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Spruce Avenue Master Breeder
Canadian Jersey Breeder / Eleveur De Jersey Canadien JUNE / JUIN 2020 23
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Spruce Avenue Farms was founded in 1932 when the first Jersey cows were introduced to the farm by Theo Sayles in Paris Ontario. The farm has maintained the Sayles name through 6 generations. Currently the operation is managed by Dean Sayles Jr., Dean Sayles Sr. and one full time hired hand. SpruceAvenue’s herd consists of 90 milk cows, predominately Jerseys with some Holsteins.
When Dean Sr. got married 50 years ago he bought a couple of Holsteins, seeing the beginning of the milk board and Holsteins exporting all over the world. Dean Sr. says “(At the time it was a) little better on our milk cheque if our test wasn’t super high.” Now with 90% Jerseys, the Sayles have built their herd to aim for top for components and volume and get the most return.
Work is abundant. Besides dairying, the family grows approximately 120,000 broiler chickens yearly, as well as cropping 700 acres of corn, wheat, soybeans, black beans, alfalfa, and rye. Dean Jr. takes pride in experimenting with different cover crops to improve soil health. When talk turns to soil health and crops, Dean Jr. lights up. He is very passionate about the subject, and is constantly adjusting and evolving his approach.
“Cows are just part of our whole system.” he says. That system being a (mostly) closed loop of nutrients, crops, and livestock. Speaking on planting his cover crops “(We do our) biggest clean out and move the most manure in the summer time after the wheat (is harvested) when the ground is dry and firm. You can apply that and then grow a cover crop to hold those nutrients for the following years corn crop.”
Cows are fed TMR once daily consisting of haylage, high moisture grain corn, corn silage, roasted soybeans and a pelleted premix. All of the grains and forages are grown on the Sayles’ Farm.
“Cows are just part of our whole system.”
When considering a parlour vs. installing robots, they opted for the former, with Dean Jr. wanting to milk his cows and go home at night, not wondering if a robot will call him back to the barn. As well, the Sayles supply all their own feed and robots mean buying in pellets, something they don’t want to do. As it is, father and son milk all cows in 1
hour twice daily. The transition from the old barn to new had impact beyond lessening backbreaking labour. While the herd’s somatic cell count was below 120,000 before the move, once the new barn was up they saw numbers dropping dramatically, earning them the lowest SCC among Jersey herds in Ontario in 2018, 1 year after they moved.
Dean Jr. explains: “Once we came into this system with sand and the automatic takeoffs, we found that in the old barn we were over milking the cows a little bit, and in here the automatic take offs take them off and they’re done. The
dry cow management as well too, because my far off dry cows are on sand so they’re not laying on a pack that could get dirty and have bacteria, so then my fresh cows are calving in, no mastitis. Whv ereas before we’d be treating a lot of fresh cows.”
“Its rare to have a tank test over 100, most of the time we’re in the 60s and 70s”
ATTENTION AND LONGEVITY
Careful attention and the Jersey’s abilities to calve earlier than any other breed allows Spruce Avenue to breed their heifers at 1 year old. Summing up their breeding philosophy, Dean Jr. says:
“We’ve never shot for the extreme. We’ve never tried to breed extreme type. We’ve never just bred biggest milk, biggest components. We’ve just tried to keep in the middle of the road and have a nice balanced cow that gives enough milk to earn her keep, and keeps her conformation up, passes that on and has longevity.”
MOVING TO A NEW HOME
Recently in 2017 a new dairy barn was built consisting of a 4 row freestall barn with sand bedding and a double 10 GEA parallel parlor. Large and airy with a light peak, it can be seen at night from afar.
24 JUNE / JUIN 2020 Canadian Jersey Breeder / Eleveur De Jersey Canadien
WEATHERING STORMS
These past months have been a time of upheaval in agriculture. Spruce Avenue was among the first in Ontario chosen to dump milk at the beginning of the COVID- 19 pandemic.
“It feels terribly wrong” Dean Jr. says. Before that their pool price was up to 97 cents /HL. That dropped 10 cents, and as well, same as all Ontario dairy farmers, they saw a 2% quota cut on the 1st of May. As poultry farmers in a supply managed system also, they saw a 15% cut there over 2 out of 6 growing periods for the year.
But careful planning and attention have allowed the Sayles to weather these 4 months of pandemic, the same way generations before have seen near 90 years of challenges to overcome. Although, understated as usual, Dean Jr. claims ”I didn’t have to start from nothing, I just had to not screw it up.”
Dean Sr., who has mostly deferred to his son this morning, protests now to say “he’s built the barn and he’s kept it going,” not letting Dean Jr. shy away from the spotlight this time.
Dean Sayles Jr. and / et TB Countess, 1996
left to right / de gauche à droite :
Galaxy Tess, Nancy Sayles, Topaz Tess, Dean Sayles Sr., TB Countess, Dean Sayles Jr., FM Countess, R.T. Sayles, MA Countess
August 1991
By Jacob Lucs, Jersey Canada, with contributions from Dean Sayles Jr.
Canadian Jersey Breeder / Eleveur De Jersey Canadien JUNE / JUIN 2020 25
Spruce Avenue Farms a été fondée en 1932 lorsque les premières vaches Jerseys ont été amenées à la ferme par Theo Sayles à Paris, Ontario. Des Sayles ont foulé le sol de la ferme pendant 6 générations. Présentement, l’entreprise est gérée par Dean Sayles Jr., Dean Sayles Sr. et un employé à temps plein. Le troupeau Spruce Avenue est composé de 90 vaches en lactation, majoritairement des Jerseys et quelques Holsteins.
Lorsque Dean Sr. s’est marié il y a 50 ans, il a acheté quelques Holstein, au début des conseils demise en marché du lait, et les Holsteins s’exportaient partout dans l e monde. Dean Sr. raconte : « (à l’époque,c’était) un peu mieux sur la paye de lait si le test n’était pas trop haut. » Maintenant avec plus de 90 % de Jerseys, les Sayles ont bâti leur troupeau pour viser les meilleures composantes et le plus grand volume pour obtenir le meilleur rendement.
Le travail ne manque pas. En plus de l’entreprise laitière la famille produit environ 120 000 poulets de chair par année en plus de récolter 700 acres de maïs, de blé, de soya, d’haricots noirs, de luzerne et de seigle. Dean Jr. est fier d’expérimenter avec différentes cultures de couverture pour améliorer la santé du sol. Lorsqu’on parle de santé du sol et de cultures, Dean Jr. s’anime. Il est très passionné sur le sujet et son approche s’ajuste et se transforme continuellement.
« Les vaches ne sont qu’une partie de notre système » dit-il. Ce système est un circuit (presque) fermé de nutriments, de récoltes et d’animaux. Sur le sujet de semer ses cultures de couverture « (Nous faisons) notre plus grand ménage et épandons le plus de fumier l’été après (la récolte de) blé, lorsque la terre est sèche et ferme. Vous pouvez appliquer ça puis implanter un couvert pour tenir ces nutriments pour les prochaines années de récoltes de maïs. »
Les vaches reçoivent une RTM une fois par jour contenant de l’ensilage de foin, du maïs humide, de l’ensilage de foin, du soya rôti et un premix comprimé. Tous les grains et fourrages sont récoltés à la ferme des Sayles.
« Les vaches ne sont qu’une partie de notre système. »
DÉMÉNAGER VERS UN NOUVEAU FOYER
Récemment, en 2017, une nouvelle étable laitière fut construite, comprenant 4 rangées de stabulation libre avec litière de sable et un salon parallèle double 10 GEA. Grande et aérée avec un pignon à fenêtres, l’étable peut être vue de loin. Lorsqu’ils ont comparé un salon de traite ou l’installation de robots, ils ont choisi le premier car Dean Jr. voulait faire la traite et puis s’en aller à lamaison sans avoir à se soucier qu’un robot le rappellerait à l’étable. Aussi, les Sayles produisent leurs propres aliments et les robots demandent d’acheter plus de nourriture comprimée, ce qu’ils ne voulaient pas faire. Présentement, le père et le fils font la traite de toutes les vaches en 1 heure deux fois par jour.
La transition vers la nouvelle étable a eu un impact plus significatif que seulement de réduire le travail ardu. Même si le compte de cellules somatiques était en deçà de 120 000 avant la transition, une fois dans la nouvelle étable, le nombre a chuté dramatiquement, leur valant le plus faible CSS des troupeaux Jerseys en Ontario en 2018, un an après le déménagement.
Dean Jr. explique : « Lorsque nous avons commencé à utiliser le nouveau système avec le sable et les retraits automatiques, nous avons remarqué que dans la vieille étable, nous trayions un peu trop longtemps les vaches et que maintenant le retrait se fait automatiquement et c’est fini. La gestion des vaches taries s’est aussi améliorée car les vaches nouvellement taries sont sur le sable et ne se couchent plus en groupe, ce qui les amenaient à se salir et à favoriser les bactéries. Lorsque les vaches fraîches vêlent, il n’y a pas de mammite, alors qu’avant nous devions traiter beaucoup de vaches fraîches. »
« Il est rare d’avoir un test dans le réservoir au-dessus de 100; la plupart du temps nous sommes dans les 60 et les 70. »
ATTENTION ET LONGÉVITÉ
Une attention particulière et la facilité qu’ont les Jerseys à vêler plus tôt que les autres races permettent à Spruce Avenue de saillir leurs génisses à 1 an. Pour résumer leur philosophie d’élevage, Dean Jr. nous dit :
« Nous n’avons jamais visé les extrêmes. Nous n’avons jamais essayé d’élever pour la conformation extrême. Nous n’avons jamais accouplé pour avoir les plus gros volumes de lait, les plus grosses composantes. Nous avons juste essayé de rester dans le milieu du chemin et d’avoir une belle vache équilibrée, qui donne assez de lait pour être rentable, qui garde sa conformation et la transmet, qui a une bonne longévité. »
FAIRE FACE AUX TEMPÊTES
Ces derniers mois furent houleux pour l’agriculture. Spruce Avenue fut parmi les premiers en Ontario à être choisie pour jeter du lait au début de la pandémie de COVID-19.
« Ça sonne terriblement faux » nous dit Dean Jr. Avant, le prix de leur lait était jusqu’à 97 cents/HL. Il a baissé de 10 cents et, comme tous les producteurs de lait de l’Ontario, ils ont vu une coupure de quota de 2 % le 1e mai. Comme producteurs de poulets de chair, également sous quota, ils ont vu une coupure de 15 % sur 2 des 6 périodes de croissance pour l’année.
Mais une planification soignée et une attention étroite ont permis aux Sayles de passer au travers ces 4 mois de pandémie, de la même façon que les générations précédents ont affronté 90 ans de défis à relever. Par contre, discret comme toujours, Dean Jr dit « je n’avais pas à partir de rien, je n’avais qu’à ne pas tout bousiller. »
Dean Sr., qui a plutôt laissé parler son fils ce matin, proteste en disant : « Il a bâti l’étable et l’a maintenue, » ne laissant pas Dean Jr. s’éclipser des projecteurs cette fois-ci.
Par Jacob Lucs, Jersey Canada, avec la contribution de Dean Sayles Jr
26 JUNE / JUIN 2020 Canadian Jersey Breeder / Eleveur De Jersey Canadien
SPRUCE AVENUE BY THE NUMBERS
Current classification 6 EX, 50 VG, and 30 GP
Rolling BCA: 262-252-258
• 40 1-Star Brood Cows
• 24 2-Star Brood Cows
• 7 3-Star Brood Cows
• 1 8-Star Brood Cow
• 29 Lifetime Production Awards
• 19 Platinum Production Awards
• 100 Gold Production Awards
• 347 Silver Production Awards
SPRUCE AVENUE EN CHIFFRES
Attention et longévité 6 EX, 50 VG, and 30 GP
MCR en cours: 262-252-258
Canadian Jersey Breeder, April / avril 1972
Charlie Sayles sweeps up / Charlie Sayles balaye
• 40 vaches souche 1 Étoile
• 24 vaches souche 2 Étoiles
• 7 vaches souche 3 Étoiles
• 1 vache souche 8 Étoiles
• 29 prix de production
• 19 prix de production Platine
• 100 prix de production Or
• 347 prix de production Argent
Canadian Jersey Breeder / Eleveur De Jersey Canadien JUNE / JUIN 2020 27