Magazine destiné aux membres N° 32 - décembre 2017

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Magazine destinÊ aux membres - DÊcembre 2017 - N° 32

Po u r l a fer m e tu re d e s to u s l e s a b at to i r s 1


Avant-propos Plus de 130 (!) actions et activités en Belgique et aux Pays-Bas, voilà le bilan de 2017. Et nous n’avons pu réaliser cela que grâce à l’aide de tou.te.s nos bénévoles, membres et sympathisant.e.s dans un effort collectif pour les animaux. Un des temps forts de la fin de l’année dernière a certainement été la campagne d’affichage aux Pays-Bas. Nous pouvons être fier.ère.s : durant trois semaines et à travers tout le pays, nous avons réussi à faire apparaître des affiches dans des gares, dans des bus, sur 3 panneaux publicitaires le long de l’autoroute et sur une double page dans le journal NRC. Vous trouverez plus d’infos sur la campagne dans ce magazine. Notre projet de réalité virtuelle iAnimal a passé le cap des 2000 visionnages il y a quelques semaines. Déjà plus de 15 000 jeunes ont reçu nos guides « Maak het verschil » (« Faites la différence ») remplis de conseils sur l’alimentation végétale. Au travers d’actions de distribution de flyers dans les hautes écoles et universités, nous avons touchés les « millennials » et les avons encouragés à participer à la construction d’un monde plus juste pour les animaux. Aux Pays-Bas, un nouveau groupe régional a vu le jour dans le SudOuest du pays : plus de 30 actions sont d’ores et déjà prévues pour 2018 dans cette région. Nous ne pouvons continuer à mener à bien nos actions et tous nos projets que grâce au soutien de nos membres. C’est pourquoi je tiens à remercier tou.te.s celles et ceux qui nous soutiennent et font, de ce fait, une différence pour les animaux ! Je voudrais encourager celles et ceux qui n’ont pas encore renouvelé leur affiliation à devenir membre permanent de Bite Back. Le formulaire qui vous le permet a été joint à cet envoi. En remerciement, vous recevrez un totebag exclusif en cadeau. En 2018, nous continuerons à construire chaque jour un monde meilleur pour les animaux et, avec votre aide, nous œuvrerons à des rapports plus justes avec les plus vulnérables. Au nom de toute l’équipe de Bite Back, je vous souhaite une heureuse année nouvelle ! Pour les animaux, Benjamin Loison

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ColoPHon Bite Back asbl Runkstersteenweg 96 3500 Hasselt Belgique Tel. +32 487 101 201 Numéro de compte : BE15 0014 0806 4730 BIC GEBABEBB Fondation Bite Back Prinses Margrietlaan, 212 3708 ZN Zeist (Pays-Bas) Tel. +31 6 3413 2082 Numéro de compte : NL71 TRIO 0390 979 376 BIC TRIONL2U info@biteback.org www.biteback.org Comité de rédaction Benjamin Loison Ralph Kelleners Photos Bite Back Éditeur responsable Ralph Kelleners Runkstersteenweg 96 3500 Hasselt Magazine tiré à 1 000 exemplaires


Grande performance pour la fermeture de tous les abattoirs à Bruxelles Dans le cadre de la campagne internationale pour la fermeture des abattoirs, laquelle comprend notamment les Marches, comme celle que nous avons organisée en juin à Bruxelles, Bite Back a organisé une performance le samedi 25 novembre devant la Gare Centrale à Bruxelles. Une soixantaine d’activistes se sont tenu.e.s debout en un grand triangle et ont présenté aux passant.e.s et aux touristes des affiches aux messages forts dénonçant les atrocités liées aux abattoirs et perpétrées dans les quatre coins du monde. Plus tôt cette année, des milliers de personnes ont manifesté à Paris, mais aussi à Toulouse, Berlin, Berne, Cassel, Londres, Los Angeles, Sydney, Lisbonne, Istanbul, Toronto et Montréal. Le 11 juin à Bruxelles, Bite Back avait organisé avec succès la Marche pour la Fermeture des Abattoirs pour la troisième fois consécutive.

à 360°, iels ont pu se plonger dans la vie d’un cochon, d’une vache ou d’une poule du premier au dernier jour. Jamais personne n’avait auparavant pu vivre d’aussi près l’expérience d’un animal qui se fait abattre.

V e r s u n c h a n g e m e n t  ? Le Sentience Institute a récemment publié une étude sur le ressenti des Américains par rapport à l’élevage intensif et à l’alimentation végétale. Sur un échantillon de 1100 personnes, il apparaît que 54% des personnes interrogées tentent de réduire leur consommation de produits d’origine animale. 49% sont pour l’abolition de l’élevage intensif et 47% pour l’abolition des abattoirs. Ces chiffres sont beaucoup plus élevés que ceux auxquels les chercheur.e.s s’attendaient.

Ces actions ont pour but de dénoncer les atrocités que subissent les animaux chaque jour dans les exploitations agricoles, dans les abattoirs et sur les bateaux de pêche. Elles symbolisent aussi l’espoir de voir émerger une prise de conscience qui permettrait l’éclosion d’un monde où les êtres humains n’exploiteraient plus les animaux mais verraient ces derniers comme d’autres habitants, tout aussi égaux, de la planète.

Assez bizarrement cependant, 58% des personnes interrogées ont répondu penser que la majorité des animaux sont bien traités dans l’élevage intensif et 75% ont déclaré consommer principalement des produits impliquant un traitement « humain » des animaux. Ces réponses sont en contradiction avec les révélations d’une série d’enquêtes sous couverture menées ces dernières années et le fait que, aux États-Unis, 99% des animaux d’élevage proviennent d’élevages intensifs.

À notre stand d’infos, les passant.e.s ont été invité.e.s à vivre une expérience profonde de réalité virtuelle. En effet, grâce à des images

Bite Back continuera dès lors à travailler pour que la croyance selon laquelle les animaux sont bien traités dans l’industrie s’effondre.

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Campagne #k i e s v e g a n n u ( #d e v e n e z v é g a n e ) Ce qui avait commencé comme un petit tour de table sur les réseaux sociaux s’est révélé être la campagne de crowdfunding la plus fructueuse de l’histoire de Bite Back. Plus de 13 000 euros ont été réunis pour lancer une campagne d’affichage aux Pays-Bas. La campagne a commencé avec de grands panneaux publicitaires au bord d’autoroutes à Amsterdam (A5), Breda (A27) et Lankhorst (A28). Du 4 au 17 décembre, de grandes affiches ont aussi été accrochées dans les gares les plus fréquentées du pays. Ainsi, les gares d’Almere, Amersfoort, Amsterdam, La Haye, Eindhoven, Groningen, Leiden, Maastricht, Nimègue, Rotterdam, Bois-le-Duc, Tilburg, Utrecht et Schiphol ont été choisies. Durant la même période, des affiches ont aussi été placées dans les bus à Amsterdam, Eindhoven et Utrecht.

Toutes ces affiches renvoyaient au site de la campagne, www.kies-vegan.nu, où nous donnons des explications sur les différents visuels. On peut aussi y trouver des informations sur le véganisme et s’inscrire au Vegan Challenge de l’association des véganes des Pays-Bas, la Nederlandse Vereniging voor Veganisme.

Sur Facebook et d’autres médias sociaux, nous avons encouragé les utilisateurs. trices à faire des selfies avec nos affiches et à les partager en ligne avec les hashtag #kiesvegannu (qu’on pourrait traduire par #devenezvégane). De cette manière, la portée de la campagne s’est encore agrandie. Nous tenons à remercier chaleureusement tou.te.s les donateurs.trices de cette campagne ! C’est grâce à votre soutien que nous avons pu faire passer notre message auprès de dizaines de milliers de personnes.

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Am i o u n o u r r i t u r e  ?

est, l’élevage dans son ensemble est responsable d’au moins 14,5% des émissions totales de gaz à effet de serre. Il est nécessaire d’opérer une transition d’une société centrée sur les protéines animales vers une autre, basée sur les protéines végétales.

Pensez aux autres humains Le spécisme est l’idée selon laquelle l’être humain serait supérieur à tous les autres animaux, il en découle toutes sortes d’implications. Nous caressons les chats mais mangeons les vaches. Nous câlinons les chiens mais tuons les cochons. Selon des études scientifiques indépendantes, ces derniers sont pourtant au moins aussi intelligents et sensibles que les chiens. Qui plus est, tous les animaux ressentent la douleur et il n’est absolument pas nécessaire d’exploiter un seul animal pour vivre une vie épanouissante.

Diminuez votre empreinte écologique

Plus de 800 millions de personnes dans le monde ont faim. Dans le même temps, 56 milliards d’animaux sont nourris. Il est aussi absurde de constater que les terres utilisées pour faire pousser les aliments pour ces animaux pourraient très bien servir à nourrir les êtres humains. La plupart des personnes qui souffrent de la faim habitent aussi dans les régions les plus exposées aux changements climatiques. Le risque que le nombre de personnes souffrant de la faim augmente est donc très élevé.

Souffrance animale

Le gouvernement des Pays-Bas, l’ONU, l’Institut néerlandais de la nutrition et de nombreuses autres institutions reconnaissent désormais que les produits d’origine animale font peser un très lourd fardeau sur la planète. La production d’1 kg de steak nécessite 15 000 L d’eau. Qui plus

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Aux Pays-Bas, 1,5 millions d’animaux sont tués chaque jour. Derrière ce nombre se cachent des individus avec un caractère propre, la capacité de souffrir, de ressentir des émotions et qui cherchaient la possibilité d’exprimer des comportements propres à leur espèce. Malheureusement pour eux, ils sont nés dans l’élevage industriel. Le jour de leur mort est déjà connu au moment de leur naissance. Leur courte vie, car ces animaux n’approchent jamais leur espérance de vie, est faite de restrictions, de manipulations, de traitements douloureux et de stress.

animaux ont dû être abattus ont été rapidement indemnisé.e.s par les autorités, alors que les victimes attendent toujours.

L’industrie laitière Du fait du caractère intensif de l’industrie laitière, le risque de maladies animales augmente. Lorsque des maladies animales se répandent, les dépenses de santé à charge de la société sont élevées, que ces coûts concernent les êtres humains, les animaux (à titre préventif) ou l’élimination (abattage) des animaux. Nombre d’entre eux sont bien souvent inutilement tués lorsqu’une épidémie éclate pour éviter la propagation de la maladie. Un exemple bien connu en est l’épidémie de fièvre Q qui est survenue dans des élevages de chèvres en 2007. 100 000 êtres humains ont été touchés et 25 en sont décédés. Le RIVM, l’Institut néerlandais de la santé publique et de l’environnement, a admis que les chiffres étaient probablement encore plus élevés du fait que les victimes de fièvre Q chronique n’ont pas été prises en compte. Les fermier.ière.s dont les

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Soutien institutionnel 363 milliards d’euros. C’est le montant des subsides que perçoit le secteur de l’agriculture au travers de la Politique Agricole Commune (PAC) de l’UE. Une bonne partie de cet argent est investi dans l’élevage intensif. Dans le même temps, les abus de cette industrie se succèdent : on n’a pas encore fini de parler du scandale de la viande de cheval qu’un autre fait déjà la une. Dès lors, pourquoi autant d’argent est-il dépensé dans ce secteur ? Une partie de l’argent va aux mauvais traitements systémiques des animaux, une autre vers des publicités pour des poulets engraissés artificiellement et la construction de fermesusines. Selon une enquête de l’association Varkens in Nood (que l’on pourrait traduire par Cochons en détresse), 2,7 milliards (!) de délits sont commis rien qu’aux Pays-Bas par l’industrie animale. Et lorsque le secteur se retrouve en difficulté, par exemple du fait du boycott de produits européens par la Russie et du manque à gagner qui en résulte, les autorités locales ou l’UE arrivent à la rescousse. Aucun autre secteur n’est à ce point favorisé.


Bite Back fait découvrir iAnimal à plus de 2000 personnes iAnimal est une expérience de réalité virtuelle qui a été pensée et conçue par nos collègues d’Animal Equality. Avec des caméras à 360°, iels ont ramené des images des élevages intensifs, à la fois en caméra cachée et avec autorisation. Ces images racontent l’histoire de la vie d’un animal dans l’industrie de sa naissance à sa mort dans l’abattoir. Lors du lancement de la campagne iAnimal au Vegan Summer Fest l’année dernière, nous n’avions que du matériel visuel provenant de l’industrie porcine. Depuis, nous avons également pu acquérir des images des industries des poules et des vaches laitières. Les images ont été réalisées en Allemagne, en Angleterre, en Espagne et au Mexique.

L’expérience de réalité virtuelle n’est pas comparable au visionnage des images sur un écran de télévision ou une tablette. Le temps où nous avions l’habitude de recevoir des réactions négatives quand nous montrions des images sur un grand écran sur nos stands d’information est maintenant révolu. Un facteur important pour

iAnimal à votre haute école ou université? Vous êtes membre d’une association étudiante ou d’un autre organisme étudiant qui peut organiser des événements dans une haute école ou une université et vous aimeriez y montrer iAnimal? N’hésitez pas à nous contacter via info@biteback.org. Cette année, nous étions déjà à Bruxelles avec iAnimal à la VUB et à l’ULB et à Gand à UGent et nous voulons assurément continuer en 2018.

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cela est bien sûr que les passant.e.s étaient confrontés aux images sans être interrogés sur leur désir de les voir ; dorénavant iels choisissent de regarder les images d’eux-mêmes. Le visionnage des images provoque souvent des réactions inconsolables et émotionnelles aux personnes confrontées pour la première fois à la souffrance qui a lieu dans l’industrie. C’est aussi parce que les gens se retrouvent littéralement à proximité de la ligne d’abattage grâce à la réalité virtuelle. Le fait que les gens soient «réellement» dans l’élevage et dans l’abattoir avec les animaux

et expérimentent tout du point de vue de l’animal, fait d’iAnimal une expérience intense. Un autre grand avantage de cet outil est que la réalité virtuelle est encore relativement inconnue pour la plupart des gens. Dans le milieu des « gamers », la technologie a été utilisée pendant un certain temps mais, dans la rue, nous remarquons que beaucoup de gens, malgré le sujet de l’expérience qu’iels sont sur le point de voir, veulent malgré tout essayer et viennent spontanément attendre leur tour.

Beaucoup d’attention médiatique pour notre barquette de viande à Malines À la mi-octobre, un de nos militant.e.s a passé des heures dans une grande barquette de viande au centre de Malines. Tout comme les animaux morts dans le magasin, ce «morceau de viande humaine» était emballé dans du cellophane, avec étiquette et code barre. Autour de la barquette de viande humaine, qui a attiré beaucoup d’attention, d’autres bénévoles ont sensibilisé les passant.e.s au véganisme et à l’alimentation végétale. L’activiste a utilisé son propre corps comme matériel de comparaison pour attirer l’attention sur les milliards de victimes non-humaines dans l’industrie de la viande. Rien qu’en Belgique, 318 millions d’animaux meurent chaque année pour la consommation de viande, sans compter les poissons. Avec ce type d’action, nous voulons encourager le.la consommateur.trice à choisir des produits végétaux respectueux des animaux. De nombreux articles sur cette action ont été publiés sur internet, VTM News et la chaîne régionale RTV en ont fait un reportage. C’est ainsi que notre message a pu atteindre des centaines de milliers de téléspectateurs.trices à la maison.

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« Faites la Différence », la campagne

M A A K H plus E T VdeE R15S C H000I L personnes CAMPAGNE atteint BEREIKT MEER DAN 15.000 MENSEN « Faites la différence, comment des millions de personnes changent le ‘Maak verschil, est hoele miljoenen monde het aujourd’hui» titre du mensen vandaag deBite wereld veranderen’ guide végane que Back a publié is de BE titel Vegan. van deAvec vegancegids die nous Bite avec guide, Back met BEtrès Vegan publiceerde. nous samen concentrons spécifiquement We richten ons met», deze gids heel sur les « millennials une génération specifiek millennials, generatie qui, selonop les études een scientifiques, die studies est volgens ouvertewetenschappelijke à un changement open voor gedragsverandering. We de staat comportement. Nous avons kozen ook heel choisi bewustune voor couverture een cover délibérément die dat het over qui niet ne onmiddellijk montre pastoont immédiatement dierenrechten of veganisme gaat ou zodat qu’il s’agit de droits des animaux de de lezer op zoek moet gaan naar hoe die véganisme, de sorte que le.la lecteur. miljoenen mensen dan wel niet demillions wereld trice se demande pourquoi ces veranderen. de personnes arrivent quand même à changer le monde. Onze gids werd gedrukt op 30.000 exemplaren met als doelstelling om deze

Notre guide a été imprimé en 30 000 exemplaires dans le but de le distribuer tegen juli 2018 te hebben. d’ici juillet 2018.verdeeld Entre-temps, nous We ondertussen meer dan avonshebben déjà distribué plus de 15 000 15.000 verdeeld en er plusieurs staan al guides etgidsen nous prévoyons déjà verschillende uitdeelmomenten gepland actions de distribution afin d’atteindre zodat we onze makkelijk zullen facilement notretarget objectif. halen. En attendant, une version du guide a Ondertussen werd er ookspécifiquement een versie van également été conçue de specifiek voor travaillons Nederland pourgids les heel Pays-Bas et nous ontworpen er momenteel actuellementensurwordt une version française gewerkt een Franstalige et une aan version révisée versie pour en la een vernieuwde herdruk réimpression en versie 2018.voor Notredeguide est in 2018. Onze gids is ook d’une voorzien van également accompagné petite een kleinedans bevraging waarin we évaluons de lezers enquête laquelle nous peilen naar hun alimentaires eetgewoontenactuelles en hoe les habitudes deze veranderen het lezen des zullen passant.e.s et na s’iels vont van les de gids. après avoir lu le guide. changer

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Les actions pour la Journée Mondiale des Animaux à Utrecht, Gand, Louvain et Anvers Pour la Journée Mondiale des Animaux, Bite Back a choisi de mettre en avant les animaux que l’on a peu l’habitude de voir : les millions d’animaux nés chaque année en Belgique et aux Pays-Bas dans le but d’être utilisés comme des produits. Nous pensons que le moment est venu. De plus en plus de voix s’élèvent pour les animaux car il n’est plus nécessaire pour nous de les tuer pour pouvoir vivre dans la dignité. Dans plusieurs villes belges, nous avons organisé des ventes de pâtisseries pour montrer que l’on peut se régaler de gâteaux et de biscuits sans utiliser de produits d’origine animale. Les passant.e.s pouvaient, en plus, se rendre au stand pour s’informer sur le véganisme, les recettes et notre projet Vegan Buddy. À Utrecht, les passant.e.s ont été confronté.e.s à la question « Pourquoi un animal est-il votre ami et l’autre votre nourriture ? ». Iels pouvaient en outre se mettre dans la peau d’un cochon, d’une vache ou d’une poule avec l’expérience de réalité virtuelle iAnimal.

Bite Back propose aux Anversois de goûter de la viande de chien A la fin de l’année 2015, un site web suspect est apparu en ligne : Delicious Dogs (www.deliciousdogs.be). Ce site revendiquait le lancement de la

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viande de chien sur le marché belge. Il s’agissait, en particulier, de saucisses de border collie, de pâtés de caniche et de filets de teckel provenant de chiens d’élevage de plein air abattus humainement. L’indignation du public fut grande : Delicious Dogs a reçu des centaines de mails de mécontentement et une page Facebook a été créée contre le site web ainsi qu’une pétition qui a recueilli en un rien de temps plus de 2000 signatures. La révélation est venue plus tard : des activistes de Bite Back ont fait la promotion de Delicious


Dogs et ont proposé aux passant.e.s des échantillons gratuits de viande de chien dans la plus importante rue commerçante d’Anvers, le Meir. Le samedi 30 septembre, nous avons refait l’expérience. Malgré le mauvais temps, l’équipe de promotion a réussi à engager un dialogue avec le public afin de les faire réfléchir à leur consommation de viande. Les saucisses de border collie et le pâté de caniche que nous faisions goûter étaient en réalité complètement végétales. Les réactions étaient diverses : généralement indignées, beaucoup refusaient de goûter, mais certaines personnes curieuses voulaient tout de même essayer. Après les explications sur la vraie nature de l’évènement, la plupart des passant.e.s a convenu que c’était une action ludique et a clairement encouragé à persévérer dans cette voie. Avec cette campagne, Bite Back veut faire prendre conscience au public que les soi-disant animaux de ferme tels que les cochons et les poules sont, comme les chiens, des individus uniques avec leurs propres pensées et émotions.

Nous sommes moralement indigné.e.s face à la consommation de chien. Et la distinction entre les chiens et les cochons est arbitraire et irresponsable. Un cochon est au moins aussi doux et intelligent qu’un chien, une poule tisse aussi des liens étroits d’amitié, une vache fait des bonds de joie après la résolution d’un problème et un poisson est doté de structures cérébrales lui permettant de ressentir la douleur et l’anxiété. L’action de promotion est parue en ligne sur le site de De Morgen.

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Bite Back présent à toutes sortes de festivals Le mouvement végane a de nouveau pu profiter d’une édition haut de gamme du Vegan Summer Fest de Gand. La famille Bite Back a grandi avec pas moins de 29 nouveaux membres, notre librairie a été complètement vidée et au moins 100 personnes ont pu tester notre expérience de réalité virtuelle iAnimal. Félicitations à nos amis de Be Vegan pour cette belle organisation et pour avoir pu porter le véganisme à l’attention de la télévision nationale. Et bien sûr, merci à tou.te.s les bénévoles d’avoir rendu tout cela possible ! Comme d’habitude, nous étions à nouveau présents et sponsor de la Conférence internationale pour les Droits des Animaux (International Animal Rights Conference) au Luxembourg. La conférence permet, chaque année, de recharger ses batteries en rencontrant des centaines d’activistes motivé.e.s qui travaillent dur pour un monde meilleur. Les 28 et 29 octobre derniers, nous étions présents à la 4ème édition du VegFest au Jaarbeurs à Utrecht. Une centaine de personnes ont pu faire connaissance avec notre expérience de réalité virtuelle iAnimal et le président Alex Romijn a donné une conférence sur le travail de Bite Back aux Pays-Bas et a présenté notre campagne de publicité qui allait débuter un peu plus tard dans l’année. Au Veggieworld à Bruxelles, environ 233 visiteurs.trices ont pu découvrir notre expérience de réalité virtuelle iAnimal. Cela représente environ 5% des visiteurs.trices de l’événement (près de 5000) qui ont pu expérimenter à 360° ce que cela fait d’être un cochon, une poule ou une vache, du premier au dernier jour de leur vie. Une expérience pénétrante qui ne laisse personne indifférent, comme en témoigne les commentaire suivant : « Et je dois dire que

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votre VR était l’activité la plus impressionnante de tout l’événement, vraiment bien faite, j’avais l’impression d’y être. C’est génial que cela puisse vous permettre d’influencer les gens à essayer le mode de vie végane. C’est super ! Merci de m’avoir permis d’essayer, je suis vraiment impressionné.» Bite Back était également présent à Ottertrotter, Ieperfest, Manifiesta, De Langste Veggietafel à Anvers, au Marché Végane de Wépion, au Marché de l’Éthique à Bruxelles, Conscienza à Tongres et à la journée portes ouvertes du refuge pour animaux à Genk..


Bite Back au Castlefest Du 3 au 6 août, un stand de Bite Back était présent au Castlefest pour informer les visiteurs. trices (joliment habillé.e.s par ailleurs) à propos de notre organisation et pour les sensibiliser aux souffrances des animaux dans l’élevage intensif. À notre stand, iels ont pu découvrir les alternatives végétales qui existent aujourd’hui. Les festivaliers.ières ont aussi pu découvrir la vie de cochons dans l’élevage intensif grâce à l’expérience de réalité virtuelle iAnimal.

n’étaient pas nécessaires pour voir des dauphins. De belles conversations ont surgi après la vision de iAnimal avec les adultes. Les images à 360° ont ému et touché les participant.e.s. Le stand n’a également pas été en reste et des personnes, dont beaucoup étaient déjà sensibilisées, sont venues poser des questions sur le véganisme et l’alimentation végétale. Nos bénévoles ont ainsi pu les aider à aller un peu plus loin dans leur démarche personnelle.

Certains enfants ont parfois été tenté.e.s par l’expérience mais étant donné le caractère choquant des images, nous avons instauré une limite d’âge à 16 ans. Les enfants ont cependant pu voir comment les dauphins vivent à l’état sauvage et ont pu virtuellement nager avec eux à 360°. Iels ont appris que les delphinariums

Père Noël en mission à Anvers Au début du mois de décembre, le Père Noël s’est attribué une nouvelle mission : sensibiliser les gens à la souffrance animale qui se cache derrière leur repas de Noël. Pour ce faire, il a passé une journée entière avec son équipe au Meir à Anvers.

En échange d’un biscuit de Noël, les passant.e.s pouvaient répondre à un petit quiz qui les faisait prendre conscience des souffrances causées par l’industrie de la viande aux animaux, à l’environnement et à notre santé. Après le quiz, les participant.e.s étaient invité.e.s à prendre une bonne résolution pour 2018 et à participer au challenge Try Vegan (www.tryvegan.be) qui s’étend sur 4 semaines.

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Végétal Génial : Petits croissants amuse-bouche 17 minutes Préparation: 5 minutes Cuisson: 12 minutes Portions : 4 personnes

Ingrédients 300 gr de saucisses végétales 100 gr de fromage végétal râpé 1 paquet de pâte feuilletée végétalienne 50 ml de lait de soja non sucré Info : Vous trouverez des saucisses végétales dans la plupart des magasins d’aliments naturels.

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Réalisation Déroulez la pâte feuilletée et coupez-là en petits triangles. Coupez les saucisses en deux et placez-les sur la pâte avec un peu de fromage râpé. Roulez la pâte pour former de petit croissants (commencez par le côté le plus large). Placez les croissants sur du papier de cuisson sur la plaque du four. Badigeonnez de lait de soja non sucré. Cuire 12 minutes dans un four préchauffé à 200 °C.


Crowdfunding L’une des questions fréquemment posées par les personnes qui font un don à nos stands d’information est la suivante : « À quoi sert notre argent ? » Une question légitime, bien sûr, qui nous a fait réfléchir. C’est pourquoi nous avons choisi d’offrir à nos visiteurs.trices la possibilité de soutenir des projets très spécifiques lors du lancement de notre nouveau site web. Et ce fut un réel succès. Sur les cinq projets de cagnottes que nous avons publiés jusqu’à présent, 4 ont été achevés avec succès. Nos projets pour de nouveaux sets iAnimal et du matériel d’investigation ont été presque entièrement financés par un généreux donateur. Nous avons, en plus, reçu un autre don pour élargir davantage notre matériel d’investigation. Les nouveaux sets iAnimal ont été immédiatement utilisés en décembre pour nos actions aux Pays-Bas. Le Dodentocht (Marche de la Mort) était un autre projet de cagnotte réussi. Cette année, pendant le Dodentocht, 17 participant.e.s aux couleurs de Bite Back ont couru les kilomètres les plus sponsorisés de toutes les éditions. Ce fut une édition très difficile pour notre équipe, surtout à cause de la pluie nocturne qui a rendu l’expérience

pénible : ampoules, blessures au genou, cheville, tibia, … Mais cela a porté ses fruits : ensemble, nos randonneur.euse.s ont récolté par moins de 4 400 euros pour le travail de Bite Back. Un grand bravo aux valeureux. ses participant.e.s, à notre équipe d’approvisionnement pour les délicieux repas et collations végétaliennes et, bien évidemment, merci à toutes les personnes qui ont soutenu financièrement et moralement les membres de l’équipe ! Comme indiqué plus haut dans notre magazine, nous avons aussi organisé aux Pays-Bas la cagnotte la plus réussie jusqu’à présent. Pas moins de 13 000 euros ont été collectés pour une campagne publicitaire de promotion du véganisme. Avec cet argent, nous avons pu placer de grandes enseignes lumineuses sur les bords des autoroutes, des affiches dans les gares et dans les bus. La seule cagnotte qui n’est pas encore terminée est celle qui nous permettrait d’imprimer notre guide sur le véganisme « Faites la différence ». Puisque nous voulons accroître notre présence en Belgique francophone, notre guide est traduit en français. Nous aimerions imprimer 10 000 exemplaires pour permettre à notre groupe régional de Charleroi d’en commencer la distribution. En outre, nous réfléchissons aussi à de nouveaux projets. Nous aimerions fournir des tables et tentes aux nouveaux groupes régionaux et trouver des sponsors pour les activistes qui vont participer aux 20 km de Bruxelles. Si vous souhaitez rester informé de nos cagnottes, vous pouvez consulter notre site : www.biteback.org/crowfunding.

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Pour des divertissements sans animaux Bite Back organise depuis 4 ans des actions mensuelles au Boudewijn Seapark, un delphinarium où sont déjà décédés 23 dauphins. Malheureusement, la situation actuelle des dauphins s’est aggravée depuis le début de notre campagne. Il y a maintenant 8 dauphins, plus que le nombre autorisé. En effet, les dauphins Moana et Ori étant encore considérés comme des bébés, ils ne comptent pas dans le nombre légal. Ils sont nés en 2015 et ont donc déjà 2 ans. Au delphinarium Harderwijk, il semblerait que ce qui se dit dans les médias et la réalité ne soit pas du tout la même chose. L’été dernier, le directeur Bert Van den Hoef jugeait, en regard du bienêtre et du comportement naturel des dauphins, trop intensif le tour consistant à faire tirer des soigneurs par les dauphins dans l’eau. S’installer sur les animaux pendant le spectacle était aussi une chose révolue selon lui. Les photos prises cette année en juillet montrent cependant clairement que les spectacles contiennent toujours des éléments contraires aux déclarations du directeur.

Une nouvelle étude suggère une hypothèse de « cerveau culturel » chez les dauphins En octobre, le journal flamand De Morgen écrivait un article sur une nouvelle recherche publiée dans Nature Ecology and Evolution au sujet de la théorie selon laquelle un être devient plus intelligent en vivant dans de grands groupes sociaux complexes. Au cours de leurs recherches, les biologistes ont recueilli quelques observations intéressantes, comme des dauphins qui produisaient des siffle-

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ments personnalisés pour leurs congénères qui n’étaient pas présents, suggérant que les animaux parlaient sur le dos des absents. Un autre fait remarquable : des cétacés ont pris en charge l’éducation de petits qui n’étaient pas les leurs.

Des nouvelles de l’étranger En juillet, d’horribles photos provenant du Moskvarium Dolfinarium de Moscou montraient l’orque Juliet obligée de se jeter sur le bord de la piscine pour le divertissement. Quand elle voulait retourner dans la piscine, elle était repoussée hors du bain par l’orque Nord et pataugeait, impuissante, au sec pendant que les soigneurs la regardaient. En juillet aussi, une triste nouvelle nous est parvenue : l’orque Kyara est décédée à Seaworld, elle fut le 3ème bébé à mourir cette année. Selon l’experte en mammifères marins Naomi Rose, la pneumonie est une cause fréquente de décès chez les mammifères marins captifs et le stress causé par la captivité peut les rendre plus vulnérables à ce type de maladies. Un mois plus tard, l’ancien soigneur de Seaworld, John Hargrove, décrivait le parc comme une « maison de l’horreur » dans le Daily Mail (repris en Belgique par Het Nieuwsblad). Selon Hargrove, les animaux, apathiques, nagent en cercle et cognent régulièrement leur tête contre les murs de béton par ennui et frustration. Après la mort de l’orque Kasatka, un animal que Hargrove a lui-même entrainé, Hargrove déclare : « Les orques en captivité sont constamment malades. Ils reçoivent des antibiotiques et autres médicaments tous les jours. En fin de compte, leur système immunitaire ne fonctionne tout simplement plus. Seaworld ne publiera jamais l’autopsie, mais Kasatka a souffert longtemps. Juste pour réaliser des tours pour les gens ».


Publicité Bite Back dans le journal NRC Handelsblad Les NRC Charity Awards ont été lancés en 2011 à l’initiative du NRC Handelsblad et ont pour but de soutenir les petits et grands organismes de bienfaisance en leur permettant d’atteindre des donateurs.trices, bénévoles ou ambassadeurs.drices, nouveaux ou préexistant.e.s. Chaque organisme de bienfaisance peut gagner une campagne de communication développée par les talents de la Willem de Kooning Académie. L’étudiant Thijs Mosterman a créé pour la Fondation Bite Back la campagne Hanenpap pour attirer l’attention sur les soi-disant « poussins sans valeur », les poussins d’un jour qui sont gazés ou broyés par l’industrie des œufs. Avec ce design, Bite Back a remporté le prix du jury et nous avons reçu une diffusion (2/1 en couleur) à la fois dans le NRC Handelblad et dans nrc. next avec une valeur médiatique brute de 65 300 euros. Pour la campagne de publicité, nous avons choisi le thème « Pourquoi

l’un est-il votre ami et l’autre votre nourriture ». Nous expliquons ce qu’est le spécisme et que nous ne faisons pas une différence uniquement entre l’humain et l’animal mais aussi au sein des espèces animales. Nous gardons certains animaux à la maison et nous les gâtons, alors que nous élevons et tuons en masse d’autres uniquement pour notre alimentation. Avec cette publicité, nous espérons faire réfléchir les gens sur les raisons pour lesquelles ils font cette distinction et les faire réaliser que les animaux qui se retrouvent dans leur assiette ne sont peut-être pas aussi différents des chats et des chiens qu’ils adorent câliner.

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Formation de Bite Back au Dam à Am s t e r d a m Pour attirer l’attention sur le quotidien des animaux dans l’élevage industriel, Bite Back a organisé, en collaboration avec Earthlings.nl, une performance au Dam à Amsterdam début décembre. Une vingtaine d’activistes se sont tenu.e.s debout en triangle et ont présenté aux passant.e.s et aux touristes des affiches aux messages forts dénonçant les atrocités liées aux abattoirs aux quatre coins du monde. En outre, un nombre équivalent d’activistes de Earthlings.nl se sont disposé.e.s en carré et ont montré des images présentant le quotidien des

Première action du nouveau groupe régional Zuidwest Nederland (Sud-Ouest des Pays-Bas)

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animaux d’élevage avant qu’ils n’atterrissent dans une assiette. Beaucoup de touristes se sont retrouvé.e.s sans mot devant la souffrance de ces animaux. Les passant.e.s ont pu recevoir des informations complémentaires et ont aussi pu vivre l’expérience de réalité virtuelle iAnimal à notre stand. Iels ont pu pendant quelques minutes se glisser dans la peau d’un cochon, d’une vache ou d’une poule : une expérience marquante à 360°.

Le 25 novembre a eu lieu la première action du nouveau groupe régional de Bite Back du Sud-Ouest des Pays-Bas. L’action s’est déroulée à Dordrecht et lance officiellement le groupe régional, dont la coordination est assurée par Michel de Man. Durant l’action, les activistes se sont tenu.e.s en triangle pour une protestation silencieuse pendant que d’autres invitaient les passant.e.s à jeter un œil à la vie d’un animal dans une exploitation intensive grâce à l’expérience de réalité virtuelle iAnimal. La première action de notre tout nouveau groupe régional Bite Back ZuidwestNederland a déjà été relayée par les médias locaux.


Actions à Almere, Nimègue et La Haye Bite Back a mené des actions à Almere, Nimègue et La Haye pour sensibiliser le public aux souffrances liées aux produits d’origine animale et pour inviter à se passer de ces produits. Comme à notre habitude, nous avons attiré l’attention à l’aide de grandes formations en triangle

et avons permis aux passant.e.s de jeter un œil dans la vie d’un animal grâce à notre expérience de réalité virtuelle iAnimal. En outre, nos nouveaux guides véganes « Maak het verschil » (traduit en français par « Faites la différence ») ont été distribués. Nos activistes ont ainsi pu informer plus en détail les passant.e.s sur les souffrances que vivent les animaux et donner des conseils pratiques pour faire des choix différents, vers le véganisme.

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/bitebackorg

À lire dans notre prochain numéro • la Marche pour la Fermeture des Abattoirs • Empty The Tanks • Journée Mondiale pour la Fin de la Pêche Et encore bien d’autres choses…

28-01-2018 – Bruges – Delphinarium Boudewijn Seapark

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03-02-2018 – Gand – Dîner-bénéfice Vervet Monkey 18-02-2018 – Louvain – Loving Hut Fundraiser dîner-bénéfice

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24-02-2018 – Harderwijk – Delphinarium Harderwijk (Pays-Bas) 25-02-2018 – Bruges – Delphinarium Boudewijn Seapark

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08-03-2018 – Gand – Marche contre le Sexisme 24-03-2018 – Brussel – Journée Mondiale Fin de la Pêche

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25-03-2018 – Bruges – Delphinarium Boudewijn Seapark (Pays-Bas) 12-05-2018 – Bruges – Empty The Tanks

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10-06-2018 – Bruxelles – Marche pour la Fermeture des Abattoirs 16-06-2018 – Amsterdam – Marche pour la Fermeture des Abattoirs

Envie de nous aider ? Pensez donc à nous faire parvenir un don unique (ou mensuel) ; il s’agit de l’une des meilleures façons de nous venir en aide et ainsi mettre un terme à la souffrance et à l’exploitation des animaux. Nous sommes un organisme sans but lucratif et ne recevons aucun subside ; le soutien financier de nos membres et donateurs est donc primordial pour la pérennité de notre organisation… Votre petite contribution peut faire la différence ! Vos dons sont les bienvenus sur ce numéro de compte: BE15 0014 0806 473 20


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