Magazine Arts Martiaux Budo International 302 – 2 Décembre 2015

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Maha Guru Horacio Rodrigues est l'héritier de la lignée de Pendekar Pak Victor De Thouars de Pukulan Pencak Silat Serak, un système amené d’Indonésie vers les États-Unis par les frères De Thouars en 1960. Cette puissante et sophistiquée science fut transmise verbalement en secret pendant de nombreuses années, s’enseignant uniquement à des étudiants sélectionnés (des artistes martiaux remarquables comme par exemple Sijo Bruce Lee et Guru Dan Inosanto). Le Pukulan, Pencak Silat Serak est un système complet, avec un p r o g r a m m e d'apprentissage comprenant 10 phases d'entraînement. Ce premier DVD de la série enseigne des positions de Lanka Tiga, les Sambuts de base 1 à 15, des techniques de finalisation, les Buangs ou un amenè au sol et les clés de saisie, Tendjekan, défense contre les attaques en masse, champ d'action, changer le jeu de jambes sans perdre de l’espace, les points de connexion Garisan, esquiver, base-angle- levier, les façons d’occuper l'espace, projeter la pression vers l'avant pour éluder ou éviter une attaque et comment maintenir la pression constante pour dominer et à la fin réussir à avoir le control.

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« L'art c'est l'homme rajouté à la nature. » Vincent Van Gogh

«A

rts martiaux ». Nous sommes tellement habitués à le dire que nous ne nous arrêtons pas à penser à ce que signifie « art ». Nous pratiquons des arts martiaux, nous parlons de l’Art avec majuscule, des Arts, des artisanats, de l’artistique et des artistes, mais saurions-nous définir ce que cela signifie si un élève curieux et indiscret (il y en y toujours) venait nous interpeller avec une telle question ? Tout l’artistique est entouré d’un halo de charme et de transcendance qui souvent déconcerte et parfois même repousse les profanes en la matière. Cela engendre un certain élitisme souvent mal compris, un élitisme auquel ne devrait correspondre aucune distinction sociale, mais bien personnelle. L’Art n’est pas une question de statut, ni de naissance, mais il est une aristocratie de l’esprit. Cependant le langage obtus, hermétique, l’ostentation derrière lequel se cachent les discours prétentieux des critiques, ce métalangage avec lequel il entourent ce phénomène l’ont éloigné de sa véritable dimension, de son espace naturel. Un espace accessible à quiconque s’en approche (pas nécessairement un intellectuel !), mais –et c’est important– avec le cœur dans la main, la peau et les cinq sens ouverts à l’expérience. Pour moi, l’Art est l’expression du mystère de l’invisible. L’invisible bien qu’invisible n’en existe pas moins et son invisibilité n’implique pas pour autant que ne le perçoivent pas, d’une manière ou d’une autre, tous les êtres qui participent à son mystère. Cela veut simplement dire qu’il n’est pas à la vue, qu’il reste caché derrière toute chose, tout Être, derrière l’ensemble que constitue l’Univers. L’Art appartient au monde du mystère dans la mesure où il est capable de dépasser les définitions restrictives qui veulent l’évaluer en fonction de critères esthétiques, philosophiques et bien évidemment techniques. L’Art ce n’est pas les techniques. Celles-ci peuvent être des outils grâce auxquels nous l’approchons, mais connaître l’abc de l’arabe ne signifie pas que nous sachions écrire en arabe et encore moins que nous puissions écrire une poésie dans cette langue. Comme tout ce qui concerne le mystère, l’Art est en lui-même une voie de conscience supérieure. Pénétrer son langage est très certainement une manière de nous dépasser, d’aller au-delà de nos limites perceptives et de naviguer à travers ces beaux océans où tout est possible, un privilège jusqu’alors seul patrimoine des dieux. Dans un tel voyage, nous apprenons à utiliser la créativité, cette manière de faire surgir quelque chose à partir de rien ou simplement de tout mélanger pour que le résultat

« Sans l'art la vie serait une erreur. » Friedrich Nietzsche

final donne quelque chose de nouveau et de supérieur, bien sûr, à la valeur des parties qui la composent. L’artiste naît, mais il se fait également. Il naît dans la mesure où nous sommes tous pareillement dotés des outils, de la sensibilité et de la force nécessaire pour percevoir d’abord et ensuite pouvoir exprimer avec la même intensité le mystère de l’invisible. Cependant, étant donné que nous faisons tous partie de lui (tout comme la goutte fait partie de l’océan), nous pouvons parfaitement jouir de l’expression des autres comme références sur notre chemin, comme émergence de notre propre perception du mystère. L’artiste est dès lors, d’une certaine manière, un hiérophante, une émergence du collectif. Il reçoit à travers ses antennes ce qui est émis, « ce qui envahit l’air » à un moment précis, en un endroit déterminé, et il est capable de le concrétiser, de le réécrire avec son empreinte personnelle. Cet exercice n’est pas tant le fruit des vertus de l’artiste que de ses manques, même si la majorité d’entre vous peuvent penser le contraire. Il est vrai que l’artiste possède une certaine habileté à concrétiser ses « sensations », mais celles-ci s’alimentent généralement plus de ses « déficiences » que de ses « excès » en tant qu’individu. L’artiste est souvent un être spécialement déséquilibré et c’est précisément à travers ses efforts pour atteindre un certain équilibre personnel qu’il parvient, en utilisant bien sûr ce qu’il a en excès (ses habiletés), à équilibrer la balance à travers son travail expressif, à travers sa lutte pour donner forme à l’intense perturbation vitale qui altère continuellement la tendance naturelle à l’inertie que nous avons tous en nous. On a beaucoup parlé de la souffrance de l’artiste dans l’acte de création, mais en réalité cette souffrance est antérieure et se conjure à travers cet acte même. C’est, bien sûr, comme toute naissance, un événement qui demande des efforts, qui implique une certaine dose de douleur, de conscience, bien sûr, et un mélange étrange de volonté et d’abandon. Cependant, la résultante finale n’est pas seulement équilibrante, elle est surtout capable d’apporter une jouissance tranquille sans pareil. Quel que soit l’art en question, l’art est là pour servir l’artiste et non le contraire. L’objectif ce n’est pas l’œuvre, le résultat, mais le parcours qu’implique sa réalisation. La véritable réussite de l’artiste se trouve en lui ; ce qui reste hors de lui est le fruit matérialisé de sa conquête, pas la fin de celle-ci. Si en outre ce qui reste possède cette rare qualité de la beauté et est capable d’en émouvoir d’autres, alors… c’est encore mieux ! Pour peu d’arts, le fruit de la conquête est aussi évanescent et fugace dans notre manière de nous exprimer que pour les arts martiaux. En tant qu’arts


de Mars, nos pratiques se manifestent intempestivement, dans l’immédiat, et malgré le fait qu’ils s’occupent d’affaires nettement tangibles et élémentaires comme la défense personnelle, leur résultante artistique est immatérielle comme dans le cas de la danse ou de la musique. Nous sommes nous-mêmes la toile sur laquelle nous peignons le tableau. Comme dans le cas d’autres formes artistiques, il y a de nombreux niveaux de manifestations, un tas de formules pour approcher l’acte créatif et transcendant d’atteindre et d’exprimer le mystère. Dans leurs plus hautes conceptions, les arts martiaux possèdent le caractère et la force d’un chemin de vie qui implique tout notre Être, physiquement, émotionnellement et mentalement, à la recherche du mystère, en vue de la réalisation de la Vérité ultime. Il y a en ce sens un livre qui, pour moi, décrit merveilleusement et comme aucun autre, cette recherche et ses implications : « Le Zen et le tir à l’arc » (Nungaku Hakusi) d’Eugen Herrigel. J’aimerais terminer cet éditorial en citant deux de ses nombreux et merveilleux paragraphes, pleins du plus profond sens de la voie du guerrier. J’espère que cela vous plaira et vous intriguera tellement que vous aurez irrésistiblement envie de le lire en entier, comme ce fut le cas pour moi, il y a près de trente ans maintenant. « L’araignée « danse » sa toile sans rien savoir de l’existence des mouches qui viendront s’y prendre. Et la mouche qui danse insouciante dans un rayon de soleil est attrapée par la toile sans savoir ce qui l’attend. Mais à travers ces deux danses, ce « Quelque Chose », l’intérieur et l’extérieur font Un dans cette danse. De la même manière, l’archer atteint sa cible sans viser extérieurement ». « Si vous vous sentez irrésistiblement poussé vers cet objectif (la liberté suprême…), vous devez prendre une fois de plus le chemin de l’Art sans artifice. Vous devez faire le saut vers l’origine (et l’originaire) pour vivre depuis la Vérité comme celui qui s’est intégralement identifié à elle. (…) Si vous sortez sain et sauf de cette aventure, alors votre destin se consumera dans l’affrontement de la Vérité non réfractée, la Vérité qui est au-dessus de toutes les vérités, l’origine amorphe de toutes les origines : le Néant, qui est tout, le Néant qui vous dévorera et dont vous renaîtrez ».

Alfredo Tucci est Directeur Général de BUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO. Courier: budo@budointernational.com

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Interview « Nous croyons que les arts martiaux chinois sont très susceptibles d'être totalement efficaces, de respecter pleinement la tradition et l'origine du style et aussi de nous enrichir avec toutes les valeurs qui font partie de la pratique générale du Kung Fu. »


« La façon d’envisager ma pratique est centrée sur la recherche de l'efficacité du système. Et nous n'arriverons jamais à cela sans comprendre le pourquoi, à quoi et comment. Les connaissances techniques, tactiques et stratégiques que nous transmet la tradition ancestrale du Wing Tsun. » Sifu Salvador Sanchez est devenu une référence ces dernières années en ce qui concerne le monde du Wing Tsun en Europe. La croissance de son institution, TAOWS Académy, ne laisse personne indifférent, et ils sont nombreux les amateurs d'arts martiaux qui s'intéressent à son travail. Les coïncidences n'existent pas dans aucun des domaines professionnels. Dans celui-ci non plus. Le travail donne toujours ses fruits. Sifu Salvador et son équipe d'enseignants sont un clair exemple qu’avec persévérance, honnêteté et amour pour un art nous pouvons grandir en tant qu'institution, « en soignant l'art » comme aime dire cet ami de Budo International. Pour ceux qui ne connaissent pas à Sifu Salvador Sanchez, nous dirons que c'est, peut-être, un des élèves plus reconnu et avec un niveau plus avancé du Sifu Víctor Gutiérrez de la lignée Leung Ting Wing Tsun. Il a étudié pendant plus de vingt ans de façon directe avec Sifu Victor. Il y a quatre ans maintenant que Sifu Salvador créa TAOWS Academy (The Art Of War Society) et aujourd'hui elle est une des institutions de référence dans le WingTsun en Espagne et dans le monde entier. Ce mois-ci, nous annonçons le lancement d'un nouveau DVD qui saura ravir les amoureux du style de « l’éternel printemps » : le Wing Tsun Kuen.


Budo International : Tout d'abord je tiens á vous remercier de nous recevoir, c'est un plaisir de vous avoir ici à nouveau dans nos pages. Pour commencer, je voudrais vous demander quelque chose. Surement on vous l’a déjà demandé plusieurs fois... pourquoi avez-vous créé la TAOWS Académy ? pourquoi n’avez-vous pas continué avec le projet de votre maitre ? Salvador Sánchez : J'ai pris de l’âge... (rires). Il arrive un moment dans la vie d'un pratiquant d'Arts Martiaux où il est nécessaire de commencer à mettre en œuvre vos propres idées. C'est la vie même. Beaucoup ne l’ont pas compris et en fait ils ne le comprennent toujours pas aujourd'hui, mais je crois que cette décision a été la plus sage de ma vie, martialement parlant. J'ai toujours dit, je dis et je dirai que je n'ai pas de mots pour remercier tous ce que Sifu Víctor Gutiérrez a fait avec moi. Toujours il s’est comporté exceptionnellement dans tous les sens, surtout dans l'aspect personnel, et en parlant martialement, je dois dire que c'est le plus grand maître que j'ai eu et qui m’a le plus influencé. Je peux dire que plus de quatre-vingt pour cent de ce que pratique aujourd'hui je l’ai appris directement de mon maitre et pour tout cela je me sens profondément fier. Il y a des gens qui me disent que mon style est très similaire au sien... pour moi c’est un vrai compliment. Je dois reconnaitre l'excellent travail que mon Sifu a fait dans son institution, Wing Revolution, et techniquement, je pense que c’est un concept vraiment intéressant. « Mon chemin » aujourd'hui va dans une direction complètement différente, celui de d'obtenir, une véritable évolution du style pour essayer de faire mieux que la génération précédente. Je sais que c'est une mission difficile parce qu'il est difficile d'améliorer le travail des maîtres tels que Sifu Víctor Gutiérrez ou Sifu Keith Roland Kernspecht, mais c'est ce que je vais essayer de faire. Certes il peut paraitre présomptueux d'envisager des objectifs comme celas, mais je suis comme ça : un perfectionniste. Je vais toujours essayer d'améliorer progressivement ce que nous faisons et pour cela ma démarche va dans une direction différente de celle que mes anciens camarades de classe suivent aujourd'hui. B.I. : Et quelle est cette direction ? S.S. : « Pour expliquer cela, je vais utiliser encore une réflexion que mon maitre employait, il y a une quinzaine d'années "... le premier pas de toute évolution doit être la connaissance totale du style... » Cette phrase est restée gravée à feu en moi et c’est avec elle que j'ai commencé mon travail. Je me suis intéressé de connaitre tous les « recoins » du système. Pour moi, c’était



« En fin de compte la notion d'évolution ou d'involution est toujours relative dans ce monde des arts martiaux car cela va dépendre toujours du point de vue de celui qui regarde. »


une question fondamentale de compléter les formes du système et de travailler avec elles pendant un certain temps. Les étudier en profondeur. Après seulement, avec beaucoup plus de perspicacité, je pus commencer à envisager une évolution. Mais cette progression ne peut JAMAIS oublier l'origine de son style, son histoire et son idiosyncrasie. En fin de compte « l'essence de toute évolution est dans sa tradition » B.I. : Expliquez-vous, que voulez-vous dire quand vous dites de mettre main dans la main évolution et tradition ? S.S. : « Pendant la majeure partie de ma vie lorsque j’étudiais le Wing Tsun il a toujours existé un débat continu entre les partisans de l'évolution à la recherche de l’efficacité et de ceux qui défendaient que le Wing Tsun devait rester tel que le Grand maître Yip Man l'avait expliqué. Je n’ai jamais été d’accord ni avec les uns ni avec les autres pour une raison, si nous parlons de ceux qui défendent la tradition, je dois dire que je comprends parfaitement les raisons de le faire. Pour beaucoup d'entre eux qu'il est indispensable que le style reste le plus pur possible, mais je leur ferai une réflexion que j'ai réalisé à de nombreuses reprises et que j’aime partager avec certains de mes amis et c’est : pensez-vous que le Wing Tsun n'a pas changé au cours des vingt-cinq dernières années ? et dans les cinquante dernières années ? et dans les dernières deux cents années ? Le Wing Tsun est un style de boxe chinoise qui a subi une évolution constante depuis sa création, il y a á peu près cinq cents ans. Vous ne devez pas aller très loin en arrière... si nous regardons les élèves directs de Yip Man, nous le verrons, que parmi eux il y a déjà des différences dans une même génération. Si nous allons à une ou deux générations en arrière, nous verrons qu'il y a, évidemment, de grands changements. Donc essayer de rester ou de garder un style sans qu’il se produise des modifications et sans progression c’est vraiment une chimère. D'autre part il y a ceux qui prétendent que « les formes ne servent pas », que le « Chi Sao ne fonctionne pas », etc.... « que ce qu'il faut chercher c’est de l’efficacité en

fondant le style en concepts », etc… que le Wing Tsun doit chercher exclusivement la validité ou l'application à l’auto- défense. Il y a même ceux qui se permettent d’affirmer que le Wing Tsun n'est pas un système de Kung Fu, mais un simple système d'auto-défense. Je n'ai pas le temps de discuter avec ceux qui ont ces idées. Par contre j’essaye de me mettre à leur place pour comprendre comment ils sont arrivés à de telles affirmations. Mais il est vrai que, pour moi, actuellement, le WingTsun est, à part de tout cela, aussi de la PHILOSOPHIE, de l’HISTOIRE, de la MEDECINE, de la GEOMETRIE, etc.… en fin de compte, une véritable perle de la culture traditionnelle chinoise puisqu’il est patrimoine de l'humanité. Et c'est le concept que je veux donner à la TAOWS Academy. Je souhaite que ceux qui viennent à mon école pour pratiquer puissent découvrir ce que j'ai été capable de faire dans les vingt dernières années. Les inviter à vérifier comment le WT influe sur ses praticiens de telle manière qu’il devient un authentique « chemin de vie ». Je ne veux pas rester avec une seule de ses parties et bien sûr je ne veux pas qu'il devienne un simple système d'auto-défense. Ça peut coller très bien dans n'importe quel magazine ou dans tout autre texte sensationnaliste sur les arts martiaux, mais cette idée s’éloigne beaucoup du véritable Kung Fu. B.I. : Il y a ceux qui disent que vous marchez vers l’origine... vers le traditionnel... S.S. : "En fin de compte la notion d'évolution ou d'involution est toujours relative dans ce monde des arts martiaux car cela va dépendre toujours du point de vue de celui qui regarde. Quand certaines personnes disent que mon style va vers un style plus classique, ils ont raison. Cependant, je peux vous dire que je ne me suis jamais senti si sûr, non seulement moi, mais aussi mon équipe d'instructeurs, que nous avons acquis ces dernières années une capacité combative basée sur ce point d'équilibre entre l'étude et l'art plus classique mais sans jamais oublier la perspective ou le concept de l'efficacité globale. Nous croyons que les arts martiaux chinois sont très susceptibles d'être totalement efficaces, de respecter pleinement la tradition et l'origine du style et aussi de nous enrichir avec toutes les valeurs qui font partie de la pratique générale du Kung Fu. Actuellement je ne me pose pas la question si je suis plus « classique ou plus moderne » ou où va mon Wing


Tsun, simplement j’étudie avec passion et j’essaye de transmettre cette même passion à mes instructeurs et dans mes écoles. Dans ce sens, je suis très heureux et j'espère être en mesure de continuer à le faire dans l'avenir. » B.I. : Comment évaluez-vous l'Evolution de la TAOWS Academy en tant qu'institution ? S.S. : « Je dois admettre que j’ai reçu des propositions intéressantes pour rejoindre des institutions très

importantes, mais j'ai décidé de commencer mon propre chemin à partir de zéro, ou de pratiquement de zéro, en essayant de faire des choses à ma façon et du mieux que je peux. » J'ai commis des erreurs et j'espère pouvoir continuer à les commettre, mais ce sont mes erreurs. Elles ne vont pas être les erreurs d’une autre personne, ni les erreurs d'une grande institution où il y a des milliers et des milliers de pratiquants que je n'ai jamais vu de ma vie. Bien que TAOWS

Academy a beaucoup grandi, je connais la plupart des élèves des écoles, parce que je les ai vus dans un séminaire, parce qu'ils ont assisté à un de mes cours de formation ou tout simplement parce que je suis en contact avec eux pour diverses raisons. C'est quelque chose qui me fait énormément plaisir et qui renforce la décision que j'ai pris à ce moment-là. TAOWS Academy est une petite institution qui n’a pas en soi même


l’intention de grandir, mais curieusement, elle grandit ! constamment par une question qui, pour moi, est claire depuis longtemps ; le travail bien fait. Ça ne va pas plaire à tout le monde, mais ça sera attrayant pour les personnes qui ont une idée semblable à la vôtre. C'est seulement ceux que je veux qui marchent à mes côtés, pratiquant les arts martiaux à côté de moi. Le reste, avec tous mes respects, je leur souhaite mes meilleurs vœux et qu’ils fassent ce qui les rend heureux, mais je sais très bien quelle est ma direction et quelle est la direction de l'institution TAOWS Academy. Afin d'évaluer l'évolution en tant qu'institution, je vais vous dire que je suis HEUREUX. Heureux parce qu’il y a deux mois dans notre convention internationale je pus m'asseoir et manger avec mes instructeurs et maitres et en profiter ! Comme le font un groupe d'amis et d’amateurs des AAMM. Nous plaisantons, nous partageons, nous entrainons et nous en profitons ensemble et c'est pour moi la meilleure direction de l'école de l'AAMM ! B.I. : Comment définiriez-vous votre WingTsun ? Est-il différent des autres écoles ?

S.S. : "En fait, mon Wing Tsun est différent parce que toutes les écoles de Wing Tsun sont différentes. Si nous prenons dix écoles de Wing Tsun de différentes lignées, nous verrons qu'elles sont toutes différentes. Lors de mon dernier voyage à Hong Kong, j'ai demandé à un bon nombre de maitres que j'ai interviewé, le pourquoi des différences entre les écoles de Wing Tsun. Pourquoi cette inégalité au niveau technique et même conceptuel et la réponse de certains d'entre eux me surpris beaucoup. L'un d’entre eux me répondit avec une réflexion très intéressante... : "Bon, les différences sont normales parce que tout le monde a une opinion et une conception différente. Dans le font, la différence entre les écoles est dans l'interprétation du Kuen Kuit" Mon Wing Tsun est différent parce que c'est celui que je fais. Je peux même affirmer que dans dix ans il sera sûrement différent. Heureusement ! je pense que l'évolution c’est le CHANGEMENT. Et les styles, comme les gens changent avec le temps qui passe. La façon d’envisager ma pratique est centrée sur la recherche de l'efficacité du système. Et nous n'arriverons


jamais à cela sans comprendre le pourquoi, à quoi et comment. Les connaissances techniques, tactiques et stratégiques que nous transmet la tradition ancestrale du Wing Tsun. Par conséquent, peut-être, mon style est un peu différent des autres. Bien que si je vous suis sincère ... je ne soucie pas à quoi il ressemble, ou s’il est différent des autres...Je prends plaisir seulement en pratiquant et en enseignant de la meilleure façon que je sais. B.I. : Vous avez voyagé cette dernière année et vous avez réalisé de nombreuses interviews à de nombreux grands maitres à Hong Kong, quelle a été votre expérience ? Dites-nous. S.S. : "Ce voyage a été pour moi, au niveau personnel, très intéressant parce qu’il m'a permis de rencontrer certaines des figures plus importantes du Wing Tsun à Hong Kong. À mon avis, le Wing Tsun d'occident et d’orient ont perdu leur connexion pour différentes raisons et je pense que c'est quelque chose de triste. Ensemble nous sommes capables de beaucoup plus. » J’ai énormément aimé rencontrer à beaucoup de ces maitres qui sont maintenant mes « amis » et auxquels j’ai l’intention de retourner visiter chaque année et de présenter tout mon respect à ceux qui ont servi comme les « gardiens de la tradition ». Grâce à nombreux d'entre eux, nous pouvons aujourd'hui pratiquer cet authentique trésor. B.I. : Nous avons parlé du passé et du présent. Quels sont vos projets pour l'avenir à la TAOWS Academy ? S.S. : "La TAOWS Academy surgit d’un très petit groupe d’amateurs du Wing Tsun. La plupart d'entre eux continue actuellement à la TAOWS Academy. Au fur et en mesure que nous avons avancé certains d'entre eux n’ont pas pu ou n’ont pas voulu continuer à suivre le rythme de l'institution. C'est dommage. Mais nous devons être cohérents et nous devons continuer à aller de l’avant. Nous comprenons que ce n'est pas un chemin pour tout le monde. Mais je voudrais les remercier pour tout qu’ils ont apporté à l'institution. L'évolution est le produit de l'institution. S’il y a un hic, je dirai que parfois je pense que nous avons grandi trop vite. Nous sommes actuellement dans un processus de consolidation au niveau institutionnel. Nous essayons que nos écoles soient formées convenablement, que les enseignants se recyclent constamment et il y ait un sentiment d'unité méthodologique parmi les directeurs d'écoles. Et peut-être le plus important : que ceux qui représentent l'institution ressentent un profond AMOUR pour ce que nous pratiquons. Pour l'avenir, nos projets seront les mêmes : PRATIQUER ! Ce ne serait pas juste si maintenant nous projetions de grands programmes de développement parce qu'en réalité ce que nous aimons c’est pratiquer les arts martiaux et c’est ce que nous allons continuer à faire dans un futur. Pratiquer les arts martiaux avec toute notre passion, avec tout notre respect pour la tradition et le style qui nous a tant donné dans notre vie. A partir de là, tout ce qui puisse arriver ... bienvenue soit-il ! Mais ce qui n'est pas négociable sous aucun prétexte c’est notre raison fondamentale de faire ce que nous faisons : le Wing Tsun !! B.I. : Vous avez lancé une plateforme de formation on-line appelée TAOWS University. Quel est le motif ? Parlez-nous en un peu. S.S. : "La croissance de nos écoles, non seulement en Espagne, mais dans le monde entier, nous obligeait à créer un outil qui relierait les écoles dans le monde entier en temps réel. TAOWS University est une plateforme de formation online développée avec un grand effort et un excellent travail de la part de notre association. La raison


principale était à l'origine de faciliter l'accès à l'information à nos enseignants et à nos écoles où qu’ils soient et en temps réel. C'est-à-dire, les lundis j’ai rendez-vous habituellement avec mon équipe d'instructeurs en Murcie, où j’habite, pour parler des aspects que nous sommes en train de travailler. Nous avons l’habitude d’enregistrer certaines des idées sur lesquelles je dois travailler cette semaine ou le mois prochain. Ces idées sont celles que je télécharge sur la plate-forme formative et que je transmets à toutes les écoles du monde entier. De cette façon tout le monde peut travailler sur la même ligne que nous et donc nous allons tous dans le même sens. Ceci facilite beaucoup les choses quand je vais donner un séminaire à n'importe quelle partie du monde parce qu'ils s'entraînent sur la même ligne, exactement pareil, là où qu’ils soient. Lorsque la plateforme fut mise en place, nous vîmes la possibilité de l’ouvrir non seulement aux écoles, mais aussi aux amateurs et aux pratiquants de Wing Tsun qui voulaient apprendre et qui à maintes reprises, pour diverses raisons, ne pouvaient pas assister à l’entrainement autant qu’ils auraient aimé, et nous avons commencé à télécharger sur notre plate-forme des cours formatifs sur les différents aspects du style et l'acceptation fut énorme. La TAOWS University est sans aucun doute la plate-forme de formation on- line d’arts martiaux plus importante qu’il existe aujourd'hui, je n’en ai aucun doute. Comment je ne doute pas non plus qu'elle sera beaucoup plus grande et plus importante dans les années à venir. Bientôt, notre plateforme entière, qui actuellement existe en espagnol seulement, sera disponible en anglais et cela nous permettra d'atteindre beaucoup plus de gens. Avec la TAOWS University nous avons eu, sans aucun doute, une excellente idée et nous sommes surs que dans un futur elle sera une partie très importante de la TAOWS Academy comme un moyen de faire connaître notre philosophie et nos méthodes de travail dans le monde entier. » B.I. : Comment est une classe ou un entrainement de Sifu Salvador Sanchez ? parce que beaucoup disent que la clé de l’expansion de votre institution est dans la façon dont vous organisez l'enseignement


Entrevista


S.S. : "Je ne sais pas si c'est la clé. Ce qui est clair c’est que j'enseigne actuellement comment j’aurais aimé que l’on m’enseigne. C'est-à-dire, je comprends que le système d'éducation chinois traditionnel, un par un, avait un sens lorsque les écoles étaient très petites, avec de très petits groupes ou même en privé maître / élève, mais quand vous avez un groupe de près de deux mille étudiants cela est impossible. Donc la première chose que je me suis proposé de faire lorsque j’ai connu le style d’A à Z, a été de l'organiser de façon logique et progressive afin que n'importe qui puisse apprendre le style d’A à Z. Laissons que l'élève mette seulement son temps et son passion pour les AAMM. Donnons-lui un système logique et ordonné d’entrainement. Chaque programme comporte six parties et ces parties sont très clairement définies dans tous nos guides de formation, aussi dans notre plateforme de formation de la TAOWS University. • Tous les programmes commencent avec « l'idée à développer ». Quand je forme quelqu'un la première chose que je lui dis c’est ce que je veux obtenir de lui, ce que nous allons travailler de ce programme. • Le deuxième point est « formes ». Les formes pour moi sont des exercices de méditation dans lesquels je travaille les aspects techniques et surtout les idées avec lesquelles je vais pratiquer. • Le troisième point est « déplacements ». À mon avis dans le système de formation du Wing Tsun plus traditionnel cet aspect est un manque important parce qu’on travaille à peine les déplacements du style qui sont nombreux et très intéressants. C’est pourquoi j'insiste vraiment dans cette section. • Le quatrième est « non contact / non-adhérence ». Je suis d’accord que le Chi Sao est « l'âme » du système. La capacité d'être collé par les extrémités à l’ennemi pour sentir la direction de la force, les vides, la distance, etc... Mais quand pour une raison quiconque cela ne se produit pas, ce n'est pas possible, il se génère une situation dans laquelle je n'ai aucun contact. Pour nous, c'est une partie très importante dans la pratique. • Le point numéro cinq est le « Chi Sao ». Comme je l'ai déjà dit, c'est la partie la plus importante du système. Nous sommes convaincus qu'en associant certains concepts, peut-être pas si liés au Kung Fu traditionnel, tels que la biomécanique, les structures, les connaissances de la physique, etc.... nous pourrons obtenir de meilleurs résultats dans la


« Avec la TAOWS University nous avons eu, sans aucun doute, une excellente idée et nous sommes surs que dans un futur elle sera une partie très importante de la TAOWS Academy comme un moyen de faire connaître notre philosophie et nos méthodes de travail dans le monde entier. »



« Mon Wing Tsun est différent parce que chaque école de Wing Tsun est différente. Si nous prenons dix écoles de Wing Tsun de différentes lignées, nous verrons qu'elles sont toutes différentes. »

« Mon engagement envers tous ceux qui s’approcheront à mon école, c'est que je vais leur enseigner TOUT CE QUE JE SAIS ! Sans secrets. ! »


pratique. Nous savons que la grande majorité d’écoles de Wing Tsun concentrent presque quatre-vingt-dix pour cent de sa pratique sur le Chi Sao. Pour nous, étant la partie la plus importante, elle suppose environ soixante pour cent. L’autre quarante pour cent nous le dédions à d'autres aspects que nous considérons vraiment fondamentaux comme je vous ai dit : les déplacements, les formes ou le point de non contact / non adhérence. • Et enfin le point numéro six est Lat Sao (combat). Nous pensons que c’est le Da Lat Sao. Nous allons essayer que du point de vue du combat, chaque pratiquant comprenne le pourquoi, le quoi et le comment de chacune des techniques, des stratégies et de cette façon développer au maximum ses capacités au combat, dans les limites de ses capacités. Parce que le point numéro six, ferme toujours tous et chacun des programmes et le test de l'examen de chaque un consiste de vérifier si l'élève est capable d'appliquer ces principes, ces idées de chaque programme dans un combat contrôlé avec un partenaire qui ne coopère pas ou du moins ne collabore pas suffisamment. Mon engagement envers tous ceux qui s’approcheront à mon école, c'est que je vais leur enseigner TOUT CE QUE JE SAIS ! Sans secrets. ! L'institution de la TAOWS Academy utilise « Discovery your Greatness », racontez-nous quelque chose à ce sujet ? Nous, les dirigeants de l’école, nous sommes d'accord que cette phrase « Discovery your Greatness/ Découvrez votre grandeur » résume d’une manière assez précise ce que nous faisons. Discovery ou « découvrir », est un défi et une preuve des intentions que nous lançons à nos amateurs et nos supporters. Nous les défions à découvrir tout le potentiel qu’il existe dans chaque un d’eux. « Discovery your Greatness » est une invitation à tous ceux qui viennent à nos écoles pour découvrir la quantité de choses fantastiques ils peuvent réaliser avec seulement quelques heures d'entrainement, d’étude et d’effort dans une salle en pratiquant et en partageant avec d'autres camarades. Je suis tout à fait convaincu que dans la majorité des cas, les arts martiaux chinois, et dans ce cas le Wing Tsun, va changer la vie d'un grand nombre d'entre eux et les aider à découvrir le potentiel qui existe en chacun d’eux"


Interview Et finalement... NOUVEAU DVD ! Parlez-nous un peu... "C'est le troisième des DVD que nous avons filmé pour le magazine Budo International. C'est une fierté pour nous et une grande joie de continuer à travailler avec Budo, parce que nous croyons qu'il est essentiel pour notre institution de pouvoir transmettre ce que nous faisons. Le magazine nous a toujours traité très bien et nous sommes très heureux de continuer à marcher aux côtés d’Alfredo Tucci et du magazine Ceinture Noire maintenant et j'espère que pendant de nombreuses années.

Sur ce DVD, nous traiterons des aspects en relation avec le Chi Sao. Le titre du DVD sera, « Chi Sao depuis la base jusqu’au niveau supérieur » où nous parleront des aspects de la formation comment pratiquer le Chi Sao grâce à nos exercices de travail et comment appliquer ces exercices, ses habilités, dans un combat. Nous croyons que le Chi Sao doit apporter de grandes aptitudes à un pratiquant et nous voulons qu’il sache comment former ces aptitudes et comment les appliquer. C’est pourquoi je pense que ce DVD, peut être vraiment intéressant pour de nombreux sympathisants du Wing Tsun et nous espérons qu’il va être d’une grande aide. »


Wing Tsun « Si vous souhaitez organiser un séminaire dans n'importe quel pays du monde, s'il vous plaît contacter à travers de notre email pour vous renseigner : info@taows-academy.com www.taows-academy.com www.wingtsuneurope.com »






José Manuel Reyes Pérez, 7e Dan de Hapkido par la World Hapkido Fédération (WHF), membre du (Board) Conseil d'Administration de la FHH, Directeur International pour l'Europe de l'Ouest et Président de la Fédération Espagnole de Hapkido (FEH), présente dans son premier DVD un traité complet sur les techniques qui permettent de rendre grand ce véritable art martial traditionnel coréen, grâce á l'héritage que lui a transmis directement le Grand Maître Kwang Sik Myung 10ème Dan de Hapkido. L'Hapkido est l'Art de la Défense Personnelle Dynamique par excellence, alliant vitesse et fluidité, ainsi que la préparation physique, la technique, la respiration, la méditation et la culture de l'énergie inter ne. Un art qui comprend une grande variété de techniques avec et sans armes, elle combine les défenses et les attaques, entre lesquelles sont inclues des techniques de la jambe, du genou, du poing, du coude, des projections, des étranglements et surtout des techniques de luxation.

REF.: • DVD/FEH-1 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Farang L’Augmentation de la vitesse Augmenter la vitesse dans les arts martiaux est d'une importance capitale si vous voulez réussir. La vitesse des coups vous permettra frapper en premier votre adversaire en utilisant des combinaisons efficaces et dévastatrices. Bruce Lee, de même que d’autres grands et célèbres artistes martiaux, a travaillé dur dans ses entraînements quotidiens afin de développer sa vitesse. Pour y parvenir, nous devons utiliser des exercices appropriés pour obtenir des résultats optimaux. Dans mon expérience personnelle comme professeur et formateur de combattants amateurs et professionnels, j'utilise le système d'entraînement de la boxe pour augmenter de la vitesse.

U

n des exercices que j’utilise moi-même pour augmenter la vitesse, est l'exercice de renforcement des épaules. Les exercices de renforcement des épaules sont très efficaces dans les entrainements des mouvements rapides et fréquents pour augmenter la résistance musculaire. L'exercice consiste à réaliser, séquentiellement, plusieurs exercices individuels sans repos entre eux. Prenez une longue barre qui pèse environ 40 livres (18. 14 kg) et maintenez-la à la hauteur des épaules avec vos mains séparées le long de la largeur de vos épaules. Tendre la barre vers l'avant, rapidement Répétez ce mouvement jusqu'à ce que vos épaules soient fatiguées. Le mouvement doit être parallèle au sol. Ensuite, prenez un haltère de 8 livres (3,62 kg) et effectuez des combinaisons de coups de poing direct à la mâchoire jusqu'à ce que vous soyez complètement épuisés. Enfin alternez entre des élévations frontales et latérales avec le même haltère. Cette série d'exercices développera une force musculaire considérable dans les bras et les épaules et améliorera votre vitesse manuelle. Dans la majorité des cas, nous avons remarqué l'utilisation limitée de la poire de vitesse dans l'entraînement quotidien des artistes martiaux. Utiliser la poire de vitesse est un excellent exercice pour améliorer la vitesse de vos main et l'endurance musculaire. L’exercice vous oblige à garder un rythme pendant que vous donnez des uppercuts. La routine travaille les mouvements rapides et fréquents dans le haut du corps, qui sont responsables de la vitesse et de l'explosivité. Lorsque vous frappez la poire, déplacez -vous en tournant autour pour imiter les mouvements réels de la boxe. Pour mieux maitriser la poire de vitesse, combiner les déplacements et les crochets pour profiter pleinement des bénéfices de ce travail de formation. De même, il est possible d'améliorer la vitesse en ajoutant des haltères à vos mains ou vos chevilles pour les exercices martiaux traditionnels. Par exemple, il est très efficace améliorer la vitesse de vos mains avec la shadow-boxing (combattre contre son ombre) avec des haltères légers, éventuellement de 5 à 8 livres (2,26 ou 3.62 kg). Vous remarquerez immédiatement l'augmentation de la densité musculaire sur vos bras et vos épaules. Après quelques semaines d'entraînement, vous verrez une nette


amélioration de la vitesse de vos mains lorsque vous retirez les haltères. En outre en utilisant des haltères aux chevilles pendant les exercices avec le sac et les gants de boxe, vous améliorerez les déplacements latéraux car vous musclerez le triceps sural (muscles des mollets) et vous augmenterez votre vitesse. Les haltères ne doivent jamais être trop lourds pour éviter qu’elles empêchent de faire les mouvements correctement dans les exercices. La poire de vitesse est devenue mon allié le plus important quand je travaille la vitesse avec mes élèves et mes adversaires... Utiliser la poire de vitesse est un excellent exercice pour améliorer la vitesse de vos main et l'endurance musculaire. L’exercice vous oblige à garder un rythme pendant que vous donnez des uppercuts. La routine travaille les mouvements rapides et fréquents dans le haut du corps, qui sont responsables de la vitesse et de l'explosivité. Lorsque vous frappez la poire, déplacez -vous en tournant autour pour imiter les mouvements réels de la boxe. Pour mieux maitriser la poire de vitesse, combiner les déplacements et les crochets pour profiter pleinement des bénéfices de ce travail de formation. La corde à sauter est un autre accessoire très important. Le saut à la corde va vous aider à développer les muscles qui servent à donner des coups rapides ; qui sont les fibres musculaires de contraction rapide qui se trouvent dans la partie supérieure de votre dos et de vos épaules. Remonter et descendre les genoux à cadence élevée en bougeant vos poignets en même temps que vous sautez à la corde. Intégrez à votre routine d’entrainement des exercices de progression de saut à la corde ; par exemple, alterner des sauts à la corde rapide pendant 30 secondes, puis réduire la vitesse pendant 10 secondes. Cet exercice pourra vous permettre de vous concentrer davantage sur la vitesse au cours de la partie rapide de la séance. À l'aide de ces exercices, vous verrez une amélioration significative de l’augmentation de la vitesse et des performances martiales. Donc, allons-nous entrainer !



« Bruce Lee, de même que d’autres grands et célèbres artistes martiaux, a travaillé dur dans ses entraînements quotidiens afin de développer sa vitesse. Pour y parvenir, nous devons utiliser les exercices appropriés pour obtenir des résultats optimaux. »


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Iaijutsu... L’épée et l'autre rive !... « Trois sur dix personnes, s’attachent aux plaisirs de la vie et avec cela ils se donnent au pouvoir de la mort... » Lao Tse Chaque fois que je nettoie mon épée, je perçois quelque chose de différent ; ou qu'elle est plus sale, plus petite, plus grande, jolie, laide... C'est bizarre, mais sûrement, mon épée n'a rien à voir avec mes perceptions actuelles. Nous percevons que notre esprit est en mouvement quand quelque chose que nous aimons perd son importance, s’éteint... Beaucoup de ceux qui prennent le chemin de l’épée, commencent à se rendre compte quand ils ne sentent plus la nécessité de faire quoi que ce soit à qui que ce soit. Je m’explique : Quand nous commençons nos pratiques, nous réalisons nos mouvements pour une satisfaction personnelle, qui peut être appelée recherche, rêve ... Puis, pour que nos maîtres nous louent... ; après, pour que les gens nous louent, jusqu'à ce que tout cela « perd son éclat » c’est alors, nous devenons vraiment puissants avec l'épée. Ce puissant processus d'intégration entre l'esprit et le temps, de vérité et d'illusion, nous fait vraiment réfléchir qu'il existe quelque chose de plus. Dans mon cas, j’ai pris conscience et je me suis rendu compte par le sentiment d’indifférence, la nécessité que nous avons de conserver l'immuable. Les grands maîtres ont utilisé leur grande sagesse pour illuminer leur intérieur, pour rompre leurs passions et ainsi mettre un terme à toutes les souffrances, pour toujours.


Bugei « C'est la sensation de vide qui nous fait tirer l’épée de façon rapide et précise ! Beaucoup n’y parviennent pas. ! »


Cela conduit à l'élimination complète des deux types de mort [naturelle et violente] et de sauter de l'océan de la misère, à la réalisation de l'éveil, par conséquent, ce qu'on appelle l'autre rive. Avec tout cela, dans la lutte imaginaire réalisée dans les « kata », nous sentons que c’est la totalité qui mature, surtout de façon involontairement. Nous pouvons dire que les pensées se succèdent l’une après l’autre, dans sa chaîne incessante, jusqu'à ce que l'une d’entre d'elles se tourne vers soi-même : vers l’« auto-reconnaissance », où tirer (dégainer) n'est donc plus seulement « tirer », ainsi que pour les mouvements ultérieurs, comme la coupe, le « chiburi » , le « not » ... Je pense que beaucoup, certainement, ont déjà ressenti ces sentiments entre eux, de sauter l'apparence et atteindre l'autre rive ; en traversant l’océan amer, qui fait de l’épée un objet de vanité. C'est le vide de la sagesse ; de la rencontre ! La forme ne diffère pas du vide, ni le vide de la forme... La forme est identique au vide et le vide est identique à la forme. C'est simple. Une fois, nous étions face à face, un ami et moi, tous deux avec l'épée prête pour la dégainer. Il était question, par la rapidité, chercher le vide de l'adversaire. À un moment donné, j'ai senti que la certitude était un frein pour le mouvement, lorsque ce mouvement est confronté à une autre mouvement. La recherche du correct, définit un seul de chemin comme correct. C'est-à-dire si nous calmons notre esprit en mettant fin à notre mouvement, cette tranquillité fera bouger encore plus l'esprit. C'est ce

qui explique que, pendant que vous êtes dans cette dualité, il vous sera impossible de connaître l’unicité. Il est vrai que la pensée synthétique du moment, surtout quand il a un objectif, doit posséder, si ce n'est pas les détails au moins ses derniers résultats. Tout le savoir vide doit s’élever, celui qui ne se maintient pas, mais qui coule. Qui n’a jamais vu, un ivrogne échapper d'une chute imminente ? Avec difficulté, déséquilibré, mais ainsi, sans le savoir il effectue ses mouvements... Ces branches du savoir humain, ces disciplines, en effet nous apparaissent dans des circonstances dans le cadre restreint du particulier, des circonstances fragmentaires et même divergentes ; par conséquent, nous ne devons pas oublier qu'il y a un point qui réfute l'idée de la fragmentation : l'objet est unique ; c'est le même univers unitaire, dans lequel tous les chemins mènent au même centre. Principalement dans les techniques d’épée plus rapides, exécutées avec primeur, les détours et les courbes du vide proviennent des visions trompeuses de l'adversaire ; Il n'y a pas besoin de chercher la vérité du mouvement, sinon cesser ces visions et suivre le flux normal. C'est la raison pour laquelle il peut y avoir des désaccords, par exemple, entre la révélation du moment de tirer l'épée, la coupe, l'esquive, de la philosophie qui est enseignée à travers de l’histoire, de l’anthropologie, de la science etc. « Un » vide c’est comme « deux » et chaque contient toutes les choses. Quand il n’existe pas de différence entre ceci et cela, comment pouvons-nous préférer


Bugei « La perfection de la forme est dans l'acceptation et dans la contemplation, jusqu'au jour où notre intérieur se sentira satisfait avec la forme exécutée. »



Bugei


l'un ou l'autre ? C'est que le point où se dissout la certitude favorise le vide du moment, de l'opportunité, l’épée comme objet de l’extension du corps. Il est facile de comprendre. Dans le vide, nous coulons...Dans la fluidité, nous obtenons la certitude... Supprimés toutes les craintes et les doutes, la véritable confiance est renforcée ; il ne reste absolument rien de plus... rien d'autre à penser, rien de quoi se souvenir... En revanche, il est vrai que la pratique en « Seiteigata », favorise la compréhension de la technique comme une arme de guerre, dans une situation normale d'un passé lointain. Ainsi, il faut penser que peut-être l'adversaire ne suivra pas (dans un combat réel) les formes pour nous former dans différentes séquences ; compte tenu du fait que, dans chaque affrontement, il y a une histoire différente ; un lieu, une technique... Dans l'affirmative, vous devez être conscient d'une pratique claire, en ce qui concerne l'exercice et la dépendance sur ces formes. Ç’est peut être facile si vous regardez que la pratique, à son tour, répond aux besoins de l'alphabétisation martiale ; la prise de conscience est l'utilisation de cette alphabétisation. Le « Mushin », si recherché par les maitres, nous réfère á l’idée de ne pas se procurer le moment. Ne pas essayer d’écouter des phénomènes illusoires que nous imaginons à travers du chemin de l’épée. Plusieurs étudiants auxquels j'ai essayé d'expliquer ce concept, me disaient : « je ne comprends pas, je ne comprends pas... ! »

C'est comme si nous disions, qu’au mo ment de la co nfro ntat io n réelle, face au Mushin, la sagesse n'existe pas. Au moment de la mort, elle ne disparaîtra pas. C'est la sensation de v ide qui no us fait de tirer l’épée de façon rapide et précise ! Beaucoup ne parviennent pas à ét ablir une co nnexio n entre l'univers extérieur et illusoire. Pour l'instant, ils dév elo ppent une rag e et une haine qui s e mélang ent av ec la frus t ratio n d'une réus s it e imaginée, mais pas atteinte. Il est important de se rappeler que le « vide dans les pensées », signifie aus s i la no n d'o bs tructio n des v o ies de compréhension et l'externalisation de celles-ci. En d'autres termes, contre la frustration, lorsque cela se manifeste dans le vide de la pratique d’une forme, ne détestez pas les pensées qui surgiront, ne les aimez pas non plus et surtout ne les gardez pas. De toute façon, pratiquez le « tadaima » ici et maintenant. Si vous ne savez pas garder les pensées, elles ne reviendront pas seules. Si vous vous abandonnez à inspirer et expirez en laissant que cela vous remplisse, dans un mouvement harmonieux, il ne restera que le moment où elles se sont manifestées dans leur forme exacte. La perfection de la forme est dans l'acceptation et dans la contemplation, jusqu'au jour où notre intérieur se sentira satisfait avec la forme exécutée.


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« Il est facile de comprendre. Dans le vide, nous coulons...Dans la fluidité, nous obtenons la certitude... Supprimés toutes les craintes et les doutes, la véritable confiance est renforcée ; il ne reste absolument rien de plus... rien d'autre à penser, rien de quoi se souvenir... » « Quand nous commençons nos pratiques, nous réalisons nos mouvements pour une satisfaction personnelle, qui peut être appelée recherche, rêve ... Puis, pour que nos maîtres nous louent... ; après, pour que les gens nous louent, jusqu'à ce que tout cela « perd son éclat » c’est alors, nous devenons vraiment puissants avec l'épée. »











En exclusive le DVD du Maître Marco Morabito sur l'autodéfense à mains nues, et la présentation du système Krav Maga Israeli Survial System. Les techniques et la méthode qui forment le système, sont illustrées secrets, d'une manière claire, transparente et facilement compréhensible. Une occasion unique de se rapprocher du cœur de la défense israélienne et d'améliorer vos connaissances sur le sujet. Morabito développe une recherche continue, sans arrêt, dans la poursuite à acquérir de nouvelles connaissances et de ne jamais arrêter de poser des questions. Krav Maga Israeli Survial System n est pas une discipline ou un ensemble de règles rigides, mais une méthode, un processus d'évolution continu et constant. Cela le rend adaptable à toute situation et circonstance, perméable aux changements, et lui offre la possibilité de faire le point sur les erreurs et de prendre son expérience comme une opportunité pour améliorer.

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Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Reportage

Les systèmes professionnels de self-défense sont associés aux arts martiaux depuis des temps immémoriaux. De fait, à l’aube de la civilisation, les deux choses ne faisaient qu’une. Une telle distinction fut cer tainement le fr uit de la spécialisation de nos sociétés. Certains experts martiaux réagissent négativement devant cette parenté, mais s’il est vrai que les connaissances des arts martiaux nourrissent de plus en plus les professionnels de la sécurité, il n’est pas moins vrai que ces dernières décennies, une sorte d’interaction mutuelle a lieu entre les deux activités. L’expérience de ceux qui doivent quotidiennement se défendre de la violence criminelle leur donne une perspective que ceux qui sont intéressés en self-défense ne peuvent laisser de côté. C’est dans ce contexte d’interaction créative qu’il faut comprendre l’article que nous vous offrons ici. Avant il y avait l’épée, mais qui peut ignorer aujourd’hui les armes à feu ? Pour illustrer ce point, il n’y a personne de mieux qu’un officier expérimenté et un magnifique expert martial : Omar M. Sesto. Partageant les deux dimensions, il a su nous donner une perspective complète du sujet qui, bien qu’étant premièrement destiné aux spécialistes, peut également fasciner tous ceux qui sont véritablement intéressés par les contextes de self-défense dans lesquels n’importe qui aujourd’hui et de plus en plus fréquemment pourrait se retrouver. Alfredo Tucci


Systèmes Policiers


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« La meilleure défense est une bonne attaque ». Cette déclaration est souvent une grande vérité dans presque tous les domaines de la vie quotidienne : en pratiquant notre sport favori, pour contrôler un débat personnel, affronter un combat de rue… ou survivre à un affrontement armé. Alors que l’équipement matériel dont on dispose au moment de l’agression peut paraître aux yeux du néophyte un facteur élémentaire, essentiel, voire vital pour l’obtention de notre succès ou survie, en réalité, la véritable variable déterminante est la « pensée tactique ». En d’autres mots : notre survie en tant que professionnels de la loi dépend non seulement de la manière dont nous nous sommes préparés psychologiquement et techniquement à affronter la réalité qu’implique le fait d’être l’objet d’une attaque criminelle violente, sauvage et mortelle, mais fondamentalement de la manière dont nous avons éduqué notre instinct déprédateur au moyen de l’entraînement quotidien pour activer une capacité de réponse défensive supérieure au service de la Justice. La « pensée tactique » est un concept qui inclut tous les aspects relatifs à la prédisposition interne d’un individu guerrier pour : • Détecter n’importe quel facteur de l’environnement qui révèle une intention d’agression.



Reportage


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• Évaluer rapidement les principales caractéristiques présentes. • Répondre rapidement et de manière décisive, neutralisant immédiatement et de manière décisive le foyer de la menace. Il est important de signaler que ces actions sont le fruit ou la manifestation physique des habiletés acquises par le professionnel. Autrement dit, peu importe le degré de talent naturel que l’on peut arriver à posséder, sans la dose correcte d’effort personnel et une certaine qualité dans le système ou la méthode d’instruction professionnelle choisie, de tels attributs seraient en eux-mêmes complètement insuffisants à l’heure de la vérité. Mauvais moment pour se rendre compte de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas dans le monde réel !

À propos de cette nouvelle vidéo Les attaques et les agressions qu’un officier de police peut avoir à affronter au cours de son travail sont généralement : • soudaines, • violentes, • inattendues, • extrêmement dynamiques. Pour tout cela, l’expérience a souvent prouvé que seuls les officiers qui se sont préalablement préparés à ce type d’affrontement possèdent, grâce à leur entraînement, les outils nécessaires qui leur permettent de survivre à ces attaques sauvages. La plupart de ces professionnels qui se sont vus impliqués dans des affrontements réels font souvent remarquer la soudaineté, la violence et la différence de celles-ci comparées avec ce à quoi ils s’attendaient. Ce type de surprise constitue un facteur très grave, si pas mortel, pour l’officier victime. Nos programmes d’entraînement au pistolet tactique sont basés sur des rapports statistiques actualisés des incidents policiers où les officiers se sont vus obligés, du fait de la gravité des circonstances, d’employer leur arme réglementaire pour défendre leur propre vie ou celles de tiers innocents. Le groupe Kokkar a analysé exhaustivement tous les cas de ces dix dernières années où un officier de police avait été tué par une arme à feu ou une arme tranchante afin de déterminer, sans qu’il n’y ait de doute, les véritables circonstances et les contextes dans lesquels ces officiers perdirent la vie. Cette série de nouveaux vidéos produits avec Budo International est le résultat final de l’ensemble de ces expériences de terrain, impliquant de nombreux officiers d’hier et d’aujourd’hui, qui souvent, dans l’exercice de leur fonction, ont payé de leur sang le prix de cette connaissance. La plupart des manœuvres et des tactiques exposées dans ce premier volume se sont déroulées en considérant la zone standard du port de pistolet (hanche) avec veste et la réalité et la demande opérationnelle des agents fédéraux, agents spéciaux en couvert, officiers du service de haute protection et officiers de police en civils. Cependant, il est pleinement et


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naturellement possible d’extrapoler ces actions et ces concepts au domaine policier régulier (uniforme) ou tactique (S.W.A.T.). Les concepts opérationnels sous-jacents à ces tactiques sont d’application universelle et présentent une efficacité contrastée dans des situations réelles d’affrontement armé. Le programme est conçu pour munir rapidement les officiers des principes tactiques essentiels et des habiletés opérationnelles nécessaires pour survivre à ces attaques réelles, statistiquement plus habituelles en zone CQB, et pour neutraliser de manière décisive les criminels les plus violents et les plus combatifs. On a en outre inclu dans ce matériel d’instruction audiovisuel des exemples de résolution de menaces dans ces contextes d’action avec


Systèmes Policiers mauvaise visibilité (low light conditions) et de défense face à deux adversaires armés. Parce que se tromper n’est pas une option !!!

Survie professionnelle dans le monde réel Les agressions les plus dangereuses et auxquelles il est difficile de survivre sont celles qui ont lieu en distance courte. Et ce danger inhérent à l’extrême proximité corporelle avec le ou les attaquants est dramatiquement accru si l’officier se trouve totalement pris au dépourvu au moment de l’attaque. Pourtant, que le professionnel soit prévenu (S.W.A.T., par exemple) o u pas (o fficier de patro uille, par exemple), il doit se préparer mentalement à réagir le plus rapidement et le plus efficacement possible, dans la t ens io n pro duit e par des niv eaux de s tres s extrêmes. Porter une arme n’est pas suffisant pour un officier de police qui risque sa vie tous les jours. C’est presque rien du tout s’il ne s’est pas mentalement, techniquement et physiquement préparé pour répondre correctement à ces situations et obtenir ainsi une plus grande opportunité de survie. Arrivés à ce point, il est essentiel de signaler que dans ce type d’emploi, il n’existe pas un procédé égal à un autre. La routine n’existe pas. D’innombrables professionnels se trouvent aujourd’hui au cimetière pour avoir cru de manière erronée qu’ils se trouvaient dans une opération de routine d’un jour quelconque. Leur arme aurait pu les sauver, mais leur pensée tactique leur fit défaut.

Car l’une sans l’autre ne fonctionne pas. Seules, elles sont inutiles pour l’officier qui les « porte »… elles ne sont rien. Les deux sont nécessaires. Les deux se complètent. Si vos fonctions vous placent sur la première ligne d’action (les rues, la jungle, le désert) dans le violent monde actuel, l’attitude mentionnée représentera la seule différence entre vivre un jour de plus ou mourir ce jour-là. Le type d’entraînement qui doit être développé de manière habituelle ne doit pas seulement se référer aux différentes positions techniques et méthodes de tir tactique. Pour réellement donner l’avantage décisif, il doit inclure : • Tactiques de reconnaissance (anticipation de l’acte hostile) : cela inclut apprendre à déchiffrer le langage corporel humain et acquérir une maîtrise élémentaire de la psychologie et du comportement criminel. • Conditions de faible luminosité : l’un des contextes d’affrontement les plus habituels en zone CQB. • Tir de combat en très courte distance. Chaque fois que c’est possible, avec des cibles réalistes qui simulent en détail le visage humain, les mains, etc. • Tir de combat contre cibles réactives. Pour s’habituer au niveau d’exigence physique et au stress mental que représente la dynamique d’un affrontement armé sur les distances signalées. Ce niveau d’exigence se doit à ce que chaque fois qu’un criminel assassine un officier en distance CQB, il ne parvient pas à le faire parce qu’il est un tireur expert, mais du fait de la proximité entre les deux. Elle est telle (dans 68% des cas, la distance moyenne de séparation est seulement d’un bras) qu’il leur est physiquement


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impossible de rater leur tir ou leur coup de couteau !

Distance et vitesse de réaction Comme nous l’avons vu, quand on est agressé en distance courte, l’avantage est toujours du côté de l’agresseur pour deux raisons : • Proximité corporelle • Vitesse de réaction La proximité corporelle est une variable hors de notre contrôle car elle est déterminée par l’agresseur et

constitue la principale source de danger mortel pour l’officier. L’autre facteur est la vitesse de réaction. Les attaques en zone CGB s o nt particulièrement dangereuses car elles ne donnent matériellement « presque pas » de temps à l’opérateur moyen pour évaluer la menace et la magnitude réelle de celle-ci (mortelle ou pas) po ur ag ir en co ns équence et proportionnellement (pyramide de l’usage de la force). Une évaluation erronée peut être fatale, aussi bien pour l’officier impliqué que pour n’importe quel

civil qui se trouve sur les lieux. Il est donc particulièrement important d’entraîner toujours la « reconnaissance de condition » dans le travail de polygone avec des cibles en papier qui représentent des figures humaines concrètes et tridimensionnelles et qui incluent aussi bien le port d’arme avec menace directe (hostile) que son absence (civil-victime). Cette action permettra de développer de manière rapide et efficace un modèle de réponse nerveuse et neuromusculaire absolument transposable à la


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situation réelle qu’un professionnel devra affronter en combat CQB.

Tir instinctif (Point Shooting) pour la survie policière Le système du tir instinctif a démontré de manière répétée et au fil du temps qu’il était une véritable « clé de survie » pour tout professionnel qui ait été obligé de défendre sa propre vie, en affrontant des criminels armés sur des distances et dans des contextes CQB. C’est une méthode de tir de combat de type naturel, très rapide, automatique et précis. Elle peut être utilisée dans n’importe quelle condition de luminosité (normale ou basse) tout en conservant la

précision, aussi bien dans des affrontements diur nes que nocturnes. En plus, la technique générale d’exécution permet d’effectuer relativement facilement et très rapidement de nombreux tirs avec des mouvements d’action dynamique. Tous ces détails si surprenants ressortent encore plus quand on tient compte du fait que leur développement et mise au point furent réalisés dans le monde militaire, sur les champs de bataille extrêmement durs de la Deuxième Guerre mondiale. Actuellement, elle constitue la principale méthode d’entraînement en tir de combat d’une infinité de forces spéciales, départements de police et agences

gouvernementales (comme le FBI) du monde entier. La principale raison à l’origine des différentes méthodes de tir instinctif est l’analyse ponctuelle et spécifique de ce que l’on considère universellement comme deux scénarios élémentaires d’affrontement CQB : 1) Scénario A / prédéterminé : il existe des circonstances spécifiques où un officier sait avant de rentrer dans une zone CQB que le contact avec l’ennemi est imminent (officiers d’unités spéciales, agents clandestins, etc.). Par conséquent, leur état d’esprit et leur préparation physique leur permet de dégainer préalablement leur arme et de prendre des positions de tir « en demi visée » avant de rentrer dans la


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« zone brûlante », étant ainsi en conditions de répondre rapidement et efficacement face à un criminel qui surgit du néant et lui tire dessus soudainement. 2) Scénario B / surprenant : à l’autre extrémité de l’équation, nous avons le scénario où l’officier se trouve avec un feu hostile alors qu’il marche dans la rue, qu’il place une contravention ou qu’il donne une conférence scolaire. Il n’existe aucune marge de temps permettant un type de préparation préalable de manière à optimiser les marges de survie. En une fraction de seconde, l’officier se trouve dans la zone brûlante, recevant des coups de feu… et avec son arme encore dans l’étui. Le secret de l’efficacité du système de tir instinctif se trouve dans le fait que sous les effets du stress produit par une attaque violente et soudaine (principalement d’origine non anticipée et dès lors surprenante), sur des distances très rapprochées, il est physiologiquement impossible de faire appel à des habiletés motrices « fines » pour nous défendre de manière efficace. La solution se trouve alors dans le développement de METHODES NATURELLES ET INSTINCTIVES DE

DEFENSE, BASEES SUR DES HABILETES MOTRICES GROSSIERES. En résumé, le concept si différent de ne pas utiliser les viseurs de notre arme personnelle dans une zone de combat CQB et d’employer majoritairement la saisie d’une main repose sur : a. L’expérience directe du terrain qui démontre de manière absolument convaincante qu’on ne dispose, dans ces scénarios, matériellement du temps pour le faire que très rarement. b. La proximité des agresseurs qui assure pratiquement la précision de nos tirs. c. Le fait que si un officier saisit son arme avec une double prise (les deux mains) et est surpris sur l’un au l’autre de ses flancs, dans un rayon d’action hostile compris entre 200º et 180º, sa capacité de réaction défensive vis-à-vis de ces positions se trouvera au minimum sérieusement compromise. Dans tous ces cas, l’expérience a démontré de manière répétée que la meilleure option que puisse avoir un professionnel pour survivre est la méthode de tir instinctif à une main ou avec une simple prise.



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Première phalange sur la détente ? Grave erreur ! Si vous êtes habitués à utiliser la première phalange de votre index pour appuyer sur la détente de votre arme, vous prenez un grand risque. Les conséquences funestes produites par cette mauvaise habitude ne sont pas facilement perceptibles au cours de pratiques de tir paisibles et contrôlées réalisées habituellement avec une prise de l’arme à deux mains. Mais elles sont immédiatement évidentes quand l’officier doit répondre rapidement à une situation potentiellement létale, devant tirer, habituellement, avec une prise simple à une main. Ce sera alors le plus mauvais moment pour confirmer le fait que sa visée est pour le moins très discutable si son entraînement l’a préparé pour tirer en utilisant la pression de la première phalange de ses doigts sur la détente.


Systèmes Policiers Il pourra se rendre compte alors que ses tirs ont tendance à se regrouper sur les côtés et sur la zone inférieure de leur objectif. Pourquoi ? La réponse se trouve dans la biomécanique et le dessin structurel des doigts humains : quand vous appuyez ou vous tirez sur la détente, l’extrémité de votre doigt ne se déplace pas directement vers l’arrière contre la détente, mais effectue un mouvement courbe en arc.

Cela se doit au dessin spécifique des muscles et des tendons des doigts qui entrent en jeu chaque fois que ceux-ci sont fléchis ou tendus. La portion centrale d’un doigt se plie toujours d’abord et la jointure moyenne est sa charnière principale. Par conséquent, le mouvement initial de la première phalange de n’importe quel doigt de la main suivra toujours un arc avec un point d’origine localisé sur la jointure moyenne de ce doigt. Ce n’est



qu’après que la portion centrale du doigt ait été pliée que l’extrémité supérieure de celui-ci (première phalange) peut commencer à faire pression directement vers l’arrière contre la détente. De ce que nous venons de dire, on peut facilement déduire que les meilleurs options lorsqu’il s’agit de poser l’index et de réduire la quantité d’arc ou de courbure produite quand il se plie pour appuyer sur la détente sont : • Placer la pliure comprise entre la première et la deuxième phalange du doigt sur la détente. • Placer la deuxième phalange sur la détente. Rappelez-vous que nous affrontons ici des situations d’agression qui se déroulent sur des distances très proches, que dans la plupart des cas nous n’aurons pas le temps matériel d’effectuer une prise de notre arme à deux mains et de pouvoir corriger ainsi toute erreur de pression incorrecte. Le degré de gravité de la situation se révèle lorsque l’on observe, par expérience propre, qu’il n’existe pas dans ce type d’agression de temps supplémentaire ou de deuxième opportunité pour rectifier n’¡mporte quelle erreur. Souvenez-vous, quand il s’agit de survivre, SE TROMPER N’EST PAS UNE OPTION !


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Le casque policier : usage et défense Le casque policier semble intimider beaucoup les membres d’une équipe tactique. Dans certains commissariats de police, ils vous réprimanderaient si vous étiez un agent de patrouille et que vous portiez le casque. Ou pire encore, il se peut qu’ils ne vous permettent pas de l’utiliser, sauf bien sûr s’il se produisait un échange de coups de feu, auquel cas le sens commun recommande d’en porter un.


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L

e matin du 28 février 1997, Larry Phillips et Emil Matasareanu balayèrent la police sous le tir automatique de deux fusils d’assaut après l’attaque d’une banque au nord d’Hollywood, en Califor nie. Ce fait impressionna les autorités de la loi et de l’ordre des États-Unis. L’une des images mémorables de cet horrible événement fut celle des agents de patrouille du commissariat de police de Los Angeles, la police de la rue, mettant les casques Kevlar de leur équipement standard de « Go Bags » (un sac de sport avec l’équipement nécessaire pour ce type d’affrontement : munitions de réserve, lumières tactiques, genouillères, etc.).

Après cet événement, de nombreux commissariats de police américains ouvrirent les yeux et dotèrent leurs agents de patrouille de rifles d’assaut pour augmenter leur « pouvoir d’arrestation ». Ce qui était logique puisque 300 agents de police furent nécessaires pour arrêter les deux voleurs de banque bien armés qui utilisaient des tactiques militaires apprises par eux-mêmes. Malheureusement, la plupart des commissariats ne remirent pas les casques pareballes en même temps de ces armes plus puissantes. Et il existe encore des commissariats de police qui ne surent jamais ce qui s’était passé, ni les nouvelles menaces terroristes et qui refusèrent toujours de donner à leurs agents des rifles d’assaut pour des


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raisons de « responsabilité légale ». Mais même s’ils ne font pas confiance à leurs agents quant à l’usage correct de ces armes plus puissantes, il n’y a aucune raison de ne pas leur donner les casques qui peuvent leur sauver la vie. Bien que la plupart des agents tactiques portent un casque, ceux-ci n’ont pas été aussi bien acceptés auprès des agents de police, de la circulation et d’autres services « routiniers » que les gilets pare-balles. Ils portent tous une armure corporelle. Mais pourquoi protéger le cœur, les poumons, le foie et les organes du tronc et de la cavité abdominale et pas le cerveau ? Combien d’agents de police à moto portent un casque ? Ils en portent tous. Si la moto se retourne et si l’on se cogne la tête, elle est protégée. Et pourtant, d’innombrables agents de police vivent des situations de haut risque avec la possibilité de recevoir une balle subsonique ou supersonique à la tête et n’ont absolument aucune protection. C’est de la folie se mettre dans ces situations sans un casque. C’est comme s’ils ôtaient également leur gilet. J’ai entraîné des milliers d’agents de police aux armes à feu, aux tactiques et techniques défensives ces 12 dernières années : police fédérale, de l’état, locale et militaire. Je suis toujours surpris quand les agent de police ne portent pas de casque. Ils apparaissent avec le reste de leur équipement, mais sans casque. Ils pensent peut-être que les balles ne volent pas si haut ? Le problème n’est pas une question d’ignorance. Quand nous observons un manque évident de sécurité comme celui des agents, la politique se trouve généralement derrière. De nombreux responsables de la police ne laissent pas leurs agents porter le casque parce que ça fait trop militaire. Je ne veux pas dire qu’ils les portent à chaque fois, bien que ce serait plus sûr pour eux, mais qu’au moins, ils les portent dans les situations de haut risque. Ces responsables qui ne remettent pas les casques à leurs agents sont ceux-là mêmes


Techniques Policières qui donnent des funérailles militaires à un policier assassiné : cercueil couvert par le drapeau, escorte en uniforme, fanfare, saluts et tout le reste. Quand les balles volent, quelle importance ce à quoi ressemble ou ce que pensent les gens de cette pièce de l’équipement ? La seule préoccupation que devrait avoir un chef de police, c’est de savoir si ses gars sont adéquatement protégés ou pas. Et ça ne peut pas être une question de prix car les casques sont relativement bons marchés. Une autre raison pour laquelle les agents de police ne reçoivent pas de casques, c’est parce que ceux qui sont chargés de l’entraînement de l’équipe donnent trop d’importance aux aspects négatifs du port du casque : vision périphérique réduite,

audition réduite et incommodité du port. Il est vrai que ce sont les désavantages de cette pièce de l’équipement, mais avant on disait la même chose des gilets pare-balles. La der nière excuse avancée par certains responsables en ce qui concerne le port du casque chez les agents de police de patrouille, c’est que porter le casque n’est pas « traditionnel ». Ce même raisonnement fut maintenu pendant de nombreuses années par de nombreux commissaires de police quand ils ne voulaient pas donner leurs vieux revolvers en échange de pistolets semiautomatiques. Avec la mort de nombreux agents, ils se rendirent compte qu’ils étaient mal armés. De nos jours, de nombreux criminels portent un casque et un gilet pour commettre des crimes violents. De nouveau, nous avons la situation classique où le criminel essaye d’être en avance sur la police. Si vous êtes agents de police et que dans votre commissariat on ne vous donne pas de casques, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas en avoir un à votre portée dans votre propre sac d’équipement. Oui, ils prennent un peu de place, mais en réalité pas tant que cela. Gardez-le dans votre sac pour les urgences ou pour des opérations de haut risque. Je me rends compte que dans certains commissariats, on peut ridiculiser ces agents qui portent le casque dans un incident impliquant des armes ou, pire encore, qu’on leur interdise de les porter. Certains peuvent déjà imaginer ce que diraient leurs compagnons. Vous vous présentez à problème de circulation de haut risque et vous êtes le seul à porter le casque et tout le monde commence à vous appeler « Rambo » ou votre chef vous demande de l’ôter. C’est une question que nous ne pouvons ignorer. Si vous ne pouvez pas persuader votre commissaire d’implanter les casques dans les situations de haut risque et si on vous interdit même d’en porter pour votre compte, je vous suggère de le solliciter par écrit en expliquant les raisons. Ensuite, si vous êtes blessés à la tête, veuillez à ce que votre famille ait une copie de cette lettre. Les balles de votre ville sont-elles moins mortelles que celles tirées à Los Angeles ?


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Techniques Policières Dans votre commissariat, ils devront alors ajouter le casque à l’équipement réglementaire standard pour tous les agents qui n’en disposent pas encore. De même, n’oublions pas que la plupart des délinquants savent que nous portons des gilets pare-balles. Qu’apprennent-ils donc à faire ? À tirer à la tête. Lorsque nous pensons à cela, sans vouloir faire de démagogie, nous devrions tous demander des

casques à grands cris pour les utiliser dans toutes les situations de haut risque. Mais, comme de coutume, il faudra beaucoup de morts par tir à la tête avant que les casques ne se mettent à la mode.

Quelques raisons de porter un casque pare-balles : 1. Protège contre les balles des pistolets, la fragmentation des balles, y compris la munition des rifles, les éclairs des coups de feu, les objets pointus, les armes tranchantes. 2. C’est un facteur d’intimidation, il protège contre les éléments et donne une plus grande sensation de sécurité. Poursuivons. Nous allons maintenant repasser quelques techniques de tactiques défensives reality-based pour la police utilisant le casque comme outil, pour ceux qui le portent. N’importe quel criminel qui a lu un manuel militaire quelconque aura évidemment trouvé dans la partie du combat à main nue l’explication, pas à pas, de comment rompre le cou d’un soldat ennemi en utilisant contre eux leur propre casque. Ces mêmes techniques peuvent être utilisées contre vous, les agents de police par un criminel ou un t e r ro r i s t e . M a l h e u re u s e m e n t , i l n’existe pas de livre ni de vidéo où l’on enseigne les contre-mesures à ces techniques mortelles. Dans les cours que je donne au personnel militaire et policier dans le monde, « Combats d’entrées en équipe et combat de prison », où les casques

font partie de l’équipement standard, j’instruis mes élèves à s a v o i r re c o n n a î t re q u a n d o n v a utiliser ces techniques contre eux et comment s’en défendre. Je vais vous donner cette information, mais avant de le faire, permettez-moi certains mots de précaution. Quand vous pratiquez des techniques impliquant le cou, ALLEZ TOUJOURS LENTEMENT ET FAITES TRÈS ATTENTION !

Exercice de saisie frontale et d’éloignement Si le sujet vous saisit par la partie avant du casque, vous n’aurez qu’une seconde pour relâcher sa saisie ou bien il utilisera votre propre casque pour vous rompre le cou. Cet exercice enseigne à éloigner les mains du sujet de votre casque. Cela peut paraître un exercice simple, mais si vous ne le pratiquez pas, il ne sera pas dans votre « mémoire musculaire ». 1. Un sujet hostile se lance vers le casque d’un agent de police. 2. Si le sujet saisit le casque de l’agent avant que celui-ci n’ait l’occasion de le bloquer avec son arme, l’agent de police doit oublier son arme et passer à l’usage de tactiques défensives pour protéger son cou. Bien que cette situation justifie la force mortelle, un coup de feu n’arrêterait pas le sujet à temps et ne l’empêcherait pas de vous tordre le cou. 3. L’agent de police doit tenir immédiatement la partie supérieure de son casque pour le stabiliser, baisser le menton vers la poitrine et abaisser son centre de gravité. 4. L’agent de police devra séparer les mains du sujet du casque avec un coup puissant vers le bas. Bien que le sujet tienne bien le casque, le menton baissé évitera que la tête du policier ne bouge. 5. On n’a pas le temps de se mettre à combattre s’il s’agit d’un sujet qui vient de saisir le casque d’un agent de police pour lui rompre le cou. L’agent doit frapper pour éviter que le sujet ne poursuive son agression.

6. L’agent de police utilisera son arme à feu pour avertir ou tirer sur le sujet en fonction des actions postérieures du sujet.

Défense de la partie arrière du casque 1. Un sujet qui saisit le casque par-derrière est encore plus dangereux pour l’agent de police qu’avec la saisie frontale et seule une

réaction rapide obtenue suite à l’entraînement sauvera le cou de l’agent. 2. Le sujet parvient à saisir le casque de l’agent et commence à tirer vers l’arrière. 3. Rapidement, l’agent devra retenir la partie avant de son casque pour le stabiliser et s’incliner vers l’avant pour que le sujet lâche le casque. En s’inclinant vers l’avant, il modifiera également le centre de gravité du sujet. 4. Le policier se retour nera immédiatement vers le sujet avec un coup de coude qui conduira le sujet à lâcher le casque. 5. De nouveau, la force mortelle est justifiée dans cette situation, mais l’agent doit d’abord prévenir de futures attaques en frappant le sujet. 6. L’agent de police utilisera son arme à feu pour avertir ou tirer sur le sujet, suivant les actions postérieures du sujet.


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Le DVD «Krav Maga Recherche et Développement» est né de la volonté de 4 spécialistes du Krav Maga et des sports de combats, Christian Wilmouth et Faustino Her nandez, Dan Zahdour et Jérôme Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à la tête de plusieurs clubs et d’un groupe d’une vingtaine d’instructeurs et moniteurs multi-disciplines allant du Krav Maga au MMA. Ce DVD n’a pas pour but de mettre en avant, ni une nouvelle méthode ni un courant spécifique de Krav Maga. Il s’agit juste là, de présenter un programme de Krav Maga axé sur l’importance du «contenu» et le partage de nos expériences.

REF.: • KMRED1

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Fu-Shih Kenpo LES COUPS DE PIED DANS LES ARTS MARTIAUX, partie 3 LES ABDOMINAUX. La fonction de base des muscles abdominaux est, par exemple, que sans eux nous n'aurions pas marcher droit. Ils sont les antagonistes directs de la musculature paravertébrale et agissent sur la lordose lombaire. Des muscles abdominaux bien travaillés suscitent l’admiration et assurent une bonne posture. Ils sont également responsables du mouvement du tronc et du bassin ce qui contribue ainsi à mieux respirer. Et directement, en ce qui concerne les arts martiaux, ils sont essentiels pour l'équilibre, la force et l'esthétique dans l'exécution des techniques de jambes. Nous devons donc entrainer bien tous les muscles abdominaux, non seulement le grand droit de l'abdomen, mais également les obliques et transverses.


La Colonne de Raúl Gutiérrez Abdominaux Hipopressifs. Les abdominaux hipopressifs, sont un nouveau type d'entraînement abdominal qui réduit la taille de la ceinture, améliore la posture du dos, aide à étendre les vertèbres, ralentit le processus de vieillissement et il est bienfaisant pour les femmes qui ont accouché récemment. Lorsqu’on travaille ces abdominaux, la pression abdominale se réduit, la protection des organes internes et l’emplacement de ceux-ci améliore considérablement. Une des bonnes choses de ce type d’abdominaux, c’est que nous pouvons les faire alors que nous sommes assis ou debout. On doit les faire à jeun mais ils ne sont pas un substitut des exercices abdominaux traditionnels ; mais un entrainement complémentaire. En fait, la méthode des abdominaux hipopressifs est un système basé sur les techniques créés dans les années 80 par le Dr. Marcel Caufriez qui offre des avantages pour la santé tels que : • Tonifier les abdominaux et réduire la taille de la ceinture (réduction moyenne du 8 %) • Traitement et prévention des prolapsus des organes (utérus, vessie, rectum) • Correction posturale et traitement des tensions musculaires • Traitement et prévention des hernies (inguinal, ombilical, disque) • Réduction de la congestion pelvienne et augmentation de la circulation sanguine du bassin, donc une meilleure fonction sexuelle • Traitement et prévention de l'incontinence urinaire • Récupération après l'accouchement • Augmentation du tonus musculaire dans le sol pelvien et abdominal (augmentation moyenne de 58 %) • Activation du métabolisme (augmentation moyenne de 15 %)

• Amélioration de la performance sportive L e s a b d o m i n a u x h i p o p re s s i f s , s o n t l a b a s e autant pour les personnes qui s’initient dans l'exercice physique afin d'améliorer leur aspect esthétique et leur santé, comme pour les sportifs professionnels. La base de cette méthode est la gymnastique abdominale hipopressive. Quand les exercices sont exécutés, la pression à l’intérieur de l'abdomen diminue de manière significative, contrairement à ce qui se passe avec toutes les autres méthodes et exercices abdominaux. Les exercices qui sont utilisées sont conçus pour créer une ligne progressive utile et bienfaisante pour chacun d'entre nous. Pour réaliser les exercices, il faut être en apnée « expiratoire », expulser l'air et faire les exercices sans air dans les poumons, ainsi nous obtenons une réduction significative de la pression intra abdominale et aussi du diamètre de la ceinture puisque le diaphragme thoracique est détendu et en position haute. Pour faire les exercices d'apnée il faut tenir en compte, qu’ils peuvent être problématiques pour les personnes souffrant d'hypertension.

Exercices pour travailler la partie inférieure de l'Abdomen. Sans aucun doute la région abdominale qui se trouve en dessous du nombril est la plus difficile de tonifier et de dessiner, car le grand droit de l'abdomen dû à son anatomie gagne toujours plus de force dans sa partie supérieure. Cependant, nous pouvons renforcer la partie inférieure de l'abdomen Sans aucun équipement et au sol, nous pouvons réaliser les quatre exercices suivants qui travaillent la partie du grand droit de l'abdomen, en concentrant l'effort sur sa partie inférieure.


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La Colonne de Raúl Gutiérrez En position de décubitus dorsal, c'est-à-dire, sur le dos, nous pouvons effectuer quatre exercices pour travailler la partie inférieure du grand droit de l'abdomen, que nous voulons tellement tonifier. Un premier exercice consiste à mener les jambes tendues vers le haut, jusqu'à ce qu'elles soient perpendiculaires au tronc et de là, les descendre lentement jusqu'à ce qu'elles soient parallèles au sol, (descendre par exemple à 10 temps) sans toucher le sol et sans les laisser tomber d’un coup. Répétez de 3 à 6 fois cet exercice selon vos capacités, mais certainement au début et pour ceux qui ne possèdent pas une force abdominale spécifique, vous pouvez le faire une ou deux fois. Ce mouvement exige une grande contraction abdominale tout le temps et il est important de ne pas cambrer la région lombaire lors de l’exercice. Effectuer peu à peu plus de répétitions augmentant si possible de 3 en 3 ; 3, 6, 9, 12, etc.... Nous pouvons réaliser un deuxième exercice avec les jambes parallèles au sol, sans toucher le sol, en ouvrant et en fermant les jambes tandis que nous croisons alternativement un pied au-dessus de l'autre. Aussi, nous commençons à compter entre ces mouvements des jambes jusqu'à 30 et nous augmenterons chaque jour à 3 si possible. Le troisième mouvement est semblable au second, mais cette fois, en montant et en descendant les jambes de manière alternée et simultanée. Nous pouvons le faire à un

rythme plus lent pour un travail plus intense et mieux contrôlé. (15/12/18 fois... etc.) Enfin, pour finir et comme quatrième exercice nous pouvons effectuer des élévations du bassin et des jambes

en plaçant les jambes légèrement fléchies en angle droit par rapport au tronc. Avec ces quatre exercices, vous pouvez travailler la partie inférieure de l'abdomen, à la maison et où que vous soyez pour obtenir un ventre ferme et fort même dans ses zones les plus tenaces.

ABDOMINAUX SUPÉRIEURS Les muscles appelés six- pack, sont le produit visible d'une forte définition, notamment des muscles du grand droit de l'abdomen. Tandis que les obliques, comme les dentelés (Les muscles diagonaux en forme de doigts, qui se forment sous le pectoral), les abdominaux inférieurs et transversaux sont également essentiels pour avoir un corps beau et fort. Mais c'est l'alimentation vraiment qui aide les muscles abdominaux pour qu'on les voient comme s’ils étaient toujours récemment pressés par une plaque á gaufre et sculptés comme une statue de la Grèce classique. Le moyen le plus sûr de ne pas suralimenter les vergetures et la densité du grand droit de l'abdomen est finalement une forte dose d’entraînement intensif pour les abdominaux supérieurs. Notre liste des 5 meilleurs exercices abdominaux supérieurs sont une sélection effectuée soigneusement. Il

est essentiel que pour les abdominaux se dessinent parfaitement éliminer la graisse de notre ventre par tous les moyens. Si le travail est bien fait, en 1 ou 2 mois, nous pouvons voir de bons résultats.


Fu-Shih Kenpo Exercices pour les abdominaux supérieurs - Abdominaux de Crossfit Les abdominaux de Crossfit, sont un exercice efficace pour travailler toutes les zones du grand droit de l'abdomen, y compris les abdominaux supérieurs. Il est évident que plus nous insisterons sur la phase excentrique, plus nous stimulerons les muscles abdominaux supérieurs. Crossfit est un type d’entrainement avec des exercices fonctionnels, constamment variés, exécutés avec un entraînement de haute intensité. Crossfit est un programme de force et de condition physique générale, qui est basé sur l'augmentation de dix capacités physiques plus reconnues par les spécialistes de l’entrainement sportif avec des poids. Au cours de l'exercice nous chercherons à développer la force et le tonus musculaire et à augmenter la fonctionnalité des muscles pour répéter des mouvements dans différentes situations de la vie réelle. • Crossfit est une technique de formation, qui enchaine différents exercices, intensément, sans répit et sans pause et de manière continue. Le principe de ce type d'exercice est d’entrainer le corps en exerçant différentes disciplines en même temps, comme l'haltérophilie, l’athlétisme, la gymnastique et surtout la résistance. Ce programme se compose de résistance et de différentes activités physiques.

• Il repose sur le travail de différentes capacités et compétences :la résistance cardiovasculaire et respiratoire, la résistance musculaire, force, souplesse, puissance, vitesse, agilité, motricité, équilibre et précision. Toutes ces activités interviennent fortement pour une mise en forme efficace. • Les exercices classiques qui mettent l'accent sur le tronc en général et sur l'abdomen, sont progressivement remplacés par des exercices complètement différents. Dans le crossfit on effectue aussi des mouvements destinés à cette partie du corps abordés d’un mode fonctionnel. Peut-être le plus connu soit le sit up connu en français comme abdominaux de crossfit. Bien que la variation est minime le travail diffère des classiques crunch, étant nécessaire une bonne et correcte connaissance technique pour me pas finir avec des lésions graves. Sûrement, vous vous demanderez quels avantages ont les sit up face aux exercices traditionnels. Le principal est que vous remplacez l'intensité par la fonctionnalité sans trop varier sur les muscles impliqués (grand droit abdominal, obliques, psoas, tenseur du fascia lata...) • Position initiale pour le SIT UP. • Nous nous allongeons sur un tapis, ou sur la superficie où nous sommes. Nous mettons une serviette dans la zone lombaire pour maintenir la courbure naturelle. Nous fléchissons les genoux et nous unissons la plante des pieds, les genoux resteront en rotation externe. Il existe deux options pour placer les bras, selon votre niveau de forme physique. Pour les débutants les bras devront être étendus vers l'avant et qu'ils passent entre les jambes. Pour les vétérans, le travail augmentera en plaçant le bras étendus vers l’arrière pour augmenter le bras de levier. • Mouvement concentrique • Deux remarques sur le mouvement. La première dire qu'il doit être entièrement contrôlé, pas de mouvements brusques ou rapides car la seule chose que nous pouvons obtenir c’est de nous blesser. La deuxième concerne la coordination puisque le mouvement doit être coordonné,


La Colonne de Raúl Gutiérrez en remontant le tronc et les bras en même temps. Nous remonterons jusqu'à ce que notre dos soit en verticale et que nous puissions toucher nos pieds avec nos mains. • Mouvement excentrique • Une fois que vous avez remonté jusqu’en haut gardez la position 2 ou 3 secondes environ. Maintenant c’est le moment de redescendre. La seule chose à laquelle vous devez faire attention dans ce mouvement c’est à la maîtrise de votre corps de façon que vous descendiez avec une vitesse appropriée. Plus vous allongerez cette phase et plus vous travaillerez.

Exercices pour les abdominaux supérieurs - Crunch jambes repliées Le Crunch avec les jambes repliées, est un exercice pour les abdominaux supérieurs qui doit figurer dans n'importe quelle table que nous concevions, si ce que nous voulons vraiment c’est de travailler á fond cette zone. Travaillez en 3-4 séries de 10-20-30 répétitions ce qui fera que nous puissions congestionner et stimuler la définition abdominale.

Exercices pour les abdominaux supérieurs Abdominaux en V Les abdominaux en V, sont un pari risqué mais nécessaire si nous voulons voir des résultats rapidement. Ce sont des exercices qui ne sont pas destinés à tous les adeptes de ce sport, car ils nécessitent un entraînement physique relativement élevé. Mais tous ceux d’entre vous qui puissent les faire, aucun doute, vous devez les inclure dans votre routine d'entraînement.

Exercices pour les abdominaux supérieurs Abdominaux pieds à la barre Les abdominaux pieds à la barre, sont un mouvement caractéristique des méthodologies de formation fonctionnelle. Mais cela ne signifie pas, que ce type d'exercice soit très efficace pour nous aider à former un sacré six- pack. Pour exemple, vous avez ceux qui pratiquent la gym dans les parcs, qui généralement ont un ventre bien défini et sculptural sans la nécessité d'utiliser des machines ou des barres.

Exercices pour les abdominaux supérieurs - Crunch avec poulie. Le crunch avec poulie, contraste avec l'exercice précédent, car il est nécessaire d'utiliser une poulie classique que l'on trouve habituellement dans des centres sportifs ou/et des gymnases. Nous avons décidé de l'inclure, car c'est un des meilleurs exercices pour définir et travailler les abdominaux supérieurs. Crunch à la Poulie Haute : pour exécuter correctement le crunch à la poulie haute, nous devons nous agenouiller sous une poulie à laquelle nous avons accroché une corde. Nous saisirons la corde avec les deux mains et nous l'abaisserons jusqu'à ce que nos mains soient à côté de notre visage. Nous fléchirons les hanches un peu et nous laisserons que le poids de l’hyper extension descende le long du dos. Ce sera notre position initiale. Avec le bassin inamovible, nous fléchirons la ceinture en contractant les muscles abdominaux pour que les coudes se déplacent vers le centre des cuisses. Nous exhalons au fur et en mesure que nous réalisons cette partie du mouvement et nous maintenons cette contraction pendant une seconde, pour améliorer la congestion. Nous revenons lentement à la position en même temps que nous inhalons. Nous devons nous s'assurer que nous maintenons une tension constante sur l'abdomen à travers du mouvement effectué. En outre, ne choisissez pas un poids trop lourd pour nous assurer que nos lombaires réalisent la plus grande partie du travail.
















Le maître de Shaolin Shi Yanti est moine de la 34º génération du Temple de Shaolin de Songshan et disciple direct du vénérable abbé Shi Yong Xin. Dans ce premier travail pour Budo Inter national, il présente Luohan Shibashou, une des plus anciennes et représentatives formes fondamentales de main vide du Temple Shaolin. Selon le livre "Shaolin Quan Pu', de la dynastie Sui, les moines guerriers de Shaolin ont développé une série de mouvements simples élus conformément au "18 statues de Luohan", d'où le nom de Luohan Shi Ba Shou (les18 mains de Luohan). Ce style Taolu est distinctif et dans ses mouvements continus, nous apprécions clairement des combinaisons de mouvements réels et l'irréels, de défense et de contre-attaque et une grande variété de mouvements cachés. Les principales techniques de main dans le Taolu sont celles de la paume de la main, et son apprentissage nécessite une bonne agilité et coordination, ainsi que la maitrise des positions Xubu, Dingbu, Gongbu et Mabu ainsi que de ses caractéristiques.

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Combat Hapkido


GM John Pellegrini DIPLOMATIE ET ALLIANCES Regardez le journal à la télévision un certain jour et vous apprendrez à connaître les nations qui forment des coalitions et des alliances pour s’aider mutuellement dans des situations difficiles ou dangereuses. Vous verrez aussi les efforts diplomatiques interminables pour négocier des traités, gérer des crises et faciliter le commerce. Et si vous êtes un observateur subtil des affaires internationales, vous verrez aussi des alliances trahies, des pièges dans les traités, des ruptures d’accords et des attitudes arrogantes, de l'hypocrisie, de la désinformation, de mauvaises stratégies et des jeux de pouvoir impitoyables. Eh bien... c'est la politique. L'intrigue et l'hypocrisie ont toujours fait partie de l'histoire humaine et, à moins que notre espèce soudainement atteigne l’illumination spirituelle universelle, ça ne changera jamais. Cependant, ce n'est pas toujours une grande perte de temps. Parfois, les alliances, les conventions et la diplomatie honnête fonctionnent vraiment, nous donnant ainsi une plus grande prospérité, paix et sécurité pour les parties concernées.

Par le Grand Maître John Pellegrini



GM John Pellegrini Après avoir été un érudit de l'histoire et des affaires internationales pendant la majeure partie de ma vie, ça ne devrait pas être une surprise que souvent j’ai essayé d'appliquer certains principes constructifs de la diplomatie pour mes efforts dans les Arts Martiaux. Plus précisément, j'ai vu des opportunités bénéfiques sous forme d’« alliances » entre les dirigeants des différents Arts et de styles. Alors, que la plupart ne voyait que la rivalité, la concurrence, l'ego et, trop souvent, l'insécurité, je me suis concentré sur une vision de coopération, d'amitié, d’échange mutuel bénéfique et d’expansion. Et dans le processus, bien que ne fut jamais mon intention, je suis devenu un « pionnier » reconnu d’alliances d'Arts Martiaux pour avoir créé plusieurs qui ont eu du succès (et quelques-unes qui, malheureusement, n’ont pas marché). Mais avant que je vous détaille ce qui exactement c’est accompli, nous allons jeter un coup d’œil à ce qui est nécessaire pour prévoir et former une alliance. Tout d'abord, j'ai été motivé par plusieurs raisons honnêtes : 1. Aucun Art Martial a absolument tout pour tous. 2. Les étudiants d'aujourd'hui sont intéressés par la formation croisée. 3. La coopération entre les dirigeants des organisations d'Arts Martiaux offre des ressources et des possibilités supplémentaires aux étudiants. 4. Les Grands Maîtres de différents, Arts en travaillant ensemble projettent une image positive de l'honneur, ce qui reflète de la sagesse, de la confiance et du respect. Dès le début, j'ai réalisé qu'il ne serait pas productif de former des alliances avec d'autres Grands Maîtres du même art (Hapkido). Les problèmes d'ego, d’intérêts financiers, de loyauté des étudiants, du style personnel, l’ancienneté, etc.., serait trop difficile à surmonter. L'Alliance avec un style différent de


Combat Hapkido


GM John Pellegrini « Les vraies alliances nécessitent amener de nouvelles et intéressantes possibilités et une touche d'émotion pour les deux parties et c’est pourquoi j'ai décidé d'exposer à nos élèves des Arts et des systèmes de Combat Hapkido très différents. » la technique en soi serait aussi assez, superflu, inutile et même confus pour les élèves. Les « relations diplomatiques » cordiales et respectueuses avec les Grands Maîtres seraient suffisantes. Les vraies alliances nécessitent amener de nouvelles et intéressantes possibilités et une touche d'émotion pour les deux parties et c’est pourquoi j'ai décidé d'exposer à nos élèves des Arts et des systèmes de Combat Hapkido très différents. J'ai voulu compléter et enrichir notre formation, mais ne pas la changer ou la transformer en quelque chose d'autre. En raison des risques impliqués et des dangers potentiels, j’ai dû choisir avec soin pour protéger nos élèves et, en fin de compte, notre réputation et, heureusement, pour la plupart, nos efforts ont été fructueux. Au cours des 20 dernières années, j'ai pu former plusieurs alliances prestigieuses et

productives avec certains des meilleurs leaders dans le monde des Arts Martiaux. Et, à ce stade, je voudrais mentionner certains d'entre eux : Le Grand Maître Rémy Presas, Fondateur du Modern Arnis. Le Grand Maître George Dillman, autorité mondiale sur les points de pression. Le Grand Maître Bill « Superfoot » Wallace, le meilleur kickboxer de tous les temps. Le Grand Maître Marcos Shuey, Sr., le spécialiste mondial du bâton. Maître Carlson Gracie Jr., l'un des meilleurs combattants de BJJ n'importe où. Au fil des années, eux et d'autres pionniers célèbres des Arts Martiaux et moi-même avons eu la chance de devenir amis. Chacun d’eux a contribué directement ou indirectement à mon évolution philosophique et technique et à celui de mon art, le Combat

« Au cours des 20 dernières années, j'ai pu former plusieurs alliances prestigieuses et productives avec certains des meilleurs leaders dans le monde des Arts Martiaux. »


Combat Hapkido Hapkido. Et étant donné que ces alliances ont été si productives, je cherche à forger de nouvelles. En fait, il y a seulement quelques mois, ma femme Trina et moi avons passé quatre jours à Las Vegas en tant qu'invités à un émouvant événement organisé par la légende des Arts Martiaux et star de cinéma Jeff Speakman. Le Grand Maître Speakman, (qui a récemment livré un combat et gagné une bataille contre le cancer) accomplit la tradition de son Maître, le regretté Ed Parker, fondateur de l'American Kenpo, avec son organisation internationale à gros succès. Bien que Jeff et moi nous nous connaissons depuis plus de 15 ans, nous n'avions jamais travaillé sur un projet. Mais ça va changer puisque nous nous sommes mis d’accord de lancer une nouvelle alliance pour le bénéfice de nos élèves, soutenir les événements de chacun et échanger des compétences

spécialisées. Une fois de plus, le véritable esprit des Arts Martiaux, l’humilité, le respect et l’honnêteté a triomphé sur la cupidité, la jalousie, la méfiance et l'ego arrogant. Nous espérons que d’autres dirigeants d’Arts Martiaux du monde entier suivent notre exemple et commencent une nouvelle ère d'amitié et de coopération dans notre industrie. Et dans cet ordre d'idées, je suis impatient de pouvoir me joindre à de nombreux Grands Maîtres, Maîtres et experts qui assisteront au Hall of Fame de BUDO à Rome, Italie le 16 avril 2016, pour faire de nouveaux amis et voir quelques-uns des anciens (et c'est l'occasion pour certains de possibles Diplomatie et Alliances !) encourageons tous nos membres à assister et à participer à cet événement palpitant et historique des Arts Martiaux. J'espère aussi vous y voir.


GM John Pellegrini « Et dans cet ordre d'idées, je suis impatient de pouvoir me joindre à de nombreux Grands Maîtres, Maîtres et experts qui assisteront au Hall of Fame de BUDO à Rome, Italie le 16 avril 2016, pour faire de nouveaux amis et voir quelques-uns des anciens (et c'est l'occasion pour certains de possibles Diplomatie et Alliances !) encourageons tous nos membres à assister et à participer à cet événement palpitant et historique des Arts Martiaux. »





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