Magazine destiné aux membres N° 33 - décembre 2018 by Bite Back

MAGAZINE DESTINÉ AUX MEMBRES N°.33 – DÉCEMBRE 2018

P O U R L A FER M E T U R E D ES TO U S L E S A B AT TO I R S

AVANT-PROPOS Il est temps de jeter un regard en arrière sur cette année qui s’achève… En 2018, en Belgique et aux Pays-Bas, nous aurons mené près de 150 actions et activités ! Un total impressionnant qui n’a été possible que grâce à l’aide commune de tou.te.s nos bénévoles, membres et sympathisant.e.s. L’été fini, nous avons encore tenu de nombreux stands d’information et organisé des événements au travers desquels nous avons pu sensibiliser des milliers de personnes. Notre expérience de réalité virtuelle iAnimal a franchi le cap des 3.500 vues ! Les temps changent : le récent documentaire « The End of Meat » que nous avons projeté dans une salle de cinéma et des auditoires bondés, à Gand, Louvain, Bruxelles et Anvers, n’a eu besoin que de 4 séances pour être vu par plus de 1.200 personnes ! Il y a quelques années de cela, il nous avait fallu plus de 2 ans pour atteindre ce même nombre lors de la diffusion du documentaire « Cowspiracy ». De plus en plus de gens entendent aujourd’hui notre parole pour le droit des animaux et sont prêts à changer leur comportement. Aux Pays-Bas, un nouveau groupe régional de Bite Back a vu le jour dans les provinces de Gueldre et d’Utrecht, ce qui nous permettra dans les prochains mois de mener des actions en plus à Amersfoort, Arnhem et Utrecht. En Belgique aussi, nous sommes ravis de vous annoncer que notre fonctionnement interne a connu un fameux coup d’accélérateur grâce à Melissa qui assure depuis quelques mois maintenant la coordination des bénévoles ainsi qu’à Sara qui se charge notamment de toute notre communication externe. Toutes nos actions ne sont rendues possibles que grâce à votre soutien, en tant que membres de notre organisation. Merci à tou.te.s de continuer à nous soutenir chaque jour et de permettre ainsi de faire la différence pour les animaux ! Si tu n’as pas encore renouvelé ton adhésion, tu peux le faire en devenant membre permanent de Bite Back. Pour ce faire, remplis et renvoie-nous le formulaire ci-joint. Tu recevras un tote bag exclusif en cadeau. En 2019 également, avec votre aide à tou.te.s, nous continuerons à construire chaque jour la voie vers un monde meilleur et plus équitable envers les plus faibles. Au nom de toute l’équipe de Bite Back, je te souhaite, ainsi qu’à ta famille et tes ami.e.s, une belle et heureuse nouvelle année ! Pour les animaux, Benjamin Loison

COLOPHON Bite Back asbl Runkstersteenweg 96 3500 Hasselt, België info@biteback.org Tel. +32 487 101 201 Numéro de compte : BE15 0014 0806 4730 BIC GEBABEBB Fondation Bite Back Prinses Margrietlaan 212 3708 ZN Zeist, Pays-Bas nl@biteback.org Tel. +31 634 13 20 82 Numéro de compte : NL71 TRIO 0390 9793 76 BIC TRIONL2U www.biteback.org Comité de rédaction : Benjamin Loison Sara Surinx Photos Bite Back Éditeur responsable : Sara Surinx Rozenbosstraat 92 3850 Nieuwerkerken Magazine tiré à 1 000 exemplaires

LA MARCHE POUR LA FERMETURE DES ABATTOIRS TEINTE DE ROUGE SANG LES RUES DE BRUXELLES ET D’AMSTERDAM

Ces dimanche 10 et samedi 16 juin, Bite Back a organisé la Marche pour la Fermeture des Abattoirs, pour la 4e fois à Bruxelles et pour la toute première fois à Amsterdam. À Bruxelles, près de 800 militant.e.s motivé.e.s et à Amsterdam, 700, ont défilé, colorant de rouge les rues de la ville et scandant des slogans appelant à un monde respectueux des animaux. Sur la place de la Monnaie à Bruxelles et sur la Rembrandtplein et la Leidseplein à Amsterdam, pendant les die-ins, les cris et les hurlements des animaux mis à mort ont retenti dans l’air, tandis que nos militant.e.s, allongé.e.s sur le sol, rendaient un hommage silencieux aux millions de victimes tuées chaque année dans nos abattoirs.

UNE PROTESTATION À L’ÉCHELLE MONDIALE La 7e édition de la Marche pour la Fermeture des Abattoirs a vu cette année des milliers de manifestant.e.s défiler dans une quarantaine de villes à travers le monde entier : à Bruxelles et à Amsterdam mais aussi à Paris, Barcelone, Dublin, Helsinki, Istanbul, Londres, Los Angeles, Melbourne, Montréal, New York, Ottawa, Sydney et Tokyo.

DES CHIFFRES QUI DONNENT LE VERTIGE Rien qu’en Belgique, ce sont 313 millions d’animaux qui ont été tués en 2017. Soit 10 animaux... par seconde. Aux Pays-Bas, 1.750.000 animaux sont tués

chaque jour, soit un total annuel de 638 millions d’animaux. À l’échelle mondiale, au moins 63 milliards d’animaux terrestres sont mis à mort chaque année dans les abattoirs, entre 1.000 et 3.000 milliards de poissons sont capturés et tués ainsi que plus de 80 milliards de poissons issus de la pisciculture..

LES ABATTOIRS EN QUESTION En juin, tant en Belgique qu’aux Pays-Bas, les médias ont publié des articles sur divers manquements constatés dans des abattoirs. À la suite des abus commis à l’abattoir de Tielt, le journal Het Nieuwsblad a fait état des demandes de contrôle ordonnées par le Ministre flamand du Bien-Être Animal, Ben Weyts. Même dans le cadre d’inspections annoncées à l’avance, les enquêteurs ont constaté - dans les 31 abattoirs contrôlés - des manquements majeurs à chaque étape du traitement des animaux. Sept des onze abattoirs bovins échouent ainsi, dans bien des cas, à étourdir tous les animaux du premier coup. Aux Pays-Bas, RTL-Nieuws a demandé les rapports de la Nederlandse Voedsel- en Warenautoriteit (NVWA) (l’équivalent de l’AFSCA en Belgique-ndr). En l’espace d’à peine 2 ans, pas moins de

48 amendes ont été infligées à 19 abattoirs différents à la suite de constats d’infraction dans les procédures de transport et d’abattage des animaux. Ainsi, dans l’un de ces rapports, un inspecteur vétérinaire de la NVWA mentionne avoir observé le cas de 4 cochons jetés encore vivants, l’un après l’autre, dans de l’eau chaude à 60°c. Parmi les autres infractions constatées, citons le cas d’animaux non étourdis avant leur mise à mort, d’autres écorchés et découpés encore vivants, des animaux blessés ou boiteux, des enclos surpeuplés ou encore, l’absence d’eau potable pour les animaux.

Les amendes infligées n’amèneront à elles seules aucune amélioration notable à ces situations. Dans le cas cité ci-dessus des cochons ébouillantés, la pénalité n’a été, en effet, que de 4.000 EUR par cochon. L’abattoir où a été écorché vif un veau n’a reçu lui qu’une amende de 1.500 EUR. Selon un porte-parole de la NVWA, il faut vraiment qu’une entreprise ait “franchement dépassé les bornes” avant qu’elle ne soit menacée de fermeture. Fin mai encore, l’abattoir de Geel a été fermé par l’AFSCA, par suite de manquements en matière d’hygiène et d’infrastructure.

ET PUIS... IL Y EUT VEVIBA ET LE GROUPE VERBIST En mars, l’entreprise de transformation de viande Veviba, qui appartient au groupe Verbist, a été compromise dans un scandale, après que des perquisitions ont révélé que plus de la moitié des produits contrôlés à cette occasion ne respectaient pas les règles en vigueur. La date de congélation mentionnée sur la viande avait été falsifiée et des déchets d’abattage avaient été incorporés à de la viande destinée à la consommation humaine. Quelques jours après la publication des faits dans les médias, RTL Info a rendu public le témoignage d’une ancienne collaboratrice de Veviba.

Celle-ci a révélé que de la viande avec des morceaux avariés ou même de la viande pourrie était simplement retournée dans les étals afin que les consommateurs ne s’en aperçoivent pas. Dans d’autres cas, les travailleurs de l’entreprise devaient falsifier la date limite de conservation. Il est aussi arrivé que les récipients dans lesquels la viande hachée est préparée ne soient pas correctement nettoyés, entraînant un mélange de plusieurs sortes de viande différentes. Le rapport du parquet du Luxembourg au Ministre de la Justice Koen Geens signale aussi que de la viande “ordinaire” a été vendue comme étant de la viande “bio”. Ce même groupe Verbist a déjà été plus tôt dans l’année sous les feux des projecteurs quand nos collègues d’Animal Rights ont révélé les images filmées en caméra cachée dans l’abattoir bovin d’Izegem.

PERFORMANCE POUR LA FERMETURE DES ABATTOIRS À CHARLEROI Dans le cadre de notre campagne “Fermons les Abattoirs”, Bite Back a organisé le samedi 13 janvier, une performance sur la Place Verte, au centre de Charleroi, appelant à la fermeture des abattoirs.

Une cinquantaine de militant.e.s animalistes se sont tenu.e.s debout, en une grande formation triangulaire, en tenant des panneaux révélant aux passant.e.s les atrocités commises chaque jour dans les abattoirs du monde entier. À notre stand d’information, le public a été invité à vivre une expérience de réalité virtuelle inédite et très prenante, aux images filmées à 360°, où chacun.e a pu se plonger dans le corps d’un cochon, d’une vache ou d’une poule et ressentir ainsi intensément “dans sa chair” ce qu’endurent les animaux de leur premier jour jusqu’à celui de leur mise à mort dans un abattoir.

DEUXIÈME JOURNÉE MONDIALE POUR LA FIN DE LA PÊCHE À l’occasion de la 2e édition de la Journée Mondiale pour la Fin de la Pêche, Bite Back a organisé le samedi 24 mars un happening visuel, à Bruxelles et à La Haye. Cette journée est l’occasion de revendiquer dans le monde entier la fin de la pêche et de l’aquaculture. Une soixantaine d’organisations ont pris part cette année à cette campagne mondiale au travers de manifestations, de conférences et d’expositions.

LOIN DES YEUX, LOIN DU COEUR Chaque année, de 1.000 à 3.000 milliards de poissons sont tués pour notre alimentation et au moins autant de crustacés (homards, crabes, crevettes...), sans oublier des centaines de millions de céphalopodes

(seiches, calmars, pieuvres...). Mais combien d’entre nous savent que les poissons sont capables de ressentir une forme d’altruisme, que certains chantent ou utilisent des outils, que leurs relations sociales peuvent être extrêmement complexes, qu’ils peuvent nouer entre eux des liens de collaboration voire d’amitié et ce, même entre des individus d’espèces différentes.

LES POISSONS RESSENTENT LA DOULEUR Les poissons qui finissent dans l’assiette du consommateur ont été étouffés, écrasés, saignés à blanc et sont morts de froid ou éviscérés vivants. Au contraire d’animaux comme les cochons et les vaches, qui normalement sont mis à mort le plus rapidement et le moins douloureusement possible, la fin de la vie d’un poisson se caractérise par son atrocité, comme l’a démontré encore en avril le reportage néerlandais ‘Keuringdienst van Waarde’ (un magazine télévisé pour les consommateurs), qui a mené l’enquête sur les dernières minutes de la vie des poissons.

ACTION DE PROTESTATION DEVANT L’ABATTOIR SUS CAMPINIAE À OEVEL Le samedi 22 septembre, une action de protestation, organisée par le comité d’action « Oevel sans abattoir », a réuni plus de 100 personnes devant l’abattoir d’Oevel. Bite Back était là, avec une importante délégation d’activistes... Le permis d’exploitation, délivré par la ministre Schauvliege, avait pourtant été annulé par le Conseil d’État en avril. Le plus grand abattoir de Belgique poursuit donc aujourd’hui ses activités sans la moindre autorisation valable. Le 6 décembre, la ministre a finalement refusé de délivrer un nouveau permis d’exploitation. L’abattoir a été en appel mais le Conseil d’État a décidé le 4 janvier que la ministre avait raison. Le voisinage proteste principalement contre les nuisances générées par l’abattoir et particulièrement contre l’odeur insupportable ressentie dans tout le centre-ville d’Oevel. L’abattoir étant bâti à proximité du cimetière, les personnes qui s’y rendent sont à chaque fois confrontées à la vision des cadavres d’animaux.

Par ailleurs, l’abattoir relâche chaque jour 320.000 litres d’eau dans un fossé à ciel ouvert longeant la route. La direction continue pourtant de prétendre ne pas juridiquement enfreindre la loi en maintenant l’abattoir actif, et ce, en dépit de l’annulation de son permis d’environnement.

40.000 COCHONS PAR SEMAINE Pour notre part, notre préoccupation principale, ce sont les 40.000 cochons qui sont mis à mort chaque semaine dans cet abattoir. Par an, ce sont près de 2.000.000 êtres vivants, sensibles et intelligents qui connaissent une fin de vie brutale dans un tel lieu. Bite Back exige la même chose que le comité d’action : la fermeture immédiate de cet abattoir ! Nous avons déjà mené précédemment des actions contre celui-ci. Tant que ce lieu ne sera pas fermé, nous serons là pour mener de telles actions.

ACTIONS DE PAQUES À HASSELT, ANVERS ET CHARLEROI Le 31 mars, samedi de Pâques, Bite Back a organisé des actions à Hasselt, Anvers et Charleroi. À ce moment de l’année, où la consommation d’œufs atteint des sommets, Bite Back a voulu interroger notre relation aux animaux et attirer l’attention sur la souffrance animale qui se cache derrière l’œuf. À Anvers et Hasselt, une cinquantaine de militant.e.s, disposé.e.s en une grande formation pyramidale en tenant des panneaux aux images puissantes, ont voulu interpeller les passant.e.s pour que tou.te.s prennent le temps de réfléchir un moment à cette souffrance totalement inutile. Les militant.e.s les ont invités à ne plus utiliser d’œufs afin que ces fêtes de Pâques soient joyeuses aussi pour les poules et les poussins. Les chalands ont pu goûter à diverses pâtisseries entièrement végétales comme des cupcakes, des brownies et des cheesecakes. À Hasselt et Charleroi, les passant.e.s ont également eu l’occasion de tester notre expérience de réalité virtuelle iAnimal. À l’aide de lunettes de réalité virtuelle et

d’images filmées à 360°, iels ont pu se glisser dans la peau d’un poulet, de son premier à son dernier jour, et ainsi partager ce que subissent les animaux dans un élevage industriel.

DES CHIFFRES HALLUCINANTS En Belgique, chaque année, jusqu’à 15 millions de poussins mâles sont gazés ou broyés vivants pour la production d’œufs (45 millions environ aux Pays-Bas). À l’échelle européenne, ce sont 320 millions de poussins mâles qui subissent le même sort. Parce qu’ils ne peuvent ni donner d’œufs ni être engraissés pour leur chair, ces poussins n’ont aucune valeur aux yeux de l’industrie et sont donc immédiatement et impitoyablement tués dès leur premier jour. Les poulets dits “de chair” sont sélectionnés sur base de leur croissance rapide en masse musculaire, les poules pondeuses sont, quant à elles, destinées à la production massive d’œufs. C’est la raison pour laquelle les poussins mâles des variétés dédiées à la production d’œufs sont considérés comme n’ayant aucune valeur.

EMPTY THE TANKS Dans le cadre de la 6ème campagne mondiale “Empty the Tanks Worldwide” revendiquant la fermeture de tous les delphinariums, des actions ont été organisées dans plus de 70 endroits de 23 pays différents. Bite Back a organisé une performance “Empty the Tanks 2018” le samedi 12 mai sur la Grand Place de Bruges, suivie d’une action devant l’entrée du delphinarium Boudewijn Seapark.

LES DELPHINARIUMS RESPONSABLES DE LA MORT DE 23 VICTIMES Une septantaine de militant.e.s, disposé.e.s au centre de Bruges en un grand cercle et équipé.e.s de panneaux d’action au message très clair, ont respecté un silence symbolique face à la souffrance animale qui va de pair avec les delphinariums et en hommage aux 8 dauphins qui sont aujourd’hui toujours détenus dans le cirque aquatique brugeois. Des volontaires tenaient aussi 23 croix, en mémoire de chacun des dauphins qui ont, à ce jour, perdu la vie dans ce delphinarium, victimes de l’industrie du divertissement. La dernière victime en date est Beachie qui, né

en liberté, est mort il y a deux ans maintenant, en février. Il était le père des deux derniers delphineaux nés au parc, Moana et Ori. Après l’action au centre-ville, nos militants.e.s se sont rendu.e.s en cortège jusqu’aux portes du delphinarium afin d’informer le public sur les conséquences de leur visite d’un tel lieu, une action de sensibilisation que Bite Back mène chaque mois, depuis maintenant près de 5 ans.

PROTESTATIONS MENSUELLES DEVANT LES DELPHINARIUMS D'HARDERWIJK ET DE BRUGES Chaque dernier dimanche du mois, depuis maintenant 5 ans, nous nous tenons devant le delphinarium de Bruges, pour en exiger la fermeture. Les actions ciblées de Dolfinariumvrij Nederland, dont Bite Back est l’une des parties prenantes, semblent porter leurs fruits. En effet, Renault n’organise plus d’actions permettant d’obtenir des bons de réduction, HEMA et Zeeman ont renoncé à la vente de cartes d’accès à ces parcs. Nous espérons que d’autres enseignes comme Kruidvat, ANWB, Vakantieveilingen, Groupon, Air Miles Nederland et Tripper suivront leur exemple !

DES ANIMAUX SOUS LES FEUX DE LA RAMPE UNE PRAIRIE POUR DES COQS DE VALEUR Le sanctuaire animalier Forrest & Friends est un havre de paix pour plus de 150 animaux, rescapés de l’industrie, de la négligence ou de l’abandon. Les coqs font souvent partie de tous ces groupes. Pour l’industrie des oeufs, ils n’ont aucune valeur parce qu’ils ne pondent ni ne couvent. Les gens qui gardent des poules chez eux préfèrent généralement aussi s’en débarrasser parce qu’ils chantent trop ou sont trop chamailleurs. Forrest & Friends veut changer cela, en offrant au plus grand nombre possible de ces animaux uniques un logis et une prairie de

700 m2, entièrement clôturée et protégée des prédateurs. Bite Back, qui met en lumière ces coqs prétendûment « sans valeur » depuis des années, est fier d’être devenu le sponsor de ce lieu magnifique..

20 KM DE BRUXELLES COURONNÉS DE SUCCÈS 8 militant.e.s de Bite Back se sont fait sponsoriser pour courir les 20 km de Bruxelles et ont pu ainsi rassembler près de 1.200 EUR pour soutenir Bite Back. Un immense merci à Evelien, Nina, Davina, Cindy, Thierry, Olivier, Arno et Gian Luca pour leur fantastique prestation et un chaleureux merci aussi à celles et ceux qui ont soutenu nos athlètes.

NOS ACTIONS DE SENSIBILISATION AU VÉGANISME Nous continuons à investir beaucoup d’efforts afin de sensibiliser le public au véganisme, en abordant les gens dans la rue, en leur donnant de nombreux conseils pratiques et en leur montrant à quel point la nourriture végétale peut être délicieuse. Notre brochure « Faites la Différence » et notre expérience de réalité virtuelle iAnimal sont, dans cette optique, des outils précieux. Nous avons mené en été et en automne de nombreuses actions de sensibilisation au véganisme, avec ou sans formation d’activistes déployé.e.s dans la rue. Aux Pays-Bas, de telles actions ont eu lieu à Middelburg, Dordrecht, Rotterdam, Eindhoven, Roosendaal, Breda, Groningen, Leiden et Arnhem. En Belgique, nous en avons organisé notamment à Alost (où notre action s’est même retrouvée dans le journal !), à Anvers, Charleroi, Diepenbeek, Hasselt, Genk, Gand, Malines et Sint-Niklaas.

UNE ATTENTION ACCRUE LORS DE LA JOURNÉE MONDIALE POUR LES ANIMAUX À l’occasion de la Journée Mondiale pour les Animaux, nous avons choisi de distribuer nos

brochures « Faites la Différence » à la Haute Ecole PXL à Hasselt. En 2 heures à peine, nous avons pu distribuer 750 guides. À Gand, le même week-end, nous avons organisé une vente de pâtisseries véganes où les passant.e.s pouvaient nous soutenir tout en se régalant de cupcakes, de roulés à la cannelle et de tartes à la frangipane. Nous y avons également distribué nos brochures et notre expérience iAnimal a été vue à 40 reprises. À Utrecht, nous avons pu diffuser notre brochure en grand nombre lors de notre action « Compteur Humain » où nos activistes ont représenté, à l’aide de panneaux, le nombre gigantesque d’animaux tués par minute, par heure, par jour et par an.

FAITES LA DIFFÉRENCE PENDANT LA JOURNÉE MONDIALE DU VÉGANISME À l’occasion de la Journée Mondiale du Véganisme et en collaboration avec BE Vegan, l’Association belge pour le véganisme, nous avons organisé une distribution de notre brochure « Faites la Différence » dans 8 villes du pays en même temps (Anvers, Bruges, Bruxelles, Charleroi, Gand, Hasselt, Courtrai et Liège). Les passant.e.s ont ainsi pu des informations sur le véganisme.

IANIMAL A ÉTÉ VU 3.500 FOIS! Fin septembre, nous avons franchi le cap des 3.000 visionnages de notre expérience de réalité virtuelle iAnimal. Entre temps, celle-ci a même été vue plus de 3.500 fois. Le concept et les images de iAnimal ont été développés par nos collègues d’Animal Equality (AE).

La réalité virtuelle est encore une toute nouvelle technologie que les gens veulent tester. Des études montrent d’ailleurs que lorsque les gens expérimentent pour la première fois une nouvelle technologie, ils en gardent un souvenir beaucoup plus vif. L’impact est également plus fort parce que l’on se retrouve véritablement aux côtés des animaux dans les étables, à leur hauteur, et que l’on vit, au travers de leurs yeux, ce qu’ils subissent tout au long de leur vie dans l’élevage intensif. Après l’expérience, nos militant.e.s fournissent au public l’information nécessaire sur le véganisme et les alternatives végétales.

LES 3.000 VISIONNAGE D'IANIMAL!

Bite Back est la 2e association à pouvoir se lancer dans cette expérience. Avec iAnimal, Animal Equality a créé une expérience unique, où l’on se plonge dans la vie d’un animal victime de l’industrie de la viande et où l’on expérimente, comme si nous y étions, les maltraitances quotidiennes subies par les animaux d’élevage. Les premières images que nous avons montrées étaient celles d’un élevage de cochons, de leur naissance à leur mort dans un abattoir. Ensuite, d’autres expériences ont été lancées, évoquant la vie des poulets de chair ou celle des vaches dans l’industrie laitière..

Lors de notre action de sensibilisation à Anvers, notre expérience iAnimal a été vécue pour la 3.000e fois, par une personne déjà végane mais qui a été très heureuse de cet honneur. Nous lui avons offert, pour célébrer cette occasion, un sachet rempli de friandises véganes. Plusieurs personnes nous ont témoigné avoir arrêté de consommer de la viande après la vision de ces images, ce qui nous convainc de prolonger l’expérience iAnimal, qui incite le public à réfléchir à ce qu’il mange et donne des astuces et des conseils sur la manière de changer son alimentation.

POURQUOI IANIMAL FONCTIONNE-TELLE AUSSI BIEN? 13

BITE BACK DANS LES FESTIVALS Bite Back a, cette année encore, participé à différents festivals et autres événements. Nous avons tenu un stand d’information à la Vegan Garden Party à Ghlin, à la foire aux livres alternatifs à Gand, au Vegan Sunday à Liège, au Vegan Street Festival à Bruxelles mais aussi, lors de l’Ieperfest, festival hardcore et 100% végane, lors du Vegan Summer Fest à Gand, au Pacrock de Pont-à-Celles, au Village Vegan de Bruxelles-Champêtre et enfin, à la bourse bio Puur Beleven à Anvers ainsi qu’au VeggieWorld à Bruxelles. Nous étions encore là, pour diffuser des informations sur le véganisme et vendre de délicieux mets véganes à la Langste Veggietafel (« La Plus Longue Table Veggie »), organisée à plusieurs endroits comme à Malines, Anvers et Louvain, nous étions aussi présents à l’Ecodroom à Deurne, à la Fête du Monde à Louvain, au festival de quartier Ramblas et au Marché Soutenable d’Anvers. Aux Pays-Bas, nous avons également été présents à différents événements avec notre stand d’information.

BITE BACK SOLIDAIRE Au sein de Bite Back, nous voyons la lutte pour le droit des animaux comme l’une des composantes d’un mouvement d’émancipation plus large. Nous luttons pour le droit des animaux mais nous nous élevons aussi contre toute autre forme d’oppression, qu’il s’agisse du sexisme, du racisme, du body shaming ou de l’homophobie, entre autres. C’est pourquoi nous avons soutenu la campagne « Zone Libre d’Apartheid » de Solidarité Palestine. Nous avons exprimé notre solidarité en participant aussi à la Marche contre le Sexisme à Gand, à la Marche pour les Femmes à Groningen, à la manifestation « Pas de Racisme au sein des Conseils » à Amsterdam, à la Belgian Pride à Bruxelles et à la Pride Parade d’Anvers. Nous avons pris part enfin à une action de protestation organisée à Gand contre l’enfermement des enfants réfugiés et, ce 2 décembre, à la Marche pour le Climat à Bruxelles.

POT DE BIENFAISANCE DE LUSH À BRUXELLES Fin août, nous étions avec notre expérience iAnimal à la Charity Pot Party de Lush Bruxelles. Le Charity Pot est une lotion végane pour les mains et le corps de Lush, vendue au profit d’une organisation. L’intégralité des recettes est reversée à une organisation de petite taille particulièrement pour celles qui s’engagent en faveur des animaux, des droits de la personne ou de l’environnement - pour leur permettre de développer leurs actions. Nous avons pu récolter une belle somme du Charity Pot et également montrer nos images iAnimal. Au total, 70 personnes ont participé à l’expérience. Beaucoup ont été touchées par les images. Merci beaucoup à Lush Bruxelles ! C’est une équipe très sympa, tou.te.s ont regardé iAnimal eux-mêmes et ont invité leurs client.e.s à en faire de même. Merci pour cette opportunité et pour la belle donation !

CROWDFUNDING POUR L’ACQUISITION DE NOUVEAUX PANNEAUX D’ACTION ET D’UN ORDINATEUR Sur notre site web, tu peux faire une donation pour des projets spécifiques. Actuellement, nous avons lancé une campagne de crowdfunding pour acquérir de nouvelles pancartes pour les Pays-Bas. Nous avons fait le choix de plus grands panneaux, mieux adaptés selon nous et à notre nouveau style « maison » . Ceci permettra à nos actions d’être plus visibles, d’apparaître plus professionnelles et d’être plus facilement identifiables. Nous aideras-tu à accroître notre visibilité en rue pour les animaux ? Tu peux également nous aider à acquérir un ordinateur de seconde main pour l’une de nos collaboratrices et ainsi nous aider à assurer une administration plus fluide et une communication plus rapide avec nos bénévoles. Cet ordinateur sera aussi utilisé pour améliorer notre site web et mener des travaux de recherche. Nous te remercions dès maintenant pour ton soutien : https://www.biteback.org/crowdfunding

DELICIOUS DOGS Fin 2015, est apparu en ligne un site web plutôt étrange, www.delicious-dogs.be. Delicious Dogs affirmait vouloir lancer sur le marché belge de la viande de chien, et plus précisément, des saucisses de border collie, du pâté de caniche et du filet de teckel, issus de chiens élevés en liberté et abattus ensuite sans cruauté. L’initiative a soulevé une vive indignation du public et Delicous Dogs a reçu des centaines d’emails furieux. Une pétition a même été lancée contre le site internet de la marque et elle a récolté très rapidement près de 2.000 signatures. La vérité ne fut révélée que plus tard. Il s’agissait en réalité d’activistes de Bite Back qui, se faisant passer pour une équipe de promotion de Delicious Dogs, proposaient gratuitement à la dégustation des échantillons de viande de

chien aux passant.e.s du Meir à Anvers. (Les saucisses de border collie et le pâté de caniche étaient bien entendu d’origine purement végétale.)

DELICIOUS DOGS À EINDHOVEN Le samedi 6 octobre, nous avons tenté

l’expérience à Eindhoven, aux Pays-Bas. Notre team promotion a engagé des conversations avec les passant.e.s afin de leur faire réfléchir à la consommation de viande. Les réactions des passant.e.s ont été mitigées et, la plupart du temps, indignées, les personnes ne comprenant pas comment on pouvait avoir l’idée de lancer de la viande de chien sur le marché néerlandais. À l’exception de quelques personnes curieuses, beaucoup ont purement et simplement refusé d’y goûter. Nous leur avons alors posé la question interpellante : « Pourquoi faire de l’un ton ami et de l’autre ta nourriture ? ». Cette question a permis d’engager une réflexion et de déboucher sur des conversations plus approfondies avec le public, certain.e.s nous quittant en colère, d’autres, les larmes aux yeux.

CHAQUE INDIVIDU EST UNIQUE En menant de telles actions, nous voulons faire prendre conscience aux gens que les animaux qu’on appelle « de rente », comme les poules et les cochons, sont, au même titre que les chiens, des individus uniques, avec une pensée et des émotions propres à eux. Nous sommes moralement indigné.e.s à l’idée de manger de la viande de chien. Faire la distinction entre des chiens et des cochons est toutefois totalement irresponsable et arbitraire. Un cochon est – au moins – aussi doux et intelligent qu’un chien. Un poulet est capable de nouer des relations amicales solides. Une vache fait des bonds de joie lorsqu’elle résout un problème. Un poisson a une structure cérébrale qui lui permet de ressentir la douleur et l’angoisse.

Personne – que ce soit un chien, un poulet ou un cochon – ne trouve agréable d’être enfermé ou mis à mort. Avec cette action de promotion de la viande de chien, nous voulons aussi démonter le discours fallacieux du secteur de la viande qui, avec des termes trompeurs tels que « abattu de manière humaine » ou encore « élevé en liberté », tente de justifier la consommation de viande, qu’elle provienne d’un chien ou de tout autre animal.

Pendant cette action, nous avons pu diffuser notre brochure « Faites la Différence », qui regorge de conseils pratiques pour faciliter la transition vers une alimentation végétale. Nous avons aussi encouragé les gens à se lancer dans le défi végane Try Vegan, qui commençait en octobre.

ASTUCE

ROULEAU DE PÂTE FEUILLETÉE AUX LENTILLES VERTES ET AUX HERBES

Accompagnée de croquettes de pommes de terre et de la sauce végétalienne « gravy » , c’est un délice !

Préparation : 50 minutes Cuisson : 20 minutes Pour 6 personnes

1. Cuire les lentilles à l’eau pendant 20 minutes, avec la feuille de laurier. 2. Pendant ce temps, faire mijoter l’oignon pendant 5 minutes à feu moyen-vif. Ajouter l’ail, le céleri, la carotte et les épinards et laisser mijoter pendant 10 minutes. Ajouter les champignons, le thym, le basilic et le poivre et laisser mijoter 5 minutes de plus. 3. Éteindre le feu et ajouter les tomates séchées au soleil, les graines de lin, les lentilles et la farine d’avoine. Bien mélanger le tout. 4. Préchauffer le four à 220 °C (ou suivre les instructions du paquet de pâte feuilletée). 5. Dérouler la pâte feuilletée et y verser petit à petit le mélange de lentilles (la pâte feuilletée devant être roulée serrée, il se peut qu’il en reste). Assurez-vous d’avoir un peu de pâte feuilletée aux extrémités ainsi qu’une partie suffisamment grande sur les côtés. Fermez les extrémités et rabattez ensuite les côtés sur le mélange afin d’obtenir une belle pâte feuilletée. 6. Mettre au four pendant 20 minutes.

1 paquet de pâte feuilletée végétale 140 gr de lentilles vertes 1 feuille de laurier 1 oignon finement haché 1 gousse d’ail finement hachée 1 branche de céleri coupée finement 1 grande carotte coupée finement 200 gr d’épinards (surgelés) 200 gr de champignons émincés 1 c.à.c. (+/- 5 gr) de thym séché 1 c.à.c. (+/- 5 gr) de basilic séché 4 tomates séchées au soleil finement hachées 1 c.à.s. (env. 15 gr) de graines de lin 2 cuillers à soupe (env. 30 gr) de flocons d’avoine sel et poivre

THE END OF MEAT IS COMING! Après « Cowspiracy », nous repartons en tournée avec un nouveau documentaire végane qui suscite le débat. Le lundi 22 octobre, nous avons accueilli la première belge du film « The End of Meat » au Studio Skoop à Gand. Le documentaire a été présenté ensuite à Louvain, Bruxelles et Anvers. D’autres projections sont déjà prévues au printemps 2019, mais nous avons d’ores et déjà atteint près de 1.250 spectatrices/spectateurs !

première ville entièrement végétarienne en Inde. Nous faisons aussi la connaissance de quelques animaux de ferme qui ont été sauvés et qui profitent aujourd’hui de leur liberté ainsi que la rencontre des précurseurs dans le secteur alimentaire qui aujourd’hui produisent de la viande et du lait sans utiliser de matière animale. Enfin, le film nous fait découvrir l’étonnant « bacon » de la mer… Toi aussi, tu es intéressé.e de savoir à quoi ressemblera un monde sans viande ? Rejoins-nous lors d’une prochaine projection ou commande le documentaire sur notre boutique en ligne. Si tu souhaites projeter le film dans une grande ville estudiantine proche, prends contact avec nous.

UNE DOCUMENTAIRE RÉVOLUTIONNAIRE « The End of Meat » imagine un monde futur sans viande et étudie quels en seraient les impacts sur l’environnement, les animaux et nous-mêmes. Le documentaire révèle l’impact caché de la consommation de viande, envisage la possibilité et les avantages d’une transition vers un modèle alimentaire plus éthique et soulève des questions cruciales sur le rôle des animaux dans notre société. « The End of Meat » nous emmène à la rencontre du phénomène internet « Esther the Wonder Pig », à celle des pionniers du mouvement végane en Allemagne et nous fait visiter la

QUELQUES RÉACTIONS « Entendre le point de vue d’autres personnes m’incite à réfléchir à mon propre régime alimentaire ». « J’aimerais bientôt franchir le pas parce que, moi aussi, je veux trouver une manière d’aider les animaux et de faire entendre leur voix ». « J’ai trouvé passionnant le point de vue scientifique sur l’industrie de la viande. C’est un documentaire magnifique. Pour moi, le dernier pas vers le véganisme est franchi »

/bitebackorg

AGENDA 27.01.2019 – Bruges Delphinarium Boudewijn Seapark

31.03.2019 – Bruges Delphinarium Boudewijn Seapark

09,10.02.2019 - Ostende Vegan A’fairs

06,07.04.2019 - Diest Journée «portes ouvertes» Forrest & Friends

24.02.2019 – Bruges Delphinarium Boudewijn Seapark

20.04.2019 Actions de Paques

24.02.2019 – Louvain Repas bénéfice Loving Hut

26,27.04.2019 –

08.03.2019 – Gand Marche contre le Sexisme

28.04.2019 – Bruges Delphinarium Boudewijn Seapark

30.03.2019 – Bruxelles Journée Mondiale pour la Find de la Pêche

Meerhout Groezrock

11.05.2019 – Bruges Empty the Tanks 25.05.2019 – Bruxelles Vegan Street Fest 16.06.2019 – Bruxelles Marche pour la Fermeture des Abattoirs 22.06.2019 – Amsterdam Marche pour la Fermeture des Abattoirs

28.04.2019 – Goes Vegenement

Envie de nous aider? Pensez donc à nous faire parvenir un don unique (ou mensuel) ; il s’agit de l’une des meilleures façons de nous venir en aide et ainsi mettre un terme à la souffrance et à l’exploitation des animaux. Nous sommes un organisme sans but lucratif et ne recevons aucun subside ; le soutien financier de nos membres et donateurs est donc primordial pour la pérennité de notre organisation... Votre petite contribution peut faire la différence!

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