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L’abordabilité commence par nos clients
Les compagnies d’électricité exercent toutes ces activités dans un environnement où les augmentations tarifaires sont peu attrayantes pour les gens qui paient les factures – nos clients –, ou bien, dans les pires cas, où elles dépassent tout simplement leur capacité de payer.
La capacité des Canadiens à faire face à l’augmentation de leurs factures d’énergie constitue un véritable dilemme. On observe au pays une augmentation de la pauvreté énergétique, qui se mesure d’après la proportion de leur revenu que les ménages consacrent à ce poste de dépenses. Selon un article publié en novembre 2021 dans la revue Energy Research & Social Science, de 6 à 19 % des ménages canadiens sont touchés jusqu’à un certain point par la « pauvreté énergétique » et ont du mal à prendre en charge leurs besoins énergétiques résidentiels.
La situation est particulièrement répandue dans les provinces de l’Atlantique, où près d’un ménage sur trois se trouve en situation de pauvreté énergétique.
Les besoins en énergie ne sont pas vraiment optionnels. Nous devons tous chauffer notre résidence et faire fonctionner notre réfrigérateur. En réalité, au Canada, les gens doivent faire des choix difficiles entre l’habitation, les aliments et l’énergie. À long terme, la transition énergétique peut atténuer une partie de ces pressions, mais des mesures de soutien supplémentaires seront nécessaires pour limiter les coûts à court et à moyen terme.
Les ménages qui consacrent aux services énergétiques résidentiels plus de 6 % de leur revenu après impôt (ou environ deux fois la médiane nationale) assument un lourd fardeau financier à cet égard. On dit qu’ils sont en situation de pauvreté énergétique.