909 WEB LA COTE by Bereshit Agency

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‫בס"ד‬

LE HARCELEMENT A L'ECOLE Entretien avec Eliette Abecassis Conseils psy et témoignage

P´titHebdo

L'info en ligne sur LPHinfo.com

L’hebdomadaire israélien des francophones ‫המגזין הבינלאומי לדוברי צרפתית‬

No 909

‫מ ט ו ת‬

24 Tamuz 5779 | 27 Juillet 2019 Ro s h h o d e s h Av : v e n 02 / 0 8

‫אם מָ צָ אנּו חֵ ן ְבּעֵ ינֶיָך יֻתַ ּן אֶ ת הָ אָ ֶרץ הַ ֹזּאת‬...'' ִ ''.‫לַ עֲבָ ֶדיָך לַ אֲחֻ ָזּה אַ ל תַ ּע ֲִב ֵרנּו אֶ ת הַ ַי ְּר ֵדּן‬ )‫ ה׳‬,‫(במדבר לב׳‬

2 | 27/07/2019

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URBAN PLACE - Jérusalem

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URBAN PLACE - T e l A v i v

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5 | Edito | 27/07/2019

Rouah' Ayelet Par Avraham Azoulay Il y a des signes qui ne trompent pas! Si Mme Netanyahou chuchote à l’oreille de Mme Peretz: "Surtout pas elle", c’est que les deux se sentent menacées. Je crois en l’intuition féminine, elles sont bien plus prophètes que nous les hommes! Sarah l'a bien compris: Ayelet va d’abord prendre la tête de l’union de la droite, ensuite celle de toute la droite, à la place de Bibi, "c'est écrit". Shaked fait partie de la lignée de ces femmes particulières, comme Myriam Hanevia ou les filles Tselophrad, inspirées d’une mission d'unité du peuple, actives dans l’histoire d’Israël, qui ont les mots justes, pour se faire entendre et influencer. Au lendemain du jeune du 17 tamouz, elle expose un message rassembleur, juif, respectueux envers ses adversaires de gauche, et reconnaissant envers ses alliés, en soulignant sa volonté de réunir l'aile droite au-delà des différences, en rappelant que c’est la haine gratuite qui a provoqué la destruction du Temple. Avec humilité et détermination, on la sent prête à diriger le peuple. Ecoutez donc son discours! Il n'est qu'inspiré de versets du Tana'h, de valeurs de la Thora, alors que toute une frange de la population du sionisme religieux, la pointe du doigt, car trop "laïque" pour être la représentante de cette partie du peuple… Ayelet Shaked a rappelé les grandes lignes de la plateforme politique de la Nouvelle Droite: libéralisme, l’Etat au service du citoyen: tsedek, lutte contre tous les monopoles: justice,

poursuite de la réforme du système judiciaire: tolérance religieuse, dans le but de rapprocher et non d’exclure: ahdout, concertation plutôt qu’affrontement sur les questions touchant aux relations entre l’Etat et la religion ou à l’enrôlement des orthodoxes: implication. Sur le plan de la politique étrangère, les positions sont claires: non à un Etat ‘palestinien ’sur notre terre, et politique très ferme vis-à-vis des terroristes. Ayelet Shaked a également lancé un appel à l’union aux autres composantes de la droite: «Face aux défis qui sont devant nous, nos divergences sont insignifiantes. Une alliance serait une garantie pour une droite idéologique et pétrie de valeurs. Nous devons le faire. Ensemble et sous mon leadership nous deviendrons une force significative qui pourra diriger le pays avec courage et foi…». Oz ve emouna. Elle a conclu par un appel porteur d’espoir et de courage, d’humilité et de force: «Peu importe où vous étiez avant, votre avenir est ici, sur notre terre. J’aborde cette nouvelle mission avec humilité mais détermination. Le bien du pays est la seule chose que j’ai devant les yeux, c’est le combat de ma vie et j’y consacrerai toutes mes forces. J’en appelle à votre collaboration». La seule femme à la tête d’un parti politique, réussira-t-elle le pari surréaliste de réaliser une union sacrée tant espérée de la droite israélienne?

6 | Dossier spécial | 27/07/2019

La perte des repères moraux Entretien avec Eliette Abécassis Par Guitel Ben-Ishay Eliette Abécassis, philosophe, écrivain mais aussi mère, signe un nouvel ouvrage, ''L'envie d'y croire. Journal d'une époque sans foi'', qui nous alerte sur notre asservissement aux nouvelles technologies. Cette addiction qui touche les petits comme les grands transforme le visage de notre société, les rapports entre amis, et entre parents et enfants. Les nouvelles technologies ont envahi tous les espaces, brouillant les limites entre le privé et le public et menaçant la transmission de nos valeurs. Pour ouvrir ce dossier consacré au harcèlement à l'école, nous avons souhaité partir d'une image plus générale. L'étude de l'évolution de notre société à la lumière du développement de la technologie permet de comprendre comment les repères moraux se sont peu à peu effacés face à la puissance des écrans et à la course aux ''like'', depuis le plus jeune âge.

Le P'tit Hebdo: Pourquoi avoir ressenti le besoin d'écrire sur ces nouvelles technologies? Eliette Abécassis: Ce livre est, avant tout, le fruit de mon expérience personnelle. Il fait état d'expériences très concrètes. Le point de départ, c'est ce jour où j'ai acheté un smartphone à mes enfants. Dès cet instant, je me suis aperçue qu'ils ne communiquaient plus avec leur entourage. Lorsque je les récupérais de l'école, nous avions l'habitude de discuter autour d'un goûter, ce que j'appelle, le ''temps des mamans''. Ce moment privilégié nous

permettait d'échanger sur nos journées respectives. Avec l'arrivée du smartphone, cette parenthèse familiale a disparu. Mes enfants étaient collés sur leur appareil. Si je leur confisquais, ils s'enfermaient dans leur chambre. Très vite, j'ai constaté qu'ils étaient devenus dépendants. Et, à vrai dire, moi aussi je me réveille et je m'endors avec mon téléphone… Les nouvelles technologies remplissent le cerveau de nos enfants d'images qui n'élèvent pas leur esprit et qui créent une véritable addiction. Lph: ''L'envie d'y croire. Journal d'une époque sans foi'' est le titre de votre ouvrage. Quel lien existet-il entre l'emprise des nouvelles technologies sur nos enfants et la

foi? E.A.: Le problème crucial auquel nous sommes confrontés aujourd'hui, c'est celui de la transmission de l'histoire et de nos valeurs. Les nouvelles technologies – réseaux sociaux et toutes les applications – engendrent une baisse de la culture et un changement dans le rapport au passé. En fait, elles remplissent nos esprits sans nous donner du sens. Nous vivons sous leur emprise. A l'image du Golem qui s'est retourné contre son créateur, ces technologies modernes sont en train de nous dépasser et de nous contrôler. Lph: Pourtant elles rendent le savoir plus accessible et présentent bien des avantages aussi? E.A.: La science est utile et nous apporte beaucoup de bienfaits, il ne s'agit pas de tout jeter. Mais elle ne répond pas à la question du sens. Déjà au Moyen-Âge, La Boétie, parlait de ''servitude volontaire et heureuse''. C'est exactement ce que nous vivons avec les smartphones. Nous les utilisons volontairement et avec une grande satisfaction,

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parce qu'ils nous facilitent la vie et nous divertissent. Il devient nécessaire de dominer ce monde avant qu'il ne nous dirige totalement. Lph: Cette emprise des nouvelles technologies se ressent aussi sur les bancs de l'école. On constate que les élèves vivent à travers leur smartphone et dans des cas extrêmes, ils en viennent à se filmer commettant des actes violents. En 2013, vous publiez ''Je ne veux pas aller à l'école", un ouvrage qui traite de l'isolement de certains enfants à l'école. Quel rôle joue aujourd'hui les smartphones dans ces questions? E.A.: Le problème du harcèlement à l'école a été amplifié par l'avènement des smartphones et des réseaux sociaux. Alors qu'auparavant, les moqueries, les humiliations restaient cantonnées à un cercle restreint relativement, aujourd'hui, elles sont diffusées à grande échelle, voire dans le monde entier. La génération de nos enfants ne sait plus où est le bien et où est le mal. C'est un syndrome de notre société, à vrai dire. L'hyper capitalisme technologique pousse à des actes qui paraissent normaux, alors qu'ils sont amoraux. Dans mon livre sur la GPA (Gestation Pour Autrui) je dénonce, par exemple,

la marchandisation des enfants, issue de cet hyper capitalisme. Beaucoup de gens aujourd'hui ne voient pas le problème de vendre des enfants. Pour en revenir à l'école, la moralité se perd, le brouillage des valeurs indique une véritable dérive. Ce qui compte pour beaucoup de jeunes, c'est de réussir leur selfie, de diffuser leur image et d'obtenir le maximum de ''Like''. Ils vivent constamment sous la pression des notifications, ils sont incapables de regarder un film ou de faire leurs devoirs sans consulter leur téléphone portable. Ils sont dans un état de tension permanente. Et finalement, le smartphone isole. Les gens, même assis ensemble, sont seuls. Le harcèlement à l'école passe beaucoup par ce vecteur, surtout dans les grandes classes et les conséquences sont amplifiées par l'audience dont bénéficient les harceleurs. Lph: Que préconisez-vous pour éviter à nos enfants de tomber dans le piège de ces nouvelles technologies? E.A.: Mettre des règles, poser des limites. Ce n'est pas facile, parce que l'on est face à une addiction et on peut avoir l'impression de rendre nos enfants malheureux. Il est indispensable de placer des logiciels de surveillance, de filtre, pour éviter à nos enfants de tomber sur des sites violents ou pornographiques. C'est la base, et beaucoup de parents ne le font toujours pas. Par ailleurs, l'usage quotidien du portable doit être contrôlé, limité à une durée donnée.

Aujourd'hui, plus que jamais, nous avons besoin du Shabbat. Ce jour de déconnexion totale est obligatoire pour conserver un équilibre. Je le constate chez moi: c'est le seul temps où je parviens à faire en sorte que mes enfants jouent, discutent, lisent ou tout simplement s'ennuient. L'ennui a aussi des vertus. Le Shabbat est devenu, de ce point de vue, une nécessité vitale. Enfin, je dirais qu'il faut retarder au maximum le jour où l'on achète un portable à son enfant. Il y aura un avant et un après, autant profiter au maximum de l'avant. Profiter, cela veut dire encourager nos enfants à lire, parce qu'ils ne liront plus une fois qu'ils auront un téléphone. Cela signifie aussi les emmener au musée, leur permettre de développer de véritables relations sociales. C'est ce qui leur donnera du recul après sur ces technologies envahissantes. Lph: Pensez-vous que nos jeunes sont suffisamment sensibilisés aux dangers de ce petit appareil qu'est le smartphone ou ne comprennent-ils pas? E.A.: Je pense que beaucoup sont conscients du fait que nous nous sommes laissés déborder par ces nouvelles technologies. Ils sont la première génération à avoir grandi avec. Je pense et j'espère qu'ils contrôleront davantage leurs propres enfants et ne les éduqueront pas comme nous l'avons fait, dans ce domaine.

8 | Dossier spécial | 27/07/2019

Le harcèlement à l'école L'œil du psy Par Stella Thérapeute De nos jours, de plus en plus d'enfants sont victimes de harcèlement à l'école. Un mal souvent difficile à détecter pour les parents. Il faut d'abord faire preuve de discernement, et savoir se remettre en question: même les meilleurs parents du monde peuvent passer à côté de la souffrance de leur enfant! Détecter les premiers signes Le harcèlement dont peut être victime un écolier peut prendre différentes formes: il peut s'agir de violences physiques (coups, blessures), psychologiques (moqueries, menaces, gestes et mots blessants, etc.), ou encore sexuelles. Généralement, un ou plusieurs élèves - parfois même des adultes ou professeurs - exercent ces violences sur un autre élève qui ne peut se défendre. Mais dans tous ces cas de harcèlement, la violence psychologique est présente. Les premiers signes, qui doivent alerter les parents, peuvent être des affaires scolaires dégradées ou

perdues, des vêtements oubliés, des troubles du sommeil, et d'alimentation, des réactions violentes ou inhabituelles, l'anxiété, de la tristesse, des marques de coups, des nouvelles peurs, une baisse des résultats scolaires, le refus d'aller à l'école, une augmentation de la demande d'argent de poche en cas de racket, la dévalorisation de soi.... L'enfant est épuisé et présente des troubles. Sa peur d'aller à l'école et d'affronter de nouveau ces élèves qui le maltraitent peut se transformer par des angoisses, des maux de ventre, des pleurs, une énurésie ou des nausées. Il doit constamment rester sur ses gardes, être vigilant à son environnement et cela l'épuise. Il peut également faire des cauchemars, développer de l'eczéma… A la maison, il peut aussi paraître absent et soucieux, être agité, se plaindre, avoir une perte d'appétit ou encore devenir irritable et agressif. Je dirais qu'un des signes le plus facile à détecter c'est le repli sur soi. Comment réagir? En cas de découverte de certains signes, il faut parler, poser des questions à son enfant, le rassurer le pousser à se confier. Si les craintes persistent, il est conseillé de s'adresser au directeur d'établissement et aux professeurs. Et si votre enfant se plaint régulièrement en rentrant de l'école? Si ce sont des petites chamailleries de cours de récréation, laissez faire...mais attention! Cela peut cacher quelque chose de plus grave ou très vite dégénérer. Ne conseillez pas à votre enfant de rendre le mal par le mal. C'est vrai que c'est tentant, et les papas ont tendance à vouloir affirmer leur virilité à travers leur enfant surtout lorsque c'est un garçon. Dans certaines cultures, certaines éducations, se laisser faire est la pire des choses. Et pourtant, ce n'est pas la meilleure solution et cela peut même envenimer les choses. Alors quoi, nos enfants doivent se laisser marcher sur les pieds? Évidemment que non! Commencer à affirmer sa personnalité commence dès petit: apprenez à votre enfant à ne pas garder les

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ses résultats scolaires. Lorsqu'il est en âge de le faire, il ira jusqu'à sécher les cours, sans avertir personne. En attendant, il tentera d'éviter ses agresseurs en étant systématiquement en retard ou absent. Faut-il ou non le changer d'école? Si l'enfant demande à changer de classe ou d'école, oui. Il peut parfois s'agir du bien de l'enfant, d'une manière de le protéger. Cette décision qui est personnelle, dépend aussi du degré de harcèlement.

contrariétés pour lui déjà. Ça c'est la première des choses! Ensuite, expliquez-lui que vous n'êtes pas présent à l'école et que c'est difficile de l'aider à distance sur le moment. Il y a des adultes qui sont là pour gérer la situation (professeurs, surveillants, ou même la secrétaire peut jouer les intermédiaires). Si c'est trop grave ou trop régulier, alors dites-lui d'aller parler au Directeur(trice). Ce n'est pas la peine de rendre les coups. Cela peut vous retomber dessus. Allez vous justifier lorsqu'il va falloir dire qui a commencé en premier etc...et en plus votre enfant risque de se faire punir aussi. On peut se défendre juste en paroles: apprenez à votre enfant à utiliser le vocabulaire adapté. Les paroles peuvent avoir plus d'impact. Parlez aux parents concernés et /ou au chef d'établissement. La victime pense parfois pouvoir régler ses problèmes seule, cherchant la plupart du temps à cacher son mal-être à ses parents par peur de les décevoir, ou par crainte, tout simplement, de représailles plus virulentes encore, de la part de ses harceleurs. Et même si les adultes remarquent que l'enfant se sent mal, ils estiment parfois que c'est normal,

ils se disent que l'enfance et l'adolescence étant des périodes faites de hauts et de bas... Ne sousestimez jamais votre enfant, menez votre enquête discrètement. Distinguer harcèlement et violence Il important de distinguer également le harcèlement de la violence. Parfois, il arrive en effet que des enfants se bagarrent ou montrent une attitude violente, mais sans volonté de harceler l'autre. Le harcèlement est en général prémédité, souvent en bande, et dure dans le temps. De manière générale, il faut être attentif à tout changement de comportement, sans dramatiser, mais sans non plus minimiser les faits. En cas de doute, il est important d'en discuter avec son enfant et l'inciter à se confier. L'enfant harcelé n'est pas invité aux anniversaires, ou alors fuit toutes les fêtes et endroits où se trouvent ses camarades. L'enfant est en échec scolaire. La victime peut aussi avoir des difficultés à se concentrer en classe. L'école, censé être l'endroit où l'enfant se sent protégé devient alors dangereux pour lui. Perturbé par ce qui se passe autour de lui, par les mauvaises nuits passées et par sa crainte constante... l'enfant a du mal à rester attentif. Il décroche, et cela se ressent dans

Et si vous étiez les parents de l'harceleur? Cette place est très gênante vous allez me dire... C'est vrai! Ayez de l'empathie, soyez ouverts, communiquez avec les autres parents et ne vous braquez pas! Votre enfant est certainement en souffrance psychologique. Alors il est temps de vous pencher sur ce problème et de prendre rendezvous chez un psychothérapeute ou autre professionnel en thérapie de l'enfant. Parlez-lui, expliquez-lui que c'est grave et qu'il n'aimerait pas qu'on lui fasse la même chose. Sensibilisez les autres parents et les enseignants! Il faut améliorer la formation des enseignants et la prise en charge des familles. Commençons par une bonne prévention. Et n'oubliez pas le plus important! Votre enfant a besoin de VOTRE soutien. Un enfant qui a confiance en lui a moins de chance d'être une victime. Réglez le problème de fond à la maison. Apprenez-lui à être plus sûr de lui. Important aussi: il ne doit pas se laisser envahir par des émotions trop fortes et l'hypersensibilité peut jouer en sa défaveur. Si tous les parents considèrent ce problème avec sérieux, nous pouvons éviter beaucoup de souffrance. Stella, praticienne en Psychothérapie et psychoGénéalogie enfants et adultes à Netanya Téléphone 053-7707059 Facebook: Stella Thérapeute

10 | Dossier spécial | 27/07/2019

La descente aux enfers Par Guitel Ben-Ishay Lorsque l'on parle de harcèlement à l'école, on pense aux moqueries ou aux coups dont sont victimes les enfants de la part de leurs camarades. Parfois, cela se transforme aussi en un autre type de harcèlement, celui du personnel adulte. C'est ce qu'a vécu cette famille francophone de Jérusalem qui a accepté de témoigner, anonymement, pour LPH. "Je ne veux plus aller dans cette école''

Il y a 11 ans, cette famille fait son alya avec 3 enfants. Ils s'installent à Jérusalem et inscrivent leur aîné, en kita alef, dans une école du quartier. La mère nous raconte: ''On pense que pour un enfant qui fait son alya en kita alef, l'intégration se fait facilement et rapidement. Nous avons appris, à nos dépens, que c'est faux''. Le petit se sent mal en classe. Il est l'objet de moqueries et d'insultes de ses camarades de classe. ''On le traitait de ''sale Français'', personne ne voulait l'accepter''. Les parents sont, eux-mêmes, accaparés par les contraintes de l'alya. Quand ils partaient à l'oulpan le matin et que leur fils pleurait parce qu'il ne voulait pas aller à l'école, ils ne pensaient pas que la situation était si dramatique et faisait confiance au personnel de l'école. Ce n'est qu'en milieu d'année scolaire, que les parents apprennent à leur grand étonnement, ce qui se passe avec leur fils à l'école. Las d'être l'objet de moqueries, sans défense, il a commencé à perturber la classe. ''Il n'était plus accepté en classe par ses professeurs''. La Kita Beth semble mieux se passer, la maîtresse est plus douce: ''Elle ne le mettait pas dehors mais le laissait de côté''. L'enfant passe une année relativement plus calme mais sans amis et sans suivi pédagogique satisfaisant. ''En Kita Beth, il faisait des crises de larmes. Il disait qu'il ne voulait plus aller dans cette école. Nous pensions que c'était les difficultés d'intégration ; pour nous aussi c'était compliqué. Nous nous sentions seuls, nous ne savions pas vers qui nous tourner''. Génération Ritaline

La situation va se dégrader considérablement en kita Guimel. "Il avait toujours l'étiquette du Français. Pour répondre aux insultes et aux jets de pierre, il s'est mis, lui aussi, à jeter des pierres. La réaction des adultes a, alors, été de le punir. Tous les 2 jours, il était renvoyé. Nous ne savions pas qu'il était la victime, donc nous le réprimandions à la maison et lui ajoutions une punition''. L'enfant se rebelle de plus en plus contre l'autorité, face à un monde d'adultes qui ne le comprend

pas. ''Il nous en voulait et en voulait aux adultes de l'école'', se souvient sa Maman. "Notre fils partait à l'école avec la boule au ventre, on nous le présentait comme un monstre'', raconte la mère, en retenant son émotion. "Nous ne savions pas à quelle porte frapper''. Le conseil insistant de l'école est de le placer sous Ritaline. "Pour moi, c'était hors de question. Nous avons été voir le Dr Michaël Aboulafia, qui a testé notre fils. Son diagnostic était formel: cet enfant n'a pas besoin de Ritaline, mais d'amour et d'écoute''. L'école ne prend pas au sérieux cette recommandation médicale, prétendant qu'elle a été achetée par les parents.

La coupe est pleine, les parents décident de changer leur enfant d'école. Il effectue les kitot vav et zaïn dans une structure haredite, seul établissement où ils ont réussi à inscrire leur enfant. Malheureusement, le directeur de la yeshiva où il entre, en kita 'het, n'est autre que le professeur principal qu'il avait en kita dalet… ''Nous retombions dans les mêmes problèmes. A la fin de la kita 'het, notre fils a été renvoyé de l'école''. Les parents n'ont jamais prétendu que leur enfant n'avait rien à se reprocher. Pendant toutes ces années, ils l'ont emmené suivre des soins très onéreux. Mais le système scolaire n'a pas su l'intégrer. Ce n'est qu'au lycée, qu'il trouvera enfin sa place, dans une yeshiva ti'honit à Eilat. ''Sa vie a changé. Il a, D' merci, réussi toutes ses unités au bac en youd alef et ses bulletins sont remplis de remarques positives''. Une plainte contre les parents à la police

Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Le 3e enfant de la famille présente des signes d'agitation en classe. ''Il n'était pas grand, on l'embêtait beaucoup. Il se faisait traiter de ''nain'', de ''gros'', et jamais aucun adulte n'a pris sa défense au sein de l'école''. La Kita Alef est difficile mais en kita beth et guimel, son instituteur sait s'y prendre avec lui. La chute est intervenue en kita dalet: ''Son instituteur n'arrivait pas à le gérer. Je ne dis pas que mon fils était tout blanc, mais la réponse du personnel pédagogique n'a pas été adaptée". Sur le plan social aussi c'est difficile: ''Nous avons organisé son anniversaire à la

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maison. Un des élèves de sa classe a commencé à convaincre les autres de ne pas venir. J'ai demandé à l'instituteur d'intervenir. Mais il n'a rien fait. Personne n'est venu à son anniversaire''. Plusieurs années après leur alya, la famille connait l'existence de l'association Lemaan'ha qui va les assister dans leurs démarches auprès de l'école, jouer les intermédiaires. Là aussi, on lui conseille fortement de donner de la Ritaline à son enfant. Là aussi, elle refuse. Mais les choses vont prendre un autre tournant. ''L'école a prétendu qu'un enfant violent était un enfant maltraité à la maison et a déposé une plainte contre nous à la police''. Les parents se retrouvent sous le coup d'une enquête de police. ''Nous n'avions pas d'autre choix que de céder ; nous avons placé notre enfant sous Ritaline et l'école a retiré sa plainte''.

Les effets secondaires sont terribles: l'enfant devient dépressif, perd l'appétit et ne grandit plus. ''Au départ, je me disais que j'avais peut-être fait une erreur avec le grand en m'opposant à la Ritaline. Quand j'ai constaté les effets néfastes sur mon fils, j'ai compris que j'avais eu raison. J'ai informé l'équipe pédagogique, que j'arrêtais de lui donner ce médicament. Il est, en ce moment, à la kaytana et cela se passe très bien. J'ai espoir qu'en rencontrant les bons enseignants, il ne soit plus renvoyé régulièrement de l'école''.

Aujourd'hui, cette Maman se bat auprès de la mairie pour que son 3e enfant puisse changer d'école. ''Je joue cartes sur table avec l'inspection et je leur demande ce qu'il nous propose. Dans toutes ces démarches, je suis accompagnée par Lemaan'ha''. Ne pas avoir honte

''Au départ, j'avais honte, je n'osais pas raconter. Puis je me suis aperçue que beaucoup d'enfants étaient dans le cas des miens. J'ai appris qu'il ne fallait pas attendre avant de réagir. Il ne faut pas hésiter à se faire aider par des associations comme Lemaan'ha et prendre contact dès le début avec les cadres hauts placés dans les administrations. Enfin, je conseille à tous les parents dans cette situation de savoir lâcher prise. Nous sommes des bons parents''. Pour conclure, cette Maman durement éprouvée, qui a versé beaucoup de larmes ces dernières années, pour ses fils à l'école, souhaiterait voir le système scolaire se réveiller. ''Dès qu'un enfant ne rentre pas dans une case, il va au-devant de graves problèmes. Quels adultes vont-ils devenir? En qui vont-ils pouvoir avoir confiance? Ce sont des questions qui me taraudent. Alors le système scolaire devrait se remettre en question pour mieux gérer ces lacunes et les soins proposés pour ces enfants devraient être plus accessibles financièrement''. La mère de famille nous l'assure, ''je ne regrette pas une seconde d'être en Israël, malgré ces difficultés. Je garde espoir en mon pays et en mes enfants''.

12 | Parasha | 27/07/2019

Un Résumé de la Sidra

Matot Par Dr Michel Bensoussan La Sidra traite de trois sujets distincts: le premier concerne les Nédarim (vœux), le second concerne les conséquences pratiques de la guerre faite aux Midyanites (lois de cachérisation des ustensiles et partage du butin). Le troisième concerne l'attribution des territoires conquis à l'est du Jourdain à trois tribus. Première montée: Lorsqu'une personne promet de faire quelque chose, toute parole est considérée comme un vœu, un «Néder». Elle aura pour lui force de loi, au même titre qu'un ordre de la Torah! Pour se défaire de son vœu ou l'annuler, elle aura recours à un tribunal qui procèdera à la «Hatarat Nedarim», ce que nous faisons collectivement la veille de kippour lors du «Kol Nidré». Deuxième montée: Dieu ordonne à Moshé de combattre les Midyanites avant de mourir. Cet ordre lui a déjà été donné dans la Sidra précédente. Les

Midyanites étaient à l'origine de la débauche des enfants d'Israël et de la mort des 24.000 fauteurs. Pinhas est nommé à la tête d'une armée de 12.000 hommes. Tous les hommes de Midyan sont tués et les femmes sont faites prisonnières. Troisième montée: Moshé se met en colère: les femmes à l'origine de la débauche doivent être, elles aussi, tuées! Les combattants, ayant été au contact de la mort, sont déclarés impurs durant sept jours et purifiés par l'eau de la vache rousse. Un autre problème se pose: comment «cachériser» tous les ustensiles du butin? Il y aura deux étapes: pour extraire la nourriture «non cachère» incrustée dans la vaisselle, il faudra passer celle-ci à l'eau bouillante (si la cuisson s'est faite par l'eau) ou au feu (si c'est le feu qui a directement cuit la nourriture, comme pour les grilles par exemple). La seconde étape consiste à immerger la vaisselle dans un Mikvé pour la faire passer de l'appartenance d’un goy à celle d'Israël. Quatrième montée: Les animaux et les esclaves sont partagés entre les combattants et le reste du peuple. Un cinquantième sera donné aux Levi et dix fois moins aux Cohen. Un inventaire très précis de tout le butin est alors entrepris ainsi que sa répartition. Cinquième montée: L'inventaire se poursuit. Les objets de valeur sont eux aussi recensés et offerts au Temple. Sixième montée: La conquête de la partie Est du Jourdain n'était pas prévue. C'est la belligérance des peuples locaux qui a entraîné ces guerres de conquête. Que faire de ces territoires? Deux tribus et demie, celles de Gad, de Reuven et la moitié de celle de Menaché demandent à s'y installer. Ils promettent de participer avec le reste du peuple à la conquête de la terre de Canaan à l'Ouest du Jourdain. Septième montée: Moshé accepte de leur octroyer ces territoires à condition que tous les combattants poursuivent la conquête du pays avant de s'en retourner à l'Est. C'est effectivement ce qui se passera, dans le livre de Josué: après 14 années de conquêtes, ces tribus reviendront retrouver leurs familles restées à l'Est et formeront un peuple uni sur les deux rives du Jourdain. Retrouvez les commentaires de Michel Bensoussan sur son blog: divreTorahh.com

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14 | A la table de Shabbat | 27/07/2019

Eretz Israël en trois dimensions Par Rav Shaoul David Botschko La première dimension d’Eretz Israël, c’est sa sainteté représentée par Jérusalem, le Temple et la Présence divine qui y réside. C’est ainsi qu’un célèbre candidat à la conversion s’étonnait: «ne serait-ce que parce que la Terre d’Israël est celle que Dieu a choisie pour y résider, vous devriez tous vous y précipiter.» Eretz Israël, c’est aussi la dimension collective du peuple juif qui s’y dévoile. En effet, nous lisons dans notre paracha que lorsque les tribus de Gad et Réouven proposèrent à Moïse de rester de l’autre côté du Jourdain, Moïse s’exclama: «Comment, vos frères iront en guerre et vous vous resterez ici!» Il ne leur fit pas un discours sur la sainteté du pays ou sur sa beauté. Il ne leur reprocha point de ne pas accomplir le commandement de Dieu qui ordonne d’habiter en Israël. Le plus grave aux yeux de Moïse

était de se séparer de la collectivité d’Israël et de ne pas participer à l’histoire du peuple juif qui se joue en Israël.

«Lorsque vous traverserez le Jourdain pour vous rendre sur la terre de Canaan, vous chasserez tous les habitants de cette terre. Vous détruirez leurs idoles et leurs hauts lieux. Vous chasserez les habitants de la terre et vous vous y installerez, car c’est à vous que J’ai donné la Terre pour que vous en héritiez. Et vous vous partagerez la terre.» Que de «terre» pour le peuple de l’esprit…

Et c’est ainsi que le Ramban a développé la mitzva d’habiter en Israël, en expliquant qu’il s’agit également de travailler de la terre, «de ne point la laisser en désolation.»

En effet, c’est en Israël que le peuple juif peut réaliser l’enseignement de Chemaya: «Aime le travail» dit Chemaya signifie que l’homme doit aimer le travail car tout comme il y a une alliance pour la Thora, il y a une alliance pour le «travail» ainsi élevé au rang d’une mitzva.

Dans sa troisième dimension, Eretz Israël est le point de rencontre entre Dieu qui descend sur la terre pour y résider et le peuple juif qui élève la terre pour qu’elle soit digne de recevoir la Présence divine. Ce sont ces trois dimensions qui permettent de réaliser la mission du peuple juif:

«Vous serez un royaume de cohanim et un peuple saint.» «Cohanim», c’est la dimension spirituelle d’Israël. «Peuple», c’est la dimension collective d’Israël. «Peuple saint», c’est le point de rencontre entre l’humain et le divin. 1- Dialogue entre le roi des Khazars et Rabbi Yehouda Halevi dans le Kouzari, Livre ii, §23. 2- Nombres xxxii, 6.

3- Nombres xxxiii, 51-54.

4- Ramban sur le Livre des commandements, commandement 4. 5- Avot deRabbi Nathan, chap. 11. 6- Exode xix, 6.

Extrait de l'ouvrage du Rav Shaoul David Botschko ''A la table de Shabbat'' Pour se procurer l'ouvrage: hesder2@gmail.com 02-9972023

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16 | Pensée juive | 27/07/2019

Révélation Par Rav Ouri Cherky

«Toute identité collective est fondée sur un élément de psychologie collective qui dérive d’un événement fondateur profondément ancré dans le subconscient collectif»

Il y a deux preuves indiscutables sur l’origine révélée de la Tora. Il ne suffit pas d’affirmer qu’un million de témoins ne peuvent mentir, pas même à leurs enfants – cette formulation ne résiste pas à la critique et ne convainc que les convaincus. Il faut donc approfondir: a) En premier lieu, il convient de constater que la Révélation est l’un des événements fondateurs de l’identité collective du peuple juif. Or l’identité

collective ne peut être le fruit d’une décision consciente. Elle est une réalité avec laquelle chacun naît et représente un et qui est imposée à l’individu. Toute identité collective est fondée sur un élément de psychologie collective qui dérive d’un événement fondateur profondément ancré dans le subconscient collectif. Or lorsque l’événement relaté précède la réalité historique, le doute s’impose quant à sa véracité – s’agirait-il d’une invention? A l’inverse, lorsque l’événement se produit alors que l’identité collective était déjà née, tel le récit de la guerre de Troie, de la sortie d’Egypte ou du don de la Tora, il n’y a pas de doute sur l’authenticité de l’événement. Non pas du fait qu’ils se trouvent des témoignages, mais du fait de l’empreinte que de tels événements laissent sur la conscience collective. b) En second lieu, le récit lui-même témoigne de sa véracité, en particulier lorsqu’une telle histoire est absolument impensable. Certes, des relations de dévoilement à des individus ou des groupes de personnes existent dans toutes les cultures, il est donc possible de les inventer. Mais il s’agit toujours et sans exception d’un dieu appartenant au monde, immanent. Jamais il n’est question d’un dévoilement transcendantal, d’une révélation du Dieu qui a créé le monde et qui, par définition, lui est extérieur. L’unique récit où c’est le Créateur qui se dévoile est raconté par le peuple d’Israël. Plus encore, le texte relatant cet événement insiste sur le refus du peuple témoin de ce dévoilement d’y participer. Car l’intervention du Créateur du monde dans la vie de l’homme le déstabilise. Il ne viendrait donc pas à l’idée d’inventer une telle histoire, pas même pour renforcer une quelconque religion inventée. C’est pourquoi les fondateurs des religions n’ont toujours parlé que du dévoilement d’une entité inhérente à la création qui n’encourrait pas le risque de déstabiliser le monde. Il faut aussi affiner le concept de Tora venue Ciel: chacun peut reconnaître que la Tora vient du Ciel. Mais de quelle hauteur de Ciel parle-t-on? Le Dieu qui nous a donné la Tora n’est-il qu’un contrôleur pointilleux sur le respect des commandements et leur infraction? Au contraire, celui qui affirme rejeter l’origine de la Tora car il recherche une Tora qui représente l’apogée de l’intellect et de la morale humaine est plus proche des véritables cieux desquels provient la Tora.

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18 | Passions d'un hébreu | 27/07/2019

Je suis nuit noire Par Rony Akrich

Ils rêvaient d’une Jérusalem en or, où les Hébreux vivraient, en son sein, comme une seule et même famille. Pour parvenir à réaliser leur rêve, les «Beta Israël» (‘Juifs’ éthiopiens, probablement originaires de la tribu de Dan) se sont mobilisés et engagés, corps et âme, dans un combat libérateur pour sortir d’Ethiopie. La longue marche fut éreintante et la traversée du désert trop souvent dramatique. Nombres d’entre eux tombèrent malades et moururent. Certains furent victimes de toutes sortes de larcins, d’autres blessés par des animaux. D’autres, tout simplement à bout de forces, s’éteignirent et furent enterrés au bord de la route. Mon propos se dédie à la mémoire de tous ces gens jamais parvenus à Jérusalem et aussi, et surtout, mon amour et mon admiration pour tous ceux qui contribuent aujourd’hui à poursuivre la construction de l’Etat Hébreu. Les ‘Beta Israël’ ont vécu de longues et insupportables souffrances au cours de leur histoire éthiopienne, et souvent ils ont dû se sacrifier au nom de leur foi. Ils ne l’ont jamais perdue. Un espoir indélébile animait cette tribu qui restera fidèle à la loi de Moshé et la transmettra contre vents et marées aux générations suivantes. Ambaou, le père de mon ami Baruch, est né en Éthiopie en 1947 et fut maire adjoint d’un petit village du nord. Il vivait entouré de sa famille bienaimée qu’il éleva avec son épouse, Likinesh. Son travail auprès de la municipalité était très important, car chaque document devait être approuvé par lui, et porter sa signature. Il prit l’initiative de signer secrètement des documents autorisant les Juifs éthiopiens à quitter le pays pour se rendre au Soudan et de là en Israël grâce à l’agence juive et au Mossad. Il s’agissait du seul moyen possible, pour eux, d’atteindre la ‘Terre promise’, au péril de leur vie, et, enfin, voir Jérusalem de leurs propres yeux. Les agissements de son père furent découverts par le régime, on l’arrêta et il fut jeté en prison pour avoir aidé des Juifs à immigrer en Israël. Après avoir purgé sa peine, Ambaou récidiva et signa de nouveaux documents qui aidèrent des centaines d’autres à s’enfuir légalement. Il n’avait qu’un seul objectif: permettre aux ‘Beta Israël’ d’immigrer et empêcher que leurs souffrances ne se poursuivent à jamais. Il s’est battu pour que le rêve de milliers d’hommes et de femmes devienne enfin

réalité: un homme sage, optimiste, guidé par sa foi inébranlable en cette juste cause. Aimé et respecté par tous, il a ému tant de monde. Il est le héros de son fils et ses valeurs sont demeurées celles sur lesquelles lui aussi essaie de vivre son existence et celle de sa famille. Israël, pays d’immigrants, voit arriver une autre population, nouvelle, comme minorité sociale, ethnique et culturelle, différente de toutes les autres immigrations car d’une toute autre couleur: ils sont noirs! Il leur fallut faire face à des changements socioculturels, intenses et déstabilisants, à grande échelle, subir la pression de l’orthodoxie religieuse dans tous les domaines de leur quotidien. Il leur fallut percer la culture ethnocentrique israélienne, et bien que ce ne soit guère agréable à dénoncer, devoir être confrontés aux regards, aux écarts, à l’éloignement, aux relents d’un racisme primaire. Malgré les tentatives pour dissimuler, dédouaner et dire que cela n’existe pas, le racisme existe! Ambaou me déclare: «Les ‘Beta Israël’ continuent de lutter depuis le premier jour de leur arrivée!» Ils défendent leur Judaïsme, ils militent pour le droit d’entrer dans une boîte de nuit, pour le droit de s’asseoir simplement sur un banc dans un parc sans devoir être profondément humilié par la police, le droit d’être et de devenir tout ou partie de leur peuple, de leur société! Pour quoi se battent-ils? Parce qu’ils sont, eux aussi, des Juifs, des citoyens, des pratiquants, des patriotes et plus que cela, ils sont aussi des êtres humains et ils servent au sein de tous les corps de défense du pays. Nul besoin de monter en épingle la réussite sociale de l’un de leurs enfants, il n’y a là rien d’exceptionnel lorsque l’on offre à tout un chaque-un l’égalité des chances. Etre noir ne veut pas dire faire son deuil de toute réussite! Noir n’est pas forcement sombre et blanc n’est pas forcement clair! La société israélienne est un composite de bonne volonté, d’entraide et de partage sans nom, pourtant, bien qu’emplie de bonté et d’altruisme, elle demeure une société qui sanctifie le pouvoir, la force, une société combative. Les puissants, ceux détenteurs des pouvoirs multiples et pluriels,

font la pluie et le beau temps pour toute une classe moyenne en général et rendent assujetties les classes défavorisées. Au creuset de cette toile d’araignée superbement agencée, il devient difficile, si ce n’est quasiment impossible, de se sortir des situations de précarité procrée à l’encontre des plus faibles. Ils finissent par se sentir piétinés, si ce n’est, écrasés par le joug des puissants. Les violentes manifestations, condamnables certes, ne sont que des signes cliniques et avant-coureurs de ce problème profond, essentiel et précurseur de ce que sera la société Israélienne demain! Ils tentent de s’intégrer envers et contre tous les aléas, les préjugés, sachant pertinemment que la couleur de peau aura le dernier mot, noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir, chantait-on durant les années yé-yé. Une fois la diversité dressée en scission et la rupture en anomalie, se pose, alors, la difficulté de la coexistence des cultures. Je pense que le racisme est profondément enraciné chez l’Humain! Malgré un soi-disant libre arbitre, il s’efforce à vouloir révéler l’animal déterminé qui est en lui. La bête quête son clan, la meute est son havre de paix, l’autre si diffèrent, un intrus, un danger potentiel. Certes, on aurait pu croire que les valeurs et les

vertus de la foi, de la démocratie, mais aussi des expériences tragiques de nos passés malmenés, génèreraient une société sereine et harmonieuse. Détrompons-nous, grand Dieu! Nous sommes en présence d’une dure réalité, individuellement il existe des êtres remarquables et sensationnels mais ensemble, ils font figures de piteuses créatures. Selon moi, l’exigence du moment requiert d’en découdre avec l’ignorance et les ignares, la bêtise populaire et son inconséquence, de lutter contre tous les ressentiments et les logorrhées sociologiques, économiques, politiques, historiques et surtout religieuses. L’adversaire de l’homme demeure, encore et toujours, une insuffisance égocentrée qui l’entraine à vomir l’autre, sombre inconnu et donc exécrable. Cette discrimination peut rester dans le domaine du verbe, mais endoctrinée par une propagande belliciste, avide de puissance et de fortune, elle déborde et se déverse physiquement au quotidien de la cité, violente et plus que jamais désespérée. Alors si Nietzsche revenait avec son marteau, j’aimerais qu’il frappe subtilement l’esprit de l’Homme afin de lui faire prendre conscience de sa condition, et plus vigoureusement sur tous les adeptes de la violence comme solution.

20 | Revue de presse | REGION LA CÔTE |27/07/2019

LPH INFO REVUE DE PRESSE Par Shraga Blum

Extraits de la presse israélienne Propos inquiétants de Joe Biden (Srugim)

L’ancien vice-président américain Joe Biden, favori à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020 a été abordé lors d’un meeting électoral par un activiste juif de gauche qui lui confiait son «inquiétude» face à «l’occupation» et

face à «la politique menée par Binyamin Netanyahou envers les Palestiniens». Joe Biden a répondu: «Il n’y a pas d’autre solution au conflit que celle des deux Etats(…)Les implantations juives ne sont pas souhaitables et il faut traiter cette question. L’occupation est un problème réel et profond». Et ferait-il pression sur Israël sur cette question s’il est élu? «Vous connaissez mon palmarès, vous savez donc que c’est ce que je ferai!» Joe Biden est pourtant le plus «modéré» parmi tous les candidats démocrates! Premières réserves de Binyamin Netanyahou sur le Plan Trump (Maariv) Bien que le volet politique du Plan Trump n’ait pas encore été divulgué au grand public, certains aspects ont déjà filtré, notamment l’intention de relier la bande de Gaza à la Judée-Samarie. Avant le sommet de Bahreïn, le Premier ministre Binyamin Netanyahou, qui a été mis au courant dans les grandes lignes, s’est entretenu avec des hauts responsables américains et leur a fait part de ses réserves quant à l’édification d’un passage entre les deux territoires. Le chef du gouvernement a expliqué qu’il y avait de forts risques pour qu’un tel passage soit utilisé à des fins terroristes. Sur le plan stratégique, Binyamin Netanyahou est également intéressé à maintenir séparés le territoire contrôlé par le Hamas et celui contrôlé en partie par l’Autorité Palestinienne

Photo by Avi Ohayon / GPO

Football: la justice internationale rejette l’appel de Jibril Rajoub (Aroutz 7) Au mois d’août 2018, le terroriste avait écopé d’une peine d’un an d’éloignement Photo by Flash90 des stades et d’une amende 20.000 francs suisses pour sa campagne (réussie) pour l’annulation de la venue en Israël de l’équipe

27/07/2019 | Revue de presse | REGION LA CÔTE | 21

nationale d’Argentine avec Lionel Messi. Il avait fait appel devant la Cour internationale d’arbitrage, qui vient le débouter. La ministre de la Culture et des Sports Miri Reguev a réagi à cette décision judiciaire: «Rajoub avait bien rigolé l’an passé lorsque l’équipe d’Argentine avait annoncé qu’elle renonçait à venir en Israël. Mais dans la vie il y a une règle d’acier: ‘Rira bien qui rira le dernier!’». Au mois de juin, suite à une action diplomatique d’Israël une nouvelle enquête interne de la FIFA a été ouverte contre le terroriste pour incitation à la haine et apologie du terrorisme. Capacité d’innovation: Israël dans le peloton de tête (Israël Hayom) L’organisme Global Innovation Index a publié son classement annuel des pays en fonction de leur créativité et de leur capacités d’innovation. Pour 2019, Israël passe de la 10e à la 5e place mondiale! L’Etat juif qui a à peine 71 ans est précédé par la Corée du Sud, l’Allemagne, la Finlande et la Suisse. Les critères de classement sont complexes et très nombreux, faisant intervenir 89 indicateurs différents qui englobent notamment l’environnement général propice à la créativité, le niveau de l’éducation, l’investissement dans les infrastructures et la recherche, la situation politique et économique etc.

Le Hezbollah concentre des forces aux frontières d’Israël (Walla)

Le quotidien britannique Daily Beast a révélé que le Hezbollah libanais a déployé et renforcé ses effectifs au Sud-Liban ainsi que près de la frontière israélo-syrienne. Selon plusieurs officiers de l’organisation terroriste chiite, il y a plusieurs raisons à cela: la lente démobilisation des forces du Hezbollah qui ont combattu en Syrie, l’effet économique par ricochet des sanctions américaines sur l’Iran qui pourrait provoquer une fuite en avant, mais aussi l’éventualité d’un conflit entre les EtatsUnis et l’Iran pour lequel Téhéran a promis qu’Israël serait parmi les premiers visés. L’un des officiers a révélé que le Hezbollah avait déjà eu l’intention d’ouvrir un front contre Israël avant la guerre civile en Syrie mais que Damas avait exigé qu’il se concentre sur le terrain syrien.

Retrouvez chaque matin la revue de presse.

En direct d’Israël sur Lph Info:

www.Lphinfo.com

22 | Air du temps | REGION LA CÔTE | 27/07/2019

La conduite malveillante d’intellectuels et d’anciens serviteurs de l’Etat Par Freddy Eytan Depuis la création de l’Etat d’Israël, il existait une règle d’or: ne jamais critiquer à l’étranger certaines décisions gouvernementales controversées, et débattre des problèmes en Israël, au sein de l’échiquier politique et dans le cadre du débat public. La majorité écrasante des politiciens et des diplomates ont longtemps appliqué cette règle sans broncher. Cependant, il existe une infime minorité de contestataires, de militants membres de mouvements extrêmes, d’anciens diplomates et fonctionnaires, et des intellectuels prétendant détenir exclusivement le courant de l’Histoire, le monopole de la vérité absolue, la voix de la morale et de la conscience. En Israël, ce sont toujours les mêmes qu’on retrouve dans les colonnes des journaux étrangers et sur les réseaux sociaux. Ces marginaux sont omniprésents, ils sont d’intarissables bavards surtout dans les capitales

européennes. Ils se réjouissent de laver le linge sale sur la place publique avec une forte arrogance et sans scrupule. Ils refuseront avec mépris toute solidarité, union ou patriotisme. Ils se moqueront avec méchanceté, et vous répondront avec un sourire acerbe. Ils défendront toujours l’adversaire, même s’il a tort. Ils agiront par tous les moyens, mêmes les plus abjects pour faire entendre leur voix et obtenir gain de cause. Cela est devenu un phénomène pathétique et un véritable complexe qui caractérisent certains marginaux israéliens. Winston Churchill disait que «la démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres déjà essayés dans le passé». Nous pouvons ajouter qu’Israël est un exemple unique de ce genre où la démocratie agit parfois sans limites surtout dans le contexte de guerre que nous vivons. Au lieu de plaider tout naturellement pour leur pays, manifester pour la cause de leurs compatriotes et combattre les injustices et les disparités sociales, ils préféreront toujours plaider ailleurs, salir leur gouvernement dans les pages des journaux étrangers, noircir la situation en évoquant, bien entendu et hypocritement, les droits de l’Homme, la conscience humaine et la morale. Nous connaissons parfaitement leur stratégie malsaine qui en réalité ne sert surtout que leurs propres intérêts personnels. Dans le théâtre de l’absurde, nous avons vu la semaine dernière des contestataires au Conseil de Sécurité de l’ONU. Ils n’étaient pas venus pour défendre les soldats de Tsahal qui assurent nuit et jour notre sécurité et la leur, mais pour dénoncer par des slogans creux de sens «les crimes de l’occupation dans les territoires palestiniens et notamment les méandres de la colonisation israélienne». Et ces jours-ci, nous avons vu d’anciens ambassadeurs critiquer violemment la politique du gouvernement, faire des appels à la Cour suprême, publier des pétitions, en soutenant, entre autres, des militants du BDS. Crime de lèse-majesté s’exclament-ils: «la démocratie se trouve en danger!». Pourtant, quand ils étaient, eux, en mission, n’avaient-ils pas accepté cette «politique de droite»? Défendu le gouvernement? L’ont-ils fait par hypocrisie? Pour sauvegarder leur poste? Par crainte? Pourquoi n’ont-ils pas claqué la porte courageusement et démissionné? Chaque citoyen dans ce pays a le droit légitime de

critiquer la politique du gouvernement et de participer au débat public, mais comment servir la cause de la délégitimation, notamment dans les instances internationales? Ici, tout est transparent. Y a-t-il vraiment des sujets tabous? Peut-on cacher quoi que ce soit à la presse et sur les réseaux sociaux? Dans un monde où les civilisations se déchirent, dans une région où le fanatisme religieux l’emporte et la loi de la jungle est déchainée, il n’y pas de place pour la sagesse et l’esprit cartésien pour traiter des Etats voyous ou des chefs terroristes. L’appel à la raison, à la liberté d’expression cache, chez certains, une manipulation idéologique flagrante et tente de monopoliser le débat sur la solution d’un conflit douloureux qu’Israéliens et Arabes endurent voilà déjà plus de sept décennies. La méthode employée rappelle celle des bolchéviques, c’est-à-dire celle de la pensée unique. Une certaine gauche en détresse, désemparée parce qu’elle rate à chaque fois les rendez-vous de l’Histoire. En déconfiture, en perdition et complexée, dépassée par les événements en cours, et par maladresse et précipitation, elle perd le contrôle dans le temps et dans l’espace. Certains intellectuels, «champions» des droits de l’Homme, s’abstiennent de signer des pétitions ou des appels musclés contre le Hamas, le Hezbollah ou contre les violations flagrantes des libertés par les Ayatollahs iraniens. Par contre, ils sont toujours présents et s’arrachent le micro pour accuser le gouvernement israélien d’immobilisme et de saboter la paix.

Le débat est donc volontairement tronqué et la démarche, malgré les bonnes intentions de certains, joue en réalité en boomerang contre nous, mais aussi contre eux. C’est bien de pouvoir se bercer d’illusion et de romantisme à distance, de voir un monde beau et gentil, mais cette naïveté est à double tranchant, aveuglante, et sans doute néfaste. Gouverner Israël dans un environnement hostile exige responsabilité, détermination, et retenue en temps voulu. Être audacieux, mais aussi être, s’il le faut, à contre-courant, ne pas céder aux pressions ni des politiciens et ni des médias. Ainsi, on pourra relever les défis, affronter les risques et faire face aux menaces. Nous étions résolus dans la guerre, mais nous sommes toujours courageux et clairvoyants dans la recherche de la paix. La précipitation, la paix à tout prix conduisent à la capitulation, au chaos et aux catastrophes. Nos problèmes sont d’ordre existentiel et non philosophiques. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Depuis la nuit des temps le peuple juif a surmonté ses querelles internes. Le caractère combatif de l’Etat juif demeure vivace et unique au monde. Toutes les tentatives de l’affaiblir à l’extérieur comme de l’intérieur sont vouées à un échec cuisant. Freddy Eytan, «La conduite malveillante d’intellectuels et d’anciens serviteurs de l’Etat», Le CAPE de Jérusalem, publié le 21 juillet 2019: http://jcpalecape.org/la-conduite-malveillante-dintellectuels-etdanciens-serviteurs-de-letat/

26 | Côté psy | REGION LA CÔTE | 27/07/2019

Dès le CP, offrez-lui d’être un bon élève Par Laurence Bernheim Quel cauchemar d’aller à l’école tous les jours quand on ‘’travaille mal’’! Quel bonheur de devenir ‘’un bon élève’’! Je suis loin d’être une «douce rêveuse idéaliste’’, mais l’expérience me confirme tous les jours que 99% des enfants scolarisés sont équipés d’un cerveau efficient. Seuls des blocages inconscients les empêchent d’apprendre correctement! Parlons aujourd’hui des étiquetés ‘’nuls en maths’’ ou ‘’nuls en lecture’’... Dans ces deux cas, c’est impressionnant de voir, combien un ‘’petit blocage’’ peut affecter à ce point tout un pan de notre cognition! ‘’NUL EN MATH’’: Si vous vous rendez compte, dès le début de la kita alef que votre enfant a du mal spécifiquement en calcul, l’explication (et la solution) est souvent très simple. Si c’est un aîné, son cerveau s’est sans-doute bloqué sur l’égalité 1+1 = 2… (ou pour un 6ème, 6+1 = 7…) car

son plus grand rêve inconscient, c’est qu’à tout jamais 1+1 = 1, ou autrement dit, que le nouvel arrivé soit ‘’quantité négligeable’’! Je sais, cela paraît fou, mais c’est comme ça! D’ailleurs quand on teste les croyances inconscientes dans un tel cas, le cerveau donne effectivement une réponse positive à 1+ 1 = 1 (et négative à 1+1 = 2). Donc, rien à voir avec des ‘’non-prédispositions naturelles’’! Juste ce conflit dont on peut si aisément débarrasser l’inconscient! ‘’DIFFICULTES EN LECTURE’’: Là aussi, dès le début de CP, si votre enfant bute dans l’apprentissage de la lecture, ne tardez pas à réagir. Un conflit inconscient est à l’origine de ce blocage. Dès que le blocage est levé, l’apprentissage devient fluide. Deux concepts peuvent être à l’origine d’un blocage en lecture - L’enfant ne veut pas grandir et pour lui, lire = être grand Quel parent n’a pas dit à la rentrée au CP: ‘’ Tu es un grand maintenant, tu vas apprendre à lire! ‘’ Alors si pour x raisons, l’enfant n’a qu’une envie, celle de rester ‘’le petit à sa maman’’, autant dire qu’il n’aura pas envie d’apprendre à lire ….! Garanti! - L’enfant a peur d’explorer le monde et pour lui, lire = explorer, découvrir Un jour, petit, il s’est fait gronder alors qu’il était ‘’simplement’’ entrain de tripoter un briquet pour comprendre comment ca fonctionne. Mais les cris de ses parents ‘’Ca va pas, pose ça tout de suite!‘’ (ou toute autre scène symboliquement équivalente) lui ont fait peur, et il en a conclu, qu’’’explorer, découvrir, essayer de comprendre l’inconnu était dangereux’’. Et voilà, comment ‘’lire devient dangereux!’’ J’ai bien conscience que tout cela peut paraître loufoque à vous qui lisez ce texte. Mais je vous assure que: – oui, le cerveau se bloque sur des choses aussi ‘’anodines’’... – le cerveau ne peut pas sortir tout seul de ce blocage, même à force de volonté… – que sortir d’un tel conflit est très simple avec cette technique, (une refonte quasi totale de la kinésiologie …) en une ou deux séances. Bien sûr cela coûte un peu d’argent… Agir dès le CP évitera toute accumulation de lacunes et de cours particuliers! Et quelle joie de voir vos enfants apprendre avec plaisir et se préparer ainsi un avenir serein, avec l’aide de D.! Laurence Bernheim, 054 700 73 61, laucain@aol.com Psychothérapeute. Recherche et dissolution des conflits originels et annulation des croyances entravantes.

28 | Association | REGION LA CÔTE | 27/07/2019

Mehoubarim Le programme qui change la vie de nos enfants Par Guitel Ben-Ishay Le passage du système scolaire français à l’israélien, fait partie des plus grands changements impliqués par l’alya. C’est conscient de ce décalage, que Qualita a cherché des solutions à proposer aux parents qui voyaient leurs enfants sortir de l’école à 13h30 et être ensuite livrés à eux-mêmes. Pour remédier à ce problème qui engendre malheureusement, la perdition de certains adolescents, l’association a signé un accord avec le ministère de l’Education: Mehoubarim. Mis en œuvre par la société des centres communautaires (Matnassim), il s’adresse aux enfants olim de la kita dalet à la kita youd beth, dans trois villes pilotes (Jérusalem, Ashdod, Netanya). Le directeur du projet, Amos Heller, nous explique en détails en quoi il consiste. Des activités adaptées et subventionnées

Le programme Mehoubarim fonctionne dans 3 villes – Jérusalem, Ashdod et Netanya – dans les quartiers à forte proportion francophone. Il s’adresse à tous les enfants entre la kita dalet et la kita youd beth, qui soit ont fait leur alya il y a moins de 15 ans, soit ont un parent qui est dans ce cas. Ce programme est composé de trois offres, qui toutes, permettent un encadrement des enfants et une intégration dans la société israélienne, puisque des jeunes israéliens y participent aussi. Pour les enfants de la kita dalet à la kita ‘het, le programme ‘’Houg lekol yeled’’, permet, pour seulement 18 shekels par mois, d’inscrire son enfant dans une des activités extra-scolaires proposées par les matnassim.

Prévenir le prochain drame

Lorsque l’accord est signé entre Qualita et le ministère de l’Education, il est le fruit d’un travail de longue haleine. ‘’Les préjugés sur les olim des pays occidentaux ont la peau dure, les administrations demeurent persuadées qu’ils n’ont pas besoin d’aides particulières’’, nous explique Amos. Or, sur le terrain, cet a priori est quotidiennement démenti. Beaucoup de jeunes olim français trainent dans les rues après l’école et certains tombent dans des problématiques tels que l’alcool, la violence ou la drogue.

Comme bien souvent, malheureusement, en politique, il aura fallu un drame pour que le ministère prenne conscience du bien-fondé de la demande de Qualita. Ce drame, c’est la mort d’un jeune olé de France, dans une querelle entre jeunes à Har Homa. Il s’agissait maintenant de prévenir le prochain drame.

L’aspect scolaire est également pris en compte, puisque des cours de soutien sont dispensés par des professeurs, connaissant les problématiques des olim, à l’école après les heures de classe. Ces cours, dans une ambiance détendue, sont réservés aux élèves entre la kita dalet et la kita vav. Pour les plus âgés – kita tet à youd beth – des activités en plein air très attractives sont organisées une à deux fois par semaine. ‘’Nous proposons aussi 2 à 3 excursions par an. Au sein de ce programme, les jeunes apprennent à se débrouiller, découvrent la nature et se dépensent physiquement». Le dernier programme s’adressent aux élèves des kitot zaïn et ‘het. ‘’Une à deux fois par semaine, un moniteur leur propose des activités pour renforcer le lien social: jeux, volontariat, repas, etc.’’. Ces programmes lancés en janvier 2019 touchent déjà 1000 enfants. L’objectif avoué est d’arriver à 2000 et de les étendre dans d’autres villes du pays. Pour aller plus loin: www.qualita.org.il

30 | Des Livres et vous | REGION LA CÔTE | 27/07/2019

Comme un tison sauvé du feu Meïra Barer Par Guitel Ben-Ishay Nous sommes en décembre 2010, le nord du pays est en proie à des incendies ravageurs. Ce que l’on a appelé l’incendie du Carmel a fait 44 victimes et a détruit près de 25000 dounam de forêt. Cet événement national a joué le rôle de déclic personnel pour Meïra Barer, survivante de la Rafle du Vel d’Hiv et enfant cachée pendant la Shoah. Le cours du Rav Haïm Dynovisz qu’elle suit cette semaine-là, traite de la haftara. La ‘’coïncidence’’ est troublante, dans ce texte, se trouve la phrase ‘’Comme un tison sauvé du feu’’, au sujet de Yeoshoua. Faisant écho à l’actualité, cette expression débloque chez Meïra, ce qu’elle a toujours souhaité: écrire son histoire, pour la transmettre à ses enfants et ses petits-enfants. Elle avait trouvé le titre de son ouvrage, elle pouvait commencer à raconter. 50 ans de silence Meïra avait 9 mois au moment de la Rafle du Vel d’Hiv. Elle n’a su ce qui s’y était passé, que lorsque sa sœur, de 9 ans son aînée, le lui a raconté, 50 ans après. «Les policiers français sont venus à la maison chercher ma mère et moi. A cette époque, la loi n’autorisait pas d’emmener les enfants de moins de deux ans. J’ai pourtant été emmenée et c’est ce qui a sauvé ma mère. Nous avons été emmenées au commissariat. Je n’arrêtais pas de hurler, de pleurer. A bout de nerfs ou par humanité, le commissaire a dit à ma mère de sortir avec moi pour m’acheter du lait. Il lui a fait comprendre de ne pas revenir. Mon père, mon oncle et mes grandsparents ont été pris, et ont été extermines à Auschwitz ‘’. Puis, Meïra est cachée, seule. De ces années, Meïra a des flashs, ‘’comme si j’ouvrais des tiroirs’’, nous ditelle, ‘’Ce sont surtout des souvenirs de solitude et de maltraitance’’. A l’issue de la guerre, elle retrouve sa famille. L’ambiance de l’après-guerre est difficile, pour tous les enfants. ‘’Nous étions tous des enfants de déportés. Il y avait une chape de plomb, sur les années de la guerre. J’étais petite, mais je savais qu’il ne fallait pas toucher à ces questions. Les enfants cachés ont pendant très longtemps été considérés comme des chanceux, parce qu’ils avaient survécu et n’avaient pas connu les camps. On ne s’intéressait pas à leur histoire ni aux traces qu’elle avait pu laisser’’. C’est pour mettre en avant ces enfants aussi que Meïra a voulu écrire son histoire, pour leur donner leur place, pour mettre un terme à ce silence. Ce silence, qu’elle s’était aussi imposé puisque jusqu’à ce qu’elle commence l’écriture de son manuscrit, elle n’avait jamais rien raconté à ses enfants et petits-enfants. Qui est Bouba? Lorsque Meïra fait son alya, elle n’est pas encore grandmère. Ses petits-enfants ne la connaissent que comme la ‘’Bouba israélienne’’ – Bouba étant l’équivalent de Mamie, en yiddish. Le besoin d’écrire son histoire est né de la nécessité pour elle, d’expliquer à ses petitsenfants pourquoi elle vivait loin d’eux, sur cette terre.

‘’Cela n’était possible qu’en racontant mon passé d’enfant cachée’’. La première mouture de son manuscrit est destiné à ses proches, mais, nous dit-elle, ‘’au fond, je savais que cela sortirait de ce cercle. Il devait être destiné au public le plus large possible’’. Cependant, la démarche de dépasser son cadre familial, de devenir en quelque sorte, la ‘’Bouba’’ d’autres petits-enfants inconnus, a pris un certain temps. ‘’Au départ, je ne me trouvais pas de légitimité à cela. Qui étais-je pour raconter? Je pensais que l’on ne me croirait pas’’. Lorsque son premier manuscrit est achevé, ce questionnement disparait progressivement et Meïra décide de se lancer dans l’édition de son ouvrage pour une diffusion qu’elle espère la plus large possible. Un message de vie pour la jeunesse «Ce livre n’a pu voir le jour que grâce à une série de miracles, que d’aucuns appellent le hasard, mais comme on le sait, ‘’le hasard c’est D’ieu qui se promène incognito’’», résume l’auteur. Ce projet a été long, 9 ans, et des rencontres ont été déterminantes, comme celle avec Carole, qui aidera Meïra à apporter la touche finale et indispensable. La couverture du livre a été dessinée par le Rav Yoël Benharrouche, et pensée dans les moindres détails par l’artiste. ‘’Il a représenté un arbre de vie’’, décrit Meïra, ‘’parce que finalement, à travers toute mon histoire, c’est la vie que je veux mettre à l’honneur». C’est le ton sur lequel le livre est rédigé. Meïra écrit la vie et joue la vie aussi, en tant que comédienne au théâtre, une activité qu’elle exerce avec passion. ‘’Mon combat c’est la vie, pour la transmettre il ne faut pas s’enfermer dans la mort. Il faut être la continuité bien vivante de ceux qui nous ont précédés’’. Le statut de victime ne peut définir l’identité juive, au contraire. Elle estime avoir vécu et non survécu. Ses petits-enfants sont très fiers de la mission que leur grand-mère relève avec passion et succès. Meïra aimerait aller à la rencontre des jeunes, à travers son livre dans un premier temps, afin que le dialogue inter-générationnel existe, tant qu’il en est encore temps. Pour se procurer l’ouvrage - Librairies en ligne Bientôt chez Librairie Vice Versa et Librairie du Foyer

32 | Evénement | REGION LA CÔTE | 27/07/2019

Les 14 ans d’Israël Torah Toujours plus loin pour diffuser la Torah Par Guitel Ben-Ishay Cela fait maintenant 14 ans qu’Israël Torah, fondée par Shimshone Attali et parrainée par le Rav Yehia Benchetrit, agit pour diffuser la Torah au plus grand nombre. La créativité ne manque pas pour cela: conférences, film, clips et depuis un an et demi, la chaine TV. Le P’tit Hebdo: 14 ans de diffusion de la Torah, vous attendiez-vous à un tel succès? Shimshone Attali: Israël Torah existe dans un but: l’unité de notre peuple. C’est ce qui guide nos actions. Ainsi, nos conférences permettent à des Rabbins de toutes les tendances d’intervenir, voire de débattre. Nous utilisons des supports variés aussi, afin de toucher tous les publics. Le succès de notre concept nous comble de bonheur, grâce à D’ieu et nous donne des forces pour aller toujours plus loin. Lph: En créant une chaine de télévision, notamment ? S.A.: Il y a un an, nous avons lancé la chaine Israeltorah TV, diffusée sur Annatel et sur le site d’Israël Torah. Au départ, nous diffusions une conférence par jour. Aujourd’hui, cette chaine propose de la Torah 24h/24, sauf Shabbat! Nous produisons sans cesse de nouvelles

émissions, pour renouveler l’offre et rendre la chaine toujours plus attractive. Les formats télévisés traditionnels sont mis au service de la Torah et de son accessibilité: émissions, clips, documentaires, histoires de tsadikim. Les gens retrouvent ce qu’ils aiment à la télévision, mais conforme à la Torah. Cette chaine suit le principe fondateur d’Israël Torah, l’unité: nous sommes le seul canal qui permet à toutes les tendances religieuses de s’exprimer. Lph: La soirée des 14 ans, ce sera un peu la TV en live? S.A.: Oui, le concept de cette soirée est de faire intervenir les Rabbins qui participent à la chaine, mais cette fois en direct. Ils reproduiront le format de leur émission devant le public présent. Le thème sera ‘’la vie’’, vaste sujet… Nous faisons confiance à nos Rabbins, pour nous transmettre pendant près de 2 heures, des enseignements passionnants. Lph: Dans quel état d’esprit abordez-vous ce 14e anniversaire? S.A.: Cette soirée est symbolique. Nous y atteindrons les 60 000 participants qui se sont déplacés pendant 14 ans pour assister à nos conférences. A cela s’ajoute maintenant, le million de vues sur YouTube de notre chaine TV, dans plus de 100 pays au total. Donc, nous abordons cette soirée avec un sentiment de gratitude envers Hachem pour tout ce qu’Il nous a permis de réaliser jusqu’à ce jour, et en priant pour avoir les forces et les moyens de continuer toujours plus fort. Lph: Quels sont les prochains projets d’Israël Torah? S.A.: Maintenir les conférences une fois par mois, relever le défi de la chaine TV 24h/24 avec notamment la diffusion d’un jeu TV, écrire un nouveau film et encore d’autres surprises. Nous devons sans cesse nous renouveler, le travail est immense et pour augmenter l’offre d’émissions, j’ai besoin de m’entourer de personnel professionnel. Pour le moment, je fais tout avec l’aide de D’ieu, il devient urgent de trouver des personnes qui m’aident à remplir tous ces rôles. Ainsi, on pourra améliorer encore le concept et je serais plus disponible pour penser de nouveaux projets. Soirée des 14 ans d’Israël Torah Dim 04/08, 19h30, Salons Euphoria, 39 rue Pierre Koenig, Talpiot, Jérusalem Renseignements: 054-6411690 Possibilité de bus au départ de Netanya, Tel Aviv, Ashdod, Ashkelon

27/07/2019 | P’tit Oulpan | 33

Ivrit bedaka, La minute d'hébreu

Chéva’ Par Rahel Franco, z"l Chéva’, c'est le chiffre sept.

et «être rassasié»?

Le Sept, chéva’, est le Nombre de la nature et du visible.

Le puits permet d’atteindre la profondeur de la terre d’où provient l’eau de source. Or la Thora est comparée à l’eau. Le jour de Kippour, avant de pénétrer dans le Saint des Saints, dans le lieu de la kédoucha du Huit, le Cohen Gadol faisait le serment de revenir juste après dans ce monde, celui du Sept.

En effet, les lettres du mot chéva’, sept, sont celles du mot chavoua’, la semaine, la semaine de sept jours. Chavoua’, semaine, chéva’, sept. Ce sont également les lettres du mot «serment», chévou’a. Béer chéva’ signifie «Puits du serment», le «Puits du sept», béer, puits, chéva’, serment ou sept. Les lettres du mot chéva’ sont également celles du verbe «être rassasié», savéa’. Pourquoi? Quel est le rapport entre «sept», «le puits»

Être rassasié, c’est avoir la sensation que le corps est plein, c’est avoir assouvi son appétit, ses désirs du monde matériel, le Sept. Chéva’, chavoua’, chévou’a, Béer chéva’, savéa’. Rahel Franco, z"l Retrouvez La minute d'hébreu sur Ivritbedaka.org.il

‫‪34 | 27/07/2019‬‬

‫‪Enigme‬‬

‫המנצחים במקום הראשון‪:‬‬

‫חידה‬

‫המנצחים הבאים‪:‬‬ ‫אביאל כהן‪ ,‬ירושלים‬ ‫יחיאל‪ ,‬הדס ושירה הנה‪ ,‬מעלה לבונה‬ ‫תהל מלמד‪ ,‬גבעת שמואל‬ ‫תהילה בו עיון‪ ,‬ירושלים‬

‫א‬

‫ליה ואיתן מרציאנו‪,‬‬ ‫ירושלים‬

‫בפעם הקודמת החידה היתה‪ :‬אני בין ‪ 188‬ל‪ ,190‬אבל אני לא ‪ .189‬מי אני?‬ ‫תשובה‪ :‬האות ''ל''‬

‫‫ילדים! שילחו לנו חידות‪ .‬תודה!‬ ‪guitelbenishay@gmail.com‬‬

‫חידת‬ ‫השבוע‬

‫מה הוא שחור כשאתה קונה אותו‪ ,‬בצבע‬ ‫אדום כשאתה משתמש בו‪ ,‬ואפור כשאתה‬ ‫זורק אותו?‬

‫נא לשלוח את התשובה למייל הבא עם תמונה שלכם‪:‬‬

‫‪Envoyez la bonne réponse au mail suivant guitelbenishay@gmail.com‬‬

‫ֹשה ֶא ֶלף ַל ַּמ ֶּטה‪ַ ,‬ל ָּצ ָבא"‬ ‫ֹתם מֶׁ‬ ‫ׁש ַלח א ָ‬ ‫"ו ִַּי ְ‬ ‫(במדבר לא'‪ ,‬ו')‬

‫מצאו‬ ‫את ‪7‬‬ ‫ההבדלים‬

‫לפרשת מטות‬ 1

Atomic Number

Li 6.94

Lithium

Rb 85.4678

Rubidium

Halogen

Transition Metal

Noble Gas

47.867

50.9415

51.9961

Calcium

Scandium

Titanium

Vanadium

Chromium

87.62

88.90584 Yttrium

Ba 137.327 Barium

Ra 226

Radium

Lanthanide Series

57 71 89 103 57

138.90547

Nb 92.90637 Niobium

178.49

180.94788

Hafnium

Tantalum

104

Rf 267

Rutherfordium

105

140.90766

Cerium

Praseodymium

Helium

10.81

W 183.84

Tungsten

106

Sg 269

Seaborgium

Nd 144.242

Neodymium

227

232.0377

231.03588

238.02891

Actinium

Thorium

Protactinium

Uranium

54.938044

Basic Metal

Lanthanide

Semimetal

Actinide

Tc 98

Technetium

Re 186.207

Rhenium

107

Bh 270

Bohrium

Pm 145

Promethium

Np 237

Neptunium

55.845

58.933194

58.6934

Iron

Cobalt

Nickel

Manganese

95.95

Molybdenum

268

Dubnium

140.116

Lanthanum

Actinide Series

91.224 Zirconium

Ru 101.07

Ruthenium

102.90550 Rhodium

Pd 106.42

Cu 63.546

107.8682 Silver

190.23

192.217

195.084

196.966569

Osmium

Iridium

Platinum

Gold

108

Hs 269

Hassium

Sm 150.36

Samarium

Pu 244

Plutonium

109

Mt 278

Meitnerium

Eu 151.964

Europium

110

Ds 281

111

Rg 281

Darmstadtium

Roentgenium

Gd 157.25

Gadolinium

Am Cm 243

247

Americium

Curium

Zn 65.38

158.92535 Terbium

Bk 247

Berkelium

Ga 69.723

Zinc

Cd 112.414

Gallium

Carbon

Dy 162.500

Dysprosium

Cf 251

Californium

74.921595

Germanium

Arsenic

Sulfur

Selenium

Neon

35.45

Argon

79.904

Bromine

Ar 39.948

Chlorine

78.971

?‫ אילו הם‬,‫ היסודות‬92 ‫מתוך‬

20.1797

Fluorine

32.06

Phosphorus

Kr 83.798

Krypton

?‫מי הלך בראש אנשי הצבא במלחמה נגד מדין‬

113

Uut

118.710 Tin

164.93033 Holmium

Es 252

Einsteinium

208.98040

Lead

Bismuth

Fl 289

Flerovium

121.760

Antimony

207.2

114

286

Ununtrium

30.973761998

?‫מי בנה את חשבון‬

Thallium

285

Oxygen

18.998403163

Mercury

Copernicium

Nitrogen

72.630

15.999

?‫מי מחליף את אהרן הכהן‬

204.38

Silicon

14.007

200.592

112

28.085

Indium

‫מצאו פסוק בתחילת פרק לא' שבו‬ .‫ מילים‬2 ‫כתוב פעמיים אותן‬

114.818

Cadmium

12.011

Boron

Copper

Palladium

4.002602

Aluminium

44.955908

Strontium

Caesium

223

Nonmetal

Alkaline Earth

26.9815385

40.078

132.90545196

Francium

‫ יסודות כימיים‬6 ‫בפרשה מופיעים‬

Alkali Metal

24.305

Potassium

Magnesium

Hydrogen

Sodium

39.0983

Atomic Mass Name

1.008

Beryllium

22.98976928

Symbol

9.0121831

‫חידון‬

?‫ צדיקים מכל שבט‬1000 ‫לאיזו משימה משה שלח‬ 2

1.008 Hydrogen

27/07/2019 | 35

167.259 Erbium

100

Fm 257

Fermium

115

Uup

127.60

Polonium

116

168.93422 Thulium

101

Md 258

Mendelevium

293

Livermorium

Yb 173.054

Ytterbium

102

No 259

Nobelium

131.293

Iodine

209

289

Ununpentium

126.90447

Tellurium

At 210

Astatine

117

Xenon

Rn 222

Radon

118

Uus Uuo 294

294

Ununseptium

Ununoctium

174.9668 Lutetium

103

Lr 266

Lawrencium

‫פנחס‬

‫יהושע‬

‫אלעזר‬

‫משה‬

?‫איזה נס קרא במלחמה‬

‫מטות‬

‫פנחס‬

‫בלק‬

‫סל התשובות‬

‫חוקת‬

‫קרח‬

‫בדיחה‬

‫ שם‬,‫רופא מכובד נסע לחופשה יוקרתית‬ .‫הוא פגש את העו"ד שלו‬ .‫"מה מעשיך כאן?" התפלא הרופא‬ ‫"אם אתה זוכר את הבית הקטן שהיה לי‬ ‫– הוא נשרף כליל – והנה אני פה עם כספי‬ .‫דין‬-‫ סיפר העורך‬,"‫הביטוח‬ "?‫ "ומה אתה עושה פה‬,‫ושאל את הרופא‬ – ‫"אם אתה זוכר את הבית המסכן שהיה לי‬ ‫הוא הושמד כליל בשיטפון – והנה אני פה‬ .‫ סיפר הרופא‬,"‫נהנה מכספי התביעה‬ ,‫הדין המבולבל‬-‫ הביט בו עורך‬,"?‫"באמת‬ "?…‫"איך הצלחת להצית שיטפון‬

!‫ תודה‬.‫ילדים! שילחו לנו בדיחות קצרות‬

Lph.manou@gmail.com

6 7

.‫פנחס‬

''‫בני ראובן בנו את ה עיר ''חשבון‬ .‫בצד המזרחי של הירדן‬

‫ השם שלו מופיע‬,‫בנו אלעזר הכהן‬ .‫הרבה בפרשה‬

.'‫'' פסוק ד‬...‫''אלף למטה אלף למטה‬

‫''את הזהב ואת הכסף את הנחושת את הברזל‬ .)'‫'' (לא' כב‬.‫את הבדיל ואת העופרת‬

!‫איש לא נהרג מישראל‬

.‫למלחמה מול מדין‬

‫סיפור לשבת‬ ‫בשיתוף פעולה‬ ‫עם העלון לצעירים‬ ‫״שלום לעם״‬

‫‪36 | 27/07/2019‬‬

‫ָּפ ָר ַׁשת ַמּטֹות‬

‫ַה ְּשׁ ֵא ָלה ֶׁשֹּלא נִ ְׁש ֲא ָלה‬

‫טּודנְ ִטים‪ֶׁ ,‬שּיָ ְׁשבּו‬ ‫ִה ְת ַר ְּגׁשּות ַר ָּבה ָא ְפ ָפה ֶאת ַע ְׂשרֹות ַה ְּס ֶ‬ ‫יטת ְּפ ִרינְ ְסטֹון‬ ‫יב ְר ִס ַ‬ ‫ָּבאֹוטֹוּבּוס ֶׁש ָע ָׂשה ֶאת ַּד ְרּכֹו ְלאּונִ ֶ‬ ‫יח ה ַה נְ ָה ַלת‬ ‫ַה ּיֻ ְק ָר ִת ית‪ְ .‬ל ַא ַח ר ַמ ֲא ַמ ִּצ ים ַר ִּב ים ִה ְצ ִל ָ‬ ‫רֹופסֹור‬ ‫יטה ֶׁש ָּל ֶהם ְל ַא ְר ֵּגן ָל ֶהם ִּבּקּור ֵא ֶצל ְּפ ֶ‬ ‫יב ְר ִס ָ‬ ‫ָהאּונִ ֶ‬ ‫ּתֹורת ַהּיַ ֲחסּות וַ ֲח ַתן‬ ‫ַא ְל ֶּב ְרט ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין‪ַ ,‬ה ַּמ ָּד ָען ַה ָּגאֹון‪ֲ ,‬א ִבי ַ‬ ‫יקה‪.‬‬ ‫יס ָ‬ ‫נֹובל ְל ִפ ִ‬ ‫ְּפ ַרס ֵ‬ ‫רֹופסֹור‬ ‫הּודים‪ ,‬וְ ָה ֻע ְב ָּדה ֶׁש ַּגם ְּפ ֶ‬ ‫טּודנְ ִטים ָהיּו יְ ִ‬ ‫ַּכ ָּמה ֵמ ַה ְּס ֶ‬ ‫אֹותם ַּג ֲאוָ ה‬ ‫ָ‬ ‫מֹותם ִמ ְּל ָאה‬ ‫הּודי ְּכ ָ‬ ‫ַא ְל ֶּב ְרט ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין הּוא יְ ִ‬ ‫יקה ְמיֻ ֶח ֶדת ַלּיַ ֲהדּות‪.‬‬ ‫ ַל ְמרֹות ֶׁש ַּבּיֹום‪-‬יֹום ֵהם ֹלא ָחׁשּו ִז ָ‬‫יס ִט ים‬ ‫אֹות ם ָה יּו ַא ְת יַ ִא ְ‬ ‫ָ‬ ‫סֹור ים ֶׁש ִּל ְּמ דּו‬ ‫רֹופ ִ‬ ‫ַמ ְר ִּב ית ַה ְּפ ֶ‬ ‫ׁשֹומ ֵרי‬ ‫ְ‬ ‫ּול‬ ‫ֻמ ְח ָל ִט ים‪ ,‬וְ ִה ְת יַ ֲח סּו ְּב ִז ְל זּול ַל ֲא נָ ִׁש ים ָּד ִת ּיִ ים ְ‬ ‫הּוכחּו ְּבנִ ּסּויִ ים‬ ‫ִמ ְצוֹות‪ַ .‬ה ַּמ ָּד ָענִ ים ַמ ֲא ִמינִ ים ַרק ִּב ְד ָב ִרים ֶׁש ְ‬ ‫אֹותם‪.‬‬ ‫ָ‬ ‫רּוחנִ ּיִ ים וְ ָד ִתּיִ ים ֵאינָ ם ְמ ַענְ יְ נִ ים‬ ‫ַמ ָּד ָעּיִ ים‪ ,‬וְ ִענְ יָ נִ ים ָ‬ ‫אֹלקים"‪ָ ,‬א ַמ ר‬ ‫ִ‬ ‫רֹופסֹור ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין ַמ ֲא ִמין ֵּב‬ ‫"ׁש ַמ ְע ִּתי ֶׁש ְּפ ֶ‬ ‫ָ‬ ‫טּודנְ ִטים‪.‬‬ ‫ַא ַחד ַה ְּס ֶ‬ ‫ּומ ְכ ָׁשר‪,‬‬ ‫הּודי נִ ְמ ָרץ ֻ‬ ‫טּודנְ ט יְ ִ‬ ‫ילי‪ְ ,‬ס ֶ‬ ‫"ֹלא יָ כֹול ִל ְהיֹות"‪ָ ,‬ק ַבע וִ ִ‬ ‫ּפֹורץ ֶּד ֶרְך ְּכמֹו‬ ‫"מ ָּד ָען ֵ‬ ‫ּקּול ָטה‪ַ .‬‬ ‫ּבֹול ִטים ַּב ַפ ְ‬ ‫ֶׁש ָהיָ ה ַא ַחד ַה ְ‬ ‫רֹופסֹור ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין ֹלא יָ כֹול ִל ְהיֹות ַמ ֲא ִמין"‪.‬‬ ‫ְּפ ֶ‬ ‫ּפֹולין‪.‬‬ ‫ׁשֹומר ִמ ְצוֹות ֶׁש ָע ָלה ִמ ִ‬ ‫ֵ‬ ‫הּודי ָּד ִתי‬ ‫ילי ָהיָ ה ַס ָּבא ָז ֵקן‪ ,‬יְ ִ‬ ‫ְלוִ ִ‬ ‫יק נִ ית וְ ִה ְת נַ ֵּתק‬ ‫יל י ְּכ ָב ר ָׁש ַק ע ַּב ֲה וָ יָ ה ָה ֲא ֶמ ִר ָ‬ ‫ָא ִב יו ֶׁש ל וִ ִ‬ ‫ילי‪ְּ ,‬כ ָבר ֹלא ָחׁש ׁשּום ֶק ֶׁשר ְל ִמ ְצוֹות‬ ‫ֵמ ַה ָּדת‪ ,‬וְ הּוא ַע ְצמֹו‪ ,‬וִ ִ‬ ‫עֹולמֹו‪,‬‬ ‫ַהּיַ ֲהדּות‪ .‬הּוא ָא ַהב ְמאֹד ֶאת ָסבֹו‪ַ ,‬אְך ָהיָ ה ָרחֹוק ֵמ ָ‬ ‫ּוב ַק ְּפ ָדנּות‬ ‫ׁשֹומר ַּב ֲא ִדיקּות ְ‬ ‫ֵ‬ ‫יצד הּוא‬ ‫וְ ֹלא ָהיָ ה ְמ ֻס ָּגל ְל ָה ִבין ֵּכ ַ‬ ‫ַעל ֻח ִּקים ֶׁשּנִ ְכ ְּתבּו ִל ְפנֵ י ַא ְל ֵפי ָׁשנִ ים‪.‬‬ ‫"ּגם ֲאנִ י ִה ְת ַּפ ֵל ִ‬ ‫ַ‬ ‫טּודנְ ט‬ ‫אתי ְּכ ֶׁש ָא ְמרּו ִלי ֶאת ֶזה"‪ִ ,‬ה ְס ִּכים ַה ְּס ֶ‬ ‫רֹופסֹור ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין הּוא ָא ָדם ָח ָכם וְ נָ אֹור‪ֵ .‬אין ִלי‬ ‫"ה ֵרי ְּפ ֶ‬ ‫ַה ֵּשׁנִ י‪ֲ .‬‬ ‫יסט"‪.‬‬ ‫ָס ֵפק ֶׁשהּוא ַא ְתיַ ִא ְ‬ ‫יטה‬ ‫יב ְר ִס ָ‬ ‫סֹוף סֹוף ָע ַצ ר ָה אֹוטֹוּבּוס ְּב ִפ ְת ָח ּה ֶׁש ל ָה אּונִ ֶ‬ ‫רּוכ ים נִ ְכ נְ סּו‬ ‫טּוד נְ ִט ים ַה ּנִ ְר ָּג ִׁש ים וְ ַה ְּד ִ‬ ‫ַה ְמ פ ֶֹא ֶר ת‪ ,‬וְ ַה ְּס ֶ‬ ‫עֹולם‪.‬‬ ‫יֹותר ָּב ָ‬ ‫ְל ִל ְׁש ָּכתֹו ֶׁשל ַה ַּמ ָּד ָען ַה ְמ ֻפ ְר ָסם ְּב ֵ‬ ‫רֹופסֹור‬ ‫ּוּפ ֶ‬ ‫טּודנְ ִטים ִה ִּציגּו ְׁש ֵאלֹות ַמ ָּד ִעּיֹות ׁשֹונֹות‪ְ ,‬‬ ‫ַה ְּס ֶ‬ ‫ילי‬ ‫יהן ְּבתֹוְך ֶׁש ֻּכ ָּלם ְמ ֻר ָּת ִקים ִל ְד ָב ָריו‪ .‬וִ ִ‬ ‫ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין ֵה ִׁשיב ֲע ֵל ֶ‬ ‫יתי ִל ְׁשאֹל ֶאת ְּכבֹודֹו ְׁש ֵא ָלה‬ ‫ִה ְמ ִּתין ְלתֹורֹו‪ ,‬וְ ָאז ָׁש ַאל‪"ָ :‬ר ִצ ִ‬ ‫יפה‬ ‫דּוע ֶׁש ִּמ ָּס ִביב ְל ַכּדּור ָה ָא ֶרץ ַמ ִּק ָ‬ ‫ַ‬ ‫יֹותר‪ֲ :‬ה ֵרי יָ‬ ‫ׁשּוטה ְּב ֵ‬ ‫ָ‬ ‫ְּפ‬ ‫מֹוס ֶפ ָרה?"‬ ‫מֹוס ֶפ ָרה‪ַ .‬אְך ָמה יֵ ׁש ֵמ ַעל ָל ַא ְט ְ‬ ‫אֹותנּו ָה ַא ְט ְ‬ ‫ָ‬ ‫טֹוס ֶפ ָר ה"‪ֵ ,‬ה ִׁש י ב‬ ‫ְ‬ ‫מֹוס ֶפ ָר ה נִ ְמ ֵצ את ַה ְּס ְט ַר‬ ‫ְ‬ ‫"מ ַע ל ָל ַא ְט‬ ‫ֵ‬ ‫ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין ִמּיָ ד‪.‬‬ ‫טּודנְ ט ִל ְׁשאֹל‪.‬‬ ‫הֹוסיף ַה ְּס ֶ‬ ‫ִ‬ ‫טֹוס ֶפ ָרה?'‬ ‫"ּומה יֵ ׁש ֵמ ַעל ַל ְּס ְט ַר ְ‬ ‫ָ‬ ‫ּיּונֹוס ֶפ ָרה"‪ֵ ,‬ה ִׁשיב ַה ַּמ ָּד ָען‪.‬‬ ‫ְ‬ ‫טֹוס ֶפ ָרה נִ ְמ ֵצאת ַה‬ ‫"מ ַעל ַל ְּס ְט ַר ְ‬ ‫ֵ‬ ‫טּודנְ ט‪.‬‬ ‫ּיּונֹוס ֶפ ָרה?" ִה ְת ַע ֵּקׁש ַה ְּס ֶ‬ ‫ְ‬ ‫"ּומה יֵ ׁש ֵמ ַעל ַל‬ ‫ָ‬ ‫טּודנְ ט‬ ‫רֹופסֹור ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין ֶה ָח ִריף וְ ַה ָּשׁנּון ֵה ִבין ִמּיָ ד ְל ָאן ַה ְּס ֶ‬ ‫ְּפ ֶ‬ ‫"ׁשם‪ְ ,‬ל ַמ ְע ָלה‪,‬‬ ‫ּנֹוכ ִחים‪ָ :‬‬ ‫חֹותר‪ ,‬וְ ֵה ִׁשיב ְּב ִחּיּוְך ְל ַה ְפ ָּת ַעת ָּכל ַה ְ‬ ‫ֵ‬ ‫ילה ַה ֶּד ֶרְך ְל ֵבית ַה ְּכנֶ ֶסת"‪.‬‬ ‫ַמ ְת ִח ָ‬ ‫"מה יֵ ׁש‬ ‫יאה‪ָ ,‬‬ ‫טּודנְ ט ִּב ְפ ִל ָ‬ ‫"ה ֶּד ֶרְך ְל ֵבית ַה ְּכנֶ ֶסת?" ָׁש ַאל ַה ְּס ֶ‬ ‫ַ‬ ‫ְּב ֵבית ַה ְּכנֶ ֶסת?"‬ ‫ֹלקים"‪ֵ ,‬ה ִׁשיב ַה ַּמ ָּד ָען ְּב ִחּיּוְך‪,‬‬ ‫"ּב ֵבית ַה ְּכנֶ ֶסת נִ ְמ ָצא ֶאת ָה ֱא ִ‬ ‫ְ‬ ‫טֹוס ֶפ ָרה‪ֶ ,‬את‬ ‫מֹוס ֶפ ָרה‪ֶ ,‬את ַה ְּס ְט ַר ְ‬ ‫"וְ הּוא ֲא ֶׁשר ָּב ָרא ֶאת ָה ַא ְט ְ‬ ‫עֹולם ֶׁש ָאנּו ַחּיִ ים ּבֹו"‪.‬‬ ‫ּיּונֹוס ֶפ ָרה וְ ֶאת ָּכל ָה ָ‬ ‫ְ‬ ‫ַה‬ ‫טּודנְ ִטים ְּב ֶה ֶלם‬ ‫ַה ַה ְצ ָה ָרה ַהּזֹו ֶׁשל ַה ַּמ ָּד ָען ִה ְּכ ָתה ֶאת ַה ְּס ֶ‬ ‫יהם ַעד ַע ָּתה ֹלא ִה ְתיַ ֵחס ְל ִקּיּומֹו ֶׁשל‬ ‫ּמֹור ֶ‬ ‫ֻמ ְח ָלט‪ַ .‬אף ֶא ָחד ִמ ֵ‬ ‫ּומ ְצ ִהיר ְלֹלא‬ ‫עֹולם ַ‬ ‫יע ַה ַּמ ָּד ָען ַה ָּגדֹול ָּב ָ‬ ‫ֹלקים‪ ,‬וְ ִהּנֵ ה ַמ ִּג ַ‬ ‫ָה ֱא ִ‬ ‫עֹולם‪.‬‬ ‫ָ‬ ‫בֹורא‬ ‫ּבּוׁשה ַעל ֱאמּונָ תֹו ְּב ֵ‬ ‫ָ‬ ‫יצ ד ִה ַּג ְע ָּת‬ ‫"ּכ ַ‬ ‫טּוד נְ ט‪ֵ ,‬‬ ‫"א ם יֻ ְר ֶׁש ה ִל י ִל ְׁש אֹל"‪ָׁ ,‬ש ַא ל ַה ְּס ֶ‬ ‫ִ‬

‫ֹלקים ‪ַ -‬א ָּתה ֶׁש ָּכל סֹודֹות ַהיְ קּום‬ ‫ַל ַּמ ְס ָקנָ ה ַהּזֹו ֶׁשּיֵ ׁש ֱא ִ‬ ‫ְּגלּויִ ים ְל ָפנֶ יָך וְ ֶׁש ֵאין ָּד ָבר ֶׁשּנִ ְס ָּתר ֵמ ֲה ָבנָ ְתָך"‪.‬‬ ‫יֹותר‪ֲ ,‬אנִ י ְמ ַג ֶּלה ַּכ ָּמה ֲע ַדיִ ן‬ ‫ּומ ְח ִּכים ֵ‬ ‫יֹותר ַ‬ ‫לֹומד ֵ‬ ‫ֵ‬ ‫"ּכ ָכל ֶׁש ֲאנִ י‬ ‫ְ‬ ‫ידת ַהיְ קּום"‪ֵ ,‬ה ִׁשיב‬ ‫דֹולה ִהיא ִח ַ‬ ‫יֹוד ַע ְּכלּום‪ ,‬וְ ַכ ָּמה ְּג ָ‬ ‫ֵאינֶ ּנִ י ֵ‬ ‫ּופחֹות ְמ ֻל ָּמד‪ָ ,‬ח ַׁש ְב ִּתי ֶׁש ֲאנִ י‬ ‫יתי ָצ ִעיר ָ‬ ‫"ּכ ֶׁש ָהיִ ִ‬ ‫ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין‪ְ .‬‬ ‫ֵמ ִבין ַהּכֹל‪ַ .‬אְך ְּכ ָכל ֶׁש ִה ְת ַּב ַּג ְר ִּתי וְ ֶה ְח ַּכ ְמ ִּתי וְ ֶה ֱע ַמ ְק ִּתי; ְּכ ָכל‬ ‫ׁשֹואל‬ ‫ֵ‬ ‫עֹומד נִ ְפ ָעם וְ‬ ‫יתי עֹוד וָ עֹוד סֹודֹות ֶׁשל ַהיְ קּום‪ֲ ,‬אנִ י ֵ‬ ‫ֶׁש ִּג ִּל ִ‬ ‫ֶאת ַע ְצ ִמי‪ִ :‬מי ָק ַבע ֶאת ָּכל ַה ֻח ִּקּיּות ַהּנִ ְפ ָל ָאה ַהּזֹו ֶׁש ַּב ֶּט ַבע?‬ ‫ּוגאֹונִ ית ֶׁש ָּכזֹו?‬ ‫צּורה ְמ ֻדּיֶ ֶקת ְ‬ ‫ִמי ִס ֵּדר ֶאת ַא ְבנֵ י ַה ִּמ ְׂש ָחק ְּב ָ‬ ‫ַה ִאם ָּכל ֶזה ָק ָרה ֵמ ַע ְצמֹו? ַה ִאם ַהּכֹל ִה ְת ַר ֵחׁש ְּב ִמ ְק ֶרה?‬ ‫יקים ֲאנִ י יָ כֹול ִל ְקּב ַֹע ְּבוַ ָּדאּות ֶׁשֹּלא‬ ‫ְלאֹור ֶמ ְח ָק ַרי ַה ַּמ ֲע ִמ ִ‬ ‫ּולֹלא יָ ד ְמ ַכּוֶנֶ ת"‪.‬‬ ‫עֹולם נִ ְב ָרא ְלֹלא ַה ְׁש ָּג ָחה ֶע ְליֹונָ ה ְ‬ ‫יִ ָּת ֵכן ֶׁש ָה ָ‬ ‫טּוד נְ ִט ים נִ ְר ָּג ִׁש ים‬ ‫יט ה‪ָ ,‬ה יּו ַה ְּס ֶ‬ ‫יב ְר ִס ָ‬ ‫ַּב ֶּד ֶר ְך ֲח ָז ָר ה ָל אּונִ ֶ‬ ‫יהם וְ ִׁש ְח ְזרּו ֶאת ְּד ָב ָריו ֶׁשל‬ ‫ׂשֹוחחּו ֵּבינֵ ֶ‬ ‫ֲ‬ ‫ּומ ֵל ֵאי ְר ָׁש ִמים‪ֵ .‬הם‬ ‫ְ‬ ‫רֹופסֹור ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין ְּכ ֵדי ִל ְזּכֹר ֶאת ַה ֲחוָ יָ ה ָה ֲע ֻמ ָּקה ֶׁש ָע ְב ָרה‬ ‫ְּפ ֶ‬ ‫ּומ ֻה ְר ָהר‪ ,‬וְ ִה ִּביט‬ ‫ׁשֹותק ְ‬ ‫ֵ‬ ‫מֹוׁשבֹו‪,‬‬ ‫ָ‬ ‫ילי יָ ַׁשב ְּב‬ ‫יהם‪ַ .‬רק וִ ִ‬ ‫ֲע ֵל ֶ‬ ‫חּוצה ֵמ ַחּלֹון ָהאֹוטֹוּבּוס‪ָּ .‬כל ַחּיָ יו הּוא ָח ַׁשב ֶׁש ַּס ָּבא ֶׁשּלֹו‬ ‫ַה ָ‬ ‫יהם ַה ֶּכ ַלח‪ ,‬וְ ַע ָּתה‬ ‫ּומ ֲא ִמין ְּב ֻמ ָּשׂ ִגים ֶׁש ָע ַבר ֲע ֵל ֶ‬ ‫ַע ְּק ָׁשן‪ְ ,‬מיֻ ָּשׁן ַ‬ ‫עֹולם‬ ‫יֹותר ָּב ָ‬ ‫הּוא ְמ ַג ֶּלה ֶׁש ַּגם ַה ַּמ ָּד ָען ַה ָּגדֹול וְ ַהּנֶ ֱע ָרץ ְּב ֵ‬ ‫עֹולמֹו‪.‬‬ ‫ָ‬ ‫עֹולם‪ֶ .‬זה ִע ְר ֵער ֶאת ָּכל‬ ‫ֹלקים ָּב ָרא ֶאת ָה ָ‬ ‫ַמ ְצ ִהיר ֶׁש ֱא ִ‬ ‫יח ְל ֵה ָר ַגע‪.‬‬ ‫הּוא ֹלא ִה ְצ ִל ַ‬ ‫"ל ָּמה ַמ ַּצב‬ ‫ילי?" נִ ַּגׁש ֵא ָליו ֶא ָחד ֵמ ֲח ֵב ָריו‪ָ .‬‬ ‫קֹורה ְלָך וִ ִ‬ ‫"מה ֶ‬ ‫ָ‬ ‫רּוח ֶׁש ְּלָך ְמ ֻה ְר ָהר?"‬ ‫ָה ַ‬ ‫יל י ִה ִּב יט ַּב ֲח ֵב רֹו‪ ,‬וְ ֵה ִׁש יב ַל ְמ רֹות ֶׁש ֹּלא ָה יָ ה ְמ ֻׁש ְכ נָ ע‬ ‫וִ ִ‬ ‫ילי‪,‬‬ ‫אֹותי"‪ָ ,‬א ַמר וִ ִ‬ ‫ִ‬ ‫ֶׁש ֶה ָח ֵבר יָ ִבין אֹותֹו‪" .‬א ַֹמר ְלָך ָמה ַמ ְט ִריד‬ ‫ֹלקים‪ֲ ,‬אנִ י‬ ‫"ע ְכ ָׁשו‪ְּ ,‬כ ֶׁש ֲא ִפּלּו ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין ַמ ִּכיר ָּב ֻע ְב ָּדה ֶׁשּיֵ ׁש ֱא ִ‬ ‫ַ‬ ‫ֹלקים ְמ ַצ ֶּפה ֵמ ִא ָּתנּו‪,‬‬ ‫אֹותי ַל ֲחקֹר ָמה ֱא ִ‬ ‫ִ‬ ‫ַמ ְר ִּגיׁש ֶׁש ֶּזה ְמ ַחּיֵ ב‬ ‫ּומה ָע ֵלינּו ַל ֲעׂשֹות ְּכ ֵדי ְלהֹודֹות‬ ‫עֹולם‪ֶ ,‬‬ ‫ּדּוע הּוא ָּב ָרא ֶאת ָה ָ‬ ‫ַמ ַ‬ ‫יתי ְּב ַח ְדרֹו ֶׁשל‬ ‫לֹו ַעל ָּכְך‪ְ .‬ל ַמ ֲע ֶׂשה‪ַ ,‬ה ִחּדּוׁש ַה ָּגדֹול ֶׁש ָחוִ ִ‬ ‫צֹודק'‪.‬‬ ‫‪...‬ס ָּבא ֶׁש ִּלי ֵ‬ ‫ַאיְ ינְ ְׁש ֵטיְ ין ָהיָ ה ֶׁש ַ‬ ‫**********‬ ‫מֹוצא‬ ‫ַ‬ ‫בּוע‪ָּ ,‬פ ָר ַׁשת ַמּטֹות‪ָ ,‬אנּו ְמ ֻצּוִים ִל ְׁשמֹר ֶאת‬ ‫ְּב ָפ ָר ַׁשת ַה ָּשׁ ַ‬ ‫אֹומר‬ ‫נֹוד ִרים‪ .‬יֵ ׁש ִּפ ְת ָּגם ֲע ָמ ִמי ֶׁש ֵ‬ ‫ּול ַקּיֵ ם ָּכל נֶ ֶדר ֶׁש ָאנּו ְ‬ ‫ִּפינּו ְ‬ ‫ּתֹורה ְמ ַל ֶּמ ֶדת‬ ‫ּבּורים ֹלא ְמ ַׁש ְּל ִמים ֶמ ֶכס'‪ֲ ,‬א ָבל ַה ָ‬ ‫'על ִּד ִ‬ ‫ַ‬ ‫ּול ָכל ִּדּבּור‬ ‫ּוכ ָלל‪ְ .‬ל ָכל ֲא ִמ ָירה ְ‬ ‫אֹותנּו ֶׁש ַה ָּד ָבר ֹלא נָ כֹון ְּכ ָלל ְ‬ ‫ָ‬ ‫אֹומר ַמ ֶּשׁהּו‪ָ ,‬ע ָליו‬ ‫ֵ‬ ‫ּוכ ֶׁש ָא ָדם‬ ‫ֶׁשל ָא ָדם יֵ ׁש ַמ ְׁש ָמעּות ַר ָּבה‪ְ ,‬‬ ‫ּול ַה ִּכיר‬ ‫זֹוכה ְל ָה ִבין ְ‬ ‫ָל ֵׂשאת ַּב ַא ֲח ָריּות ִל ְד ָב ָריו‪ַּ .‬כ ֲא ֶׁשר ָא ָדם ֶ‬ ‫עֹולם‪ָ ,‬ע ָליו ַל ֲעׂשֹות‬ ‫ֹלקים‪ ,‬וְ הּוא ָּב ָרא ֶאת ָה ָ‬ ‫ֶׁשּיֵ ׁש ֱא ִ‬ ‫ּנֹוסף‪ ,‬וְ ִל ְׁשאֹל‬ ‫ֶאת ַה ַּצ ַעד ַה ִּמ ְת ַּב ֵּקׁש ַה ָ‬ ‫ּדּוע ַה ַּק ָּב"ה ָּב ָרא‬ ‫ֶאת ַע ְצמֹו‪ַ :‬מ ַ‬ ‫עֹולם? ְל ֵאיזֹו ַּת ְכ ִלית?‬ ‫ֶאת ָה ָ‬ ‫אֹותי?‬ ‫ִ‬ ‫ּומה ֶזה ְמ ַחּיֵ ב‬ ‫ָ‬ ‫ַל ֲא ִמ י ָר ה יֵ ׁש‬ ‫ַמ ְׁש ָמעּות‪ .‬וְ ִאם ָאנ ּו‬ ‫ּומ ִּכ ִירים‬ ‫אֹומ ִרים ַ‬ ‫ְ‬ ‫ֶׁש ַה ַּק ָּב "ה ָּב ָר א‬ ‫ֶא ת ָה ע ֹו ָלם‬ ‫ּומ ֲענִ יק ָלנּו ֶאת‬ ‫ַ‬ ‫ָּכ ל ַה ּטֹוב וְ ֶאת‬ ‫ַה ֶּשׁ ַפ ע‪ָ ,‬ע ֵל ינּו‬ ‫ַל ֲע ׂש ֹו ת ֶאת‬ ‫ְר צ ֹו נ ֹו ּו ְל ָע ְב דֹו‬ ‫ְּב ֵל ָבב ָׁש ֵלם‪.‬‬

3 Sinon rien

Un Français, un Japonais et un Israélien découvrent un génie, il leur dit: "Jetez n'importe quoi dans l'océan si je le retrouve vous mourrez. Si je ne le retrouve pas vous deviendrez l'homme le plus heureux du monde". Le Français jette un cure-dent dans la baie de Fort-de-France, le génie le retrouve, et le Français meurt aussitôt. Le Japonais jette un clou dans la baie de Tokyo, le génie le retrouve, et le Japonais meurt aussi. L’israélien jette une petite dragée dans le lac de Tibériade. Le génie cherche, cherche, cherche, recherche et recherche encore. A bout de force, le génie lui demande: "Qu'as-tu jeté?" L’Israélien lui répond d'un ton moqueur… "Un Doliprane effervescent..."

"C'est l'histoire de Simon et Moshé qui... - Oh! Simon et Moshé! Rivka et Hannah! Tu racontes toujours des histoires juives, j'en ai marre! Tu n'aurais pas d'autres histoires? - Tu as raison. Justement, j'ai une histoire chinoise. - Ah, formidable! Voilà, tu vois quand tu veux! - Alors, c'est l'histoire de Tching et de Tchang qui vont à la bar-mitsvah du fils de Tchong..." Monsieur Brenner, accompagné de Madame, est en consultation chez le médecin. Madame, dit le médecin, votre mari est très fatigué et à besoin de beaucoup de repos. Vous prendrez un tranquillisant trois fois par jour.

«Mahlabia» le flan libanais Par Laura Melul Préparation Mettre tous les ingrédients en même temps dans une casserole et mélanger le tout. Puis à feu vif jusqu'à obtenir une crème. Verser dans des ramequins ou des petits moules selon vos besoins. Mettre au frais au moins 4h pour déguster bien frais.

Ingrédients • 1L de lait d'amande • 4 c. à s. de maïzena bombées • 3 c. à s. de sucre roux • 4 c. à s. de fleur d'oranger • Miel • Pistaches concassées

Au moment de servir verser sur le dessus du miel et des pistaches non salées concassées.

Bonne dégustation!! Page préparée by Vanessa Fedida Retrouvez nos recettes sur la page Facebook: "Partageons nos recettes sucrées et salées"

40 | 27/07/2019

Cours et Conférences Jérusalem Lundi 29 juillet à 12h: Cours du Rav Haïm Dynovisz consacré à la paracha et à l’actualité de la semaine. Public mixte. Synagogue Ohavei Tsion, 10 Mekor Haïm P.A.F: 30 nis Cours de Hassidout (Dvar Malkhout) du Rav Yaacov Abergel: pour hommes les mardis à 19h30 (après Arvit) à la Yéchiva Or Gabriel 17 rue Yosef Ben Matatyahu; pour dames les mercredis à 13h30 chez Madame Berdah: 114/64 rue Erets Hefets 1er étage 054-2063770. Nouveau à Jérusalem: Cours Breslev pour hommes de Likouté Moharan, tous les dimanches soirs à 20h30: synagogue Kol Sasson, 11 rue Nahoum Lipchits, à Baka. Rens: 054 555 37 56

La rabanite Yemima Mizrahi donne cours ts les dimanches soirs à Nichmat à 19h, 26 rue Berl Loker. Tel 026404340. Etudes bibliques cours hebdo. de Rony Akrich à la mémoire du Dr Philippe Eliahou Ben Pnina Touitou zal à 20h30 tous les dimanches soirs. Beth Hamidrash Lev Hanoun - Shimon Ben Hamou 24 Har Homa. Public mixte

Détente Le MAROC du 6 au 19 Novembre 2019. Circuit Cacher 2240$/pers. en 1/2 pension, en chambre double. Tel: 058 407 02 48

Cours de Tikva Akoun tous les chabbat à 16h "‫ב לחיים‬,‫ "א‬basé sur le sefer du Rav Arouch. Public féminin. Synagogue Ohavei Tsion, 10 Mekor Haïm Jérusalem.0584001662

Super Tyoul le 28/07/2019 avec le Rav H Dynovisz et son équipe à: Méron, Tsfat, Tibériade, Rabbi Akiva Rabbi Meïr. Départ 08h30, retour 20h, PAF 110 SH Petit-déj offert, prévoir repas du Midi, Inscription: Tel 054-318-9655

8ans.. et tu ne nous a pas quittés un seul instant... La Azkara de Pascal Yom Tov Abrahami ‫ היייד‬aura lieu le Dimanche 18 Av-18.08.2019 à la synagogue Migdal Oz rue Snunite 3, Guilo. 18h30: Minha suivi de Arvit et d'une séoudat mitsva. Montée au cimetière Har Hertzl le Lundi 19 Av19.08 à 9h. Un autobus (aller et retour attendra au 428/4 rue Zvia ve Itshak à 8h15) Nicole (054-4749697)

Séminaire d'été de Tikva Akoun sur "Une vie au Gan Eden, c'est possible ici et maintenant". Chaque semaine, plusieurs dates possibles, contactez

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