Numéro 6 • Mars 2014 • Ruminants Un magazine de
Optimisez le démarrage Des veaux en bonne santé pour un élevage rentable Phytogéniques pour les veaux Veillez à la santé des veaux aujourd’hui pour garantir leurs performances de demain
Développement du rumen Nutrition et conduite des veaux avant et après le sevrage
Éditorial Investissez dans vos veaux Les jeunes génisses sont un gage d’avenir pour une exploitation laitière. En effet, elles représentent les vaches laitières de demain. Une attention toute particulière doit par conséquent être portée à leur état de santé et leur croissance, tout en évitant un retard de développement du rumen. À la naissance, le système digestif du veau n’est pas complètement mature. Au cours des deux premières semaines de vie, le veau est monogastrique, la caillette étant le seul organe suffisamment développé pour permettre la digestion. Pendant cette période, seuls les aliments liquides peuvent être utilisés de manière efficace par l’organisme de l’animal. Lorsque le veau grandit, un aliment de démarrage lui est donné en quantité croissante afin de favoriser le développement du rumen. Les changements considérables qui s’opèrent au niveau digestif, ainsi que la modification du type et de la composition de l’alimentation, permettent aisément d’expliquer que le système gastro-intestinal de l’animal puisse être facilement surmené. Un plan d’alimentation inadapté, associé à un lait entier ou à un aliment d’allaitement, et un aliment de démarrage de mauvaise qualité, peut entraîner un état de malnutrition chez l’animal, avec des effets délétères sur son état de santé général. De plus, les facteurs de stress liés à l’alimentation ou à l’environnement altèrent le système immunitaire du veau, le rendant plus sensible aux agents pathogènes, ce qui se solde par des troubles digestifs et des diarrhées. La morbidité des veaux, notamment suite aux diarrhées, contribue largement à la mortalité observée en pré-sevrage et aux frais vétérinaires élevés. BIOMIN offre des solutions pour améliorer les performances des jeunes génisses. L’utilisation d’additifs phytogéniques constitue une stratégie essentielle permettant d’assurer la réussite et la rentabilité des investissements réalisés dans ces futures vaches laitières. BIOMIN a mis au point la gamme de produits Digestarom® combinants différents extraits de plantes, huiles essentielles, épices, formulés de façon à répondre aux besoins spécifiques des veaux. Ce numéro de Science & Solutions est dédié à la santé et au développement des veaux. Nous espérons qu’il permettra à nos lecteurs de découvrir comment bien gérer les veaux en se basant sur une approche globale.
Carina SCHIEDER Chef de Produit
Science & Solutions
Sommaire
Phytogéniques et croissance des veaux
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Priorité à la santé des jeunes veaux afin d’améliorer leur indice de consommation sans recourir aux antibiotiques. Par Carina Schieder DI (MSc)
Développement du rumen Est-ce si important ?
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Donnez à vos génisses un bon départ dans la vie grâce à un développement harmonieux du rumen et un premier vêlage précoce. Par Luis Cardo et Bryan Miller MSc Science & Solutions est un magazine mensuel de BIOMIN Holding GmbH, disponible gratuitement pour nos clients et partenaires. Chaque numéro de Science & Solutions comprend plusieurs rubriques relatives aux dernières nouveautés scientifiques en matière de nutrition et de santé animales, en ciblant spécifiquement une espèce (volaille, porc ou ruminant) chaque trimestre. ISSN: 2309-5954 Pour obtenir une copie numérique ou de plus amples informations, consultez le site http://magazine.biomin.net Pour une reproduction des articles ou pour vous abonner à Science & Solutions, veuillez nous contacter à l’adresse: magazine@biomin.net Rédactrice en chef : Contributeurs : Marketing : Graphistes : Recherches : Éditeur :
Daphne Tan Luis Cardo, Bryan Miller, Carina Schieder Herbert Kneissl, Cristian Ilea Reinhold Gallbrunner Franz Waxenecker, Ursula Hofstetter, Mickaël Rouault BIOMIN Holding GmbH Industriestrasse 21, 3130 Herzogenburg, Autriche Tél : +43 2782 8030, www.biomin.net
Imprimé en Autriche sur papier respectueux de l’environnement. ©Copyright 2014, BIOMIN Holding GmbH Tous droits réservés. Aucune partie de ce magazine ne peut être reproduite, sous quelque forme que ce soit, à des fins commerciales sans l’autorisation écrite du détenteur des droits d’auteur, sauf dans les cas prévus par les dispositions de la loi sur les droits d’auteurs, les dessins industriels et les brevets de 1988 (Copyright, Designs and Patents Act). Toutes les photos présentées sont la propriété de BIOMIN Holding GmbH ou sont exploitées sous licence.
Un magazine de BIOMIN
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Photo: Fredleonero
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Science & Solutions
Carina Schieder
Phytogéniques
Chef de Produit Phytogéniques
200
150
100
50
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et croissance des veaux Pour des performances de croissance optimales, les veaux doivent être en bonne santé. Il est ainsi essentiel de minimiser la morbidité et la mortalité en élevage, et d’améliorer leur état de santé et leurs performances avant et pendant le sevrage. 3
Carina Schieder Chef de Produit Phytogéniques
L
a bonne gestion des génisses est une phase essentielle en production laitière. En élevage intensif, il est souhaitable, d’un point de vue économique, de réduire la durée de la phase de croissance des veaux en augmentant le gain moyen quotidien de ces derniers. Les éleveurs et les responsables d’exploitations sont de plus en plus conscients des avantages d’une alimentation précise et de qualité permettant un meilleur développement du rumen associé à une croissance plus élevée et par conséquent, à une production laitière plus importante au cours des premières lactations. Les plans d'alimentation pour un développement optimal remplacent progressivement le lait entier ou l'aliment d'allaitement par le starter jusqu'à un sevrage complet, ce qui favorise la consommation de ce dernier. De cette manière, tout est mis en œuvre pour contribuer à l’expression du potentiel génétique des animaux. Problèmes de santé et facteurs déclenchants D’un point de vue général, les veaux en pré-sevrage doivent être en bonne santé afin d'optimiser leur croissance. La morbidité et la mortalité des veaux en croissance entraînent des pertes financières considérables pour l’éleveur, liées aux coûts directs associés aux veaux perdus, aux traitements et aux effets négatifs à long terme sur les performances des animaux. Toute transition alimentaire au cours des trois premiers
Toute transition alimentaire au cours des trois premiers mois de vie constitue un événement stressant majeur pour l’animal, avec un impact négatif sur sa santé intestinale et ses performances. 4
Photo: chictype
Une bonne santé est un des facteurs déterminants du gain de poids chez le veau en croissance.
mois de vie constitue un événement stressant majeur pour l’animal, avec un impact négatif sur sa santé intestinale et ses performances. Par conséquent, l’ajout d’antibiotiques facteurs de croissance dans le lait entier, l’aliment d’allaitement ou l’aliment de démarrage, à des doses sous-thérapeutiques, reste une pratique courante dans plusieurs pays en vue de prévenir les maladies. Le fait de ne pas utiliser ce type d’antibiotiques entraînerait une augmentation des coûts de production pouvant atteindre 5 %. La résistance aux antibiotiques en production animale et le risque de résidus antibiotiques dans les produits animaux et dans l’environnement ont suscité de vives inquiétudes au sein de la population et de la communauté scientifique. Les réglementations gouvernementales visent de plus en plus à limiter le recours aux antibiotiques facteurs de croissance ou à les interdire, comme cela a été le cas dans l’Union Européenne dès 2006. L’exposition à divers agents pathogènes via l’alimentation peut s’accompagner de plusieurs autres facteurs de stress comme l’environnement ou la conduite d’élevage, avec un impact négatif sur le bien-être et la santé des animaux. Les maladies touchant les jeunes génisses peuvent affecter la viabilité économique de l’atelier laitier, avec des pertes liées aux affections respiratoires et digestives, ces dernières étant à l’origine de diarrhées. D’après le rapport 2010 du National Animal Health Monitoring System (NAHMS - système national de surveillance de la santé animale des Etats-Unis), 23,9 % et 12,4 % des jeunes génisses en pré-sevrage présentent respectivement des diarrhées ou d’autres problèmes digestifs, et des affections des voies respiratoires. Dans plus de 75 % des cas, des antibiotiques ont été utilisés pour les traiter. La bonne prise en charge des diarrhées représente un enjeu majeur car cette affection engendre des pertes financières plus élevées que n’importe quelle autre maladie. En somme, la recherche de performances élevées accroît la demande en additifs dont les effets pourraient remplacer, voire dépasser, les effets bénéfiques des antibiotiques facteurs de croissance en termes d’indice de consommation et de prévention des maladies, sans pour autant susciter d’inquiétudes au sein de la
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Phytogéniques et croissance des veaux
population. Il existe plusieurs moyens d’améliorer la santé des veaux. Parmi ces moyens, citons les additifs phytogéniques, qui représentent un groupe de produits à base de plantes, parmi lesquels plusieurs substances prometteuses permettant l’expression complète du potentiel génétique des veaux, tout en contribuant à améliorer leur état de santé général. Une solution naturelle et efficace Un nombre croissant de données scientifiques a démontré l’efficacité des substances phytogéniques sur la croissance et l’indice de consommation dans diverses espèces animales. Les produits phytogéniques, également appelés produits végétaux ou phytobiotiques, sont utilisés chez l’homme et
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l’animal à des fins médicales depuis des siècles. Les produits végétaux contiennent des métabolites secondaires de plantes exerçant diverses influences positives sur la santé des animaux. Outre leurs effets sensoriels influençant l’appétence, les additifs phytogéniques stimulent la production de salive et de sucs gastriques, et possèdent des propriétés anti-inflammatoires, antibactériennes et anti-oxydantes. Les études conduites chez les poulets de chair et les porcs démontrent cet impact positif sur les paramètres zootechniques. En revanche, les données scientifiques publiées chez les veaux restent encore limitées. La gamme de produits Digestarom® contient un mélange défini et standardisé d’herbes et d’épices en poudre, et de composés volatils (huiles essentielles) et non volatils. Son efficacité sur les performances et l’indice de consommation des animaux a été prouvée au cours de différentes études sur le terrain. La figure 1 présente les résultats de cinq études. Dans l’ensemble, une augmentation de 8 % du gain de poids a été constatée. En moyenne, une amélioration de 5 % de l’indice de consommation a été notée dans les cinq études ce qui signifie que les veaux recevant Digestarom® consomment seulement 1,91 kg de nourriture par kg de poids gagné, contre 2,01 kg pour les groupes témoins ne recevant aucune supplémentation.
97,4 kg
93,8.kg
82,1 kg
66,6 kg
31,9 kg
90%
20,6 kg
100%
75,6 kg
5 74,0 kg
110% 33,6 kg
6
22,8 kg
120%
80%
60%
3 2
2,28 70%
4
2,10
I
1,90
1,96 1,86
II ■ Témoin
1,84
III
1,97
1,86
IV
1,96
1,87
V
Indice de consommation
Figure 1. Effet de Digestarom® (DG) sur le gain de poids et l’indice de consommation au cours de différentes études.
Gain de poids (témoin = 100 %)
La recherche constante de performances zootechniques élevées accroît la demande en additifs dont les effets pourraient remplacer, voire dépasser, les effets bénéfiques des antibiotiques facteurs de croissance en termes d’indice de consommation et de maladies, sans pour autant susciter d’inquiétudes au sein de la population.
1 0
■ Digestarom®
Étude I: Miller et al. (2011) – DG dans AA vs. AA seul, 54 vs. 53 veaux/gp, 6 semaines Étude II: Chester-Jones et al. (2010) – DG dans AA vs. Neo/OTC dans AA, veaux/ gp, 8 semaines Étude III: Friedrichkeit (2011) – DG dans AA/aliment de démarrage vs. AA/aliment de démarrage, 25 vs. 25 veaux/groupe, 8 semaines Étude IV: Friedrichkeit (2012) – DG dans AA/aliment de démarrage vs. AA/aliment de démarrage, 27 vs. 26 veaux/gp, 8 semaines Étude V: Bahlmann (All.) – DG dans AA vs. AA, 5 études consécutives, 21 semaines AA = Aliment d'Allaitement chacune
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Carina Schieder Chef de Produit Phytogéniques
Un mélange d’ingrédients phytogéniques efficace doit reposer sur l’association bien équilibrée de substances bioactives exerçant ensemble une action anti-inflammatoire, anti-oxydante et antibactérienne, contribuant ainsi à la croissance de l’animal et, à terme, à la rentabilité de l’élevage.
Les résultats positifs obtenus en termes de croissance, d’indice de consommation et de santé des animaux, ont mis en évidence que l’utilisation d’ additifs phytogéniques permettait de recourir moins souvent aux antibiotiques. 6
Figure 2. Effet de Digestarom® sur les frais de santé par rapport aux différents témoins. Frais de traitement (EUR/veau)
État de santé satisfaisant Les veaux doivent rester en bonne santé pour pouvoir se développer et croître de manière harmonieuse. Par conséquent, un état de santé satisfaisant est un facteur clé pour garantir un gain de poids important. Une étude menée à l’Université du Minnesota a montré que les frais médicaux les moins élevés avaient été observés dans le groupe recevant Digestarom® par rapport au groupe témoin positif (néomycine et produits délivrables sans ordonnance, rumensine) et au groupe témoin négatif (figure 2). De la même manière, dans le groupe Digestarom®, le gain de poids était plus élevé et les animaux présentaient un meilleur état de santé général, avec une incidence des maladies moins importante. Les différences de frais de santé entre les différents groupes de l’étude étaient considérables : les dépenses liées aux traitements médicaux étaient légèrement supérieures à 1 € par veau dans le groupe témoin négatif, de 0,70 € par veau dans le groupe antibiotique facteur de croissance et inférieures à 0,57€ par veau dans le groupe Digestarom®. Ces résultats confirment le potentiel de Digestarom® en tant qu’additif permettant d’équilibrer de manière efficace le système digestif grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, anti-oxydantes et antibactériennes. Son effet significatif sur la digestibilité des nutriments permet de réduire l’exposition aux agents pathogènes intestinaux et de renforcer l’équilibre du microbiote intestinal.
1,2 1,02
1,0 0,8
0,70 0,57
0,6 0,4 0,2 0,0
Témoin positif ■ Témoin pos.
Témoin négatif
■ Témoin nég.
Digestarom®
■ Digestarom®
Source: Chester-Jones et al., 2010
Démarrer La croissance de veaux en bonne santé destinés à devenir, à terme, des bovins à hautes performances, repose sur deux éléments : un gain moyen quotidien satisfaisant et un excellent développement du rumen. Cependant, les maladies, essentiellement les pathologies digestives d’origine bactérienne, ont un impact non négligeable sur la viabilité économique des ateliers laitiers en raison des frais médicaux importants qu’elles engendrent. Par conséquent, le recours aux antibiotiques facteurs de croissance reste une pratique courante dans de nombreux pays. Suite aux inquiétudes croissantes suscitées par l’utilisation des antibiotiques en production animale, les additifs phytogéniques prennent une importance grandissante. Les résultats positifs sur les performances de croissance, l’indice de consommation et l’état de santé des animaux, démontrés au cours de différentes études, ont mis en évidence que leur utilisation permettait de recourir moins souvent aux antibiotiques. Les résultats obtenus sont d’excellents indicateurs du potentiel des additifs phytogéniques et doivent encourager les scientifiques à poursuivre leurs recherches dans ce domaine. Les références bibliographiques sont disponibles sur demande.
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Luis Cardo Bryan Miller Responsables techniques, Ruminants
Développement du rumen
Photo : The Royal Veterinary College, Université de Londres
Est-ce si important ?
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Un élevage laitier rentable repose sur des génisses au développement harmonieux, capables d’atteindre leur potentiel génétique à un âge précoce lors du premier vêlage. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d’adopter une approche globale qui inclut l’introduction précoce d’un aliment de démarrage pour un développement optimal du rumen. 7
Luis Cardo Bryan Miller Responsables techniques, Ruminants
L
8
e bon développement du rumen chez les génisses fait désormais l’objet de toutes les attentions en raison de son impact sur la rentabilité finale. En effet, un développement rapide et optimal permet de réduire les coûts liés à la croissance des génisses, grâce à un meilleur indice de consommation et un premier vêlage plus précoce. Les recherches ont montré qu’il existait une étroite corrélation entre âge précoce au premier vêlage et production laitière plus importante tout au long de la vie. Malgré cette corrélation, il est possible que la production laitière au cours de la première lactation soit moins importante en raison du poids de la génisse à ce moment-là, inférieur au poids recommandé (tableau 1). Selon le National Research Council (NRC – Conseil national de recherches, USA), le poids à la première IA et au premier vêlage doit correspondre, respectivement, à 55% et 82% du poids adulte, avec un âge optimal au premier vêlage d’environ 22 mois en race Prim'Holstein. Pour atteindre ces objectifs, une planification complète de l’alimentation et de la conduite de l’élevage doit être établie dès la naissance des veaux.
La couche absorbante dans le rumen est constituée d’un épithélium contenant des papilles. Il est important que cette couche se développe en premier ; la couche musculaire peut être développée par la suite. Les acides gras volatils (AGV) sont les principaux stimuli du développement épithélial. Le butyrate, et dans une moindre mesure le propionate, sont les facteurs chimiques intervenant principalement dans ce développement. Les veaux doivent-ils consommer du foin ? Le fait de nourrir les veaux avec du foin avant le sevrage est une pratique fréquente à travers le monde, qui repose sur l’effet mécanique censé favoriser le développement du rumen. Cependant, le développement de l’épithélium dépend de facteurs chimiques et non physiques qui ne sont, en réalité, pas très importants. Ce phénomène s’explique par le fait que l’effet de l’acétate, produit par la fermentation du fourrage, est moins stimulant que celui d’autres AGV. Les AGV sont issus de la fermentation du lait, du foin ou des concentrés. Ces derniers sont
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Développement du rumen Est-ce si important ?
Quand sevrer?
Un veau ne doit pas être sevré avant d’être prêt à passer à une alimentation exclusivement solide (sans lait). En règle générale, le veau doit consommer au moins 1 kg d’aliment de démarrage de manière régulière (c.-à-d. pendant au moins 3 jours de suite) avant de pouvoir être sevré.
En fonction du type de conduite de l’élevage, le sevrage peut avoir lieu à un âge différent. Parmi les éléments de base permettant de préparer le veau à être sevré plus rapidement, citons le fait de lui donner un aliment de démarrage le plus tôt possible (au cours de sa première semaine de vie), de garantir un aliment à l’appétence optimale, de le laisser disposer d’eau à volonté ou au moins après les repas (même s’il fait froid) et de lui proposer des fourrages plus tardivement.
Tableau 1. Âge au premier vêlage et production laitière totale moyenne. Âge au premier vêlage, mois Âge
23,3
24,3
25,6
27,2
30,3
Production laitière totale moyenne, kg 3
8 960
8 382
7 866
7 167
4 962
4
15 718
15 242
14 656
13 809
11 893
5
20 609
20 212
19 611
18 822
17 031
6
23 801
23 467
22 897
22 135
20 432
7
25 792
25 398
24 873
24 185
22 508
8
26 949
26 507
25 965
25 332
23 690
Source : adapté de Meyer, Everett et Van Amburgh, 2004
Baisse de croissance au sevrage Les baisses de croissance sont fréquentes en post-sevrage. Ce phénomène est essentiellement lié au fait que les veaux ne sont pas prêts à être sevrés. Afin d’éviter cette baisse, les veaux ne doivent
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Figure 1. Âge au premier vêlage et production laitière sur trois lactations.
Production laitière, kg
25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0
23,3 24,3 25,6 27,2 30,3 Âge au premier vêlage
Source : adapté de Meyer, Everett et Van Amburgh, 2004
.
les précurseurs les plus efficaces du propionate et du butyrate. Par conséquent, une consommation élevée et précoce de concentrés représente le meilleur moyen de développer l’épithélium du rumen. La fermentation du fourrage donnera essentiellement de l’acétate, moins énergétique. Le premier concentré donné aux veaux doit ainsi être extrêmement appétent afin de favoriser une consommation élevée de l’aliment de démarrage dès le début. Avant le sevrage, la consommation de foin ne favorise pas le développement du rumen. En réalité, la consommation de foin réduit celle d’aliments concentrés (de démarrage) et le foin sera souvent gaspillé comme litière, avec une conséquence économique évidente. En post sevrage, il convient de donner du foin aux veaux afin d’éviter que les papilles ne forment des couches de kératine qui réduiraient l’absorption des AGV, et de favoriser le développement de la couche musculaire du rumen.
u o v - s..
Saviez
Années
…que dans plus de la moitié des cas, la mort d’un veau est liée à des problèmes digestifs ? Venez découvrir comment prévenir cette cause de mortalité et permettre à vos génisses d’assurer la relève du troupeau!
pas être sevrés avant de consommer au moins 1 kg d’aliment de démarrage par jour, et ce plusieurs jours de suite. Le même aliment de démarrage doit être utilisé avant et après le sevrage. Il peut être judicieux d’utiliser un additif phytogénique (comme Digestarom® Veau, par exemple), qui favorisera la consommation de l’aliment de démarrage avant et après le sevrage.
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