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LPH

» ‫בס"ד‬

HEUREUX COMME JUIF EN FRANCE?

P´titHebdo

Le

Enquête auprès des communautés en France

L'info en ligne sur LPHinfo.com

L’hebdomadaire israélien des francophones ‫המגזין הבינלאומי לדוברי צרפתית‬

N o 8 74

-

‫ו י צ א‬

9 Kislev 5779 | 17 Novembre 2018

‫״‬.ֹ‫ עֹ לִ ים וְ י ְֹר ִדים ּבו‬,‫וְ הִ ּנֵה מַ לְ ֲאכֵי אֱֹלקִ ים‬...‫״‬ )'‫ יב‬- '‫(בראשית כח‬

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LPH ‫מנכ"ל‬

■ Directeur Général Avraham Azoulay Direction.Lph@gmail.com

Sourire trompeur

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Édito

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La cérémonie du 11 novembre nous aura un peu plus ouvert les yeux sur ce nouveau président, que certains comparent souvent à Napoléon.

Rien à redire sur son ascension fulgurante au pouvoir. Il a été brillant, convaincant, charmeur, percutant. Il a su choisir le bon moment, le bon endroit et a gagné.

Devenir président c'est un exploit!

Etre président demande autre chose que de la tactique. Il faut aussi le tact, la concertation, la réflexion, le feeling, la touche de finesse… et là, elle manque, trop souvent.

Entre l’affaire Pétain et la main tendue à Erdogan le turc pour la cérémonie du 11 novembre, nous sommes servis. Comme dirait l’autre, les pieds dans le plat. 80 chefs d’Etat, c’était un peu gros comme casting pour Macron, qui invite d’abord, déclare en même temps et récupère en retour, avec un air ébahi, le boomerang sur la tête.

Commémorer l'armistice en pensant rendre hommage au maréchal Pétain, la main dans la main avec la Turquie et son passé sanglant d’un million et demi d’Arméniens tués à la même période? Drôle de fête! Et si encore Recep Tayip avait fait teshouva?!

Pensez-vous! Ses geôles débordent d'au moins 50 000 prisonniers politiques, dont de très nombreux

journalistes. Erdogan entretient des liens avec les djihadistes en Syrie, avec le Hamas et invective dès qu'il en a l’occasion, Israël et même l’Occident. Bref un ami fiable, le gendre idéal. Alors pourquoi l’inviter, l’honorer, se courber devant cette personnalité belliqueuse et narcissique qui répand la haine à chaque occasion? Mystère à l’Élysée!

Tout cela n’a rien de rassurant pour les Français d’abord, pour les Juifs de France surtout et pour les relations avec Israël. Sur quel pied danser avec un président imprévisible aux positions plutôt troublantes?

On dit à propos de Pharaon et de Lavan, qu’ils étaient dangereux pour les Juifs. Le premier affichait clairement ses positions en voulant exterminer les premiers-nés et en nous poursuivant jusqu’à la mer pour nous anéantir. Il y a eu et il reste, hélas, beaucoup d’ennemis de la sorte… Quant à Lavan, son sourire apparent et ses bonnes manières ont su endormir les soupçons de Yaakov, comme cette torpeur qui règne en France, avec des dirigeants amis.

L’assimilation fait autant de victimes que les guerres. Yaacov a su un jour prendre la fuite, D-ieu merci, vers la terre d’Israël qui déjà nous tendait la main. Son courage et sa fidélité restent notre héritage.

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Par Guitel Ben-Ishay

O se projeter"

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n ne sait pas comment

Yves Bounan

Depuis Israël, on a le sentiment que la vie quotidienne des Juifs de France est devenue, sinon un cauchemar, au minimum compliquée. Plutôt que de rester dans ces impressions de loin, LPH a voulu aller interroger ceux qui sont les premiers concernés: les Juifs qui vivent en France. Dans les pages qui suivent, nous vous proposons des témoignages recouvrant différentes grandes communautés de l'Hexagone. Les Juifs peuvent-ils vivre normalement en France en 2018? Ils nous répondent.

Yves Bounan est le président de la communauté de Toulouse. Avec ses 18000 Juifs, Toulouse fait tristement office de symbole de l'antisémitisme depuis le terrible attentat à l'école Otzar Hatorah dans lequel, les enfants Myriam Monsonégo, Arié, Gabriel Sandler et leur père Yonathan H'yd, ont été assassinés. Il nous décrit le quotidien de cette communauté.

Le P'tit Hebdo: Vous sentez-vous libre en tant que Juif à Toulouse aujourd'hui?

Yves Bounan: Oui, on peut tout à fait mener une vie normale en tant que Juif à Toulouse en 2018.

Nous avons de nombreuses synagogues, qui fonctionnent toutes, des écoles, des commerces. La communauté vit convenablement.

Ceci étant dit, on ne peut nier le fait que la situation est différente de celle des années 70 ou 80. Nous devons maintenant faire plus attention à notre intégrité physique. Il est peu recommandé de se promener seul lorsque l'on porte une kippa sur la tête, nos Rabbins se font régulièrement apostrophés.

L p h : C e l a v e u t - i l d i re q u e v o u s v i v e z convenablement, mais que pour cela, il faut mieux rester discret?

Y.B.: Nous n'en sommes pas encore à devoir nous cacher. Mais il est très difficile de se résigner à voir des militaires devant nos écoles et nos synagogues.

En réalité, nous sommes aussi les victimes d'une société de plus en plus violente. Aujourd'hui une personne peut se faire poignarder parce qu'elle n'a pas de cigarette à donner. On le voit à travers toute la France, les agressions en général et antisémites en particulier, sont devenues plus violentes.

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Heureux en France

Lph: Votre communauté a été violemment frappée avec l'attentat à Ozar Hatorah. Est-elle parvenue à panser ses plaies?

Y.B.: Les cinq années qui ont suivi l'attentat ont été très difficiles pour la communauté toulousaine.

Notre sensibilité a été exacerbée. Lorsque l'on entend des nouvelles comme l'attentat à Pittsburgh, cela ravive nos plaies. Nous avons mis du temps à nous en remettre, et aujourd'hui encore ce n'est pas évident.

Mais la communauté toulousaine est dynamique, les gens se déplacent pour les manifestations communautaires. Nous faisons en sorte que

le noyau de fidèles puisse s'épanouir, être rassuré. Nous proposons des activités, des conférences, nous avons ouvert un nouveau mikvé et restaurer l'ancien, nos synagogues sont bien entretenues.

Nous avançons.

Lph: La communauté toulousaine est-elle, comme beaucoup en France, en déclin numériquement?

Y.B.: Nous avons des couples qui se marient, des naissances. Mais pas suffisamment pour compenser les décès et nos jeunes sont nombreux à partir vers Paris notamment. La plupart le font pour des raisons professionnelles et économiques, mais ces dernières années, l'aspect sécuritaire rentre aussi en compte.

A cela s'ajoute les départs vers Israël qui sont souvent le fait de piliers de la communauté. Nous comprenons leur envie de vivre leur judaïsme pleinement dans cette démarche d'alya. Après l'attentat, beaucoup de familles avec des jeunes enfants ont fait leur alya: ils étaient 700 à avoir quitté Toulouse. Aujourd'hui, certes les chiffres sont retombés au niveau que l'on connaissait avant 2013, mais ils sont encore beaucoup à préparer leur alya. L'argument que l'on retrouve est celui de garantir un avenir à leurs enfants et bien entendu, le sentiment d'insécurité ressenti en France ces dernières années, pèse dans la balance.

Lph: Comment voyez-vous la communauté toulousaine dans les dix prochaines années?

Y.B.: Je ne sais pas quelle serait notre capacité de résilience si nous devions revivre un drame comme celui d'Ozar Hatorah. Et malheureusement, nous savons que cela peut se produire. A vrai dire, on ne sait pas, aujourd'hui, comment se projeter.

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Heureux en France

S de paradis"

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Par Guitel Ben-Ishay

trasbourg, un petit coin

Rav Avraham Weil

Pour qui a déjà visité Strasbourg, l'expression ''petit coin de paradis pour la vie juive'', évoque forcément quelque chose. La communauté juive y est importante et ancienne. Les Juifs sur place témoignent d'une qualité de vie que beaucoup pourraient envier. Le Grand Rabbin de la ville, le Rav Avraham Weil, nous explique pourquoi et nous livre son sentiment sur l'avenir de sa communauté.

Le P'tit Hebdo: Comment expliquer le climat propice pour les Juifs à Strasbourg?

Rav Avraham Weil: Je suis membre du comité des Rabbins d'Europe et j'échange aussi beaucoup avec ceux de France. En effet, on peut assimiler Strasbourg à un petit coin de paradis en termes de vie juive. Nous savons qu'il existe une menace terroriste et le SPCJ (Service de Protection de la Communauté Juive) reste vigilant. Mais les Juifs ici vivent dans une forme d'insouciance et de sérénité.

A cela je vois deux raison majeures. La première est géographique. Depuis très longtemps, maintenant, les Juifs de Strasbourg se sont regroupés dans les quartiers autour de la Grande Synagogue. Appelé communément ''le ghetto'', cette zone est une sorte de Petite Jérusalem. Les restaurants, les écoles, les synagogues, tout s'y trouve. Situés en plein cœur de Strasbourg et non en périphérie, ces quartiers où vivent la majorité des Juifs sont éloignés de ceux où sont concentrées les populations touchées par l'islamisme. En effet, Strasbourg n'est pas épargnée par ce phénomène mais les contacts entre les populations sont réduits, ce qui contribue à limiter les incidents.

La deuxième région est le Concordat, en vigueur en Alsace-Lorraine. Dans cette région, la loi de 1905 ne s'applique pas comme dans le reste de la France.

Ainsi, vous avez à l'école publique, des cours de religion. Les Juifs peuvent étudier le judaïsme dans ces établissements, mais tout élève qui le souhaite aussi. L'interaction entre les autorités publiques et la communauté juive est importante. Les mentalités sont différentes au regard des religions, en AlsaceLorraine, ce qui limite aussi les tensions autour de ces sujets. Ici, les gens sont habitués à voir des garçons avec une kippa, la grande synagogue est un édifice imposant de 30 mètres de haut, la population strasbourgeoise vit avec cela, et n'y trouve rien d'anormal.

Lph: Quels sont les rapports que vous entretenez avec la communauté musulmane?

Rav A.W.: Le judaïsme strasbourgeois a toujours été à la pointe du dialogue interreligieux depuis André Neher ou Benno Gross z"l mais aussi avec les Grands Rabbins qui m'ont précédé. Notre communauté est capable de s'ouvrir et nous cherchons à créer des ponts. Il faut reconnaitre qu'il est plus difficile de trouver un interlocuteur au sein de la communauté musulmane que chrétienne. Les Chrétiens aussi rencontrent ce problème lorsqu'ils veulent discuter avec un responsable de la communauté musulmane. On ne sait pas trop comment ils sont organisés.

Lph: La communauté de Strasbourg est-elle de ce fait un peu déconnectée des réalités que vivent les autres Juifs de France?

Rav A.W.: Je pense, en effet, qu'au vu des spécificités que je décris, nous sommes déconnectés de ce qui se passe ailleurs en France. Nous suivons néanmoins de près les évolutions, nous regardons avec inquiétude la montée d'un antisémitisme islamiste mais aussi le réveil de l'antisémitisme primaire d'extrême-droite, comme en témoignent certaines caricatures, associant les Juifs à la finance. Nous savons que certains Juifs vivent dans des situations très difficiles en France.

Lph: Vous n'êtes donc pas inquiet pour l'avenir de votre communauté?

Rav A.W.: Les Juifs ici profitent d'un confort de vie unique. Chaque mois nous accueillons de nouvelles familles, le nombre de naissances dépassent celui des décès. Strasbourg a toujours été réputée pour son niveau d'étude de la Torah. C'est plus que jamais justifié: nous avons beaucoup de kolellim, de baté midrachim, c'est une des villes où les gens investissent le plus dans l'étude.

La communauté doit se préparer à accueillir plus de familles encore, à adapter ses structures, notamment éducatives pour répondre à la forte démographie. Nous devons aussi réfléchir sur le plan social, certaines familles présentes ou qui arriveront dans le futur auront besoin d'aide à ce niveau. Le défi de notre communauté est d'élargir notre réflexion. Mais je ne peux conclure cet entretien, sans affirmer que même si nous vivons très bien à Strasbourg, notre cœur est en Israël. Nous avons tous une aspiration à moyen ou long terme de nous installer en Eretz Israël. D'ici là, nous œuvrons pour vivre le mieux possible en France.

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Par Guitel Ben-Ishay

L politiquement "

es Juifs doivent s'engager

Michel Sasportas

C'est de Créteil, où il vit depuis 30 ans que Michel Sasportas nous répond. Membre de la communauté locale, qui est considérée comme la plus grande de France, il est aussi conseiller municipal. Il nous décrit le quotidien des Juifs dans cette commune de la région parisienne.

Le P'tit Hebdo: Depuis 30 ans, comment a évolué le quotidien des Juifs de Créteil?

Michel Sasportas: La communauté juive a, elle-même, évolué ces 30 dernières années. Elle s'est diversifiée, le nombre de synagogues (17 aujourd'hui), de restaurants, d'écoles, de commerces a aussi augmenté.

La communauté juive de Créteil est une communauté plutôt modeste et nombre de ceux qui en avaient les moyens ont fait leur alya.

Parallèlement, la population générale de Créteil s'est aussi diversifiée et on compte une population musulmane de plus en plus importante.

Dans l'ensemble, les relations sont plutôt bonnes entre les communautés, même si quelques actes antisémites sont à déplorer. Nous vivons dans les mêmes quartiers, dans les mêmes immeubles.

Lph: Ressent-on plus de tensions ces dernières années?

M.S.: Une tension existe, il faut le reconnaitre.

Mais on peut se promener sans problème en kipa et tsitsit à Créteil. Depuis 7 ans, j'organise chaque année, Lag Baomer, dans un parc au cœur de Créteil. La municipalité nous aide sur le plan logistique. Ces rendez-vous se déroulent sans incident. Prochainement, un salon de thé cacher va ouvrir Place de la Mairie. Nous avons reçu dans la Soucca de la synagogue, les représentants de toutes les religions.

Nous existons et nous n'allons pas nous cacher.

En tout cas, à Créteil, on peut vivre ouvertement comme Juif, sans que cela ne pose problème.

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Heureux en France

Lph: Pour vous, même si les actes antisémites augmentent en France de manière globale, les Juifs n'ont aucune raison de modifier leur quotidien?

M.S.: Si nous nous cachons, nous ne ferons qu'augmenter la méfiance envers nous. Nous devons montrer que nous sommes là, au contraire, que nous méritons d'être respectés pour ce que nous sommes.

De ce point de vue, je pense que ce qu'il manque aux

Juifs de France aujourd'hui, c'est d'être plus présents sur le terrain public et politique. Ils ne s'engagent pas assez. Pour ma part, je suis en politique depuis 16 ans parce que j'ai compris que nous ne pouvons pas compter indéfiniment sur ceux qui se définissent comme nos amis.

Nous devons nous défendre nous-mêmes. L'histoire nous a montré que les changements peuvent être subis et préoccupants. Nous devons occuper le terrain, ne pas être passifs.

Lph: Parmi vos engagements on compte celui de faire venir des délégations en Israël. La prochaine aura lieu dans la semaine du 20 novembre. Pouvez-vous nous en dire plus?

M.S.: Malheureusement, en France, on nous montre des images figées d'Israël, pays en guerre. Les médias déforment beaucoup la réalité. De loin, on se fait des idées décalées avec la réalité. Un peu comme les Israéliens pensent que les Juifs en France ne peuvent plus se promener librement dans les rues. Il n'y a rien de mieux que de venir sur le terrain pour se faire sa propre idée.

L'idée de ces délégations est de faire découvrir le côté civil, start up nation, d'Israël. Dans quelques jours, nous partirons avec 80 chefs d'entreprise lyonnais, pour un séjour organisé par la Chambre de commerce FranceIsraël, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, en partenariat avec "Les Coups de cœur de l'Eco''.

Cela rejoint ce que j'évoquais, en étant actifs, en créant des liens, en favorisant la connaissance et le respect mutuels, nous assurons un meilleur avenir pour les Juifs de France.

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N plus vigilants"

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ous devons être

Thierry Ohayon

Marseille abrite une grande communauté juive parallèlement à une population musulmane importante aussi. La cité phocéenne est aussi malheureusement connue pour être le théâtre de scènes de violence inouïes. Dans ce contexte, nous avons voulu en savoir davantage sur le quotidien des Juifs de Marseille.

Nous nous sommes tournés vers Thierry Ohayon, président de Mazone Marseille. A la tête de cette association caritative, il est au plus près des familles en détresse.

Le P'tit Hebdo: Depuis quand Mazone Marseille existe-t-elle?

Thierry Ohayon: L'association à Marseille est une branche de Mazone qui existe depuis 20 ans.

Dans notre ville, elle a été fondée, il y a 8 ans, et fonctionne grâce à la logistique de Mazone à Paris.

J'en suis le 3e président et mes prédécesseurs ont effectué un travail remarquable, avec l'aide des différentes directrices.

Lph: En quoi consiste votre action?

T.O.: Notre mission consiste à identifier les familles nécessiteuses, à les accompagner sur le plan alimentaire principalement. Nous venons ainsi en aide à une cinquantaine de familles, ce qui représente environ 300 personnes, à Marseille et dans la région PACA. Nous leur distribuons des colis alimentaires qui leur permettent de couvrir leurs besoins hebdomadaires.

Parallèlement, nous augmentons le nombre de colis en période de fêtes. Nous recevons régulièrement des demandes que nous ne pouvons pas satisfaire faute de budgets nécessaires. Il s'agit la plupart du temps de familles nombreuses ou monoparentales.

Lph: Ces familles dont vous partagez le quotidien vivent en majorité dans des quartiers défavorisés donc sensibles.

T.O.: En dehors de certains cas de familles qui ont tout perdu subitement, la plupart des familles que nous aidons vivent dans des quartiers populaires et subissent au quotidien un climat défavorable. Des personnes qui habitaient dans leur logement depuis des décennies s'y sentent aujourd'hui mal.

Lph: Quand vous parlez de climat défavorable, vous voulez dire qu'il y règne un climat antisémite?

T.O.: Nous avons déjà déploré des actes antisémites. Mais à vrai dire, ces quartiers sont devenus dangereux dans l'absolu. Les informations ne manquent pas de rapporter les faits divers violents à Marseille. Certaines familles que nous aidons cherchent à déménager. Ce n'est pas évident lorsque l'on a peu de budget. Ces familles sont aidées, autant que faire se peut, par des associations

communautaires, pour trouver des logements abordables dans des quartiers moins sensibles. Certaines voudraient faire leur alya, mais là aussi, le fait d'avoir un niveau de vie modeste rend la chose compliquée voire impossible.

Les aides sociales n'existant quasiment pas en Israël, cela pose problème pour ces familles. Beaucoup de mes amis ont fait leur alya, mais cela reste encore un pas trop lourd à franchir pour de nombreuses familles et notamment celles que Mazone aide. Nous tentons bien d'orienter au moins les jeunes de ces familles vers les programmes MASSA, en trouvant des bourses et des solutions d'accompagnement, mais pour les familles entières, nous n'avons pas de réponses.

Si, à D'ieu ne plaise, nous devions quitter la France dans l'urgence, nous aurions du souci à nous faire pour ces familles.

Lph: Les Juifs de Marseille ne sont pas gênés par un antisémitisme au quotidien?

T. O . : M a r s e i l l e e s t c o n n u e p o u r s o n a m i t i é intercommunautaire. On y retrouve un tempérament méditerranéen qui appelle à vivre en bonne intelligence.

Néanmoins, ces dernières années, nous sommes amenés à être plus vigilants et à adopter de nouvelles habitudes.

C'est une réalité qu'il faut faire attention lorsque l'on sort dans le métro avec une kipa, les écoles juives sont surveillées, les synagogues aussi. Le SPCJ fait un travail de fond, pédagogique: un petit geste comme celui de fermer la porte de la synagogue en entrant ou en sortant devient un acte responsable. Sans tomber dans la terreur, nous apprenons à être plus vigilants dans nos gestes du quotidien. Mais cela n'empêche pas les Juifs de Marseille de bien vivre, de ne pas ressentir réellement de gêne au quotidien, d'autant que nos rapports avec les autorités publiques sont bons.

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a menace est globale"

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Arié Bensemhoun Arié Bensemhoun a été président de la communauté de Toulouse pendant plusieurs années. Aujourd'hui, il est le Directeur exécutif d'ELNET France, instance non communautaire qui œuvre à renforcer les relations entre l'Europe et Israël. Nous avons recueilli son sentiment et ses réflexions sur la situation quotidienne des Juifs en France.

Le P'tit Hebdo: Comment vivez-vous en tant que Juif en France?

Arié Bensemhoun: La réponse à cette question dépend de la personne à qui vous la posez.

En ce qui me concerne, je vis dans le 16e arrondissement de Paris où se trouve une forte population juive, la communauté y est organisée. Je ne me sens ni menacé, ni restreint dans ma vie quotidienne de citoyen juif. Mais ce n’est pas la situation de tous les juifs de France. D’une situation particulière on ne peut tirer une règle générale. La réponse serait différente si je vivais dans un quartier à forte population arabe ou musulmane où se ressent un climat de tension, d'oppression et à tout le moins d’inquiétude et d'inconfort.

Lph: D'où vient cette impression que la vie des Juifs de France est devenue très compliquée?

A.B.: Si la plupart des Juifs de France ne vivent pas dans l'insécurité et dans l’oppression au quotidien, tous ressentent l’ampleur de la menace et que plus en plus de quartiers sont gangrénés par cette haine. L’air y est pour eux irrespirable et nombre d’entre eux ont été contraints de déménager pour se protéger. En 2018, la haine des juifs se porte bien, hélas.

Lph: Le Président Macron rappelait les années 30, c'est ce que vous ressentez aussi?

A.B.: La situation est différente à mon sens. Dans les années 30, seuls les Juifs étaient vraiment menacés.

Aujourd'hui, l'inquiétude et le danger sont ressentis par la majorité des Français. La problématique des Juifs est

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“En dénonçant l’antisémitisme, nous nous sommes enfermés dans une dialectique inadaptée qui a favorisé l’incompréhension de nos concitoyens” aussi celle des Français dans leur ensemble. La montée de l'islamisme politique et radical est un problème qui menace la France dans sa totalité, il est permanent et perceptible.

L'antisémitisme des années 30 n'est pas celui d'aujourd'hui.

On ne peut pas employer le même mot pour définir deux situations différentes même s’il peut exister des similitudes.

Lph: Les Juifs sont tout de même considérablement plus touchés que les autres proportionnellement, et ils sont l'objet d'attaques ultra violentes voire meurtrières.

A.B.: Effectivement, plus de la moitié des attaques dites racistes sont dirigées contre les Juifs avec une forte augmentation (69%) en 2018. Etre juif est un facteur aggravant, mais on ne peut plus se dissocier du reste de la population quant à la menace. Cette idée, que nous faisons partie d'une globalité, nous ne l'avons pas suffisamment défendue. En donnant parfois l’impression de nous singulariser du reste de la communauté nationale, nous avons pu contribuer à nourrir le déni de la société face à la montée de l’islamisme. La haine des juifs est un phénomène ancien et polymorphe qui doit être nommé avec précision.

L’islamisme n’est pas un nouvel antisémitisme mais une variante de la haine des Juifs. En dénonçant l’antisémitisme, nous nous sommes enfermés dans une dialectique inadaptée qui a favorisé l’incompréhension de nos concitoyens. Le résultat est terrible et la montée des facteurs déstabilisants de notre société: l’islamisme soutenu par l'extrême-gauche d'une part et l’extrême-droite d'autre part, nous place dans une situation critique. Nous sommes pris entre deux feux.

Les années qui viennent seront compliquées.

Lph: Vous pointez du doigt un discours victimaire de la communauté juive?

A.B.: Oui, je pense que nous nous sommes enfermés dans ce type de discours, ce qui n'est pas acceptable dans le contexte actuel. Nous n'avons pas suffisamment alerté sur le fait que nous sommes toujours les premiers à être touchés, mais que c'est la nation française dans son ensemble qui est visée.

Personne n'a voulu voir que nous étions les lanceurs d'alerte.

Lph: Quelle devrait être l'attitude des Juifs?

A.B.: L'état d'une société se mesure à l'aune de son comportement vis à vis des Juifs et d’Israël. Lorsque les juifs sont menacés c'est le signe que la société est malade. Comme la fièvre est le symptôme de la maladie, la persécution des juifs est le signe annonciateur de la catastrophe qui, au-delà des Juifs, menace toute la société.

Mais, s'occuper uniquement de faire baisser la fièvre ne soigne pas la maladie. Cela n'a servi à rien de dénoncer l'antisémitisme pendant 10 ans, de dire, avec raison, qu'il avait pris le visage de l'antisionisme. Comme nous ne cessons de répéter que les Juifs sont indissociables d'Israël, cela est devenu une évidence dans l'esprit des gens aussi.

Cette nouvelle forme de haine du Juif met les islamistes à la manœuvre. En dénonçant l'antisémitisme, nous n'avons pas bien décrit le mal et les extrêmes se nourrissent de cela.

Lph: La situation est-elle sans issue?

A.B.: Une guerre est composée de nombreuses batailles.

Nous en avons perdu plusieurs mais nous finirons par gagner la guerre contre la bêtise et la haine. Les seuls paramètres que nous ne maitrisons pas, c’est le temps qu’il faudra et le prix qu’il faudra payer. Une chose est certaine, nous ne gagnerons pas cette guerre seuls. Nous devons reprendre la place que nous avons perdue dans le débat national sur l’avenir de la société. Nous ne vaincrons les ennemis d’Israël que si chacun prend conscience que le malheur des juifs annonce le malheur du monde et que le destin des juifs est lié à celui de toute l’humanité.

Nos sociétés ont perdu leurs repères, sont divisées. Le combat sera dur. Dans l'immédiat, nous devons prendre garde à ne pas faire des élections européennes un combat exclusif contre l'extrême-droite. Nous nous battons sur deux fronts et nous sommes tous dans le même bateau.

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Lph: Pourtant l'antisémitisme est bien réel. Jusqu'aux Etats-Unis, où un attentat de masse a été commis, par un néo nazi, cette fois.

A.B.: L'antisémitisme est bien réel mais il se nourrit aujourd'hui d'autres phénomènes. N'oublions pas que les Etats-Unis ont vécu le 11 septembre, un attentat islamiste qui a provoqué un changement radical au sein de la société américaine. Parmi les soutiens de Trump, on peut estimer que 10% sont des extrémistes, comme le Ku Klux Klan et

consorts, qui se sentent aujourd'hui pousser des ailes. Tout cela parce que l'on n'a pas voulu voir, pas voulu comprendre.

L'islamisme politique et l'extrême-droite profitent de ce terrain fertile et deviennent des alliés objectifs qui font peser une menace globale.

Les Juifs de France se sont singularisés, on ne les entend que lorsqu'il s'agit d'antisémitisme. La position victimaire est facile, elle donne des droits. Le problème est qu'aujourd'hui, tout le monde est touché que l’on entre dans une sorte de concurrence entre les victimes.

Parasha

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Par Dr Michel Bensoussan

ecture de la Sidra

Vayetsé

Yaakov a été béni par son père. C'est donc lui qui fondera la famille d'Israël. Le projet ancestral initié par son grand-père Avraham va enfin pouvoir se concrétiser. Pour fonder les douze tribus d'Israël, qui représenteront l'ensemble de l'humanité, il devra se marier avec quatre femmes, qu'il ira prendre en exil, chez Lavan son oncle, en terre d'Aram. Après vingt années de dur labeur, toute cette grande famille fondée en exil, retournera vers la terre de Canaan.

Première montée: Yaakov quitte la ville familiale de Béer-Sheva. Il fuit la colère de son frère Essav et se dirige vers la ville de Haran, où habite son oncle Lavan, dans l'intention de s’y marier avec l’une de ses cousines.

En chemin, il fait un rêve, celui de l'échelle: des anges montent et descendent. Dieu lui promet prospérité et protection en exil. À son retour, sa descendance recevra la terre de Canaan.

Deuxième montée: Fort de ces bénédictions, Yaakov arrive à destination. Aux abords de la ville de Haran, il s'arrête près d’un puits. Il aide les bergers qui s'y trouvent en soulevant miraculeusement la lourde pierre qui bouche le puits. Il a probablement puisé

sa force de ce qu'il voit: la belle Rachel, sa cousine, venant justement abreuver le troupeau de Lavan son père! Yaakov est invité à séjourner pendant un mois chez son oncle Lavan. Puis celui-ci lui propose de travailler comme berger. Lavan a deux filles: Léa et Rachel.

Troisième montée: Yaakov aime Rachel. Il travaillera sept années pour Lavan afin de pouvoir épouser Rachel. Mais le soir des noces, Lavan substitue Léa à Rachel! (Aujourd'hui, nous évitons ce genre de méprise, lorsque symboliquement, le marié découvre le voile de la mariée juste avant la cérémonie pour «s'assurer» que c'est bien elle qu'il veut épouser!). Après sept jours de festin (les «Cheva Berakhot»!), Yaakov épouse Rachel. Il devra travailler sept autres années pour Rachel. Léa est malheureuse. D'ieu interrompt sa stérilité et elle enfante Reuben, Chimon, Levi et Yehouda. Rachel est désespérée car elle est toujours stérile. Elle offre sa servante Bilha à Yaakov.

Cette dernière enfante Dan et Naphtali. Léa, à son tour, offre sa servante Zilpa à Yaakov. Elle aura Gad et Acher.

Quatrième montée: Un jour, Reuben trouva des mandragores, plante reconnue pour ses effets aphrodisiaques et fertiles. Rachel les achète à Léa. En échange, Léa pourra ce soir-là prendre la place de Rachel auprès de Yaakov. Léa tombe alors enceinte et a un cinquième enfant: Yssakhar, puis un sixième: Zevouloun. Enfin, Léa a une fille: Dina. C'est alors que D'ieu «se souvint» de Rachel. Il cessa sa stérilité.

Elle enfanta Yossef. Ensuite Yaakov exprima le désir de quitter Lavan pour s'en retourner en Canaan.

Cinquième montée: Lavan, qui avait prospéré grâce à la présence et au travail de Yaacov, insiste pour garder Yaacov à son service. Un contrat est instauré: toutes les bêtes tachetées qui naîtront appartiendront à Yaacov. Grâce à une technique originale mise au point par Yaacov, il y a de plus en plus de bêtes tachetées, et Yaakov peut enfin s'enrichir de son labeur!

Cela éveille la rancœur (précurseur de l'antisémitisme!) de Lavan. Dieu dit alors à Yaakov que le temps de quitter Lavan est venu. Les femmes de Yaakov sont d'accord pour partir.

17/11/2018

Sixième montée: Yaakov prend toute sa famille et son troupeau, et sans l'annoncer à Lavan, quitte le pays. Rachel quant à elle vole des statuettes à son père. Trois jours s’écoulent et Lavan apprend la fuite de Yaakov. Il court les rattraper et les atteint à Guilad.

Septième montée: Yaakov et Lavan concluent une alliance en marquant la frontière qui les séparera.

Retrouvez les commentaires de Michel Bensoussan sur son blog: divretorah.com

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Questions/Réponses

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Par Rav Azriel Cohen-Arazi

ERav répond t quand le

Question: Cher Rav, une femme peut-elle être examinée et soignée par un médecin homme ou doit-elle préférer l'être par un médecin femme?

Réponse: Afin de répondre à votre question, il me faut, en introduction, préciser le point suivant: alors que les interdits sexuels à proprement parler sont d'ordre Toranique, celui concernant les gestes affectueux fait l'objet d'une controverse entre les décisionnaires. Tandis que le Rambam est d'avis qu'il s'agit d'un interdit lui aussi d'ordre Toranique le Ramban pense pour sa part qu'il s'agit d'un interdit d'ordre rabbinique.

S'appuyant sur l'opinion du Rambam, le Beth Yossef (Choul'han Aroukh Yoré Déa chap. 195 §

17) stipule qu'un médecin n'a pas le droit d'examiner sa femme lorsqu'elle est Nida, sauf s'il s'agit d'une situation d'extrême urgence. Ce à quoi le Chakh rétorque que le «toucher» ne relève, selon le Rambam, d'un interdit d'ordre Toranique uniquement s'il se produit dans le cadre d'un geste affectueux, et non pas lorsqu'il n'a pour seul but que celui de soigner. De son point de vue, c'est cette distinction qui autorise un médecin juif à soigner une patientèle féminine.

D'autres décisionnaires, prenant la défense du Beth Yossef, défendent l'idée selon laquelle lui aussi autoriserait un médecin juif à soigner une patientèle féminine. En fait, lorsqu'il interdit à un médecin de soigner sa femme lorsqu'elle est Nida, c'est uniquement et précisément parce qu'il s'agit de sa femme, et qu'alors, le risque est grand de voir le geste thérapeutique devenir affectueux, ce qui n'est pas le cas lorsqu'il s'agit d'une patiente «étrangère».

C'est dans un sens identique que peut se comprendre l'enseignement du Talmud (Traité Sota 21a) selon lequel un homme qui, apercevant une femme nue en train de se noyer, s'interdirait de se porter à son secours, sous le prétexte mal placé de ne pas avoir le droit de la toucher, mériterait de recevoir le sobriquet de «dévot stupide». En effet, le «toucher» en ce cas aurait pour unique objectif de sauver cette femme de la noyade, et non pas de lui témoigner une quelconque marque d'affection.

17/11/2018

C'est en se fondant sur l'opinion du Chakh précitée que nombreux sont les décisionnaires qui autorisent un médecin homme à examiner et à soigner une patientèle féminine.

Les choses sont plus complexes lorsqu'il s'agit d'examens médicaux plus intrusifs, par exemple d'un examen gynécologique. Je citerai à ce propos ce qu'en dit le Rav Ovadia Yossef zatsa"l:

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“C'est en se fondant sur l'opinion du Chakh précitée que nombreux sont les décisionnaires qui autorisent un médecin homme à examiner et à soigner une patientèle féminine” «Une femme n'a le droit d'avoir recours à un gynécologue homme que si, d'une part, elle souffre d'une maladie imposant cette visite en urgence, et que, d'autre part, une gynécologue pareillement compétente ne soit pas alors disponible. Par contre, lorsqu'il n'y a pas urgence, par exemple dans le cas d'une petite douleur passagère, il n'y a pas lieu de se montrer permissif et de laisser porter atteinte à sa pudeur. C'est la raison pour laquelle les Sages désapprouvent les femmes enceintes qui effectuent leurs visites de contrôle auprès d'un médecin homme. Bien mieux vaudrait pour elles, quitte à devoir lui verser des honoraires, consulter une femme médecin, plutôt qu'un homme qui les recevrait à titre gracieux. Il est bien de diffuser cette information auprès de tous et d'encourager les femmes à ne rien faire qui puisse mettre leur pudeur en péril. Pour conclure, une femme ne sera autorisée à être examinée par un gynécologue uniquement dans un cas d'urgence où lui seul dispose de la compétence requise».

Dans un sens similaire, le Béèr Moché s'étonne de voir des jeunes mariées aller se faire examiner, au moindre petit problème gynécologique, par un médecin homme, et cela sans prendre en compte le fait que, de nos jours, les gynécologues non religieux sont souvent peu à cheval sur les règles de pudeur.

Le Rav Vozner s'exprime dans le même sens, ainsi que mon Maître, le Rav Sternbukh chlita, qui préconise en pareille situation que même en cas d'urgence, le mari accompagne son épouse et soit auprès d'elle lors de l'examen. Quoi qu'il en soit, et ceci vaut pour toutes les spécialités, lorsque cela sera possible, les femmes devront a priori consulter un médecin femme.

Sur www.torahacademy.fr vous pouvez poser vos questions au Rav et consulter toutes les autres rubriques de son site.

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Les passions d'un Hébreu

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Par Rony Akrich

Uest ici présent! n monde déconcertant

Au temps du retour, du rassemblement sur notre terre ancestrale, dans le concert des nations, sur la scène de l’Histoire, il est de bon aloi de mieux s’enquérir de nous-mêmes.

Les battements de nos cœurs doivent dorénavant

rythmer notre quête incessante de l’amour incandescent, de la fraternité toute communicative, du vouloir vivre en plus grande intelligence, ensemble. Il nous faut engager les visages pluriels de l’Hébreu en ce sens et ne jamais désespérer d’y voir un jour se refléter l’image Divine, c’est-à-dire, cette identité morale de l’être Hébreu.

Le triomphe est maintenant à portée de main, il suffit de nous montrer dignes et reconnaissants d’une telle mutation, nous voici devenus les héritiers légitimes de «l’Hébreu».

Au sortir des méandres

Ces Hommes souhaitent devenir libres, protégés et

encouragés par les masses populaires afin d’exhorter l'ensemble de la communauté humaine vers une unité et une quiétude abondantes. Ils nous incitent à la randonnée vers le for intérieur, une quête effrénée vers le dévoilement de soi car l’homme aspire à une meilleure cohérence, à une plus grande reconnaissance. Si les paliers obscurs de l’âme persistent à nous renvoyer au face à face avec l’occulte, ils nous conduisent inlassablement vers une forme de solitude. Il faut donc persister à élever notre imagination, approfondir notre pensée et libérer notre esprit, notre âme se révélant alors à nous au travers d’un rayon de lumière diffuse.

“Nous poursuivons tous ensemble un seul et même objectif: affronter la gageure absolue de participer à l’élan vital du monde”

les plus ténébreux de notre Histoire, celle-ci nous offrait un présent inimaginable, un rêve devenu réalité. Nous retrouvions une place de choix pour nos squelettes décharnés, déchus, appauvris et condamnés, nous reprenions enfin corps, allure, forme et visage de l’homme au reflet le plus juste de son image toute angélique.

Manœuvrer l’amertume vers la délectation, l’obscurantisme vers la connaissance et guider l’Histoire déshonorée vers la sublime poésie du présent, voilà donc le devenir. Seule une vie retrouvée et reconquise, par soi, en soi, insuffle en nous les élans du vrai vouloir, d’une pensée, d’un verbe et d’une action consacrés à ce perfectible de l’homme et du monde.

Ces gens-là, bien aimés de la création, sont

17/11/2018

hument, corps et âme, l’impulsion vitale de ces soifs qui promènent l’existence vers la maturité et l’équilibre, la quiétude et la félicité.

les points d’exclamation et d’interrogation des créatures, ils ont le regard curieux, l’oreille attentive, un odorat infaillible, ils perçoivent la réalité des vivants avec beaucoup moins de subjectivité. L’univers transparait, chez eux, comme une aquarelle où les couleurs de la sérénité, de l’amour, du devoir et de la paix se mélangent en une totale et féérique harmonie. Ils sentent et

Nous voici soudain

conviés, tous et tout un chacun, à évaluer et bonifier notre vérité intérieure, exprimer fidèlement et sincèrement l’appel de notre âme, lui permettre de concevoir et de créer au creuset de la matière inerte et de l’esprit vagabond.

Soutenir l'idéal, ambitionner le plus éminent des possibles, les grands rêves doivent rester et demeurer la charpente du monde. Le réalisme de la vie quotidienne, totalement immergée dans les méandres du matérialisme, peut ôter au monde son génie du rêve. Il se convulse et se recroqueville sur lui-même, malmené par des douleurs intimement liées à la nocivité de toxines opposées à la vie.

Pourvues de la luminescence du rêve, l’imagination

libérée de ses carcans, il nous faut prendre le chemin de la révolte contre une réalité dogmatique, conformiste et limitée. Cela, et seulement cela, correspond réellement à une vérité des plus substantielles de l'existence. Cessons de nous laisser gaver d’illusions consuméristes et éphémères!

Je me demande, souvent, si nous sommes réellement capables de mesurer et d’apprécier les ‘instants’ de notre présent et non point ce que nos anciens pourraient dire à propos de ce ‘temps’ présent.

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Nous pouvons, et je le crois sincèrement, être et

devenir par notre force de caractère et notre trop plein d’autonomie, ceux qui refusent tout réductionnisme de la pensée, pourtant si généreuse car multiple, à nos seules émotions religieuses pour certains et nationalistes pour d’autres.

Nos Hébreux, philosophes, possèdent une telle ouverture d’esprit concernant la dualité entre le raisonnable et le sensible, que toutes références à leurs différentes obédiences et opinions me paraissent inutiles. En clair, nul besoin de vouloir constamment évoquer, imaginer l’appréciation, le jugement du temps d’avant, notre présent révolté sied au mieux de notre contemporain révolutionnaire.

Ce présent nous transporte au-delà du simple éclairage

de nos quotidiens récurrents et passables vers une toute autre lumière où l’aventure de l’existence singulière, plurielle se veut plus idéale, plus palpitante chez le commun des Hébreux. Nous contribuons, au long cours de nos écrits, de nos paroles, de nos pensées, à la mobilisation de quiconque quête pour une compréhension plus profonde de l’éventail des sagesses du savoir, de la connaissance et de l’intelligence de la nature comme de la création dans son ensemble.

Les idéalistes, les essentialistes, les existentialistes

actuels, les esprits cultivés, les passionnés du monde, tous et peu nous importe leurs origines, leurs perspectives, sentiront, aujourd’hui ou peut-être demain, un vif intérêt

pour l’enseignement sage et holistique de l’Hébreu retrouvé.

Nous poursuivons tous ensemble un seul et même

objectif: affronter la gageure absolue de participer à l’élan vital du monde. Il nous faut le parfaire, le remettre en bonne et due forme, restaurer l’ordre premier de la Création, lutter contre un désordre méprisé par l’homme.

En sondant ce mouvement de perfectionnement on doit connaitre les forces positives en présence: le bon, le bien et le vrai sont ce qu’il y a de plus puissant dans l'existence.

Notre plein et entier dévouement, conséquent d’une

abnégation sans faille à la cause, est notre meilleur et plus fort moyen de gagner le pari du devenir humain.

C'est le ‘bien’ auquel j’aspire, ses vastes étendues demeurent à jamais en mon sein, ses contours, ses reliefs, je les étreins fort contre mon corps, sa seule évocation m'encense. Le ‘bien’, sans limite, sans dénouement, sans constriction ni frontière, un ‘bien’ jamais dissocié de la nature vivante de l’âme humaine, un ‘bien’ empli d’un amour réparateur.

Il est bon pour moi, bon pour nous, bon pour tous,

bon sans mal et sans peur, bon plein de plaisir, plein de tranquillité, de quiétude. Bon pour demain, bon pour le moment, bon pour tous les peuples et toutes les nations, pour tous ceux qui s’évertuent au bien et non au mal, à la lumière et au délice….

17/11/2018

Revue de presse

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Ed'Israël Par Shraga Blum

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Extraits de la presse israélienne

Photo by Issac Harari/Flash90

Le ministre des Transports Israël Katz en visite officielle à Oman (Aroutz 20)

Netanyahou à Oman, c’est le ministre des Transports Israël Katz qui s’y est rendu pour assister congrès de l'Union internationale des transports routiers. Mais il a aussi eu des entretiens avec des responsables du sultanat à propos de son projet «Voie ferrée de la Paix», initié avec le Premier ministre. Il s’agit d’une voie de chemins de fer qui relierait les pays du Golfe – Arabie saoudite comprise – au port de Haïfa sur la Méditerranée en passant par la Jordanie. Mis à part les énormes avantages financiers de cette formule, cela permettrait aux pays du Golfe de ne plus voir leur trafic de marchandises être menacé par l’Iran sur les itinéraires maritimes empruntés aujourd’hui.

Photo by Miriam Alster/Flash90

17/11/2018

Après la visite historique réussie de Binyamin

Binyamin Netanyahou satisfait des nouvelles sanctions américaines contre l’Iran" (Israël Hayom) "Aujourd'hui est un jour historique, où les Etats-Unis du président Donald Trump ont fait entrer en vigueur les sanctions les plus lourdes jamais imposées à l'Iran depuis que ce pays a commencé sa politique belliqueuse".

C'est avec ces mots que le Premier ministre a introduit une séance du Likoud à la Knesset le jour de l’entrée en vigueur des nouvelles sanctions. Binyamin Netanyahou a noté que les effets des anciennes sanctions se font déjà ressentir sur le terrain et s’est félicité que les EtatsUnis aient suivi son conseil d’inclure l’étranglement du système bancaire iranien dans le train des nouvelles sanctions. Rappelant qu’il a été souvent seul contre tous dans le combat contre l’Iran, il a dit sa satisfaction de voir aujourd’hui ses efforts récompensés et a remercié le président américain.

Attentats déjoués en 2018: le chiffre effrayant du Shin Bet (Aroutz 7) Le directeur du Shin Bet, Nadav Argaman, était l'invité de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, Il a dressé un tableau de la situation sécuritaire dans les

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différents fronts, et a présenté ensuite les réussites de son agence depuis le début de l’année 2018: pas moins de 480 attentats de toutes sortes déjoués, sans parler des attaques cybernétiques stoppées et des réseaux d’espionnage démantelés. Les deux facteurs principaux à l'origine de ce phénomène: la tentative obstinée du Hamas d’installer des cellules terroristes en Judée-Samarie et la poursuite de l'incitation à la haine et à la violence dans les médias et réseaux sociaux de l'Autorité Palestinienne. «Un calme relatif en surface mais une situation inquiétante en soussol», a-t-il résumé.

Accord Israël-Qatar pour une voie maritime entre Chypre et Gaza (Maariv) Selon le quotidien libanais Al-Akhbar, Israël et le Qatar seraient tombés d'accord pour entamer des travaux en vue de l'aménagement d'une voie maritime qui relierait

Chypre à la bande de Gaza. L’idée d’un port chypriote avait été proposée par le ministre de la Défense Avigdor Lieberman qui y voit une manière de mettre fin au blocus maritime israélien. Dans ce projet, Israël exige un soutien international ainsi que la haute main sur le contrôle sécuritaire des marchandises au port chypriote au départ vers le port de Gaza. Israël aurait aussi un droit de regard sur la voie maritime menant entre les deux ports. Grâce aux excellentes relations entre Israël et Chypre, Nicosie a donné son accord à un tel projet.

En direct d'Israël sur Lph Info:

www.Lphinfo.com

17/11/2018

Rencontre avec

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Par Guitel Ben-Ishay

"Garouste en chemin" Gérard Garouste est un peintre qui ne ressemble à aucun autre. Récemment, il a publié un ouvrage ''L'intranquille'', dans lequel il raconte sa vie mouvementée. Né en 1946 dans une famille qui a collaboré pendant la deuxième guerre mondiale, il fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, tout au long de sa vie. Bouleversé par ses origines familiales et l'antisémitisme de son père notamment, il réagit en se rapprochant du judaïsme jusqu'à se convertir.

Personnage tourmenté, il n'en demeure pas moins, un homme dont la modestie et la sincérité n'ont d'égal que le génie de son art. Le 21 novembre prochain, aura lieu une projection du film documentaire ''Garouste en chemin'', réalisé par André Djaoui. L'occasion pour nous, de nous entretenir avec ce peintre hors du commun.

17/11/2018

Le P'tit Hebdo: Comment avez-vous choisi d'être artiste peintre et sculpteur?

Gérard Garouste: Je dis souvent que ce n'est pas moi qui ai choisi l'art, mais l'art qui m'a choisi.

Quand j'étais à l'école, j'étais un très mauvais élève.

Le seul domaine dans lequel j'existais par rapport à mes camarades était le dessin. Mon entourage ne m'a pas franchement encouragé mais mon père a eu l'intelligence de me payer des leçons particulières de dessin très jeune.

Puis je suis parti en pension, et là je rêvais de devenir médecin, mais je ratais toutes mes études. Alors je me suis retrouvé aux Beaux-Arts parce que c'était pour moi, le seul moyen d'échapper au service militaire et de manger au restaurant universitaire. L'art était devenu un réflexe de survie. Ce n'était pas une passion au départ. Il s'est transformé en plaisir lorsque j'ai commencé à gagner ma vie de mes œuvres.

Lph: Votre sincérité dans la façon dont vous jugez votre parcours est impressionnante. D'où vous vient-elle?

G.G.: Cela n'a rien d'impressionnant. Vous savez, je suis le comble de la faiblesse et de la fragilité. J'ai effectué de nombreux séjours en hôpital psychiatrique et en fait, si je suis aussi lucide sur mon parcours, c'est beaucoup grâce à la psychanalyse. Je n'ai peur de rien, pas même de moimême. Mes échecs ont fini par se retourner en ma faveur.

Lph: On dit souvent que pour être un bon artiste, il faut avoir un peu de folie.

G.G.: S'il suffisait d'être fou pour être un artiste, tous les malades mentaux le seraient. Pour ma part, dans mes périodes de démence, je n'ai rien créé. Si je n'avais pas la médecine moderne et les médicaments, je ne serais jamais sorti de l'hôpital psychiatrique. J'ai perdu beaucoup de temps dans les dépressions nerveuses. Je pense que si Vincent Van Gogh avait pu avoir recours aux traitements que je suis, son œuvre aurait été bien plus importante.

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“Les tableaux doivent communiquer quelque chose de fort. Comment une peinture peut-elle aborder des sujets aussi graves sans être banale” ratée sur le plan éthique. Dans ce cas, soit on adopte le costume de la famille et on ne pose pas de question, soit on s'en pose et on remet tout en cause. L'antisémitisme de ma famille n'était pas violent, il était BCBG, à demi-mot.

Mais il est peut-être pire que le violent parce qu'il est plus difficile à repérer. J'ai eu envie de transmettre ce qu'il faut retenir de cette expérience: comment on sort de cela? Les tableaux doivent communiquer quelque chose de fort.

Comment une peinture peut-elle aborder des sujets aussi graves sans être banale.

Petit à petit, j'ai pris conscience que j'avais un lien spécial avec le judaïsme. En pension, mes amis étaient juifs. Ma petite amie était juive, ce n'était pas un hasard. Elle a eu beaucoup d'influence sur moi. J'ai commencé à suivre des conférences et c'est moi qui ai ramené le Shabbat chez mes beaux-parents! Les conférences étaient tellement passionnantes que j'ai demandé un jour au Rabbin Philippe Haddad comment faire pour comprendre les citations qu'il faisait du texte en hébreu. C'est ainsi que j'ai commencé à apprendre l'hébreu mais pas comme une langue étrangère, comme une langue porteuse d'éthique.

J'étudie en Havrouta avec le Rabbin Marc Alain Ouaknine, c'est un délice.

L'avantage d'être un artiste, c'est que l'on peut poursuivre ce métier tout en ayant des problèmes psychiatriques. Si j'avais été banquier, personne ne m'aurait fait confiance avec mes délires.

Lph: Comment avez-vous trouvé le film d'André Djaoui ''Garouste en chemin''?

G.G.: André Djaoui est un ami et je dois dire qu'il m'a surpris. Je ne m'attendais pas à cela. Il voulait, à la base, faire un film sur une grande exposition que j'avais faite.

Mais avec ses amis réalisateurs, il a donné au film un tournant que je n'attendais autour de ma vie. Je ne m'y attendais pas, mais je ne le regrette pas.

Lph: Quelle relation entretenez-vous avec Israël?

G.G.: La première fois que j'y suis allé c'était pour des échanges entre la France et Israël autour du conservateur du Musée de Tel Aviv. Il voulait que j'y expose, je n'étais pas prêt à le faire. Je voulais rencontrer des maitres de l'exégèse. On m'avait présenté Manitou, z"l, je ne m'étais pas rendu compte du privilège que j'avais. Je regrette qu'il ne soit pas là aujourd'hui. Israël est un pays qui m'émeut.

Lph: Votre rapport au judaïsme est né du passé douteux de votre famille, et vous en êtes arrivé à vous convertir. Racontez-nous votre cheminement.

G.G.: Je suis issu d'une famille antisémite. Mon père était un collaborateur et un spoliateur. Mon éducation a été

Projection du film ''Garouste en chemin'' le merc.

21/11, 19h au centre Konrad Adenauer, Mishkénot Shéananim, Yemin Moshé, Jérusalem. En présence de Gérard Garouste. Entrée libre après inscription obligatoire par mail: caroll@frenchprojection.com

17/11/2018

Lph: Qu'est-ce que vous préférez dans votre métier d'artiste?

G.G.: C'est qu'il me laisse du temps pour me consacrer à des choses que j'aime encore plus: l'étude. C'est l'étude des textes qui nourrit mes œuvres. Les textes fondateurs dont je m'inspire sont extraordinaires: de Cervantès à Rabelais en passant par Goethe et surtout les textes du Tana'h, qui prennent une interprétation extraordinaire avec le Talmud.

Publi-reportage

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U

p to Care

Des formations innovantes, des métiers passionnants centrés sur l’Humain.

Psychothérapeute, formatrice et Coach en développement personnel, Sonia Maarek est une spécialiste des relations humaines et des stratégies de communication depuis plus de vingt ans. Aujourd’hui, elle crée son institut de formation Up to Care à Jérusalem.

Qu’est-ce qui vous a motivé à créer votre Institut de formation?

Sonia Maarek: Tout d’abord, la naissance d’Up to Care est le résultat de tout un cheminement. C’est aujourd’hui, la réalisation d’un projet de vie, centré sur l'accompagnement efficace dans le respect et l’amour de soi. Les graines de ce changement positif ont été semées, il y a déjà vingt ans en France, pour fleurir aujourd'hui à Jérusalem, où il prend tout son sens. D’autre part, je suis Ola Hadacha venue de France, il y a tout juste trois ans. En peu de temps, j’ai formé près d’une centaine de personnes à la pratique du Coaching et du développement personnel. J’ai pu, par ailleurs, recevoir dans mon cabinet, essentiellement des Olim de tout Israël. Chacun d’eux venant avec son «bagage» de souffrances, de difficultés, que ce soit dans la relation de couple, avec leurs enfants, ou dans le domaine professionnel. J'ai alors réalisé que j’avais à cœur de partager «les fruits» de mon savoir-faire et de mon expérience.

17/11/2018

Quel est l’objectif d’Up to Care?

S.M.: L’objectif est de proposer des formations certifiantes en Coaching et Thérapies brèves.

C’est aussi, la possibilité de se spécialiser aux nouvelles approches thérapeutiques en participant à des ateliers ou des conférences sur les thèmes suivants (Connaissance de soi et gestion de ses émotions, communication non violente, la pratique de la psychologie positive au quotidien, les troubles comportements alimentaires, …). Par ailleurs, seront enseignées les nouvelles thérapies par exposition à la réalité virtuelle.

Pouvez-vous nous en dire plus sur ces dernières?

S.M.: Nous sommes à l’initiative d’un projet dans le domaine de la santé mentale en Israël, subventionné par le ministère de l’Alya et approuvé médicalement. Nous proposons de traiter les phobies, les angoisses et les troubles de l’anxiété généralisés pour les adultes et les enfants en environnement virtuel. Le patient est équipé d’un

casque de réalité virtuelle sur les yeux. Il est alors guidé par le thérapeute dans des environnements 3D interactifs qui vont l’exposer progressivement à sa phobie ou à sa source d’anxiété: pièce fermée pour les claustrophobes, pont suspendu pour les personnes ayant la peur du vide et des hauteurs, …. Dès lors, notre objectif est de former des praticiens à ces nouveaux outils thérapeutiques, reconnus par la médecine et dont l’avenir est très prometteur.

A qui s’adressent vos formations?

S.M.: Elles s'adressent à toutes les personnes qui souhaitent se former aux métiers de Coach ou de thérapeute spécialiste en relations humaines. Et, aux personnes qui désirent à titre personnel, mieux se connaître, développer l’estime de soi, construire des relations harmonieuses et authentiques avec son entourage dans le milieu familial ou professionnel.

Pour ceux qui veulent en savoir plus?

S.M.: Nous les invitons à réserver leur place sur notre site internet ou par téléphone et venir assister à la soirée d’ouverture du dimanche 25 Novembre à Jérusalem, où je donnerai une conférence sur le thème «Sortir de l’ombre pour oser sa vie», dans une ambiance d’écoute et de partage, autour d’un verre et de belles gourmandises françaises. www.up-to-care.com Réservations: 052 519 96 91 Par mail: institut.uptocare@gmail.com

r Elie Botbol z''l

Le mythique fondateur des Chevatim est décédé

avec ses pairs. «Malgré les positions qu’il occupa, on ne le vit jamais faire montre de prétention ni de suffisance.

A la synagogue de Boulogne, qu’il présidait, il se tenait toujours dans un coin retiré», témoigne l’un de ses proches.

Mais Elie Botbol fut également cet enseignant de Kodech aux vastes connaissances dans divers domaines de la Torah et doté d’une pédagogie dont ses innombrables élèves se souviennent encore longtemps après. Chaque nouvelle initiative qu’il entreprit fut ainsi toujours dirigée vers la gloire d’Hachem, dans le but de faire grandir Sa connaissance et la pratique de Sa Torah, notamment chez les jeunes générations.

Du côté de sa famille, on évoque le souvenir chéri d’un époux, d’un père et d’un grand-père particulièrement proche des siens, qui sut à la fois servir son peuple et le guider sur la voie de la Torah, mais aussi leur rester attentif et exceptionnellement accessible.

Après avoir réalisé le rêve qui l’accompagna toute sa vie durant, à savoir rejoindre la terre de ses ancêtres, Elie s’installa près de ses enfants. Il était arrivé en Israël avec en tête de réaliser plusieurs projets qui lui tenaient à cœur…

Car même après une vie communautaire si richement remplie, il ne trouvait pas légitime de prendre du repos!

Il avait encore tant à faire… Malheureusement, le Ciel en décida autrement et il nous fut arraché prématurément.

C’est une immense perte pour sa famille, mais aussi pour la communauté juive de France. Dr Elie Botbol, à nous de vous rendre hommage, en souhaitant que votre souvenir reste aussi vibrant dans nos mémoires que le sont les mélodies que vous nous avez léguées…

‫יהיה זכרו ברוך‬

Source: www.torah-box.com

17/11/2018

C’est avec une immense tristesse que la communauté juive francophone a appris le décès du Dr Elie Botbol, le mythique fondateur des Chevatim, qui s’est éteint Dimanche 26 hechvan (04/11) à Jérusalem.

Qui n’a pas un jour fredonné «Gam Gam Gam Ki Elekh…» ou «Torah Tsiva Lanou»; qui n’a pas participé à une Bar Mitsva ouverte par «Bar Mitsva dans la joie» et qui n’a pas un jour psalmodié «Lael Baroukh» sur la célèbre mélodie adoptée par quasiment toutes les communautés séfarades de France? Peu le savent, mais un grand nombre de mélodies desquelles les Juifs français sont familiers sont dues à la plume du Dr Elie Botbol qui, dès la fin des années 70, créa une chorale d’enfants nommée Chevatim sur le même modèle que les Pir’hé Yérouchaïm et composa à leur intention une centaine (!) de chansons, dont plusieurs devinrent incontournables au fil des décennies.

Les Chevatim évoluèrent avec les années et au fur et à mesure que ses jeunes recrues grandissaient, plusieurs d’entre elles devinrent même des chanteurs et/ou compositeurs célèbres de la communauté juive.

Mais le Dr Botbol fut également un infatigable militant en faveur des valeurs juives en France: psychiatre de profession, il fut également ‘Hazan pendant plusieurs décennies et étudia et enseigna la Torah à travers les différentes communautés avant d’endosser la vice-présidence de l’une d’entre elles, celle de Boulogne.

Ses proches se souviennent de lui comme d’un homme à l’exceptionnelle érudition, aux multiples talents et à la grande psychologie, mais aussi d’un juif humble qu’aucun succès ne put corrompre.

D’une modestie sans pareille, il sut à la fois allier érudition, leadership, humour et proximité

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Hommage

D

Par Elyssia Boukobza

17/11/2018

Publi-communiqué

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D

Par Guitel Ben-Ishay

e vraies vacances

au ski

Avec Club J

Un vrai séjour au ski ne s'improvise pas. Si on veut passer des vacances à la neige en profitant au maximum de la station, avec des leçons pour petits et grands, il convient de bien s'organiser. C'est précisément la raison d'être de Club J depuis près de 30 ans. Ce club cacher situé à La Toussuire en Savoie ouvre ses portes de Hanouka jusqu'à Pessah.

Tous les plaisirs du ski dans une ambiance cacher "J'ai créé Club J en 1989, parce que j'en avais assez de manger des boites de thon quand je partais en vacances au ski''.

C'est ainsi que Stéphane Mamou résume la genèse de son club.

Au fil du temps son projet est allé bien au-delà de ce constat de départ. Club J c'est d'abord un hôtel cacher, qui offre des prestations confortables.

Mais c'est aussi un concept qui place le sport en son cœur. ''Ce que nous proposons à nos clients, ce sont de véritables vacances en station entre Hanouka et Pessah. Nous sommes situés dans une célèbre station de Savoie, La Toussuire, connue pour ses pistes agréables et nous voulons que nos clients en profitent au maximum''. Ainsi, Club J ne se contente pas de vous fournir le gîte et le couvert, mais organise aussi les cours de ski pour vos enfants, en coopération avec l'Ecole de Ski Française. ''Le ski est un sport qui peut devenir dangereux lorsqu'on ne le pratique pas dans un encadrement sérieux'', nous avertit Stéphane, spécialiste du sujet.

Les adultes aussi peuvent suivre des cours grâce à Club J. Toutes les journées sont ainsi remplies par des descentes sur les pistes et le plaisir du ski s'exprime pleinement.

Quand arrive le soir, ceux qui pratiquent déjà ce sport le savent: on a juste envie de se retrouver au chaud, dans un endroit qui nous permet de nous détendre. Et c'est précisément ce que permet l'hôtel Club J. De bons repas cachers, une piscine chauffée

et un cadre cocooning. Parce que le lendemain, il faut se lever de bonne heure pour passer la journée sur les pistes!

Le tout dans une ambiance communautaire très prisée par les clients du club.

Faire des rencontres ''Nous avons déjà assisté à Club J, à des retrouvailles impromptues entre amis qui s'étaient perdus de vue'', se souvient Stéphane. En effet, en proposant des séjours cacher et communautaires, Club J attire une clientèle de plus en plus nombreuse et qui traverse les frontières. ''Avec les vols low-cost sur Lyon ou Genève depuis Tel Aviv, notre clientèle israélienne francophone ou non a beaucoup augmenté''.

Aujourd'hui, les vacanciers de Club J recherchent au-delà de la nourriture cacher, une ambiance juive. ''Beaucoup se font de nouveaux amis. De très nombreux couples se sont formés dans notre établissement'', se félicite Stéphane, pour qui, son club remplit ainsi une mission importante, qui transcende le ski.

Pour aller plus loin: www.clubj.fr Hotel Club J - rue principale 73300 La Toussuire france

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Voyages

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S

Par Guitel Ben-Ishay

ur les traces des

Tsadikim

Nourrir son âme

Ce qui fait notre force c'est aussi notre attachement à notre héritage, à nos Sages, à ceux, qui à travers les siècles ont marqué notre tradition, par leurs enseignements et leur attitude exemplaire. Les années d'exil ont laissé derrière elles bon nombre de ces grands, enterrés en Europe ou en Afrique du Nord.

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Un circuit spirituel "Aller sur les Tombes de ces Tsadikim nous permet de nous rapprocher de ces grandes âmes et de nourrir la nôtre". C'est ainsi que Sandra Tapiero résume le bienfait des circuits spirituels qu'elle organise en Europe centrale. Le prochain aura lieu du 26 au 28 novembre prochains, à Prague. Il sera réservé à un public exclusivement féminin, il a été conçu en collaboration avec la Rabbanite Pnina Elkrief, à la tête de l'organisation BAIT. ''La Rabbanite nous accompagne, donnera des explications sur place et tiendra des conférences'', nous précise Sandra.

Sandra et son mari, tous deux d'anciens cadres d'Air France, aujourd'hui fondateurs et directeurs de ''couponkasher.co.il'', sont devenus des spécialistes des voyages d'affaires et de circuits spirituels: ''Nous recherchons des lieux historiques juifs porteurs de messages. Ce qui nous intéresse particulièrement, c'est d'emmener les gens sur des tombes de Tsadikim rarement visitées".

En effet, il est dommage de ne pas profiter d'un recueillement ou de prières sur les sépultures de ces Grands qui ont bravé de nombreux dangers

en Europe afin de propager leurs enseignements qui nous suivent jusqu'à aujourd'hui. Sandra nous décrit des lieux restaurés, aménagés, les dirigeants des pays dans lesquels ils se trouvent ayant compris l'intérêt qu'ils avaient à les entretenir. ''Des brochures et fascicules préparés par la Rabbanite Elkrief seront distribués aux participantes au début du séjour, expliquant les grandes traits des Sages que nous visiterons''. Les guides sont tous Juifs, voire israéliens, avec une traduction simultanée. Les femmes pourront se recueillir sur les tombes du Maharal de Prague, du Keli Yakar, de David Oppenhaim, du Mahatsit Hashekel, du Rav Shabtaï Hacohen, ou encore visiter la fameuse synagogue du Golem. De quoi se mettre en connexion avec notre histoire et notre héritage.

Des conditions idéales Couponkasher.co.il est fort d'une expérience concluante dans l'organisation de séjours réussis. Ainsi, l'hôtel dans lequel descendront les participantes sera l'hôtel de luxe King David (5 étoiles) avec SPA, synagogue, piscine et bien évidemment repas cacher laméhadrin. "Après chaque journée d'excursion, on est content de se retrouver dans sa chambre tout confort'', déclare Sandra.

Et l'ambiance est au rendez-vous. ''Le fait que le séjour soit féminin crée une atmosphère particulière. Le séjour est court, trois jours, et les femmes en profitent pour se déconnecter totalement de leur quotidien. Du coup, l'ambiance est celle d'une grande union entre toutes les générations et les types de femmes et tout le monde s'y sent bien''.

A cela, Sandra ajoute une touche shopping, importante pour beaucoup de personnes de la gente féminine, puisque les grandes marques sont en République Tchèque mais à des prix plus intéressants! Pour un prix tout à fait abordable, le circuit ''Sur les traces des tsadikim'' est le fruit d'une collaboration unique et réussie entre le savoirfaire professionnel de Couponkasher.co.il et la spiritualité de la Rabbanite Elkrief. Une vraie parenthèse spirituelle, humaine et enrichissante.

Séjour du 26 au 28 novembre Inscriptions: Sandra 054-4324870 Couponkasher.co.il / pbait@neto.net.il

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Velouté de champignons Par Emmanuelle Taieb Préparation Dans une casserole, faire revenir l'oignon avec un filet d'huile d'olive.

Mettre les champignons bien nettoyés.

Une fois bien revenus, ajouter l'eau à couvert.

Cuire 15/20 min.

Mixer l'ensemble et ajouter les épices ainsi qu'un filet de crème de soja pour l'onctuosité.

Découper quelques rondelles de

Ingrédients • 500 g de champignons • 1 oignon • Huile d'olive • Crème de soja • Curcuma, poivre, gingembre

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• Sel, poivre...

champignons.

Disposez, servez et savourez...

Bon Appétit!

Page préparée by Vanessa Fedida Retrouvez nos recettes sur la page Facebook: "Partageons nos recettes sucrées et salées"

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‫סיפור לשבת‬

‫ֵצא‬ ‫שת ו ַּי ֵ‬ ‫ָּפ ָרַׁ‬

‫ִמ‬

‫ְּת ִפּלָ ה ְּבכָ ל ַמ ָּצב‬

‫הֹוריו זָ כַ ר ַאְך ְּבק ִֹׁשי‪.‬‬ ‫ּגִ יל ָצ ִעיר ּגָ ַדל ָּדנִ ּיֵ אל ְּב ֵבית ָס ָבתֹו‪ ,‬וְ ֶאת ָ‬ ‫הֹוריו נֶ ֶה ְרגּו ִּב ְתאּונַ ת ְּד ָרכִ ים‬ ‫ָּדנִ ּיֵ אל ָהיָ ה ֶּבן ָׁשֹלׁש ּכַ ֲא ֶׁשר ָ‬ ‫רֹובה ַהיְ ִח ָידה ְּבעֹולָ מֹו‬ ‫נֹות ָרה ַהּנֶ ֶפׁש ַה ְּק ָ‬ ‫ַמ ֲח ִר ָידה‪ ,‬וְ ָס ָבתֹו ְ‬ ‫יׁשה‬ ‫ּסֹוציַ אלִ ּיִ ים לַ ַּס ְב ָּתא ַה ְּק ִׁש ָ‬ ‫עֹוב ִדים ַה ְ‬ ‫ַה ְמ ֻר ָּסק‪ֹ .‬לא ְּב ַקּלּות ִא ְּׁשרּו ָה ְ‬ ‫לֶ ֱאסֹף לְ ֵב ָיתּה ֶאת ַהּיָ תֹום ַה ָּפעֹוט‪'ַ .‬רק לִ ְפנֵ י ּכַ ָּמה ֳח ָד ִׁשים ִא ַּב ְד ְּת ֶאת‬ ‫מֹודד‬ ‫ַּב ְעלֵ ְך‪ ,‬וְ ַעכְ ָׁשו ֶאת ְּבנֵ ְך וְ ֶאת ּכַ ּלָ ֵתְך'‪ָ ,‬א ְמרּו לָ ּה‪ּ' ,‬כֵ ַיצד ּתּוכְ לִ י לְ ִה ְת ֵ‬ ‫ִעם ּגִ ּדּולֹו ֶׁשל יֶ לֶ ד ָק ָטן ֶׁש ַּמ ְצ ִריְך ּכֹחֹות ַר ִּבים ּכָ ל ּכָ ְך?'‬ ‫ֲא ָבל ַה ַּס ְב ָּתא ָע ְמ ָדה ַעל ַּד ְע ָּתּה‪'ֵ .‬אין לִ י זְ ַמן לַ ֲחׁשֹב ַעל ַמה ֶּׁש ִא ַב ְד ִּתי‪.‬‬ ‫ּנֹותר לִ י'‪ָ ,‬א ְמ ָרה‪ ,‬וְ ָאכֵ ן ִק ְּבלָ ה לְ יָ ֶד ָיה ֶאת ָּדנִ ּיֵ אל‪.‬‬ ‫ָעלַ י לְ ִה ְת ַרּכֵ ז ַּב ֶּמה ֶׁש ַ‬ ‫הֹורים ְּב ֵבית‬ ‫ִהיא לָ ְק ָחה אֹותֹו יָ ד ְּביָ ד לְ גַ ן ַהיְ לָ ִדים‪ָ ,‬הלְ כָ ה לַ ֲא ֵספֹות ַה ִ‬ ‫ּמּודים ַּב ִּתיכֹון‪ִ ,‬חּכְ ָתה לֹו ִעם ַּת ְב ִׁשיל ַחם‬ ‫עֹוד ָדה אֹותֹו ַּבּלִ ִ‬ ‫ַה ֵּס ֶפר‪ְ ,‬‬ ‫פּואה‬ ‫ּמּודי ְר ָ‬ ‫ּכְ ֶׁש ָחזַ ר ֵמ ַה ָּצ ָבא וְ ִה ְת ַרּגְ ָׁשה יַ ַחד ִאּתֹו ּכַ ֲא ֶׁשר ִה ְת ַק ֵּבל לְ לִ ֵ‬ ‫ָּבאּונִ ֶיב ְר ִס ָיטה‪.‬‬ ‫יאּותּה ֶׁשל ַה ַּס ְב ָּתא ָהלַ ְך וְ ִה ַּד ְר ֵּדר‪.‬‬ ‫ּומ ַּצב ְּב ִר ָ‬ ‫נֹוספֹות ָחלְ פּו‪ַ ,‬‬ ‫ְׁשנָ ַתיִ ם ָ‬ ‫מּודה ּולְ ֹלא ַה ְׁשּגָ ָחה‬ ‫ִהיא ֹלא יָ כְ לָ ה לְ ַה ְמ ִׁשיְך לָ גּור ַּב ַּביִ ת לְ ֹלא ֶעזְ ָרה ְצ ָ‬ ‫פּואית ַמ ְת ֶמ ֶדת‪ְּ .‬ב ֵע ָצה ַא ַחת ִעם ָּדנִ ּיֵ אל ֶה ְחלִ ָיטה ַה ַּס ְב ָּתא לַ ֲעבֹר‬ ‫ְר ִ‬ ‫לְ ֵבית ָאבֹות ֶׁשּבֹו ִּתזְ ּכֶ ה לְ ִטּפּול ָמסּור‪.‬‬ ‫לִ ְק ַראת יֹום ַמ ֲע ָב ָרּה ֶׁשל ָס ָבתֹו לְ ֵבית ָה ָאבֹות‪ִ ,‬הּגִ ַיע‬ ‫רֹוצה‬ ‫ָּדנִ ּיֵ אל לַ ֲעזֹר ַּב ֲא ִריזַ ת ֲח ָפ ֶצ ָיה ְּובגָ ֶד ָיה‪'ֲ .‬אנִ י ָ‬ ‫לָ ַק ַחת ִא ִּתי ּגַ ם ֶאת ַה ְּפ ַסנְ ֵּתר'‪ִּ ,‬ב ְּק ָׁשה ַה ַּס ְב ָּתא‪ְּ .‬ב ִפּנַ ת‬ ‫ַה ַּסּלֹון ָע ַמד ֵמ ָאז ִּומ ָּת ִמיד ְּפ ַסנְ ֵּתר ָׁשחֹר ּוגְ ַדל ְמ ַמ ִּדים‪,‬‬ ‫הֹוריו ֶׁשל ָּדנִ ּיֵ אל‪ָּ .‬דנִ ּיֵ אל יָ ַדע‬ ‫ֶׁש ָעלָ יו נִ ְּצבּו ְּתמּונֹות ָ‬ ‫ֶׁש ַעד ַה ְּתאּונָ ה ִה ְפלִ ָיאה ָס ָבתֹו ִּבנְ גִ ינָ ה‪ַ ,‬אְך ֵמאֹותֹו יֹום‬ ‫ַמר ִהיא ֹלא ֵה ִר ָימה ֶאת ִמכְ ֵסה ַה ְּפ ַסנְ ֵּתר‪ ,‬וְ ֹלא ָּפ ְר ָטה‬ ‫ַעל ְקלִ ָידיו ֲא ִפּלּו ַּפ ַעם ַא ַחת‪.‬‬ ‫רֹוצה לָ ַק ַחת ֶאת ַה ְּפ ַסנְ ֵּתר?' ָּת ַמּה ָּדנִ ּיֵ אל‪'ֲ ,‬א ָבל‬ ‫ַ'א ְּת ָ‬ ‫ַא ְּת ֹלא ִמ ְׁש ַּת ֶּמ ֶׁשת ּבֹו‪ַ ,‬ס ְב ָּתא?'‬ ‫ֲ'אנִ י ְּב ֶה ְחלֵ ט ִמ ְׁש ַּת ֶּמ ֶׁשת ּבֹו'‪ֵ ,‬ה ִׁש ָיבה ַה ַּס ְב ָּתא‪.‬‬ ‫לֹומר‪' :‬לְ ַהּנִ ַיח ְּתמּונֹות ַעל ְּפ ַסנְ ֵּתר‪ ,‬זֶ ה ֹלא נִ ְק ָרא לְ ִה ְׁש ַּת ֵּמׁש‬ ‫ָּדנִ ּיֵ אל ָר ָצה ַ‬ ‫הּובה ָחׁשּוב‬ ‫ּבֹו'‪ֲ ,‬א ָבל ָע ַצר ְּב ַע ְצמֹו וְ ֹלא ָא ַמר ָּד ָבר‪ִ .‬אם לְ ָס ָבתֹו ָה ֲא ָ‬ ‫לְ ַה ֲע ִביר ֶאת ּכְ לִ י ַהּנְ גִ ינָ ה לְ ַח ְד ָרּה ֶׁש ְּב ֵבית ָה ָאבֹות‪ ,‬הּוא יַ ֲע ֶשֹה זֹאת‪ .‬זֶ ה‬ ‫ְּבוַ ַּדאי יָ ֵקל ָעלֶ ָיה ֶאת ַה ַּמ ֲע ָבר לַ ְּס ִב ָיבה ַה ֲח ָד ָׁשה‪.‬‬ ‫ֳח ָד ִׁשים ֲא ָח ִדים לְ ַא ַחר ֶׁש ַה ַּס ְב ָּתא ָע ְב ָרה לְ ֵבית ָה ָאבֹות‪ִ ,‬היא נֶ ְחלְ ָׁשה ַעד‬ ‫קּופה ָמ ָצא ָּדנִ ּיֵ אל ֶאת ְּב ִח ַירת‬ ‫אֹותּה ְּת ָ‬ ‫ֶׁש ְּבק ִֹׁשי יָ כְ לָ ה לָ ֶר ֶדת ִמ ִּמ ָּט ָתּה‪ְּ .‬ב ָ‬ ‫לִ ּבֹו וְ ָע ַמד לְ ִהּנָ ֵשֹא לָ ּה‪ּ .‬כַ ֲא ֶׁשר ִהּגִ ַיע לְ ַה ִּציגָ ּה ִּב ְפנֵ י ָס ָבתֹו‪ִ ,‬ה ְתלַ ֲה ָבה‬ ‫ּכַ ּלָ תֹו ִמּכְ לֵ י ַהּנְ גִ ינָ ה‪ִ .‬היא ָהיְ ָתה ְּפ ַסנְ ְּת ָרנִ ית ְמחֹונֶ נֶ ת‪ ,‬וְ ִה ְב ִחינָ ה ִמּיָ ד‬ ‫אֹותּה ֵמרֹאׁש ֶׁשֹּלא לִ ְפּת ַֹח ֶאת‬ ‫יֹותר‪ַ ,‬אְך ָּדנִ ּיֵ אל ִהזְ ִהיר ָ‬ ‫ֶׁשּזֶ ה ּכְ לִ י יָ ָקר ְּב ֵ‬ ‫ַה ְּפ ַסנְ ֵּתר וְ ֹלא לְ נַ ּסֹות לְ נַ ּגֵ ן ָעלָ יו‪ִ ,‬מּׁשּום ֶׁשּזֶ ה ִענְ יָ ן ָרגִ יׁש ֵא ֶצל ָס ָבתֹו‪.‬‬ ‫ַה ַּס ְב ָּתא ִה ְס ִּפ ָיקה לְ ִה ְׁש ַּת ֵּתף ַּב ֲח ֻתּנָ תֹו ֶׁשל ָּדנִ ּיֵ אל‪ּ ,‬ולְ ַא ַחר ּכַ ָּמה ָׁשבּועֹות‬ ‫נִ ְפ ְט ָרה‪ָּ .‬דנִ ּיֵ אל ֹלא ָהיָ ה ַחּיָ ב ַעל ִּפי ַה ֲהלָ כָ ה לָ ֶׁש ֶבת ִ'ׁש ְב ָעה' ִמּׁשּום ֶׁשֹּלא‬ ‫ָהיָ ה ְּבנָ ּה‪ַ ,‬אְך הּוא וְ ַר ְעיָ תֹו ַה ְּצ ִע ָירה ָׁשהּו ְּב ַח ְד ָרּה ֶׁש ְּב ֵבית ָה ָאבֹות וְ ִק ְּבלּו‬ ‫חּומים ִמ ִיד ֵיד ֶיהם ִּומ ִיד ֵידי ַה ִּמ ְׁש ָּפ ָחה‪.‬‬ ‫ּקּורי ַּתנְ ִ‬ ‫ִּב ֵ‬ ‫יֹום ֶא ָחד ָּפ ְת ָחה ַר ְעיָ תֹו ֶׁשל ָּדנִ ּיֵ אל ֶאת ַה ְּפ ַסנְ ֵּתר‪ ,‬וְ נִ ְּס ָתה לְ ָה ִקיׁש ַעל‬ ‫יֹותר‪,‬‬ ‫ַה ְּקלִ ִידים‪ׁ .‬שּום ְצלִ יל ֹלא ָּב ַקע ִמּכְ לִ י ַהּנְ גִ ינָ ה‪ִ .‬היא נָ ְק ָׁשה ָחזָ ק ֵ‬ ‫וְ ַעכְ ָׁשו ָּב ַקע קֹול ָחלּוׁש וְ ָעמּום‪.‬‬ ‫ָ'צ ִריְך לְ ַהזְ ִמין ְמכַ ּוֵ ן ְּפ ַסנְ ְּת ִרים'‪ָ ,‬א ְמ ָרה לְ ָּדנִ ּיֵ אל‪ׁ'ָ ,‬שנִ ים ֹלא נִ ּגְ נּו ַעל‬

‫‪34‬‬

‫בשיתוף פעולה‬ ‫עם העלון לצעירים‬ ‫״שלום לעם״‬

‫ַה ְּפ ַסנְ ֵּתר ַהּזֶ ה'‪ְּ .‬בתֹוְך ּכְ ֵדי ַה ְּד ָב ִרים ִהיא ָּפ ְת ָחה ֶאת ַה ִּמכְ ֶסה ָה ֶעלְ יֹון ֶׁשל‬ ‫ּכְ לִ י ַהּנְ גִ ינָ ה וְ ִה ִּב ָיטה ְּפנִ ָימה‪ְּ ,‬וק ִר ַיאת ַה ְפ ָּת ָעה ָּפ ְר ָצה ִמ ִּפ ָיה‪ּ'ָ :‬דנִ ּיֵ אל‪,‬‬ ‫ּבֹוא ִּת ְר ֶאה!'‬ ‫ָּדנִ ּיֵ אל ִמ ֵהר וְ ִה ְת ָק ֵרב וְ ֵה ִציץ ְּפנִ ָימה‪ַ .‬ה ְּפ ַסנְ ֵּתר ָהיָ ה ָמלֵ א ְּב ִפ ְת ָקאֹות‬ ‫ְק ַטּנֹות‪ְ ,‬מ ֻק ָּפלֹות ֵה ֵיטב‪ֶׁ ,‬שּנִ ְק ְרעּו ִמ ַּמ ְח ָּברֹות יְ ָׁשנֹות‪ִ ,‬מ ִּפנְ ָק ִסים ְק ַטּנִ ים‪,‬‬ ‫חּומים‪ִ ,‬מ ַּק ָּבלֹות ֵּומ ֶח ְׁשּבֹונִ ּיֹות‪ְּ ,‬פ ָת ִקים ֶׁשל ַמּכֹלֶ ת וְ כָ ל‬ ‫ִמּנְ יָ רֹות ֲא ִריזָ ה ִ‬ ‫ָּד ָבר ֶׁשּנִ ָּתן לִ כְ ּתֹב ָעלָ יו‪.‬‬ ‫ָ'מה זֶ ה ָצ ִריְך לִ ְהיֹות?' ָׁש ַאל ָּדנִ ּיֵ אל ִּב ְפלִ ָיאה‪ .‬הּוא ִהכְ נִ יס ֶאת יָ דֹו וְ ָׁשלַ ף‬ ‫רֹועד ֶׁשל ָס ָבתֹו‪.‬‬ ‫ֶאת ַא ַחד ַה ְּפ ָת ִקים‪ .‬הּוא זִ ָהה ִמּיָ ד ֶאת ּכְ ַתב יָ ָדּה ָה ֵ‬ ‫חּורה ּכָ ל‬ ‫ֹלקים ַעל ַהּנֵ ס ֶׁש ָע ִש ָֹית לִ י ‪ֶׁ -‬ש ָּדנִ ּיֵ אל ִה ְת ַח ֵּתן ִעם ַּב ָ‬ ‫'ּתֹודה ֱא ִ‬ ‫ָ‬ ‫ֹלקים ַעל ַהּנֵ ס‬ ‫'ּתֹודה ֱא ִ‬ ‫נֹוסף וְ ָק ָרא‪ָ :‬‬ ‫ּכָ ְך ֻמ ְצלַ ַחת'‪ָ ,‬ק ָרא‪ .‬הּוא ָּפ ַתח ֶּפ ֶתק ָ‬ ‫ַה ָּק ָטן ֶׁש ָע ִש ָֹית לִ י – ִּב ַּק ְׁש ִּתי ֶׁש ָּדנִ ּיֵ אל יָ בֹוא לְ ַב ֵּקר וְ הּוא ִהּגִ ַיע'‪ָּ .‬דנִ ּיֵ אל‬ ‫הֹוציא ֶאת ַה ְּפ ָת ִקים ָה ַר ִּבים‪ִּ ,‬ומ ֵּדי ַּפ ַעם ָּפ ַתח ֶא ָחד ֵמ ֶהם‬ ‫ַהּנִ ְרּגָ ׁש ֵה ֵחל לְ ִ‬ ‫ֹלקים ַעל ַהּנֵ ס ַה ָּק ָטן ֶׁש ָע ִש ָֹית לִ י‬ ‫'ּתֹודה ֱא ִ‬ ‫וְ ָק ָרא ּבֹו‪ָ :‬‬ ‫– ָח ַׁש ְב ִּתי ֶׁש ַה ַּמ ְק ֵרר ִה ְת ַקלְ ֵקל‪ִ ,‬ה ְת ַּפּלַ לְ ִּתי ֶׁשּזֶ ה ֹלא‬ ‫ֹלקים‪ַ ,‬על ֶׁשּיֶ לֶ ד‬ ‫'ּתֹודה ֱא ִ‬ ‫יִ ְק ֶרה וְ ַעכְ ָׁשו ַהּכֹל ְּב ֵס ֶדר'‪ָ .‬‬ ‫נֶ ְח ָמד ָעזַ ר לִ י לִ ְסחֹב ֶאת ַסּלֵ י ַה ְּקנִ ּיֹות ַהּכְ ֵב ִדים ַעד‬ ‫ֹלקים ֶׁש ָה ֻעּגָ ה ֶׁש ֵהכַ נְ ִּתי לִ ְק ַראת‬ ‫'ּתֹודה ֱא ִ‬ ‫ַה ַּביִ ת'‪ָ .‬‬ ‫ֹלקים ַעל ֶׁש ָהיָ ה‬ ‫'ּתֹודה ֱא ִ‬ ‫אֹור ִחים ִה ְצלִ ָיחה ּכָ ל ּכָ ְך'‪ָ .‬‬ ‫ָה ְ‬ ‫לִ י ּכֶ ֶסף לְ ַׁשּלֵ ם ֶאת ֶח ְׁשּבֹון ַה ַח ְׁש ַמל'‪...‬‬ ‫ַה ָּׁשעֹות ָחלְ פּו‪ָּ ,‬דנִ ּיֵ אל וְ ִא ְׁשּתֹו ֲאחּוזֵ י ַה ִה ְת ַרּגְ ׁשּות‬ ‫הֹודיָ ה ָה ַר ִּבים ֶׁשּכָ ְת ָבה‬ ‫ִה ְמ ִׁשיכּו לִ ְקרֹא ְּב ִפ ְת ֵקי ַה ָ‬ ‫ָס ָבתֹו לְ א ֶֹרְך ּכָ ל ַה ָּׁשנִ ים‪ּ .‬כָ ל ָּד ָבר טֹוב ֶׁש ֵא ַרע לָ ּה‬ ‫ָהיָ ה נֵ ס ‪ -‬וְ גַ ם ַּב ְּד ָב ִרים ָה ָר ִעים ִהיא ָמ ְצ ָאה ָּת ִמיד‬ ‫טֹובים‪.‬‬ ‫ְצ ָד ִדים ִ‬ ‫ַה ָּׁש ִט ַיח ּכְ ָבר ָהיָ ה ָמלֵ א ַּב ֲע ֵרמֹות ֶׁשל ִּפ ְת ָקאֹות‪ ,‬וְ ַה ְּפ ַסנְ ֵּתר ָהיָ ה ֵריק‬ ‫הֹוציא ֶאת ַה ֶּפ ֶתק‬ ‫לּוטין‪ָּ .‬דנִ ּיֵ אל ָׁשלַ ח יָ ד לְ ַמ ֲע ַמ ֵּקי ַה ְּפ ַסנְ ֵּתר וְ ִ‬ ‫ּכִ ְמ ַעט לַ ֲח ִ‬ ‫ֹלקים‪ ,‬לָ ַק ְח ָּת ֵאלֶ יָך ֶאת ַּב ְעלִ י‪ֶ ,‬את ְּבנִ י וְ ֶאת‬ ‫ָה ַא ֲחרֹון ֶׁשּבֹו ָהיָ ה ּכָ תּוב‪'ֱ :‬א ִ‬ ‫מֹודה לְ ָך ַעל ַהּנֵ ס‬ ‫ּכַ ּלָ ִתי – ֲא ָבל ִה ַּצלְ ָּת ֶאת נֶ כְ ִּדי ָּדנִ ּיֵ אל‪ֲ ,‬אנִ י ּכָ ל ּכָ ְך ָ‬ ‫ֶׁש ָע ִש ָֹית לִ י‪ַ .‬עכְ ָׁשו יֵ ׁש לִ י ִס ָּבה לִ ְחיֹות'‪.‬‬ ‫*‬ ‫עֹוצר לְ ִה ְת ַּפּלֵ ל ּולְ הֹודֹות‬ ‫ית־אל‪ ,‬וְ ֵ‬ ‫בּוע יַ ֲעקֹב ָא ִבינּו ַמּגִ ַיע לְ ֵב ֵ‬ ‫ְּב ָפ ָר ַׁשת ַה ָּׁש ַ‬ ‫בֹורא עֹולָ ם ֶׁשּלִ ּוָ ה אֹותֹו וְ ִה ִּצילֹו ִמּכָ ל ְּתלָ אֹות ַה ֶּד ֶרְך‪ְּ .‬בכָ ל ִהזְ ַּד ְּמנּות‬ ‫לְ ֵ‬ ‫ּבֹורא עֹולָ ם‪.‬‬ ‫מֹודה ִּומ ְת ַּפּלֵ ל וְ זֹוכֵ ר ֶאת ֵ‬ ‫יַ ֲעקֹב ֶ‬ ‫נֹותן לָ נּו ֶאת ֶׁש ַפע‬ ‫ַא ַחת ִמ ַּמ ְּטרֹות ַה ְּת ִפּלָ ה ִהיא לְ ַהזְ ּכִ יר לָ נּו ּכָ ל ַהּזְ ַמן ִמי ֵ‬ ‫ַמ ְּתנֹות ַה ִחּנָ ם ֶׁשּזָ כִ ינּו ָּב ֶהן‪ָ :‬חכְ ָמה‪ְּ ,‬ב ִריאּות‪ָ ,‬מזֹון‪ּ ,‬כ ַֹח וְ עֹוד וָ עֹוד‪ּ .‬כַ ֲא ֶׁשר‬ ‫ּומזְ ּכִ ִירים לְ ַע ְצ ֵמנּו‬ ‫ָאנּו ְמ ַב ְּק ִׁשים ֵמ ַה ַּק ָּב"ה ֶאת ְצ ָרכֵ ינּו‪ָ ,‬אנּו זֹוכְ ִרים ַ‬ ‫תּוחה‪ִּ ,‬ומי ֶׁש ַחי ְּב ֶק ֶׁשר ַמ ְת ִמיד ּכָ זֶ ה ִעם‬ ‫ֶׁש ַהּכֹל ַמּגִ ַיע ִמּיָ דֹו ַהּגְ דֹולָ ה וְ ַה ְּפ ָ‬ ‫ּבֹורא עֹולָ ם‪ַ ,‬חּיָ יו ְמלֵ ִאים ְּברֹגַ ע וְ ַׁשלְ וָ ה‪ ,‬וְ הּוא יָ חּוׁש ֶאת ֶעזְ ַרת ַה ֵּׁשם ַעל‬ ‫ֵ‬ ‫ּכָ ל ַצ ַעד וְ ַׁש ַעל‪.‬‬ ‫‪17/11/2018‬‬ ‫‪17/11/2018‬‬

3Sinon rien Un

juif marocain avec un fort

accent voit une belle anglaise et lui dit: - Je voudrais te voir ce soir Et la jolie fille lui répond: - NEVER! Alors le juif: - Never -never et demi...

Un Gabbaï s'approche d'un invité à

la synagogue:

- Je voudrais vous faire monter à la Torah. Quel est votre nom svp?

- Esther Bat Moshé - Non, je voudrais votre nom…

- Mais je vous assure que c'est bien Esther Bat Moshé!

- Pardon, mais comment cela peut-il être votre nom?

- Eh bien, je viens d'avoir de très sérieux problèmes financiers et j'ai donc tout mis au nom de ma femme!

- Mohamed a acheté une maison voisine de celle d'un médecin.

- Lorsque ceux-ci font connaissance, Mohamed déclare à son voisin: - Belles maisons, n'est-ce pas? Mais la mienne vaut le double de la vôtre.

- Comment ça? Elles sont parfaitement identiques, comment la vôtre pourrait-elle valoir deux fois plus que la mienne?

17/11/2018

Mohamed répond: - Moi j'habite à côté d'un médecin, vous à côté d'un arabe.

‫‪Enigme‬‬

‫המנצחת במקום הראשון‪:‬‬

‫‪36‬‬

‫מעיין סויסא‪,‬‬ ‫ירושלים‬

‫חידת השבוע‬ ‫אם תאכל אותי מי‬ ‫ששלח אותי יאכל אותך‪.‬‬ ‫מי אמר למי?‬ ‫נא לשלוח את התשובה למייל הבא‬ ‫עם תמונה שלכם‪:‬‬ ‫‪Envoyez la bonne réponse au mail suivant:‬‬

‫‪guitelbenishay@gmail.com‬‬

‫המנצחים הבאים‪:‬‬

‫שי לוגאסי‪ ,‬ירושלים‬ ‫אהרון ובנימין דיאן‪ ,‬עלי‬ ‫אריאל יאיון‬ ‫אילי פינקלשטיין‪ ,‬ירושלים‬

‫בפעם הקודמת החידה היתה‪:‬‬ ‫יש ארמון שבכניסה יש שומר‪ .‬השומר אומר‬ ‫רק מילה אחת והיא‪ :‬לא! כל שאלה שנשאל‬ ‫אותו הוא יגיד‪-‬לא! איזה שאלה תשאלו‬ ‫אותו אם תרצו להיכנס לארמון?‬ ‫תשובה‪:‬‬ ‫אכפת לך אם אני נכנס לתוך הארמון?‬

‫‫ילדים! שילחו לנו חידות‪ .‬תודה ‬!‬ ‫‪guitelbenishay@gmail.com‬‬

‫משחק זיכרון‬ ‫תסתכלו היטב בכל פרטי התמונה‪,‬‬ ‫תעצמו עיניים ותנסו לענות על‬ ‫השאלות הבאות שמישהוא אחר‬ ‫שואל אתכם‪.‬‬

‫‪ /1‬כמה יש עצי דקל בצד שמאול‬ ‫של התמונה?‬ ‫‪ /2‬כמה פירמידות רואים?‬

‫״ ַוּי ְַרא וְ הִ ּנֵה בְ אֵ ר‪...‬״‬ ‫‪ /4‬האם יש שמש או ירח בתמונה?‬

‫(בראשית כט׳‪ ,‬ב׳)‬

‫‪17/11/2018‬‬

‫‪ /3‬לאיזה כיוון הולכים הגמלים?‬

‫ר‬ ‫פ‬ ‫ש‬ ‫ל‬ ‫ת‬ ‫חידון‬ ‫ו‬ ‫י‬ ‫צ‬ ‫א‬ ‫מצאו רמז למספר ‪ 20‬ולמספר ‪ 10‬בפרשה‪.‬‬ ‫הנה מצפן‪ ,‬באיזה מילים מכונים בפרשה ‪ 4‬הכיוונים?‬

‫צפון‬

‫ערב‬

‫מי מבני יעקב היה הכי צעיר כשהמשפחה‬ ‫עזבה את בית לבן?‬

‫מ‬ ‫זרח‬

‫מ‬

‫דרום‬

‫מצאו שם של קיבוץ שנמצא היום ליד ראש פינה‪,‬‬ ‫בצפון הארץ‪ ,‬ששמו רשום בפסוק האחרון של הפרשה‪.‬‬ ‫מה החפץ הכי ארוך‪ ,‬המתואר בפרשה‪ ,‬ובכלל בתורה?‬

‫יום אחד של חורף‪ ,‬קר נורא בחוץ;‬

‫אשתו של יוסי; ‪ -‬יוסי‪ ,‬מה לעשות? כל החלונות‬ ‫קפאו! אי אפשר לפתוח אותם!‬ ‫ שמעי‪ ,‬תשפכי עליהם קצת מים פושרים‪ ,‬הכל‬‫יהיה בסדר‪.‬‬

‫הסולם של חלום יעקב‪ ,‬מוצב ארצה וראשו מגיע‬ ‫השמימה!‬

‫בדיחות‬

‫סל התשובות‬

‫‪ 5‬דקות אחרי זה‪ ,‬היא חוזרת אליו בטלפון;‬ ‫מחניים‪.‬‬

‫ יוסי! שפכתי מים כמו שאמרת‪ ,‬אבל עכשיו‬‫כל המחשב הלך!‬

‫יוסף‪.‬‬ ‫מה הקמצן עושה בחורף כשקר נורא?‬

‫הוא מדליק אותו!‬

‫ילדים! שילחו לנו בדיחות קצרות‪ .‬תודה!‬

‫‪Lph.manou@gmail.com‬‬

‫יעקב אמר ללבן‪'' :‬זה לי ‪ 20‬שנה בביתך‪( ''...‬לא'‪,‬‬ ‫מא')‪'' .‬עשר אעשרנו לך'' (כט'‪ ,‬כב') רמז למצוות‬ ‫תרומת המעשר (‪ )1/10‬בהבטחה של יעקב לה'‪.‬‬

‫‪17/11/2018‬‬

‫ומה הוא עושה כשממש קפוא לו?‬

‫בפסוק‪'' :‬ופרצת ימה וקדמה צפונה ונגבה ''‪.‬צפון‪,‬‬ ‫נגב (דרום)‪ ,‬קדם (מזרח) וים (מערב)‪.‬‬

‫הוא יושב ליד התנור‪.‬‬

‫‪6‬‬

‫חיי שרה‬

‫תולדות‬

‫ויצא‬

‫וישלח‬

‫וישב‬

‫שם אחר של העיר בית‪-‬אל‪ .‬סוג של שקד‪.‬‬ ‫עצם בעמוד השדרה‪ .‬נחל בהרי ירושלים‪ .‬וגם‬ ‫ראשי תיבות של‪ :‬לוח זמנים לו''ז‪.‬‬

‫‪6‬‬

‫מצאו כמה פירושים למילה ''לוז''‪.‬‬ ‫''ויקרא שם המקום ההוא בית‪-‬אל ואולם לוז‪''...‬‬ ‫(כח'‪ ,‬יט')‪.‬‬

38

Les Z'infos pratiques Hazkara

Le Rav Eli Peretz donnera un cours pour la Hazkara de Moshé Mickael Dahan zal ‫ הי"ד‬le samedi soir 24 nov. à 20h au Machon Lev, Giva't Mochdechaï Montée au cimetière à Guivat Shaul le dim. 25 nov. à 9h.

Rens. 054-6567461.

Cours et Conférences Netanya Bne Brit: merc. 14 nov. à 19h30, conférence de Jean-Pierre Allali et Haïm Musicant autour de leur livre: "Israël 70 ans. 70 portraits 1948-2018". Bibliothèque,60 sderot Binyamin. PAF 50 sh.

17/11/2018

Campus Francophone: le 18 nov.

Séance inaugurale du nouveau cycle de conférences: Hommage à Josy Eisenberg: héritage et transmission.

Films, Témoignages et Conférence avec la participation de Marc Eisenberg, Daniel Epstein, Rabbin et philosophe Marc- Alain Ouaknin, Rabbin, écrivain et philosophe. Chants: Cécile Bens.

Infos: francophonie010@netanya.ac.il 09- 8607417/ 09- 8607898

Cours de Torah le 14 nov. à 19h30: la force de la prière avec Dvora Shenhav, à 20h 30 Hannah Serero: Découverte de la pensée juive. 5 rue Brener. Le 15 nov. à partir de 20h le Rav Seror soirée étude suivi d’un karaoké au bar Hatahana, 6 rue Bar Ilan.

Jérusalem Cours en français (public mixte) lundi 12 novembre à 12h du Rav Haïm Dynowicz sur la paracha chez Mme Liliane Caïn, 55 Hiskiyahou Hamelech.

Rens 02-5631052 C o m m u n a u t é O h a v e i Ts i o n : conférence de Mr Felix Perez sur l'Alyah des Juifs d'Afrique du Nord.

Dim. 18 nov. à 20h. Synagogue Beit Yossef 10 rue Mekor Haïm. Entrée libre.

Les Matinales: mardi 20 nov: 9h15 Rav Tapiero, 10h15 Rav Kotek, 11h30 Rav Abergel. 8 rue Hapisgua Bait Vegan. Prkg gratuit. Paf 30 sh. Rens.

054-4314827

Tel Aviv

Le Moadon: mardi 20 nov. à 15h conférence de Mme Katy Bisraor: "Les nouveaux défis du Beth Din en Israël".

Synagogue Kiryat Hana David: 10 rue Yotam.

Wizo: jeudi 22 nov. à 19h30 conférence du Dr Gilles Morali sur «Thora et Science» et son expérience de «Mort éminente». Paf: 25 sh. collation. 0524489484. Espace Wizo: 13 rue Mc Donald.

Bné Brit Robert Gamzon: jeudi 15 nov. 19h, Jean-Pierre Allali et Haïm Musicant évoqueront leur livre "Israël 70 ans. 70 portraits". Soirée exceptionnelle. PAF 30 sh. 3, Keren Hayessod.

Merc. 21 nov. à 20h15: conférence -panel: le futur de la communauté d ' E m o u n a : R é fl e x i o n s s u r l a Communauté Francophone d'Israël, hier, aujourd'hui et demain. 9 rue Rivka, Baka.

Cours du Rav David Menache lundi 26 nov. à 19h: "Hanoucca: nouveaux secrets cachés". Synagogue Beit Yossef 10 rue Mekor Haïm. 0522352010 Cours de Tikva Akoun le Chabath à 14h sur la base du Sefer du Rav Pinkouss "La construction réussie de la maison juive". 10 rue Mekor Haïm.

Rens. 058-4001662

Détente Tel Aviv Wizo: atelier de chant avec Deborah Benasouli, chanteuse et professeur de chant. Les lundis à 12h Beit Feigale 100, rue Arlozorov. Liliane 0544969714

Natanya

LANIAEL" (Benf.Hoptl.Laniado): Tyoul "Détente" à Jérusalem le 25 nov. RV 10h30. Visite de la Superbe Grotte de Sorek, Pause Pique-nique: sandwichs tunisiens + Gâteaux salés/sucrés et Boissons. Visite au Kotel et des Tunnels. PAF 155 sh. Date limite le 19/11 Tel.052-3139926 Elyette Yad Be Yad leman Israël: allumage de la 8ème bougie de Hanoucca le 9 déc: soirée orientale au restaurant

Miriam’s grill 11rue Gad Machnes.

Paf: 190 sh. Hubert: 054-4337908.

Jérusalem

Wizo Dona Gracia: projection du film "la finale" avec Thierry Lhermitte le jeudi 15 nov. à 19h30. Espace Wizo 1 rue Mapu. Rens. 054-5538218 Projection du film documentaire ‘Garouste en chemin’ sur le célèbre peintre Gérard Garouste réalisé par André Djaoui mercredi 21 nov. en présence de G. Garouste à 19h centre Konrad Adenauer, Mishkenot Shéananim, Yemin Moshé. Entrée libre après Inscription obligatoire par mail: caroll@frenchprojection.com Tyoul le dim 25 nov. de 8h30 à 20h avec le Rav Haïm Dynovisz, guide David Fréche: Visite à Réhovot du Mahon Ayalon, le Mahon Weizman, le Musée Mazkeret Batia et la Synagogue/ Forgerie. PAF: 140 sh. tt compris. Petit Déj offert. Prévoir repas de Midi. Insc. et Rés: 054- 3189655 B'ne B'rit Robert Gamzon: 3ème bougie de 'Hanoucca avec la chanteuse-interprète Ana Elya. Mardi 4 déc. à 19h. 3 Keren Hayesod. PAF 70

sh. Rés.: Lili: 050-4012086 Atelier d'expression par la peinture et le dessin; deux cours les lundis de 13 h à 15h et de 15h à 17h. Aucun talent préalable requis. Au profit de l'Association OneFamily (aide aux victimes du terrorisme et aux soldats).

PAF 70 sh la séance, matériel inclus.

Yaël: 02-5660922 ou 054-6495494 28 rue Rahel Imenou.

Wizo Dona Gracia vous propose d'adhérer à son comité de lecture en vue de procéder à l'élection du prestigieux prix Wizo. Rens. etinsc.

054-5538218.

Informations Natanya ECHED: Tiyoul le mardi 20 nov. à Emek Ha Houla / Rosh Pina / Tsfat. RV à 8h15. Départ 8h30 précises. Apporter son repas Paf: 115 sh. Rés.: 0547477017 050-7744818.

Vacances Petra avec Eliaou Attlan: Kever Aharon, Aqabadu 4 au 6 déc. Pension

39 complète cacher, hôtel 4*. 590 $. Tel: 052-5925511 Les Aurores Boréales, au-dessus du Cercle Polaire Arctique, départ ts les dimanches à partir de fin janvier jusqu’à début mars, 5 jrs ds le Grand Nord. Pension complète Kasher, balade en traineau, pêche sur un lac glacé, moto neige, ….etc, et les aurores boréales en soirée. Départ garanti en petits groupes. A partir de 6.990 sh (tout compris, vols inclus) passeport israélien = sans visa. Insc.

Stéphane (whatsApp) 054.30.50.478 // 01.77.38.44.00 Carnaval de Rio 2019, aux premières loges du plus grand carnaval du monde du 05 au 12 mars, 7 nuits, demi-pension Kasher, hôtels 4 étoiles, Croisière dans la baie de Salvador de Bahia, visite d’une fabrique de cigares, Coppa Cabana sur des airs de Samba et place réservée au Carnaval. Poss. extension Iguaçu, une des plus grandes cascades du monde. Départ Paris et/ou Tel Aviv.

A partir de 6.800 sh. (hors vols). Insc.

Stéphane (whatsApp) 054.30.50.478 // 01.77.38.44.00

17/11/2018

Umultimédia

Art

Par Sarah Hadjadj

rbanisme, son et

Une trilogie artistique de Shay Hardan

17/11/2018

L’artiste vit parmi ses contemporains et absorbe ce qui l’entoure, les retranscrit, les décode et les exprime dans son langage propre.

Il est témoin de son époque. Il ne se place pas comme visionnaire ni contestataire. Il décrit, il dénonce, il encourage. Il est commandité de la cour aux maisons bourgeoises, fin observateur des travaux des champs et des villes. Il vit parmi le peuple, côtoie les intellectuels et courtise les nobles. Tour à tour sauvage puis mondain, l’artiste s’isole pour accoucher de sa création tout en se sociabilisant pour lui donner forme et couleur, définir le contour et la matière.

L’artiste israélien Shay Hardan a plusieurs vies, que l’on retrouve comme composante essentielle de ses derniers travaux: «tout portrait qu’on peint avec âme est un portrait, non du modèle, mais de l’artiste. Le modèle n’est qu’un hasard et qu’un prétexte. Ce n’est pas lui qui se trouve révélé par le peintre; c’est le peintre qui se révèle lui-même sur la toile qu’il colorie», Oscar Wild, ‘Le Portrait de Dorian Gray’ (1891). Ses œuvres sont comme des capsules de mémoire qui mêlent son expérience d’ancien architecte, animateur de télévision, sa passion pour la musique, le multimédia et l’animation.

Dans sa nouvelle série, l'artiste plante un décor de paysage industriel fait de cheminées, poteaux électriques, étagères, comme toile de fond, entremêlés de mouvements colorés zébrés, tels des notes musicales qui donneraient le rythme de

la scène pour une meilleure lecture stimulée par les sens.

L’œuvre résonne, l’urbain se fait entendre. Réalisées dans des boîtes de plexiglass peintes à l’intérieur, le 2D s’anime et la rue se meut en son et mouvement dans une «vitrine» aux perspectives poétiques et mélodiques d’une révélation existentielle. Qu’il soit présent ou non, l’homme contemporain est au centre de cette recherche, le gris est barbouillé de couleurs vives et douces, une symphonie entre le bruit des usines, les marteaux piqueurs et le rythme intérieur et personnel de l’homme, se fait entendre.

Face aux œuvres, le spectateur lit un récit enchâssé de son propre univers quotidien, sublimé par le va-et-vient permanent de l’artiste entre intériorité et extériorité.

Sarah HADJADJ Directrice et Fondatrice de l’Agence Art’Drenaline Productrice, Curatrice et Essayiste @ArtDrenaline18

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Les

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ARCHITECTE

Ingénieur Herzel Chouai Diplomé du Technion. Permis de construire, plans, rénovation, Mamad, c h a m b re s b l i n d é e s , a s c e n s e u r, balcons, Agrandissement, Tama 38, Accessibilité handicapés.

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17/11/2018

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