrôle Si on attend de longues périodes humides un traitement préventif sera utile. Il existe des variétés Bejo tolérantes face à cette maladie.

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Pied noir (champignon)

Phoma lingam

Le Phoma est une maladie extrêmement destructrice qui survient généralement sous les climats tempérés. Symptômes Les symptômes peuvent se manifester sur toutes les parties de la plante. Sur la feuille, le Phoma se manifeste sous forme de taches cendrées sèches, présentant des fructifications de couleur noire. Sur la tige des taches sombres allongées, légèrement déprimées et délimitées par un liseré violet peuvent être remarquées. Parfois des petits corps noirs apparaissent sur ces nécroses. Les plantes qui sont affectées à la tige ou aux racines présentent une croissance retardée. Les feuilles de ces plants deviennent rouges bleues et fanent la plupart du temps. Dissémination et contamination Le champignon survit sur des débris végétaux dans le sol. Le fumier provenant d’animaux ayant mangé des plantes infectées, peut aussi constituer une source d’inoculum. Les spores sont propagées par des gouttes d’eau, des machines agricoles ou, par l’homme. La plante peut mourir rapidement si l’infection a lieu dès la levée. Des débris végétaux ou du fumier infecté ou des plants contaminés peuvent facilement provoquer une épidémie. Les plantes contaminées développent les symptômes caractéristiques plus tard. Des petits points noirs sont parfois visibles sur les lésions. Ce sont les pycnides d’où les spores sont libérées. Les lésions s’étendent de plus en plus et provoquent ensuite la fanaison puis la mort de la plante. Bien que la plante puisse éventuellement développer de nouvelles racines, il lui manquera la vigueur nécessaire pour se développer normalement, cependant un chou ou une tête de petite taille peuvent être produits. Le Phoma est transmissible par la graine. Prévention et contrôle Retirer les résidus infectés de la parcelle ou les enterrer. Ne nourrissez pas le bétail avec les plantes infectées. Si une parcelle est infectée, évitez d’y cultiver des brassicas durant plusieurs années.

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Pourriture des racines (champignon) Phytophthora spp.

Le Phytophthora est présent dans le monde entier et peut affecter de nombreuses cultures de crucifères et de choux. C’est principalement un problème dans les sols peu drainant, où la saturation en eau peut causer l’affaiblissement des racines. Symptômes Les plants atteints le Phytophthora semblent asphyxiés. La feuille prend une couleur rougeviolet et se nécrose la plupart du temps depuis la marge vers le pétiole puis la tige. Les plants plus gravement affectés fanent et peuvent être facilement déracinés. Les parties de plante pourries dégagent une odeur fétide. Dissémination et contamination Le champignon se conserve dans le sol et ses spores germent dans des conditions favorables. Après la germination les spores sont véhiculés par l’eau du sol jusqu’à une plante hôte sensible. Le Phytophthora se développe à des températures supérieures à 13°C et a besoin d’eau libre dans le sol pour s’étendre. L’eau est particulièrement importante puisque les spores ne peuvent se déplacer que dans ce milieu. C’est pour cette raison que la maladie se manifeste seulement dans les sols humides ou présentant une structure déséquilibrée. Les spores peuvent infecter les racines et d’autres parties souterraines. Les plants contaminés fanent et pourrissent après quelques temps. Le champignon forme des spores en dormance qui restent dans le sol après la récolte et contamineront de nouveau les cultures dans les années qui suivent. Prévention et contrôle Un bon drainage et une structure de sol équilibrée peuvent prévenir la plupart des problèmes. Le sol ne doit pas être saturé par l’irrigation et toute autre action pouvant causer sa compaction doit être évitée. Des parcelles ayant présentées du Phytophthora doivent subir une rotation d’au moins 3 ans sans culture sensible.

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Hernie des crucifères (champignon) Plasmodiophora brassicae

Symptômes La hernie du chou est une maladie grave du système racinaire. Cependant, les premiers symptômes sont souvent observés sur les parties aériennes de la plante. La plante montre une sévère fanaison, particulièrement par temps chaud. Quand une plante est contaminée à un stade précoce, cela peut engendrer un retard de croissance important et empêcher sa récolte. Les racines infectées s’hypertrophient et se déforment. Les déformations peuvent aller de légers gonflements du pivot et des racines secondaires jusqu’à des croissances tubéreuses considérables. Les racines affectées ne développent pas de barrière protectrice et de ce fait se dégradent vite sous l’effet de pourritures bactériennes. Dissémination et contamination La hernie du chou est causée par le champignon du sol Plasmodiophora brassicae. Ce champignon primitif appartenant à la famille des Myxomycètes est dépourvu de mycélium et se présente durant une partie de son cycle sous la forme d’une masse cytoplasmique plurinuclée dépourvue de parois cellulaires appelées plasmode ou thalle plasmodial. Les parties infectées de la plante se cassent rapidement dans le sol. De grandes quantités de spores dormantes sont libérées. Ces spores de conservation germent en conditions humides, donnant des masses de zoospores primaires, qui se déplacent grâce à leur queue biflagellée et vont infecter les chevelus racinaires via les poils absorbants. Pendant le développement rapide du champignon dans la plante, de nouvelles masses de spores sont formées. Ces spores infectent les tissus environnants et les plantes voisines. Quand il n’y a pas de plantes hôtes indisponibles, les spores inertes peuvent persister plusieurs années dans le sol (au minimum 15 ans). Il est presque impossible de guérir l’infection une fois déclarée. Prévention et contrôle De l’eau, de la terre ou des plants contaminés peuvent transporter les spores dormantes d’une parcelle à une autre. Il est donc nécessaire d’utiliser des plants indemnes de cette maladie pour empêcher l’introduction du champignon et il faut aussi s’assurer de la propreté des outils et de l’équipement. Le champignon préfère les sols acides. L’ampleur des dégâts sur des parcelles contaminées peut être limitée en augmentant le pH du sol, par des chaulages réguliers ou autres amendements riches en carbonate de calcium. Le pH ne doit pas tomber au-dessous de 7.0. Reconnaitre les principaux parasites et maladies des choux

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Cylindrosporiose des brassica (champignon) Pyrenopeziza brassicae

Symptômes Une infection par ce champignon peut entraîner la perte des semis ou un retard de croissance. Les parties infectées des feuilles finissent par croître de manière irrégulière, avec des centres marron et craquelés. Cette infection peut être confondue avec les dommages causés par les herbicides, des brûlures dues à l’azote ou le gel. Des anneaux concentriques de spores caractéristiques apparaissent à l’extrémité des taches. Les lésions de la tige peuvent aisément être prises pour des symptômes similaires de la jambe noire, causée par Phoma lingam. L’infection des pommes des choux-fleurs entraîne une décoloration marron et des lésions noires. Dissémination et contamination Pyrenopeziza brassicae produit deux types de spores. Des spores asexuées (exospores), disséminées localement par la pluie et le vent ainsi que des ascospores, formées au cours du cycle sexuel, qui sont disséminées par voie aérienne et peuvent parcourir de longues distances. L’infection nécessite de l’eau libre. Dans des conditions optimales (16° C et feuilles humides pendant 48 h), la période de latence dure une dizaine de jours. Si la pluie tombe suffisamment, la propagation secondaire d’exospores contribue au développement de l’épidémie. Le champignon survit entre les infections, sous forme de mycélium ou d’exospores sur les déchets de cultures ou bien sous une forme saprophyte sur les matières mortes. Prévention et contrôle Ce pathogène ne concerne que les Brassica. Une bonne rotation des cultures et un isolement des autres cultures de Brassica réduisent le risque d’apparition d’un inoculum. Il est essentiel de détruire ou retirer les déchets de cultures. Les spores perdent rapidement leur viabilité si les déchets sont enterrés. Les déchets sont le substrat de la recombinaison sexuelle et leur décomposition prévient le développement de nouveaux biotypes virulents.

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Rhizoctone: pourriture sur pomme (champignon)

Rhizoctonia solani

Le Rhizoctonia solani est un pathogène du sol que l’on trouve dans le monde entier. Il existe de nombreuses souches de ce champignon qui présentent des agressivités variables selon les plantes hôtes. Les cultures les plus importantes pouvant être affectées sont les haricots, la laitue, le chou, les carottes, les concombres, les tomates, les poivrons et les tulipes. Rhizoctonia solani peut aussi bien causer la pourriture de la pomme sur plantes adultes que des dégâts de type « pied noir » sur semis ou jeunes plants. Symptômes La pourriture sur pomme n’est la plupart du temps pas immédiatement visible, mais après avoir ôter les feuilles externes saines, les feuilles du dessous peuvent apparaître totalement décomposées. Le Rhizoctonia solani contamine la plante à l’aisselle d’une feuille. En ouvrant la plante verticalement on remarquera des tissus bruns et nécrosés à l’insertion d’un ou deux pétioles. La feuille entière est contaminée par le biais des nervures. Les premiers symptômes sont des petites taches noires légèrement creuses qui apparaissent sur le limbe dans le mésophylle (tissu situé sous l’épiderme). Le champignon se développe rapidement; un chou infecté peut pourrir totalement en 10 jours. A un stade ultérieur, une croissance fongique blanche, duveteuse peut apparaître entre les feuilles attaquées. De plus, de petits sclérotes, bruns d’approximativement 5 millimètres peuvent se développer. Dissémination et contamination Les sources d’inoculum peuvent être le sol, l’eau d’irrigation ou des plantes déjà attaquées. Le champignon peut pousser de 3 cm par jour par conséquence l’infection peut s’étendre rapidement. La température optimale pour le développement de la maladie est de 25 à 30°C. Prévention et contrôle Utiliser des plants robustes qui ont déjà perdu leurs cotylédons. Éviter de transplanter des plants contaminés et ne pas planter sur un sol mal ressuyé. Une longue rotation doit être appliquée aux parcelles où des dégâts de Rhizoctonia ont été observés

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Rhizoctone: symptôme de pied noir (champignon) Rhizoctonia solani

Le Rhizoctonia solani est un pathogène du sol que l’on trouve dans le monde entier. Il existe de nombreuses souches de ce champignon qui présentent des agressivités variables selon les plantes hôtes. Les cultures les plus importantes pouvant être affectées sont les haricots, la laitue, le chou, les carottes, les concombres, les tomates, les poivrons et les tulipes. Rhizoctonia solani peut aussi bien causer la pourriture de la pomme sur plantes adultes que des dégâts de type « pied noir » sur semis ou jeunes plants. Le « pied noir » en pépinière ou après transplantation cause les problèmes les plus graves. Symptômes Un élément caractéristique d’une attaque de Rhizoctonia est la transition brutale entre les tissus nécrosés noirs-bruns et les tissus sains. La nécrose ne progresse pas au-dessus des cotylédons et présente un contour très net en comparaison avec d’autres maladies des plantules pour lesquelles les tissus affectés sont souvent de couleur brune mais moins prononcée et aux contours plus diffus. Après le stade plantule le pied se nécrose juste au-dessus du sol et prend une couleur noire. Après quoi les vaisseaux se lignifient et la plante prend une teinte bleue. Les plantes ne meurent pas brutalement et peuvent continuer de croître un certain temps. Dans de bonnes conditions de culture elles peuvent se rétablir complètement. Dissémination et contamination Le champignon contamine généralement les plantes par le sol et provoque des dégâts quand la quantité d’eau dans celui-ci varie en proportions très importantes. Le champignon passe l’hiver sous forme de mycélium ou de sclérote dans le sol ou sur des résidus de culture. La température optimale pour sa croissance est de 26°C. Les blessures de la plante, une cicatrice laissée par une feuille tombée par exemple, constituent souvent le point d’entrée du Rhizoctonia. En outre, le champignon peut pénétrer dans la plante par des ouvertures naturelles, comme les stomates. Prévention et contrôle Commencer la culture avec des plants résistants, ayant de préférence déjà perdu leurs cotylédons. Retirer les plants contaminés à la plantation. Une lutte chimique est possible.

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Pourriture blanche (champignon)

Sclerotinia sclerotiorum

Le Sclerotinia est un champignon qui peut provoquer des dégâts sur le chou et sur beaucoup d’autres cultures dans le monde entier. Les symptômes peuvent se manifester dans le champ, pendant le transport et durant le stockage. Symptômes Les zones atteintes prennent d’abord une couleur brun-rose et un aspect humide. Après un certain temps une grande quantité de mycélium blanc semblable à du coton se forme sur ces zones affectées, sur lesquelles se développeront plus tard les fructifications noires du champignon ou sclérote. Après quoi, les tissus affectés flétrissent et la plante dépérit, mais il n’y a aucune odeur désagréable à la différence des pourritures humides causées par des bactéries. Le Sclerotinia se conserve dans le sol, c’est pourquoi les parties les plus basses de la plante sont les premières à être contaminées. Dissémination et contamination Le Sclerotinia se conserve sous forme de sclérotes qui peuvent rester inertes dans le sol ou sur des débris végétaux pendant de nombreuses années. Le champignon survit aussi sur des adventices et d’autres plants hôtes. Le Sclerotinia produit des spores, qui sont disséminées par l’eau ou projetées par les apothécies ce qui leur permet d’atteindre et de contaminer les feuilles et la tige. Le champignon s’introduit dans la plante par des blessures et par les tissus les plus vieux et les plus faibles. L’infection peu ensuite se généraliser à la plante entière. Parfois les dégâts sont tels que la plante meurt au champ, mais des dégâts mineurs mèneront à une pourriture visible seulement lors du stockage. Prévention et contrôle Un bon contrôle des adventices est nécessaire, étant donné que certaines peuvent servir de plantes hôtes au champignon. En plus, les mauvaises herbes fournissent des conditions favorables à la contamination. La désinfection du sol (chimiquement ou à la vapeur) peut tuer les sclérotes, mais le traitement n’est pas toujours efficace en profondeur. Il existe de nombreux remèdes chimiques et biologiques qui peuvent aider au contrôle de Sclérotina. Des rotations de culture de 3 ans peuvent réduire considérablement le nombre de sclérotes. Ne pas cultiver d’autres espèces sensibles au Sclerotinia dans la rotation. Reconnaitre les principaux parasites et maladies des choux

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Fonte des semis (divers champignon) Pythium spp., Fusarium spp., Rhizoctonia solani

La fonte des semis est un nom regroupant un certain nombre de champignons qui causent la disparition de jeunes plants en pépinière. L’hypocotyle est affecté, causant le dépérissement et la mort de la plante. De mauvaises conditions à la levée favorisent la fonte des semis qui a tendance à se manifester par zones dans les pépinières. Symptômes Chaque pathogène provoque des symptômes différents. Le Pythium affecte principalement les racines et le chevelu racinaire avec pour caractéristique la facilité avec laquelle la surface des racines (le Rhizoderme) se détache des tissus sous-jacents. Le Pythium provoque la formation d’une zone à l’aspect humide sur les tissus en cours d’infection. Les tissus contaminés ont une couleur plus brune. Les différentes espèces de Fusarium causent une décoloration jaune. Les jeunes plants se tordent car les vaisseaux sont bloqués. Les décolorations délimitées par les nervures prennent l’aspect d’une mosaïque. Couper les plants révèlera que les vaisseaux sont devenus bruns. Les plantes sérieusement affectées présenteront une croissance fongique aérienne blanche ou rose. Ces champignons causent des dégâts seulement si la température du sol est élevée. Mais ils ne se développent pas si la température du sol est inférieure à 16°C. Le Rhizoctonia cause le « pied noir ». La nécrose de la tige est nettement délimitée et est souvent restreinte à l’hypocotyle. Les tissus affectés sont bruns foncés à noirs et les plants deviennent bleus verts. Pour une description complète de la maladie, voir le chapitre « Rhizoctone: symptôme de pied noir ». Le Rhizoctonia peut causer la pourriture de la pomme plus tard durant la culture (voir la « Rhizoctone: pourriture sur pomme »).

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Dissémination et contamination De mauvaises conditions au moment de la levée comme un sol trop humide, des températures basses et/ou un manque de lumière favorisent la fonte des semis. Les champignons responsables restent dans le sol pendant une longue période, mais pourvu que les conditions de germination soient bonnes ils ne poseront pas de problème. Dans des conditions moins favorables, les pépinières seront atteintes et les plants disparaîtront. Prévention et contrôle Il est possible de pratiquer une lutte chimique sur la pépinière. Assurez-vous que les semis précoces seront effectués sur un support propre, notamment les plaques en cas de semis en mini-mottes. L’irrigation doit être gérée soigneusement. De trop hautes températures et le stress hydrique devront être évités.

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Verticilliose

Verticillium longisporum

(champignon)

Le Verticillium est une maladie qui atteint principalement les choux-fleurs, choux rouges, choux de Bruxelles et les choux blancs. Symptômes Aux premiers stades de la maladie les symptômes peuvent être confondus avec ceux provoquer par le Xanthomonas. Des lésions en forme de V apparaissent sur le bord des feuilles. En cas d’infection sévère les vaisseaux de la plante entière et des feuilles peuvent noircir. Il y a un certain nombre de différences caractéristiques avec une infection par le Xanthomonas. Une infection par le Verticillium produit des lésions en forme de V de couleur plus sombre. De plus, la systémisation du Verticillium dans la plante (et donc la coloration en noir des vaisseaux) se fait depuis les racines vers les parties aériennes alors que dans le cas du Xanthomonas la systémisation commence au niveau des nécroses foliaires pour descendre ensuite dans la plante. Par conséquent, dans les premières étapes de la Verticilliose il n’y a aucune nervation noire dans les lésions foliaires en forme de V. Ultérieurement la feuille fanera complètement d’un côté, tandis que l’autre côté restera sain. Les vaisseaux irriguant les zones contaminées des feuilles sont obstrués par le parasite ce qui provoque leur mort. Les parties atteintes ont souvent une couleur marronrouge. A ce stade la maladie peut être comparée avec la Fusariose. Dissémination et contamination Le champignon contamine la plante par les racines. Ensuite il bloque les vaisseaux faisant ainsi faner les feuilles et parfois la plante entière. Le Verticillium se développe lentement et les dégâts sont souvent visibles seulement après une période chaude et sèche. Prévention et contrôle La désinfection du sol et des rotations de culture longues sont les seules méthodes qui peuvent empêcher ou contrôler la maladie.

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Pourriture bactérienne (bactéries)

Erwinia spp. et Pseudomonas spp.

Symptômes La pourriture humide due aux Erwinia et Pseudomonas est caractérisée par des taches légèrement translucides à l’aspect humide qui aboutissent à un ramollissement puis à une liquéfaction des tissus affectés. Le pourrissement s’accompagne souvent d’une odeur nauséabonde qui résulte de l’installation de bactéries secondaires. Les dégâts au champ sont rares et généralement associés à des conditions extrêmement humides. Cette infection est surtout observée pendant le transport ou le stockage. Dissémination et contamination Les bactéries Erwinia et Pseudomonas se multiplient généralement dans le sol et se conservent sur des débris végétaux. Erwinia est un parasite qui entre dans le chou via des blessures pouvant résulter de la récolte, d’infections fongiques, du gel ou de dégâts d’insectes. Le traitement du produit après récolte et les conditions de stockage (sans condensation) déterminent l’apparition de ces infections. Le Pseudomonas peut pénétrer dans le végétal si de l’eau libre a stagné sur celui-ci durant plusieurs jours, sur des têtes de brocoli par exemple. La température optimum pour le développement de ces bactéries se situe entre 25 et 30°C, mais le Pseudomonas peut aussi causer de sérieux dégâts à des températures plus basses. Prévention et contrôle Limitez les points d’entrée pour l’Erwinia et le Pseudomonas. Cela doit inclure un bon drainage, et aussi peu de blessures à la récolte que possible et un bon contrôle des ravageurs pendant la culture. Evitez les excès de fertilisation azotée qui provoquent une croissance trop rapide s’accompagnant d’un affaiblissement des tissus et donc de la perte de la résistance naturelle. Assurez-vous que le produit récolté est sec avant le transport et/ ou le stockage.

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Moucheture bactérienne (bactéries) Pseudomonas syringae pv. maculicola

Le Pseudomonas est une bactérie virulente principalement sur le chou-fleur, mais d’autres types de choux peuvent aussi être affectés par cette bactérie. Symptômes Des petites taches rondes au contour jaune apparaissent sur les feuilles. Graduellement les taches s’étendent et fusionnent en zones de formes irrégulières. Les tissus altérés sèchent et finissent par se déchirer, laissant des trous dans la feuille. En cas d’attaque grave, les feuilles jaunissent totalement et tombent. Les bactéries peuvent aussi affecter la plante entière dans une certaine mesure. Après cela, diverses bactéries secondaires peuvent provoquer la pourriture humide. Dissémination et contamination Les bactéries restent viables sur des résidus de culture ou/et dans le sol pendant 2 à 3 ans. La bactérie est déposée sur le végétal par des éclaboussures (dues à la pluie ou à l’irrigation) ou plus rarement par des insectes. Son développement est optimal à des températures avoisinant les 24°C combinées à une forte humidité. La bactérie peut contaminer la plante par les stomates mais ne peut pas la coloniser entièrement par son système vasculaire. Pour infecter d’autres parties de la plante, la bactérie doit être de nouveau distribuée à sa surface par l’eau d’irrigation ou de pluie. Cette maladie peut provoquer des dégâts sérieux, principalement lors de la saison humide en Amérique centrale et en Amérique du Nord. Prévention et contrôle Effectuez une rotation des cultures longue et gardez la culture sèche.

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Tache bactérienne (bactéries) Xanthomonas campestris pv. raphani (Xcr)

La bactérie Xanthomonas campestris pv. raphani (Xcr) est plus rare sur chou que le Xanthomonas campestris pv. campestris (Xcc). En début d’attaque les symptômes sont comparables à ceux du Pseudomonas et de l’Alternaria mais les dégâts ne sont généralement pas trop sévères. Symptômes Les premiers symptômes sont des petites taches vertes foncées, transparentes qui s’étendent progressivement et tournent au noir. Les taches peuvent se répandre sur la feuille entière. Sous l’effet d’une forte attaque la feuille se crispe, dessèche et semble avoir été brûlée. Après quelque temps le Xcr n’est plus systémique et ne peut donc plus affecter d’autres parties de la plante, en comparaison avec Xcc. Dissémination et contamination Les bactéries entrent dans la plante par les stomates et ont besoin d’eau pour y parvenir. C’est pourquoi de longues périodes humides durant lesquelles la surface de la feuille reste mouillée en permanence, sont favorables à l’apparition de cette maladie bactérienne. Celleci se développe généralement après une période de temps frais et pluvieux ou après des rosées matinales importantes. La maladie peut survivre pour quelques temps sur les débris végétaux restés dans le champ. Les dégâts peuvent servir de porte d’entrée pour d’autres maladies, comme Xcc par exemple. Prévention et contrôle Assurez-vous que la culture sèche rapidement après des périodes de fortes pluies ou de rosée, assurez pour cela un bon contrôle des adventices et choisissez des parcelles bien aérées. L’enlèvement des débris végétaux ou un labour rapides et une rotation des cultures de 3 ans sans crucifère peuvent considérablement réduire le risque d’attaque de Xcr. Un bon suivi phytosanitaire pendant la culture est nécessaire. Evitez autant que possible l’irrigation par aspersion.

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Nervation noire des crucifères (bactéries) Xanthomonas campestris pv. campestris (Xcc)

Cette maladie bactérienne est une des plus importantes au monde sur choux. Xcc est présent dans toutes les aires de production de choux et peut causer des pertes de récolte considérables en terme de quantité et de qualité. Une sévère infection peut détruire entièrement une récolte ou la rendre invendable. Tous les types de choux sont sensibles au Xcc comme de nombreuses adventices crucifères, qui peuvent servir de plants hôtes à la bactérie. Symptômes Le Xanthomonas peut attaquer les plantes, quelque soit le stade de la culture. Les cotylédons peuvent être contaminés au stade plantule, causant leur dépérissement puis leur chute. Sur les feuilles, des nécroses jaunes en forme de V sur lesquelles les nervures sont de couleur noires, apparaissent à la marge du limbe. Les tissus affectés fanent et mourront quand les lésions s’étendront. Elles prennent alors une couleur brune et dessèchent. Les premiers symptômes sont souvent observés dans les terrains les moins drainant où l’eau séjourne plus longtemps. Parfois les taches chlorotiques apparaîtront au centre de la feuille, indiquant que l’infection est devenue systémique. Les plantes gravement atteintes présentent une croissance retardée et perdent leurs feuilles affectées. Les organes altérés subissent souvent des attaques de pathogènes opportunistes qui produisent des symptômes telles que des pourritures. Dissémination et contamination Le Xanthomonas peut survivre sur les graines, les résidus de culture dans le sol et sur certaines crucifères adventices. Les bactéries sont propagées par le vent, la pluie, l’eau d’irrigation et les insectes. Le transport par les hommes et les machines est aussi possible. Du matériel végétal contaminé peut facilement provoquer une épidémie en raison de la proximité des plants en pépinière, ce qui permet à la bactérie de se disséminer rapidement. La contamination se fait principalement par les extrémités des nervures (les hydathodes) en bordure des feuilles mais aussi par les stomates ou des blessures.

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La maladie se manifeste principalement par temps chaud (25 à 30°C), mais l’infection se poursuit dans des conditions plus fraîches. Son développement s’arrête à des températures inférieures à 10 - 15°C. Le risque infectieux est le plus grand durant des périodes avec des jours chauds et des nuits fraîches. Lors des nuits fraîches, de l’eau s’échappe des feuilles sous forme de gouttelettes qui s’accumulent au niveau des hydathodes et constituent un point d’entrée idéal pour le Xanthomonas. Les bactéries se multiplient dans les nervures et les vaisseaux et se répandent ensuite à travers la plante. Une fois que l’infection est entrée dans le système vasculaire elle devient systémique et elle se propage dans la plante entière. Comme les bactéries envahissent les vaisseaux, l’approvisionnement en eau et en nutriments des différents organes de la plante est interrompu. Ceci a pour conséquences un retard de croissance une récolte moins importante et un produit non commercialisable. Pendant le stockage les bactéries continuent de se développer et des pourritures secondaires peuvent s’installer. Prévention et contrôle Pour un certain nombre de cultures il existe des variétés présentant un haut niveau de résistance. Un bon suivi phytosanitaire pendant la culture est nécessaire. Évitez l’irrigation par aspersion autant que possible. Un bon contrôle des mauvaises herbes, l’enlèvement rapide ou le labour des résidus de culture et des rotations sans crucifères peuvent considérablement réduire les risques liés au Xanthomonas.

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Mosaïque du chou-fleur (CaMV) (virus) Symptômes Selon le type de choux et la souche virale, les symptômes sur feuilles varient d’une mosaïque de verts plus ou moins clairs au jaunissement des veines. En contraste avec le Virus de la Mosaïque du Navet (TuMV), il n’y a aucune torsion des feuilles sur le chou chinois. Les plantes contaminées à un stade précoce peuvent finalement mourir. Les choux-fleurs présentent des motifs en mosaïque très nets présentant des petites taches graisseuses. Chez le chou pointu les symptômes sont moins prononcés. Les plantes affectées ont parfois le limbe et les nervures plus clairs. Le CaMV pouvant survenir conjointement au TuMV, on peut voir apparaître des taches jaunes ou des zones sombres, graisseuses et grises au centre. La combinaison des deux virus est plus préjudiciable qu’une infection par un seul d’entre eux. Dissémination et contamination Les plantes hôtes du CaMV restent limitées aux cultures de crucifères. Le virus est transmis sur le mode semi-persistant par les pucerons. Ainsi une acquisition prolongée du virus par le puceron est nécessaire à la manifestation du pouvoir infectieux et non pas une simple contamination des mandibules ou du stylet lors d’une piqûre d’essai. Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le puceron cendré du chou (Brevicoryne brassicae) sont les vecteurs les plus importants de ce virus. Le virus peut aussi être transmis mécaniquement. Prévention et contrôle Étant donné que le virus peut être transmis à la plante même par un contact bref avec le vecteur, la lutte contre les pucerons aura peu d’effet. Les dégâts seront plus importants si la plante est contaminée précocement. Il peut donc être judicieux de couvrir les jeunes plants. Il est aussi important d’assurer un bon contrôle des adventices et plus spécialement des crucifères.

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Mosaïque du navet (TuMV) (virus) Symptômes Selon le type de choux et la souche virale, les symptômes varient d’une mosaïque de verts plus ou moins clairs sur feuille à de petites taches nécrotiques. Sur le chou chinois, on observe que les jeunes feuilles atteintes ont une croissance plus retardée d’un côté du limbe que de l’autre, ce qui cause une torsion caractéristique. Les plants contaminés précocement peuvent mourir. Sur le chou pointu, les symptômes incluent des taches de couleur foncée en forme de fer à cheval ou d’anneau. Sur cette culture, le virus peut causer des dommages internes sérieux. Si on tranche un chou infecté, des marques circulaires noires apparaissent même si les feuilles externes ne montrent aucun symptôme. Le TuMV et CaMV peuvent parasiter la même plante. La combinaison des deux virus est plus dommageable qu’une infection par un seul des deux. Dissémination et contamination La mosaïque du navet peut aussi attaquer la laitue, les chicorées scaroles et l’épinard, mais il est plus sur les récolte de crucifères, particulièrement sur le chou chinois, navet, rutabaga, moutarde, radis. Le virus est transmis sur le mode non persistant, (c’est à dire qu’une acquisition même brève du virus par le puceron lors d’une piqûre d’essai suffit à la manifestation du pouvoir infectieux qui ne dure par contre que quelques minutes) par les pucerons, le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le puceron cendré du chou (Brevicoryne brassicae) étant les vecteurs les plus importants. Le virus peut aussi être transmis mécaniquement. Prévention et contrôle La lutte anti-puceron a peu d’effet, car un contact bref entre le puceron et la plante peut être suffisant à la transmission du virus. Les dégâts sont plus importants quand les plants sont contaminés à un stade précoce, c’est pourquoi il peut être judicieux de couvrir les jeunes plants.

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Mosaïque jaune du navet (TYMV) (virus) Symptômes Les plantes affectées présentent des symptômes viraux très prononcés. Une mosaïque jaune et verte claire parfois intense apparaît sur feuille. Les nervures jaunissent parfois. Les jeunes plants infectés par le virus perdent rapidement de leur vigueur et finissent par dépérir. Dissémination et contamination Le virus est un problème principalement pour les cultures de chou chinois et de Pak Choy (ou chou chinois à côtes). Les vecteurs les plus importants de ce virus sont les altises du navet (Phyllotreta striolata) et des crucifères (Phyllotreta cruciferae). Le TYMV se transmet aussi facilement de manière mécanique. Prévention et contrôle Étant donné la facilité avec laquelle ce virus peut être transmis mécaniquement, il est essentiel de travailler avec une hygiène parfaite, spécialement au moment du repiquage. La lutte contre les altises doit être assurée correctement car celles-ci peuvent répandre le virus, notamment sous voile d’hivernage.

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Puceron cendré du chou (insecte)

Brevicoryne brassicae

Symptômes Ces pucerons gris - verts se développent seulement sur crucifères et sont couverts d’une pruinosité grisâtre. Ces pucerons peuvent se trouver en face supérieure ou inférieure des feuilles ou dans le coeur de la plante. Une fois la plante colonisée, des zones décolorées et gaufrées apparaissent sur les feuilles qui s’enroulent généralement autour des colonies de pucerons. Parfois la plante présentera une coloration rouge due à la production d’anthocyanes. En outre, le puceron cendré peut transmettre jusqu’à 20 virus différents, y compris ceux de la Mosaïque du navet et de la Mosaïque du chou fleur. Dissémination et contamination Ce puceron passe l’hiver sous forme d’oeufs ou d’adultes sur les résidus de culture de l’année précédente ou sur d’autres crucifères. C’est pourquoi il peut apparaître très tôt au printemps. Durant la période de croissance des plantes, la population est constituée presque exclusivement de femelles se reproduisant par parhénogenèse (de manière asexuée). Selon la densité de la population sur la plante, des pucerons aptères ou ailés apparaissent. Les mâles n’apparaissent qu’en fin de saison, juste avant la phase de reproduction sexuée. Les femelles déposent ensuite des oeufs de petite taille, noirs et allongés, sur les feuilles (souvent à la face inférieure). Un total de 20 générations par an n’est pas exceptionnel. Prévention et contrôle Eliminer rapidement les crucifères adventices et les résidus de culture. Il est de plus nécessaire de contrôler régulièrement les cultures pour éviter l’explosion des populations et l’apparition de virus. Des champignons secondaires (formant la fumagine) peuvent se développer sur le miellat et les exuvies des pucerons, spécialement quand les choux forment leur pomme. Il existe également toute une gamme d’auxiliaires prédateurs et parasitoïdes qui peuvent aider à limiter les dommages.

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Charançon de la tige du chou (insecte) Ceutorhynchus spp.

Il existe plusieurs charançons de la tige pouvant attaquer les choux et d’autres espèces de charançons provoquant des dégâts sur des parties différentes de la plante. Symptômes Présence de galles ou d’excroissances sur racines, ou collet, ou dans le coeur de la plante, absence de coeur, feuilles jaunes et sénescentes. Dissémination et contamination Le charançon de la tige dépose ses oeufs à la base de la tige, dans le coeur de la plante ou à l’aisselle des feuilles. Une galle contenant les larves se forme ensuite dans le coeur de la plante ou du collet. Les larves rongent alors les tissus de la plante et celles situées à l’aisselle des feuilles creusent des galeries dans la tige et dans le pétiole des feuilles. La plante supporte généralement les dégâts causés à la tige ou aux racines. Les galles formées dans le coeur peuvent par contre abîmer l’apex, résultant dans le nondéveloppement du coeur. Les galeries creusées peuvent causer la fanaison et même la mort de la plante. Les feuilles endommagées fanent et tombent. Dans tous les cas les dégâts des larves fournissent aussi un point d’entrée pour des attaques secondaires de champignons et de bactéries, surtout si les conditions sont humides et défavorables à la plante. Prévention et contrôle Le contrôle est seulement possible pendant la culture, par l’application d’un programme de pulvérisation précis. Cette lutte chimique sera surtout efficace contre les galles de la tige et du coeur. Combattre la mouche du chou peut aussi avoir une efficacité secondaire sur les larves de charançon de la tige situées près du pied de la plante.

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Cécidomyie du chou-fleur (insecte) Contarinia nasturtii

La Cécidomyie du chou-fleur peut parasiter différents types de choux et principalement, le chou fleur, le brocoli et le chou rave. Auparavant surtout présente dans le Nord de la France et de l’Europe, elle cause de plus en plus de dégâts en Bretagne. Symptômes La Cécidomyie va endommager ou détruire l’apex, surtout en cas d’attaque précoce. Ceci provoquera la pourriture du coeur ou le développement d’une plante sans coeur. En cas d’attaque moins importante ou plus tardive les feuilles seront déformées, présentant des pétioles hypertrophiés et vrillés; la plante aura un développement anormal notamment au niveau de la pomme. Dissémination et contamination La Cécidomyie du chou-fleur passe l’hiver dans le sol, elle apparaît en mai et pond ses oeufs au coeur des jeunes plants de chou. Les larves sucent le contenu cellulaire des tissus de l’apex et des jeunes feuilles et leur causent donc des dégâts. Les organes non affectés et les feuilles continuant de se développer, commencent à se vriller. Parfois les dommages sont si importants que le coeur stoppe son développement. Des vols ultérieurs peuvent aussi endommager des choux de Bruxelles. Prévention et contrôle La Cécidomyie peut être contrôlée chimiquement, mais un programme de traitements précis doit être maintenu. Des rotations longues (au moins 3 ans) peuvent réduire les populations. Ne cultivez pas sur, ou près d’une parcelle ayant présenté la Cécidomyie l’année précédente. Assurez une bonne aération de la culture et évitez les parcelles présentant trop d’abris potentiels aux alentours. Contrôlez les adventices et gardez les bordures propres. Le labour permet également de réduire l’infestation (les pupes se conservant dans le sol plusieurs années).

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Mouche du chou (insecte) Delia radicum

La mouche du chou est un problème qui apparaît généralement tôt pendant la culture ou juste après plantation. Symptômes Les jeunes plants attaqués par des larves de mouche du chou fanent et meurent. Les larves mangent les racines de la plante et creusent des galeries dans la tige. On peut observer les asticots au niveau de la racine principale ou à la base de la tige. Au stade suivant, les pupes peuvent être observées dans le sol, à proximité de la base du plant. Si l’attaque n’est pas trop sévère et si le sol est suffisamment humide, la plante produira de nouvelles racines et pourra se développer normalement. Dissémination et contamination D’abord sous forme de pupes, les adultes apparaissent au début du printemps. Les femelles déposent leurs oeufs (mesurant 1 mm de long, de forme ovale et de couleur blanche) sur le sol à proximité du collet de la plante. Après éclosion, les larves mangent les racines et pénètrent dans la tige si celle-ci n’est pas encore trop lignifiée. La nymphose a lieu après 3 ou 4 semaines de développement larvaire. La pupe mesure 5 mm de long, elle est de couleur rouge – brunâtre et de forme ovale. Après 2 à 3 semaines de nouvelles mouches adultes apparaissent. Cette nouvelle génération va causer des dégâts sur les plantations de choux estivales, par exemple sur les cultures de choux-fleurs d’hiver, et peut aussi pondre à l’aisselle des choux de Bruxelles. Une certaine proportion des asticots des dernière génération se nymphose dans le sol où les pupes passeront l’hiver.

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Prévention et contrôle Les semences traitées insecticide réduisent les risques de dommages dus à la mouche. Un traitement du sol peut-être réalisé à la plantation et des insecticides peuvent ensuite être appliqués en végétation. Couvrir les plantes en pépinière et après plantation peut freiner le développement de la population. Cette technique n’est efficace que s’il n’y a pas présence dans le sol de pupes issues de cultures précédentes. Le binage peut également aider au contrôle de la mouche du chou, le sol à proximité du collet est alors retourné et certains oeufs remontés en surface se retrouveront exposés et dessécheront.

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Altises

(insecte) Phyllotreta spp. Symptômes Les feuilles présentent des petits trous de forme ronde ou irrégulière. En cas d’attaque sévère, elles semblent avoir été criblées de plomb. Dissémination et contamination Les altises sont de très petits coléoptères (2 à 3 mm) de couleur sombre, brillants et actifs, qui utilisent leurs pattes postérieures très développées pour se déplacer par sauts. Les adultes sont responsables de la plupart des dégâts car ils se nourrissent à l’envers des feuilles. Les dommages causés aux jeunes cultures peuvent être considérables, surtout par temps sec et ensoleillé. Les oeufs sont pondus dans le sol, à quelques centimètres de profondeur, au début de l’été. Après éclosion, les larves se nourrissent des racines des plantes, la plupart du temps sans dégâts visibles. Les altises passent l’hiver sous forme adulte sur des adventices ou dans le sol sur de la matière organique. Les adultes réapparaissent au début du printemps et se nourrissent d’adventices jusqu’à ce que les cultures soient mises en place. Les altises deviennent plus difficiles à contrôler sur les cultures quand les herbes dont ils se nourrissent autrement deviennent rares. Prévention et contrôle Les altises préfèrent les cultures de crucifères (le chou, le radis etc). Assurez une croissance rapide de la culture afin que les plantes restent au stade sensible le moins longtemps possible. Comme les altises passent l’hiver sur des adventices ou de la matière organique, il est aussi important de réaliser un labour ou de passer la herse avant l’hiver. De cette façon vous enlevez l’abri des flea beetles.

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Piérides de la rave et du chou (insecte) Pieris rapae et Pieris brassicae

Symptômes Les chenilles des deux espèces de piérides (Pieris rapae: piéride de la rave, la plus petite et Pieris brassicae: piéride du chou, la plus grande) dévorent les feuilles, ne laissant souvent que les nervures, puis les têtes des choux. Parfois, les blessures dues aux chenilles servent de point d’entrée pour des champignons ou des bactéries secondaires. Dissémination et contamination La piéride de la rave pond ses oeufs, de couleur jaune, sous les feuilles de manière isolée. Les oeufs de piéride du chou sont, eux, déposés par groupes, de manière circulaire. Les chenilles de piérides de la rave sont vertes avec une ligne jaune et mesurent jusqu’à 3 cm et l’adulte a une envergure de 4-5 cm. Les chenilles de piérides du chou sont de couleur vert-jaune et mesurent jusqu’à 4 cm, les adultes ont une envergure de 4 à 6 cm. Les deux espèces peuvent avoir plusieurs générations par an. Prévention et contrôle La lutte n’est possible que sur les chenilles. Elles peuvent être efficacement contrôlées par des insecticides chimiques et par des insecticides à base de Bacillus thuringiensis. Comme les chenilles ont des couleurs voyantes, elles sont des proies faciles pour les oiseaux et les hyménoptères auxiliaires.

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Teigne des crucifères (insecte)

Plutella xylostella

Symptômes La Teigne des crucifères peut affecter presque toutes les crucifères et apparaît généralement en mai ou juin. L’insecte adulte est de petite taille (13 mm d’envergure), de couleur gris brun, avec trois taches losangiques blanches à argentées sur les ailes quand celles-ci sont repliées. Les chenilles (de couleur verte et mesurant jusqu’à 14 mm de long) creusent des petits trous ronds dans les feuilles et laissent la plupart du temps une fine couche de tissu transparente intacte. Les chenilles se déplacent facilement et sont très actives. Quand ils sont dérangés sur la plante, les papillons adultes s’envolent et les chenilles se laissent tomber des feuilles. Dissémination et contamination Les oeufs peuvent être pondus séparément ou par petits groupes, sur la tige ou le long des nervures foliaires, souvent en face inférieures des feuilles. Quand les oeufs éclosent, les chenilles commencent à se nourrir sur les feuilles, laissant sur les trous une fine couche de tissu transparente à l’aspect « hublot ». Par temps chaud et sec, le temps de développement de l’oeuf à l’adulte est de 25 jours. Le développement est plus lent par temps frais et humide. Une femelle peut pondre plus de 150 oeufs en 2 semaines et 2 à 5 générations par an sont possibles. C’est pourquoi cet insecte peut provoquer des dégâts importants dans un laps de temps court. Prévention et contrôle La Teigne des crucifères peut être efficacement contrôlée avec des insecticides chimiques ou à la base de Bacillus thuringiensis. En plus de cela, il est judicieux d’éliminer minutieusement les adventices crucifères et les déchets des cultures de choux précédentes. Il existe plusieurs espèces d’hyménoptères auxiliaires permettant de contrôler la teigne des crucifères.

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Thrips (insecte)

Thrips tabaci

Symptômes Plusieurs espèces de thrips peuvent être trouvées sur le chou, mais Thrips tabaci est la plus commune. Thrips tabaci est un organisme très polyphage et peut aussi attaquer les poireaux, les oignons, les carottes, les céréales d’hiver et le trèfle. Les larves comme les adultes affectent les choux en perforant les cellules puis en aspirant leur contenu. Cela peut se traduire par l’apparition de taches ressemblant à des petites verrues (oedèmes) et de zones à l’aspect bronzé, surtout sur choux pointu. Quand le thrips est déjà présent sur la plante à la formation du coeur, les dégâts peuvent continuer pendant le stockage, rendant le chou invendable. Dissémination et contamination Le thrips peut survivre à l’hiver sous forme d’oeuf, de larve ou d’insecte adulte. Le Thrips tabaci a un très grand nombre de plantes hôtes et peut voler. À cause de ces caractéristiques, l’infection peut venir d’une parcelle voisine, où des céréales d’hiver ou d’autres types de cultures sont en place. Le développement de l’oeuf à l’insecte adulte prend 14 à 30 jours, selon la température. Pendant les périodes chaudes et sèches, les populations peuvent exploser et affecter gravement la qualité des choux, notamment pour la conservation. Prévention et contrôle Le Thrips tabaci est un petit insecte (0.8-1.2 mm de long) qui préfère se cacher dans la culture. À cause de cela, une attaque de thrips est relativement difficile à déceler. Il est judicieux de contrôler la culture régulièrement et de réagir rapidement après apparition du thrips. Il est difficile de contrôler le thrips une fois que le chou commence à former un coeur.

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Nématodes à galle des racines (nématode)

Meloidogyne spp.

Symptômes Les racines infectées présentent des malformations, sont plus épaisses et ont plus de ramifications. A la première observation, les symptômes montrent une certaine similitude avec ceux de la hernie du chou. Des contaminations précoces sur une parcelle fortement infestée peuvent causer la disparition totale des jeunes plants. Comme la plante ne peut plus absorber l’eau ni les nutriments, d’autres symptômes apparaissent dont un retard de croissance, la fanaison et la chlorose. Dissémination et contamination Les nématodes présents dans le sol sont attirés vers la plante par les exsudats libérés par la racine. Les larves pénètrent dans les racines et se fixent sur les vaisseaux conducteurs par leur tête, induisant la multiplication rapide des cellules environnantes. Les larves femelles évoluent vite d’une forme juvénile petite et mobile à leur forme adulte fixée. Les tissus racinaires avoisinant subissent des modifications physiologiques qui provoquent l’apparition d’une galle caractérisé par le gonflement des cellules. Les tissus finissent par éclater autour de l’abdomen de la femelle, libérant plusieurs centaines d’oeufs dans une masse gélatineuse à partir de laquelle de nouvelles larves se développent. Le nématode à galle a de nombreuses plantes hôtes et particulièrement la scorsonère, les pommes de terre, les poids, le trèfle, la laitue et les carottes. Les dégâts sont souvent localisés. Du sol contaminé par le nématode peut être transporté par l’homme, les engins, etc. Prévention et contrôle Réalisez une rotation de cultures sur au moins 5 ans. Des cultures non hôtes peuvent permettre de réduire la population de nématodes.

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Nématodes à kystes

(nématode) Heterodera schachtii et Heterodera cruciferae Les deux plus importants nématodes à kystes sont le nématode de la betterave à sucre (Heterodera schachtii) et le nématode des crucifères (Heterodera cruciferae). Symptômes On peut voir des kystes blancs ou bruns sur le système racinaire. Dissémination et contamination La larve de nématode entre dans une jeune racine par des blessures existantes ou en perçant l’épiderme de la racine à l’aide de son stylet. Les mâles quittent rapidement la racine alors que les larves femelles restent dans les tissus racinaires durant toute leur vie. La femelle produit de 200 à 600 oeufs qui incubent dans son propre corps. Elle gonfle alors et son corps se transforme en une enveloppe de forme plus ou moins sphérique appelée kyste. Le kyste est d’abord blanc puis brunit ensuite. Quand les racines sont arrachées, la plupart des kystes restent dans le sol. Si des choux ou des chénopodiacées sont de nouveau cultivés sur la même parcelle, les exsudats produits par les racines stimulent les larves qui sortent alors des kystes. Le cycle recommence alors depuis le début. Quand il n’y a pas de plante hôte disponible, les larves peuvent survivre durant de nombreuses années dans le kyste. Les nématodes dont disséminés par la terre amenée par les hommes et les engins. Prévention et contrôle La rotation des cultures peut réduire la densité de population du nématode et un intervalle de 4 à 6 ans entre deux cultures sensibles est recommandé. On pense qu’une culture de chou peut supporter un grand nombre de nématodes avant que les dégâts ne soient perceptibles. Les nématodes peuvent causer plus de dégâts sur sols légers.

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Nécrose apicale (maladie physiologique) La nécrose apicale est une maladie physiologique qui survient sur brocoli pendant le développement des têtes. Ce symptôme apparaît seulement sur les plants de brocoli adultes qui sont presque prêts à être récoltés. Symptômes Les boutons des têtes de brocoli tournent au brun et montrent un retard de croissance. Ils se colorent d’abord en jaune ou orange puis brunissent et sèchent. Des pourritures humides peuvent apparaître secondairement car les bactéries Pseudomonas et Erwinia peuvent alors pénétrer dans les têtes du brocoli. Dissémination et contamination Cette maladie apparaît occasionnellement et est associée à des périodes de croissance rapide, présentant des températures hautes et des précipitations abondantes. Prévention et contrôle Évitez les variations importantes d’humidité relative autant que possible. En effet, cela favorisera un apport régulier en nutriments nécessaires à la construction de parois cellulaires solides. Un apport régulier en calcium est particulièrement important. En situation de stress hydrique important, le flux de sève est souvent insuffisant pour atteindre les têtes. Les symptômes apparaissent plusieurs semaines après que les plantes aient souffert du stress hydrique. La carence en bore a également été citée comme une cause possible de nécrose apicale solide.

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Ponctuations grises (maladie physiologique)

C’est un problème physiologique, qui survient généralement sur le chou blanc et sur le chou chinois. Les causes de ce problème sont mal connues. Symptômes Des petites taches grises (ponctuations) apparaissent sur le chou. Leur taille varie de 1 à 3 millimètres. Les taches sont nettement définies et ont parfois un liseré jaune. Ces symptômes apparaissent superficiellement sur la face externe de la feuille. Ils ne sont pas visibles sur l’intérieur de la feuille. Les taches sont parfois situées sur les nervures et parfois seulement sur le limbe, entre les nervures. Ultérieurement, les ponctuations grises se transformeront en taches brunes au fur et à mesure que le tissu mourra. Dissémination et contamination Les ponctuations grises apparaissent sur les cultures peu avant la récolte mais prennent de l’ampleur pendant le stockage. Prévention et contrôle Il n’existe encore aucune explication sur les causes de cette maladie. Mais certaines recherches semblent indiquer qu’elle pourrait être le résultat d’une fertilisation excessive en azote et en phosphate et provoquée par des pH de sol supérieurs à 8. Il existe des différences de sensibilités variétales à la ponctuation.

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Tige creuse (maladie physiologique) La tige creuse est un désordre physiologique qui survient sur chou-fleur et sur brocoli. Symptômes La tige est divisée en deux, ou « creuse », à cause d’une croissance trop rapide pour sa moelle. La tige peut être creuse sur toute sa longueur et parfois des ouvertures apparaissent et permettent l’entrée de champignons et de bactéries. On observe souvent une pourriture humide dans les tiges creuses de brocolis. Dissémination et contamination Une vitesse de croissance irrégulière et une fertilisation azotée excessive favorisent les symptômes de tige creuse. De hautes températures contribuent également à l’apparition de ce problème. Dans certains cas, une carence en bore est considérée comme une cause de la maladie. Prévention et contrôle Evitez les excès de fertilisation azotée et ne favorisez pas une croissance trop rapide. Il existe des différences de sensibilité d’origine variétale.

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Tip burn ou nécrose interne des pommes de chou (maladie physiologique) Le tip burn est un désordre physiologique causé par des problèmes de croissance précoces. Les symptômes sont aussi appelés « feuille de tabac » ou nécrose interne de la pomme. Symptômes Les feuilles atteintes dessinent des cercles ou des taches marrons foncés à noirs autour de la moelle. Ces symptômes sont visibles uniquement après avoir coupé et ouvert la pomme. Quand les dégâts sont légers, seules de petites taches sombres (ou ponctuations) sont visibles à la surface de la coupe. Parfois tout le mésophylle (tissu foliaire situé sous l’épiderme) présente ces symptômes de nécrose. Dissémination et contamination Ces symptômes sont en lien avec les apports de calcium dont les cellules de la plante bénéficient. Le calcium est nécessaire à la formation des parois cellulaires et une carence peut donc avoir pour résultat des cellules fragiles qui peuvent éclater et mourir. Le calcium est un élément très peu mobile, quand il est fixé il ne peut pas être transporté dans la plante. Un manque de calcium dans la plante est le résultat d’un pH de sol bas (l’élément n’est alors pas absorbé par les racines) ou de conditions sèches (dans ce cas, la plante ne peut pas transporter le calcium jusqu’aux feuilles les plus éloignées des racines). Prévention et contrôle Il doit y avoir suffisamment de calcium disponible pour les racines des plantes. Le sol doit être fertile avec un pH pas trop bas, l’évapotranspiration des feuilles doit être en équilibre avec l’absorption d’eau. On ne doit pas laisser les plantes souffrir de stress hydrique. Des sols sableux se sécheront plus rapidement que des sols plus lourds. Il y a des variétés qui sont moins susceptibles que d’autres au tip burn.

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Carence en potassium Photo: Josef Schlaghecken

Carences nutritionnelles (carence) En plus de bonnes pratiques agriculturales et d’une fertilisation équilibrée dans les 3 éléments majeurs (N.P.K), l’équilibre en oligo-éléments est également important pour le développement des plantes. Une carence en oligo-éléments aboutit souvent à une croissance limitée ou retardée. Les symptômes sont variés et dépendent de l’élément déficitaire. Symptômes Azote Une carence en azote a pour résultat des plantes qui restent peu développées et qui prennent souvent une couleur bleu-pourpre. Ce problème se manifeste surtout sur sols légers après des pluies importantes. Potassium Les bords des feuilles les plus vieilles jaunissent et se recroquevillent. Les feuilles prennent parfois une couleur bleu-vert terne. La qualité des plantes baisse et elles ont moins de résistance au gel. Les carences en potassium surviennent généralement sur des sols argilo-limoneux dans lesquels le potassium est fixé et sur des sols sableux pauvres. Une période sèche avant l’été peut conditionner un manque de potassium. Phosphate Une carence en phosphate aboutit à des feuilles cassantes qui tombent des plantes quand on marche dans la culture. Les plantes sont plus basses et les feuilles tournent au bleuvert avec une teinte rouge-pourpre sur la face inférieure. Des déficiences en phosphate peuvent se manifester après de fortes pluies, quand le sol est saturé en eau et donc très mal aéré.

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Carence en magnésium Photo: Josef Schlaghecken

Magnésium Les vieilles feuilles présentent des zones jaunes mal définies situées entre les nervures et qui finissent pas se nécroser. Les feuilles gardent leur taille normale. Les carences en magnésium se remarquent surtout dans des sols sableux aux pH faibles et présentant un ratio potassium/azote élevé. Les années humides favorisent le manque de magnésium. Bore Les choux-fleurs montrent des zones à l’aspect vitreux qui virent ensuite au brun. Les tiges présentent des cavités (voir le chapitre sur « la tige creuse »). Sur rutabagas, des zones internes vitreuses et de couleur marron apparaissent. Les cultures sont plus sensibles aux carences en bore sur des sols légers et les années sèches. Molybdenum Une carence en molybdène conduit à des malformations qui sont décrites au chapitre « Carence en molybdène » (page 48). Prévention et contrôle Assurez une fumure de fond équilibrée, établie à partir d’analyses de sol. La plupart des oligo-éléments peut être apportée durant la culture par pulvérisations foliaires.

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Carences en molybdène (carence) La carence en molybdène provoque des malformations principalement sur chou-fleur et sur brocoli, mais elle peut également atteindre les choux de Bruxelles et les choux pointus. Symptômes L’apex de la plante arrête de se développer et seules les feuilles déjà initiées continuent leur croissance. Ces feuilles peuvent présenter des protubérances, elles deviennent plus épaisses que la normale et prennent souvent une couleur violette. Si ces déformations apparaissent au stade plantule, seuls les cotylédons se développent. Les symptômes peuvent facilement être confondus avec des dégâts d’insectes. Dissémination et contamination Le molybdène est nécessaire au bon fonctionnement des chloroplastes et à la réduction du nitrate dans les plantes. L’acidité du sol détermine en grande partie la disponibilité du molybdène: les sols avec un pH inférieur à 6.5 réduisent la disponibilité du molybdène. Des symptômes de plants borgnes peuvent également survenir lorsque les plantes subissent des températures froides durant leur croissance ou être dus à des dégâts de cécidomyie du chou-fleur (Contarinia nasturtii). Prévention et contrôle Enrichissez le terreau de semis ou le sol de la pépinière en molybdate d’ammoniaque dès que possible. Si ce n’est pas possible, le molybdate d’ammoniaque peut aussi être appliqué en pulvérisation foliaire. N’apportez pas trop d’azote au moment de la levée et n’en apportez pas trop ensuite en une seule fois. Apportez suffisamment de phosphore et de potassium. Surveillez les éventuels dérèglements de croissance dus aux basses températures ou au manque d’eau. Ne cultivez pas de chou-fleur sur sol acide. Il existe des différences de sensibilité variétales. Dans des sols argileux, il n’y a, la plupart du temps, aucun problème de levée.

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Photo: Government of Manitoba

Phytoplasmes (phytoplasmes) Symptômes Les symptômes provoqués par les phytoplasmes peuvent facilement être confondus avec des troubles physiologiques car la culture semble souffrir d’une carence, d’un stress hydrique ou encore d’une phytotoxicité due à un herbicide. Les feuilles les plus jeunes jaunissent puis il y a une multiplication anormale de nouvelles pousses qui donnent à la plante un aspect buissonnant. Les vieilles feuilles virent au rouge. Dissémination et contamination La maladie la plus couramment provoquée par des phytoplasmes est appelée Aster Yellows. Les phytoplasmes sont des micro-organismes proches des bactéries, de forme variable et pourvus d’une membrane mais pas d’une réelle paroi cellulaire. Ces parasites sont transmis de plante en plante par des insectes piqueurs-suceurs. Les vecteurs les plus importants se trouvent parmi certains genres de cicadelles (dont Macrosteles spp.) qui se nourrissent à partir des vaisseaux conducteurs du phloème. C’est durant les périodes de croissance active, quand les plantes ont le plus de sève, que les insectes et particulièrement les cicadelles sont le plus attirés. Il faut que la cicadelle se nourrisse sur une plante infectée pendant deux heures au moins pour acquérir le phytoplasme. Après une période d’incubation de 2 à 3 semaines, la cicadelle peut contaminer de nouvelles plantes en transmettant le pathogène. Une fois infectieuse, la cicadelle continuera de disséminer la maladie durant toute sa vie (soit quelques semaines). L’Aster Yellows est une maladie largement répandue dont l’importance est considérée comme secondaire dans la plupart des pays. La lutte contre l’insecte vecteur de la maladie (seul moyen de contrôler totalement la maladie) a un coût supérieur aux pertes engendrées par la baisse limitée du rendement et ne se justifie donc pas. Le pathogène a une large gamme de plantes hôtes cultivées dont la carotte, le céleri, l’oignon, la laitue et la chicorée. Prévention et contrôle Contrôler les adventices susceptibles de servir d’hôtes et donc de constituer une source de nourriture ou un abri pour les insectes (par exemple le trèfle).

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Notes

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