Rumeur du loup avril 2015

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Culture w Societe w Environnement w Opinion w Quoi faire No  74 avril 2015 KRTB ISSN 1920-4183 GRATUIT www.rumeurduloup.com

Laura-Lou Fortin Trois bouquins derrière la plume

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Citation du mois « Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action. » - Victor Hugo

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La Rumeur du Loup, édition 73 mars 2015


Sommaire Le maux du rédacteur Trois bouquins derrière la plume Entrevue avec Marc Larouche Petites bibliothèque gratuites Top10 romans adultes Événement BD 30 tant d'histoire Attention au scaphandrier Top10 Britpop Je préfère ne pas y penser! L'affaire Gaston Plaisirs sur langue S'évader autrement... Semo KRTB, 30 ans La voiture électrique: et si? La fois ou j'ai vu la vie en vert Petit mode d'emploi de la saine alimentation Seuil de détection des fuites inadéquat Agenda Culturel Quoi Faire?!@#$%

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LA RUMEUR DU LOUP, C'EST COLLECTIF !

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Encouragez la propagation de la culture et faites monter vos publicités équipe de rédaction par une équipe Rédacteur en chef Louis-Philippe Gélineau-Busque Graphiste Louis-Philippe Gélineau-Busque Collaborateurs-Graphistes Collaborateurs-Photo Busque,Anthony Francoeur-Vallière, Olivier Blot, de jeunes professionnels. GMB Akash, Daniel Lebel, Karianne Bastille IllustrateurS Busque, Laura-Lou Fortin Quoi-faire ?!@#$% ContacteZ Marie-Amélie Dubé Vente Louis-Philippe Gélineau-Busque, Victoria Truchi, Marie-Amélie Dubé Correctrice Maude Gamache-Bastille Collaborateurs Guillaume Leblanc, Frank Malanfant, Sylvie Michaud, iSabelle Louis-Philippe Gélineau Busque Moffet, Olivier Blot, Christian Pilon, Geneviève Caron-Huot, Émile-Olivier Desgens, Catherine Bourgie, Andréanne au 418 894-4625 Martin,Marc-P. Christophe journal@rumeurduloup.com Couverture photo par Busque, illustration de Laura-Lou Fortin 3


Les maudits enverdeurs bloqueux de projets économiques Par Busque

Pour donner suite à mon dernier éditorial, être un environnementaliste, c’est pas très cool , par les temps qui courent. On est des chialeux, des enverdeurs, des bloqueux de projets (surtout ceux reliés aux énergies et aux ressources naturelles), des rêveurs, des B.S. qui ont juste cela à faire au lieu de travailler et de nourrir sa famille. Finalement, nous nuisons à la société par notre extrémisme et notre dévouement presque sectaire à sauver la pauvre petite planète que les méchantes pétrolières veulent détruire. Ouin, ça manque de hip notre affaire. Le monde dans lequel nous vivons On vit dans un monde bien spécial. Dans certains pays (beaucoup, en fait), on exploite les travailleurs pour des pinottes dans les mines, dans les usines de textile, dans les plantations. Ça travaille fort sur la petite bleue. Nous ne nous en rendons pas compte dans notre petite province, mais la vie doit être longue en maudine pour certains qui font le même job 7 jours sur 7 toute leur vie pour se payer de quoi manger et un endroit pour dormir. Pas de luxe pour être malade, surtout pas! Et tout ça pour faire tourner la roue. Par la force des choses, les grands investisseurs s’enrichissent en exploitant les ressources naturelles et humaines, et ça déverse le surplus brun foncé dans les lacs et rivières. Il n’y a pas de normes environnementales et les droits de la personne, qui sont au plus bas possible, ne sont pas toujours respectés. La mentalité capitaliste en profite et pas à peu près. Les multinationales ne cherchent pas à être moralement responsables, elles cherchent le profit pour les actionnaires

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et la croissance annuelle. Dans les pays sous-développés (ou mal développés), c’est comme ça que fonctionne le libre marché de la mondialisation. Qui peut me contredire là-dessus? Quel est le lien avec les environnementalistes? Préserver l’environnement nuit à l’économie. Avec les règles établies du capitalisme, ce sont les classes pauvre et moyenne qui subissent. Ce n’est pas pour rien qu’en période de crise (comme celle de 2008), les riches (je ne parle pas des gens qui gagnent 100 000 $ ou même 200 000 $ par année, là, je parle du 1 %) se sont enrichis davantage pendant que les classes moyenne et pauvre ont souffert. Donc, en nuisant à l’économie capitaliste (qui est un concept humain, soit dit en passant), il y aura davantage de chômage et de gens qui vivent sous le seuil de la pauvreté et une moins bonne qualité de vie pour tous (le 99 % dont vous faites partie). Préserver la croissance économique nuit à l’environnement, au point que la ressource de pétrole qui a pris des millions d’années à se former sous terre se retrouve brûlée et envoyée dans l’air en moins de 150 ans, ce qui cause un changement de température anormal au cycle normal de la planète. Je rappelle que la gravité, la rotation de la Terre et les changements climatiques ne sont pas des concepts humains, mais bien des phénomènes physiques. On ne peut pas s’en

soustraire. Le capitalisme, oui. Difficilement, mais c’est possible. Le raisonnement est le suivant : nous devons changer un des deux paramètres pour pouvoir nourrir notre famille à long terme. Et comme les changements climatiques sont physiques et non idéologiques, on ne peut pas s’en soustraire. Désolé, c'est plate, mais c’est comme ça. Comment changer le système capitaliste? Je ne crois pas qu’il y ait une solution facile, mais on devra faire l’exercice. Je ne prétends pas avoir toutes les solutions et, dans ce que j’amène, il y a des solutions qui sont plus idéologiques, d’autres plus pratiques. C’est loin d’être évident à imaginer, surtout l’étape de transition entre le capitalisme et le nouveau système. De quoi avons-nous besoin pour être heureux? - De passer du temps de qualité avec notre famille et nos amis - D’évoluer et d’apprendre des choses - De vivre de nos passions - De la capacité de pouvoir nous surpasser - De nourriture saine - D’être en santé - D’amour - D’une place chaude pour dormir Voici donc mes pistes de solution, gratuites en plus Imaginez une communauté qui base son

« Je rappelle que la gravité, la rotation de la Terre et les changements climatiques ne sont pas des concepts humains, mais bien des phénomènes physiques. On ne peut pas s’en soustraire. » La Rumeur du Loup, édition 73 mars 2015


système sur l’entraide au lieu de la recherche du profit.

« C'est loin d'être

Ceux qui sont à gauche pensent que tout le monde devrait s'entraider dans le but d’avoir une même richesse collective, qui est un bien-être collectif.

évident à imaginer,

Ceux qui sont à droite diront qu’il faut travailler fort pour aider les autres afin d’augmenter sa propre richesse, qui est son propre bien-être. Valeurs : Se valoriser par ce qu’on est et non par ce qu'on a. Aussi, le temps est sacré, on le respecte. Technologie : Les recherches scientifiques et les technologies sont universelles, mais les marchés sont, le plus possible, locaux. Les biens  : Le profit n’existe pas. L’obsolescence programmée est interdite. Les objets sont durables, réparables, réutilisables, recyclables et propices au partage (donc moins d’usines, moins de pollution, moins d’exploitation des ressources, moins de travail, donc plus de temps). Avec la technologie développée par le capitalisme, nous avons appris à automatiser la production. Gardons cela, mais augmentons la qualité des objets (et de la nourriture). Les gens devront travailler, certes, mais moins, beaucoup moins, parce que nous ne nous valorisons plus par la croissance à tout prix, mais bien par le développement logique. C’est dur à imaginer avec les paramètres du capitalisme, mais n’oublions pas que le capitalisme (l’objectif de faire des profits pour consommer) est un moteur qui fait avancer la société pour que les individus

surtout l’étape de transition entre le capitalisme et le nouveau système. » puissent avoir le nécessaire et puissent se surpasser. L’entraide est aussi un moteur pour échanger des biens et donner aux individus ce dont ils ont besoin pour être heureux. Ce n’est qu’un début et c’est facile de me juger sur ces propos, mais je vous demande de faire pareille et d’amener d'autres propositions? Entraidons-nous. Pour revenir sur les préjugés concernant les environnementalistes, laissez-moi les défendre. On est des chialeux

On est des opposants On dit qu’on s’oppose à tout. Je dirais que ce sont les entreprises pétrolières qui s’opposent au développement durable et aux progrès en achetant tous les concepts technologiques qui pourraient nuire à leurs capitaux. On est des B.S. On est des B.S. puisqu’on a du temps pour manifester et bloquer les projets. C’est un préjugé. Il y a des gens sur le bien-être, il y a aussi des retraités, des travailleurs, des… Il y a du monde de toutes les tranches de la société. Il y a même des gens qui voudraient voir des transformations dans la société, mais qui n’ont pas le temps avec la famille et le travail. De plus, c’est fâchant d’entendre ce genre de commentaires. Ce n’est pas le fun de manifester pour que les médias et les gouvernements nous entendent et nous écoutent. C’est un sacrifice que nous faisons, pour les générations futures et pour le bienêtre de notre société. On se fait traiter de B.S. et d’enverdeur quand, pour moi, nous faisons ce qui doit être fait, sur une base assez solide, soit celle de la science.

On est des rêveurs

Il y a aussi l'argument débile de : « Vous polluez quand vous allez manifester à Québec avec vos autobus... » Combattez-nous sur les idées. Il y a de plus en plus de gens qui veulent que ça change, que les choix énergétiques ne soient pas faits si c’est rentable pour certains, mais bien si c’est logique et censé pour le bienêtre de la population.

On dira de moi que je suis rêveur. C’est plutôt ceux qui pensent que de continuer dans la voie de la croissance infinie qui rêvent en couleur. Il faut dépasser notre mode d’échange de biens.

Je voudrais juste rappeler que ce n’est pas rentable de manger, mais c’est vital. De la même façon, ce n’est pas rentable de faire attention au climat de la planète, mais c’est vital.

On est tous chialeux. Il y a ceux qui défendent les riches et ceux qui défendent les pauvres. Il y a ceux qui chialent contre ceux qui protègent l’environnement et ceux qui chialent contre ceux qui font rouler l’économie.

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Trois bouquins derrière la plume

Par Busque, photos d'Anthony Francoeur-Vallière, illustration de Laura-Lou Fortin

Toujours étonné que cette jeune fille, assez timide, ait trois livres d’écrits à son âge. C’est du solide et c’est pourquoi elle fait la une de La Rumeur du Loup ce mois-ci. Je suis allé à sa rencontre ayant su qu’elle participera au Salon littéraire du Québec à Rivière-du-Loup. Si vous voulez vous procurer ses bouquins (c’est un beau cadeau), ils sont en vente dans les librairies locales ainsi que Chez Pablo à Cacouna! Busque : Pourrais-tu te présenter et nous dire ce que tu fais? Laura-Lou Fortin  : Je suis originaire de Rivière-du-Loup et j’ai étudié au cégep en arts plastiques avant de me reconvertir en informatique. En ce m oment, je suis développeuse Web dans une entreprise de la région. J’ai écrit mon premier roman quand j’avais 16 ans. Il a été publié. Il s’agit d’un petit roman de science-fiction. Les deux derniers sont sortis il y a deux ans. En ce moment, je me lance dans la bande dessinée plutôt que dans le roman. B. : En ce qui concerne le projet de bande dessinée, est-ce que ce sera une série?

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La Rumeur du Loup, édition 73 mars 2015

L.-L. F. : Oui! J’ai plusieurs projets de bédés. En ce moment, je fais du policier et un peu de science-fiction mélangés ensemble.

B. : Il y a deux ans, as-tu sorti tes deux livres ensemble? Avais-tu déjà préparé les deux tomes?

B. : Pourquoi as-tu arrêté d’écrire?

L.-L. F. : Oui. En fait, j’avais envoyé seulement le premier tome, mais les maisons d’édition aiment mettre un prix de lancement sur le premier tome et sortir le deuxième en même temps. Quand ils m’ont dit cela, je me suis attelée au deuxième; je devais l’écrire tout de suite.

L.-L. F. : Je me suis rendu compte que le dessin est plus mon premier média. Quand on écrit, on peut mettre beaucoup de détails, ce qui m’a aidée. En même temps, je me disais que le dessin me manque trop. J’ai commencé à lire beaucoup de bandes dessinées et je trouvais cela très fascinant, les cadrages et tout. Je me suis dit que je me lancerais plutôt là-dedans. Je pense que je communique plus de choses avec le dessin qu’avec l’écriture.

B. : En combien de temps as-tu écrit le premier tome? L.-L. F. : Je l’ai écrit en un an environ, mais l’histoire était déjà faite. Ça


prend des années et des années pour l’histoire. B. : D’où puises-tu ton inspiration pour ces histoires? L.-L. F. : Je base beaucoup mon travail sur l’originalité. Je déteste les trucs qui se ressemblent et les histoires trop faciles à faire. Je regarde les choses autour de moi et je me questionne sur ce que j’aimerais voir et lire. C’est souvent comme ça que je commence à gribouiller et à être inspirée.

B. : Pourquoi as-tu envie de raconter des histoires? L.-L. F. : Depuis que je suis petite — on peut presque dire que je suis née avec un crayon dans les mains! —, j’ai un univers assez « flyé » dans la tête et j’ai envie de le partager avec les autres. D’un coup qu’ils y seraient intéressés. J’ai un plaisir à raconter tout ce qui se passe dans ma tête et à le partager.

B. : À qui s’adressent tes livres? L.-L. F. : Autant aux adolescents qu’aux gens de mon âge, aux adultes. Pas trop jeunes, des bouts sont un peu rough. J’avais des gens de tous les âges qui venaient acheter : des personnes âgées, des ados, des adultes.

les annonces sur Internet.

B. : Tu vas participer au Salon littéraire du Québec à Rivièredu-Loup. Comment vois-tu cette expérience? L.-L. F. : Je crois que c’est déjà très intéressant que ce soit ici, dans la région. Il y a déjà plus de 70 auteurs inscrits. Surtout qu’il s’agit de ma région, je pourrai dire que je viens d’ici. Je pense que ce sera très intéressant de rencontrer les gens et ce sera plus convivial qu’on gros salon comme à Québec ou à Montréal. À Montréal, on n’a même pas le temps de faire le tour.

B. : Au Salon, ton but serat-il de vendre des livres et de montrer ton travail? L.-L. F.  : Oui, mais aussi de rencontrer des gens parce que j’offre de faire des illustrations, des couvertures, des dessins. Alors, je pourrais me faire de nouveaux contacts.

B. : Ta mère te vient-elle en aide avec ton écriture ou ta publication?

B.  : C’est impressionnant pour quelqu’un de ton âge d’avoir déjà trois livres et bientôt une bédé publiés. Comment vois-tu ça?

passe au moins deux à trois heures par jour. J’arrive de travailler, je mange et je m’y mets! Aussi, des fois, ça ne me tente pas du tout pendant trois jours. Après, je m’y remets.

L.-L. F. : C’est plutôt avec la publicité qu’elle me donne un bon coup de main. Je ne suis pas trop vendeuse. Elle l’est plus que moi, alors elle m’aide de ce côté. Sinon, pour ce qui est de l’écriture et du dessin, tout vient de moi.

L.-L. F. : Je sais que c’est fou, mais c’est tellement naturel chez moi. Je dessine et j’écris depuis que je suis petite. Je suis énormément contente d’avoir été publiée — c’est le gros pas —, mais de le faire, c’est en dedans de moi, c’est naturel.

B. : Peux-tu nous donner une primeur sur ta nouvelle bédé?

B. : Elle t’aide pour vendre aux maisons d’édition ou bien pour vendre en général?

B.  : Combien de temps par semaine passes-tu à travailler sur ta bédé?

L.-L. F. : Plutôt pour le bouche-à-oreille et

L.-L. F. : Ça varie, mais je dirais que j’y

L.-L. F. : Ce sera une bédé d’une quarantaine de pages environ, comme une bédé classique. J’aimerais la sortir l’année prochaine.

61, rue Lafontaine Rivière-du-Loup (Québec) G5R 2Z8 Tél. : 418 867-8685 Téléc. : 418 867-5632

w w w. cl u b k r t b . o r g

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Marc Larouche nous parle du salon du livre de Rivière-du-Loup Par Sylvie Michaud, photos de Busque

Le Salon littéraire du Québec, édition Rivière-du-Loup, se tiendra les 1 et 2 mai à l'hôtel Universel de Rivière-du-Loup. Une belle vitrine pour les auteurs d'ici et d'ailleurs et une occasion de faire découvrir leurs œuvres au grand public. Marc Larouche, impliqué dans la tenue de ce Salon et lui-même auteur, nous entretient de ce projet. Sylvie Michaud  : Bonjour Marc Larouche! Il y aura un salon littéraire à Rivière-duLoup les 1er et 2 mai, le Salon littéraire du Québec, à l’hôtel Universel. Peux-tu nous parler de ce salon? Marc Larouche : C’est une idée qu’a eue un homme de Québec qui s’appelle Serge Larochelle. Je ne le connaissais pas et il s’est retrouvé sur mon Facebook par ami interposé. Il avait écrit un livre sur la dépression et il disait avoir de la difficulté à avoir une vitrine. Il offrait son livre en librairie, mais les libraires n’en voulaient pas parce qu’il n’était pas connu. Il s’est rendu compte qu’il n’était pas tout seul dans cette situation et il voulut s’associer avec une amie pour présenter un salon qu’il appellerait le « Salon des auteurs inconnus » et qui aurait lieu à la marina de Sillery. J’ai trouvé l’idée intéressante, mais le nom «  Salon des auteurs inconnus  » n’était pas très vendeur et le fait que ce soit à la marina de Sillery non plus. Alors, finalement, je me suis associé en tant qu’adjoint à la promotion et porte-parole. C’est devenu le Salon littéraire du Québec qui eut lieu au Concorde. Finalement, on a eu 54 auteurs lors de la première édition et on a été obligés d’arrêter parce que la salle était trop petite. Il s’agissait du premier salon de ce genre pour la plupart des participants et ils ont adoré. Par la suite, on s’est demandé pourquoi ne pas en faire

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La Rumeur du Loup, édition 73 mars 2015

M. L. : Au départ, on voulait en faire trois : un à Québec, un au Bas-Saint-Laurent et peut-être un aussi au Centredu-Québec, dans le coin de Drummondville. Aussitôt que le premier fut terminé, on a voulu tout de suite enclencher les inscriptions pour l’autre. Les auteurs étaient encore un peu dans le bain. Alors, beaucoup se sont déjà réinscrits, parce que fut un regroupement extraordinaire pour beaucoup de personnes. Ensuite, ce fut le tour de la promotion faite ici. La deuxième semaine, nous avions déjà 50 auteurs inscrits. Maintenant, nous approchons de 80. Il va falloir arrêter à un moment donné parce que nous n’aurons plus de place. S. M. : Y a-t-il déjà eu des événements semblables à Rivière-du-Loup?

un en région. J’ai proposé de le faire à Rivière-du-Loup puisque je viens d’ici et ce fut accepté. S. M. : Il n’y a pas eu beaucoup de temps entre la première et la deuxième édition. Pourquoi est-ce que ce fut aussi rapide?

M. L. : On m’a dit qu’il y avait déjà eu un salon du livre à Rivière-du-Loup, mais avant le Salon du livre de Rimouski. Je dis cela sous toutes réserves, je n’ai pas vraiment fait de recherches à ce sujet. Comme c’était avant celui de Rimouski et que celui de Rimouski est l’un des plus anciens au Québec, ça fait très longtemps. J’y ai pensé d’ailleurs lorsque l’occasion s’est présentée à Québec. Je me suis dit qu’il n’y avait pas d’événement littéraire d’importance à Rivière-du-Loup. Alors, je l’ai proposé tout de suite et ce fut accepté. On attend près de 80 auteurs, c’est beaucoup de monde. Il y a un autre événement aussi


pendant la même fin de semaine, un concours de musique pour les jeunes. On dit que la musique est universelle, le Salon littéraire est à l’Universel, alors voilà, on va bien s’entendre! [rires] S. M.  : Les 80  auteurs, proviennent-ils de la région ou bien viennent-ils de l’extérieur? M. L. : Je dirais que la moitié vient de l’extérieur et l’autre moitié vient du BasSaint-Laurent et aussi de Matane et de la Gaspésie. Les thèmes sont différents et vont des romans de science-fiction aux nouvelles érotiques en passant par les livres pour les jeunes. Il y en a pour tous les goûts. S. M. : Quels sont les critères pour y participer? M. L. : Il faut avoir un livre, tout simplement! Faire un livre, c’est tout un travail. Il y a le processus de création et d’écriture. Un coup que c’est fait et que le livre est lancé, on se retrouve chez soi avec ses boîtes de livres et on se demande pourquoi ils ne se vendent pas. Une semaine plus tard, c’est oublié. Il faut qu’on en fasse la promotion. Il faut rappeler aux gens que le livre existe et que le sujet est intéressant pour qu’ils veuillent se le procurer. Tout ce travail commence une fois que lancement est fait. Il faut donner une vie au livre et beaucoup de gens ne connaissent pas le fonctionnement. Je suis en communication depuis 30 ans. Je sais qu’il faut faire de la publicité et de la promotion. C’est ce que j’ai fait. Beaucoup de gens sont venus me voir au Salon pour me demander comment je fais, pourquoi mes livres se vendent et pourquoi personne ne demande les leurs. Ces gens n’avaient pas de vitrine ni d’endroits pour faire la promotion de leurs écrits.

« Je me suis dit qu’il n’y avait pas d’événement littéraire d’importance à Rivière-du-Loup. Alors, je l’ai proposé tout de suite et ce fut accepté. On attend près de 80 auteurs, c’est beaucoup de monde. » S. M. : Le Salon est-il un endroit où une personne qui veut publier un livre peut aller chercher des informations? M. L. : S’il y a 75 auteurs, il y a 75 façons différentes de publier. Ce n’était pas du tout dans mon plan de carrière de publier un livre. Je suis du genre à foncer. Si je veux faire quelque chose, je le fais. Je ne me demande pas si ce sera bon ou pas. Déjà, si j’ai la volonté de le faire au départ, c’est que j’ai envie que ce soit bon, que ce soit bien. Si des gens ne l’aiment pas, bien je l’aurai fait quand même. Les gens viennent me voir pour me demander comment faire la promotion. Je leur réponds de faire ceci et cela. Ils me demandent comment l’écriture

et la publication fonctionnent. Il faut d’abord avoir quelque chose à raconter. Au départ, j’avais une histoire à raconter. Mon projet était de raconter l’histoire de mon père qui a été guéri par le frère André étant jeune. Je me suis dit qu’un jour, je parlerai de la vie de cet homme. Ensuite, il y a eu la canonisation du frère André en 2010. Pour être bref, je n’étais pas sur la liste de presse, je n’existais pas pour le Vatican. Pourtant, je me retrouvais toujours avec la bonne personne au bon moment. S. M. : Il faut donc être à l’affût et tenace, c’est bien cela?

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M. L. : Il faut être un tantinet inconscient aussi. Il faut foncer. Quelqu’un m’a dit récemment qu’il voulait écrire un livre, mais qu’il n’avait pas étudié pour le faire. Moi non plus, je n’ai pas étudié pour le faire. À un moment donné, si on veut faire quelque chose, il faut le faire. On a tous des talents naturels. Quand on a la possibilité de les exploiter, pourquoi ne pas le faire? S. M. : Durant le Salon du livre, il y aura des conférences. Pouvons-nous en avoir une petite idée? M. L. : Je ne les connais pas encore. Je sais qu’il y aura six conférences et six lancements. S. M.  : Comment décrirais-tu l’état de la création littéraire à Rivière-du-Loup actuellement? M. L. : Il faut que quelque chose bouge dans certains secteurs pour éviter qu’ils soient oubliés. Je crois qu’un événement comme le Salon littéraire stimule la création littéraire. Nous avons des écrivains extraordinaires comme Richard Lévesque ou bien Nathalie Gamache à Saint-Antonin qui écrit beaucoup de littérature jeunesse. Depuis que je suis impliqué dans ce salon, beaucoup de gens me disent qu’ils aimeraient raconter quelque chose, mais qu’ils n’ont pas mon talent. De le faire, de l’écrire, ce n’est pas si compliqué que cela. C’est de se trouver un éditeur qui est la plus grosse difficulté. Ensuite, c’est de convaincre les gens que ce qu’on écrit est intéressant. À partir du moment où on a convaincu un éditeur d’embarquer dans le projet, on n’est plus seul, on est deux. Il faut maintenant convaincre le public par la

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« Je crois qu’un événement comme le Salon littéraire stimule la création littéraire. Nous avons des écrivains extraordinaires comme Richard Lévesque ou bien Nathalie Gamache à Saint-Antonin qui écrit beaucoup de littérature jeunesse.  » promotion et c’est ce qu’on fait aujourd’hui et c’est très agréable. S. M. : Au salon littéraire, il y aura des auteurs, mais y a-t-il moyen pour d’autres types de participants d’être là aussi? Par exemple, est-ce que ce serait conséquent qu’il y ait la bibliothèque? M. L. : L’Association des bibliothèques publiques du Bas-Saint-Laurent est en relation avec l’organisateur pour ce qui est de la promotion. Je ne sais pas si elle sera là ni sous quelle forme elle le serait. Quand on a commencé, monsieur Larochelle voulait qu’il y ait dix personnes. On est rendu à près de 80 auteurs. Le but du salon est de donner une vitrine aux auteurs qui ne bénéficient pas de la promotion des grandes maisons d’édition. Est-

ce qu’on accepte des maisons d’édition, même modestes? Est-ce qu’on entre les bibliothèques et les librairies aussi? Si oui, de quelle façon le faire? Tout le monde du domaine littéraire peut y avoir une place. S. M. : Sur quoi travailles-tu présentement? M. L. : En 2008, un événement m’a beaucoup marqué en tant que journaliste. Il s’agit du meurtre de Nancy Michaud, l’attachée de presse de Claude Béchard. Je la connaissais et elle était très attachante. C’est arrivé pendant un congé et j’étais le seul à couvrir l’événement pour Le Soleil et La Presse. C’était les balbutiements en ce qui a trait à la couverture directe par Internet. Tout ça, jumelé au fait que je connaissais la victime, m’a beaucoup affecté. Lorsque tout a été terminé, j’ai écrit la façon dont j’avais vécu l’événement en tant que journaliste et que personne. Une fois que ce fut fait, j’ai tout laissé dormir dans l’ordinateur. Il y a quelques mois, j’ai transféré mon matériel d’un ordinateur à un autre et je suis tombé là-dessus. J’avais tout écrit sous forme de livre, pour être publié, mais je l’avais oublié. Lorsque c’est revenu, je me suis demandé pourquoi ne pas le publier, mais en version bonifiée. J’ai fait des démarches auprès de monsieur Casgrain, le conjoint de Nancy Michaud, pour qu’il me raconte qui elle était afin d’aller au-delà de l’événement. Je vais aussi rencontrer sa famille et on va en faire un livre. Il y a un parc intergénérationnel à son nom actuellement. Elle a fait beaucoup pour sa municipalité, pour les gens autour d’elle, ce qui fait qu’on ne l’oubliera jamais. C’est dans le but de boucler la boucle. Les livres sont la mémoire et c’est important.


Petites bibliothèques gratuites Par iSsabelle Moffet

Rêve

Littérature

Poésie

Qu’elles ressemblent à une grosse boîte aux lettres, à un classeur dans une place publique ou encore à un gros nichoir à oiseaux, les petites bibliothèques gratuites sont désormais un must dans une ville, et ce, partout dans le monde! À l’origine placées devant les maisons, les petites bibliothèques libres (traduction de Little Free Library puisque le principe a été inventé aux États-Unis) sont maintenant des projets de communautés, de mobilisations citoyennes, de municipalités ou d’organismes qui veulent rendre la lecture accessible et gratuite pour tous. À l’origine de ce mouvement, Tod Bol, un habitant du Wisconsin décide en 2009 de rendre hommage à sa mère, enseignante passionnée de lecture. Il propose donc en libre-service devant sa maison toute une série de livres qu’il présente à l’intérieur d’une petite structure en bois. Chacun peut alors venir emprunter ou déposer un livre. Rapidement, il constate que ça fonctionne! Non seulement les gens viennent lire, mais ils se retrouvent pour échanger sur leurs goûts littéraires devant la maisonnette en bois. Depuis 2009, le phénomène a pris de l’ampleur, se développant dans tous les pays, et se présente sous diverses formes, toujours dans le concept « d’échange de livres gratuit ». Une carte Google a même été créée pour pouvoir localiser ces mini bibliothèques gratuites à travers le monde. Comme vous avez pu le constater depuis 2013, Rivière-du-Loup fait partie des villes où l’échange de livres dans les lieux publics est possible et fortement recommandé! En effet, dans le cadre de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur 2013 et du projet « Lire au Loup », la Bibliothèque FrançoiseBédard a mis en place dans quatre endroits publics de la ville de petites bibliothèques gratuites qui sont accessibles de mai à novembre. Situées dans le parc du Campuset-de-la-Cité, au parc de la Pointe, au parc

« Comme vous avez pu le constater depuis 2013, Rivière-du-Loup fait partie des villes où l’échange de livres dans les lieux publics est possible et fortement recommandé! »

Rivière-du Loup (Canada) Marton (Nord de l'Angleterre)

Blais ainsi qu’au coin des rues Frontenac et Lafontaine, les petites boîtes de bois jaunes à l’effigie de « Lire au Loup » ont même été décorées de tricot en 2014, dans le cadre de la journée mondiale du tricot. Les avez-vous remarquées? Qu’elles soient remplies de romans, de livres jeunesse, de bandes dessinées, de livres de recettes, de biographies ou d’autres bouquins, nos petites bibliothèques louperivoises attendent ardemment le printemps pour accueillir vos livres et vous suggérer des titres inattendus! Elles seront d’ailleurs de retour à Rivière-du-Loup dès le 23 avril (Journée mondiale du livre et du droit d’auteur; dès 17 h, événement spécial à la bibliothèque!) et, nouveauté en 2015, une petite nouvelle dédiée aux livres pour enfants sera installée au parc du Campus-etde-la-Cité.

New York (É.-U.)

Francfort (Allemagne)

Rivière-du Loup (Canada)

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TOP 10 romans ADULTES Par iSabelle Moffet

Rêve

Littérature

Poésie

Avec le printemps qui arrive, plusieurs romans peuvent vous titiller l’esprit. La Bibliothèque FrançoiseBédard vous suggère une sélection de romans québécois afin de colorer et diversifier vos lectures printanières! Bonne lecture!

UN JUKEBOX DANS LA TÊTE De Jacques Poulin (Léméac, 2015) En prenant l'ascenseur, Jack Waterman rencontre Mélodie, une jolie rousse plus jeune que lui. Elle aime ses livres et lui a fait une petite place dans son coeur. Quand ils se revoient, ils sont tout de suite attirés l'un vers l'autre. Alors, ils se mettent à raconter des souvenirs. Ils le font à tour de rôle, et c'est par ce moyen qu'ils se rapprochent de plus en plus. Des obstacles, cependant, se dressent devant eux, y compris un bouncer qui travaille dans un bar du Vieux-Québec. LA VIE AU PAS DE COURSE De Julie Grenier (Libre Expression, 2015) Un soir d'été, Gabrielle et ses trois inséparables amies enfilent les verres de vin et refont le monde sous le signe de la rigolade. Soudain, elle remet en question leur bonheur tranquille en faisant une étonnante proposition : que chacune, dans la prochaine année, se déniche un défi, une quête. Gabrielle se met en tête de courir un demi-marathon l'été suivant, en dépit de son horaire surchargé de conjointe, de maman, d'amie et de patronne d'agence de pub. Puis, un jour, son petit

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monde bascule. Son année aura des allures de montagnes russes, et elle réalisera que la vie, une fête qui ne dure jamais assez longtemps, mérite d'être vécue au pas de course. Un roman rafraîchissant, à la fois amusant et émouvant. MÉMÉ ATTAQUE HAÏTI De Marie Larocque (VLB éditeur, 2015) De retour en Haïti après le tremblement de terre pour venir à la rescousse de ses vieux amis, Mémé (alias Marie Larocque) s'installe à Jacmel avec ses deux plus jeunes filles. Là-bas, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur : Amanda la gourmande; Nixon, qui sait compter jusqu'à dix, mais pas dans l'ordre; madame Barnabé, la sorcière alcoolique... Mais surtout, elle retrouve le pays qu'elle connaît et qu'elle aime, presque inchangé malgré les secousses : la même douce folie, la même foi aveugle, le même chaos. Avec, en prime, des hordes de coopérants internationaux apparemment mal équipés pour faire changer les choses. Dans ce récit, Marie Larocque pose un regard aussi tendre qu'impitoyable sur la Perle des Antilles. BLUES NÈGRE DANS UNE CHAMBRE ROSE De Jennifer Tremblay (VLB éditeur, 2015) Pour se défaire de son amour pour lui, Fanny écrit à Bobo dans des cahiers qu'elle ne lui fera jamais lire. Sa plume, mimant

le désir, s'emballe et s'interrompt comme une musique insensée. Alors que Fanny croyait lui avoir échappé, son amant, fuyant mais insatiable, la rattrape encore. Un jour, je t'ai écrit que je t'attendais, qu'il y avait de la place pour toi dans ma maison. Tu m'as répondu l'amour est un incendie. LA DÉESSE DES MOUCHES À FEU De Geneviève Pattersen (Le Quartanier, 2014) La déesse des mouches à feu, c'est Catherine, quatorze ans, l'adolescence allée chez le diable. C'est l'année noire de toutes les premières fois. C'est 1996 à ChicoutimiNord, le punk rock, le fantôme de Kurt Cobain et les cheveux de Mia Wallace. Des petites « crisses » qui trippent sur Christiane F. et des gars beaux comme dans les films en noir et blanc. Le flânage au terminus et les batailles de skateux contre pouilleux en arrière du centre d'achat. L'hiver au camp dans le fin fond du bois, les plombs aux couteaux, le PCP vert et les baises floues au milieu des sacs de couchage. C'est aussi les parents à bout de souffle et les amants qui se font la guerre. Un jeep qui s'écrase dans un chêne centenaire, les eaux du déluge qui emportent la moitié d'une ville et des oiseaux perdus qu'on essaie de tuer en criant.


TAG De Ghislain Taschereau (Goelette, 2014) Quand on est un misanthrope absolu comme Tag, on ne peut être qu'un excellent tueur à gages. Et c'est précisément ce qu'il est. Si par hasard vous tombez sur une de ses cartes professionnelles, vous ne pourrez plus l'oublier. Qui sait si vous ne songerez pas même à faire appel à ses services? Mais ces humains qu'abhorre Tag méritent-ils tous la mort? Ou peut-il en sauver quelques-uns? C'est ce qu'il découvrira grâce à une étonnante expérience menée de main de maître : le déconditionnement. Qu'on le considère comme un fou dangereux ou comme un justicier irréaliste, Tag demeure un être unique et très lucide. Peut-être même trop. Avec cette écriture au style mordant et rempli d'ironie dont il a le secret, Ghislain Taschereau nous livre un thriller saisissant, une histoire que nous ne sommes pas près d'oublier. CHERCHER SAM De Sophie Bienvenu (Cheval d’août, 2014) Mathieu vit dans la rue. Il l’a choisi. Ce n’est pas un aventurier, et ça n’a rien à voir avec la liberté. Est-ce qu’il s’autodétruit? Est-ce ainsi qu’il se préserve? Peu importe. Sa chienne Sam est là, qui l’aide à continuer. Mais quand elle disparaît, Mathieu doit mettre fin à son errance. Pour la retrouver, il entreprend un voyage dont les bifurcations le ramènent au secret de son passé. Chercher Sam s’intéresse aux survivants. Dans une langue cassée et tendre, Bienvenu déboîte puis remonte le délicat assemblage de poupées gigognes qui constituent la mémoire humaine, jusqu’au coeur, et jusqu’à la plus petite raison d’espérer.

Guido, le chef surdoué du restaurant, les souris qui dansaient n'ont plus qu'à bien se tenir. Louise décide de protéger les siens. avec la détermination qu'on lui connaît! LE RETOUR DE L’OISEAU TONNERRE, TOME 1 : L’ÉVEIL De Anne Robillard (Wellan, 2014) Logan McEwan, divorcé, dans la quarantaine, satisfait de sa petite routine entre l'atelier de réparation d'ordinateurs et son minuscule appartement à Vancouver, voit sa vie basculer lorsqu'il se met à faire des régressions spontanées dans ses vies antérieures. Avec l'aide de Rain Taylor, un médium que lui présentera John Oliver, son meilleur ami, Logan se mettra en communication avec un être de lumière qui lui montrera le cheminement de son âme depuis sa toute première incarnation, mais dans quel but ? En retournant dans ses vies antérieures, de l'Atlantide en passant par l'Égypte, la Mésopotamie, Babylone, la Phénicie, l'Amérique du Nord, la Chine, la Scandinavie et l'Italie, Logan a peine à croire qu'il a surmonté toutes ces épreuves dans un but unique. Mais lequel ? Autres suggestions en vrac! La promesse de Michèle Ouimet, La tempête de Gabriel Anctil, Journal d’un disparu de Maxime Landry, C’était en 1760 et la lune voyait rouge de Moissette Dufour et J’ai vu mourir Kennedy de Claude Coulombe.

NU De Stéphane Dompierre (Québec Amérique, 2014) Sous la direction de Stéphane Dompierre, seize auteurs, mettent leurs personnages à nu dans des nouvelles qui marient érotisme et finesse littéraire.

LA MORT MÈNE LE BAL De Christine Brouillet (Les éditions de l’Homme, 2015) Louise n'aime rien plus que le calme et sa douce routine avec Freya et Saphir, ses deux chats. Mais lorsqu'elle apprend qu'un des richissimes clients du restaurant Carte Noire a maltraité ses animaux, son sang ne fait qu'un tour : il doit être puni! S'en prendre à un membre influent d'une dangereuse famiglia est toutefois bien plus compliqué qu'elle ne l'avait imaginé. Et quand une infirmière inquiétante se met à rôder autour de

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L’événement BD est un événement voulant mettre en lumière la bande dessinée à Rivière-du-Loup. Un concours de bande dessinée est aussi organisé pour la population depuis les débuts de l’événement et prend de l’ampleur chaque année. Des dizaines de bandes dessinées ont été reçues encore en 2014 dans les catégories : Jeune, Ado et Adulte.

Gagnant ADO 2014

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Anne-Michèle Simard (16 ans)


Gagnant ADULTE 2014

Marc Dubuc (49 ans)

Gagnant JEUNE 2014 Maggie St-Pierre (11 ans)

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Pourquoi vouloir aller à Paris quand on peut aller à Edmundston! Par Marie-Amélie Dubé

Le 11 mars dernier, j’ai eu la chance de participer au lancement du plus ancien salon du livre francophone à l’extérieur du Québec! Vous vous doutez bien que La Rumeur du Loup ne m’a pas payé un billet d’avion pour couvrir le Salon du livre de Paris; quoique l’idée de me diriger à la porte de Versailles ne me soit pas désagréable...

C’est plutôt du côté du NouveauBrunswick, plus précisément à Edmundston, au Centre des arts de la petite église, que se déroulaient les différentes annonces concernant cet événement culturel incontournable. Non, mais c’est fou comme c’est proche, Edmundston! C’est à une heure de Rivière-du-Loup seulement! Mes pérégrinations s’effectuent d’est en ouest à l’habitude, ou vers le nord, mais trop rarement vers le sud. Les vallons du Témiscouata, c’est donc bien distrayant comme paysage! Et le lac enneigé et le coucher de soleil qui caresse la cime des montagnes... Il faut aller explorer le sud plus souvent, non? Je peux bien rêver d’Europe, mais les beautés de notre territoire sont d’une richesse...Bref, trêve de découvertes touristiques et de villégiature, revenons à l’objectif même de cet article; le 30e Salon du livre d’Edmundston (SLE). C’est sous le thème «  30 tant d’histoires! » que se déroulera du 16 au 19 avril prochain le 30e SLE, à la

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La présidente d'honneur Nicole Lang

« Ce sera donc l’occasion inouïe de découvrir des poètes, auteurs dramatiques et romanciers acadiens, puis de soutenir la littérature francophone. »

Cité des jeunes A.-M.-Sormany. Pour l’occasion, le comité organisateur a déniché une perle rare à la présidence d’honneur. Et histoire de fêter en grand cette troisième décennie du SLE, une femme sera présidente d’honneur pour la première fois! Bravo! Et pas n’importe laquelle! L’une des cent femmes élues comme les plus influentes du siècle dernier : madame Nicole Lang! Son statut d’historienne spécialiste du grand Madawaska, en quête constante de compréhension du passé, du présent et du monde à venir, fait d’elle la personne idéale pour diffuser la connaissance et l’histoire de la région. Son statut de femme la rend également sensible aux causes féministes. En tant que militante au sein de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne, elle tient à faire reconnaître à travers cette première nomination


féminine, l’engagement quotidien des femmes dans des causes, dans des comités ou à titre de bénévoles. Elle profitera également de cet événement pour rendre hommage à Tante Blanche, une figure féminine légendaire de la région du Madawaska, à l’occasion d’une table ronde. Finalement, son rôle de professeure à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston, où elle enseigne la méthodologie depuis 25 ans, détermine son attachement à l’événement puisqu’elle désire élever le nombre d’hommes et de femmes qui savent lire, analyser et réfléchir; pas fou! Parmi les nouveautés pour la 30e édition, Nicole Lang et le comité organisateur innovent cette année. Ils jetteront les bases de l’avenir des salons du livre lors d’une table ronde qui servira à dresser un portrait actuel de la situation des salons et à trouver les pistes envisageables pour assurer la pérennité. Le virage numérique, les liseuses électroniques et la crise que connaît le milieu de l’édition sont effectivement préoccupants pour la suite (organisateurs du Salon littéraire de Rivière-du-Loup, cette table ronde pourrait-elle vous intéresser? Vous aider à vous projeter dans le temps? Je dis ça comme ça...). La présidente d’honneur nous annonce aussi qu’une édition de la revue de la Société historique du Madawaska, portant sur les camps forestiers, sera lancée durant les festivités. Grâce à ce partenariat, les étudiants vivront une première expérience de parution et participeront à ancrer dans nos mémoires l’histoire du Madawaska. De plus, une exposition des 29 dernières affiches du SLE aura lieu durant l’événement. L’affiche de la 30e édition sera conceptualisée tout au long de l’événement. Il s’agira

d’une affiche évolutive, d’un work in progress, qui se déploiera devant vos yeux, grâce au travail de l’artiste multidisciplinaire Paula Lentz. Une affiche qui fait un clin d’œil au phénomène de la page blanche en écriture. Bonne idée! Le dévoilement final aura lieu le 19 avril, à 14 h 30. Également au menu de ce weekend littéraire, une vingtaine de conférences, des causeries, plus d’une centaine d’auteurs sur place, dont plusieurs Québécois  : Louise Portal, Amélie Dubé et Stéphane Dompierre. Plusieurs maisons d’édition acadiennes ne distribuent pas leurs œuvres au Québec. Ce sera donc l’occasion inouïe de découvrir des poètes, auteurs dramatiques et romanciers acadiens et de soutenir la littérature francophone. La programmation complète de l’événement sera accessible dès le 5 avril via le Web www.salon-livre.net. Consultez également le blogue salondulivreedmundston.tumblr.com et suivez les capsules des bénévoles, auteurs, artistes ayant vécu le SLE dans le passé, sur la page Facebook : Salon du livre d’Edmundston. Ferez-vous partie des 15 à 20 000 personnes qui seront là les 16, 17, 18 et 19 avril prochain? Moi, j’y serai, c’est certain! Faites-moi signe si vous voulez qu’on s’émerveille ensemble sur la route du Madawaska ou que l’on partage nos découvertes littéraires. Longue vie au SLE et à tous les événements dont la culture et la réflexion sont des moteurs d’échanges et de rassemblements! Bravo au comité organisateur du SLE! Parions que nous parlerons bientôt de la 31e édition, non?

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Attention au Scaphandrier, il pourrait vous attraper

Une production du Bas-Saint-Laurent, un scaphandrier vengeur, un slasher québécois, bref, je n’avais d’autre choix que de faire une entrevue avec Alain Vézina, le réalisateur de ce nouveau film d’horreur et suspense.

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Busque : Pourquoi as-tu décidé de faire un film d’horreur? Alain Vézina : Ça faisait très longtemps que je voulais faire ce genre de film. Il s’agit d’un film d’horreur qui intègre aussi des éléments de comédie. Je ne considère pas vraiment Le Scaphandrier comme un film d’épouvante. Il y a des moments où, oui, il y a de la tension, mais il y a des moments assez loufoques aussi. On reste un peu dans l’autodérision et c’est voulu. Il y a aussi le fait que j’ai tourné jusqu’à maintenant quatre documentaires sur des tragédies maritimes, dont Sombré dans l’oubli : l’histoire de l’Empress of Ireland. Ces documentaires ont bien fonctionné. Ils ont été distribués par L’Office national du film du Canada. On les a vendus à RDI, on les a même vendus en Norvège, en Italie, en France. J’ai ensuite eu cette occasion de faire un film qui pouvait mêler ces deux influences, mes deux domaines de prédilection, soit les tragédies maritimes et les films d’horreur de série B.

des objets très personnels, des objets qui appartiennent à ces gens. J’ai toujours un rapport particulier avec cela parce que c’est un peu comme piller un cimetière, finalement. Dans le film Le Scaphandrier, une rectification de cette préoccupation traverse un peu le documentaire, mais elle est exprimée cette fois-ci d’une manière plus fantaisiste.

« Les effets gores, le maquillage et les éclairages contribuent vraiment à faire du dénouement du film une belle réussite. »

B. : Comment as-tu trouvé le financement pour faire un film de ce genre? A. V. : En fait, ce n’est pas moi qui ai trouvé le financement, c’est le producteur Daniel Morin. C’était tout à fait nouveau pour moi, parce que j’avais autofinancé mes quatre documentaires. Le premier, c’était un ami qui était devenu producteur pour l’occasion et qui a mis ses économies dans le film. Ensuite, j’ai pris le relais. Pour Le Scaphandrier, on a fait appel à une structure de financement très traditionnelle pour le cinéma au Québec, c’est-à-dire qu’on est allé cogner aux portes de la SODEC, de Téléfilm Canada. Il y a toujours le service d’impôts fédéral et provincial. Nous n’avons pas eu la SODEC. Par contre, nous avons eu Téléfilm Canada et le Fonds des médias du Canada, le Fonds Bell. Ça semble être beaucoup, mais ce ne l’est pas parce qu’on a eu, en tout et partout, 1,5 million pour faire le film et, pour un film comme celui-là, c’est très peu. D’autant plus qu’on tournait en location pendant la moitié du film. On déplaçait toute une équipe dans le Bas du fleuve. Avec tous les frais encourus, disons que ce ne fut pas évident de tourner avec ce montant d’argent. Nous avons été obligés de faire des concessions dans le

scénario. Des scènes qu’on aurait voulu tourner ont dû être abandonnées. On aurait eu plus d’effets gore aussi, mais il a fallu faire un « X » là-dessus. B. : D’où est née l’idée de cette histoire? A. V. : D’une blague! Nous étions en train de tourner Sombré dans l’oubli, mon documentaire sur l’Empress of Ireland, en 1998. Quelques semaines après le naufrage de l’Empress, en 1914, des scaphandriers furent envoyés pour récupérer les corps et des objets de valeur dans l’épave comme de l’argent, des lettres, etc. À un moment donné, à la blague, j’ai lancé à l’équipe : « Hé, on pourrait tourner un slasher et notre histoire serait sur un scaphandrier!  » Je trouve ça très iconique. On a eu des tueurs masqués avec des masques de hockey, on a eu des pères Noël psychopathes, mais on n’avait jamais eu de scaphandrier! Alors, pourquoi pas? En même temps, je trouvais qu’il y avait de belles images à aller chercher. Des images très surnaturelles comme une épave qui revient à la surface, des cadavres qui sont encore prisonniers, la carcasse métallique qui, finalement, revient à la vie, la récupération d’objets pour qu’on les remette sur l’épave. Ce sont des préoccupations lors de mes documentaires : la sauvegarde du patrimoine maritime et aussi le pillage des épaves. Il y a des gens qui, parfois, vont aller chercher des objets à titre de trophée, mais pas pour les confier à un musée, mais bien pour les garder à la maison. Souvent, ce sont

B.  : Pour moi, l’idée que le scaphandrier porte un masque et vienne des profondeurs fait de lui une icône épeurante. Toi, comment décrirais-tu ce personnage?

A. V. : Le scaphandrier est un personnage qui a déjà plongé sur l’épave dont il est question dans le film, l’épave du Princess of the North, pour aller récupérer un artefact très précieux. Il n’a pas réussi à trouver l’artefact en question et il en est mort en plongée. On n’a jamais récupéré son corps, qui est dans cette épave depuis près de 80 ans. À un moment donné, l’artefact tant convoité tombe aux mains d’un riche collectionneur qui a financé une expédition pour explorer les épaves et qui a rapporté l’artefact en question. Cela a pour effet de ramener le scaphandrier à la vie. Il veut se réapproprier l’artefact — il est mort pour ça —, mais, en même temps, il a aussi cette préoccupation de récupérer tous les objets qui ont été volés sur l’épave. Je trouve que le film s’apparente beaucoup aux vieux films de momies des années 1930 ou même ceux des années 1950 en Angleterre. On y volait un trésor dans une pyramide et la momie se réveillait pour le récupérer. C’est aussi simple que ça! B. : Justement, de quels films de ce style astu tiré ton inspiration?

A. V. : Je ne suis pas très original, je vais être honnête! Oui, j’ai été inspiré par les films de momies où elles sont ramenées à la vie parce qu’on profane leur tombeau. Côté slasher, dans mon film, on sent certainement les inspirations d’Halloween et de Vendredi 13. Pour ce qui est des zombies, je tiens à le préciser — je me bats depuis 2 ans contre cela — ce n’est pas un film de zombies! Les gens me reprochent que mon film ne soit pas un film de zombies, mais je n’ai jamais dit que c’était un film de zombies! C’est vraiment un slasher qui est un clin d’œil aux films que je regardais quand j’étais adolescent, aux slasher des années 1980. Il y a une dimension très nostalgique dans le

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film. Peut-être l’est-elle trop, effectivement. Peut-être les gens ont-ils l’impression, par moment, que le film date un peu, qu’il a un côté obsolète. C’est possible, mais j’ai voulu me faire plaisir à travers ce film. Peut-être que ce seront les gens de ma génération finalement qui auront le plus de plaisir à regarder le film parce qu’il leur rappellera justement les films qu’ils ont regardés quand ils étaient adolescents. B. : As-tu eu des problèmes techniques ou bien des moments de réussite durant le tournage? A. V. : Je n’ai pas eu de problèmes techniques. J’ai plutôt été obligé de faire beaucoup de concessions en ce qui concerne le scénario. J’aurais préféré que Le Scaphandrier soit un film qui mélange davantage l’horreur et l’humour. On sent à travers le film quelques moments d’humour, mais je voyais a priori davantage un film à la Braindead de Peter Jackson. À cause de plusieurs facteurs, je n’ai pas été en mesure de tenir mon bout. Il a fallu que je fasse certaines concessions. C’est peut-être pour ça que certaines critiques disent que le film se cherche. Par contre, point de vue de la réussite, je trouve qu’il y a, dans le film, de très belles choses. Je trouve que, pour l’ouverture du film, toute l’exploration du navire, l’atmosphère, le découpage, la lumière ainsi que toute la finale, on a réussi à faire quelque chose de

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particulier. Les effets gores, le maquillage et les éclairages contribuent vraiment à faire du dénouement du film une belle réussite. Il y a quelques moments drôles dans le film. En toute modestie, il y a quelques moments où le scaphandrier exécute ses déchets d’une manière assez originale, disons! B. : Y aura-t-il une suite? Sinon, as-tu l’intention de faire d’autres films du même style? A. V. : Si je faisais une suite, elle serait totalement débridée! Mon scaphandrier serait capturé pour être exposé à l’Aquarium du Québec. Ensuite, il s’évaderait dans le Vi e u x - Q u é b e c ! Pour le moment, on s’en va vers autre chose. On s’en va vers un film qui s’inspire de la légende de la Corriveau et sa fameuse cage en fer. On va tourner le film en anglais, directement pour le marché du DVD. C’est là qu’est le marché. C’est un peu dommage de renoncer au français, mais,

il le faut pour ce genre de film à très petit budget — encore plus petit que pour Le Scaphandrier — avec de très petites équipes, afin d’avoir une liberté créative totale et de faire en sorte que le film soit tourné en marge des institutions de financement. Ce n’est pas le genre de truc qu’elles vont nécessairement financer et c’est correct, elles font leurs choix. Pour le prochain film, un projet qui a été mis en branle cette semaine, nous irons vers un budget encore plus petit, mais qui va quand même rejoindre les fans de films d’horreur de série B. B. : Et j’en fais partie!


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TOP 10

B RIT POP Par Guillaume Leblanc

Ce mouvement musical s’installait parfaitement dans le paysage musical alternatif des années 1990. Une bouffée d’air frais, comme une deuxième invasion britannique sur nos ondes radio.

The Verve - Urban Hymns (1997)

You I'm Nothing (1998)

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Troisième album du groupe, avec lequel il connaîtra un succès international. Le premier extrait « Bitter Sweet Symphony » est encore considéré comme l’une des plus grandes chansons jamais écrites, et ce, malgré un procès surmédiatisé avec les Rolling Stones. Ces derniers revendiquaient les droits d’auteur clamant un plagiat de leur chanson « The Last Time ». Les Stones auront gain de cause et The Verve ne fera jamais un sou avec son méga succès. Cette malédiction fera tranquillement disparaître le groupe au fil des années. Dommage…

Avec son tube «  Connection  », dont la guitare est empruntée directement à la chanson « Three Girl Rhumba » du groupe Wire, Elastica sera propulsé au sommet de plusieurs palmarès à travers le monde. Un album puissamment addictif, plus charmant qu’agressif, qui traversera facilement le temps et demeurera efficace sur un dancefloor encore aujourd’hui.

Décrit comme la version glam de Nirvana, le groupe de Londres attirera les regards, non seulement pour son penchant androgyne, mais pour son excellent deuxième album Without You I’m Nothing. Les tubes « Pure Morning » et « Every You Every Me » feront du frontman Brian Molko une vedette internationale et ancreront le groupe définitivement sur nos ondes radio.

Cette malédiction fera tranquillement disparaître 7 Supergrass Should I Coco (1995) le groupe au fil des années. Dommage… 9 Elastica - Elastica (1995)

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8 Placebo - Without

Ces gentilles bibittes nous offraient probablement l’un des albums les plus entraînants depuis fort longtemps avec la parution de leur premier album Should I Coco. Certaines compositions telles que « I’d Like To Know », « Caught By The Fuzz » et « Alright » sont si contagieuses qu’elles


Probablement le moins connu de la liste, pourtant l’un des groupes britanniques les plus influents des années 1990, The La’s constitue la base même du genre britpop qui donnera naissance aux gros canons comme Blur et Oasis. Ses séduisants arrangements acoustiques très « beatlesque » définiront son identité et l’établiront comme l’un des grands groupes cultes des trente dernières années. Comme beaucoup d’autres next-Beatlesband, The La’s disparaîtront rapidement tout en laissant une empreinte indélébile sur la scène musicale britannique.

résonnent encore aujourd’hui, démontrant leur grand apport à la musique populaire britannique. Un brin de folie qui apportera bien de la couleur aux années 1990.

Pulp - A Different Class (1995) 5

leader Jarvis Cocker comme de grandes vedettes partout dans le monde. L’album A Different Class constitue la réalisation la plus achevée du groupe éclipsant du coup son précédent album His ’N’ Hers alors considéré comme un classique du genre. Le tube « Common People » en est la preuve ultime et demeure un incontournable de toute piste de dance.

4 The Libertines The Libertines (2004)

6 The La's - The La's (1990)

Le savant cocktail de synth-pop, de disco, de guitares contagieuses, de refrains gravement accrocheurs et de quelques petits scandales ici et là consacrera le groupe Pulp et son

C’est l’album qui consacrera Pete Doherty non seulement comme méga star au Royaume-Uni, mais aussi comme l’un des compositeurs les plus influents de son temps. C’est désordonné, un peu mal-foutu, déjanté, original et extrêmement catchy. Le succès était inévitable malgré l’apparition quotidienne de Doherty dans tous les

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tabloïds de l’univers. Ses frasques et ses abus de drogues dures font maintenant partie de sa légende.

Radiohead - The Bends (1995) 3

Radiohead est l’ultime groupe caméléon qui définira plus d’un genre tout au long de son chemin. Chaque album est une véritable référence. En 1995, le groupe d’Oxford en Angleterre pondra un classique du genre britpop avec la sortie de The Bend. Les compositions « High and Dry », « Fake Plastic Trees », « Just » et « My Iron Lung » sont tous devenues des classiques du rock et paveront le chemin pour l’arrivée de deux des plus grands albums de tous les temps avec Ok Computer et Kid A. Radiohead sera ensuite considéré comme l’un des groupes les plus influents de l’histoire du rock.

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La Rumeur du Loup, édition 73 mars 2015

2 Blur - Parklife (1994)

assumé qui fera de certaines chansons des classiques instantanés voire de véritables hymnes pour toute une génération. C’était le cas des tubes « Girls & Boys » et « Parklife » qui traverseront aisément l’épreuve du temps.

Oasis - Definitety Maybe (1994) 1

Extrêmement populaire au Royaume-Uni, Parklife constituera la pierre angulaire du groupe si bien que le grand saut vers les Amériques était imminent. C’est l’intelligent mélange de punk, de disco et de pop bien

Radiohead est l’ultime groupe caméléon qui définira plus d’un genre tout au long de son chemin.

Pour nous, Nord-américains, Oasis, c’est «  Wonderwall  », «  Don’t Look Back In Anger » et ça commence par l’album (What’s the story) Morning Glory?. Mais, en Angleterre, Oasis était déjà bien installé dans le paysage musical avec son premier album Definitely Maybe. L’album placera les frères Gallagher dans la stratosphère du rock anglais et fera d’eux des intouchables du rock en général. Du refrain prophétique de « Rock ‘N’ Roll Star » à la puissante composition « Cigarettes & Alcohol », le groupe ne laissera personne indifférent et deviendra l’un des plus importants phénomènes musicaux des années 1990.


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Photos par GMB Akash


Regardez cet enfant 10 secondes dans les yeux.

Que ressentez-vous dans votre coeur?

Le but n'est pas de vous faire pleurer, mais bien de vous sensibiliser au sujet des enfants qui travaillent et de vous offrir des pistes de solution pour faire votre part, tous les jours (texte Ă la page suivante).

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Je préfère ne pas y penser! Par Frank Malenfant, photos par GMB Akash

Avril 2013, une usine de textile s’effondre près de Dacca, au Bangladesh, faisant plus de 1 100 morts parmi les travailleurs. Les médias font alors le travail journalistique d’identifier les clients du Rana Plazza, notamment, Walmart et H&M. C’est alors que, lors d’un vox pop se déroulant à l’entrée d’une boutique H&M, une journaliste demande aux clients qui sortent du magasin s’ils savent dans quelles conditions sont confectionnés les vêtements qu’ils achètent. Se succèdent des affirmations d’ignorance et d’impuissance, mais surtout cette réaction d’une dame qui reste encore aujourd’hui gravée dans ma mémoire tellement elle m’a indignée : « Arf! J’préfère pas y penser! ». Et pouf! Problème réglé! Des milliers de gens ne viennent plus de mourir! L’exploitation de millions de travailleurs est balayée sous le tapis en une seconde, loin du regard de la conscience. Or, si les consommateurs ne prennent aucune responsabilité sociale pour les entreprises à qui ils donnent leur argent, comment les lois du marché sont-elles censées les réguler? Eh oui! Si nous vivons dans une

société capitaliste, on doit se fier au fait que « le marché » encourage les compagnies au comportement respectueux des droits des travailleurs… et ainsi le capitalisme nous rendra tout prospères! Mais non, on ne veut pas payer plus cher aujourd’hui pour être plus prospères demain, on préfère payer moins cher aujourd’hui! Or, le prix humain à payer pour cela est très élevé.

Au moment d’écrire ces lignes, le compteur du site theworldcounts.com indique que plus de 408 milliards d’heures de travail ont été faites par des enfants cette année. Ce sont eux, bien plus que Greenpeace, qui menacent «  nos jobs  », et nous encourageons ce système chaque fois que nous allons magasiner. Plus de 200 millions de mineurs sont forcés de travailler dont 60 % font un travail dangereux et plus de

« Or, si les consommateurs ne prennent aucune responsabilité sociale pour les entreprises à qui ils donnent leur argent, comment les lois du marché sontelles censées les 28

réguler? » La Rumeur du Loup, édition 73 mars 2015


35 % ont moins de 10 ans. Au cours de la dernière décennie, le nombre d’enfants soldats a atteint 300 000 dans des conflits souvent engendrés par des guerres pour des ressources naturelles. Ces enfants travaillent surtout dans des fermes de cacao, de café, de coton ou dans des usines de vêtements, de jouets et d’allumettes. En 1999, plus de 20 % de ces enfants souffraient de blessures ou de maladies reliées à leur travail selon un rapport de l’International Labour Organization. En nombre, c’est la région de l’Asie et du Pacifique qui compte le plus d’enfants esclaves (114 M selon l’ONU, soit 13,3 %). Cependant, en Afrique sub-saharienne, c’est plus d’un enfant sur quatre qui est contraint au travail. Malheureusement, ces chiffres descendent très lentement. Entre 2004 et 2008, on ne note qu’une baisse de 3 % du travail des enfants alors qu’il avait chuté de 11 % au cours des quatre années précédentes. Le nombre de fillettes tend à diminuer alors que leur proportion était de 44 % dans le monde. En contrepartie, la charge de travail des garçons continue d’augmenter. Face à ces données, il est nécessaire de se demander ce qu’il est possible de faire pour s’attaquer aux causes de cette situation. Bien entendu, il semble que

la mondialisation des marchés n’a pas entraîné une mondialisation de normes de travail minimales, et rien n’indique que nos gouvernements agiront pour mettre des bâtons dans les roues des entreprises fautives. Au contraire, c’est l’idéologie du libre marché qui domine. Les entreprises aussi s’en lavent les mains : la majorité des grandes entreprises affichent des règles d’éthique très strictes à ce sujet. Ce n’est qu’un écran de fumée. Plusieurs ne voient pas de mal à sous-traiter à des entreprises qui sous-traitent à des grossistes qui s’approvisionnent d’usines qui exploitent des enfants. Loin des yeux, loin du cœur! Alors, il en revient aux consommateurs de magasiner de manière avertie et de faire payer aux compagnies leur délinquance. Tous les Jean Tremblay de ce monde ne pourront vous accuser de jouer selon les règles du marché capitaliste! Pour cela, je vous conseille de consulter free2work. org qui tient un palmarès des entreprises éthiques et délinquantes dans diverses industries. Voici donc pour vous aider une courte liste d’entreprises bien cotées. Vêtements : Spalding, Fruit of the Loom, Brooks, Playtex, Wonderbra, Zara. Électronique (aucune note au-dessus de B) : Nokia, LG. Café : Starbucks (équitable).

Après les fleurs pour les meilleurs, le pot pour les crapauds. Vêtements : Zoo York, Ecko, Walmart, DC, QuickSilver, Roxy, Calvin Klein. Chocolats  : Nickelodeon, Disney, Welch’s, Nestlé. Électronique  : LeapFrog, Lenovo, Huawei, Canon, HTC. Café  : Seattles Best, Dunkin’ Donuts, Nescafé. Pour conclure, j’en appelle donc à faire passer le message à nos entreprises que les comportements socialement responsables paient. Il est de notre responsabilité, en tant que consommateur, de conditionner les bons comportements d'affaires. Certes, plusieurs d’entre vous douteront des capacités du capitalisme à corriger ses propres travers, mais aujourd’hui c’est le monde dans lequel nous vivons et ces enfants n’ont pas les moyens d’attendre une révolution. Nous devons agir maintenant, le compteur affiche maintenant 426  775  000  000 heures de travail forcé pour les enfants en 2015.

Sources : http://www.theworldcounts.com/stories/ChildLabor-Facts-and-Statistics http://www.un.org/en/globalissues/briefingpapers/ childlabour/vitalstats.shtml http://www.ilo.org/ipec/ChildlabourstatisticsSIMPOC/ ICLSandchildlabour/lang--en/index.htm http://www.free2work.org/

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L'affaire Gaston (histoire vraie) Par Olivier Blot

Habitué d’eBay, j’ai enchéri il y a quelque temps sur deux bédés de Gaston Lagaffe que j’ai remportées pour une misère. Mais la communication avec le vendeur après la vente a été assez spéciale vu qu’il n’a jamais daigné répondre à mes messages. Je me suis aperçu que je pouvais joindre des photos et, comme j’aime énormément utiliser les choses a des fins pour lesquelles elles n’ont pas été conçues, j’ai préféré m’amuser de la situation plutôt que de m’énerver. Voici donc le recueil des messages que j’ai envoyés...

Jour 1

Jour 6

Jour 3

Cordialement.

Merci de m’envoyer la facture avec les frais de port en tarif livre et brochure pour le Canada. Cordialement.

Pas encore de nouvelles de votre part. Je viens de me rendre compte que vous n’acceptiez pas PayPal, je n’ai que ce moyen pour vous régler. Que souhaitez-vous que nous fassions?

Hier il a neigé, je me morfondais en pensant que je n’aurais probablement jamais mes deux Gaston qui auraient réchauffé mon petit cœur de Français exilé dans ce beau, mais froid Québec. Aujourd’hui, il y a du soleil, mais la température ressentie est de moins 30 degrés... Pablo, mon fidèle chien venu de France avec moi, tente de me consoler en jouant au bâton dans la neige (voir les photos). Je désespère chaque jour un peu plus en constatant que je n’ai pas de réponse de votre part...

Cordialement.

Jour 4

Bonjour, Je me suis rendu compte que vous n’acceptiez pas PayPal et je ne peux vous payer autrement vu que je suis au Québec. Je vous propose d’annuler la transaction, à moins que vous n’ayez une autre solution...

Jour 5

Bonjour, J’aimerai bien avoir une réponse afin de savoir ce que nous faisons pour ces B.D.. Annulation, facture avec PayPal en tarif livre et brochure? Merci de me répondre. Très cordialement.

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La Rumeur du Loup, édition 73 mars 2015

*Note du rédacteur: Pablo est quand même caché ailleurs dans la Rumeur du Loup.


Jour 7

7 Jours et toujours pas de nouvelles de vous. Je n’ai jamais vu ça en sept ans sur eBay. Les mails ne semblant pas fonctionner pour communiquer avec vous, je décide de me tourner vers une technique plus ésotérique. J’ai élaboré un plan pour essayer de communiquer avec vous par télépathie, aidé d’un animal (voir photo 1). J’ai relié le panier de ma chatte Simone à une vielle antenne radio et je lui ai demandé d’essayer d’entrer en contact avec vous pour que vous répondiez à mes appela désespérés (voir photo 2). J’ai bon espoir d’avoir des résultats, car Simone semble très motivée...

photo 1

photo 2

Jour 8

Voilà maintenant plus d’une semaine sans que vous m’ayez donné la moindre nouvelle, mon inquiétude croît chaque jour un peu plus. J’ai appelé tous mes amis pour une réunion de crise afin de leur exposer le problème (voir photo jointe). Nous avons évoqué nos points de vue et d’éventuelles explications à votre silence, telles que le fait que vous ayez pu être enlevé par les extra-terrestres ou qu’une invasion de rongeurs dans votre région ait mangé tous les câbles électriques, ce qui expliquerait votre incapacité à accéder à Internet. Mais tout cela n’était qu’hypothétique et la réunion se solda par un échec à trouver une solution tant que nous n’aurons pas de réponse de votre part... Toute cette affaire accapare mon esprit et le sommeil vient à me manquer, mais je garde espoir en l’avenir. Demain... peut-être...

Je n’ai jamais reçu de réponse à ces messages, mais, comme le vendeur remet des objets en vente, on peut raisonnablement penser qu’il les a lus. Au vu de ses évaluations, je sais que je ne suis pas le premier à qui il a fait la sourde oreille, mais bon, je garde espoir. Simone continue de lui envoyer des messages télépathiques de manière intempestive...

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Plaisirs sur langue Par Marie-Amélie Dubé

À l’occasion du congé Pascal, les familles se rassemblent et, autour d’une table, se racontent comment ils ont pu passer à travers l’hiver. Ils annoncent leurs nouveaux projets et parlent déjà des vacances estivales, le tout accompagné de victuailles et de desserts pas piqués des vers! Voici une liste de 5 lieux de Rivière-du-Loup offrant du bonheur pour les papilles. Bis la Boulange

considérable de pâte d’amandes, le tout recouvert d’amandes effilées. Ouf, je fonds. Avec un allongé, je vous le dis, vous oubliez à coup sûr le temps qui passe! Je pourrais aussi vous parler du millefeuille qui, durant deux semaines l’été, est habité par des fraises des champs cueillies une à une avec amour, une exclusivité! Je pourrais aussi vous faire l’apologie de la variété de biscuits chocolatés, aux noix, à l’avoine ou aux fruits séchés... mais je ne vous retiendrai pas plus longtemps, vous avez rendez-vous avec le sucre et la gourmandise chez Bis!

Pour déjeuner, pour emporter ou pour collationner, choisissez la gaufre du Café du clocher! Profitez-en pour aller faire connaissance avec les nouveaux propriétaires fort sympathiques : Stéphane et Sophie! La gaufre maison, moelleuse et sucrée, est immense et peut être inondée de sirop d’érable, il n’en tient qu’à vous! Une tentation à laquelle vous ne pourrez résister! Des smoothies maison et santé sont au menu et des desserts au soya aussi! On aime ça! Terroir d’ici et d’ailleurs

Café du Clocher

Quand j’entre chez Bis la boulange et que je regarde les pâtisseries du frigo central, et surtout les tartes dans le bas, c’est inévitable, je pense à ma grand-mère Cécile. C’est la faute de ma grand-mère si j’aime tant le sucre! Quand j’étais au primaire, j’aillais dîner chez elle durant la semaine, et le moment entre la préparation du dessert et son arrivée sur la table, sous mon nez, paraissait toujours aussi long qu’un cours d’anglais. J’espérais que ce soit la tarte au coconut, le carré au citron, la tarte au sucre ou le biscuit Frigidaire. Mais peu importe le dessert qui aboutissait sur ma langue, c’était un délice! Eh bien, je retrouve ce réconfort sucré dans les pâtisseries et tartes de chez Bis la boulange. La frangipane est à tous les coups mon premier choix... quand il y en a. Elle part vite, c’est compréhensible! Elle est composée d’un fond de biscuits sablés au beurre, surmontés d’une confiture ou pâte de framboises où est juxtaposée une dose

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La Rumeur du Loup, édition 73 mars 2015

« La gaufre maison, moelleuse et sucrée, est immense et peut être inondée de sirop d’érable, il n’en tient qu’à vous! »

Pas besoin d’attendre une occasion spéciale pour manger un peu de chocolat, surtout du chocolat noir, on le sait, le docteur Béliveau nous le confirme dans ses bouquins anticancer. Alors, passez faire un tour au Terroir d’ici et d’ailleurs et achetez-vous un carré aux avelines ou à la fleur de sel ou à l’érable de la chocolatière montréalaise Geneviève Grandbois. Le chocolat provient de sa plantation de cacao au Costa Rica, oui, oui! Son caramel à tartiner est aussi fameux et disponible sur place!


Sinon, gâtez-vous en double et procurez-vous également les délicieux produits de l’artisan chocolatier de réputation internationale : Christophe Morel. Différents produits, boîtiers, tablettes et perles d’érable, de bleuets et d’amandes sont parfaits pour vos papilles! L'Innocent

La preuve qu’un dessert végétarien, ça peut être bon... L’Innocent en fait un qui ne reste pas longtemps sur ses tablettes! C’est le fameux gâteau aux pois chiches avec crémage à l’avocat! C’est frais, c’est santé et ça sustentera votre gourmandise du moment! Le gâteau maïs et coco est aussi délicieux, et que dire de la traditionnelle tarte au sucre et café... D’ailleurs, vous pourrez prochainement vous en procurer pour emporter à la maison et régaler vos convives! Yahoo! Au Pain Gamin

Il n’y a pas que du bon pain au Pain Gamin; il y a de quoi se sucrer le bec en masse! En entrant, arrêtez votre regard à gauche du comptoir, c’est là que se trouvent les petits gâteaux! Ils sont tout mignons. Mon préféré est le gâteau blanc avec un glaçage blanc, légèrement citronné, où sont saupoudrées des pistaches moulues, un délice pour le palais! Il y a aussi le gâteau au miel, le gâteau Reine Élisabeth et le petit gâteau sucre et gingembre, décoré d’un petit morceau de gingembre confit, de quoi amplement satisfaire votre rage de sucre!

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S’ÉVADER AUTREMENT… Aux vignobles de la vallée du Niagara Par Christian Pilon

Depuis un certain temps, je m’intéresse au monde du voyage. Mes expériences d’évasions outre-mer m’ont donné le goût d’approfondir mes connaissances dans le milieu. Depuis que j’ai voyagé en autocar, ma perception de ce vaste monde a bien changé. Je partage donc avec vous mon expérience et mes souvenirs des vignobles de la merveilleuse région de Niagara-on-the-Lake.

Tout a commencé par un voyage aux vignobles de la merveilleuse région de Niagara-on-the-Lake. L’élément catalyseur? Des paysages à couper le souffle, un guide sympathique, un horaire synchronisé, la paix d’esprit sans se soucier de conduire ou de trouver du stationnement et le confort du bus tant apprécié. Ces quelques exemples font partie intégrante d’une expérience marquante de s’évader autrement… En autocar! À bord de l’autocar des voyageurs qui passent du rêve à la réalité. Une chose qui ne diffère pas, cependant, partir, c’est faire d’un rêve sa réalité. Ces gens à bord s’offraient ce qu’il y a de plus précieux, des souvenirs, des histoires qui leur appartiennent. On était unanime, l’expérience en autocar fut marquante. Le départ se faisait près de chez moi, pas de longues formalités d’embarquement, un guide hors pair, pas de file d’attente pour les visites, une expérience enrichissante avec mes amis et, surtout, une façon de rencontrer des gens, de faire de nouvelles connaissances.

« Des vignes à perte de vue, la dégustation de ses meilleurs vins et bien sûr l’exclusivité de la visite de la cave à vin. »

propriétaire. Des vignes à perte de vue, la dégustation de ses meilleurs vins et bien sûr l’exclusivité de la visite de la cave à vin. Sommes-nous choyés? Oui, ce sont les avantages et la réalité de voyager en groupe et avec un guide. Après un long avant-midi chaud au vignoble, embarquement dans l’autocar climatisé pour un bon restaurant au cœur de Niagara-on-the-Lake. Un repas gastronomique accompagné bien sûr d’un bon vin local. Notre guide a bien pris soin de nous conseiller les meilleurs restaurants du quartier. Nos visites en après-midi ont été aussi bien planifiées qu’intéressantes, sans file d’attente, un autre avantage de

Lors de ma visite au vignoble Château des Charmes, notre guide bilingue nous a assuré une visite en français avec le

La plus grande sélection de bières de microbrasseries québécoises à Rivière-du-Loup!

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voyager en groupe. Un après-midi encore plus intéressant nous attendait, d’autres vignobles de réputation mondiale et le musée historique de Niagara-on-the-Lake. Nous étions tous à l’heure, le transport en autocar est efficace, la vitesse moyenne d’un bus est presque égale à celle de la voiture. L’autocar vous emmène à bien plus d’endroits que l’avion, le bateau ou le train. Après notre périple aux vignobles, nous nous sommes dirigés à Niagara Falls pour un souper et pour l’installation à l’hôtel. Pas de souci de conduire, un chauffeur expérimenté le fait pour nous en toute sécurité. Un beau programme nous attendait en soirée, les chutes Niagara illuminées. La grande dame s’est mise belle juste pour nous, tout un spectacle tandis que certaines personnes ont terminé la soirée au casino et d’autres ont préféré se promener sur l’avenue principale pour admirer les boutiques, la vie trépidante de Niagara et le musée de cire. En somme, ce fut un voyage agréable, sécuritaire et surtout abordable comparativement aux autres moyens de transport. En résumé, quelques avantages à retenir : économique, permet d’observer le paysage, de rencontrer d’autres personnes et surtout la paix d’esprit. Je vous recommande fortement l’expérience de voyager en autocar lors de votre prochain voyage. Au fait, du 2 au 5  octobre, embarquez avec nous pour Niagara-on-theLake, vous aussi vous garderez un souvenir inoubliable des vignobles et des chutes illuminées. Bon voyage!

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Le SEMO KRTB, 30 ans, un vent de changement! Par Geneviève Caron Huot, photo par Diane Lebel

Être un organisme en employabilité, c’est accompagner les personnes dans leurs démarches en leur fournissant les meilleurs conseils et techniques de recherche d’emploi qui soient. Être un organisme en employabilité pour les personnes vivant avec des limitations fonctionnelles, c’est en plus d’offrir une démarche personnalisée qui tient compte des capacités et compétences propres à chaque individu.

de services gratuits s’adapte à sa situation. Et une fois en emploi, la conseillère en maind’œuvre reste présente afin de s’assurer que tout se passe bien, toujours en soutient tant à l'employé qu'à l'employeur et à leur écoute.

Depuis près de 30 ans, le SEMO KRTB existe, mais demeure bien souvent méconnu. En fait, qu’est-ce que le SEMO KRTB? Pour répondre rapidement, c’est un organisme sans but lucratif subventionné par Emploi Québec dont le mandat est d’offrir des services spécialisés de maind’œuvre aux personnes dont les limitations significatives et persistantes font obstacle à leur l’intégration et à leur maintien en emploi.

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Au quotidien, cela signifie que des conseillères en main-d’œuvre, formées et expérimentées, accompagnent au KRTB plus de 400 personnes chaque année avec l’objectif que ces personnes puissent vivre une réussite sur le marché du travail. L’enjeu? Leur permettre d’occuper un emploi qui correspond à leurs forces et intérêts, de se sentir utiles, valorisées et compétentes.

du travail ou non, peut être parsemé d’embûches et se présenter comme une longue et rude ascension. Nous avons tous, un jour ou l’autre, passé une mauvaise entrevue ou trébuché devant un employeur. Par contre, on se relève et on retente l’expérience en apprenant de nos erreurs. Les conseillères sont là comme source de motivation, d’encouragement et de reconnaissance.

Pour y arriver, les conseillères en maind’œuvre écoutent et soutiennent les chercheurs d’emploi dans leurs démarches. Car, il faut se l’avouer, le parcours d’un chercheur d’emploi, éloigné du marché

À travers des activités individuelles et de groupe, chaque chercheur d’emploi suit un parcours qui lui est propre. Certains viennent de perdre leur emploi, d’autres n’ont jamais travaillé. Peu importe, l’éventail

La Rumeur du Loup, édition 73 mars 2015

Vous ou un de vos proches avez une limitation fonctionnelle (physique, intellectuelle, santé mentale, sensorielle, TSA) et voulez intégrer le marché du travail, nous sommes là pour vous! Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 16 h 30. Au plaisir de vous rencontrer!

Nos points de service : Rivière-du-Loup 186, boul. Hôtel-de-Ville, bur. 2 418 863-7366 Témiscouata-sur-le-Lac 4, rue de la Gare 418 854-7366

Trois-Pistoles 634, rue Richard 418 851-1432 poste 234 La Pocatière 1011, 6e avenue Pilote, bur. G 418 856-7366


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La voiture électrique : et si? Par Émile-Olivier Desgens

On estime que 35 à 40 % du pétrole extrait est utilisé pour le transport terrestre. C’est beaucoup. De plus, une étude de la European Climate Foundation indique que l’utilisation de véhicules électriques (VÉ) au lieu de véhicules à essence réduirait les importations de pétrole de 40 % d’ici 2030. La même étude affirme également que les polluants atmosphériques comme les oxydes d'azote pourraient être éliminés d’ici 2050, grâce à une utilisation massive de VÉ. Pourquoi ne pas s’y mettre toute de suite? D’entrée de jeu, je ne suis ni scientifique, ni ingénieur électrique, ni à la solde d’un vendeur de voiture. Je ne suis qu’un enthousiaste des avancées technologiques et de leurs possibilités. Je m’émerveille donc devant l’évolution rapide, ces dernières années, du véhicule électrique. Ce texte est le premier d’une série de quatre sur ce que j’ai pu saisir des VÉ. Je m’attarderai donc sur les véhicules 100 % électriques, sans parler des véhicules hybrides qui sont déjà connus.

Idée reçue : une voiture électrique, c’est coûteux. Première chose qui vient en tête lorsqu’on évoque l’achat d’un VÉ est bien entendu le prix. Un véhicule « abordable » coûte environ 30 000 $ (il y en a des moins chers, il y en a des plus chers). C’est dispendieux quand on considère que l’équivalent à essence est de 10 000 à 15 000 $ de moins. Il faut regarder les choses différemment. Si j’achète une voiture à essence d’une valeur de 20 000 $ financée sur 5 ans, je dois calculer, en plus, l’essence consommée. Le ménage moyen dépense 2 600 $ annuellement en essence,

ce qui fait que mon véhicule me coûtera au final 33 000 $ sur 5 ans. Sans compter que je devrai continuer à mettre de l’essence après avoir fini de payer le véhicule lui-même. Pour un véhicule électrique de 30 000 $, je peux bénéficier d’un incitatif gouvernemental de 8 000 $ (vehiculeselectriques.gouv.qc.ca). Et puis, sur le 22 000 $ restant, j’enlève ce que j’étais prêt à mettre en essence (13 000 $), je me retrouve avec un coût virtuel de 9 000 $ sur 5 ans. Sans compter qu’après les 5 ans, comme je n’ai pas d’essence à payer, il ne m’en coûtera qu’environ 200 $ par année en électricité, soit 1,50 $ par recharge complète. Intéressant.

Idée reçue : les modèles sur le marché ne proposent que 150 km d’autonomie, ce n’est pas assez. En effet, si on compare avec la bonne vieille bagnole à essence qui possède 500  km d’autonomie en moyenne, 150 est peu. Par contre, pour un résident de Rivière-duLoup, la moyenne de kilométrage quotidien est de 10 km… Lorsqu’on peut recharger sa voiture chez-soi, chaque soir, 125 km, c’est suffisant. Bien entendu, me direz-vous, si je veux sortir de la ville, aller à Rimouski ou Québec, même Montréal? Pour l’instant, ce n’est pas idéal, j’en conviens. Mais les

« Le ménage moyen dépense 2 600 $ annuellement en essence. » 38

La Rumeur du Loup, édition 73 mars 2015


Dossier Spécia l habitudes, ça se change. Avec l’argent économisé en essence, il est possible pour vous de louer un véhicule avec une plus grande autonomie. Ou bien tout simplement d’emprunter le véhicule à essence d’un ami (en lui permettant de profiter de votre bijou technologique). De plus, il y a de plus en plus de bornes de chargement, et le Circuit électrique (lecircuitelectrique. com) prévoit d’en ajouter plusieurs en 2015 le long des autoroutes. Mais tout cela n’est que transitoire : fin 2016, début 2017, certains constructeurs (Nissan, Mitsubishi, Tesla, GM, Kia) vont offrir une nouvelle génération de véhicules 100 % électriques avec une autonomie de plus de 325 km (200 miles, et ce, pour un prix avoisinant 30 000 $). Ça devient intéressant.

des terres rares et ne se recycle pas. Cet énoncé est tout faux. Un VÉ, dans son utilisation, ne produit aucune émission de gaz polluant. En cela, il est plus écologique qu’un véhicule à essence. Pour ce qui est de la batterie (aujourd’hui lithium-ion), il est vrai qu’elle utilise certains métaux qu’on appelle des « terres rares », les mêmes que pour tous les téléphones cellulaires. Ces métaux sont, contrairement à ce que suggère leur appellation, assez répandus dans l'écorce terrestre. Le lithium utilisé pour les batteries se trouve en quantité suffisante pour le prochain siècle, même s’il

Idée reçue : une voiture électrique, ce n’est pas aussi fiable, et ça coûte cher à réparer. En fait, les VÉ ont des mécaniques très simples qui nécessitent peu d’entretien  : pas de changement d’huile, moins d’usure des freins grâce au freinage régénératif (freinage régénératif  : lorsqu’on lève le pied de l’accélérateur, le moteur devient dynamo, ralentissant la voiture et chargeant la batterie du même coup). De plus, les moteurs électriques sont plus durables. Quand avez-vous fait changer le moteur de votre perceuse? Pour ce qui est des batteries utilisées pour les VÉ, elle gardent leur efficacité très longtemps : on évalue qu’elles prendront 14 ans avant d’arriver à 70 % de leur efficacité originelle. La plupart des véhicules à essence, après 14 ans, ont le moteur qui cogne et qui coule l’huile… Et lorsque viendra le temps de changer la batterie (ce qui n’arrivera probablement pas), les coûts sont peu élevés : en 2013, il en coûtait 5 500 $ et, en 2020, on estime un prix autour de 1 500 $. Aussi, dans la dernière année, plusieurs innovations en terme de batterie haute capacité font croire que ces chiffres sont des estimations trop hautes. Idée reçue : la voiture électrique n’est pas écologique, la batterie utilise

« Pour ce qui est des batteries utilisées pour les VÉ, elle gardent leur efficacité très longtemps : on évalue qu’elles prendront 14 ans avant d’arriver à 70 % de leur efficacité originelle. La plupart des véhicules à essence, après 14 ans, ont le moteur qui cogne et qui coule l’huile… »

partie 1 de 4

y a une augmentation du nombre de VÉ. Il existe également des façons d’obtenir du lithium sans avoir recours à l’extraction. Cela n’est donc pas un argument de poids. Et cette fameuse batterie est recyclable, tout comme les batteries domestiques. D’ailleurs, lorsqu’une batterie de VÉ aura atteint sa fin de vie utile sur la route (à 70 % de son efficacité), elle reste quand même une excellente batterie pouvant servir d’accumulateur pour panneaux solaires ou éoliennes. Des initiatives de réutilisation de ces batteries dans les maisons sont d’ailleurs déjà en place. Idée reçue : On ne peut pas avoir de plaisir autant avec un véhicule électrique qu’avec un véhicule à essence. Le problème avec un véhicule à essence, c’est que lorsqu’on appuie sur l’accélérateur, le moteur prend quelques secondes pour atteindre sa puissance maximale, le temps qu’il monte en révolution. Avec un VÉ, on obtient toute la puissance disponible du moteur électrique dès qu’on appuie sur l’accélérateur. Cela nous offre une conduite plus vive et plus sportive qu’un véhicule à essence. À titre d’exemple, la plus connue des voitures électriques, la Tesla P85D, atteint 100 km/h en 3,1 secondes. Si ça, ce n’est pas sportif... Parlant de sport, il existe un Grand Prix de VÉ, la Formule E, qui a tenu sa première course le 13 septembre 2014 à Beijing. Les voitures sont des monoplaces semblables à la Formule 1 et peuvent atteindre 225 km/h. Denis Coderre a d'ailleurs manifesté son intérêt pour faire venir le championnat à Montréal. Les différences principales sont que les véhicules ne font aucun bruit de moteur et qu’il y a des pilotes féminines. La Formule E n’est pas sexiste! Le mois prochain nous aborderons les applications concrètes des VÉ et les ventes de ceux-ci. Pour plus d’information sur les VÉ, je vous suggère les sites suivants : www.aveq.ca / roulezelectrique.com / www.insideevs.com (anglais)

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La Rumeur du Loup, ĂŠdition 73 mars 2015


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Photo de Karianne Bastille, au Petit Chaperon Vert

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La fois ou j’ai vu la vie en vert Par Catherine Bourgie

Depuis le mois de novembre, j’essaye secrètement de créer un foyer zéro déchet. Un jour de novembre où tout était gris et pluvieux entre deux saisons, je cherchais un but à ma vie. C’était la Semaine de la réduction des déchets, on m’a parlé du livre de Béa Johnson et du mode de vie zéro déchet. J’ai écouté le documentaire La Poubelle province . Ça ne m’en prenait pas plus pour me lancer dans l’aventure. Voilà comment ça a commencé. Je partage ici avec vous mes constats, mes hauts et mes bas. Tranquillement, nous diminuons nos déchets, mais avec un peu de lenteur… Bases du zéro déchet Comme le nom l’indique, la pratique zéro déchet vise à réduire nos rebuts, et ce, dans toutes les sphères de la vie quotidienne : à la maison, au resto, à l’épicerie, dans nos déplacements et même dans notre habillement. Il y a cinq règles au zéro déchet : réduire, réutiliser, recycler, composter, mais surtout REFUSER.

« Vous avez bien lu : refuser! Refuser les stylos gratuits qui ne fonctionnent plus après deux jours.  »

dans un argumentaire sur le plastique, mais sachant qu’il y a une « île » de plastique dans l’océan Pacifique qui faisait deux fois la taille de la France en 2009, il m’est difficile de vanter les louanges du plastique. Transition

L’époque de transition est la période imparfaite, où l’on fait des choix, des compromis et où l’on remet en Vous avez bien lu : refuser! Refuser question notre mode de vie. C’est là les stylos gratuits qui ne fonctionnent que j’en suis rendue. Quand on se plus après deux jours. Refuser les met à analyser notre quotidien, on prospectus et publicités. Savoir dire devient un peu fou. Tous nos déchets non est très difficile, surtout quand c’est en devenir apparaissent énormes. Le gratuit! Mais il faut se pratiquer, car la plastique est partout : stylos, brosses à non-surconsommation et zéro déchet dents, pellicule sur le pot de yogourt, sont intimement liés. ordi, « tites » graines dans le savon exfoliant, intérieur des boîtes de Pourquoi refuser? Parce que le meilleur conserve, vêtements. Même l’argent déchet est celui qu’on ne crée pas, en «  papier  »! Sans oublier tout le recyclage inclus. Recycler, c’est bien, suremballage, tel que les trois couches mais pas parfait : certains plastiques ne de Saran Wrap sur le paquet de steak se recyclent pas, et la majorité du verre haché. Bref, quand on s’y attarde, on Cinq règles du zéro déchet, tirées du livre Zéro déchet de Béa Johnson recyclé au Québec recommence à être réalise qu’on est vraiment habitué aux enfoui à la suite de la fermeture d’une objets jetables et qu’on ne se rend plus importante usine de traitement à Longueuil nos poubelles. À l’œil, évidemment. Qu’est- vraiment compte de l’impact de l’accumulation en 2013. ce qu’on jette le plus? Pour notre part, les de ces petites choses dans nos mégadépotoirs. emballages remportent la palme. Plastique, Analyse des déchets styromousse, carton, alouette! Le plastique, Questionnements et constats le maudit plastique! Fléau et bénédiction des La première étape pour nous a été d’analyser temps modernes! Je ne m’embarquerai pas 1. S’acheter quelque chose dont on ne se

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servira pas, même si on l’achète dans une friperie, ça reste de la surconsommation. 2. Donner ses affaires pour en acheter des plus écologiques? Ne devrait-on pas plutôt finir de les utiliser? Je la trouve très pratique ma brosse de toilette en plastique. Si je la jette maintenant, ce n’est pas mieux que dans 10 ans (et je me vois mal en faire don). 3. Épurer, c’est dur… Je l’aime ma collection de livres! Mais je me sens beaucoup mieux dans un espace moins chargé! 4. Vrac c’est bien, en région c’est plus dur : certains produits ne se trouvent pas facilement et il faut parfois faire beaucoup de kilomètres pour aller à l’épicerie la plus proche. 5. On trouve beaucoup de produits sur Internet! Même de la soie dentaire naturelle chez Best Buy! 6. Le compost industriel, c’est magique! Tous ceux qui boudent leur bac brun devraient se faire interdire la collecte de leurs vidanges. Le but est bien évidemment de trouver l’équilibre! Réduire? Oui! Aller chercher de la mousse en forêt pour remplacer le papier de toilette, comme Béa Johnson? Non. Il faut trouver l’équilibre qui est propre à chacun, selon les efforts qu’on est prêt à mettre. Je ne suis pas vraiment hippie, je ne suis pas vraiment grano, j’ai un char, j’utilise du papier de toilette, mais je suis conscientisée au sujet de l’environnement et de nos problèmes de pollution. Ce que j’essaye de dire, c’est que le mode de vie zéro déchet est accessible à tous! Bonnes adresses Le Petit Chaperon Vert : céréales, légumineuses, savons, noix et épices en vrac, choix de fruits et légumes. Vous pouvez utiliser vos propres contenants ou ceux consignés par l’épicerie. Café Resto Service : café de qualité en vrac vendu au prix du gros. Vous pouvez amener vos propres sacs. Boucherie Bégin : viande fraîche découpée sur place. On y accepte vos plats de plastique. Poitras Meubles et Design : station de remplissage des savons écologiques PURE, fabriqués à St-Alexandre-de-Kamouraska (liquide vaisselle, savon à lessive, savon à main, shampoing, produits nettoyants multi-usage, détachant, assouplisseur, etc.).

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Petit mode d’emploi

de la saine alimentation Par Andréanne Martin

La nouvelle année est commencée depuis peu et déjà votre résolution de « manger santé » a pris un coup dans l’aile. Au bureau, la machine à collations semble si attrayante. À l’épicerie, les plats congelés vous font de l’œil, tandis que les sacs de friandises de l’allée 10 vous supplient de les mettre dans votre panier. Sur le trajet du retour à la maison, les enseignes des nombreuses chaînes de restauration rapide défilent inlassablement sous vos yeux, comme un chemin de croix à suivre vers la voie de la malbouffe. De retour chez vous, installé confortablement devant le téléviseur, les publicités vous rappellent douloureusement à quel point ce hamburger surdimensionné et juteux semble si délicieux, comparativement à votre insignifiante salade verte. Dans une société où les options d’alimentation rapide sont omniprésentes, où les gras trans et les agents de conservations ont envahi les épiceries, il n’est pas facile de répondre sainement aux besoins de notre métabolisme. Nous sommes constamment bombardés d’images et d’informations contradictoires sur la façon de manger. Les industries usent d’ingéniosité pour nous rendre addict à leurs produits, question d’empocher le plus de profits possible. Ils savent très pertinemment que le gras, le sucre et le sel rendent les consommateurs accros. C’est inscrit dans leurs gènes depuis la nuit des temps. Et lorsque les urgences débordent, que le cancer est une maladie de plus en plus répandue et que le taux d’obésité monte en flèche, il y a de quoi s’inquiéter quant à l’avenir de notre santé. Heureusement, il est encore possible de manger intelligemment pour satisfaire tous nos besoins. L’alimentation ne devrait pas constituer un casse-tête épouvantable, mais un plaisir à partager en famille et entre amis. Voici pour vous trois principes de base à adopter pour suivre sans trop de mal la voie de la bonne alimentation : 1. Adopter les 4 groupes alimentaires Le corps est une machine d’une grande complexité qui a besoin de nombreux nutriments pour bien fonctionner. Le Guide alimentaire canadien est un bon outil pour s’assurer de consommer adéquatement tout ce dont l’organisme a besoin. Notre alimentation devrait être composée, à tous les jours, de fruits et légumes (pommes, poires,

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« On doit développer notre palette de goûts, tenter de nouvelles expériences culinaires. »

melons, carottes, poivrons, etc.), de produits céréaliers, idéalement à grains entiers (pain, pâtes, riz, orge, couscous, quinoa, etc.), de lait et substituts (lait, yogourt, fromage, boisson de soya enrichie, kéfir, etc.) et de viande et substituts (bœuf, poulet, poisson, légumineuses, œufs, noix, tofu). 2. Adopter la variété Il est important de ne pas se limiter à quelques aliments. Ils ne contiennent pas tous les mêmes nutriments et en même proportion. Certains sont plus riches en fer, d’autres en antioxydants ou en vitamines et minéraux de toutes sortes. Si l’on veut pouvoir emmagasiner un maximum de ses nutriments, il faut se tourner vers une panoplie d’aliments frais. Lorsque vous faites l’épicerie, regardez bien ce qui s’offre à vous. N’hésitez pas à goûter à de nouveaux produits. Dans certaines épiceries, il y a à la disposition des clients L’Encyclopédie visuelle des aliments, qui est un excellent outil d’information sur le goût, la durée de conservation et la façon d’apprêter toute sorte de produits. Vous pouvez également vous inspirer avec des livres de cuisine ou des blogues culinaires, qui sont de plus en plus populaires sur le Web.

3. Adopter l'équilibre Manger est un geste vital, quotidien, qui doit être autant physique que psychologique. Oui, il est essentiel de bien manger pour garder une bonne santé du corps, mais il faut aussi que cela soit agréable pour notre cerveau. Agréable pour les yeux, agréable pour les papilles, pour l'odorat et tous les autres sens qui sont impliqués. Pour ce faire, il faut varier le contenu de notre assiette. On doit développer notre palette de goûts, tenter de nouvelles expériences culinaires. Mais il faut surtout pouvoir se faire plaisir de temps à autre, principe qu'on oublie ou dont on abuse de nos jours. Il faut pouvoir être capable de se nourrir pour se satisfaire physiquement et psychologiquement. Que deviendrait la vie sans un bon morceau de gâteau au chocolat? Un film ne serait plus aussi agréable sans un bol de croustilles. Il faut arrêter d’avoir un préjugé sur ce que l’on mange. Les aliments ne sont pas catégorisés selon qu’ils sont « bons » ou « mauvais »; c’est leur fréquence dans notre assiette qui en détermine les effets néfastes sur notre corps. Et avec la surabondance de produits alimentaires industriels dans notre entourage, qui peut bien se vanter de n’avoir jamais succombé? En respectant bien ces trois aspects, l’alimentation ne devrait plus sembler être un casse-tête pour vous, mais bien une source de plaisir. Pour d’autres informations, visitez le site www.extenso.org.


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Oléoduc Énergie Est

Seuil de détection des fuites inadéquat Par Marc-P. Christophe, illustration de Busque

En janvier dernier, on apprenait que TransCanada abandonnait son controversé projet de port pétrolier de Cacouna. Notre mobilisation citoyenne, opposée à ce terminal pétrolier, a porté ses fruits. Par ailleurs, l’oléoduc Énergie Est qui transporterait 1,1 million de barils de pétrole des sables bitumineux par jour n’a pourtant pas été mis au rancart. TransCanada a perdu une bataille, mais n’a pas encore capitulé.

L’opposition citoyenne se poursuit. Plusieurs municipalités résistent aux pressions de TransCanada. La MRC d’Autray prend part désormais à la lutte contre ce monstrueux pipeline déglutinant. Elle forme ainsi une barrière physique sur la rive nord du fleuve entre l’Assomption et le lac St-Pierre. Sa décision repose sur une étude indépendante menée par les firmes J. Harvey Consultants et ÉCOgestion-solutions. Leur rapport souligne une faille majeure du système de détection des fuites de TransCanada1. Le seuil de détection des fuites est de 1,5 % du débit total de l’oléoduc. Il pourrait s’écouler plusieurs semaines avant de détecter une fuite dont le débit serait inférieur à 1,5 %. À première vue, un seuil de détection de 1,5 % peut sembler convenable. Il est pourtant inacceptable. Quelle quantité de pétrole pourrait échapper à leur surveillance? 1,5 %

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du débit total de 1,1 million de barils par jour, c’est immense. Cela représente 16 500 barils par jour ou un peu plus de 2,6 millions de litres. C’est l’équivalent de 82 camionsciternes ou 23 wagons de train par jour qui pourraient se répandre sur nos terres et dans nos cours d’eau avant que la compagnie s’en aperçoive, et ce, pendant plusieurs semaines. C’est très inquiétant. J’irais même plus loin pour sortir le monde de la torpeur ambiante. Lorsqu’une plateforme pétrolière prend feu et coule au fond des mers, des quantités phénoménales de pétrole se répandent dans l’environnement. Vous vous souvenez sans doute de la catastrophe qui a eu lieu dans le golfe du Mexique en 2010. La plateforme DeepWater Horizon a déversé 680 000 tonnes de pétrole dans la mer, pendant 111 jours. C’est en moyenne 6 126 tonnes de bitume par jour. En 1979, la


plateforme Ixtoc 1 a sombré, elle aussi, dans les eaux du golfe du Mexique, et a répandu entre 470 000 et 1,5 million de tonnes de pétrole. Au début, elle a déchargé entre 4 200 et 4 300 tonnes par jour puis, après le colmatage partiel de la fuite, elle libérait entre 1 400 et 1 500 tonnes par jour. Le taux de détection de 1,5 % du débit de l’oléoduc Énergie Est correspond à 2 000 – 2 350 tonnes de pétrole par jour, dépendamment de la densité du bitume. Cette quantité de pétrole perdue et tolérée par le seuil de détection de TransCanada est comparable aux plus grands déversements de plateformes pétrolières. Autrement dit, le pipeline de TransCanada pourrait couler sur nos terres autant qu’une catastrophe pétrolière en mer et ce serait, selon eux, parfaitement acceptable! C’est ce qui me tourmente le plus... Avec ces chiffres alarmants, qui a l’audace de prétendre que leur technologie permettra de détecter rapidement les fuites et de réagir à temps pour empêcher une catastrophe éventuelle? Le constat est dangereusement menaçant. Il faut absolument que nos gouvernements se réveillent. Nous sommes

« À première vue, un seuil de détection de 1,5 % peut sembler convenable. Il est pourtant inacceptable. Quelle quantité de pétrole pourrait échapper à leur surveillance? 1,5 % du débit total de 1,1 million de barils par jour, c’est immense.

habitats naturels sont plus précieux que tout l’or noir bitumineux. Même les États-Unis, un des pays les plus enclins au profit capitaliste, refusent le passage des sables bitumineux sur leur territoire. Ils s’opposent au projet d’oléoduc Keystone XL, un autre projet de TransCanada qui transporterait 830 000 barils de pétrole des sables bitumineux par jour. Si les États-Unis s’objectent au pipeline, pourquoi pas nous? Poursuivons nos pressions sur les instances. Un rassemblement monstre est prévu sur la colline parlementaire à Québec le 11 avril prochain. Joignez-vous à la Marche Action Climat www.actionclimat.ca. Revendiquons tous ensemble notre opposition au projet ÉnergieEst. Réveillons nos gouvernements. Exigeons qu’ils respectent leur engagement de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il faut se rendre à l’évidence, nous gagnerons à remplacer notre dépendance au pétrole par les énergies renouvelables. 1

en droit de jouir d’un environnement sain. Notre eau potable, nos terres fertiles et nos

www.lapresse.ca/actualites/

environnement/201501/28/01-4839343-energie-est-uneetude-independante-montre-des-failles-de-securite.php

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Avril 2015

AGENDA CULTUREL Conférence de la Société d’horticulture Le bois raméal fragmenté (BRF) par Pierre Saindon Mercredi 8 avril, 19 h 30 Le village École de théâtre Françoise-Bédard Samedi 11 et dimanche 12 avril, 14 h Cabaret des mauvaises habitudes Jordan Officer Samedi 18 avril, 20 h Scrabble en biblio! Dimanche 19 avril, 13 h Bibliothèque Françoise-Bédard

Atelier de création (5 à 12 ans) Dessin au fusain et pastel sec Samedi 11 avril, 14 h Papi et mamie, venez au musée avec moi! Dimanche 19 avril, 14 h Exposition Karine Ouellet Les sacrifiés Jusqu’au 31 mai Exposition Frontières contestées, familles retrouvées Jusqu’au 31 mai

Atelier sur le prêt numérique Mercredi 22 avril, 10 h Bibliothèque Françoise-Bédard

Vernissage Sortie 2015 Jeudi 2 avril, 17 h Jean-François Mercier Vendredi 3 avril, 20 h Laurent Paquin Samedi 11 avril, 20 h

Midis Réverbère Tous les jeudis, 12 h Carrefour du Cégep de Rivière-du-Loup

Les p’tites vues (4 à 12 ans) Dimanche 12 avril, 14 h

Soirée « Micro ouvert » Samedi 4 avril, 21 h 30 Microbrasserie Aux Fous Brassant

Alain Morisod et Sweet People Mardi 21 avril, 20 h

Exposition d’un collectif d’artistes À partir du 9 avril Café l’Innocent

Messmer Samedi 25 avril, 20 h Les grands explorateurs Australie, sur les pistes du rêve Mercredi 29 avril, 19 h 30

Par ici les jeudis! Journée mondiale du livre et du droit d’auteur Jeudi 23 avril, 17 h Bibliothèque Françoise-Bédard

Soirée « Pop quiz » Mercredi 29 avril, 19 h Microbrasserie Aux Fous Brassant

Chorale A Tempo Dimanche 26 avril, 19 h 30

Exposition Écarlate 2e édition Au-delà des miroirs Jusqu’au 5 mai

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Inscrivez votre événement Benoît Ouellet Coordonnateur à la culture 418 862-6590

Portail culturel : www.culturerdl.ca

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Soirée des « Disciples du vinyle » Jeudi 16 avril, 17 h Café l’Innocent

Cabaret Kerouac Samedi 25 avril, 20 h École de musique Alain-Caron

Soirée Juste pour rire Rivière-du-Loup Vendredi 24 avril, 20 h

Cinédit De prisons en prisons Mardi 28 avril, 19 h 30

Ligue d’improvisation Sparages Lundi 13 avril, 20 h École de musique Alain-Caron

Soirée « Micro ouvert » Samedi 18 avril, 21 h 30 Microbrasserie Aux Fous Brassant

Conférence de la Société d’histoire et de généalogie Jeudi 23 avril, 19 h 30

Festival-concours de musique de Rivière-du-Loup et de la région du Bas-Saint-Laurent 27 avril au 3 mai

Match d’improvisation (LIL) Tous les mercredis, 20 h Carrefour du Cégep de Rivière-du-Loup

Exposition Vincent Couture Fou du ciel Jusqu’au 3 mai Microbrasserie aux Fous Brassant


Quoi Faire ?!@#$%

L I S T E S É L E C T I V E D ' É V È N E M E N T S d a ns le K R T B

Témiscouata

Rivière-du-Loup

Les Basques

Kamouraska

Classés par ordre de la DATE............?!@#$% Rivière-du-Loup 15 janvier au 15 mai 2015 Exposition: Aurores boréales et le fleuve à la Source Ôthentik.

De texture douce, onctueuse et sensuelle, la peinture à l'huile d'oeillette est la matière préférée de Pascale-Jeanne Meunier. Venez admirer plusieurs techniques d'épaisseurs, de glacis de couleurs transparentes et inspirantes donnant l'impression que les aurores ondulent au gré du vent, du temps et de l'espace. Mercredi 8, 15, 22, 29 avril Ciné-Club au local G0011 du Cégep de Rivière-du-Loup à 19 h 30 Jeudi 9 au samedi 11 avril Désordre public d’Évelyne de la Chenelière par la Troupe de théâtre TOC du Cégep de Rivière-du-Loup, mise en scène de MarcOlivier Dugas Pelletier, au Carrefour du Cégep de Rivière-du-Loup. Les billets sont en vente dès maintenant à la Coopsco du Cégep ou à la porte les soirs de représentation. Admission générale : 10 $ Étudiants : 5 $ Dimanche 12 avril Les P’tites vues au Centre culturel de Rivière-du-Loup (418 867-6666) Bricolage du printemps, dessin et maquillage gratuits dès 13 h. Aussi sur place : cabane à sucre. Viens te sucrer l’bec avec Pestacle! Avec les P'tites vues en famille du Festival REGARD sur le court métrage au Saguenay, tu voyageras avec, comme bagages, une sélection étonnante de courts métrages de partout autour du globe. Tu y découvriras des univers touchants et drôles et tu feras la rencontre de personnages colorés et

Soirée témoignages d'accouchements physiologiques Atelier des Possibles, Cacouna, vendredi 17 avril 2015 à 19h C'est GRATUIT Les soirées témoignages permettent aux femmes de partager leur expérience d’accouchement à leur manière. En valorisant les témoignages d’accouchements physiologiques, le Groupe MAMAN (GM) vise également à normaliser l’accouchement et à redonner confiance aux femmes dans leur capacité à accoucher. Collectivement, nous avons besoin de sortir de la culture de peur qui entoure l’accouchement et de renouer avec la normalité et le pouvoir des femmes de mettre au monde leur bébé. Nous avons besoin d’entendre des récits de femmes qui ont eu confiance en ce pouvoir et qui ont choisi d’exercer leur autonomie dans leur expérience de la maternité. Ainsi, lors des soirées témoignages, nous entendons toutes sortes d’histoires d’accouchements. Ces rencontres, où règnent le partage et l’écoute, sont toujours des moments privilégiés entre les femmes et les familles.

sympathiques. Parfait pour le petit cinéphile en toi! Prix : 9,25 $ Clientèle : 4 à 12 ans Lundi 13 avril Ligue d’improvisation de Sparages 20 h, Salle Prelco de l’Émac Seulement 3 $! De la bière de la Microbrasserie Aux Fous brassant vendue sur place! Musique assumée par M. Olivier Martin! On vous attend pour un spectacle magique! La ligue d'improvisation Sparages propose un spectacle d'improvisation où un bassin de joueurs louperivois affrontent une équipe invitée chaque match. Samedi 18 avril Micro-Ouvert Microbrasserie Aux Fous brassant Vous êtes invités à venir à la microbrasserie pour assister ou performer sur la scène «Libre» dès 21 h30 Samedi 25 avril Cabaret Kerouac Gratuit 20 h, Salle Prelco de l’Émac

Soirée de lecture de chambre et de musique aléatoire. Depuis ses débuts en février 2010, le Cabaret offre une tribune aux artistes amateurs et professionnels de la région, leur permettant de partager créations et découvertes en compagnie du groupe formé d’Émile-Olivier Desgens, Mélanie Langlais, Benoit Ouellet et Olivier Martin. Venez voir et entendre des lectures, chansons, danses et peut-être encore plus!

Mardi 28 avril Projections Cinédit 19 h 30, Maison de la culture, Salle Bon Pasteur Film : De prisons en prisons Réalisateur : Steve Patry Durée : 85 minutes Chaque mois au Québec, des centaines de détenus retrouvent leur liberté après avoir purgé leur peine. Que deviennent-ils une fois libérés? Et quelle liberté retrouvent-ils de l’autre côté des barreaux? De prisons en prisons documente le parcours de trois ex-détenus qui tentent de réintégrer la société. Le film donne l’occasion aux différents contrevenants de s’exprimer sur leur quotidien précaire, leur avenir incertain et

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leur passé trouble. Sans fard ni faux-fuyant, sans complaisance ni voyeurisme, le film témoigne ce moment fragile où l’espoir d’un recommencement peut basculer dans le meilleur comme dans le pire. Mercredi 29 avril Centre culturel de Rivière-du-Loup 19 h 30 Adulte : 19,25 $ Étudiant : 13,25 $ LES GRANDS EXPLORATEURS

Un documentaire de Pierre Goupil et Rénald Bellemare Gratuit Dimanche 5 avril 21 h, Spectacle Café Grains de Folie, TroisPistoles Nicholas Moroz au Café Grains de folie pour un premier spectacle solo. Il vous interprétera des chansons connues et moins connues de la tradition folkaméricaine. 5 $ à la porte. Samedi et dimanche 11 et 12 avril Auditions de Trois-Pistoles en chansons Salle Jean-Pierre-Gagnon, auditorium de l'école secondaire l'Arc-en-Ciel de TroisPistoles

De Brisbane, dans le Queensland, jusqu’à Broome, aux confins du Kimberley, suivez en 4X4 une aventure d’est en ouest à la découverte de sites naturels grandioses et préhistoriques. De Fraser Island, la plus grande île de sable du monde, à la Grande Barrière de corail, plongez dans un paradis sous-marin. Sur la piste rouge du Cap York en route vers la Savannah Way, découvrez une cité perdue, les baobabs du parc national de Purnululu et les impressionnantes chutes Mitchell. Les kilomètres dévoilent les secrets du rêve aborigène, encodés dans des fresques millénaires. JEAN CHARBONNEAU Je voyage depuis plus de 35 ans, d’abord en Asie, où j’ai posé les pieds dans plus de 13 pays, notamment l’Indonésie et la Chine. Par le hasard d’une rencontre dans le métro de Beijing, je me lie d’amour avec Dong Wei. Elle me conduira jusqu’en Australie, où j’aurai un coup de cœur pour cette terre rouge ! Il m’aura fallu près de six voyages afin de donner naissance à mon film. Les Basques Jeudi 2 avril 20  h, Forge à Bérubé, Trois-Pistoles (ouverture des portes à 19 h 30) : Ciné-club ONF Il ventait devant ma porte

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Vendredi 17  avril à 20  h et dimanche 19 avril à 14 h Quel anniversaire! Pièce de théâtre de la troupe amateur Les Têtes-Arts Mise en scène de Christine Pelletier Salle Jean-Pierre-Gagnon, auditorium de l'école secondaire l'Arc-en-Ciel de TroisPistoles Prix : 7 $ Vendredi 24 avril Ligue d'improvisation des Basques (LIB) le vendredi 24 avril à la Forge à Bérubé, présentée par la Commission jeunesse des Basques. Ouverture des portes à 19 h et début de la partie à 19 h 30. 2 $ pour les 18 ans et plus et gratuit pour les mineurs. Samedi 25 avril

L'Agora citoyenne de UTIL, à la salle ErnestLepage de St-Simon à 14 h et à 19 h 30 Billets 10 $ pour les adultes et 6 $ pour les enfants Une Agora citoyenne, spectacle communautaire multidisciplinaire, est en

train de se mettre en place dans la MRC des Basques. Le groupe UTIL – Unité Théâtrales d’Interventions Locales –, met encore une fois l’accent sur la prise de parole citoyenne, le rassemblement, le décloisonnement et le développement d’un regard critique et inventif sur notre environnement immédiat et lointain. Le thème de départ est celui des Petits et Grands Pouvoirs. L’Agora citoyenne sera le fruit d’un travail de création collective qui rassemblera une trentaine d’artistes-citoyens et réunira cinq organismes du milieu : la Ferme-École des Basques, le Centre-femmes CatherineLeblond, le CAPAB (Centre d’aide aux proches aidants des Basques), le groupe des AgentEs en Développement du territoire des Basques et un groupe d’enfants de l’école Lajoie de Saint-Simon. Chacune des équipes créera un tableau d’une durée approximative de 10 minutes. Pour permettre à chaque groupe de construire un tableau « qui lui ressemble  », les artistes-professionnels offriront, de février à avril, des ateliers de création. Le samedi 25 avril Spectacle avec Unplugged band et The Drunken Acoustic rock, punk, hip-hop Salle des loisirs de St-Clément 22 h 10 $ en prévente et 15 $ à la porte Jeudi 30 avril

18 h 30 à la bibliothèque AnneMarie-D'Amours de Trois-Pistoles L'activité est ouverte à tous et est gratuite! En collaboration avec le Cercle de fermières de Trois-Pistoles dont le mouvement fête ses 100 ans cette année, nous présenterons le documentaire Les métiers de Doré, produit par la Maison de Production des Plateaux, et réalisé par Jocelyne Gallant. On y met en scène Mme Doré Gagnon Belzile qui travaille sur ses métiers à tisser depuis sa plus tendre enfance. En défilant le fil de sa vie, Doré nous parle de sa passion, le tissage. Jusqu'à ses 100 ans, Doré travaillera sans relâche par amour pour le métier, une belle leçon de vie et d'espoir en l'avenir. Témiscouata Vendredi 10 avril BeauLieu Culturel, Témiscouata sur le lac


(418 899-2528) Culture en bouchées : 5 à 7 h : 10 $ pour les adultes, 6 $ pour les enfants de 5 à 12 ans, gratuit pour les 4 ans et moins. 18 h 30 : Vernissage des oeuvres de JeanFélix Fleury- Lecourtois avec DJ sur place. 20  h  : Improvisation de la Ligue d’improvisation du Témiscouata 3 $. Samedi 11 avril

BeauLieu culturel Concert tout en musique 20 h Spectacle de l’école de musique du Témiscouata et ses professeurs Adulte : 15 $ 6 à 17 ans : 5 $ 5 ans et moins : Gratuit Vendredi 17 avril

Centre culturel Georges Deschênes de Dégelis (418 853-2380) Qw4rtz 20 h Prix : 30 $ Qw4rtz, c’est quatre gars qui unissent leurs voix pour vous faire rire et pleurer, vous faire chanter et danser,

mais surtout, vous faire vibrer au son de leur harmonie vocale. Louis Alexandre, François, Phil et Fa2 abordent tous les styles de musique a capella, dans les arrangements originaux qu’ils créent eux-mêmes. Tant par la taille et la qualité des évènements auxquels ils participent que par le rayonnement international de leur musique, Louis Alexandre, François, Phil et Fa2 changent ensemble le paysage de l’a cappella dans le monde francophone en y imposant un nouveau nom : QW4RTZ Samedi 18 avril BeauLieu Culturel Café conférence action 13 h Échanges sur développement durable

vivent comme des contes, des petits films, des vols express au coeur de personnages plus grands que nature. À travers eux, l’acteurchanteur-raconteur se révèle comme jamais auparavant. Porté par ses mots et le groove de musiciens multi-instrumentistes, on voyage de la tragédie à la franche rigolade, du slam à la berceuse, du chaos des villes au souffle de la mer. Amoureux de la langue, il rêve de mots qui seraient comme des diamants dans la bouche : ça fait mal, mais ça brille! Attention : fragile et explosif

le

Dimanche 19 avril BeauLieu Culturel L’heure du conte Gratuit 10 h Animée par la bibliothèque municipale Mercredi 22 avril BeauLieu Culturel Émile-Proulx Cloutier 20 h Prix : 28 $ Les chansons d’Émile Proulx-Cloutier se

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