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Au-delà de l’atténuation des effets des changements climatiques grâce à des solutions

Électricité Canada : Le Réseau 2022

Gestion des risques dans un marché défavorable

Vanna Willerton

Administratrice des programmes juridiques et financiers, Électricité Canada

L’industrie canadienne de l’assurance se trouve actuellement dans une situation difficile – on parle d’un « marché défavorable ». En plus d’être aux prises avec de faibles rendements de leurs investissements, les assureurs versent des indemnités beaucoup plus élevées. Ils devront donc augmenter leurs primes afin d’obtenir des fonds suffisants pour protéger les clients. Dans un marché défavorable comme celui-ci, les assureurs se retirent souvent de certaines activités ou industries à risque élevé, si bien que les acheteurs ont de la difficulté à conserver la même protection aux coûts qu’ils assumaient antérieurement.

Le marché défavorable actuel est attribuable en grande partie à une recrudescence des catastrophes naturelles et à l’augmentation des indemnités qui en découle. D’après le Bureau d’assurance du Canada (BAC), le temps violent a entraîné en 2021 des dommages assurés s’élevant à 2,1 milliards de dollars à l’échelle du pays. Le durcissement du marché a empiré en 2020, année où l’augmentation des indemnités s’est accompagnée d’un ralentissement économique, car les assureurs ont alors obtenu de faibles rendements de leurs investissements.

Ce marché défavorable touche le secteur de l’assurance au Canada et partout ailleurs dans le monde. Toutefois, en raison de la structure réglementaire à laquelle elles sont assujetties, les compagnies d’électricité sont plus durement touchées que la plupart des autres entreprises. Si les primes d’assurance montent en flèche au cours d’une période réglementaire, les coûts excédentaires correspondants ne peuvent être recouvrés, ce qui a une incidence sur la faisabilité de grands projets.

Il s’agit d’un grave problème pour les compagnies d’électricité canadiennes, alors même qu’elles s’efforcent de décarboner leurs activités, d’électrifier l’économie et de renforcer leur infrastructure vieillissante afin que celle-ci résiste aux phénomènes météorologiques extrêmes.

Il y a une bonne nouvelle : cette situation ne se prolongera pas indéfiniment.

La dernière fois que le marché a été défavorable remonte à une vingtaine d’années. Au fil du temps, le marché de l’assurance a connu plusieurs cycles ponctués de nombreuses périodes successives de marchés favorables et défavorables. Selon les observateurs, l’économie se redressera bientôt, ce qui entraînera un ralentissement du marché.

Nous pouvons toutefois nous attendre à ce que les phénomènes météorologiques extrêmes continuent d’augmenter. En raison des changements climatiques, nous nous écartons des normes historiques à cet égard. Comme les primes d’assurance sont établies à partir de données historiques, on ne sait pas exactement l’incidence qu’aura cette situation sur le marché de l’assurance au cours des prochaines années.

La responsabilité cybernétique est une autre catégorie d’assurance, nouvelle et aux conditions imprévisibles, qui continuera de faire exception lorsque le marché ralentira. En raison du manque de données historiques, il est difficile de déterminer et de négocier cette catégorie d’assurance. Les cyberattaques, principalement les attaques par rançongiciel, sont de plus en plus fréquentes et perfectionnées. D’après Gord Payne, directeur de la gestion du risque chez Fortis Inc. et négociateur d’assurances pour l’entreprise, l’assurance responsabilité cybernétique constitue la catégorie d’assurance la plus exigeante pour son employeur : « À mesure que l’assurance responsabilité cybernétique évoluera, elle se stabilisera probablement. Mais je ne suis pas certain que le pire soit derrière nous. »

Compte tenu de cet obstacle financier supplémentaire que le secteur de l’électricité doit surmonter pour atteindre ses objectifs de carboneutralité, les gouvernements, les organismes de réglementation et les entreprises actives dans le secteur devraient faire tout leur possible pour améliorer la résilience des compagnies d’électricité face aux phénomènes météorologiques extrêmes et aux cyberattaques. On pourrait ainsi améliorer la capacité de ces entreprises à servir les Canadiens et leur permettre de négocier des primes d’assurance plus avantageuses – ce qui se traduirait par des économies pour les clients et davantage de fonds pour accélérer les projets de décarbonation.

Que peuvent faire les compagnies d’électricité?

Montrez que vous gérez les risques de façon proactive Lorsque les assureurs resserreront certaines modalités, ils s’efforceront de faire en sorte que vous contribuiez à la réduction des risques.

Le Bureau d’assurance du Canada dispose de ressources en matière de gestion des risques pour aider les entreprises à présenter le meilleur profil d’assurabilité qui soit et à obtenir ainsi les meilleurs tarifs possible. Ce service gratuit aide les entreprises à cerner et à régler les problèmes pour réaliser des économies au chapitre de l’assurance.

Selon Gord Payne, « la souscription d’assurance représente pour Fortis Inc. le curriculum vitæ de l’entreprise ». M. Payne recommande aux compagnies d’électricité de faire affaire avec un courtier et de lui fournir autant de renseignements que possible au sujet, d’une part, des risques auxquels est exposée l’entreprise et, d’autre part, des stratégies d’atténuation qu’elle a adoptées. Dans un marché défavorable, les assureurs reçoivent souvent des consignes qui leur sont imposées d’en haut, et la prise de décisions devient plus centralisée. Puisque les souscripteurs ont probablement moins de souplesse qu’auparavant, ils ont besoin, insiste M. Payne, du plus grand nombre de renseignements possible pour convaincre leurs supérieurs du bien-fondé d’accorder une exception à votre entreprise.

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Électricité Canada : Le Réseau 2022

Gardez à l’esprit que le marché est défavorable et que, dans ces conditions, les entreprises privilégient généralement leurs relations actuelles. Quoi qu’il en soit, vous ne devriez pas vous limiter. Soyez prêt à prendre en considération toutes les options.

Que peuvent faire les organismes de réglementation?

Bien se renseigner Les organismes de réglementation devraient être conscients du marché défavorable dans le secteur de l’assurance et s’efforcer de comprendre la situation. La plupart des gens qui prennent part à la négociation des primes n’ont pas connu le dernier marché défavorable. Une montée en flèche des coûts d’assurance pourrait amener les organismes de réglementation à se poser des questions. C’est pourquoi une bonne compréhension des facteurs qui sont indépendants ou non de la volonté des compagnies d’électricité facilitera les conversations.

Que peut faire le gouvernement?

Aider les compagnies d’électricité à s’adapter au climat et à investir dans la cybersécurité Les gouvernements fédéral et provinciaux devraient reconnaître que les compagnies d’électricité auront besoin de faire des investissements initiaux considérables dans l’adaptation au climat et la cybersécurité afin de préserver la rentabilité et la résilience du réseau. Ces investissements protégeront le réseau et permettront de maintenir les primes d’assurance à un niveau raisonnable à l’avenir.

Le gouvernement fédéral et les administrations locales devraient collaborer avec les parties prenantes pour redoubler d’efforts afin de comprendre les projections relatives à la variabilité du climat à long terme et de faciliter les investissements des compagnies d’électricité dans l’adaptation aux changements climatiques et la résilience du réseau. Selon Le Canada dans un climat en changement : rapport sur les enjeux nationaux, publié récemment par le gouvernement, une sensibilisation accrue et l’innovation technologique constituent une première étape essentielle dans le développement d’un secteur de l’énergie résilient face aux changements climatiques. Le gouvernement devrait évaluer les besoins du pays en matière d’adaptation aux changements climatiques dans le secteur de l’énergie et créer un Fonds énergétique pour l’adaptation aux changements climatiques.

Le gouvernement devrait aussi accorder un financement supplémentaire pour la recherche, le développement et le déploiement de programmes et de technologies de cybersécurité pour le secteur de l’électricité.

Une gestion proactive des risques cybernétiques et climatiques permet de limiter les coûts d’assurance. Or, le gouvernement fédéral et les administrations locales sont en mesure de favoriser ce type de gestion.

Électricité Canada : Le Réseau 2022

Viser la lune : Hydro Ottawa atteindra la carboneutralité d’ici 2030

Morgan Barnes et Susan Fekete

Conseiller en affaires publiques et médiatiques, conseillère en communications, Hydro Ottawa

En décembre 2021, Hydro Ottawa, avec l’appui de son Conseil d’administration, a annoncé qu’elle accélérait sa transition pour rendre ses opérations carboneutres d’ici 2030. Lorsqu’elle aura accompli sa mission de huit ans, elle pourrait être la première entreprise de services publics municipale au Canada à avancer vers l’inconnu.

« C’est notre lancement sur la lune », a déclaré Bryce Conrad, président et chef de la direction d’Hydro Ottawa.

M. Conrad fait référence à la mission d’Apollo 11 sur la lune en 1969, qui a inspiré l’annonce de l’entreprise. En 1961, le président de l’époque, John F. Kennedy, a annoncé au Congrès qu’avant la fin de la décennie, les États-Unis enverraient un homme sur la lune et le ramèneraient sur terre en toute sécurité. À l’époque, cela n’avait jamais été fait, et la technologie, en théorie, n’existait pas encore pour y parvenir.

En revanche, les Américains ont soutenu l’idée, qui a fait son chemin et a incité la nation à faire preuve de persévérance, de créativité et de collaboration et à obtenir les investissements nécessaires pour aller de l’avant et réussir.

Rendre « l’impossible » possible

Les experts ont dit la même chose en ce qui concerne l’électrification et l’objectif ambitieux du Canada d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Bien que la technologie existe pour nous rapprocher de cet objectif, certains des éléments nécessaires pour y parvenir n’ont pas encore été inventés. M. Conrad pense que quand un changement est souhaité au niveau social, la technologie, le financement et les réformes réglementaires suivent de près afin de rendre « l’impossible » possible.

« Nous ne pouvons plus faire comme si de rien n’était », déclare M. Conrad. « À Ottawa, le changement climatique est bien réel. Au cours des dernières années seulement, nous avons vécu des tempêtes de verglas, des inondations, des tornades, des vagues de chaleur et de fortes tempêtes de vent.

La pression sociétale pour faire face aux changements climatiques est le carburant qui va stimuler les nouvelles technologies et l’innovation dans le secteur de l’énergie. Nous visons peut-être la lune, mais nous nous appuyons sur la science pour y parvenir».

Depuis une dizaine d’années, le service public intègre des pratiques commerciales innovantes et durables tout en s’assurant qu’il continue d’être performant dans des domaines essentiels, notamment le service à la clientèle (le meilleur de sa catégorie), la solidité financière, l’efficacité, la culture et le leadership organisationnels, et la conscience sociale. En plus d’être reconnue comme le plus grand producteur d’énergie verte appartenant à une municipalité de l’Ontario et d’avoir été sélectionnée dix fois comme l’un des employeurs les plus verts du Canada, Hydro Ottawa a vu deux de ses projets novateurs en matière de durabilité récompensés par le Centre d’excellence d’Électricité Canada en 2021. Il s’agit d’un nouveau pré de pollinisation dans le sud d’Ottawa et du système énergétique de quartier sans émission de carbone pour la communauté Zibi. Ce n’est certainement pas une situation habituelle pour un service public local.

« L’obtention de la désignation distinguée “entreprise Électricité durable”, et devenir la troisième en Ontario à l’obtenir, est devenue notre objectif principal », déclare M. Conrad. « Le fait d’atteindre ensemble cette cible, en équipe, a scellé l’affaire pour moi en ce qui concerne l’établissement d’un échéancier inflexible pour notre objectif de carboneutralité. Nous allons y arriver et nous allons y arriver ensemble, parce que nous disposons des meilleurs et des plus brillants éléments. »

Les clients restent au centre du développement d’un avenir énergétique intelligent

L’entreprise élabore actuellement un plan d’action détaillé pour orienter son parcours vers la carboneutralité en collaboration avec ses clients, ses employés et ses partenaires. M. Conrad souligne volontiers que le client restera toujours au centre de toutes les activités de l’entreprise. « Alors que le paysage de l’électricité continue de se transformer, la clé pour atteindre notre objectif est de procéder de manière équitable et abordable pour que tous les clients puissent participer à un avenir énergétique intelligent », déclare M. Conrad. « En nous assurant que nous avons mis en place le soutien approprié pour aider les clients à atteindre leurs objectifs de durabilité et de consommation carboneutre, nous atteindrons également nos objectifs. Personne ne doit être laissé pour compte. »

Bien que l’industrie de l’électricité soit souvent montrée du doigt dans les débats entourant le changement climatique, plus de 80 % de l’électricité au Canada provient de sources non émettrices (le secteur de l’électricité de l’Ontario est l’un des plus propres au monde, produisant 94 % de l’électricité sans aucune émission de gaz à effet de serre). M. Conrad estime que les services publics vont contribuer à façonner l’avenir énergétique du monde puisque les services publics canadiens sont au premier plan du mouvement visant à décarboner le système électrique canadien d’ici 2035.

« On ne peut pas toujours attendre que les gouvernements ou les autres agissent en premier », dit M. Conrad. « Il faut prendre la responsabilité de ses propres activités et de son empreinte environnementale. Le moment est venu de prendre des mesures claires et décisives — et oui, de viser la lune, aussi. »

Hydro Ottawa possède et exploite trois filiales principales : Hydro Ottawa Limitée, qui distribue de l’électricité dans la capitale nationale ; Portage Énergie, qui a une capacité de production verte installée de plus de 128 mégawatts — assez pour alimenter 107 000 foyers par année ; et la Société de portefeuille Envari Inc., qui offre des solutions énergétiques durables à grande échelle aux entreprises, aux gouvernements et aux services publics.

Définir la cible : La responsabilisation du client et le parcours de Liberty vers la carboneutralité

Stephanie Bose

Directrice des communications d’entreprise, Liberty Utilities

Les attentes des clients ne se limitent plus aux industries traditionnelles; elles s’étendent désormais au secteur des services publics, et les entreprises s’empressent d’y répondre. L’énergie solaire sur les toits, les miniréseaux, le stockage dans des batteries, les applications de consommation et les capacités des réseaux intelligents font déjà partie du quotidien. Mais ce n’est qu’un début. Les technologies émergentes continueront à transformer notre façon de concevoir, d’utiliser et de partager l’énergie nécessaire à bon nombre de nos besoins quotidiens.

Chez Liberty, ces avancées sont à la base de nos plans pour atteindre un avenir à faible émission de carbone. Grâce à nos groupes d’activités réglementées et renouvelables, nous travaillons en étroite collaboration avec nos clients et les communautés pour assurer cette transition.

Tout commence par le réseau

« Je vois le réseau comme un vaste système de transport », déclare Sam McGarrah, directeur de la performance du système chez Liberty. « Vous maintenez les routes à jour, installez de nouveaux échangeurs, ajoutez des voies et réglez les accidents le plus rapidement possible. L’objectif est de minimiser les perturbations. En fait, il faut s’assurer que tout est fluide. » Ces dernières années, des phénomènes météorologiques plus violents ont rendu extrêmement difficile d’éviter les perturbations du flux. Les pannes majeures dues aux tempêtes, aux feux de forêt et à d’autres catastrophes naturelles ont mis en évidence l’importance d’utiliser différentes sources d’énergie de secours, comme le stockage dans des batteries, provenant de sources traditionnelles et renouvelables telles que l’énergie éolienne, solaire et hydraulique. Pour ce qui touche le réseau, ces solutions, combinées aux capacités des réseaux intelligents, peuvent réduire considérablement les temps de panne.

Cependant, les besoins ne se limitent pas à cela. Les clients veulent une alimentation électrique ininterrompue — c’est ce à quoi ils s’attendent — et ils veulent aussi plus de transparence afin de mieux gérer leur consommation et les coûts. Liberty s’intéresse de près à ce nouveau concept de « responsabilisation du client ».

Lindsay Maruncic, directeur de l’exploitation des énergies renouvelables chez Liberty, explique : « Notre objectif est de trouver des moyens de renforcer la résilience de nos clients tout en nous rapprochant de l’objectif de carboneutralité. L’un de ces moyens consiste à établir un partenariat avec nos clients et les installations essentielles, tels que les écoles, les hôpitaux et les épiceries, et à leur fournir des batteries derrière le compteur qui seront utilisées en cas d’urgence. Lorsque ces batteries ne sont pas utilisées, nous pouvons y avoir accès pour répondre à d’autres besoins énergétiques. »

Les clients résidentiels qui investissent dans le stockage dans des batteries peuvent visualiser et gérer activement leur consommation en temps réel. À terme, cela peut mener à un contrôle encore plus grand grâce à la mise en place de capacités prédictives qui permettront aux clients de voir, à l’avance, leurs schémas quotidiens de consommation d’énergie et de les ajuster pour obtenir une efficacité optimale.

Ce type de réflexion — qui fait du client un participant actif dans la recherche de solutions — est en train de changer les rapports entre les services publics et leurs clients, ainsi que nos interactions avec eux.

Électricité Canada : Le Réseau 2022

Créer des partenariats pour profiter d’avantages mutuels grâce à des solutions vertes

Les énergies éolienne et solaire sont peut-être les sources d’énergie propre et renouvelable les plus connues. Algonquin, la société mère de Liberty, a construit son premier parc éolien en 2004 au Manitoba et dispose aujourd’hui de plus de 4 000 MW d’énergie renouvelable opérationnelle. En s’associant avec de grands acheteurs d’électricité tels que Kimberly-Clark, General Mills et JPMorgan Chase, on obtient un scénario gagnant tant pour l’environnement que pour les communautés locales et les entreprises ayant leurs propres objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance.

En Californie, où la volonté d’atteindre l’objectif de carboneutralité est soutenue par des politiques fédérales, les clients de Liberty sont déjà alimentés à 100 % en énergie solaire pendant la journée, la plupart du temps. En soirée et aux heures de pointe, le centre d’énergie solaire de Luning (50 MW) — le premier en son genre dans l’État — et l’installation solaire de Turquoise (10 MW) sont mis à contribution pour répondre à la demande.

Terry Gilbertson, directeur des opérations de Liberty en Arizona, décrit la manière dont les installations solaires dotées d’une batterie de secours permettent de compenser la consommation d’électricité de l’installation de traitement des eaux de Palm Valley, ce qui permet de réduire le coût des kilowatts tout en contribuant aux objectifs de durabilité. Selon lui, « L’interaction entre l’énergie et l’eau est importante : la production d’électricité standard nécessite une grande quantité d’eau. Il est donc essentiel de trouver des moyens de réduire la consommation d’eau dans les processus de production et de distribution d’énergie. »

Cependant, le renforcement du réseau grâce à des sources d’énergie renouvelables n’est pas une solution miracle. En fait, nos systèmes de transmission actuels n’ont pas la capacité de gérer toute la production éolienne, solaire et hydraulique existante, sans parler des mégawatts supplémentaires qui affluent. Nous devons donc voir encore plus grand.

L’interdépendance énergétique et le potentiel de l’hydrogène

L’hydrogène, l’un des nouveaux venus dans le domaine des énergies renouvelables, offre des possibilités en matière d’énergie et de redondance. Les technologies à base d’hydrogène peuvent agir comme une sorte de raccourci en fournissant aux clients l’énergie dont ils ont besoin sans pour autant avoir à construire de nouvelles lignes de transmission. Trish Walker, directrice du développement commercial chez Liberty, qualifie l’hydrogène de « couteau suisse des carburants renouvelables », car il permet de relier l’électricité, le gaz naturel, l’eau et les eaux usées.

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