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LPH

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AU-DELA DU SPORT

P´titHebdo

Peter Paltchik, médaille d'or de Judo

Le

L'info en ligne sur LPHinfo.com

L'essor du Taekwondo

L’hebdomadaire israélien des francophones ‫המגזין הבינלאומי לדוברי צרפתית‬

No 883 - ‫ שבת שירה‬/ ‫בשלח‬ 13 Chevat 5779 | 19 Janvier 2019 Tou bichvat: Dim 20/01 au soir

‫משה ובני ישראל‬-‫"אז ישיר‬ "...'‫השירה הזאת לה‬-‫את‬ ) '‫ א‬,'‫ טו‬,‫( שמות‬


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Hôtel et suites « Caprice » à Chypre (Casher)

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365 jours par annèe

VACANCES CASHER TOUTE L’ANNÉE Le séjour comprend: Vols, transferts, demi-pension, sandwichs pour le déjeuner, promenade en bateau au Lagonbleu, safari en quads *Pour les séjours de 4 et 7 nuits : excursion supplémentaire, soirée taverne

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Restent des suites pour 4 et 6 pers 9 nu it s

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LPH ‫מנכ"ל‬

■ Directeur Général Avraham Azoulay Direction.Lph@gmail.com

Aviv Iguiya !

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Édito

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Horaires pris du site www.chabad.org

Jérusalem Tel-Aviv Netanya Ashdod Haïfa Paris

16:20 17:40 16:39 17:41 16:38 17:40 16:40 17:42 16:29 17:39 17:08 18:19

Cette semaine s’annonce plutôt bien…sous le signe de la blancheur, de la renaissance avec Toubichvat, et surtout, de la liberté. On est bel et bien sortis d’Egypte, pour Bechala’h, rappelez-vous, mais on n’est, hélas, pas tous là. La majorité du peuple juif ne se trouve pas en Israël, non plus en terres d’Islam, où nous étions si nombreux. Le judaïsme a apporté tant de lumiere, de progrès, de dynamisme dans les pays arabes! En récompense les Juifs ont été pour la plupart chassés, spoliés, quittant leur maison avec à peine une petite valise en laissant derrière leur douleur mais surtout l’obscurité opaque. Quand les Juifs quittent le bateau, c’est très mauvais signe pour les passagers. Ils ont su s’installer et transmettre leurs connaissances, en Europe et aux Etats-Unis majoritairement. Bonne nouvelle : dans une quinzaine d’années, d’après le fameux démographe Sergio Della Pergola, la majorité des Juifs résideront en Israël. Les défis ici ne manquent pas, surtout sur le plan sécuritaire. Gady Einzencott passe le flambeau à Aviv Kohavi, notre nouveau Chef d’Etatmajor. Tsahal, à l’ère du Cyber, doit malheureusement préparer ses troupes pour la prochaine guerre. Première dépêche : la menace des souterrains creusés par le Hezbollah a été entièrement neutralisée. Même si Nasrallah est bien malade, la haine

qu’il a inculquée ne va pas s’évaporer après sa disparition. Assad reste très frustré de son manque de moyens face à notre armée de l’air qui detruit régulièrement l’armement iranien sophistiqué, qui transite par la Syrie. Lui qui se sent si fort face aux rebelles, ne se remet pas de la ‘’houtspa’’ israélienne. Le Turc Erdogan non plus ne démord pas. Il prépare son prochain génocide face aux Kurdes et personne ne semble prêt à le stopper, triste monde. L’Iran est dans le collimateur d’Aviv Kohavi, en priorité. Gaza nous nargue tous les jours afin d’attirer nos troupes dans ses sentiers piégés. Le nouveau chef de l’armée la plus morale du monde devra faire preuve de génie, de détermination et de diplomatie. D’un côté, Tsahal doit retrouver cette image d’armée terrifante, du lion qu’il ne faut en aucun cas réveiller. De l’autre, au niveau interne, il faut redonner la motivation et le moral à nos soldats, ces héros des temps modernes, qui risquent leur vie, pour une seule raison: l’amour de leur pays. Aviv, qui commence son nouveau rôle juste à Toubichvat, reçoit toutes nos bénédictions pour réussir sa mission. L’homme fait sa part, D-ieu fait tout le reste, la Mer Rouge et la Gueoula.

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Dossier spécial

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Par Guitel Ben-Ishay

‘‘U

n bonheur pur qui nous dépasse’’

Peter Paltchik Les larmes de la ministre des sports Miri Regev, à Abou Dhabi, lorsque la Hatikva a retenti pour les médailles d’or de nos judokas, resteront dans l’histoire. Mais, ce sont bien les médaillés qu’il convient de féliciter pour avoir fait honneur à notre drapeau: Sagui Mouki et Peter Paltchik. Ce dernier s’est livré à LPH sur cet instant particulier et sur ce que le sport peut représenter au-delà de la performance.

Savoir faire des sacrifices

19/01/2019

Au-delà du sport

Le judo et Peter Paltchik c’est une histoire qui dure depuis longtemps. Aujourd’hui âgé de 27 ans, il a commencé ce sport à 5 ans. ‘’Je suis né avec des problèmes de santé et du surpoids’’, nous racontet-il, ‘‘A cela se sont ajoutées des difficultés à me concentrer. Très jeune, on m’a inscrit aux cours de judo parce que c’était une discipline qui permettait de remédier à mes faiblesses’’. Le résultat est convaincant, Peter progresse et sa santé aussi. Pourtant, les premières années, rien ne le prédestinait à être judoka professionnel. Il ne se voyait pas en faire son métier. Mais il constate au fur et à mesure, que ce sport lui colle à la peau: il est doué et devient même champion d’Israël. ‘’J’ai commencé alors à me dire que je pourrais être parmi les meilleurs dans le monde, si je continuais à m’entrainer sérieusement’’.

Et il ne s’est pas trompé, à 20 ans, il devient vice-champion d’Europe. Des médailles, Peter en accumule: or, argent, bronze, dans les plus prestigieux tournois et championnats. Mais cette réussite n’est pas acquise d’avance. ‘’Bien entendu, lorsqu’on se lance dans une carrière de judoka, que l’on commence à participer aux compétitions internationales, il s’agit d’une décision qui doit être mûrie. Les conséquences ne sont pas neutres sur sa vie personnelle’’, nous explique-t-il. Peter s’entraîne deux à trois fois par jour et il doit être au maximum de ses capacités à chaque instant. Les compétitions en Israël et dans le monde s’enchainent à un rythme soutenu: une toutes les deux à trois semaines. Afin de rester performant, tout cela implique un mode de vie très réglé et presque sans écart. Horaires, repas, temps libre, tout est millimétré. Ainsi, Peter reconnait que toutes ses journées tournent autour du judo: ‘’Cela sousentend beaucoup de sacrifices, depuis renoncer à des sorties entre amis jusqu’à prendre du temps sur sa famille et son couple. Le sport de haut niveau est très exigeant’’. Et qu’est-ce qui vous persuade que le jeu en vaut la chandelle? ‘’Tout ce travail a un but: gagner la médaille d’or et entendre résonner la Hatikva. Lorsque cela arrive c’est un bonheur pur, qui fait oublier tous les efforts qu’il a fallu fournir pour atteindre cet instant’’. Votre épouse pourrait-elle prononcer cette même phrase? ‘‘Oui, tout à fait. Nous sommes sur la même longueur d’ondes à ce niveau. Nous donnons le meilleur de nous-mêmes pour nous épanouir aussi dans notre vie professionnelle. Elle est derrière moi sans aucune réticence’’. C’est à travers ces sacrifices et la réussite au bout du tunnel


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que Peter se réalise. Il ne nie pas qu’il existe des moments de doute ou de rupture, ‘’comme lorsque l’on se blesse, par exemple’’. Mais avec le temps, il a appris où il pouvait puiser la motivation lorsqu’elle faisait défaut et comment retrouver des forces en sommeil.

Un sport national Le judo est devenu un sport très populaire en Israël, surtout grâce aux médailles d’or qu’il a déjà, depuis plusieurs années, apporté au pays. L’entraineur actuel de la sélection israélienne, Oren Smadja, fait partie de ceux qui ont ouvert la voie royale à cet art martial. Pour Peter, c’est un exemple: ‘’Oren et tous ceux qui l’ont suivi nous ont montré le chemin à suivre. Il est un entraineur exceptionnel qui sait créer une ambiance amicale mais aussi studieuse dans la sélection. A force d’entrainement, de ténacité, il nous amène aux sommets que nous avons atteint à Abou Dhabi, notamment’’. Et ces succès pénètrent toutes les couches de la population israélienne. Peter peut témoigner du nombre impressionnant d’enfants ou de parents qui lui disent qu’ils ont ou veulent commencer le judo, parce qu’ils regardent les judokas qui représentent Israël, avec admiration. ‘’Cela me touche beaucoup, c’est ce qui me donne aussi la force chaque matin d’aller m’entrainer. Nous ne sommes pas que des sportifs, nous sommes aussi des modèles pour les plus jeunes. Nous ne pouvons pas faillir’’. D’autant plus qu’à travers le judo, Peter sait qu’il transmet aussi des valeurs: le respect de l’adversaire, de l’entraineur, la persévérance, le goût de l’effort. Autant de principes qu’il juge fondamental d’inculquer auprès de notre jeunesse.

Souffrez-vous de discrimination ou de regards déplacés lorsque vous vous rendez dans des compétitions à l’étranger? Peter déplore bien le fait que parfois certains judokas de certains pays refusent le combat avec eux, ‘‘Israël est le seul pays qui se heurte à ces comportements’’. Mais, ces cas mis à part, il nous dit que nulle part, la sélection israélienne n’a été victime de discrimination, elle considérée comme toutes les autres. Et la Hatikva résonne partout? ‘‘Oui, aujourd’hui, grâce au travail du Président de la Fédération et de la ministre des Sports, on l’entend partout’’. En effet, contrairement à l’année passée, cette année, même à Abou Dhabi, on a entendu les notes de notre hymne national, pour notre plus grande émotion. Qu’avez-vous ressenti à cet instant? Avez-vous compris les larmes de Miri Regev? «A cet instant, quand j’ai vu la ministre pleurer, j’ai vraiment compris la grandeur historique du moment. Nous avons fait l’histoire, c’était géant’’. Pourtant, cette victoire c’est d’abord la vôtre, en tant que sportif? ‘‘Bien sûr, c’est moi qui me suis battu. Mais ce n’est pas une victoire personnelle. C’est d’abord celle du travail de toute l’équipe, le résultat des entraînements. Ensuite, il est évident que c’est une victoire qui me dépasse, c’est celle de toute la Nation. J’ai reçu tellement de messages de reconnaissance, de soutien, que je ne me bats pas tout seul, en réalité’’. Peter n’hésite pas à l’affirmer: les meilleurs ambassadeurs d’Israël ce sont les sportifs. ‘’Aucun homme politique ou diplomate ne porte autant que nous sur lui le drapeau d’Israël’’, dit-il avec une pointe d’humour. C’est un fait, nos sportifs nationaux portent fièrement le drapeau et représente Israël avec solennité. ‘’Cela rajoute aussi de la pression’’, avoue Peter, ‘’lors des préparations et des compétitions elles-mêmes, nous le savons mais essayons de ne pas trop y penser. Cela peut nuire aussi à notre concentration. A Abou Dhabi, avec toute la présence médiatique et celle de la ministre, c’était plus compliqué de faire abstraction même le temps des combats’’. Pour Peter et tous ceux qui concourrent en représentant Israël, chaque apparition est une pierre apportée à la nation. Ils en sont conscients et comptent bien ne pas démériter. Prochain objectif: la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Tokyo. Beatsla’ha!

‘‘Les victoires vont au-delà de nos propres personnes’’ 19/01/2019

Quand on est judoka professionnel et que l’on porte le drapeau d’Israël sur sa tenue, on est aussi un symbole sur les tatamis à l’étranger.


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Dossier spécial

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Par Guitel Ben-Ishay

ien n’est impossible

Ariel Saadon

Nos ambassadeurs ne sont pas que des diplomates qui ont dépassé la quarantaine. Ils sont aussi parfois très jeunes et très sportifs... Si l’on se souvient avec émotion et fierté de la Hatikva qui a retenti à Abou Dhabi, nos adolescents aussi portent fièrement le drapeau frappé de l’étoile de David dans des compétitions internationales qui font moins les gros titres mais qui n’en sont pas moins émouvantes. Ainsi, Ariel Saadon, un Israélien de 17 ans, a remporté une médaille d’or au célèbre Open de Bulgarie, en Taekwondo. Son entraineur, Menahem Shimon, lui promet un avenir en or: il n’a aucun doute sur sa capacité à ramener une médaille d’or olympique dans un futur proche. LPH l’a interrogé.

Le P’tit Hebdo: Tu pratiques le taekwondo depuis longtemps? Ariel Saadon: Pas du tout. J’ai commencé le taekwondo, par hasard, il y a juste deux ans. En fait, j’ai toujours été un élève problématique, j’avais beaucoup de difficultés scolaires. A 15 ans, je suis entré à la yeshiva, à Kohav Hasha’har, et il se trouve qu’on y donnait des cours d’arts martiaux, comme activité extra-scolaire. Un jour, alors que je me dirigeais vers l’internat, j’ai croisé la route de l’entraineur de Taekwondo, Menahem Shimon. Il m’a convaincu de le suivre. J’ai tout de suite aimé et il s’avère que j’ai un certain talent pour ce sport. Lph: Comment es-tu passé de simple élève à candidat dans une compétition internationale? A.S.: Petit à petit, mon entraineur a détecté chez moi de bonnes capacités. J’ai vraiment accroché avec ce sport et j’ai voulu augmenter mon rythme d’entrainement. Aujourd’hui, je fais quatre entrainements de taekwondo par semaine plus des entrainements physiques. Je me rends aussi à Pisgat Zeev pour m’entrainer avec la sélection nationale. Menahem m’a présenté d’abord en championnat d’Israël et j’ai remporté la première place. Puis il a suggéré à l’entraineur de la sélection de me présenter à des concours internationaux. C’est ainsi que j’ai participé à ma première compétition à l’étranger, en Bulgarie, il y a deux mois. Lph: Et tu as failli ne pas pouvoir y participer. Pourquoi? A.S.: Je ne suis pas du genre à rester assis sur une page de guémara pendant toute la journée, mais je suis attaché au judaïsme et à notre héritage. Je mets mes téfilines tous les matins et je suis chomer shabbat. La catégorie dans

laquelle je concours devait effectuer ses combats, le shabbat. J’ai tenté de demander au Rav Edery une permission pour pouvoir concourir malgré le Shabbat. Mais il lui a été impossible de me la donner parce que nous utilisons des protections électroniques qui comptabilisent les points pendant la compétition. Sur le moment, j’ai cru que je ne pourrai pas participer. Mon entraineur m’a alors proposé une solution: concourir dans une catégorie supérieure à la mienne, contre des concurrents plus âgés. J’ai accepté de tenter ma chance. J’ai fait shabbat en Bulgarie et le dimanche, je me suis rendu aux combats et j’ai remporté la médaille d’or, malgré mon désavantage. Lph: Avant le combat, on t’a vu réciter le Shéma Israël. Que représente cette prière pour toi à cet instant? A.S.: Je n’avais pas prévu de le faire. J’ai ressenti le besoin de dire Shéma Israël avant et après le combat. Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi. Il m’a paru nécessaire de remercier D’ieu. C’était plus dans ce sens que dans l’idée de me donner de la force ou de la confiance. Ma confiance je la tire de mes entrainements, je sais ce que je vaux. Mais remercier est un acte important. Lph: Quels regards as-tu senti sur toi en tant qu’Israélien et Juif? A.S: Quand on voit un Juif, israélien, avec une kippa qui fait un beau combat, qui évolue dans le respect du savoir-vivre et de l’esprit sportif, alors c’est certain que l’on donne une autre image que celle véhiculée traditionnellement sur nous en dehors d’Israël. Et l’on sait que si 200 personnes ont vu cela alors c’est 1000 fois plus qui vont finir par l’entendre. Lph: Quelles leçons retiens-tu de cette compétition en particulier et de ton parcours de sportif en général? A.S.: Il ne faut pas hésiter à viser haut, même trois fois plus haut que son niveau. Quand on est sportif, on ne peut pas se contenter de gagner une compétition, il faut toujours regarder plus loin, plus haut. Personnellement, mon parcours m’a prouvé à moimême que si, a priori, j’étais parti pour avoir des difficultés dans la vie, je suis capable d’être le meilleur. Je pourrais m’en servir pour narguer ceux qui me disaient qu’on ne ferait rien de moi, mais je n’en vois pas l’utilité. C’est à moi-même que je parle quand j’évolue dans mon sport et dans ma vie. Jusqu’à aujourd’hui, je dois fournir beaucoup plus d’efforts qu’un autre pour réussir à l’école, mais le taekwondo m’a donné des forces de persévérance et d’endurance que je n’avais pas avant. Grâce à ce sport, je sais que rien n’est impossible.


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Dossier spécial

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Par Guitel Ben-Ishay

e craindre que D’ieu

Menahem Shimon ‘’Je prie toujours pour que D’ieu m’aide dans ce que j’entreprends et pour le remercier de tout ce qu’il m’a déjà donné’’. Menahem Shimon n’est pas prof de Kodech mais c’est tout comme, à l’entendre et à voir la façon dont il dipense ses cours. Il enseigne les arts martiaux et plus particulièrement le taekwondo et donne à ces disciplines un cachet juif qui renforce les effets d’une telle activité physique.

Un parcours du combattant Menahem n’a que 32 ans mais il a déjà acquis une expérience de la vie qui en font un professeur unique. Il s’est marié à l’âge de 19 ans, sa fiancée en avait 17 et passait le bac. Si cela peut prouver une certaine maturité face aux vrais objectifs de la vie, ce mariage précoce tire aussi son origine dans les cicatrices que le jeune Menahem porte à cette époque. ‘’J’ai toujours été un enfant très agité, hyperactif. A l’école, je ne faisais pas partie des bons élèves et ma mère a cherché à m’inscrire dans des activités extra-scolaires pour canaliser cette énergie. C’est ainsi que j’ai commencé le judo’’. Mais, pendant ces années d’enfance, même si ce sport plait à Menahem, il n’a pas encore saisi la place que les arts martiaux prendront dans sa vie par la suite. Habitant à Jérusalem, il part étudier à Itamar, pour ses années de lycée. Le tournant de sa vie intervient lorsqu’il est en kita youd (classe de Seconde). ‘’Un soir, nous nous étions réunis avec quelques amis, près du terrain de basket d’Itamar. Certains avaient amené leur guitare, nous chantions et passions un bon moment. Soudain, un terroriste a ouvert le feu sur le terrain près duquel nous nous trouvions. Des jeunes qui jouaient au basket ont été touchés, l’un d’entre eux tué. Nous nous sommes mis à courir. L’un de mes amis a poussé un cri, attirant l’attention du terroriste. Il nous a visés. Nous avons réussi à nous réfugier dans la maison de notre enseignant, le Rav Goldschmitt’’. Mais le cauchemar ne s’arrête pas là. Le terroriste

poursuit son chemin et entre dans le pensionnat de la yeshiva où étudient Menahem et ses amis. Il assassine Netanel Riahi et Avraham Siton, H’yd. Menahem les connaissait bien. Le terroriste tente de rentrer dans d’autres chambres, mais par miracle, il ne repère pas les étudiants qui s’y étaient cachés. C’est le gardien du pensionnat qui mettra un terme à ce périple meurtrier en tuant le terroriste. Depuis ce soir, comme on peut le comprendre, Menahem n’a plus été le même. L’attentat a laissé des traces qui lui ont coûté: des angoisses qui le paralysaient totalement. ‘’Je me suis réfugié dans la prière, c’est à cette période que j’ai découvert la force de l’acte de prier’’. Pendant cinq ans, jusqu’à son entrée à l’armée, Menahem souffre de ce traumatisme. Il servira dans le Nahal Haredi et semble avoir réussi à surmonter ses peurs. Mais, il en reste toujours quelque chose et lorsqu’il propose à sa fiancée de passer sous la houpa, le père de celle-ci préfère qu’elle attende de finir son bac. Mais Menahem s’entête. Sa femme, Morya, voit dans cette insistance, les cicatrices de son traumatisme: il a peur que ce qu’il possède ne disparaisse. Et en effet, il le reconnait lui-même: ‘’Je m’inquiète trop pour ma femme lorsqu’elle sort, je ressens parfois une certaine tristesse. Mais cela n’est rien par rapport à ce que j’ai vécu, je peux vivre aujourd’hui normalement’’. C’est dans ce tableau que ressurgissent les arts martiaux que Menahem avait, plus ou moins, abandonné ces dernières années. ‘’Ma femme m’a fait remarquer que lorsque l’on abandonne son corps, alors on s’enfonce dans des pensées négatives. C’est particulièrement vrai pour moi. L’étude, la prière ont une place importante dans ma vie mais j’ai besoin d’une activité physique qui me permette d’extérioriser les énergies négatives’’. Morya l’inscrit dans un cours d’art martiaux, il n’a plus qu’à choisir lequel. C’est le taekwondo qui l’attire. ‘’Cet art martial est le seul qui sollicite autant d’énergie. Dans certains arts martiaux, on peut rester debout pendant des heures, en donnant quelques coups de pieds. Le taekwondo demande de bouger sans cesse, de se servir de ses pieds, de ses poings, de tous ses muscles. Après ce que


11 j’ai traversé, c’est le sport qui me donnait le plus le sentiment d’exister et de valoir quelque chose. En plus de me donner des outils pour me défendre, le taekwondo m’a soigné l’âme’’.

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Plus forts, plus sains, plus équilibrés Même si l’attentat qu’il a vécu a constitué un virage dans sa vie, Menahem refuse de lui accorder une place trop centrale. ‘’Déjà avant, je gaspillais mon temps. De mon expérience, je peux tirer la conclusion que les années de lycée sont des années très sensibles, les jeunes sont fragiles à cette époque de la vie. En un clin d’oeil, l’ennui, les mauvaises fréquentations, les mauvaises influences peuvent entrainer l’adolescent dans une dégringolade. C’est le risque qui menace la majorité des jeunes’’. C’est là que le sport devient fondamental. Pour Menahem, preuves à l’appui, le taekwondo a permis de sauver des centaines de jeunes, depuis l’âge de la maternelle même. ‘’Je vois les résultats sous mes yeux. L’élève souffre-douleur, prend de la confiance en lui et devient progressivement un enfant respecté, celui qui était influençable parvient à tenir tête et ne suit pas aveuglément les mauvaises idées qui lui sont proposées, les résultats scolaires d’enfants en difficulté s’améliorent. Et bien entendu, plusieurs parents m’ont déjà témoigné du fait que leurs fils ont pu se défendre face à des agressions grâce au taekwondo’’. Cela ressemble à un tour de magie? Pas vraiment. Les valeurs que véhicule le taekwondo sont précisément celleslà et Menahem, en tant qu’enseignant ne se contente pas d’apprendre à donner des coups de poings ou des coups de pieds: ‘’Ce que nous faisons en cours est le contraire de la violence. C’est apprendre à n’avoir peur que de D’ieu et à utiliser son énergie et ses forces dans la bonne direction’’. D’ieu, il en est souvent question chez Menahem. ‘’C’est notre colonne vertébrale. Notre Torah est douce, j’en suis fier. Etre Juif est notre identité et notre fierté, chaque geste que nous faisons vient de là. Les arts martiaux sont issues de forces saintes qui viennent de la Torah et qui se sont répandues aux Nations. Le Tana’h est rempli d’histoires de héros qui se sont battus et ont fait notre peuple et notre avenir. Nos Pères étaient forts, ils étaient des combattants pour une noble cause. Nous perpétuons cela aussi en apprenant à nous défendre’’. Non seulement Menahem enseigne ces valeurs mais en plus il les vit. Il a participé récemment à l’émission de télévision, Ninja Israël. Il dénotait dans le paysage: tous les candidats étaient en débardeurs, montraient leurs muscles et mettaient en avant leurs capacités physiques. Menahem, lui, a pris la compétition sous un autre angle. Il arrivait à chaque épreuve en kimono, avec sa kippa et sa discrétion. Pour autant, il n’a pas été mis de côté. Il est arrivé en finale et a suscité beaucoup de respect et d’admiration pour sa fidélité à ses principes religieux. ‘’J’ai reçu beaucoup de messages de téléspectateurs qui m’ont avoué que je les avais renforcés’’.

Pour lui, qui a longuement hésité avant de s’inscrire, c’est une preuve qu’il a eu raison de participer et que la Torah nous accompagne dans chaque pas. Son rêve maintenant est de pousser toujours plus loin cette philosophie du sport. Il est en train de mettre sur pied une yeshiva lycée qui conjuguerait arts martiaux et Torah. Là aussi, il reste cohérent avec son mode de vie, puisqu’il est kollelman le matin et enseignant d’arts martiaux l’aprèsmidi. ‘’Pour certains garçons, le sport leur permet d’être encore meilleur dans leur étude de la Torah. Cette alliance entre le corps et l’esprit peut amener aux meilleurs résultats dans tous les domaines et sauve l’avenir de nombreux jeunes. Il est important de proposer une formule scolaire adaptée’’. Il espère avoir les budgets nécessaires pour ouvrir à la rentrée prochaine avec comme objectif principal construire chaque élève et comme moyens, des cours de préparation au bac et un bon niveau de Torah, à côté de l’apprentissage professionnel des arts martiaux.


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Parasha

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Par Dr Michel Bensoussan

ecture de la Sidra

Bechalah

Comme c'est souvent le cas, nous retrouvons en Israël, entremêlés, le meilleur comme le pire! En effet, notre Sidra relate à la fois les plus beaux moments de la traversée de la mer et son magnifique cantique, puis les plus sombres moments d'un peuple qui réclame et rouspète sans cesse. Même la manne tombée du ciel ne le satisfait pas. Jusqu'à ce qu'Amalek, le pire ennemi, vienne les attaquer! Première montée: Pharaon a donc renvoyé le peuple. Dieu ne les fait pas passer par le plus court chemin, celui de la bande de Gaza, de peur qu'il ne soient pas encore mûrs pour affronter les guerres de conquête. C'est donc par un long détour à travers le désert que le peuple se met en marche. Dieu met en place une situation apparemment inextricable: il fait venir le peuple face à la mer, dans un cul de sac et Il les fait poursuivre par l'armée de Pharaon qui les prend en étau. Deuxième montée: Le peuple se trouve coincé entre les Égyptiens et la mer. "Pourquoi nous avoir fait sortir si c'est pour nous tuer dans le désert?". Moché leur promet une solution miraculeuse qui dépassera toutes les plaies d'Égypte.

Troisième montée: Le plan de Dieu est clair: que le peuple face preuve de foi en Lui et qu'il s'avance vers la mer! Moché tend son bras sur la mer et celle-ci s'ouvre en créant un passage à sec. Les Égyptiens les poursuivent et entrent dans la mer. Quatrième montée: Moché étend à nouveau son bras, les eaux se referment sur les Égyptiens et les engloutissent: hommes, chevaux et chars. Le peuple d'Israël, rescapé sur l'autre rive assiste au plus prodigieux miracle qui le sauve définitivement du joug égyptien. C'est alors que Moché et Israël entonnent un cantique de louanges décrivant ce miracle. (Ce très beau poème est récité tous les matins au cours de la prière de Shaharit). Myriam prend un tambour (appelé aujourd'hui le "Tof - Myriam", le tambour de Myriam!) et entraîne les femmes à danser et à chanter à la gloire de Dieu. Moché doit forcer le peuple à quitter cet endroit magique. Ils arrivent à "Mara". Une source d'eau amère! Le peuple se plaint. Moché prie et Dieu lui indique comment obtenir de l'eau douce: il faut y jeter une branche d'arbre. Dieu est bien le meilleur guérisseur. Cinquième montée: Puis le peuple arrive à Elim. Il y trouve douze sources d'eau et soixante-dix palmiers. Puis il arrive au désert de Sin. Un mois s'est déjà écoulé depuis la sortie d'Égypte. Là, le peuple se plaint: "On mangeait mieux en Égypte! C'était le paradis et ici c'est la désolation!" Dieu promet de leur envoyer la Manne du ciel. Ils n'auront qu'à la ramasser au petit matin et cela les nourrira pour la journée. Sixième montée: Face à toutes ces plaintes, Dieu espère que grâce à ces miracles le peuple sera contenté et retrouvera enfin sa confiance en Lui. Le soir, des cailles recouvraient le campement et le matin, c'était la manne. Ils avaient ainsi de la viande et du pain. Des règles précises sont définies au sujet de la manne. En ne prenant que la quantité quotidienne, on fera preuve de confiance en Dieu. De toute façon, lorsque certains en prenaient trop, elle pourrissait! Le vendredi, on en prenait double ration car le shabbat la manne ne tombe pas. Ce sont là les premières lois du shabbat. Une petite quantité de manne sera conservée et placée, plus tard, dans le Temple en témoignage de ce prodige. Septième montée: Le peuple quitte Sin et arrive à Refidim. Là encore, il n'y a pas d'eau. Sur ordre de Dieu, Moché frappe un rocher d’où jaillit l'eau tant attendue. Amalek est le premier peuple de la région à venir s'attaquer à Israël. Josué prend le commandement de l'armée et repousse Amalek. Ce sera la première d'une longue série de guerres qui amèneront Amalek à vouloir anéantir Israël au cours de l'histoire. Dieu promet de toujours l'en délivrer. Retrouvez les commentaires de Michel Bensoussan sur son blog: divretorah.com


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Le Kling du mois

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Par Rav Élie Kling

mos Oz A et nous Amos Oz fut probablement le premier. Dès que les combats de la guerre des 6 jours cessèrent et que le tankiste réserviste qu’il était fut démobilisé, il fut frappé de constater le fossé entre l’euphorie de la victoire que vivait la rue israélienne et la douleur des soldats qui venaient, comme lui, de perdre des amis chers au combat. Bien sûr, cette guerre des 6 jours lui paraissait justifiée puisqu’il s’agissait de défendre les frontières menacées une fois de plus par les pays voisins mais il ne partageait nullement la ferveur mystique qui semblait s’être emparée de tous, pour les lieux saints en général, la Vieille Ville de Jérusalem et le Kotel en particulier. De la même façon, il était insensible à l’émotion que semblait susciter le retour aux frontières historiques de l’ancien royaume de David. Il n’avait alors que 27 ans mais était déjà connu pour ses premiers écrits et dans le

milieu littéraire, on lui reconnaissait un talent prometteur («Ailleurs peut-être” avait paru deux ans plus tôt et “Mon Mikhaël” était pratiquement achevé). C’était le temps où les plumes les plus célèbres d’Israël signaient le manifeste du “Mouvement pour l’intégrité d’Erets Israël”. Autour de ses deux pères fondateurs, Nathan Alterman et Moshé Shamir, tous deux issus de la mouvance de la gauche sioniste au pouvoir, on trouvait les noms de plus de 50 personnalités publiques ou d’hommes de lettre influents: Shay Agnon, le prix Nobel de littérature, Hayim Gouri, le grand poète du Palmah’, le mathématicien Ari Jabotinsky, homme de droite et fils de Vladimir Zeev, Itshak Tabenkin, considéré comme le maître à penser des pionniers socialistes , Rav Néria qui fut celui du Bné Akiva et le “père des kippot serougot”, le grand historien Zeev Vilnaï, le poète engagé Ouri Tsvi Grinberg, l’écrivain Hayim Hazaz et tant d’autres. Il semblait que la victoire des 6 jours avaient redistribué les cartes : religieux et laïcs, sionistes travaillistes ou révisionnistes, tous se retrouvaient derrière les mots d’Alterman: “cette victoire vient de gommer la différence entre l’Etat d’Israël et la terre d’Israël. Pour la première fois depuis la destruction du Temple, Erets Israël est entre nos mains. De la même façon que le peuple juif n’a pas le droit de renoncer à son Etat, ainsi nous avons le devoir de conserver ce que cet Etat vient de nous offrir : Erets Israël”. Et pendant que tous ces grands noms signaient leur attachement inconditionnel à la terre de leurs ancêtres, Amos Oz semblait bouder la victoire. Deux mois après la guerre, il publiait un article dans lequel il expliquait que “la situation absurde entre nos voisins et nous provient de leur volonté de nous anéantir. Ce n’est pas en élargissant nos frontières et en soumettant une population étrangère contre son gré et contre ses droits que nous règleront le problème”. C’était le temps où il allait de kiboutz en kiboutz pour recueillir d’autres voix que celles d’Alterman et de ses amis. Ainsi paru “Paroles de combattants” dans lequel les soldats issus des kiboutzim faisaient part de leur doute face au prix payé pour la victoire (un quart des soldats tombés au front étaient des kiboutznikim) et s’interrogeaient (déjà) sur le sort des vaincus. Quelques temps plus tard il avouera ne pas avoir ressenti “les grandes ailes de l’Histoire” ni pendant les combats, ni après. “J’ai bien sûr ressenti à la victoire la joie du naufragé qui vient d’échapper in extremis à la noyade. Mais, pour moi, il n’y a pas d’endroits saints. Je ne connais qu’une chose sacrée : la vie des gens et leur liberté. Si on me ramenait aujourd’hui au 4 Juin et on me montrait un moyen de sauver la vie et la liberté de mes frères et de mes amis sans avoir recours à la guerre, je renoncerais sans hésitation aux fruits de sa victoire. Le


Kotel tout entier ne vaut pas à mes yeux la vie de l’enfant d’une seule mère. Ce n’est pas dans le retour aux frontières ancestrales que se trouve la justification de la guerre mais uniquement dans le combat pour la vie et la liberté, la tienne et celle des autres. “ La réponse d’Alterman ne tardera pas: “On ne peut pas dissocier l’esprit de la nation de la nation elle-même. L’esprit de la nation, c’est son histoire, sa culture, sa civilisation, y compris ses lieux saints. De quelle vie parle ce jeune prétentieux qui prétend vouloir tuer le Kotel pour mieux faire revivre son ami? Une vie sans profondeur historique, sans passé, sans croyance, sans vision, a-t-elle seulement une signification, un avenir?” Finalement, c’est ici, sur ces deux textes écrits il y a 50 ans que repose la fracture qui divise ce qu’il est convenu d’appeler la gauche et la droite israélienne jusqu’aujourd’hui. Alterman meurt en 1970. Oz poursuivra sa carrière littéraire comme son action politique. Il participe à la création de “la Paix Maintenant”, il soutiendra les accords désastreux d’Oslo, il aura des mots très durs pour les résidents des implantations de Judée-Samarie. Il ira même jusqu’à dédicacer son livre à un terroriste emprisonné pour le meurtre de civils! Cependant, il refusera toujours qu’on le prenne pour un de ces pacifistes soixante-huitards d’Europe ou des Etats-Unis. “Si nous n’avions pas en main un énorme bâton qui fait peur, nous disparaitrions sur le champ! ‘Faites l’amour et pas la guerre” est une gigantesque aberration !” Oz savait aussi (parfois) écouter, malgré ses prises de position tranchées, souvent irresponsables et parfois impardonnables. Après la première guerre du Liban, il partit à la rencontre de la mosaïque israélienne. Il rencontra l’ironie cinglante des harédim du quartier de Guéoula (“Si nous

15 célébrons Yom Haatsmaout?! Et qu’y a-t-il donc à célébrer? Quoi? Le messie est arrivé? Et entre nous, cet Etat que vous vous êtes créé ne commence-t-il pas à vous sortir par le nez à vous aussi ? “), la détermination des habitants d’Ofra en Samarie (“il n’y a qu’une alternative à notre ténacité, c’est la reculade progressive, le grignotage. Si demain, Ofra devait disparaitre, après-demain , ce sera le tour de Houlda, ton propre kiboutz!.”), l’ironie amère des juifs orientaux de Beth Shemesh (Tu me demandes à moi comment mettre fin à cette haine entre nous? A moi, le sauvage de Beth Shemesh? Pourquoi? Je suis prof à la fac, moi? C’est pas vous qui êtes censés tout savoir?”) Alors oui, les positions d’Oz étaient extrêmes, comme celles de bon nombre de ses adversaires. Parce que des deux côtés, nous sommes persuadés que si Israël devait appliquer les thèses d’en face, il courrait à sa perte. Mérite-t-il pour autant les insultes dont l’ont abreuvé nombres de mes amis sur les réseaux sociaux, alors que son cadavre était encore chaud? Nos polémiques , aussi dramatiques soient-elles , doiventelles nous empêcher de respecter le défunt au moins jusqu’à son enterrement? On demanda un jour à De Gaulle d’attaquer Sartre en justice pour ses prises de position extrémistes, il répondit : “Sartre aussi, c’est la France”. A la veille d’une campagne électorale qui s’annonce particulièrement vive et passionnée, il serait bon de se souvenir en choisissant les mots pour nos prochaines polémiques qu’Amos Oz et ses héritiers idéologiques, ce sont aussi Israël. Arrêtez-moi si je dis des bêtises…….

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Tou Bichvat

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Par Rav David Benitah

ou Bichvat T La modernité et la destinée de l'arbuste L'homme contemporain qui vaque à ses occupations, avec son téléphone portable, en s'interrogant sur la qualité de la connexion Internet, trouvera-t-il un quelconque intérêt à la destinée d'un arbuste? Eh bien, à la vérité, oui! Car cette festivité, où nous mettons en avant la nature et les arbres, porte un message prépondérant qui s'adresse justement à cet "homme moderne". La transfiguration de la nature, par le biais du progrès, a offerte à l'Homme une qualité de vie douillette mais lui a également causé de nombreux dégâts. En effet, l'homme moderne s'est engagé sur la voie de l'oisiveté puisque grâce à ces prouesses technologiques, un temps libre notable lui a été désormais alloué. Un défaut encore plus problématique va, à la suite de cette quête effrénée vers la facilite, être décelé: l'impatience. Jadis, les aspirations de chacun, avec constance, germaient, et s'effectuaient sur une durée relativement longue. Aussi, il fallait s'armer de patience, pour achever notre tâche, pour se rendre

d'un point à un autre, en attendant sereinement le moyen de transport qui me permettrait de m'y rendre ou bien encore le nombre d'années non négligeables qu'il fallait en vue de pouvoir se réjouir des valeurs transmises par l'éducation prodiguée. De nos jours, l'empressement est, dans de nombreux domaines, remarquable à l'œil nu. A la vitesse de l'éclair, les distances, grâce aux moyens de transports modernisés, s'amenuisent, et la génération du téléphone portable, d'internet et du micro-ondes est devenue impatiente. Plus de trente secondes apparaissent comme une éternité, mais qu'adviendrait-t-il si l'accomplissement de la tâche nécessitait une minute supplémentaire. Quelle serait notre réaction face à celui qui aurait besoin de temps pour grandir, se construire et se réaliser pleinement? Il semblerait que l'homme moderne, face à ce dilemme, se refuse, trop souvent, à tolérer une réalité qui lui apparaitra aussitôt, hostile. Ainsi il sera prêt à émettre des griefs inappropriés à l'égard de son prochain, en lui faisant partager ses frustrations et sa déception. Cependant l'éducation des enfants est en contre-poids avec ces nouvelles théories car elle nécessite justement l'impatience radicale face à cette impatience! C'est uniquement grâce à un investissement quotidien, et ce, durant des années que l'on peut espérer voir les fruits de nos efforts. Il en est de même dans les liens sociaux que nous tissons avec notre prochain, ou dans notre vie de couple. Ceux-ci exigent du temps, de la patience et de l'énergie en vue de construire une vie saine et profonde. Savoir écouter, apprendre à se soutenir mutuellement ... tout cela et bien plus encore, nous demande des efforts au quotidien, sans relâche. Celui qui, motivé par le confort de l'exigence du "tout de suite et maintenant", celui qui serait tenté de flancher, serait en totale contradiction avec le sens profond de notre dignité humaine. Construire la personnalité, savoir l'apprécier à sa juste mesure exige du temps et de l'investissement. Des scories comme la jalousie, l'orgueil ou la cupidité ne peuvent se résorber en un claquement de doigt, les corriger nécessite de l'humilité et de la joie intérieure motivées par la recherche de droiture et d'honnêteté. Le nouvel an des arbres traduit en actes ces enseignements évoqués. O combien de choses nous enseigne ce fébrile arbuste! De ce noyau, a jailli des profondeurs de la terre, cet arbre, parfois aidé d'un tuteur, et s'élance lentement mais sûrement vers les cimes célestes. Il affronte le froid et les tempêtes mais jamais n'abandonne. Au moment où nous festoyons en l'honneur de nos forêts, laissons-nous pénétrer par cette merveilleuse nature, laissons- nous bercer par le doux chuchotement de ces arbustes, en étant convaincus qu'armés de bonnes dispositions, nous pourrons très prochainement récolter les fruits de notre labeur, déguster les fruits de la Délivrance et les apporter avec Sainteté à Jérusalem pleinement rayonnante! Le Rav David Benitah est enseignant à la Yeshiva Or Vishua de Haïfa


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Moussar

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Par Rav Daniel Epstein

P son âme?

eut-on vendre

Quiconque observe la scène politique internationale ne peut manquer d’être frappé par un phénomène inquiétant: le retour en force des régimes autoritaires, ou ayant des velléités d’autoritarisme. De l’Amérique de Trump à la Chine de Xi, de la Turquie d’Erdogan à la Hongrie et à la Pologne, pour ne pas parler des régimes arabes soi-disant «modérés», la démocratie bat en retraite et fait place aux autocrates avides de pouvoir, hostiles à la pensée critique et se plaçant avec arrogance audessus des lois. Aurons-nous, durant les années d’après-guerre, été bercés par l’illusion d’un retour à la raison d’Etats dont les populations avaient subi les affres du totalitarisme? L’Europe était jonchée

“Il ne s’agit pas simplement de la disparition d’un mot, mais de l’oubli de son sens, et de l’oubli à la perte, il n’y a qu’un pas” des cadavres des victimes de la folie meurtrière des dictateurs ivres de puissance et grisés par leur propre rhétorique guerrière. Les débuts de l’Union européenne et la disparition des frontières entre les Etats laissaient espérer des échanges pacifiques entre les peuples et la fin des fureurs nationalistes qui avaient fait basculer l’Europe dans l’abime. Devrions-nous céder au désespoir et revenir à la constatation désabusée de Kohelet: «Ce qui a été est ce qui sera, rien de nouveau sous le soleil»? Le livre de Berechit, que nous venons de quitter, ne s’achève-t-il pas sur un message d’espoir: «Dieu se souviendra de vous, et vous ramènerez mes ossements avec vous»? Telles sont les dernières paroles de Joseph, mort et embaumé en Egypte, pays autoritaire s’il en fut, mais confiant en la promesse de libération qui lui avait été transmise.

Région Jérusalem 19/01/2019

Il est toujours difficile de comprendre les évènements que nous sommes en train de vivre, et mieux vaut prendre du recul, ce que suggèrent les lignes qui suivent. Le livre de Kohelet, testament d’un grand roi, puissant et sage, a on ne peut plus raison. La tentation tyrannique est aussi vieille que la fondation des Empires, annoncée selon le Midrach dans le deuxième verset de Berechit: «Et la terre était tohu-bohu, et les ténèbres sur la face de l’abîme…».Tohu-bohu, ténèbres, abîme, voilà déjà les quatre Empires: perse, mède, grec et romain. Déjà la tyrannie, le «chiaboud malkhouyot»! Mais le verset conclut: «et le souffle d’Elokim effleurait la face des eaux» «, allusion selon le même Midrach au souffle du Messie. C’est ce souffle divin que Dieu va insuffler à l’homme


19 comme une «âme de vie ‫»זה לעומת זה עשה האלוהים‬. La réponse à la tentation tyrannique tient en un mot: Nechama, l’âme. Ame divine et humaine, souffle opposé à la puissance arrogante des Empires. Mais que peut le souffle contre la tempête? Pour y voir plus clair, il importe de comprendre ce que signifie l’âme, la nechama. Constatons tout d’abord que ce mot a pratiquement disparu du vocabulaire contemporain. Les psychologues eux-mêmes, dont la profession est nommée d’après le mot grec pour l’âme, préfèrent utiliser le mot «nefesh», moins suspect de mysticisme ou de théologie. Il ne s’agit pas simplement de la disparition d’un mot, mais de l’oubli de son sens, et de l’oubli à la perte, il n’y a qu’un pas. Pourrait-on perdre son âme? Puisqu’il a été question de la Grèce dans le Midrach cité plus haut, qui lit le mot ténèbres comme faisant allusion à la Grèce, ‫ חושך זה מלכות יוון‬tournons-nous vers celui d’entre les Grecs qui incarna historiquement l’opposition à la tyrannie au risque de sa vie. Souvenons-nous de Socrate, condamné à mort à Athènes pour avoir incité la jeunesse à penser de façon critique, autrement dit à penser tout court, et pour avoir soumis les mythes admis par tous à l’examen. Dans une phrase qui exprime son testament spirituel, Socrate s’adresse aux citoyens d’Athènes et aux générations futures, la nôtre y compris: «Eh bien! Voici au moins une chose à laquelle vous autres, il est juste que vous réfléchissiez: s’il est vrai que l’âme soit immortelle, elle exige certainement que d’elle on ait soin.» (Phédon, 107 b). L’âme n’est pas en nous tout simplement, comme une propriété qu’il suffit de développer, elle est en nous comme une exigence qui nous commande de nous en soucier, d’en prendre soin sous peine de perdre ce qui fait de nous des êtres humains dignes de ce nom. Elle n’est pas un fait mais un commandement, une Mitsva. Comme le dit une prière magnifique, ‫שימו לב לנשמה‬, Veillez, ou ayez à cœur la nechama. Veillez à votre part d’immortalité. Grande est la tentation de l’oublier, aujourd’hui plus que jamais. L’appât du gain, bien ou mal acquis, celui du pouvoir, le goût du luxe et de la luxure, la recherche effrénée de la publicité, obligent l’âme à entrer dans la clandestinité, dans les ténèbres de l’inconscient.

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Peut-on vendre son âme? Socrate combattait les sophistes qui vendaient leur pseudo-science aux plus offrants. De nos jours, tout semble être à vendre et à acheter, à commencer par les politiciens en quête d’électeurs. Raison de plus pour résister à la tentation de leur vendre notre âme. Souvenons-nous qu’elle nous a été confiée par le Créateur pour nos obliger à rendre des comptes sur ce que nous faisons de nous-mêmes et à nos prochains. ‫!שימו לב לנשמה‬


Ed'Israël Par Shraga Blum

n direct

Extraits de la presse israélienne Théâtre de l’absurde à la Cour pénale internationale de La Haye (Aroutz 7)

L’instance internationale chargée notamment de juger les crimes de guerre vient de nommer le Dr. Ahmad Baraq comme membre de la commission consultative de nomination de ses juges ! Il s’agit d’un conflit d’intérêts flagrant puisque le Dr. Baraq est également « procureur général de Palestine », Etat virtuel déjà reconnu par la CPI et qui tente d’utiliser cette cour pour s’attaquer à Israël. Il s’agit d’une nouvelle victoire pour l’Autorité Palestinienne qui tente d’entrer dans toutes les instances internationales possibles afin de les politiser. La Cour pénale internationale avait déjà reconnu « l’Etat de Palestine » alors que selon ses statuts seuls des Etats constitués peuvent agir auprès de cette institution. L’AP cherche à faire condamner Israël pour crimes de guerre. Report de la publication du Plan Trump (Israël Hayom)

Région Jérusalem 19/01/2019

En raison de la tenue des élections anticipées en Israël, l’Administration américaine a décidé de reporter l’annonce du « Plan du siècle » souhaité par le président Donald Trump. Le State Department a indiqué qu’il ne veut pas interférer dans le processus démocratique en Israël et que le plan sera dévoilé dès que le prochain

gouvernement israélien aura été formé, soit pas avant cinq ou six mois. De toute manière, rien ne presse puisque tous les responsables de l’Autorité Palestinienne, Abou Mazen en tête, font savoir depuis des mois qu’ils rejettent par avance ce plan avant même de savoir ce qu’il contient.

Donald Trump: Photo by Yonatan Sindel / Flash90

Revue de presse

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Rapprochement entre l’Irak et Israël ? (Mako)

La 2e chaîne israélienne a révélé que trois délégations venues d’Irak se sont rendues discrètement en Israël ces derniers mois. Elles étaient composées de personnalités sunnites comme chiites ayant une certaine influence dans le pays. Leurs membres ont eu des entretiens avec des officiels israéliens, ont rencontré des personnalités de la société civile, notamment des universitaires et des israéliens originaires d’Irak et se sont même rendus au mémorial de Yad Vashem. Mais il est beaucoup trop tôt pour parler d’une normalisation en vue entre Israël et l’Irak, ce dernier étant encore très influencé par son voisin iranien. Il faut noter qu’au mois de mai dernier, le ministère israélien des Affaires étrangères avait créé une page Facebook spécialement dédiée à la promotion des relations avec l’Irak.


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Région Jérusalem 19/01/2019

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Par Guitel Ben-Ishay

Photos: Philippe Toubiana

lus que des retrouvailles

La renaissance à Jérusalem du Bné Akiva de Grenoble La vie sépare ceux qui s'aiment, dit la chanson. Les anciens du Bné Akiva de Grenoble ont prouvé le contraire. Lors d'une soirée retrouvailles, organisée le jeudi 27 décembre, à Jérusalem, ils étaient 80 à montrer qu'il est des liens qui ne se défont jamais, malgré les distances et les années. Une initiative spontanée L'événement s'est déroulée chez Simone et Roger Sebbag, lui-même ancien chef de camps Bné Akiva et dont le frère Michel a été responsable national du Bné Akiva. "Lors de la brit-mila du petit-fils d'Alex Losky, ancien du Bné grenoblois, avec Annie Bendayan et Linda Bismuth et nous avons lancé l'idée d'une soirée retrouvailles. J'ai proposé que cela se fasse chez moi'', nous raconte Roger. La suite est l'histoire d'un emballement populaire! Un groupe whatsapp est créé,

Photos: Philippe Toubiana

Compte- rendu

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''Retrouvailles''. Annie Bendayan, qui a su insuffler le souffle nécessaire, n'en revient toujours pas: ''La nouvelle s'est répandue comme une trainée de poudre. En 24 heures à peine, le groupe compte déjà 50 personnes, il atteint rapidement la centaine pour se stabiliser à 80. Ensemble, nous sommes tous montés dans un ascenseur émotionnel qui nous a replongés, en un instant un demi-siècle en arrière. Les caractères de chacun se sont reconnus, comme si nous nous étions quittés hier. Chacun est allé fouiller de la cave au grenier, pour retrouver ces quelques photos jaunies par le temps. Nous avons recoupé les évènements, rafraîchit notre mémoire pour recomposer au mieux l'image de notre bon Bné Akiva de Grenoble". En fait, ce mouvement de jeunesse a beaucoup compté dans le paysage de la petite communauté grenobloise. Le mouvement est né sous l’impulsion, en 1963, de Yaël (ex Allouche) et Hélène (ex Kahn) et rapidement renforcé par Bernard Teboul qui lui a donné une dimension éducative et spirituelle. Le grand rabbin Kahn, z"l, a très fortement encouragé et soutenu cette initiative suivie par une jeunesse dynamique et qui voulait perpétuer les valeurs juives et sionistes. Cet effort éducatif a porté ses fruits, lorsque l'on voit ce que sont devenus, près de 50 ans plus tard, les pionniers du Bné Akiva de Grenoble.


Photos: Philippe Toubiana

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Ce n'est qu'un début Charles Azoulai n'appartenait pas au Bné Akiva, à proprement parler. Il a monté avec ces jeunes de Grenoble deux pièces de théâtre, qui ont fait le tour de la France: Anne Frank et Zalmen ou la folie de D.ieu d'Elie Wiesel. Ce jeudi soir d'hiver, il était aussi présent. Il faut dire qu'il a épousé l'émissaire israélienne du Bné Akiva, de cette époque. Il témoigne pour LPH: ''50 ans sont passés et pourtant tout le monde s'est reconnu. Les jeunes gens et jeunes filles de l'époque ont donné leur âme pour le mouvement motivés qu'ils étaient par l'amour d'Israël et de la même manière qu'ils ont servi le mouvement avec un grand sens du sacrifice, ils ont servi Israël avec amour et générosité. Ils ont réalisé ici le rêve qui faisait battre leur cœur à Grenoble. On peut voir qu'ils ont tous réussi en Israël: leur intégration, leur travail, leur famille. Ils n'ont pas eu besoin d'aide de la société. Ils étaient une jeunesse très saine et La formation qu'ils se sont donnée au Bne dans les années 60,70,80 a suffi à faire d'eux des hommes et des femmes épanouis, responsables, religieux, amoureux de Sion, des femmes et des hommes de valeur porteurs de grandes valeurs humaines telles que la fraternité, l'amour et le respect du prochain qu'ils transmettent maintenant à leurs petits-enfants. C'est tout cela qu'on sentait. Ils ont chanté ensemble comme au temps du Bne et ils se sont promis de se retrouver ce qui ne fait aucun doute du fait qu'ils ne s'étaient pas vraiment séparés". Cette émotion, tous les participants l'ont partagée, jusqu'au photographe de la soirée, Philippe Toubiana, qui n'a jamais fait partie de près ou de loin du Bné Akiva: "Ce soir-là, j'ai pensé que l'origine du mot "Grenoble" devait être "graines nobles". La graine plantée au Bné Akiva en galout a fait de "nobles graines"(fruits) en Israël. J'ai remarqué une atmosphère très amicale et pleine de respect l'un envers l'autre, même après un éloignement dans le temps et géographique. Cette sensation de "haverout" est très marquante''. Comme le fait remarquer l'hôte de la soirée, ''le Bné Akiva a été un tremplin pour nous tous. Nous voulons aussi, par cette rencontre, faire passer le message des valeurs éducatives que nous portons, à nos enfants et nos petitsenfants qui grandissent en Israël''. Une fois encore, cette ancienne bande de copains ne s'est dit qu'un au revoir. Ils savent déjà que ce genre de rendezvous se refera dans un futur proche. Il semblerait que le Bné Akiva de Grenoble ait encore un bel avenir en Israël!


Art

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Par Guitel Ben-Ishay

e l’expression libre à la liberté de l’être

Le collage selon Brigitte Sim’ha Kempner

Région Jérusalem 19/01/2019

Depuis que le monde est monde, chaque civilisation, chaque peuplade a tenté de répondre de façon plus ou moins directe à ce qu’est la vie, quel est le but de l’homme sur terre, chacun y allant de sa définition, de son essai de philosophie, du dogme à la dictature, en passant par l’anarchie. De la communion fraternelle entre tous les êtres vivants, à la suprématie de race ou d’idéologie. Et le ‘Hassidisme a émergé en Europe de l’Est au XVIIIè siècle et Rabbi Zoucha d’Anipoli a transcendé la pensée ambiante avec cette phrase juste et simple: «Quand je quitterai ce monde, on ne me demandera pas pourquoi je n’ai pas été comme

Avraham Avinou ou Moché Rabbénou, on me demandera pourquoi je n’ai pas été Zouché (moi-même)». Ce qui fera dire plus de deux siècles après au Rav Yossef ‘Haïm Sitruck que «un juif ne doit pas se demander ce qu’il attend de la vie mais ce que la vie attend de lui». Pour Brigitte Sim’ha Kempner, c’est à travers la technique du collage qu’elle se révèle à elle-même, et puis aux autres, comme elle recollerait (enfin) les parties de son âme. Comédienne dans sa jeunesse, se réfugiant dans la poésie dans son enfance, voilà plus de vingt ans que la peinture l’a enveloppée d’un halo de liberté. C’est en parfaite autodidacte, teintée d’une âme d’artiste, que Brigitte Sim’ha explore les voies (et les voix) de l’expression depuis son atelier de peinture d’expression libre ; à la mode des Surréalistes et de l’écriture automatique. Dans son voyage des techniques, c’est principalement le travail sur papier, gouache et acrylique qui la transporte sur une palette de déclinaison des bleus. Et depuis peu, elle s’adonne au collage. Il s'agit essentiellement de lâché-prise, de spontanéité, d'imaginaire. Elle «joue avec différentes textures, épaisseurs, superpositions de couleurs, des découpages et des déchirures. Sans contraintes aucunes.» De cette sensibilité ultra-développée, dans une entière écoute de ses ressentis et de ce qui l’entoure, c’est dans un voyage entre inconscient et subconscient qu’elle nous emporte, telle une brise des sens à fleur de peau ; dans un monde où la vraie liberté est d’avoir choisi son propre cadre. Sarah HADJADJ Productrice, Curatrice et Essayiste Pour tous contacts avec les artistes: https://artdrenaline. wixsite.com/artdrenaline


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Evénement

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Par Guitel Ben-Ishay

harles Aznavour se baladait dans

Johanna Kakon

ses chansons

"Quand un artiste que l'on aime quitte ce monde, c'est comme si un proche partait. Il y a un manque à combler''. C'est ainsi que Johanna Kakon, chanteuse, décrit le départ de grands chanteurs comme Charles Aznavour. Animée par cette passion de la chanson française, elle sera sur scène le 31 janvier prochain, avec Rony Koïn, à Netanya pour une soirée hommage à Charles Aznavour. Le P'tit Hebdo: D'où vient votre amour de la chanson française? Johanna Kakon: C'est de naissance! En fait, je suis née d'une mère française et d'un père israélien. Dans ma famille paternelle, tout le monde chante. Mon oncle, Nadav, est un chanteur connu et vit à Hadera, sa fille Lior a participé à The Voice Israël. Mon père avait un orchestre à Lyon et je suis montée sur scène avec lui, déjà adolescente. Ma mère aussi chantait tout le temps. Nous écoutions beaucoup de variétés françaises et, très jeune, j'ai

eu la passion du chant. J'étais élève à l'école de musique de Villeurbanne avant de faire mon alya à 18 ans.

Lph: Le chant s'est imposé comme une évidence, vous saviez que vous en feriez votre profession? J.K.: J'ai bien fait six mois à l'université pour faire plaisir à ma mère mais ce n'était pas pour moi. Ceci étant, je comprends la position de ma mère, moi-même, tout en étant chanteuse, je ne pense pas que je conseillerai à mes enfants de choisir cette voie. Mais, en fait, dans mon cas, j'ai le sentiment que c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas faire autre chose. Arrivée en Israël, j'ai poursuivi sur cette voie, en entrant à l'école de musique Rimon. J'ai commencé une carrière en chantant en duo dans des cafés, des clubs. Et même quand je me suis mariée avec un argentin et que nous sommes partis pendant quatre vivre en Argentine, j'ai continué la chanson. Lph: Quelle place occupe Charles Aznavour dans votre parcours musical? J.K.: Nous avions une nounou arménienne et c'est elle qui nous a fait découvrir Charles Aznavour. Elle nous racontait le bien qu'il faisait à la communauté de son pays d'origine. A 10 ans, quand je l'ai découvert, j'aimais ses chansons même si les paroles me touchaient moins parce que j'étais trop jeune pour en saisir le sens. En grandissant j'ai compris, non seulement qu'elles avaient une profondeur, mais surtout que l'artiste était d'une dimension particulière.

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Lph: En quoi? J.K.: Charles Aznavour ne faisait pas que chanter, il parlait et chantait en même temps. Il se baladait dans ses chansons. Sa voix était extraordinaire et il avait un talent d'interprétation unique. Il est très difficile de chanter du Charles Aznavour, cela nécessite beaucoup de travail pour s'imprégner de qui il était. Lph: Pourquoi est-ce important pour vous de lui rendre hommage sur scène? J.K.: Interpréter ses chansons et permettre à un public de les entendre, de les chanter, procure un véritable plaisir et replonge tout le monde dans des souvenirs que chacun associe aux airs de Charles Aznavour. C'est cela et le bonheur de faire vivre la culture française qui rendent ce rendez-vous important à mes yeux. Hommage à Charles Aznavour Jeu 31/01, 20h30, Théâtre Arik Einstein, Rehov Berman 6, Ir Yamim, Netanya. Réservations: 02-6788720


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Publi-communiqué

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Azrieli

L'école d'ingénieurs de Jérusalem se met au bleu Créée il y a 19 ans à Jérusalem, l'école supérieure d'ingénierie Azrieli a débuté avec deux cursus de formation et 72 élèves. Aujourd’hui, elle en accueille 1500 dans 6 filières qui sont: le génie informatique, industriel, mécanique, pharmaceutique, nouveaux matériaux, électrique/électronique. La combinaison de ces enseignements théoriques et techniques a octroyé le diplôme d’ingénieur à plus de 100000 étudiants qui travaillent majoritairement dans leur domaine en Israël. L’essor s’est poursuivi il y a 5 ans avec la création d’AtoB, un accélérateur de Startup intégré à l’école. Certains avant-gardistes français avaient déjà perçu le potentiel de cette école d’ingénieur prometteuse située au cœur de Jérusalem. De son côté, elle a su apprécier au cours de ces dernières années «l’exception culturelle française» car les élèves français sont de bons éléments. C’est pourquoi, Azrieli a entrepris une démarche proactive d’ouverture au public francophone et a d’ores et déjà amorcer ses premiers changements. Sur le plan administratif, un contact francophone a été mis en place, les conditions d’admission ont été revues notamment dans la valorisation du bac pour des acceptations sans psychométriques, et un site internet en français sera prochainement en ligne.

Sur le plan pédagogique, le corps enseignant et particulièrement les professeurs francophones ont été sensibilisés et associés à cette démarche et se tiennent prêts à aider ceux qui en auront besoin. Cette dimension humaine dans une structure à taille humaine permet également une souplesse quant aux contenus des programmes, qui sont régulièrement revus et adaptés aux besoins du marché. Ainsi, les étudiants en fin de cursus, accompagnés par le département de placement et des partenariats d’entreprises, auront acquis les savoirs et savoir-faire recherchés et valorisés par les recruteurs de leur domaine. Journée porte-ouverte le 25/1/2019 à partir de 9h Renseignements (Gamliel): azrieli.france@jce.ac.il / Facebook


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27 Janvier : Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah

L’AEEIF ISRAEL ET LES ASSOCIATIONS FRANCOPHONES Vous invitent

Association des Anciens Eclaireuses & Eclaireurs Israélites de France en Israël

Dimanche 27 janvier 2019 à 18h A la Cinémathèque de Jérusalem

POUR LA PROJECTION

Opa DU DOCUMENTAIRE

En présence du réal

isateur

Au cours de cette soirée, un hommage sera rendu à Noah Klieger za’’l, Rescapé d’Auschwitz et membre de l’équipage de l’Exodus

vitaminestudio@gmail.com

Simon Maller

B’NAI BRITH Loge Robert Gamzon

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Inscription obligatoire : contact@eeif.org.il PAF : Membres partenaires 25 nis - Non-membres 35 nis Paiement en ligne via : http://hey.pbme.co/oyK4VZ


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Côté psy

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Q

Par Laurence Bernheim

uand Un Enfant Retrouve La Joie De Vivre En A Peine Deux Heures

Impossible me direz-vous ! Et je comprendrais votre scepticisme. C’est pourtant une réalité, que beaucoup de parents expérimentent avec bonheur pour leurs enfants. Comment est-ce possible ? Aussi simplement que cela paraît improbable. En détectant puis inversant, via une technique aussi efficace qu’étonnante, les croyances négatives que l’enfant a sur lui-même ou sur la vie. Ces croyances sont le prisme à travers lequel il perçoit, analyse et vit sa réalité. Avant de les mettre à jour, seuls des comportements ou des symptômes indiquent que ‘’quelque chose ne va pas’’. Mais quoi ? C’est sans doute ce que se demandait la maman de Nina lorsque, épuisée par quatre années incessantes de pleurs et de chouinements, elle a fini par venir en séance pour sa fille. A tous ceux qui n’ont jamais expérimenté une telle technique (interroger notre cerveau via le corps qui répond), il est très difficile de décrire à quoi cela

ressemble. J’aime à dire que c’est comme tenter de décrire le goût et la texture de la mousse au chocolat à celui qui n’en a jamais mangé … Au cours de la séance donc, nous avons découvert, que la naissance avait été pour Nina un moment très traumatisant, au point de provoquer en elle un ‘‘bug’’ dans son système de croyances. Et qu’au plus profond d’elle-même, cette petite fille de quatre ans, ‘’pensait’’ : ‘’JE N’AI PAS DROIT QUE L’ON PRENNE SOIN DE MOI DE FACON SAINE’’. Bien sûr, sa maman, une adorable jeune femme, pleine d’amour pour ses enfants, fut très émue à l’énoncé de cette croyance émergée. Malgré tout l’amour et les bons soins qu’elle avait prodigués à sa fille pendant ses quatre années depuis la naissance, rien n’avait permis d’effacer ce que Nina avait ressenti au plus profond de son corps, lors de sa difficile venue au monde. La fin de la séance a consisté à inverser cette croyance, afin que l’enfant appréhende désormais sa vie à travers un nouveau prisme, LE DROIT QUE L’ON PRENNE SOIN D’ELLE DE FACON SAINE. A la grande surprise de sa maman, qui vivait cette expérience pour la première fois, le changement fut radical, dès le surlendemain de la séance. Nina a cessé de pleurer et chouiner, elle s’est mise à sourire beaucoup, à parler sans arrêt, à accepter le dialogue … Bref, une deuxième naissance, pour ainsi dire. Aussi intrigant et interpellant que ce soit, c’est ainsi que cela fonctionne : nos croyances (que nous ignorons) sont les jumelles à travers lesquelles nous vivons notre vie. Et malheureusement, une croyance positive qui a ‘’basculé’’ ne rebasculera jamais seule ! Si Nina n’avait pas fait cette séance, elle aurait continué toute sa vie à croire : -Je suis un fardeau - Toutes les bonnes choses finissent un jour -Je ne peux pas me faire comprendre (Croyances supplémentaires mises à jour et inversées lors de la deuxième séance qui a renforcé son bien-être et sa joie de vivre) Et autant dire que sa vie n’aurait pas été facile ! Alors bravo à ses parents d’avoir tenté une expérience inconnue. Et aucun doute que le bonheur qu’ils lisent tous les jours dans les yeux de leur fille et le sourire sur ses lèvres, leur rappellent combien ils ont eu raison d’oser ! Laurence Bernheim, Psychothérapeute 054 700 73 61 ou laucain@aol.com


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Velouté corail

Par Judith Afriat Malka Préparation Dans une marmite avec deux litres d'eau, couper tous les légumes en morceaux. Assaisonner avec marakof, sel et poivre. Laisser cuire 45 min. Laisser refroidir.

Ingrédients

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• 2 pommes de terre douces • 2 carottes • 1 verre de lentilles corail bien rincées • 1 oignon • 1/4 de bouquet de coriandre • 1 cuillère à soupe de marakof • 1 cuillère à café de sucre • Sel / Poivre

Mixer le tout jusqu'à obtenir un velouté onctueux.

Bon appétit!!! Page préparée by Vanessa Fedida Retrouvez nos recettes sur la page Facebook: "Partageons nos recettes sucrées et salées"


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‫סיפור לשבת‬

‫כ‬

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‫בשיתוף פעולה‬ ‫עם העלון לצעירים‬ ‫״שלום לעם״‬

‫יֵ ׁש ְּתעּודֹות‬ ‫ימה ְּב ֵבית ַה ְּק ָברֹות‬ ‫ּלָ ם ִּד ְּברּו ַעל זֶ ה‪ַ ,‬על ַה ַּתגְ לִ ית ַה ַּמ ְד ִה ָ‬ ‫ָה ַע ִּתיק ֶׁש ִּב ְק ֵצה ָה ִעיר‪.‬‬

‫ּכְ ָבר ִמּזְ ַמן ֶׁש ֵאין ָׁשם ַמ ֵּצבֹות‪ַ ,‬רק ּכַ ָּמה ֲא ָבנִ ים לְ יַ ד ּכָ ל ֶק ֶבר‪ ,‬וַ ֲהמֹון‬ ‫טֹור ַח לְ נַ ּקֹות‪ּ .‬כַ ָּמה ַח ְס ֵרי ַּביִ ת‬ ‫ּצֹומ ִחים ֶּפ ֶרא‪ ,‬וְ ַאף ֶא ָחד ֹלא ֵ‬ ‫ִׂש ִיחים ֶׁש ְ‬ ‫יֹותר ּכְ מֹו ֲא ָתר‬ ‫נֹוח ֵּבין ַה ְּק ָב ִרים‪ ,‬וְ ַה ָּמקֹום נִ ְר ֶאה ֵ‬ ‫ָמ ְצאּו לָ ֶהם ִמ ְקלָ ט ַ‬ ‫לְ ִפּנּוי ְּפסֹלֶ ת וְ ֹלא ּכְ מֹו ֵּבית ְק ָברֹות‪.‬‬ ‫ִעּתֹונַ אי ָחרּוץ ֶה ְחלִ יט ֶׁש ַּמּגִ ַיע לְ ַע ְצמֹות ַה ֵּמ ִתים ְק ָצת ּכָ בֹוד‪ ,‬וְ הּוא ָּבא‬ ‫לְ ַס ֵּקר ֶאת ַה ֶּׁש ַטח ְּב ִע ְּקבֹות ְּפנִ ּיָ ה ֶׁשל ִאיׁש ַצ ִּדיק ֶׁש ָהיָ ה לֹו ִאכְ ַּפת‪,‬‬ ‫יׁשהּו‬ ‫עֹורר ִמ ֶ‬ ‫יח לְ ֵ‬ ‫ּומּתֹוְך ַמ ָּט ָרה לִ כְ ּתֹב ּכַ ָּת ָבה ֲע ִס ִיסית‪ֶׁ ,‬שאּולַ י ַּת ְצלִ ַ‬ ‫ִ‬ ‫בֹוהים לַ ֲחׁשֹב ְק ָצת ַעל ַה ֵּמ ִתים‪.‬‬ ‫ַּב ַחּלֹונֹות ַהּגְ ִ‬ ‫ׁשֹוטט ֵּבין ָה ֲא ָבנִ ים‪ִּ ,‬פּנָ ה ְק ָצת ְּפסֹלֶ ת‬ ‫ּתֹובב ַּב ֶּׁש ַטח‪ ,‬הּוא ֵ‬ ‫הּוא ִהּגִ ַיע וְ ִה ְס ֵ‬ ‫בֹודה‪,‬‬ ‫ּתּובּיֹות ְמ ַענְ יְ נֹות ַעל ַמ ֵּצבֹות ְׁשבּורֹות‪ְּ .‬ובתֹוְך ּכְ ֵדי ֲע ָ‬ ‫וְ ִח ֵּפׂש ּכִ ִ‬ ‫יחים‬ ‫עֹוקר ּכַ ָּמה ִׂש ִ‬ ‫ּבּוקי ְּפלַ ְס ִטיק ְמז ָֹה ִמים וְ ֵ‬ ‫ּכְ ֶׁשהּוא ֵמזִ יז ּכַ ָּמה ַּב ְק ֵ‬ ‫ֶׁש ִה ְס ַּת ְּבכּו ִּב ְפסֹלֶ ת ִּבלְ ִּתי ְמז ָֹהה‪ ,‬הּוא ְמגַ ּלֶ ה‬ ‫ֶא ְצ ָּבעֹות ְמ ַט ְּפסֹות ִמּתֹוְך ַא ַחד ַה ְּק ָב ִרים‪.‬‬ ‫ַּב ַה ְת ָחלָ ה הּוא ְּב ֶהלֶ ם‪ ,‬הּוא ְמ ַׁש ְפ ֵׁשף ֶאת‬ ‫קֹורה‪ֲ .‬א ָבל‬ ‫ָה ֵעינַ יִ ם‪ ,‬הּוא ֹלא ַמ ֲא ִמין ֶׁשּזֶ ה ֶ‬ ‫חֹורה‪ִ ,‬מ ַּב ַעד‬ ‫ימה וְ ָא ָ‬ ‫ַמ ָּבט ַקל יָ ִמינָ ה‪ ,‬וְ ָק ִד ָ‬ ‫יח ים‪,‬‬ ‫ּומ ּתֹוְך ְס ַב ְך ַה ִּׂש ִ‬ ‫לַ ֲע ֵר מֹות ַה ְּפ סֹלֶ ת ִ‬ ‫ְמגַ ּלֶ ה לֹו ֶׁשֹּלא ַרק ּכָ אן ָצ ְמחּו ֶא ְצ ָּבעֹות‪ֶ ,‬אּלָ א‬ ‫רּוע ֶא ְצ ָּבעֹות ֶׁש ְּמ ַב ְצ ְּבצֹות‬ ‫ֵּבית ַה ְּק ָברֹות ּכֻ ּלֹו זָ ַ‬ ‫וְ עֹולֹות ִמּתֹוְך ַה ַּק ְר ַקע‪ָ .‬ה ֶא ְצ ָּבעֹות ֵהן ַאְך וְ ַרק‬ ‫ּכַ ָּמה ֲע ָצמֹות ְמ ֻח ָּברֹות זֹו לָ זֹו‪ֲ ,‬א ָבל ְּבכָ ל זֹאת‬ ‫ֶא ְצ ְּבעֹות יָ ַדיִ ם‪ֶׁ ,‬שּזֶ ה ַאְך ַע ָּתה יָ ְצאּו ִמ ֵּבין‬ ‫ִרגְ ֵבי ֶה ָע ָפר‪.‬‬ ‫הּוא ֹלא ָר ָצה לְ ַמ ֵהר‪ .‬הּוא ֹלא ָר ָצה לְ ַפ ְר ֵסם‬ ‫יֹוד ַע ָמ ה יִ ְה יּו‬ ‫ּומ י ֵ‬ ‫ִס ּפּור ֶׁש ֵא ינֹו ָּב דּוק‪ִ ,‬‬ ‫ּומ ה יַ ֲע ׂשּו לְ ֵב ית‬ ‫ּתֹוצ אֹות וְ ַה ָּפ ְר ָׁש נֻ ּיֹות‪ָ ,‬‬ ‫ַה ָ‬ ‫ַה ְּק ָברֹות ַהּזֶ ה‪ .‬וְ הּוא ַמ ְחלִ יט לְ ַחּכֹות ּכַ ָּמה‬ ‫יָ ִמים וְ לַ ֲחזֹר וְ לִ ְבּדֹק ֶאת ַה ֶּׁש ַטח‪.‬‬ ‫הּוא חֹוזֵ ר ּכַ ָּמה יָ ִמים ַא ַחר ּכָ ְך‪ ,‬וְ הּוא ֹלא ָצ ִריְך לְ ִה ְת ַא ֵּמץ ּכְ ֵדי לִ ְראֹות‬ ‫ֶׁשֹּלא ַרק ָה ֶא ְצ ָּבעֹות ַּבחּוץ‪ּ ,‬גַ ם ּכַ ּפֹות ַהּיָ ַדיִ ם ִה ְס ִּפיקּו לִ ְצמ ַֹח‪ֵ ,‬הם יָ ְצאּו‬ ‫ּומ ַט ֵּפס ּכְ לַ ֵּפי‬ ‫חּוצה ִמּתֹוְך ַה ַּק ְר ַקע ַמ ָּמׁש ּכְ מֹו ֶּפ ַרח ֶׁש ַּמ ְת ִחיל לִ נְ ּבֹט ְ‬ ‫ַה ָ‬ ‫רֹואה יָ ַדיִ ם ֶׁשל ֲאנָ ִׁשים‬ ‫ַמ ְעלָ ה‪ֲ ,‬א ָבל ַרק ֶׁשּכָ אן ֹלא ְמ ֻד ָּבר ְּב ֶפ ַרח‪ ,‬הּוא ֶ‬ ‫צֹומחֹות וְ עֹולֹות ִמּתֹוְך ַה ַּק ְר ַקע‪ ,‬וְ ַה ַּפ ַעם‬ ‫ְּבתֹוְך ֵּבית ְק ָברֹות ָּפׁשּוט ְ‬ ‫ָה ֲע ָצמֹות ֲעטּופֹות ְּב ָב ָׂשר ְׁש ִר ִירי‪ָ ,‬א ְמנָ ם ֲע ַדיִ ן ָח ֵסר עֹוד ְק ָצת עֹור וְ ֶצ ַבע‪,‬‬ ‫ֲא ָבל זֶ ה ַמ ָּמׁש ָקרֹוב לַ ְּמ ִציאּות‪.‬‬ ‫ּבֹודק‪ ,‬וְ זֶ ה‬ ‫טּוח‪ ,‬וְ הּוא ֵאינֹו ְמ ַד ְמיֵ ן‪ .‬הּוא ֵ‬ ‫ַמ ֶּׁשהּו ִמ ְת ַּפ ֵּת ַח ּפֹה‪ ,‬הּוא ָּב ַ‬ ‫נִ ְר ֶאה ֲא ִמ ִּתי‪ְּ .‬ובכָ ל זֹאת הּוא ַמ ְחלִ יט לְ ַחּכֹות עֹוד יָ ִמים ִמ ְס ָּפר‪.‬‬

‫ְמ ַא ְפ ְׁש ִרים לַ ִּמ ְת ַא ְּס ִפים לַ ֲעבֹר ָּבזֶ ה ַא ַחר זֶ ה ֵּבין ַהּגְ ֵדרֹות לִ ְראֹות ֶאת‬ ‫ׁשֹומ ֶרת ַעל‬ ‫ַה ֶּפלֶ א‪ ,‬וְ ֹלא לְ ַצּלֵ ם ִמ ְּפנֵ י ְק ֻד ַּׁשת ַה ָּמקֹום‪ ,‬וְ ַה ִּמ ְׁש ָט ָרה ֶ‬ ‫ַה ֵּס ֶדר‪.‬‬ ‫ׁשּובה‪ָ .‬ה ִעּתֹונִ ים‬ ‫ָה ָא ֶרץ ָהיְ ָתה ִּב ְס ָע ָרה‪ֲ ,‬המֹונִ ים ִה ְת ַחּזְ קּו וְ ָחזְ רּו ִּב ְת ָ‬ ‫“הּנֵ ס ְּב ֵבית ַה ְּק ָברֹות”‪,‬‬ ‫יֹותר‪ַ .‬‬ ‫ּכֹות ֶרת ְמ ַרּגֶ ֶׁשת ֵ‬ ‫ִה ְת ָחרּו ֵּבינֵ ֶיהם ִמי יָ ִפיק ֶ‬ ‫צֹומ ִחים ְּב ֵבית ַה ְּק ָברֹות”‪ִ ,‬הכְ ִריז ַה ִּמ ְת ָח ֶרה‪.‬‬ ‫“אנָ ִׁשים ְ‬ ‫ָק ָרא ִעּתֹון ֶא ָחד‪ֲ .‬‬ ‫אֹותּיֹות ֲענָ ִקּיֹות ְּב ֶצ ַבע ָאדֹם‬ ‫יׁשי ִהגְ ִּדיל לַ ֲעׂשֹות ּכְ ֶׁשּכָ ַתב ְּב ִ‬ ‫וְ ִעּתֹון ְׁשלִ ִ‬ ‫“ּת ִחּיַ ת ַה ֵּמ ִתים”‪.‬‬ ‫ְ‬ ‫“אנִ י ֹלא ֵמ ִבין ָמה ַא ֶּתם ִמ ְת ַרּגְ ִׁשים?” ָצ ַעק ַח ְקלַ אי ֶא ָחד ִמ ָּׂש ֶדה ָסמּוְך‬ ‫ֲ‬ ‫ּדֹור ִסים ֶאת ֶחלְ ַקת ַה ָּׂש ֶדה‬ ‫עֹודם ְ‬ ‫לַ ֲהמֹונֵ י ַה ִּמ ְתּכַ ּנְ ִסים ְּב ֵבית ַה ְּק ָברֹות ְּב ָ‬ ‫קֹורה ְּבכָ ל ָׁשנָ ה”‪ַ ,‬א ָּתה ָׂשם ּגַ ְר ִעין‪ ,‬הּוא ַמ ְר ִקיב‪,‬‬ ‫“א ְצלִ י ַּב ָּׂש ֶדה זֶ ה ֶ‬ ‫ֶׁשּלֹו‪ֶ ,‬‬ ‫וְ ַא ַח ר ּכָ ְך ִּפ ְת אֹם ִמ ּתֹוְך ָה ֲא ָד ָמ ה הּוא‬ ‫ּומלַ ְבלֵ ב‪ִּ .‬ת ְראּו‬ ‫צֹומ ַח ְ‬ ‫נֹובט‪ ,‬וְ ָאז ֵ‬ ‫ָּפׁשּוט ֵ‬ ‫ֶאת ּכָ ל ַה ִח ָּטה ַהּזֹאת ּכָ אן‪ּ .‬כָ ל זֶ ה ָהיָ ה‬ ‫קּובים‪ָ .‬אז‬ ‫ַּפ ַעם ּכְ לּום‪ַ ,‬רק ּגַ ְר ִעינִ ים ְר ִ‬ ‫לָ ָּמה ַא ֶּתם ֹלא ָּב ִאים לְ ַצּלֵ ם ֶאת ַה ָּׂש ֶדה‬ ‫ֶׁשּלִ י?”‬ ‫“לַ ִח ִּט ים ֶׁש ּלְ ָך ִה ְת ַר ּגַ לְ נּו!”‪ָ ,‬א ַמ ר לֹו‬ ‫קֹורה ּכָ ל‬ ‫ָק ִׁשיׁש ֶׁשּנִ ְׁש ַען ַעל ַמ ְקלֹו‪“ ,‬זֶ ה ֶ‬ ‫ָׁשנָ ה‪ֲ .‬א ָבל ּכָ זֶ ה ָּד ָבר עֹוד ֹלא ָר ִאינּו‪ֹ .‬לא‬ ‫צֹומ ִחים ִמּתֹוְך ָה ֲא ָד ָמה!”‬ ‫ָר ִאינּו ֲאנָ ִׁשים ְ‬ ‫***‬ ‫ּמּובן‪ֹ ,‬לא ָהיָ ה וְ ֹלא ִה ְת ַר ֵחׁש‪.‬‬ ‫ַה ִּסּפּור‪ּ ,‬כַ ָ‬ ‫ֲא ָבל ְּב ָׂש ֵדהּו ֶׁשל ַה ַח ְקלַ אי הּוא ֲע ַדיִ ן‬ ‫ִמ ְת ַר ֵחׁש ִמ ֵּדי ָׁשנָ ה‪ ,‬וְ ֹלא ַרק ָׁשם‪ּ ,‬גַ ם‬ ‫חֹורית‪ָ ,‬ה ֲא ָד ָמה‬ ‫ֶא ְצלֵ נּו ֶּב ָע ִציץ ַה ְּפ ָר ִחים‪ַּ ,‬ב ֲא ָדנִ ית ַה ְּצ ָמ ִחים‪ֶּ ,‬ב ָח ֵצר ָה ֲא ִ‬ ‫ּומ ְת ַּפ ְּׁש ִטים‪ .‬וְ ַאף ֶא ָחד‬ ‫ּופֹור ִחים ִ‬ ‫ַמ ְצ ִמ ָיחה ְצ ָמ ִחים לָ רֹב‪ ,‬וְ ֵהם עֹולִ ים ְ‬ ‫ֹלא ְמ ַפ ְר ֵסם ֶאת זֶ ה ָּב ִעּתֹון‪ ,‬וְ ַאף ֶא ָחד ֹלא ֵמ ִביא ַצּלָ ִמים‪ ,‬וְ ַאף ֶא ָחד ֹלא‬ ‫צֹועק ֶׁשּזֶ הּו נֵ ס‪.‬‬ ‫ֵ‬ ‫ּכִ י ִה ְת ַרּגַ לְ נּו‪.‬‬ ‫יֹותר‪ּ ,‬גַ ם ַהּנֵ ס ֲהכִ י‬ ‫ּוכְ ֶׁש ִּמ ְת ַרּגְ לִ ים לְ ַמ ֶּׁשהּו‪ָ ,‬אז ּגַ ם ַה ָּד ָבר ַה ַּמ ְפ ִעים ְּב ֵ‬ ‫ּגָ דֹול‪ִ ,‬אם הּוא ִמ ְת ַר ֵחׁש ְּבכָ ל יֹום ְּובכָ ל ָׁשנָ ה‪ ,‬הּוא ּכְ ָבר ֹלא נֵ ס‪ ,‬הּוא‬ ‫הֹופְך לִ ְהיֹות ֶט ַבע‪.‬‬ ‫ֵ‬

‫יח ִסּמּונִ ים ּכְ ֵדי ֶׁשּיֵ ַדע‬ ‫ּובֹודק‪ַ ,‬מּנִ ַ‬ ‫מֹודד ֵ‬ ‫הּוא ְמ ַצּלֵ ם ִמּכַ ָּמה זָ וִ ּיֹות‪ֵ ,‬‬ ‫ׁשֹותק‬ ‫נֹוס ֶפת וְ ֵ‬ ‫ֵאיפֹה ָהיְ ָתה ַה ְמ ִד ָידה ָה ַא ֲחרֹונָ ה‪ְ ,‬מ ַצּלֵ ם ׁשּוב ִמּזָ וִ ית ֶ‬ ‫ַעד לַ ַּפ ַעם ַה ָּב ָאה‪.‬‬

‫וְ זֹו ְּב ִדּיּוק ַה ִּס ָּבה ֶׁש ַה ָּקדֹוׁש ָּברּוְך הּוא ָהיָ ה ָצ ִריְך לִ ְׁשּבֹר ֶאת ַה ֶּט ַבע ְּבכָ ל‬ ‫יאת ִמ ְצ ַריִ ם‪ ,‬וְ לִ ְקר ַֹע ֶאת ַהּיָ ם‪ּ ,‬כְ ִפי ֶׁש ְּמ ֻס ָּפר ְּב ָפ ָר ַׁשת‬ ‫ַה ַּת ֲהלִ יְך ֶׁשל יְ ִצ ַ‬ ‫ּפֹועל ּכָ ָרגִ יל‪,‬‬ ‫אֹומר ּכְ ֶׁש ַה ֶּט ַבע ֵ‬ ‫בּוע‪ּ ,‬כְ ֵדי ֶׁשּנֵ ַדע לְ ַה ֲע ִריְך ָמה זֶ ה ֵ‬ ‫ַה ָּׁש ַ‬ ‫זֹורם ּכְ מֹו ְּבכָ ל יֹום‪ּ .‬כִ י ִמי ֶׁשּיָ כֹול לִ ְקר ַֹע ֶאת ַהּיָ ם וְ לַ ֲעצֹר ֶאת‬ ‫ּכְ ֶׁש ַהּיָ ם ֵ‬ ‫יאה ַה ֻּמ ְפלָ ָאה‬ ‫חֹורי ּכָ ל ַה ְּב ִר ָ‬ ‫ּנֹותן ֶאת ַהּכ ַֹח ֵמ ֲא ֵ‬ ‫ַה ֶּט ַבע‪ ,‬הּוא ּגַ ם ִמי ֶׁש ֵ‬ ‫ַהּזֹאת‪.‬‬

‫יׁשא ּגִ ּלּו לְ ֶפ ַתע‬ ‫ֲהמֹונִ ים ֵה ִציפּו ֶאת ֵּבית ַה ְּק ָברֹות‪ַ .‬אנְ ֵׁשי ַה ֶח ְב ָרה ַק ִּד ָ‬ ‫ֶאת ֵּבית ַה ְּק ָברֹות ַה ֻּמזְ נָ ח זֶ ה ָׁשנִ ים וְ ֵה ִקימּו ּגִ ְדרֹות ַּב ְרזֶ ל ֵּבין ַה ְּק ָב ִרים‪,‬‬

‫ּוכְ ֶׁש ֲאנַ ְחנּו ְמ ִבינִ ים ֶאת זֶ ה‪ֲ ,‬אנַ ְחנּו ִמ ְס ַּתּכְ לִ ים ַא ֶח ֶרת‪ֲ ,‬א ִפּלּו ַעל ֲע ִציץ‬ ‫ְּפ ָר ִחים‪.‬‬

‫ּוכְ ֶׁשהּוא ַמּגִ ַיע ַּב ַּפ ַעם ַה ָּב ָאה‪ ,‬וְ הּוא ְמגַ ּלֶ ה זְ רֹועֹות‪ ,‬וְ גַ ם ֶאת ְקצֹות‬ ‫ֶא ְצ ְּבעֹות ָה ַרגְ לַ יִ ם‪ ,‬וְ ַהּיָ ַדיִ ם ּכְ ָבר ָק ְרמּו עֹור וְ גִ ִידים‪ ,‬הּוא ַמ ְחלִ יט ֹלא‬ ‫יֹותר‪ ,‬וְ הּוא ְמ ַפ ְר ֵסם ֶאת ַה ִּסּפּור ַה ַּמ ְד ִהים ְּבלִ ּוּוי ְּתמּונֹות ֶצ ַבע‬ ‫לִ ְׁשּתֹק ֵ‬ ‫ַעל ּגַ ֵּבי ָה ִעּתֹון ֶׁשּלֹו‪.‬‬

‫‪19/01/2019‬‬


2Sinon rien A la porte du ciel, un type furieux se présente devant D... . - Mais bon sang, qu’est-ce que je fais là ! hurle-t-il. Regardez-moi : j’ai 35 ans, je suis en pleine forme, je ne bois pas, je ne fume pas ... Hier soir je me couche sagement dans mon lit ! et voilà que je me retrouve au ciel ! C’est certainement une erreur ! - Eh bien ! ça n’est jamais arrivé, mais enfin je vais vérifier, lui répond-on , un peu troublé. Comment vous appelez-vous ? - Cohen Lucien - Cohen Lucien ? de quelle ville es-tu ? - Cohen Lucien de Tel Aviv - Oui je vois,… Et quel est ton métier ?

- Garagiste ! - Oui… Ah, voilà, j’ai ta fiche : Cohen Lucien , de Tel Aviv, …. Eh bien , tu es mort de vieillesse, c’est tout ! - De vieillesse ? Mais enfin ce n’est pas possible, je n’ai que 35 ans…… - Ah moi je ne sais pas, on a fait le compte de toutes les heures de maind’oeuvre que tu as facturées, et ça donne 123 ans…. Un Italien se présente à la réception d’un hôtel à Paris. La réceptionniste lui demande alors : – Votre nom s.v.p. ? – Sergio Luggini. – Vous m’ épelez ? – Maa toi aussi tou me plais beaucoup !!!

19/01/2019


‫‪Enigme‬‬

‫המנצח במקום הראשון‪:‬‬

‫‪36‬‬

‫ידידיה כהן‬

‫חידת השבוע‬ ‫אם אחותה של‬ ‫דודתך היא לא דודה‬ ‫שלך‪ ,‬אז מה היא יכולה‬ ‫להיות?‬ ‫נא לשלוח את התשובה למייל הבא‬ ‫עם תמונה שלכם‪:‬‬ ‫‪Envoyez la bonne réponse au mail suivant:‬‬

‫‪guitelbenishay@gmail.com‬‬

‫משחק זיכרון‬ ‫תסתכלו היטב בכל פרטי התמונה‪,‬‬

‫המנצחים הבאים‪:‬‬ ‫נועם בארי‬ ‫משפחת לולו ומשפחת אוזן‪ ,‬ירושלים‬ ‫עדן ושירי רדיע‪ ,‬נתניה‬ ‫ישי בן חיים‬ ‫בפעם הקודמת החידה היתה‪:‬‬ ‫אני מופיע במספר ‪ 188‬ארבע פעמים‬ ‫ובמספר ‪ 10‬פעם אחת ובמספר ‪169‬‬ ‫פעמיים מי אני?‬ ‫תשובה‪:‬‬ ‫עיגול‬

‫‫ילדים! שילחו לנו חידות‪ .‬תודה ‬!‬ ‫‪guitelbenishay@gmail.com‬‬

‫״ ַו ָּיבֹאּו בְ נֵי‪-‬יִׂשְ רָ אֵ ל‬ ‫ּבְ תוְֹך הַ ּיָם‪ּ ,‬בַ ּיַּבָ ׁשָ ה‪...‬״‬ ‫(שמות יד'‪ ,‬כב')‬

‫תעצמו עיניים ותנסו לענות על‬ ‫השאלות הבאות שמישהוא אחר‬ ‫שואל אתכם‪.‬‬

‫‪19/01/2019‬‬

‫‪ /1‬כמה עננים לבנים יש בשמים?‬ ‫‪ /2‬באיזה יד משה מחזיק במקל‬ ‫בתמונה?‬ ‫‪ /3‬מה צבעי הבגד של משה בתמונה?‬ ‫‪ /4‬כמה צבעי כחול אפשר לספור‬ ‫בתמונה?‬ ‫‪ /5‬האם רואים את הנעליים של משה?‬ ‫‪ /6‬מה הפסוק הרשום?‬


‫ון לפרשת בשלח ‪-‬‬ ‫ש‬ ‫ב‬ ‫ת‬ ‫חיד‬ ‫שירה‬ ‫מתי אירע ה''קולולם'' הגדול הראשון בעולם?‬ ‫באיזה תאריך עברו בני ישראל את ים סוף?‬ ‫(רמז‪ :‬בדיוק בתאריך שקוראים בו שוב את שירת הים‪ ,‬בשביעי של פסח)‬

‫כל יום אנחנו זוכרים את נס קריעת ים סוף‪.‬‬ ‫באיזה תפילות?‬

‫שחרית‬

‫ערבית‬

‫מנחה‬

‫מצאו כמה שמות הקשורים לשירה‪.‬‬ ‫תוציאו לי בית‪ ,‬תוסיפו לי לך‪ ,‬ותקבלו‬ ‫פרשה אחרת של ספר במדבר‪.‬‬ ‫‪6‬‬

‫מצאו ‪ 2‬נשים בתנ''ך‪ ,‬הקשורות לשירה‪.‬‬

‫‪7‬‬

‫מי כבר מת מזמן‪ ,‬אבל מופיע בפרשה הזאת?‬

‫שיר‪ ,‬שירה‪ ,‬שירלי‪ ,‬שירן‪ ,‬שיראל‪...,‬‬

‫‪ ,‬רק יהורם גאון‪ ,‬כולם בארץ‪ ,‬רק אמא של‬

‫שלח לך‪.‬‬

‫כולם חיות ‪ ,‬רק עומר אדם ‪ ,‬כולם טיפשים‬

‫‪Lph.manou@gmail.com‬‬

‫לאחר קריעת ים סוף‪'' ,‬אז ישיר משה''‪):‬‬

‫ילדים! שילחו לנו בדיחות קצרות‪ .‬תודה!‬

‫כא' ניסן לשנת ‪.2448‬‬

‫מורה; מדוע לא הגעת למבחן אתמול?‬ ‫תלמיד; ככה‪.‬‬ ‫המורה; ככה זו לא תשובה‪.‬‬ ‫תלמיד; למה?‬ ‫המורה; ככה‪.‬‬

‫בשחרית‪ :‬גם קריאת שירת הים‪'' :‬אז ישיר משה''‬ ‫וגם רמז בתפילת שמונה עשרה‪'' :‬אמת‪ .....‬וים‬ ‫סוף בקעת''‪.‬‬ ‫בערבית‪ ,‬בתפילת שמונה עשרה‪'' :‬המעביר בניו‬ ‫בין גזרי ים סוף''‪.‬‬

‫‪19/01/2019‬‬

‫דודו טסה !‬

‫‪6‬‬

‫הם תמיד בתיקון!‬

‫מרים (שירת מרים)‪ ,‬ודבורה (ותשיר דבורה)‪.‬‬

‫מה הקשר בין חסידי ברסלב לרכב שלי?‬

‫‪7‬‬

‫בדיחות‬

‫סל התשובות‬ ‫יוסף‪ ,‬לקחו את עצמותיו כשיצאו ממצרים‪.‬‬

‫בא‬

‫בשלח‬

‫יתרו‬

‫משפטים‬

‫תרומה‬


38

Les Z'infos pratiques Ilouy Nishmat

Les chlochim de Mme Edith Sarah Lellouche bat Mouna zal auront lieu le jeudi 24 janv. à la synagogue Ohavei Tsion à 19h. Conférence de Rav Yoël Benharrouche, Rony Akrich et Rav Benezra sur le thème « la Emouna ». Divré Thora de Rav Lellouche et Dov Bar Yeshoua. Une collation sera servie à sa mémoire.

Cours et Conférences Ashkelon Rabbanite Dina Hadjadj mercredi et samedi 16 h. Collel mamtakeli. Mardi soir synagogue 57 rue Hatsionout avec différents Rabanim. Rens 05333314 39

Tel Aviv H o u g B e n n o G ro s s vo u s i nv i te l e m e r c r e d i 1 6 j a n v. 1 9 h 3 0 : « Bénédictions de la Thora - recevoir chaque jour de nouveau la Thora » 20h30 Refael Benadmon « Les best seller du Talmud de Jérusalem » 5 rue Brener Houg Benno Gross vous invite le lundi 21 Janv. 20h15 buffet de fruits d’Israël 20h30 le judaïsme face au défi de la crise écologique 21h30 débat avec le public avec le Dr Jonathan Aikhenbaum 5 rue Brener

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Wizo Andrée Salomon : lundi 21 janvier à 16h : Tou Bichvat : Grand buffet de fruits et gâteaux Bénédictions des fruits par Mr le GR Jacky Amar, plantes en loterie ... surprises, ambiance musicale par le D.J maison. 1 rue Mapou. insc. 0507796756 02-6723242. Mardi 22 janv. à 20h: nouveau récital

d’Eliah Zabaly, pianiste concertiste, 1er Prix du CNSM de Paris, à la Salle Harmonia, 27 rue Hillel. Infos et rés.: 058-445-9977. Entrée: 70 sh. Midreshet Yehouda : Fête de Tou bichvat, dimanche 20 janv. à 18h30 Hibba, Herzog 75 avec la participation de rav Fiszon,; du musicien Shmouel Ayache, présentation des nouveautés de l’agriculture israélienne, Seoudat Tou bichvat et buffet chaud. PAF 50 shekels, inscription obligatoire: 0506369975 ou manitou26@walla.co.il Nava Tehila: Kyriat Moché jeudi cours en français pour dames : 9h30 Rav Benezra : les Petits Prophètes, 11h Rav Amar : les brakhot dans l’ordre de la Torah. Rens. 054-5402492/ 0524589658 13‫ ג‬rue Gat Le Moadon : mardi 22 janv. à 15h : conférence de Yaël David Touati sur le thème «M. Zuckerberg, mais où est donc passée la notion d’amitié dans la Bible ?» Synagogue Kiryat Hana David : 10 rue Yotam. Tournée du Rav Yehia Benchetrit Jeudi 24 Janv. 20h30 - Famille Atlan - 16 Betsalel Batsraoui - Pisgat Zeev Public Mixte Samedi 26 Janv. ‘’Discussion entre amis’’Rav Benchetrit / Jérémie Berrebi 21h - Beth Annaëlle - 26 rehov Hachami - Bayit Vegan - Public Mixte - 20nis Dimanche 27 Janv. 11h45 - Beth Annaëlle - 26 rehov Hachami - Bayit Vegan - Public Féminin Cours de Hassidout (Dvar Malkhout) Rav Yaacov Abergel : pour hommes mardi à 19h Yéchiva Or Gabriel 17 rue Yosef Ben Matatyahu ; pour dames mercredi 13h30 chez Mme Berdah : 114/64 rue Erets Hefets 1er étage 054-2063770.

Matnas Har Homa : cours de peinture tous les 15 jours avec Joëlle Berissi, artiste peintre à 19h30. Atelier «Amélioration de la mémoire» avec Stéphanie Weill, mardi 22 janvier 18h Ins : 052-5220669

Natanya Tournée du Rav Yehia Benchetrit Mardi 22 Janv. 20h - Mme Léa Halimi - 3 Eliezer Ben Yehuda - Code : 0123 / Etage : 3 / Apt : 10 - Public Mixte Mercredi 23 Janv. 11h Syn. Rav Nakache - 13 rehov Smilanski - 2eme Étage - Public Féminin Cours hebdo en français : Rabbin Touitou les 13, 20, 27 janv. à 17H30 : « Les grands commentateurs médiévaux et leur interprétation des textes de la Thora » PAF. 25 sh MCDONALD INTERNATIONAL SHUL 7 RV McDonald

Yavne’el Tournée du Rav Yehia Benchetrit Dimanche 27 Janv. 20h30 - Famille Haddad - Waze : Nofesh Boutique Public Mixte- Information : 054 80 30 770 Détente

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Rehovot Le club de francophones «Ambiance Française» est ouvert ts les dim.de 11h à 13h. Rens. Sheila: 050-7-302339

Raanana W i z o : C o u r s d ’ i n f o r m a ti q u e : débutants ou grds débutants PC, smartphones, internet, réseaux sociaux Le mardi à 10h, début des cours le 9 oct. 054-90223481 0547181846. P.A.F. 25 sh/cours Wizo : Rencontres et amitiés pour tous, les lundis à 14h30 : scrabble, jeux de cartes… Paf : 20 sh la séance. Rens. 0522210096. Vacances Chabbat rencontres célibataires 28+ chomré misvoth à Eilat du 24 au 26 janvier, 2 nuits, petit hôtel sympa, pension complète chabbat , 1 attraction comprise. Prix promo 780sh/pers/ chbre de 3. Rése. avant le 5 janv. Rens, tzeirimtzeirot@gmail. com Beit Yehouda 052-3828665 Carnaval de Rio 2019, aux premières loges du plus grand carnaval du monde du 05 au 12 mars, 7 nuits, demi-pension Kasher, hôtels 4 étoiles, Croisière dans la baie de Salvador de Bahia, visite d’une fabrique de cigares, Coppa Cabana sur des airs de Samba et place réservée au Carnaval.

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Moshava Guermanit

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