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ECOSYSTEMS

OmniaBio brings biomanufacturing muscle to Ontario OmniaBio donne un coup d’accélérateur à la bioproduction en Ontario

by/par Nadine Lunt, BIOTECanada

WHEN THE PANDEMIC HIT, IT EXPOSED GAPS IN CANADA’S BIOMANUFACTURING CAPACITY. THE nation didn’t have the facilities required, at the scale needed, to quickly manufacture its own advanced therapies, such as the mRNA vaccines that have helped the world to address COVID-19. This, combined with an increasing number of advanced therapies approaching clinical trial finish lines, has some countries racing to bolster their domestic advanced manufacturing capacity.

Ontario is doing more than making sure it can compete; it’s taking a leading position in building the infrastructure for an emerging industry that represents the future of medicine. On March 31 this year, the Government of Ontario announced that it was funding OmniaBio Inc., a new CCRM subsidiary that will be the largest facility in Canada dedicated to gene-modified cell and viral vector production.

“OmniaBio Inc. will be a game-changer for Ontario and Canada,” explains Dr. Michael May, CCRM President and CEO, and Chair of Omniabio Inc. “It will provide missing infrastructure to allow Ontario and Canadian cell and gene therapy companies to remain here, while also attracting foreign companies. Cell and gene therapy manufacturing is Canada’s opportunity to be a global leader in life sciences.

Companies advancing cell and gene therapy technologies are predominantly small and agile teams of scientists working at the cutting edge of one of medicine’s newest industries. The majority of these teams lack the resources to manufacture and commercialize in-house, according to an analysis of market data seen by CCRM. The analysis also found that cell and gene therapy developers utilize 50 per cent or more outsourced manufacturing, compared to other biologics where approximately 20 per cent of the manufacturing process is outsourced.

The current wait time to initiate a cell or gene therapy manufacturing project with a CDMO may take up to between 18 and 24 months. Industry estimates place advanced manufacturing demand outstripping supply by at least five times. This gap is expected to widen to fifty times as newly approved technologies graduate from clinical trial and regulatory-approval pipelines, bringing the need for commercial-scale manufacturing with them.

It takes a village to rise to the complex manufacturing challenge this growing demand creates, and OmniaBio has chosen Hamilton, Ontario, to scale its manufacturing. Completing Ontario’s premier life sciences corridor by L’ARRIVÉE DE LA PANDÉMIE A MIS EN ÉVIDENCE LES LACUNES DU CANADA SUR LE PLAN DE LA CAPACITÉ de biofabrication. Le pays ne disposait pas des installations nécessaires, à l’échelle requise, pour fabriquer rapidement ses propres traitements avancés, tels que les vaccins à ARNm qui ont permis de lutter contre la COVID-19 à l’échelle du globe. La situation, ainsi que le fait qu’un nombre croissant de traitements avancés se rapprochent du fil d’arrivée des essais cliniques, a incité certains pays à renforcer rapidement leur propre capacité de fabrication de pointe.

La province de l’Ontario, quant à elle, ne cherche pas uniquement à être concurrentielle : elle a choisi de prendre la tête du travail de mise au point des infrastructures d’une industrie émergente qui représente l’avenir de la médecine. Le 31 mars dernier, le gouvernement de l’Ontario a annoncé qu’il finançait OmniaBio Inc, une nouvelle filiale du CCMR qui sera le plus grand établissement au Canada consacré à la production de cellules modifiées génétiquement et de vecteurs viraux.

« OmniaBio Inc. changera la donne pour l’Ontario et le Canada », explique Michael May, président-directeur général du CCMR et président du conseil d’OmniaBio Inc. « Elle fournira l’infrastructure attendue qui permettra aux entreprises ontariennes et canadiennes spécialisées en traitements cellulaires et en thérapies géniques de demeurer au pays, tout en attirant des entreprises étrangères. » La création d’une infrastructure pour la fabrication de traitements cellulaires et de thérapies géniques est l’occasion pour le Canada de devenir un chef de file mondial dans le domaine des sciences de la vie.

Les entreprises qui font progresser les technologies relatives aux traitements cellulaires et aux thérapies géniques sont principalement composées de petites équipes agiles de scientifiques de pointe, investies dans l’une des industries les plus récentes de la médecine. La majorité de ces équipes ne disposent pas des ressources de fabrication et de commercialisation nécessaires à l’interne, selon une analyse des données du marché à laquelle le CCMR a eu accès. L’analyse a également révélé que les fabricants de traitements cellulaires et de thérapies géniques externalisent 50 % ou plus de leur fabrication, par rapport aux fabricants d’autres produits biologiques, qui n’externalisent qu’environ 20 % du processus de fabrication.

Il faut compter entre 18 et 24 mois pour lancer un projet de fabrication de traitements cellulaires ou de thérapies géniques si l’on fait appel à un CDMO. Selon les estimations du secteur, la demande en matière de fabrication industrielle de pointe est au

establishing manufacturing muscle here makes perfect sense. Hamilton ticks all the boxes of the proverbial village. The city has a proud manufacturing history, a skilled workforce and an international airport that is Canada’s largest for air cargo – an advantage when shipping fragile medical products. Hamilton is also located a one-hour drive from Toronto’s discovery district, where CCRM operates, and the U.S border, giving this capstone project ease of access to international markets at a time when global demand for the products that make up cell and gene therapies is exploding.

When phase one is complete, the new OmniaBio facility will add a fourfold increase to CCRM’s biomanufacturing capacity. It will set in place everything that a new technology could conceivably need to go from the bench to patient bedsides, bringing Phase III and commercial-scale manufacturing to CCRM’s capabilities.

OmniaBio will be flexible enough to respond to the demands of any future public health emergency that an advanced therapeutic technology, like an mRNA vaccine, could help to address. It makes sense that the project attracted financing from the Government of Ontario, which has been keen to bolster the Ontario life sciences cluster via support through its new Invest Ontario Fund. OmniaBio has benefitted from a $40M loan from this fund, which helped the project to launch. Private investment of $60M has also been secured from Medipost, a global player in cell therapy.

“CCRM has spent a great deal of time looking for the right investment partner for OmniaBio, and we are very pleased to have Medipost Co. on board,” says Mitchel Sivilotti, President and CEO of OmniaBio Inc. “Medipost will be an initial anchor and revenue-generating customer of OmniaBio and will also help us develop an international customer base in Asia. We are launching from a strong and stable position and have already begun construction at McMaster Innovation Park in Hamilton.”

The future of medicine is full of unknowns. What we do know is that OmniaBio leaves Canada in a much better position to respond to the biotherapeutic manufacturing needs of the future. Find out more about OmniaBio at omniabio.com.

moins cinq fois supérieure à l’offre. On s’attend à ce que cet écart soit multiplié par cinquante à mesure que les technologies nouvellement approuvées passeront du stade des essais cliniques à celui de l’approbation réglementaire et entraîneront la nécessité de passer à la fabrication à l’échelle commerciale.

Il faut bien un village pour relever le défi posé par les besoins en fabrication complexes engendrés par cette demande croissante, et OmniaBio a choisi d’installer ses quartiers à Hamilton, en Ontario. Il semble d’ailleurs tout à fait logique de compléter le plus important corridor en sciences de la vie de l’Ontario en donnant un coup d’accélérateur au secteur manufacturier. Hamilton remplit toutes les conditions qu’on peut attendre d’un village, au sens du proverbe. La ville est fière de son histoire manufacturière, de sa main-d’œuvre qualifiée et de son aéroport international, le plus important du Canada pour le fret aérien, ce qui constitue un réel avantage pour l’expédition de produits médicaux fragiles. Hamilton est également située à une heure de route, d’un côté, du quartier Discovery District de Toronto, où opère le CCMR, et de l’autre, de la frontière américaine. La situation géographique de ce projet de référence permet une ouverture vers les marchés internationaux à un moment où la demande mondiale en composant pour les traitements cellulaires et les thérapies géniques explose.

Lorsque la première phase sera terminée, les nouvelles installations d’OmniaBio multiplieront par quatre la capacité de bioproduction du CCMR. Ainsi, les essais de phase III ainsi que la fabrication en vue de la commercialisation seront possibles au CCMR, et les conditions seront réunies pour que toute nouvelle technologie puisse passer du stade de la recherche au chevet des patients.

OmniaBio sera suffisamment flexible pour répondre aux exigences en cas d’urgence de santé publique qu’une technologie avancée en matière de traitements, comme un vaccin à ARNm, pourrait aider à résoudre. Il est logique que le projet ait obtenu du financement de la part du gouvernement de l’Ontario. Ce dernier a tenu à soutenir le pôle des sciences de la vie de l’Ontario par le biais de son nouveau fonds Investissements Ontario. OmniaBio a bénéficié d’un prêt de 40 millions de dollars de la part du fonds, ce qui a mis le projet sur les rails. Un investissement privé de 60 millions de dollars a également été obtenu de Medipost, un acteur mondial dans le secteur des traitements cellulaires.

« Le CCMR a mis beaucoup de temps à trouver le bon partenaire d’investissement pour OmniaBio, et nous sommes très heureux d’avoir conclu une entente avec Medipost », affirme Mitchel Sivilotti, président et chef de la direction d’OmniaBio Inc. « Medipost sera un point d’ancrage initial et un client générateur de revenus pour OmniaBio; cette société nous aidera également à obtenir une clientèle étrangère en Asie. Nous démarrons en force grâce à des conditions stables et avons déjà commencé la construction des installations au McMaster Innovation Park à Hamilton. »

L’avenir de la médecine est plein de surprises. Ce que nous savons, c’est qu’OmniaBio permet au Canada d’être dans une bien meilleure position pour répondre dorénavant aux besoins en matière de fabrication de produits biothérapeutiques. Pour en savoir plus sur OmniaBio, consultez le site omniabio.com

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