Magazine arts martiaux budo international 284 1 mars 2015

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« L’homme supérieur pense toujours à la vertu ; l’homme commun pense au confort. » Confucius

près 28 ans de publication du magazine, Budo International Publishing Co., la société que je dirige, est heureux d’annoncer son apparition le mois prochain en langue chinoise. L’importance de cette nouvelle édition n’échappera à personne, non seulement pour des raisons formelles – c’est une langue parlée par près de 25% de l’humanité – mais aussi pour des raisons symboliques, puisque la Chine partage avec l’Inde le privilège d’être le berceau des arts martiaux. Le fait qu’une maison d’édition occidentale soit devenue la première et la seule maison d’édition de l’histoire à offrir un magazine mensuel d’arts martiaux en sept langues n’est également pas non plus une coïncidence, mais un signe des temps. La globalisation permet que le meilleur d’Orient soit vu en Occident et vice versa. Avec cette édition en langue chinoise, nous pouvons affirmer, sans crainte de nous tromper, que le cercle vertueux s’est complété, que d’une certaine manière nous « rentrons » à la maison La Chine retrouvera de cette façon, la modernité des sports et des arts martiaux du XXI siècle. Des arts qui ont subi de nombreuses transformations depuis qu’ils sont sortis de leurs monastères, mais qui possèdent aussi avec la meilleure facture de leur tradition. De nombreuses écoles et lignées qui se sont perdues là-bas au cours des siècles ont été conservées dans la diaspora de ses millions d’émigrants, dispersés sur les cinq continents. Avec l’édition chinoise, ce moyen de communication devient une référence inégalée dans les arts disciplinaires. Quelques calculs seront suffisants pour comprendre l’ampleur de cette étape capitale : le chinois mandarin est

A

« Un voyage de mille miles commence par le premier pas. » Lao-Tseu

parlé par environ 1.000 millions de personnes ; l’anglais par 600 millions ; l’espagnol par 500 millions (et en est croissance rapide) ; et le portugais par 260 millions de personnes. L’allemand est parlé par 150 millions de personnes, l’italien, près de 70 millions et le français, 80 millions. Ce magazine est publié dans 7 des 10 langues les plus parlées dans le monde ! Les éditions en arabe, japonais et russe compléteraient la mosaïque… Chaque chose en son temps… Qui sait ! Si on m’avait dit, il y a 30 ans, que nous éditerions ce magazine dans toutes les langues dans lesquelles il est publié aujourd’hui, je ne l’aurais pas cru et pourtant nous en sommes là ! Je vous épargnerai les éloges sur les bontés de notre produit ; les faits en disent toujours plus que des explications, mais surtout je ne le ferai pas car, avec les années, nous avons appris à regarder les réalisations avec humilité et les échecs avec bienveillance, convaincus qu’ils ne sont jamais le résultat d’une seule volonté, ni de plusieurs, mais de l’intercession de multiples facteurs, du destin et du hasard. Pour la Chine, ce média est aussi une excellente occasion de partager avec le reste du monde, ce qu’il thésaurise dans ce domaine, et c’est pour l’Occident, l’occasion d’ouvrir les portes de ce « monde dans ce monde » qu’est le géant chinois, une bulle presque vierge pour la plupart des maîtres et des styles, sur un territoire qui vit, plus qu’aucun autre, un processus d’expansion et de croissance inégalé.


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Grands Maîtres

Dans ce texte et sous forme d ’ i n t e r v i e w, C h i u C h i L i n g , g r a n d maître et médecin, parle très ouvertement et directement avec son élève, maître et successeur désigné, le maître Martin Sewer. Après de nombreuses années intensives, s’est construite une relation maître-élève de grande qualité, basée sur la confiance et la sincérité. Le Dr. Chiu aborde dès lors des sujets qui n’avaient jamais publiées de cette manière dans aucun autre moyen de communication, ce qui est un privilège pour tous nos lecteurs et spécialistes des arts martiaux chinois en général et fait de cette interview un objet d’étude pour plusieurs années années. Nous voulons donc remercier, depuis la rédaction, le Sifu Martin Sewer, pour son dévouement et pour permettre à ce joli morceau de journalisme martiale d’avoir finalement lieu. Grâce à ses plus de 68 ans d’expérience et d’engagement dans les arts martiaux chinois, le Dr Chiu Chi Ling est sans aucun doute l’un des rares qui détiennent le droit mais aussi le devoir d’informer la prochaine génération d’artistes martiaux sur le véritable contexte historique. Nous sommes donc sûrs que cet article sera très utile pour ceux qui s’y intéressent vraiment. Il soulève et répond aux questions, mais jette aussi un éclairage différent sur divers aspects de son histoire, ses secrets et sa science. Le grand maîtr e Chiu Chi Ling a souligné à maintes reprises que, comme tout le monde, il ne savait pas tout. Ainsi, si quelqu’un a des questions ou des remarques ou s’il en sait plus sur le sujet, il est libr e d’entrer en contact avec le grand maîtr e Chiu Chi Ling, de manièr e appropriée, bien sûr.




Entretien avec le plus grand maître de Shaolin Kung-Fu : Le grand maître Dr Chiu Chi Ling, 10e Dan et son maître élève Martin Sewer, 8ème Dan Maître Martin Sewer : Le Kung Fu a-t-il été développé dans le monastère de Shaolin ? Grand Maître Chiu Chi Ling : Les arts martiaux chinois sont très vieux et ont une longue histoire. Dans les temps anciens, leur histoire était bien connue. Dans le sud de la Chine ainsi qu’au Japon, en Corée, à Singapour, etc., les arts martiaux étaient très communs. Aujourd’hui, il est pratiquement impossible de déterminer l’origine exacte des arts martiaux chinois. D’après les archives historiques, les premiers habitants de l’Asie s’installèrent près du fleuve Jaune. Les premières batailles et les premières guerres concernèrent le meilleur emplacement près de l’eau et/ou les meilleurs terrains de chasse. Selon certains fragments littéraires et artistiques, un art martial très développé existait déjà à l’époque de la dynastie Zhou (1027-256 avant JC). Ce fut bien avant le début des monastères de Shaolin nord ou sud. Ainsi, contrairement aux informations de certaines personnes de l’actuel monastère de Shaolin, cela eut lieu bien avant Shaolin. Les gens de Shaolin disent souvent qu’ils ont créé le Kung Fu. Ce n’est cependant pas vrai. M.M.S : « Wushu, Kung-Fu », pourquoi tous ces différents noms ? G.M.L. : Les arts martiaux eurent des noms différents à des moments différents. Les techniques et l’idée derrière elles, cependant, étaient toujours les mêmes. Kwok Seut (Kuoshu) = l’art de la nation Mou Seut (Wu Shu) = l’art de la guerre Kuen Gerk = coup de poing, coup de pied Kwok Soi = esprit de la nation, esprit Boji = combat, lutte Duai da = combat (combat au corps à corps) Expressions cantonaises (expressions en mandarin entre parenthèses)

« Un art martial très développé existait déjà à l’époque de la dynastie Zhou (1027-256 avant JC). Ce fut bien avant le début des monastères de Shaolin nord ou sud. »



Ce sont différents termes pour le Kung Fu. Dans le passé, les styles particuliers ou les clans n’étaient pas encore connus. Le Kung Fu était tout simplement pratiqué sous ces noms. Depuis les temps anciens jusqu’à aujourd’hui, ces techniques ont été conservées, non pas par Shaolin, mais par les gens expérimentés en matière de combats, de guerres et de batailles. M.M.S : Ta Mo (Bodhidharma) amena le Kung Fu de l’Inde à Shaolin ? G.M.L. : Il se peut qu’il ait vraiment contribué, mais il n’est certainement pas le fondateur ou l’inventeur du Kung Fu ou du Shaolin Kung Fu. Le Kung Fu avait existé bien avant lui. M.M.S : Si Ta Mo a vraiment contribué au Kung Fu en Chine, d’où le tenait-il ? Son Kung Fu était-il meilleur que celui qui était jusqu’alors connu en Chine ? G.M.L. : On ne sait pas. Il n’y a pas de documents historiques indiquant qu’il ait gagné des combats ou qu’il ait été répondu à un défi ou quelque chose de ce genre. Mais, la Chine avait déjà alors de bons systèmes de combat. M.M.S : D’où provient alors le Kung Fu ? G.M.L. : À l’époque (avant que la Chine n’existe) plusieurs pays avaient été en guerre. L’expérience et les connaissances proviennent de cette période. Empiriquement, les techniques ont été continuellement améliorées et perfectionnées. Il y a 3000-4000 ans, au moment où la Chine a été créée, il y avait beaucoup de guerres et de batailles. Plusieurs pays différents étaient en guerre. Le Japon, Taiwan, la Thaïlande et la Mongolie étaient en guerre les uns contre les autres. À cette époque, de nombreuses techniques ont été testés et intégrées. C’était au moment de Chun Chi Wang (Zhou Cheng Wang) qui apporta la paix aux royaumes (dynastie Zhou de 1027 a 256 av. J.-C.). M.M.S : Donc le Kung Fu est né de l’expérience du combat des meilleurs combattants ? G.M.L. : La Chine est beaucoup plus ancienne que l’Europe. C’est pourquoi il y a tant de connaissances et l’expérience dans les arts martiaux. Chaque dynastie avait des généraux qui étaient des experts en arts martiaux. Ceux-ci étaient chargés de la défense


Grands Maîtres « L’histoire du monastère de Shaolin du Sud comparée à celle du Kung Fu est très récente. »


du pays. Vers 100 après J.-C., il y eut : Guan Gung (Kwan Kung), Lau Bei, Chang Fei, Chiu Yean (Chiu Zhi Long). Guan Gung était connu pour ses hallebardes, qui plus tard ont été nommées Guan Dao en son honneur. L’empereur de la dynastie Song et ses généraux étaient tous experts en arts martiaux, co mme par exemple le g énéral Yue F ei o u l’empereur Chiu Hung Yin. Wong Fei Hung et Lam Sai Wing du s y s t ème Hung Gar étaient to us deux d’ho no rables professeurs d’arts martiaux de l’armée chinoise. Ils aidaient les gens comme ils le pouvaient et devinrent respectés et honorés dans les cercles d’arts martiaux. Il est facile de voir qu’il y eut en Chine de nombreuses guerres et batailles, d’où provint toute l’expérience qui fut transmise d’une génération à l’autre. Il est important de transmettre cela à la prochaine génération de maîtres. M.M.S : On gagnait sa vie avec le Kung Fu ? G.M.L. : Pour occuper une position militaire supérieure, il fallait avoir de bonnes compétences en Kung Fu. Sinon, il était impossible de devenir un officier, par exemple. Pour l’armée, on recherchait les meilleurs maîtres de Kung Fu (Voir Wong Fei Hung et Lam Sai Wing). Le gouvernement a choisi et nommé ces hommes. Seuls les meilleurs avaient une chance. M.M.S : Le Hung Gar servait pour défendre le pays ? G.M.L. : Stratégiquement, le sud de la Chine a toujours été très important ; et c’est aussi un lieu d’une grande importance pour le pays. L’armée était donc fortement représentée dans le sud. C’est pourquoi le style Hung Gar était si largement répandu. Les pratiquants de le Hung Gar ne l’apprenaient pas tous complètement. Pour cela, beaucoup, plus tard, créèrent leur propre style. M.M.S : Grand maître Chiu, vous êtes devenu un acteur. Pourquoi ? G.M.L. : Je fais partie de la célèbre lignée de Wong Fei Hung et je pratique le véritable Hung Gar. Le public voulait voir l’authentique Kung Fu et le Hung Gar était le style le plus fameux. Avec Jackie Chan, Jet Li, Stephan Chow, et beaucoup d’autres que j’ai fait plus de 70 films. M.M.S : Le Hung Gar est le système le plus célèbre ? G.M.L. : Dans le sud de la Chine, il y avait cinq familles célèbres de Kung Fu : Hung, Lau, Choy, Li, ??k (dans cet ordre). Ce n’était pas comme beaucoup de maîtres d’aujourd’hui le disent. On ne connaissait pas d’autres styles. Ces cinq styles étaient les plus connus dans le sud de la Chine.


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M.M.S : Que pensez-vous de ces acteurs qui ne connaissent pas le Hung Gar ? G.M.L. : Le plus célèbre acteur Kwan Tak Hing, qui a imité Wong Fei Hung dans de nombreux films, a dû apprendre le Hung Gar pour jouer dans les films. M.M.S : Pourquoi le Hung Gar ? G.M.L. : En Asie, beaucoup de gens savent ce qu’est le Hung Gar Kung Fu. Les gens connaissent très bien les positions, les formes et aussi la valeur du Qi Gong, qui est inclus dans le Hung Gar. M.M.S : Alors, quelle est la vérité sur le Shaolin du Sud ? G.M.L. : L’histoire du monastère de Shaolin du Sud comparée à celle du Kung Fu est très récente. La dynastie Qing a pris fin en 1644. Fan Qing Ming Fok (« Fini le Qing, vive le Ming ! »). Ce fut un slogan célèbre parmi les patriotes. En ces temps incertains de guerre, le temple de Shaolin du Sud était un excellent endroit pour se cacher. Les patriotes venaient de partout afin de s’unir contre le gouvernement. Beaucoup de magnifiques experts du Kung-Fu s’en furent au Shaolin venus du Sud et fraternisèrent. Ensemble, cette communauté voulut renverser le gouvernement et le restituer aux Chinois. C’est à ce moment-là que de nouvelles techniques et des nouvelles armes ont été ajoutées au système Hung. Beaucoup de ces stratégies, techniques et armes étaient déjà très vieilles. Certaines de ces techniques sont : - Ng long Pa Kua Kwan (forme du bâton) - Chun Chau Guan Do (forme de la hallebarde) - Diu Bin Gik (une sorte de hallebarde) - Yu Gar Dai Pa (fourche du tigre) - Banc - Houe d’agriculteur - Im Do (couteau) - Bêche du moine Un grand nombre d’outils ont été convertis en armes. Les gens ont appris comment manipuler ces outils et comment se battre avec eux. Il y avait aussi des armes cachées tels que les aiguilles et les flèches empoisonnées. Ils ont eu besoin des moines bouddhistes pour se battre. Chiu Koe (mon père), par exemple, était très bon avec le fouet à double chaîne d’acier. Il y avait beaucoup d’armes qui étaient faciles à transporter et qui étaient initialement des objets de tous les jours. L’arme la plus célèbre et la plus commune était bien sûr l’épée. Et pas seulement en Chine. En Europe aussi, l’épée était une arme populaire. M.M.S : Où est passé le vrai Kung-Fu ? G.M.L. : À Taiwan, le Kung Fu chinois est très traditionnel. Là, ils ont essayé de préserver et de promouvoir toutes les traditions après que Mao eut tout interdit. Historiquement, cela peut être facilement


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« Aujourd’hui le terme Wushu moderne est largement utilisé. Tout comme dans cet article. Les gens sont désorientés par ces nombreux termes. »

expliqué. Pendant la guerre civile chinoise, entre 1926 et 1928, la Chine a commencé la campagne communiste vers le nord. Le général Tschiang Kai Schek et Mao Tse Tung conjointement à l’Armée rouge ont fait l’histoire de la Chine. Ceci est documenté dans les livres d’histoire et facilement compréhensible. Taiwan a connu et connaît encore les traditions chinoises et les cultive. Ils voulaient que le peuple chinois soit fort et en bonne santé, ils voulaient donc que tout le monde apprenne le Kung Fu afin d’avoir un pays fort et en bonne santé. Dans une large mesure, le Kung Fu a été transmis dans son sens traditionnel à Taiwan. C’est grâce à cette façon de penser que de nombreux éléments de la culture chinoise ont pu être préservés. M.M.S : Il n’y a plus de Kung Fu en Chine ? G.M.L. : La Chine était contrôlée par Mao Tse Tung. Tout était changé. La langue et la culture. Beaucoup de vieux temples furent détruits. Les religions furent interdites et détruites. Mao était idolâtré et tout était adapté en conséquence. Le Kung Fu n’a pas été épargné non plus. Les pratiquants de Kung Fu ont été emprisonnés ou encore tués. L’enseignement, l’apprentissage, ou même la connaissance de quelqu’un qui pratiquait le Kung Fu était puni. Pendant de nombreuses années, tout fut changé. Pendant plus de 10 ans, les gens ont dû suivre l’idéologie de Mao. Ils ont tout arrêté. Il n’était plus possible, ni d’enseigner ni d’apprendre le Kung Fu. On n’était même pas autorisé à prononcer les mots « Kung-Fu » ou « Shaolin ». Heureusement, Hong Kong, la Malaisie et Singapour ont échappé à ces changements destructeurs. C’était seulement en Chine que ces problèmes existaient. Beaucoup de gens ont fui la Chine ; et bien sûr aussi beaucoup de grands experts de Kung Fu. On n’avait pas la paix et aucune possibilité de gagner leur vie en Chine. Telles sont les principales raisons qui les ont poussées à émigrer. M.M.S : En dehors de la Chine, les maîtres de Kung Fu se sont-ils unis ?


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« Si Ta Mo a vraiment contribué au Kung Fu en Chine, d’où le tenait-il ? Son Kung Fu était-il meilleur que celui qui était jusqu’alors connu en Chine ? On ne sait pas. »


G.M.L. : Taiwan et d’autres pays ont transmis les traditions et de cette façon les ont sauvées. Hong Kong est devenu une plaque tournante du véritable Kung Fu. Plusieurs familles de Kung-Fu se sont réunies là-bas et ont formé des communautés fortes. Le Hung Gar et le Chiu Koe étaient particulièrement célèbres. M.M.S : Ces traditions sont-elles encore enseignées et cultivées au temple de Shaolin aujourd’hui ? G.M.L. : Le temple de Shaolin a été détruit. Les moines ne pratiquent plus. Alors, comment pourraient-ils enseigner à des élèves ? Comment les moines peuvent dire qu’ils pratiquent et qu’ils enseignent le vrai Kung Fu. Ils portent à une robe de moine, se rasent la tête, mais on peut remarquer qu’ils pratiquent simplement le Shaolin Kung Fu moder ne. L’ancien et véritable Shaolin Kung Fu ne ressemble pas à ça. Aujourd’hui, lorsque vous voyagez à Shaolin du nord ou du sud, vous pouvez juste voir le Kung Fu moder ne. Le Shaolin Kung Fu traditionnel a été perdu au temple. Vous pouvez voir cela très bien. Même un profane le remarque. M.M.S : De faux moines et un faux Kung Fu ? G.M.L. : Les gens du temple ne sont pas des maîtres de Kung Fu traditionnel. J’ai contacté le temple

de Shaolin du sud de Fukien. Les gens là-bas m’ont donné leur carte de visite. Je suis Chinois et je parle le chinois. Ainsi, il est facile pour moi de comprendre ce que dit la carte. Le moine le plus élevé est « responsable » du temple de Shaolin. Ce n’est pas un moine qui se bat. Il est le directeur des relations du monastère, pas un instructeur de Kung Fu. Ce que ces gens montrent est du Wushu moderne. Le Kung Fu traditionnel a été complètement perdu. Si vous voulez apprendre le véritable Kung Fu, vous devez le faire hors de la Chine. Alors, vous pouvez peut-être apprendre le véritable, l’authentique Kung Fu chinois. On pourrait alors le faire revenir à Shaolin. M.M.S : Mais tout cela semble assez paradoxal. Ceux qui ont appris le bon Kung Fu doivent faire savoir au monde à nouveau ce qu’est ce bon Kung-Fu ! G.M.L. : C’est la raison de cet article… M.M.S : Nun Chuan vient de Chiu Kow ? G.M.L. : Mon père, Chiu Kow, a remporté les tournois à Hong Kong, Guangzhou et plus tard les championnats nationaux à Pékin (1955-1956). Les gens savaient qu’il venait du sud. Ils ont appelé son Kung Fu Nam Kuen (cantonais) et Nan Chuan (mandarin),

« Les pratiquants de le Hung Gar ne l’apprenaient pas tous complètement. Pour cela, beaucoup, plus tard, créèrent leur propre style. »


Grands Maîtres respectivement. Il a effectué la forme du Tigre et de la Grue (Fu Hok Swung Yin Kuen) et les gens voulaient apprendre cette forme. Chiu Kow a commencé à enseigner cette forme à des gens qui étaient intéressés à Pékin (Beijing). Là, cependant, il a seulement enseigné cette forme. Il n’a pas eu assez de temps pour vraiment enseigner le système en profondeur. Le gouvernement a apprécié cette forme. Ils voulaient avoir cette forme pour les Jeux Olympiques. Il a ensuite été reçu à Pékin, à la salle municipale. Pour son exceptionnelle Kung Fu, il a reçu un certificat de Mao Tse Tung. Chiu Kow a été célébré après sa victoire. À Hong, les journaux et de nombreuses autres organisations et associations l’ont honoré. Diverses compagnies de cinéma sont venues et ont souhaité avoir Chiu Kow pour la scène d’une film. M.M.S : Le Wushu vient du Hung Gar ? G.M.L. : En dehors de la forme originale du Tigre et de la Grue, le gouvernement a créé une nouvelle forme et l’a appelé Wushu. Ils ont également fait de nouveaux costumes colorés. Ils ont adapté la forme au tournoi et ont réduit sa longueur afin qu’elle ne dure pas trop longtemps. C’était la première forme du poing officielle du Wushu du sud. Après le championnat national, le gouvernement n’a plus admis le Kung Fu traditionnel, seul le Wushu moderne. Ce fut la deuxième fois que le Kung Fu traditionnel se perdit en Chine. La première fois ce fut quand Mao l’interdit. M.M.S : Le Wushu moderne ? G.M.L. : Aujourd’hui le terme Wushu moderne est largement utilisé. Tout comme dans cet article. Les gens sont désorientés par ces nombreux termes. Le Wushu moderne a plus de sauts, d’acrobaties, et de nombreux éléments de gymnastique. Lorsque vous pratiquez le Wushu moderne aujourd’hui, vous faites bien de pratiquer des exercices au sol. « Sin Wushu» signifie nouveau Wushu. Ce terme fait maintenant partie du langage



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chinois. Le Karaté, le Judo, le Jiu Jitsu et bien d’autres arts martiaux doievent être maintenus et cultivés. M.M.S : Qu’en est-il du Kung Fu chinois. Pourquoi le gouver nement chinois fait-il cela ? G.M.L. : Le communisme. En 50 ans seulement, le gouvernement, dans une certaine mesure, a détruit un savoir vieux de plusieurs siècles. M.M.S : Pour finir, quelques questions sur le développement de Kung Fu en Occident. Qu’en pensez-vous ? Les élèves occidentaux sont-ils tout à fait capables d’apprendre le Kung Fu ? G.M.L. : Ils sont par évidemment capables d’apprendre notre art. Ils investissent beaucoup de temps et d’énergie dans les leçons. Ce qui le rend difficile pour eux, c’est la culture, la compréhension de l’étiquette et le respect. Et pourtant, ces aspects sont très importants pour moi et je ne peux souligner assez que, en dehors des compétences de combat, il est absolument nécessaire de cultiver aussi la structure de la famille, le respect et les bonnes manières. J’ai des élèves au Mexique, en Algérie, en Italie, en Belgique, aux États-Unis, en Chine, en Suisse et beaucoup d’autres pays. Au

total, ce sont environ 30.000 élèves. Quand je ne fais pas des films comme en ce moment avec Stephan Chow, je suis la plupart du temps en voyage pour donner des séminaires ; environ 9 mois par an ! M.M.S : Vous avez choisi Martin Sewer, qui est Suisse, pour être votre successeur. Pourquoi lui ? G.M.L. : Martin Sewer me suit depuis plus de 25 ans. Déjà enfant, il pratiquait les arts martiaux. Il a été très solidement formé au Hung Gar Kung Fu et a fait beaucoup d’efforts. Martin a consacré sa vie au système Hung Gar et dirige plusieurs écoles. Beaucoup d’élèves le suivent. C’est une très bonne personne et un très bon enseignant. Jusqu’à ce jour, ses élèves ont constamment été au-dessus de la moyenne. En 2007, j’ai annoncé publiquement pour la première fois qui était mon successeur. J’ai confirmé cela dans les vidéos de YouTube. Si vous voulez vraiment apprendre l’art véritable du Hung Gar Kung Fu, alors vous êtes au bon endroit avec Martin Sewer. M.M.S : Merci beaucoup grand maître Chiu Chi Ling pour cette entrevue. G.M.L. : Merci aussi pour l’interview. Je souhaite à tous les lecteurs de continuer de jouir des arts martiaux.

« Au Mexique, en Algérie, en Italie, en Belgique, aux États-Unis, en Chine, en Suisse et beaucoup d’autres pays. Au total, ce sont environ 30.000 élèves. Quand je ne fais pas des films comme en ce moment avec Stephan Chow, je suis la plupart du temps en voyage pour donner des séminaires ; environ 9 mois par an ! »




La simplicité apparente… Dans de nombreuses publications qui parlent du W ing Chun Kuen (magazines, forums, publicité, etc.), on affirme avec une grande certitude que la caractéristique la p l u s i m p o r t a n t e d u W i n g Ts u n e s t l a simplicité. Il y a quelques années, j’aurais pu être plus ou moins d’accord. Aujourd’hui, et plus j’avance dans la pratique de cet art, plus je prends conscience du fait que cette simplicité n’est qu’une apparence. À mon avis, ce système d’apparence « étrange » et de positions légères renferme une difficulté réservée uniquement à ceux qui veulent parcourir un long chemin, aux personnes capables de voir et de comprendre cette phrase mythique du grand Léonard De Vinci qui disait quelque chose comme : « La simplicité est le summum de la sophistication. » Cette phrase fantastique résume assez bien l’esprit qui doit marquer la voie de la pratique dans le Wing Chun où, à mon avis, on s’est trompé à d’innombrables reprises.

L

a base à la fois technique et philosophique du style essaye de réduire tout processus technique/mental au système binaire et donc à minimiser toute prise de décision : 1 ou 0, positif ou négatif, blanc ou noir, YING ou YANG. En apparence quelque chose de simple. Dans la pratique, la plus difficile de toutes les batailles. Comme disait le grand maître Wong Shun Leung : « L’homme a l’étrange maladie de compliquer les choses. » Le maître Wong,



peut-être l’un des plus grands maîtres du Wing Chun de l’ère moderne, est sûrement un exemple clair du dilemme qui est engendré par le fait d’essayer de trop simplifier quelque chose qui, dans la pratique, ne l’est pas tant que ça. Et ce n’est pas à cause de cette « étrange maladie de compliquer les choses » inhérente à chaque homme. Peu (très peu, dirais-je) sont ceux qui sont capables de s’isoler de tout bruit et de tout mouvement et de mener à bien un processus mental et technique indépendamment de ce que l’adversaire essaye de réaliser et dans n’importe quelle situation. C’est précisément là que se livre la première bataille. Si nous devons définir la stratégie globale du WingTsun Kuen, nous serons d’accord de dire que cela ne semble pas trop « compliqué ». Elle est clairement tracée dans ses principes : 1. Si la voie est libre, avancez. 2. Si vous touchez votre ennemi, restez collés à lui (ne reculez pas). 3. Si la force (ou le moment de la force) est supérieure à la vôtre, cédez. 4. Si votre ennemi recule ou fuit, poursuivez-le. Mais, je pense que nous pourrions tenter d’expliquer cela un peu plus, même pour ceux qui ne pratiquent pas habituellement le Wing Chun Kuen : 1) Nous resterons dans une position parfaitement immobile aux yeux de l’ennemi (mais chargés de force élastique) attendant que l’ennemi entre dans notre distance d’application. 2) Nous n’afficherons pas le moindre mouvement ou tension. Pas un seul millimètre aux yeux de notre ennemi. Nous attendrons comme un prédateur attend sa proie. 3) Au moment où l’ennemi entre dans notre distance, nous lancerons tout notre corps protégé par les mains et les jambes vers lui, essayant de combler l’écart entre les deux de la manière la plus rapide possible. Nous devrons nous introduire dans son mouvement quand son attaque (ou tentative) a commencé. Plus nous serons capables de supporter, moins notre ennemi aura de capacité de réponse. 4) Si, dans la rencontre avec l’ennemi, nous trouvons une voie libre (sans obstacle), nous frapperons sans nous arrêter jusqu’à la victoire sans le laisser récupérer de notre flux d’attaques continu. Si, au contraire, nous trouvons des obstacles, nous nous collerons à lui avec nos bras et nos



jambes pour inhiber ses attaques, les dévier ou nous déplacer à un angle sûr, mais toujours avec l’intention de nous libérer immédiatement de ses extrémités et de passer sa garde pour frapper de nouveau constamment et de manière fluide. Et un détail très important : une fois que le conflit a commencé, il faut aller jusqu’au bout. Ne laissez pas l’adversaire faire plusieurs tentatives (ce qui se passera si nous permettons qu’il s’éloigne et se refasse à nouveau) Vous voyez, ce qui pour beaucoup semble simple… ne l’est peut-être pas dans la pratique. En fait, tout se complique parce qu’on n’a pas suffisamment expliqué la nécessité de séparer en deux parties (de nouveau une conception taoïste) car d’une part, on a la stratégie du système et d’autre part, la technique. La technique permet de réaliser la stratégie. Et la stratégie est rendue possible par l’existence de ces techniques/attributs acquis par la pratique. Séparés, différents, mais complémentaires (Yin et Yang). Je crois fermement que la compréhension de ces deux idées complémentaires et distinctes représentent un point de départ approprié pour l’entraînement, et surtout un excellent objectif qui marquera le cap de notre pratique. Encore une fois, ce concept qui nous sert à la fois de point de départ et de but final nous montre l’influence inséparable du taoïsme dans le WingTsun Kuen. En ce qui concerne la technique… Un pratiquant de Wing Tsun devrait comprendre que la réduction au code binaire 1 et 0 représente un certain nombre d’avantages par rapport à d’autres styles. Expliquons brièvement ce concept. Quand


un non pratiquant de notre style regarde de l’extérieur l’exécution des techniques d’un maître qualifié, ce qui est le surprend le plus, c’est la vitesse à laquelle il peut déplacer ses mains et surtout la précision et la « simplicité » apparente avec laquelle il peut surpasser l’autre. J’affirme habituellement que la vitesse d’un pratiquant de Wing Tsun n’a rien à voir avec la vitesse génétique d’un pratiquant. De fait, les pratiquants les plus rapides sont généralement les pratiquants âgés (presque des personnes âgées). La source de cette vitesse se trouve spécialement dans l’absence de traitement mental des réactions et des techniques. Autrement dit, le pratiquant, à travers l’entraînement méthodique des réactions et des techniques dans le Chi Sao, parvient à réduire toute réponse à son expression minimum. Dans notre univers c’est le binaire : 1 et 0. Autrement dit, un pratiquant cogne un bras de l’ennemi, dans ce choc le pratiquant perçoit (en utilisant la sensibilité tactile) s’il y a une voie libre 1 ou si, au contraire, elle est occupée, bloquée 0 (zéro). L’une ou l’autre réponse engendre une réaction acquise au cours de l’entraînement : 1 = frapper




en avançant et 0 = rester collé à l’extrémité contre laquelle on s’est cogné. Si l’adversaire après avoir rencontré notre attaque déplace sa main et ferme notre entrée, cela signifie une ouverture ailleurs. Céder à la force supérieure n’est rien d’autre que de trouver/sentir cette porte fermée et chercher à entrer automatiquement dans une autre position 1/0. Comme vous pouvez le voir, ce processus se répète dans chacune des situations qui se produisent dans un affrontement de WingTsun. La maîtrise est atteinte lorsque l’on est capable de constater ces choses et de ne pas penser au processus électif de zéro ou un, mais que ce soit le corps lui-même qui, par l’entraînement, le fait automatiquement. Après toute cette explication complexe, qui oserait dire que le Wing Chun Kuen est un style « simple » ? Certainement pas moi. Comme cela se produit d’innombrables fois, nous avons tendance à ignorer ou à chercher à simplifier ce que nous ne comprenons pas ou ce qui nous dépasse par sa grande complexité. C’est à mon avis, la cause de bien des maux des systèmes chinois. Heureusement (je pense que c’est un trésor qui influence la vie des gens qui arrivent à le comprendre), la philosophie bouddhiste confucéenne et taoïste (cette dernière principalement) fait partie de l’ADN du système et l’on ne peut obtenir la maîtrise de l’art en séparant ce qui est inséparable. Toute tentative de séparation dénaturalise ce style et en fait une « caricature » de ce qu’il est en réalité. Il lui ressemble, mais dans le fond, il n’a pas beaucoup à voir avec la réalité. Alors permettez-moi de dire, sans crainte de me tromper, que la simplicité ne se trouve pas parmi les principales vertus de ce style. Ou pour paraphraser de nouveau mon admiré Léonard De Vinci : « La simplicité est le summum de la sophistication. » Tout mes respects. Sifu Salvador Sánchez TAOWS Academy






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« Être instructeur KMRED C’est avant tout, être un combattant. » Boxe anglaise, Muay Thai, Boxe française, Kick Boxing ou K1, sont des disciplines de bases que pratiquent et ou enseignent tous les instructeurs et futurs instructeurs du groupe KMRED Kravmaga Recherche Évolution et Développement. En effet, toutes les personnes qui souhaitent devenir enseignant du système KMRED sont obligées de pratiquer ou d’avoir pratiqués de façon régulière un sport de combat. C’est à notre avis, une composante essentielle de la construction d’un bon enseignant de Self Défense.

Il n’est pas naturel de « prendre des coups » comme il n’est pas inné de donner un coup, quel qu’il soit, avec efficacité et seule la pratique de ces disciplines permet d’obtenir de la part du futur enseignant, comme du pratiquant d’ailleurs, un « profil » de combattant. C’est pour cela par exemple, que Christian Wilmouth Co Fondateur du Groupe KMRED et qui est également enseignant de Muay Thai Boxe thaïlandaise se rend chaque années en Thaïlande dans des camps d’entrainements. Cette année, c’est accompagné d’un instructeur déjà titulaire, Julien Cavalié, et d’un assistant instructeur en fin de cursus, Billy Ouahab, que ce dernier s’est rendu dans un camp d’entrainement de Muay Thai sur l’île de Koh Samui,


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au JUN MUAY THAI. Au programme, 15 jours de pratique intensive à raison de 5h par jours auxquelles furent ajoutées plusieurs heures de leçons particulières. Le Muay Thai est une discipline très intéressante en matière de self défense car sa pratique intègre l’utilisation « d’armes » très diverses comme les poings, les jambes, mais aussi des outils très appropriés au combat à courtes distances comme les coudes et les genoux le tout associés à des techniques de corps à corps appelées « Clinching » qui complètent parfaitement l’arsenal des pratiquants du système KMRED. Au total « huit armes » et du « corps à corps » permettant un éventail très large de combinaisons de percussions et de projections.

L’autre aspect qui s’avère très intéressant dans la construction du bon enseignant ou pratiquant de self défense et en particulier dans le cadre de la formation au sein du groupe KMRED, c’est le fait de s’immerger dans la vie d’un camp professionnel de Muay Thai à la source même de cette discipline, qui pousse le pratiquant à se dépasser quotidiennement physiquement et mentalement. Le corps est mis chaque jour à rude épreuve et seule la volonté, le courage et l’envie de se dépasser permet de soutenir le rythme quotidien des entrainements. Le stage de cette année s’est donc déroulé dans un camp appelé le « JUN MUAY THAI » sur l’île de Koh Samui, au sein duquel enseignent une dizaine d’instructeurs ayant


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tous au minimum à leur actif plus d’une centaine de combats. Les entrainements biquotidiens (2h30 par training) furent l’occasion pour Julien Cavalié et Billy Ouahab de parfaire leurs techniques de coups de pieds, de coups de poings, coups de coudes et de coups de genoux en travaillant successivement aux sacs et aux paos, mais aussi de mettre en œuvre leurs acquis lors de sessions de sparring avec les entraineurs du camp. Moments inoubliables, empreints d’humilité et de respect qui s’inscrivent pleinement dans l’esprit que cultive le groupe KMRED. Le combat est l’essence même d’une self défense réaliste et lorsque l’on a la chance de pouvoir

pratiquer à la source une discipline comme le Muay Thai, on ne peut que ressortir grandi par cette expérience. Le groupe KMRED tenait à remercier tout particulièrement Jun, le boss du JUN MUAY THAI, et Khru Lek pour la qualité de l’enseignement que nous avons reçu tout au long de ces 2 semaines. Il est désormais certain que d’autres instructeurs et futurs instructeurs Kravmaga RED se rendront dans les mois et les années à venir au sein de cette structure. C’est grâce à ce genre d’expérience que nous pouvons être en accord avec notre devise : « Entre être ou paraître nous avons choisis… Élève un jour, élève toujours… »


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Weng Chun Kung Fu : Fort et souple en 3D Transformez muscles, tendons et fascias La transformation des muscles et des tendons (en chinois : Yi Jin Jing), comme « méthode de remise en forme » Shaolin particulière, fait partie intégrante du Weng Chun Kung Fu. Cette méthode holistique vise au développement des différentes capacités du pratiquant de Weng Chun, à la prévention des blessures pendant la formation et, le cas échéant, à l’amélioration de leur guérison, ainsi qu’à la prévention de l’épuisement suite à l’intensité prolongée de l’entraînement pendant des années.

Fluidité en 3D À cette fin, divers exercices pour développer la force, l’élasticité, l’endurance, l’équilibre, la vitesse, la souplesse et la respiration sont combinés pour former une unité fluide. Leur dénomination est habituellement dérivé des cinq animaux, des cinq éléments ou d’autres concepts de philosophie zen (Chan) Shaolin comme « Le Tigre affamé ». Le flux constant en effectuant les exercices conduit à un détachement croissant des pensées et des soucis de la vie quotidienne et à l’amélioration de la présence à l’ici et maintenant. Cela contribue non seulement à la joie de la pratique, mais développe également la capacité du combattant à s’adapter aux nécessités constamment changeantes de toute situation de combat d’une manière spontanée et flexible.

Les longue séries d’exercices sont particulièrement efficaces Une autre caractéristique de cet ancien art Shaolin est l’approche holistique et tridimensionnelle des exercices. Ainsi, les étirements et les exercices de musculation sont généralement effectués au moyen d’une longue forme enchaînée tridimensionnelle, plutôt qu’à travers des étirements et le renforcement des différentes parties du corps séparément, comme on en a l’habitude dans le « monde occidental ». L’exercice cyclique du « Tigre affamé », comme nous le démontrons dans cet article, illustre la connexion de la partie frontale du corps et de la chaîne dorsale : l’enchaînement des mouvements comprend tout le corps depuis la plante des pieds en passant par les jambes, les fesses, le bas du dos et jusqu’à la poitrine, la tête et les bras. La direction du mouvement des exercices se base sur la compréhension des voies Qi du corps, qui circulent de bas en haut, de haut en bas, de l’intérieur vers l’extérieur, de l’extérieur vers l’intérieur ou des voies transversales et de celles qui vont le long de la colonne vertébrale, pour n’en nommer que quelques-uns. Les études intéressantes du Dr Schleip, directeur du « Projet de recherche Fascia » à l’université d’Ulm, nous permet aujourd’hui de comprendre les méthodes et les effets de l’entraînement traditionnel chinois du Weng Chun d’un point de vue scientifique également. Selon le livre « Faszien- Fitness » (voir « Fascia: The Tensional Network of the Human Body » de R. Schleip et Th W. Findley.), les quatre principes « étirer, plier, stimuler, sentir » représentent les éléments de base de l’entraînement du fascia, qui peuvent également être trouvés au sein de notre méthode Shaolin, dont « l’état d’alerte », autrement dit le sentiment impartial du corps pendant et après les exercices, fait également intégralement partie.

Puissance explosive sans effort Un des objectifs de l’entraînement de la puissance est le développement du « Fajin », qui est, dans nos styles internes de Kung-Fu, l’art de décharger la puissance explosive sans faire d’efforts. Ce pouvoir du Fajin permet la réalisation des

Photos : Andreas y Gabriela Hoffmann, Texte : Andreas Hoffmann, Christoph Fuß



mouvements avec beaucoup moins d’effort et donc une puissance et une vitesse qui ne seraient pas possibles en utilisant simplement les muscles. La base du Fajin permet d’accéder à « l’effet catapulte » (Dr. Schleip/Bayer) du fascia et des tendons, permettant ainsi de développer cette puissance explosive spécifique.

Devenir « l’éternel printemps » (Weng Chun) La mesure du progrès de cette transformation du pratiquant est perceptible par lui-même et par son entourage dans la vie quotidienne. Sa démarche et ses mouvements deviennent plus élastiques et plus légers jusqu’à un âge avancé, il se redresse et se tient droit facilement et il peut sentir et vivre le Weng Chun, c’està-dire l’éternel printemps. Ou, suivant un proverbe bien connu des styles internes de Kung Fu : « Pratiquez et

devenez aussi fort qu’un bûcheron, aussi souple qu’un bébé et aussi tranquille qu’un homme sage. » Essayez deux de nos exercices « Fort et souple en 3D » du Weng Chun Groupe 1 : Exercice de force du Tigre affamé Objectif : Développer les mouvements de tout le corps, augmenter la force, l’équilibre, la coordination, la vitesse et la transition vers le sol. Chaque exercice commence et se termine dans la position du cavalier. Apprenez un exercice après l’autre et ensuite prenez plaisir à aller d’un exercice à l’autre. Répétez quatre à dix fois chaque exercice ou quatre à dix fois l’ensemble. A : Souffle du Tigre 1. X avec les deux bras sur la tête, inspirer (Photo

TigerX1.jpg) 2. Tirer les griffes de tigre bas, expirer et position du cavalier. B : Force tournante Griffe du Tigre 3D : 1. Position du cavalier 2. Griffe du Tigre main droite. 3. Position du cavalier. 4. Griffe du Tigre main gauche. 5. Position du cavalier. C : Équilibre de la Grue 3D : 1. Position du cavalier. 2. Équilibre coup de genou. 3. Équilibre en renversant. 4. Équilibre genou en bouclier. 5. Équilibre Sumo. 6. Position du cavalier. 7. Équilibre coup de genou. 8. Équilibre en renversant. 9 . Équilibre genou en bouclier. 10. Équilibre Sumo. 11. Position du cavalier. D : Le Tigre rampe flexion : 1. Position du cavalier. 2. Transition vers le sol. 3. Le Tigre rampe bras droit. 4. Le Tigre rampe bras gauche.



5. position de flexion. 6. Flexion. 7. Flexion. 8. Repousser en position du cavalier. 9. Position du cavalier. E : Puissance de frappe 3D : 1. Position du cavalier. 2. Coup de pied droit. 3. Position du cavalier. 4. Coup de pied gauche. 5. Position du cavalier. F : Coup de pied au sol 3D : 1. Position du cavalier. 2. Tourner à gauche, transition vers le sol. 3. Coup de pied au sol droit. 4. Position du cavalier. 5. Tourner à droite, transition vers le sol. 6. Coup de pied au sol gauche. 7. Position du cavalier. Groupe 2 : Exercice d’étirement du Tigre affamé Objectif : Long enchaînement d’étirements et de mobilisation frontale, dos et colonne vertébrale, perception de la tridimensionnalité du corps : bas, milieu et haut ; sentir dans le corps dans la position du dragon. Augmentation de la puissance, de la coordination, de l’équilibre et de l’endurance. A : Cycle 1 debout : 1. Stretching. 2. Stretching. 3. Stretching. 4. Stretching. 5. Stretching. 6. Stretching 7. Stretching.



B : Cycle 2 Transition au sol jambe droite en avant : 1. Tigerstretch. 2. Tigerstretch. 3. Tigerstretch. 4. Tigerstretch. 5. Tigerstretch. 6. Tigerstretch. C : Répéter Cycle 1 debout D : Cicle 2 Transition au sol jambe gauche en avant : 1. Tigerstretch. 2. Tigerstretch. 3. Tigerstretch. 4. Tigerstretch. 5. Tigerstretch. 6. Tigerstretch E : Répéter Cycle 1 debout Andreas Hoffmann étudie les arts martiaux internes, les arts du mouvement et les arts de la guérison depuis 40 ans à Hong Kong et en Chine, et ses voyages d’études l’ont conduit aux temples de Shaolin du nord et du sud. Il a étudié avec Wai Yan, grand maître de Weng Chun légendaire, avec Lam Wun Quon la légende du style du Dragon, avec Chiu Chi Ling grand maître du Hung Gar, et de nombreux autres maîtres chinois, et il a appris les arts martiaux internes taoïstes de la famille Fu. En outre, il a appris la gymnastique naturelle avec ses fondateurs Alvaro Romano et Rickson Gracie aux États-Unis, ainsi que l’expression corporelle de Jean Bouffort. Il vit et enseigne à Bamberg, en Allemagne et dans le monde entier.





Le DVD «Krav Maga Recherche et Développement» est né de la volonté de 4 spécialistes du Krav Maga et des sports de combats, Christian Wilmouth et Faustino Her nandez, Dan Zahdour et Jérôme Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à la tête de plusieurs clubs et d’un groupe d’une vingtaine d’instructeurs et moniteurs multi-disciplines allant du Krav Maga au MMA. Ce DVD n’a pas pour but de mettre en avant, ni une nouvelle méthode ni un courant spécifique de Krav Maga. Il s’agit juste là, de présenter un programme de Krav Maga axé sur l’importance du «contenu» et le partage de nos e

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Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Tout système a des limites et quand vous passez d’un système à un autre, vous devez apprendre un autre art martial et c’est ce que le Kapap essaye d’éviter. Le Kapap, combat face à face, c’est ça, un pont entre systèmes. Son fondateur fit sienne une expression dont le concept était utilisé par d’autres styles d'arts martiaux traditionnels  : «  Ne portez pas une arme, soyez vous-même l'arme.  » Si votre pensée, votre esprit et votre corps sont l'arme, vous serez une arme qui sera tout aussi efficace lorsque vous porterez une arme. Ce DVD de l’Avi Nardia Academy traite de la connexion entre la «  vielle école  » d’arts martiaux et le CQB (Close Quarters Battle) moderne. L’expérience de Nardia en tant que commandant à l’IDF (Israel Defense Forces) et entraîneur officiel de la principale unité anti-terroriste israélienne lui a appris que cultiver la pensée et l’esprit du guerrier devait être prioritaire sur le simple entraînement physique. Dans cette vidéo, nous étudierons entre autres, la sécurité avec les armes et les parallélismes convaincants entre l’Iaido et le maniement correct d’une arme à feu. Les armes à feu sont les éléments les plus récents de l’armement individuel, mais elles n’échappent pas à la sagesse et à la logique de la vieille école. Nous verrons également des exercices d’entraînement adaptés du BJJ, des exercices de désarmement et de préparation intelligente du corps avec des explications quant aux bénéfices et les précautions à prendre. Un DVD éducatif, inspirateur et révélateur, recommandé aux pratiquants de tous les styles, anciens et modernes. HYPERLINK "mailto : davidgramage@gmail.com" davidgramage@gmail.com


REF.: • KAPAP8



Une fois révisés et ajustés les concepts et les méthodologies d'une école qui provient d'une méthode de combat réel, la Zen Nihon Toyama-Ryu Iai-Do Renmei (ZNTIR) s'efforce actuellement de maintenir cette tradition vivante et de conserver les formes originales à travers un système qui unifie le corps, la pensée et l'esprit de manière réaliste et efficace. Ce DVD a été créé à la demande des pratiquants de la filiale espagnole de la Zen Nihon Toyama-Ryu Iaido Renmei (ZNTIR - Spain Branch) afin de faire connaître au monde entier un style de combat avec une vraie épée, créé au XXème siècle dernier, mais dont les racines plongent dans les anciennes techniques guerrières du Japon féodal. Il vous présente la structure de base de la méthodologie qui est appliquée dans le style, depuis les exercices d'échauffement et de préparation codifiés, en passant par les exercices de coupe, les gardes, les katas de l'école, le travail avec un partenaire et l'initiation au Tameshigiri, les exercices de coupe sur une cible réelle, la pierre angulaire sur laquelle se base le Toyama-Ryu. Nous espérons que la connaissance de l'existence d'un style comme le Toyama-Ryu Batto-Jutsu soit un stimulant envers ce style traditionnel, très différent des disciplines de combat actuelles et qu'il attire ceux qui désirent aller plus loin dans leurs pratiques martiales. Ce DVD sera utile à tous ceux que le sabre japonais intéressent, amateurs ou professionnels, pour appuyer leur apprentissage ou comme objet de consultation.

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Le terme «  auto-défense  » a une connotation négative car depuis le début, il peut signifier l'échec de l'individu. Le problème c’est que cette étiquette connote l'idée que la personne est victime de violence ou d'agression et que le pratiquant doit réaliser une action défensive. Cette prémisse d'agir après coup est la raison pour laquelle la plupart des gens succombent aux actions de l'agresseur et ne se remettent jamais complètement de l'attaque initiale ou d'une situation induisant la peur. La femme ne doit pas être défensive, elle doit être consciente de sa situation et ne pas rejeter ou ignorer une menace possible, elle doit devenir proactive et prendre l'initiative et choisir le moment tout en manipulant l'état d'esprit des attaquants afin d'avoir la possibilité d'un avantage. Le «  Kyusho Self Protection  » est une méthode d’entraînement des points vitaux qui contemple les réalités d’une attaque. C’est une méthode simple mais puissante, qui offre aux individus plus faibles, plus lents, plus âgés ou moins agressifs, une possibilité de faire face à un attaquant plus grand, plus fort et plus agressif. Au moyen de l’usage des cibles anatomiques les plus fragiles du corps, en utilisant vos propres actions et tendances naturelles corporelles, vous pourrez facilement vous protéger ainsi que protéger d’autres, tout en considérant les limites physiques provoquées par le stress, quand votre adrénaline grimpe. Grâce à un travail échelonné et progressif de vos propres habilités motrices générales (plutôt qu’avec les techniques des autres), vous augmenterez vos possibilités de succès.


REF.: • KYUSHO-21








Le ROS est une méthode redoutable d’intervention fondée par le capitaine Jacques LEVINET, ceinture noire 10e Dan Police ROS, au profit des unités généralistes et des unités spéciales des forces de l’ordre et pour certains professionnels de la sécurité. Des unités spéciales d’intervention, comme les ERIS en France, certaines unités de l’armée et d’autres groupes d’intervention comme les Spetsnaz en Russie ou le GAD en Argentine ont déjà suivi une formation au Police Training ROS avec l’expert français. Des projets de formation ROS de la Police du Qatar et de forces de sécurité au Vietnam sont est en cours de réalisation.

POLICE TRAINING ROS. REAL OPERATIONAL SYSTEM Capitaine Jacques LEVINET Le ROS repose sur quatre éléments mis en place par le Capitaine Jacques Levinet : • Le Tonfa d’intervention Police • Le Bâton télescopique Police • Le Self Pro Krav Police (SPK) • Les Gestes et Techniques d’Intervention Police (GTPI) L’originalité de la méthode vient du fait de l’utilisation complémentaire des techniques de self défense à mains nues du SPK, adaptées aux GTPI, avec l’utilisation de l’arme de poing, du menottage, palpation de sécurité, travail en équipe et autres moyens coercitifs. À cette fin sont enseignées les techniques de conduite, de contrainte, de renversement, de mise au sol, de retournement, de neutralisation, de relevage, de sortie de véhicule, de palpation de sécurité, de menottage dans différentes positions le tout associé avec des dégagements de milieu hostile, de jour comme de nuit, en milieu ouvert ou fermé, en équipe, avec mise en joug d’évacuation ou de protection. Le REAL OPERATIONAL SYSTEM mise sur l’efficacité et élude les fioritures dans le respect de la légitime défense et de législation sur les armes des pays concernés par une formation ROS Les diplômes de POLICE ROS sont des qualifications professionnelles contrôlées et délivrées exclusivement par le Capitaine Jacques LEVINET, fondateur de la discipline. Le ROS est une marque déposée par l’Académie Jacques Levinet auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Il n’est enseigné qu’aux forces de l’ordre et qu’à certains professionnels de la sécurité.



« Les passages de grades sont composés d’une épreuve technique et d’une épreuve d’intervention en situation. »



passant par l’arme blanche ou le sabre dans tous les milieux, ouverts ou fermés en voiture ou face à une foule ou un groupe hostile.

FORMATION ET AFFILIATION DU POLICE ROS

UNE MÉTHODE COMPLÈTE ET EVOLUTIVE • Le Tonfa ROS se débarrasse de techniques impossibles et irréalistes comme la saisie de la main armée d’un agresseur. Le blocage et la riposte doivent être simultanés. Pour coller à la réalité les entraînements se font souvent sur le goudron sans matériel en mousse. Des mises en situation sont programmées lors des entrainements. • Le Bâton ROS développe de nouvelles tenues en bâton déplié ou replié et un usage du bâton court en yawara grâce à un embout conique au niveau du talon. Ces techniques opérationnelles permettent des moyens de pression, des ripostes ciblées ou des clés pour un travail en espace plus confiné comme en protection rapprochée. • Le SELF PRO KRAV POLICE La finalité recherchée est de savoir se défendre pour un policier avec son équipement de dotation avec le ceinturon et toutes les armes à la ceinture. Le but est de finaliser l’intervention, avec ou sans arme, par des clés opérationnelles pour maitriser et conduire un individu. Tous les gestes Police sont appris à travers le ROS (menottage, évacuation, protection, plan d’action et d’intervention). Le but du SPK Police est le professionnalisme. Toutes les attaques sont prises en compte, du nunchaku à la batte en

• Cursus technique - Par l’acquisition de grades de la ceinture jaune à la ceinture noire puis au Dan ROS (du 1er au 10e Dan). Les ceintures ne se portent pas car les stagiaires s’entrainent en uniforme avec ceinturon complet. • Les passages de grades sont composés d’une épreuve technique et d’une épreuve d’intervention en situation. • Les dans ROS (10 au total) sont délivrés avec le plus grand sérieux, sous respect de délai entre les grades, par une commission internationale des grades. Tous les examens se font devant un jury de professionnels. Les grades sont matérialisés par des barrettes sur l’épaule. • Cursus d’enseignant - Par la formation initiale et continue d’instructeur, de chef instructeur et d’expert ROS. L’Académie délivre ces attestations de formation professionnelle en raison de son enregistrement en tant qu’organisme de formation auprès du Ministère du Travail en France. Les épreuves de l’examen d’instructeur sont composées de tests techniques, écrits et pédagogiques. L’Académie Jacques Levinet tient le plus grand compte de l’aptitude des candidats et se refuse à délivrer des attestations de complaisance pour ne pas galvauder sa crédibilité. La moralité est exigée pour les instructeurs ROS qui respectent un engagement sur l’honneur et un code de déontologie. Toutes ces raisons font que les diplômes ROS sont très recherchés.



INTERNATIONAL POLICE CONFEDERATION (IPC)

• Formation initiale et continue d’unités de Police • Polices municipales, pénitentiaire, forces de sécurité peuvent suivre une formation initiale au ROS afin d’acquérir un certificat d’aptitude Technique ou CAT qui leur permet de porter et d’utiliser soit le tonfa, soit le bâton télescopique avec l’autorisation de leur hiérarchie. • Une formation continue peut-être programmée pour entretenir la formation initiale et parfaire les forces de l’ordre à l’intervention en situation. • Cursus d’affiliation - Les instructeurs et formateurs de divers styles et unités peuvent devenir membre de la Fédération Internationale AJL et par ce biais et celui du ROS de l’International Police Confederation (IPC) en vue d’une reconnaissance de leur système et éventuellement de leur grade. Une passerelle d’homologation a été mise en place pour reconnaitre les grades et qualifications d’instructeur au vu des documents justificatifs fournis. Des représentations sont mises en place en tant que DTN (Directeur Technique National), DTR (Directeur Technique Régional) et DTD (Directeur Technique Départemental) partout en France et à l’étranger.

Cette organisation, qui est une émanation de l’Académie Jacques Levinet (AJL), est un lien entre différentes polices et unités pour échanger des pratiques techniques et opérationnelles de police, la coopération et l’expérience parmi les membres des forces de l’ordre, les experts et les organisations du monde entier. Une passerelle d’adhésion a été réalisée entre l’AJL et l’IPC.

UNE ACADÉMIE INTERNATIONALE D’ENTRAINEMENT POLICE Le Police Training ROS tend vers une professionnalisation pointue des forces de l’ordre et une sélection des formateurs dans le domaine de l’intervention pour une reconnaissance internationale. A travers l’Académie Jacques Levinet et l’International Police Confederation, le ROS est représenté dans une cinquantaine de lieux dans le monde. Le ROS est un moyen nouveau pour les policiers, les gendarmes, les douanes, la pénitentiaire et les agences de sécurité afin de mieux remplir leurs missions de façon opérationnelle avec professionnalisme, déontologie et moralité.

ACADÉMIE DE POLICE TRAINING ROS (AJL) INTERNATIONAL POLICE CONFEDERATION (IPC) Tél. : +33 (0) 467.075.044 E-mail AJL : contact@academielevinet.com Website: www.policetrainingros.com E-mail IPC: contact@international-policeconfederation.com Website: www.international-policeconfederation.com


« L’originalité de la méthode vient du fait de l’utilisation complémentaire des techniques de self défense à mains nues du SPK, adaptées aux GTPI, avec l’utilisation de l’arme de poing, du menottage, palpation de sécurité, travail en équipe et autres moyens coercitifs. »




Jeet Kune do

Le rôle du professeur Devenir professeur est un cadeau merveilleux . Cela doit néanmoins être prit très au sérieux car le professeur doit apprendre, transmettr e , éduquer et va êtr e un modèle pour ses élèves. De ce fait, on doit essayer d'être irréprochable afin de donner une image positive et une direction saine pour les gens. Bien entendu nul n'est parfait et chaque être humain commet des erreurs qui permettent par ailleurs d'avancer dans la vie et d'apprendre . Le professeur ne déroge pas à la règle mais il se doit d'essayer d'être en adéquation (et en phase) avec ce qu'il enseigne et avec les règles qu'il désire inculquer à ses disciples. En effet, si un professeur enseigne la non violence et que celui ci est violent dans ses propos et ses attitudes alors l'élève suivra cet exemple. De même que dans les arts enseignés par Sifu Dan Inosanto, nous pratiquons et enseignons les armes tels que le couteau. Le professeur se doit d'être un modèle absolu sur le plan de la loi: dans notre pays on ne doit jamais porter d'armes en tant que civil. Si le professeur ne respecte pas la loi ou qu'il porte une arme sur lui alors ses élèves désireront porter une arme ou ne pas respecter les règles établies par le pays dans lequel ils vivent. Les arts martiaux apprenent à nous respecter (notre corps) et à respecter l'autre. On ne doit jamais enlever une vie puisque nos arts nous enseignent en premier à protéger notre vie sans intention de tuer qui que ce soit. Le professeur doit donc avec précaution et méthodologie, enseigner à ses élèves à respecter toute vie quels que soient les origines ,les coutumes , les croyances , etc…. des gens Il faut aussi que le professeur enseigne à ses élèves que le respect des autres doit être réciproque car si on veut du respect on doit en donner , le respect n'est pas unilateral. On ne peut pas exiger le respect de notre mode de vie si on ne respecte pas celui des autres. D'autre part, le professeur doit adapter son enseignement en fonction de chaque individu.



Dans le Jeet Kune Do , par exemple, c'est la technique qui va s'adapter à l'élève et non pas le contraire. Souvent Sifu Dan Inosanto dit qu'un bon professeur doit être capable d'enseigner son art à tous les individus quels que soient leurs capacités physiques , leurs ages,…. Et ce, en modifiant les techniques afin qu'elles soient réalisables par tous. Un élève ne pourra peut être pas mettre un coup de pied à la tête de son partenaire mais cela ne signifie pas pour autant qu'il ne peut pas et ne doit pas pratiquer les arts martiaux A force de travailler la souplesse et la repetition des techniques il réussira peut être à effectuer des coups de pied au visage. Et encore une fois si la souplesse d'un élève ne permet jamais d'atteindre le visage il parviendra au moins à lever la jambe plus haut grâce à son travail. Le professeur doit aussi valoriser l'élève en lui rappelant que les résultats qu'il obtient sont dûs à leur propre travail et non pas au professeur.

Le professeur est là pour donner les bons outils à l'élève et c'est l'élève qui doit les utiliser au mieux afin de realiser ses objectifs. Le professeur doit rester present afin d'aider l'élève et le guider s'il rencontre des difficulties. La partie la plus difficile pour le professeur c'est de devoir sanctionner un élève ou un professeur qu'il forme. En effet nous sommes tous l'élève d'un professeur qui nous a permis d'atteindre nos objectifs. Souvent lorsqu'un professeur doit recadrer un élève celui-ci qui accepte la valorisation , va rejeter la ou les fautes sur son professeur. C'est tellement plus facile de rejeter la faute sur l'autre au lieu de se remettre en question et ainsi de decider de continuer à progresser Les gens aiment être felicités mais n'aiment pas être réprimés Or c'est comme dans la vie de tous les jours s'il n'y a pas d'épreuves , de difficultés ou d'échecs comment peut-on apprécier la vie quand elle est belle?


Jeet Kune do


“Par experience je me suis rendu compte que lorsqu'on félicite et valorise les gens, tout se passe bien, à contrario , le jour ou on réprimende un élève alors la plupart arrete ou change de professeur.” Il en est de meme dans les arts martiaux , comment apprécier un compliment si on n'a jamais connu l'échec ? Celui qui gagne tout le temps ses combats sans jamais avoir perdu n'appréciera pas autant sa victoire que l'individu qui aura perdu . Ce dernier, grâce à l'analyse de ses erreurs et au travail sur celles-ci réussira à progresser et enfin gagner. D'autre part, la personne qui gagne tout le temps, aura énormément de mal à se relever le jour ou elle rencontrera une défaite ou une difficulté. Par experience je me suis rendu compte que lorsqu'on félicite et valorise les gens, tout se passe bien, à contrario , le jour ou on réprimende un élève alors la plupart arrete ou change de professeur. Le professeur doit donc être juste et directif meme si cela lui vaut le depart d'un élève car l'élève aura appris et se rendra compte un jour de la leçon de son professeur qu'il a quitté sous le coup de la colère. Le professeur est un guide qui s'efforce d'aider des gens

dans leur vie à tirer le meilleur de leur personne, et ce, meme si parfois cela dure peu de temps il faut essayer de transmettre les bons outils à l'élève afin que cela l'aide toute sa vie. Si un élève de longue date part après avoir été recadré pour faute alors le professeur doit continuer son chemin sans ce disciple et surtout ne pas se venger auprès des autres élèves. En effet le professeur se doit d'être impartial et juste , et ce meme si chaque professeur est un être humain qu'il peut avoir des affinités plus fortes avec certains élèves. L'enseignement est un tableau qui doit être lavé chaque jour afin d'écrire sur un tableau neuf à chaque fois pour donner le meilleur de nous memes. Je tiens à travers cet article à rendre hommage à tous mes professeurs passés ,présents ainsi qu'à tous mes élèves qui m'ont tellement apporté. Sans vous mes professeurs et mes élèves je ne serai rien.



Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculaire des Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde de véritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face à l'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective. Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère des Miryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensément consacré. Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin du guerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, qui peuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre par laquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force et de grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et ne partage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force et l'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons, d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour les grandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieux et scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.



Le Wing Tsun est un excellent style de boxe chinoise, qui permet de consacrer toute une vie à la pratique et à la croissance intégrale du pratiquant. Les idées, la technique, la philosophie… tout cela fait partie d'un art ancestral et devrait être étudié et compris comme un tout. Le Sifu Salvador Sánchez centre son deuxième DVD sur le mannequin de bois et comment celui-ci influence toute la pratique du Wing Tsun. Comme dans le système actuel la forme est apprise dans les derniers niveaux du style, les nombreux pratiquants qui abandonnent n'ont pas la possibilité de connaître ses idées, ses tactiques et ses stratégies et ne peuvent dès lors pas les intégrer dans leur pratique. Pour la TAOWS Academy, il est très important que le pratiquant comprenne ce qu'il fait dans tous ses aspects. Nous poursuivrons pour cela, dans ce DVD, le même schéma que dans un cours, un stage ou une formation. Notre schéma est en 6 étapes : la première, c’est l’idée à développer, ce que nous voulons obtenir. La deuxième, ce sont les formes (Siu-Nim-Tao, Chum Kiu, Biu Jee, mannequin de bois) selon les niveaux. La troisième, ce sont les déplacements, la mobilité. Le quatrième pilier est le Chi Sao/Chi Gerk, l’adhérence, l'âme de notre système. Le cinquième élément est la non-adhérence ou le non-contact, savoir comment faire pour entrer en contact avec l’adversaire en toute sécurité. Enfin, la sixième section est la Sparring, le combat ou Lat-Sao. Bruce Lee disait qu’on apprenait à combattre en combattant, et c’est la chose plus juste qu’ait jamais dite un artiste martial. Comment faisons-nous en sorte que le Wing Chun soit un art martial efficace et respecté ? En pratiquant des exercices qui nous rapprochent progressivement du combat, jusqu'à ce que chacun de nous puisse, en tant que combattant, tirer le meilleur parti de ce merveilleux système de combat.

REF.: • TAOWS-2

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Instructeur Manuel DEBOUZY Directeur Technique Départemental AJL AUDE Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav CN 1er Dan Police ROS - Mail. academiejacqueslevinet11@gmail.com Tél. +33.616.63.18.64

Instructrice Christine FOULON onseillère Technique Fédérale AJL Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav CN. 1er Dan Canne Défense Mail - contact@academielevinet.com Site www.academielevinet.com

Instructeur Alphonse MAGANA Directeur Technique Départemental AJL ALPES MARITIMES - Ceinture noire 2e Dan Self Pro Krav CN 2e Dan Canne Défense Mail- grasse.martialacademie@sfr.fr - Tél. +33.621.126.967

Jean Philippe GUERIN Directeur Technique Départemental AJL HAUTE SAVOIE Ceinture noire 1er Dan Self Pro Krav Mail. guerin.jp@hotmail.fr Site http://clubspkdouvaine.e-monsite.com

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Instructeur Michel BOURE Directeur Technique Départemental AJL BOUCHES DU RHONE - Ceinture noire 3e Dan Self Pro Krav 2e Dan Police ROS ajl.bouchesdurhone@gmail.com Site http://ajl13.sportsregions.fr

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Savate

La Savate, art de combat français par excellence, présenté par l’un de ses champions internationaux les plus respectés. Une des vidéos sur ce style présentée par Fred Rado, un bon rappel de l’histoire et des caractéristiques du système.


Aussi loin… Que vos jambes vous portent ! S’il est vrai que dans la Savate on utilise les poings et les jambes, pour la plupart des pratiquants des autres styles, c’est l’usage des secondes qui a toujours emporté la plus grande adhésion et provoqué la plus grande admiration. Que ce soit en tant que sport de combat ou du point de vue de la self-défense, la Savate apporte à ses pratiquants une grande habileté dans l’usage des extrémités inférieures et, par conséquent et nécessairement, un sens aiguisé de l’équilibre. L’habileté à réagir en distance longue et à provoquer l’adversaire fait de ce système un jeu continu de feintes et d’anticipation. Feinter avec les jambes est tout un art quand nous observons un bon combattant de Savate. Il faut contrer, parer et bien


Savate « L'exécution des techniques de Savate est très caractéristique, ce qui permet de reconnaître le style à première vue. »


Arts de Combat s û r f r a p p e r p u i s s a m m e n t p l u s i e u r s mais n’a pas encore trouvé la place qu’il objectifs pour ensuite recevoir la série de mérite dans le monde martial. coups de poing qui vous tombent dessus Nous avons fait venir pour vous ce moisdès que vous serrez la distance. ci cet expert et professeur français, Un style de gentleman… sans nul doute, passionné de Savate et de Free-Fight, avec mais ne sous-estimez pas les coquins qui, u n t r a v a i l q u i v o u s p r é s e n t e r a l e s dans leurs combats de rue, incorporent de concepts, l’histoire et les secrets de cette plus en plus de techniques efficaces et formule spectaculaire de self-défense. létales dans leur arsenal. La Savate, l’art de combat traditionnel orsque l’on évoque la Savate, les premières français par excellence, commença images qui viennent à l’esprit sont bien réellement à être connu en dehors de la différentes selon les personnes et les pays France il n’y a que quelques dizaines auxquels on s’adresse. Pour certains, le nom d’années. Style élégant où les jambes évoque la diffusion des « Brigades du tigre », acquièrent une importance essentielle feuilleton télévisé des années 70, diffusé sur les chaînes aussi bien en attaque qu’en défense, la françaises, où l’on voyait des policiers du début du XXe Savate possède une grande personnalité siècle, aux moustaches en guidon de vélo, s’entraîner

L


Savate en collant et justaucorps, afin d’acquérir les techniques du nouveau sport en vogue. Pour d’autres, il s’agit d’un sport de combat redoutablement efficace et spectaculaire, savant mélange de fluidité, élégance et efficacité. La Savate est un sport aux multiples facettes. Que se soit au niveau de l’image qu’elle projette ou au niveau de l’essence qui la compose. En dehors de l’Hexagone, la Savate est plus connue sous le nom de Boxe française ou French Footfighting pour les A nglo-Saxons. Le nom de Savate nous vient de l’argot où il désigne une vieille chaussure. La particularité de ses pratiquants était, et est toujours, l’utilisation de la chaussure comme une arme de frappe redoutable. Il s’agit du seul système de combat, utilisant les percussions des mains et des pieds, dont les origines sont européennes, puisque la plupart des autres styles viennent d’Asie ou des USA. Mais revenons aux débuts de la Savate pour un petit peu d’histoire. Ses origines remontent au XVIIIe siècle. Dans le sud de la France, les marins utilisaient une méthode de combat basée sur les coups de pieds. Comme ils s’entraînaient sur les bateaux durant leur temps libre, ils prenaient appui avec les mains sur le sol pour stabiliser leur équilibre et en profitaient pour lancer des attaques de

jambes. Ce système était appelé « le Chausson », faisant référence à ceux que les marins d’antan portaient lorsqu’ils naviguaient. Dans le nord de la France, un autre système de combat voyait le jour : la Savate. Il s’agit d’un mélange de techniques autorisant les frappes de jambes et de mains. Les techniques de coups de pieds sont utilisées sans avoir la possibilité de poser les mains au sol. Les frappes des mains se font avec les mains ouvertes (sans utilisation de gant) et sont appelées baffes. En ces temps-là, les affrontements multidisciplinaires étaient chose courante. Ils se déroulaient sous forme de défis où chacun des belligérants représentaient son style de combat qui, pour lui, était le meilleur et le plus efficace. Il est étonnant de voir qu’à l’époque le combat libre vivait des jours heureux. Si les Pride ou Ultimate Fighting d’aujourd’hui apparaissent comme quelque chose de nouveau, il n’en est rien, il s’agit simplement de l’explosion médiatique de ces dernières années qui a amené ces compétitions à la connaissance du grand public… Mais ne nous égarons pas car il s’agit là d’un autre sujet !

« Le nom de Savate nous vient de l’argot où il désigne une vieille chaussure. »


« Dans le nord de la France, un autre système de combat voyait le jour : la Savate. Il s’agit d’un mélange de techniques autorisant les frappes de jambes et de mains. »


Savate Donc suite à l’un de ces affrontements multidisciplinaires, le défenseur de la savate eut quelques problèmes face à un boxeur anglais. Il s’aperçut à ses dépens de la redoutable efficacité de l’utilisation des coups de poings lors d’un combat et décida d’étudier ce système appelé Boxe anglaise. Une fois qu’il eut assimilé ces techniques, il décida d’ajouter les frappes à poings fermés aux techniques utilisées en Savate, dota les pratiquants de gants de boxe et créa la Boxe française. Déjà à l’époque, Paris était confronté à de gros problèmes de délinquance et d’insécurité. Cette méthode devint rapidement très populaire aussi bien comme méthode de self défense que pour l’entretien physique qu’elle procurait. À cette époque, de nombreuses salles de Savate virent le jour. Parallèlement à la Boxe française, qui est un système de combat à mains nues, deux autres méthodes utilisant des armes étaient étudiées dans les académies : la canne et le bâton. La canne est un système de combat (et de self-défense) basé sur l’utilisation d’une canne de marche. À l’époque, il s’agit d’un article de mode et de distinction sociale très utilisé. Sa manipulation se fait à une seule main contrairement au bâton qui lui, plus long et plus épais, se manipule à deux mains. Le père spirituel reconnu comme tel de la Savate est Joseph Charlemont puisque c’est le premier qui écrit et codifie les techniques utilisées en 1877. La Savate devint de plus en plus populaire notamment au sein de l’aristocratie qui trouve là un moyen élégant et efficace pour lutter contre les brigands de grands chemins et petits malfrats. La popularité de la Savate ne cessa de croître jusqu’au début du XXe siècle où l’on



dénombre plus de 100.000 pratiquants. Le début de la première guerre mondiale prive la discipline de la plupart de ses adeptes et la Savate sombre dans l’oubli. Il faudra attendre le début des années 60 pour qu’elle renaisse de ses cendres. À l’heure actuelle, vingt-sept nations sont représentées au sein de la Fédération Internationale de Savate (FIS) et le nombre de pratiquants est en sans cesse augmentation audelà des frontières de l’Hexagone. La Savate en compétition peut être pratiquée sous deux formes bien distinctives qui répondent à une attente différente des pratiquants (appelés

tireurs), mais bien souvent se complètent : l’assaut et le combat. En assaut, la puissance des coups est exclue et toutes les touches doivent être contrôlées en puissance. Le système de notation des juges prend en compte l’exécution et le choix des techniques utilisées ainsi que le nombre de touches effectives. En combat, la recherche de l’efficacité se fait par l’utilisation des frappes en pleine puissance. Dans cette forme de compétition, les juges prennent en compte des critères tels que l’efficacité des touches, leurs nombres et la



« La Savate en compétition peut être pratiquée sous deux formes qui bien souvent se complètent : l’assaut et le combat. »



Savate stratégie utilisée par chacun des combattants. L’exécution des techniques de Savate est référencée de façon très précise, ce qui rend ce style reconnaissable au premier coup d’œil. L’intégrale ou combinaison revêtue par les tireurs est d’une seule pièce, couvrant jambes et torse. Bien qu’elle soit très souvent en lycra, les formes et matières utilisées pour sa confection peuvent varier. En Savate, les techniques de poing sont les mêmes que celles utilisées en Boxe anglaise et les coups se portent au torse et à la tête. Pour les techniques de pied, les touches doivent se faire exclusivement avec la chaussure, que se soit avec le dessus, la pointe ou la semelle suivant les techniques utilisées. Les cibles autorisées sont sur trois niveaux : bas, au niveau des jambes ; médian, au niveau du buste ; et haut, au niveau du visage. L’utilisation de la chaussure pour les attaques en jambe permet, si l’on dispose d’une bonne position de garde, de n’avoir qu’une seule distance pour attaquer en poings ou en pieds. Cela permet de gagner du temps sur les déplacements et rend la pratique beaucoup plus rapide. De plus, l’utilisation de la chaussure permet d’avoir une arme beaucoup plus fine et précise que si l’on utilise le pied nu ou le tibia. L’art de la Savate consiste aussi, par un jeu d’équilibre, de feinte et de déplacement, à venir trouver la faille de la garde de l’adversaire. L’armé obligatoire pour la plupart des coups de pied permet d’effectuer plusieurs techniques avec la même jambe sans la reposer. Ce qui donne à la Savate sa rapidité d’exécution si caractéristique. S’il est vrai que le fait d’armer les coups leur donne une impression de fluidité et de légèreté, de très nombreux détracteurs de la Savate sont revenus sur leurs impressions après

avoir testé une pointe de fouetté au plexus ou le talon d’un chassé d’arrêt ! Afin de d’accélérer le développement de la Savate à un niveau international, l’appellation Boxe française a été reléguée au second plan pour éviter une connotation jugée trop chauvine par certains. Au sein de la Fédération de Savate, plusieurs disciplines sœurs se sont développées. En plus de la canne et du bâton dont nous avons parlé précédemment, deux autres disciplines existent : la Savate forme et la Savate défense. La Savate forme est une discipline qui permet d’effectuer les techniques de Savate synchronisées sur une musique rythmée, sans opposition ni contact. La Savate défense reprend l’esprit d’origine de la Savate self-défense. En plus des techniques de Savate traditionnelle, elle en reprend de nombreuses autres interdites en Savate, pour une utilisation d’autodéfense. Des armes blanches

telles que le bâton télescopique ou le tonfa font aussi partie intégrante de cette discipline et leur maniement est enseigné. Tout au long de son histoire, depuis sa création jusqu’à nos jours, la Savate a su évoluer tout en préservant le cachet de ses origines et son identité distinctive. Elle permet à un public des plus variés, quels que soient son sexe et son âge, de venir chercher au sein d’une même pratique des vertus des plus différentes. Certains y viennent pour ses qualités d’entretien physique, un bon exercice cardio-vasculaire, associé à un renforcement musculaire et un travail d’assouplissement. D’autres seront plus intéressés par le côté duel de la compétition avec l’assaut et/ou le combat. Les derniers y viennent pour le côté self-défense, continuellement remis au goût du jour, notamment avec la récente arrivée du bâton télescopique et du tonfa.



Les arts martiaux européens

Quelle arme représente mieux que l’épée la chevalerie militaire européenne du Moyen Age ? L’épée médiévale est lourde et faite pour combattre, en général, avec une armure. Ses dimensions et son poids obligent les pratiquants à réaliser une synthèse de mouvements qui constituent un exercice parfait, qui résume l’essentiel de manière pratique. Les mouvements et fioritur es, que d’autres armes permettent, lui sont interdites, mais la puissance de son coup est incomparable et létale.


L’épée

« La voie de l’épée est un chemin noble et loyal, suivi aux quatre points cardinaux depuis l’âge du feu et du fer, par les hommes d’armes, les guerriers guidés par l’esprit de la chevalerie et l’honneur qui depuis toujours les caractérisent. »



Classiques d’Occident Grâce à son inestimable récupération de nos traditions guerrières, le groupe italien « Nova Scrimia » nous a donné l’occasion de réaliser une étude pratique de cette arme. Comme toujours, leurs sources sont particulièrement riches : textes classiques italiens (et d’autres pays eur opéens) ont alimenté leurs connaissances, mais, comme ils l’affirment eux-mêmes, ils ne seraient rien sans une pratique intense et passionnée. Ce travail a eu, comme c’est habituel dans ce groupe, son pendant dans une vidéo d’instruction qui est un véritable trésor documentaire ainsi qu’une œuvre martiale remarquable, riche de méthodologies et d’applications pratiques très intéressantes. Ils sont venus d’Italie jusqu’à nos studios, chargés d’un gros sac plein de matériel, pour partager avec nos aimables lecteurs leurs études et leurs pratiques. Une expérience dont toute la rédaction a profité grâce à la personnalité, l’intelligence et la bonne humeur de ce groupe de jeunes nobles chevaliers italiens. Et je dis « nobles », car ils le sont, non pas de naissance, mais de par leur travail ; et le leur est l’une de ces tâches qui anoblissent, car quoi de plus noble que de récupérer le meilleur de nos ancêtres et d’actualiser la valeur de ces traditions ? Ceux qui connaissent déjà leurs travaux précédents pourront de nouveau profiter de cette nouveauté. À ceux qui ne l’ont pas encore fait… je leur recommande d’y jeter un œil. Alfredo Tucci

LE POUVOIR DE L’ÉPÉE « Et lorsqu’ils lui donneront l’épée, ils devront la retirer du fourreau et la lui donner dans la main droite et lui faire jurer ces trois choses. Que si cela s’avère nécessaire, il ne devra pas avoir peur de mourir, premièrement pour son honneur, deuxièmement pour son suzerain, et enfin pour sa patrie. » Alphonse X « Le Sage » - Les Siete Partidas (Recueil de lois datant du XIIIe siècle)


Classiques d’Occident


Les arts martiaux européens

L’épée à deux mains

« L’épée médiévale qui porte le nom d’épée à deux mains (les maîtres d’Escrime l’appelle aussi l’épée por doi mane), c’est l’arme blanche qui durant deux siècles, du 14e jusqu’à la fin 15e siècle, fut dans presque toute l’Europe, le symbole le plus aristocratique et royal du chevalier. »

Si le katana est le symbole du Samouraï, le guerrier oriental par excellence, l’épée médiévale appelée « épée à deux mains » est le symbole du chevalier, du guerrier occidental par définition. Comme le katana, l’épée à deux mains est à la fois une arme et un instrument, le moyen et le chemin. Il est impossible de faire abstraction de ces valeurs, parce que la voie de l’épée est unie de manière indissoluble à l’éthique et son utilisation pratique n’est plausible qu’en tant qu’expression de la justice et de la noblesse d’intention.

Mais, l’épée à deux mains c’est quoi ? L’épée médiévale qui porte ce nom (les maîtres d’Escrime l’appellent aussi l’épée por doi mane), c’est l’arme blanche qui, durant deux siècles, du 14e jusqu’à la fin du 15e siècle, fut dans presque toute l’Europe, le symbole le plus aristocratique et royal du chevalier. Contrairement à l’épée « à une main », utilisée par les milices des villes, l’épée à deux mains, utilisée par les aristocrates et les chevaliers, avait un très long manche, une garde plus large et une lame un peu plus longue, généralement avec un tranchant rhomboïdale. Cette caractéristique technique précise et beaucoup d’autres caractéristiques de fabrication font de l’épée à deux mains l’arme idéale que les chevaliers à cheval employaient contre les soldats d’infanterie. Lorsqu’on le faisait tomber de son cheval et que l’homme d’armes était encore en possession de son épée, il la saisissait à deux mains, grâce à la plus grande longueur du manche (de là son nom « à deux mains »). Elle s’utilisait pour lutter aussi bien dans l’escarmouche sur le champs de bataille, que dans le lieu clos où se réalisaient les duels. À cette épée, les maîtres d’Escrime lui donnèrent l’adjectif de « royale » et lui attribuèrent les plus hautes valeurs de noblesse d’intentions, de justice terrestre et de tempérance humaine. Les maîtres du Moyen Age concentrent tout leur saver (savoir) martial sur cette épée, les pratiques les plus secrètes du zogar (jouer).


Classiques d’Occident Les deux arts fondamentaux « abracar » et « daga a daga » que le noble homme d’armes et le chevalier devaient étudier et connaître, se fondaient sur un troisième art avec lequel ils ne faisaient qu’un, celui de l’épée a doi mane. La voie martiale tracée par les maîtres d’Escrime, identifiait sur cette épée l’élément de la catharsis, le centre de l’art, lieu de conjonction entre les plus dures et impitoyables règles du combat mortel et les sublimes aspirations spirituelles qui encourageaient l’homme d’armes. Cette ancienne et noble voie est un parcours de compréhension guerrière, qui aujourd’hui encore conserve la valeur vitale de son noble projet. Cette épée est aussi la maîtresse des connaissances, la gardienne des secrets de l’art, le coffre du savoir martial. Les siècles passés n’ont pas nui à son pouvoir, n’ont pas affaibli ses forces. Ce qu’elle était, est ; ce qu’elle est, reste.

Épée royale On connaît beaucoup de choses sur l’épée à deux mains. Centre d’intérêt de nombreux groupes de commémoration historique répartis dans le monde entier, l’épée médiévale s’étudie avec passion et persévérance, aussi bien pour simuler de spectaculaires duels, que pour une étude historique culturelle. Aujourd’hui, le phénomène a pris des proportions de plus en plus grandes ; une multitude de fabricants et d’habiles artisans fabriquent des épées médiévales de toutes formes et de toutes sortes. Parfois nous pouvons voir des merveilleuses copies, fidèles reproductions d’exemplaires originaux conservés dans les musées. Les répliques plus ou moins commerciales s’utilisent non seulement dans les groupes mentionnés antérieurement mais aussi dans les films épiques, historiques, fantastiques et d’action. En fait, notre noble épée exerce un indiscutable pouvoir de suggestion ; grâce à elle on peut réaliser des scènes avec des chorégraphies de duels d’une grande intensité dynamique et d’un remarquable effet cinématographique. Néanmoins, tout cela ne doit pas nous faire oublier que l’art de l’épée est, depuis ses origines, une discipline martiale, un art de combat. En elle, vit et se perpétue le symbole de la chevalerie et l’honneur, une voie martiale praticable aussi aujourd’hui, parce qu’encore maintenant les arts martiaux jouent un rôle précis et décisif dans l’histoire et l’évolution de l’homme. Même si notre société peu sûre rejette le symbole de l’épée, elle a encore besoin des guerriers et de son esprit, elle a besoin de ses valeurs et de cette éthique qui est source de vertus, conscience et inspiration de tous les hommes qui vivent aujourd’hui et de ceux qui ont vécu à d’autres époques. C’est pourquoi, sans hésitation, nous avons décidé que le moment était venu de faire ce qu’il y avait à faire. Durant trop longtemps, la technique de l’épée est restée secrète, cachée. Durant trop longtemps, le voile de l’oubli a été déposé sur l’ancien art de


Les arts martiaux europĂŠens


Classiques l’Escrime. Malgré tout, l’art, avec sa force mystérieuse a refait surface, attendant son heure. Maintenant son heure est arrivée.

La vidéo « L’expérience est la connaissance des détails, alors que l’art est la connaissance de l’universel. » Aristote 384-322 avant .J.-C. La Métaphysique

Pourquoi une vidéo sur cette épée ? Bien qu’aujourd’hui on fait beaucoup d’activités avec l’épée médiévale, on a vu peu de choses sur sa vraie technique appliquée. Car, la science de l’Escrime ne concerne pas la connaissance isolée de quelques mouvements et techniques. Ce genre de savoir ne vous mène à rien, sauf si ce que vous cherchez n’est qu’un joli costume médiéval et quelques coups exécutés avec puissance contre l’épée de l’adversaire pour faire du bruit sur une armure brillante et quelques étincelles. Le savoir dont nous parlons est différent. C’est une connaissance, une conscience consciente d’agir à niveau martial, c’est tout un ensemble d’informations précises, conservées et transmises de génération en génération. Ce que nous présentons dans cette vidéo, ce sont les codes (les maîtres les appellent l’ancienne science, le saver – le savoir) qui permettent d’expérimenter et d’apprendre les « fondements » de l’art, tels qu’ils furent et tels qu’ils sont toujours. En fait, l’Escrime de l’épée enseignée et codifiée par les maîtres d’armes italiens se base sur une série de connaissances, de concepts et de principes anciens. Rien n’est fortuit, l’action, son contre et son contre-contre sont régis par des lois et des solutions stratégiques et tactiques précises. L’Escrime ne s’invente pas, pas plus qu’elle ne s’improvise : l’art de l’épée est une science du combat, une loi d’escrime. Pour cela, quand nous avons décidé d’enregistrer cette vidéo, notre objectif était déjà fixé : donner à toute personne qui le verrait – et sache l’apprécier – les clés pour ouvrir la porte de cet art. Nous avons voulu que vous puissiez tous disposer du savoir nécessaire, pour que tout le monde puisse apprécier l’art de l’épée et expérimenter ses fondements.

Existe-t-il un meilleur endroit que Budo pour réaliser cette vidéo ? Ici c’est l’endroit où se réunissent les guerriers de toute latitude, de tout continent, pour parler, partager sincèrement de la connaissance de l’art. Nous ne pouvions trouver un endroit meilleur. Nous ne pouvions trouver un meilleur public pour juger.

Et qu’allez- vous abordez dans cette vidéo ? La description de la structure à trois niveaux de l’Escrime avec épée, les termes les plus anciens expliqués et démontrés, le système de gardes et de positions, les coups sur le fil de l’épée et de pointe, le modèle de défense avec l’arme ; un cours sur l’utilisation des pas


Les arts martiaux europĂŠens



Classiques d’Occident

d’attaque et de défense et les trois mouvements de rotation sur cercle (rotare), avec une brève moresca d’épées sur le cercle. Un autre cours se centre sur les trois scènes (les lieux du saver). Les trois scènes sont un des aspects les plus intrigants et secrets de l’Escrime. Les applications stratégiques et tactiques (saver cum sua malitia) des scènes, sont la pierre angulaire du pouvoir du scarmitor (celui qui pratique l’Escrime). Ensuite sont présentées en détail les six contrepositions du jeu large (zogo largo) développées sur la base des quatre éventualités temporales. Des dizaines d’actions techniques d’épée se montrent au ralenti, pour que l’étudiant analyse et comprenne chaque détail technique. De plus, chaque contre-position s’explique par le biais d’un programme technique, qui montre les quatre sections et les séquences utilisées. Enfin, pour celui qui le souhaite vraiment, il y a en réalité beaucoup

à découvrir et à expérimenter. Dans la vidéo nous avons aussi ajouté de brèves séquences d’essais de coupe. Nous sommes sûrs que le contenu de cette vidéo sera d’une grande utilité pour ceux qui pratiquent les arts martiaux, pour développer de nouveaux recours et habilités. Il offre indiscutablement des possibilités concrètes. Maintenant, c’est à vous de jouer.

La voie de l’épée « Et lorsqu’il aura juré, il faudra lui donner le collier, pour lui rappeler ces trois choses, en lui disant que Dieu le conduise dans sa mission personnelle et lui permette d’accomplir ce qu’il vient de promettre. Et ensuite, il faut lui donner un baiser, signe de la paix et de la fraternité qu’il faut respecter entre chevaliers. » Alphonse X « Le Sage » - Les Siete Partidas (recueil de ses lois datant du XIIIe siècle)


Ce mois-ci le grand Maître Taejoon Lee et son représentant en Europe, Marco Mattiucci, partagent avec vous deux séries techniques de Hwa Rang Do montrant la polyvalence de ce style dont les racines profondes s’enfoncent dans la tradition coréenne tout en proposant des solutions de combat très intéressantes.




Hwa Rang Do® Yong Too Gi (Contact léger) MISSION DE L’ASSOCIATION MONDIALE DE HWA RANG DO® HWA RANG DO® : Un héritage de loyauté, de recherche incessante de la vérité, de renforcement de la vie et de service de l'humanité. Le Hwa Rang Do® Yong Too Gi est l'une des applications sportives du Hwa Rang Do®. Il est uniquement destiné aux

élèves martiaux expérimentés (au moins trois années de pratique, ceinture noire ou de couleur). Le full contact n’est pas permis et il faut porter des protections de sparring particulières. On peut utiliser les coups de pied, les coups de poing, les coups de paumes, les coups du tranchant de la main, les renversements et les clés. Le combat se fait sans pause, aux points, et on peut aller au sol. Pas de coups au sol, seules sont autorisées les techniques de grappling et de soumission.

Plus de détails dans les prochains articles. Les séquences de photos montrent quelques applications pratiques. À propos de l'auteur : Marco Mattiucci instructeur en chef de Hwa Rang Do®, lieutenant-colonel de la police militaire italienne (Carabinieri) et ingénieur est le chef de la branche italienne de l'Association mondiale de Hwa Rang Do® et l'un des principaux disciple du grand maître Taejoon Lee.


Techniques


Hwa Rang Do



Le « Programme de contrôle tactique du Kyusho » (KTCP), a été conçu pour contrôler l'escalade des conflits à travers la recherche légale, médicale, du déploiement tactique, des essais sur le terrain et la coordination. Ce programme est spécialement destiné, bien que pas exclusivement, aux forces de l'ordre, au personnel de la sécurité et des urgences, aux gardes côtes, aux militaires, aux organismes gouvernementaux, aux escortes et aux gardes du corps. Ce module de base se compose d'un ensemble de 12 objectifs principaux intégrés dans quatre modules de contrôle de l'escalade de la force. Il existe de nombreuses structures faibles dans le corps humain qui peuvent être utilisées par un agent pour obtenir simplement le contrôle d'un individu, plus efficaces que l'utilisation conventionnelle de la force tel que l’indique le protocole. Au-delà du stade de l'ordre verbal, dans une situation d'escalade du conflit, par ces points (vitaux) de Kyusho, l'agent peut utiliser des systèmes internes de contrôle physique, tels que les nerfs, la structure des tendons et les réflexes nerveux naturels du corps. Il n’exige pas une grande force ni un contrôle moteur ou visuel complexe… soumis à l'échec dans les situations d'adrénaline élevée. Cette information est dédiée aux membres courageux et résistants des agences du monde entier… Merci pour ce que vous faites !

REF.: • KYUSHO 22 Tous les DVDs produits par Budo International sont scellés au moyen d’une étiquette holographique distinctive et sont réalisés sur support DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou similaires). De même, l’impression des jaquettes ainsi que les sérigraphies suivent les plus strictes exigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces critères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie ne coïncide pas avec celle que nous vous montrons ici, il s’agit d’une copie pirate.

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Le Kihon Waza (techniques de base) est la partie la plus importante de l'entraînement de tout art martial. Dans ce DVD, le maître Sueyoshi Akeshi nous montre divers types d'entraînement du Kihon avec Bokken, Katana et à mains nues. Il explique dans tous les détails chaque technique afin que le pratiquant ait une idée plus claire de chaque mouvement et de la manière dont le corps doit correspondre au travail de chaque Kihon. Toutes les techniques ont comme base commune l'absence de Kime (force) afin que le corps puisse se développer en accord avec la technique du Battojutsu et, bien que cela puisse paraître étrange à première vue, tout le corps doit être détendu pour atteindre une capacité de réponse rapide et précise. Toutes les techniques de base sont effectuées à la vitesse réelle puis sont expliquées afin que le pratiquant puisse atteindre un niveau adéquat. L'absence de poids dans les pieds, la détente du corps, le fait de laisser tomber le centre de gravité, sont des éléments importants sur lesquels le maître insiste et qui permettent d'obtenir un bon niveau technique et une relation directe entre la technique de base et l'application réelle.

REF.: • IAIDO7

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