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Ruminations

Farming looks mighty easy when your plow is a pencil, and you’re a thousand miles from the corn field. — President Dwight D. Eisenhower L’agriculture semble très facile quand votre charrue est un crayon et que vous êtes à des milliers de miles du champ de maïs. — Président Dwight D. Eisenhower

Krista Cressman General Manager / directrice générale, Jersey Canada

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Things have a way of looking simple from a distance, but become increasingly complex the closer we get, and this sure has been the case with the JX suffix. At our AGM we received resolutions from Ontario and Quebec which both indicated the concern about JX and the need for further research and discussion. While it looked 'mighty easy' when I first tackled the issue, I can honestly say that it really is not. It is an issue with complexity and nuance and in the last two months my own understanding and awareness has changed. As a breed association we have the task of looking ahead and planning for the future while we stand here in the present adhering to our Bylaws to guide us.

In Canada, according to our bylaws, we only register Canadian bulls if they are pure. We do not have in-between or 'grades' of purity for Canadian bulls, so we cannot directly translate our Canadian registration system with the USA use of JX and brackets. The JX suffix is used by the US to identify the presence of another breed in a pedigree. It is a simple solution and one that is easily noticed with a generation count (in brackets) where after 6 generations the JX suffix and brackets disappear. Most of the time, a (5) or (6) animal will qualify for registration to Canadian standards but not every time. When in doubt, just give Rachel our registrar a call.

The more nuanced part of the issue boils down to what is purity? According to our bylaws, purity of foreign-born animals is based on a 31/32 rule which means 31 of the animal's ancestors must be registered Jersey's, which translates into 96.875% pure. According to our standards and the Animal Pedigree Act, this is enough, but it just isn't that simple. In conversation with members, some questions were posed to me and they had me thinking critically. Questions like “is an animal that has another breed within its 6 generation lineage as ‘pure’ and considered equal to an animal that has never had another breed in its line? Could it change what is a truly unique biological make up that makes them stand apart?”

It was at this point that I reached out to a geneticist and asked about the 31/32 animals and whether including them in our herd book could have negative impacts on the genetic pool or "water down" what make Jerseys unique as a breed. The response was that allowing the 31/32 animals into the herd book won't "water down" the genetic pool. She shared with me some research studies and indicated that "they emphasize the importance of including the 31/32 animals, as well as the lack of impact they have on effecting the purity of the breed especially if you are continuing to select for Jersey traits". The response from the geneticist supported the bylaw change (which implemented the 31/32 rule) voted by the Jersey Canada membership in 2017, but strangely, it did not feel as reassuring as I expected.

Upon further "rumination" I realized that science alone cannot balance this issue. It is an issue for each and every producer, as a business owner and a custodian of the breed, to decide. Here at Jersey Canada we work within the mandate of our bylaws on who we register in the herdbook. We are active in our efforts to regularly provide input to Lactanet on the weighting of various traits in their calculations or sharing concerns from our membership. We review and provide input into the scoring cards for classification. We also use our position to advocate on behalf of our members on issues that impact the breed whenever we can, and share resources and education that will support the success of our members. Our job ensuring the integrity of the herdbook and breed is not just about who gets registered, but also about setting the standards for what an ideal Jersey looks like, and this is something that will inevitably shift over time, and is guided by you, our members.

As we move forward in 2021, you will be seeing more articles and material on JX animals and their potential impacts. We are looking at ways to share more information and perhaps even provide lists following proof releases to help highlight bulls with JX in their pedigrees or high inbreeding coefficients etc. We are looking at ways to be innovative with how we connect and help knowledge to be shared from member to member, and we encourage you to reach out if you have ideas or ways to accomplish this. - K.C.

Les choses paraissent toujours plus simples quand on les voit de loin, mais deviennent de plus en plus complexes à mesure qu’on se rapproche. C’est exactement le cas du suffixe JX. Lors de notre AGA, nous avons reçu des résolutions de l’Ontario et du Québec qui présentaient des inquiétudes au sujet du JX et du besoin de plus de recherche et de discussion. Quoique ça semblait ‘très facile’ quand j’ai commencé à me pencher sur la question, je peux honnêtement dire que ça ne l’est pas vraiment. C’est une question avec complexité et nuance et au cours des deux derniers mois, ma propre connaissance et compréhension a changé. En tant qu’association de race, nous avons la tâche de regarder vers l’avant et de planifier pour l’avenir pendant que nous sommes dans le moment présent, adhérant à nos règlements pour nous guider.

Au Canada, selon nos règlements, nous n’enregistrons des taureaux canadiens que s’ils sont purs. Nous n’avons pas d’entre-deux ou de ‘grades’ de pureté pour les taureaux canadiens donc nous ne pouvons pas directement comparer notre système d’enregistrement canadien à celui des É.-U. et utiliser JX et des parenthèses. Le suffixe JX est utilisé par les É.-U. pour identifier la présence d’une autre race dans la généalogie. C’est une solution simple et une qui est facilement repérable avec un compte de génération (entre parenthèses) où, après 6 générations, le suffixe JX et les parenthèses disparaissent. La plupart du temps un animal (5) ou (6) se qualifierait pour l’enregistrement selon les normes canadiennes, mais pas chaque fois. Dans le doute, contactez Rachel, notre registraire.

La partie la plus nébuleuse de la question se résume à ce qu’est la pureté. Selon nos règlements, la pureté d’un animal né à l’étranger est basée sur une règle 31/32 ce qui signifie que 31 des ancêtres de l’animal doivent être des Jerseys enregistrés, ce qui représente une pureté de 96,875 %. Selon nos normes et la Loi sur la généalogie des animaux, ceci est suffisant, mais ce n’est pas si simple. En jasant avec des membres, des questions m’ont été posées et ça m’a fait réfléchir sérieusement. Des questions comme « un animal qui a une autre race dans les 6 générations de sa généalogie est ‘pur’ est-ce qu’il est considéré l’égal d’un animal qui n’a aucune autre race dans sa généalogie? Est-ce que ça pourrait changer ce qu’est une composition biologique vraiment unique et faire qu’ils se démarquent? »

C’est à ce point que j’ai demandé de l’aide d’une généticienne et je lui ai parlé des animaux 31/32 et si de les inclure dans notre livre généalogique pourrait avoir des impacts négatifs sur les composantes génétiques ou qui ‘diluerait’ ce qui rend les Jerseys uniques comme race. La réponse fut que de permettre les animaux 31/32 dans le livre généalogique ne ‘diluerait’ pas les composantes génétiques. Elle a partagé avec moi des résultats de recherches et a indiqué qu’ils « avaient mis l’emphase sur l’importance d’inclure les animaux 31/32 ainsi que le peu d’impact qu’ils ont sur la pureté de la race, spécialement si vous continuez à sélectionner pour les traits Jerseys. » La réponse de la généticienne supporte le changement de règlement (qui implante la règle 31/32) voté par les membres de Jersey Canada en 2017, mais étrangement, ce n’était pas aussi rassurant que je pensais.

Suite à d’autres ‘ruminations’ j’ai réalisé que la science seule ne peut jouer dans cette question. C’est une question que chaque producteur, comme chef d’entreprise et gardien de la race, doit se poser. Ici chez Jersey Canada, nous travaillons selon le mandat de nos règlements et quels animaux nous enregistrons dans notre livre généalogique. Nous sommes actifs dans nos efforts pour fournir régulièrement des données à Lactanet sur le poids des différents traits sur les cartes de pointage pour la classification. Nous utilisons notre position pour militer le plus souvent possible au nom des membres sur des sujets qui ont un impact sur la race et partageons des ressources et de l’éducation qui contribueront au succès de nos membres. Notre travail de s’assurer de l’intégrité du livre généalogique et de la race n’est pas seulement de savoir qui peut être enregistré mais aussi d’établir les normes de ce que devrait être la vache idéale Jersey, et ceci sera modifié inévitablement au fil du temps, et ceci est guidé par vous, les membres.

Alors que nous cheminons en 2021, vous verrez plus d’articles et de matériel sur les animaux JX et leurs impacts potentiels. Nous étudions des façons de partager plus d’information et peut-être même fournir des listes suivant les parutions d’épreuves pour aider à reconnaître les taureaux avec JX dans leur généalogie et de grands coefficients de consanguinité. Nous cherchons toujours des moyens d’être innovateurs dans la façon de connecter avec nos membres et aider les membres à partager leur savoir entre eux. Nous vous encourageons à communiquer avec nous si vous avez des idées sur le sujet. - K.C.

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