J'ai trouvé la volonté de Dieu • John MacArthur

Page 1

John MacArthur – Pasteur, conférencier et auteur de plus de 150 livres, dont Non ! à l'inquiétude, Donner selon Dieu et La passion du livre. Son enseignement de la Parole de Dieu est franc et minutieux. John et sa femme, Patricia, ont quatre enfants et quatorze petits-enfants.

ISBN 978-2-910246-47-1

J'ai trouvé la volonté de Dieu

John MacArthur présente 5 principes de vie chrétienne selon la volonté de Dieu. Il conclut par un 6e principe qui ne manquera pas de vous surprendre ! Des vérités limpides et fondamentales parcourent cet ouvrage stimulant, devenu aujourd’hui un classique. Grâce à lui, les paroles du psalmiste prennent tout leur sens : « Fais de l’Éternel tes délices et il te donnera ce que ton cœur désire » (Psaumes 37 : 4).

John MacArthur

Oui, c’est possible : vous pouvez trouver la volonté de Dieu… et l’accomplir !

John MacArthur

J'ai trouvé la volonté de Dieu

J'ai

trouvé

la volonté de Dieu



J’ai trouvé la volonté de Dieu



John MacArthur

J'ai

trouvé

la volonté de Dieu BLF Europe • Rue de Maubeuge 59164 Marpent • France


Édition originale publiée en langue anglaise sous le titre : Found : God’s Will • John MacArthur © 1973 SP Publications, Inc. Cook Communications Ministries • 4050 Lee Vance View Colorado Springs • Colorado 80918 • USA Traduit et publié avec permission. Tous droits réservés. Édition en langue française : J’ai trouvé la volonté de Dieu • John MacArthur © 1997 BLF Europe • Rue de Maubeuge • 59164 Marpent • France Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés. Couverture et mise en page : BLF Europe • www.blfeurope.com Impression nº 93790 • IMEAF • 26160 La Bégude de Mazenc Les citations sont tirées de la version Louis Segond © 1975 Société Biblique de Genève. Avec permission. ISBN 978-2-910246-47-1 Dépôt légal 4e trimestre 2012 Index Dewey (CDD) : 248.4 Mots-clés : Dieu. Volonté. Sanctification. Direction spirituelle.


5

Chapitre 1

Dieu, un rabat-joie ? Lors de mes voyages, une des questions qui m’est le plus souvent posée est celle-ci : « Comment un chrétien peut-il connaître la volonté de Dieu ? » La plupart d’entre nous admettent que Dieu a un plan précis pour chaque croyant, mais il arrive fréquemment que l’on ait du mal à discerner exactement ce qu’est la volonté de Dieu dans certaines circonstances. Il y a beaucoup de livres, de brochures et de sermons qui traitent du problème, et pourtant les réponses semblent parfois échapper au chercheur le plus obstiné. Je souhaite vivement que ce petit livre vous apporte des solutions d’une manière vivante et pratique. Pour quelques-uns, il semblerait que la volonté de Dieu soit hors d’atteinte. Pour eux, Dieu cacherait sa volonté, comme des parents cachent des œufs de Pâques, quelque part au gré de son


6

J’ai trouvé la volonté de Dieu

bon vouloir, loin de notre vue, et nous envoie à sa découverte tout au long de notre vie en observant de loin nos recherches. Pour d’autres, la volonté de Dieu se découvre dans les expériences dramatiques. Vous courez dans la rue, vous glissez sur une peau de banane et vous atterrissez sur une carte de l’Inde ! Immédiatement, vous dites au Seigneur : « Merci pour cet atterrissage significatif. J’ai compris ! Je dois aller aux Indes ! » Ou encore, il y a toujours cette voix qui vient du ciel ou cette vision dans vos rêves qui vous suggère d’aller au Chili. Et puis, il y a ceux qui craignent la volonté de Dieu. Je n’oublierai jamais cet athlète qui vint me voir dans un camp chrétien et me dit : « Je ne suis pas certain de vouloir donner ma vie à JésusChrist parce que j’ai peur de ce qu’il peut exiger de moi ». Il s’imaginait que Dieu voulait prendre des athlètes robustes, leur briser les jambes, et en faire des joueurs de flûte. Dieu serait alors plutôt un rabat-joie, hostile à tout plaisir dans notre vie. Ceux qui pensent ainsi craignent évidemment la volonté de Dieu ; ils la perçoivent comme un mode de vie sévère, exigeant le sacrifice de leurs talents ou de leurs biens les plus chers.


Dieu, un rabat-joie ?

7

Il y a aussi la mentalité du « pompon du manège ». Vous rappelez-vous les manèges de chevaux de bois ou de petites voitures avec un pompon à attraper pour pouvoir refaire un tour gratuitement ? Il y a des chrétiens qui voient la volonté de Dieu ainsi : «C’est très bien d’attraper le pompon, mais si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave ». Autrement dit, ne courez pas pour gagner ; contentez-vous d’être dans la course. J’ai lu quelque part que la volonté de Dieu, « c’est la conjonction fortuite de circonstances et d’impulsions ». Et les théories continuent. Au milieu de toute cette confusion, nous nous demandons encore : « Quelle est la volonté de Dieu ? Existe-t-il de vrais principes qui pourraient s’énoncer simplement et que l’on pourrait mettre en pratique ? » Je crois que oui. C’est l’objet de ce livre. Est-il possible de savoir quel travail vous devez chercher, quelle école vous devez fréquenter, quelle fille ou quel garçon aimer, quelle décision prendre dans une situation précise ? OUI. Vous n’avez plus à vous inquiéter. La lutte est presque terminée, la recherche est presque finie.


8

J’ai trouvé la volonté de Dieu

Commençons d’abord par faire une simple supposition. Puisque Dieu veut que nous fassions sa volonté, Il doit vouloir que nous la connaissions. S’il en est ainsi, nous pourrions nous attendre à ce qu’il nous la communique le plus clairement possible. Comment va-t-il faire ? Par la Bible, sa révélation. Par conséquent, je crois que ce que nous devons savoir au sujet de la volonté de Dieu nous est clairement révélé dans la Parole de Dieu. En fait, la volonté de Dieu est très explicite dans les Écritures. Tandis que, dans les pages suivantes, nous examinerons quelques principes bibliques, ne vous étonnez pas si la conclusion vous surprend. Elle pourra même peut-être changer le cours de votre vie.


9

Chapitre 2

Le premier pas crucial Dieu veut donc que nous connaissions sa volonté. Commençons par le début et voyons ce qu’il a choisi de nous révéler dans sa Parole. L’apôtre Pierre nous donne une première indication concernant la volonté de Dieu. Dans sa seconde épître, il fait tout un développement pour nous mettre en garde contre les faux prophètes, qu’il nous présente comme des « fontaines sans eau » et des « chiens qui sont retournés à leur vomissure ». Il nous dit qu’il est caractéristique de ces « fontaines » (qui semblent être des sources d’eau vive mais qui ne le sont pas) ou de ces « chiens » (qui retournent lécher la vomissure de leurs péchés antérieurement pardonnés) de nier deux choses. Premièrement, un apostat ou un faux docteur nie la divinité de Jésus-Christ, il renie « le maître qui nous a rachetés » (2 Pierre 2 : 1). Deu-


10

J’ai trouvé la volonté de Dieu

xièmement, le faux prophète nie la seconde venue de Christ (2 Pierre 3 : 1-10). Par dérision, il dit : « Où est la promesse de son avènement ? Vous, les fanatiques, vous courez dans tous les sens en disant que Jésus vient. Où est-il ? Je ne le vois pas ». Il raisonne de cette façon : « Depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création ». Il déclare : « Rien ne changera, car rien n’a changé. Je ne mourrai pas, car je ne suis jamais mort. Il est impossible que j’aie le cancer, car je ne l’ai jamais eu auparavant ». Pierre leur répond : « Vous avez oublié le déluge. Tout n’a pas continué comme avant ». Et les choses ne seront plus ce qu’elles étaient ! Dieu va intervenir par un grand jugement où les éléments embrasés se dissoudront (v. 10). « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de sa promesse » (v. 9). Autrement dit, simplement parce que nous ne voyons pas le monde soumis au jugement de Dieu, cela ne signifie pas qu’il est incapable de le faire ! On ne peut prétendre qu’il a fait une promesse qu’il ne tiendra pas. Son retard n’implique pas qu’il soit impuissant ou infidèle, mais qu’il use de patience envers nous, « ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (v. 9).


Le premier pas crucial

11

C’est le premier élément concernant la volonté de Dieu : il veut que les hommes soient sauvés. Et il le veut tellement qu’il retient son jugement. Paul dit : « Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de là vérité » (1 Tim. 2 : 3-4). La volonté de Dieu, c’est que les hommes soient sauvés. Si vous avancez d’un pas hésitant dans la vie, en adressant nonchalamment à Dieu quelques prières plus ou moins régulières, sans jamais vous être agenouillé au pied de la croix pour rencontrer Jésus-Christ, alors vous êtes encore bien loin de la volonté de Dieu. Il n’a aucune raison de vous révéler quoi que ce soit au sujet de votre vie parce que vous n’avez pas rempli la première condition requise : le salut.

Dieu dirige les siens Le propriétaire d’un restaurant et d’un nightclub de New York, l’un et l’autre bien connus, a fait la déclaration suivante à un journaliste qui l’interviewait : « Je ne serais pas là où je suis aujourd’hui sans le Grand Bonhomme qui est làhaut ! »


12

J’ai trouvé la volonté de Dieu

Évidemment, cette déclaration est vraie dans le sens où Paul dit aux païens d’Athènes : « Car en lui nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Actes 17 : 28). Christ dirige l’univers entier, et personne ne pourrait être ce qu’il est aujourd’hui sans lui. Mais quant à savoir si Dieu dirige personnellement ceux qui n’ont pas reçu Jésus-Christ comme Sauveur personnel, il n’y a pas une seule ligne dans l’Écriture qui nous permette de penser que cela se produise habituellement. Au contraire, nous y lisons : « Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix » (Jean 10 : 4). Sans Christ, l’homme est un étranger pour Dieu. Il est un rebelle, il n’appartient pas à l’univers de Dieu. La Bible nous dit que Dieu veut que tous les hommes soient sauvés, c’est le point de départ indispensable. Jésus le précise dans Marc 3 : 31-35. Il était occupé à prêcher dans une maison lorsque ses frères et sa mère arrivèrent. La foule était assise à l’intérieur, et il y avait tellement de monde que les membres de sa famille ne pouvaient l’ap-


Le premier pas crucial

13

procher. Quelqu’un lui dit : « Jésus, ta mère et tes frères sont dehors et te demandent ». Il leur répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » (v. 33). Cette question a certainement surpris la foule, car tous savaient qui étaient sa mère et ses frères (v. 34). La réponse que Jésus donne ensuite à sa question a dû les étonner encore davantage : « Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis autour de lui : Voici, dit-il, ma mère et mes frères » (v. 34). Ils ont dû se regarder les uns les autres et penser : « Qui, moi ? » Ensuite Jésus précisa : « Car quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère » (v. 35). Par ces paroles, Jésus voulait indiquer que si nous voulons avoir un lien de parenté avec lui, nous devons faire la volonté de Dieu. Inversons la déclaration : pour accomplir la volonté de Dieu, nous devons avoir un lien de parenté avec Jésus. L’apôtre Jean a dit : N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde […] Et le monde passe, et sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement (1 Jean 2 : 15-17).


14

J’ai trouvé la volonté de Dieu

Qui demeurera éternellement ? Celui qui fait la volonté de Dieu. Mais quelle est la seule personne qui puisse donner la vie éternelle ? JésusChrist. Le tout premier pas sur le sentier de la volonté de Dieu consiste donc à accepter le salut qu’il offre. Celui qui n’a jamais consacré sa vie à Jésus-Christ ne doit pas espérer quoi que ce soit de Dieu. Dieu ne lui doit rien. Dieu n’est absolument en rien son obligé. Beaucoup de personnes ont du mal à accepter cette idée. La doctrine du salut n’est pas attirante parce qu’elle sous-entend le fait de reconnaître son péché et personne n’admet volontiers sa faute. Tant de gens sont repoussés par l’idée qu’ils ont besoin d’être sauvés.

Affrontement à l’université Je n’oublierai jamais ma participation à une campagne intensive d’évangélisation organisée par « Campus pour Christ » sur le site d’une très importante université américaine (l’UCLA). Environ 2 000 personnes partagèrent leur foi sous forme d’entretiens personnels. Cette université est une place forte du judaïsme orthodoxe,


Le premier pas crucial

15

conservateur et réformé. Elle est aussi connue pour ses groupes communistes. Cette école n’était donc pas précisément le lieu idéal pour annoncer l’Évangile, mais nous avons voulu y apporter le message de Christ. Bientôt, un article parut à la une du journal universitaire avec une caricature d’un chrétien écrasant du talon un ours brun (la mascotte de l’UCLA). On y lisait aussi un article écrit par le recteur, comportant l’avertissement de cesser immédiatement toute campagne de propagande pour Jésus-Christ, sinon une « action directe » serait entreprise. Le recteur faisait référence à un article de la constitution de l’université stipulant que le « campus ne doit pas être utilisé comme terrain de propagande religieuse ». Certaines personnes sont choquées lorsqu’on leur parle de péché ou de salut. D’ailleurs, qui veut en entendre parler ? La plupart des gens en déguisent la réalité. Pour eux, le péché n’est pas le péché. Le péché est « une prédisposition génétique » ou une « particularité de la personnalité » ou encore une « mauvaise sécrétion des glandes endocrines » ! Mais la volonté de Dieu, c’est le salut de tous. Or, pour être sauvé, il faut reconnaître son péché. Vous devez regarder les choses en face : soit vous


16

J’ai trouvé la volonté de Dieu

n’êtes pas sauvé et vous devez vous tourner vers Christ parce que c’est la volonté de Dieu ; soit vous êtes sauvé et vous éprouvez le besoin de porter aux autres le message du salut. Tant de personnes autour de nous ont besoin de Jésus-Christ. C’est la volonté de Dieu qu’ils soient sauvés, et nous sommes, vous et moi, les instruments choisis pour transmettre l’Évangile. Voilà la volonté de Dieu. Vous dites que vous ne savez pas ce qu’est la volonté de Dieu, je vais donc vous en donner un premier indice : Dieu veut que vous connaissiez Christ, Il veut aussi que vos voisins en entendent parler.


17

Chapitre 3

Le principe de la capsule effervescente Si nous, les croyants, les membres de la famille de Dieu, ne connaissons pas la volonté de Dieu, que sommes-nous donc ? Des ignorants ? Non. En recherche ? Non. Voici ce qu’en dit la Bible : « C’est pourquoi ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éph. 5 : 17). Serions-nous donc stupides ? Je l’avoue, ce mot semble exagéré, un peu vif. Mais c’est probablement le mot juste. De plus, le verset précédent nous dit que nous devons nous mettre à la tâche ; nous n’avons pas beaucoup de temps. Nous devons « racheter le temps, car les jours sont mauvais » (v. 16). Vous me direz peut-être :


18

J’ai trouvé la volonté de Dieu

– Mais je cherche la volonté de Dieu. Je suis peut-être stupide, mais je n’y peux rien ! Vous y pouvez probablement quelque chose. S’il ne vous était pas possible de découvrir la volonté de Dieu, la Bible ne vous le demanderait pas. D’ailleurs, le verset suivant nous explique comment être « intelligent » : « Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Mais soyez remplis de l’Esprit » (v. 18). Si vous voulez connaître la volonté de Dieu, premièrement vous devez être sauvés. Deuxièmement, vous devez être remplis de l’Esprit. Voilà ce qu’enseigne la Parole de Dieu. Beaucoup de chrétiens disent : « Je ne comprends pas pourquoi Dieu ne m’a pas révélé le nom de mon futur conjoint ». D’autres disent : « Pourquoi ne me montre-t-il pas quel emploi je devrais choisir, quel contrat je devrais signer, ce que je devrais acheter, s’il était préférable de déménager, ou comment régler un problème bien précis ? Il est temps que Dieu s’occupe de moi et qu’il me montre sa volonté ! » Mais ils n’essaient pas d’être remplis de l’Esprit, alors que la Bible nous dit clairement que c’est là la volonté de Dieu. Pourquoi Dieu devrait-il révéler quelque chose à une personne qui ne cherche même pas à


Le principe de la capsule effervescente

19

accomplir ce que Dieu a clairement établi comme étant sa volonté ? Que signifie être rempli de l’Esprit ? Permettez-moi de vous donner une courte explication. Lorsque vous avez été sauvés, à l’instant où vous avez reçu Christ, le Saint-Esprit est venu habiter en vous. Tout chrétien a reçu le Saint-Esprit, sans exception. « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Rom. 8 : 9 ; cf. 1 Cor. 6 : 19 ; 12 : 12-13). Pourtant, il est surprenant de voir combien de chrétiens pensent qu’ils n’ont pas le Saint-Esprit ! À l’église, j’ai déjà entendu des gens sincères prier ainsi : « Ô Dieu, envoie ton Esprit » et je me suis dit : Mais il est là, Il est là ! D’autres disaient : « Seigneur, donne-moi davantage de ton Esprit », comme si celui-ci venait à petites doses. Le Saint-Esprit est une personne. Il habite en vous. « Ne savez-vous pas ceci : votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu » (1 Cor. 6 : 19). Nous demandons si souvent ce que nous possédons déjà ! Nous prions pour recevoir le Saint-Esprit, et il habite déjà en nous ! Analysons quelques instants nos prières :


20

J’ai trouvé la volonté de Dieu

Nous prions peut-être : « Seigneur, donnemoi plus d’amour pour untel et untel ». La Bible dit que « l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs ». Nous disons : « Seigneur, j’ai besoin de plus de grâce ». Or Dieu dit que la grâce qu’il nous a déjà donnée est suffisante (2 Cor. 12 : 9). Nous supplions : « Ô Seigneur, j’ai besoin de plus de force ». La Bible dit : « Je puis tout par celui qui me fortifie » (Phil. 4 : 13). « Seigneur, dirige-moi », disons-nous souvent. Dieu dit : « Je le fais. Mais pourquoi ne suistu pas ? » « Seigneur, j’ai besoin de puissance ». En réalité, nous avons déjà reçu la puissance puisque l’Esprit-Saint est descendu sur nous (Actes 1 : 8).

Nous avons tout pleinement en lui Quelle découverte libératrice ! Nous avons tout reçu ! Pierre a écrit : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu » (2 Pierre 1 : 3). Il ne nous manque rien ! Pourtant de nombreux chrétiens chancelants disent à qui


Le principe de la capsule effervescente

21

veut l’entendre : « Je n’ai pas la puissance pour faire ceci ou cela ». L’Apôtre Paul dit aux Colossiens : « Vous avez tout pleinement en lui » (Colossiens 2 : 10). Tout pleinement ! Que cherchons-nous encore ? Que demandons-nous ? Jacques nous dit ce que nous devons demander « la sagesse » (Jacques 1 : 5), c’est-à-dire l’intelligence pour connaître ce que nous avons déjà reçu plutôt que de le demander ! Dans un même ordre d’idée, il n’est pas nécessaire de demander l’Esprit, il habite déjà en nous. Puisque nous avons l’Esprit, nous avons aussi la puissance, car Jésus a dit : Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1 :  8).

Le mot employé pour puissance est dunamis en grec, d’où nous vient le mot « dynamite ». Vous êtes littéralement un explosif ! Vous en doutez peut-être, mais vous êtes de la dynamite. La puissance est là. Ce qui n’est pas là, c’est souvent le déclenchement de cette puissance. C’est une chose de posséder l’Esprit, c’en est une autre d’être rempli de l’Esprit.


22

J’ai trouvé la volonté de Dieu

Une capsule effervescente est une petite pilule que l’on utilise pour fabriquer une boisson gazeuse, c’est un genre d’Alka-Seltzer aromatisé. Vous la déposez dans un verre d’eau et sa saveur se répand dans tout le liquide. Cette pilule effervescente, compacte et concentrée, n’a aucun effet tant qu’elle demeure au fond du verre. Elle doit dégager son énergie pour remplir le verre, et elle change ensuite l’eau en un liquide nouveau. S’il s’agit d’une capsule à l’arôme de raisin, vous obtenez une boisson au raisin. La saveur de la capsule détermine la saveur de l’eau. Dans une certaine mesure, ceci représente la manière dont l’Esprit de Dieu agit dans la vie d’une personne. Il est constamment présent dans la vie du chrétien comme une puissance divine, compacte et concentrée. La question est celle-ci : l’Esprit-Saint a-t-il jamais pu libérer cette force pour remplir votre vie de telle sorte que vous puissiez devenir ce qu’il est ? Un chrétien qui n’est pas soumis à l’Esprit de Dieu ne reflète pas la vie de Christ. L’Esprit de Dieu doit imprégner une vie pour que cette vie manifeste sa présence. Nous ne pouvons rien faire à moins d’être remplis de l’Esprit.


Le principe de la capsule effervescente

23

Si je dis à un gant : « Joue du piano », que fait le gant ? Rien. Le gant ne peut pas jouer du piano. Mais si je mets ma main à l’intérieur et qu’ensuite, je joue du piano, que se produit-il ? De la musique ! Si je mets ma main à l’intérieur du gant, le gant bouge. Il ne dit rien, il obéit simplement. Les gens qui sont remplis de l’Esprit ne marmonnent pas et n’hésitent pas, essayant de découvrir la volonté de Dieu. Ils obéissent tout simplement. On me demande souvent : « Comment puis-je connaître mes dons spirituels ? » La meilleure façon de les découvrir consiste à vivre une vie remplie de l’Esprit, à voir ensuite ce que Dieu fait à travers vous, à regarder en arrière et dire : « Voilà ce que je fais quand Dieu me dirige. Il semble que ce soit cela mon don ». L’essentiel est de laisser l’Esprit de Dieu travailler dans notre vie. C’est une simple question de décision. Lorsque vous vous levez le matin, vous décidez quels vêtements vous allez enfiler. Ensuite, vous choisissez ce que vous allez manger au petit-déjeuner. Et il en est ainsi tout au long de la journée – une décision suit l’autre. Celui qui vit dans la plénitude de l’Esprit s’en remet à lui pour chaque décision à prendre.


24

J’ai trouvé la volonté de Dieu

L’expérience de Pierre La vie de Pierre est un exemple de cette attitude. Lorsqu’il était près de Jésus, il avait une puissance étonnante. Aussi aimait-il se trouver là où son maître était. Après la multiplication des pains, les disciples naviguaient sur la mer de Galilée (Matthieu 14 : 22-23). Le bateau était ballotté par les flots car le vent s’était levé et ils ne pouvaient se rendre à Capernaüm (les vents transforment souvent la mer de Galilée en un tourbillon et les bateaux en girouettes). Soudain, un des apôtres regarda le lac et s’écria : – Quelqu’un marche sur l’eau ! C’était Jésus qui marchait dans l’écume des vagues, sa tunique flottant au vent. Pierre s’écria : – Est-ce toi Seigneur ? Le Seigneur lui répondit : – Oui, c’est moi. Pierre lui demanda alors : – Puis-je venir ? Où Pierre a-t-il déniché une idée pareille ? Pourquoi n’a-t-il pas attendu dans la barque jusqu’à ce que Jésus arrive ? Simplement parce


Le principe de la capsule effervescente

25

que cela n’aurait pas été conforme à son tempérament. Il s’est dit : Jésus est là-bas et moi je suis ici. Je dois y aller. Il ne lui est pas venu à l’esprit qu’il était incapable de marcher sur l’eau. Quand il vit Jésus, il désirait tant être avec lui qu’il alla le rejoindre, sans plus réfléchir. Mais quand il se vit au milieu des vagues tourbillonnantes, il se dit : Qu’est-ce qui m’a pris de m’aventurer ainsi ? et il commença à s’enfoncer, mais le Seigneur le releva et l’empêcha de se noyer. Cet exemple nous montre que, lorsque Pierre était près de Jésus, il pouvait faire des choses extraordinaires. Jésus et lui revinrent ensemble en marchant sur les eaux. Peu de temps après, Jésus demanda à ses disciples : – Qui dit-on que je suis ? – Les uns disent que tu es Jean-Baptiste, les autres Élie, les autres Jérémie ou l’un des prophètes – Et vous, qui dites-vous que je suis ? Pierre répondit : – Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant (Matt. 16 : 16).


26

J’ai trouvé la volonté de Dieu

Je suis sûr qu’il a dû être étonné de sa propre réponse. Où avait-il appris cela ? Jésus lui dit : – Ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux (Matt. 16 : 13-17). Pierre s’était probablement rendu compte luimême que ces paroles ne venaient pas de lui, mais devaient venir de Dieu, tant elles étaient extraordinaires. Lorsque Pierre était auprès de Jésus, non seulement il agissait miraculeusement, mais il parlait aussi miraculeusement. Est-il étonnant qu’il ait voulu rester à ses côtés ? Lorsqu’il était près du Christ, Pierre avait un courage extraordinaire. Il était dans le jardin de Gethsémané lorsqu’une troupe de soldats – environ 500 – vinrent arrêter Jésus. Ils s’avançaient en uniforme complet. À leur tête, marchait le chef des prêtres et, devant celui-ci, avançaient les serviteurs du temple. Pierre était aux côtés du Seigneur. Il pensait peut-être : Ils s’imaginent pouvoir enlever Jésus. Eh bien non ! Ils vont avoir une surprise ! Ne voulant pas s’éloigner de Jésus, il prit une épée, et attaqua le premier soldat qui était devant lui, dont le nom était Malchus, le serviteur du grand prêtre. La Bible nous dit qu’il coupa


Le principe de la capsule effervescente

27

l’oreille de Malchus, mais, connaissant Pierre, je me demande si son intention n’était pas carrément de lui trancher la tête. Pierre était prêt à affronter toute l’armée romaine. Quand il était près de Jésus, il avait un courage indomptable. Un peu plus tard, Jésus fut emmené pour être jugé et Pierre resta à l’extérieur. Il était séparé de Jésus. Qu’est-il arrivé à cet homme si fort – cet homme qui pouvait marcher sur les eaux, parler sous l’inspiration divine, montrer un courage extraordinaire ? Séparé de Jésus, il n’existait plus. À trois reprises, il renia Christ. Sans Jésus, il n’était plus rien. Que va-t-il devenir quand son maître montera au ciel ?

Sans valeur ? Le jour vint où Jésus devait monter au ciel. On pourrait penser que si Pierre était un lâche quand il était à trente mètres de Jésus, désormais il ne vaudrait plus rien ! Et pourtant, peu de temps après l’Ascension, Pierre se tient debout devant les ennemis de Christ et dit : « Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci et prêtez l’oreille à mes paroles ! » (Actes 2 : 14). Il cite un texte de Joël


28

J’ai trouvé la volonté de Dieu

et le développe. Il leur rappelle qu’ils ont tué le prince de la vie, qu’ils ont préféré libérer un meurtrier à sa place, et qu’ils ont renié le Très-Haut. Il proclame ensuite le nom de Christ sans crainte, annonçant l’Évangile avec force. Où Pierre a-t-il puisé un tel courage ? C’est dans Actes 3 qu’il est ensuite question de Pierre. Jean et lui montaient au Temple par la porte appelée « La Belle », où se tenait un homme boiteux depuis plus de 40 ans. Pierre lui dit : « Regarde-nous ! » L’homme les regarda et Pierre lui dit : « Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche » (Actes 3 : 16). Le boiteux se leva, marcha et sauta, louant Dieu. Pierre n’avait pas seulement parlé miraculeusement, mais il venait aussi de faire un miracle. Au chapitre suivant du livre des Actes, Pierre est persécuté. Il fait preuve d’une intrépidité remarquable, comme celle dont il avait fait preuve au jardin de Gethsémané. Pourquoi lui est-il possible de manifester les mêmes qualités que lorsque Jésus était auprès de lui ? Jésus est retourné au ciel, et pourtant Pierre fait preuve des mêmes dispositions qu’avant. Que s’est-il passé ? Actes 2 : 4 nous donne la réponse : avant d’accom-


Le principe de la capsule effervescente

29

plir ses prouesses, Pierre faisait partie de ceux qui, « le jour de la Pentecôte […] furent […] remplis du Saint-Esprit » (Actes 1 et 4). Tirons-en une conclusion. Lorsque Pierre était rempli du Saint-Esprit, il avait la même puissance que lorsqu’il était près de Jésus-Christ ! Qu’est-ce donc qu’une vie remplie de l’Esprit ? C’est vivre chaque instant comme si JésusChrist était présent ! Ce n’est donc rien de bien compliqué. Certains pourraient faire objection en affirmant que l’Esprit-Saint et Christ sont deux personnes distinctes. Mais voyons le nom que Paul donne à l’Esprit-Saint : « L’Esprit de Christ » (Rom. 8 : 9). Jésus a dit que, lorsqu’il serait parti, il enverrait un allos consolateur : « un autre » consolateur (Jean 14 : 16). Il y a deux mots en grec pour traduire « autre » : hétéros et allos. Hétéros signifie « un autre » d’une espèce différente ; allos « un autre » de la même espèce ! Imaginons que je tienne ma Bible en main. Si je vous disais : « Donnez-moi une hétéros biblos », vous pourriez me donner n’importe quel livre. Mais si je vous disais : « Donnez-moi une allos biblos », vous devriez me donner une autre Bible en tous points semblable à la mienne, avec toutes ses


30

J’ai trouvé la volonté de Dieu

annotations, ses griffes dans la couverture et ses pages écornées. C’est le sens du mot allos. Quand Jésus a dit : « Je vous enverrai un autre consolateur », il a utilisé ce même terme allos : un autre en tous points semblable à lui. Une vie remplie de l’Esprit n’est rien d’autre qu’une vie où l’on prend conscience de la présence de Christ vivant en nous. Nous avons parfois tendance à nous embrouiller lorsqu’il est question de la plénitude de l’Esprit dans notre vie. Paul nous dit que nous devons tout simplement être remplis de l’Esprit plutôt que de nous enivrer. Nous devons être sous l’influence de l’Esprit, plutôt que sous l’emprise du vin (Éphésiens 5 : 18). Comment une vie remplie de l’Esprit s’exprime-t-elle donc ? « Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur, rendez continuellement grâce à Dieu le Père pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Éph. 5 : 19-20). Et Paul continue ensuite à décrire tout un éventail de comportements qui découlent d’une vie remplie de l’Esprit : les épouses sont soumises, les maris aiment leurs femmes, les pères n’irritent pas leurs


Le principe de la capsule effervescente

31

enfants, les enfants obéissent à leurs parents, les serviteurs accomplissent leur travail, et les maîtres sont équitables. Voilà comment doivent vivre des personnes remplies de l’Esprit (Éph. 5 : 22 à 6 : 9).

Rempli de la Parole Chose curieuse, Colossiens 3 nous donne la même liste : la soumission, l’exhortation par des psaumes et des cantiques spirituels, la soumission des épouses, l’amour des maris, l’obéissance des enfants, les parents qui n’irritent pas leurs enfants, les relations serviteurs et maîtres. Mais dans cette épître, Paul n’établit pas de lien entre un tel mode de vie et la plénitude de l’Esprit. Il dit seulement que tout cela est le résultat de « la Parole de Christ qui demeure dans toute sa richesse » (Col. 3 : 16). Savez-vous ce qu’est vivre une vie remplie de l’Esprit ? C’est être saturé des choses de Christ, de sa parole, de sa personne. Vous pourriez répondre : « Bien sûr, j’aimerais cela. J’aimerais être saturé du Christ. Mais comment y arriver ? » La seule façon d’y arriver consiste à étudier le livre où il révèle ce qu’il est. Vous dites : « J’ai essayé de lire la Bible, mais je n’y ai rien compris ».


32

J’ai trouvé la volonté de Dieu

Permettez-moi de vous faire part de la manière dont j’étudie la Bible, et de la façon dont elle est devenue vivante pour moi. J’ai commencé par la première épître de Jean. Un jour, je me suis assis et j’ai lu les cinq chapitres d’un seul trait. Cela m’a pris environ 20 minutes. Le fait de lire un livre du début à la fin fut une expérience merveilleuse. (Les livres de la Bible n’ont pas été écrits sous forme de bons petits versets successifs. Ils ont été écrits avec continuité et dans un contexte précis.) Le lendemain, je me suis assis et j’ai relu d’un seul trait la première épître de Jean. Le troisième jour, je me suis assis et j’ai relu d’un seul trait cette même épître. Le quatrième jour, j’ai fait la même chose. Le cinquième jour, je me suis assis et j’ai encore relu 1 Jean. J’ai répété cela pendant 30 jours. Au bout de 30 jours, je commençais à connaître tout ce que contenait la première épître de Jean ! Si quelqu’un me demande : « Où parle-t-on de la confession des péchés dans la Bible ? » Je revois l’image mentale de 1 Jean, premier chapitre, les deux derniers versets. « Où est-il dit de ne pas aimer le monde ? » Au deuxième chapitre, colonne de droite, au milieu (selon ma Bible). « Où parle-ton du péché qui mène à la mort ? » Chapitre 5, en


Le principe de la capsule effervescente

33

bas de la deuxième colonne. Je m’étais imprégné de cette épître, et à la longue j’en connaissais le contenu. Ensuite, j’ai entrepris la lecture de l’Évangile selon Jean. J’ai divisé cet Évangile en trois sections de sept chapitres. J’ai lu les sept premiers chapitres pendant 30 jours consécutifs, les sept autres pendant les 30 journées suivantes, et les sept derniers pendant encore 30 jours. En 90 jours, j’avais lu l’Évangile selon Jean en entier 30 fois. « Où parle-t-on du bon Berger ? » Chapitre 10, première demi-colonne, deux colonnes suivantes et dernière demi-colonne. Où parle-t-on du sarment et du cep ? Au chapitre 15, les 11 premiers versets. Où parle-t-on des amis de Jésus ? Au chapitre 15, demi-colonne suivante. Où est-il question de l’arrestation de Jésus dans le jardin ? Jean 18. La réhabilitation de Pierre ? Jean 21. La Samaritaine ? Jean 4. Le pain de Vie ? Jean 6. Nicodème ? Jean 3. Les noces de Cana ? Jean 2. Vous pourriez dire : « Eh bien, vous avez une bonne mémoire ! » Mais je n’en ai pas, j’ai simplement lu 30 fois tout l’Évangile selon Jean et c’est ce qui m’a permis de retenir tous ces passages.


34

J’ai trouvé la volonté de Dieu

Ésaïe a dit d’apprendre « précepte sur précepte, précepte sur précepte, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (Ésaïe 28 : 10-13). Ils seront alors enfouis au plus profond de votre cœur. Au bout de quelque temps, vous n’êtes plus esclave de la concordance !

L’élimination de l’inutile Plus vous étudiez la Parole de Dieu, plus votre esprit et votre vie en sont imprégnés. Quelqu’un un jour, a demandé à une violoniste de concert, jouant au Carnegie Hall de New York, comment elle avait acquis une telle virtuosité. Elle répondit qu’elle en était arrivée là par le système de « l’élimination de l’inutile ». Elle avait éliminé tout ce qui n’était pas en relation directe avec son art. Certaines choses de moindre importance dans notre vie pourraient être éliminées afin de nous permettre de nous consacrer davantage à l’étude de la Parole de Dieu. Savez-vous ce qu’en serait le résultat ? Plus vous étudieriez la Parole de Dieu, plus votre esprit en deviendrait imprégné. Vous n’auriez plus alors aucune difficulté à diriger vos pensées vers Christ. Vous ne pourriez même plus vous empêcher d’y penser.


Le principe de la capsule effervescente

35

Avoir la plénitude de l’Esprit, c’est vivre centré sur Christ. Mais vous ne pouvez pas, du jour au lendemain, vous consacrer à Christ et vivre centré sur lui. La seule manière d’être imprégné des pensées de Christ c’est de vous imprégner d’abord du livre qui lui est entièrement consacré : la Bible. Et la volonté de Dieu est que, non seulement, vous soyez sauvés, mais aussi que vous soyez remplis de l’Esprit.


John MacArthur – Pasteur, conférencier et auteur de plus de 150 livres, dont Non ! à l'inquiétude, Donner selon Dieu et La passion du livre. Son enseignement de la Parole de Dieu est franc et minutieux. John et sa femme, Patricia, ont quatre enfants et quatorze petits-enfants.

ISBN 978-2-910246-47-1

J'ai trouvé la volonté de Dieu

John MacArthur présente 5 principes de vie chrétienne selon la volonté de Dieu. Il conclut par un 6e principe qui ne manquera pas de vous surprendre ! Des vérités limpides et fondamentales parcourent cet ouvrage stimulant, devenu aujourd’hui un classique. Grâce à lui, les paroles du psalmiste prennent tout leur sens : « Fais de l’Éternel tes délices et il te donnera ce que ton cœur désire » (Psaumes 37 : 4).

John MacArthur

Oui, c’est possible : vous pouvez trouver la volonté de Dieu… et l’accomplir !

John MacArthur

J'ai trouvé la volonté de Dieu

J'ai

trouvé

la volonté de Dieu


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.