Passage Rapport d'Etudes - YBA - 2013

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PASSAGE

YOANN BOY ENSAG 2013 RAPPORT D’ÉTUDES


PASSAGE Yoann BOY RAPPORT D’ETUDES

E.N.S.A.Grenoble 2013 60 avenue de Constantine BP 2636 38 036 Grenoble Cedex 2

Le vicoin (53) 2008 Sous l’encadrement de Myriam Clément.


ORIGINE . . .

1. Semaine de l’architecture en Mayenne, organisée pour le CAUE à pour objectifs de sensibiliser le grand public à l’architecture aux travers de visites de chantiers et bâtiments récents, de conférences et d’expositions. 2. Stage de découverte chez HUET Bernard et Antoine GICQUEL architecte DPLG 4 rue de l’abbé Angot 53000 Laval. 3. Stage volontaire chez Antoine GICQUEL architecte DPLG 4 rue de l’abbé Angot 53000 Laval. 4. Stage en atelier d’architecture chez Cécile GAUDOIN architecte DPLG. 25 rue Surcouf 35000 Rennes.

...aire de la Mayenne, terre de bocages, les paysages de mon enfance sont naturels et ruraux, ils m'ont empreint d'un goût pour la nature et le vivant. Aussi vaste que fut mon terrain de jeu, j'y ai fait mes premières cabanes, mes premières observations, mes premières échappées en contact direct avec les éléments. Participant aux semaines de l'architecture en Mayenne en 20021 , j'ai connu le métier d'architecte très tôt. Cette profession me plaisait a priori, j'en ai fait un objectif, un métier pour plus tard. Mes parents ont fait construire une maison en bois quelques années plus tard, je montrais toujours alors un grand intérêt pour la construction et suis l'avancée du chantier et le travail des ouvriers. Curieux, j'ai cherché à savoir ce qu'était vraiment ce métier. Stage de découverte2 en troisième puis un second stage3 en seconde m'ont permis d’appréhender le métier et de comprendre le rôle de l'architecte. Celui qui construit, celui qui conçoit, celui qui dessine, celui qui gère, des missions et des activités au cœur de mes centres d'intérêt étant alors bricoleur, manuel et faisant quelques pratiques artistiques j'ai établi un lien entre goûts personnels et métier d'architecte. Dans un second temps, ma période au lycée a été marquée par un investissement personnel dans des activités extra-scolaires. Prises de responsabilités en tant qu'élu lycéen, dans le milieu associatif et politique, et séjours réguliers à la ferme ont occupé une grande part de mon temps libre. Au contact de ces différents milieux, j'ai été amené à me poser des questions, à observer le monde qui m’entoure, à essayer de le comprendre. J'ai mené une réflexion sur des questions de sociétés, sur le vivre ensemble, sur les relations entre les gens, appuyé par un milieu familial investit dans le domaine social. Mes séjours à la ferme m'ont donné l'occasion de reconsidérer le rapport à la Nature de mon enfance, mes paysages et mon milieu empreints de ruralité. J'ai pu comprendre l'importance de celui-ci, de ses richesses, ses atouts, ses merveilles mais aussi de sa fragilité, de son équilibre. Naissent alors mes intérêts pour les autres et leurs bien être, notre environnement et l’écologie. J'ai fait un autre stage dans un cabinet d'architecte4 sensible aux questions environnementales. Si mon projet tenait la route, mon dossier scolaire un peu moins. 3


J'ai postulé une première fois en École Nationale Supérieure d'Architecture en 2009 mais n'ai pas été retenu aux différentes épreuves que j'ai passées. Remise en question de mon projet d'orientation, de mon argumentation et surtout analyse d'un échec. Je décide alors de faire quelques choix en ayant deux objectifs : le premier, rentrer en école d'architecture ; le second, comprendre en profondeur le métier d'architecte et son domaine. M'inscrire après mon bac en première année de licence en histoire de l'art, m'a permis de m'ouvrir aux arts et à la culture. J'ai choisi des options en lien avec l'architecture et la sociologie. J'ai continué le dessin en accompagnant cette pratique de cours du soir aux Beaux arts. Je me suis essayé à d'autres pratiques artistiques. J'ai pris le temps de lire livres et revues en lien avec l'architecture. Un stage plus long en agence5 m'a permis de me confronter une nouvelle fois au métier d'architecte en y intégrant la dimension théorique et une culture personnelle de l'architecture plus étoffée. Cette année en autonomie, à l'université, a été riche en enseignements et m'a ouvert à toute une dimension du savoir que je n'avais pas encore appréhendée, celle des arts et de l'architecture. Le métier d'architecte passe alors au second plan. Ayant pris conscience de la connexion entre architecture et environnement, je mets en avant mon attrait pour le domaine en général, dans sa pluridisciplinarité, son importance dans la vie de tous les jours, dans la vie de tout à chacun. L'éveil est fait, les concours sont réussis, j'intègre l’E.N.S.A. de Grenoble en septembre 2010.

Chemin, Le haut Pinau (53) 2008


Depuis lors, la formation m'a permis d'enrichir ma culture architecturale par des apports théoriques, techniques et quelque fois pratiques. Dans l'attente de notions les cours théoriques ont rempli cette mission en m’apportant les fondements d'une connaissance élargie. La deuxième chose à retenir des trois années de licence est pour moi les liens entre penser, représenter et communiquer. Comment de nombreuses méthodes permettent de construire une idée, de la développer, de la mettre en forme, de l'exprimer et la faire passer ? Les outils mobilisés sont divers et font appel à tous les fondements alors acquis, l'exercice du projet étant au cœur de cette dynamique. Enfin ma plus grande surprise a été de découvrir la terre, cette matière qui permet de produire notre alimentation peut aussi être utilisée pour construire, édifier, abriter, habiter. J'ai, tout au long de ma formation, mobilisé mes sensibilités : sur le monde qui m'entoure, l'environnement, les personnes qui le partagent et le rapport que chacun établit avec celui-ci. Enrichies alors par une culture, des méthodes et des outils, ces questions ont pris une nouvelle dimension. Comment la formation permet-elle de mettre en relation culture de la discipline, outils et sensibilité pour tendre vers un exercice de l'architecture plus juste pour les hommes et l'environnement ?

5. Stage en atelier d’architecture chez [4point19] Atelier d’architecture. Avec Loïc DUVAL et Eric SHNEIDER. 6. Conférence à Grenoble, novembre 2011.

Dans un premier temps j'aborderais la dimension de ma culture architecturale. Viendra ensuite une deuxième partie posant la question de la méthode et des outils. Dans un troisième temps sera posée la question de l'éthique dans mon exercice de l'architecture. Enfin se posera la question des limites de l'enseignement théorique et comment la (re)découverte de la terre m'a permis d'allier la pratique et le concret à mon parcours. « La société changera quand la morale et l’éthique investiront notre réflexion. » Pierre Rabhi,6 5


TABLE DES MATIÈRES

... ORIGINE

FONDEMENTS D'UNE CULTURE ARCHITECTURALE 10

L'histoire, un regard vers le passé

12

Les notions d'espace(s), de milieu(x), de territoire(s)

20

Le voyage, rencontre de l'inattendu

LES OUTILS DE L'ARCHITECTE 24

La représentation, l'apprentissage des conventions

32

La technique au service du projet

38

L’exercice du projet


VERS UNE ÉTHIQUE ENTRE HUMANISME ET ÉCOLOGIE 48

Introduction des notions

50

La bambouseraie, halle de marché

54

Les 9 cases revisitées, pavillon des invités

56

Matrice paysagère, Bâtiment agricole

LA TERRE LA MATIÈRE 64

La découverte

68

Les mains dans la terre

74

De la matière à l’architecture

80 DESTINATION... 83 BIBLIOGRAPHIE


PREMIÈRE PARTIE

FONDEMENTS D’UNE CULTURE ARCHITECTURALE

« La culture, c'est ce qui relie les savoirs et les féconde. » Edgar MORIN 7

Temple d’Hera, Sicile, 5ème siècle av. J.C.


7. MORIN Edgar, La voie, pour l’avenir de l’humanité, Paris, Fayard, 2011. 8. Voir Vitruve, Laugier, Viollet le duc ou encore le Corbusier sur le mythe fondateur de la hutte primitive comme fondement de l’architecture.

Étudiant en histoire de l’art j’ai pris conscience dès l’université que l’architecture est un vaste domaine théorisé, pratiqué, analysé, depuis la cabane primitive1. Complexe, l’architecture est à la croisée de nombreuses disciplines. Abordées en cours magistraux, elles m’ont permis de capitaliser de nombreuses connaissances qu’il a fallu alors penser, confronter, mûrir. La prise de conscience est un long processus de réflexion qui, petit à petit nous délivre les secrets du monde qui nous entoure et dans lequel nous évoluons. La perception acquise ne l’est pas seulement en étant assis sur un banc d’école mais demande aussi un investissement personnel, des rencontres, des échanges et beaucoup de curiosité. J’aimerais aborder dans cette partie deux notions récurrentes à plusieurs enseignements : ESPACE et TEMPS. Dans un premier temps sera introduit la dimension historique de cet apprentissage comment le regard sur le passé permet-il de comprendre le présent. Viendra ensuite la question de la spatialité, appréhendée d’abord, au travers des notions d’échelles de milieu(x) de territoire, vécue ensuite dans les visites, les voyages les découvertes. Comment l’appréhension de ces dimensions devient-elle un pilier du savoir de l’architecte, de sa connaissance du monde, comment deviennent elle sa culture ? 9


L’HISTOIRE,

un regard vers le passé

9. Pierre Gros, L’Architecture romaine : du début du IIIe siècle av. J.-C. à la fin du Haut-Empire, Paris, 2010, (1ère éd. 1996), 2 tomes. 10. Palladio, Loggia del capitanio, Vicence, 1571-72 Hôtel particulier parisien du XVIIème siècle non construit Le Corbusier, Chapelle Notredame-du-haut, Ronchamp, 1955 F. Gehry, Musée Guggenheim, Bilbao, 1997

Eglise Saint Sauveur, Figeac (46) XI - IVXème siècle.

10

De mon passage à l’université je retiens les cours d’art et archéologie des mondes antiques et médiévaux. Traces remarquables, monuments et ruines écrivent les peuples et les civilisations. J’ai pu apprendre l’agencement de la ville romaine autour du forum et de ses édifices privés et publics, ou encore l’organisation de la domus9. J’ai pu appréhender l’évolution de l’architecture occidentale de la chute de l’empire romain à l’art roman au travers de l’étude de nombreux édifices, de la basilique romaine, espace public fermé attaché au forum, à l’église romane, pensée pour accueillir clercs, fidèles, et pèlerins. Au-delà de l’architecture et de son vocabulaire technique, l’étude à été faite de l’iconographie lié aux arts, de la statuaire à la fresque. D’autre part une initiation à l’analyse architecturale se concentrant sur quatre bâtiments10 m’a donné les clefs pour comprendre un bâtiment à l’aide de nouveaux outils. Plans, coupes, élévations, photographies, décris et analysés méthodiquement permettent l’interprétation et la compréhension d’un ou plusieurs édifices et de la pensée de leur architecte. Ce premier apport théorique, technique et iconographique à travers l’histoire et l’architecture m’a permis d’entrer dans le domaine avant ma réussite au concours. Plusieurs enseignements à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble se sont placés dans le prolongement de ces cours et m’ont permis d’élargir mes connaissances. Je retiens d’abord Historique de l’architecture et de la construction d’Anne COSTE qui m’a permis de retrouver ce que j’avais laissé à Rennes. Un cours introductif et instructif, un apport de références et d’iconographies indispensables mêlées analysés et décris selon le contexte historique. Une belle introduction au domaine nous plongeant dans sa réalité constructive et technique. J’ai pu retrouver cet attachement au passé et à la technique au travers du cours de Cyrille SIMMONET Histoire de la construction, en fin de cursus. L’histoire peut s’intéresser aux systèmes constructifs, au progrès technique et à l’évolution technologique. Elle permet de comprendre comment nous en somme arrivés là. De l’adobe au béton fibré haute performance 2000 ans de travail et de réflexion intenses.


D’autres enseignements m’ont présenté le contexte historique et architectural récent au travers des cours de Sophie PAVIOL sur l’architecture moderne et contemporaine11 d’abord. Cette étude m’a permis de saisir les enjeux auxquels les architectes se confrontent depuis les derniers siècles. Elle m’a donné les clefs pour comprendre les évolutions récentes et majeures en architecture. Replaçant alors mon exercice et ma pensée dans un contexte historique, artistique, social, technique, philosophique... Les cours de Catherine MAUMI12 et Stéphane SADOUX13, m’ont quand à eux éclairés sur une discipline nouvelle pour moi : l’urbanisme. Science récente, tirant ses racines d’une longue réflexion à travers les siècles, elle est au cœur de notre quotidien. Alors qu’une étude publiée l’an passé prévoit 5 milliards d’urbains sur terre en 203014, la présentation de ses fondements, principaux courants de pensées mais aussi de cas concrets décris et analysés semblent indispensable pour appréhender la problématique de la ville, sur laquelle je reviendrais. Les savoirs, s’entrecroisant, se rencontrant selon des points de vue, des méthodes d’analyse ou des modes de pensée différents permettent de saisir les dimensions du domaine. La méthode et l’histoire sont au service de la compréhension du monde, de l’architecture et des évolutions. J’ai commencé à appréhender notre patrimoine matériel, commun aux hommes et notre patrimoine immatériel, « inconscient » collectif dans lequel nous évoluons. Ces heures passées assis à écouter et à voir m’ont permis de construire ma culture architecturale, ma mémoire d’architecte. J’ai pu entrevoir le passé et me surprendre à y trouver souvent, une source d’inspiration.

11. L4H1 La multiplicité des langages modernes de l’architecture (S. PAVIOL) L6H2 Introduction aux cultures architecturales contemporaine (S. PAVIOL) 12. L4H2 Introduction à l’histoire de la ville (C. MAUMI) 13. L5S2 Théories et méthodes de l’urbanisme (S. SADOUX) 14. K. C. Seto, B. GûnerAlp, L. R. Hudyra, Global forecasts of urban expansion to 2030 and directs impacts on biodiversity and carbon pools, Tempe, L. Turner, Arizona State University, 16 Aout 2012.

Réhabilitation, la Roquette (46) 2009 - 2011


Les notions d’ESPACE(S) de MILIEU(X) deTERRITOIRE(S)

“Architecture is the will of the epoch translated into space.” L’architecture est la volonté d’une époque traduite en espace

Mies Van der Rohe 15 15. ZUKOWSKI J. Mies Reconsidered: His Career, Legacy, and Disciples, New York, Rizzoli, 1986, p17. 16. L1H2 Pensée architecturale à différentes échelles (P. THÉPOT) L2H3 Lecture de la ville à partir de la ville de Pienza (P. THÉPOT) 17. Farnsworth House, MIES VAN DER ROHE, 1945-1951, Plano, Illinois, USA.

La dimension spatiale, transversale à de nombreux enseignements à toute son importance. Sensibilisé à celle-ci dès mon entrée à l'E.N.S.A.G. je pense que l'architecte se doit de la maîtriser. Abordée aussi bien en cours magistraux que pendant le projet, la spatialité est au cœur de la pensée architecturale. Depuis les premiers travaux à différentes échelles avec Patrick TEPHOT16 à analyser et synthétiser par le dessin, jusqu'au dernier projet de troisième année La spatialité est un pilier de notre exercice. C'est au travers de l'explication des termes : espace, milieu et territoire que je présenterais l'influence de ces questions sur mon parcours. ESPACE : A l'échelle de l'homme. Je retrouve cette dimension dans l'architecture, le bâtiment, sa composition, dans la ville ses rues ses places. Qu'il soit entre deux murs ou deux planchers, le centre d'un édifice ou une place, l'espace naît du rapport entre le plein et le vide. L'homme en marchant le perçoit, le parcours, y vit. L'architecte et donc l'étudiant en architecture sont des praticiens de la spatialité. Ils jouent avec elle, lui donnent un sens, une force une fonction : une qualité. J'en ai pris conscience lors des exercices du projet du second semestre de première année avec Dominique PUTZ. L'analyse de la maison Farnsworth17 de Mies Van der Rohe et un travail sur le rôle de la figure comme élément directeur de la composition m'a permis d'appréhender la complexité de la dimension spatiale. Mis

12

9 cases, Axonométrie, Rotring sur calque + Photoshop,


en scène selon plusieurs principes l'espace de cette maison se déroule depuis l'extérieur vers l’intérieur et s'enroule une fois l'espace central pénétré. Aucune cloison ne vient couper l'espace, il est continu. Son agencement révèle de nombreuses qualités : fonctionnelles d'abord avec un module central regroupant les services, lumineuses ensuite, libérant les façades de leur rôle porteur elles sont entièrement vitrées apportant ainsi lumière et paysage au cœur de l'édifice. La maison devient le lieu d'interaction entre l'homme et là où il vit, elle est le catalyseur d'un dialogue entre l'usager et l'espace. J'ai analysé et extrait un concept de ce bâtiment et l'ai retranscrit dans l’exercice de la trame à 9 cases. Un travail de maquette m'a permis de « tester » l'espace de l’appréhender, de jouer avec afin de trouver une réponse satisfaisante. Les exemples de travaux sur cette notion sont nombreux j'ai présenté celui ci car il me semble être le plus théorique. Il montre comment l'architecte pense et conçoit l'espace.

2.

1.

PAVILLON DE BARCELONE MI 1929 BARCELONE, CATALOGNE, ESPAGNE

ENTRÉES MIES VAN DER ROHE

OHE

1. Plan du projet 9 cases redessiné pour l’exercice d’économie de la construction voir p. XX 2. Plan de la Farnsworth House. 3. Présentation au Jury, plan à l’échelle 1:100, axonométrie, maquettes d’analyse en haut à gauche et maquette finale au 1:100 en haut à droite. 4. Façade nord de la Farnsworth House

3.

4.

13


MILIEU : Toute architecture, agencement d'espace s'implante dans une spatialité plus grande, c'est le milieu. Il peut être des pleins de natures différentes, urbain, rural, sensible, protégé, dense chaque milieu à ces spécificités et ces nuances. Arrêtons nous sur l'urbain et le rural auquel j'attache une grande importance. J'ai choisi pour cela de présenter un projet mené en deuxième année et une série d'analyses faites à Grenoble dans le quartier Berriat. Espace d’Environnement Développé18 est un bâtiment conçu pour un programme visant à promouvoir l’écoconception au travers d’exposition, conférences, formation théorique et pratique. Situé à Lans-en-Vercors (38) dans un petit hameau l’étude à été faite du milieu d’implantation. Paysage de montagne, terrain en pente, végétation présente sur le site, voisinage, plusieurs dimensions ont été prises en compte et retranscrites dans la conception. Ayant travaillé sur les implantations dans la pente Axel TÜSCHER et moi même avons décidés de tester, encastrer, accompagner, se détacher du terrain. Je retiens cet exercice car il a été le premier contact entre ma pratique de l’architecture et un milieu naturel. 18. Travail en collaboration avec Axel TüSCHER sous l’encadrement des enseignants de l’atelier le(s)sens L4A Dimension paysagère d’un projet (C. MIGOZZI)

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Maquette, échelle 1:500

Maquette, échelle 1:200


Site

Ancrage

Typologie

Concept Génèse du projet

Vues du site, Paysage

Elévation Ouest

Elévation Nord Coupe Longitudinale

«Inscrire le bâtiment dans le site, inscrire le site dans le bâtiment»

15


Le second travail retenu est le travail d’analyse mené dans le Quartier Berriat à Grenoble (38). En projet, avec Christian BLACHOT mais aussi avec les travaux de Stéphane SADOUX19 ce travail m’a permis de comprendre les dimension du paysage urbain, ses enjeux, ses qualités et ses défauts. Habitant du quartier Berriat, j’ai pu pousser l’analyse au travers du dessin, d’enquêtes et d’observations. Ce travail m’a permis d’extraire les qualités du quartier, d’en donner les limites, de les expliquer,de comprendre ses interactions avec le reste de la zone urbaine grenobloise. J’ai compris ses nuances, ce qui faisait ça différence, sa spécificité, son âme par rapport aux quartiers voisins et tout les autres.

Relevé de trois ilôts depuis la rue dans le quartier Berriat. Respect des proportions et mise à l’échelle. Disposé selon le plan du quartier voici ce à quoi pouvait ressembler le A0 Final (1189 x 846 mm )

19. Travaux d’analyse en lien avec le séminaire Robert Auzelle d’une part et sur le mouvement situationniste d’autre part. L5S2 Théories et méthodes de l’urbanisme (S. SADOUX)

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Extrait du relevé à main levé, Rue vergiaud , trottoir nord


Croquis d’ambiance, Habiter le coeur d’ilot, Projet urbain Atelier Christian BLACHOT, projet faisant suite à l’analyse.

Bien qu’abordés séparément en projet les milieux urbain et ruraux ne s’opposent pas, ils sont complémentaires. Le cours de Catherine Maumi Penser, représenter la ville : de la grande ville à la ville contemporaine nous place au cœur de cette problématique en abordant la question de la ville européenne et la ville américaine et leurs évolutions. Ce cours m’a permis de comprendre les évolutions de la ville et du milieu urbain. De la découverte de cette notion, je retiens que chaque milieu est unique, chaque architecture entre en dialogue avec celui ci. Le bâtiment l’espace sert alors à mettre en relation l’homme et son milieu. C’est à l’architecte d’en comprendre les nuances afin d’enrichir sa conception et d’établir le lien entre l’architecture et son contexte.

Au Fil du TER, Rennes-Laval,

17


TERRITOIRE : Rejoignant l’idée de milieu cette notion s’inscrit dans une échelle plus grande. De plus le mot territoire ne prend tout son sens que s’il est accompagné des hommes qui le vivent. Terme de géographie il s’apparente aussi à une entité physique, politique ou culturelle. Un territoire est défini par une logique d’ensemble, c’est cette dynamique qui en donne les limites. Chaque territoire possède une identité qui lui est propre. Comme pour la notion précédente c’est à l’architecte d’en comprendre les subtilités pour les utiliser à son avantage. A l’heure de la mondialisation à marche forcée, l’idée de territoire d’appartenance et d’identité reprend son sens car elle est concrète, compréhensible et qu’il est facile de s’y rattacher. Au cœur des enjeux et des questionnements actuels , j’ai entraîné ma réflexion en assistant à des conférences et des colloques. Le travail de Boris BOUCHET présenté lors d’une conférence à l’E.N.S.A.G en novembre 201221 et une conférence de Christine Edeikins, architecte associée de l’atelier 2/3/4/22, m’ont permis de comprendre l’interaction entre architecture et territoire, deux échelles pourtant bien éloignées. En effet, au travers de plusieurs travaux exposés les architectes expliquent comment leurs actions sur des milieux différents au travers de plusieurs aménagements architecturaux ont participé à la dynamisation et à la revitalisation de territoires. L’espace Cartier23 installé en cœur de village outre le fait de créer une place publique, (espace), de s’inscrire dans la continuité de son cadre bâti, du rapport plein vide du bourg de Marsacen-Livradois (milieu) participe à la vie du Livradois Forez en offrant la possibilité des des médecins libéraux de s’installer, répondant ainsi à une problématique de territoire, la désertification médicale. Le travail autour du territoire de Gustave Courbet dans le Doubs (25) autour de la vallée de la Loue par l’atelier 2/3/4/ montre comment, en liant trois projets d’aménagements, l’architecte peut dans une dynamique, mettre en valeur un patrimoine territorial et d’en tiré parti pour les populations locales, l’économie, le tourisme, la culture... La logique d’ensemble ayant pour fil rouge Gustave Courbet ce sont ses espaces qui ont été réaménagés afin de plonger les visiteurs dans le territoire du peintre. Le pont sur la source de la Loue met en scène les moment de méditation de l’artiste alors que sa ferme d’enfance à été réhabilitée et sers aujourd’hui de café libraire, sa dernière demeure quand à elle est devenue le musée Gustave Courbet, à Ornans (25). Trois projets, une dynamique, un territoire. 18

20. Milieu(x) ? Conférence de Boris BOUCHET architecte, enseignant à l’E.N.S.A. de clermont-ferrand, à l’E.N.S.A. de Grenoble le 08-11-2012 21. Equipement culturel et territoire : Musée Courbet, facteur d’urbanité. Christine Edeikins, architecte, associée, atelier 2/3/4/, dans le cadre du Colloque de l’Association Nationale des Architectes des Bâtiments de France du 19 au 21 Novembre 2012 à Lyon. 22. Espace Cartier, 2012 Commerce de proximité et cabinets pour libéraux, Boris Bouchet, Collectif milieu(x), Marsac en Livradois. A reçu le premier prix national de la construction en terre crue. Remise des prix au festival grains d’isère du 24 mai au 1 Juin 2013.


Espace Cartier, Crédits Photographiques : Christophe CAMUS

Source de la Loue

Musée Courbet à Ornans

Une vingtaine de conférence sur deux jours. le colloque est acté dans le premier numéro de 2013 de la revue La pierre d’angle

Café-Librairie à la Ferme de Flagey

“Pays de Courbet, pays d’artiste” http://www.musee-courbet.fr/

Cet exposé n’est pas exhaustif, j’ai sélectionné plusieurs exemples rencontrés au cours de mes études pour faire part de ma sensibilité à la dimension spatiale. Je retiens que l’architecture interagit à différentes échelles, ce qui donne à l’architecte un rôle de concepteur ne s’arrêtant pas aux murs mais allant bien au delà. L’architecture met en rapport les hommes et les espaces dans lesquels ils évoluent à différentes échelles. Une petite architecture peut avoir une influence sur le territoire, c’est une véritable force. Vus en interaction et non pas en compétition les espaces, assemblés les uns autres, forment un patchwork. Chaque espace est lié à celui qui précède et celui qui suit mais aussi aussi à celui qu’il contient et celui dans lequel il est contenu. C’est dans un monde fini aux possibilités infinies que j’exerce, « agir à l’échelle locale, penser à l’échelle globale ». 19


LE VOYAGE,

rencontre avec l’inatendu

23. Le tour du Bénélux en Juillet-Août 2009, avec les visites de Bruxelles, Breda, Rotterdam, la Haie, Amsterdam et le nord des Pays-bas. Un voyage du sud ouest de la France à la Catalogne en Aout 2010 avec la visite de la vallée des bastides Cathares, Barcelone, Valence. Deux séjours avec le studio de Cristophe MIGOZZI à Gènes en Italie en octobre 2011 puis à Berlin et Prague en mars 2012. 24. Workshop à LAMA, Balagne, Haute corse du 23 février au 02 mars 2013

20

Mais que sont l’espace et le temps si ils ne sont pas vécus ? Lectures, cours conférences ne sont pas suffisant à l’établissement d’une véritable culture architecturale. J’ai eu, au cours des 5 dernières années, l’occasion de voyager à plusieurs reprises. Une croisière en adriatique m’a permis de visiter de nombreux bâtiment étudiés en histoire de l’art, j’y ai reconnu les principes constructifs les évolutions, les courant architecturaux et le vocabulaire. Plusieurs visites dans des métropoles européennes22 avant et pendant la formation m’ont permis de mettre en lien cours théoriques et espace vécus, architecturaux ou urbains. Un workshop à Lama en Corse avec l’atelier de Gilles MARTY23 m’a ouvert à une autre forme de voyage, m’a amené a vivre un paysage, un milieu, un territoire. Le monde nous « comprend », à nous de le parcourir pour le connaître, le découvrir. A ce moment là alors, à la connaissance vient s’ajouter l’expérience. L’inconnu cache l’inattendu et nous réserve toutse ses surprises. Le corps est confronté à de nouveaux phénomènes, pour apprendre il faut vivre, l’architecture, la ville ,le paysage, le monde.

1.


2.

3.

5.

6.

1. Le village de LAMA, Balagne, Corse. 2. Passerelle, Gênes, Italie. 3. Toujours plus Haut, Barcelone, Catalogne. 4. Humanité ? Kreuzberg, Berlin Est. 5. Cité des Doges, Venise, Adriatique 6. Flux à flots, Gênes, Italie. 7. Nef centrale, Sagrada Familia,Gaudi, 1882-?, Barcelone.

4.

7.

Mon appréhension des notions évoluant au fil de la formation, ma perception à changé. Il me semble que vivre l’espace et le temps est incontournable pour un architecte, en prendre conscience donne envie d’aiguiser ses sens. La licence m’a permis d’accumuler un bagage de connaissances. Une perception nouvelle et la curiosité sont devenus les moteurs de ma formation. Elles m’ont donné des connaissances solides et posent les fondements de ma culture architecturale. Mais architecte, artisan de l’espace d’un monde fini en perpetuelle évolution je dois aussi maitriser des outils. 21


DEUXIÈME PARTIE

LES OUTILS DE L’ARCHITECTE

« An architect’s most useful tools are an eraser at the drafting board, and a wrecking bar at the site.» Les outils les plus utiles à un architecte sonts une gomme sur la table de dessin et une barre à mine sur le terrain.

Stage en Agence, Atelier [4point19], Rennes Fév. 2010

22

Franck Lyod WRIGHT25


25. WRIGHT LLOYD Franck, L’avenir de l’architecture, Paris, Le Linteau, 2003.

La licence d’architecture donne les clefs pour l’appréhension du domaine et un nouveau regard sur le monde. Le futur architecte se doit de s’y nourrir pour y puiser ses idées. Il doit ensuite être capable de maîtriser plusieurs outils. Concepteur je dois savoir communiquer, échanger et faire comprendre ma pensée. Professionnel, pratiquant un exercice ancré dans la réalité, l’acte de construire est soumis aux lois de la physique. Il me faut pour cela appréhender et maîtriser ses composantes, que se soit la science des matériaux, l’acoustique ou encore la thermique, nous verrons dans un deuxième temps comment la technique est au service du projet. Enfin et pour conclure, je parlerais du projet. Enseignement central de la licence d’architecture, j’essaierais de mettre en avant l’intérêt de cet exercice et les différentes méthodes rencontrées au cours de ma formation. Cette partie à pour objectif de présenter différents outils que l’étudiant en architecture doit maîtriser pour mener à bien une réalisation. 23


REPRÉSENTATION

L’apprentissage des conventions

26. Notion d’Idea développé par Erwin Panofsky dans Idea. Contribution à l’histoire du concept de l’ancienne théorie de l’art, (trad ; H. Joly), Paris, Gallimard, 1989. 27. DURAND Jean Pierre, La représentation du projet : approche critique et pratique, Paris, La Villette, 2003.

Nu en Plâtre, Graphite Cours du soir, Beaux arts de Rennes

24

J'ai, au long de mon cursus scientifique avant l'enseignement supérieur, toujours écarté les arts graphiques et les questions de représentation. Bien que conscient de l'intérêt qu'avaient ces pratiques pour l'architecte ce n'est qu'au cours de ma première année en histoire de l'art que j'ai débuté dans la pratique du dessin et commencé à m'interroger sur l'intérêt de la représentation. La lecture et l'analyse de nombreux textes de philosophie abordant la notion de l'esthétique ont été mon premier contact avec cet art. L’esthétique et pratique des textes, matière enseignée à l'université Rennes II permet aux étudiants en histoire de l'art, à travers des textes fondateurs de la philosophie occidentale de se poser la question de l'art, de la némésis (représentation) et de la techné (technique). L'art est-il technique, poésie, imitation, vérité, simulacre, copie ou idée26 ? Plein de questions, j'ai commencé la pratique du dessin aux cours du soir des beaux arts de Rennes. Graphite, fusain, conté, volumes et nus, autant de techniques abordées pour une découverte rapide et sensible du dessin d'art dispensé dans les formations « classiques ».

Etude, graphite Cours du soir, Beaux arts de Rennes


Entrée à l’E.N.S.A.G. 2 semaines de mise à niveau

Exercice de projection géométrale

Première planche format raisin Exercice Protégeons l’oeuf

Mon entrée à l'E.N.S.A. Grenoble me fait faire un bond en avant dans l'art de la représentation. Les deux premières semaines de formation intensive avec Patrice DOAT, m'ont permis de découvrir les bases des modes et méthodes de représentation des architectes. Au delà des notions d'esthétique, se pose en architecture la question de la représentation. Comment représenter un volume ou une entité ayant trois dimensions dans l'espace ? Comment les outils de représentation permettent-ils à l'architecte d'exprimer une idée ? C'est à ces deux questions que j’essayerais de répondre dans un premier temps. En première année, les travaux menés en projet avec Dominique PUTZ et Patrice DOAT, couplés avec les cours de Marie Astrid CREPS et une lecture attentive de La représentation du projet : approche critique et pratique27 de Jean Pierre DURAND m'ont donné les clefs pour comprendre l'art de représenter en architecture. La première partie de la formation m'a obligé à acquérir différents modes de représentation, les projections orthogonales (plans, coupes, élévations...), La perspective cavalière et l'axonométrie, la perspective conique sans oublier la maquette.

Calque CUNEO, Aldo ROSSI Dessin au stylo tubulaire Extrait

25


CASA UNIFAMILIARE, Mario BOTTA, 1967, Canton de Tessin, Suisse

Reproduction, Studio du premier semestre de licence, encadré par Dominique PUTZ

3.

1.

4.

1. Plan de niveau 2 4. Vue façade nord

26

2. Maquette 1/100, Vue façade sud 5. Vue façade est

2. 3. Vue façade ouest 5.


Première année STUDIO Patrice DOAT

Exercices Masse, Ossature, Masse/ossature MASSE : Rythme & Lumière, OSSATURE : Maison O MASSE/OSSATURE : Rencontre Insolite

6.

7.

8.

6. Maquette 1/100, Rencontre Insolite, 8. Maquette 1/100, Maison O

9. 7. Idem , Vue d’ensemble 9. Rendu Masse, Patrice DOAT

27


Rigueur et codes sont à assimiler pour maîtriser ce nouveau langage. L'intérêt de ces techniques réside dans le fait qu'elles permettent un premier passage de l'idée, de la pensée à une réalité figurative. Une fois appréhendées les techniques et compris l'intérêt de leur pratique il devient possible d'une part de réfléchir, d'autre part d'exprimer et communiquer par le dessin. La dimension sensible peut, elle aussi être abordée par le dessin. Le croquis sous toutes ses formes nous permet de l'exprimer. La pratique encadrée par Anne CHATELUT, m'a permis de transcrire cette sensibilité sur le papier. Après cette première année, le dessin garde une part importante dans mon processus de formation. Outil d'expression, j'accompagne mon exercice de l'architecture de plusieurs pratiques liées au dessin à la main. Conception, réflexion mais aussi discussion ne se font plus sans un morceau de papier et un crayon. Christian BLACHOT m'a dit un jour que le dessin est l'art de l'architecte, que la main et le crayon sont les outils de son artisanat. C'est dans cette dynamique que je continue à représenter, communiquer et m'exprimer par le dessin. Conscient du potentiel du graphique dans un monde ou l'hyper-information nous renvoie toujours à des iconographies et des symboliques, nous submergeant par l'image, je m'applique à maîtriser mon art.

28

1.

2.

3.

4.


5.

6. 1. LAMA, Vue du village 3. Salle E.N.S.A.G, point par point

2. Travail sur le Dessin, Carnet 4. Terrasse E.N.S.A.G, hachures

5. Coupe Perspective, Matrice Paysagère, Bâtiment agricole, 6.Vallée de la dordogne, exercice des souvenirs, A. KAROLAK, Aquarelle

La tour de Seb, exercice des souvenirs, A. KAROLAK, Aquarelle

29


Formé à différentes applications informatique au cours de ces trois années de licence, je peux aujourd'hui produire de nombreux éléments graphiques à l'aide d'un ordinateur. Traitement de l'image et mise en page me donnent les bases pour présenter mon travail. Modélisation et dessin assisté par ordinateur m'ont permis de représenter des projets, cependant j'y trouve une limite. Je pense que l'informatique n'est qu'un outil de mise en forme. Il aide, grâce à différents logiciels, à représenter selon différents points de vue et différentes méthodes une idée, seulement ce n'est qu'un moyen. Contrairement au dessin, qui nous apporte une grande richesse pour la création, je mets en doute la possibilité de l’outil informatique de dépasser la créativité, la fidélité, la sensibilité et la rapidité du consortium main/cerveau. Toutefois mes dernières expériences avec l'outil informatique me permettent de dire qu'il est indispensable aujourd'hui. La société dans laquelle nous évoluons et les nouvelles technologies de l'information utilisent beaucoup le support graphique comme moyen de communication. C'est dans cette optique que j'ai, au cours de mon stage au laboratoire CRAterre28, produit de nombreuses pièces graphiques accompagnant un rapport de recherche. La confection des ces différents éléments permettent d'apporter un plus à la compréhension du travail. Outils de communication la représentation peut aussi être un outils de vulgarisation. Schémas, graphiques et diagrammes donnent une dimension supplémentaire à un propos. Ils l'accompagnent pour lui donner une force mais aussi pour rendre sa compréhension plus accessible.

Logement sur l’atelier Plan du R+2 1/50, Logiciel de dessin 2D

30

Séquences d’entrée, Logement sur l’atelier Image de Synthèse, Croquis de recherche


Photoshop

La Butte, Echirolles Montage Graphique, insertion artistique I.R.

W.m

I.R.

W.m

Km.h-1 Km.h-1 Km.h Km.h-1

OPTIPISÉ2012-2013

T °C H.R.

T °C

1

I.R.

2

Rayonnement de surface -2

W.m

I.R.

2

I.R.

W.m

1

I.R.

H.R.

W.m

2

T °C H.R. Lux

T °C

H.R.

1

H.R.

1

1

Pa

Pa

SERVEUR WEB SERVEUR WEB SERVEUR WEB

Pression

Pa

RAPPORT D’INSTRUMENTATION

Lux

Lux

Pression

Pa

Pression

Pa

Pression

Pa

Lux

Lux

Lux

MODULE PIECEMODULE 2PIECE 2 PIECE 2 MODULE I.R. CARTE WiNode I.R. CARTE WiNode + WiNodePIECE MODULE 2 + CARTE W.m radio W.m + Emetteur Lux EmetteurEmetteur radio CARTE radioWiNode 2

XX AVRIL 2013 Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble

Lux

Rayonnement de surface -2

Lux

Lux

MODULE FENÊTRE Laboratoire d’excellence LABEX AE&CC

Rapport de recherche, Mission OPTIPISÉ Indesign - Mise en page couverture

28. Stage au laboratoire de recherche CRATerre à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble sur la mission OPTIPISÉ avec Grégoire PACCOUD. 29. DURAND Jean Pierre, La représentation du projet : approche critique et pratique, Paris, La Villette, 2003.

Ouvert Fermé

Ouvert Fermé

Capteur Capteur Ouvert Présence Présence Fermé

Ouvert Fermé

T °C H.R.

1

Capteur Présence Capteur Présence

I.R. Rayonnement 2

2

Rayonnement de surface -2

+ Emetteur radio

MODULE FENÊTRE MODULE FENÊTRE MODULE FENÊTRE

Centre International De La Construction En Terre International Center For Earth Construction

Pa

Pression

CARTE Pi - B CARTECARTE RaspBerry Pi - B RaspBerry SERVEUR RaspBerry Pi+-WEB B + CARTE radio RaspBerry Récepteur radio+ Récepteur Récepteur radio + Pi - B + + ethernet +Emission Récepteur radio Emission ethernet Emission ethernet + Emission ethernet

Pa

Pa

mm.m-2

Pression

Pression

Pa

mm.m-2

-2

Pa

Pression

Pression

Lux

-2

Pa

EmetteurEmetteur radio CARTE radioWiNode + Emetteur radio

Pression

Lux

Lux

Pression

Lux

MUR MODULE MUR MODULE MODULE MUR EXTERIEUR EXTERIEUR EXTERIEUR MODULE CARTEMUR WiNode CARTE WiNode WiNode + EXTERIEUR + CARTE+ Emetteur radio

Pression

W.m

Lux

+ Emetteur radio

Lux

Lux

W.m

W.m

2

1

1

Rayonnement de surface -2

I.R.

Rayonnement de surface -2

MODULE METEO MODULE METEO T °C MODULE METEO CARTE WiNode CARTE H.R. WiNode +mm.m WiNode METEO mm.m MODULE + CARTE + Emetteur radio TEmetteur °C radio CARTE Emetteur radioWiNode H.R.

1

Rayonnement de surface -2

2

Rayonnement de surface -2

H.R.

T °C

T °C

Rayonnement de surface -2

2

Rayonnement de surface -2

-1

Séverine PROST-BOUCLE Grégoire PACCOUD

I.R.

2

2

Rayonnement de surface -2

T °C H.R.

1

W.m

2

2

Rayonnement de surface -2

Rayonnement de surface -2

+ EmetteurEmetteur radio CARTE radioWiNode + Emetteur radio

W.m

T °C H.R.

T °C H.R.

1

Lux

MODULE PIECEMODULE 1PIECE 1 PIECE 1 MODULE I.R. CARTE WiNode I.R. CARTE WiNode + WiNodePIECE MODULE 1 + CARTE W.m Emetteur radio

de surface -2

I.R.

Lux

Lux

1

Pression

Pa

Pression

Pa

Pression

T °C

Pa

H.R.

Pression

Pa

Capteur Présence

Capteur Présence

1

Capteur Présence

I.R.

2

Rayonnement de surface -2

2

Rayonnement de surface -2

W.m

I.R.

W.m

2

Rayonnement de surface -2

W.m

T °C H.R.

1

T °C H.R.

1

T °C H.R.

1

SCHEMA GENERAL D’INSTRUMENTATION SCHEMA GENERAL D’INSTRUMENTATION OPTIPISE 2012-2013 Y.BOY SCHEMA GENERAL D’INSTRUMENTATION OPTIPISE 2012-2013 Y.BOY Capteur OPTIPISE 2012-2013 Y.BOY Présence SCHEMA GENERAL D’INSTRUMENTATION OPTIPISE 2012-2013 Y.BOY

Schéma de vulgarisation Illustrator Photoshop Indesign

L'ensemble de ces outils donne à l'architecte les moyens de concevoir, projeter, représenter et communiquer une idée. Le degré d'appropriation et l'affinité avec les différentes méthodes permettent à chacun d'être intelligible et expressif à sa manière. Formés à partir d'une base commune, les étudiants ont alors en leur possession les moyens de comprendre et d'être compris dans un domaine ou les acteurs viennent de nombreux horizons. Toutefois la représentation ne fait pas tout, elle n'est « qu'une parcelle de ce dont il faut patiemment se nourrir pour se former »29. Outils avant tout elle est au service du projet. 31


LA TECHNIQUE

Architecte je pense, je conçois et communique. Mon exercice se pratique dans un monde matériel,MÉCANIQUE réel, gouverné DES STRUCT E.A.G. 2012 au service du projet par les lois de la physique. Acteur du domaine deAPPLICATIONS la construction, les réalités physiques à prendre en compte sont multiples et les domaines de compétences à maîtriser variés. Je me dois d'avoir les outils de bases nécessaires aux échanges lors de la conception et de la réalisation d'un projet. En effet, je ne suis ni ingénieur en génie civil, ni thermicien, ni acousticien et pourtant il m'est indispensable d'avoir les bases dans ces domaines pour pouvoir échanger avec ces professionnels. De plus l'ensemble de ces domaines techniques vient enrichir la conception architecturale. COUPE TRANSVERSALE/ STABILITE GENERALE DE L’OUVRAGE

Elements en compression Elements en traction Elements en traction-compression

Etude de stabilité, Ossature Halle de Marché, (O. BAVEREL)

32

PROJETE ORTHOGONAL ELEMENT DES COURSIVES

L4C1

Contreventements

COUPE LONGITUDINALE/CONTREVENTEMENTS

Abordons dans un premier temps la physique des matériaux et les techniques constructives. Rencontré en histoire de l'art30, c'est par un apport de vocabulaire et d'iconographie que mon apprentissage à commencé. Vocabulaire acquis, je n'ai eu cesse de m’entraîner lors de visites de bâtiments, de villes ou encore de chantiers. L'architecte doit être au fait du vocabulaire de la construction et des différents modes constructifs. Dans un premier temps la construction doit tenir debout, ne pas s'écrouler. Les cours d'Olivier BAVEREL en première et seconde année m'ont permis d'appréhender la dimension physique des systèmes constructifs en masse ou en ossature. Cet enseignement m'a apporté les savoirs indispensables concernant les phénomènes physiques liés à la statique des matériaux. Un peu tard dans le cursus viennent les enseignements de Christian BLACHOT31 et Marc André BELLI-RIZ32. Ces deux cours se complètent et m'ont présenté de nombreux cas, notions et techniques utilisées dans CAS DE CHARGE ET DEFORMAleLESbâtiment. Outre le prolongement de mon apprentissage du TIONS POUR ELEMENT EN EN FLEXION COMPRESSION vocabulaire, ils ont enrichi ma culture constructive. Construire n'est pas un simple geste, un banal empilement de briques. Je pense que la conception structurelle d'un projet, aussi bien que son esthétique doivent découler d'une adresse constructive. La technique de construction enrichit le projet, en devient une dimension à part entière. L'architecte doit en tenir compte et une réelle intelligence architectonique naît de la synthèse entre la structure et l'esthétique. Le mode constructif devient alors un élément de l'architecture, la technique devient un art.

PLAN DE LA HALLE/STABILITE GENERALE DE L’OUVRAGE


ace imu profit opularculent ne cern past à été uchant é, l’édiant été , améDans la ert, on e vraie ait des ofil de nne. Le téraux nalogie adapté, é de la es voimporavec la ur lanstrucrement eur. Si e et de es. Elle nelles, u et la mblage nce qui at sont

GOZZI

STELMAZICK Thibault

ETUDE DE CAS N° 1 : Maison parement en fibres-ciment

Malans (Suisse) - 2004 Architecte : Bearth + Deplazes

1 Plaque ondulée de fibres-ciment Ep : 30mm

2 Liteaux porteurs 60x60mm

3 Contre liteaux 60x60mm 4 Film étanchéité continu Pare Pluie

5 Voligeage de toit ep : 80x220mm

6 Isolation thermique 180mm entre Chevrons bois 180x100mm

DETAIL ASSEMBLAGE EN COMPRESSION

7 Pare vapeur continu 8 Liteaux faux-plafond plaques plâtres 20x55m

9 Grille 160 mm

Protection anti-insectes 10 Gouttière alluminum avec larmier 100x100mm 11 Planche de soutien gouttière 100x30mm 2 Liteaux porteurs 60x60mm

4 Film étanchéité continu Pare Pluie 12 Isolation thermique 180mm 13 Maçonnerie épaisseur : 170mm 14 Plaque Plâtre + enduit 15mm COUPE DE LA TOITURE AVEC LARMIER 1/20

1 15 3 2 4

DETAIL ASSEMBLAGE EN TRACTION

5 6 7 6

1 2 4 6 13

PLACE PROMENADE

HALLE DISTRIBUTION DETAIL ASSEMBLAGE COUVERTURE

Détails d’assemblage Halle de Marché, (O. BAVEREL) 30. Licence 1, Université de Rennes I, UEF 3 Histoire des techniques, UEF1 Méthodologie appliquée à l’art et l’archéologie des mondes antiques UEF5 Méthodologie appliquée à l’art et l’archéologie du monde médiéval . 31. L6A2 Dimension structurelle du projet d’architecture (C. BLACHOT) 32. L6C1 Systèmes constructifs (M.A. BELLI-RIZ)

COUPE VERTICALE TOITURE AVEC RIVESERVICES 1/20 MISE EN OEUVRE

ELEVATION DE LA TOITURE 1/10 14

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES Les flêches montrent la libre circulation de l’air en sous-face, permettant ainsi une bonne ventilation du parement afin d’éviter les accumulations d’humidité et de limiter les effets de surchauffe en été. On remarquera la présence d’une grille ou d’une rive/liteau afin d’éviter l’intrusion d’insectes ou autres nuisibles dans les espaces laissés par ces plenum. le système constructif permet de maintenir la continuité entre mur et toiture des éléments suivants : isolation et étanchéité (pare-vapeur(int.), pare-pluie (ext.)) essentiel pour eviter les ponts thermiques. Ce point de contact dans l’enveloppe étant particulièrement sensible. L’incrustation de la gouttière limite son impact visuel et donne une impression de continuité du parement et appui l’effet minimaliste du bâtiment. La goutière souligne la jonction mur/toiture dans un parement rythmé verticalement.

Etude de systèmes constructif,

la structure maçonnnée est d’abord mise en oeuvre. la charpente bois est posée. L’isolant est installée entre les chevrons. Les Cas de Figure, Toiture, Extrait (M.des A.murs BELLI-RIZ) voliges sont clouées aux chevrons maintenant ainsi l’isolant et assurant le contreventement. L’isolation est collée à la maçonnerie, le film étanche assurant le rôle de pare-pluie est installée, continu. Un décalage est créer dans l’isolant, une planche posée pour loger la gouttière. Liteaux et contres liteaux sont posés. On fixe la grilla anti insecte. Ce dispositif permet d’accrocher le parement en fibres ciment au ras de la gouttière masquant ainsi celle-ci. Le pare vapeur est installé en sous toiture, nu intérieur. Pour finir des liteaux (structure secondaire) tiennent le parement intérieur en plaques-plâtre doublée et enduites.

Dans un second temps, j'aimerais aborder les ambiances. Résultantes d'une volonté de l'architecte elle sont les atmosphères vécues par l'usager. Elles peuvent être abordées d'un point de vue technique. Lumière, température et acoustique sont à prendre en compte lors de la conception. L'architecte les maîtrise pour qu'elles deviennent la matière du projet. Vécus, les espaces sont ressentis, ils se doivent d'êtres confortables. Cette notion du confort varie selon les personnes et évolue selon les époques et les sociétés. 33


MAITRISE DES AMBIANCES : ACOUSTIQUE

Eco-centre, Espace d’Environement Développé, Les Girards, 38250 Lans-en-Vercors, Etude

MBIANCES : PRESENTATION DU PROJET Dans SONORES un monde de plus en plus urbain, théâtre d'une mixité d'usagesAde plusENenVERCORS plus importante, et d'usages de D’ECO-CENTRE LANS (38) ATELIER ET BUREAU

plus en plus bruyants, la dimension acoustique est incontournable. Le cours 20/11/2012 de Nicolas REMY33 m'a permis d'appréhender les phénomènes physiques liés à la propagation du bruit, de manière générale LANS EN VERCORS d'abord puis appliqué à l'architecture ensuite, dans une pièce, entre deux pièces, dans les matériaux. Le bâtiment mis à l'étude est l'éco-centre de Lans-en-Vercors conçu en deuxième année. Il a fallu d'abord déterminer quels étaient les résultats à atteindre pour ECO-LIEU maîtriser l'acoustique dans l'espace d'atelier. Nous avons étudié GRENOBLE plusieurs solutions techniques (matériaux employés) pour atteindre les objectifs. Dans un second temps le travail s'est porté sur l'isolation phonique du volume bureau/vestiaire attenant à l'atelier. RCORS J'ai complété la conception avec une nouvelle dimension, pour une réponse architecturale plus juste et plus précise. Situation géographique 1/15 000

L5C Nicolas REMY

E.N.S.A.G. 2012 33. L5C1 Maîtrise des ambiances : acoustique (N. REMY)

Illustrations Dossier d’étude acoustique, Extraits

Plan masse 1/1 000

MUR PISÉ AVEC ENDUIT NU INTÉRIEUR FAÇADE EST VITRAGE

ATELIER A

SURFACE VITRÉE

Aire : 430 m² Volume : 1 715 m3 Enveloppe (aire intérieure) : 1 341 m²

ECHELLE 1/200 Plan RDC

SOL BÉTON CIRÉ PLAFOND BÉTON BANCHÉ

CLOISON FERMACELL

B BUREAU Aire : 20 m² Volume : 66 m3 Enveloppe (aire intérieure) : 62 m²

C

POTEAUX BOIS MUR BÉTON

/500

FAÇADE SUD VITRAGE SUR MAÇONNERIE PIERRE

UD ORD ST UEST udinale

34

E

FAÇADE SUD MAÇONNERIE PIERRE


Au vue des temps de réaction initiaux comparés aux temps de réaction idéaux, des surfaces d’aires équivalentes d’absorption à obtenir, la stratégie acoustique est d’intégrer la correction dès la conception. Le projet d’éco-lieu a vocation de plateforme pédagogique à la sensibilisation à l’environnement, des visites du potager pour les tous petits à la formation/mise à niveau professionnelle à l’éco-construction. En adéquation avec le programme nous choisissons de mettre en oeuvre des matériaux de meilleure classe d’absorption ayant un meilleur NRC, tout en gardant la volonté de mettre en place des solutions techniques écologiques avec un maximum de matériaux bio-sourcés.

Béton de chanvre et chaux banché

ansnom1

Panneaux sandwich liège/fibre coco

1

Lames bois avec laine minérale

NCES SONORES & CONFORT + + : ISOLATION + ACOUSTIQUE + = +

Sansnom1

ENTRE A LANS ATELIER ET BUREAU 100L (10Kg)EN VERCORS (38)45L D’EAU

MAITRISE DESE.N.S.A.G. AMBIANCES SON 2012 L5C Nicolas REMY

L’aspect sombre vient appuyer la blancheur de l’escalier en Lames de bois en bois local, le bois de chartreuse, clair et facile béton blanc descendant du niveau de l’entrée au niveau de l’ateà travailler l’aspect fini joue en rythme avec la perception de prolier. la finition brute laisse s’exprimer le matériau, les blocs simulent fondeur de l’Atelier. La laine minérale pourrait surement être remun appareillage, impression de mur plein renforcée. ETUDE DE CAS, PROJET D’ECO-CENTRE A LANS placée par une laine végétale +/- épaisse Liège Plénum ASPECT FINI BRUT ASPECT FINI pour arriver aux mêmes résultats malheuFinition latte Rw (fermacell) = 33 dB données indisponibles. Papier de bois TUSCHER AXEL BOY YOANNreusement 20/11/2012 32x100mmparoi = 18m² kraft noir Surface Béton FUHP

La technique du banchage permet de sauvegarder la continuité de texture avec le pisé, ce matériau étant mis en oeuvre avec la même technique, il se caractérise aussi par des strates horizontales.

VBa

ASPECT FINI BRUT

70 - 44 26 soit 25 dB

uA

dB

http://www.chanvre-construction.fr

r/44.2 PVBa)

FERMACELL

Sansnom1

40cm Béton

Pisé 800mm

EN V

ultra légère Béton FUHP acier Calcul duFUHP [DnT,A]Paroi avec séparative du verre feuilleté PVBa 400mm

Cadre bois 50mm = Rw + 10 Chanvre banché = 40 + 0,5 50mm

4m

= 44dB = 70dB

4,5 m

V log(0,32 ) - a S -5 DnT,A = 35,5

Patine fixation

équipée d’un dispositif anti-vi1/25 Rw1 (porte10cm + verre) bration à la jonction avec paroi Rw = 44dB verre double vitrage PvB a (12/20air/44.2 PVBa) Rw2 (Porte + verre) sur béton Structure bois+ Liègelatérale en maçonerie lourde Rw paroi double = 70dB section 7x5,5 a = 0. Phase 1 (Rw ) Plénum

Paroi vitrée Sporte Coco + Sverre Rwtotal1 = Fibre 2cm Sporte/Sverre = 2/20 = 1/10 Rwverre feuilleté avec résine coulée = 49 dB Fibre Coco Liège 3cm ) Phase 2 (Rw 2 Partie verre feuilleté = 20m² (49 dB) Partie paroi double = 12m² (70 dB) Dans l’atelier dans le bureau Surface paroi et = 32m² 1

San snom1 Conclusion sur l’isolement aux bruits aériens

Rwparoi double - Rw verre = 70 - 44 = 26 soit 25 dB

FER

On se refère au tableau A Pour S /Sliège = 2/1 Plénum 50mm Kraft verre noir

Laine M. 50mm

Lames bois on ΔRw = 24,5 dB Structure bois Conclus Technique detrouve chartreuse 1/25 du banchage Le DnT,A Final avec le verre feuilleté avec résine1/25 Evaluation du confort et conclusion 50x70mm Le Rw ΔRw = 70 - 24,5 = 44,5 dB est de 50 et celui avec les feuillets plastique PVB ameles aménagements est de 50 S a n s n o m1 lioré pour l’acoustique de type PVBa de 42,5. Ces deux > 55 dB d’asV et techniques constructives mis en place permettent ETUDE DE CAS, PROJET D’ECO-CENTRE A LANS EN VERCORS (38) ATELIER ET DnT,A BUREAU lioré pour V ,32 ) - a /Sparoi double = 2/1 = Rwle + 10 log(0,32 ) - a verre valeurs se trouvent en dessous du seuil autorisé par la surer par Sla S valeurs s technique (isolation et correction) confort S = 44,5 -2 - 0 réglementation en vigueur. TUSCHER AXEL acoustique BOY YOANN 20/11/2012 réglemen de commodité, le confort de base. La correctionDnT,A acous42,5 = 42,5 L’objectif fixé par le programme est d’avoir un bu- tique de 4,5 l’atelier a visé l’objectif suivant : s’entendre et Liège Plénum L’ob m reau de g Rw (fermacell) 33 dB [DnT,A] Vestiaire>Bureau reau dedu gestion rattaché travail ad- être entendu, Calcul [DnT,A] avec à dul’atelier verre propice feuilletéauPVBa une meilleure qualité =d’écoute et éviter les ministratif Surface paroi = 18m² ministratif mais aussi sensible d’un point de vue sonore Selon la réglementation le DnT,A du vestaire au bu- à l’environ fatigues auditives après uneacoustique journée en devigueur travail. Le bureau Bét Rw (porte + verre) staire au bu- 1 à l’environnement sur lequel il s’ouvre Rw 44dB V séparant reauest doit isolé être supérieur à 30.blanc La surface de la paroi le vestiaire du FU (paroi vitrée) =pour Rw2 (Porte + verre) + Liège sur béton quand à lui du bruit emmanant de l’ate= Rw + 10 log(0,32 ) a y détecte Rw = 70dB e vestiaire du bureau est simple. La paroi est double, sa composition est la suivante : y détecter d’éventuels accidents ou incidents. Pour cela lier mais = 40 + 0,5 - 5 afin S FERMACELL les résulta reste sensible à certains sons de detecter uivante : ) Phase 1 (Rw DnT,A = 35,5 1 - Rw verreà =résine 70 - 44 cou- pannes ou accidents. Le parti pris pour l’isolation acousles résultats obtenus avec le Rw verre feuilleté lée ne so paroi double Rwtotal1 = Sporte + Sverre = 26 soit 25 dB 2 plaques de fermacell Vissées sur ossature métallique du DnT,A sont pas optimums mais conviennent. La valeur tique de ce local s’inscrit dans l’idée de maitriser ce qu’il Par Sportelée /Sverrene = 2/20 = 1/10 avec isolant laine minérale 75 mm suposer q re métalliqueRw du DnT,A étant =plus Onde se refère au tableau A faible que normal, nous pouvons 49 dB se passe dans l’atelier depuis le bureau. En sauvegarverre feuilleté avec résine coulée ansnom1 sitif donna Pour Sverre/Sliège = 2/1 S suposer que certains sons passeront à travers le dispodant la surface vitrée, on voit et on entend. Les conforts V over S Dan Phase 2 (Rw2) Les valeurs ci-dessous sont exprimées pour une paroi Fibre Coco on trouve ΔRw = 24,5 dB sitif donnant ainsi une deuxième qualité au bureau. Conclusion sur l’isolementsont auxdonc bruits pensés pour la commoditiés en aériens fait aussi, du Partie verre feuilleté = 20m² (49 dB) composée de 2 plaques de BA13 Vissées sur ossature construct dulaco Dans un deuxième temps l’analyse du= 44,5 dispositif Lede DnT,A Final avec métallique le verre avec feuilleté avec résine Evaluationque so = 70 - 24,5 dB Rw - ΔRw confort maitrise. isolant. our une paroiPartie paroi double = 12m² (70 dB) Surface paroi = 32m² constructif séparant le vestaire du bureau nous montre norme. est de 50 et celui avec les feuillets plastique PVB ameDe par la nature du fermacell on peut se Pour ce qui est du confort de réserve, l’atelier étant Dans l’atelier et Ild sur ossature dire que pourde leATELIER systèmeCes constructif envisagé, les va- le vestiair DnT,A > 55 dB ETUDE CAS,est PROJET D’ECO-CENTRE Aespace LANS EN VERCORS ET BUREAU lioré pour l’acoustique de type deux que la solutionDE adoptée suffisante pour remplir la un V et techniques construct de travail, il n’y enPVBa a(38) pas à 42,5. proprement parler, Sverre/Sparoi double = 2/1 leurs sont sensiblement plus grandes. = Rw + 10 log(0,32 ) - a valeurs se trouvent en dessous du seuil autorisé par la du projetS entre un large espace permet une extention de la zone de traell on peut se norme. Il n’y a donc pas de modification surer par la technique Nature d -2 - 0 réglementation acoustique en vigueur. TUSCHER AXEL BOY YOANN = 44,5 20/11/2012 sagé, les vaFibr le vestiaire et le bureau. de commodité, le conf DnT,A = 42,5 vail, les dispositifs vont dans le sens d’un espace moduL’objectif fixé par le programme est d’avoir un bu- tique de l’atelier a visé massetoutefois surfacique la épaisseur lable et gestion appropriable. 4,5 mNotons L Rw V over S NatureVestiaire>Bureau des jonctions des parois reau de rattaché à l’atelier propice aunature travail des ad- ma[DnT,A] être entendu, une meil (Kg.m²) (mm) (fermacell) = 33 dB Calcul du [DnT,A] avec du verre feuilleté PVBa tériaux employés qui,sensible au delàd’un de point laRw technique, apportent Fibre Coco ministratif mais aussi de vue sonore fatigues auditives après Surface paroi 18m²leur Selon la réglementation acoustique en vigueur le DnT,A du vestaire au bu- à la notion2BA13 de confort richesse de=pour part vissées suruneilgrande à l’environnement sur lequel s’ouvre (paroi vitrée) 21 72 40 dB à lui est isolé d Rw1reau (porte + verre) quand ossaturenatures, métallique leurs textures, leurs propriétés. doit être supérieur à 30. La surface de la paroi séparant le vestiaire du diversité, leurs Cloison légère Rwverre double vitrage PvB a (12/20air/44.2 PVBa)= y 44dB Rw V over SRw (Porte + verre) + Liège sur béton V reste sensible détecter d’éventuels accidents ou incidents. Pour cela lier mais avec 75mm LM Paroi séparative cloison lébureau est simple. La paroi est double, sa composition est la suivante : = Rw + 10 log(0,32 )-a 2 = Avant 70dB Rw paroi double le confort technique et quantifié, nous avons trales résultats obtenus avec le verre feuilleté à résine couS ou accidents. L pannes source : http://www.grenoble.archi.fr en ligne REMY gère souple avec paroi la= 40cours + 0,5 - 5 Nicolas FERMACELL Liège lée nelesont pas des optimums valeur vaillé confort sens, mais le faitconviennent. de se sentirLa bien dans=tique un Phase 1 (Rw1) en -maçonerie DnT,A 35,5 de ce local s’inscr Rwtérale Rw verre métallique =lourde 70 - 44 0 dB paroi double sur ossature dudB DnT,A étant plusagréable, faible que propice de normal, nousambiance pouvons se local chaleureux à une de passe dans l’atelier Rwtotal1 = Sporte + Sverre 2 plaques de fermacell Vissées a = 5 = 26 soit 25 avec isolant laine minérale 75 mm Béton FUHP suposerenque passeront le dispoSporte/Sverre = 2/20 = 1/10 travail étécertains commesons en hiver de 5 ààtravers 25 personnes. Une dant la surface vitrée, o V over S 35 sitif donnant ainsi une deuxième qualité au bureau. olas REMY On se refère au tableau A Rwverre feuilleté avec résine coulée = 49 dB pensés pour la commo architecture fonctionnelle et sensible. Liège Plénum

44,5 dB

MAITRISE DES AMBIANCES SONORES : ISOLATION ACOUSTIQU

verre double vitrage PvB a (12/20air/44.2 PVBa)

4m

paroi double

MAITRISE DES AMBIANCES SONORES : ISOLATION ACO

4m

Pour S

/S

= 2/1

verre liège Les valeurs ci-dessous sont exprimées pour une paroi

Dans un deuxième temps l’analyse du dispositif confort de maitrise. constructif séparant le vestaire du bureau nous montre


MAITRISE DES AMBIANCES : THERMIQUE

Maison Individuelle, 56 Rue d’Alembert, Berriat, 38000 Grenoble, Etude

A l'heure de la prise de conscience de la raréfaction des combustibles fossiles se pose la question de l'efficacité thermique des bâtiments, c'est à dire de leur capacité à ne pas dépenser d'énergie ou à en engranger de manière passive. Aujourd'hui une bonne conception architecturale doit prendre en compte le site, ses caractéristiques, afin d'en tirer parti d'un point de vue thermique. Dans une logique d'économie d'énergie mais aussi écologique cette démarche tend peu à peu à se répandre au vu des dernières réglementations en vigueur. Au delà du point de vue énergétique, les questions thermiques rejoignent aussi les notions de confort. Illustrations L'homme est sensible au aléas du climat et se protège du chaud Dossier d’étude thermique comme du froid. L'étude à été menée sur une maison existante dans Extraits le quartier Berriat à Grenoble. Ce choix à été fait pour se frotter à une réalité, aujourd'huiQuelle en France,est 16 millions ont du votrede bâtiments définition maintenir une température étés construits avant 1975 (première réglementation thermique) confort thermique? avec un système d’eau « et sont donc une priorités, de plus 53% d'entre eux sont des peu chaude. maisons individuelles34. Nous avons interrogé les usagers, recueilli les informations sur lePour site , étudié projet, ses moi, l'implantation le confortduthermique se caractéristiques constructives. Cet état des lieux nous a permis de défini par la chaleur ressentie et l’am- Comment qualifieriez proposer deux stratégies, la logique du froid pour l'été (protéger, biance à l’intérieur d’une pièce, confort thermique de vo contrôler, éviter, dissiper, ventiler, refroidir naturellement.) et la d’un Je(capter, pensestocker, qu’il conserver, est lié à mes en été? logique du chaud pour lelogement. confort hivernal RENCONTRE AVEC LES PROPRIÉTAIRES 34. Rénovation énergétique, une urgence ! distribuer). Suite à cettesens, étude nous avonsbien pu proposer auxl’odorat habitants et la aussi l’ouïe, Quelle est votre définition du maintenir une température moyenne, vous relevé Olivier Avez Sidler, Bureauou aménagé d’étude des des solutions efficaces pourconfort améliorer leur confort et l’efficacité thermique? avec un système d’eau « tiède » ou principes ou systèmes qui perthermique Enertech, Association vue que par le touché. peuC’est la sen- Néga-watt, La mettent maison enla température été est plut chaude. d’ajuster interview de Dominique thermique de leur maison. Ces propositions ont étés faites dans un Pour moi, le confort thermique se intérieur en hiver? En été? Des déGauzin-Müller, avril-mai 2013, EK de n° la ville sation ou de fraicheur en comparaison défini par la chaleur chaleur et l’amqualifieriez le faillances? souc d'économie de moyens, dede temps etressentie d'argent, enComment prenant en quivous 32, éditions à vivre. biance à l’intérieur d’une pièce, d’un confort thermique de votre maison importe. queNous c’est enrelevé grande 35. OLIVA Jean Pierre, COURGEY compte les qualités thermiques de matériaux mais leur logement. Je pense qu’il est lié à aussi mes en été?intérêt avons donc pour l’été, partie Samuel, L’isolation thermique sens, aussi bien l’ouïe, l’odorat et la le jardin avec la possibilité de l’arroécologique (filière courte, émanation, énergie grise...). D’un côté, din.ser,Mens, Celui-ci permet vue autre que par le touché. C’est nous la sen- La ne maison sommes en été est plutôt agréable la cave, et Vivante, en nous dernier recours, écologique, Terre 2010.

RENCONTRE AVEC LES PROPRIÉTAIRES

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ou de fraicheur qui en comparaison de la ville. Je pense je pense qu’une douche permet toupas sation prêtde chaleur à dépenser dequetrop verjours unde se«rafraichir saset de » faire thermique importe. c’est engrandes grande partie dû au jarredesD’un autre côté, nous ne sommes din. Celui-ci nous permet de conser- cendre sa perception de la tempéraquantités d’énergies de ture tampon chaleu pas prêt à dépenser de trop grandespour ver un « maintenir sas » thermique, une sorte à un niveau entre acceptable. la Il arrive


et empêcher la surchauffe des chambres dans les combles.

cave, la présence de fenêtre simpledu vitrage ne favorise en rien CONFORT THERMIQUE D’ETE (Logique froid) l’isolation de l’édifice. De nombreux ponts thermiques sont CONFORT THERMIQUE D’HIVER (Logique du chaud)

présent. L’isolation continue par l’intérieur dans les combles et EVITER PROTEGER/CONTROLER l’IPE minérale sur la façade sontmitoyenne efficaces. Au Sud,ouest la maison crée une zone tampon. Les surLa situation de la maison dansCAPTER le tissu urbain de Berriat permet chauffes proviennent donc de la façade Ouest et de la toiture. La façade de profiter de l’effet de masque desRESISTANCE bâtiments voisinTHERMIQUE et mitoyen. CALCUL DE LA DE LA Ouest bénéficie déjà très bonnePAROI isolation. De plus, sonmajeur inertieparLa maison estd’une orientée PAROI OUEST Au Sud-Est, un immeuble en R+3 reporte son ombre sur la fa-Est-Ouest, On constate que laDETAIL absorbe la chaleur le jour et la restitue la nuit.contre On aurait pu imagitie des ouvertures sont l’Est (3 ouvertures 1 à aussi l’Ouest). Le toit est çade Est et sur partie de la toiture. A l’Ouest, la maison est enàlimite de ner que cette façade accueille une végétalisation de plante grimpante équipé de 4 velux (2 orientés vers l’Est, 2 vers l’Ouest). On constate en hiR = 0,10 / 0,045 propriété, et de ce fait, son mur ne dispose que seule fenêtre fixe Lained’une MinéraLe IPE, l’ambiance des potagers à proximité s’y prêtant bien. verlieu qued’une la conséquente facade Est necomposé dipsose pas d’un grand apport solaire, notamnent Enduit plâtre 1.5cm au RDC. Cette façade dispose d’uneau épaisseur = 2,22 (m2.K)/W à cause de cette laletaille importante ducompliquée batiment voisin. et de la présence Néanmoins, option auraitpar été pour l’entretien, notam- de d’un mur en pierre et d’une IPE en laine de roche, tout, protégé R= 0.03 Ouest nombreux masques; Le toit recoit un apport considérable. La facade ment du fait de sa situation en limite de propriété (problème d’accès). un bardage bois extérieur. Les façades Est, Ouest et Sud sont donc recoit plus de du fait que leune coeur d’ilot ouvert sur des En outre, le potager voisin absorbe partie duest rayonnement RTOTALE= RSUP + RPLATRE + Rbeaucoup +R CIMENT + Rsoleil +R protégées convenablement. PIERRE LM BarDaGe jardins, masques loins. Toutefois fenêtresMur du toit ne laissent pas etlesrafraichi le sont sol. En toiture, nouslesproposerions d’isoler entre En revanche une occultationsolaire modulable (store) peut être enviPierre 50cm (Logique duRTOTALE froid) = 0.17 + 0.03 + 0.35 + 0.01 + 2.22 + 0.21 passer les rayons du soleilde etcellulose seul fenétre au RDCpar recoit la lumiére. Le chevron avec de ouate sur chevron un complexe sagée afin de maitriser le rayonnement solaire sur leslafenêtres de toit une et R= 0.35 toit dispose de suffisament d’ouvertures, la face Est également. de sous-toiture de type Pavatex (panneau de fibre de bois compressé) et empêcher la surchauffe des chambres RTOTaLe= 2.98 (m2.K)/Wdans les combles. On pourrait ouvrir la de facade Ouest plus soleil en lors de travaux de rénovation la couverture qui pour est encapter projet.leEnfin, ciment 1.5cm fincave de journée, attention toutefois sans masqueslaEnduit pour briser lessousderniers la joue le rôle d’espace tampon et transmet fraicheur du CONDUCTANCE THERMIQUE urbain de Berriat permet rayons du soleil les soirs d’été la surchauffe est possible, faire les simulaR= 0.01 sol à la dalle du RDC. U = 1/R = 0.33 (W/m².K) EVITER voisin et mitoyen. tions avec audience pour plus d’information Au Sud, la la maison crée une zone tampon. Les surorte CONFORT son ombre sur fa- Lemitoyenne THERMIQUE D’HIVER (Logique du ans chaud) DISSIPER, VENTILER, REFROIDIR mur isolé par et l’exterieur il La yETafaçade deux aNATURELLEMENT des Laine Minérale 10cm chauffes proviennent donc Ouest de la toiture. STOCKER a maison est en limite de de la façade termiques la résistance Ouest bénéficiecaractèristiques déjà d’une très bonne isolation. Depassables, plus, son λ = 0.045 La disposition desinertie ouvertures en façade ne permet pas de e d’une seule fenêtre fixe Les étages sont des la dalle absorbe la chaleur le jouràetatteindre la restitue laserait nuit. On aurait aussi pudivises imagi- par créer une ventilation traversante horizontale. du separant RDC à le idéale plus aux alentours de R=6planchers, et La fenêtre ur conséquente composé premierest etage le sous sol est une voute en des maconnerie avec une d’air très ner CAPTER que cette façade accueille une végétalisation deet plante grimpante l’Ouest fixe et seule la façade Est possède ouvertures conséLittelage + vide U=0,16. Au plus la conductance est faible, au mieux oche, le tout, protégé par bonneàinertie. un s’y plancher chauffant dans dalle puzzolane chaux permaison est orientée Est-Ouest, Onrevanche, constate que la majeur parau lieu d’uneLa IPE, l’ambiance des potagers proximité prêtant bien. quentes. En la cage d’escalier etune les fenêtres de toit peuvent en convection 3cm c’est. Pour ce qui est de l’étanchéité la continuité par Ouest Sud sont donc mettrait de continué a respecter les transferts d’humidité tout en améliorant tieetdes ouvertures sont à l’Est ouvertures contre 1 à l’Ouest). Le toit est Néanmoins, cette option aurait été(3 compliquée pour l’entretien, notampermettent de créer un dispositif de ventilation verticale. Ce circuit d’air EST l’extérieur améliore l’éfficacité dusuffisant dispositif enRDC. limitant les seraittous lel’Est, confort thermique deOn la constate dalle chaleur alors équipé velux (2 orientés vers 2 vers l’Ouest). en La himent du faitdede4 sa situation en limite de propriété (problème d’accès). n’est toutefois pas pour aérer abondamment lesstocker étages.dans ble (store) peut être cetted’un masse inertique. L’épaisseur des murs et lesBardage solutions d’isolation par ver que la facade Est ne dipsose pas grand apport solaire, notamnent En outre, leenvipotager une partie du rayonnement risques devoisin pontsabsorbe thermique. Les 50cm de pierres ont une bois 3.2cm L’étage des combles étant problématique en été.Nous propol’extérieur permettent de conserver des murs chaud a forte inertie (pierre). solaire et rafraichi le sol. En toiture, nous proposerions d’isoler entre à cause de la taille importante du batiment voisin. et la présence de e sur les fenêtrestrès de toit donc deainsi réutiliser la gaine cheminée qui a été bonne inertieserions empechant les pics de d’une variatiosn R=condam0.21 La d’un par chauffage masse pourrait aussi être chevron avec de la ouateLe detoit cellulose etsolution sur chevron un complexe nombreux masques; recoitnée un apport considérable. Lapar facade Ouest s les combles. antérieurement, et ainsi profiter de la fraicheur de envisager. la cave pour de températures. de plus l’isolation par l’extérieur permet de sous-toiture de type Pavatex (panneau de puits fibre de bois compressé) recoit beaucoup plus de soleil ducréer fait que le coeur d’ilot est ouvert sur des un provençal et diffuser sa température ambiante à tous les derénovation maintir chaud.lesl’enduit ne favorise pas lorsjardins, de travaux de demur la Toutefois couverture qui est qui enciment projet. Enfin, les masques sont le loins. fenêtres du ne laissent pas étages (système setoit transformerait en puits canadien l’hiver).Si ce CONSERVER les d’espace échanges hygrométriques, la ventilation du bardage la cave joue rôle et transmet la fraicheur du souspasser leslerayons du soleiltampon et seul une fenétre au RDC recoit la lumiére. Le dispositif naturel ne s’avérait pas concluant, nous pourrions l’améliorer e = 69,2 Laface maison est compacte et de taille relativement faible, ce qui évite à ladispose dalle dude RDC. toit suffisament la Est également. régule en installant une VMC double flux dans la cave. Ce système pouvant Ee sol D’HIVER (Logique dud’ouvertures, chaud) zone tampon. Les sur-l’humidité. en grande partie les déperditions de chaleur. Les ouvertures de la maison OUEST On pourrait ouvrir la facade Ouest plus àpour capterde le l’air soleil en en hiver. aussi bénéficier la gestion chaud et DISSIPER, de fin la toiture. La façade demasques taille moyenne, les murs VENTILER, ET REFROIDIR NATURELLEMENT de journée, attention toutefoissont sans pour briser les éxterieurs derniers sont épais. De part deux de ses ion. De plus,duson inertie côtés la maison mitoyenne s’inscrit dans une continuité bâtie conservant la rayons soleil les des soirsouvertures d’été laMINIMISER surchauffe estne possible, La disposition en façade permet faire pas les de simulaOn aurait aussi audience pu imagi-pour plus d’information chaleur.Afin de diminuer ses consommations énergétiques, la maitions créer uneavec ventilation traversante horizontale. La fenêtre du RDC à son est entièrement équipée d’ampoules bassedeconsommation. st-Ouest, On constate que la majeur parL’isolation de la toiture est revue avec la fibre de boisEn comprestion de plante grimpante l’Ouest est fixe et seule la façade Est possède des ouvertures conséété surchauffe n’est noter. Le volume des pièces est assez ouvertures 1 àbien. l’Ouest). Le toit est STOCKER séeaucune voir stratégie du froid >à éviter roximité s’ycontre quentes. Enprêtant revanche, la cage d’escalier et les fenêtres de toit peuvent EST pour chaleur aux (équipements ménager n’occase l’Est, 2l’entretien, vers l’Ouest). On constate en important hiLe murque Estlan’est pasliéisolé Mur en pierre), Plusieurs solutions pour notampermettent de un dispositif de ventilation verticale. Celacircuit d’air Lescréer étages sont divises par des aucune planchers, dallestores separant le sont manuels. sionnent gêne. Les vénitiens pas d’un grand apport solaire, notamnent pourraent être envuisagées. isolation par l’intérieur il seriat toutefois difété (problème d’accès). n’est toutefois pas et suffisant abondamment tous les étages. premier etage le souspour sol aérer est une voute en maconnerie avec une très Enfin, comme nous l’avons expliqué dans les précédentes u batiment voisin. et de la présence de ficile de limiter les ponts thermiques. La meilleur solution est d’intervenir e partie du rayonnement L’étage problématique été.Nous propobonne inertie.des uncombles plancherétant chauffant dans une en dalle puzzolane chaux perun apport considérable. La facade Ouest parties, si l’on voulait optimiser la gestion et des flux de chaleur et on peut par cheminée l’exterieur. Tout les isolant végétaux minéraux sur lesquels serions donc réutiliser la gaine d’une qui a été condamoposerions d’isoler entrea respecter mettrait dede continué les transferts d’humidité tout en améliorant fait que le coeur d’ilot est ouvert sur des l’humidité desdeespaces, nous préconiserions l’investissement dansisolation enduire afin preserver l’aspect la maison. Dans le cas d’une néeleantérieurement, et ainsi de laLafraicheur de la alors cave stocker pour dedans confort thermique de la profiter dalle RDC. chaleur serait hevron par un complexe outefois les fenêtres du toit ne laissent pas ordre de priorité : à tousdeles par l’exterieur une dépasse toiture supplémentaire serait à pourvoir. Le créer un puits provençal etL’épaisseur diffuser sacet température cette masse inertique. des murs et ambiante les solutions d’isolation par fibre bois compressé) une de fenétre au RDC recoit la lumiére. -Le Mur Ouest est isolé par l’éxterieur par de la laine de roche et du bardage, Isolation du rampant dans les combles (isoler) étages (système qui se transformerait ce (pierre). l’extérieur permettent de conserver en despuits murscanadien chaud a l’hiver).Si forte inertie eertures, qui est projet. Enfin, laen face Est également. isolant à/ employer lors de(ventiler) la prochaine refection du mur. - meilleur Puits provençal puits canadien dispositif naturel nesouss’avérait nous pourrions La solution d’un chauffagepas parconcluant, masse pourrait aussi êtrel’améliorer envisager. OUEST met la fraicheur du ade Ouest plus pour capter le soleil -en Un échangeur double flux pourrait place pour ne pas Ventilation mécanique double fluxêtre reliémis au en puits en installant une VMC double flux dans la cave. Ce systèmeàcontrôlée pouvant s sans masques pour briser les derniers perdre chaleur au niveau des comble et de garder ainsi les calorie deja aussi bénéficier à la gestion de l’air chaud enlahiver. surchauffe est possible, faire les simulaprésente dans l’air. Stratégie également éfficace en été. CONSERVER MINIMISER nformation URELLEMENT estses compacte et de taille relativement la faible, AfinLa demaison diminuer consommations énergétiques, mai- ce qui évite DISTRIBUER partie les de chaleur. Les ouverturesEn de la maison çade ne permet paséquipée de déperditions sonen estgrande entièrement d’ampoules basse consommation. sont de taille moyenne, les murs éxterieurs sont épais. De part deux de ses . La fenêtre du RDC à été aucune surchauffe n’est à noter. Le volume des pièces est assez La chaleur est distibuée verticalement par la cage d’escalier qui des planchers, lala dalle separant ledans une continuité côtés la maison mitoyenne s’inscrit bâtie conservant la epar des ouvertures conséimportant pour que chaleur lié aux est équipements ménager n’occaouverte sur toutes les pièces à chaque étage. La maison est comvoute en maconnerie avec une vénitiens très chaleur. sionnent aucune gêne. Les stores sont manuels. sune fenêtres de toit peuvent pacte le faitdeque l’escalier ne soit pas au centre de la maison, dans une dalle puzzolane chaux est perde la toiture revuedonc avecmalgré de la fibre bois compres-ant comme nous l’avons expliqué dans précédentes verticale.Enfin, CeL’isolation circuit d’air la chaleur se les diffuse de facon correcte. Les combles sont agréables à es parties, transferts tout en améliorant sée voir stratégie du froid > la éviter si d’humidité l’on optimiser gestion des flux deVoir chaleur et tous lesvoulait étages. tamment vivre en hiver. le système proposé dans Stratégie du froid > dissiper, DC. La chaleur alors stocker Leserait mur Est n’est pas dans isolé ( Mur en pierre), Plusieurs l’humidité des espaces, nous préconiserions l’investissement dans solutions ique en été.Nous propoventiler, refroidir naturellement. EST r des murs et les solutions d’isolation par être envuisagées. isolation paretl’intérieur il seriat toutefois dif-minée cet pourraent ordre de priorité : qui été condammursade chaud a forte inertie (pierre). ficile les dans ponts thermiques. La meilleur solution est d’intervenir -des Isolation dulimiter rampant les combles (isoler) ter aicheur la cave pour asse pourrait aussi être envisager. parde l’exterieur. les isolant(ventiler) végétaux et minéraux sur lesquels on peut - Puits provençal / Tout puits canadien ature ambiante à tous les enduire afin de preserver l’aspect de laflux maison. Dans e - Ventilation mécanique contrôlée double relié au puitsle cas d’une isolation s canadien l’hiver).Si par l’exterieur unece dépasse de toiture supplémentaire serait à pourvoir. Le tous pourrions Mur Ouestl’améliorer est isolé par l’éxterieur par de la laine de roche et du bardage, taille relativement ce qui meilleur isolant à faible, employer lorsévite de la prochaine refection du mur. setve.deCe système pouvant de chaleur. Les la maison Un ouvertures échangeur de à double flux pourrait être mis en place pour ne pas hiver. séxterieurs sont Deau part deux des de ses perdre laépais. chaleur niveau comble et de garder ainsi les calorie deja une continuité bâtie conservant la dans l’air. Stratégie également éfficace en été. erit dansprésente

ud)

EST

OUEST

cm

Stratégie du Froid : protéger, contrôler, éviter, dissiper, ventiler,

Stratégie du Chaud : capter, stocker, conserver, distribuer

Je retiens un ouvrage qui m'a beaucoup servi pendant cette troisième année, L'isolation thermique écologique35. L'acoustique et la thermique sont des dimensions physiques du monde qui nous entoure, ces exercices m'ont fait prendre conscience de l'importance de la maîtrise iture supplémentaire serait à pourvoir. Le de ces manifestations et leur influence à la fois sur la ventiler, et refroidir naturellement. r par de la laine de roche et du bardage, er) mais aussi sur la perception du confort par les usagers. e la prochaine conception refection du mur.

énergétiques, la maise consommation. En de bois comprest revue avec de la fibre DISTRIBUER OUEST ne des pièces est assez olé ( Mur en La pierre), Plusieurs solutions ments ménager n’occachaleur est distibuée verticalement par la cage d’escalier qui sont ationmanuels. par ouverte l’intérieur seriat les toutefois est suril toutes piècesdifà chaque étage. La maison est comLa meilleur solutionleest pacte donc malgré faitd’intervenir que l’escalier ne soit pas au centre de la maison, -ues. les dans précédentes gétaux et minéraux sur lesquels on peut la chaleur se diffuse de facon correcte. Les combles sont agréables à flux de chaleur et de la vivre maison. Dans Voir le cas isolation en hiver. le d’une système proposé dans Stratégie du froid > dissiper, ’investissement dans

ux pourrait être mis en place pour ne pas

relié auetpuits ecomble de garder ainsi les calorie deja sement éfficace en été. -

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L’EXERCICE du PROJET

« My favorite project ?! Mon projet préféré ?

36. Studio Dominique PUTZ, Reproduction CASA UNIFAMILIARE, M. BOTTA(p. 26) Exercices 9 cases et 27 cubes. (pp.12-13) Studio Patrice DOAT, Exercices Masse, Ossature et Masse/Ossature (p. 27) 37. Studio Christophe MiGGOZI, Ecocentre à Lans-en-Vercors, (pp. 14-15) Studio Christian BLACHOT, Carré Berriat, (pp. 16-17). 38. Studio Christophe MiGGOZI, le(s)ens Atelier pour l’artisan. Exercice de l’atelier lumineux. 39. Studio Christophe MiGGOZI, le(s)ens Bambouseraie, Halle de marché en Bambou. (voir troisième partie page 46). 40. Studio Christophe MiGGOZI, Logement pour l’artisan. Exercice de logement dans la continuité de l’atelier lumineux. 41. Studio Gilles MARTY, Matrice Paysagère, Bâtiment à vocation agricole. Lama.

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...The next one ! » C’est le prochain !

Franck Lyod WRIGHT

Méthode d'apprentissage, mode de pensée, le projet permet à l'architecte de produire l'architecture. Exercice central de la licence, tout tourne autour du projet. Processus de la pensée de l'architecte, il comprend toute la démarche de ce dernier. L'exercice permet de mener une idée de sa conception à sa réalisation. Ce long développement, temps de réflexion et de travail me permet de faire passer une idée de l'univers de la psyché à la réalité matérielle du monde qui nous entoure. Puisé dans mon imaginaire et ma culture, c'est à l'aide des différents outils vus précédemment (analyse, technique...) que petit à petit le projet prend forme, se précise se concrétise. En première année l'exercice reste basique, conception, composition et représentation sont abordés36. En seconde année, en plus de l'insertion dans un milieu37, viennent s'ajouter au projet de nouvelles dimensions : qualitatives38, constructives39, spatiales40. Enfin en dernière année de licence41, ce sont toutes les dimensions qu'il est possible d'appréhender qui entrent en jeu : contexte, culture, matériaux, programmation... Plus j'ai avancé dans mes études d'architecture, plus les dimensions à prendre en compte pour le projet étaient nombreuses. Cela rend l'exercice complexe mais m'a permis au fur et à mesure de mon apprentissage d'apporter des réponses architecturales plus justes, l’intérêt n'en est alors que plus grand. En seconde année, la liberté laissée m'a permis de m'approprier l'exercice et de comprendre que c'était un moyen de tester l'architecture, comme un cours pour apprendre ses premières gammes. Deux ateliers m'ont particulièrement marqué pendant ma licence. Bien que différents par leur méthode, ils ont tous deux influencé ma manière de mener un projet.


27 cases, Maquette 1/100, Studio Dominique PUTZ

Atelier pour l’artisan, Maquette 1/50, Studio Christophe MIGGOZI

Bambouserais , Maquette 1/100, Studio Christophe MIGGOZI

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STUDIO CHRISTOPHE MIGGOZI, Atelier le(s)ens, 2ème année, deux semestres.

XXS House, Gregric DEKLEVA, Llubjana, Slovénie, 2002-2004

La référence au service de l'avancement du projet. En effet chaque semaine, l'avancement du projet était accompagné de la présentation de références. Ces dernières m'ont obligé à confronter mes idées à des solutions existantes, à explorer des réponses à des problèmes rencontrés ou encore à chercher l’inspiration. Cette méthode m'a permis d'une part de cultiver mes connaissances du domaine et d'autre part de satisfaire ma curiosité. Un minimum de 3 références était demandé par étudiant (22) soit plus de 50 références présentées chaque semaine, de manière générale ou sur un point de détail. Ce travail vient nourrir le projet et permet son avancement. Cette année de studio m'a bombardé d'architecture et d'iconographies diverses et variées auxquels je peux me référer.

XXS HOUSE Dekleva Gregoric Llubjana Slovénie 2002-2004

Layer House, HIROAKI OHTANI, Tokyo, Japon.

MAISON-ATELIER, LUIS BARRAGAN Tacubaya, MEXICO 1948 Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2004 Tacubaya, MEXICO 1948 Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2004

MAISON-ATELIER, LUIS BARRAGAN

MAISON-ATELIER, LUIS BARRAGAN Tacubaya, MEXICO MAISON-ATELIER, LUIS BA 1948 Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2004

MAISON-ATELIER, LUIS BARRAGAN

Tacubaya, MEXICO 1948 Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 20

Maison-Atelier, Luis BARRAGAN, Mexico, 1948

Tacubaya, MEXICO 1948 Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2004

40

Logement pour l’artisan, 3 références


Un deuxième temps fort du travail centré sur la composition m'a permis d'apprendre les bases de l'agencement spatial, de la création de volumes et de formes. Un avancement hebdomadaire du projet m'a permis de m’entraîner. Christophe MIGOZZI personnalité forte m'a toujours encouragé à pousser plus loin le concept, la composition, à affirmer mon idée au travers de mon architecture. Les conseils avisés d'Arnaud GAIN m'ont souvent sorti d'impasse et ont catalysé ma production. C'est dans ce studio que j'ai compris qu'il était possible de prendre du plaisir à mener un projet, qu'une idée pouvait devenir réalité. Semaine 5

Rendu Final

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Semaine 3

Logement pour l’artisan, Coupe transversale Extrait

Logement pour l’artisan, Evolution de la composition

41


STUDIO GILLES MARTY,

3ème année, second semestre.

Herbert Jacob’s House II, Solar Hemicycle, Franck Llyod WRIGHT, Middleton,

Dernier semestre de licence, dernier projet avant le master. Choisi pour son programme cet atelier a rempli toutes mes attentes. Sur huit semaines mon apprentissage a fait un bond en avant. Pour un maître d'ouvrage avec une commande précise, des acteurs multiples, un cadre exceptionnel ce dernier projet avait pour but de proposer des réponses architecturales intelligentes dans un petit village Corse. A la recherche de plus de méthode et d'organisation après un premier semestre difficile, j'ai trouver beaucoup de réponses à travailler avec Gilles MARTY, Sheryne CLEMENT et plusieurs intervenants.

A

Analyse par le dessin

Mur service

Rapport au site

Tracé régulateur

42

Maquette reproduction échelle 1/100

Ancrage

B


Wisconsin, U.S. , 1948

1 3 5

Analyse systémique 2 Panneaux par thème 2-4-A : Carte 1-3-5-6-B : Eléments 4 d’analyse 8 des 10 Panneaux réalisé avec Guillaume GROS et Maria THEBAULT pour le 6 rendu intermédiaire.

2

Maquette reproduction échelle 1/100 - Photos d’archives

Organisation d'abord, très claire elle m'a permis de donner de la rigueur à l'avancement de l'exercice. Le semestre à été découpé en plusieurs séquences, fixant des objectifs précis. Analyse de références, workshop d'une semaine sur place, analyse de site, plan masse, architecture. Un suivi régulier, le travail de groupe et une mise en commun de l'avancée de chacun hebdomadaire m'ont permis en quelques semaines d'apprendre beaucoup. De méthode ensuite, l'analyse dans un premier temps. Un travail sur Frank Lloyd WRIGHT et une de ses maisons Usonienne de m'a permis de mener à bien cette dernière . Une référence choisie, son contexte historique, son importance dans la carrière de son architecte, ses concepts sont étudiés selon des critères d'analyse précis au travers du dessin et de la maquette. Cet exercice m'a permis d'approfondir ma méthode et d'aller encore plus loin dans la compréhension d'une architecture et de son architecte. J'ai pu en extraire les principes et les réinterprétés plus tard dans ma composition. Le workshop et les semaines d'analyse qui ont suivi m'ont permis de me plonger dans le site, le comprendre, le ressentir, l'appréhender dans toute sa complexité. Cette analyse systémique menée par groupes de 3, présentée sur 10 panneaux A1. M'a permis de m'approprier le site et de petit à petit basculer dans le projet et sa composition. J'ai pu alors chercher l'harmonie entre le site et mon architecture. Cette méthode m'a permis d'aborder le projet dans toute sa complexité et une fois encore de formaliser une idée, une pensée, empreint du site, d'une référence et d'une culture. Je retiens de ce studio la Roue de Denning Plan/Do/Check/Act que j'ai pu mettre en application et qui m'a permis de mener un projet solide. Résultat d'une longue réflexion le projet mené est présenté dans la troisième partie de ce rapport Enjeux et impact : vers l'accomplissement d'une éthique entre humanisme et écologie (voir page 58). 43


Propositon d’aménagement Février 2011 - modèle 3D sketchup

48 Rue du Drac 38000 Grenoble

44

Le projet s'enrichit d'année en année car les dimensions prises en compte sont plus nombreuses, les méthodes de travail plus riches et de mieux en mieux maîtrisées.L'exercice est donc de plus en plus juste. La licence m'a donné les clefs pour penser une idée, la mettre en forme, la communiquer, la concevoir de l'intention au moindre détail, et ce jusqu'à sa réalisation. Emprunt de théorie le projet de studio se confronte, au fil des ans de plus en plus à une réalité. Pragmatique j'ai toujours cherché à m’exercer en dehors de l'école pour apprendre d'avantage. J'ai eu la chance de pouvoir dès la première année m'attacher à la conception puis à la réalisation d'une réhabilitation d'une ancienne boucherie en logement au 48 rue du Drac à Grenoble. Ce projet est celui que j'ai pu le plus concrétiser à l'heure actuelle. Habitant dans cet appartement depuis maintenant deux ans, j'ai pu vivre l'espace que j'avais conçu. Constructeur j'ai pu confronter mon idée et ma conception aux difficultés de la réalisation. Novice, j'ai pu mettre la main à la pâte et apprendre beaucoup de choses. Architecte, j'ai appréhendé le fossé en l'immatériel et le matériel, j'ai pris conscience des difficultés de mon exercice, de sa pensée à sa mise en œuvre. Cette expérience à été très enrichissante et formatrice.


Juin 2011

Juin 2011

Septembre 2011

Mai 2013

Septembre 2011 Proposition d’aménagement Avril 2011

Mai 2013

Les outils de l'architecte lui permettent de mener à bien sa mission. Ils me donnent les moyens d'exercer mon métier et de m'adapter à des cas de figure variés, des espaces différents, un monde en perpétuelle évolution. Pendant ma licence, j'ai appris à concevoir et maîtriser mes outils. Ils peuvent s'appliquer à de nombreux processus et n'induisent pas obligatoirement la construction d'un édifice, c'est ce qui en fait toute la richesse. Muni d'une culture, d'une perception, d'outils divers et variés, formé pour concevoir, j'ai pu au cours de ces trois années confirmer l'idée de travailler dans le domaine de l'architecture. Ma culture et mes outils sont la base de mon exercice. 45


TROISIÈME PARTIE

UNE ÉTHIQUE ENTRE HUMANISME ET ÉCOLOGIE

« L'architecture n'est pas faite de contraintes mais d'ambitions » Philippe MADEC42,

Ça passe et ça casse ! Couloir de vents, La Rousselière (53)

46


42. Colloque « Ambitions urbaines », ANABF, Lyon, novembre 2012.

Alors instruit et muni d'outils, j'ai croisé ma culture architecturale avec mes sensibilités personnelles. Sensible au monde qui m’entoure et aux êtres qui le partagent, conscient de nombreux enjeux avant mon entrée en école d'architecture, j'ai, au cours de ma formation, enrichi mon positionnement et ouvert ma réflexion. Ayant placé l'exercice du projet au centre de mon apprentissage, j'ai ajouté à cette pratique une réflexion qui m'est propre. Cette avant dernière partie mettra en lumière l'adéquation que j'ai cherché à trouver entre l'exercice du projet et mes interrogations sur les questions environnementales et sociales. La licence d'architecture m'a permis de saisir les enjeux liés au domaine. Dans un monde fini et en marche quelle attitude le praticien doit-il adopter ? Aménageur, l'architecte transforme, améliore au quotidien le monde dans lequel nous évoluons. Ces modifications entraînent un certain nombre d'effets, de changements à différents niveaux. Au fil des années, s'est esquissé dans ma pensée du projet, la notion d'impact. Le métier d'architecte n'est donc pas seulement une affaire de culture et de projet, il est aussi en lien avec les hommes organisés en société d'une part et le monde, la planète Terre, d'autre part. Conscient des enjeux auxquels les architectes d’aujourd’hui et de demain sont confrontés, réceptif à l'idée des effets induits par la pratique, ma pensée architecturale se formalise. Le domaine et le métier d'architecte prennent une nouvelle dimension. Alors qu'ils n'étaient, avant mon entrée en E.N.S.A., qu'un but, ils deviennent au cours de ma formation un exercice, un art à pratiquer, à partager. L'architecture n'est pas une fin en soit mais bien un moyen. Pour quoi faire ? Là, la question reste entière. Dans un premier temps, je développerais plusieurs définitions qui me permettront de présenter ensuite, trois de mes projets qui serviront à illustrer mon propos. Les commentaires porteront sur les questions sociales puis environnementales. Nous verrons comment, l'éthique et l'utopie peuvent être moteur du projet d'architecture. 47


Introduction des

NOTIONS

Après 150 ans de progrès techniques et technologiques, de consommation à outrance et de gaspillage des ressources, à l’heure où les enjeux environnementaux deviennent cruciaux se pose la question de notre impact sur notre milieu. Conscients de la finitude du monde et de ses ressources une nouvelle approche est née : Le développement durable. Ce concept est extrait du rapport Brundtland43 résultat du travail de la commission mondiale sur l’environnement et le développement mis en place en 1983 par l’Organisation des Nations Unies. « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. » 44

Rapport de la commission

Le Schéma du développement durable

48

Cette définition implique un nouveau rapport entre les hommes et leur bien commun qu’est la terre, elle accompagne les principes de pérennité et d’égalité. Cette conception demande une réponse globale de tous les acteurs du développement. Le schéma du développement durable1 est constitué de trois cercles entrecroisés. Écologie, économie et social sont les trois «piliers». Selon FrançoiseHélène Jourda45 : « le monde du bâtiment en général, […] est concerné. Les concepteurs, et tout particulièrement les architectes, le sont surtout par le pilier environnemental, bien qu’ils travaillent pour des commanditaires qui eux sont impliqués dans la gestion des deux premiers piliers, social et économique. [...] ». La construction est aussi concernée par le développement durable. Des approches sont explorées, c’est ce qui sera démontré dans un deuxième temps


Les cinq pôles de contact et d’équilibre de l’habitat et de son environnement, D’après un dessin d’Aggripa de Nettesheim

43. En 1983, l’Organisation des Nations unies met en place la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, sous la direction de Gro Harlem Brundtland, ancienne Premier ministre de Norvège, afin de définir un programme de coopération internationale et pluridisciplinaire sur les problèmes environnementaux. Au bout de quatres années d’auditions est publié le rapport final : World Commission on Environment and Development, Our Common Future (Notre avenir à tous), Oxford, Oxford university press, 1987. 44. Ibid. 45. L’ensemble des citations de Francoise Hélène JOURDA sont extraites de JOURDA Françoise-Hélène, Les 101 mots du développement durable, Paris, Archibooks + Sautereau, 2011. 46. DURANTHON Georges, GRISEL Laurent, Pratiquer l’éco-conception – Lignes directrices, Paris, Ed. AFNOR, Septembre 2001, 128 pages. 47. OLIVA Jean Pierre, COURGEY Samuel, La conception bioclimatique, Paris, Terre Vivante,2006 p.23.

Selon une définition de l’Association Française de Normalisation46 : « l’éco-conception consiste à intégrer l’environnement dès la conception d’un produit ou service, et lors de toutes les étapes de son cycle de vie. » Appliquée au secteur de la construction elle peut être nuancée et enrichie. Pour Jean Pierre Oliva et Samuel Courget l’approche écologique de l’habitat se fonde sur une approche globale. « La construction est considérée comme un organisme vivant situé dans un environnement et réagissant avec lui. » Cette approche est appelée conception bioclimatique. Seulement la fonction d’un habitat ne se limite pas à son approche thermique, le concepteur se doit de composer avec les autres piliers à savoir l’économique et le social. « La démarche bioclimatique est inhérente à l’approche écologique. […] Elle doit trouver l’adéquation, chaque fois unique entre un projet d’habiter, l’environnement dans lequel il s’inscrit et l’habitat qui va traduire cette insertion. L’équilibre est à trouver entre les habitants, leur habitat et leur environnement. »47 Ces nouvelles approches de développement et de construction intègrent dans leur démarches, l’Homme. Pour Françoise-Hélène Jourda si l’on devait retenir un seul mot concernant le développement durable ce serait « les Autres » . Elle appuie les propos des approches précédentes car « C’est en reconnaissant les Autres, leur existence, leurs besoins, que s’élabore cette nouvelle forme de pensée qui doit à présent nourrir nos réflexions de concepteurs et d’acteurs en général du cadre bâti. » Elle entend par Autres « […] L’ensemble de ceux qui vivent sur notre planète qu’ils soient nos contemporains ou qu’ils constituent les générations futures. ». Elle juge alors que « dans notre société [...] la préoccupation pour ces Autres a été bien souvent absente du travail du concepteur. C’est pourquoi l’inscription de nos activités dans une démarche de développement durable est loin de requérir seulement de nouvelles compétences techniques. Il s’agit d’une véritable révolution culturelle, profondément humaniste ». Quelques définitions permettent de situer ma conception de l’exercice d’architecture. J’essaye depuis la deuxième année de mettre en relation pensée et exercice. Voici trois projets qui permettent d’illustrer cette synthèse. 49


LA BAMBOUSERAIE

Halle de marché Imaginé au second semestre de la deuxième année ce projet se trouve à une charnière de ma pratique du projet. Empreint de mes sensibilités personnelle c’est la première conception à laquelle j’intègre de manière significative les dimensions sociales et environnementales.

50

Plan Masse

Plan de la halle de marché


48. Texte de la note d’intention, exercice de la halle de marché.

Le commerce, l’échange, la place du marché à toujours eu une place importante dans la vie quotidienne des citadins. Aujourd’hui oublié au profit des grande surfaces, les marchés de petits commerçants gagnent en popularité à l’heure ou le credo est de mieux se nourrir. Autour du marché circulent plusieurs images. Animation, convivialité, fraîcheur des produits, une certaine confiance s’établit entre le consommateur et le commerçant, en passant par une relation directe, de part et d’autre de l’étal. Le parti prit à été de situer la halle au centre de la place, dégageant ainsi les rues débouchant sur celle-ci, respectant le tracé initial du tissu urbain. Centré, l’édifice dégage une large place le long de l’artère principale. Le choix a été fait de laisser cet espace vide, entièrement appropriable, modulable, aménageable au gré des envies et besoins de la communauté urbaine. Dans la Rome antique, c’est la basilique qui était le lieu public clos et couvert, on n’y tenait pas forcément le marché, mais il était considéré comme une vraie place publique intérieure ou l’on discutait de la vie de la cité, jugeait des affaires publiques ou encore organisait des festivités. Plus tard, le profil de la basilique se transformera et deviendra celui de la basilique chrétienne. Le tracé de la halle suit celui de l’église, une nef principale et deux collatéraux se prolongeant dans l’abside faisant le tour du cœur et de l’hôtel. L’analogie est forte. Le plan de l’église à été bouleversé, adapté, éclaté pour s’ouvrir sur le parc, la nature. De chaque côté de la halle viennent, comme des absidioles, s’insérer des blocs en pisé. Ces volumes ont chacun une fonction et leurs proportions diffèrent selon l’importance qu’ils ont. Cubiques et très simples, ils marquent la rupture avec la structure, viennent la lester et lui donner de l’élan. L’horizontalité est leur langage, quand la structure est en perpétuelle fuite vers les cieux. Nourriture saine et nature, nouveaux Saint Graal ?48

51


Entièrement construite selon des méthodes d’assemblage traditionnelles, le parti pris pour cette halle à été de privilégier savoir-faire et artisanat. Les matériaux employés sont écologiques et économiques. La terre d’abord est intéressante pour diverses raisons explicitées dans quatrième et dernière partie du rapport d’étude : La Terre.(voir page 62) Ensuite vient le bambou. Herbe et non pas bois, c’est un matériaux fantastique. Bio-sourcé il est renouvelable à l’infini. Il dépollue les sols chargés de métaux lourds. Il pousse aux quatre coins de la planète et ce, à une vitesse incroyable. Certaines variétés pouvant atteindre jusqu’à 25m de hauteur, le bambou offre de multiples possibilités. Objets du quotidien, bâtiments et même infrastructures sont réalisées avec ce matériau. Ils est couramment employé en Asie pour le montage d’échafaudages vertigineux aidant la construction d’immeubles et autres gratte-ciels. L’isolation des blocs en pisé est réalisé avec du chanvre, confort thermique et acoustique garanti dans les espaces chauffés. Dernier point à développé est la gestion de la ressource en eau. L’ensemble de la toiture et son inclinaison permettent une récupération totale des eaux de pluie sur près de 700 m². Cette eau stockée est ensuite utilisée dans les sanitaires communs aux espaces publics extérieurs, au bar et à la halle mais aussi pour le nettoyage haute pression effectué à chaque fin de marché.

Coupe transversale

52

Détail structure

Maquette 1/100


Nef latérale

Vue de la halle

Rapport Masse/ossature

Maquette en cours

Cet exercice m’a permis d’aborder les notions de cultures constructives développées par Aysegul CANKAT en première année. Le choix du bambou et un fort parti pris m’ont incité à soigné le projet dans le moindre détails et à le penser dans une logique d’ensemble. J’ai réussi à développer pendant cette exercice une vraie réflexion de projet, du plan masse au détails constructif. J’ai essayé de faire en sorte que la halle soit « éco-conçue », que sa conception s’inscrive dans la logique du développement durable et ses trois piliers. 53


LES 9 CASES REVISITÉES,

Pavillon des invités

En collaboration avec Félix RAMBAULT, j’ai retravaillé le projet des 9 cases (voir pages 12-13) pour le cours d’économie de la construction de jean Paul LETERREUR. L’objectif étant de produire une étude économique sur un projet réalisé ou conçu au normes 2013 nous avons entièrement repensé ce projet resté à l’étape du concept.

Pavillon d’été

6 Avenue de la Paix, les Ayguinards. Corenc 38700 avillon d’été Communauté d’aglomération grenobloise Avenue de la Paix, les Ayguinards. Isère - FRANCE

renc 38700 mmunauté d’aglomération grenobloise Corenc est une re - FRANCE

petite commune de l’agglomération grenobloise. le contexte urbain est majoritairement pavillonnaire. Chaque maison étant le face au

Corenc est une petite commune de l’agglomération grenobloise. le plus souvent accompagnée demaison son jardin. ntexte urbain est majoritairement pavillonnaire. Chaque étant le Adossé à la chartreuse us souvent accompagnée de son jardin.la Adossé à la chartreuse facecadre au massif beledonne, commune offre un de vie remarquable. assif beledonne, la commune offre un cadre de vie remarquable.

Vue aérienne 1/10 000° google.fr

Plan et coupe transversale

Corenc est une petite commune de l’agglomération grenobloise. le contexte urbain est majoritairement pavillonnaire. Chaque maison étant le plus souvent accompagnée de son jardin. Adossé à la chartreuse face au massif Belledone, la commune offre unCORENC cadre de vie remarquable. La parcelle est située au nord de la rue. Une maison existante est accessible grâce à une allée stabilisée. Celle-ci est attenante à la limite ouest du grand terrain paysagé qui se déploie autour de la maison. Le terrain offre des espaces derrière, GRENOBLE Situation La parcelle est située au nord de la rue. Une maison existante est acau nord, sur la droite de la maison, à l’est et devant protégeant ssible grâce à une allée stabilisée. Celle-ci est atenante à la limite ouest du and terrain paysagé qui se déploie autour de la maison. Le terrain offre des ainsi de la rue, au sud. Le terrain est en pente légère du nord au paces derrière, au nord, sur la droite de la maison, à l’est et devant protéant ainsi de la rue, au sud. Le terrain est en pente légère du nord au sud sud favorisant un écoulement naturel des eaux pluviales. Le jardin vorisant un écoulement naturel des eaux pluviales. Le jardin est bien arboré ajoritairement au nord de maison et le long de la route. Le pavillon desrue. Une maison existante est acLalaparcelle est située au nord de la est bien arboré majoritairement au nord de la maison et le long de vités est situé au sud-est de la maison à 5 mètres de l’actuelle habitation. cessible grâce à une allée stabilisée. Celle-ci est atenante à la limite ouest du grand terrain paysagé qui se déploie autour de la maison. Le terrain des la route. Le offre pavillon des invités est situé au sud-est de la maison espaces derrière, au nord, sur la droite de la maison, à l’est et devant protéà 5légère mètres deaul’actuelle habitation. La structure poteaux/poutres geant ainsi de la rue, au sud. Le terrain est en pente du nord sud favorisant un écoulement naturel des eaux pluviales. Le jardin est bien arboré moisées en bois massif suit une trame de neufs carrés de 5 mètres. majoritairement au nord de la maison et le long de la route. Le pavillon des Lel’actuelle volumehabitation. habitable se trouve sur les trois carrés nord de la trame invités est situé au sud-est de la maison à 5 mètres de ancré dans la pente tandis qu’une terrasse se déploie au sud légère Plan Cadastral 1/1000° sur pilotis. Le bâtiment est ouvert sur les montagnes et le grand cadastre.gouv.fr paysage. il est donc en grande partie vitré. Un mur en paille enduit de terre permet d’obtenir une bonne inertie dans l’édifice. La toiture n - RAMBEAUX félix ENSAG Economie de la construction est végétalisée et participe de l’inertie. La partie terrasse est à demi ombragée par un système de brise soleil. 54

e aérienne 0 000° ogle.fr

CORENC

GRENOBLE

n Cadastral 000° dastre.gouv.fr

©2012 Ministère de l'Économie et des Finances

Impression non normalisée du plan cadastral informatisé


Le prix de revient moyen HT au m² (1 261 € HT/m² habitable, 37m² pris en compte) est un peu au dessus de la moyenne. Toutefois l’équilibre des enveloppes dans la répartition rend ce chantier accessible à l’appel d’offre pour les artisans et les petites entreprises. Le système constructif mis en place et les matériaux utilisés rendent la mise en œuvre aisée, une commande claire et un chantier rapide. Plusieurs choix on été fait en pensant que ce bâtiment puisse être construit par son commanditaire, en auto-construction. Seule trois sections de bois sont utilisées, des poteaux/poutres de 500x75 mm, des solives de 70x35 mm et enfin des liteaux de 14x38mm.

Détails des Lots, Extrait du dossier

Coupe détails 1/25

Ce projet touche aux questions sociales dans le sens où il interroge le logement individuel dans une dynamique d’étalement urbain. Qu’il est rendu, par sa conception accessible à l’autoconstruction et replace l’habitant au cœur du processus, acteur de son bien être. Et d’un point de vue économique, artisanat, filière courtes pour une économie plus juste et solidaire. De plus, dans le choix des matériaux la paille, le bois et la terre pour le système constructif, sont reconnus pour leurs qualités environnementales. En concevant avec ces matériaux nous avons fait le pari de développer des filières locales. Renouvelable et proches du chantier les ressources employées ne représente alors qu’une faible dépense d’énergie grise. Biodégradables elles n’encombreront pas les générations futures de tonnes de gravas. Bio-sourcés la majorité des matériaux favorise l’équilibre du cycle carbone. Ces quelques constats permettent de dire que l’impact environnemental de cette construction sur l’environnement est limité d’une part et positif d’autre part. 55


MATRICE PAYSAGÈRE,

Bâtiment agricole

Vallon Bâti

56

Voute

Mené pendant le dernier semestre de licence, ce projet est le résultat de l’analyse de la maison Herbert Jacob II de Franck Lloyd WRIGHT, d’une semaine de Workshop sur place et d’une exploration systémique approfondie du site d’implantation. (Présenté pages X). Lama est un petit village de Haute Corse. A une quinzaine de kilomètre de la baie d’Ostriconi il est réputé par delà les mers pour son antique oliveraie aujourd’hui disparue. Implanté sur une crête depuis la fin de la pax romana il domine la vallée. Le centre ancien, dense, est amoncellement de petites maisons aux quelques fenêtres. Ainsi groupés les habitants économisaient leurs ressources et se protégeaient d’un environnement naturel hostile, vent violents ou forte chaleurs estivales. Aujourd’hui le village se déploie depuis la crête dans un vallon au fond duquel coule un petit cours d’eau d’un côté, et avance doucement, maison après maison dans un second val, paysagé, au nord. Organisé sur deux talweg ce village corse à longtemps prospéré de l’activité agricole et des oliviers. De riches propriétaires terriens s’y sont construit des pallazzi important ainsi la typologie des palais gênois et toscan dans ce petit bourg.


Vallon agricole

49. THEBAULT Maria et GROS Guillaume 50. .Mur de pierres sèches soutenant une terrasse de culture. 51. Direction Régionale de l’environnement et de l’amménagement du littoral.

Petites terrasses

Jardins en grappes

Avec mon équipe49 nous nous sommes intéressés au second vallon du village. Plus au nord, il est le dos du centre ancien. Une route part du haut du village et mène à un complexe de loisirs, piscine et terrains de tennis. Quelques maisons se sont implantées sur le versant nord, l’umbria. L’adret quand à lui est entièrement ménagé en terrasses, exposées plein sud. Ce paysage de restanques50 aujourd’hui non entretenu se dégrade et périclite. Pendant agricole du village on y retrouve outre les terrasses pour les cultures céréalières, une aire de battage sur un éperon rocheux et les vestiges de nombreux jardins en grappe, au fond du talweg, le long du ruisseau. L’attitude collective adoptée à été de revaloriser ce paysage, patrimoine immatériel des Lamais. La mise en relation de projets autour d’un programme de réimplantation d’activité agricole en lien avec la D.R.E.A.L.51 nous a permis d’arriver à nos fins. Appuyé sur le sentier du patrimoine nos trois projets s’implantent le long de la route du village au paysage. Un premier projet de logements collectifs saisonniers et individuels à l’année situé à l’entrée du village et de part et d’autre du sentier du patrimoine permet de loger deux familles et plusieurs employés saisonniers, nécessaire au bon déroulement de l’activité. Viennent ensuite deux bâtiments. Le premier situé aux portes du village, à l’arrivée du sentier de patrimoine propose des espaces de transformation conservation, commerce et dégustation, il valorise l’ensemble des marchandises produites dans les restanques, des champs au village. Le second, matrice paysagère est le projet miroir de celui-ci. À l’entrée du paysage il a pour vocation de donner vie au paysage, à l’activité. Bâtiment à vocation agricole il représente le lien du village vers les champs. Le programme agricole implanté est en polyculture, il mélange aussi bien la production de plantes ornementales, de céréales que le maraîchage ou les plantes médicinales.

Terrasses céréalières

57


Rapport parcelle/viaire

52. Qui a rapport avec l’humus, Ensemble des matières organiques se trouvant dans la couche superficielle d’un sol.

58

La Parcelle choisie pour l’implantation de ce dernier projet, est accessible depuis la route au nord. Fermée par un mur à demi écroulé sur sa limite basse, elle est composée de plusieurs restanques et abrite un réservoir d’eau. La terrasse inférieure est la plus grande, elle est au niveau bas du réservoir. Sa largeur varie entre 10 et 3 mètres sur une longueur de 112 mètres. Au fond, un ressaut rocheux dominant la végétation et soumis aux vents à été aménagé en aire de battage pour le blé. Le système des restanques, permet de maintenir à niveau la terre arable. Humique52 cette terre retient l’eau et est à elle seule un réservoir de nutriment pour les végétaux. Les murs de pierres sèches permettent un écoulement des eaux, leurs alentours sont le théâtre d’une intense activité végétale. L’implantation du bâtiment se fait sur la première terrasse. Pour des raisons d’accessibilité d’une part et de visibilité par le voisinage d’autre part l’ancrage du premier volume bâti se fait en retrait, à hauteur du réservoir. Pour minimiser l’impact de l’activité et optimiser les ressources de la parcelle, le parti pris a été de placer une bande de circulation au milieu de la parcelle, artère du projet elle le travers de part en part. Prolongement du sentier du patrimoine elle mène de la route à l’aire de battage et permet de redescendre sur la fontaine en contrebas et reprendre le tracé initial.

Plan Masse paysagé


Restanque

A fruit

A contre-fruit

Le mur d’enceinte est le même que celui de la restanque. Il se déploie, et créé les différents volumes, espaces, son agencement est la structure de l’espace, il est le bâtiment. De manière massive d’abord, il s’épaissit et fait naître un premier volume. Simple, vertical, enduit à la chaux, il rappel les typologies vernaculaire du nord de la Corse. Évidé, ce premier volume reprend le tracé de la circulation centrale et offre un espace d’accueil. La masse centrale répartit les espaces est symbolise les fonctions. Creusé elle enferme la banque de graines, endroit frais et sec. Érigée, une colonne de ventilation traverse le volume de part en part et conserve l’atmosphère nécessaire à la longue conservation des graines. Un escalier s’enroule et permet l’accès à deux espaces de bureau et un espace d’archive. Le fond du volume, ouvert par des baies d’est en ouest, sur le paysage fait entrer la lumière dans le bâtiment, première composante pour donner la vie au végétal. Un canal mis en scène, du réservoir au bâtiment traverse la parcelle et se jette dans une extension du mur en contrebas, aménagée en réservoir. L’eau entre en jeu. Le mur minéral se transforme en végétal. La suite du bâtiment se compose d’un volume en ossature bois composé d’une dizaine de travées. Un premier espace isolé sert de laboratoire et de zone de travail en hiver. Le mur se transformant en plan de travail, le volume est ouvert à l’ouest sur le grand paysage et domine le réservoir inférieur. La vue met en relation la graine, l’homme qui la sème et le paysage. La structure se prolonge. Contre-ventée par le volume des sanitaires elle se poursuit en n’étant plus isolée. Close et couverte elle protège des intempéries et des vents par un système de claustras coulissant. Le bâtiment se décompose et s’évapore laissant place à la végétation qui petit à petit reprend le dessus sur le mur minéral et laisse place au paysage. Du village au paysage : matrice paysagère.

Plan

59


1.

2.

2.

3.

60

Le système constructif masse/ossature permet d’adopter une démarche progressive dans la construction. Le bâtiment est conçu comme évolutif. Léger d’abord il permettra l’implantation de l’activité. Celle-ci au fur et à mesure de son expansion pourra revoir les aménagements et réaliser le bâtiment dans son ensemble. Au fil du temps et des ressources, du léger au lourd pour assurer la pérennité du projet. La simplicité du système constructif vise les filières artisanales locales de charpente et de maçonnerie. D’autre part un travail de composition et de symbolique m’a permis de placer mon architecture en interaction entre l’homme et la nature. Réinterprétant des langage architecturaux elle se place entre tradition et modernité et fait appel à la culture constructive et aux typologies locales. Le pari à été fait sur l’insertion au paysage. Il est réussi. Entre bâti traditionnel et hangar agricole deux iconographies pour deux patrimoines. L’implantation symbolique permet de mettre en valeur le vallon et donne les moyens à sa revalorisation. A court terme une activité économique peut permettre la restauration du paysage et la construction du bâtiment. L’objectif sur le long terme étant une appropriation du bâtiment, des terrasses et des jardins par les habitants du village. Ces derniers bénéficieraient alors d’une plus grande autonomie alimentaire et de nombreuses ressources végétales locales.


4.

5.

6.

D’un point de vue environnemental, les matériaux ne sont pas importés du continent et ont une faible empreinte carbone. La conception bioclimatique du bâtiment tire parti du site et de ses contraintes. Elle assure une ventilation naturelle et un ensoleillement maîtrisé. La gestion des eaux de pluie et de ruissellements est assurée grâce au deux réservoirs. L’impact des fondations est maîtrisé pour laisser une libre circulation des eaux souterraines. Ce dernier projet comme un manifeste, pose les bases futures de mon exercice. Toutes les composantes du projet, et elles sont nombreuses entrent en interaction et cherchent à se justifier. De la poutre moisée en pin corse au rayonnement régional par la vente de plantes d’ornements, c’est, non seulement le bâtiment mais aussi le village, le territoire et toute la Corse qui se trouvent valorisés et inscris dans une démarche. Agir au niveau local pour changer au niveau global. Ces trois projets mettent en résonance les trois piliers du développement durable. J’ai essayé d’allier mes connaissances et mes sensibilités personnelles pour mener la conception du début à la fin. L’exercice du projet et donc l’architecture peuvent être au cœur d’une dynamique et deviennent un moyen pour tendre vers un idéal. Empreint d’écologie et d’humanisme l’exercice prend une dimension éthique. Au service de la nature, des Autres, du monde, architecte je deviens.

7.

1. Coupe transversale 2. Intégration Paysage, maquette 1/100 3. Coupe longitudinale 4.Entrée depuis la route 5.Volume minéral 6.Partie hangar 7. Coupe perspective bioclimatique

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QUATRIÈME PARTIE

LA TERRE, LA MATIÈRE

«“La Terre... Combien sommes-nous à comprendre cette glèbe silencieuse que nous foulons toute notre vie ? Pourtant, c’est elle qui nous nourrit, elle à qui nous devons la vie et devrons irrévocablement la survie” » Pierre RAHBI53,

Festival ! Festival Grain d’Isère, Mai-juin 2013

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Issu du monde rural, intéressé par le milieu agricole et les questions d’alimentation, mon premier contact s’est fait avec la terre nourricière. Arable, humique, vivante elle est le support de tous végétaux, elle assure les besoins des hommes. Aujourd’hui quelque uns se la partagent sur les places boursières au détriment des peuples. Les villes croissent inexorablement. L’exode rural est en phase terminale, les paysans ont quitté leurs lopins. La prise de conscience est lente. Les campagnes vidées, la terre se meurt.


53. RAHBI Pierre, Du Sahara aux Cévennes ; histoire d’un homme au service de la terremère. Paris, Albin Michel, 2002. 54. Extrait de Habiter la terre, manifeste pour le droit de construire en terre crue publié par CRATerre, 2012, www.manifesterre.net 55. Travail en entreprise de maçonnerie 56. Stage en entreprise, Stage au laboratoire de recherche Craterre

C’est à mon grand étonnement que je découvre à l’E.N.S.A. Grenoble que ce sol que nous foulons et qui nous nourrit peut aussi être dressé, travaillé, pour nous abriter. En effet « Depuis onze millénaires, l’Humanité fait preuve d’une étonnante capacité à bâtir en terre crue, depuis les simples habitations jusqu’aux palais et aux villes entières. Aujourd’hui, dans des contextes et des territoires très variés, ce matériau de construction reste toujours le plus utilisé puisqu’un tiers de la population mondiale vit dans un habitat en pisé, briques d’adobe, torchis, bauge ou blocs comprimés. Modestes ou monumentales, ces architectures sont présentes dans 190 pays : elles témoignent d’une qualité de vie au quotidien et d’innovations techniques qui mêlent étroitement savoir-faire et audace, art et virtuosité. »54 Conquis par son apparente simplicité, j’ai fait tout mon possible pour en savoir plus sur le matériau terre. La découverte s’est faîte au travers de cours, conférences, pratiques professionnelles55, stages56, lectures... Je me suis efforcé au cours de ces trois années de formation de découvrir cette matière en grains. J’en ai fait un pan de ma culture architecturale, c’est ce que je développerais dans un premier temps. Presque absente dans la formation commune, j’ai fait la démarche de m’y confronter. J’expliquerais ensuite comment cet intérêt pour la matière m’a permis de mettre « la main à la pâte ». Du premier appareillage de briques, aux tests d’identification, j’ai eu l’occasion de manipuler plusieurs fois ce matériaux sous des aspects différents. Matériau local, disponible en quantité et maîtrisé depuis des siècles, la terre à du potentiel. Face aux enjeux auxquels nous sommes confrontés, son faible impact environnemental et sa forte plus value sociale (culture, main d’œuvre, économie locales, confort...) sont des atouts séduisants. Étudiant en architecture je l’ai intégrée à ma pratique, c’est ce que nous verrons dans un dernier temps. 63


La

DÉCOUVERTE

57. De la matière à l’architecture : conférence démonstration, FONTAINE laetitia, ANGER Romain 58. FONTAINE Lætitia et ANGER Romain, Bâtir en terre, du grain de sable à l’architecture, Paris, Belin, 2009.

C’est Patrice DOAT qui a prononcé les premiers mots. Son cours de première année autour de la matière m’a permis de découvrir le lien entre matériau et architecture. Base de l’architecture, c’est la matière que l’on façonne pour donner vies à des espaces. De la brique au pisé la découverte fut complète. Lors de cet enseignement plusieurs intervenants extérieurs sont venus nous parler « matière ». Je retiens deux conférences qui m’ont beaucoup marquées, celle de Jean-Marie LE TIEC sur l’architecture contemporaine de terre, et la présentation par Leatita FONTAINE et Romain ANGER de leur travaux sur la matière en grains57. Un ensemble de connaissances, références, démonstrations m’ont permis de prendre conscience de la richesse de ce matériau et sa complexité. Admirateur, j’ai acquis le livre Bâtir en terre, du grain de sable à l’architecture58. De retour chez mes parents pendant l’été j’ai partagé mon intérêt pour cette découverte. Originaire du Grand-ouest de la France, je me suis rendu compte que mon territoire est aussi Construit de bâtiments en terre. Du marais nantais au bassin rennais en passant par la Normandie, la Mayenne est aux portes du pays de la bauge et du torchis. Étant attiré, il m’en fallait plus. Outre les aspects pratiques de mon apprentissage présentés par la suite, j’aimerais ajouter à cette partie mon dernier stage de licence. En effet après plusieurs expériences sur le terrain, j’ai été attiré par l’association CRATERRE. La matière en grain, crédits Amaco

Maison en Terre La Mézière, Ille et Vilaine (35)

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Peter Sassenroth , Rudolf Reitermann Martin Rauch, Chapelle de la réconciliation, Mémorial du mur de Berlin, Berlin, 2000

Anna Heringer, Eike Roswag, METI School Rudrapur, Bengladesh, 2005

Diébédo Francis Kéré, Ecole primaire, Gando, Burkina Faso, 2004

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Séverine PROST-BOUCLE Grégoire PACCOUD Yoann BOY

OPTIPISÉ2012-2013

RUMENTATION

2013 rchitecture de Grenoble

n Terre on

Couverture du rapport d’instrumentation Extrait

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Laboratoire d’excellence LABEX AE&CC

Fondée il y à plus de trente ans, ce centre international de la construction en terre est aussi présent à l’E.N.S.A de Grenoble sous la forme de laboratoire de recherche universitaire. Équipe pluridisciplinaire et internationale ses objectifs sont de mieux utiliser les ressources locales, humaines et naturelles, d’améliorer l’habitat et les conditions de vie, de valoriser la diversité culturelle. Rejoignant mes sensibilités personnelles et ma manière de voir l’exercice d’architecture, j’ai intégré un groupe de travail au sein du laboratoire. Sous la direction de Grégoire PACCOUD59 et avec la collaboration de Séverine POST-BOUCLE60 nous avons lancé le projet OPTIPISÉ. Mission régionale elle regroupe plusieurs acteurs de la construction, elle porte sur l’étude des comportements des parois en Pisé. En effet 90% de patrimoine bâti en Rhône Alpes est en pisé. Terre compactée dans des banches cette méthode à été mise en œuvre jusque dans les années 50. Les lobbys du béton ont fait mourir la filière, peu rentable elle était devenue obsolète. Aujourd’hui, il est urgent, dans la plupart des cas, d’isoler ces anciennes bâtisses. Afin que cela se fasse de manière intelligente et respectueuse du matériau il est nécessaire de réaliser des études comportementales. Nous avons adopté deux approches. Physique, la première a été menée par Séverine et consistait à équiper un bâtiment de capteurs afin d’effectuer un relevé de données sur le long terme et de constituer ainsi un BIGDATA, base de donnée pour un futur travail d’analyse. La deuxième approche, dont je me suis en partie occupé, à consisté à modéliser par informatique les bâtiments à l’étude pour pouvoir d’une part, produire les pièces graphiques, nécessaires à la publication du rapport de recherche final, d’autre part, avoir un modèle numérique permettant par la suite d’effectuer de nombreux calculs par informatique. Les deux approches tendent vers les mêmes résultats. Ces derniers seront alors analysés, publiés et serviront peut être à établir, dans un futur proche, des règles de rénovation des parois en pisé destinées au grand public et aux professionnels du secteur.


59. Architecte, DSA Terre, Laboratoire CRATerre 60. Etudiante en école d’ingénieur.

Ce stage au laboratoire m’a fait découvrir l’envers du décors. Étudiant, je suis devenu un acteur dans la recherche autour de la matière en grain. Cette expérience m’a permis de mettre en pratique plusieurs connaissances acquises pendant la licence. Curieux j’ai pu m’immerger dans le monde de la terre entouré par de nombreux spécialistes. La terre et son domaine font partie intégrante de ma culture architecturale. 67


LES MAINS dans la terre

La théorie ne faisant pas tout, j’ai vite ressenti le besoin de mettre en pratique. Plusieurs contacts avec la terre m’ont permis d’approfondir ma connaissance du matériau. Ma première expérience remonte à la première année lors d’une sortie aux Grands ateliers de l’Isle d’Abeau61. Avec plusieurs autres étudiants nous avons reconstitué à l’échelle 1 la maison de Mari62. Cet exercice ludique m’a permit de mettre en relation mon corps avec une spatialité, d’utiliser l’esprit et la main afin d’agencer la matière.

1.

Mains Stage Terre, centre de loisir, Andouillé

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2.

3.


Couche de corps Terre-Chanvre Saint jean sur Mayenne

Mur d’enceinte en bauge Saint jean sur Vilaine

61. Pôle d’enseignement, de recherche et d’expérimentation de la construction en France. Isle d’abeau (38)

62. Mari fut une importante cité mésopotamienne dès le IIIe millénaire av. J.-C., contemporaine de la civilisation sumérienne d’Uruk. (1/2/3) 63. Chaux Dedans Chaux Dehors, La Baconnière, 53240

La licence en architecture demande aux étudiants de se confronter à la réalité. Un stage pratique en entreprise du bâtiment, d’une durée deux semaines, doit être effectué au cours de la première année. Une nouvelle occasion de se frotter à la matière. J’ai choisi de faire mon stage chez Christophe Halouze63. Dans cette entreprise de maçonnerie spécialisée en rénovation du patrimoine, les ouvriers utilisent la pierre, la terre et la chaux. J’ai participé au dressage de la couche de corps sur une maison à ossature bois isolée en bottes de paille. J’ai aidé à la réalisation d’une isolation par l’intérieur en terrechanvre dans une bâtisse de pierre, enfin ma dernière expérience à été de restaurer un mur en bauge au nord de Rennes. « Ce stage m’a permis de mettre en pratique différents mortiers : mortiers de terre, des bétons de chaux sur différents supports (pierre, terre, paille). De pratiquer la réalité du travail dans le secteur du bâtiment et surtout de mettre en application la théorie abordée au premier semestre de licence dans le cours matières et matériaux. Outre le fait de découvrir la construction, la rénovation j’ai été témoin de l’organisation d’une entreprise du bâtiment, d’un chantier, d’une journée de travail pour un maçon. J’ai été très bien accueilli, par le chef d’entreprise et les compagnons qui m’ont tous soutenus et encouragé à poursuivre ma formation et mes choix de spécialisation. Ce stage à été une révélation et une confirmation des mes souhaits et envies quant à mon parcours futur en École Nationale Supérieure d’Architecture. Ces deux semaines ont été très riches en connaissances apportées et échangées. »64 Satisfait de cette expérimentation, je suis retourné travailler pour Chaux dedans Chaux dehors à plusieurs reprises. J’ai pu continuer à perfectionner ma technique et en apprendre de nouvelles. Je maîtrise la préparation de la colle ou des enduits et le dressage de couche de corps. J’ai été initié à plusieurs reprises aux enduits de finitions. Plus difficiles ces gestes demandent à être répétés et pratiqués pour être appréhendés. 69


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Fort de ces expériences en entreprise, j’ai au cours de l’été 2011, mis en relation ma passion pour la terre et mon activité d’animateur en centre de loisirs. J’ai pu du 18 au 22 Juillet, mener un stage de construction d’un observatoire à oiseaux. Le public concerné était un groupe de 12 enfants de 6 à 11 ans. Les visées du stage, découverte de la construction terre, échange de connaissances et expérience de la matière se plaçaient dans la continuité des objectifs pédagogiques du centre de loisirs. Après une rapide découverte de la construction en terre dans le monde par le biais d’un jeu de sept familles et d’un diaporama confectionnés par mes soins, les enfants ont pu jouer aux architectes et dessiner la cabane de leurs rêves. La structure en bois et en palette, support de la terre avait été réalisée en amont. Pendant 3 jours les enfants ont pu remplir l’ossature d’un mélange de terre-paille qu’ils foulaient eux mêmes. Ravis, ils sont repartis chez eux pleins de bons souvenirs et ont vanté les mérites de la construction terre. Cette expérience m’a permis de plonger 26 mains dans la terre en une semaine. De nombreux échanges de savoirs ont eu lieu, entre animateurs, parents et enfants. Au delà de l’animation, j’ai pu façonner la terre une nouvelle fois. Sans objectifs de qualité comme sur un chantier, j’ai pu tester une technique encore nouvelle pour moi, la bauge. Le résultat n’a pas été très concluant. Encadré, le stage à atteint ses objectifs, l’observatoire à été réalisé. Depuis je retourne de temps en temps sur place pour noter l’évolution de la construction, elle tient toujours.

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De la MATIÈRE à l’ARCHITECTURE

Maquette 1/100

Blocs de Pisé, Plan

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Étudiant en architecture je reste, et le projet est mon activité principale. J’ai présenté dans la deuxième et dans la troisième partie de ce rapport, mon exercice. Voyons maintenant comment j’ai pu, dans le studio de Christophe MIGOZZI, associer la terre à la conception de la halle de marché. La bambouseraie, présentée aux pages 50 à53, à une structure principale en bambou. De part et d’autres de la halle viennent se flanquer des blocs de pisé. Le parti pris architectural permet de mettre en opposition ces blocs massifs avec l’allure élancée de la charpente. Lestant le bâtiment ils sont à échelle humaine et instaurent un rapport différent au corps et à l’espace. Laissés bruts d’apparence, ils transcrivent l’identité de la matière terre et la mettent en parallèle avec le bambou. Le dialogue instauré entre ces deux matériaux minéral et végétal renforce l’imaginaire projeté par la halle et appuie le parti pris écologique. Pour ce faire j’ai étudié de nombreuses références et ai retenu celle de la Maison Rauch64. Synthèse entre la théorie et la pratique ce projet m’a permis d’explorer la terre d’une manière différente, sous l’angle du concepteur. La matière devient un élément à part entière du projet. Comme le milieu dans lequel le bâtiment s’implante ou les hommes qui vont le vivre, le matériau prend une dimension nouvelle, il devient l’architecture. Comme expliqué dans la partie 2 : les outils de l’architecte, petit 2 la technique au service du projet65, c’est à l’architecte de mettre en œuvre intelligemment un matériau. Ses propriétés (résistance mécanique, mise en œuvre, caractéristiques techniques, aspect...) deviennent un atout pour le professionnel. Son emploi en construction peut devenir la force du projet.


Détail technique, Halle de marché en bambou

64. Maison Rauch, Pisé, Schlins, autriche, Boltshauser Architekten, 2008. 65. Voir page 32

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Coupe détails 66. Marie Pierre, Philippe et Sylvain LANDAIS, EARL La rousselière, 53150 La Chapelle-Rainsouin 67. GUILLAUD Hubert, HUBEN Hugo, CRATerre, Traité de construction en terre, Paris, Parenthèse, 3eme édition, 2006 (1ère ed. 1979).

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Adepte de l’exercice de projet, j’ai accepté de mener la conception et l’étude de faisabilité d’un local commercial et de bureaux pour de la vente directe sur une exploitation agricole à la Chapelle Rainsouin en Mayenne (53). Le programme est simple, réhabiliter un petit local de planches attenant à la bâtisse principale de la ferme. Cet espace est aujourd’hui réservé à la vente directe. Mal agencé, il ne satisfait pas ses usagers. Les exploitants de la ferme66, souhaitaient pouvoir améliorer l’espace de réception des client, ranger leurs chambres froides dans un endroit protégé et accessible et enfin avoir un espace de bureau/réception, nécessaire à leur exercice professionnel, situé en dehors de la maison d’habitation. J’ai pratiqué le site à de nombreuses reprises, observé le travail des propriétaires, adopté et suivi leur organisation pour ressentir au plus proche leurs besoins. De longues discussions s’en sont suivi pour concevoir ce projet. Les ressources disponibles dans un rayon d’un kilomètre sont, le bois en quantité illimitée grâce à la proximité d’une forêt, la paille récoltée chaque année avec les céréales et enfin la terre, minérale elle se situe à deux dizaines de centimètres sous la couche arable. J’ai mené une prospection sur plusieurs terrains afin de déterminer la nature des terres présentes sur la ferme. J’ai pu, grâce au Traité de construction en terre67 et du matériel d’analyse confectionné par mes soins, procéder aux différents tests et identifier la terre la mieux adaptée. Deux « sources » ont été mises au jour. La première, fine et argileuse, à un taux de retrait plus important. Mélangée à la paille elle pourra servir de couche de corps. La seconde moins argileuse avec une consistance adéquate à l’état plastique permettra sûrement de réaliser les enduits de finition si besoin. Humide, le site ne permet pas de laisser la terre au contact des intempéries. De plus la terre n’est pas adaptée pour construire en masse (pisé ou briques de terre compressée, adobes...) c’est donc le torchis qui à été retenu.


Elevation Est

ELEVATION OUEST

ELEVATION EST

ELEVATION OUEST ELEVATION EST

Elevation Nord

ELEVATION NORD

ELEVATION OUEST

Elevation Ouest

TION OUEST

TION OUEST VATION EST

ELEVATION EST

ELEVATION EST

ELEVATION OUEST ELEVATION EST

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Le dialogue avec les usagers et une connaissances des ressources disponibles sur place m’ont permis de concevoir un projet simple, réalisable et correspondant aux attentes des commanditaires. La conception terminée, j’ai remis les documents graphiques dans l’attente de pouvoir passer à la réalisation. Il me reste encore à faire plusieurs tests de mélange et de mise en œuvre afin de déterminer les conditions idéales pour cette réhabilitation. Le chantier est prévu pour l’été 2013. Ce projet m’a permis de mettre un pied dans le monde réel du praticien en architecture. Aux contact des hommes et du site j’ai essayé de combiner toutes mes sensibilités pour arriver à ce résultat. L’étude pour cette réalisation m’a permis de comprendre l’intérêt de la terre et m’a ouvert à d’autres matériaux. En effet la terre, ici employée avec de la paille ne se suffit pas toujours à elle même. A l’architecte donc de composer avec les autres ressources pour concevoir un bâtiment écologique et économique.

Plan Bureau, reception

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Plan de l’existant

Plan Stockage


Cette dernière partie sur la terre retrace mon parcours au travers d’un regard spécifique, celui de la matière. Étudiant, j’ai, au cours de ma formation chercher à me confronter à la pratique. C’est au travers de la terre que j’y suis parvenu. Une fois quittés les bancs de l’école j’ai pu vivre plusieurs expériences. Celles-ci m’ont permis de rencontrer différents acteurs de la construction. L’ouverture apportée a donné une dimension supplémentaire à mon exercice. En effet en me « spécialisant » dans la terre, j’ai compris la corrélation entre matière et architecture. Plus qu’un simple système constructif, elle devient l’architecture. Au delà de la terre, de nouveaux matériaux me sont apparus. Paille, chanvre, bambou, roseaux tant de ressources sont exploitables en construction. Dans les livres, en cours, sur les chantiers, les matériaux bio-sourcés sont une source d’inspiration. Renouvelables, écologiques ils présentent un réel intérêt. Ils proposent des alternatives naturelles et réalistes au béton armé et polymères (polystyrène) employés massivement dans le secteur de la construction. Architecte j’ai appréhendé la richesse de la matière pour l’exercice du projet. Je cherche aujourd’hui à dépasser ma connaissance de la terre et à ouvrir ma pratique à d’autres matériaux. 79


DESTINATION...

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La rédaction du présent rapport, exercice de synthèse de mes trois années de licence m’a permis de mettre sur le papier la réflexion récente menée sur mon exercice. Stimulant il m’a replongé dans mon apprentissage et m’a permis de dégager trois grandes catégories d’acquis théoriques dans la discipline de l’architecture. Culture, outils et méthode sont et seront mon bagage d’étudiant et d’architecte. Ces trois années de licence m’ont permis de structurer ma pensée, de l’enrichir et de savoir l’agrémenter au fil des rencontres et des situations. Les bases de mes idées ainsi posées, j’ai pu y ajouter ma sensibilité sur les rapports entre architecture et société, architecture et environnement, architecture et matière. Cette alchimie nouvelle fait ressortir, l’homme, la nature et la construction. J’ai cherché à faire la synthèse entre ma pratique du projet d’une part et ma prise de conscience écologique et humaniste. Sensible aux questions de matière et de matériaux, j’ai pu, au travers de ma découverte de la terre à bâtir intégrer cette dimension à ma culture et mon travail. La licence m’a apporté acquis fondamentaux et méthode. Ajouté à cela ma fibre personnelle, c’est un exercice plus éthique et plus juste que j’aimerais pratiquer. Conscient des enjeux et impacts liés au métier je souhaite vouer mon activité à améliorer les conditions de vie de mes contemporains et des générations futures. Appuyé sur les ressources locales, qu’elles soient humaines ou matérielles, et sur la culture des hommes, comment mon travail peut-il être le lien entre l’humanité et la nature ? Au vue des enjeux actuels et des scénarii catastrophes qui se profilent, toute la difficulté du travail de l’architecte réside, à mon sens, aujourd’hui dans cette articulation. L’architecte doit être capable de laisser place à une symbiose, une entité, un tout entre les hommes, leur culture et leur milieu. Les objectifs visés par la thématique « architecture, environnement et cultures constructives » répondent à mes aspirations. L’interdisciplinarité et la richesse d’approches sont des atouts que je recherche. Alliant matière physique et sensible, les enseignements proposés m’apporteront, dans la continuité de ma formation, le complément indispensable à mon bagage. L’intégration de ce master me permettra d’enrichir ma pensée et mon exercice.


Toutefois la formation en licence, n’est, à mon goût, pas assez tournée vers le concret, le pragmatisme et l’humanisme. Je vais dès que j’en ai le temps, hors du système universitaire, soit pour m’ouvrir aux autres, soit pour mettre la main à la pâte, deux choses allant bien souvent de pair. D’autre part, ayant entamé une réflexion théorique depuis quelques temps, j’ai besoin de mesurer mes acquis, de les réfléchir et de les mettre en application. Esprit sensible, j’aspire à un retour vers la nature. Esprit curieux, j’ai besoin d’étonnement. Esprit entreprenant, je souhaite expérimenter. Je prépare donc une année de césure, afin de poursuivre ma formation en dehors du cadre conventionnel. Les objectifs de cette année sont de rencontrer, partager et apprendre. L’ensemble des expériences vécues auront pour but d’enrichir ma sensibilité au monde qui nous entoure, de confronter mes choix d’orientation et ainsi, de les confirmer. Dans la continuité d’une démarche globale visant le Diplôme d’État d’Architecte et le Diplôme de Spécialisation en Architecture de terre, c’est dans une optique de formation que je quitte l’école, et c’est dans ce même esprit que je reviendrais postuler l’an prochain pour la thématique de master « architecture, environnement et cultures constructives ».

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Remerciements à mes parents d’abord sans qui rien de tout ça ne serait arrivé. A mon père pour sa relecture attentive, à ma mère pour sa lecture affective. A Liza, qui m’aura supporté bon gré mal gré pendant ces trois années. A l’ensemble des enseignants de l’école nationale supérieure d’architecture de Grenoble, à qui j’adresse tout mes respects pour leur lutte incessante dans la transmission des savoirs et des connaissances. A Christophe et Patricia Halouze pour les occasions offertes de mettre les mains dedans ainsi qu’à tout leurs compagnons, fidèles camarades de chantiers. A Grégoire Paccoud qui m’a fait entrer dans le milieu des terreux avec qui j’ai beaucoup appris. Au monde et aux hommes enfin pour me donner chaque jour matière à réfléchir.


PASSAGE

YOANN BOY ENSAG 2013 RAPPORT D’ÉTUDES


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YOANN BOY ENSAG 2013


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