SOMMAIRE
! OBJECTIFS DE STAGE ! INTRODUCTION Une expérience professionnelle à grande échelle ! PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL AREP ! EVALUATION PERSONNELLE DU STAGE ! DESCRIPTION DU TRAVAIL EFFECTUE CERGY PREFECTURE > analyse/étude/esquisse
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POLE PROJETS : UP8 / DESIGN, MOBILERS, SERVICES > découverte GARE DE CONFLANS > étude NANTERRE UNIVERSITE > visite chantier POLE INGENIERIE : CHARGES D’AFFAIRES / STRUCTURES & ENVELOPPE > découverte MODULES INDUSTRIELS > réalisation GARE LONGUEVILLE > réunion
! ATTESTATION DE FIN DE STAGE ! EVALUATION DE FIN DE STAGE ! ANNEXES
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! Restructuration et extension des anciens ateliers de l'usine Panhard à Paris, porte d'Ivry - Façade ouest (dec. 2013) AREP / photographe Mathieu Lee Vigneau
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INTRODUCTION Le stage de première pratique est destiné à appréhender et découvrir la diversité des pratiques professionnelles de l’architecture. Il m’a permis de faire face aux réalités du métier et de comprendre les différentes étapes et acteurs de l’architecture. Ayant déjà travaillé en agence d’architecture précédemment, je me suis dirigée vers un stage hors agence dans un bureau d’étude à grande échelle. Suite au stage du S4, « chantier » que j’ai pu réaliser auprès du directeur travaux AREP, Pascal CROCE, sur le chantier du PEM de la Gare de Montpellier, j’ai pu découvrir le travail du coté réalisation de l’entreprise AREP. Ma curiosité m’a donc amené à demander mon stage du S6 au sein de cette entreprise pour comprendre les démarches et les réflexions en amonts des projets réalisés par celle ci. En effet l'entreprise AREP, grâce à sa pluralité disciplinaire, m’a permis d'appréhender les diverses démarches architecturales, tant bien dans le domaine du public que du privé, et de pouvoir interagir avec l'ensemble de l'équipe de conception. En France comme à l’étranger, AREP aborde l'ensemble des territoires par le projet. Les équipes d'AREP établissent une synthèse spatiale des données objectives et subjectives, quantifiables et sensibles, pour donner du sens et de la cohérence à une démarche pluridisciplinaire. Le lien central entre mobilité et développement urbain nourrit le travail d’AREP, qui l’applique à différentes échelles. AREP travaille ainsi sur 7 échelles de projet!: - le grand territoire - la ville - le quartier - l’espace public - l’îlot urbain complexe - le bâtiment - l’aménagement intérieur, le mobilier, l’équipement. Etant donné que les bureaux se situent à Paris, cette expérience a été pour moi un réel challenge professionnel et personnel. J’ai donc choisi d’effectuer ce stage dans une autre région, différente du sud, par son échelle, ses flux, son territoire, … afin de diversifier et d’améliorer mes connaissances. La région Parisienne est apparue pour moi une possibilité d’élargir l’horizon architectural du fait de sa diversité, son dynamisme et de ses contraintes nombreuses. Le travail d’AREP est principalement tourné autour de la conception des espaces de l’homme en mouvement. Mon déplacement régulier au cœur de la capitale grâce aux transports urbains et de prendre le train pour aller à Paris m’a permis de me rendre compte des problématiques et des logiques de travail que j’allais pouvoir découvrir lors de ce mois de stage. Restructuration et extension des anciens ateliers de l'usine Panhard à Paris, porte d'Ivry Extension Nord, la façade Nord et la façade Est (sept 2013) AREP / Photographe : M. Lee Vigneau Architectes : JM. Duthilleul, E. Tricaud, B. Ferre, S. Caillaud
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PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL !
STRUCTURE : AREP 16 Avenue Ivry, 75013 Paris
Créé en 1997 par Jean-Marie Duthilleul et Etienne Tricaud, tous les deux architectes et ingénieurs, le groupe AREP compte 580 personnes et une vingtaine de nationalités. Constitué d’urbanistes, d’architectes, d’ingénieurs, d’économistes, de techniciens, de designers et de graphistes, l’activité du groupe comprend aujourd’hui plus de 400 projets en France et à travers le monde. Avec une chiffre d’affaire de 45 millions d’euros, AREP est engagée dans une démarche qualité depuis 2001. AREP est une filiale du Groupe SNCF, branche Gares & Connexions. Le groupe se structure désormais autour de 4 filiales principales : -
AREP, dédiée aux prestations de maitrise d’œuvre effectuées en France (MOE/archi/ingé/design) AREP ville, dédiée aux prestations d’études architecturales et urbaines, en France et à l’étranger (urba/VRD)
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PARVIS, dédiée aux prestations d’assistance à maitrise d’ouvrage (programmation)
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MENIGHETTI, dédiée à la programmation urbaine et du bâtiment.
La SNCF, actionnaire et principal client d’AREP, soutien son développement. Elle attend du groupe d’être un appui dans l’étude de ses gares et de ses principaux bâtiments, d’être reconnue et sollicitée par les collectivités territoriales sur la conception des lieux du mouvement et d’être capable d’exporter son savoir faire à l’international. Pour la petite histoire, avant que AREP se fonde SNCF possédait une agence d’architecture interne qui ne suffisait pas, le problème était qu’à chaque nouveau projet, une nouvelle équipe et donc peut d’identité entre les projets et une réinterprétation à chaque projet. Le groupe a donc été crée dans l’intention de répondre au travail particulier sur un objet particulier celui de la GARE et de créer une entité autour de celle ci.
Espace de la cafeteria du siège social de Gares et Connexions, AREP, Parvis (juil 2012) / Photographe : C. Le Breton Arch. : JM. Duthilleul, E. Tricaud, B. Ferre, S. Caillaud
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Siege social d'AREP et SNCF Gares et Connexions, 16 avenue d'Ivry à Paris 13 (mai 2011) / Photographe : M. Vigneau Arch. : JM. Duthilleul, E. Tricaud, B. Ferre, S. Caillaud
IDENTITE : concepteur des espaces de la ville en mouvement
L’espace de réflexion et d’action des équipes d’AREP est celui de la ville innervée par la mobilité contemporaine. La ville a été, depuis le début de la révolution industrielle, constamment transformée par la mécanisation des transports et les réseaux générés par les divers modes de déplacement. Mais ce qui a permis ce développement urbain a également conduit à fractionner la ville et ses usages. L’espace public du vivre ensemble est aujourd’hui réinventé. En associant plusieurs disciplines complémentaires dans une démarche d’écoute et d’innovation, AREP développe une approche créative de l’espace au service des citadins d’aujourd’hui. AREP constitue ainsi un lieu de recherche permanent sur les espaces de la ville en mouvement, de l’échelle de la métropole à celle du bâtiment. ! 4!
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METHODE : usage et contexte
La démarche de projet d’AREP est guidée par l’usage et par le contexte. Attentives au fonctionnement, à l’histoire et la géographie des lieux, les équipes AREP conçoivent des espaces en intégrant à la fois les questions des donneurs d’ordre et les attentes de la société d’aujourd’hui en termes de modes de vie, de développement durable et d’identité des lieux. Organisée en pôles de compétences, AREP recouvre tous les savoirs techniques requis pour la maitrise des projets. De l’aménagement des grands territoires au design des objets quotidiens. La transversalité qui s’opère contribue à générer des projets cohérents, fluides et usuels.
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METHODE : itération
Fondée sur l’observation de l’environnement existant et l’écoute des différents acteurs, la transformation de la ville sur elle même s’élabore par des itérations entre les équipes. C’est dans ce dialogue que s’affine la projection des usages en même temps que l’organisation de l’espace. L’intervention d’AREP ne se résume pas à la réponse à un programme préétabli mais contribue à l’émergence simultanée d’un diagnostic, d’un programme, d’un projet et à la structuration du jeu d’acteurs et de partenaires qui l’accompagne.
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METHODE : développement durable
La démarche de projet d’AREP rejoint les préoccupations du développement durable. Il met en exergue le lien entre ville et transport. - Est durable ce qui convient aux attentes d’aujourd’hui en anticipant les attentes des générations futures. Tout en répondant par son travail sur les bâtiments et les espaces publics aux besoins de la vie quotidienne d’un très grand nombre, AREP conçoit des espaces destinés à accompagner l’évolution future des modes de vie. - Est durable ce qui répond aux besoins d’aujourd’hui sans nuire aux intérêts de demain. En développant des solutions environnementales performantes dans la conception des villes et des bâtiments, AREP œuvre pour une approche sobre de l’utilisation des matériaux et des énergies. - Est durable ce qui prolonge l’histoire d’un lieu et des ses habitants. Entrer dans l’intelligence du site, dans ses dimensions spatiales, temporelles et culturelles, et valoriser le « déjà là » constituent des préalables à toute démarche de conception. - Est durable ce qui rend la ville durablement vivable et attractive. En affirmant la priorité de l’espace public comme élément de cohérence et de cohésion de la ville, en réconciliant mobilité et urbanité, en articulant nature et cadre bâti, AREP contribue à transformer l’usage et l’image des villes. - Est durable la démarche qui prend en compte le « métabolisme » renouvelé de la ville. En intégrant les problématiques sur le climat, l’énergie, l’eau, les déchets, dès la conception des projets, prendre soin de la ville et de ses habitants.
Restructuration et extension des anciens ateliers de l'usine Panhard à Paris, porte d'Ivry - Open space dans le bâtiment existant réhabilité (aout 2013) AREP / Photographe : M. Lee Vigneau Architectes : JM. Duthilleul, E. Tricaud, B. Ferre, S. Caillaud
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EVALUATION PERSONNELLE DU STAGE : mais où j’étais dans tout ça ? Le site Panhard (aout 2013) AREP / Photographe : M. Lee Vigneau Architectes : JM. Duthilleul, E. Tricaud, B. Ferre, S. Caillaud
D’une manière générale, je retiens de ce stage une expérience complexe et décevante malgré l’enthousiasme et la volonté que j’avais de vouloir réaliser mon stage dans cette entreprise. Avant de détailler le déroulé du stage j’expose d’abord mon expérience et mon vécu de celui ci pour mieux comprendre la suite, car j’ai beaucoup changé d’unité de travail pendant le mois de stage. J’ai été affecté dans le Pole Ile de France, Pole Gares, unité de projets A (UPA), sous la responsabilité de Mario Lorenzo. (cf. organigramme) Le stage s’est déroulé sous plusieurs angles grâce à différents acteurs que j’ai pu solliciter. Cela m’a permis de découvrir les métiers nécessaires et complémentaires à la réalisation d’un projet et de comprendre le travail réalisé par chacun. L’accueil été bon dans l’ensemble mais l’intégration a cependant était difficile par le nombre conséquent de personnes au sein de l’entreprise. Le changement de poste de travail toute les semaines a rendu difficile l’échange avec mon maitre de stage. La pluridisciplinarité de l’entreprise m’a permise d’appréhender les différents domaines qui font un projet. Le travail sur les gares apporte une nouvelle vision, une nouvelle échelle de travail avec des facteurs importants et une intermodalité. Cela m’a permis de me rendre compte de la réalité et des problématiques rencontrées tout au long d’un projet de l’esquisse à la réalisation. Le manque d’investissement et de présence de mon maitre de stage a rendu très difficile mon évolution pendant ce mois ci. Cela a été difficile de travailler sans suivie régulier. L’apport pratique et l’apprentissage n’ont pas été les points forts du stage, l’autonomie à laquelle j’ai pu faire fasse dans cet univers inconnu, complexe du monde de la gare m’a obligé à me diriger vers d’autres métiers présents dans l’entreprise afin de rendre au plus bénéfique cette expérience. Un suivie plus régulier m’aurait certainement permit de mieux évoluer au sein de l’entreprise mais surtout de pouvoir apprendre. La proximité physique avec mon maitre de stage m’aurait surement aussi facilité l’échange avec lui et les autres acteurs de l’unité de projet. Il y a donc eu beaucoup d’analyses, d’études et de découvertes pendant ce stage et peut de travail effectué. Pour le peut que j’ai pu faire, il s’agit de pièces graphiques relativement ‘’simples’’ du point de vue de la représentation, d’où un travail d’aspect plutôt basique. En conclusion, ce stage m’a ouvert une vision sur le monde du travail de l’architecture complément différente de celle que j’ai pu découvrir auparavant dans les agences d’architectures où j’ai pu travailler. Cela m’a permis de savoir que cette échelle de travail ne me convenait pas dans le sens où la notion d’entreprise ne correspond pas à ma volonté future professionnelle. L’échelle de projet à laquelle j’ai pu cependant faire fasse lors de ce stage est une échelle qui m’a beaucoup intéressé, elle passe au delà de la réflexion d’un concept mais génère des réflexions autours de l’espace, des déplacements et de l’incidence du construit sur la vie des personnes qui l’utilise. !
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DESCRIPTION DU TRAVAIL EFFECTUE !
CERGY PREFECTURE > étude
Identification du projet de travail : Cergy préfecture. Projet architectural et urbain permettant de mener une réflexion à différentes échelles, de la gare, du quartier et de la ville, tout en prenant en compte un facteur important : les flux. La gare : réhabilitation, organisation des espaces. Le quartier : restructuration des flux piétons, bus, vélos, véhicules. Proposer un programme. La ville : programmer des interventions urbaines en fonction du travail développer autour de la gare et des flux, générer une centralité. Etude et analyse sur Cergy préfecture : ville nouvelle. Comprendre le contexte, les connexions, les besoins, les circulations, les liens sociaux, les transports, l’identité architecturale. Amener un diagnostic afin de mieux comprendre les dysfonctionnements et les priorités du projet. PRESENTATION GARE CERGY PREFECTURE:
La gare de Cergy Préfecture est située à environ 30 kilomètres au nord-ouest de Paris. Elle dessert le quartier qui s’est progressivement construit autour de la Préfecture du Val-d’Oise et le Centre Commercial Régional des Trois Fontaines (1970). La gare est construite en 1979, au départ desservie par les trains de la ligne Paris SaintLazare, elle sera par la suite desservie par le réseau du RER A. Le quartier situé autour de la gare et de la préfecture prévoit la séparation des flux piétons et des véhicules, ce lieu se caractérise comme une ville au niveau R+1, dense d’activité et services. La gare est en relation directe avec la gare routière, à proximité de plusieurs parkings publics, par sa configuration elle se trouve en contrebas de la vie et des activités du quartier, les voies ferrées et le quai central se trouvent au niveau R-1. Par sa configuration souterraine, la gare et le bâtiment voyageurs (BV) en partie basse tendent à disparaître, du fait également de l’absence de marquage, l’environnement urbain dense ne facilite pas son repérage. La gare de Cergy Préfecture fonctionne avec un accès principal coté Place de la gare, et deux accès le long de la gare routière. Les voyageurs accèdent aux quais par le hall du BV. Un flux représentant 37% des voyageurs qui arrivent par le bus, un autre flux plus important de 42% de voyageurs qui arrivent exclusivement à pied par la dalle supérieure. Le parking est situé coté la place de la gare, il dispose de places pour les PMR et d’une station de vélos en libre service avec une dépose minute véhicule privé (VP) et une station de taxi. Dans le BV, après la ligne de CAB (contrôle automatique billet), deux escaliers mécaniques plus un escalier fixe desservent sur deux cotés le quai central en contrebas. La caractéristique du BV est d’être positionné totalement sous une dalle, ne favorisant pas la visibilité des lieux et des parties publiques comme l’information, l’accueil des guichets Transilien, ou la vente SNCF Voyages se trouvent en retrait. L’aménagement actuel du BV ne permet pas la bonne utilisation des services en gare, la circulation des voyageurs est contrainte et par le manque d’espace. Ce manque de place, est représenté par l’implantation actuelle des automates de vente, positionnés autour des poteaux en proximité de la ligne CAB, ces derniers sont un vrai obstacle, pour les flux des voyageurs entrants et sortants. Les guichets et l’implantation de la ligne de CAB dans le hall nous renvoient une image d’un espace inconfortable, qui ne correspond pas aux flux importants des voyageurs (80 000 entrants-sortants /jours) transitant par la gare. Suite aux recherches sur « la ville nouvelle », l’analyse sur la gare de Cergy Préfecture et de ses environs, j’ai pu réaliser un Schéma Directeur d’Aménagement (SDA) afin de définir les problématiques et les interventions à effectuer sur le lieu. Le SDA tourne autour de 3 points : - revaloriser le lieu de la gare dans le tissu dense de la ville, la rendre visible, générer une centralité, - réhabiliter le BV pour répondre aux flux importants, - gérer l’intermodalité des différents moyens de transports.
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Pour me rendre compte de l’espace, j’ai réalisé une 3D du site, et je m’y suis rendue seule. J’ai pu faire face aux problèmes que les voyageurs rencontrent tous les jours lors de l’utilisation de ce lieu. Il m’est paru aussi important de travailler les ambiances à l’échelle de la ville, car le quartier de la gare de Cergy Préfecture est hétéroclite et ne renvoie pas une image particulièrement sécurisante et accueillante. Mise en place d’une synthèse des dysfonctionnements : - les niveaux de références HAUT/BAS du grand centre de Cergy Préfecture sont mal connectés - un dispositif d’accessibilité complexe pour les bus et les véhicules privés - des conflits bus/véhicules privés/piétons - des services vélos enclavés sous la dalle - dispositif bus saturé (32 lignes), gare routière pas aux normes PMR - Passage des piétons sur les voies de la gare routière en dessous de la dalle : non aménagé à cet effet - des conditions de cheminement peu urbaines sans confort ni sécurité - stationnement parasite dans le tissu urbain alors qu’une faible utilisation des parkings et parcs relais - mauvaise compréhension du quartier - effet ‘’muraille‘’ provoqué par la différence de niveaux - aucune mise en valeur du lieu et pas de lien avec la dalle supérieure - mono orientation de la gare (sud-est) - des points d’entrée à la gare très peu lisible tant sur le niveau dalle qu’au niveau 0 - dalle supérieur de mauvaise qualité - problématique interne à la gare Mon travail s’est fait en parallèle avec le Pole d’aménagement urbain – PEM et mobilités, avec Hervé Bluem et Gauthier Hitter. Après l’établissement du SDA, l’identification des dysfonctionnements et du programme j’ai réalisé un travail d’esquisse, une tentative d’aménagement architectural et urbain avec les problématiques urbaines, constructives et réglementaires. Mais aussi avec les chartes de boutiques (boutique du quotidien, agence transilien, MUST-mur universel service transport), les chartes d’aménagements et d’identités d’une gare ile de France. Le travail demandé auprès de ce lieu étant trop conséquent pour le temps de ce stage ne m’a pas permis de pouvoir donner une réponse concrète au projet mais de développer des idées, des réflexions sur un lieu qui prends en compte beaucoup d’échelle de travail et de nombreuses problématiques. Ce travail n’ayant pas été suivie par mon maitre de stage, il n’a donc pas pu évoluer, et est resté au stade de mes connaissances et de mes capacités malgré l’investissement et les recherches que j’ai pu faire auprès des documentations misent à disposition.
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POLE PROJETS : UP8 / DESIGN, MOBILERS, SERVICES > découverte
Les missions d’aménagement intérieur et le design de mobilier s’inscrivent toujours dans une réflexion globale portant sur l’organisation d’un aménagement ou d’un bâtiment. Pour AREP, ces interventions portent souvent sur un espace public articulant extérieur et intérieur dans une exigence de fluidité et de sécurité. Toutes les fonctionnalités y sont intégrées, des commodités et des services attendus jusqu’à la signalétique. Les scénarios d’implantation se combinent au design des éléments de second œuvre et de mobilier pour répondre aux fortes contraintes des lieux publics comme aux exigences des utilisateurs. - aménagement intérieur - mobilier urbain et intérieur - signalétique - design de train ARCHITECTURE D’INTÉRIEUR : Marine Vaylac. Découverte de l’unité d’architecture d’intérieur, projet en cours : Le train bleu – Gare de Lyon. Le Train bleu est un restaurant de style Second Empire, Baroque et Belle Epoque des années 1900 situé dans le hall de la gare de Lyon dans le 12e arrondissement de Paris. Certaines de ses salles sont classées au titre des !
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monuments historiques en 1972. Une rénovation est prévue pour la fin de l’année 2014, comprenant notamment une modernisation des lieux tout en respectant son cadre. Le concours a été validé, grâce à la réalisation d’un carnet d’ambiance pour les espaces à rénover : salons, salle de restauration, sanitaire. Certains espaces étant classés monuments historiques, il faut les remanier, les décorer tout en les respectant en respectant le cahier des charges. Pour la partie plus contemporaine du restaurant, les 3 salons, ils n’ont pour le moment aucune identité, le projet a donc pour but de leur en donner une, tout en gardant certains éléments marqueterie, banquette … et amener des éléments, du mobiliers contemporains pour mettre au gout du jour le lieu tout en gardant son histoire. Le salon marocain sous les nuances de bleu, avec un travail de matière, de couleurs, de motifs, utilisation de référence pour montrer la cohérence de chaque intervention. Le salon tunisien sous les nuances orange, ocre et le salon algérien dans les nuances de rouge, rose. Les sanitaires sont travaillés à partir d’une volonté formelle la vague. L’effet de vague se fera grâce à un travail de mosaïque avec un dégradé du blanc au bleu, du sol au plafond. Pour cette intervention le contact avec les fournisseurs est primordial pour permettre le rendu voulu. Le choix du mobilier et des matériaux se fait donc à partir de catalogues revendeurs, boutiques, grandes lignes, … SIGNALÉTIQUE : Tifaine Bisiou. Suite au changement de la charte graphique pour les éléments de signalétique, toutes les gares de France vont subir une dépose de l’équipement de signalisation pour permettre une identité identique dans toutes les gares et mettre à profit ce changement pour modifier les incohérences dans le lieu vis à vis de la signalisation pour mieux se repérer dans l’espace. La charte graphique comprend : les pictogrammes, la police, les textes, les couleurs, les dimensions, les installations (accroche au sol, suspendu, mat …) les formes. Projet en cours : gare d’Antibes et gare de Nîmes. Mise en place d’une étude et d’un constat sur la signalétique existante, pour diagnostiquer si le positionnement existant des éléments de signalétique est judicieux, cohérent ou non en fonction des flux, des accès et des orientations. Après ça mise en place d’un plan projeté avec l’identification des éléments à poser dans le lieu. On peut voir les nouveaux éléments de signalétique dans la nouvelle Gare de Montpellier, et on constate qu’ils sont plus simple, concis, lisible et bien placé. DESIGN DE MOBILIER : Pascal Petit. Les compétences de la conception des mobiliers, d’abord développées dans les pôles d’échanges et les espaces urbains du transport, se sont étendues aux mobiliers pour la ville et les espaces publics. Pour aménager ces lieux, urbanistes, architectes, paysagistes, designers et ingénieurs rassemblent leurs compétences au service du projet. La création de mobilier c’est la création de situation. Dans la conception d’un mobilier, on retrouve une notion de développement industriel, il y a une répétitivité de lieu en lieu, pour exemple l’attente engendre comme mobilier : table, chaise, luminaire. Des études en amont de la conception sont faites sur le mobilier, son ergonomie, sa mise en scène. La préoccupation principale d’AREP est que le mobilier est en interface direct avec le voyageur il doit répondre à ces attentes et l’espace, qu’il doit rythmer. Pour concevoir un plan du mobilier sur un quai on parle de POQ, plan d’occupation des quais. Il faut pour cela identifier les points de ‘’chauffe’’ et les besoins du lieu. AREP conçoit lui même son mobilier qui vient se poser dans les gares de France, comme pour la signalétique, il permet de donner une unité de gare en gare. La gare n’est plus identifiable que par son architecture mai aussi par ses panneaux, ses luminaires, son mobilier. Les gammes réalisées, ont plusieurs génération, elles évoluent avec le temps et les changements comportementaux, technologiques. Pour exemple la requalification de la posture vient générer une gamme de mobilier (la table haute). Le mobilier de gare n’est ni du mobilier urbain, ni du mobilier intérieur, mais les volontés de qualité, de confort tendent du mobilier intérieur. Le mobilier dans un espace public tel qu’une gare vient générer des situations, des rencontres, une table haute apporte une convivialité, plus de partage par l’association de personnes à la différence des sièges individuels. La technique et la technologie sont deux facteurs de importants dans la création de mobilier mais aussi l’éclairage et la scénographie de l’espace. La fabrication à la chaine génère des fabrications à la chaine grâce à des moules. Le rapport au coût est de plus en plus important il faut que ce soit rentable, on compte sur le nombre important pour diminuer le coût, ce qui a pour incidence de diminuer l’intervention humaine. Il n’y a cependant pas de limite dans la conception. ! 9!
La réalisation de mobilier s’adresse aux gares mais les produits sont aussi sollicités par des industriels (luminaire pour autoroute, urbain …) La conception du design dans les gares va du mobilier à l’espace, qui dit mobilier dit agencement et donc espace. Le travail tourne autour de 4 aspects : technique, plastique, fonctionnel et sémantique. Il prend en compte les problématiques de matière, de couleur, de technique et de cout. Kiosque d’information, guichet, mobilier, luminaire, tout est conçu de manière à concevoir un projet dans son ensemble et dans une identité propre au lieu de la gare.
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GARE DE CONFLANS > étude
Réalisation d’un constat à partir d’un plan : Nouveau concept de train > problème : la plate forme d’accès au train est plus haute, en vu de la loi PMR pour rendre accessible tout les espaces publics avant 2015 il faut rehausser les quais de + 36cm. La rehausse des quais entraine une dépose et repose du mobilier, des ascenseurs, des luminaires, d’ajouter 2 marches de 16cm et une pente de 4% à chaque escalier. Les poteaux qui tiennent les caténaires avec + 36cm ne sont plus au norme en hauteur il faut donc aussi gérer cette problématique. La gestion des eaux de pluie est aussi à réfléchir puisqu’il ne faut pas qu’il y ait d’eau sur les voies donc il faut gérer des pentes vers l’intérieur du quai avec une rigole et un regard. Logique de pente vers l’extérieur quand l’espace quai est couvert, l’eau tombe sur la toiture. Pour les locaux présents il faut penser à la rehausse des linteaux et des seuils de porte. Mise en place de rampe PMR, accès PMR dans un train toujours en tête de train éviter trop de déplacement et prévoir un abri à proximité, 50m max.
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NANTERRE UNIVERSITÉ > visite chantier
Nanterre Université est une gare desservit par le RER A à destination de Saint Germain en Laye. Elle reçoit beaucoup de flux, et rencontre des difficultés de logistique entre la réalisation des travaux et l’activité du lieu. La gare est en pleins travaux, il y a des difficultés de descente des charges, il faut mettre des poteaux sur les quais ce qui les encombres et rend contraignant le déplacement et l’attente des voyageurs. Le bâtiment en construction est en structure métallique, il est composé d’une plate forme de montage en 2 parties, pour ne pas gêner les flux ferroviaires, saurait du être la dernière année de chantier mais il n’y que 20% de l’ouvrage de monté. Le projet étant de répondre toujours au même problématique : flux, connexion, lien avec le tissu urbain. Programmation : 2016 > BV livré 2018 > déconstruction du BV existant 4 maitrises d’ouvrages sur le chantier : - RATP - EPADESA - RFF - SNCF Le bâtiment en construction est en béton armé (≈ 14 tonnes d’acier) avec une structure acier (≈ 6m €) composée de poutre caisson et d’un caillebotis vide, la sous face de la dalle étant en béton avec des plaques de promat (protection passive incendie). La partie supérieure est composée de goujon pour accueillir la dalle, ces éléments n’étaient pas prévu il a donc fallu les rajouter, c’est la solution qui a été retenu pour rigidifier la structure sans l’alourdir. Principe de la construction de l’édifice (cf annexe) : 1. construction de la partie 1 2. construction de la partie 2 3. poussé des parties sur les poutres acier 4. pose des poteaux de descente de la structure 5. dépose des poutres acier 6. descente de la structure sur les poteaux bétons construits sur les quais. !
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POLE INGENIERIE > découverte
Les équipes d’ingénieurs-concepteurs partagent les objectifs du projet et participent à son élaboration en associant leurs compétences dans le souci permanent de l’optimisation technique, du développement durable et de l’économie des moyens. Les métiers de l’ingénierie sont réunis en un pole de compétences et de moyens techniques mis en commun. - conception de structures - confort climatique CVC (climatisation-ventillation-chauffage) - confort acoustique, sonorisation - GTB (gestion technique du bâtiment) - électromécanisme - CFO & CFA - sécurité des personnes et sécurité incendie - qualité environnementale - économie du projet - chargés d’affaires CHARGES D’AFFAIRES / STRUCTURES & ENVELOPPE : Thotsakane Phoumsavanh. L’intervention du pole ingénierie structure se fait sur toutes les phases de projet de la conception à la réalisation. Il réalise des diagnostics de faisabilité, des consultations et des visas. Appel d’offre > ACT-analyse de contractualisation technique > DET-direction de l'exécution des contrats de travaux > assistance maitrise d’ouvrage travaux, apporter des solutions structurelles > réception de l’ouvrage avec un visite contradictoire à tout niveau de finition. Réalisations : calculs de structure, plans, pièces graphiques, estimations budgétaires, rapport, Notices techniques – description structurelle des éléments, fonctionnement de l’ouvrage, CCTP - cahier des closes techniques particulières (matériaux, normes, entretient …), Diagnostics structurel – sur un bâtiment existant, état de la structure, pathologie. L’équipe structure conseille l’équipe de projet, leur travail est large. Chaque personne de l’équipe est spécialisée plus ou moins dans un domaine particulier, le travail de l’équipe traitant sur : couverture, façade, multicouche, structure paroi de verre, toiture, terrasse …le dialogue avec les ingénieurs est important avec les architectes « il faut que ça tienne et que ce soit esthétique ». Le projet évolue avec le temps et en parallèle le niveau de détail structurel est de plus en plus défi. Lors de rénovation sur des halles de gare classées bâtiment de France il faut prendre en compte l’existant et les exigences techniques et esthétiques tout en solutionnant les problèmes structurels.
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MODULES INDUSTRIELS > réalisation
Projet : répondre à des demandes de commerces dans des gares tout en ne touchant pas au BV existant, proposition d’algeco aménagé en commerce sur quai. Réalisation des plans et façades pour l’entreprise algeco pour devis et diagnostic de faisabilité. 2 algeco de 8x3 > 8x6 > 48m2 2 typologies boutique > entrée long pan , entrée pignon. Module picking > juste un comptoir, système de drive, alimentaire colis, retrait divers … Norme PMR : avoir une rampe sur chaque module pour l’accès puisque module à +30cm du sol. Mise en place des éléments électriques pour glossaire. Travail suivie part Eric Lecourt.
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GARE DE LONGUEVILLE > réunion
Réunion phase PRO du projet. Point sur les échéances de rendu et les problèmes rencontrés sur le programme et les pièces à fournir. ! !
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ANNEXES
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CERGY PREFECTURE
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POLE PROJETS UP8
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GARE DE CONFLANS
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NANTERRE UNIVERSITE
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POLE INGENIERIE : UNITE STRUCTURE
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MODULES INDUSTRIELS
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