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P´titHebdo 89 6

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‫פסח‬

15 Nissan 5779 | 20 Avril 2019

» ‫בס"ד‬

LIBERTE CHERIE A la découverte de notre liberté

20/04/2019

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20/04/2019

LPH

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Édito

■ Rédaction Guitel Ben-Ishay guitelbenishay@gmail.com

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La rédaction du P'tit HEBDO décline toute responsabilité quant au contenu des textes et des publicités qui n’engage que leurs auteurs.Toute reproduction, même partielle, devra faire l’objet d’une autorisation écrite de la part du journal.

Les pages du P'tit Hebdo comportent des versets et des Divrey Torah. Il est vivement recommandé de le déposer à la Gniza après lecture.

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Am Israël Hay Nous voilà revenus sur terre! Les élections et Space Il semblent déjà du passé…Eh bien non ! Vous pensiez vous débarrasser ne serait-ce qu’un mois ou deux de politique ?

Détrompez-vous, ce n’est que le début de la grande saga du printemps.

Pas le temps de se reposer pour Netanyahou. Lieberman lui fait déjà voir les étoiles et Trump arrive avec un plan de paix qui va en faire voir aussi au Ihoud Hayamin. On imagine déjà le chant des sirènes des trois chefs d’Etat-major déjà sur le pied de guerre. Il faudra aussi tenir compte des problèmes d’incompatibilité d’humeur entre le monde orthodoxe et Yaïr Lapid, l’ami de Macron.

Bref, pas de quoi s’attarder sur la lune pour notre premier ministre.

On parle même d’une éventuelle arrivée d’Ayelet Shaked au Likoud, qui pourrait en prendre les rennes et devenir un jour, comme Golda, premier ministre, qui sait ?

Redescendons sur terre. Deux bonnes nouvelles malgré la déception autour de la sonde Beresheet. La première, c’est l’absence de victimes. La seconde vient de chez Maurice. A peine 48 heures après l’échec de l’alunissage, le philanthrope Maurice Kahn a promis que Beresheet 2 était déjà planifiée et que la prochaine fois

nous réussirons à planter le drapeau bleu blanc sur la Lune. Un très beau message aux jeunes générations : surtout ne jamais se décourager et repartir depuis le début : ‘‘lehath’il mi Bereshit’’. Le monde se souviendra toujours, grâce ce voyage à travers le temps et l’espace, ces mots essentiels qui nous caractérisent: ‘‘Am Israël Haï’’, ou encore, ‘‘Un petit pays, de grand rêves’’… Ces phrases accompagneront des milliers de rêves d’enfants. Or La Goyim !

Le peuple d’Israël se remet déjà au travail, il est même en pleine ébullition ! On ‘‘cashérise’’ tout, même le Kotel, avant Pessah. Laissez tomber les p’tits papiers. Tous les messages d’espoir et de prières qui se blottissaient entre chaque pierre ont été déblayés. N’ayez crainte, les mots doux seront transférés à la gueniza de Har Hazeitim, pour l’éternité.

Que nous puissions nous détendre, durant cette halte de Pessah, nous ressourcer en famille, et réfléchir au mérite que l’on a de vivre libre dans notre terre d’Israël.

En ce qui concerne le P’tit Hebdo, il va lui aussi prendre une semaine de repos. On se retrouve, bien sûr, pour le shabbat 4 mai, Parashat Kedochim.

Hag Sameah’ à vous toutes et à vous tous !

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Dossier spécial

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Par Guitel Ben-Ishay

L

Liberté chérie

iberté chérie Qui es-tu?

L’un des noms de Pessah est la «fête de la liberté». Facile à comprendre puisque nous célébrons la fin de l’esclavage en Egypte et donc la libération de notre peuple. Néanmoins, cette notion de liberté ne manque jamais de nous interpeler, même après notre sortie d’Egypte.

LPH s’est demandé ce que signifiait vraiment la liberté et comment elle se déclinait. Pour répondre à ces interrogations, nous vous proposons de découvrir notre panel spécial, composé de personnes d’horizons différents.

Nous leur avons demandé: 1.Quelle est votre définition de la liberté?

2.Dans votre métier, vous sentez-vous totalement libres?

3.La Haggada relie la notion d’hommes libres ‘’bné ‘horin’’, à celle de vivre en Eretz Israël, ‘’léchana habaa biroushalyim’’. Vous qui connaissez Israël et la France, pensez-vous être plus libre ici?

Rav Yoël Benharrouhce

par excellence, parce que c’est dans ce service que nous sommes vraiment nous-mêmes. En Egypte, on ne savait pas exprimer le divin qui était en nous, nous avions des empêchements, la sortie d’Egypte a signé les retrouvailles avec nous-mêmes.

Par conséquent, la liberté n’est pas une notion figée, elle est dynamique. Il s’agit d’un processus quotidien, d’une évolution permanente, que notre retour en Israël symbolise. La liberté quasi-totale – parce que la liberté totale ne peut pas exister – n’adviendra qu’avec la venue du Mashia’h.

Enseignant et artiste peintre

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Le Rav Benharrouche p r é s e n t e l a particularité d’être u n a r t i s t e p e i n t re mondialement connu.

Arrivé de France en 1993, il se distingue par un style artistique unique, à l’aise avec toutes les techniques et toutes les matières.

Il en a développé son langage propre. Ce langage, il le décline aussi dans les cours de Torah qu’il donne.

Cette double casquette en fait un homme à la sensibilité particulière, qui porte un regard sur le monde et sur le judaïsme qu’il nous décrit dans sa description de son rapport à la liberté.

1. La liberté, c’est n’être assujetti à personne et retrouver son identité propre. Être libres signifie être fidèles à ce que nous sommes, organiser des retrouvailles avec nousmêmes.

De ce point de vue, servir Hachem, c’est la liberté

“Être libres signifie être fidèles à ce que nous sommes, organiser des retrouvailles avec nous-mêmes”. Rav Yoël Benharrouche 2. J’ai deux occupations, qui me permettent de tendre vers cette liberté, que je définissais comme un retour à son identité. Lorsque j’enseigne la Torah, j’essaie de trouver la véritable identité de mon peuple. Le judaïsme n’est pas une religion, c’est l’identité divine qui se dévoile par le peuple.

Dans mon travail artistique, je dois trouver ce que je suis à l’intérieur sinon, je n’effectue qu’une imitation.

Peindre, c’est être moi-même, exprimer qui je suis. Avec l’art, je peux atteindre des personnes qui ne viendront jamais m’écouter en tant que Rav. Pour moi, une exposition de peintures c’est un cours de Torah, sous une autre forme. Mais le but est toujours le même: révéler ce que je suis, ce que nous sommes. La Torah ce n’est pas un livre unique, chacun a reçu sa propre Torah, elle est

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“Je suis à la fois libre et en ‘’plantée’’ en nous, comme le disent nos Textes. La liberté, c’est de retrouver sa propre Torah, aller vers soi. C’est ce à quoi je tends dans mon travail d’enseignant et dans mon activité artistique.

3. En tant qu’artiste, je peux me sentir limité, parce que si je ne trouve pas la couleur qui correspond à ce que je veux exprimer alors c’est une forme d’exil. L’exil, sous toutes ses formes, est un obstacle au dévoilement de notre identité.

La liberté, c’est retrouver tous les éléments pour vivre selon notre vraie nature, la notion territoriale en fait partie mais aussi le métier que nous exerçons, qui n’est qu’une extension de notre être et nous sert à exprimer notre vérité.

Chaque année, nous sortons un peu plus d’Egypte.

David Sebban Journaliste. Directeur du site coolamnews Fort d’une solide expérience dans le monde des médias francophones, David Sebban a créé le site d’infos coolamnews.

Motivé par l’amour d’Israël et le souci d’une information p ro f e s s i o n n e l l e , i l oeuvre chaque jour pour diffuser des nouvelles originales et importantes pour comprendre la complexité du Moyen-Orient et les rapports en Israël et la Diaspora. A l’heure où l’on conteste de plus en plus la main-mise de la gauche au sein des organes de presse, David Sebban, nous confie son sentiment sur la liberté dont il jouit et qu’il se permet d’avoir dans un métier souvent attaqué de part et d’autre.

1. Chez nous les Juifs on aime bien définir un concept par son contraire. Et pour moi, le contraire de la liberté c’est l’esclavage. Mais une fois libre, encore faut-il pouvoir le rester ! C’est un combat de tous les jours, perpétuel, permanent, qu’on tente de conquérir progressivement, et qui n’est jamais définitivement acquis. « La liberté consiste à savoir que la liberté est en péril » disait Levinas. Tout le sens de l’Histoire humaine se trouve dans cette quête ultime.

maitriser cette liberté qui est un bien trop précieux”.

David Sebban Tout dire à condition d’être dans la bonne mesure et le respect. Lorsque la journaliste israélienne Oshrat Kotler conclue un reportage sur un cas isolé en affirmant que les soldats de Tsahal sont des sauvages, elle ne rend pas service aux idées qu’elle prétend défendre. Elle outrepasse ses prérogatives. En juge implacable, elle utilise la tribune qui est la sienne pour faire la leçon et se placer au-dessus du « petit peuple », qui la regarde.

3. En tant que juif ? Je réponds oui, évidemment. En France, un juif observant doit négocier sa vie en permanence.

Cacher sa kippa en fonction des quartiers ou pas. Travailler le chabbat et les fêtes ou pas. Participer aux repas non cachers entre collègues ou pas. Prendre le risque de s’afficher comme sioniste en public ou pas. Inscrire ses enfants à l’école juive pour les protéger ou pas, etc. A moins de décider de se fondre dans la masse et de conserver un folklore juif a minima à la maison, la vie d’un juif en France relève désormais d’une douce schizophrénie. Une fois en Israël, c’est Pessah, la fête de la liberté, tous les jours !

Alain Asseraf Producteur Alain Asseraf démontre chaque fois son talent de producteur, dans les choix de spectacles qu’il produit en France et en Israël. Il offre une variété de styles qui séduisent un large public.

Depuis le lancement de culturaccess.com, il s’est définitivement taillé une place de choix dans le monde du spectacle francophone en Israël. La liberté d’un producteur est-elle la même que celle d’un artiste? Que voit-on de làbas, que l’on ne voit pas d’ici? Il nous raconte.

1.La liberté est pour moi, une sensation, un état et une réalité.

Elle passe par la possibilité de s’exprimer, la faculté de faire des choix et d’être maitre de son destin. La liberté, c’est avoir la possibilité de se libérer du regard des autres, des contraintes extérieures. Il existe une connexion indéfectible et complexe entre liberté et bonheur.

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2. Je suis à la fois libre et en même temps je souhaite maitriser cette liberté qui est un bien trop précieux. Les journalistes et les contributeurs qui travaillent avec moi m’appellent « le grand censeur ». Je choisis les titres, je négocie certaines phrases qui selon moi, vont trop loin. Je dirige un média certes engagé, mais nous ne sommes pas un exutoire. Nous ne sommes là ni pour choquer ni pour transgresser. Je dis souvent que pour pouvoir toucher ses lecteurs, le journaliste doit être en liberté conditionnelle.

même temps je souhaite

Dossier spécial

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“Il existe une connexion indéfectible et complexe entre liberté et bonheur”.

Alain Asseraf 2. Les spectacles, les projets artistiques ont leur vie propre. Le producteur est un passeur d’émotions. Dans mon métier, j’ai bien sûr des contraintes, mais je me ménage des plages de liberté où je peux laisser mon instinct et ma volonté d’aider me guider.

Tout en étant extrêmement respectueux, je ne compose pas avec des contraintes puritaines, j’ai l’ambition d’un public pluriel. Cela étant, le champ d’expression artistique s’est réduit, ces dernières années. La censure est devenue importante, on ne peut plus tout dire. Les réseaux sociaux sont les grands responsables de ces restrictions. Ils constituent des caisses de résonnance importantes, personne ne veut y être jeté en pâture. Alors les artistes ont souvent tendance à s’auto-censurer.

Dans mon métier de producteur, je revendique tout de même une liberté importante. Sur les 36 spectacles que j’ai produits cette année, 20 étaient expérimentaux, des choix courageux. Au final, dans notre profession, ce qui valide un projet, ce sont les salles pleines.

Je sais que la liberté totale ne peut pas exister: les contraintes économiques et le goût du public sont des données impossibles à ignorer. Nous sommes toujours, au bout du compte, en lien avec les autres et des données externes. Mais, tout en prenant cela en compte, je me considère comme quelqu’un de très libre, avec comme seule limite, la liberté des autres.

3. Les restrictions que j’évoquais plus haut, sont valables à l’échelle mondiale, au regard du travail des artistes.

Dans mon activité, il existe des différences entre Israël et la France. En Israël, la base du public francophone est plus faible qu’en France, ce qui guide forcément mes choix. Le public francophone israélien est moins ouvert aux expériences. Je m’octroie quand même une forme de liberté et je constate que le public vient de plus en plus nombreux.

Ishay Ribo

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Shlomi Pinto

Chanteur, auteur, compositeur

Il a récemment fêté ses 30 ans mais il a déjà séduit un public qui traverse toutes les tendances de la société israélienne. Comment un chanteur, issu d’une famille orthodoxe, qui porte fièrement sa kippa et son attachement à la Torah a-t-il pu briser tous les préjugés.

Il se produit aujourd’hui devant un public varié, que ce soit à l’amphithéâtre de Césarée, ou dans les plus grandes salles d’Israël, et même à New York et à Paris.

La célébrité qu’il a acquise rapidement ne lui monte pas à la tête, c’est le fruit d’une réflexion posée et modeste sur son statut de star de la chanson qu’il nous livre.

1.La définition de la liberté passe par celle de limites, de cadre, dans lequel on fait évoluer cette liberté. Pour un Juif, il s’agit de la Torah, sans laquelle, il ne peut pas être libre. La sortie d’Egypte a symbolisé une liberté matérielle, aujourd’hui, nous sommes souvent esclaves de notions, d’outils qui nous imposent, même inconsciemment, notre façon d’être. Parfois, la liberté peut devenir un esclavage.

2. Quand on fait ce que l’on aime, on ne souffre pas d’aller au travail tous les matins. La difficulté réside dans la capacité à s’émouvoir chaque jour, à ne pas s’habituer à un état de fait, que l’on pourrait penser aller de soi. Quand on est dans son rêve, il est parfois difficile de prendre du recul. Le danger est de tomber dans le travers d’en vouloir toujours plus, de ne jamais être rassasié. On se retrouve alors dans une situation qui est l’inverse de la liberté.

Je pense, que ce qui me permet de trouver l’équilibre, c’est le cadre que j’évoquais. Chez moi, c’est la Torah mais aussi la famille. Tout se joue dans un dosage entre le profane et le sacré, entre la maison et le travail.

Dans mon travail d’écriture, je n’aborde pas certains sujets, non pas parce que je me l’interdis mais parce qu’ils ne me parlent pas. C’est vrai que lorsque l’on écrit et que l’on chante, on veut que cela touche le maximum de gens, on recherche le public. Mais je ne le vois pas comme une pression pour écrire ce qui ne me correspondrait pas. Je ne ressens aucune restriction de ma liberté artistique. Par ailleurs, je n’ai jamais encore vécu la situation où je dois me forcer à produire une chanson. J’écris toujours par choix, l’inspiration me vient sans m’obliger à cela.

Les seules restrictions à ma liberté sont peut-être la rançon de la gloire. Lorsque l’on devient connu, on ne peut plus se promener comme avant, prendre des vacances à l’hôtel avec sa famille. Les gens me reconnaissent, m’abordent. Il y a aussi toute la partie promotion, qui n’est pas ma partie préférée du travail.

Mais, c’est un des défis de ce métier que j’ai la chance de faire. Là aussi, il est important de constituer un équilibre, qui permet de surmonter ces limitations à la liberté.

C’est sur scène que je me sens le plus libre. Cet espace, ce lieu d’échange avec le public me procure un vrai sentiment de bien-être et de liberté.

3. Je reviens des Etats-Unis, j’étais en dehors d’Israël pendant 10 jours, et je me suis encore aperçu que ne changerai de pays pour rien au monde. Ma carrière est

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Dossier spécial

10 d’abord en Israël et j’en suis heureux. Le public est très chaleureux aussi à l’étranger, je me produis devant des salles immenses, ces sensations sont extraordinaires.

Surtout, il est incroyable de constater à quel point tous les regards sont toujours tournés vers Israël. Ce qui est sûr, c’est que les limitations que j’évoquais sur ma liberté de me promener, n’existent pas à l’étranger. Mais, malgré cela, chaque fois que je vais en France ou aux Etats-Unis, je suis convaincu que c’est en Israël que notre vie se joue et qu’elle est la plus libre. Et ce, même si pendant Pessah, la fête de la liberté, je suis tenu à quelques obligations professionnelles, puisque c’est la période des concerts, et je ne souhaite pas décevoir le public. Le 22 avril, je serai sur scène à Beth Gavriel, sur le lac de Tibériade. Le 24 avril, je reproduis, avec des nouveautés, le concept de concert séparé initié à Souccot. Deux concerts seront donnés au Binyané Haouma, à Jérusalem, un pour hommes, un pour femmes. Pour certains, cette formule est celle qui les libère le plus, leur permet de profiter pleinement du concert. Nous parlions de liberté, n’est-ce pas? Voilà aussi un domaine, où il convient de se l’accorder.

Olivier Guedj Humoriste

“C’est sur scène que je me sens le plus libre.

Cet espace, ce lieu d’échange avec le public me procure un vrai sentiment de bien-être et de liberté”. Ishay Ribo Il existe en France un chirurgien-dentiste chez lequel les gens font la queue et avec le sourire.

Olivier Guedj n’est pas un dentiste comme les autres puisque c’est un dentiste qui est un comique et qui remplit les théâtres parisiens! Il a aussi conquis la scène francophone israélienne. Cet homme à la double vie a de quoi nous raconter sur la liberté!

Alors peut-on être libre quand on a autant de cordes à son arc?

1. La liberté c’est pouvoir être son propre patron, disposer de son temps, choisir ses activités, maitriser son agenda. En d’autres termes, la liberté, c’est choisir comment disposer de son temps, avoir les moyens nécessaires pour ne pas se soucier du lendemain et surtout avoir la santé pour profiter de tout cela. Je parle d’expérience, puisqu’après une fracture de la rotule, j’ai été bloqué pendant 6 mois à la maison. Je peux dire que je ne me sentais pas libre pendant cette période. Pour être libre, il me semble qu’il convient d’avoir prise sur sa santé, son temps, son argent.

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Je ne suis pas religieux, mais je sais pourquoi il est important de dire modé ani, tous les matins. Rien n’est acquis dans la vie; la liberté se gagne chaque jour. Elle se construit aussi au sein d’espaces qui peuvent, au premier abord, nous paraitre réducteurs, comme la cellule familiale. En fait, la famille participe d’un équilibre nécessaire pour pouvoir être libre parce qu’elle contribue à un bien-être moral.

Finalement, on s’aperçoit que les gens qui n’ont pas fondé de famille, ne se sentent pas plus libres.

2. Pour ma part, en tant que dentiste, j’ai une profession qui me permet de réunir ses conditions, puisque je n’ai pas de compte à rendre à un supérieur hiérarchique et que matériellement, je gagne de quoi subvenir à mes besoins. Je peux être moi-même.

C’est ainsi, que grâce à cette liberté, j’ai pu réaliser mon rêve, celui de faire des one man show.

La scène est le plus grand espace de liberté, selon

11 moi. C’est une bulle où tout est permis. Sur scène, on peut avoir un rôle, que l’on ne peut dévoiler dans la vraie vie. Les limites du possible peuvent être repoussées, aller dans des recoins, qui seraient mal perçus si l’on n’était pas dans cet espace artistique. Dans ce lieu, on peut laisser libre cours à la fantaisie. Même si dans la vie de tous les jours aussi, on peut se permettre quelques écarts, sur scène, ce côté de la personnalité s’exprime avec force.

parler, et ce n’est pas parce que je m’auto-censure.

Toutefois, dire que je suis totalement libre ne serait pas exact. Ma ‘’double vie’’ m’impose des contraintes.

Je me fixe comme objectif d’écrire un nouveau sketch tous les trois mois. Le one man show implique d’écrire régulièrement, de réfléchir, de se renouveler.

La période d’écriture est une période de contraintes pour moi et mon entourage. Mais le résultat est un sketch qui me donnera encore plus cette sensation de liberté. En fait, je pense que pour pouvoir goûter à la liberté, il y a des règles auxquelles on doit se plier.

“La règle d’or pour

être libre, selon moi, c’est de ne jamais

Dans mon travail d’écriture, je me fixe des limites, mais je ne les perçois pas comme des restrictions à ma liberté.

Je n’aborde pas certains sujets, mais pas dans le but d’être dans un consensus.

J’écris en fonction de ce qui m’amuse, de ce qui me parle.

La politique, les sujets sociétaux ne m’intéressent pas dans mon travail d’humoriste. Je préfère parler de sujets plus légers. Si je fais cette activité c’est aussi pour m’évader du quotidien, pour m’élever au-dessus de ces problématiques. Je ne veux pas en

se prendre trop au

sérieux”. Olivier Guedj

3. Quels conseils donneriezvous à vos enfants pour être des adultes libres?

La règle d’or pour être libre, selon moi, c’est de ne jamais se prendre trop au sérieux. Il faut toujours avoir un regard décalé sur la vie, sur ses problèmes, sur soi-même. Sinon on se laisse broyer. La liberté c’est ce recul nécessaire pour pouvoir avancer.

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Parasha

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L ecture de la Thora Par Dr Michel Bensoussan

à Pessah

Chaque jour de la fête, nous sortons deux Sifré Thora.

Nous lisons dans le premier des textes chaque fois différents, relatifs à la fête de Pessah. Dans le second, nous lisons toujours le même texte. Une phrase mnémotechnique permet de suivre l’ordre des textes lus:1- Mechokh (tire) 2-Toura (un agneau) 3-Kadesh (sanctifie) 4-Bekaspa (par l’argent) 5-Pessol (sculpte) 6-Bemadbera (dans le désert) 7-Shelah (renvoie). En voici le détail: Premier jour de pessah et shabbat: «Mechokh»: (Exode 12-14-Sidra Bo): ..‫והיה היום הזה לכם לזכרון‬ Dieu explique à Moché comment les Hébreux devront tirer (Mechokh) l’agneau pascal pour le sacrifier quatre jours plus tard, lors de la sortie d’Egypte. On partage la lecture en 7 montées (puisque c’est chabbat).

Dans un second Sepher Thora nous lisons le Maphtir dans la paracha de Pinhas (nombres-28-16): ‫ובחודש‬ ..‫ הראשון בארבעה עשר יום‬qui décrit les sacrifices de Pessah.

La Haftarah (Josué chapitre 5-2) relate la circoncision du peuple entrant en terre d’Israël.

Second jour (dimanche): «Toura» (Lévitique 22-26Sidra Emor-): ..‫שור או כשב או עז‬ Un agneau (Toura) ne peut être sacrifié qu’après son huitième jour. Description des trois fêtes: Pessah, Chavouot et Souccot. Ce texte est partagé en trois montées (car nous sommes Hol-Hamoed).

Dans un second Sepher Thora nous lisons le même texte de la paracha Pinhas lu la veille, sur les sacrifices de Pessah, mais en sautant les 3 premiers versets (nombre 28-19). On commence donc par: ...‫והקרבתם אשה עלה‬ Il n’y a pas de haftarah pendant le Hol-Hamoed.

Troisième jour (lundi): «Kadesh» (Exode chap. 13- fin de la Sidra Bo): ..‫קדש לי כל בכור‬ Tout premier né est sanctifié (Kadesh). Ce sont deux textes qui sont également écrits dans les tefillins. Ils sont partagés en trois montées.

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Dans le second Sepher, comme la veille, nous lisons : ‫הלע השא םתברקהו‬...

Quatrième jour (mardi): «Bekaspa» (Exode-2-24milieu de la Sidra Michpatim): ...‫אם כסף תלווה את עמי‬

Si tu prêtes de l’argent (Bekaspa), n’opprime pas l’emprunteur. Le texte qui relate des lois diverses se termine par le rappel des trois fêtes. Il est partagé en trois montées.

Dans le second Sepher, nous lisons, comme la veille: ..‫והקרבתם אשה עלה‬ Cinquième jour (mercredi):«Pessol» (Exode -34Sidra Ki -Tissa): ..‫פסל לך‬ Après la faute du veau d’or et le pardon, Dieu demande à Moché de tailler (Pessol) deux nouvelles tables pour y inscrire, à nouveau, les 10 paroles.

Le texte est partagé en trois montées.

Dans le second Sepher on lit comme la veille: ‫והקרבתם‬ ..‫אשה עלה‬ Sixième jour (jeudi) : «Bemadbera» (Nombres-9- Sidra Behaalotekha) ..‫וידבר ה’ אל משה במדבר סיני‬ Le peuple fête Pessah dans le désert (Bemadbera) la seconde année de la sortie d’Egypte. Pour ceux qui ne peuvent accomplir le sacrifice pascal, ils le feront un mois plus tard, lors d’un «second Pessah». Le texte est partagé en trois montées.

Dans le second Sepher, comme la veille, on lit: ‫והקרבתם‬ .. ‫אשה עלה‬ Septième jour (vendredi- 2ème fête): «Shelah» (Exode- 13-17- Sidra Bechalah): Nous lisons le passage de la mer des joncs et la Shira, le cantique de la traversée, puisqu’elle s’est déroulée le septième jour de la sortie d’Egypte. Le texte est partagé en cinq montées car nous sommes un jour de Yom-Tov. Dans le second Sepher, nous lisons le Maphtir comme la veille: ..‫והקרבתם אשה עלה‬ La haftarah est lue dans le livre de Samuel 2 (chap. 22.)

C’est le cantique de David à la suite de sa délivrance de la poursuite du roi Saül.

Chabbat Chemini: (Ce n’est plus Pessah!). Nous lisons la Sidra shabbatique qui relate l’inauguration du Michkan. Partagée évidemment en sept montées, elle est suivie de la Haftarah dans Samuel 2 chapitre 6.

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Pessah

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ou la Délivrance Pessah

de la Parole Par Rav Yirmiah Achéroff

La Torah nous décrit qu’au début du processus de Géoula, Moché dit à Hachem : «Les enfants d’Israël ne m’ont pas écouté et Pharaon m’écouterait, moi qui ai la parole embarrassée ?». Littéralement il est question de «Orlat Séfatayim» c’est à dire que le Verbe de Moché est bouché et recouvert, à l’instar de la Orla qui recouvre l’endroit de la Brit Mila.

Le problème de Moché est, en réalité, celui du Peuple ; Moché étant équivalant au Am Israël tout entier, son handicap reflète le handicap du Peuple. Nous constaterons, en revanche, qu’au moment de Matan Torah la Parole de notre Maitre sera guérie comme nous l’enseignent nos Hahamim (Traité Chabbat 88a). Moché qui auparavant se définissait comme ayant la «bouche lourde» et n’étant pas un «homme de paroles» se retrouve, comme par miracle, délivré et révèlera ses véritables talents d’orateur lors du livre de Dévarim (1,1) «Voici les paroles que Moché

adressa à tout Israël». La sortie d’Égypte n’est autre que le Libération de la Parole du Am Israël.

Qu’est-ce que la Parole ?

La Parole est cette faculté réservée uniquement à l’être humain qui lui permet d’extérioriser ses pensées et de pouvoir communiquer avec son entourage. Le Monde tout entier a été créé avec la Parole Divine « Car Il (Hachem) a parlé, et tout fut» (Téhilim 33,9). L’Homme a le pouvoir de construire et, malheureusement, aussi de détruire par sa parole, comme nous le constatons lors des Parachiot Tazria et Métsora que nous venons de lire ces dernières semaines.

La «Galout de la Parole» est cette situation qui ne permet pas à l’homme d’exprimer le fond de sa réflexion, situation qui restreint donc la Parole à rester uniquement sous forme de pensée. Il arrive parfois qu’une personne ne puisse pas s’exprimer librement car les gens qui l’écoutent ne sont pas aptes à le comprendre.

Il ne s’agit donc pas uniquement d’un problème physique mais également, et surtout, spirituel : le Verbe de Moché était enfoui car l’environnement et la situation dans lesquels se trouvent le Monde l’empêchent de dévoiler la profondeur de son discours «. Pharaon répondit : «Quel est cet Éternel dont je dois écouter la parole en laissant partir le Am Israël ? Je ne connais point l’Éternel « (Chémot 5,2).

La non-écoute des propos de Moché de la part du Roi d’Égypte résulte du dédain et du manque de respect visà-vis de la Parole Divine. Le but des dix plaies sera donc de faire connaitre et de dévoiler pleinement à ce Pharaon l’existence, la présence et l’omnipotence du Créateur.

La clé de la Délivrance n’est autre que la connaissance (Daat) du Maitre du Monde :

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« La Terre sera pleine de la connaissance de Dieu, comme l’eau abonde dans les mers» (Isaïe 11,9) ou encore « Et ils n’auront plus besoin ni les uns ni les autres de s’instruire mutuellement en disant : Reconnaissez l’Eternel ! Car tous, me connaîtront, du plus petit au plus grand» (Jérémie 31,33).

C’est ce même Pharaon qui, interpellé par Hachem, « afin que tu saches que nul ne m’égale sur toute la terre» (Chémot 9,14) reconnaitra par la suite la toute-puissance Divine « Qui t’égale parmi les forts, Éternel ? Qui est, comme toi…».

C’est la raison pour laquelle tous réunis, le soir du Seder, avons la Mistva de raconter encore et encore le récit de cette fabuleuse et miraculeuse Délivrance, telle que

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nous le demandent nos Sages: « Aussi, même si nous sommes tous sages, tous comprenant, tous connaissant la Torah, nous sommes encore obligés de discuter de la Sortie d’Égypte ; et celui qui fait la narration de la Sortie d’Égypte plus longuement est digne de louanges» (Haggada de Pessah).

Cette idée sera développée, plus tard, de manière très concise par le Ari Z»al : Pessah Pé Sah (la bouche qui raconte), délivrer et dévoiler par notre parole la grandeur de notre Créateur.

Rabbi Yéochoua disait «Ils (Le Peuple Juif) ont été délivrés au mois de Nissan et ils seront délivrés, à la fin des Temps, au mois de Nissan (Traité Roch Hachana 11a).

Pessah Cacher Vésaméah’.

Rav Yirmiyah Achéroff Yéchivat «Or Vichoua», Haïfa

20/04/2019

20/04/2019

Questions/Réponses

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ERav répond Par Rav Azriel Cohen-Arazi

t quand le Pessah

Question 1 : Cher Rav, quelle est la différence, au plan halakhique, entre les Matsot faites main et les Matsot faites machine ? D’autre part, est-il obligatoire de consommer le soir du Séder des Matsot faites main ?

Réponse : Concernant le soir du Séder, il est obligatoire d’utiliser des Matsot faites main. En effet, les Matsot dont on se sert pour s’acquitter de la Mitsva d’ordre toranique ordonnant de consommer de la Matsa le soir du Séder doivent impérativement avoir été confectionnées « Léchèm Mitsva », c’est-à-dire dans l’intention qu’elles l’aient été dans ce but. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle dans les fabriques de Matsot de ce type est requise la présence d’un responsable dont la fonction est de rappeler à chacun des employés, tour à tour et à tout instant, qu’il doit

avoir l’intention d’agir Léchèm Mitsva. Puisqu’il est évident que l’on ne peut demander à des machines de fonctionner dans cette intention, vous comprenez pourquoi l’utilisation de Matsot confectionnées de cette manière, le soir du Séder, est problématique.

Venons-en à présent à la consommation de Matsa, non pas lors de la veillée du séder, mais tout au long de la Fête. Que vaut-il mieux privilégier, les Matsot faites main ou celles faites machine ? A ce propos les avis sont partagés. Certains pensent qu’il est bien de consommer des Matsot faites main, non pas parce qu’elles ont été confectionnées Léchèm Mitsva, mais en se fondant sur l’idée que tout acte manuel, inspiré par la crainte de D. sera plus précis et plus méticuleux que celui exécuté par une machine. Ceci étant, d’autres sont d’une opinion contraire et sont d’avis que les machines dont nous disposons de nos jours sont à ce point sophistiquées qu’elles l’emportent, et de loin, en termes de fiabilité, sur l’acte manuel d’un homme, aussi inspiré soit-il par la crainte de D. En conclusion, il ressort de ce qui précède que ces deux approches sont légitimes, ce qui donne à chacun l’opportunité d’utiliser les Matsot de son choix tout au long des autres jours de la Fête.

Question 2 : Est-on autorisé à manger de la Matsa la veille de Pessa’h ?

Réponse : La Halakha stipule qu’il nous est interdit de consommer de la Matsa à partir de la veille de Pessa’h, et ce, afin que nous soyons dans son attente lorsqu’elle se présentera à nous le soir du Séder. Encore faut-il s’entendre sur les définitions qu’il convient de donner, dans ce contexte, aux notions « Veille de Pessa’h » et « Matsa ».

La notion « veille de Pessa’h » fait l’objet d’une controverse entre les décisionnaires. Tandis que selon certains d’entre eux, il est question du matin du 14 Nissan, selon d’autres il s’agit de la veille au soir du 14. En pratique, si mieux vaut, dans la mesure du possible, s’aligner sur ce second avis, il est possible cependant, en cas de grande nécessité, de s’appuyer sur le premier, plus permissif, qui autorise la consommation de Matsa jusqu’au matin du 14 Nissan.

Concernant la notion de « Matsa » tous les décisionnaires s’accordent à dire que seule la Matsa « authentique », celle ne comprenant dans ses ingrédients que de la farine et de l’eau est interdite à la consommation la veille de Pessa’h. Par contre, il sera permis de consommer celle dénommée « Matsa Achira », à savoir celle comprenant, en plus de ses ingrédients de base, du vin et/ou des jus de fruits. En effet, dès lors qu’il nous est impossible de nous acquitter de la Mitsva enjoignant de consommer de la Matsa le soir du Séder au moyen de Matsa Achira, mais uniquement au moyen de Matsa « authentique », seule la consommation de cette dernière sera interdite dès la « veille » de Pessa’h, et non pas celle de Matsa Achira.

Sur SA NOUVELLE ADRESSE www.torahacademy.co.il vous pouvez poser vos questions au Rav et consulter toutes les autres rubriques de son site.

Région La Côte 20/04/2019

Pessah

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Par Rav Itshak Peretz

Matsot, Mitsvot

Il est écrit ‫“ תֹו ַּ​ּצמַה תֶא ֶּם ְת ַר ׁמְשּו‬vous garderez les matsot‘’, et Rachi de commenter: ne lit pas les matsot mais les mitsvot. Nombre de commentateurs en déduisent que celui qui garde Pessa’h avec minutie, ne fautera pas toute l’année. Mitsvot et matsot en hébreu s’écrivent de la même façon, ce n’est pas un jeu de mots mais un message d’une dimension peu commune.

Pourquoi spécialement Pessa’h? En quoi cette mitsva garantit à l’homme qu’il ne fautera pas tout au long de l’année? Quel message se cache derrière la destruction absolue du hamets?

Pessa’h comprend, entre autres, l’obligation de détruire toute forme de ‘hamets physique, mais également en notre cœur, tout défaut: le yetser Hara, et toute forme d’orgueil qui nous empêche de percevoir l’Eternel, sa Torah, ou bien même notre nechama, notre âme Divine.

La matsa c’est le “bitoul”, l’annulation; le ‘hamets c’est le “moi” qui conduit à tous les problèmes, aux fautes commises par volonté de satisfaire ses envies, ses désirs, céder à la colère, qui découle d’une absence de compréhension que tout ce qui nous arrive vient de D-ieu, tout simplement. Tout comme l’orgueil, le ‘hamets est gonflé, il occupe tout l’espace. Et, comme le disent nos Sages dans la guemara de Sotah, “D-ieu ne réside pas chez l’orgueilleux”.

La matsa, symbole d’annulation absolue, vient nous enseigner de cesser d’être centré exclusivement sur nous, afin de faire place à notre âme, à D-ieu, en étant à l’écoute de notre spiritualité.

De façon générale, la Torah nous met en garde contre les ‘houmrot, l’excès dans les mitsvot. Selon nos Sages, tout rajout est l’expression d’un manque. Car par la ‘houmra l’individu se place au-dessus de la Torah, pour la “parfaire”, comme il est écrit ‫ערוג ףיסומה לכ‬, celui qui ajoute retire. Or, à Pessa’h, il n’est non seulement pas interdit d’ajouter comme pour les autres Mitsvot, mais il est même recommandé d’en faire toujours plus. Dans la soumission à D-ieu il n’y pas de limite, à tel point que nos Sages disent à propos de Pessah: ‫הכרב וילע אובת רימחמהו‬, celui qui ajoutera sera béni! Tout excès est dangereux… sauf à Pessa’h.

L’annulation complète devant D-ieu est illustrée, dans le Mikdash, par cette exigence que le Cohen et le Korban ne doivent avoir aucun défaut physique, car expression d’une séparation, d’une distance, entre D-ieu et sa créature. En effet, le corps n’est que l’enveloppe de l’âme, le vrai Moi. Et lorsque l’individu n’a pour toute préoccupation que de se fondre en D-ieu, alors son corps réintègre le degré d’être “à la ressemblance de D-ieu”, à son image, c’est-à-dire parfait, sans défaut. Tel Moshé Rabbenou, de qui il est dit qu’il était “l’homme le plus humble sur la surface de la terre”.

Ainsi après avoir parlé avec D-ieu comme un homme parle à son semblable, le visage de Moshé revêtit une lumière particulière, son corps exprimait son degré spirituel, sans aucun écran.

Le Cohen et le Korban sont la représentation, dans notre monde, du ‘hessed et de la gvoura. Leurs sources spirituelles est l’axe de droite, pour le Cohen, et l’axe de gauche, pour la bête.

Ces deux axes représentent, comme tout extrême, un danger de déviation. L’imperfection physique du Cohen ou du Korban, signifie un éloignement par rapport à D-ieu, et donc un dangereux rapprochement vers le mal, la sitra ahara ‫ארטס‬ ‫ארחא‬.

Par contre, le végétal ne demande pas d’union comme l’homme ou l’animal, et n’est pas mis en danger par ces forces, car attaché à l’axe central, celui-ci étant éloigné des dangereux extrêmes, et représentent l’équilibre absolu, ainsi que le sel, obligatoire pour tout Korban (on a donc ici les quatre groupes que sont l’être parlant, l’animal, le végétal et le minéral).

Pour personnifier ces références, Avraham représente le ‘hessed dans le monde, en étant le premier Juif, il est le premier de la chaîne, l’homme parlant à D-ieu. Il se trouve être dans l’axe de droite, celui du hessed, et ce, à son paroxysme, dans “l’excès”. Il donne donc naissance à Ishmaël, être dangereux par son aspect de ‘hessed qui n’en est pas un, et est en fait, le représentant du Hessed du côté du mal. Ainsi Its’hak, qui était la gvoura dans le monde, donna naissance à Essav, symbole de la fausse gvoura, elle aussi, dans le côté du mal, car “excessif” dans sa sfira, sa couleur. Yaakov donna naissance au peuple Juif dans son intégralité, avec ses qualités et ses défauts, mais sans aucune déperdition, comme ce fut le cas pour Avraham et Its’hak.

Avraham de fait c’est le côté droit, le premier Cohen. Itzhak lui, est le sacrifice entier ‫המימת הלוע‬. Yaakov est l’axe central, le meilleur des Avot, symbolisant le végétal, car n’ayant pas “perdu” de fils, tout comme la plante n’a pas de risque de “défaut” à l’encontre du Cohen (Avraham) et du sacrifice animal (Its’hak) En s’annulant face au Créateur, l’homme est lui-même, puisque ceux qui s’y sont attachés sont devenus des géants, aux yeux de toute l’humanité.

De fait, celui qui prend sur lui d’accomplir les mitsvot de Pessa’h à leur plus haut niveau, se place dans une situation d’annulation absolue, et intègre cette annulation au point de ne faire qu’un avec D-ieu, incapable de transgresser sa parole, puisque chaque pensée, parole ou action est inspiré par le Créateur lui-même.

D’où cette déclaration incroyable et des plus surprenantes, “qui garde la fête de Pessah avec les plus grands scrupules, est garanti de ne pas fauter”, car celui-ci, et c’est là le message bien au-delà de la pratique de la mitsva évidemment, se place en fait, en situation de bitoul, d’annulation absolue devant D-ieu, il pourra alors ressentir dans chacune de ses respirations, de ses pensées, paroles, et actions, le souffle de D-ieu.

Il sera alors lui-même, (la matsa), à l’inverse de l’orgueilleux, du coléreux, qui font barrage à la she’hina, et ne peuvent que devenir grossiers chaque jour un peu plus (le ‘hamets) car symbole de la sortie d’Egypte matérielle ou spirituelle, ou de tout autre pays, qui les attire par ses fausses lumières, qui attire leur corps et non leur âme, contrairement à la terre d’Israël, “l’année prochaine à Jérusalem”! ville spirituelle, notre ville.

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a solution pour vos ados Le lycée Maïmonide

Le nouveau lycée Dati Maïmonide Mikvé Israël, créé en 2016, est un établissement homologué, reconnu aussi bien par le ministère de l’éducation français que par le Misrad Hahinouh en Israël.

Dirigé par Sylvia Elbaze, ex directrice Maïmonide Boulogne, le lycée accueille des élèves issus de l’Alyah francophone. L’établissement assure aux jeunes ados la continuité de leur cursus scolaire et la préparation au bac, sachant que le diplôme français est reconnu par toutes les universités en Israël et partout dans le monde.

LPH : Pouvez-vous nous expliquer ce modèle de l’école juive française en Israël ?

Sylvia Elbaze : Le souci premier d’une famille qui arrive en Israël est de trouver la bonne école pour chacun de ses enfants, une école qui porte des valeurs de transmission et de respect de la tradition juive et qui, bien sûr, dispense un enseignement de qualité. Fort de ce constat, le Président du groupe scolaire Maïmonide Rambam à Boulogne, Claude Sarfati , en partenariat avec l’Alliance Israël /Kiah, décide de répondre à ce besoin et crée le lycée Maïmonide Mikvé Israël.

Nos élèves ont cours de 8 h à 17 h. Les journées commencent par la tefila et des cours de Kodech puis ils ont leurs cours d’enseignement général avec une pause-déjeuner au restaurant du campus de Mikvé Israël. L’enseignement général est assuré par des professeurs certifiés et agrégés, qui ont tous une grande expérience de l’enseignement en France et qui, eux-mêmes, ont fait l’alyah. Un accompagnement personnalisé et du soutien scolaire sont au programme.

Nous organisons des examens blancs et des stages de révision pour les classes de première et de terminale.

Dans l’essentiel de nos pratiques quotidiennes, nous travaillons comme nous le faisions dans les écoles juives en France. Nos élèves se retrouvent dans un système éducatif sans rupture ni perte de repères.

LPH : On peut se poser la question sur l’intérêt de continuer sa scolarité en Français ?

Sylvia Elbaze : L’arrivée en Israël pour un adolescent peut être une fracture sociale, psychologique. Les parents sont souvent accaparés par les difficultés liées à leur installation et n’ont pas toujours le niveau de langue leur permettant de continuer à suivre la scolarité

Enfin, la solution idéale pour vos ados en Israel : Un lycée Dati sur le modèle de l’école juive à la française. de leurs enfants comme ils le faisaient en France. Il est extrêmement rassurant de permettre la continuité des études quand l’élève n’est plus qu’à trois ans ou moins du Bac. Nous réintégrons même des jeunes qui sont arrivés à 13-14 ans dans des classes israéliennes et qui, même s’ils acquièrent rapidement des rudiments d’hébreu, ne s’y épanouissent pas. La scolarité en français permet aux élèves la parfaite compréhension des enseignements, un échange avec les professeurs et l’assurance qu’ils passeront un très bon bac. Le Baccalauréat français est valorisé en Israël et tous les instituts universitaires reconnaissent sa qualité et son niveau. Allier un enseignement de kodech de qualité et viser l’excellence en enseignement général est notre premier objectif.

LPH : Que faites-vous pour permettre aux jeunes de s’intégrer dans la société israélienne ?

Sylvia Elbaze : L’intégration en Israël passe d’abord par la maîtrise de la langue. Les élèves ont dans leur emploi du temps des heures d’oulpan et sont répartis en deux groupes, selon leur niveau. Nous avons également mis en place un programme d’éducation informelle.

Différentes activités sont organisées parmi lesquelles : visites de musées, voyage de la mémoire en Pologne, Bac Bleu Blanc avec les écoles juives françaises, activités de volontariat etc. En plus de ces activités, les élèves profitent du fait que le lycée est installé dans un lycée israélien pour favoriser des rencontres avec des camarades israéliens, faire des voyages avec eux, notamment le Massa Israeli ou le Massa Zehouth.

Certains de nos élèves sont internes et ont encore davantage d’activités avec les élèves israéliens. Ils vivent une expérience sans égal sur le campus historique de Mikvé. Nous avons notre propre équipe d’encadrement avec laquelle nous sommes en relation tous les jours.

L’internat est une solution idéale pour les jeunes, que leurs parents vivent ou non en Israël.

Enfin nous veillons à apporter à tous nos élèves un maximum d’informations sur l’armée, le sherout leumi, l’entrée aux universités et les tests psychométriques.

C’est pourquoi nous organisons un cycle de conférences et nous suivons l’élaboration de leur projet personnel d’orientation dans notre beau pays.

Pour partir du bon pied en Israël, il ne vous reste plus qu’à nous contacter : Maimonide-mikve@gmail.com Sylvia_elbaze@mikveisrael.org.il +972 (0) 35020636/52 Et plus d’infos sur www.maimonide-mikve.com

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Immobilier

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raisons pour choisir Carmay Hanadiv

Carmay Hanadiv est un projet immobilier unique qui propose aux nouveaux (et anciens) immigrants de France, de nombreux avantages. En voici les principaux.

L’emplacement – vous offre une qualité de vie sans compromis.

Topographie particulière près de vastes forêts.

Accès rapide vers toute destination et de toute provenance.

A 30 min. de Tel-Aviv et 40 min. de Jérusalem.

A 15 min. des plus belles plages d’Israël (Nitzan, Ashdod, Ashkelon).

Les logements à Carmay-Hanadiv Plus de 400 familles ont déjà acquis un logement à Carmay-Hanadiv.

Grand choix d’appartements haut-de-gamme – 3-4-56 pièces et penthouses - avec prestations techniques élevées à des prix attractifs. Comme exemple: un T4

à partir de NS 1,200,000 (~288,000 Euros).

La Communauté Communauté chaleureuse et conviviale issue du Garin Torani qui sera heureuse d’accueillir ses frères et sœurs et de leur apporter un soutien à tous les niveaux pour une intégration réussie. Plusieurs familles francophones se sont déjà installées dans ce nouveau quartier. Le Rav Yoël Kling sera heureux de vous apporter un encadrement spirituel, donner des cours de Thora, etc.

Les établissements scolaires Carmay-Hanadiv est entouré d’excellents établissements scolaires de toutes tendances.

De nombreuses activités extra-scolaires (généreusement subventionnées par la société) sont prévues pour les enfants de tout âge : pour ne citer qu’un exemple: des movements de jeunesse – un grand centre sportif – ateliers de travaux manuels – ateliers de musique, théâtre etc.

HUB Emploi Qualita vous apportera son soutien pour vous aider à trouver un emploi.

La région de Carmay-Hanadiv est en plein essor industriel et high-tech. Par exemple, la société Intel investit 5 milliards de dollars pour son nouveau centre à Kiriat-Gat. (à 15 min. de Carmay-Hanadiv).

Ouverture d’un nouveau centre hospitalier à Ashdod.

Ouverture de nouveaux établissements scolaires, etc…

La Mairie de Kiryat-Malachi.

La municipalité et Eli Zohar en tête ont défini l’Alya et l’intégration réussie comme objectif ultime.

Région La Côte 20/04/2019

Elle soutient le projet d’accueillir des Olim et offre la possibilité d’étudier dans un Oulpan sur place.

La ville est en plein essor avec la construction d’un grand centre sportif ainsi que de nombreux autres projets.

Conseil juridique – Ouriel Boubli – Avocat et notaire – (parlant français et hébreu) se met à votre disposition pour vous aider à l’achat d’un appartement.

Pour tout renseignement, contactez: Tanya Marantz-Botschko Portable: 054-5405603 Mail: tanya@carmay-hanadiv.co.il

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20/04/2019

Consommation

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Par Guitel Ben-Ishay

“Tout le monde en a un, sauf moi’’

Valérie Halfon

‘‘Tout le monde en a un, sauf moi’’ est le titre du nouveau livre de Valérie Halfon, aux Editions Albin Michel. C’est aussi une phrase que tous les parents ont entendue et qui peut mettre mal à l’aise.

La conseillère en budget nous offre un guide détaillé de ce qu’il faut répondre et de la manière de prévenir ce genre de remarques, dans une société où les nouvelles technologies rendent nos enfants toujours plus vulnérables aux dangers de la surconsommation.

Des Youtubeurs de 5-6 ans Si Valérie Halfon, conseillère en budget, a fait un livre de ce vaste sujet, c’est parce qu’au fil de ses rencontres, elle s’est aperçue que ce problème, pourtant connu, a pris un tournant dramatique ces dernières années avec l’avènement des réseaux sociaux. ‘’Les marketeurs redoublent d’inventivité pour toucher nos enfants de plus en plus fort et de plus en plus tôt’’, constate-t-elle, ‘’On trouve des tablettes pour des bébés de 1an, alors même que la nocivité des écrans avant l’âge de 3 ans, a été démontrée’’.

Le placement de produits a toujours existé dans les films et séries, mais de nos jours, c’est encore plus

insidieux avec ce que l’on appelle les youtubeurs ou les influenceurs: ‘’Ce sont des jeunes, parfois même très jeunes, qui se filment ou se font filmer par leurs parents ou leurs amis, pour faire la promotion d’un vêtement, de maquillage, de jeux vidéo ou autres. Les marques n’ont même plus besoin de faire le travail’’. Ces films accessibles à tous sur la toile ne manquent pas d’inciter nos enfants et adolescents à se procurer ces produits, sous peine de se sentir hors-jeu. Ils s’identifient à ces ‘’stars’’ auto-proclamées du net, et cela commence dès l’âge de 5 ou 6 ans. ‘’Il en va de même pour tout ce qui tourne autour des jeux vidéo, basés sur une dose forte d’adrénaline et la création d’une convivialité virtuelle.

On pousse les enfants à acquérir tous les produits dérivés. L’enfant se trouve soumis à une double pression, très forte, commerciale et sociale’’, ajoute Valérie.

La solution: promouvoir la vraie valeur de la vie Dans son ouvrage, Valérie Halfon parcourt en détails, quatre domaines dans lesquels la surconsommation des enfants et des adolescents est à surveiller: l’alimentation, la mode et la beauté, les écrans et les loisirs.

Région La Côte 20/04/2019

‘‘Pour éviter de tomber dans les pièges de la consommation déraisonnable, il convient d’établir une communication saine entre parents et enfants’’. Le livre vient nous donner des conseils pratiques en la matière. ‘‘Les réseaux sociaux rendent, en fait, nos enfants malheureux. Il faut attendre le plus possible avant de leur mettre ces outils dans les mains. Et justement, leur faire comprendre qu’il s’agit d’outils pour servir leurs sources d’intérêt. Ils peuvent aussi être le support de jeux éducatifs. Nous devons savoir contrôler la technologie et non l’inverse’’.

Pour l’auteur, la joie vient des choses simples et c’est son expérience auprès de nombreuses familles en proie à des difficultés financières, qui lui permet d’affirmer cela. ‘‘Nous devons apprendre la gratitude et la simplicité à nos enfants. Ne pas tout avoir, tout de suite, vivre des frustrations, c’est la clé du bonheur. Ce n’est pas facile, mais il est possible d’aller à contre-courant de cette société de consommation et de l’immédiateté, sinon nos enfants seront d’éternels insatisfaits’’.

Pour se procurer l’ouvrage: Sites de la FNAC et AMAZON

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Ed'Israël Par Shraga Blum

n direct

Extraits de la presse israélienne Incendies : Israël vient en aide à l’Ethiopie (Aroutz 20)

De violents incendies font rage depuis deux semaines dans le Parc naturel Simien, au nord de l’Ethiopie. À la demande du chef du gouvernement éthiopien Dr. Abyi Ahmed, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a ordonné d’envoyer une délégation de pompiers et de spécialistes des incendies de forêts pour aider leurs collègues éthiopiens. La délégation, qui s’est envolée vendredi, est commandée par le chef Tzion Shankor, originaire lui-même d’Ethiopie. Sur place, l’ambassade d’Israël et le ministère des Affaires étrangères fournissent à la délégation tout ce dont elle besoin. Le Parc naturel Simien a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco en 1978 notamment parce qu’il renferme des espèces animales très rares.

L’initiative israélienne qui a conquis le monde (Srugim)

Région La Côte 20/04/2019

En 2007, la femme d’affaires et philanthrope israélienne Shary Arisson initiait le «Yom Ma’assim Tovim» (Good Deeds Day / Journée des bonnes actions). Il s’agissait de mobiliser non seulement les organisations caritatives et humanitaires mais aussi les simples citoyens à faire quelque chose au service de la société. Très rapidement, cette idée a été appliquée non seulement en Israël mais chaque année dans de plus en plus de pays de tous les continents.

Cette année, la journée a été marquée dans 108 pays à travers toute la planète: de Taïwan au Ghana en passant par Haïti, l’Italie, la Mongolie, l’Argentine ou les cinquante Etats américains. Pour 2019, huit nouveaux pays se sont joints à cette belle initiative made in Israel.

Trump déclare les Gardiens de la Révolution «organisation terroriste» (Israël Hayom) Le président américain a décidé d’inclure les Gardiens de la Révolution, bras armé et protecteur du régime islamique, dans la liste des organisations terroristes.

C’est la première fois qu’une organisation directement liée à un Etat est ainsi qualifiée par les Etats-Unis.

Donald Trump a précisé que la force Al-Quds, responsable des «opérations extérieures» des Gardiens de la Révolution, est également visée par cette mesure.

Son chef, Qassem Suleimani, est accusé par les USA d’être responsable de la déstabilisation croissante du

Moyen-Orient. Cette décision américaine entraînera non seulement des mesures contre les Gardiens de la Révolution eux-mêmes mais aussi contre des pays, organisations, institutions ou personnes qui seront en contact avec eux.

Elections 2019 : Yaïr Lapid mauvais perdant (Aroutz 7) Lors de la conférence de presse donnée au lendemain des élections par les quatre leaders du parti Bleu-Blanc, Yaïr Lapid s’est montré particulièrement mauvais perdant et agressif. Il a promis que le parti BleuBlanc allait « pourrir la vie » de la coalition et de Binyamin Netanyahou durant la nouvelle législature et averti que la Knesset allait devenir « un champ de bataille ». Malgré les nombreuses réactions qui ont suivi ses propos, le président de Yesh Atid a persisté et signé en réaffirmant que « ce sera encore pire » que ce qu’il a dit lors de la conférence de presse. « Nous sommes là pour préparer notre victoire lors des prochaines élections », a-t-il également dit lors de cette conférence de presse.

photo by Flash90

Revue de presse

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Suède: une entreprise israélienne construira la première route électrique (Maariv) La compagnie israélienne ElectReon Wireless Ltd, spécialiste des réseaux électriques pour transports publics, a remporté un appel d’offres pour la construction de la première route électrique en Suède à destination des transports publics et camions. ElectReon Wireless Ltd a développé une technologie pour routes électriques, infrastructure qui permettra aux véhicules électriques de recharger leur batterie de manière automatique tout en circulant. Dans une première étape, un projet-pilote consistera en la construction d’une route électrique longue de 1,6 kilomètre, première portion d’un axe de 4,1 kilomètres qui reliera l’aéroport de Visby à la ville du même nom, situés sur la côte ouest de l’île suédoise de Götland, en mer Baltique, entre la Suède et la Lettonie. Ces nouvelles techniques contribueront grandement à la réduction des émissions polluantes des véhicules lourds.

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20/04/2019

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Recette de Cakes et doigts de Pessah par Betty Souffan Sagroun

Ingrédients: • • • • • • •

250gr de fécule de pomme de terre 250 gr de farine de matza 3 œufs 200 gr de sucre en poudre 1 verre d’huile 1 paquet de sucre vanillé 1 paquet de levure chimique cacher lepessah

Préparation:

Région La Côte 20/04/2019

1er ETAPE: Mélanger tous les ingrédients et pétrir un court instant.

2eme ETAPE

Huilez les mains et former les cakes et doigts.

3eme ETAPE: Enfourner à 180 ° pendant environ 10 min.

4eme ETAPE: Surveiller et retirer du four dès coloration.

Pessah' cacher vesameah !

Page préparée by Vanessa Fedida Retrouvez nos recettes sur la page Facebook: "Partageons nos recettes sucrées et salées"

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13/04/2019

Nutrition

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O n est foutu on mange trop’’ ‘‘

Par Orlie Nabet

Vous connaissez certainement cette chanson d’Alain Souchon ‘‘on est foutu on mange trop’’ , ô combien actuelle et vraie.

Nous sommes sollicités pour manger tout le temps.

On mange par envie, par gourmandise, on mange quand on est triste, quand on est gai, quand on est en bonne compagnie…

Nous passons du sucré au salé, des apéritifs aux buffets de dessert…

Toutes les occasions sont bonnes.

Mais est-ce que nous mangeons parce que nous avons faim ?

A priori la question ne se pose pas, mais en réalité ce n’est pas toujours le cas.

A force de manger à pas d’heure, nous avons perdu la sensation de faim, et c’est bien dommage; notre rapport à la nourriture a complètement changé, et nous nous sommes déréglés.

Je suis toujours étonnée, lors de consultations, quand je demande au patient ce qu’il a mangé la veille par exemple; il est incapable de me le dire parce qu’il ne sait pas, parce qu’il ne s’assoit pas toujours pour manger un repas équilibré, il est très souvent en mode ‘‘grignotage’’ toute la journée.

Cet excès de nourriture a une incidence sur notre santé, cela provoque des problèmes de surpoids, d’obésité, de pré- diabète, syndrome métabolique, ……. et j’en passe…

Alors comment remédier à tout cela ???

Tout d’abord, prendre conscience de ce phénomènemanger tout le temps et beaucoup - c’est un premier pas, et non des moindres, parce qu’il est le point de départ d’un éventuel changement.

Puis, apprendre à faire le distinguo entre les fois où l’on mange avec faim et celles où l’on mange mécaniquement.

Ensuite, essayer de distinguer entre un repas équilibré et un grignotage, qui, la plupart du temps, n’a pas d’apport nutritionnel.

L’autre idée, c’est de se lever de table avant d’être rassasié complétement, le Rambam nous dit : ‫ אחוז שבע‬70 ‫קום כשאתה‬ Lève-toi quand tu es rassasié à 70% .

Il faut 20 minutes au mécanisme de satiété dans le cerveau pour qu’il réagisse. En d’autres termes, il faut se lever de table quand il nous reste encore une petite place, cette place va se combler dans les 20 minutes qui suivent.

Dans la pratique, il faut arrêter de manger quand on n’a plus vraiment faim, mais qu’on n’est pas encore rassasié.

Encore un petit conseil du Rambam : ne rien manger avant de dormir - au moins 3 ou 4h- on peut juste boire de l’eau ou une tisane (sans sucre bien sûr).

Région Jérusalem 13/04/2019

Nous avons vu beaucoup de points, mais la liste n’est pas exhaustive, il y a encore beaucoup à dire, le domaine de la nutrition est très vaste….

Ces quelques principes nous permettront de rester en bonne santé, et d’avoir une bonne hygiène de vie.

Je le reconnais, il n’est pas toujours facile de faire certains changements, mais l’essentiel, c’est de commencer.

Chacun mettra l’accent sur ce qui lui parle le plus, chacun, à son rythme, optimisera sa santé.

Orlie Nabet naturopathe N.D Consultations sur rendez vous Maigrir au naturel- Ateliers detox 0586277009 orlienabet1@gmail.com

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13/04/2019

Coaching

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Par Sonia Marek

e grand ménage de Pessah Une occasion pour retrouver sa liberté intérieure

Le printemps est bien là, les arbres sont en fleurs, les rayons du soleil éblouissent nos yeux et le beau ciel pur d’Israël aux différentes couleurs de bleu, nous annonce que la fête de Pessah est bientôt là.

Voilà une belle occasion pour notre moral, de faire le « ménage en soi », de repartir sur de bonnes bases avec un nouvel élan dans votre vie.

Etape 1: jeter pour faire de l’espace en vous

Au fil du temps, nous avons une tendance à laisser s’accumuler plein d’objets hors d’usage, de journaux, de vieux vêtements qui envahissent notre espace intérieur et notre espace mental.

Plus on se désencombre et plus on prend conscience de tout ce qui est inutile. D’abord matériellement, puis, petit à petit, dans d’autres domaines : activités, bavardages, relations...

Faire le ménage dans sa tête c’est comme faire le grand ménage de Pessah.

Apprenons à utiliser les choses, à en profiter pleinement, et à les remercier quand elles ne servent plus, laissonsles partir. C’est une façon de gagner en liberté et en légèreté.

Ne garder que les objets que vous aimez vraiment de qualité et qui ont une réelle valeur.

Etape 2: Prendre conscience des obstacles qui vous empêchent de faire le tri Certaines personnes se retiennent de jeter, elles ont des peurs secrètes de faire le vide. Jeter pour elles c’est comme perdre de l’argent.

Pour d’autres jeter est un acte qui oblige à choisir.

Pour certains cela signifie l’abandon de quelque chose.

Cela va créer chez ces personne une sorte d’anxiété paralysante.

Région Jérusalem 13/04/2019

Il y a ceux qui cherchent un besoin de reconnaissance à travers leurs possessions. La société nous fait tellement croire que plus nous possédons plus nous sommes importants. Posséder leur donne l’illusion d’être riches.

Etape 3 Prendre conscience que tout prend forme dans le mental Le geste de jeter est commandé par votre mental.

Pour savoir quoi jeter et quoi garder, commencez par observer un instant le monde des choses dans lequel vous évoluez. Demandez-vous, qu’est-ce que représentent ces objets pour vous? Par exemple le bric à brac sur votre bureau, où les petits achats compulsifs qui s’accumulent et qui n’ont pas de valeurs ou d’utilité précise.

La fête de Pessah est l’occasion de vous centrer sur

l’essentiel, sur ce qui est important dans votre vie en ce moment. Comment désirez-vous évoluer?

Se centrer sur les valeurs essentielles du respect, de la simplicité, de l’harmonie familiale, de la joie intérieure.

C’est un moment propice pour retrouver sa liberté et laisser moins de place à l’ego, aux apparences, au superflu.

Etape 4 Passez à l’action!

Là où vous allez passer le plus de temps, c’est dans le nettoyage de votre cuisine pour éliminer toute trace de hametz. Ne possédez que des produits de base.

Combien d’épices et de produits divers vieux de plusieurs mois et qui ont servi qu’une ou deux fois dans nos placards? Sans parler de votre frigidaire avec des produits souvent périmés et mauvais pour la santé.

Voilà, plus une seconde à perdre pour vider, jeter, nettoyer les étagères les unes après les autres et y mettre des produits frais consommables.

La fête de Pessah, c’est de la cuisine simple, fraîche, saine et digne de grands restaurants sans utiliser toutes sortes d’appareils ménagers. Alors, pourquoi ne pas réfléchir sur sa manière de se nourrir et prendre de bonnes résolutions pour manger plus sainement et devenir aussi plus économe. Evitez de ne pas retomber pas dans les mêmes erreurs après Pessah.

Etape 5: Pessah est là, imprégnez-vous de cette sensation de liberté Votre maison est enfin prête. Le soleil éclaire vos maisons avec un doux parfum de clarté, de mets délicieusement épicés au goût de Pessah, chacun selon ses traditions et ses coutumes. Tout est à la bonne place.

Savourez pleinement la fête de Pessah!

Hag Pessah Sameah!

Sonia Maarek 052 519 96 91 www.up-to-care.com

vrit bedaka, La minute d’hébreu Kadech ‫קדש‬

La racine kadech, se décline selon plusieurs occurrences toutes reliées au sacré : kadoch, kidouch,kadich, kidouchin, kédoucha, lékadech.

Kadoch signifie saint, sacré ; le kidouch est la prière de sanctification sur le vin ; le kadich est la prière faite en souvenir du défunt ; les kidouchin sont la cérémonie du mariage ; et la kédoucha se traduit par sainteté, c’est aussi une prière de glorification de la Sainteté divine. Lékadech est le verbe dérivé de cette racine.

Le sens réel et profond de la racine kadech est : différencier, distinguer. Pour la tradition juive, la sanctification passe par la distinction. Ainsi le kidouch du Chabbat marque le passage de la semaine au Chabbat. Les kidouchin marquent la distinction entre le statut de célibataire et de personne mariée.

La différenciation vis-à-vis des autres nations fait partie d’ailleurs de l’identité constitutive du peuple juif, tant en ce qui concerne son mode de vie que sa façon de penser. À travers cette racine kadech, la langue hébraïque nous révèle l’élément fondateur de l’identité du peuple juif, une identité fondée sur la kédoucha, le sacré, la différence, la distinction…

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Le P'tit oulpan

I

Rony Akrich

* Rony Akrich est maitre-conférencier en études hébraïques.

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Ménage

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T

Par Vanessa Sicotte

out organiser en 7 étapes selon la méthode KonMari

Comment le simple fait de faire le ménage et d’organiser nos possessions dans nos armoires peut être controversé? Ou encore, comment le fait de se départir de biens matériels peut nous rendre plus heureux? Marie Kondo, la créatrice de la méthode de rangement KonMari, a résolu le mystère et examine pourquoi cela fait jaser. Elle nous présente ses observations dans son ouvrage Le Pouvoir étonnant du rangement : désencombrer sa maison pour alléger sa vie, publié aux Éditions de l’Homme. Voici comment mettre de l’ordre dans votre maison en 7 simples étapes.

1. On range par catégorie et non par pièce

Région Jérusalem 13/04/2019

Ça peut paraître contre-intuitif, mais c’est en fait la seule façon d’effectuer de vrais changements selon l’auteure.

Ranger une garde-robe ou un tiroir à la fois représente souvent un effort inutile puisqu’ils ne demeurent bien rangés qu’une semaine ou, au mieux, une saison. Le secret est plutôt d’attaquer le rangement de toute la

maison d’un trait, sur une période de quelques mois, et de ne rien laisser de côté. Allez-y par catégorie : les vêtements, la vaisselle, les chaussures, l’équipement sportif et les gadgets électroniques, et faites le tour de toute la maison. Pas de sursis ou de cachette, sortez tout et faites une grande pile des objets de chaque catégorie.

2. Trois piles pour un rangement efficace Supposons maintenant que vous êtes devant l’immense pile de vos vêtements. C’est maintenant le moment crucial où il va vous falloir être strict et intransigeant. Se séparer de biens auxquels nous sommes attachés est très difficile et peut soulever une vague d’émotions, mais il n’en demeure pas moins que cette étape est nécessaire. Séparez l’ensemble de la pile en trois plus petites piles : à donner, à vendre, à conserver.

3. On range en solo Kondo suggère de réaliser cette étape seul, sans amis ou

membres de la famille qui pourraient, même involontairement, saboter le processus avec des commentaires comme : « Tu veux donner ces coussins, ils sont presque neufs », ou encore : « Ne donne pas ça papa, je vais le prendre pour ma chambre ».

De tels commentaires font en sorte que le ménage ne se fasse qu’à moitié puisque certains objets vont être rangés dans une autre pièce de la maison ou conservés, ce qui, dans les deux cas, ne fait que déplacer le problème et minimise les résultats de l’organisation méthodique.

4. On aime et on remercie chaque objet Il est difficile de se départir d’objets qui ont une valeur sentimentale ou qui ont appartenu à quelqu’un qui nous était cher. Cela dit, il est tout aussi vrai qu’une batterie de cuisine en fonte émaillée ne ramènera pas une grand-mère qui nous a quittés. Il faut donc faire des choix. Avant de donner, de jeter ou de conserver un objet, prenez-le dans vos mains et voyez s’il vous procure un sentiment de joie. Si la réponse est oui et qu’il vous est utile, gardez-le, autrement offrez-le en cadeau à un autre membre de la famille qui n’habite pas avec vous et qui pourrait s’en servir. Si l’objet en question est tellement vétuste qu’il ne sert plus à rien, et bien dites-lui « Merci » de vous avoir fait penser à votre être aimé, mais que son travail est terminé et qu’il peut être donné. C’est une belle façon de vivre le deuil ou un doux moment de nostalgie.

5. On devrait plier et non suspendre Selon l’auteure, on met beaucoup trop de vêtements sur des cintres plutôt que de les plier dans nos commodes. Les cintres ont tendance à abîmer les vêtements et ils prennent beaucoup plus de place. Selon Kondo, les seules choses qui devraient être

suspendues sont les robes, les vestons, les jupes, et les chemisiers délicats.

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6. On plie à la verticale Cette prochaine astuce est brillante par sa simplicité.

Il fallait vraiment y penser. Au lieu de faire des piles de t-shirts ou de pantalons dans vos tiroirs, pliez ceux-ci à la verticale. Kondo suggère cette méthode pour deux raisons : tout d’abord parce que les vêtements sous la pile s’abîment plus rapidement, car ils sont écrasés et comprimés sous le poids des autres vêtements, et ensuite, parce que vous oubliez les pièces qui sont sous la pile et ne les portez ainsi presque jamais. Pour effectuer un pliage vertical parfait, pliez d’abord le vêtement sur la longueur et ensuite pliez-le en 3, ou 4 selon la hauteur des tiroirs. Vous aurez ainsi un vêtement compact et facilement repérable dans le tiroir.

7. On réutilise nos boîtes et leurs couvercles Prenez les boîtes de diverses tailles que vous avez à la maison, ainsi que leurs couvercles, et utilisez-les pour organiser l’intérieur de vos tiroirs et de vos armoires.

C’est vraiment facile à faire, ça ne coûte rien, et c’est vrai que ça aide à organiser les petits objets en tout genre. Vous allez faire d’une pierre deux coups puisque les boîtes n’encombreront plus les armoires et serviront plutôt au rangement.

Source: www.energir.com

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Santé

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Par Betty Besnainou

Une exclusivité en Israël Deux massages énergétiques chinois : Le Taemo et le Shenzen LE TAEMO Ce massage spécifique régule l’élément Bois lié avec tout ce qui est en rapport avec l’énergie (Chi) du foie et de la vésicule biliaire.

Lorsqu’une perturbation du Méridien de la vésicule biliaire se produit, les problèmes de dos lombaires apparaissent très souvent, que ce soit à la suite d›un effort ou d’une nuit de sommeil non réparateur.

Ce massage a pour but de soulager et de traiter les problèmes de dos lombaires.

Cela peut se manifester par des contractures musculaires, articulaires, des tendinites à répétition, des troubles ligamentaires mais également des maux du dos, lombalgies, sciatique, fatigue nerveuse ( frustrations, irritations ), fatigue physique mais aussi tout ce qui en rapport avec l’énergie du foie : kystes, aphtes, problèmes d’ongles, colères, acouphènes etc.......

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LE SHENZEN Il régule les éléments reins/ vessie.

On utilise pour cela huit points spécifiques qui vont traiter 60 points soit 1000 pathologies.

Ce massage traite toutes les maladies chroniques et les états dépressifs. Il régule les reins.

Il stabilise les émotions, renforce l’énergie et fait avancer sur son chemin de vie. Il donne force et volonté, permet de se libérer de ses peurs et d’acter ses envies.

Il participe à sevrer les dépendances ( alcool, tabac).

Il est également salutaire dans la difficulté à concevoir des bébés.

Il se fait en trois étapes ( cycle de 3 massages ).

Contre-indications -femmes enceintes -jeunes filles pas avant 18 ans -garçons pas avant 14 ans -arthrodose ( broches colonne vertébrale) Effets secondaires possibles mais sans durée dans le temps Nausées ( choses non digérées) Rêves abondants Maux de têtes ( colères qui remontent ) Diarrhée ( peurs ) Betty Besnainou Thérapeute en médecine chinoise 054.987.93.10

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Point de vue

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L'antisionisme Par Daniel Leconte

Cet antisémitisme à visage «humain»

La France cache-t-elle qu’elle est antisémite? Les statistiques d’actes antisémites, que certains découvrent aujourd’hui, étaient déjà là depuis longtemps.

P

our combattre l’antisémitisme en France ce n’est jamais le bon moment. Il y a toujours une bonne raison pour ne pas le faire. Pendant l’occupation, la «bonne» raison, c’était la présence allemande. Dans la zone occupée, elle dissuadait la majorité des Français de tendre la main à «ces Français pas comme les autres». Mais dans la zone libre, c’était quoi la bonne raison? En zone libre où il n’y avait pas d’Allemands jusqu’en novembre 1942, les Français n’ont eu besoin de personne d’autre pour rafler et organiser les convois qui menaient à Auschwitz.

Une fois la guerre finie, le général De Gaulle fixe comme règle de conduite de passer l’éponge pour rassembler les Français qui s’étaient déchirés dans la guerre. Résultat, il faudra attendre le film «le Chagrin et la pitié» dans les années 60 et le discours du Vel d’Hiv’ en 1995 de Jacques Chirac pour reconnaître et assumer ce passé honteux.

Faire l’impasse sur Vichy, «blanchir» ces Français qui s’étaient montrés complices de la solution finale, ménager ceux qui avaient tourné la tête pour éviter de voir, c’était peut-être le passage obligé pour reconstruire un pays en miettes. On peut discuter sans fin pour savoir si oui ou non le Général De Gaulle a eu raison de refermer rapidement cette parenthèse tragique -lui au moins avait des raisons solides pour le faire- mais les autres?

En 1972, il y a la prise d’otages et le meurtre de 11 athlètes israéliens par un commando palestinien pendant les Jeux Olympiques de Munich. Un acte présenté par une partie

de la gauche et de l’extrême gauche française comme antisioniste mais qui déjà ne vise que des Juifs. Jean-Paul Sartre, l’icône de cette mouvance, déclare alors: «Le terrorisme palestinien, c’est l’arme des pauvres».

Dès lors ce raccourci indigent qui rassemble dans une formule facile l’héritage communiste et anticolonialiste à la fois va fixer pour longtemps les éléments de langage de l’antisionisme jusqu’à aujourd’hui dans la gauche française.

Et pourtant, Sartre n’était pas le pire de ces esprits égarés.

Il aura même des mots réparateurs sur Israël. Mais le mal est fait. En 1976 en Ouganda, des commandos propalestiniens séparent les Juifs des autres passagers du Boeing d’Air France détourné sur l’aéroport d’Entebbe dans l’intention de les exécuter. La frontière factice entre antisionisme et antisémitisme tombe. Sartre tentera bien de prendre ses distances avec ses amis mais trop tard.

Les antisionistes ont franchi la ligne rouge depuis trop longtemps, ils ont un boulevard devant eux qui mènera la gauche au déshonneur.

En 1982 en Union soviétique, nous filmons clandestinement avec Jean-Louis Saporito les Juifs persécutés par le régime parce qu’ils ont demandé un visa pour Israël (1). Qui se met en travers de notre travail à l’époque? Moscou qui ne veut pas déplaire à ses alliés arabes en guerre contre Israël. Et à Paris, les communistes français qui font le travail pour Moscou. L’ambassadeur

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Point de vue

44 d’URSS à Paris écrit une lettre ouverte au Président de la République pour s’étonner du geste inamical de la France, François Mitterrand tient bon. Quant aux communistes, ils agissent. Une grève du service public «opportune» décidée par la CGT empêche la diffusion du film. Le film sera diffusé le dimanche suivant en prime time grâce à un Président d’Antenne 2 inflexible, Pierre Desgraupes...

20 ans plus tard, en 2003, Arte diffuse «les nouveaux antisémites» (2) grâce à un autre Président éclairé, Jérôme Clément. A ce moment-là, ce n’est plus au nom de la solidarité avec les partis communistes ou les pays du tiers monde «frères» qu’on est sommé de se taire. Entre temps, il y a eu la guerre civile algérienne et ses 200.000 morts.

Alors cette fois, pour contourner l’obstacle, la gauche antisioniste tombe dans le délire conspirationniste: «Qui tue qui?», claironne-t-elle à qui veut l’entendre. Autrement dit pour cette gauche-là, ce ne sont pas les islamistes des GIA qui massacrent en Algérie. Ceux qui tuent, ce sont les militaires. C’est dans ce contexte que sort «les nouveaux antisémites» et «Vous avez dit antisémite?». Ces films disent pour la première fois que l’antisémitisme a changé de «clientèle». Il surfe sur le conflit israélo-palestinien et recrute principalement dans les banlieues de l’Islam. Il décrit aussi les racines de l’antisionisme, ce tour de passepasse inventé par Moscou au cours de la guerre froide et gobé sans ciller par ses amis français pour délégitimer Israël, allié de l’Amérique au Proche-Orient (3). Résultat: une charge au canon des «maîtres penseurs» contre ce film, et pour cause. Ce sont eux qui fournissent clé en main les grilles de lecture de ce conte à dormir debout, à l’Université, dans les écoles de journalisme et dans une partie de la presse.

Les statistiques d’actes antisémites, les mêmes en gros que certains découvrent aujourd’hui, étaient pourtant déjà là, aveuglantes, publiées par les services du Premier ministre de l’époque. Cela n’a pas suffi. Les professionnels du déni ont mobilisé leurs moyens pour convaincre du contraire.

Dans les enceintes du savoir, le problème du moment pour eux, ce n’était pas l’antisémitisme répandu partout dans le monde arabo-musulman et désormais installé en France. C’était l’islamophobie supposée des Français.

C’est ainsi que nous sommes arrivés à la catastrophe que nous connaissons.

Combien de temps a-t-il fallu à ceux qui disent découvrir

ce cancer pour reconnaître cette évidence? Pourquoi le dénoncent–ils unanimement aujourd’hui? Parce qu’il pointe du doigt les seuls Gilets Jaunes, en gros l’antisémitisme classique de «la bête immonde», qui avance masqué derrière celui du «mâle blanc de plus de 50 ans»? Parce qu’il permet en somme d’orienter la suspicion vers les «héritiers» supposés des hordes nazies des années 30?

Depuis 10 ans, plus de 10 Français juifs ont été assassinés parce que juifs en France par des islamistes. Dans le même temps, combien de musulmans ont été assassinés parce que musulmans? Aucun! Combien par le Front National?

Aucun! Par l’extrême droite traditionnelle? Aucun! Que faut-il donc de plus pour nommer le mal?

La leçon de tout cela, c’est que ce n’est jamais le bon moment ni les bonnes personnes quand il s’agit de dénoncer l’abomination de l’antisémitisme. L’histoire récente de la Shoah nous enseigne que le bon moment pour le faire c’est quand il est trop tard. Que faut-il alors en déduire? Que la France est antisémite mais qu’elle le cache? Qu’elle trouve toujours un argument pour ne jamais avoir à nommer les vrais bourreaux quand des Juifs sont vraiment menacés parce que juifs? Comme l’écrivait Zweig, «il y a pire que le mensonge, c’est la conviction».

En déclarant que «l’antisionisme est la forme moderne de l’antisémitisme,» le Président Macron vient de mettre un terme à cette malédiction. Il s’est pour la première fois attaqué à cette fiction mortifère, celle d’un antisémitisme à visage «humain». Il a donné raison à ceux, trop rares, qui depuis 20 ans demandent aux intellectuels, aux journalistes, aux professeurs et aux politiques d’arrêter de jouer avec le feu. Et de mettre les mots en conformité avec les faits. C’est la première chose à faire pour faire reculer l’antisémitisme en France.

(1) «Refuzniks ou la liberté refusée» un film de Daniel Leconte et Jean Saporito (2) «Les nouveaux antisémites», un film de Jean-Charles Deniau et «Vous avez dit antisémite?» Un film de Barbara Necek et Daniel Leconte. «De Quoi J’me mêle» Octobre 2003.

Source: Huffingtonpost.fr

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Région Jérusalem 13/04/2019

Publi-reportage

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Par Guitel Ben-Ishay

avaya Bé Englit Apprendre l’anglais n’a jamais été aussi fun

Chaque parent le sait bien: il est indispensable que nos enfants apprennent l’anglais. Mais chaque parent le sait aussi, les cours d’anglais ne sont pas toujours la tasse de thé de nos chers bambins. Pour cela, il existe un programme d’école d’été, ‘‘summer school’’: ‘‘havaya be englit’’. On vous en dit davantage.

De l’anglais, de l’anglais et encore de l’anglais Le but du programme d’été est donc d’apprendre l’anglais.

Pour ce faire, tout est mis en œuvre. Les classes sont formées en fonction de niveaux, chaque enfant étant testé au début du séjour pour être placé dans la classe lui correspondant. Les petits effectifs – 12 enfants par classe – sont un gage de suivi personnalisé de chaque élève.

Une expérience qui a fait ses preuves C’est la mère du directeur actuel de la ‘havaya bé englit, qui a créé le concept. Il y a 32 ans, Morya Rotem comprend qu’il manque cruellement de programmes d’apprentissage de l’anglais, alliant études et fun, pour le public religieux. Elle lance alors ce programme qui, depuis 3 décennies a fait ses preuves.

Le concept est simple: il s’agit d’une colonie, à Londres ou à New York, qui dure entre 10 et 17 jours, pour les adolescents de la kita ‘het à la kita youd beth. Les heures de la matinée sont consacrées à l’apprentissage de l’anglais, en coopération avec une des meilleures écoles d’anglais dans le monde, LSI, et dont la direction est juive.

Les heures de l’après-midi sont réservées aux sorties, attractions et activités.

Un encadrement strict ‘Havaya bé englit, c’est aussi un encadrement minutieusement sélectionné et attentionné au moindre détail. Tous les moniteurs et toutes les monitrices sont issus des yeshivot, oulpenot ou lycées religieux publics. Les directeurs du ‘’summer school’’ sont aussi présents lors de toutes les activités. La disponibilité de ce personnel accompagnateur est notable: de jour comme de nuit, ils répondent présent à la moindre demande, des enfants mais aussi des parents.

Les classes sont composées d’enfants d’origines différentes, dont la langue commune sera donc uniquement l’anglais. Les visites et excursions tournent autour de la connaissance de Londres et de New York, et toutes les visites et explications sont faites en anglais. Un bain linguistique ludique et efficace.

Un programme adapté au public religieux L’une des particularités de la ‘havaya bé englit, c’est d’être totalement adapté au public religieux. Un encadrement religieux, on en a parlé, mais aussi un choix de restaurants cachers et une synagogue à 15 secondes de l’hôtel, sont autant de signes de l’importance accordée à la pratique pendant le séjour. Le Shabbat est agrémenté de repas pris en commun et de chants. La direction se plait à comparer l’ambiance à celle que l’on peut retrouver dans des mouvements de jeunesse comme le Bné Akiva ou Ezra.

Une expérience inoubliable Chaque hiver, Ronen Rotem, directeur de la ‘Havaya bé englit, organise un shabbat de retrouvailles des anciens de son programme. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne dissimulent pas le plaisir de se retrouver. Les liens créés lors du summer school sont indéfectibles. En plus d’apprendre l’anglais dans des conditions optimales, ces séjours que propose la ‘Havaya bé englit, à Londres et à New York, sont à l’origine de grandes amitiés!

Pour aller plus loin: www.londonisfun.co.il

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Les croquants de Pessah' par Laetitia Attal

Ingrédients : • • • • • • • • • •

4 œufs 1 verre d’huile (gobelet) 2 verres sucre 1 sachet sucre vanillé 1 sachet levure pessah 1 verre poudre d’amande 1 verre d’amandes mixées grossièrement 1 verre de noix mixées 1 verre de fécule de pommes de terre 2 verres de farine de matsa

Préparation:

Dans un grand bol, mélanger les œufs , le sucre, le sucre vanillé, la levure, l’huile, la poudre d’amande, les amandes et les noix.

Ajouter la fécule de pommes de terre puis la farine de matsa.

La pâte doit être collante.

Huilez vos mains et former des boudins.

Au four pendant 20 min à 180 degrés.

Les sortir, laisser refroidir et couper les croquants.

Remettre 10 min au four.

Pessah' cacher vesameah !

Région Jérusalem 13/04/2019

Page préparée by Vanessa Fedida Retrouvez nos recettes sur la page Facebook: "Partageons nos recettes sucrées et salées"

20/04/2019

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Paul et Salomon sont

en train de pécher.

Paul se confie: «Je crois que je vais divorcer».

Salomon: «Mais pourquoi?»

3rien

Sinon

_ «Anne ne me parle plus depuis deux mois!» _ «Mais tu devrais réfléchir à deux fois, des femmes comme ça chez nous on en trouve plus!»

_ Alors pourquoi vous n’allez pas en face? _ C’est fermé. _ Ben moi aussi quand je suis fermé, je le vends à 10 shekels...

_ Mme Koskas? _ Oui

20/04/2019

_ Bonjour, c’est votre banquier.

Vous êtes bien en période de A Tel Aviv, un type achète un falafel Pessah? _ C’est 30 shekels, lui dit le _ Oui marchand _ Alors, je vous rassure, il n’y a plus _ 3 0 shekels?! C’est dingue ça, en de blé sur votre compte! face, ils le vendent à 10 shekels!

20/04/2019

‫‪Enigme‬‬

‫חידת השבוע‬

‫המנצח במקום הראשון‬ ‫מתנאל א‪ ,.‬ירושלים‬

‫‪52‬‬

‫המנצחים הבאים‬

‫דוד וסיגלית טייב‬ ‫מישי דרמון‬ ‫סלומה שיראל ונתן אזולאי ‪ ,‬חיפה‬

‫לכל אחד מאיתנו יש שתיים‪,‬‬

‫אפרים ביסמוט‪ ,‬ירושלים‬ ‫החידה הייתה‬

‫אך פסח הוא אחד משלוש‬

‫אני בהתחלה לבן אדום ואז משתנה‬ ‫ללבן שחור‬

‫מה זה?‬

‫מה אני?‬ ‫התשובה‬

‫נא לשלוח את התשובה למייל הבא עם‬ ‫תמונה שלכם‪:‬‬ ‫‪Envoyez la bonne réponse au mail suivant:‬‬

‫‪guitelbenishay@gmail.com‬‬

‫גפרור‬

‫‫ילדים! שילחו לנו חידות‪ .‬תודה ‬!‬ ‫‪guitelbenishay@gmail.com‬‬

‫מצאו ‪ 7‬ההבדלים‬

‫‪20/04/2019‬‬

‫פסח כשר ושמח !‬

‫חידון לפסח‬ ‫‪1‬‬

‫מה משותף בין ההגדה של פסח לפרשת תצווה?‬

‫‪2‬‬

‫מה‬

‫‪3‬‬

‫אם היינו נותנים צבע למכות מצרים‪ ,‬איזו מכה הייתה‬ ‫אדומה‪ ,‬איזו הייתה ירוקה ואיזו הייתה שחורה?‬

‫‪4‬‬

‫איך קוראים לחתול בשיר ‘’חד גדיא‘’?‬ ‫‪‬מיא‬ ‫‪‬חוטרא‬ ‫‪‬שונרא‬

‫‪5‬‬

‫מהן ‪ 3‬אותן אותיות ל‪ 2‬מכות שונות?‬

‫‪6‬‬

‫איזה עיר של ישראל מוזכרת בהגדה?‬ ‫מי ה‪ 5‬שעשו ליל הסדר שמה?‬ ‫‪‬חיפה – ‪‬ירושלים – ‪‬בני ברק‬

‫הקשר בין פסח לשמיני עצרת?‬

‫הופיעה טעות בגיליון של ראש חודש ניסן‪ :‬ר’’ח ניסן הוא‬ ‫יום הולדתו של רבי נחמן מברסלב ולא יום פטירתו‪.‬‬

‫‪ ‬שאלה; איזו גבינה אוכלים בפסח‬ ‫באיטליה ? תשובה‪ :‬גבינת מצה‪-‬רלה !‬

‫בפסח‬

‫עד שמיני עצרת שמחליפים עם‬

‫עושים ‘’ברכת הטל ‘’בעמידה אומרים‬

‫לא מופיע השם של משה רבנו‪.‬‬

‫‪Lph.manou@gmail.com‬‬

‫דם (מכה אדומה)‪ ,‬צפרדע (מכה ירוקה)‪ ,‬חושך (מכה‬ ‫שחורה) ‪.):‬‬

‫ילדים! שילחו לנו בדיחות קצרות‪ .‬תודה!‬

‫שונרא‪ (.‬ואתא שונרא ואכלא לגדיא )‪.‬‬

‫מסימני ניקיונות הפסח; חבר מחזיר לך הארד‬ ‫דיסק ששאל לפני‪ 4 ‬שנים‪ .‬‬ ‫תודה למשה ש‪ .‬‬

‫ברד‪ ,‬דבר‪.‬‬

‫‪20/04/2019‬‬

‫‪- ‬אמא‪ ,‬למה אנחנו אוכלים מצות בפסח ?‪ ‬‬ ‫‪- ‬חמודי‪ ,‬אתה יודע שאחרי כל המכות שה’‬ ‫עשה על המצרים‪ ,‬הוא הוציא אותנו ממצרים‪.‬‬ ‫ויצאנו כל כך מהר ממצרים‪ ,‬שהבצק לא הספיק‬ ‫לתפוח‪ ,‬ולכן אנחנו אוכלים מצות‪ .‬‬ ‫‪- ‬אבל אמא‪ ,‬אם כן אנחנו נצחנו והם הפסידו‪,‬‬ ‫אז למה‪ ‬שלא המצרים יאכלו את המצות ?‬

‫‘’מוריד הטל‘’‬ ‫‘’משיב הרוח‘’‪.‬‬

‫שאלה; למה האפיקומן לא מחפש את עצמו?‬ ‫תשובה; כי הוא‪ ‬כבר מצא‪! ‬‬

‫סל התשובות‬ ‫‪6‬‬

‫בדיחות‬

‫מגיד‬

‫בני ברק‪ .‬רבי אליעזר‪ ,‬רבי יהושע‪ ,‬רבי אלעזר בן‬ ‫עזריה‪ ,‬רבי טרפון ורבי עקיבא‪.‬‬

‫קדש‬

‫ורחץ‬

‫כרפס‬

‫יחץ‬

‫רחצה‬

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Les Z'infos pratiques Informations

Synagogue Kiryat Hana David. 10 Rehov Yotam

Nos bureaux seront fermés du jeudi 18 avril au jeudi 25 avril. Il n’y aura pas de parution de journal pendant Hol Amoed. Nous serons de retour le dimanche 28 avril et nous aurons le plaisir de vous retrouver Chabbat Paracha Kedoshim le 4 mai. Une permanence téléphonique sera assurée pendant Hol Amoed.

Guy Millière en Israël le 14/05 au Hekhal Avraham - Rehov Shimon 4. Réservation obligatoire au 0732160486.

Toute l’équipe du P’tit hebdo vous souhaite Pessah cachère vesaméah ainsi que de bonnes vacances.

Cours et Conférences Ashdod Guy Millière en Israël le 12/05 au Beth Eytan - Rehov KKL 90. Réservation obligatoire au 073-2160486.

Jérusalem Cours de Tikva Akoun tous les Chabath à 16h ‘paroles de Emouna, paroles de Gueoula’ basé sur le sefer du rav Yossef Mizrahi. Public féminin.

Synagogue Ohavei Tsion 10 mekor Haim. 058-400-1662

20/04/2019

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