la vache qui pleure
magazine des membres nr. 35 – decembre 2019
avant-propos L’année 2019 a été bien remplie pour Bite Back : en Belgique et aux Pays-Bas, nous avons organisé plus de 165 actions et activités. Un nouveau record. Un grand merci à tou.te.s les bénévoles, membres et sympathisant.e.s qui ont rendu ce résultat possible. À l’occasion de la Journée mondiale des animaux, nous avons lancé notre nouvelle enquête #LaVacheQuiPleure sur l’industrie laitière en Belgique. Avec notre rapport de 50 pages, nous voulons informer de manière honnête sur la vie des vaches laitières, leur impact sur l’environnement et sur les répercussions pour la santé humaine. Et bien sûr, nous proposons également des alternatives respectueuses des animaux. Le projet de réalité virtuelle iAnimal s’intègre parfaitement dans l’image, car nous pouvons montrer des images à 360° de la vie d’une vache laitière. Cette année, nous avons atteint 800 vues, soit un total de 4400 depuis le début de l’aventure. Nous avons repensé notre site Web, distribué 7 000 brochures « Faites la différence » et présenté le documentaire The End of Meat à des centaines de personnes curieuses. Nos réseaux de médias sociaux ont connu une forte croissance du nombre d’abonnés, ce qui signifie que nous atteignons plus de personnes. Et nous sommes apparus dans les médias traditionnels plus de 60 fois avec notre message pour les droits des animaux, avec une portée de millions de lecteurs / téléspectateurs / auditeurs. Toutes nos actions et tous nos projets ne sont rendus possibles que grâce à votre soutien, celui de nos membres. Merci à tou.te.s de continuer à nous soutenir et à faire la différence pour les animaux ! Es-tu un fan de notre travail ? Tu pourras peut-être aussi persuader quelqu’un de ta région de devenir membre : tu augmenteras ainsi notre impact et nous deviendrons encore plus efficace. Si tu n’as pas encore renouvelé ton adhésion, nous voudrions te demander de devenir membre permanent de Bite Back et de continuer à nous soutenir en 2020. En 2020 également, avec votre aide à tou.te.s, nous continuerons à construire chaque jour la voie vers un monde meilleur et plus juste pour les animaux. Au nom de toute l’équipe de Bite Back, nous te souhaitons, ainsi qu’à ta famille et à tes ami.e.s, une belle et heureuse nouvelle année! Pour les animaux, L’équipe Bite Back Benjamin, Melissa et Sara 2
ColoPHon Bite Back asbl Bredestraat 134 3293 Kaggevinne info@biteback.org Tel. +32 487 101 201 Numéro de compte: BE15 0014 0806 4730 BIC GEBABEBB Stichting Bite Back Europalaan 20 3526 KS Utrecht, Nederland nl@biteback.org Tel. +31 85 1054 196 Numéro de compte: NL71 TRIO 0390 9793 76 BIC TRIONL2U www.biteback.org Rédaction: Benjamin Loison Sara Surinx Photos: Bite Back Éditeur responsable : Benjamin Loison Bredestraat 134 3293 Kaggevinne Impression: 500 exemplaires
la vache qu i pl e ur e Début octobre, nous avons lancé La Vache Qui Pleure. Une nouvelle campagne sur l’industrie laitière et son impact sur les animaux, les humains et l’environnement. En coulisses, nous avons préparé intensivement cette campagne pendant plusieurs mois, afin de disposer de photographies et d’un contenu de qualité. Notre rapport dresse donc un portrait complet de cette industrie, basé sur des recherches scientifiques et sur des chiffres issus du secteur et des autorités compétentes. La plus grande partie des photographies ont été prises dans des élevages laitiers en Flandre. Nous avons mis sur pied une campagne de lancement au slogan accrocheur, appuyée par des actions de sensibilisation au véganisme et le suivi de cette campagne sera également assuré.
Pourquoi nous concentrer sur les produits laitiers Nous consommons tellement de produits laitiers (sous forme de lait, fromage, yaourt, crème, beurre ou tout autre produit contenant du lait) que les producteurs laitiers gardent tout le lait de leurs vaches pour la vente. Ce qui signifie que les veaux à peine nés seront séparés de leur mère quelques heures seulement après leur naissance, seront nourris de lait artificiel et placés dans de petits box, sans leur mère et sans accès au lait de celle-ci. Dans des conditions naturelles, les veaux tètent le lait de leur mère pendant 6 à 12 mois et vivent près d’elle pendant au moins aussi longtemps. Mais aux yeux de l’industrie laitière, les veaux mâles ne sont considérés que comme un « sous-produit » et sont engraissés pour finir en viande de veau. La majorité des velles (les veaux femelles) deviendront des vaches laitières, perpétuant ainsi le même cycle. Mais avons-nous besoin de produits laitiers pour mener une vie saine ? En réalité, non, pas du tout. Nous pouvons retrouver dans des produits 100 % végétaux tous les bienfaits des produits laitiers pour la santé. D’ailleurs, ces produits laitiers ont aussi des inconvénients pour votre santé. Par exemple, la plupart d’entre eux contiennent beaucoup de graisses saturées, néfastes pour notre cholestérol et notre cœur. Des recherches ont même démontré que les produits laitiers n’ont aucun effet protecteur contre l’ostéoporose, ce qui a pourtant été longtemps l’un des slogans préférés de l’industrie laitière. Le lait végétal enrichi contient aussi du calcium, des vitamines D et B12 et offre donc les mêmes avantages que le lait de vache… sans ses inconvénients. 3
Pour l’environnement aussi, il vaut mieux ne plus consommer de produits laitiers. En effet, l’industrie de la viande et des produits laitiers a un impact énorme sur l’environnement dans le monde entier et est responsable d’au moins 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre. La fabrication des produits laitiers exige une grande quantité d’énergie et d’eau, bien plus que celle des produits végétaux. Elle entraîne aussi une pollution importante par ses émissions d’azote et de phosphore, en plus d’un déclin de la biodiversité, enfin, elle utilise une surface énorme de terres sans compter les antibiotiques et autres médicaments qui pénètrent dans nos eaux souterraines,... L’impact global de cette industrie sur notre planète est donc bien plus important que celui des produits végétaux.
Ce que nous voulons faire de cette campagne Il est tellement facile de faire autrement. Au travers de cette campagne, nous voulons, d’une manière construite et réfléchie, informer les gens sur la vie des vaches laitières et sur l’impact de l’industrie laitière sur l’environnement et la santé. Mais nous voulons aussi montrer qu’il est possible de faire les choses différemment, que personne n’a besoin de produits laitiers pour bien manger et être en bonne santé. Que la vie
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peut être différente pour les agriculteurs, que des mesures peuvent être prises au bénéfice de tous et qu’une autre vie est aussi possible pour les animaux, une vie pleine d’amour et de liberté.
Des histoires particulières Dans notre rapport ainsi que sur notre site web, nous mettons un certain nombre d’animaux sous les feux de la rampe. Des bovins qui se sont retrouvés dans un refuge pour animaux et dont nous y racontons l’histoire en particulier. Tu peux y faire la connaissance de Rosa du refuge Forrest & Friends, de Masai et Mara qui vivent chez Animaux et Péril et de Survivor, hébergé à la fondation Melief. Nous y parlons également de l’histoire de vaches et de veaux qui ont eu l’occasion de rester ensemble, du lien tissé entre eux, et de ce que les mères font pour protéger leurs veaux. Et pour terminer, nous y évoquons aussi ces agriculteurs qui choisissent de vivre et de travailler différemment et qui ont transformé leur ferme en sanctuaire pour animaux ou en ferme maraîchère. Des agriculteurs qui ont compris qu’il n’est pas acceptable d’utiliser des animaux. Ces exemples montrent qu’il est possible de faire différemment, que l’on devrait agir autrement...
le lancement à FrieslandCampina Pour lancer notre nouvelle campagne, nous avons organisé une action qui a attiré l’attention. FrieslandCampina est l’un des acteurs mondiaux majeurs de l’industrie laitière. De leurs différentes implantations en Belgique, celle d’Aalter est la plus impressionnante : une image de plusieurs mètres de haut d’une vache orne l’un des murs de leur entreprise. Il est difficile de passer à côté... Nous avons utilisé cette énorme image pour notre campagne de lancement. Nos militant.e.s se sont tenu.e.s à côté de cette peinture murale avec une banderole représentant en pointillés un veau disparu. Une bannière accompagnait l’image, rendant plus explicite notre message : « Si le lait est produit par les mères, où sont leurs veaux ? ». D’autres militant.e.s tenaient des pancartes représentant une vache et le fantôme de son petit, disparu. Nous étions au total une trentaine d’activistes pour mettre en lumière le lancement de La Vache Qui Pleure, mais aussi et surtout pour attirer l’attention sur le sort tragique des animaux dans l’industrie laitière...
Pourquoi à FrieslandCampina ? FrieslandCampina est la sixième entreprise laitière mondiale avec un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros. Contrairement à d’autres grandes entreprises du secteur, FrieslandCampina ne lance pas d’alternatives végétales, même si les ventes de ces produits augmentent d’année en année et que cette tendance devrait se poursuivre. Pour réaliser ce chiffre d’affaires de plusieurs milliards, ce sont près de 1,7 million de vaches laitières qui sont traites jusqu’à épuisement total avant de finir à l’abattoir. Pour produire du lait, des veaux doivent naître. Mais ces veaux, où sont-ils donc tous ?
les actions de sensibilisation au véganisme. Après le lancement de notre campagne à l’usine de Campina et au lendemain de la Journée des
Animaux, nous avons mené, le samedi 5 octobre, des actions de sensibilisation (vegan outreach) sur les produits laitiers dans les rues de Hasselt, Gand et Louvain. Le samedi 12 octobre, nous avons fait la même chose à Anvers. À l’aide de grands panneaux représentant des vaches et leurs veaux manquants et d’autres pancartes, nos militant.e.s ont attiré l’attention sur les victimes oubliées de l’industrie laitière. « Si le lait est produit par les mères, où sont passés les veaux ? ». À l’aide de lunettes de réalité virtuelle à 360° iAnimal, notre public a pu ressentir ce qu’être une vache laitière signifie, de sa naissance à son dernier jour. Nous avons proposé aux passant.e.s de goûter de délicieux échantillons de produits 100 % végétaux afin de leur montrer qu’aujourd’hui des alternatives existent déjà pour remplacer les produits laitiers. Nous avons distribué des centaines de dépliants, mené nombre de conversations intéressantes et les gens ont adoré nos échantillons. Bien des gens connaissaient déjà le lait végétal, mais ont été heureux de découvrir la richesse de la palette des produits végétaux existante aujourd’hui. Les fromages végétaliens ont eux aussi connu un franc succès. Différentes personnes ont indiqué qu’elles les achèteraient certainement au supermarché et grâce à nos dépliants, elles sauront immédiatement où les trouver. Les actions de lancement de notre campagne ont attiré l’attention de la presse et ont fait l’objet de parutions dans les quotidiens Het Belang van Limburg et Het Laatste Nieuws ainsi que d’un passage télévisé sur WTV. Plus d’info? biteback.org/la-vache-qui-pleure
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L E se nsi bi lisation au végan i sme Depuis des années, Bite Back mène des actions de sensibilisation dans la rue. Nous voulons faire réfléchir chacun.e sur la consommation et l’exploitation d’animaux et c’est pourquoi nous sommes régulièrement dans la rue avec notre stand d’information ou nos dépliants. Nous donnons des conseils pratiques aux personnes qui souhaitent engager la conversation, nous leur montrons comment une alimentation végétale peut être bonne et nous les aidons à faire les premiers pas dans la bonne direction. Nos activités de sensibilisation au véganisme nous permettent aussi d’apprendre, d’expérimenter et de perfectionner de nouvelles techniques de conversation et d’approche et d’identifier celles
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qui fonctionnent le mieux. Plusieurs fois par an, nous organisons un « atelier de sensibilisation au véganisme » pour permettre à nos volontaires de se former aux techniques les plus efficaces. C’est ainsi que nous pourrons poursuivre nos activités de sensibilisation de la manière la plus pertinente possible. Au total, nous avons organisé une vingtaine d’actions de sensibilisation au véganisme ! Pour ces actions, nous avons renouvelé nos brochures « Faites la différence » aux Pays-Bas afin que le contenu de celles-ci soit le plus à jour et le plus actualisé possible. Les brochures sont également en cours de renouvellement en Belgique.
J o urn é e mondiale d u v égan i sme « Je suis végane parce que... » Le samedi 2 novembre, plusieurs de nos militant.e.s se sont rassemblé.e.s à Louvain pour montrer pourquoi iels sont véganes. Cette action a été organisée à l’occasion de la Journée mondiale du Véganisme (1er novembre). Nous avons informé les passant.e.s sur le véganisme et vendu de délicieux gâteaux. Pour présenter la Journée Mondiale du Véganisme d’une manière amusante et positive, nos activistes se sont mis.e.s en ligne avec un message expliquant pourquoi avoir fait le choix d’être végane : « Je suis végane... » ou « Je suis végane parce que... », complété des mots
« ...pour la justice », « ...pour la préservation de la nature », « ...parce que les animaux peuvent éprouver de la douleur, du chagrin et de la joie », « ...pour les animaux, pour (mes) enfants, pour la terre », « ...car il n’y a plus d’arguments pour ne pas l’être », « ...parce que je veux être un ami de tous les animaux », etc.... Ces messages ont suscité beaucoup d’intérêt auprès de bien des passant.e.s. Beaucoup ont regardé les pancartes et ont engagé la conversation avec nos volontaires. Nos pâtisseries ont également été fort appréciées et en un rien de temps, tout était parti. Merci à tou.te.s les bénévoles et à celles et ceux qui ont mis la main à la pâte pour rendre cet événement possible !
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Il y a trois ans, Riemst, compromise par le maintien de cette coutume, a rédigé une charte visant à rendre l’événement plus « respectueux des animaux », mais cette charte fige également pour les 100 prochaines années les règles de ce « patrimoine culturel immatériel ».
Utiliser des animaux, c’est dépa ssé Boire un poisson rouge Début septembre, nous avons reçu une vidéo dans laquelle un étudiant de la Haute École Fontys à Tilburg (Pays-Bas), lors d’une semaine de « bizutage », a dû avaler un poisson rouge vivant dans un verre de bière, sous les applaudissements extasiés de ses camarades. Plusieurs organisations de défense des animaux, dont Bite Back, ont déposé plainte contre l’étudiant filmé et les étudiants présents car nous, nous trouvons cela inacceptable. Il est interdit par la loi de blesser ou de nuire au bienêtre des animaux sans motif raisonnable. C’est tout simplement cruel et cette souffrance peut facilement être évitée. Les animaux ne sont pas là pour être utilisés ou abusés, et certainement pas pour un divertissement aussi vain. Le directeur de la Haute École Fontys n’a pas apaisé la situation en minimisant les faits dans ses propos : « Malheureusement, ça fait un peu partie [du folklore] ». Nous attendons de la Haute École qu’elle prenne des mesures pour éviter la reconduction de tels actes et pour qu’elle se distancie clairement de tels comportements. Avec un peu de supervision, il est facile de s’assurer que des événements de ce genre ne se reproduisent plus.
Frapper le coq On pourrait penser que, en ce 21e siècle, des coutumes comme celles de « frapper le coq » (haanslaan) n’existeraient plus. À Riemst (Limbourg) pourtant, cela arrive encore. La tradition a un peu changé et si l’on n’utilise plus de coq vivant, celle-ci veut toujours que les femmes célibataires coupent la tête d’un coq (déjà tué), suspendu tête en bas. 8
Nous pensons que le haanslaan ne deviendra réellement respectueux des animaux que le jour où plus aucun coq ne sera utilisé pour ce divertissement traditionnel. Un objet en plastique pourrait être utilisé, évitant à un animal de devoir mourir simplement pour nous amuser. C’est pour cette raison que nous avons envoyé une lettre à la commune de Riemst pour lui demander de cesser d’utiliser les animaux pour un simple divertissement et pour penser à une alternative, comme c’est déjà le cas à Grevenbicht aux Pays-Bas. Nous avons également demandé à nos membres d’envoyer cette lettre par le biais des réseaux sociaux. Chacun.e a reçu de la commune de Riemst une réponse identique, dans laquelle celle-ci estimait avoir déjà pris les mesures nécessaires pour rendre cet événement plus respectueux des animaux. Avec d’autres organisations de défense des animaux, nous avons également envoyé une lettre commune au ministre flamand du bien-être animal, lui demandant de mettre un terme à ce genre de traditions folkloriques, qu’il s’agisse du haanslaan, ganskoppen (tradition semblable mais avec une oie utilisée à la place d’un coq) ou encore gansrijden (ici, le but est d’arracher la tête d’une oie suspendue, en passant au trot, monté sur un cheval de labour).
Photos: Vincent Bozzolan, Sophie Bernard
THE Official Animal Rights March Le dimanche 15 août, en compagnie de près de 250 personnes, nous avons participé à la Marche Officielle pour les Droits des Animaux, qui s’est tenue à Bruxelles. La veille, nous étions près de 1000 pour la Marche organisée à Amsterdam. Tou.te.s ensemble, nous avons demandé que soit mis fin à la souffrance animale et nous avons réclamé des droits et la liberté pour les animaux. Ensemble, nous avons fait entendre notre voix pour tous les animaux utilisés, maltraités, abusés et tués dans l’industrie.
Orlando (Floride, USA). Avant le départ de la marche, nous avons vendu des friandises véganes pour donner de l’énergie à tou.te.s les participant.e.s. Nous avons également pu montrer notre expérience iAnimal aux passant.e.s et autres personnes intéressées. L’une des participantes à la marche est venue nous dire être devenue végane après avoir vu nos images. Et ce jour-là, elle a marché aux côtés des autres militant.e.s, descendu.e.s dans la rue pour défendre les droits des animaux.
Pendant la marche à Bruxelles, nous avons respecté une minute de silence sur la Place de la Monnaie. Une occasion unique de voir cette grande place, d’ordinaire si animée, devenir un moment silencieuse. Ensuite, nous avons entonné la chanson rendue célèbre par la petite fille qui, en la chantant, a fait pleurer un chef-coq à
Bite Back Teens C’était aussi la première fois que notre équipe la plus jeune participait officiellement à une marche. Bite Back Teens est née ! Parce que même les plus jeunes d’entre nous veulent agir pour le véganisme et les droits des animaux. Tu souhaites avoir plus d’informations sur Bite Back Teens ? Envoie un courriel à info@biteback.org. 9
I n t e rnational A ni mal Rights C o nfe re nce Comme chaque année, nous avons assisté à l’International Animal Rights Conference, qui se tient au Luxembourg au début du mois de septembre et qui permet d’assister à de nombreuses conférences sur le véganisme, les droits des animaux et la libération des animaux. Nous avons à nouveau beaucoup appris, été inspirés, rencontré de nouveaux et nouvelles militant.e.s du monde entier et partagé bien des moments joyeux avec l’équipe de Bite Back qui était présente. Nous nous réjouissons en particulier de l’intérêt croissant que suscite le lien entre les différentes formes de discrimination. Tu retrouveras l’ensemble des conférences sur la chaîne YouTube de l’IARC : Vegan Kanal.
C l assemen t des s u permarc hés Cet automne, Bite Back, en collaboration avec Cet automne, Bite Back, en collaboration avec EVA et BE Vegan, a lancé une grande opération de classement des supermarchés. Pour le printemps 2020, l’objectif est de faire un tour d’horizon des supermarchés qui offrent la gamme la plus complète de produits végétaux dans leur assortiment. Ce classement s’inscrit dans le cadre d’un projet international qui vise à mettre en lumière les supermarchés qui s’engagent le plus dans le développement de leurs produits végétaux et à les accompagner
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dans l’élargissement de leur gamme. L’expérience apportée par l’organisation Albert Schweitzer, qui a lancé ce projet en Allemagne, nous montre que les supermarchés sont motivés par l’idée qui vise à offrir davantage de produits véganes. D’ailleurs, aucun ne veut être en bas de la liste. Avoir plus de produits véganes dans les rayons, c’est aussi faciliter le passage vers une alimentation plus végétale et donc diminuer la consommation de produits d’origine animale et avoir un impact considérable sur la réduction de la souffrance animale. Nous espérons vous informer de l’évolution de cette étude dans notre prochain magazine.
B i t e Back SolidairE Chez Bite Back, nous voyons la lutte contre le spécisme (cette discrimination fondée sur l’espèce) comme faisant partie d’un mouvement d’émancipation plus large. Les différentes luttes sociales sont interdépendantes et, surtout, peuvent se renforcer mutuellement. C’est pourquoi nous sommes également présent.e.s lors d’événements qui défendent les droits des lgbtq+, des femmes, de personnes d’origines ethniques différentes, des personnes en situation de handicap,... Nous nous opposerons toujours à toute forme de discrimination. La voie vers l’égalité des espèces est peut-être la plus longue, mais les autres voies, elles non plus, n’ont pas encore été explorées jusqu’au bout... Nous étions ainsi « en rue contre la haine » à Gand, mais aussi à l’Antwerp Pride, à laquelle nous participons chaque année, comme à celle de Bruxelles. Le 24 novembre, nous étions également à la marche « Stop aux violences faites aux femmes ». Comme nous considérons les droits des animaux comme faisant partie d’un vaste mouvement émancipateur et refusons la discrimination fondée sur l’espèce, pourquoi devrions-nous alors faire de la discrimination basée sur l’orientation sexuelle, le sexe ou la couleur de peau ? Tout le monde est égal en considération et l’amour, sous toutes ses formes, reste de l’amour !
Photos: François Dvorak
Nourrir les gens, pas le problème Fin septembre, nous avons participé aux événements Global Strike for Future et Rise for Climate. En collaboration avec Students For Climate et de nombreuses autres organisations, nous avons organisé une action pour une politique agricole équitable. Nous nous sommes rendu.e.s au Département flamand de l’Agriculture à Bruxelles avec un message clair et net : Nourrissez les gens, pas le problème ! Ensemble, nous avons exigé que le nouveau gouvernement mette l’accent sur la transition vers une production alimentaire durable, en subventionnant les cultures à faible impact écologique : légumes, fruits, céréales des fermes locales et en mettant fin à l’agriculture à grande échelle. 11
Ensemble, nous sommes plus fort.e.s pour les animaux ! Chaque organisation de défense des droits des animaux peut avoir ses propres caractéristiques mais parfois, ensemble, nous sommes plus fort.e.s pour les animaux. C’est pourquoi nous essayons régulièrement de collaborer avec d’autres organisations ou d’être présent.e.s aux manifestations de nos collègues.
avec ce centre. C’est pourquoi Animal Rights, Bite Back, AFA, SEA et DierAnimal, ont organisé une manifestation devant l’entreprise pharmaceutique Argenx bvba à Gand pour exiger la fin de cette coopération. Un appel a aussi été lancé aux autorités belges, néerlandaises et européennes pour qu’elles s’engagent à revoir et à remplacer une législation obsolète et pour que des techniques modernes d’expérimentation non animale puissent être appliquées.
et au-delà... Une veillée pacifique pour les cochons Le 28 août, nous avons participé à une veillée pacifique au très controversé abattoir de porcs Debra à Tielt. La veillée était organisée par All For Animals, Save et Animal Rights. Nous étions avec une trentaine d’activistes et, ensemble, avons adressé aux cochons un dernier geste de compassion et d’amour. En novembre, le procès contre l’abattoir a débuté suite à la diffusion par Animal Rights en 2017 d’images vidéo révélant clairement les abus qui y étaient commis, ce qui a ensuite entraîné sa fermeture temporaire. Par cette veillée, nous avons voulu attirer à nouveau l’attention sur la souffrance animale qui sévit ici chaque jour.
Arrêtez les expériences monstrueuses sur les singes En octobre, des images d’horreur, filmées par SOKO Tierschutz et Cruelty Free International dans un centre allemand d’expérimentation animale, ont été révélées. Des recherches menées par Animal Rights ont démontré que des sociétés pharmaceutiques belges coopéraient 12
Nous avons également collaboré avec Burning Souls, Animal Rights, The Save Movement, Een dier Een vriend et Earthlings pour une marche de protestation à Amsterdam, contre les nombreux incendies d’étable qui ont eu lieu et ceux qui ne manqueront pas de se produire encore tant qu’aucune mesure ne sera prise pour les éviter. En collaboration avec All For Animals, nous avons mené une campagne de sensibilisation au véganisme à Gand. Nous avons montré iAnimal à environ 40 personnes. Quant à l’AFA, elle montrait des images d’animaux libérés de cette industrie. En plus de conversations intéressantes, les passant.e.s pouvaient aussi déguster des échantillons végétaux et découvrir où se procurer de délicieux produits végétaliens.
Jusqu’à la fermeture du cirque aquatiq ue En plus de nos protestations mensuelles aux delphinariums de Bruges et d’Harderwijk, nous essayons également de démontrer online toute l’absurdité que représente un delphinarium.
protest en ligne Les campagnes e-mail de Dolfinariumvrij Nederland ont déjà été couronnées de succès. Zeeman, HEMA et Renault, par exemple, ont cessé toute collaboration avec le delphinarium. En Belgique aussi, nous avons mis en place une telle campagne demandant à HLN Shop (le magasin en ligne du quotidien Het Laatste Nieuws) d’arrêter leur collaboration avec le Boudewijn Seapark. Pour l’instant, celle-ci perdure, mais plus nous serons nombreux à leur envoyer un mail, plus vite, ils seront encouragés à réévaluer cette collaboration. Tu peux également signer la pétition pour un pays sans delphinarium pour la Belgique et les Pays-Bas, qui sera remise aux autorités compétentes dès qu’un nombre suffisant de signatures aura été réuni. Si ce n’est pas encore fait, signe cette pétition et partage-la sur tes réseaux sociaux.
Les delphinariums sont obsolètes Les delphinariums se prétendent engagés pour la recherche et l’éducation… Mais comment ne pas se poser des questions à ce sujet ? Dans quelle mesure le comportement des dauphins en captivité correspond-il encore à celui de dauphins à l’état sauvage ? Faire une séance photo, nager au milieu de dauphins dans un bassin, voir ces animaux faire des tours, mais où est donc l’aspect éducatif dans tout cela !? Les dauphins mènent une existence désolante dans les delphinariums, où ils n’ont accès qu’à moins de 0,000001 % de leur habitat naturel. Dans la nature, les dauphins nagent entre 50 et 80 kilomètres par jour et peuvent plonger jusqu’à 200 mètres de profondeur. Le bassin du delphinarium de Bruges n’atteint même pas 6 mètres de profondeur. De plus, les dauphins en captivité ne peuvent faire un usage optimal de leur sonar, leur organe sensoriel le plus important.
ProtestATION AU dolPHinarium À la fin de chaque mois, nous sommes toujours présent.e.s au delphinarium de Harderwijk et à celui de Bruges. Nous continuerons nos protestations et informerons le public sur le sort qui est réservé aux dauphins jusqu’à la fermeture définitive de ces cirques aquatiques. Nos actions recueillent souvent des réactions positives, mais aussi régulièrement des réactions plus négatives. 13
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Bite Back AUX festivals
sur le gâteau » !
Chaque année, Bite Back est présent à plusieurs événements, des petits festivals locaux aux grandes bourses véganes. L’un des événements les plus importants fut le Vegan Summer Fest à Gand. Un événement chaleureux et animé avec un public très varié. Nous y avons montré notre expérience de réalité virtuelle, iAnimal, à pas moins de 91 reprises. Beaucoup de gens ont indiqué vouloir arrêter de manger de la viande après avoir vu les images. Un visiteur est allé à la rencontre de nos bénévoles et leur a dit : « J’ai amené un ami pour voir l’iAnimal. Il y a deux ans, j’ai moi aussi vu ces images et grâce à elles, je suis devenu végane ». Pour nous, c’est « la cerise
Bien sûr, nous étions présent.e.s à de nombreux autres événements, comme l’Ieperfest, le Vegenement à Nimègues, en été, suivis des journées portes ouvertes de Forrest & Friends et celles de l’agriculteur biologique Busschots en septembre. Nous avions également un stand d’information au Congrès des Lapins à Louvain. Fin octobre, nous étions à la belle et très et intéressante bourse Vegan A’fairs. Début novembre, nous étions au Vegenement VegfestNL et à la fin du mois, au Veganfestival d’Hasselt, à l’iBrain2019 et au Vegan Markt de Chapelle-lez-Herlaimont.
C o me on crowd, ai d e z- no u s à nous f i n an cer ! La marche de la mort En août, deux Bite Backers, Benjamin et Vincent, ont parcouru les 100 kilomètres de la Dodentocht (Marche de la Mort) ! Bien sûr, ils l’ont fait pour une bonne raison. L’objectif était en réalité même double. Ils voulaient démontrer d’une part que si les véganes mangent des légumes, ce ne sont pas des bleus pour autant et que l’énergie pour accomplir un tel effort peut être trouvée dans une alimentation 100 % végétale. Ils voulaient aussi recueillir des fonds pour soutenir nos opérations et ont récolté pas moins de 1.800 €. Le montant collecté sera utilisé pour la réimpression de notre brochure « Faites la différence » pour la Belgique.
faites la différence Nos brochures ont également été ré-imprimées aux Pays-Bas. Nous y informons les gens sur un mode de vie respectueux des animaux. C’est un outil pratique à donner à l’issue d’une bonne conversation au cours de nos séances d’information sur le véganisme. « Faites la différence » a été redessiné, repensé et réimprimé à 15.000 exemplaires, sur du papier FSC et du papier recyclé, dans une imprimerie CO2-neutre. Tu peux encore aujourd’hui contribuer à ce crowdfunding !
iAnimal iAnimal est l’un de nos outils les plus efficaces de sensibilisation au véganisme, c’est pourquoi nous aimerions élargir ce projet pour permettre à nos groupes locaux de l’utiliser plus souvent. À l’heure actuelle, iAnimal a été vu par plus de 5000 personnes différentes, qui se sont trouvées ainsi plongées au coeur des étables et des abattoirs. Dans un avenir proche, nous espérons pouvoir toucher encore plus de monde et faire réfléchir grâce à iAnimal. Afin d’y parvenir d’un point de vue logistique, nous commençons ce crowdfunding afin de pouvoir acheter 2 sets VR supplémentaires.
panneaux d’action Si tu souhaites contribuer à nous donner une meilleure visibilité dans la rue, tu peux le faire en versant un don à notre crowdfunding pour des panneaux d’action. Ces nouveaux panneaux sont plus grands que les précédents et ont été adaptés avec des images accrocheuses, sans être atroces. Nous aimerions fabriquer 70 panneaux d’action, qui seront répartis entre nos groupes régionaux afin qu’ils puissent plus régulièrement mener des actions. Avec 7 €, tu peux ainsi financer 1 panneau. 15
Des campagnes efficaces par The Cranky Vegan Le 3 septembre, nous avons reçu The Cranky Vegan, Jake Conroy, à Ledeberg. Jake, un militant des droits des animaux depuis de nombreuses années, a organisé avec succès la campagne SHAC aux Etats-Unis. À Gand, Jake s’est adressé à un public de militant.e.s pour parler de ses expériences dans le mouvement de défense des droits des animaux et de ce qu’il faut faire et ne pas faire pour mener des campagnes efficaces. Selon Jake, les organisations d’aujourd’hui se concentrent trop sur le changement du comportement des individus, alors que le nombre d’animaux tués ne cesse d’augmenter régulièrement chaque année. Il est temps de faire pression plutôt sur les entreprises et les gouvernements ! Nous attendons déjà avec impatience la prochaine venue de Jake en Belgique !
Journée des militant.e.s Cela commence à devenir une tradition : notre journée des militant.e.s limbourgeoise.s. Le 13 octobre, iels se sont réuni.e.s dans le bureau de notre organisation. Nous avons regardé ce que nous faisons avec l’équipe Limbourg et nous avons appris bien des choses sur l’une et l’autre grâce à un spectogramme. Après un grand repas en commun végétalien, tout le monde a mis ses vêtements de travail et nous avons participé à la workparty de Forrest & Friends.
A T E L IER S V Le 9 septembre, nos militant.e.s Wendy, Stijn et Melissa ont organisé un atelier de sensibilisation au véganisme (vegan outreach) à Diest. L’atelier vise à soutenir nos futur.e.s militant.e.s dans leur travail de proximité, en leur donnant non seulement les outils et connaissances théoriques nécessaires pour mener à bien une discussion sur le véganisme, mais aussi en allant sur le terrain, en rue. Par groupes de quatre, iels ont été activement guidé.e.s dans la mise en pratique et la maîtrise de ces outils.
deviens toi aussi activiste ! Tout cela te semble terriblement intéressant ? Tu veux agir davantage pour la défense des animaux ? Alors, pourquoi ne pas devenir activiste au sein de Bite Back et ainsi faire activement la différence et bâtir un monde plus juste pour tous les animaux. Tu décides toi-même de la meilleure façon de nous aider : en allant à la rencontre du public et en le sensibilisant à la question animale, en participant à des actions non violentes et à des démonstrations ou à un stand d’information, en organisant tes propres actions, en rédigeant des textes, en faisant du graphisme ou en nous aidant en coulisses dans notre travail de recherche ou d’administration. Intéressé.e ? Alors remplis et renvoie le formulaire à l’adresse biteback.org/deviens-militant-e
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Recette : Petits pa i ns a u f romage véga ne s 4 p e r s o n n ES préparation: 25 minutes
1 paquet de pâte feuilletée végétale Farce : 60 gr de noix de cajou Fair Trade, à faire tremper préalablement 3 à 8 heures 2 c. à s. de graines de tournesol 240 ml d’eau
Mélanger tous les ingrédients de la farce en un mélange lisse. Mettre dans une petite casserole à feu moyen et continuer de mélanger ( ! ). Le fromage végétal va devenir plus épais, continuer de remuer jusqu’à l’obtention d’une masse bien épaisse. Couper la pâte feuilletée en 4 morceaux. Déposer un quart de la farce sur la moitié de chaque morceau de pâte feuilletée, en s’assurant de laisser un bord suffisant pour la plier. Replier la pâte feuilletée et bien presser les bords de chaque petit pain, avec les doigts ou avec une fourchette. Mettre au four préchauffé à 220 °C (ou jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés) pendant 15 minutes.
2 c. à s. de levure de bière maltée 2 c. à s. de fécule de maïs ou de farine de tapioca 1 petite gousse d’ail ½ c. à c. de sel 1 c. à c. de moutarde 1 c. à c. de jus de citron ou de vinaigre de pomme ½ c. à c. de tahiné ½ c. à s. de miso brun
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Merci d’être membre ! Avec Bite Back, nous travaillons depuis plus de 15 ans pour les droits des animaux sans défense. Nous organisons des campagnes de sensibilisation dans la rue et auprès des entreprises. Nous menons des actions qui attirent l’attention du public et, par notre travail de recherche et d’enquête, nous exposons les abus commis envers les animaux, comme nous l’avons fait avec Varkensleed Vlaanderen et comme nous le faisons maintenant avec La Vache Qui Pleure. Nous utilisons les nouvelles technologies, comme notre expérience de réalité virtuelle iAnimal, pour convaincre les gens de passer à un mode de vie respectueux des animaux. Et nous soutenons les campagnes internationales visant à attirer l’attention sur la souffrance animale, telles que la Marche pour la Fermeture des Abattoirs, Empty the Tanks et la Journée Mondiale pour la Fin de la Pêche. Par nos actions et nos campagnes, nous sensibilisons le public et nous attirons l’attention des médias ! Mais tout cela n’est possible que grâce à nos membres. Bite Back ne reçoit en effet aucun soutien ou subside public et dépend donc entièrement des dons et du soutien de ses membres. En tant que tel, tu nous aides chaque jour à mettre en oeuvre un plan d’action efficace
Es-tu satisfait.e de notre travail ? Penses-tu pouvoir envisager d’augmenter le montant que tu nous verses chaque mois ou proposer à tes amis et à ta famille d’adhérer à Bite Back ou offrir cette adhésion en cadeau ? Tu peux également partager ton intérêt pour notre organisation sur les réseaux sociaux ou simplement par le bouche-à-oreille, ce qui est
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et concret pour les animaux et tu permets à une équipe motivée de travailler pour faire la différence pour les animaux. Nos membres font en sorte que nous pouvons continuer à agir en Belgique et aux Pays-Bas. Nous avons demandé à l’une de nos premières membres, Linda, pourquoi elle s’était jointe à Bite Back et pourquoi elle continue à nous soutenir. Voici sa réponse : « J’ai adhéré dès que Bite Back a été fondée. Enfin une organisation de défense des droits des animaux dont je me sentais proche ! Je travaillais alors dans une autre organisation de défense des animaux, où j’ai rencontré Benjamin. Chez Bite Back, j’ai été accueillie à bras ouverts et immédiatement, j’ai senti que l’on parlait ici des droits des animaux et pas seulement de leur bien-être, ce qui est très important pour moi. Bien sûr, l’amitié et l’enthousiasme de Benjamin ont facilité l’envie de me consacrer à BB. En tant que bénévole, tu sens que tu es apprécié.e et c’est très gratifiant. BB, c’est une grande famille de personnes partageant les mêmes idées et cela fait tellement de bien que nous nous disons souvent que, ensemble, nous pouvons changer le monde. Comme je travaille actuellement dans les soins de santé, je ne peux pas souvent mener des actions, mais quand je peux apporter mon aide, c’est avec le même enthousiasme et la même motivation qu’au premier jour. » un moyen immédiat et efficace de soulever la question des droits des animaux. Les nouveaux membres SEPA recevront également en cadeau notre sac en coton exclusif..
U n an i mal sous les f e u x de l a rampe Budbud Theodoor Denise, alias Budbud, a été sauvé à l’âge de 1 jour par Lies de l’association Melkgeitenopvang Ophelia. Budbud n’avait pu recevoir de colostrum (le premier lait de sa mère), pourtant vital pour développer la résistance des chevreaux nouveau-nés. Il a donc reçu une transfusion sanguine qui a joué le même rôle que le colostrum. Mais il était très malade, il souffrait d’une forte fièvre et d’infections dans les articulations. Son petit corps luttait de toutes ses forces, mais la chance semblait ne pas être de son côté. Pendant des jours, il n’a pas pu bouger mais Lies s’est acharnée et s’est assurée qu’il se sente en sécurité et aimé. Petit à petit, Budbud s’est remis et un jour, il était prêt à sortir de son étable ! Quelques jours encore et il a pu enfin se tenir debout et même faire quelques pas. 20 jours après sa naissance, il a pu faire ses premiers bonds de cabri. Cependant, l’infection avait déformé ses membres et des attelles ont dû être posées
autour de ses pattes et des analgésiques devaient lui être administrés. Chaque fois qu’il sautait, il tombait, mais se relevait toujours. Après 6 semaines environ, il se déplaçait mieux que jamais et était enfin prêt à faire la rencontre des autres chevreaux. Theodoor est aujourd’hui un magnifique bouc âgé de plus de 1,5 ans. Grâce aux soins et à tout l’amour de Lies, il est passé de l’animal « sans valeur » et abandonné à un beau bouc plein d’amour et qui déborde de vie. Budbud n’est pas le seul à avoir été sauvé par ce refuge. Les chevreaux mâles ne produisant pas de lait, ils sont donc considérés comme un déchet pour l’industrie du lait de chèvre. Lies en a recueilli des centaines, et entre-temps elle a aussi recueilli des chèvres laitières âgées et leur donne à tou. te.s la chance d’enfin mener une belle vie, bercée d’amour.
Événements de soutien à Bite Back Les événements de soutien à Bite Back sont devenus une véritable tradition. Non seulement c’est une excellente façon pour nous de bénéficier de ressources supplémentaires pour mener nos actions, mais c’est aussi l’occasion de réunir, de bâtir et de renforcer une communauté. Ces événements ne sont possibles que grâce aux efforts et à la motivation de nos bénévoles et souvent aussi, au soutien et à la collaboration de Loving Hut à Louvain. En août, nous avons organisé un brunch végétalien à Hasselt et un autre, en septembre, à Anvers. En octobre, le Loving Hut de Louvain nous a accueilli.e.s pour un repas de soutien pour le Melkgeitenopvang Ophelia. À la fin de l’année, nous organisons également des ventes de pâtisseries véganes dans plusieurs villes. 19
à suivre /bitebackorg
AGENDA 26.01.2020 – Bruges
29.03.2020 – Bruges
26.04.2020 – Bruges
Action Delphinarium
Action Delphinarium
Action Delphinarium
08.02.2020 – Diest
04.04.2020 – Genk
09.05.2020 – Bruges
Workshop Vegan Outreach
Alternative Music for Animals
Empty the Tanks
16.02.2020 – Louvain
04-05.04.2020 – Diest
23.05.2020 – Bruxelles
Evénement de soutien
Belgian Pride Parade
23.02.2020 – Bruges
Open weekend Forrest & Friends
Action Delphinarium
11.04.2020
Action Delphinarium
06.03.2019
Les actions de Paques
14.06.2020 – Bruxelles
Doc “The Animal People”
19.04.2020 – Leuven
08.03.2020 – Gand
Evénement de soutien
Marche pour la Fermeture des Abattoirs
Marche contre le sexisme
25.04.2020 – Gand
20.06.2020 – Amsterdam
28.03.2020 – Bruxelles
Marche pour la Journée Mondiale d’Expérimentation Animale
La Journée Mondiale pour la Find de la Peche
31.05.2020 – Bruges
Marche pour la Fermeture des Abattoirs
Envie de nous aider ? Pensez donc à nous faire parvenir un don unique (ou mensuel). Il s’agit de l’une des meilleures façons de nous venir en aide et ainsi mettre un terme à la souffrance et à l’exploitation des animaux. Nous sommes un organisme sans but lucratif et ne recevons aucun subside. Le soutien financier de nos membres et donateurs est donc primordial pour la pérennité de notre organisation. Votre petite contribution peut faire la différence ! biteback.org/deviens-membre Photo: Jo-Anne McArthur / WeAnimals