Magazine arts martiaux budo international juillet to août 2014

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CINEMA D’ARTS MARTIAUX Ça n'a sûrement pas été facile d'être « Van Damme ». L'expérience unique de la célébrité et du succès implique des pressions sur l'individu que personne ne peut comprendre hormis lui-même. Avec de l’admiration pour l'acteur, mais surtout de la sympathie et du respect pour l'être humain qui se cache derrière, nous avons voulu, avec cet article, rendre un juste hommage à JCVD, la personne.

PANANTUKAN CONCEPT Le Panantukan Concept « L'art de combat illimité » est la façon de Weckauf de considérer l’autodéfense sans armes. Le nom signifie « combat illimité basé sur le concept ».

COMBAT HAPKIDO Des milliers d'objets ordinaires peuvent être utilisés comme armes improvisées pour vous défendre en cas d'urgence. Il est cependant évident qu'il est impossible de s’entraîner avec chacun d'eux. En outre, cela n’aurait pas de sens de s'entraîner avec des objets qui ne sont pas facilement disponibles pour vous à tout moment.

JEET KUNE DO « Il n'existe pas de styles si vous comprenez les racines de combat ». Le vrai génie du JKD se trouve évidemment dans le changement, on peut le voir dans la métamorphose de Bruce Lee et de son art martial.

TOP 10 BEST BUDO-VIDEOS

KAZE NO RYU Cela fait huit ans que je connais Shidoshi Jordan et Shidoshi Juliana. Ils ont beaucoup écrit depuis dans notre magazine et enseigné de manière très approfondie les arts martiaux du peuple Shizen. Mais il y a aussi beaucoup de nouveaux lecteurs et nous avons pensé qu’il serait idéal ce mois-ci de leur offrir une approche générale de leur école et de leur lignage. Nous avons pour cela décidé de reproduire le premier article publié en 2006 dans lequel nous présentions leur travail et la première vidéo sur le sujet.

KAPAP L'enseignement des arts martiaux me pousse à m’interroger souvent sur la vie, car les arts martiaux sont une étude de la vie, où la plupart des grands maîtres réels sont au mieux des imbéciles. S'ils avaient vraiment été intelligents, ils auraient trouvé quelque chose de mieux à faire

Budo International nous présente ses dix meilleurs DVD d’arts martiaux

et de plus rentable.

BUDO INTERNATIONAL DANS LE MONDE Budo International est un groupe éditorial international spécialisé dans les Arts Martiaux. Unique organe de presse à vendre une revue spécialisée dans les Arts Martiaux en six langues et dans le monde entier, il est en contact avec toutes les grandes compagnies spécialisées dans son domaine. Budo International touche plus de cinquante pays.

Une production de: Budo International Publishing Company


KRAV MAGA RED Entrenarse más cerca de la realidad. el grupo KMRED es un grupo de investigación en Krav Maga, defensa personal y deportes de combate, siendo su prioridad reunir en un programa coherente de Krav Maga, unas directrices técnicas en las que creen.

PETER WECKAUF Dans les derniers numéros, nous avons présenté les systèmes de combat tactique de Peter Weckauf séparément. Ce mois-ci nous allons regarder de plus près tous ses systèmes de combat rapproché et les objectifs, les idées et les cibles de leurs attaques et des concepts de défense. Ils sont le résultat de nombreuses années d'expérience et de recherche.

ESCRIMA « Ce n’est que si vous s a v e z comment manier un couteau, que vous pouvez vous défendre contre un couteau ». Si vous êtes u n combattant au couteau entraîné, vous avez tout simplement plus de chances contre un combattant au couteau ou contre quelqu'un qui vous attaque avec un couteau

HWA RANG DO®

WINGTSUN S'entraîner au plus près de la réalité. Le groupe KMRED est un groupe de recherche sur le Krav Maga, la self défense et les sports de combat. Sa priorité est de réunir, au sein d'un programme de Krav Maga cohérent, des orientations techniques dans lesquelles ils croient.

Les armes du Hwa Rang Do®: Étude traditionnelle et combat sportif. Le Hwa Rang Do® est un art qui englobe les aspects martiaux (Mu Sool) et les techniques de guérison (In Sool). Cet article considèrent le Moo Gi Gong : utilisation offensive et défensive des armes traditionnelles et le Moo Gi Dae Ryun, évolution sportive du combat armé du Hwa Rang Do®.

WENG CHUN KUNG FU SHAOLIN HUNG GAR KUNG FU Les coups droits rapides et les coups enchaînés symbolisent le caractère explosif de l'élément Feu et sa chaleur torride, qui dévore ce qui l’entoure. Organiquement, l'élément Feu est associé au cœur et à l'intestin grêle. L'élément Métal, quant à lui, se caractérise par des mouvements coupants (coups de revers forts), qui imitent le coup de hache. Dans le système organique, l'élément Métal est associé aux poumons et au gros intestin.

Les 16 stratégies de combat de la tradition de la Jonque rouge du Weng Chun sont basées sur les quatre premières d’entre elles : Loi Lau Hoi Song. Les q u a t r e stratégies suivantes donnent au pratiquant de Weng Chun les procédures réelles à cette fin : Huen (encerclement) Lau (spirale) Kao (crochet) Da (coup de poing).

REDACTION: c/ Andrés Mellado 42, 28015 Madrid, Espagne. Tél: (34) 91 897 83 40, Fax: (34) 91 899 33 19, E-mail: budo@budointernational.com • Directeur de publication: Alfredo Tucci, e-mail: budo@dimasoft.es • Coordination Internationale: Alfredo Tucci • Service publicité: (+34) 91 549 98 37. • Correspondants permanents: Don Wilson, Yoshimitsu Yamada, Cass Magda, Antonio Espinós, Jim Wagner, Coronel Sanchís, Marco de Cesaris, Lilla Distéfano, Maurizio Maltese, Bob Dubljanin, Marc Denny, Salvador Herraiz, Shi de Yang, Sri Dinesh, Carlos Zerpa, Omar Martínez, Manu, Patrick Levet, Mike Anderson, Boulahfa Mimoum, Víctor Gutiérrez, Franco Vacirca, Bill Newman, José Mª Pujadas, Paolo Cangelosi, Emilio Alpanseque, Sueyoshi Akeshi, Marcelo Pires, Angel García, Juan Díaz. • Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Les documents reçus sont conservés par la rédaction et ne sont pas rendus à leurs expéditeurs. Leur envoi implique l’accord sans réserve d’aucune sorte pour leur publication.


« Un seul désir me saisit : celui de découvrir ce qui se cache derrière le visible, percer le mystère qui me donne la vie et me la prend et savoir si une présence invisible et immuable se cache derrière le flot incessant du monde. » Nikos Kazantzakis mmergé dans le marasme de la vie quotidienne, écrasé par les urgences, là où notre perspective de la forêt s’arrête aux feuilles, dans le règne de la confusion, nous ne pourrons jamais trouver de réponse. Souvent nous n’avons pas seulement besoin de sortir de cet environnement, nous avons besoin de quelque chose de plus complexe : que ce soit l'environnement qui sorte de nous ! Une manœuvre énergétique beaucoup plus compliquée. Pour la plupart des spécialistes de la spiritualité, l'énergie corporelle est la synthèse des irradiations de l'âme ; mais celle-ci ne vit pas sur un nuage inaccessible à tout autre réalité. Bien qu’étant une partie substantielle de notre moi, elle vit, quand elle s’incarne, une expérience matérielle. Tout comme le poisson dans l'eau qui est mouillé, ou l'oiseau exposé aux vents et aux intempéries de son milieu, l'esprit et la matière qui constituent notre réalité, interagissent avec ce qui les entoure. Ces réflexions se font inévitablement dans un langage opaque, mais qu’est-ce qui est clair dans l'invisible, hormis ce qui découle de l’expérience personnelle ? Et plus important encore, qu’est-ce que tout cela a bien à voir avec les arts martiaux ? J’essayerai de répondre à ces deux questions, mais permettez-moi de poursuivre mes réflexions sur l’importante question ouverte dans le premier paragraphe. Les anciens disaient que l'énergie du milieu croisait constamment notre œuf lumineux, l’entourant et le traversant pour finalement s’imposer en lui, s’incrustant quand elle trouvait dans notre sphère de lumière des fréquences similaires, où elle se collait par sympathie en amas vibratoires. Ce processus d'accumulation et de saturation des fréquences spécifiques, tant positivement que négativement, se polarise abruptement chaque fois qu’elle atteint son extrémité. Un de mes maîtres disait que la pollution, c’était une grande quantité de quelque chose en un endroit. Je ne connais pas de meilleure définition. Ce tas de « quelque chose » est par conséquent toujours négatif. Il rend extrêmement dense et nous conduit à l'effondrement. Les anciens Miryoku Shizen définirent l’univers personnel comme un réseau d'énergies et de tensions qui soutiennent notre monde, comme une toile d’araignée suspendue par ses extrémités. Quand une corde soutient un grand poids, il se produit un effondrement de l’être qui peut conduire à une inversion des plans énergétiques, de sorte que les chakras inférieurs commencent à agir hors de leur axe naturel, plongeant l'individu dans un état inharmonique de confusion. Notre univers de tensions s’écroule, comme l'espace-temps à proximité d'un trou noir, et tout ce qui se trouve près de cette personne a tendance à être absorbé, comme aspiré par une spirale descendante, comme l'eau va à l'égout. Il se peut que les cordes qui soutiennent notre univers de tensions ne supportent pas le poids de tout ce qui tombe dans cet orifice et que les attaches se rompent, se manifestant à travers des événements de type extrême. Un

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« Si vous ne levez pas les yeux, vous croirez que vous êtes le point le plus haut. » Anonyme

proverbe espagnol dit que de l’arbre tombé, tout le monde fait du petit bois ou que lorsque le chien est maigre, il n’est plus que puces. On trouve dans d’autres cultures des proverbes similaires ou qui expriment la même idée. C’est d’abord un premier secteur de votre vie qui tombe, puis un autre, et ainsi de suite. L’attention spirituelle et les soins personnels s’efforcent d’éviter cette accumulation et de réaligner les sphères lumineuses, s’occupant de ce qui traverse notre vie. Le processus naturel de la vie est l'usure. Avec les années et les frictions qu’implique le fait même de vivre, la rencontre avec les autres, l'interaction avec le monde et la manifestation de notre nature et notre destin, les eaux de nos rivières se mélangent, s'entremêlent. Parfois elles se polluent, d'autres fois elles sont absorbés par des rivières plus grandes, elles descendent des canyons ou tombent en cascades vertigineuses où elles se revivifient ou s'évaporent. Il y a beaucoup de cultures anciennes où les chamans soignaient les personnes et nettoyaient leur corps spirituel de ce qui les entourait. L'idée que ce que nous sommes termine juste là, à la frontière du visible, n’est qu’un leurre de plus de nos sens. Des liens invisibles unissent la mère et l'enfant, le mari et la femme, l’animal et son propriétaire, des liens perceptibles pour celui qui a la sensibilité nécessaire. On constate de nombreux cas où ces liens s’entrelacent engendrant des événements extraordinaires qui dépassent toute explication matérialiste. Nous sommes des bulles de l'énergie, des œufs lumineux sertis dans des lignes de tension avec ce qui nous entoure, constamment impliqués dans des sphères plus grandes qui possèdent leur propre identité et entourés de toutes sortes de forces et de consciences. Nous chargeons nos souvenirs et nous supportons l’interférence de la force de ceux qui nous pensent ou qui nous sentent. Nous sommes constamment exposés à recevoir les flèches que nous lançons dans le passé vers l'avenir et qui, inévitablement, nous trouveront, parce que tout revient, comme les ondes de la pierre dans l’étang, qui en frappant ses limites sont renvoyées à leur point d'origine. Le monde invisible est précisément cela, il n’est pas visible pour les yeux ; la chaleur non plus d’ailleurs, mais on peut percevoir par d'autres moyens ; ou encore la lumière ultraviolette, que l’on peut mesurer aujourd'hui. Ce n’est pas parce que nous ignorons quelque chose que celle-ci n’existe pas. Pour ceux qui me connaissent peu ou qui ne m’ont pas beaucoup lu (si c'est la première fois, bienvenue !), il me faut préciser ce que tout cela a à voir avec les arts martiaux. En réalité, messieurs, tout et rien. D’après ma propre expérience, car pour moi les arts martiaux ont toujours été une expérience initiatique, une porte d’accès à la compréhension d'autres réalités de conscience et énergétique, et c’est là précisément que réside leur valeur principale. Quant au reste, sans vouloir porter préjudice à d'autres positions que je respecte et qui m’intéressent, je l'ai vu résumé en une seule phrase, plus adéquate en réalité pour faire la publicité d'un détergent :


Alfredo Tucci est General Manager de Budo International Publishing Co. E-mail : budo@budointernational.com

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« Ceci tue mieux. » Étant donné que tuer quiconque ne fait pas partie de mes intérêts primordiaux (ou peut-être bien, mais symboliquement parlant, me tuer moi-même et ma propre stupidité), vous comprendrez que cet aspect du sujet ne m’a jamais accroché. J'ai toujours perçu la voie du guerrier comme le prélude à quelque chose de plus grand et comme un moyen d'acquérir de la discipline, de l'expérience et suffisamment d’énergie pour pouvoir interagir avec des plans de réalité bien plus complexes et indiscutablement plus dangereux. Entre-temps mon destin, c’est de concocter tous les mois un magazine qui réunit le meilleur de ce que je peux trouver concernant les formules, les traditions, les maîtres et les styles qui, aujourd'hui comme dans le passé, tracèrent des chemins et laissèrent des enseignements sur la voie du guerrier. J'espère, je souhaite et je m'efforce toujours de bien faire cette tâche, car mon travail est de servir les nobles guerriers dans leurs plus hauts objectifs, si souvent rabaissés par notre société moderne. Celle-ci en effet n’encense que celui qui amasse de l'argent et s’efforce de détourner le regard quant à tout ce que touche les instincts primaires que tout guerrier doit surmonter pour se consacrer à son propre développement. Tout cela n’est en outre pour moi que l’antichambre d’une connaissance plus grande et invisible. C'est ma manière de vivre et cela ne veut pas dire qu’elle soit meilleure ou pire. En fin de compte, tout est personnel dans cette vie et nous construisons chacun notre propre univers à coups de préférences. Partant de cela, le véritable respect ne fait aucun doute, sinon nous serions arrogants et prétentieux. Je me contente ici, dans cette tour de guet mensuelle que la vie a mis entre mes mains, de partager avec vous mes pensées, sans chercher à convaincre, mais avec conviction ; sans prétendre nier, mais en choisissant. Mon objectif avec ce magazine, c'est que, quel que soit vos préférences dans l'univers des arts martiaux, vous puissiez trouver ici des enseignements utiles, des propositions séduisantes et des réflexions intéressantes qui élargissent votre perception de ce sujet aussi vaste que passionnant.


Points Vitaux

« Les meilleurs DVD de points vitaux du monde, enseignés par un grand maître. »


La grande révélation de ces deux dernières décennies Maître Pantazi nous présente ici une vidéo spéciale, purement axée sur la défense personnelle, proposant une sélection des dix points de Kyusho les plus courants et les plus efficaces du corps humain. En fonction du type d'agression, de la saisie ou du coup, Pantazi nous montre quelques applications pour chaque point. Il utilise des techniques rapides, avec un ou deux mouvements simples, qui permettront de résoudre des situations de ce genre, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. En outre, l'utilisation de ces points de pression contemple l'aspect légal et emploie des techniques qui ne causent pas de dommages visibles, tout en provoquant de la douleur et des dysfonctionnements capables de neutraliser l'agresseur et de nous permettre d'échapper. Un véritable manuel pratique complété par un livre détaillé qui en explique tous les aspects et qui permettra même aux non-initiés de renforcer leur capacité défensive. Beaucoup d’autres de ses DVD sont parmi les plus vendus de tous les temps. Grâce à sa qualité et à son sérieux, Maître Pantazi a amené les techniques et la connaissance des points vitaux à un autre niveau pour les étudiants du monde des arts martiaux.


Grand MaĂŽtre


Karaté La grande figure du Karaté moderne Kanazawa est un maître vivant de Karaté Shotokan de très grand rayonnement. Sa personnalité et sa qualité d’être humain ont fait de lui une figure mondiale, une référence impérative de ce qu’est le vrai Karaté. Cette vidéo a été tournée avec l'intention d'aller au-delà de ce que les autres DVD ont fait connaître de ce grand maître. L’image d’un Kanazawa en pleine maturité et encore en pleine possession de ses moyens a été sauvée à jamais dans cet enregistrement qui a été admiré par nos amis passionnés de Karaté. D’autres vidéos d’instructions ont été faites postérieurement, mais celle-ci est restée une référence. Dans « Kanazawa, la légende du Karaté-do », vous trouverez une occasion unique de découvrir le maître, l'homme et le guerrier, sans limites ni restrictions. Kanazawa, qui sait s’exprimer en anglais, a répondu, à notre demande, dans sa propre langue, afin qu’il puisse se sentir plus à l'aise et sûr de lui pour communiquer le sens exact de son message. Il a été traduit dans les six langues de publication de ce magazine. Outre une interview exclusive, ne manquez pas de découvrir Kanazawa pratiquant le Tai Chi, les katas et le Bunkai-Kumite dans la nature. Une vidéo pour toujours, que tout passionné de Karaté conservera comme un trésor dans sa collection et dont il tirera toujours du plaisir.



Documentaire

Un documentaire exceptionnel, qui révèle l’autre Bruce Lee, la personne et son héritage Ce fut, à l’époque, la deuxième production de Budo international pour Universal Pictures à travers sa division européenne. Un document exceptionnel sur l'héritage de Bruce Lee, la star la plus magistrale de tous les temps du firmament martial. Dans ce programme, nous rencontrons un autre Bruce Lee, au-delà de la star de cinéma, Bruce Lee tel qu’il était rien que pour quelques proches. Certaines des personnes les plus importantes de sa vie apparaissent dans cette vidéo, certaines, hélas, décédées, comme le grand Ted Wong. Des élèves de la première et de la deuxième génération parlent du Jeet Kune Do et de son créateur. Dans le documentaire, on raconte des anecdotes, on révise ses écrits, ses élèves, son héritage en tant qu’entraîneur, philosophe et véritable révolutionnaire des arts martiaux modernes. Ce DVD a eut tellement de succès qu’il n’a cessé de se vendre et a toujours occupé une digne place parmi les plus acceptés par nos chers lecteurs. Si vous ne l'avez pas encore… C’est le moment

« Un documentaire qui est entré dans l'histoire ; la meilleure investigation sur l'héritage du Petit Dragon. »


« Une équipe exceptionnelle de grands champions et de spécialistes des Poomses. DVD Officiel de la WTF. »


Taekwondo : Les meilleurs champions dans la meilleure série de DVD ! Avec l’équipe espagnole de Taekwondo, plusieurs fois championne du monde et sous le sceau officiel de la Fédération espagnole, célèbre pour ses réussites dans le domaine, ces deux DVD enseignent toutes les formes étudiées en Taekwondo WTF. Pour ceux que cela intéresse, il existe également des livres sur le sujet en 6 langues.

POOMSAE de 1 à 8 En tant qu’enchaînement de mouvements et de techniques, les formes constituent le catalogue essentiel de chaque style, l’expression élémentaire de tout art martial. En elles, nous y trouvons les rythmes, l’esthétique, les modèles optimaux. Anciennement, les formes étaient en outre la principale manière de préserver l’héritage technique d’un style. C’est pour ça que la pureté de leur exécution est aussi valorisée. Les Poomsae que nous présentons dans ce DVD, du Taeguk 1er Jang au 8ème Jang, sont les Poomsae dits « élémentaires », indispensables pour les premiers grades jusqu’à la ceinture noire. Et nous ne pouvons avoir de meilleurs représentants de ceux-ci : les compétiteurs lauréats de l’équipe espagnole de techniques et de Poomsae, la plus belle manifestation de cet art martial.

POOMSAE de 9 à 17 Techniques, plasticité, résistance, puissance, coordination, concentration, visée, équilibre, tout cela fait du Poomsae l’âme véritable du Taekwondo. Dans ce travail, super visé par la Fédération espagnole de Taekwondo, indiscutablement l’une des plus importantes et lauréate mondiale, on enseigne ce que l’on appelle les Poomses supérieurs : Koryo, Keumgang, Taebaek, Pyongwon, Sipjin, Jitae, Chonkwon, Hansu et Ilyeo. Des champions du monde, d’Europe et d’Espagne, aussi bien masculins que féminins et de toutes les tranches d’âge, exécutent les formes officielles telles qu’elles doivent être réalisées suivant les plus hauts standards au sein de la W.T.F., la Fédération mondiale de Taekwondo.



Préparation Physique Une star du cinéma martial et une athlète hors série Cynthia Rothrock, reine du Kung-Fu et star indiscutable du cinéma d'action d'Hollywood, nous présente dans ce DVD le travail des étirements et tous les exercices qui l'ont aidée à obtenir son extraordinaire niveau de souplesse. Faites de cette vidéo votre propre manuel d'entraînement et n'oubliez pas que les étirements qui nous plaisent le moins sont ceux qui nous apportent le plus grand bénéfice, ceux dont le corps a besoin pour se renforcer. Faites les exercices avec elle, choisissez quelques étirements à travailler et lorsque que vous saurez bien les faire, ajoutez-en d'autres. Vous commencerez par étudier de nombreux étirements dans leur version pour débutants et lentement, à mesure que vous progresserez, Cynthia vous conduira vers les niveaux plus avancés. Un DVD qui est devenu un classique des arts martiaux car, peu importe le style que vous pratiquiez, la souplesse est toujours importante.

« Stretching professionnel avec la reine de Kung-Fu ! »


« Un art complexe expliqué simplement par un grand maître. »


Kung Fu Un grand maître de Kung-Fu enseigne le Chin Na Deux DVD pour analyser l’une des techniques les plus meurtrières et les moins connues des arts chinois. Mais pour le sifu Cangelosi, il n’y a qu’un Kung-Fu, où les styles ne sont que les branches d’un même tronc ; et un véritable expert martial doit toutes les étudier. Ici, il nous présente un travail sur le Chin Na, l’art de la saisie et du contrôle de l’adversaire. Il ne s’agit pas d’une méthode traditionnelle de combat, mais d’un vaste bagage technique sophistiqué, présent dans tous les styles de l’art martial chinois, comme le Tang Lang, le Pa Kua ou le Tai Chi Chuan. Au fil des siècles, il a évolué, incorporant des techniques de clés articulaires, de pression sur les points nerveux, de blocage des tendons et des muscles, d’étranglements respiratoires et sanguins, des projections et certains coups et percussions. À ses niveaux les plus avancés, le Chin Na cherche toujours la voie de l’énergie, du Chi, et devient une arme formidable dont la puissance et l’efficacité sont modulables, permettant ainsi le respect le plus complet de l’adversaire. Une excellente alternative pour résoudre, sans dommage, une situation de confrontation. Dans le premier volume, le maître Cangelosi aborde les clés aux articulations du coude avec le bras tendu. Dans le deuxième DVD, le maître Cangelosi aborde les clés aux articulations depuis l’épaule, jusqu’au poignet, en mettant particulièrement l’accent sur les doigts de la main. L’école du Sifu Cangelosi s’étend dans toute l’Europe, elle est reconnue dans le secteur pour son sérieux et son très haut niveau. De fait, son travail a permis de repositionner le Kung-Fu en Occident après quelques années de mauvaise presse, un travail inestimable. Extrêmement didactique, il explique amplement chaque technique, depuis des perspectives très différentes, mettant en évidence le grand talent de professeur qui l’a toujours caractérisé.



WingTsun Le grand maître de Wing Chun fait école Ce fut la première fois dans l’histoire que la EWTO publia un DVD officiel avec la première et la deuxième section du mannequin de bois et leurs applications. Le leader de la EWTO, le grand maître Keith Kernspecht et son équipe experte de maîtres de WingTsun présentent les deux premières parties de la forme du mannequin de bois, les applications classiques de ces deux premières parties (mannequin de bois Chi-Sao), et les séries de combat et leurs applications au combat réel. Vous pourrez également trouver certaines scènes tournées au Château de Langenzell où le grand maître Kernspecht montre comment combiner librement les techniques, sans ordre préétabli, une chose qui n’avait jamais été montrée en images auparavant. Un classique du WT mondial, que tous devraient avoir, dirigé par le maître le plus influent dans l’art de Yip Man de ces dernières décennies.

« La grande figure de la renaissance du WingTsun moderne. »



Kick Boxing & Muay Thai Le grand Ajarn qui changea l’histoire du Muay Thaï L’Arjan Marco de Cesaris a le rang le plus élevé accordé par les plus hautes institutions thaïlandaises. Son travail de récupération du Muay Thaï Boran, la partie la plus ancienne et traditionnelle des arts de combat thaïlandais, lui a valu d’être mondialement reconnu comme l'un des plus grands experts en la matière. Dans cette vidéo, l’Arjarn Marco de Cesaris développe pour vous une série technique qui vous permettra de renforcer votre corps et d’éviter les blessures. Beaucoup des plus grands maîtres et champions ont fait leurs premiers pas dans leur discipline martiale en frappant plus ou moins bien un sac, dans le garage de leur maison, pendu à un arbre ou attaché à un mur de manière artisanale. Dans cette vidéo pour la première fois et avec l’Arjarn Marco de Cesaris, vous trouverez une approche systématique de l'utilisation de cet élément indispensable. Vous apprendrez entre autres, comment développer la résistance cardiaque et l'explosivité musculaire pour vos coups de poing et de pied, comment renforcer vos os, et comment entraîner les techniques de défense et de contre-attaque avec le sac en mouvement. La vidéo comprend une section spéciale consacrée à l’entraînement au sac des techniques traditionnelles du Muay Boran, Mae Mai et Look Mai.

« Un grand maître international devant lequel même la Thaïlande a succombé. »


Kapap


Self-défense Professionnelle La référence indispensable dans les arts martiaux israéliens Le major Avi Nardia, l’un des principaux instructeurs officiels pour l’armée et la police israéliennes dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le Close Quarter Combat (CQB), et Ben Krajmalnik ont réalisé un nouveau DVD de base sur les armes à feu et la sécurité et sur les techniques d’entraînement dérivées de l’IPSC (Instinctive Point Shooting Combat). Le tir instinctif en combat est une méthode de tir basée sur les réactions instinctives et cinématiques pour tirer en distance courte dans des situations rapides et dynamiques. Un discipline de self-défense pour survivre dans une situation où la vie est menacée, où il faut une grande rapidité et une grande précision, où il faut sortir le pistolet et tirer en distance courte, sans utiliser la mire. Dans ce premier volume, nous étudierons : le maniement des armes (revolver et semi-automatique), la pratique du tir à sec et la sécurité, le Point Shooting ou tir instinctif en distance courte et en mouvement, des exercices de rétention de l’arme en situation de stress et avec plusieurs attaquants, des exercices de recharge avec chargeur, à une main… et finalement des pratiques en galerie de tir avec pistolets, fusils K-74, M-4, mitraillette M-249 et même lance-grenades M-16. Avi Nardia est aussi un érudit de styles traditionnels, mentor et entraîneur des groupes spéciaux dans plusieurs pays. Il passe sa vie à voyager et à donner des séminaires, il a travaillé dernièrement avec les tribus du Nord du Canada.

« Il y a beaucoup d’experts… mais comme Avi Nardia, il n’y en a qu’un. »



Grappling Un niveau technique de Grappling extraordinaire « COMBAT SUBMISSION WRESTLING VOL. 1 » Erik Paulson Dans ce premier DVD, vous aurez le plaisir de découvrir les enseignements d’Erik Paulson, premier occidental à conquérir le titre de champion du monde de Shooto au Japon et actuellement instructeur à l’Académie de Dan Inosanto. Avec lui, nous analyserons en détail la distance de frappe (« drill » du miroir, coordination et comment fermer la distance et profiter de l’attaque de l’adversaire), les « takedowns » (combinaisons et feintes pour une position avantageuse, les projections et leurs possibles variantes) et la distance de sol avec les techniques de « submission » (vous apprendrez à réaliser le célèbre « kimura » depuis les positions des « 100 kilos », « nord-sud », etc., et des variantes de celui-ci). Une excellente vidéo d’instruction avec laquelle vous apprendrez ces détails que tout lutteur de championnat « sans règles » doit connaître. « COMBAT SUBMISSION WRESTLING VOL. 2 » Erik Paulson Erik Paulson, l’un des entraîneurs les plus respectés dans le monde des MMA, a perfectionné ses techniques de grappling sous le nom de Combat Submission Wrestling grâce à un impressionnant bagage qui inclut Judo, Boxe, Taekwondo, Muay Thaï, Shootwrestling, Jeet Kune Do (Inosanto) et Jiu-Jitsu brésilien (Machado). Dans ce deuxième DVD, il vous montre deux types de stratégies : l’une conçue pour les coups pied/poing, au moyen d’exercices de sparring qui permettront de réagir de manière presque automatique à la réponse de votre adversaire, et l’autre, orientée vers la finalisation du combat au sol et centrée cette fois sur l’exécution de la technique « Chiken Wing » depuis de multiples positions.

« Peut-être le meilleur technicien et enseignant dans le monde en la matière. »







Eskrima Dans les colonnes antérieures sur le combat au couteau, j'ai déjà dit que le combat au couteau était un élément indispensable dans une self-défense moderne au sein des arts martiaux. Le combat au couteau est devenu de plus en plus populaire et de plus en plus d'enseignants sont d'accord avec mon point de vue sur la légitime défense contre couteau : « Ce n’est que si vous savez comment manier un couteau, que vous pouvez vous défendre contre un couteau ». Si vous êtes un combattant au couteau entraîné, vous avez tout simplement plus de chances contre un combattant au couteau ou contre quelqu'un qui vous attaque avec un couteau.

Plus que mortel Vous connaissez le risque, mais vous savez aussi que le couteau en lui-même n'est pas dangereux, que c’est seulement un outil. Le couteau est de fait utilisé dans la vie quotidienne à des fins diverses comme vous le savez – je mets du beurre sur mon pain avec un couteau tout comme vous –, mais ces outils peuvent être des armes dangereuses. La personne qui tient un couteau peut être dangereuse et imprévisible quand elle est résolue à la violence. La recherche sur la violence de rue montre que ceux qui portent un couteau se blessent souvent eux-mêmes. Selon le FBI américain, qui a étudié les cas de violence où des couteaux ont été utilisés, rien qu’en 2011, cinq fois plus de couteaux que de pistolets ou de fusils ont été la cause d’une violence mortelle. Il est ironique que les gens aux États-Unis protestent principalement contre la possession d'armes à feu. En GrandeBretagne, on a, en une seule année, 60.000 cas de violence dans laquelle un couteau a été utilisé, autrement dit environ 160 incidents par jour. Ce sont surtout les hommes qui en sont victimes et la majorité des victimes ont entre 10 et 25 ans. À Londres, on signale 1000 incidents chaque jour. Dans les journaux, vous pouvez lire l’histoire d’un jeune de 19 ans qui se baladait dans la rue avec des amis, tard dans la nuit, et qui a été violemment attaqué et frappé à mort. Il a été attaqué à la suite d'un différend avec un autre groupe de jeunes. Il fut attaqué soudainement, un éclat métallique est apparu et quelques minutes plus tard, le trottoir était baigné de son sang, il avait été poignardé dans le cœur (Londres 2009). Il existe de nombreux exemples de violence meurtrière impliquant des couteaux.

Facteur psychologique La dangerosité du couteau en de mauvaises mains est indéniable. Le couteau, porté à des fins d'auto-défense, se retourne souvent contre la personne elle-même. En vous entraînant avec des couteaux, vous apprenez ce qu'un couteau peut faire. L’entraînement vous enseigne ses dangers et comment agir lorsque vous vous retrouvez dans une situation dangereuse. Essayez d'éviter l’affrontement, fuyez vos agresseurs. Si vous n’êtes pas capable d’éviter le

combat, votre entraînement de base peut vous apporter une plus grande chance de survie. En d'autres termes, celui qui se trouve dans une telle situation, se retrouve le plus souvent blessé. On peut prévoir la violence. Dans presque tous les groupes, il y en a un qui porte une arme, et dans 8 cas sur 10, ce sera un couteau. Dans une telle situation, la survie est le seul but. Vous devez évaluer comment la violence va grimper avant que l’escalade de la violence ne commence. Vous pourrez ainsi vous mettre, à temps, hors du chemin. Dans l'exemple ci-dessus, vous avez vu comment un jeune de 19 ans est entré dans une telle situation et n'a pas survécu. Je pense que le pauvre garçon n'a rien vu venir. Que s’est-il réellement passé et qu’est-ce qui a démarré l'escalade de la violence, je ne sais pas, mais ce que je sais, c'est que la violence s’amplifie dans les groupes. Les jeunes se défient les uns les autres et puis la situation devient incontrôlable. Il y a un facteur psychologique en jeu qui est renforcé par l'alcool et par la drogue, les gens perdent de vue la réalité. Les recherches montrent que la consommation d'alcool est associée de façon significative à la violence, et qu’une augmentation de la consommation d'alcool d’un litre par an est associée à une augmentation significative de 8% du taux de violence. C’est en tout cas ce que disent les chiffres. Imaginez un groupe de jeunes qui, sortant ou rentrant chez eux, consomment beaucoup d'alcool. Ils se défient les uns les autres, il y a une dispute avec un autre groupe. À quelle vitesse la violence va-t-elle surgir ? Facile à prévoir. En outre, il faut ajouter une bonne dose d'adrénaline qui aide à déclencher la situation et augmente la violence provoquant un comportement plus primaire qui peut conduire à plus de violence brute. Ce que les gens qui n'ont jamais eu un couteau dans les mains ou qui n'ont pas eu un entraînement de base ne comprennent pas, c'est que le facteur psychologique dans le combat prend soudain une nouvelle dimension quand quelqu'un sort un couteau. Prenons par exemple un bon boxeur, bien entraîné au combat à mains nues et qui peut se défendre correctement. Il gagnerait probablement dans une situation où aucun couteau n’apparaît. Mais si ce même boxeur devait se battre contre un adversaire armé d'un couteau, le

résultat serait incertain, même si l'adversaire a une moins bonne condition physique, même s’il ne maîtrise pas les techniques de boxe et ne possède qu’un couteau. Même un petit couteau peut infliger de réels dommages. Ce type d'armes dans les mains d’individus peu sûrs d’eux les rend imprévisibles parce que l’arme leur donne soudain un faux sentiment de confiance. Les personnes qui sont sûres d’elles ne porteront pas facilement un couteau. Les individus peu sûrs d’eux ou à la personnalité détériorée le feront plus souvent. Et de plus en plus de gens portent un couteau. On n’est pas toujours en sécurité dans les rues, mais la possibilité d’utiliser un couteau augmente dès le moment où vous quittez votre maison avec un couteau en poche. Prenez vos responsabilités en tant que professeur et ne manquez pas de souligner encore et encore que porter un couteau ce n’est ni difficile ni particulièrement intelligente. Celui qui veut aller en prison qu’il utilise un couteau dans un affrontement. C'est ce que je dis à mes étudiants.

Couteaux interdits par la loi • Couteaux automatiques (également appelés « couteaux à cran d’arrêt et à lame jaillissante ») – où la lame est cachée à l'intérieur de la poignée et sort et rentre automatiquement par pression sur un bouton. • Couteaux papillon – couteaux repliables avec une poignée qui se divise en deux « ailes » qui pivotent librement à partir de la base de la lame. Quant il est fermé, la lame est totalement couverte par les deux ailes. Lorsqu’il est ouvert, les deux ailes pivotent, libérant la lame et formant une seule poignée. • Couteaux déguisés – par exemple, lorsque la lame est cachée à l'intérieur de la boucle d’une ceinture ou d’un faux téléphone mobile. • Couteaux avec mécanisme à gravité. • Cannes-épées. • Épées de samouraï (à quelques exceptions près, y compris les anciennes épées fabriquées selon des méthodes traditionnelles antérieures à 1954). • Griffes pour main ou pour pied. • Push Dagger. • Kubotan creux (porte-clés en forme de cylindre) avec pointes.


Découvrez mon calendrier sur www.scseskrima.nl Je serai peutêtre dans votre région pour un séminaire, venez et pratiquez avec nous, vous ne le regretterez pas. Bienvenue à mon monde, le monde de l'Eskrima.


Self Defense • Shuriken (aussi appelés « étoiles de la mort » ou « étoiles de lancement »). • Kusari-Gama (faucille attachée à une chaîne, une corde, ou un câble). • Kyoketsu-shoge (couteau avec crochet attaché à une chaîne, une corde, ou un câble). • Kusari (poids attaché à une chaîne, une corde, ou un câble). • Karabit.

Des couteaux pour s’amuser Le combat au couteau est beaucoup plus que juste une self-défense. Il est particulièrement amusant à pratiquer. Il vous donne des réflexes que vous n'obtenez pas avec un entraînement régulier sans couteaux. La coordination œil-main est fortement développée. Il est également important pour renforcer la

coordination, la vitesse et le timing. Un autre point très important c’est que vous améliorez considérablement le combat à mains nues. Le combat au couteau améliore vos réflexes et votre coordination. En outre, le combat au couteau est très compétitif et amusant pour maîtriser et développer la confiance en soi sans excès de confiance. Vous apprenez à désarmer et à faire de beaux exercices. Pensez à toutes les possibilités : sans couteau, couteau contre couteau, grappling, etc., sans oublier toutes les autres armes comme le Karabit, la machette et le tomahawk, c’est tellement amusant.

Mort subite Le sparring est également une partie amusante de l’entraînement. Pour se protéger, on utilise un casque de protection et un couteau d’entraînement et,

évidemment, il est important de suivre de bonnes règles ! Tout doit être fait dans les limites de sécurité. J'ai ainsi récemment introduit une nouvelle forme de combat. C'est un combat d'une minute et les règles sont simples : (1) vous ne pouvez pas donner de coup de poing ni de coup de pied ; (2) nous nous concentrons principalement sur le combat au couteau, sur la manière dont vous maniez votre couteau, à la fois techniquement et tactiquement ; et la règle la plus importante, (3) si on vous a désarmé ou si vous perdez votre couteau, vous avez perdu le combat et vous êtes éliminé. Les élèves aiment beaucoup cette variante, ils la trouvent super et sympa, tout est ramené à une minute. Elle apporte à la fois des joies et des déceptions. J'ai testé cette variante en Hollande, en Belgique et en Allemagne, elle est très populaire et tout à fait appropriée à la compétition de combat rapproché.


Responsabilité des enseignants Les enseignants ont une grande responsabilité. Après tout, ils entraînent les élèves et sont souvent des modèles pour eux. Il y a des enseignants de combat au couteau qui ne sont pas bons pour enseigner le combat au couteau ou dont la propre capacité est insuffisante. Ce n’est pas parce que vous maîtrisez certains exercices que vous êtes un bon combattant de couteau et encore moins

un bon professeur. On n’apprend pas à combattre au couteau rien qu’avec des DVDs. Ces matériaux d'enseignement de DVD ne peuvent que servir d’appui. Vous ne pouvez pas apprendre à partir d'un DVD ou d'un seul séminaire, qui est conçu comme une bonne introduction au combat au couteau. Si vous voulez devenir un vrai bon combattant au couteau, vous devrez apprendre tous les aspects du combat au couteau et vous entraîner de façon responsable afin de pouvoir entraîner de manière efficace et adéquate la génération suivante.

Poignarder et couper Le combat au couteau ce n'est donc pas seulement poignarder et couper, c’est plus que cela. Le combat au couteau est amusant à pratiquer et c’est une excellente manière d’entraîner l'endurance, la vitesse, la coordination et bien d’autres choses. Si vous voulez en savoir plus sur le combat ou la pratique du couteau ou si vous souhaitez organiser un séminaire, s'il vous plaît, n'hésitez pas à me contacter.


Eskrima


Le terme «  auto-défense  » a une connotation négative car depuis le début, il peut signifier l'échec de l'individu. Le problème c’est que cette étiquette connote l'idée que la personne est victime de violence ou d'agression et que le pratiquant doit réaliser une action défensive. Cette prémisse d'agir après coup est la raison pour laquelle la plupart des gens succombent aux actions de l'agresseur et ne se remettent jamais complètement de l'attaque initiale ou d'une situation induisant la peur. La femme ne doit pas être défensive, elle doit être consciente de sa situation et ne pas rejeter ou ignorer une menace possible, elle doit devenir proactive et prendre l'initiative et choisir le moment tout en manipulant l'état d'esprit des attaquants afin d'avoir la possibilité d'un avantage. Le «  Kyusho Self Protection  » est une méthode d’entraînement des points vitaux qui contemple les réalités d’une attaque. C’est une méthode simple mais puissante, qui offre aux individus plus faibles, plus lents, plus âgés ou moins agressifs, une possibilité de faire face à un attaquant plus grand, plus fort et plus agressif. Au moyen de l’usage des cibles anatomiques les plus fragiles du corps, en utilisant vos propres actions et tendances naturelles corporelles, vous pourrez facilement vous protéger ainsi que protéger d’autres, tout en considérant les limites physiques provoquées par le stress, quand votre adrénaline grimpe. Grâce à un travail échelonné et progressif de vos propres habilités motrices générales (plutôt qu’avec les techniques des autres), vous augmenterez vos possibilités de succès.


REF.: • KYUSHO-21




KOBUDO AIKIDO/KENDO/IAIDO 10171

Ref. 11145

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Kyokushinkai Compétition. Écru. Coton

Veste Kendo. Toile spéciale Japon

Hakama Japon noir

Ref. 11170

Ref. 11140

Hakama Japon bleu nuit

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Ref. 11141

Keikogi. Giacca Blu Marine

Keikogi.

Ref. 11150 Veste d'Aikido blanche

Veste Aikido blanche. Coton

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Ref. 11151

Armure Kendo. Japon.

Kimono Aikido

Ref. 11231

KUNG-FU

Tenugui (foulard)

Ref. 11153 Giacca Aikido. Bianca. Speciale "grana di riso". Estate

Ref. 11109

Ref. 11234

Hakama Noire. Polyester-Rayon

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Ceinture "Obi" Iaido. Noir ou Blanc. 320cm x 8cm.

TAICHI

Armure Kendo. Japon.

Ref. 10650/51/52

Ref. 11230

Veste de Kung Fu Bleu

Sac Armure. Japon

Ref. 10816 Kimono Tai Chi . Gris

Ref. 10632 Kung Fu. Satin Noir. Liseret rouge

Ref. 10611 Veste de Kung Fu noire. Boutons Noirs.

Ref. 10640 Kung Fu rouge/noir. Coton

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Kimono Tai Chi. Entraînement. Noir

Kimono Tai Chi. Entraînement. Blanc

Ref. 10620 Ref. 10815

Kung Fu Wu Shu. Coton

Ref. 10612 Veste Kung fu Blanche. Boutons Blancs

Kimono Tai Chi. Beige

Ref. 10671 Pantalon de Kung Fu Noir. Coton

Ref. 10610 Kung Fu boutons Blancs. Coton

Ref. 10630 Kung Fu passepoilé blanc

NINJA/PENJACK SILAT Ref. 10870 Kimono Tai-chi avec broderie. Blanc

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YOSEIKAN/SHIDOKAN Ref. 13651

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Ref. 13652 Ref. 10910 Ref. 13311 Ref. 10920 Kimono Ninja. Noir. Avec renfort

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Le Wing Tsun est un excellent style de boxe chinoise, qui permet de consacrer toute une vie à la pratique et à la croissance intégrale du pratiquant. Les idées, la technique, la philosophie… tout cela fait partie d'un art ancestral et devrait être étudié et compris comme un tout. Le Sifu Salvador Sánchez centre son deuxième DVD sur le mannequin de bois et comment celui-ci influence toute la pratique du Wing Tsun. Comme dans le système actuel la forme est apprise dans les derniers niveaux du style, les nombreux pratiquants qui abandonnent n'ont pas la possibilité de connaître ses idées, ses tactiques et ses stratégies et ne peuvent dès lors pas les intégrer dans leur pratique. Pour la TAOWS Academy, il est très important que le pratiquant comprenne ce qu'il fait dans tous ses aspects. Nous poursuivrons pour cela, dans ce DVD, le même schéma que dans un cours, un stage ou une formation. Notre schéma est en 6 étapes : la première, c’est l’idée à développer, ce que nous voulons obtenir. La deuxième, ce sont les formes (Siu-Nim-Tao, Chum Kiu, Biu Jee, mannequin de bois) selon les niveaux. La troisième, ce sont les déplacements, la mobilité. Le quatrième pilier est le Chi Sao/Chi Gerk, l’adhérence, l'âme de notre système. Le cinquième élément est la non-adhérence ou le non-contact, savoir comment faire pour entrer en contact avec l’adversaire en toute sécurité. Enfin, la sixième section est la Sparring, le combat ou Lat-Sao. Bruce Lee disait qu’on apprenait à combattre en combattant, et c’est la chose plus juste qu’ait jamais dite un artiste martial. Comment faisons-nous en sorte que le Wing Chun soit un art martial efficace et respecté ? En pratiquant des exercices qui nous rapprochent progressivement du combat, jusqu'à ce que chacun de nous puisse, en tant que combattant, tirer le meilleur parti de ce merveilleux système de combat.

REF.: • TAOWS-2

Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Grands Maîtres Les multiplicateurs de force – Deuxième partie Comme nous l'avons vu dans la première partie de cet article, des milliers d'objets ordinaires peuvent être utilisés comme armes improvisées pour vous défendre en cas d'urgence. Il est cependant évident qu'il est impossible de s’entraîner avec chacun d'eux. En outre, cela n’aurait pas de sens de s'entraîner avec des objets qui ne sont pas facilement disponibles pour vous à tout moment. Par exemple, si quelqu'un fait irruption dans votre maison et vous attaque, vous pourriez utiliser une poêle solide comme arme improvisée efficace pour vous défendre. Mais, vous n’allez pas vous promener dans la rue, aller au travail ou faire du shopping avec votre poêle, ni vous entraîner aux « techniques de la poêle à frire ». Seuls les

objets que vous pouvez légalement avoir en votre possession en tout temps et en tout lieu méritent d’investir le temps qu’un entraînement spécialisé et approprié exige. Un autre critère qui devrait être utilisé dans la sélection des objets destinés à être utilisé en self-défense et que nous devrions étudier, c’est de s'assurer que l'objet réponde au « principe de substitution ». Qu'est-ce que cela signifie ? Eh bien, si vous n'avez pas un accès immédiat à cet objet exactement, il doit être possible de pouvoir le substituer par un autre objet très similaire qui sera employé de la même manière, en utilisant les mêmes techniques –


je vous donnerai des exemples précis de ce principe important dans le cadre de notre examen des multiplicateurs de force du Combat Hapkido. Par conséquent, il est d'une importance vitale de choisir les objets ayant de nombreux autres objets possédant une forme très similaire (voire identique) vous permettant de les substituer l'un à l'autre naturellement et sans effort. Voici maintenant enfin le moment de partager avec vous les éléments spécifiques que nous avons choisis comme multiplicateurs de force pour le Combat Hapkido. L'étude et l’entraînement de ces objets n'est pas obligatoire dans notre système ; c'est à l'instructeur de chaque école individuellement de décider quels multiplicateurs de force inclure dans le programme, les exigences spécifiques et le temps à consacrer à leur entraînement. Cette flexibilité est due au fait que nos écoles sont situées dans des zones géographiques très différentes et présentent une grande variété de c o n d i t i o n s démographiques tels que

l'âge des élèves, la culture, la situation économique, les vêtements et les capacités physiques. Tous les objets ne sont pas appropriés de la même manière pour tous.

Les multiplicateurs de force du Combat Hapkido sont : La ceinture Principaux objets de substitution : corde, câble, cordon. Tout le monde peut porter une ceinture légalement tout lieu, à tout moment. La ceinture est un objet extrêmement polyvalent et utile. On peut l’utiliser pour bloquer les coups de

poing, les coups de pied et les attaques armées. Vous pouvez l'utiliser en l’agitant (un peu comme un fouet) ; enroulée autour de votre poing pour frapper plus fort ; pour les techniques de blocage articulaire et de frappe. On peut l’utiliser pour lier et attacher un individu et, en cas d'urgence, on peut même en faire un garrot. Donc, même si vous n'avez pas besoin d'une ceinture pour tenir votre pantalon, portez-en une de toute façon, vous ne savez jamais quand vous pourriez en avoir besoin !

Le porte-clés Nous n’utilisons pas n'importe quel porte-clés, seuls ceux qui sont spécifiquement conçus pour les applications d'auto-défense comme le Munio et le Pro-Tek. Voici un autre exemple de quelque chose que vous pouvez avoir sur vous à tout moment et en tout lieu. Ce type de porte-clés est très bon pour frapper les points de pression et les zones anatomiques vulnérables. De manière plus limitée, il peut également être utilisé pour fouetter avec les clés, principalement aux yeux de l'attaquant. Le porte-clés est uniquement un multiplicateur de force en distance rapprochée, il peut être utilisé lors des agressions avec saisies, étranglements, grappling. Il y a beaucoup de produits sur le marché qui combinent des porte-clés avec différents types de « gaz poivrés », petits couteaux et autres armes d'autodéfense mais, bien que ces produits puissent être efficaces, ils sont illégaux dans de nombreux endroits et seront confisqués si vous essayez de monter avec eux dans un avion. Rappelez-vous : si ça ressemble à une arme et c’est commercialisé comme une arme, c'est une arme ! Ne transportez que des porteclés simples, non ambigus, conçus pour fonctionner uniquement comme porteclés. Les applications d'auto-défense résident dans l’entraînement pas dans la forme.

La Canne Principal objet de substitution : le parapluie. Différents


types de cannes et de bâtons ont existé depuis des milliers d'années. Conformément à nos objectifs, nous ne considérerons que des cannes simples, modernes et fonctionnelles. Une fois de plus, si elle ressemble à une canne à épée du dix-huitième siècle, c’est une arme ! La canne peut être utilisé comme un multiplicateur de force à grande distance et est particulièrement efficace pour bloquer et frapper. Avec un entraînement adéquat, on peut exécuter des projections, des clés et des techniques de blocage assez complexes. Comme toujours, nous devons faire preuve de bon sens et réaliser que la canne doit être adaptée à l'âge. On ne verra pas un enfant de 12 ans se promener avec une canne (à moins qu'il n'existe des raisons médicales réelles), alors que personne ne ferait attention à un homme ou une femme de 50 ans qui en utilise une. Les cannes sont légales et autorisés partout (même dans un avion), mais si vous vous sentez gêné avec une canne, vous pouvez la remplacer en toute sécurité par un parapluie (même qu’il serait assez malaisé d’expliquer sa présence par une belle journée ensoleillée !). Et, même si n’importe quel parapluie peut faire l’affaire, vous devriez opter pour l'un de ceux qui sont produits spécifiquement pour



l'auto-défense (j'en ai toujours un dans ma voiture !). Ils ressemblent à des parapluies normaux, pas à des armes. Ils sont plus résistants et plus robustes que d'autres (et coûtent plus chers).

Le Dan Bong Ici, le principe de substitution est nécessaire parce que vous n'allez probablement jamais emporter partout cette véritable arme d’entraînement. Dan Bong est le terme coréen pour « bâton court » et c'est ce que nous utilisons pour nous entraîner : un bâton de bois d’une longueur comprise entre 8 à 14 pouces (20 à 35 cm) et d’1 pouce de diamètre (2,5 cm). Le Dan Bong est idéal pour s’entraîner, mais ce n'est pas ce que vous porterez sur vous. C'est le multiplicateur de force ayant le plus d’objets de remplacement disponibles : une règle, une lampe de poche, une parapluie pliant, un porte clés type Kubotan, un magazine bien roulé, un stylo métallique, etc. Les objets de substitution peuvent varier considérablement en taille, forme et matériel. Le but ultime est d'avoir un solide multiplicateur de force à une main qui vous permettra d’envoyer des coups rapides et puissants dans les zones vulnérables de votre attaquant. Et si vous suivez un entraînement avancé de Dan Bong, vous pouvez également apprendre à exécuter des techniques de clés très douloureuses. Ce sont là les quatre objets (et leurs nombreux substituts) que le Combat Hapkido inclut dans son programme. Nous offrons également un entraînement aux armes réelles sous la forme de couteau tactique et bâton pliable et nous encourageons nos élèves à en apprendre autant que possible tout en gardant à l'esprit que les lois et les règlements de leur région peuvent les empêcher de porter ou même posséder de telles armes. Comme promis, voici où vous pouvez trouver certains des multiplicateurs de force dont nous avons dans cet article: Munio – Porte clés de protection personnelle : www.combathapkido.com ou www.SafeAndStylish.com PROTEK – Porte clés de selfdéfense : www.protekkey.com Cannes personnalisées de qualité: www.canemasters.com Parapluies incassables : www.stadion.com Dan Bongs et DVD de formation : www.combathapkido.com Que le multiplicateur de force vous accompagne !







Les 16 stratégies de combat du Weng Chun Kung Fu – Deuxième partie Huen Lau Kao Da La Jonque rouge du Weng Chun (en chinois : Ban Chung Chun Weng) Les 16 stratégies de combat de la tradition de la Jonque rouge du Weng Chun sont basées sur les quatre premières d’entre elles : Loi Lau Hoi Song. Le pratiquant de Weng Chun donne à son adversaire la possibilité d'attaquer et d’avancer, puis il emprunte la puissance de son adversaire et l'utilise pour donner plus de force sa propre contre-attaque (Loi Lau). Il empêche également l'adversaire de reculer dans le combat et d’entrer en distance longue où il retrouverait sa puissance, il le suit (Hoi Song), l'obligeant ainsi à rester dans une distance de close combat extrême, où il le contrôle. On a, dans la deuxième phrase, les quatre stratégies suivantes qui donnent au pratiquant de Weng Chun les procédures réelles à cette fin : Huen (encerclement) Lau (spirale) Kao (crochet) Da (coup de poing). Si un adversaire attaque, par exemple, avec un coup de poing droit, son mouvement est entravé par un encerclement. Il se retrouve en outre automatiquement dans une moins bonne position de combat, car avec l’encerclement, il est facile d’intercepter de côté sa ligne de

Texte : Andreas Hoffmann, Christoph Fuß Photos : Archiv Andreas Hoffmann, Gabriela Hoffmann



Weng Chun


force ou même de se placer derrière lui. Depuis cette position avantageuse, le pratiquant de Weng Chun peut facilement appliquer instantanément les techniques d'accrochage des mains, des pieds ou d'autres parties du corps. De cette façon, il empêchera l'adversaire de reprendre la distance, car il l’attirera avec lui, ce qui lui permettra d’utiliser la force additionnelle à son propre avantage. En faisant cela, il est important de frapper (Da) l'adversaire avec des coups de poing circulaires ou en spirale, puisque les droits le repousseraient au loin et il serait alors presque impossible de le maintenir à très courte distance. Ce n’est que lorsqu’il est piégé en courte distance, que les combinaisons de coups de poing droits peuvent être utilisés également. Lau (spirale, demi-cercle, stratégie de flux) entre en jeu chaque fois que les coups de poing sont bloqués par l'adversaire. La force de son blocage est récupérée et utilisée dans une spirale ou direction circulaire pour obtenir un meilleur contrôle de l'adversaire et continuer de le frapper tout en se coulant vers l'avant. Ce

concept de flux vers l'avant (Lau) est crucial, car cela permet de surcharger l'adversaire, le maintenant ainsi complètement occupé à sa propre défense et lui faisant perdre de vue son objectif. Le Lin Wan Kuen, les poings enchaînés du Weng Chun, particulièrement bien connus, est appliqué en distance courte. Les poings rapprochés (Da), la stratégie d'encerclement (Huen), la stratégie en spirale ou de flux (Lau) ou l'accrochage de l'adversaire (Kao) sont combinés de manière à obtenir plus d’effet. Suivant les mêmes stratégies, les coups de pied du Weng Chun de la tradition de la Jonque rouge sont également utilisés pour attaquer les tibias, les genoux et l'aine. En outre, les jambes de l'adversaire sont constamment accrochées (Kao), bloquées ou attaquées par les techniques enchaînées (Lao). Le grand maître Fung Siu Ching transmit le Weng Chun de la Jonque Rouge de Foshan au grand maître Tang Suen qui l’amena à Hong Kong. Son fils, le grand maître Tang Yick, fut engagé comme instructeur en chef de la célèbre école de Weng Chun, le Dai

Duk Lan, par le grand maître Way Yan, l'un des professeurs du grand maître occidental Andreas Hoffmann qui s’entraîna là-bas également. Le grand maître Way Yan réunifia le Weng Chun de la Jonque rouge et le Shaolin Weng Chun. Et c’est ainsi qu’il est aujourd'hui enseigné et transmis au sein de l’International Weng Chun Kung Fu Association. Parmi les représentants bien connus du Weng Chun de la Jonque rouge en Chine, nous pouvons citer le grand maître Pak Cheung (Foshan) et le grand maître Tam Pui Chyun (Zhaoqing). Leurs élèves continuent d’enseigner l'art martial dans le sud de la Chine, entre autres le grand maître Leung Wai Choi à Zhaoqing et le grand maître Zhong Yau Chi à Foshan. Puisse cet art martial chinois, patrimoine culturel unique, né de la tradition Shaolin et du mouvement de la Jonque rouge, résister à l'épreuve du temps. Pourvu qu’aide à cela le fait que beaucoup de personnes développent leurs compétences de multiples façons afin de protéger les autres et de se protéger elles-mêmes contre les ennemis extérieurs et intérieurs.




Weng Chun


Corée Les armes du Hwa Rang Do®: Étude traditionnelle et combat sportif 1. Introduction L'évolution des techniques de combat coréennes a commencé il y a environ 5000 ans, au cours de la période Kochosun de l'histoire coréenne. Au Kochosun, se développa une forte tradition militaire guerrière, tant et si bien que les territoires annexés augmentèrent rapidement, incorporant la Mandchourie et une partie de la Chine. Les racines de l'art martial Hwa Rang Do® formellement organisé et fondé par le Dr Joo Bang Lee (Do Joo Nim, 10e Dan de Hwa Rang Do®, l'un des principaux grands maîtres qui ont influencé la création du Hapkido) résident dans les techniques de combat du Hwarang, chevaliers de l'ancien royaume coréen de Silla, de la période des Trois Royaumes, fondé en 57 avant J.-C. Ces royaumes étaient en conflit permanent, et également menacées par l'invasion de la Chine ainsi que les invasions des tribus barbares des frontières extérieures. Le traité « Hwarang Segi » documente la vie de plus de 100 cavaliers Hwarang qui vécurent à cette période, leurs batailles et épopées ainsi que les conquêtes et les pertes dans la bataille. Il est incroyable de penser qu'un chevalier Hwarang passait plus de 70% de sa vie militaire, de sa carrière, dans la bataille. Seule une motivation individuelle profonde, un strict code éthique guerrier et une profonde spiritualité peuvent engendrer un mode de vie comme celuilà. Ces techniques secrètes de combat, appelé Um Yang Kwon (un mélange de techniques dures et douces), ont été transmises sans interruptions pendant 58 générations, survivant depuis des siècles. Le Hwa Rang Do® est un art qui englobe les aspects martiaux (Mu Sool) et les techniques de guérison (In Sool). Le moine Suahm Dosa, 57e successeur de la tradition Hwarang, enseigna ces techniques au Dr Joo Bang Lee et à son frère Joo Sang Lee à partir de 1942, dans la solitude dans les montagnes de Corée. Les éléments martiaux Mu Sool, en particulier, ont été organisé dans le Hwa Rang Do® en quatre parties principales : Nae Gong : Développement, contrôle et direction de l’énergie interne (Ki) ;

Wae Gong : Développement et contrôle de la force extérieure qui prend forme dans plus de 4000 techniques à mains nues codées dans le programme de l'art martial ; Moo Gi Gong : Utilisation offensive et défensive d'environ 108 armes traditionnelles réparties en 20 catégories de méthodes ; Shin Gong : Recherche, développement et contrôle de l'esprit humain. Cet article considèrent le Moo Gi Gong : utilisation offensive et défensive des armes traditionnelles et le Moo Gi Dae Ryun, évolution sportive du combat armé du Hwa Rang Do®.

2. Le Hwa Rang Do® Moo Gi Kong (armes traditionnelles) Dans le Hwa Rang Do®, on insiste sur l'utilisation d'un grand nombre d'armes, le plus possible dans leur forme originale efficace. Ainsi les lames sont en acier inoxydable et, aux grades supérieurs, toujours aiguisées ; les bâtons sont en bois massif pour frapper sauf quand ils sont utilisés à des fins de démonstration et acrobatiques, et ainsi de suite. L'utilisation d'armes aiguisées et en acier solide est essentielle dans les exercices individuels parce qu'elle change totalement le niveau d'attention du pratiquant en ce qui concer ne l'acquisition de mauvaises habitudes dans l'utilisation de l'arme elle-même (il faut rappeler que, dans une situation réelle, l'acquisition d’un automatique erroné conduit à des résultats très négatifs). Un exemple classique est celui du poignard dont on doit connaître le moindre aspects : poids, équilibre, courbe du tranchant, longueur de la lame et du manche, forme, etc. On ne peut obtenir cela que par la manipulation fréquente, en le respectant, le nettoyant et le pratiquant constamment. Vous devez vous habituer ensuite à la pratique de différents types de couteaux pour apprendre rapidement comment employer au maximum les différentes caractéristiques au combat. Et on pourrait dire la même chose quant à l’épée et aux méthodes de coupe (Be Gi Sool). Pour commencer à utiliser les armes, le Hwa Rang Do® enseigne d'abord les exercices de base, seul et en position stationnaire (drill), par exemple, la technique de coupe de haut en bas avec l’épée ou le coup circulaire avec la

dague. Ensuite, on combine le mouvement et des positions plus complexes, réalisant des formes courtes qui reproduisent les différentes méthodes d'attaque et de défense qui peuvent être réalisées à l'aide d'un poignard. On commence dans une direction fixe, en répétant à gauche et à droite puis on commence à changer de direction. Il faut souligner que le fondateur Dr Joo Bang Lee a tendance au départ à privilégier l'utilisation du bras qu’utilise le plus le pratiquant autrement dit, le droit pour les droitiers et le gauche pour les gauchers. En ce sens, les techniques sont asymétriques. Ce n'est que lorsque la compétence du pratiquant est suffisamment élevée, qu’il commence à utiliser l'autre bras, copiant tout ce qu’il ose (bien) faire avec le membre principal. Les exercices, réalisés tout seul, contiennent évidemment les structures secrètes qui vous permettent, une fois révélées, de les transformer en exercices avec un partenaire, puis en exercices de groupe. Plus précisément, il existe : • Des techniques de défense contre les attaques armées (Hoshin Sool) : plusieurs d'entre elles sont une condition préalable à l'obtention de la ceinture noire 1er dan de Hwa Rang Do® ; • Des techniques d'attaque avec une arme contre une personne désarmée : c’est la partie du répertoire qui contient les techniques Sulsa. Ce sont des méthodes d'attaque rapides afin de tuer ou de blesser gravement (on les étudie à un très haut niveau, à partir du 5e dan de Hwa Rang Do® Elles sont combinés à l’étude de l'acupuncture, de l'acupressing et de la médecine orientale en général et concernent de nombreuses variétés d'armes afin d'augmenter leur efficacité offensive également, et pas seulement défensive) ; • Des techniques de combat armées: une arme contre plusieurs autres types d'armes, parmi lesquelles, bien sûr, domine souvent le poignard pour sa facilité d'utilisation (admis à l’entraînement militaire du Hwa Rang Do®, il est pratiqué dans le secteur de l’attaque/défense armée, où on trouve la lutte bâton contre bâton et poignard contre poignard). Dans ce secteur a été et est plus que célèbre Michael D. Echanis, sergent des Rangers, l’un des plus grands et des premiers élèves directs du Dr Joo Bang Lee (fondateur du Hwa Rang Do®) qui a créé la première école de méthodes de guérilla non conventionnelles de l'armée




Corée

américaine (groupes spéciaux) tactiques. Cette école est devenue le point de départ de toutes les autres écoles similaires pour groupes spéciaux qui se sont ensuite développées au fil du temps. Le sergent Echanis fut le premier Américain à obtenir le titre de « Sulsa » (expert technique) et c’est un véritable héros de l'armée américaine occidentale. Il est mort en 1979 (Nicaragua), alors qu’il était en train d’entraîner les troupes de la Garde nationale du Nicaragua.

À cela, il faut ajouter, comme nous l’annoncions au début, que l'étude des armes traditionnelles (Moo Gi Kong) concerne l'utilisation offensive et défensive de quelque 108 armes traditionnelles, divisées en 20 catégories : armes blanches; armes pour diviser; armes pour couper; armes avec pointe; armes de jet; armes pour saisir et bloquer; armes pour battre;

armes à feu; armes pour pulvériser; armes lourdes pour marteler; bâtons de toutes sortes; armes multi-section; armes pour lier; éventails; armes pour crocheter; armes tournantes et en forme de boule; lances de toutes sortes; petites armes, telles que des aiguilles; frondes et armes élastiques pour lancer; armes en forme de disque.


Corée

L'apprentissage de ces systèmes de combat armés permet au pratiquant d'employer la majorité des objets communs comme des armes, objectif principal de l’entraînement martial. L'utilisation des armes traditionnelles renforce également la structure de corps et améliore la capacité de coordination motrice. Le Hwa Rang Do® identifie les différentes trajectoires d'attaque et de défense à réaliser avec le poignard. L'idée d'avoir à « dessiner » des trajectoires avec le couteau lors de la pratique est très utile pour l'étudiant débutant pour qui il est plus facile de mémoriser les applications possibles de l'arme sans avoir à interagir avec d'autres pratiquants (initialement source de possible accidents). Nous reconnaissons, dans les exercices, les trajectoires linéaires, circulaires, croisées et en onde. La première réalise une ligne droite entre le point de départ et le but d’objectif du coup (typique de pointe), à la fois horizontalement et verticalement. La deuxième réalise une courbe suivant la forme du membre qui tient l'arme (typique par exemple des techniques de taille) ; la troisième combinent 2 fois, 3 fois ou plus des trajectoires linéaires et/ou circulaires

afin d'obtenir un grand nombre de combinaisons permettant la défense ou l'attaque, de pointe ou de taille, pouvant aller jusqu’à huit mouvements en suivant ; et enfin les trajectoires en onde de l’arme effectue essentiellement un balancement. Ces principes du mouvement permettent d'attaquer en maximisant l'utilisation de la force centrifuge et la propre énergie interne (KI) pour obtenir des combinaisons difficiles à comprendre par l'adversaire et donc très efficaces au combat.

3. Le Hwa Rang Do® Moo Gi Dae Ryun (combat armé sportif) Le Grand-Maître Taejoon Lee (8e Dan), président de la World Hwa Rang Do® Association ® et fils aîné du fondateur de l'art martial (actuellement président de l'Association), a codifié, ces 20 dernières années, une méthode révolutionnaire de combat armé sportif qui implique l'utilisation d'épées de bambou (simples et doubles) et des bâtons (simple long et double court). L'objectif fondamental de cette méthode de combat de compétition est d'augmenter la concentration et la capacité de


Styles Traditionnels se produit pas dans Kendo/Gumdo. Le Hwa Rang Do® a été conçu comme un art spécifiquement destiné à représenter l'harmonie et veut précisément représenter l'harmonie de l'univers naturel des choses. La théorie qui sous-tend cette idée est celle du Um-Yang (Yin-Yang en chinois), qui établit l'existence de forces équivalentes et opposées dans la nature qui ont contribué et contribuent à créer et faire fonctionner le tout. De la même manière, le Gumtoogi applique ce principe avec des mouvements qui ne sont pas seulement linéaire mais aussi circulaire, qui n’affecte pas seulement la partie supérieure du corps, mais aussi le bas. L'objectif est de rendre la méthode aussi complète que possible et puis, finalement, de donner à l'étudiant la possibilité de maximiser son potentiel humain dans tous les sens. Rappelez-vous que, fondamentalement, le Hwa Rang Do® n'est pas un sport mais un mode de vie et dans ce sens, ses méthodes sportives ne sont pas limitées au développement de l'efficacité mais

l'élève à travers les armes. La précision requise dans l’exécution pour ponctuer dans la compétition, la complexité des techniques qui peuvent être utilisées et l'incroyable polyvalence des attaques possibles en font un moyen d'élévation spirituelle et de la conscience. Gagner ou perdre passe au second plan ainsi que la nécessité de parer les coups. On se centre complètement sur une attaque rapide, unique et « théoriquement » mortelle qui ne fait pas attention à la propre sécurité, mais s’efforce d’aller toujours vers l'avant (« forward-only »). On se sert de l'armure traditionnelle du Gumdo en attendant que soit prête une nouvelle armure, typiquement coréenne. Ces armures ont été conçues pour le Kendo japonais, mais cette application sportive est similaire à cet art martial sportif et leur utilisation est donc très valable. Toutefois, pour éviter toute confusion de la part du public entre le combat armé sportif du Hwa Rang Do® et le Kendo (Gumdo en coréen), on a utilisé le terme Gumtoogi : Gum = épée ; Too Gi = technique de combat. Les principes de combat sont similaires à première vue, mais le Gumtoogi permet des coups à la jambe ainsi que des coups avec le corps en rotation, ce qui, généralement, ne

recherchent le développement complet. Le véritable but de l'être humain est de comprendre toutes les fonctions dans la nature afin de pouvoir arriver à utiliser son arme ultime, la plus grande: son intelligence. Il est important de souligner que, pour permettre les attaques aux jambes , o nt ég alement été créés des dispositifs de protections spécifiquement conçus par le grand maître Lee Taejoon (Hache Hogu) qui sont une véritable innovation dans l'art oriental du combat à l'épée et sont soumis à la protection d’une patente américaine. Les attaques aux jambes et les spin-attack (attaque avec rotation) sont les véritables piliers de cette méthodologie innovante de combat de compétition (voir l'exemple dans les photos de cet article). Ces aspects, ainsi que la grande discipline nécessaire dans le combat, plein de politesse et de maîtrise de soi, font de l'expérience du combat un moment de grande croissance personnelle et pas seulement un moment compétitif. La victoire est considérée comme la confrontation des propres limites dans l'utilisation des armes et la défaite comme un moment d'apprentissage.


Corée Les combats sont possibles avec arme simple ou arme double. Plus précisément, les combats (match) imite l'utilisation de vrais sabres de différentes tailles. En général, on utilise pour le combat armé du Hwa Rang Do® le mot coréen « Mugi Daeryun ». Celui-ci se structure en plusieurs parties que nous allons décrire ici. On fait une première distinction entre les armes blanches (épées) et les armes contondantes (bâtons). Dans le premier cas, il s’agit du « Gumtoogi » et dans le second du « Bongtoogi ». Entre ces deux catégories, on a des armes de différentes longueurs possibles (voir ci-dessous), mais on combat toujours lame contre lame et bâton contre bâton. Types d'armes qui sont utilisées dans les matchs :

Gumtoogi – épées de bambou ; Jang Gum – longue épée ; Jung Gum – épée moyenne ; Ssang Gum – épées jumelles (double épée) ; Lance ; Bongtoogi – bâtons en rotin ; Jang Bong – long bâton ; Jung Bong – bâton moyen ; Ssang Bong – bâtons jumeaux (double bâton).

4. Conclusion Les armes du Hwa Rang Do® (Moo Gi Gong) constituent un champ d'étude fascinant dans lequel les


instruments « aiguisés » comme l’épée, le poignard, etc., excellent par la présence et la richesse de leurs techniques. L'abondance de l’utilisation des armes dans cet art martial est justifiée en premier lieu par l'accroissement de la coordination motrice et de la force physique que cette pratique permet. Elle se doit, en deuxième lieu, à la symbiose particulière qui se crée entre le pratiquant et l'arme lorsque l'utilisation se fait en fonction de critères physiques, mentaux et spirituels élevés. Une condition nécessaire, cependant, c’est que le pratiquant doit être capable de bien utiliser son corps avant de pouvoir utiliser n'importe quelle arme correctement. C'est pourquoi le programme d'études du Hwa Rang Do® offre une formation intensive armée seulement aux grades les plus élevés et une formation élémentaire de base pour les catégories inférieures. Le Moo Gi Dae Ryun en particulier vous permet de vous entraîner à l'utilisation de l’arme contre des adversaires dans des compétitions sportives afin de découvrir vos propres limites quant à leur utilisation et dans vos réactions, et de rester humble en comprenant que, quel que soit le niveau de connaissance de l'arme que ayez atteint, il y aura toujours quelqu'un capable de le dépasser. On combat sportivement pour se comprendre soi-même et comprendre la nécessité de s'améliorer en permanence, jusqu'à la fin de sa vie.





Discover Your Greatness… Découvrez votre grandeur ! Quand, il y a trois ans, j'ai décidé de fonder la TAOWS Academy, j’ai directement choisi une façon différente de faire les choses. J'ai décidé de faire attention aux petits détails. J'ai décidé de commencer par aborder le monde des arts martiaux avec le professionnalisme et le sérieux qu'ils méritent. En définitive, j'ai décidé de suivre mon propre chemin et de faire autrement que la plupart des écoles et des associations de WingTsun aujourd'hui. Tout grand changement doit commencer par soi-même. Je pratique le WingTsun depuis plus de 20 ans. J'ai eu la grande chance de rencontrer et de pratiquer avec certains des professeurs de WingTsun les plus importants du monde. Indiscutablement, mon Sifu Victor Gutierrez est celui qui a le plus influencé mon point de vue sur le WingTsun et les arts martiaux en général, même si j'ai également été très influencé par d’autres qui ont marqué ma façon de comprendre les arts martiaux. Quand mon professeur a décidé d’abandonner l'enseignement du WingTsun pour se concentrer sur son évolution personnelle par rapport à ce système et son application aux MMA, j'ai décidé de continuer sur la voie de cet art centenaire qui m’a tant apporté aussi bien au niveau martial que personnellement. J'ai reçu de nombreuses offres de différentes associations internationales pour devenir responsable en Espagne de ces écoles. Certaines très intéressantes et bien tentantes du fait de la grandeur des associations elles-mêmes et des grands noms de leurs dirigeants. Mon travail en tant que directeur de l’OEWT Levante (sud-est espagnol) pendant

quinze ans n'était pas passé inaperçu. Au cours de ces quinze années, j'ai eu l'honneur de former plus d'un millier d'élèves et j’étais l'instructeur qui avait formé le plus de degrés techniques (ceintures noires) en Espagne. Il faut également mentionner que certaines des ceintures noires qui ont été formées quand j'étais responsable de l’OEWT Levante sont aujourd'hui des référents et des directeurs de grandes associations de WingTsun dans le monde entier. Ce dernier point me donne une grande satisfaction. Mais j'étais déterminé à promouvoir un changement majeur dans la façon d’entraîner et de transmettre l'enseignement du Wing Tsun et pour cela, je ne pouvais pas me permettre d'avoir un « chef » qui m’indiquât les lignes à suivre. Je voulais changer réellement tout ce que je n'aimais pas et qui, à mon avis, n'était pas bon pour l'art martial. Il y eut beaucoup de changements importants depuis les débuts de la TAOWS Academy (The Art Of War Society), ils impliquèrent tous les aspects liés à la pratique, l'étude et l'enseignement du WingTsun et des systèmes d’art martiaux étudiés dans notre association. Ce furent trois ans de travail acharné qui nous a permis d’obtenir de grandes réalisations et nous donne un sentiment de grande satisfaction. Tout cela exigea de nous beaucoup d’efforts et de dévouement, mais les résultats commencent à se faire voir.

Quelques changements… On trouve très fréquemment, dans les styles classiques, une discussion dialectique entre les pratiquants qui prônent la conservation des styles sans évoluer, tels qu’ils nous parvinrent, et les autres qui proposent des changements et des modifications pour les adapter au monde actuel. Dès le premier jour, j'ai décidé de complètement prendre distance par rapport à ce débat stérile dans lequel


personne ne sera jamais d'accord. Pour moi, être au point médian, c’est mettre en pratique les préceptes du Tao. J'aime le vieux, le traditionnel, ce qui a un arrière-goût d'antan. Mais de la même manière, je veux que l'art soit vivant, dynamique, utile, adaptable, etc. Par conséquent, nous n'avons pas d'autre voie que d'essayer de prendre ce que chacune de ces tendances a de meilleur. Il y a quelques jours, j'ai lu dans une célèbre publication de WingTsun

international qu’un maître réputé se moquait de ceux qui essayaient de « réinventer la roue ». Il ne s’agit pas de cela, mais vous serez d'accord avec moi : la roue qui a été inventée plusieurs siècles avant J.-C. et qui était en bois et en métal rudimentaire ne serait pas pour nous une garantie si nous devions croiser les États-Unis d’un bout à l’autre à bord d’un véhicule… Réfléchissez s'il vous plaît… Le deuxième changement dans l'ens eig nement du Wing Ts un

représentait une rupture totale avec la po lit ique ps eudo -co mmerciale utilisée par les grandes marques de WingTsun en Europe. Le « pseudo » est littéral, puisque la plupart d'entre elles ne traitent que rarement avec les élèv es et exig ent d’eux une fidélit é t o tale et abs o lue au maître/gourou, tandis qu’en ce qui concerne les autres, la seule chose qui semble les intéresser de leurs élèv es es t leur co t is at io n o u compromis économique.



Je me consacre professionnellement à l'enseignement des arts martiaux et je n’ai d’autres remèdes que de faire payer mes cours et séminaires (c’est de cela que je vis), mais je crois fermement qu'il y a une autre façon de faire les choses. Une façon où la pratique d’un art ancestral est plus importante que tout. C’est et ce doit être au-dessus de tout. Et il ne faut jamais mélanger les questions de pratique avec les questions commerciales. De même, la progression technique dans le style ne devrait pas être liée à la capacité

économique, car, à mon avis, cela crée un sérieux problème pour l'art lui-même. Le troisième changement consiste à lutter contre le sectarisme que favorisent de nombreux professeurs de WingTsun qui empêchent leurs élèves d'étudier, de partager et d'explorer ce que d’autres professeurs proposent. J'ai écouté pas moins de 100 professeurs dire qu'ils pratiquaient le WingTsun original, l’authentique, le bon… Jusque-là, je pourrais le comprendre, mais ils affirment

habituellement ensuite que le reste des professeurs méconnaissent totalement cet art martial. C’est ça… eux seuls connaissent la vérité ! Je dois dire que le sujet me paraît comique aujourd'hui, mais pendant des années il m'a tourmenté. Comment cela peut-il exister, au XXIe siècle, dans un monde globalisé, habité – suppose-t-on – par des individus libres ? La plupart de mes lecteurs savent sûrement de quoi je parle. Le quatrième des changements importants proposés par la TAOWS




Academy aux passionnés de Wing Tsun, c’est la recherche constante d’une application à l'auto-défense ou au combat. Je tiens à souligner ce qui semble évident, car à mon avis, de nombreuses branches ou écoles se sont tellement perdues à rechercher la source, à essayer savoir qui venait en premier, l'œuf ou la poule, qu’elles ont oublié que le WingTsun est un système de boxe chinoise qui fut conçu comme un style de combat complet pour vaincre l'ennemi. Oublier cela, c'est dénaturer tellement un système qu’il en devient quelque chose de complètement différent de l'objectif initial. Il ne s’agit pas de devenir « le meilleur combattant au monde » ou « le meilleur style dans le monde ». Il s’agit de retrouver les valeurs, les connaissances et les perles de la sagesse d'un art ancestral, pour, après en avoir fait l'adaptation nécessaire, le transformer en un système de combat sérieux. Un système qui nous permette de nous entraîner à cet art martial méthodiquement, en profondeur et avec passion pour essayer de donner le meilleur de nous-même. Le résultat des batailles ? Cela dépend toujours de l'adversaire qui se trouve en face de vous… Mais cette façon de travailler, qui est en train de nous donner d'excellents résultats a été, sans nul doute, la raison principale de la création de cette association. Ces questions et certaines autres furent discutées dans un petit livre que j’ai écrit, un peu comme une critique du WingTsun, pour le magazine Budo International, et qui a eu beaucoup de succès et de répercussion au sein de la communauté des pratiquants de Wing Tsun (« Alto Nivel », Sifu Salvador Sanchez, Ed. Budo International) Après ces trois années de travail qui ont apporté de grandes réalisations au niveau organisationnel (création d'un département à la Fédération espagnole des luttes olympiques et

disciplines associées, commencement d’une formation officielle dans une université européenne, l'Université d'Alicante, qui prime les étudiants avec des crédits officiels, ouverture de 50 écoles en Espagne et à l’étranger, etc.), certaines de nos écoles nous ont proposé de créer un slogan. Un slogan qui reflète la philosophie du WingTsun Europe et de la TAOWS Academy. Nous n’avons pas commandité une société spécialisée en communication ou en marketing. À notre manière, nous avons créé un grand « brainstorming » qui obligea nos instructeurs et nos écoles à mettre en évidence ce qu'ils ressentaient en pratiquant avec nous. Très vite, nous l’avons trouvé : « Discover Your Greatness… » « Découvrez votre grandeur… » Trouvez en vous-même, avec la pratique d'un art ancestral et la découverte de soi qu’engendre la pratique des arts martiaux, cette sensation unique de découvrir des sensations nouvelles, de comprendre et de connaître un art qui est un véritable trésor de la culture orientale pour cette génération et pour beaucoup d'autres qui nous suivront. Enfin, merci pour les nombreux messages de soutien du monde entier. Il est très agréable de sentir l’appui et l'approbation de certains des plus grands maîtres de cet art. Les critiques vis-à-vis de notre projet ne manquent pas, mais nous en sommes reconnaissants. Elles nous aident à travailler plus et mieux. Nous aimerions ici inviter les passionnés de WingTsun à connaître notre travail et à partager des expériences pour commencer une recherche qui nous amènera sûrement à « trouver notre grandeur » (c’est une recherche individuelle). Je vous assure que vous serez traités comme devraient être traités les pratiquants d'arts martiaux : avec respect et humilité ! Salut à tous !


S'entraîner au plus près de la réalité


Comme nous l'avons déjà indiqué dans nos précédents articles, le groupe KMRED est un groupe de recherche sur le Krav Maga, la self défense et les sports de combat, notre priorité étant de réunir, au sein d'un programme de Krav Maga cohérent, des orientations techniques dans lesquelles nous croyons.


Ce programme est en évolution permanente et fait l'objet de choix permettant aux élèves qui nous suivent de pratiquer un Krav Maga moderne, pragmatique, basé sur la réalité du combat. Nous avons souvent remarqué qu’au-delà de la polémique des choix techniques, dans de nombreux cas, les méthodes d'entraînement utilisées dans une majorité de centres étaient en quelques sortes « aseptisées » et souvent plus adaptées à la démonstration qu'à la réalité. Ce constat est souvent fait lorsque que les personnes qui enseignent ont suivi un cursus très court et/ou ont fait le choix du nombre de licenciés en surfant sur l'effet de mode du Krav Maga. De notre côté, il y a longtemps que le constat a été fait que l'efficacité d'une méthode de self défense de rue ne peut pas être compatible avec

une jolie chorégraphie de combat. De ce fait, nos méthodes d'entraînement répondent aux besoins réels des élèves que nous formons. Une pédagogie spécifique et éprouvée depuis de nombreuses années est utilisée afin de permettre aux pratiquants de se confronter à la dure réalité d'une agression. Une progression pas à pas adaptée à chacun avec des exercices de mises en situation très fréquents est mise en œuvre dans nos cours, privilégiant l'aspect combatif et réflexif. Il ne faut pas mentir aux élèves lorsque l'on parle de self défense, car c'est leur intégrité physique, voire leur vie qui est en jeu. Quelques exemples : - Lorsque l'on entraîne une personne à se

S'entraîner au plus près de la réalité


défendre face a un étranglement de face, mettre les mains autour du cou en criant et bousculant la personne sans serrer est-il suffisant ? Pas pour nous ! Nous allons progressivement augmenter la force et la violence de la saisie. - Si l'on donne des coups de poing au visage d'une personne, doit-on codifier le type de coup, la trajectoire, etc., à chaque fois ? Pas pour nous ! Nous allons générer des situations où de nombreux coups non codifiés seront portés au visage du pratiquant. - Si l'on s'entraîne à faire face à des agressions avec bâton, doit-on fausser le mouvement de l'attaquant comme nous le voyons si souvent et se placer très loin d'un coup réel ? Pour nous, non ! Le coup de bâton doit être donné de la même façon que dans la rue, en commençant

par un bâton plastique pour conditionner le geste, mais en utilisant très vite un bâton dur. Réalisme et changement permanent dans les scénarios de mises en situation de stress doivent être notre priorité. Cependant, quelles que soient les méthodes que nous employons pour nos exercices, il est impératif de s'assurer que ces derniers se font dans des conditions de sécurité optimales. En effet, il est difficile de


reproduire une agression réelle à l'arme blanche, par exemple, car il y aurait trop de blessures, voire pire ! Mais afin de s'en rapprocher au mieux, on peut utiliser des couteaux « durs », des couteaux à impulsion électrique, du matériel de protection de type masques, plastrons, etc., et surtout conditionner au mieux la personne qui jouera le rôle de l'agresseur ! Enfin, nous tenons à insister sur une chose importante ! On ne peut pas « s'improviser » instructeur en self défense et mettre en place des exercices de gestion du stress et combativité ! Il

faut connaître les limites à ne pas dépasser dans ce genre d'exercices ! Dans le groupe KMRED, nous disposons d'une longue expérience d'enseignement et de terrain. Cependant, cela ne nous empêche pas de nous former et de prendre conseil auprès de personnes issues des milieux professionnels comme les forces de l'ordre et l'armée (dans des services spécialisés) pour choisir et mettre en place nos exercices. L'expérience ! Seule les expériences réelles dont on a su tirer les leçons peuvent nous être profitables.

S'entraîner au plus près de la réalité

« L'expérience ! Seules les expériences réelles dont on a su tirer les leçons peuvent nous être profitables. »




Le DVD «Krav Maga Recherche et Développement» est né de la volonté de 4 spécialistes du Krav Maga et des sports de combats, Christian Wilmouth et Faustino Her nandez, Dan Zahdour et Jérôme Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à la tête de plusieurs clubs et d’un groupe d’une vingtaine d’instructeurs et moniteurs multi-disciplines allant du Krav Maga au MMA. Ce DVD n’a pas pour but de mettre en avant, ni une nouvelle méthode ni un courant spécifique de Krav Maga. Il s’agit juste là, de présenter un programme de Krav Maga axé sur l’importance du «contenu» et le partage de nos expériences.

REF.:¥ KMRED1

Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

COMMANDES : Budo international. net


Cinéma d’arts martiaux Peu de vedettes ont brillé avec sa force au panthéon du cinéma mar tial. Jean-Claude Camille François Van Varenberg (Van Damme), né en Belgique en octobre 1960, a développé une carrière unique en son genre et qui reste très vivante (il vient de terminer son dernier film). Il a placé la barre très haut dans un genre qui a, non seulement acquis une dimension personnelle, mais encore a influencé définitivement la manière de faire n’importe quel film d’action du cinéma moderne. Il a derrière lui une grande carrière, pleine de titres inoubliables pour ses nombreux fans, qui font de lui la star qu'il est aujourd'hui. Douze millions de fans à travers le monde suivent son parcours sur Facebook et son nom est une garantie de succès et de crédibilité dans le monde du cinéma. Mais ces données et bien d’autres sont connues de tous. Peu de gens, cependant, peuvent parler de cet autre Van Damme. C’est cependant le cas de l'auteur de cet article, Mike Leeder, auteur et producteur de Hong Kong, qui le connaît bien depuis 25 ans, ou encore de Don Warrener, notre éditeur en Amérique qui le connaît, lui, depuis 15 ans. Ils vont maintenant partager avec vous des anecdotes et la vision de cet autre homme, la personne, l'être humain, qui se cache toujours derrière le masque de l'acteur. Les personnalités publiques sont (chacune à leur niveau) soumises à la pression et scrutées par les gens, qui sont incapables de faire la différence entre la personne et le personnage. Avoir toujours les projecteurs tournés sur soi, être placé en première ligne, fait de celles-ci la cible des pensées et des énergies, des rêves et des fantasmes d'un grand nombre de personnes. Ça n'a sûrement pas été facile d'être « Van Damme » et l'expérience unique de la célébrité et du succès implique des pressions sur l'individu que personne ne peut comprendre hormis lui-même. Avec de l ’ a d m i r a t i o n p o u r l ' a c t e u r, m a i s s u r t o u t d e l a


L’autre Van Damme sympathie et du respect pour l'être humain qui se cache derrière, nous avons voulu, avec cet article, rendre un juste hommage à JCVD, la personne. Ceux qui ont la langue facile et la critique rapide (il y en a toujours) connaîtront une autre facette de lui et apprendront peut-être à l'apprécier sous un autre angle, où ce qui prime, c’est l'homme, et pas ce que nous désirons tous, ce que nous voulons tous bien voir . Monsieur Van Damme, c’est toujours un honneur pour nous de vous offrir la couverture ! Alfredo Tucci

Texte : Mike Leeder Photos : Don warrener


J'ai eu le plaisir de connaître Jean-Claude Van Damme, il y a plus d'un quar t de siècle, je l'ai interviewé d’innombrables fois dans différents pays et sur plusieurs plateaux de films et j’ai eu le plaisir d’apprendre à très bien le connaître au fil des ans. En fait, tandis que j'écris cela, je suis en train de terminer la coproduction de son dernier projet, le thriller d'action « Pound of Flesh », réalisé

par Ernie Barbarash, que nous avons tourné au cours de ces deux derniers mois en Chine. Pendant de toutes ces années, Jean-Claude a eu une grande présence médiatique et a fait la couverture de nombreux magazines, mais il y a encore un côté de lui que très peu de gens connaissent. Et grâce à notre cher éditeur et rédacteur en chef, Don Warrener, ce moisci, j’ai la chance de pouvoir vous parler d’un Jean-Claude Va n D a m m e t r è s différent.


L’autre Van Damme Le Jean-Claude Van Damme que personne ne connaît Je l'ai rencontré pour la première fois dans les bureaux de Londres de la Cannon Films, où une projection de Bloodsport avait été arrangée. Je suis entré dans le bureau et, assis à la réception, se trouvait un jeune homme très charismatique que je reconnus immédiatement car je l’avais déjà vu en action dans le film « No Retreat No Surrender », où il interprète un combattant russe aux coups de pied implacables qui se bat contre la vedette du film. Le secrétaire me dit d’attendre pour la projection et prit le temps de me présenter au jeune Jean-Claude qui semblait un peu étonné de découvrir que je savais qui il était et que je l’avais vu en action. (« No Retreat No Surrender » eut un énorme succès en VHS au RoyaumeUni à la fin des années 80, nous avons épinglé cet homme en Europe bien avant que l'Amérique ne l’ait fait !) Nous avons accroché dès le début. Il a commencé à me parler des hauts et des bas, à me dire que la production de « Bloodsport » n'avait pas été facile, que sa sortie avait presque été annulée jusqu'à ce que lui-même entrât dans la salle de montage pour travailler au remontage des scènes de combat afin de mettre en évidence la magie et l'émotion qu’elles avaient. La projection se passa bien et nous avons été dans un café tout près où nous avons tenu une interview rapide et sincère avec la promesse de rester en contact. On dit souvent cela dans l'industrie, mais il est rare de trouver un homme de parole. Pourtant, quelque temps plus tard, quand Jean-Claude fut de retour au Royaume-Uni pour les débuts de « Kickboxer », il me reconnut à la minute où je suis entré pour l’interviewer. Depuis lors, je crois que je l'ai interviewé au moins une fois par an. J’ai appris à bien le connaître au fil des ans. J’ai travaillé avec lui dans les coulisses sur un certain nombre de choses et plus récemment j’ai coproduit son dernier

« Sans attendre, JC prit son téléphone et demanda au gars le numéro de ses parents, puis il lui remit son téléphone. »



film « Pound of Flesh », qui m’a également permis d’ajouter un autre point à ma liste, puisque j’ai obtenu une scène de combat particulière avec l'homme lui-même. Et je dis « scène de combat », mais en fait il m’a tout simplement réduit en bouillie, dans une scène de combat très impactante

chorégraphiée par John Salvitti de l’équipe de combat de Donnie Yen. On a beaucoup parlé de JC dans les medias, que ce soit à propos de ses films ou pour parler de lui d’une manière moins agréable et signaler t o u t e m é s a v e n t u re o u e r re u r d e jugement, même si ce n’était pas

toujours vrai ! Mais il existe un JeanClaude Van Damme très différent de ce héros que nous sommes habitués à voir à l'écran, et dans cet article, j’aimerais évoquer quelques moments qui pourraient vous inciter à réviser votre jugement sur lui dans le bon sens.

« JC s'attire toujours des ennuis avec sa femme car il ramène à la maison des chiens errants de tous les coins du monde. »




JC a fait plus de 50 films et a travaillé avec beaucoup d'acteurs et d'équipes au fil des ans, et quand certains d'entre eux ont eu des problèmes, il fut le premier à apporter son aide, qu’elle soit morale ou autre. Mon ancien colocataire à Hong Kong était l’acteur d’art martiaux australien Mike Miller, qui a participé à « Once Upon a Time en Chine 2 » avec Jet Li, « The Black Sheep Affair » avec Chiu Man-Cheuk et à la comédie d'action de Tsui Hark « Knock Off ». Dans ce dernier film, il affronte Jean-Claude dans une scène de combat très percutante, tant et si bien qu’il dut être envoyé en salle d'urgence plus d’une fois car il fit quelques chutes et reçut dans les scènes de combat quelques coups très durs dans l’intérêt d'un grand combat. Mike était et est toujours un grand fan de Van Damme. Se battre avec son héros était comme un rêve devenu réalité, il prit donc cela avec philosophie. Mais environ un an et demi après le film, Mike a dû couper court à sa carrière de cascadeur après avoir souffert d'insuffisance rénale, ce qui l’obligea à rentrer en Australie pour y recevoir une greffe du rein et l’éloigna du grand écran. Nous sommes toujours resté en contact et, quand Mike passa à deux reprises par des moments difficiles, le premier quand ses parents décédèrent l’un après l’autre et plus récemment quand il subit une rechute de ses problèmes de reins, Jean-Claude eut le plaisir d’enregistrer un message vidéo, lui souhaitant sincèrement le meilleur et l'encourageant à continuer de se battre. Les deux messages ont été chaleureusement accueillis par Mike. Il m'a dit qu'ils l'avaient aidé à remonter son moral quand il était au plus bas. JC a également tout récemment remonté le moral de l'un des réalisateurs avec qui il travailla au début de sa carrière. Quand je lui ai dit qu’on avait diagnostiqué la sclérose en plaques au réalisateur de « Cyborg », Albert Pyun, et que ses problèmes de santé menaçaient sa carrière et ses moyens de subsistance, JC ne


Cinéma d’arts martiaux « Combien d'entre vous savent que JC est un fervent supporter de la fondation “Make-A-Wish”, sans mentionner combien de fois il a aidé les gens. Disons-le, il en a aidé beaucoup. »


« Van Damme, qui fut très tôt ceinture noire de Karaté (Shotokan), a étudié le ballet, ce qui lui a certainement apporté sa coordination et sa flexibilité, des compétences qui l'ont rendu célèbre. Sa force physique est également liée à sa pratique du culturisme, qui lui valut le titre de Mister Belgium. »


Cinéma d’arts martiaux


Cinéma d’arts martiaux tarda pas à prendre contact avec lui pour lui offrir son soutien une fois de plus. J'ai moi-même vécu un moment de vraie amitié peu de temps après la mort de ma propre mère, fin de 2001. J'ai pris l'avion de Hong Kong vers le Royaume-Uni pour les funérailles et quelques jours après mon arrivée, je recevais un e-mail de JC me demandant où je étais, car il avait essayé de me joindre. Je lui ai répondu que malheureusement j'avais perdu un membre de ma famille et que je n’allais pas pouvoir le voir jusqu’à mon retour du Royaume-Uni. En quelques minutes, il y avait une réponse de JC, avec son numéro de téléphone en Belgique, me demandant de l'appeler. Je l'ai fait, et non seulement il me fit ses condoléances, mais encore il me dit qu'il était en Belgique et que si j'avais besoin de quoi que ce soit, j’avais juste à lui donner un coup de téléphone. Cet homme est une star de cinéma et pourtant il faisait cet effort pour moi comme un ami. C'est quelque chose que j'ai vraiment apprécié et que je continue d’apprécier aujourd’hui. Je crois que l’éditeur de ce magazine, Don Warrener, serait également d'accord avec moi sur Jean-Claude, car il se souvient de certaines de ses rencontres avec M. Van Damme. « J’ai eu le grand plaisir de connaître Jean Claude Van Damme, il y a maintenant environ 15 ans. J’ai eu la grande chance de le rencontrer alors que je venais de déménager à Hollywood. Ce fut à travers mon ami et associé Isaac Florentine. Ils avaient besoin d'un scénariste et Isaac m'a appelé pour rencontrer JC à propos d'un projet intitulé « The Tower », mais je n'étais pas la bonne personne pour ce travail. Alors je lui ai dit de reprendre l'auteur original et il l’a fait. Je me dirigeais vers la porte quand il me rappela et nous avons commencé à parler d’ordinateurs, de caméras et d’arts martiaux. Les arts martiaux, c’est mon truc. J'ai même eu l'audace de lui dire que je pourrais

améliorer son coup de pied circulaire, quelle arrogance de ma part ! Mais quand cela s’est su et quand j’eus écrit quelques articles sur lui, j’ai été contacté par un ami en Angleterre, Jon Jepson, qui m'a demandé si je pouvais m’arranger pour faire venir JC en Angleterre. JC accepté d'aller donner quelques séminaires pour lui. Il fit un excellent travail et tout le monde était ravi d’y avoir participé. C'est au cours de ce voyage que j'ai découvert un Jean Claude Van Damme que personne ne connaît. Alors qu’il était en train de donner un cours à Birmingham, il a arrêté le cours et a demandé à chacun de s'asseoir. Puis il a dit : “Vous pensez tous que je suis un grand et un rude combattant, eh bien, je ne le suis pas, mais je voudrais vous en présenter un.” Ensuite, il se dirigea vers Jimmy, un garçon de dix ans, assis dans un fauteuil roulant, avec un ventilateur sur un des tuyaux qui entraient dans sa gorge. “Ça c’est difficile, mesdames et messieurs, ça c’est difficile.” Il s'agenouilla à côté du garçon et se mit à lui parler. Il lui demanda ce qu'il pouvait faire pour lui et le garçon lui dit : “Je voudrais que vous fassiez pour moi l’un de ces coups de pied géniaux que vous avez coutume de faire.” JC se leva et fit son habituel coup de pied circulaire parfait. Le jeune garçon sourit et JC retourna donner son cours d'étirement et tout le reste. Après le séminaire, nous nous sommes assis dans une salle à attendre les voitures qui devaient venir nous chercher pour nous emmener au stage suivant. Alors que nous étions en train d’attendre, nous avons entendu frapper doucement à la porte, l'assistant de JC a ouvert la porte, Jimmy et sa famille étaient là demandant un autographe. JC fut si content de voir l'enfant qu’il l’a invité à entrer avec sa famille. Ils ont bavardé pendant au moins une heure et à la fin, JC m'a demandé de veiller, quand nous serions de retour à Los Angeles, à envoyer à Jimmy son propre ordinateur portable, un Mac Pro de 17”, et je l'ai fait. Je crois que Jimmy a reçu

au moins cinq nouveaux fauteuils roulants de JC au cours de sa croissance. Voici une autre histoire vraie. Alors que nous étions assis dans un un café à Venice Beach, quelqu’un dans la rue s'approcha de lui et lui dit : “Hé, vous ne seriez pas Jean Claude Van Damme ?” JC lui dit : “Oui, c’est moi.” Le vagabond lui dit alors : “Si je dis à mon vieux que je vous ai parlé, il va me traiter de menteur.” Sans attendre, JC prit son téléphone et demanda au gars le numéro de ses parents, puis il lui remit son téléphone. Le père de l'autre côté fut abasourdi quand son fils lui dit avec qui il était. JC prit ensuite le téléphone et dit au père : “Oui, je suis Jean-Claude Van Damme et je suis ici avec votre fils, John. Il semble être OK et en bonne santé, il vit dans la rue”. Il savait que le père devait se demander comment allait son fils. Puis il a raccroché. Alors John, le vagabond, sans perdre une seconde, se tourna vers JC et lui dit merci… Ce fut mon tour d'apprendre quelque chose de JC que je n'oublierai jamais. John lui dit : “Hé, Jean Claude, maintenant que nous sommes amis, pouvez-vous me prêter 20 dollars.” JC se tourna vers lui et lui dit : “Cela ne t’aidera pas, tu devrais te faire aider par un médecin.” John s'éloigna. Si vous aviez vu les yeux de Jean Claude, vous auriez pleuré sur place, il était tellement affecté de ne pas pouvoir l’aider. Combien d'entre vous savent que JC est un fervent supporter de la fondation “Make-A-Wish”, sans mentionner combien de fois il a aidé les gens. Disons-le, il en a aidé beaucoup. » JC est également un grand ami des bêtes. Je l'ai souvent vu complètement détendu et heureux entouré d’animaux, surtout de chiens, l'animal auquel JC semble le plus lié. JC a adopté un grand nombre de chiens au cours des années, qui se trouvent dans ses maisons, à Los Angeles et en Belgique, on trouve parmi eux des chiens errants qu'il a sauvés du péril des voitures dans divers coins du monde, ou encore des chiens blessés qu'il a soigné. Je pense qu'il a eu


L’autre Van Damme




Cinéma d’arts martiaux jusqu'à 12 chiens chez lui et sa femme les aime autant que lui. Je ne peux imaginer tout le travail que ça doit être de tous les maintenir. Nous avons demandé au célèbre directeur d’arts martiaux, Isaac Florentine (« Undisputed 2 », « The Shepherd: Border Patrol ») s'il pouvait partager l’une ou l’autre histoire vraie sur Jean-Claude, et il nous a raconter l’histoire suivante : « Nous étions au North Hollywood Muay Thaï Gym. Il était en sparring avec Malaipat, un champion du Rajadamner n Stade à Bangkok en Thaïlande, qui a plus de 150 combats à son acquis. Il a lancé le plus parfait hook kick que vous puissiez imaginer et il a juste touché la joue de Malaipat alors qu’il aurait pu facilement le frapper, mais il ne l'a pas fait par le plus grand des respects. Environ trois jours plus tard, j'étais chez lui à repasser un script. La conversation, comme toujours, tournait autour des arts martiaux et du combat, car il sait que j'aime pratiquer et là, dans sa cuisine, il se leva, me demanda de rester où j’étais et me lança un roundhouse kick absolument parfait, à pleine vitesse et pleine puissance, il me toucha juste sur le nez dans contrôle parfait qui m'a vraiment impressionné. » Scott Adkins, étoile montante qui a travaillé avec Jean-Claude dans quatre films à ce jour, y compris « The Expendables 2 » et « Universal Soldier: Day of Reckoning » a rappelé dans une récente interview que JC lui avait téléphoné pour le féliciter pour son récent mariage. Alors que certains s'attendraient à une certaine insécurité entre une star établie comme Jean-Claude et quelqu'un qui pourrait être considéré comme un concurrent pour des rôles similaires, JC le prend dans son sillage et lui offre son soutien et son encouragement. Il y a aussi une histoire que Don serait probablement le premier à vous raconter. Don est peut-être maintenant installé à Los Angeles, mais


L’autre Van Damme il est en fait canadien. Et quand il a déménagé aux États, il y a 15 ans, il n'avait pas sa carte verte ni rien du genre. Lorsqu’il rassembla des références pour demander la résidence, il demanda à JC s’il voulait bien écrire une lettre de recommandation pour lui. JC n'avait pas à le faire, il ne devait rien à Don, mais il l'a fait et maintenant Don vit et travaille à Hollywood. Et selon Don, quand il a parlé au ministère de l'immigration, on lui a dit que c’était cette lettre qui les avait convaincu de lui donner la carte verte. Voilà, c’est juste un petit aperçu du JeanClaude Van Damme que personne ne connaît… Nous aimerions entendre les histoires de vos relations avec Jean-Claude Van Damme, n'hésitez pas à nous les envoyer par email ou à nous visiter sur Facebook pour nous les raconter.

Vous pouvez trouver Jean-Claude Van Damme sur le net à www.jcvd-online.com Suivez-le sur Twitter @JCVDonline ou sur www.facebook.com/JCVDonline Mike Leeder est un scénariste et producteur établi à Hong Kong. Parmi ses films on trouve : « Fearless » avec Jet Li, « Rush Hour 3 » avec Jackie Chan, « Pound of Flesh » avec Jean-Claude Van Damme, « Man of Tai Chi » avec Keanu Reeves et bien d’autres. Il est l’éditeur de « Impact » www.impactonline.co depuis plus de 10 ans et a mis en place des bonus pour différentes sorties DVD et Blu-ray du cinéma d'action et de culte, asiatique et mondial, pour des sociétés telles que Hong Kong Legends, Dragon Dynasty, Shout Factory, Media Blasters, Premier Asie et bien d’autres. Vous pouvez le joindre à bigmikeleeder@gmail.com


Cela fait huit ans que je connais Shidoshi Jordan et Shidoshi Juliana. Ils ont beaucoup écrit depuis dans notre magazine et enseigné de manière très approfondie les arts martiaux du peuple Shizen. Mais il y a aussi beaucoup de nouveaux lecteurs et nous avons pensé qu’il serait idéal ce mois-ci de leur offrir une approche générale de leur école et de leur lignage. Nous avons pour cela décidé de reproduire le premier article publié en 2006 dans lequel nous présentions leur travail et la première vidéo sur le sujet. Lorsque je relis l’introduction que je fis à l'époque, j’y trouve, exprimé intuitivement, le germe d'une œuvre qui se prolongea dans le temps, qui s'intensifia et mûrit, baignée dans l’amitié et l'engagement. Je ne m’étais pas trompé en jugeant alors ces aspects, mais je n’aurais jamais imaginé, ni eux non plus, tout ce que nous ferions ensemble pour la diffusion et la préservation de la culture Shizen, en ce qui me concerne, lié à la tradition spirituelle de ce peuple appelée e-bunto et à propos de laquelle j'ai écrit trois livres. Alfredo Tucci ai rarement eu l’occasion de croiser un maître aussi versé dans son art et dans la culture qui l’entoure que celui que nous vous présentons ici. Shidoshi Jordan, arrivé récemment en Europe après des années de travail dans son Brésil natal, connaît le Japon et sa culture, il l’admire et l’apprécie, le vit intensément et sait le transmettre. Ce n’est pas en vain que l’héritage de l’école qu’il dirige plonge profondément ses racines dans le Japon guerrier et samouraï. Comme dans le cas du conte Koma et des Gracie, une tradition japonaise s’installa et se perpétua avec une force et un enracinement remarquables hors du pays natal. L’histoire qui entoure cette tradition est passionnante et spectaculaire. Les arts martiaux qu’elle englobe sont tout aussi variés que létaux. À l’Ogawa Ryu, les élèves n’étudient pas seulement les formes de combat les plus variées et les plus complètes que l’on peut imaginer (main nue, shuriken, katana, bo, jo, etc.), l’école leur

J’

donne en outre une formation extrêmement complète en histoire, tradition et culture traditionnelle, de longues études au bout desquelles l’élève doit passer un examen qui, s’il n’est pas réussi, l’exclut de l’école pour toujours. Ces exigences ont donné à cette école un halo de sérieux et d’implication incomparables dans le panorama des arts martiaux actuels. Bien sûr, les pratiquants ne sont pas aussi nombreux que dans d’autres styles, mais ceux qui le pratiquent possèdent un niveau d’engagement très élevé. Maître Jordan est venu en Europe pour y rester et pour y enseigner, accompagné de sa charmante épouse Juliana, complètement intégrée dans ce rêve, comme vous pouvez l’imaginer. Ce sont des gens de bien, disposés au travail engagé et



intense, prêts au positif et à partager leurs connaissances avec d’autres budokas. Et ce n’est pas rien ce qu’ils ont à offrir ! Dans ce premier travail, aussi bien dans l’article que dans la vidéo pour Budo (sûrement la première d’une longue série), Shidoshi Jordan a voulu présenter les nombreux points de vue qu’inclut sa tradition guerrière, avec le maniement de nombreuses armes et des techniques ayant un support et une racine commune, extrêmement intéressantes et variées. Jordan, véritable samouraï à l’ancienne, professe le même respect pour les formes que Musachi et, comme lui, il divise son âme entre l’épée et la plume, offrant généreusement ses connaissances sur sa page web avec presque un nouvel article par semaine. Cette abondante production l’a conduit avec les années à publier l’Encyclopédie du Bugei et de nombreux autres ouvrages sur le zen, la philosophie et la tradition japonaise, la plupart d’entre eux en format PDF, des textes qui montrent sa profonde connaissance de l’art et de la culture martiale. Je ne peux que recommander à tous les passionnés de la tradition japonaise aussi bien cet art que ce maître, hérité direct et légalement documenté d’une authentique école guerrière du Japon éternel. Alfredo Tucci

Bu (militaire, guerre)… Gei (art) « Bu » est en relation avec le militaire, le martial, et « Gei » signifie à son tour « art, performance ». « Bugei » est donc la réunion de deux Kanji que l’on peut

traduire par « art ou performance de la guerre », dénotant un aspect plus générique, ce qui inclut et englobe les spécialisations diverses du Bujutsu et ses sous-spécialisations. Le Bujutsu, à son tour, dénote la stratégie ou la fonctionnalité de ces arts de guerre, la manière dont les pratiques atteignent leurs objectifs. Le Bugei, l’art militaire, trouve son origine dans le Japon antique où il n’était étudié que pour des fins militaires. De nos jours, son idéologie est totalement tournée vers la tradition de l’art. Pour cette raison, toutes les disciplines ont une relation en commun : la recherche du réalisme et de l’efficacité, facteur primordial pour la formation du guerrier. C’est au cours de l’ère Tokugawa (que l’on appelle également période Edo, de 1603 à 1868 après J.-C.) que la culture militaire atteint son apogée historique et technique. La population fut divisée en quatre classes sociales : samouraïs, cultivateurs, artisans et commerçants. Les samouraïs constituaient la classe dominante. Ils possédaient le pouvoir absolu sur le peuple et les terres et leur symbole était l’épée et le nom. Ils possédaient un code d’honneur appelé Bushido. Environ neuf siècles d’expression du pouvoir militaire au Japon montrent que la nation était imprégnée des idéaux et de l’éthique particulière de ces guerriers, avec un important sens de la mission. Ces éléments, qui poussèrent le Bushi à agir sur la scène de l’histoire du Japon, baignaient fortement dans la croyance ferme en l’origine divine du Japon, avec une détermination que impliquerait la croyance dans la force des armes même si cela impliquait la mort. Le code de comportement demandait une obéissance indiscutable aux commandements du supérieur immédiat à qui l’on attribuait un échelon de connexion avec le passé divin.



Les études de Bugei du lignage Ogawa englobent les arts martiaux compris dans le Kobu-Jutsu ("vieil art de la guerre") et le Tai-Jutsu.

Le Bugei était enseigné dans les écoles militaires (Bujutsu Ryu) distribuées dans tout le Japon de telle manière qu’il est impossible d’en préciser le nombre exact. Yorike Mizuguchi, qui plus tard se fera appeler Manabo Ogawa, fut à l’origine de tout l’arbre généalogique de la famille Ogawa. Yorike était prêtre et croyait au message des dieux comme forme initiale de son élévation. Manabo fut reconnu par les prêtres comme Kokeisha (successeur) direct du lignage traditionnel du village Kawa. On pense que le nom qu’il prit (Ogawa – « ruisseau ») était un hommage à sa renaissance dans les eaux du ruisseau qui baignait le village. Le Kaze no Ryu Bugei arriva au Brésil à travers la famille Ogawa qui débarqua au port de Santos à une date imprécise de 1935 et s’établit dans l’État de Parana au sud du Brésil. Shidoshi Jordan Augusto débuta son parcours dans le Bugei avec Kazuo Ogawa et Kibashi Hirayama. Postérieurement, sous la direction de Roberto Kunio Araki, il reçut le grade de Shidoshi des mains d’Ogawa Hiroshi et avec cela, la permission d’enseigner la tradition du lignage. Certains indices de l’histoire se réfèrent au développement de techniques par Ogawa Hiroshi luimême. Ainsi, on raconte que jusqu’aux années 70, au Brésil, notre lignage était également appelé Ogawa Ryu, car il développa beaucoup son efficacité grâce à notre

Soke. Il est possible dès lors de voir des différences en ce qui concerne le Kakuto no Bujutsu (forme réelle de la guerre) quand on le compare avec le Kaze no Ryu du Brésil et d’autres pays. Dans le cadre des études de Bugei du lignage Ogawa, on trouve les arts martiaux compris dans le Kobu-Jutsu et le Tai-Jutsu. Traduit littéralement comme « vieil art de la guerre » (Ko – vieux ; Bu – guerre ; Jutsu – art), ce mot a été très utilisé pour se référer aux pratiques avec armes. De fait, il y eut au cours des ans une grande confusion quant aux arts martiaux. Il est habituel, dans les arts martiaux japonais, d’utiliser des expressions de la langue natale. Et logiquement, de nombreux termes se ressemblent. Certains styles classiques de Ju-Jutsu, par exemple, appellent habituellement la pratique des armes KobuJutsu, mais sans inclure la pratique de certaines armes anciennes comme le Sai, le Tonfa, le Kama, etc. Il est donc correct d’affirmer dans ce cas que le terme « Kobu-Jutsu » est utilisé en référence aux pratiques des armes classiques comme le Jo, le Bokuto, le Tanto, etc., et employé uniquement comme « vieil art de la guerre ». De nombreux arts martiaux du KobuJutsu sont pratiqués à l’Ogawa Ryu, parmi eux : Kenjutsu, Iai-Jutsu, Batto-Jutso, Ju-Jutsu, Bo-Jutsu, Tanbo-Jutsu, Tanto-Jutsu, Yari-Jutsu (So-Jutsu), Naginata-Jutsu, Sai-Jutsu, Kama-Jutsu, Kusari Fundo, Nawa no Gikko, Kyu-Jutsu, pour ne citer qu’eux.



« Tai-Jutsu » est un terme japonais qui désigne les arts martiaux corporels, l’art corporel. « Tai » signifie corps et « Jutsu », art. Malgré que ce soit un nom assez imprécis, qui détermine peu ses caractéristiques prédominantes, le TaiJustu est un style de combat très ancien, qui essayait de perfectionner et de préparer les élèves pour tout type de situations dans lesquelles on n’utiliserait ni les armes ni n’importe quel autre type de protections qui ne soient le propre corps. Dans cette optique, l’art prit des dimensions très vastes du fait des innombrables et différentes situations de combat corporel. Beaucoup d’armes ont été développées pour fournir des avantages dans les combats et nous devons reconnaître qu’au fil du temps et des diverses cultures, on peut en rencontrer une immense variété poursuivant les buts les plus différents. De même, le corps humain a également amélioré les manières d’utiliser ses éléments structurels, la tête, le tronc et les membres poursuivant diverses finalités d’attaque et de défense. Au Japon, tout comme chez d’autres peuples guerriers, les techniques de combat sans armes devinrent si efficaces qu’elles finirent pas être étudiées et appliquées contre n’importe quel type d’adversaire, armé ou pas. L’étude des angles, des tractions, des impacts et des clés qui pouvaient être réalisés avec le propre corps et les do mmag es que po uv aient pro v o quer certaines localisations ont été exhaustivement approfondis jusqu’à ce que les arts sans armes puissent obtenir les mêmes avantages qu’un adversaire avec les armes les plus dangereuses. Il est possible de trouver, par exemple, des applications techniques sans armes contre un adversaire av ec co u t eau (Tan t o Dori) et av ec épée (S hi nken Shiraha Dori). Le Tai-Jutsu est essentiellement divisé en trois arts de contact corporel. La partie qui étudie la manière de saisir (immobilisations et étranglements) est le Ju-Jutsu, un art

assez ancien qui descend du Kumi-Uchi (Yoroi Kumi-Uchi dans le cas où on l’utilise avec une armure), essayant d’amener les adversaires au sol et d’une grande efficacité pour le développement du binôme corps-esprit. Dans le Ju-Jutsu, du fait de l’immense quantité de techniques et d’immobilisations, on met assez bien l’accent sur le combat debout, mais avec une connotation plus liée à la saisie. Une autre partie du Tai-Jutsu est le Kenpo, un art qui traite de l’agressivité et du renforcement corporel. La philosophie du Kenpo est de chercher la naturalité du corps en rapport avec son agressivité. Cette forme de combat violente fut développée dans un but guerrier. Et pour compléter le Tai-Jutsu, nous avons l’Aïki-Ju-Jutsu, un combat très ancien, basé sur l’harmonie et l’utilisation de l’énergie intérieure appelée Ki. Cependant, certaines séquences caractéristiques sont utilisées à l’intérieur du Ju-Jutsu et de l’Aïki Ju-Jutsu en tant que formes de Seiteigata. Cet art est appelé Koppo-Jutsu et met l’accent sur l’attaque des os. Un autre élément qui rend le TaiJutsu extrêmement efficace est l’utilisation des clés et des angles de clés, des fractures et des torsions aux articulations appelées Kansetsu no Gikko. Beaucoup de versions historiques expliquent la raison de tant de techniques consacrées



aux articulations. La version la plus habituelle renvoie à l’usage originel de l’armure qui, conçue pour être souple, faisaient exclusivement des articulations les cibles d’attaque.

Makimono, documents traditionnels Si nous analysons bien la composition d’un papier, même si le texte qu’il contient est très bon, il n’exprimera jamais véritablement le contenu programmatique existant dans la connaissance d’un professionnel. Pour les maîtres les plus traditionnels de Bugei, les dispositions sur les papiers et documents ne peuvent être aussi significatives que l’analyse des techniques et de leurs exécutions. Pourtant, il s’agit de la plus grande référence, du plus grand héritage, d’un maître à un élève en ce qui concerne la tradition de ses pensées et son origine. Anciennement, la valeur d’un apprentissage en Koryu était inscrite dans des documents qui s’appelaient Kaiden et les classifications associées s’étendaient aux Menkyo Kaiden, Densho, Kaidensho, Makimono, Ryusho et toute une série d’autres. Bien qu’il existât des études établissant les différences entre chacun d’eux et leurs applications respectives, avec l’arrivée du Gendai Budo, un grand doute a surgi quant aux grades et titres qui étaient attribués. Avec la montée des arts martiaux modernes qui utilisent le système Dan/Kyu pour indiquer les grades, les informations du passé ont été un peu oubliées et écrasées par l’ascension des nouveaux arts martiaux et leur divulgation. Le système du Kaiden est connu en Occident comme une « autorisation » de transmettre

certaines connaissances. Dans les écoles les plus traditionnelles, outre le Kaiden, on remet le Makimono, un document qui contient les spécifications nécessaires de chaque Ryu et les spécifications de leur généalogie. Pendant des dizaines d’années, nombreuses furent les spécifications à travers des documents. Leurs contenus étaient très estimés du fait de la continuité de la direction d’un Ryu déterminé qui, voyant la consistance des faits, déterminait les vrais héritiers et détenteurs de la connaissance de telle école. Ishiro Shihan présenta la traduction des documents qui représentent la Société Brésilienne de Bugei à la personne de Shidoshi Jordan Augusto, Daihyosha ou représentant des techniques Ogawa en Koryu Seiteigata (formes établies par un ordre déterminé). Shidoshi Jordan Augusto, se référant au Makimono, affirma au cours d’une interview : « Tout document doit être considéré à peine comme le souvenir de ce que vous faites ou avez fait partie de quelque chose d’important dans votre vie. Quelque chose que vous avez bien fait. Rien de plus ». Et plus tard : « Le document ne fait pas de vous quelqu’un de spécial, bien au contraire, tout ce dont il est le symbole devient une cible. En ce qui se réfère au fait que beaucoup s’appuient sur les documents pour conquérir un espace dont ils croient avoir besoin, nous devons rappeler que nous tous, en un point déterminé de notre intérieur, sommes fragiles et petits. Le monde illusoire est là et nous participons tous de lui. Le respect doit aller de l’intérieur vers l’extérieur et non de l’extérieur vers l’intérieur ».



Le Shifu Shi Miaozhi, l'un des meilleurs maîtres provenant de la meilleure génération de Shaolin et élève du très respecté Maître Shi Yang a présenté dans ce DVD l'une des formes les plus caractéristiques de Shaolin : Xiao Hong Quan. L'origine de ce Tao Lu est à mi-chemin entre la réalité historique et la légende. Vieux de plusieurs siècles, il est aujourd'hui encore considéré comme indispensable dans l'enseignement de cet art martial, car il contient l'essence même du Shaolin Gong Fu et est un bon outil pour apprendre la grande méthode de la paume, (Zhang Fa techniques de paume). L’une des caractéristique qui le rend célèbre, c'est qu'il est très pratique pour le combat réel. Shaolin Xiao Hong Quan pourrait être défini comme un Tao Lu dont le développement est précis et rythmé, la technique puissante et forte, mais s’il est exécuté correctement, on pourrait dire qu’il est comme le vent. Ce Tao Lu contient les mouvements et les pas de base d’autres types de Gong Fu. On peut dire qu’on a là un ensemble complet de combinaisons de main, jambe, œil et pas, ainsi que le système complet, théorique et pratique, des projections offensives et défensives. Le DVD comprend des exercices d'échauffement, la série avec différentes vitesses d’exécution et différents angles, la forme pas à pas et des applications techniques pour l’auto-défense. Une série que toute personne désireuse d’apprendre cet art martial doit connaître en profondeur.

REF.: • MIAOZHI-1 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Kenpo Deux arts apparentés / deux maîtres frères Mes premiers pas dans le monde des arts martiaux me transportent dans les années 60. Né à Santiago, au Chili, j'ai commencé à l’âge de 15 ans à ressentir un vif intérêt pour les différents styles coréens, chinois et japonais. C'est ainsi que j'ai contacté divers pratiquants de Judo, Boxe, Karaté, Taekwondo, Farang Do et Kenpo. Après avoir visité l'Argentine, le Mexique, le Brésil, le Panama, le Pérou et le Salvador et avoir vécu différentes expériences avec des pratiquants, des instructeurs et des maîtres, je suis allé, en 1976, vivre définitivement en Espagne. À cette époque en Europe, l’American Kenpo était

presque totalement inconnu. J'ai eu beaucoup de chances car à cette époque, il se produisit une grande attraction, diffusion et développement de tous les arts et sports de contact. En 1978, j'ai alors commencé à pratiquer le Full-Contact et le Kick-Boxing avec les plus grands de l'époque : Dominique Valera, le « Roi européen », Jan



Plas et Johan Vos d’Amsterdam, en Hollande, Bill « Superfoot » Wallace et Benny « The Jet » Urquidez, des États-Unis. Dans les arts de Kenpo, j'ai débuté avec Claudio Chaparro et Arturo Petit du Chili. Puis j'ai continué avec le grand maître Robert Trias, Frank Trejo et Ed Parker de Pasadena, en Californie, Jorge Vazquez du Kenpo polynésien et Jeff « Perfect Weapon » Speakman, à Newark, dans l'Utah et divers autres en Espagne. La rencontre la plus importante pour moi se produisit 1982, quand Robert Trias me présenta le grand maître Thomas Barro Mitose, 22e descendant du clan des moines Kosho-Mitose. À cette époque, le grand maître Mitose et ses enfants, Mark, Debbie et Elisabeth, étaient au sommet, car ils étaient de grands et magnifiques compétiteurs. J’ai moi-même fait de la compétition dans les mêmes divisions avec le grand maître Mitose pendant les Mondiaux de l’USKA, qui se sont tenus à Miami, Ohio, Chicago et Houston, Texas. Dès notre première rencontre, nos âmes se rapprochèrent dans l'admiration, le respect et la collaboration. Au début, j'enseignais à tous mes élèves le Kosho Ryu Kenpo et le Fu Shih Kenpo séparément, comme il s’agissait de deux arts différents et par prudence ou par respect envers la famille Mitose. Je les ai réuni ensuite en un seul programme, puis

avec les années, je les ai à nouveau séparés. Le Soke Mitose avait l'habitude de plaisanter, de manière saine et amicale, déclarant que le Kosho était un art de paix et que le Fu-Shih et moi constituions la partie Tigre du Kenpo, autrement dit la partie agressive, sauvage ou violente. Cependant, il a toujours aimé ma façon de sentir et d'exprimer le Kenpo, à la recherche de l'efficacité et de la simplicité de mouvement. Quand j'ai rencontré le Soke Mitose, j’ai immédiatement commencé à le promouvoir. Je l'ai interviewé, j'ai fait un tas de photos et de vidéos. J'ai également édité des livres et je l'ai fait sortir dans les principaux magazines spécialisés espagnols. Je l’ai fait venir à Madrid pour la première fois, en 1985. Ensuite, nous l'avons invité à de nombreuses autres occasions. Je l’ai également emmené en Angleterre, au Portugal, en Argentine, au Chili et au Mexique. Bon nombre de ses représentants actuels à l'étranger ont été formé préalablement par moi ou par mes propres représentants dans le monde. Parmi mes projets d'avenir, je voudrais l’emmener en Norvège, en Italie et dans d'autres pays qui n’ont pas encore été conquis par le Kenpo. Le Soke Thomas Barro Mitose a déclaré publiquement et à travers différents medias (vidéos, magazines, interviews ou causeries



publiques) que nos styles ne se heurtaient pas l’un l’autre, mais qu’ils étaient plutôt complémentaires. Nous sommes comme le Yin et le Yang. Nous soutenant toujours, sans jamais nous déranger. Au cours de sa récente visite à Ségovie, en Espagne, en mai dernier, dans une conférence aux élèves et au public du pavillon, il a déclaré ouvertement et sincèrement qu’il me considérait comme « le frère qu’il n’avait jamais eu ». Et je ne suis plus juste un étudiant ou un maître de Kosho Ryu Kenpo, mais plutôt un membre de la famille Mitose. Moi aussi, je l'ai toujours admiré et respecté. Et je l'ai bien démontré au cours de ces 32 années de coexistence pacifique et amicale (de 1982 à 2014). J'adore sa manière humble et noble d’être et de vivre, son art et sa grandeur spirituelle et humaine. C’est peut-être le moment d'unir nos forces respectives pour donner lieu à un projet que nous avons eu ensemble dans les années 80, où nous voulions fusionner les deux styles, mais qui finalement n'a jamais pu aboutir pour diverses raisons, toujours extérieures à nous : réunir le Kosho, son aspect traditionnel et son art, et le Fu-Shih Kenpo, la légitime défense, les armes et le combat. Je n'ai jamais été possessif, dans le genre : « ce qui est à moi est à moi ». Je crois plutôt que « l'union fait la force ». Sans avoir rencontré James Masayoshi Mitose, j'ai toujours été attiré par son image et son histoire. Je le sentais si proche que j’avais l’impression de faire partie de cette famille. Une famille à laquelle le Soke actuel m'a conduit avec amour, amitié, admiration et respect. Les deux arts martiaux m'ont donné une grande formation humaine et martiale. Et tous deux m’ont maintenu vivant et fort, même dans les pires moments de ma vie. Je pense que, grâce à eux, j'ai toujours gardé vivante la flamme éternelle de mes motivations, la force qui me pousse vers une simplicité de plus en plus grande, l'harmonie et la tranquillité spirituelle. Deux arts martiaux apparentés, le Kosho Ryu Kenpo et le Fu Shih Kenpo, et deux frères. Je salue mon Soke Thomas Barro Mitose et toute la famille MIKKA mondiale. Nous avons encore beaucoup à faire en faveur de nos jeunes pratiquants, instructeurs et maîtres. Vivez en paix, en harmonie et dans l’honnêteté. Soyez heureux. Raul Gutiérrez 10e Dan Fu-Shih Kenpo – 9e Dan Kosho Ryu Kenpo


Après la plus grande libération ou l'ouverture de la Kundalini dans la « Posture du gros orteil » (Angusthasana), nous avons, avec la « Posture de l’arc » Dhanurasana, travaillé à l’enracinement des énergies qui circulent dans les trois principaux canaux, Shushuma, Ida et Pingala. Cela a permis d'éviter les problèmes de santé et/ou émotionnels qu’une trop grande libération des énergies refoulée peut souvent provoquer. Comme nous l'avons vu, le froid du sol contre les chakras frontaux dissipait ces énergies écrasantes pour maintenir l'équilibre tout en permettant une plus grande libération de celles-ci. L’assise primordiale enracine plus encore ces énergies libérées assurant l'équilibre, l'harmonie et l’éveil.

Kyusho (point vital) du développement de l'énergie Posture 15 : « Assise Primordiale » Raja Puranasana À mesure que l'énergie est libérée, elle monte dans le dos jusqu’au somment du crâne et au troisième œil, où elle pourrait naturellement coaguler et provoquer les problèmes mentionnés avant. Mais en enracinant les charkras frontaux et en tirant ces énergies de la tête jusqu’au sixième charkra dans le bas-ventre (Dan Tien dans la tradition chinoise et Hara dans la tradition japonaise), nous leur offrons une voie qui attire ces énergies loin du cerveau. Cependant, nous n'avons pas réalisé un enracinement complet ou circuit des énergies comme le veut la loi naturelle. L'énergie n'a été conduite que vers la sixième chakra et nous devons la conduire jusqu’à la racine ou septième chakra pour terminer le circuit principal. En nous plaçant dans cette posture après les deux précédentes,

nous pouvons maintenant réaliser ce circuit original complet. Notre coccyx et notre périnée sont maintenant placés en contact direct avec le sol, ce qui permet d’attirer les énergies jusqu’au chakra racine… et finalement la terre. En outre, nous pouvons voir que la partie postérieure des jambes est également en contact indirect avec la terre pour attirer ensuite les énergies de la Kundalini du charkra racine en bas, par le dos des jambes, vers des talons. Les orteils sont pointés pour renforcer l'accent mis sur le talon, l'une de nos principales structures anatomiques d’enracinement. Cette pose cependant ne sert pas seulement à l’enracinement, elle est destinée à permettre le développement complet du circuit énergétique. Avec les orteils pointés, d’une part nous enracinons les énergies qui traversent les charkras frontaux jusqu’au chakra racine et dans les jambes et, simultanément, nous


Points Vitaux

Texte : Evan Pantazi Instructeur de yoga : Carolina Lino Ponta Delgada, Aรงores Photo : Tiago Pacheco Maia Ponta Delgada, Aรงores


permettons aux énergies de monter à l'intérieur des cuisses jusqu’au périnée, jusqu’aux points de rencontre et de passage inférieurs. Le coccyx n’est pas seulement enraciné, mais avec le dos droit, il permet également à l'énergie de monter à l’intérieur des jambes pour traverser le périnée et monter plus encore à travers la colonne vertébrale et les trois canaux énergétiques. Les mains posées sur les genoux maintiennent l'énergie dans le corps, alors que placées par terre, elles l’expulserait. Cette position étire et ouvre le charkra entre les omoplates ce qui permet aux nouvelles énergies de se ramifier également périphériquement dans les bras. Avec cette posture, les énergies qui montent et qui s’enracinent circulent dans le circuit complet et conduisent à une conscience équilibrée et à une fonctionnalité énergétique complète.

Respiration et intention

poids sur le dos des jambes et dans le sol. Puis expirez lentement et profondément pour détendre l'ensemble du corps afin d'ouvrir tous les canaux énergétiques. Vous pouvez répéter cela jusqu'à être complètement détendu et concentré. Lorsque vous répétez ce cycle de respiration, prenez particulièrement conscience du périnée de manière à pouvoir sentir le passage de l’énergie dans les respirations suivantes. Maintenant lorsque vous inspirez profondément et lentement, concentrez-vous sur l'énergie qui, du sommet du crâne, passe par la ligne médiane et les chakras et traverse le périnée pour descendre par l'arrière des jambes et des talons dans le sol. Expirez lentement et sentez l'énergie monter de la plante du pied à l’intérieur les jambes, traversant l'hélice au niveau du périnée et monter par la colonne vertébrale jusqu’au sommet du crâne. Ins pirez de no uv eau et travailler à nouveau comme av ant av ec les pieds en arrière, pour permettre à l’énerg ie de des cendre complètement dans le sol. Ensuite expirez comme avant, mais quand vous commencez à expirer, faites aussi attention à v o s o rteils et s ent ez l'énerg ie sortir de la plante du pied (en un po int appelé Rein 1 en acupuncture chinoise), s ent ez -la t rav ers er le périnée et la co lo nne v ertébrale jus qu’au sommet du crâne, mais cette fois quand elle atteint le s o mmet, fait es ég alement att entio n aux sensations vibratoires qui circulent ég alement à l’intérieur des bras vers les paumes. Dans une longue et profonde expiration, sentez mo nter les v ibratio ns à l’ext érieur des bras puis descendre du chakra couronne vers le chakra racine par l'arrière des jambes et dans le sol. Ceci complète le grand circuit pour une plus grande circulation d’énergie, conscience et illumination. S’il vous plaît, quand vous inspirez, veuillez à dilater le bas-abdomen, il ne faut jamais dilater l'abdomen vers l'avant. Cela retarderait le flux à travers le périnée… Soyez toujours bien certain en inspirant de dilater dans le périnée et vers le bas pour permettre le plein potentiel et le flux de l’énergie.

Quand vous adoptez la posture assise, inspirez profondément et lentement pour sentir les vibrations et le

Posture suivante 16, « Posture pelvienne » Katikasana

« Assise primordiale » Raja Puranasana Quand nous en avons fini avec la posture de l'arc, nous passons à cette position assise et détendue. Ceci libère les muscles du dos et la totalité du corps se détend et se repose dans une position naturelle et au contact avec le sol. Lorsque vous placez les jambes à plat par terre et les paumes sur leurs genoux respectifs, sentez votre colonne vertébrale, en particulier la région lombaire. Vous allez naturellement essayer de vous arquer vers l'arrière car le poids du torse repose sur elle. En pointant ensuite les orteils vers l'avant, vous sentirez une légère traction et le redressement de cette zone vitale. Cela permet de maintenir droite toute la colonne vertébrale et d’avoir la voie énergétique appropriée. Si vous n'avez pas senti toute la colonne vertébrale se redresser, ramenez les orteils en arrière et essayez de sentir l'état de la colonne, puis, lentement, pointez de nouveau les orteils et concentrez votre conscience sur la façon dont se redresse progressivement chaque vertèbre l’une après l’autre. Laissez-les se redresser jusqu'au crâne. Une fois que vous avez senti ce redressement complet et la montée de l'énergie, centrez ensuite votre attention sur la sensation des épaules et des bras car l'énergie circule ensuite à travers eux. Avec la prise de conscience des énergies dans les jambes, le corps, la tête et les bras, vous avez accompli un circuit complet et surtout vous avez pris conscience de ce circuit. Quand vous obtenez facilement cette prise de conscience complète et que vous la sentez chaque fois que vous adoptez cette posture, concentrez alors davantage votre conscience sur le modèle de l'hélice du flux d'énergie. Il y a deux grands circuits énergétiques et une infinité de symboles de forme spirale que vous pouvez sentir. La première hélice est le grand circuit où vous vous sentez l'énergie monter à l’intérieur de la jambe, atteindre la colonne vertébrale via le périnée, puis monter par la colonne vertébrale jusqu’au sommet de la tête et redescendre par la ligne médiane avant (et par les chakras) jusqu’au périnée et aux talons. La deuxième hélice se produit quand l'énergie s’étend à partir de la colonne vertébrale (entre les épaules) et va vers le bas à l'intérieur des bras et des mains pour remonter ensuite vers la colonne vertébrale par l’extérieur des bras. Nous vous suggérons vivement de vous concentrer d'abord sur le grand circuit jusqu'à ce que ce soit confortable et naturel avant d'ajouter le circuit secondaire des bras ou circuit complet.


Yoga et Points Vitaux




REF.: • KAPAP7

Le major Avi Nardia, l'un des principaux instructeurs officiels pour l'armée et la police israéliennes dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le Close Quarter Combat (CQB), et Ben Krajmalnik ont réalisé un nouveau DVD basique sur les armes à feu et la sécurité et sur les techniques d'entraînement dérivées de l'IPSC (Instinctive Point Shooting Combat). Le tir instinctif en combat est une méthode de tir basée sur les réactions instinctives et cinématiques pour tirer en distance courte dans des situations rapides et dynamiques. Un discipline de self-défense pour survivre dans une situation où la vie est menacée, où il faut une grande rapidité et une grande précision, où il faut sortir le pistolet et tirer en distance courte, sans utiliser la mire. Dans ce premier volume, nous étudierons : le maniement des armes (revolver et semi-automatique), la pratique du tir à sec et la sécurité, le Point Shooting ou tir instinctif en distance courte et en mouvement, des exercices de rétention de l'arme en situation de stress et avec plusieurs attaquants, des exercices de recharge avec chargeur, à une main… et finalement des pratiques en galerie de tir avec pistolets, fusils K-74, M-4, mitraillette M-249 et même lance-grenades M-16.

Tous les DVDs produits par Budo International sont scell s au moyen d une tiquette holographique distinctive et sont r alis s sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De m me, l impression des jaquettes ainsi que les s rigraphies suivent les plus strictes exigences de qualit . Si ce DVD ne remplit pas ces crit res et/ou si la jaquette ou la s rigraphie ne co ncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s agit d une copie pirate.

COMMANDES : Budo international. net



Si j'avais reçu un euro chaque fois qu’on m'a demandé, depuis que je suis directeur de ce magazine (ça fait 27 ans), ce qui était nécessaire pour réussir dans ce secteur, je serais millionnaire. Je ne parlerai pas, à la manière d’un bon ami à moi qui me répond toujours qu'il ne sait pas ce qui fait que fonctionne une école, mais qu’il sait ce qui fait qu’elle ne fonctionne pas, non, je ne prétendrai pas posséder la vérité sur un sujet si particulier. Je le ferai autrement, je vais vous dire ce qu’il faut toujours pour avoir du succès et le conser ver : connaissance, sérieux, persévérance et organisation sont très certainement des vertus indispensables, mais ne le sont pas moins posséder un produit propre et une bonne campagne de communication permanente. Bien que ces derniers facteurs soient des facteurs externes, ils font partie des premiers pour se positionner dans le monde. Les facteurs cités peuvent être acquis, mais il y en a un qui est personnel, qu'on a ou qu’on n'a pas : le charisme, le magnétisme, l’intensité intérieure, le leadership, appelez ça comme vous voulez. J'ai rencontré, il y a des années, cet Autrichien fantastique, et plus je traite avec lui, plus je suis convaincu qu’il les réunit tous. Les faits, qui sont têtus, parlent d’eux-mêmes et Peter n’a depuis lors pas cessé de s'améliorer, de grandir et de réussir. Ses collaborations régulières dans ce magazine ne sont pas une coïncidence. Au-delà de l’aspect professionnel, on entrevoit toujours ces autres facteurs, la plupart invisibles comme tout ce qui est important, qui soutiennent les relations à long terme. Mettre ses textes à la portée de vous tous chaque mois est toujours gratifiant pour moi. Professionnel, direct, incisif, Peter est un grand communicateur et un chercheur sensé, pratique et concluant, sans ambiguïtés ni fausses promesses. Bravo Peter ! Texte : Irmi Hanzal & Thomas E. Schimmerl Photos : Thomas Suchanek

Alfredo Tucci

PETER WECKAUF Artiste martial intégral et développeur de système Dans les derniers numéros, nous avons présenté les systèmes de combat tactique de Peter Weckauf séparément. Ce mois-ci nous allons regarder de plus près tous ses systèmes de combat rapproché et les objectifs, les idées et les cibles de leurs attaques et des concepts de défense. Ils sont le résultat de nombreuses années d'expérience et de recherche. Peter Weckauf a commencé très jeune à développer ses compétences dans les arts martiaux. L'expérience qu'il a acquise l’amena à intégrer ses propres concepts dans les systèmes de défense existants. Ses cours l’ont poussé à développer sa propre approche pour entraîner les méthodes, les scénarios et divers aspects de l'auto-défense.


L’ARTISTE MARTIAL INTÉGRAL « Je vais vous dire ce qu’il faut toujours pour avoir du succès et le conserver : connaissance, sérieux, persévérance et organisation sont très certainement des vertus indispensables. » Alfredo Tucci


« Basé sur des concepts éprouvés, Peter Weckauf a développé des compétences pour l'utilisation de cette arme archaïque, en tenant toujours compte de la manipulation particulière du tomahawk. »


L’ARTISTE MARTIAL INTÉGRAL

SDS-Concept L’une des premières choses qu'il remarqua, c’est que de nombreux arts martiaux utilisent des armes, mais ne développent jamais leur plein potentiel. D'autre part, certaines techniques sont tellement artificieuses, qu’elles ne peuvent jamais être utilisées dans un vrai combat. L’étape suivante logique de M. Weckauf fut de développer un système indépendant concernant l'utilisation d’objets quotidiens à des fins d'auto-défense, qui pourrait, soit constituer un système en soi, soit compléter les systèmes avec armes existants. Le terme « SDS-Concept » se réfère initialement au Kubotan, alias « bâton de self-défense », mais actuellement, Peter Weckauf utilise plutôt, pour son système d'autodéfense, des objets d'usage quotidien comme des bouteilles, des lampes de poche, des cuillères, des stylos, des ceintures, des foulards, des livres, des sacs… Grâce à la créativité de Peter Weckauf, la liste se fait de plus en plus longue chaque année car il invente de nouvelles techniques avec et pour divers objets et il enseigne ces techniques au cours de stages et de cours. Adhérer à des principes et des concepts est une priorité absolue pour le développement de ces applications très innovantes.

Formation de couteau La défense contre les attaques avec couteaux et autres armes blanches sont un autre sujet que traite Peter Weckauf et qu’il aborde dans son TCS Knife Fighting Concept. Savoir manier le couteau sur la base des arts martiaux est vraiment nécessaire pour la défense contre les attaques à l'arme blanche. Le sport de combat est une autre façon de tester ses compétences, par exemple au cours de l’événement annuel de la Knife Cup. Peter Weckauf est hautement qualifié dans l'utilisation d'un couteau, de deux couteaux simultanément et du Karambit.


« L’étape suivante logique de M. Weckauf fut de développer un système indépendant concernant l'utilisation d’objets quotidiens à des fins d'auto-défense, qui pourrait, soit constituer un système en soi, soit compléter les systèmes avec armes existants. »


L’ARTISTE MARTIAL INTÉGRAL « Adhérer à des principes et des concepts est une priorité absolue pour le développement de ces applications très innovantes. »

« Le terme “SDS-Concept” se réfère initialement au Kubotan, alias “bâton de self-défense”, mais actuellement, Peter Weckauf utilise plutôt, pour son système d'auto-défense, des objets d'usage quotidien comme des bouteilles, des lampes de poche, des cuillères, des stylos, des ceintures, des foulards, des livres, des sacs… »


Hache & Tomahawk Les haches et les tomahawks sont des armes que vous ne voyez pas tous les jours. Le TCS Tomahawk Fighting Concept présente les avantages de cette arme très spéciale, l'arme la plus ancienne connue de l'humanité. Basé sur des concepts éprouvés, Peter Weckauf a développé des compétences pour l'utilisation de cette arme archaïque, en tenant toujours compte de la manipulation particulière du tomahawk.

Défense à mains nues Comme les armes ne sont pas toujours à portée de main, ça semble aussi être une bonne idée d'avoir des stratégies de défense non armée. Le Panantukan Concept est l'idée de Peter Weckauf d'un système intégré pour la défense radicale. Le Panantukan Concept contient des éléments de sport de combat, d’arts martiaux et d'autodéfense. Une grande quantité de techniques, d’applications et de méthodes d’entraînement font de ce système l’un des nouveau look les plus intéressants du « Philippine Street Fighting » qui vient, à vrai dire, des USA. Le Panantukan Concept est en fait un système complet d'autodéfense pour les artistes martiaux et athlètes de combat qui ressentent la nécessité d'améliorer et de perfectionner leurs compétences et leurs techniques pour leur utilisation dans les combats.

Méthodes d’entraînement et structures M. Weckauf a toujours considéré que les méthodes d’entraînement étaient très importantes. C'est pourquoi il continue de les adapter et de les développer régulièrement. Les méthodes d’entraînement sont importantes pour lui, mais aussi les compétences et les aptitudes qui permettent une utilisation correcte des séquences de défense et d'attaque. C'est pourquoi dans les cours de Tactical Combat System, pratiquer les habiletés de coordination est aussi important que de pratiquer les aspects physiques et mentaux du système. La disposition raisonnable de différents niveaux d’entraînement est l'une des priorités personnelles de M. Weckauf. Tous ses systèmes sont bien construits et compréhensibles. Ses propres idées qu'il enseigne

continuellement – que ce soit dans les séminaires d'instructeur ou à travers sa plate-forme de formation en ligne – rendent évidentes les structures claires des programmes d'études. Pour plus d'informations sur les séminaires et les cours d'instructeurs, visitez : www.sami-international.com


Self-dĂŠfense


Panantukan Concept HYPERLINK "http://www.panantukan-concept.com" Dans l'article de ce mois-ci, je vais traiter d’une autre partie de nos systèmes SAMI : le TCS Panantukan Concept, un système 100% indépendant et très efficace de close-combat sans armes, basés sur des concepts et des principes de combat. Beaucoup de ses techniques sont dérivées du Kali philippin, de la boxe olympique de style occidental, du Silat indonésien et d’un certain nombre d'autres styles. Le mot « Panantukan » est d'origine philippine et signifie simplement « coup de poing » ou « combat ». Aujourd'hui, le Panantukan est un style indépendant. La Boxe a toujours eu une forte influence sur le Panantukan, c'est pourquoi le Panantukan est souvent appelé « Boxe philippine » ou « Dirty Boxing » qui met clairement en évidence l'élément le plus remarquable du Panantukan : les coups de poing. La plus grande différence entre le Panantukan et la boxe « normale », c’est bien sûr le fait que Panantukan n’a pas de règles strictes, ce qui permet l'utilisation de toutes les armes de corps, comme les coups de poing au points faibles de l'adversaire, les clés, les renversements et la manipulation du corps. Les différences entre les divers styles de Panantukan sont principalement une question de points de vue et d’idées sous-jacentes différents. Certains systèmes montrent un penchant vers le Silat tandis que d'autres sont clairement influencées par le Jeet Kune Do. Texte : Peter Weckauf, Mag. Irmi Hanzal, Thomas Schimmerl Photos : Thomas Suchanek



Qu’est-ce que le Panantukan Concept ? Le Panantukan Concept « L'art de combat illimité » est ma façon de considérer l’autodéfense sans armes. Le nom signifie « combat illimité basé sur le concept ». Je ne voulais pas créer un nouveau système quand j'ai conçu Panantukan Concept, j’avais avec moi les programmes, les méthodes pédagogiques, les techniques et les exercices pour nos instructeurs SAMI et nos écoles.

L'art de combat illimité Le Panantukan Concept ne se concentre pas exclusivement sur la Boxe « sale », en réalité il couvre tous les domaines de

la protection de soi. Ce que la plupart des gens trouvent de si fascinant dans le système, ce sont ses options variées et illimitées d’entraînement. Nous couvrons tout : depuis les techniques de boxe sans limites jusqu’à l'utilisation de toutes les armes de corps (mains ouvertes, avant-bras, poings, jambes, genoux, coups de tête, épaules), les concepts de destruction, l’entraînement au combat, la protection des tiers, la défense contre plus d'un des agresseurs, le concept offensif, et – très important ! – illimité, sans restriction de défense.

Pourquoi le Panantukan Concept ? Comme pour tous nos systèmes, nous utilisons le terme de « concept » pour qu'il soit bien clair que le Panantukan peut être enseigné comme un système intégral. Je partage la philosophie de Bruce Lee. Nous ne devons pas entrer de force dans des formes fixes, mais être plutôt capables de nous adapter aux nécessités et de



créer quelque chose de nouveau. Les concepts, qui peuvent être utilisés quand on en a besoin, suivent cette philosophie et représentent notre indépendance et le caractère unique de notre approche. Les concepts du Panantukan Concept sont les piliers de cet art martial efficace, ils sont ce qui le rend aussi unique et puissant. En fonction d’une situation donnée, les concepts peuvent être utilisés isolément ou en combinaison avec d'autres. Permettez-moi maintenant de vous expliquer certains concepts de manière plus détaillée.

Concepts d'armes dans le Panantukan Concept J'ai toujours été fasciné par les concepts d'armes, je les trouve très intéressants et nous avons toujours essayé de les développer davantage. De nombreux systèmes enseignent sans armes d'abord et montrent plus tard à leurs élèves comment utiliser ce qu'ils ont appris contre les armes. Dans le Panantukan, nous enseignons dès le début à « contrôler » la main armée (la saisie et le contrôle, typique dans le combat contre les armes). Le mouvement vient ainsi naturellement quand il s’agit de se défendre contre les armes réelles dans les étapes ultérieures. Cette approche est une indication claire du fait que le Panantukan Concept est vraiment un système pour et avec les armes.

Destruction Le mot dit tout. Basé sur des techniques de combat avec armes, l'idée est de détruire ou de blesser les membres de l'adversaire de façon à ce qu'il ne puisse plus les utiliser ou qu'il lâche son arme. Ce concept concerne en réalité la main

armée de l'adversaire. Dans le Panantukan Concept, nous allons encore plus loin et nous utiliser ces techniques non seulement contre les armes de l'adversaire, mais aussi contre ses jambes (destruction de la jambe) pour lui



ôter son agilité. Il y a également dans le Panantukan Concept des concepts d’entraînement spéciaux pour attaquer la tête et le cou de l'adversaire.

Manipulation du corps La manipulation du corps est l'un des piliers principaux du Panantukan Concept. On l’utilise pour déplacer l'adversaire à une position mauvaise pour lui et bonne pour nous, et pour briser l'équilibre de l'adversaire. La manipulation du corps est généralement utilisée en même temps que des techniques d'attaque, comme des coups de poing, des coups de pied et des clés. La manipulation du corps fonctionne par poussée, pression et traction ou une combinaison de ces éléments. Les bras, les jambes, les épaules, le cou ou la tête peuvent être les cibles des techniques de manipulation du corps. Une manipulation efficace, exige une distance correcte, qui est la distance de frappe. La manipulation du corps est l'une des techniques les plus fascinantes du Panantukan. Elle est, bien sûr, également utilisée dans la lutte armée. Beaucoup d'exercices, séries et méthodes d’entraînement spéciales sont

utilisés pour améliorer les techniques de manipulation du corps.

Défense de la rue Le Panantukan consiste essentiellement en une défense contre les coups de poing et les coups de pied. Pour le Panantukan Concept, cependant, nous avons créé un programme qui comprend également la libération des saisies, des techniques pour les menaces avec armes (couteaux, armes à feu), la défense contre plus d'un des agresseurs, la défense dans des environnements délicats (dans une voiture, à table…) et la protection des tiers. Pour cela, nous utilisons, bien sûr, les concepts du Panantukan, mais également des méthodes d’entraînements et des stratégies empruntées aux systèmes modernes de self-défense. Cela semble logique, car nous voulons préparer nos élèves aux événements défavorables et améliorer leurs capacités de selfdéfense.

Formation des instructeurs La diversité et un usage illimité sont ce qui rend le Panantukan Concept si

intéressant pour les instructeurs d'autres arts martiaux, à la fois comme une extension de leurs propres arts martiaux ou tout simplement comme un outil pédagogique. Le SAMI Inter national offre des cours d’instructeurs, en particulier pour les instructeurs d'autres styles qui souhaitent améliorer progressivement leur connaissance. Bien sûr, nous suivons notre propre chemin quand nous enseignons aux futurs instructeurs de Panantukan Concept car les cours pratiques ont un suivi en ligne. Une des questions les plus importantes, cependant, est de comprendre les concepts didactiques, l’arrangement méthodique du programme et l'accès bien structuré aux programmes d’entraînement. Pour le moment, le Panantukan Concept est enseigné dans un certain nombre de pays européens et nous sommes en train de développer notre système en d’autres endroits afin de permettre à plus de gens d'accéder à notre système de close-combat unique. Pour plus d'informations sur les séminaires et les cours d'instructeurs, visitez HYPERLINK: "http://www.panantukanconcept.com"






Kapap « Le voyage le plus difficile est celui que vous devez faire en vous-même… » Hanshi Patrick McCarthy Il y a quelques années, un groupe de pratiquants de Krav Maga essaya de gagner des parts de marché en utilisant la seule habileté qu'ils avaient : la calomnie. Ils ont essayé de détruire ma réputation avec des mensonges et des revendications absurdes. Ils utilisèrent pour cela quelques gars que j'avais expulsés du KAPAP. L'un était criminel de guerre, quand j'ai découvert cela, il a été mis dehors. Un autre fut expulsé de l'armée israélienne pour désertion honteuse et j'ai refusé aussi de lui permettre de passer son examen pour entrer dans l'unité Yamam. Un autre était un ancien membre du Yamam qui a essayé de devenir instructeur, mais n'était pas assez bon et, à la place, l'unité Yamam m'a pris comme instructeur. Un autre a été renvoyé de l'armée israélienne pour une question de santé mentale après seulement trois semaines de service. Il a prétendu avoir été entraîné par les services secrets israéliens, mais en réalité, il a simplement été formé par un gars qui fut un jour pilote militaire. L’avant-dernier fut un technicien de la Force aérienne. Et le dernier a à peine servi dans l'armée ayant le profil médical IDF (Israel Defense Forces) le plus bas, 31, autrement dit, avec un point de moins, il était inapte à servir à l'armée. Pourtant, cette « grande équipe » dirige un vrai Kapap qui a surgi après avoir dit pendant 15 ans que le Kapap n’existait pas. Mais depuis que le Kapap est devenu populaire, maintenant que tous les best-sellers de Krav Maga proviennent du KAPAP, cette « équipe » affirme que le Kapap était le système du Yamam, oubliant que je l'ai créé et installé dans le Yamam avec le lieutenant-colonel Chaim Peer. Cette « équipe » s’est associée à un pédophile qui a été condamné six fois par un tribunal israélien pour avoir violé ses élèves. Mais maintenant, ils sont « les meilleurs » ! Un jour, mon fils est rentré de l'école et m'a demandé pourquoi à l'école quand ils ont fait une recherche sur Google avec mon nom, il est apparu que j'étais un imposteur ! Ce fut l'un des moments les plus inquiétants de ma vie. Comment le mal peut-il vaincre ? Ces criminels ont même utilisé la puissance des forums de l'Internet pour insulter et calomnier mon père RIP. J'ai alors décidé de riposter. Mon père m'a appris beaucoup de choses, mais la première et la plus importante, c’est le respect. Que signifie le respect ? Mon père ne parlait jamais de son passé, de guerres, même s'il avait participé à cinq guerres et était l'un des rares hommes à avoir pu porter les Red Wings en Israël ! J'ai demandé à mon père de me parler de son passé juste deux semaines avant sa mort, mais il a dit : « Nous avons fait ce que nous

devions faire, mais pas pour la récompense, nous avons défendu notre pays et ce en quoi nous croyions, ce que nous avons construit et nos familles, et rien de plus. » Mon père a perdu ses deux parents quand il avait 11 ans. Il est allé vivre en Israël et n'a pas eu une vie facile. Je me suis souvenu, quand je suis allé vivre au Japon, que mon père partait travailler à 5h du matin. Et un jour où il faisait froid, j’ai compris ce qu'il m’avait dit plusieurs années auparavant : « Je vais peut-être travailler dur, mais je veux t’envoyer dans les meilleures écoles et te donner la meilleure éducation pour que tu puisses réussir dans la vie ». Je lui dois mes succès bien sûr, car je suis également devenu officier de l'armée, même si ça ne m’intéressait pas, mais il m'a beaucoup poussé à faire les bons choix dans la vie. Quand mon père est mort, j'ai compris que beaucoup de gens l'aimaient et le respectaient et j’ai compris toute sa valeur. Dans cet article, je vais essayer de partager quelques-unes des raisons pour lesquelles je continue d’ignorer le mal et de le repousser. Les mauvaises gens et mes ennemis. Les ennemis ne sont jamais mes amis, en tant que mauvaises gens, ils sont, tout simplement ça : des mauvaises gens. Cela m’a ouvert les yeux et m’a incité à étudier plus encore. Aussi dure qu’eut été la calomnie, ça m'a beaucoup appris et a fait de moi quelqu’un de meilleur. Cela m’en a aussi beaucoup appris sur mes amis. Comme l’a dit Martin Luther King : « À la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais du silence de nos amis ». Et oui, mes amis se turent car beaucoup aimeraient être plus grands en écrasant les autres. Je fais de mon mieux pour enseigner dans l'amour et la paix, en maintenant mon ego à distance. Le Machado BJJ le dit bien : « Laissez votre ego à la porte quand vous entrez dans ce dojo ». Je suis de la vieille école. J'essaie d'inculquer aux gens de bonnes valeurs, de bonnes mœurs et une bonne éducation, et pas seulement des habiletés techniques physiques. Dans mon école, il n'y aura pas d’intimidation ni d’art martial égotiste. Cela m'amène à partager avec vous un joli texte de Hanshi Patrick McCarthy :

Dieu a répondu : « Ils s'ennuient d’être des enfants, ils se dépêchent de grandir et puis, ils veulent redevenir enfants. Ils perdent leur santé à gagner de l'argent, puis ils perdent leur argent pour retrouver la santé. En s'angoissant pour l'avenir, ils oublient le présent, alors ils ne vivent ni dans l'actualité ni dans l'avenir. Ils vivent comme s'ils n’allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. » Et puis j'ai demandé : « En tant que parent, quelles sont les leçons de vie que vous voulez que vos enfants apprennent » Dieu a répondu avec un sourire : – Apprendre qu'ils ne peuvent pas arriver à se faire aimer. Ce qu'ils peuvent faire, c'est accepté d'être aimés. – Apprendre que ce qui est le plus précieux n'est pas ce qu'ils ont dans leur vie, mais qui ils ont dans leur vie. – Apprendre qu'il n'est pas bon de se comparer aux autres. Tous seront jugés individuellement en fonction de leurs propres mérites et pas comme un groupe sur une base comparative ! – Apprendre qu'une personne riche n'est pas celle qui possède le plus, mais celle qui a le moins de besoins. – Apprendre qu'il suffit de quelques secondes pour créer des plaies profondes chez ceux que nous aimons, mais qu'il faut des années pour les guérir. – Apprendre à pardonner en pratiquant le pardon. – Apprendre qu'il y a des gens qui les aiment profondément, mais ne savent simplement pas comment exprimer ou montrer leurs sentiments. – Apprendre que l'argent peut tout acheter, mais pas le bonheur. – Apprendre que deux personnes peuvent regarder la même chose et la voir de manière totalement différente. – Apprendre qu'un véritable ami est quelqu'un qui sait tout sur eux… et les aime quand même. – Apprendre qu'il ne suffit pas toujours d’être pardonné par d'autres, mais qu'ils doivent se pardonner à eux-mêmes. Je suis resté là pendant un certain temps à profiter de l'instant. Je l'ai remercié pour son temps et pour tout ce qu'il avait fait pour moi et pour ma famille, et il a répondu : « Je t'en prie. Je suis ici 24 heures sur 24. Tout ce que tu as à faire, c’est de m’appeler et je répondrai. »

« Les gens vont oublier ce que vous avez dit, les gens vont oublier ce que vous avez fait, mais les gens n'oublieront jamais comment ils se sont sentis en votre compagnie. »

« Les gens vont oublier ce que vous avez dit, les gens vont oublier ce que vous avez fait, mais les gens n'oublieront jamais comment ils se sont sentis en votre compagnie. » J'essaie de faire en sorte que mes élèves regardent plus en eux et moins chez les autres. « Le voyage le plus difficile est celui que vous devez faire en vous-même… » Ces dernières années, j'ai voyagé presque non-stop pour enseigner le KAPAP et aujourd'hui, nous trouvons le KAPAP dans le monde entier, du pôle Nord à l'Antarctique.

J’ai rêvé que j'avais un entretien avec Dieu. « Entre, a dit Dieu. Alors, tu veux m'interviewer ? » « Si vous avez le temps », ai-je dit. Dieu a sourit et il a dit : « Mon temps est l’éternité et c’est suffisant pour tout faire. Quelles sont les questions que tu veux me poser ? » « Qu’est-ce qui vous surprend le plus chez les hommes ? »


Je n'ai pas ciblé les gens riches, car je n'éprouve aucun intérêt à ce que les riches dames de Beverly Hills s’efforcent, dans leurs pantalons serrés, « à pratiquer le féroce système de l'armée israélienne ». Je veux enseigner aux communautés et aux personnes pauvres et donner aux gens quelque chose des arts martiaux qui n'est pas de l’ordre de l’apparence. Et cela a fait de moi un « Sensei en route », et quand on arrive au bout de la route, l'aventure commence.

J'ai co mmencé à ens eig ner aux t ribus indig ènes , à v o y ag er et à enseigner dans des communautés de la vie réelle, et je me retrouve la plupart du temps à étudier et à regarder en moi-même. J'ai appris que quand le chef de tribu vit avec son village et que son village flotte, sa maison flotte également. Et je regarde notre mode de vie, avec nos dirigeants qui vivent dans les temples dorés, c’es t bien lo in de no us … L'ens eig nement des arts

martiaux me pousse à m’interroger souvent sur la vie, car les arts martiaux sont une étude de la vie, où la plupart des grands maîtres réels sont au mieux des imbéciles. S'ils avaient vraiment été intelligents, ils auraient trouvé quelque chose de mieux à faire et de plus rentable.

Quel est l'enseignement ? Tout grand enseignement vient du cœur, il n'y a pas de mots pour cela.


Kapap Trouver les mots pour expliquer le « Do », la voie, c'est comme lancer des pierres à la lune. Au cours de ces derniers mois, j'ai enseigné un nouveau projet pour les Amérindiens des tribus Cris et Inuits et j'ai également démarré une grande étude sur la vie et leurs visions de la vie. Lorsque j'étais enfant, j'aimais bien les films de cow-boy, mais j'étais toujours du côté des Indiens. Plus je grandissais,

plus je comprenais pourquoi. Je pouvais sentir leur esprit, cela me semblait plus vrai que l’argent, les idées occidentales et les perspectives de vie occidentales. Voici quelques citations inspirantes que j'ai trouvées, provenant de tribus indiennes autochtones, dont nous pouvons tous apprendre. Elles sont encore valables aujourd'hui. Elles m’apportent une nouvelle inspiration et me servent de guides. J'espère que ce sera le cas pour vous aussi.


« Je suis pauvre et nu, mais je suis le chef de la nation. Nous ne voulons pas de richesse mais nous tenons à instruire correctement nos enfants. Les richesses ne nous serviraient à rien. Nous ne pourrions pas les emporter avec nous dans l’autre monde. Nous ne voulons pas de richesses. Nous voulons la paix et l’amour. » Red Cloud « Quand le dernier arbre aura été coupé, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été attrapé, seulement alors tu te rendras compte que l’argent ne se mange pas. » Prophétie des Indiens Cris « Notre premier professeur est notre propre cœur. » Proverbe amérindien « Quand le sang dans les veines retournera à la mer et la terre dans nos os retournera à la terre, vous vous rappellerez

peut-être alors que cette terre ne vous appartient pas, c'est vous qui appartenez à cette terre. » Inconnu « Traitez bien la terre : elle ne vous a pas été donnée par vos parents, elle vous a été prêtée par vos enfants. Nous n'héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants. » Ancien proverbe indien « Certaines choses attirent l'attention, mais poursuivez seulement celles qui capturent votre cœur. » Ancien proverbe indien « Lorsque vous êtes né, vous avez pleuré et le monde s'est réjoui. Vivez votre vie de manière à ce que, lorsque vous mourrez, le monde pleure et vous vous réjouissiez. » Proverbe cherokee


Kapap


« Perdez votre sang-froid et vous perdrez un ami ; mentez et vous vous perdrez vous-même. » Hopi « Nous devons protéger les forêts pour nos enfants, nos petits-enfants et les enfants à naître. Nous devons protéger les forêts pour ceux qui ne peuvent pas parler pour eux-mêmes : les oiseaux, les animaux, les poissons et les arbres. » Qwatsinas, Nuxalk Nation Voici un aperçu et la déclaration de mission que j'ai fourni pour présenter mon programme:

Déclaration de mission du projet : Grâce à ce projet, les enfants vont développer des attitudes saines et les compétences sociales à travers une activité physique spécifique en interaction avec leurs pairs. Grâce à la réussite du processus de maîtrise des différentes compétences et des activités qui sont inclus dans ce projet, les enfants vont développer la confiance en eux et construire une image positive d'eux-mêmes et de leur environnement. Les sports et l'activité physique diminuent fortement le degré d'agressivité, celle-ci est canalisée par un engagement créatif dans un l'exercice physique. Lors de l'élaboration de ce projet, l'accent a été mis sur la situation actuelle de la société et sur tous les

problèmes auxquels doivent faire face les familles et les jeunes dans la société d’aujourd’hui, des problèmes tels que l'aliénation, la violence dans la famille et entre les pairs, l'impact de la pression des medias et de l'Internet, la drogue… Pour atteindre ces objectifs et acquérir des connaissances réalistes, les enfants doivent être formés. Avec ce projet d’arts martiaux, nous voulons élaborer une stratégie qui aidera les enfants et les jeunes à acquérir une compréhension plus vaste de leur environnement ainsi que de leur place et de leur rôle dans la famille et la société. Les jeunes de cet âge n’ont pas la maturité suffisante pour comprendre les enjeux et leurs valeurs sociales peuvent encore être touchés d'une certaines manière. Une solution


Kapap serait de promouvoir et de populariser les sports et nous croyons que l'école d’arts martiaux est l'un des moyens de promouvoir les valeurs humaines et d'accroître le niveau d’aspiration sportive auprès des jeunes.

Objectifs à atteindre par la mise en œuvre du projet proposé : Le projet vise à introduire les sports et les arts martiaux auprès des élèves des écoles primaires et secondaires, de manière à diriger leurs intérêts vers des activités qui les aident à obtenir de meilleures conditions de vie et à favoriser leur développement physique et mental. Faire du sport au cours de l'adolescence contribue à la prévention de la violence et de l'abus de drogues et à sensibiliser les jeunes à un système de valeur.

Activités du projet d'éducation non formelle : D a n s l e p ro j e t , e t e n p l u s d e s activités sportives, on travaillera le rôle du sport dans le contexte plus

large du développement des relations interpersonnelles et de la communication. À travers toutes sortes d'activités sportives, en plus de l'éducation physique, les élèves développent un esprit sportif général e t d e s a t t i t u d e s d ' a p p re n t i s s a g e positives et des valeurs de vie positives : ils a p p re n n e n t à d é v e l o p p e r l a c o n f i a n c e e n t re l e s personnes, à identifier et résoudre les problèmes de communication et les malentendus, ainsi qu’à acquérir une perspective positive quant à la diversité et la tolérance. Développer la confiance entre les personnes est e s s e n t i e l p o u r l e re s p e c t m u t u e l , l'ouverture d'esprit, la compréhension e t l ' e m p a t h i e . Vo u s p o u v e z a i n s i favoriser le développement des habiletés en m a t i è re de communication et de coopération d'équipe et l'appréciation positive de la diversité. Atteindre la confiance, la communication, la compétence et la tolérance facilite le développement de la personnalité, la modification du comportement et la prévention des conflits potentiels au sein de la famille et de la société.

Le but des activités éducatives informelles : Accroître le conscience de la perception sociale, autrement dit la conscience du fait que la précision de l'observation des autres dépend de la précision avec laquelle nous soulignons (nous recueillons, nous percevons) certaines informations (verbale et non verbale). Cette connaissance expérientielle améliore les observations personnelles et accroît la confiance dans les situations de communication interpersonnelle. Le projet vise à stimuler l’intérêt des sports pour les jeunes et à les orienter vers des activités qui leur apportent de meilleures conditions de vie, favorisent leur développement physique et mental, leur donne une formation et les stimulent à prend part à leur propre développement. « Se connaître est le début de la sagesse. » Aristote « Connais-toi toi-même et tu remporteras toutes les batailles. » Sun Tzu


L’élément « Feu » Les coups droits rapides et les coups enchaînés symbolisent le caractère explosif de l'élément Feu et sa chaleur torride, qui dévore ce qui l’entoure. Or ganiquement, l'élément Feu est associé au cœur et à l'intestin grêle.


Le feu est l’un des cinq éléments dans le système Hung Gar. Les techniques, attribuées à l'élément Feu atteignent habituellement leur cible directement, sans détours, par exemple les fameux coups de poing enchaînés. D'une manière générale, les techniques Feu symbolisent le caractère explosif de l'élément, elles sont souvent associées au style du Tigre et aux

techniques du Tigre. En regardant de plus près la nature de l'attaque d'un tigre, on constate que le tigre a tendance à attaquer franchement et en utilisant ses griffes coupantes comme des lames de rasoir. Le travail avec le Qi est également un aspect important de l'exécution des techniques Feu, car il exige également un type de puissance explosive. Quand on regarde un

pratiquant de Hung Gar réaliser des techniques Feu typiques, on a l'image d'un guerrier fougueux qui utilise des techniques de combat très directes. En médecine traditionnelle chinoise, l'élément Feu est associé au cœur (organe Yin) et à l'intestin grêle (organe Yang). Le cœur, en particulier, occupe une place importante dans la médecine traditionnelle chinoise, semblable à


celle qui lui est attribuée dans la médecine occidentale moderne. Sans cœur, les êtres vivants ne pourraient tout simplement pas vivre, car tous les organes reçoivent leurs substances vitales à travers la circulation sanguine, qui est provoquée par le cœur. Comme je l’ai déjà dit dans mon article sur les cinq éléments en général, le Hung Gar Kung Fu ne connaît pas de techniques « exclusivement dures » ou « exclusivement douces » ; les techniques peuvent être l’un ou l’autre. On peut décrire la nature des techniques Feu comme un type de puissance directe et infaillible, des techniques qui peuvent frapper comme un éclair destructeur, mais aussi se déplacer doucement comme une flamme dans le vent et envelopper ses obstacles. Il est important de comprendre que l'élément Feu ne se compose pas seulement de simples techniques de combat, mais qu’il comporte aussi plusieurs stratégies différentes ou des formes de puissance, toujours en fonction de ce dont a besoin le pratiquant de Hung Gar dans une situation donnée. La connexion entre l'élément Feu et le style du Tigre est probablement la plus facile à faire pour les élèves occidentaux et c'est souvent la première connexion parmi les différents principes de Hung


Gar. En outre, l'association du Feu et du Tigre avec l’organe cœur, qui représente de fortes émotions comme la joie ou l'amour, semble très logique également. Peut-être est-ce aussi la raison pour laquelle ces connexions sont les plus susceptibles d'être découvertes par les nouveaux élèves curieux. En ce qui concerne le combat réel, un combattant utilise toujours les techniques Feu quand une approche directe et implacable est nécessaire. Un observateur attentif peut identifier les techniques Feu par ces caractéristiques. Évidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire, car les éléments de Hung Gar ne sont pas simplement inscrits dans de simples techniques, mais sont des systèmes complets en eux-mêmes. Les éléments sont des sous-systèmes qui font partie intégrante du système Hung Gar global lui-même. Cependant, même si comprendre les éléments est compliqué, dans la mesure où il cherche sans cesse à élargir son horizon, où il ne cesse de pratiquer et d’apprendre avec


un professeur qualifié, l’élève volontaire et discipliné découvrira inévitablement ce savoir.

L’élément « Métal » L'élément Métal se caractérise par des mouvements coupants (coups de revers forts), qui imitent le coup de hache. Dans le système organique, l'élément Métal est associé aux poumons et au gros intestin.


L'élément Métal est un autre des cinq éléments dans le système Hung Gar. Il engendre souvent la confusion chez les élèves, car ses principes sont assez difficiles à saisir. Pour améliorer leur compréhension, les élèves recherchent des conseils ou des réponses dans la théorie des cinq éléments, où l'élément Métal (comme les quatre autres éléments) est expliqué dans le cadre de différents cycles et décrit par différents

attributs (par exemple: « La hache fend le bois, mais elle peut être émoussée par le bois »). Comme on ne rencontre presque jamais l'élément Métal dans la nature, contrairement aux éléments Bois ou Terre, les élèves au début de leur parcours dans le Hung Gar ont souvent du mal à associer le Métal avec certaines techniques. Dans un article récent sur les cinq éléments en général, j'ai parlé de l'état des éléments du

système Hung Gar et j’ai commenté que leur but était de lutter efficacement. Comme dit mon Si Hing : « Juste pour détruire le corps humain ». Pour décrire les techniques de combat, l'image de la hache et de ses coups puissants et coupants est très appropriée, car les principes de l'élément Métal au combat se retrouvent souvent dans une technique qui démolit ou met en pièces. En outre, les techniques Métal sont


idéales pour les distances courtes du combat, ce qui explique pourquoi l'élément Métal est associé au style du Léopard. Lorsque l’on utilise le coup de poing typique du Léopard, un coup de poing semi-ouvert, on peut frapper une cible avec un petit point d'impact, les articulations, depuis une distance courte et avec une puissance très destructrice. À côté de sa fonction dans le système de combat, l'élément Métal est important dans la médecine traditionnelle chinoise également, il est associé au poumon (organe Yin) et au gros intestin (organe Yang). Tout comme pour l'élément Feu avec le cœur et l'intestin grêle, on considère généralement qu’un organe Yin est plus important qu'un organe Yang, les

organes Yang ne sont donc généralement mentionnés qu’en passant. La médecine traditionnelle chinoise n’est pas la seule à avoir reconnu qu'il y avait un lien entre les poumons et la peau, la médecine occidentale reconnaît également ce lien et le fait que la peau reflète l'état de santé des poumons dans une certaine mesure. La cause de plusieurs maladies de la peau peut être expliquée par un déséquilibre dans les poumons et peut, par conséquent ,être attribuée à l'élément Métal. Un exemple populaire est le tabagisme. Il provoque divers effets néfastes et influe aussi négativement la peau. En ce qui concerne l'élément Métal par rapport aux techniques de combat ou d'auto-

défense, un élève inexpérimenté aura souvent du mal à comprendre les techniques Métal. Néanmoins – ou plutôt, pour cette raison –, j'espère que cet article, ainsi que la pratique constante, améliorera la perception de chacun de ces très intéressants principes. C’est la même chose pour les quatre autres éléments : la profondeur de la connaissance et de la compréhension dépend de la pratique régulière, d’un esprit curieux et d’un professeur qualifié. J'espère sincèrement que beaucoup de mes élèves choisiront de faire tout le chemin pour devenir un jour maîtres de Hung Gar et découvrir ainsi tous le potentiel, les sous-systèmes et les secrets que recèle le système Hung Gar.







Bruce Lee Pour Bruce Lee, le Jeet Kune Do n'était pas un style. C'était un processus de découverte de soi et de croissance constante. Les styles d'arts martiaux du monde entier ont leurs propres formes, mouvements et techniques, et les pratiquants de chacun d’eux vont au combat en croyant qu'ils ont toutes les réponses. Bruce Lee a refusé de considérer le Jeet Kune Do comme un style, car il sentait que fair e cela serait le limiter. Il disait souvent : « Il n'existe pas

Texte et photos : Harinder Singh Président and Senior Training Officer du Progressive Fighting Systems


Jeet Kune Do de styles si vous comprenez les racines de combat ». Le vrai génie du JKD se trouve évidemment dans le changement, on peut le voir dans la métamorphose de Bruce Lee et de son art martial. D’un Wing Chung classique au début, on est passé à des techniques militaires et policières efficaces que nous enseignons actuellement dans le monde à travers le Progressive Fighting Systems. Pour vraiment comprendre le JKD, il nous faut cartographier la progression et l'évolution de Bruce Lee, de l’adolescent de 13 ans qui étudiait le W ing Chun avec le légendaire maître Ip Man, jusqu’à êtr e sur nommé le grand-pèr e du MMA par le président de l'UFC, Dana White.


Jeet Kune Do L'évolution du Jeet Kune Do Wing Chun - Le noyau De tous les styles de Kung Fu enseigné à Hong Kong dans les années 1950, pourquoi Bruce Lee a-t-il choisi le Wing Chun ? Bruce Lee avait été formé aux mouvements fluides du Tai Chi style Wu par son père, mais sa pratique sérieuse des arts martiaux commença à l'âge de 13 ans, quand il s'inscrivit à l'école de Wing Chun dirigée par le Grand Maître Ip Man. Le seul but de Lee était de pouvoir survivre aux dangereux combats de rue qu'il y avait dans les rues et sur les toits de Hong Kong. Adolescent, Bruce eut quelques altercations avec des bandes de jeunes et commença à se faire une réputation de combattant de rue. Pour sa propre sécurité, Lee passa d'innombrables heures à perfectionner ses habiletés avec Ip Man et les élèves plus avancés. Bruce apprit les trois formes classiques : Si Lum Tao « la forme de la petite idée », Chum Kil « chercher le pont » et le jab des doigts de « Bil Jee ». À partir de cette base, il se mit à apprendre le Chi Sao – mains collantes – et 60 des 108 mouvements du Mook Jong (mannequin de bois). Le Wing Chun est le seul entraînement formel aux arts martiaux qu’ait reçu Bruce et il constitue le noyau du Jeet Kune Do. Les idées d'économie de mouvement, de blocage et coup simultanés, la théorie de la ligne centrale, l'interception, la pression constante vers l'avant et l’entraînement sensitif sont les fondements du JKD. Déjà à ce stade précoce, Bruce avait un esprit très curieux et chercheur. Il chercha des maîtres d'autres styles et échangea avec eux les secrets des arts martiaux. Il intégra également les principes de l'escrime de son frère. Il a même pris part, et gagné, un tournoi de boxe occidentale à l'école secondaire. À l'âge de 18 ans, Bruce Lee quitta Hong Kong et s’en alla en Amérique, où il commença immédiatement à ajuster son système de combat pour l'adapter à son nouvel environnement et à des adversaires plus corpulents. Considérant la forme traditionnelle « trop rigide », Bruce se mit à ajuster les angles, les positions et le jeu de jambes du Wing Chun. Il considérait que le Wing Chun insistait trop sur les techniques de main en combat rapproché au détriment des techniques de pied de longue portée.

Jun Fan Gung Fu Un tour nant majeur dans la métamorphose de Bruce Lee fut son affrontement avec le tristement célèbre maître de Kung-Fu Wong Jak Man. Bruce termina le combat en quelques minutes, mettant son adversaire hors combat. Après le combat, il se mit à analyser ses actions et ne fut pas impressionné par sa performance. Il

« Bruce Lee écrivit que Jeet Kune Do était juste un nom et que nous ne devrions pas nous focaliser dessus. » estima qu'il aurait dû terminer le combat en quelques secondes. Son adhésion à son style l'avait empêché de s'adapter aux techniques de Law Horn Kuen de son adversaire. Il se retrouva également particulièrement essoufflé à la fin de la rencontre et estima qu'il n’était pas dans une forme parfaite. Cette rencontre intensifia la recherche de Bruce sur la réalité ultime du combat. Dans cette optique, il put enfin voir les limites du style Wing Chun et réaliser l'importance de la condition physique, de la force fonctionnelle et du développement des attributs. Bruce Lee devint fanatiquement attaché au développement global en tant qu'athlète, tant et si bien que les principes et les stratégies d’entraînement qu'il employait dans les années 60 et au début des années 70 sont toujours d’avant-garde, près de 50 ans plus tard. Le Jun Fan Gung Fu tire son nom d'une variante du nom chinois de Lee. C'est une forme hybride dans laquelle le Wing Chun forme le noyau principal avec un total de 26 autres styles qui tournent autour. C’est en développant le Jun Fan que Bruce Lee a trouvé son style particulier de coups de pied, basé sur les styles chinois du nord et la savate française. C’est un art martial qui était enseigné dans les écoles de Seattle et d’Oakland au début des années soixante. En 1967, Bruce Lee et Dan Inosanto disséquèrent les 26 arts à la recherche des vérités universelles du combat. L'évolution de leur recherche et de leur entraînement de ces 26 arts est devenu l'art que l’on appelle Jun Fan Gung Fu.

Les vingt-six éléments du combat du Jun Fan 1. Wing Chun 2. Mante religieuse du nord 3. Mante religieuse du sud 4. Choy Li Fut 5. Tai-Chi Chuan (style famille Wu) 6. Paqua 7. Hsing-I 8. Bak-Hoo Pai (grue blanche) Bak-Fu Pai (tigre blanc) 9. Serres de l’aigle 10. Ng Ga Kuen (système des cinq familles) 11. Ny Ying Ga (système des cinq animaux) 12. Bak Mei Pai (sourcils blancs)

13. Shaolin du Nord 14. Shaolin du Sud 15. Bok Pai 16. Law Horn Kuen 17. Chin Na 18. Style de singe 19. Style de l’ivrogne 20. Escrime occidentale 21. Boxe occidentale 22. Lutte libre occidentale 23. Jujutsu 24. Escrima 25. Sikaran philippin 26. Muay Thaï (boxe thaï)

Jeet Kune Do À la dernière page du « Tao du Jeet Kune Do », Bruce Lee écrivit que Jeet Kune Do était juste un nom et que nous ne devrions pas nous focaliser dessus. En fait, le Jeet Kune Do a été inventé en 1968 quand Bruce Lee et Dan Inosanto rentraient chez eux après une séance de sparring intensive. Dan Inosanto dit alors à Bruce Lee : « Tu as fini par devenir tellement bon que tu nous frappes avant que nous ne puissions faire quoi que ce soit ». Bruce répondit que ce qu'il faisait c’était intercepter, autrement dit parer le coup de son adversaire avant qu'il ne soit capable de lancer son attaque. Dan demanda : « Comment appelle-t-on cette méthode en chinois ? » et Bruce répondit : « Jeet Kune Do » – la voie du poing qui intercepte. Le Jun Fan Gung Fu est naturellement devenu le Jeet Kune Do. Son but était d’introduire le pratiquant aux principes de base et de lui communiquer les vérités essentielles de la réalité du combat. Des principes comme frapper 3 fois quelqu'un, les 4 types de combat, les 5 façons d'attaquer et les six maladies de l'esprit. À partir de là, il appartenait à chaque individu de développer ces connaissances, de trouver sa propre expression personnelle et de découvrir ses propres vérités. Le Jeet Kune Do n'est pas un produit, mais un processus de découverte de la cause de votre ignorance. Ce n’est qu’en connaissant vos forces et vos faiblesses que vous pouvez exploiter les faiblesses de votre adversaire et rester loin de ses points forts. Le JKD est bien plus qu'une collection de techniques et de stratégies provenant de nombreux styles et systèmes différents. Le JKD réunit plutôt différents styles en identifiant des thèmes centraux comme casser le rythme, préserver la ligne médiane, maintenir le flux rythmique et la capacité de « s'intégrer » aux techniques de l'adversaire. Bruce Lee défiait les pratiquants d’arts martiaux à se développer constamment, à changer et à évoluer en fonction de l’époque ou de la situation. Il leur disait également de trouver le meilleur art martial pour une situation donnée et de trouver alors la


manière de tromper dans cet art. Après tout, quand on se bat pour la vie, ça n’a rien d’antisportif de crever les yeux, de frapper à l’entre-jambe ou de mordre le visage. Avant de s’en aller à Hong Kong pour faire des films, Bruce Lee ne reconnut qu’un seul homme de niveau III dans le Jeet Kune Do, Dan Inosanto, et il lui octroya la position d'instructeur principal à l'école de Chinatown de Los Angeles. Après le décès de Bruce Lee en 1973, Dan Inosanto hérita du Jeet Kune Do. Il continua d’enseigner et de développer l'art comme le voulait Bruce Lee en ouvrant la Kali Academy. Il a parcouru le monde pendant plus de 35 ans perpétuant l'art et la philosophie de Bruce Lee. Grâce à l'influence d’Inosanto au cours de ces 35 dernières années, il y a des instructeurs de JKD qualifiés dans le monde entier. La beauté de JKD réside dans sa capacité à changer et à s'adapter. Avec les années, Dan Inosanto et Paul Vunak ont ajoutés le Jiu Jitsu brésilien et le Kina Mutai (qui permet de mordre et de crever les yeux), pour faire face aux dangers du combat au sol. Que ce soit face à quelqu'un qui pèse 50 livres de plus que vous ou face à plusieurs attaquants, il est primordial que vous soyez capables de vous débrouiller au sol et de vous redresser sur vos pieds pour gagner un combat de rue ou une opération militaire.

Le Jeet Kune Do contemporain l'influence du MMA Le JKD continue de changer et d'évoluer, nos m é t h o d e s d’entraînement aussi. Si vous voulez que votre art martial soit considéré comme contemporain et fonctionnel à tout moment, alors il doit être capable de faire face à l'art martial le plus fort du moment et en ce moment, c’est le MMA. Nous ne faisons plus nos techniques avec des points de référence statiques, nous les faisons en sparring. Pratiquer des techniques avec la menace d'un jab au visage ou d’un coup de pied à la jambe


vous rend honnête et représente mieux la réalité du combat dans le monde d'aujourd'hui. Si vous avez eu la chance de suivre un cours de JKD fin des années 70 et dans les années 80 à l'Inosanto's Kali Academy, vous avez reçu une formation de combattant complet. Il fallait savoir se battre dans tous les types de combat avec la souplesse de la Boxe thaï et de la Savate pour se relever, le Jiu-Jitsu pour le sol, le Wing Chun pour le trapping et enfin le Kali ou Escrima pour les armes. L'idée d'être comme l'eau et d’être capable de s’adapter à une tasse vide ressemble beaucoup à l'idée d'être attrapé et laissé dans la plus affreuse, épouvantable, dangereuse et sombre ruelle du monde. Ce n’est qu’en vous adaptant à la situation que vous serez capable de survivre à n'importe quel type de combat de rue, que ce soit debout, au sol, avec des armes ou une attaque massive. En 1993, l'UFC a été introduit dans le monde. À cette époque, il n'y avait pas de catégories de poids ni de limites de temps. Nous voyions les styles individuels s’affronter les uns aux autres : boxe contre lutte, JiuJitsu contre Kickboxing, Karaté contre Judo. Dans presque tous les cas, le conflit se résumait à l’affrontement des frappeurs contre les lutteurs. En 2010, l'UFC a explosé mondialement et le MMA est devenu le sport qui a le plus vite grandi au monde. Des catégories de poids et des temps de round ont été introduits et les pratiquants d’arts martiaux comprennent maintenant la nécessité de pouvoir jouer simultanément avec les frappes et le grappling. Quand nous regardons Lioto Machida sur l'octogone, nous avons la chance de voir les principes contemporains du JKD présentés à leur plus haut niveau. Machida utilise ses attributs de jeu de jambes, distance, familiarisation avec la ligne et relation spatiale pour contrôler et attaquer son adversaire. Il ne reste pas dans son coin à essayer de négocier les coups ou de bloquer les poings. Lioto comprend la structure de combat du MMA, essentiellement de la boxe thaï debout et du Jiu Jitsu brésilien au sol. Lioto sait que ses adversaires ne vont pas s'accroupir dans une position basse et s'approcher de lui avec un coup de poing inversé comme le feraient ses collègues du Karaté traditionnel. Au lieu de cela, ses adversaires seront sur la pointe des pieds avec le jeu de jambes des boxeurs et lanceront des jabs et des coups croisés. Il sait que ses adversaires ne vont pas de lancer des coups de pied latéraux à la tête, mais des coups de pied circulaires thaïlandais. Il sait aussi qu’à tout moment, son adversaire peut plonger à ses pieds pour le renverser. Après tout, c'est pour ça qu’il a obtenu une ceinture noire en Jiu Jitsu brésilien. Cette compréhension de la structure de combat du MMA lui permet d'appliquer les attributs qu’il a développés depuis ses premiers entraînements en Karaté traditionnel. Il intercepte ses adversaires à la manière de Bruce Lee, ce qui lui permet d’obtenir des KO spectaculaires sans jamais se faire toucher. D'une manière très JKD, il a adapté les attributs de son Karaté pour briller dans la structure du combat de MMA, il a fait évolué sa façon de se battre pour la rendre contemporaine. Les pratiquants d’arts martiaux traditionnels devraient suivre l'exemple de Machida.


Jeet Kune Do Jeet Kune Do contemporain La dupe pour la rue La stratégie du combat au sol de notre Jeet Kune Do contemporain c’est, pour simplifier, de tromper. Pour ce faire, nous employons le Jiu Jitsu Brésilien et l'art philippin du Kina Mutai. Le Kina Mutai est l'ancien art de mordre sans arrêt et de crever les yeux qui a été inclus par Guro Dan Inosanto pour les situations très périlleuses du combat de rue, celles où votre vie ou celle d'un

être cher est en danger. Ni le Kina Mutai ni le Jiu Jitsu Brésilien ne faisaient partie des 26 éléments de combat originaux de Lee, ils ont été ajoutés plus tard par Dan Inosanto et Paul Vunak pour faire face au danger de nombreux combats de rue qui vont au sol. Je voudrais m'arrêter un instant et dire que les techniques que nous utilisons avec le Kina Mutai sont parmi les plus brutales, barbares et vicieuses que l'homme puisse connaître. Il n'y a que deux raisons valables pour infliger une telle brutalité sur un autre être

humain : l’engagement militaire ou la la défense de votre famille d’une menace mortelle. N'importe qui peut mordre, mais pour mordre efficacement, vous devez savoir quand, comment et où le faire. Vous devez être capable de mordre votre attaquant de 5 à 8 secondes sans interruption afin de faire suffisamment de dégâts pour créer un espace et pouvoir échapper. Vous devez être capable de mordre en combinaison et d’attirer votre attaquant dans une morsure. Vous devez savoir comment simuler une morsure dans


une direction pour ouvrir une cible plus facile, une technique appelée « morsure indirecte progressive ». Mordre et crever les yeux dans le Kina Mutai c’est comme la pointe d'un iceberg ; les 90% restants sont sous l'eau et vous ne le voyez pas. Ainsi, le secret du Kina Mutai se trouve dans son intégration avec le Jiu Jitsu brésilien et le développement de la coordination d’un esprit et d’un corps unis, gérant principalement la conservation de l'énergie physique, mentale et spirituelle. Le Jiu Jitsu brésilien est comme un tank qui vous apporte la mobilité au sol, vous faisant passer d’une position à l’autre avec la base, l'équilibre et la posture corrects. Dans un combat de rue sans quartiers, quand un homme plus grand que vous vous jette au sol, vous devez de le mettre instantanément dans la garde et vous accrocher à lui. Il viendra vous chercher à nouveau et vous lancera plusieurs reprises. Il vous frappera au visage. Vous devez le saisir, attendre qu'il se fatigue et mordre quand il est hors d’haleine. Épuisé, il ne sera pas capable de se déplacer ou de se défendre. Les canons de ce tank sont les morsures et les attaques aux yeux. Si vous essayez de mordre votre agresseur avant qu'il ne soit épuisé, son adrénaline entrera en action et il se débarrassera de vous. Vous aurez révélé votre arme secrète et il sera très difficile de le mordre à nouveau. Vous devez être rusé et peut-être murmurer quelques obscénités à son oreille, l’agacer et le tenir. Laissez-le combattre tandis que vous vous détendez et le tenez. Laissez-le frapper tandis que vous le saisissez et le tenez. L’endurance, ou votre capacité à conserver votre énergie, est l'attribut le plus important que vous puissiez développer pour un combat de rue. Quand un malabar vous a plaqué au sol, vous êtes fini si vous ne savez pas comment respirer et conserver votre énergie. Vous devrez affronter la tempête avant de pouvoir déclencher votre réponse Kina Mutai. Pour conserver votre énergie, vous avez besoin de développer votre


Jeet Kune Do capacité fonctionnelle et toujours garder le contrôle de votre respiration. Pour développer ces outils, nous employons la méthode d’entraînement du Jeet Kune Do contemporain appelée « force d’action ». Cette méthode utilise les kettlebells, le Tai-Chi, le Mallavidya (anciens exercices indiens utilisant le poids du corps) et la Gada (la massue indienne) pour aider les pratiquants contemporains de Jeet Kune Do à développer leurs attributs pour le ring et la rue. Vous devez développer la force isométrique afin de tenir assez longtemps pour survivre à votre attaquant. Le développement isométrique cible les tendons, car les tendons sont 500 fois plus forts que vos muscles. Les avantages sont éternels : une fois que vous l'avez, vous l'avez ! Bruce Lee et la plupart des systèmes traditionnels d'arts martiaux, qu'ils soient chinois, japonais, indiens ou philippins, connaissaient tous la nécessité de l’entraînement isométrique en raison de ses avantages fonctionnels. Mordre et attaquer les yeux comme nous le faisons est une action ininterrompue. Accrochez-vous à votre agresseur comme à un alien et mordez-le pendant 5 à 8 secondes, engendrant des dommages irréparables. Votre adversaire se retrouvera physiquement et émotionnellement neutralisé.

Considérez la plupart des positions au sol du Jiu Jitsu brésilien, garde, garde fermée, contrôle latéral, à cheval ou montée. Observez combien des points vitaux, comme les oreilles, les yeux, la gorge, les mamelons, les dorsaux, les biceps, les orteils, les tendons d’Achille ou l’entre-jambe sont près de votre bouche. Après avoir étudié les primates et s’être entraîné avec les Gracie, le sifu Paul Vunak a fait évolué l'art martial en ajoutant plus de 144 morsures combinant le Kina Mutai et les positions de Jiu Jitsu Brésilien. Ceci constitue une partie cruciale dans l’entraînement de nos pires scénarios de Jeet Kune Do contemporain.

Résumé L'art de Bruce Lee a évolué et a changé pour s'adapter à l'environnement et aux adversaires auxquels il fut confronté. C’est clair quand on voit sa progression du Wing Chun au Jun Fan et enfin au Jeet Kune Do. C'est clair aussi dans son évolution physique. Il s’est construit un physique de première catégorie qui était tout en muscles fonctionnels, sans rien de tape-à-l’œil. Bruce Lee a inspiré des millions de personnes à travers le monde, car il nous a montré ce qui était possible si vous vous exprimiez vraiment et honnêtement à travers tout votre potentiel. Sa métamorphose

prouve que l'homme, l'être vivant, est beaucoup plus important que n'importe quel modèle préétabli ou système stylisé. Le Jeet Kune Do contemporain a évolué, il s’est transformé avec la progression du MMA et par rapport aux exigences d’un combat de rue moderne de plus en plus barbares. Le Kina Mutai et le Jiu-Jitsu Brésilien, les 27ème et 28ème arts, vous permettent de vous adapter quand votre adversaire vous met dans la pire des situations : le sol. Ils vous permettent de vous adapter aux mouvements d'un attaquant et de faire de ses techniques vos techniques. « Le résultat final de l’entraînement du Jeet Kune Do est la production d'un pratiquant d’art martial qui ne possède ni structure ni forme. Il possède dès lors toutes les structures, toutes les formes. Il est capable de s'adapter à n'importe quelle situation, comme l'eau s’adapte à la forme de n'importe quel récipient, capable, par exemple, de remplir une tasse vide. » Paul Vunak Harinder Singh est président et Senior Training Officer du Progressive Fighting Systems. Il se rendra au Royaume-Uni en novembre pour enseigner le Jeet Kune Do contemporain de Paul Vunak. Pour plus d'informations, veuillez prendre contact avec le directeur régional pour le Royaume-Uni, Michael Wright, sur le site Web www.thepfsevent.co.uk




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« Karaté : Images d’une histoire » est l’ouvrage qui possède la plus grande quantité de documents d’archives historiques de l’histoire du Karaté. Funakoshi, ses maîtres, les grands des générations suivantes, Nakayama, Yamagushi, tout cela dans des documents inédits ou peu connus, des photos qui font partie de l’histoire du Karaté. Un livre merveilleux. Le terme « philosophe » est largement utilisé quand on parle du Karaté traditionnel et classique, mais pour mieux comprendre à quoi se réfère cette philosophie du Karaté sans se perdre en vaines élucubrations, il n’y a rien de mieux que de connaître les opinions et les pensées des grands maîtres à propos de la signification de l’objectif de cet art martial et de sa pratique.

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Le Kihon Waza (techniques de base) est la partie la plus importante de l'entraînement de tout art martial. Dans ce DVD, le maître Sueyoshi Akeshi nous montre divers types d'entraînement du Kihon avec Bokken, Katana et à mains nues. Il explique dans tous les détails chaque technique afin que le pratiquant ait une idée plus claire de chaque mouvement et de la manière dont le corps doit correspondre au travail de chaque Kihon. Toutes les techniques ont comme base commune l'absence de Kime (force) afin que le corps puisse se développer en accord avec la technique du Battojutsu et, bien que cela puisse paraître étrange à première vue, tout le corps doit être détendu pour atteindre une capacité de réponse rapide et précise. Toutes les techniques de base sont effectuées à la vitesse réelle puis sont expliquées afin que le pratiquant puisse atteindre un niveau adéquat. L'absence de poids dans les pieds, la détente du corps, le fait de laisser tomber le centre de gravité, sont des éléments importants sur lesquels le maître insiste et qui permettent d'obtenir un bon niveau technique et une relation directe entre la technique de base et l'application réelle.

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Tous les DVDs produits par Budo International sont scell s au moyen d une tiquette holographique distinctive et sont r alis s sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De m me, l impression des jaquettes ainsi que les s rigraphies suivent les plus strictes exigences de qualit . Si ce DVD ne remplit pas ces crit res et/ou si la jaquette ou la s rigraphie ne co ncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s agit d une copie pirate.

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Une fois révisés et ajustés les concepts et les méthodologies d'une école qui provient d'une méthode de combat réel, la Zen Nihon Toyama-Ryu Iai-Do Renmei (ZNTIR) s'efforce actuellement de maintenir cette tradition vivante et de conserver les formes originales à travers un système qui unifie le corps, la pensée et l'esprit de manière réaliste et efficace. Ce DVD a été créé à la demande des pratiquants de la filiale espagnole de la Zen Nihon Toyama-Ryu Iaido Renmei (ZNTIR - Spain Branch) afin de faire connaître au monde entier un style de combat avec une vraie épée, créé au XXème siècle dernier, mais dont les racines plongent dans les anciennes techniques guerrières du Japon féodal. Il vous présente la structure de base de la méthodologie qui est appliquée dans le style, depuis les exercices d'échauffement et de préparation codifiés, en passant par les exercices de coupe, les gardes, les katas de l'école, le travail avec un partenaire et l'initiation au Tameshigiri, les exercices de coupe sur une cible réelle, la pierre angulaire sur laquelle se base le Toyama-Ryu. Nous espérons que la connaissance de l'existence d'un style comme le Toyama-Ryu Batto-Jutsu soit un stimulant envers ce style traditionnel, très différent des disciplines de combat actuelles et qu'il attire ceux qui désirent aller plus loin dans leurs pratiques martiales. Ce DVD sera utile à tous ceux que le sabre japonais intéressent, amateurs ou professionnels, pour appuyer leur apprentissage ou comme objet de consultation.

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