MAGAZINE DESTINÉ AUX MEMBRES N°34 – JUILLET 2019
POUR LA FERMETURE DE TO U S L E S A B AT TO I R S
Avant-propos Ces derniers mois, nous n’avons cessé d’agir. Nous avons tenu des dizaines de stands d’information et organisé des actions de sensibilisation en rue afin de sensibiliser le public à un monde plus respectueux des animaux. Mais ce n’est pas tout…. Comme nous voulons aussi un monde viable, juste et équitable pour les plus faibles, Bite Back lutte contre toutes les formes de discrimination. C’est pourquoi nous avons participé, entre autres, aux nombreuses actions pour le climat, à la Grève Mondiale pour le Climat, à la Marche contre le Sexisme, à la Belgian Pride. À Bruxelles, il y a quelques semaines, notre Marche annuelle pour la Fermeture des Abattoirs a réuni 650 personnes et, à Amsterdam, nous étions plus de 500 ! Sur le plan interne également, tout bouge : depuis le 1er avril, nous avons déménagé de Hasselt à Kaggevinne, près de Diest, où nous disposons désormais de locaux bien plus spacieux. Nous serons tout proches également de nos ami.e.s humain.e.s - et non-humain.e.s - du refuge pour animaux Forrest & Friends. Grâce aux arrangements idéaux que nous avons pu trouver, nous pourrons réinjecter une part importante de la location de nos bureaux dans le fonctionnement du centre d’accueil pour les animaux : une solution win-win pour nos deux organisations. Bien entendu, nous avons la possibilité de continuer à mener toutes ces actions uniquement grâce au soutien de nos membres. C’est la raison pour laquelle nous tenons à vous remercier tou.te.s une nouvelle fois car ensemble, nous pouvons faire la différence pour les animaux ! Si tu n’as pas encore eu l’occasion de renouveler ta cotisation pour 2019, tu pourras trouver ci-joint un formulaire pour nous soutenir de manière permanente. Et pour t’en remercier, nous t’enverrons un totebag exclusif. Peut-être aurons-nous le plaisir de te rencontrer cet été, le 17 août prochain, à Gand, à l’occasion du Vegan Summer Fest ? Ou lors des Journées Portes Ouvertes de la Fondation Melief (le 25/08) ou de celles organisées par Forrest & Friends ces 15 et 16 septembre prochains, durant lesquelles nous pourrons faire le plein d’énergie positive au milieu des animaux rescapés.
Bite Back asbl Bredestraat 134 3293 Kaggevinne info@biteback.org Tel. +32 487 101 201 Compte bancaire : BE15 0014 0806 4730 BIC GEBABEBB Stichting Bite Back Prinses Margrietlaan 212 3708 ZN Zeist, Nederland nl@biteback.org Tel. +31 85 1054 196 Compte bancaire: NL71 TRIO 0390 9793 76 BIC TRIONL2U www.biteback.org Rédaction : Benjamin Loison Sara Surinx Photos : Bite Back
Tu trouveras davantage d’informations sur toutes ces activités sur nos différents médias sociaux.
Éditeur responsable : Benjamin Loison Bredestraat 134 3293 Kaggevinne
Au nom de toute l’équipe de Bite Back, nous te souhaitons un été superbe et plein de détente !
Impression : 500 exemplaires
Pour les animaux, Benjamin, Melissa et Sara
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Colophon
Des rue s rouge s ang pen dant la M ar ch e pour la Fe rm e t ur e de s Ab attoirs Comme chaque année, à la mi-juin, Bite Back a organisé la Marche pour la Fermeture des Abattoirs : à Bruxelles, le 16 juin, pour la 5e année consécutive et le 22 juin, à Amsterdam, pour la 2e édition. Nous avons pu à chaque fois compter sur nos militant.e.s motivé.e.s, qui étaient plus de 650 à Bruxelles et 500 à Amsterdam. Tou.te.s ont réclamé haut et fort un monde pacifique, juste et équitable pour les animaux. Ensemble, nous étions forts et nous avons laissé entendre notre voix contre l’élevage industriel épouvantable, contre l’exploitation et la maltraitance animale, l’abattage massif d’êtres vivants et sensibles et pour le véganisme. Nos discours ont une nouvelle fois affirmé à quel point la situation actuelle est une impasse et doit changer… En 2018, 318 millions d’animaux ont été abattus en Belgique, sans compter les millions de poissons. Des animaux qui ont chacun leur propre monde de sensations, qui peuvent aimer, avoir des connaissances, des émotions et qui ont tous une expérience particulière du monde. Si nous voulons aspirer à une société inclusive, nous devons admettre les animaux dans notre cercle de considération. Nous ne pourrons y parvenir sans
fermer les abattoirs, c’est pourquoi nous ne devons plus considérer les animaux comme de la nourriture. Nous appelons à un avenir sans exploitation animale et à un monde équitable et juste pour tous les animaux. Des die-ins géants ont été organisés sur la place de la Monnaie à Bruxelles et sur le Dam à Amsterdam. Les centaines de participant.e.s se sont étendu.e.s en silence, avec, en toile de fond sonore, la Marche Funèbre et des cris d’animaux, symbolisant les millions de vies qui chaque année connaissent une fin atroce dans les abattoirs. Bien des passant.e.s ont également respecté un instant de silence… Un moment extrêmement émouvant et fort pour nos activistes. À l’issue du cortège, un sentiment d’allégresse et de partage a réuni l’ensemble des participant.e.s, enthousiastes à l’idée de créer un monde meilleur pour les animaux. Pour tou.te.s également, cette Marche porte en elle l’espoir d’une réelle prise de conscience commune qui permettra un jour de voir un monde où humain.e.s et animaux seront égaux dans leur droit à vivre.
Nous remercions chaleureusement chacun.e qui a rendu cet évènement possible : les participant.e.s à la Marche, bien entendu, et aussi nos bénévoles et nos partenaires : Wilmersburger, Gut Wudelstein, Succulente, ’t Kraaienest, Wonderland Cakes, Naduah, Pa’lais, All About Eve, The Judgy Vegan, De Hobbit, Abinda, Clarana et Vegan Blitz !
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Le transport des animaux
Chaque année, des centaines de millions d’animaux Selon le Bureau National des Statistiques, près de 650 millions d’animaux meurent chaque année aux Pays-Bas pour la consommation de viande, de produits laitiers et d’oeufs, soit par seconde 20 êtres vivants, sensibles, qui sont mis à mort inutilement. Et ce, en ne tenant même pas compte des poissons. Selon les estimations, la flotte de pêche néerlandaise serait responsable - chaque année - de la capture et de la mise à mort de près de 4 milliards de poissons. En Belgique, ce sont 318 millions d’animaux qui sont abattus chaque année et quelque 150 millions de poissons.... D’innombrables vies sacrifiées pour un instant fugace de plaisir gustatif. Au travers de cette marche, nous exigeons l’abolition de l’élevage, de la pêche et des abattoirs parce que la production de viande implique que les animaux que l’on mange soient tués, parce que la consommation de produits d’origine animale n’est pas une nécessité et parce que les animaux sensibles ne doivent pas être utilisés à cette fin. Nous voulons en finir avec l’exploitation des animaux et avec cette violence inutile contre les êtres vivants !
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Il y a quelques semaines, RTL News a publié des données des autorités belges et allemandes démontrant que la NVWA (Nederlandse Voedselen Warenautoriteit) autorise des dizaines - probablement des centaines - de fois par an l’exportation d’animaux malades vers les abattoirs. La NVWA dit recevoir des dizaines de rapports de l’étranger, mais affirme être incapable d’empêcher le transport d’animaux malades... Des animaux boiteux ou ayant d’énormes abcès sont simplement chargés et transportés et souffrent ainsi bien plus encore que les animaux en meilleure santé, incapables de se lever ni de se reposer dans les convois, souvent surpeuplés. Fin mai, un camion - un de plus… - ayant à son bord 187 cochons s’est renversé. Les rapports évoquent le « travail » en plus que cela a occasionné. Personne n’a, semble-t-il, eu une pensée pour les porcs qui avaient peur de mourir, qui étaient blessés et qui souffraient. L’issue de ces accidents est toujours la même, les cochons sont dégagés le plus rapidement possible, qu’importe la manière. Les animaux blessés ont été achevés sur place et les autres n’ont eu qu’à poursuivre leur route vers l’abattoir qui les attendait...
La question est donc bien de savoir s’il est moralement responsable et justifié de tuer un être vivant qui veut continuer à vivre. À l’évidence, non. Une mise à mort « humaine » est impossible, les abattoirs respectueux des animaux sont une chimère et, jamais, les animaux ne pourront être tués « avec amour ».
Il n’existe pas de viande respectueuse des animaux Le ministre flamand du bien-être animal, Ben Weyts, veut un label pour une viande respectueuse des animaux, qui serait le pendant flamand du label de qualité « Beter Leven » aux Pays-Bas. L’ancien dirigeant du Boerenbond, Piet Vanthemsche, serait chargé de développer ce système, qui répondrait soi-disant à une demande des consommateurs pour une viande dite « honnête » et « respectueuse des animaux », c’est-à-dire provenant d’animaux qui auraient été bien traités. Une viande respectueuse des animaux est évidemment une contradiction en elle-même. Les animaux sont élevés pour grandir le plus vite possible, ce qui cause de la souffrance en soi. L’industrie ne connaît qu’une seule règle : faire le plus de profits possible le plus rapidement possible. Même s’il y avait des éleveurs ayant de « bonnes intentions », un animal devra toujours être abattu pour obtenir de la viande.
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Action de prot estation devant le plus grand abattoir porcin de Belgique Ce samedi 2 mars, Bite Back a organisé à Oevel une action de protestation devant l’abattoir Sus Campinae, le plus grand abattoir porcin de Belgique. Avec près de 150 de nos activistes et le comité d’action local « Oevel zonder slachthuis » (« Oevel sans abattoir »), nous avons demandé la fermeture de cet abattoir. L’association Animal Rights et Hermes Sanctorum, parlementaire flamand indépendant, étaient présents pour soutenir notre action. Le public participant à l’action a pu accrocher aux grilles de l’abattoir des messages personnels, souvent chargés d’émotion, mais aussi remplis d’espoir, en souvenir des innombrables victimes de cet abattoir. Nous avons ensuite respecté une minute de silence pour les 40.000 cochons qui – chaque semaine – perdent la vie en ce lieu.
Aucun permis d’environnement Début décembre 2018, la ministre flamande, Joke Schauvliege, a refusé de renouveler le permis d’environnement de l’abattoir. Quelques semaines plus tard, l’entreprise a demandé au Conseil d’État de suspendre cet arrêté ministériel, mais le Conseil d’État a rejeté sa demande. Le service de contrôle du Département de l’Environnement a établi une mesure administrative qui oblige l’abattoir à entreprendre toutes les actions nécessaires pour mettre fin à toutes ses activités nécessitant un permis d’environnement pour le 9 août prochain. Depuis lors, l’abattoir a introduit une nouvelle demande de permis d’environnement…. Lors de la réunion d’information communale organisée le 2 mai dernier, il est apparu toutefois que les adaptations étaient mineures et qu’il n’était toujours pas tenu compte des questions soulevées par les habitants. Nous trouvons pour notre part honteux que cet abattoir ne soit pas fermé immédiatement. Ce lieu a déjà vu mourir des centaines de milliers d’animaux dans un bâtiment qui est hors-la-loi. Nous sommes curieux de savoir ce que l’avenir réserve à l’abattoir. Nous suivons en tous les cas ce dossier de près et espérons que cet abattoir fermera ses portes très bientôt et, cela, de manière définitive.
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P lus d’une vi ngt a ine d’a c tio ns « V egan outrea c h » Les actions « Vegan outreach » - la sensibilisation au véganisme - constituent notre coeur de métier. Grâce à elles, nous voulons montrer au plus de monde possible que le véganisme, c’est l’avenir. Nous le faisons en distribuant notre brochure « Faites la différence » ou en tenant un stand d’information où nous proposons de délicieux snacks et en-cas véganes, donnons des astuces pour découvrir facilement et agréablement le véganisme, proposons au public notre expérience de réalité virtuelle iAnimal, et discutons avec chacun.e de la réalité de la vie des animaux dans l’élevage industriel.
Nous avons déjà mené - au cours de ce premier semestre 2019, de Gand à Groningen - plus d’une vingtaine d’actions de ce type qui ont pour objectif unique de diffuser de l’information. Nous ne tenons pas ici compte de nos actions de plus grande envergure comme la Marche pour la Fermeture des Abattoirs ou nos stands tenus lors de festivals qui sont bien entendu eux aussi de bonnes occasions de sensibiliser au véganisme. Nous avons également - en Belgique et aux Pays-Bas - réalisé de nouveaux panneaux pour nos actions, plus grands que les précédents et qui renforcent considérablement notre image et l’impact de notre message auprès du public. Les passant.e.s, impressionné.e.s par le visuel de nos actions, se sont arrêté.e.s, ont pris des photos et nos militant.e.s ont ainsi pu engager bien des conversations avec notre public. Tu peux ici aussi nous aider en participant au crowdfunding pour le financement de nouveaux panneaux pour la Belgique.
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P l u s au cu n oeuf, c ’e s t me i l leur pour l ’e n vi ron nement En avril dernier, l’une de nos volontaires nous a envoyé une photo prise à la Gare Centrale d’Anvers, montrant un grand moule ovoïde contenant 15.000 oeufs blancs, surmonté d’une grande bannière avec le slogan « Tu sauves la planète en mangeant un oeuf blanc ». Un message vraiment à double sens, comme si manger des oeufs était bon pour l’environnement. Le nouveau programme de la VRT « Factcheckers » veut - selon ses propres dires - « séparer le vrai du faux » et leurs journalistes vérifient donc le bienfondé des nouvelles qui nous arrivent chaque jour. Ici, ils l’ont fait en prétendant que les oeufs blancs seraient donc meilleurs pour l’environnement que les oeufs bruns.
La question qui n’est pas posée L’année dernière, l’émission « De Keuringdienst van Waarde » avait mené une enquête semblable aux Pays-Bas. Selon une hypothèse, les œufs blancs se vendent moins bien que les bruns parce que les gens les associent à l’élevage industriel en batterie et aux poules enfermées dans des cages, les œufs bruns étant, eux, associés à des poules élevées en plein air ou bio. Selon une entreprise néerlandaise, cette idée serait liée au fait que les premiers œufs élevés en plein air étaient bruns et étaient plus faciles à distinguer (dans les étalages) que les œufs blancs habituels.
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Une poule à oreillons blancs (la partie charnue du lobe située sous le conduit auditif) pondra des œufs blancs et une poule ayant des oreillons rouges aura des œufs bruns. Par ailleurs, une poule avec des oreillons blancs pondrait plus d’œufs, serait productive plus longtemps et mangerait 7 grammes de moins par jour. Selon les Factcheckers, le passage aux œufs blancs en Belgique pourrait ainsi réduire les émissions de CO2 de 8.868 tonnes. Il est dommage que l’équipe de reportage se soit rendue dans un élevage de plus de 135 000 poules et que jamais n’ait été posée la question de savoir si « cela » était bon pour l’environnement… ou pour les poules... Les « Factcheckers » ont aussi demandé aux supermarchés de placer dans les rayons des oeufs blancs à côté des bruns. Bref, tout cela ressemblait davantage à une campagne de promotion des œufs qu’à tout autre chose.
Les oeufs blancs seraient-ils donc meilleurs pour l’environnement que les bruns ? Les œufs blancs sont meilleurs pour l’environnement que les œufs bruns. Mais on peut tout de même se poser des questions. Une étude publiée dans Science, estime en effet que pour produire 100 grammes de protéines d’œuf, 4,2 kg de CO2 et 5,7 m³/an sont émis. Pour les légumineuses, les pois et le tofu, cela varie de 0,4 à 2,0 kg de CO2 et de 2,2-3,4 m³/an ! Les pois émettent donc environ 10 fois moins de CO2 que les œufs.
Ne serait-il pas préférable que la VRT lance plutôt un appel pour remplacer les œufs par d’autres sources de protéines comme les pois ? Ou qu’un message d’intérêt général incite chacun.e à adopter une alimentation végétalienne ? Dans une méta-analyse parue dans la revue Environmental Research Letters, nous constatons aussi que les œufs produisent 2 grammes de CO2 par kcal. Si l’on prend une moyenne pour les légumes, les fruits, le riz et les céréales, ceux-ci ne produisent que 0,5 gramme de CO2 par kcal. En d’autres mots, les aliments d’origine végétale émettent jusqu’à 4 fois moins de CO2, nécessitent 4 fois moins de surface terrestre et d’énergie et réduisent de ¾ la pollution de l’eau par eutrophisation, par rapport aux œufs.
Les oeufs blancs sont-ils meilleurs pour les animaux ? Bien évidemment que non ! Car les poules continueront d’être exploitées comme de simples machines à produire des œufs, seront toujours enfermées dans des hangars trop exigus sans avoir jamais la possibilité d’adopter un comportement naturel et elles seront purement et simplement éliminées lorsqu’elles ne pondront plus assez d’œufs. Rien qu’en Belgique, plus de 52 millions de poussins naissent chaque année pour devenir des poules pondeuses. La moitié d’entre eux sont des mâles qui ne pourront jamais pondre d’œufs. Chaque année, ce sont donc 26 millions de petits coqs qui sont gazés ou déchiquetés.... Ces animaux « sans valeur » sont tués dès leur premier jour de vie parce qu’ils ne peuvent être utilisés ni pour la production d’oeufs ni pour leur viande. En effet, en fonction de leur « utilité » pour l’industrie, les poulets de chair sont sélectionnés et
élevés pour grossir le plus rapidement possible et les poules pondeuses doivent, elles, être capables de pondre autant d’œufs que possible. Les poules pondeuses se font couper le bec sans anesthésie, ce qui provoque des douleurs chroniques. Par la suite, elles passeront toute leur vie, pour la très grande majorité d’entre elles, dans des poulaillers sombres, sans lumière du jour ni air frais, sans liberté de mouvement et sans possibilité de prendre un bain de poussière ni de construire un nid. Après environ 15 mois, les poules produisant moins d’oeufs sont transportées à l’abattoir pour être transformées en produits carnés bon marché et en aliments pour chats, alors même qu’elles auraient pu vivre, dans des conditions normales, jusqu’à plus de 10 ans, selon la race. Les poules sont parmi les animaux les plus maltraités de la planète et pourtant, comme les animaux de compagnie, ce sont des individus qui ont chacun leur propre caractère. Dans la nature, les poules communiquent avec leurs poussins pendant qu’ils sont encore dans l’œuf et ceux-ci reconnaissent et comprennent leur mère à la naissance. Les poules sont très sociables et tissent entre eux des liens d’amitié forts. Les poussins apprennent par l’observation, ce qui permet aux parents de transmettre leurs connaissances à leurs enfants. Mais cette vie-là, les poules et les poussins utilisés dans la production d’œufs et de viande ne la connaîtront jamais.... Il vaut donc mieux ne pas manger d’œufs et adopter un mode de vie végétalien, pour l’environnement, pour nous et, bien entendu, pour les animaux euxmêmes.
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ACTION D E P âq UE S Ce 20 avril, Bite Back a organisé une action de Pâques au niveau national pour attirer l’attention sur les 26 millions de poussins mâles qui sont gazés ou déchiquetés chaque année en Belgique le jour même de leur naissance. La semaine précédente, Rotterdam était informée du dégazage ou du broyage annuel de pas moins de 45 millions de coquelets. Au niveau européen, le nombre de ces petites victimes atteint 320 millions. À Rotterdam, nous étions près de 25 volontaires. À Anvers, Hasselt et Gand, plus de 60 militant.e.s sont descendu.e.s dans la rue et ont vendu des gâteaux sans œuf ni lait et en informant les passant.e.s de la possibilité de passer à une alimentation végétale, tout en leur offrant une dégustation de produits végétaliens. Plusieurs de nos activistes ont aussi réalisé
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une formation en triangle en portant une pancarte « Espérance de vie : 1 jour ». Cette phrase combinée à l’image d’un grand groupe de poussins a retenu l’attention de nombre de passant.e.s, ainsi largement informé.e.s du sort des petits coqs. À côté de cette action menée dans la sérénité et de ces gâteaux garantis sans souffrance, le public a également été invité à suivre la vie d’un poulet, au travers de notre expérience de réalité virtuelle iAnimal, qui a, une fois encore, confronté des dizaines de personnes à la dure réalité et poussé plusieurs d’entre elles à vouloir en savoir plus sur un mode de vie qui évite l’exploitation des animaux. Nous remercions KobeCakes, Wonderland Cakes, the Hobbit, Het Natuurhuis, Taerte Hasselt et tou.te.s les activistes qui ont donné de leur temps et nous ont préparé de délicieux gâteaux !
B ite Back sol i dai r e
du body shaming ou encore, du spécisme.
Après les résultats des dernières élections de mai 2019 , nous avons appelé sur notre page Facebook à nous rejoindre à Bruxelles pour un « Stand Up » contre le fascisme en Belgique et en Europe. Nous avons été choqué.e.s par bien des réactions reçues : « Cela n’a rien à voir avec les animaux », « Vous avez soudain un discours politique »,... Chez Bite Back, nous luttons pour une « libération totale » car nous considérons les droits des animaux comme partie prenante d’un ensemble plus vaste. Nous aspirons à une société juste et inclusive pour tou.te.s.
Pour mettre cela en pratique, nous n’avons pas seulement été présent.e.s à la manifestation contre le fascisme évoquée ci-dessus. Nous avons également participé aux marches contre le racisme à Bruxelles et à Amsterdam ainsi qu’à des manifestations pour les demandeurs d’asile et les migrants. Nous étions également présent.e.s lors de chacune des marches mensuelles pour le climat. À l’occasion de la Journée de la Femme, nous avons fièrement participé à la Marche contre le Sexisme à Gand. Et comme d’habitude, un certain nombre de Bite Backers ont participé à la Pride à Bruxelles pour exprimer notre appui car la Pride est à la fois une fête et une manifestation.
Les droits humains et les droits des animaux vont de pair car nous sommes aussi des animaux. Un mouvement inclusif est par définition indispensable. Nous luttons contre toutes les formes de discrimination, qu’il s’agisse du sexisme, du racisme, du validisme,
Nous voulons le mouvement inclusif : peu importe nos couleurs, nos tailles, nos orientations, nos genres ou nos caractéristiques physiques ou mentales.
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Une p rote sta t i on à l’ éche lle mo ndi al e Em pty the T ank s Chaque mois, nous sommes là, aux portes des delphinariums de Bruges et d’Harderwijk, pour exiger la fermeture de ces cirques aquatiques et nos actions ne s’arrêteront que lorsque ces endroits fermeront, définitivement. Ce samedi 11 mai, a eu lieu à l’échelle mondiale la manifestation Empty the Tanks. Cette campagne a lieu simultanément dans plus de 70 endroits et 24 pays différents et a pour objectif la fermeture de tous les delphinariums à travers le monde. À Bruges également, nous avons manifesté contre le maintien en captivité des mammifères marins. La journée a débuté par une action sur la Grand-Place de Bruges. Une soixantaine de nos volontaires, brandissant banderoles et pancartes, se sont tenu.e.s en une grande formation circulaire, pour symboliser l’enfermement et protester contre la souffrance des mammifères marins détenus en captivité. Nos militant.e.s tenaient aussi 23 croix, rappelant chacun des dauphins morts au delphinarium de Bruges, victimes de l’industrie du divertissement. À l’heure actuelle, ce cirque aquatique détient toujours en captivité 8 dauphins. Quelques activistes informaient passant.e.s et touristes du but poursuivi par notre action. À notre
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stand d’information, en quelques heures seulement, nous avons également pu recueillir pas moins d’une centaine de signatures supplémentaires pour notre pétition demandant la fermeture du delphinarium. À l’issue de notre action sur la Grand-Place, nous avons entamé une marche à travers le centre-ville pour rejoindre le delphinarium où nous avons mené une seconde action, aux portes du Boudewijn Seapark. Nous y avons informé les visiteuses et visiteurs des conséquences de leur visite en ce lieu. Bite Back mène – chaque mois – une telle action appelant à la fermeture de ce parc, depuis maintenant plus de 5 ans.
Pourquoi Empty the Tanks ? Des critiques de plus en plus nombreuses s’élèvent aujourd’hui contre la détention de dauphins en captivité et le débat public sur la légitimité des delphinariums ne cesse de prendre de l’ampleur. Les offensives de charme et les actions de promotion des delphinariums leurrent chaque jour moins de monde. La seule chose que nous devons faire pour les dauphins et les autres mammifères marins, c’est de fermer ces delphinariums et de remettre les animaux en liberté ou, si cela s’avère impossible, de les placer dans des centres d’accueil adaptés. Le monde politique aujourd’hui est lui aussi mûr pour mettre en place un scénario d’extinction des delphinariums existants. Le ministre flamand du Bien-être animal, Ben Weyts a déclaré fin mars, dans l’émission De Zevende Dag (Le septième jour), qu’il ne voulait plus – à terme – voir de dauphins en captivité. Les normes pour l’élevage des mammifères marins en Flandre ont récemment été modifiées, mais le ministre Ben Weyts veut aller plus loin encore pour les dauphins. Selon lui, un scénario d’extinction doit être envisagé, prévoyant l’interdiction d’élever encore ou de faire reproduire de tels animaux ou d’accorder de nouveaux permis pour en détenir. La Flandre ne serait d’ailleurs pas la première à suivre cette voie. En Wallonie, une interdiction de détenir des cétacés a été intégrée l’année dernière dans le Code wallon, outil législatif en matière de bien-être animal. Une analyse des points de vue de tous les partis politiques flamands montre que tous sont aujourd’hui d’accord pour une politique menant
à terme à la fin de la détention en captivité des dauphins (et aussi, par ailleurs, à celle des poneys dans les manèges forains).
Une interdiction des delphinariums au niveau mondial Au niveau mondial aussi, de moins en moins de voix soutiennent encore le maintien en détention des mammifères marins. La Flandre ne sera pas la première à interdire légalement une telle pratique. Comme évoqué ci-dessus, la Wallonie a déjà prévu au niveau légal l’interdiction de détenir des cétacés, tout comme l’ont fait la Croatie, l’Inde, le Costa Rica et le Chili. Au niveau européen, en Autriche, à Chypre, en Irlande, en Tchéquie, en Slovaquie, en Estonie, en Lettonie, en Hongrie, en Pologne, au Luxembourg ou encore en Grande-Bretagne, il n’existe pas ou plus de delphinariums. Une campagne de protestation internationale comme « Empty the Tanks » démontre que, dans le monde entier, les ami.e.s des animaux ne supportent plus de voir enfermés leur vie entière des animaux intelligents et sociaux comme le sont les dauphins, et ce, simplement pour nous divertir. Des initiatives comme « Empty the Tanks » montrent aussi que notre époque est prête à voir disparaître au niveau mondial les delphinariums, qui ne sont finalement que des cirques pour animaux aquatiques. Il est clair que nous exigeons la fermeture du Boudewijn Seapark, et non son maintien, même dans une version agrandie ou adaptée. Nous n’arrêterons nos actions que lorsque ce parc sera fermé et ses bassins vidés !
Veux-tu soutenir notre action ? Rejoins-nous alors à l’occasion de l’une de nos prochaines actions aux delphinariums de Bruges ou d’Harderwijk ou signe notre pétition pour la Belgique biteback.org/fr/petition-delphinarium/ ou pour les Pays-Bas, dofinariumvrij.nl/petitie.
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100 km pour les animaux
Bite Back présente aux festivals Comme à chaque fois, Bite Back a tenu ses stands d’information lors de différents festivals. Au début de cette année, nous étions présents au Vegan A’Fairs à Ostende, un très chouette festival végane organisé par New Ethics, dont une prochaine édition aura lieu en octobre, à Bruges. Nous avons également participé aux Journées Portes Ouvertes de Forrest & Friends, à la Langste Veggietafel à Malines et à Louvain, au Vegan Festival de Hasselt, au Vegan Street Fest d’Anvers, au Groezrock à Meerhout, au Vegenement à Goes, au Vegan Lente Event à Groningen, sans oublier le Vegan Vibes Picnic Market à Anvers ou encore, la Vegan Garden Party organisée à Ghlin. Le point d’orgue a été le Vegan Street Festival de Bruxelles, où nous avons pu montrer notre expérience iAnimal 108 fois. D’ailleurs, si comme nous, tu vois en iAnimal un outil de sensibilisation au véganisme efficace, aide-nous à acquérir de nouveaux sets de réalité virtuelle en participant au crowdfunding que nous avons mis en place et qui nous permettra de multiplier les occasions et les endroits où nous pourrons partager cette expérience impressionnante : https://www. biteback.org/fr/crowdfunding/. Après avoir vécu l’expérience iAnimal, certaines personnes nous ont déjà dit avoir arrêté de manger de la viande, ce qui nous convainc plus que jamais de la poursuivre car elle peut être un élément déclencheur d’un changement de vie et d’alimentation, que nous pouvons encourager en donnant plein d’astuces et d’informations.
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Ces 9 et 10 août, une équipe de Bite Back Benjamin, Kevin et Vincent - participera à la Dodentocht (la Marche de la Mort) au profit de notre association. Nos champions véganes marcheront 100 km en à peine 24 heures ! Mais ils ne feront pas que cela... « On n’est pas de jeunes pousses vertes... mais on les dévore ! ». En parcourant ces 100 km à pied, ils mettront le véganisme sous les feux de la rampe d’une manière positive et sportive et tenteront de récolter le plus de fonds possible pour Bite Back. Tu peux parrainer leurs efforts en faisant un don à notre crowdfunding. Nous utiliserons les sommes récoltées pour renouveler et ré-imprimer notre brochure « Faites la différence » et développer nos autres campagnes de sensibilisation. Cette équipe enthousiaste a l’ambition d’atteindre les 3.000 euros. En participant à notre crowdfunding, tu donnes une tape dans le dos à nos marcheurs et tu contribues au fonctionnement de Bite Back. Toutes les contributions sont les bienvenues, même les plus modestes !
https://www.biteback.org/fr/produit/equipebite-back-participe-a-la-marche-de-la-mort-2/
La J o u r n é e Mo n d i ale p o u r l a F i n de la P êc h e À l’occasion de la 3e Journée Mondiale pour la Fin de la Pêche, Bite Back a organisé le samedi 30 mars dernier une action visuelle à Bruxelles et à La Haye. Comme chaque année, cette journée est l’occasion de revendiquer l’abolition de la pêche et des élevages aquacoles. À travers le monde, ce sont une centaine de manifestations, conférences et expositions qui ont été organisées le même jour pour défendre cette cause. À Bruxelles et à la Haye, des dizaines de militant.e.s se sont couché.e.s sur le sol sous un énorme filet afin de symboliser le carnage de milliards d’animaux aquatiques chaque année. D’autres activistes montraient à l’aide de banderoles et de panneaux le sort de ces animaux.
Mal connu = mal aimé ? Nous en savons tellement peu sur les animaux aquatiques. Pourtant, les poissons sont des animaux fascinants qui apprennent rapidement, ont des souvenirs à long terme, des relations et des structures sociales complexes. Certains utilisent même des « outils » et bâtissent des nids pour leurs petits. Comme les humains, chaque poisson est un individu à part entière, avec son propre caractère. Les crustacés aussi ont un univers de vie particulier. Les crabes veillent à tenir leur milieu de vie propre pour pouvoir faire grandir leurs petits et ils apprennent par la méthode « essai-erreur ». Un homard peut vivre plus de 100 ans. Et qui se doute que les crabes et les homards peuvent être gauchers ou droitiers ?!
Nous nous intéressons bien peu à ce qu’ils vivent, à leurs joies et peines, et ne ressentons guère d’empathie à leur égard. Ils en ont pourtant bien besoin !
Les plus grandes victimes de l’industrie Les poissons et les autres animaux aquatiques sentients sont les principales victimes du spécisme (la discrimination fondée sur l’espèce) et de l’exploitation animale pour la nourriture. Chaque année, de 1.000 à 3.000 milliards de poissons sont tués pour notre alimentation et au moins autant de crustacés ainsi que des centaines de milliards de céphalopodes. Ces animaux meurent dans des souffrances effroyables qu’ils soient asphyxiés, écrasés, démembrés ou éviscérés vifs. Presqu’aucune disposition légale sur les méthodes de mise à mort ne les protège. Pourtant, les découvertes scientifiques montrent que les poissons, les céphalopodes et les crustacés sont des animaux sentients, capables de ressentir la douleur, la peur et la tristesse. Il est aujourd’hui grand temps de voir dans les poissons et les autres animaux aquatiques des individus à part entière, de prendre enfin sérieusement en considération leur vie, leurs sentiments et de cesser de les exploiter.
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B i t e B ack runs! Pour la 2e année consécutive, Bite Back a participé aux 20 km de Bruxelles. Une équipe au top a couru et porté la cause des animaux. Nous remercions chaleureusement Evelien, Cindy, Hylko, Marijke, Wendy, Sarah et Benjamin. Nous avons pu réunir grâce à leur enthousiasme et leur engagement un beau montant que nous pourrons investir dans la mise à jour et la réimpression de notre brochure « Faites la différence ». N’en doutons pas, la perspective de sensibiliser plus de monde encore au véganisme aura donné des ailes à cette équipe fantastique.
Les droits des animaux et le véganisme à l’école Nous avons une équipe qui défend avec enthousiasme les droits des animaux : Bite Back éducation ! Plusieurs de nos bénévoles donnent en effet régulièrement des conférences interactives dans les écoles. Une façon idéale d’informer la jeune génération sur le véganisme et les droits des animaux et de faire réfléchir par elle-même cette génération curieuse sur nos rapports avec les animaux et sur les bienfaits d’une alimentation végétale. Lors de ces conférences, nos militant.e.s s’efforcent d’impliquer le plus possible les élèves en leur parlant des principales raisons d’être végane, de nos rapports avec les animaux, de l’impact des produits d’origine animale sur l’environnement et bien entendu, des droits des animaux en général. Nous proposons aux élèves de goûter à des collations végétaliennes qui sont facilement disponibles afin de leur démontrer que manger végane, ça peut être facile et délicieux.
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D él i c i eu x sur le grill ! Un barbecue ne serait pas un barbecue sans au moins une brochette sur le gril ! Tu peux déjà réaliser très rapidement et simplement une brochette délicieuse en enfilant tes légumes préférés découpés en morceaux sur une brochette et en les badigeonnant d’huile végétale. Nous te donnons ci-dessous d’autres excellents conseils !
Brochettes de légumes
Préparation
1 oignon rouge, 1 poivron jaune et 1 poivron rouge, 1 courgette, quelques champignons. Pour la marinade : 3 gousses d’ail hachées, 3 c.à.s. d’huile, 2 c.à.s. de jus de citron, 1 c.à.c. de cumin en poudre, 1 c.à.c. de graines de coriandre broyées, 1 c.à.c. de poudre de paprika (fumé), poivre, sel, persil frais et coriandre (éventuellement allonger avec de l’eau ou de l’huile supplémentaire).
Couper l’oignon, le paprika et les courgettes en gros morceaux. Préparer la marinade en mélangeant les différents ingrédients. Mélanger les légumes avec la marinade et laisser reposer au réfrigérateur pendant 4 heures. Enfiler les légumes alternativement sur des brochettes humides et griller jusqu’à ce qu’ils soient cuits (environ 10 à 15 minutes).
Brochettes de tofu aigre-doux
Préparation
1 bloc de tofu ferme de 400 g (à égoutter), des morceaux d’ananas, 2 poivrons rouges, 1 échalote.
Mélanger les ingrédients de la marinade. Couper le bloc de tofu en gros cubes, l’ajouter à la marinade et laisser mariner 4 heures. Couper l’ananas, les poivrons et l’échalote en gros morceaux. Piquer les légumes et le tofu alternativement sur des brochettes humides et griller jusqu’à ce que tout soit cuit (environ 10 à 15 minutes).
Pour la marinade : 3 c.à.s. de sauce soja, 3 c.à.s. de sirop d’agave, 1 c.à.s. de vinaigre de pomme, 1/2 piment chili haché, 1 c.à.c. de paprika en poudre, 1 c.à.c. de gingembre haché, 2 gousses d’ail hachées.
Brochettes de Champignons
Préparation
250 g de champignons
Mélanger les ingrédients de la marinade. Incorporer 250 gr de champignons et mettre au réfrigérateur pendant une heure. Enfiler les champignons (avec précaution) sur des brochettes humides et les griller sur le barbecue jusqu’à ce qu’ils soient cuits (environ 7 à 10 minutes).
Pour la marinade : 4 c.à.s. d’huile végétale, 2 c.à.s. de jus de citron, 1 c.à.s. de vinaigre balsamique, 2 gousses d’ail hachées, une poignée de persil frais, sel, poivre, poudre de chili.
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Quelques réactions entendues lors de ces projections « Je regarde les animaux avec plus de compassion encore et j’envisage de devenir végane. » « Je suis surtout inspiré par les effets positifs qu’aurait un monde sans viande et à quel point celui-ci me semblerait bien meilleur. »
T he En d o f Meat ! Notre tournée du documentaire controversé The End of Meat n’est pas encore terminée ! En collaboration avec la ville de Hasselt, nous avons pu projeter le film pour plus de 150 personnes et, ce jeudi 23 mai, le film a encore été diffusé devant 85 personnes au Cinéma Lumière à Bruges, en collaboration avec le groupe EVA local.
« The End of Meat me fait prendre bien mieux conscience des choix que je fais… et de leurs conséquences. » « Ce documentaire m’a persuadé de franchir le dernier pas vers le véganisme. »
Le DVD du film The End of Meat est disponible dans notre webshop : biteback.org/fr/boutique/
Dans The End of Meat, nous imaginons un avenir où la consommation de viande appartient au passé. À quoi ressemblerait un monde sans viande ? Quel en serait l’impact sur l’environnement, les animaux et nous-mêmes ? Le film nous montre l’impact de notre consommation de viande, envisage les possibilités d’un mode d’alimentation plus éthique et par conséquent, le rôle que joueraient les animaux dans ce monde nouveau. Le Dr. Jo Dirix, militant de Bite Back, a commencé chaque début de soirée des différentes projections par une courte introduction où il a évoqué en quelques chiffres la consommation de viande et de produits laitiers en Belgique. Le public a également pu tester l’expérience de réalité virtuelle iAnimal.
T he L as t P ig Le documentaire The Last Pig a été projeté à la Filmhuis de Malines, devant une quarantaine de personnes, en collaboration avec le groupe local de l’association EVA. Ici aussi, le public a pu découvrir l’expérience virtuelle iAnimal, déguster de délicieuses bouchées véganes et poser toutes les questions possibles à nos volontaires chevronné.e.s. The Last Pig suit une année durant la vie d’un éleveur de cochons qui veut stopper son activité.
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Alors qu’il élève les dernières portées qu’il emmènera à l’abattoir, nous le voyons se poser les questions et éprouver les doutes qui le mèneront à la décision d’arrêter son activité. Ce documentaire est aussi une réflexion sur l’élevage des animaux pour notre consommation et sur le statut de certains animaux comme le cochon qui sont vus comme des morceaux de viande et sur le statut d’autres animaux, comme le chien ou le chat, qui sont pour nous des animaux de compagnie.
Un an imal en v e de t t e Jérôme Jérôme, un boeuf Maine Anjou, est arrivé un jour chez Animaux en Péril, en provenance du refuge Farm Sanctuary de Bettincourt. Il vit aujourd’hui depuis plusieurs années chez Animaux en Péril. Il a besoin de soins constants car il a été peu socialisé quand il était jeune. Animaux en Péril est un refuge de la région d’Ath qui accueille plus de 400 animaux, dont beaucoup proviennent de saisies. En plus de recueillir les animaux et d’informer le public, le refuge, par son travail quotidien, essaie aussi de changer de manière structurelle la situation des animaux.
É vé n emen ts d e s o u ti en pour B i te B a c k En février, plusieurs de nos bénévoles du Limbourg et de Louvain ont organisé un événement en soutien à Bite Back. Plongé.e.s dans l’ambiance de la Saint-Valentin, les participant.e.s ont pu déguster un menu végétalien : un verre pétillant de bulles non alcoolisées, de délicieuses croquettes au fromage végétal, des chicons gratinés à la citrouille et un somptueux gâteau au chocolat et aux framboises. Un grand merci aux participant.e.s, à nos bénévoles et à Loving Hut Leuven pour leur emplacement et leur engagement sans faille ! De tels événements sont toujours l’occasion de passer un bon moment ensemble. Chacun.e peut y savourer de délicieux plats végétaliens, entre ami.e.s ou en famille, entre personnes partageant les mêmes idées et une cause qui leur tient à coeur.
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À suivre /bitebackorg
AGENDA 17.08.2019 – Gand Vegan Summer Fest
29.09.2019 – Bruges Action Delphinarium
24.08.2019 – Harderwijk Action Delphinarium
04.10.2019 – Utrecht 26.10.2019 – Harderwijk Journée Mondiale des Animaux Action Delphinarium
25.08.2019 – Bruxelles 05.10.2019 – Hasselt, The Official Animal Rights March Louvain, Gand 25.08.2019 – Bruges Journée Mondiale des Animaux Action Delphinarium 20.10.2019 – Louvain 05-09.09.2019 – Luxembourg International Animal Rights Conference
26-27.10.2019 – Bruges Vegan A’Fairs
27.10.2019 – Bruges Action Delphinarium 01-03.11.2019 – Utrecht VegFest NL
Benefit Halloween en faveur de 24.11.2019 – Bruges l’association Melkgeitenopvang Action Delphinarium
28.09.2019 – Harderwijk Action Delphinarium
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