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BUREAU INTERNATIONAL DES EXPOSITIONS | BIE INFO | N°12

La Musique des Expos

Exotisme sonore aux Expositions Universelles de Paris

Les Expositions Universelles ont laissé des héritages, eux aussi universels, dans bien des domaines dont celui de la musique. Les Expos ont fourni de multiples scènes pour les rencontres entre les personnes et les nations, et pour les échanges culturels et artistiques.

Lors des Expositions Universelles de 1889 et de 1900, le visiteur, s’ambulant à travers les pavillons des Colonies, pouvait entendre des musiques très diverses.

Les traditions musicales y ont toujours été représentées. A l’époque où les voyages étaient beaucoup plus rares qu’aujourd’hui, les visiteurs pouvaient effectuer de véritables tours du monde en musique en quelques heures. Les Expos ont été source d’inspiration, comme par exemple l’influence qu’a eu sur Debussy la musique javanaise. Les grandes symphonies présentées dans les Expos non seulement donnaient un rythme musical à l’évènement, mais elles contribuaient aussi à faire vivre l’esprit du thème ; c’est le cas de la symphonie du Nouveau Monde de Dvorak jouée lors de l’Exposition de Chicago 1893 «World’s Columbian Exposition». La musique accompagnait tous les moments de l’Expo. Les grandes cérémonies d’ouverture ou de clôture, la visite d’un pavillon ou les dîners officiels ont été des rendez-vous entre des musiques inédites et un public ouvert à l’innovation. La découverte de la musique s’enrichissait aussi de celle de nouveaux instruments et d’échanges avec les musiciens. Il ne faut pas oublier que c’est lors de l’Exposition Universelle de 1889 que le premier instrument d’enregistrement, le phonographe de Edison, l’ancêtre des technologies permettant à la musique de nous accompagner partout, a été présenté au monde. C’est pourquoi, pour faire revivre cette importante tradition des Expos, le BIE a souhaité, lors de son 75ème anniversaire, permettre une fois de plus cette rencontre entre un public nouveau et une partie du patrimoine musical des Expos. Je remercie chaleureusement le Ministère de la Culture de la Pologne et la Ville de Wroclaw pour leur générosité qui a rendu possible la présence d’un magnifique orchestre qui fait revivre la magie de la musique des Expos. Vicente González Loscertales, Secrétaire Général du BIE

Pour amplifier l’effet exotique de la mise en scène de l’architecture coloniale ou européenne, les organisateurs avaient fait appel à des musiciens de tout horizon : une nouba du Maroc dans la Expo Paris 1900 : rue du Caire, des chanteurs Le Théâtre du Pavillon Ottoman malgaches animant un tableau Orchestre et danseuse. vivant, un véritable joueur de carillon originaire du Valais suisse, un muezzin appelant à la prière du haut du minaret, un orchestre annamite ou des prêtres hindous frappant des gongs de temple. Les réactions du public français furent partagées. Bien que les danseuses balinaises, gracieuses et très jeunes, aient été adorées (même parfois de trop près), la musique extra-européenne fut généralement repoussée avec dégoût : « Des miaulements, des gloussements, sans mesures et sans tonalité, s’élevant en notes aiguës jusqu’aux dernières limites de perception du sens auditif ! », s’exclama Jules Verne face à la musique traditionnelle chinoise. Les musiciens de l’époque, par contre, surent tirer du profit de ces rencontres. Ainsi Julien Tiersot, le père de l’ethnomusicologie française, s’empressa fébrilement de transcrire les mélodies et rythmes étrangers afin de les analyser. Et Claude Debussy s’enthousiasma pour la douce sonorité de la musique gamelan de Java et pour l’action dramatique du théâtre annamite. Il alla transformer, quelques ans plus tard, les expériences de l’Exposition Universelle dans ses magnifiques pages pour piano comme Les Pagodes ou le premier morceau des Estampes. Beat A. Föllmi, Maître de conférences HDR, Université de Strasbourg, Faculté de Théologie Protestante

EXPO x EXPOS L’Exposition itinérante, EXPO X EXPOS, poursuit sa route : Elle sera au Japon, du 18 juillet au 31 août 2009, à Aichi, sur le site de Nagakute, Guest House de Expo Aichi 2005.

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N° 12 - Printemps 2009

Progression Le BIE vous informe

EXPOS ET CULTURE

La vie en commun harmonieuse à l’échelle planétaire implique la connaissance et la reconnaissance de l’immense variété de ses peuples et de ses cultures. La pluralité est la grande richesse collective de l’humanité. Se sentir unis par quelques principes éthiques universels, c’est sa force.

SOMMAIRE

2 Green Belt Movement Editorial BIE La gastronomie dans les Expos universelles

3 L’Alliance des civilisations La culture, c’est l’âme de l’Expo « Le thème fait l’Expo »

4 Exotisme sonore aux Expos universelles La musique des Expos EXPO x EXPOS Evénements importants

http://www.expoxexpo.com

Expo Paris 1889 : Les Soudanais au Café égyptien

Evènements impor tants 2 juin 2009

Assemblée générale du BIE

Paris – OCDE

Juin-Septembre 2009

Floriade Road Show

Venlo Region, Pays-Bas Nordrhein Westfahlen, Allemagne

18 juillet-31 août 2009

EXPO x EXPOS

Japon, Nagakute, Aïchi

Août 2009

Pose de la Première Pierre

Expo Yeosu 2010

EXPOS ET CULTURE

Nous devons améliorer les relations, nous devons nous rencontrer pour nous retrouver. Si nous voulons transformer la réalité présente, il nous faut la découvrir. Si nous voulons vraiment comprendre les autres, il nous faut les observer dans leurs propres espaces, paysages naturels et urbains, dans leurs occupations quotidiennes. À travers les Expos, le BIE a réalisé, au cours de nombreuses décennies, un travail formidable de rapprochement, d’interaction. On rapporte que Jean Monet, l’un des «pères» de la Communauté Européenne, avait fait remarquer que, dès le début, il aurait été préférable de substituer le «c» de commerce par le «c» de culture. C’est maintenant à nous de mettre en pratique ce que cet homme aurait souhaité faire alors: la sortie de la crise profonde - financière, environnementale, politique, éthique… - dans laquelle nous nous trouvons requiertdeschangementsradicauxquivontbienau-delàdel’adoptiondemesureséconomiques.Pour surmonter l’inertie, les tendances à la morosité qui ont conduit à la situation actuelle, il est nécessaire que la culture soit considérée comme un axe de changement, dans sa meilleure et pleine acception : celle du comportement quotidien et celle de la créativité, faculté distinctive de l’espèce humaine. En temps de crise, temps de possibilités, nous verrons naître l’espoir si nous favorisons à la fois l’attention adéquate à ceux qui en ont le plus besoin et l’invention du futur commun. L’avenir est à faire et, comme l’a dit le Président Kennedy en juin 1963, aucun défi n’est hors de portée de la force créatrice qui caractérise l’espèce humaine. «L’adversité aiguise le génie», dit un proverbe connu. Le moment est venu d’agir, d’en savoir plus sur nous-mêmes, sur les citoyens et les villes du monde entier. Le temps est venu de prendre conscience qu’ensemble, nous pouvons. C’est en visitant, c’est en voyant –et si possible, directement – comment vivent et s’expriment d’autres peuples et d’autres cultures, qu’on fait naître des pensées et des émotions qui permettent de redoubler d’efforts, d’unir des volontés et d’illuminer les chemins de l’autre monde possible auquel nous aspirons.

Il est urgent, pour la transition d’une culture d’imposition et de force vers une culture de conciliation et de paix, de se connaître, de se reconnaître, de se respecter, de construire des ponts de compréhension et d’entente. Les Expos y contribuent largement et de manière évidente. Le moment est désormais venu d’étendre ce «nouveau regard», si valorisant, aux pays … et aux continents (!) qui ne font pas encore partie de ce fantastique « itinéraire ». Les villes de l’hémisphère Sud doivent maintenant faire leur entrée, dans toute leur splendeur, dans le panorama des Expos. Les villes du monde pour les citoyens du monde. Un monde qui, enfin, éclairera les horizons, aujourd’hui si sombres, et résoudra les conflits qui se présentent par un dialogue serein. «Nous, les peuples…», ainsi commence avec tant de lucidité la Charte des Nations Unies, aurons réussi à réaliser la grande transition : de la force à la parole.

CONTACT 34 Avenue d’Iéna 75016 Paris Tel : 01 45 00 38 63 Email : bie@bie-paris.org www.bie-paris.org © BIE

Projet de l’Arbre de la Paix

Federico Mayor, Président de la Fondation Culture et Paix


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EDlTORlAL : Les Expos, une plate-forme de la culture Depuis la création de «Progression » nous avons traité un certain nombre des aspects essentiels des Expos, tels que la coopération, la communication et le legs des Expos, mais nous n’avions pas encore mis à l’honneur la principale composante de l’Expo: l’élément culturel. Ce numéro de « Progression » offre un espace d’expression sur le rôle capital que la culture joue dans les Expos sous toutes ses formes. Ce rôle que l’on peut trouver depuis le début de l’histoire des expositions a évolué au cours de ces 150 années et constitue certainement l’un des plus grands défis pour les organisateurs d’Expos et pour le BIE dans la première décade du 21ème siècle. Le volet culturel, qui a toujours inclus les Beaux Arts et la Musique, a été un facteur important des Expos depuis 1851, mais la manière de considérer la culture a changé au cours des siècles. Durant la période 1851-1940, les Expos étaient fortement influencées par les aspects liés au progrès matériel basé sur l’innovation technologique. Même encore à l’époque appelée «l’âge du progrès», les Expos étaient non seulement - comme l’a dit le grand philosophe et critique culturel allemand Walter Benjamin - «ces sites de pèlerinage à la marchandise fétiche» mais aussi, certainement, les événements les plus importants d’échange culturel de cette époque. Après la Deuxième Guerre mondiale et avec la progression de la décolonisation, le nombre croissant des pays participants reflète non seulement une plus grande diversité culturelle dans les Expos, mais montre aussi que, pour les nouveaux états souverains, la culture et l’identité nationale sont intimement liées. La présentation de leur culture constitue l’affirmation de leur identité nationale. En mettant l’accent sur le facteur humain, la valeur des Expos en tant que vitrine de la diversité culturelle s’accentue et le besoin d’échange culturel évolue pour venir prendre appui sur le concept d’égalité et de respect pour toutes les cultures. De nos jours, les Expos sont allées encore plus loin en intégrant tous les piliers clefs de notre monde, des nations aux villes, organisations internationales et ONG en passant par la société civile. Cela a permis aux Expos, une fois de plus, de continuer à être la meilleure scène pour un échange multiculturel vraiment mondial, un lieu où la culture de notre planète toute entière est accessible à tous les citoyens du monde. Vicente González Loscertales Secrétaire Général du BIE

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La gastronomie dans les Expositions Universelles Dès la deuxième moitié du XlXe siècle, des expositions culinaires sont organisées en Europe de l’Ouest puis, très vite, sur tous les continents. Cependant, au sein même des expositions universelles, la gastronomie occupe toujours une place importante.

Président de la République Portugaise (1996-2006) - Haut Représentant des Nations Unies pour l’Alliance des Civilisations. Jeter des ponts entre les sociétés : L’Alliance des civilisations, une initiative des Nations Unies pour un dialogue qui produit des résultats. Restaurant belge - Expo Paris 1878

Denis Saillard, Chercheur associé au CHCSC de l’Université de Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines

Entretien avec ... Wangari Maathai, Fondatrice du Green Belt Movement, Prix Nobel de la Paix 2004 Vous avez une grande connaissance du sujet grâce à vos responsabilités au sein de l’Union Africaine et à vos voyages à travers tout le continent africain. En vous appuyant sur cette connaissance, quelle est, selon vous, l’importance du problème de l’eau pour le développement économique et social ?

Des membres de GBM plantent des arbres sur le flanc érodé d’une colline (Photo Mia MacDonald)

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Jorge Sampaio

Les véritables cités que sont les sites des expositions doivent pourvoir à la restauration de milliers de visiteurs quotidiens. Les pays présents construisent souvent un ou plusieurs restaurants proposant leurs spécialités nationales. En effet la gastronomie est considérée comme une expression identitaire et constitue bien entendu elle aussi une activité économique concurrentielle. A Saragosse 2008 on dénombrait une bonne centaine de restaurants. D’autre part, comme Paris 1867, de nombreuses expositions universelles mettent en lumière, dans des sections spécialisées, le savoir-faire des chefs. En effet la cuisine n’est pas une activité de production mais de transformation ; c’est donc bien l’art et la science culinaires et leurs toutes dernières évolutions qu’il s’agit de montrer. Les expositions elles-mêmes provoquent des créations ; le classement des crus du Médoc a été réalisé en vue de Paris 1855. Enfin elles peuvent induire des mutations dans les modes Paris 1889 - Blancart (BNF) de consommation des visiteurs, notamment ceux du pays d’accueil: par exemple, les professionnels de l’agro-alimentaire s’accordent à dire que Montréal 1967 a marqué un tournant de la gastronomie internationale au Canada.

Vous savez, l’eau douce est une denrée très importante. Nous ne pouvons pas vivre sans elle, mais nous la considérons trop souvent comme inépuisable et garantie, particulièrement lorsqu’elle est facile d’accès et à notre disposition depuis de nombreuses années. Mais nous savons aujourd’hui que l’eau douce devient une denrée rare, un produit que certaines multinationales veulent privatiser. Or, lorsque l’eau est privatisée, l’environnement est menacé. C’est une situation à laquelle est confronté depuis peu mon pays, le Kenya, et de nombreuses autres nations à travers le monde, au Moyen-Orient

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notamment. L’un des principaux problèmes est de purifier l’eau potable. Dans un grand nombre de pays en voie de développement, des compagnies viennent privatiser les ressources en eau. Elles mettent l’eau en bouteille, et à l’heure où nous nous parlons, une bouteille d’eau coûte plus cher qu’une bouteille de soda au Kenya. Ça ne peut plus durer. Il est inacceptable qu’il soit aujourd’hui plus facile de se procurer une bouteille de soda qu’une simple bouteille d’eau potable. C’est pourtant ce qui risque d’arriver à cette ressource que nous croyons inépuisable et qui pourrait devenir inaccessible. Quel que soit le lieu où l’on se trouve, et même si l’eau y est abondante, nous devrons avoir conscience que c’est un produit rare dans de nombreuses régions du monde. Une denrée qui pourrait même se raréfier encore davantage dans la plupart des régions du monde si nous ne prenons pas soin de l’environnement qui nous la procure, et particulièrement des forêts. Wangari Maathai, Extrait de “Récolter l’eau de pluie”, Palabras de Agua-Tribuna del Agua-Expo Zaragoza 2008

L’Alliance des civilisations, en tant qu’initiative politique des Nations Unies, a pour but de répondre aux défis de la bonne gouvernance de la diversité culturelle et à en faire une priorité de l’agenda mondial. L’Alliance vise aussi à devenir le pilier onusien de la bonne gouvernance de la diversité culturelle, laquelle est aussi cruciale pour l’avenir de nos sociétés que l’est la préservation de la biodiversité pour l’avenir de la planète. Pour accomplir ses finalités, l’Alliance mise sur le développement de deux instruments majeurs : d’une part, les plans nationaux et les stratégies régionales pour le dialogue interculturel et, d’autre part, les réseaux de partenariats qui permettent de mener à bien des actions sur le terrain. Notre cap est simple et la route est claire. En ce qui concerne les «Plans nationaux et les Stratégies régionales pour le Dialogue Interculturel », seule leur mise en œuvre permettra d’introduire des bonnes pratiques de gouvernance en matière de diversité culturelle et de développer, à terme, de vraies politiques garantissant un droit de cité à la diversité et, aux citoyens, une culture de paix et de droits de l’homme.

Trois pays, trois Expos pour faire face à trois des thèmes les plus importants de notre époque. A l’aube du XXlème siècle, la communauté internationale se trouvera réunie autour de ces événements pour une réflexion sur le chemin parcouru jusqu’à nos jours et pour une évaluation des perspectives futures.

« Le thème fait l’Expo », c’est la nouvelle rubrique du site internet du BIE

Quant aux partenariats, ils sont le vrai pilier de l’Alliance, que ce soit avec les organisations internationales ou avec les acteurs de la société civile, qu’il s’agisse du secteur privé, des ONG, des universités ou des groupes confessionnels. Visant à réduire les tensions multiculturelles et à établir des passerelles entre les communautés, l’Alliance propose des initiatives et aide à mettre sur pied des projets dans ses quatre domaines d’action - l’éducation, la jeunesse, les médias et les migrations -, tout en tachant d’apporter une réponse concrète à la question “Comment vivre ensemble entre peuples différents, en respectant l’autre dans sa différence?”. L’enjeu est d’envergure. Pour réussir ce pari, il faut aller au-delà du dialogue. Les mots, bien sûr, ont leur poids. Mais ils n’ont d’impact durable que lorsqu’ils sont soutenus par des actions concrètes et durables. C’est pour cela que l’Alliance est tenue à l’obligation de résultats.

Jorge Sampaio

La culture, c’est l’âme de l’EXPO Le mouvement EXPO connaît déjà une existence de 158 ans. Il n’a montré aucun signe de vieillissement, au contraire, il maintient toujours sa vitalité et son dynamisme. Quel est le secret de la longévité du mouvement EXPO ? C’était la question que je me posais, quand j’ai fait la connaissance de ce mouvement en 1998 où j’ai pris mon poste d’Ambassadeur à Paris. J’ai vu l’EXPO de Hanovre, l’EXPO d’Aïchi, et l’EXPO de Zaragoza.

Durant les 4 années où j’étais le Président du BIE, j’ai beaucoup appris auprès de mon ami Vicente González Loscertales, secrétaire général du BIE et des autres connaisseurs du mouvement EXPO et je suis arrivé à la conclusion que le secret de la longévité du qui va présenter, dans des chapitres mouvement EXPO réside dans sa mission de successifs, les thèmes et sous faire progresser la civilisation de l’humanité. thèmes des futures Expos : tout d’abord, Expo Shanghai 2010 L’histoire de l’EXPO nous montre que cette mission consiste en trois volets. Le premier, c’est de « Meilleure ville, meilleure vie » ; puis montrer les derniers résultats du progrès de la civilisation de l’humanité. Le deuxième, c’est de Expo Yeosu 2012 « Pour des côtes et poser les problèmes auxquels est confrontée cette civilisation. Le troisième, c’est de chercher la des océans vivants : diversité des solution à ces problèmes. ressources et activités durables »; La civilisation humaine progresse constamment pour le bien de toutes les femmes et de tous ensuite Expo Milano 2015 « Nourrir la les hommes de la terre. Le mouvement EXPO est lui-même un fruit du progrès de la civilisation planète, Energie pour la vie ». humaine. Une fois créé, ce mouvement contribue à son tour au progrès de la civilisation humaine. Par cette nouvelle rubrique, Voilà le secret de la longévité du mouvement de l’EXPO. l’objectif du BIE est de mettre Toute EXPO est une manifestation de la diversité culturelle. Voilà l’impression la plus profonde que en évidence, à l’intention des j’ai acquise en visitant les EXPOS. L’EXPO réunit toutes les cultures ; c’est un dialogue vivant des internautes, l’importance du thème civilisations. Ce dialogue répond aux aspirations profondes de l’humanité que sont la paix, l’amitié, et des messages de chaque future Expo, le développement et la coopération. Ce qui distingue les pavillons nationaux les uns des autres, qui représentent aujourd’hui une priorité pour c’est la culture. Les pavillons nationaux qui ont bien réussi et ont fait l’admiration de tous les visiteurs l’ensemble de la communauté internationale. sont une expression de la plénitude de la culture de ce pays. Aussi suis-je convaincu que la culture, c’est l’âme de l’EXPO. Rejoignez-nous sur : http://www.bie-paris.org/tme/fr

Wu Jianmin, ancien Président du BIE


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