Maktoub Magazine

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EDITO A NOS LECTEURS Il est arrivé ! Le MAKTOUB MAGAZINE, « L’Officiel de la Réception Orientale » est enfin entre vos mains. La Cérémonie approche et, aujourd’hui encore, vous êtes dans l’expectative d’idées concernant le choix des prestataires de votre événement parmi traiteurs, orchestres, salons de réception, negafas , photographes … Quand à la soirée, celle-ci vous laissera un souvenir impérissable.

Epsilon Média Associés 77, bis rue Robespierre 93100 Montreuil RCS 519 276 182 Directrice de la publication Alain Sayada Rédacteurs en chef Katy Sayada Alain Sayada Directeur artistique Jérôme Placide Réalisation graphique Jérôme Placide Commerciaux Yohann Azoulay Katy Sayada Bijou couverture Comptoir Lafayette 01 42 46 26 42 Régie Publicitaire Epsilon Média Associés Directeur Yohann Azoulay Tel : 01 48 97 46 84 06 67 44 30 00 / 06 68 75 46 26 www.mektoub-magazine.com

C’est pourquoi pour sa réédition, MAKTOUB MAGAZINE vous orientera vers les prestataires sélectionnés par son équipe. Vous pourrez ainsi finaliser les préparatifs pour mieux réussir votre événement. Faites leur confiance et je vous garantis qu’en vous faisant prévaloir de MAKTOUB MAGAZINE, le meilleur accueil vous sera réservé. Nous souhaitons tout particulièrement adresser à l’ensemble des annonceurs nos remerciements, pour la marque de confiance et le soutien qu’ils nous ont témoignés. Toute l’équipe de Maktoub vous souhaite beaucoup de réussite pour l’organisation de votre événement. Directeur de la publication ALAIN SAYADA Vigilance La rédaction n’est pas responsable des textes et illustrations publiées qui engagent leurs seuls auteurs. Maktoub magazine n’est en aucune façon garante de la certification Halal des produits et restaurants publiant dans ses pages. Il importe au lecteur de vérifier les surveillances. Les articles, illustrations publicités et maquettes sont la propriété exclusive de Maktoub Magazine et ne peuvent être reproduits qu’avec l’accord écrit de la rédaction. L’Officiel de la Réception Orientale « Maktoub Magazine » est une marque déposée en France par Mr SAYADA ALAIN à l’INPI et exploitées en exclusivité par la société Epsilon Média Associés. Toute reproduction, même partielle, doit faire l’objet d’une demande d’autorisation écrite par l’éditeur. Aux termes de l’article L.122-4 du code de la propriété intellectuelle «Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentment de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite». L’article L.122-5 du même code n’autorise que «les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective» et les «analyses et courtes citations, sous réserve que soient indiqués clairement le nom et l’auteur de la source». Maktoub Magazine décline toute responsabilité concernant les photographies publiées dans son magazine. Celles-ci sont placées sous la responsabilité des photographes qui nous les ont fournies. Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, ne respectant pas la législation en vigueur constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-1.

La direction 1


SOMMAIRE LE MARIAGE Le Mektoub ............................................................

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Le Mariage Civil ....................................................

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Déroulement de la Crémonie .............................

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Le Mariage Religieux ............................................

52

Le Mariage Kabyle ...............................................

80

Le Mariage Algérien ............................................

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Le Mariage Tunisien .............................................

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Le Mariage Marocain .........................................

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La Main de Fatma ...............................................

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L’ENFANCE

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Les Prénoms de filles .............................................

60

Les Prénoms de garçons ......................................

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La Circoncision ......................................................

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La Naissance .........................................................

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SOMMAIRE INFOS PRATIQUES IN Dates des fêtes 2010 & signification ............................................ Da

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Liste des Hammams de Paris ........................................................ Lis

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Calendrier des fêtes de 2010 à 2012 .......................................... Ca

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Eternel comme un Diamant ......................................................... 112 Et Le Henné ........................................................................................ 114 Signification des Symboles du Henné ......................................... 115 Sig Le Pélerinage ................................................................................. 116

PRESTATAIRES Salons de Réception ............................................

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Traiteurs ..................................................................

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Orchestres - DJ ......................................................

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Attractions ..............................................................

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Photo - Vidéo ........................................................

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Dragées - Faire-parts ............................................

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Décoration ............................................................

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Location de voitures .............................................

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Mariage Beauté ....................................................

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Le Mektoub

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Le mot Mektoub est l’un des innombrables mots qui n’a pas de traduction littérale en français. On pourrait le traduire par Destin dans le sens de « ce qui est écrit ». Le Mektoub est fortement ancré dans la vie culturelle musulmane, il est synonyme de divinité spirituelle. Nous mettons notre destinée entre ses mains et rien ne peut se faire sans son intervention car étant liée à la providence dans notre esprit indique l’influence de D ieu dans nos actions. L’invocation du Maktoub est considérée comme une façon de conjurer le mauvais sort dans toutes les circonstances Le Maktoub supporte donc toutes les charges positives ou négatives (évènements heureux ou malheureux) et derrière son évocation, nous trouvons un alibi providentiel apaisant notre conscience. Il est souvent d’un grand réconfort pour soulager nos souffrances et nos peines.

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Nous devons constamment garder à l’esprit que nous contribuons chaque jour à changer notre destin par nos actions et décisions, car seules les grandes lignes sont écrites. Il ne faut surtout pas se cacher derrière le Maktoub pour excuser tous nos fait sous prétexte que tout est déjà écrit, car l’homme reste responsable de ses actes. Citation : Le chemin de la destinée est vaste et plusieurs routes s’offrent à nous avec des directions différentes, mais nous ramenant irrémédiablement vers la même fin. Les étapes qui nous y conduisent sont diverses et variées mais il faut que l’homme apprenne à construire son chemin. Le destin est comparable à une construction, il existe l’ébauche mais les fondations restent à construire.



WebOriental gagne son procès

Le jugement est assorti d’une exécution provisoire et à l’heure actuelle, il n’est pas permis de savoir si la société 1pro fait appel de la décision.

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La société 1pro condamnée par la justice

Le jugement est assorti d’une exécution provisoire et à l’heure actuelle, il n’est pas permis de savoir si la société 1pro fait appel de la décision.

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Les Pyramides

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Salon Mangrove

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Aux Tulipes

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Paris Est Montreuil

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Donia

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Olé Bodéga

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Duplex

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Studio 26

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HR Réception

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Royal Palace

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Salle des Ventes

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Espace Roosevelt

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Domaine de la Butte Ronde

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Royal Garden

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La Fiesta

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Paris Golf Country Club

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Le Cargo

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A 45 mn à l’ouest de PARIS en pleine forêt de RAMBOUILLET, le Domaine de la Butte Ronde et ses 42 hectares de prairies, d’étangs et de forêt, vous attendent pour réaliser votre rêve… Des espaces pour l’organisation de votre cérémonie religieuse, une cour d’honneur avec sa fontaine pour votre apéritif et une Grande Verrière pouvant accueillir 350 personnes servis à table. Le tout dans un parc subtilement éclairé dès la tombée de la nuit.

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1001 Saveurs

26 Bennani Traiteur

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Traiteur Sad Mahal

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Alambra Traiteur

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Les Dunes de l’Orient

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La Dune des Saveurs

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Ryad Fes Traiteur

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Kastle Traiteur

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Mariage Le mariage civil

Le mariage civil

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Le mariage civil Mariage LEGISLATION Le mariage est à la fois une instituion et un acte juridique solennel qui suppose le respect de conditions fixées par la Loi et dont la méconnaissance ou la violation est sanctionnée. Il repose nécessairement sur un consentement librement donné par chacun des époux et suppose une volonté sincère de se comporter comme mari et femme. Les époux dirigent ensemble la famille et exercent en commun l’autorité parentale définie comme ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. (art. 371-1 du Code civil).

Les pièces à fournir 1/ Pour la publication des bans qui consiste à assurer la publicité du projet de mariage par affichage aux portes de la mairie, la loi exige la réalisation d’une formalité :

tain nombre de documents indispensables à l’officier de l’état civil pour qu’il puisse s’assurer que chacun des futurs époux remplit les conditions légales pour se marier.

• L’audition préalable, commune ou s’il l’estime opportun séparée, des futurs époux par l’officier de l’état civil. Cette audition est obligatoire. Elle peut à titre dérogatoire ne pas avoir lieu, quand il y a impossibilité de la réaliser ou lorsque ’à la lecture des pièces du dossier, elle ne lui apparaît pas nécessaire.

Chacun des époux doit fournir dans tous les cas :

La publication des bans incombe au maire. Elle énonce pour chacun des conjoints : - Le nom - Les prénoms - La profession - Le domicile ou résidence - Le lieu où le mariage sera célébré Cet affichage a essentiellement pour but de permettre à ceux qui connaissent un cas d’empêchements au mariage, d’y faire opposition. Le mariage ne peut être célébré avant le dixième jour suivant celui de l’affichage. 2/ Pour la constitution du dossier. Outre le certificat de publication des bans et de nonopposition (ou de dispense du procureur de la République), le dossier contient un cer-

- Un extrait d’acte de naisance, délivré par la mairie du lieu de naissance depuis moins de 3 mois avant la date du mariage et depuis moins de 6 mois pour les français nés à l’étranger - Une pièce d’identité (carte d’identité, permis de conduire, passeport) - Des justificatifs de domicile ou de la résidence de chacun des futurs époux - La liste des témoins et leurs coordonnées (4 au plus, âgés de 18 ans au moins) Le cas échéant : - La copie intégrale des actes de naissance des enfants à légitimer - Un certificat de notaire si les futurs époux ont conclu un contrat de mariage - L’acte notarié de désignation de la loi applicable au régime matrimonial confomement à la Convention de la Haye du 14 mars 1978 relative aux régimes matrimoniaux ou le certificat de la personne compétente

Toutes les informations contenues dans cette rubrique sont issues du site : http://www.mariage.gouv.fr

pour établir cet acte - Les documents justifiant d’une dispense accordée par le chef de l’Etat pour les mariages entre parents et alliés - Certaines pièces contenant le consentement des pesonnes devant autoriser le mariage d’un mineur ou d’un majeur en tutelle ou curatelle En cas de remariage d’un des conjoints : soit l’acte de décès du précédent conjoint, soit les pièces établissant le caractère définitif d’un divorce ou d’annulation d’un précédent mariage. Dans les cas exceptionnels où elle est requise : - La justification de l’autorisation pour le mariage desmilitaires. La vérification de l’identité des futurs conjoints est faite par tous les moyen ATTENTION SSelon elon la situation de famille des futurs époux ou de l’un d’eux, certains documents peuvent être demandés (divorce, veuvage,étrangers,enfants nés avant le mariage). Des renseignements complémentaires peuvent être obtnus auprès de la mairie.

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Mariage Le mariage civil

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L

es époux peuvent choisir librement leur régime matrimonial en établissant un contrat de mariage devant notaire. A défaut de contrat, les époux sont soumis automatiquement au régime légal de la communauté de biens réduite aux acquêts. (art.1394 al.3). Lorsque les époux décident d’établir un contrat de mariage, celui-ci doit être reçu par un notaire préalablement à la célébration en mairie. Si les futurs époux souhaitent contracter devant notaire, ils ont le choix entre 4 régimes distincts. Tous les régimes matrimoniaux peuvent faire l’objet d’aménagements en fonction des objectifs recherchés par les époux. Quel que soit le régime matrimonial choisi au moment du mariage, les époux peuvent en changer ou le modifier, deux ans après le mariage.

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Un acte notarié, soumis à l’homologtion du tribunal de grande instance, doit être établi à cet effet.

1/ La communauté de biens réduite aux acquêts est le régime légal A défaut de contrat de mariage, il s’agit du régime auquel les époux sont soumis d’office. Cependant, les époux peuvent adopter ce régime par contrat de mariage en y apportant, s’ils le souhaitent, certains aménagements. Chaque époux conserve comme biens propres les biens qu’il possédait avant le mariage, les biens qu’il reçoit par héritage ou par donation durant le mariage. Tous les biens acquis après le mariage, ainsi que les dettes contractées par l’un ou l’autre des époux, constituent leur patrimoine commun. 2/ La séparation de biens Ce régime instaure une séparation des patrimoines des époux. Tous les biens acquis avant et pendant le mariage restent la propriété de celui qui les a achetés Chacun reste personnellement responsable des dette qu’il a contractées seul, sauf s’il s’agit des

dettes ménagères ayant pour finalité l’entretien du ménage et l’éducation des enfants. 3/ La communauté universelle Ce régime met tout en commun. Tous les biens, meubles ou immeubles, acquis ou reçus (par succession ou donation) avant ou pendant le mariage sont communs. Les époux sont débiteurs solidaires de toutes les dettes. 4/ La participation aux acquêts Pendant le mariage, ce régime fonctionne comme la séparation de biens : chacun est propriétaire des biens qu’il achète. A la dissolution du mariage, par décès ou divorce, le patrimoine constitué pendant le mariage est partagé en deux parts égales, excepté les biens acquis par héritage ou donation. L’époux qui s’est le plus enrichi pendant le mariage doit à l’autre une créance de participation.


Le mariage civil Mariage

Déroulement de la cérémonie 1) L’officier de l’état civil donne lecture du Code civil relatifs au mariage art.75 al.3 : Après s’être assuré de l’identité des futurs conjoints et de leur libre consentement. art 212 : « Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance ». art 213 : « Les époux assurent en-

Negafa Prestige

semble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l’éducation des enfants et préparent leur avenir ». art 214 al 1 : « Si les conventions matrimoniales ne règlent pas la contribution des époux aux charges du mariage, ils y contribuent à proportion de leurs facultés respectives ». art 215 : « Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie ». Cela sous-tend l’idée du devoir de cohabitation. Si pour des raisons h professionnelles, par exemple, p les le époux sont tenus de posséder deux domiciles distincts, l’intention d matrimoniale implique la commum nauté de vie. n art a 371-1 (Loi du 4 mars 2002) : « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs se ayant pour finalité l’intérêt de a l’enfant. Elle appartient aux père l’e et e mère jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour l’é le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer sa son so éducation et permettre son développement, dans le respect d dû d à sa personne. Les parents associent l’enfant aux décisions qui le c concernent, c selon son âge et son degré d de maturité » 2) 2) L’officier de l’état civil interpelle lles e futurs époux sur le régime mattrimonial r qu’ils ont choisi (art. 75, al.4) a L’officier de l’état civil demande L’ aux a futurs époux de déclarer s’il a été fait un contrat de mariage et, e le cas échéant, la date de ce contrat, c ainsi que les noms et lieu de d résidence du notaire qui l’a reçu. re 3) L’officier de l’état civil les consentements des le époux. Il célèbre l’union, é et signe l’acte de mariage. e dernier al) d

reçoit futurs établit (art.75

« Il recevra de chaque partie, l’une après l’autre, la déclaration qu’elles veulent se prendre pour mari et femme ; il prononcera, au nom de la loi, qu’elles sont unies par le mariage et il en dressera acte sur le champ ». Après que le maire a prononcé ces mots, les époux sont tenus pour mari et femme au regard de la loi. 4) Délivrance du livret de famille A l’issue de la célébration du mariage civil, l’officier de l’état civil remet aux époux un livret de famille qui comporte leur acte de mariage. Il se voit ultérieurement complété par : - les extraits d’acte de naissance des enfants issus du mariage et des enfants légitimés par ce mariage ; - ceux des enfants adoptés par les deux époux soit en la forme de l’adoption plénière, soit en la forme de l’adoption simple ; - ceux des enfants issus d’un des deux époux et d’un autre parent et qui ont été adoptés par l’autre époux ; - les extraits des actes de décès des enfants morts avant leur majorité, les extraits des actes de décès des époux. Le livret de famille comporte également une information sur le droit de la famille, notamment sur le nom, la filiation, l’autorité parentale et le droit des successions ainsi qu’une information sur les droits et devoirs respectifs des conjoints, leurs obligations et le régime matrimonial. En cas de divorce, de vol, de destruction ou de perte, il peut être délivré un duplicata.

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DJ Nasser

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Heart Live

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Showlive Animation

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Sarco Prestations

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Jeux d’Images

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Ces Arts d’Images

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Atrappes-Prod

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Agence Kofman

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Mariage Le mariage religieux

Le mariage religieux

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Le mariage religieux Mariage

L

e mariage (zawaj) tiens une place majeure dans l’islam car la structure de base de la société islamique est la famille. Le Coran et la tradition (Sunna) conseillent de se marier et de marier ses proches. Mais le mariage islamique n’est pas un sacrement comme le mariage chrétien, c’est un contrat (nikah) passé entre la femme et l’homme. La chasteté La chasteté (préservation de la virginité) est un sujet qui, dans les esprits, est ouvent lié à la femme. Mais c’est une erreur. Coran (Traduction de Kasimirski), Sourate 24 : 30. Commande aux croyants de baisser leurs regards et d’être chastes. Ils en seront plus purs. Dieu est instruit de tout ce qu’ils font. 31. Commande aux femmes qui croient de baisser leurs yeux et d’être chastes [...]

C’est surtout la tradition populaire qui remet tout le poids de l’honneur de la famille sur la chasteté des femmes. Mais il faut noter qu’il n’est pas possible de vérifier qu’un homme est toujours vierge. Notons aussi que la seule femme dont le nom apparait dans le Coran est Marie, mère de Jésus. Et les musulmans comme les chrétiens reconnaisse la virginité de Marie. La fornication (relation sexuelle hors du cadre du mariage) est aussi condamnée par le Coran : Coran (Traduction de Jaques Berque), Sourate 17 : 32. N’approchez pas de la fornication, c’est une infamie, une voie funeste. Hamza Boubakeur dans sa traduction à aussi retenu le terme de fornication, et Jean-Luc Monneret (Les grands Thèmes du Coran, J-L Monneret, Ed. Dervy) ajoute qu’ici le terme à un sens large.

Le mariage

Le choix de la femme Les hommes musulmans peuvent épouser une non-musulmane, juive ou une chrétienne (Coran, Sourate 5, verset 5). Mahomet lui-même n’a pas épousé que des musulmanes (comme Marie la Copte). Le choix du mari D’après le coran, le mari doit être un musulman. La femme ne peut pas être mariée à un chrétien ou à un juif (Coran, Sourate 2 Verset 221). Le tuteur ou wali Le tuteur ou wali [Encyclo] est l’homme musulman qui donne la femme à marier. On notera qu’un mahram (homme avec qui la femme ne peut se marier (père, frère, ...) peut ne pas être un wali dans le cas ou celui-ci est non musulman. Ainsi un père non musulman ne peut être considéré comme tuteur devant la loi islamique. Pour une femme qui se marie pour la première fois, il faut obligatoirement l’accord du tuteur, qu’elle soit mineure ou majeure. Mais elle peut avoir un recours devant un juge (cadi) si le tuteur refuse son accord et qu’elle pense avoir des arguments valables. Si le mariage a été prononcé sans le tuteur, la validité du mariage dépend toujours

d dd t de l’ l’accord du ttuteur. Pour une femme qui à déjà été ma riée (divorcée ou veuve) elle n’a pas besoin d’un tuteur pour se marier. Le consentement de la femme Le consentement de la femme est obligatoire, elle ne peut être mariée sans son consentement. Le silence de la femme est considéré comme son consentement. On rappelle à cette occasion ces deux hadiths : «`A’icha a dit : Je demandai à l’Envoyé d’Allah (pbAsl) si les vierges doivent être consultées par leurs parents au sujet de leur mariage. «Oui», répondit le Prophète. - «Mais, répliquai-je, si l’on demande son consentement à la vierge, elle aura honte et gardera le silence.» - «Eh bien, reprit-il, son silence sera un consentement». Sahîh Muslim 2544 «’Abû Hurayra rapporte que le Prophète (pbAsl) dit : «La femme ayant déjà été mariée (veuve ou divorcée) ne peut être donnée en mariage que sur son ordre ; la vierge ne peut être donnée en mariage qu’après qu’on lui ait demandé son consentement.» - «Et comment donnera-t-elle son consentement, ô Envoyé d’Allah ?», demandèrent alors les fidèles. - «En gardant le silence», répondit le Prophète.» Sahîh Muslim 53 2543


Mariage Le mariage religieux

La dot - le douaire La dot (mahr) est payée par le mari à la femme (et non aux parents de la femme). Elle peut jouir de cette dot à sa guise, le mari n’a aucun droit sur cette dot même en cas de divorce. Coran, Sourate 4 : 3. [...] Assignez librement à vos femmes leurs dots ; et s’il leur plaît de vous en remettre une partie, jouissez-en commodément et à votre aise. Par contre, le douaire peut servir à la femme pour acheter sa liberté. Coran), Sourate 2 : 229. La répudiation peut se faire deux fois. Gardez-vous votre femme ? Traitez-la honnêtement ; la renvoyez-vous ? renvoyez-la avec générosité. Il ne vous est pas permis de garder ce que vous leur avez donné, à moins que vous ne craigniez de ne point observer les limites de Dieu (en vivant avec elles). Si vous craignez de ne point les observer, il ne résultera aucun péché

pour aucun de vous, de tout ce que la femme fera pour se racheter. Telles sont les limites posées par Dieu. Ne les franchissez pas ; car qui franchit les bornes de Dieu est injuste. Si la femme est répudiée avant d’avoir été touchée, et avant d’avoir reçu son douaire, elle devra tout de même recevoir quelque chose. Hamza Boubakeur précise que ‘Abû Hanîfa recommande de verser la moitié du douaire. Le mariage et le travail de la femme dans l’ Islam La femme peut travailler mais son travail ne doit pas remettre en cause la cohésion de sa famille et de son foyer. On sait que la première femme de Mahomet, Khadija était elle-même une riche commerçante. Autres points sur le mariage musulman Le mariage de jouissance (zawâj al-mut’a) : Coran, Sourate 4, verset 24. Ce mariage g de

jouissance fut aboli par Omar, mais restera licite pour les chiites. Un hadith abroge ce verset : «Ô hommes... Je vous avais certes autorisés à pratiquer le «mariage de jouissance», et Dieu a certes interdit la chose jusqu’au Jour de la résurrection. Que celui qui était lié ainsi à l’une de ces femmes lui rendent sa liberté. Ne prenez rien de ce que vous leur avez donné.» (pas d’information sur l’ «authenticité» de ce hadith).

Déroulement de la cérémonie Les cérémonies nuptiales Le premier jour : El Henna On offre le couffin du Sultan : une corbeille de mariage qui comporte des bijoux, des chemises et robes en soie, des parfums et du henné... Dans ce même couffin, la mariée renvoie des friandises avec trois poignées de henné pour maquiller la main droite de l’époux. Le deuxième jour : Il est consacré à une série de préparatifs qui précèdent d la grande cérémonie. Ce C jour-là, le marié reçoit les «aides rendues» (Tateli ou Hou«a roum), c’est-à-dire de la viande ro et des denrées que parents et amis am donnent à la famille. Les Les soirées : Elles Elle sont marquées par des fêtes où se rendent en masse les gens, invités r ou non, pour assister à un spectacle tac de danse (Tabbala) au son des hautbois (Ghita) et du tambour, aux jeux présentés par des troupes du théâtre populaire : Mellita, Touat leb ou Aouada. La rituelle d’Ez-Zitouna : La pratique p Le marié, entièrement enveloppé m dans dan son Houlé (couverture blanche en laine), guidé par son «Vizir» et accompagné acc par ses protégés, sa famille f et celle de son épouse, fait la promenade rituelle autour de l’olivier l sacré d’où il arrache les branches bran dont une partie est offerte à la mariée.


Le mariage religieux Mariage

Après quoi, sa mère lui attache les pieds par une ficelle rouge qu’on coupe après quelques pas. Ce geste a un sens précis : la fidélité et l’attachement à son foyer. Aussitôt le marié est entouré par tous les cévlibataires(filles et garçons) qui souhaitent trouver rapidement un partenaire. Il les fouettera tous avec des rameaux d’olivier sacré, symbole de bonheur et de fécondité. Ces rameaux sont gardés durant 7 jours dans la chambre des mariés. La mariée au hammam Avant son départ de la maison du père, la mariée est conduite tôt le matin au bain maure pour parfaire sa beauté. Lorsqu’elle est prête, fardée, parfumée de la tête aux pieds et habillée à ravir, on l’enveloppe dans son voile et elle repart chez elle, escortée de sa famille et de toutes ses amies. Viennent ensuite les soins du visage. L’esthéticienne (Ez-Zeïna) masse du bout des doigts la figure de la mariée. Puis à l’aide de son pinceau, elle lui noircit les sourcils avec une pâte noire (Hargous) à base de clous de girofle. Elle lui maquille les yeux au khôl et lui donne du bétel (swek) à mâcher pour blanchir ses dents. Le soir, des fêtes sont organisées en l’honneur de toutes les femmes qui ont pour tâche d’aider au maquillage. L’esthéticienne passe sa nuit à décorer avec art, au henné, les mains et les pieds de la mariée. Elle la pare de nombreux et somptueux bijoux en or : tiare (couichouich), boucles d’oreilles (khorès), fibules (khlal), bracelets (hédida, ménéguech et déblij), anneaux de pieds (khalkhal). Enfin, elle lui arrange les cheveux, généralement tressés en nattes sur lesquelles elle pique des pièces d’or qu’on appelle mahboub. La nuit nuptiale Le dernier jour du mariage se caractérise par la présentation des nouveaux mariés au public. Il s’agit de la célébration traditionnelle de la beauté des mariés.

La «mariée reine» Coiffée d’un diadème surmonté de fleurs de jasmin, parée de ses plus beaux et riches bijoux, et vêtue d’une robe somptueuse, la mariée, silencieuse, est assise sur son trône au milieu de la cour. De temps en temps, l’esthéticienne dévoile le visage de l’Aroussa au milieu des youyous des femmes. Le «marié roi» Sa marche est majestueuse, sa tête est haute et ses yeux sont mi-clos. Avant d’entrer dans la chambre nuptiale, il trempe son doigt dans un verre de miel qu’il offrira à son épouse qui en fera autant. Ensuite, il lui passe une bague au doigt, lui donne un baiser et s’en va. Quelques minutes après, il revient prendre son premier repas avec son épouse.

Celui-ci commence toujours par un oeuf dur qu’on partage en deux. L’oeuf blanc, évoque le bonheur, consistant, il est le symbole de la force, portant un germe, il est celui de la fécondité. Après ce dîner «royal», le mari quitte encore une fois la chambre pour aller recevoir les dernières recommandations et laisser le temps à son épouse de faire de même. Dès que la consommation du mariage est faite, il est d’usage que le mari fasse connaître sa joie : il la dit de sa fenêtre à son meilleur ami qui tire aussitôt trois coups de baroud... et ce sont de nouvelles réjouissances. 55


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Dragées d’Amour

58 L’Atelier du Faire-Part

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Prénoms Les filles

A C

Aïcha : ferveur Aïda : récompense Alia : élevée Anissa : aimable Assia : protège Chadia : gracieuse Chafika : tendre Chahra : notoriété Chahrazad : sensible

D

Dalila : dorlotée Djamila : belle Douha : matinée Dounia : vie terrestre

F

Fadila: loyale Farida : unique Faten : séduisante Fatiha : ouverture Fatima : fille du Prophète

H

Hakima : juste Halima : douce Hania : tranquillité Hanna : affectueuse Hawa : Eve

I

Ibtissem : sourire Ikram : générosité Ilhem : inspiration Imane : croyance Ines : compagne

K

Karima : généreuse Kawtar : prospérité Kenza : trésor Khadidja : première femme du prophète Khalida : éternelle

M 60

Mabrouka : chanceuse Maissa : svelte Malika : reine Meriem : Marie Mouna : vœu

N R S

Nabila : noble Nacira : victorieuse Nadia : tendresse Naïma : délicate Nour : lumière Rachida : bien guidé Rahma : miséricorde Raja : espérance Rawda : jardin

Safia : fidèle Salima : pure Samia : noble Selma : paisible Soraya : aisance

W

Wafa : fidélité Wahiba : généreuse Warda : fleur Wasilla: lien Wided: affection

Y

Yamina : heureuse Yasmine : jasmin Yousra : conciliante

Les Filles A Ahlam Amana Amane Ambri Amelle Amira Anissa

B Bahia Badra Basma Bayina Bouchra Boussaïna C Chadia Chaïma Chakira Charifa Chirine D Dalia Dalila Dana Doria Diya Dorra Douha E Emelle Emna F Fadia Fadwa Fahima Fahissa Faïrouz Faïza Fatima Farah Fathia G Ghalia Ghania Ghazira Ghina Gamra H Hadya Heyla Houria Hana

Hania Hamida Hayat I Ilham Ikram Imane Ilian Inès Ibtisam

O Orjouane Ouafa Olfa Ouissam Omeima Q Qanita Qassima Qomria

J Jade Jalila Jamelia Jassira Jihène Jomana

R Radia Rachida Rihana Rana Raya Rina

K Kafia Kamila Karima Kenza Khadra Khalila Kinane Kiyane

S Safia Sana Sarah Samar Sirine Sofia Soraya Sherazade

L Laïla Laïssa Lamia Layane Linda Liana Loujaïna

T Tamiha Tayiba Thana Thara

M Mahdiya Manal Mahira Maïssa Maliha Malika Maryam May Mounira Monia N Noha Nesrine Nejma Nacera Nahila Najat Nehla Nawal

W Wafa Wajna Widad Warda Wassila Wissam Y Yamina Yasmina Yasmine Yassira Yousra Z Zahira Zahia Zinabe Zina Zehia Zohra


Les Garçons A

Adam : Adam Adel : juste Ahmed : le loué Ali : élevé Anis : affable

B

Bachir : annonceur Baligh : éloquent Billal : muezzin de l’Islam Bouzid : prospère

C

Chafik : compatissant Chahid : témoin Chams : soleil Chawki : agréable Chokri : béni

F

Fadel : excellent Farid : unique Fathi : triomphateur Faudel : honnête Fouad : coeur

H

Hakim : sage Halim : clément Hamid : digne Hichem : généreux Hilal : croissant de lune

K

Kader : puissant Kamel : parfait Karim : généreux Khaled : éternel Khalil : compagnon

M

Mabrouk : béni Malik : roi Marwan : généreux Mehdi : guide Mohamed : Prophète

N

Nabil : noble Nacer : triomphateur Nadir : brillant Nadjib : studieux Nassim : zéphir

Les garçons Prénoms

R

Rabah : prospérité. Rachid : bien guidé Ramzi : vivant Rayan : vigoureux Rochdi : droiture

S

Sabri : patient Salim: sain Sami: noble Sedik: sincère Sofiane : pur

A Adame Adel Adnane Amine Anis Anouar Amir B Badir Bassam Bayane Bilal

T

Tahar : vertueux Taimim : le parfait Tarek : conquérant Tayeb : généreux Tawfik : montre

C Chokri Chakib Charif Chafiq Chahine Chaker

Y

Yacoub : Jacob Yazid : supérieur Youcef: Joseph Younes: Jonas

D Dalil Doueij Damine Danial

Y

Zaïm : Chef Zakaria : Zakari Ziad : fécond Zoheir : éclat

E Elarabi Elarda Eskandar Elias F Faouzi Fouad Farouk Fawzi Fatih Fadel Fahmi G Ghaïs Ghani H Haïmane Hakim Hamed Hani Hatem Hèdi Houari Hicham Hosséine Heykel

I Ibrahim Idris Isam Imade Imran J Jadir Jamel Jarim Jawad Jalel K Khaled Kafi Kaïs Kahil Karim Kasim Khalil Kamel L Lamri Lahsen Lotfi Lassad M Mohammed Madiane Maher Majid Malek Mehdi Marwane Mejdi MounirMohsen MouradMakram N Nabil Nacer Nawri Nadir Najih Naoufel Néji Nasri Nassim O Omar Osmane Ouahid

Oulouane Ouns Q Qaïs Qassem Qayim Qoudwa R Rabah Rida Rachid Rafiq Raïhane Radouane S Saber Sid Shakir Sami Samir Sofiane Sefir T Taïnam Tayeb Tarek Taoufiq Tijani U Ubay W Wafiq Wahib Wajid Wassim Walid Y Yaser Yamine Yassine Yazid Younès Yousri Yani Z Zaïdane Zaïm Zaki Zeidane

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L’enfance La circoncision

La circoncision Histoire

L

a pratique de la circoncision remonte aux premières traces laissées par l’Homme. Des représentations de cette opération chirurgicale ont été retrouvées sur des dessins rupestres datant du Néolithique, ainsi que sur des hiéroglyphes de tombeaux égyptiens.

La circoncision est mentionnée au Ve siècle av. J.-C. par Hérodote, qui l’évoque dans le second livre de ses Histoires et en attribue la paternité aux Égyptiens. Cette paternité est confirmée par de nombreux vestiges archéologiques, le plus ancien étant une gravure du tombeau d’Ankhmahor (6e dynastie, entre -2300 et -2200), à Saqqarah, qui représente une circoncision pratiquée avec un silex sur un homme debout. Hérodote explique la circoncision par une prescription hygiénique. On a dit aussi qu’elle accroissait la vigueur sexuelle et la jouissance du mâle. Une autre interprétation religieuse fait de ce rite une forme édulcorée de sacrifice : plutôt que d’offrir son corps entier à la divinité qui lui a donné la vie, l’homme lui fait présent d’une petite partie de sa chair. L’interprétation la plus fréquente, dans les civilisations où la circoncision a lieu à la préadolescence, considère la circoncision comme un rite initiatique permettant à l’enfant de devenir adulte. Une autre interprétation doit être trouvée dans les civilisations voulant que l’opération ait lieu immédiatement après la naissance. Plus fondamentalement, l’histoire d’Ismaël pour les musulmans, fonde la filiation légitime, reconnue par la société dès la naissance, et indépendante des liens biolo62 giques et conjugaux, qui

sont problématiques. Le rite de la circoncision, à l’instar des interdictions alimentaires et des prescriptions vestimentaires ont pu être des moyens de marquer les communautés religieuses par des signes distinctifs ostensibles. La circoncision est pratiquée par l’immense majorité des musulmans, soit environ 600 millions de personnes de sexe masculin. Les oulémas se divisent en deux opinions au sujet de la circoncision : obligation ou forte recommandation, ce qui prouve bien que le Coran ne prescrit nulle part cette pratique. Elle est seulement mentionnée dans plusieurs hadiths (appelée khitân). Par exemple, le hadith 4:575 de Abu Huraira « L’envoyé de Dieu a dit, Abraham se circoncit lui-même à l’âge de 80 ans à l’aide d’une herminette. ». Ailleurs, le prophète de l’islam déclare aux nouveaux convertis « Débarrassez vous des cheveux longs des païens et soyez circoncis. » Au travers de l’« Alliance offerte par dieu à Abraham », Abraham, connu sous le nom ’Ibrahim en islam, serait l’instaurateur de la circoncision pour des raisons divines. Dans la mesure où Ibrahim est l’un des plus importants pro-

phètes pour les musulmans, il est logique que ceux-ci pratiquent ce rituel. Par ailleurs, dans la tradition musulmane, le premier enfant à avoir été circoncis est Ismaël, le prophète dont la lignée aurait donné les Arabes. Cela explique pourquoi les enfants sont circoncis lorsqu’ils sont âgés entre 4 et 8 ans. À titre de comparaison, dans la tradition juive, la circoncision a lieu très tôt, le huitième jour de la vie de l’enfant, sauf contre-indication médicale. Isaac, fils d’Abraham, aurait été circoncis à cet âge. Or, la lignée d’Isaac sera celle des douze tribus d’Israël. La circoncision en islam pourrait aussi refléter la survivance de rites plus anciens. En Iran, elle a lieu le plus souvent le jour même de la naissance. Ailleurs, l’âge où l’enfant est circoncis est très variable, même si le plus souvent sept ans est considérés comme le meilleur âge. L’important est que l’opération ait lieu avant la puberté et les premiers signes d’éveils sexuels.


La circoncision l’enfance

L’âge de la circoncision Le moment idéal pour la circoncision ne fait pas l’unanimité entre les juristes. Certains disent qu’elle doit se faire à la naissance et recommandent de ne pas la faire le septième jour, pour se différencier de la coutume juive. Cette opinion est celle d’Ahmad ibn Hanbal, Malik ibn Anas, an-Nawawî, Hassan al-Basri, al-Layth et d’autres.Selon un autre avis, elle peut se faire à l’âge d’un mois ou d’une année. Ahmad ibn Hanbal admet que l’on puisse attendre jusqu’à ce que le garçon atteigne même l’âge de cinq ans, mais déconseille d’attendre davantage. L’âge maximum où on peut laisser l’enfant sans circoncision est peu avant la puberté. Ibn al Qayyem à dit : « Il n’est pas permis au tuteur [d’un garçon] de le laisser sans circoncision jusqu’à ce qu’il est [l’enfant] atteint la puberté »

purification. Famille et amis se réunissent pour une petite fête. Il est normalement prescrit de sacrifier deux moutons pour la naissance d’un garçon et un pour la naissance d’une fille mais certaines communautés ne sacrifient qu’un animal quelque soit le sexe du nouveau né. L’âge de la circoncision dans l’Islam L’âge de la circoncision est différent selon les régions. Elle s’accomplit à quelques semaines après la naissance en Arabie, de 5 à 8 ans en Algérie, de 9 à 10 ans en Égypte méridionale et de 10 à 15 ans chez les Sénégalais. Le sens de la circoncision musulmane La circoncision fait partie des pratiques de l’Islam, des actes naturels intégrés dans la religion d’Abraham.

Fête à la naissance du petit musulman Lorsqu’un bébé musulman vient au monde, on se penche à son oreille droite et on prononce l’Adhan (ou appel à la prière), dans l’oreille gauche on récite ensuite l’Iqamah.

La circoncision n’est pas demandée par leCoran, elle ne bénéfcie pas d’un statut privilégié en Islam, contrairement à la religion juive : aucuneprière ne l’accompagne, tout comme le mariage. Le rituel de la circoncision existait avant l’Islam et le prophète Muhammad n’est pas l’instigateur de cette pratique.

On donne à l’enfant musulman son prénom à l’âge de sept jours. Ce prénom est choisi parmi ceux de la famille du prophète Mahomet. La tête du bébé est rasée, symbole de

Ainsi donc, «la circoncision est davantage une pratique des musulmans qu’une pratique de l’Islam». Il s’agit de marquer l’appartenance au groupe. La tradition (sunna) en-

courage très vivement la circoncision. Elle symbolise à la fois la descendance d’Abraham et l’entrée du circoncis dans la communauté des croyants. Elle est désirée par les jeunes.Elle est appelée khitan en arabe et Sunnet en turc. Obligation de la circoncision dans l’Islam La circoncision est une obligation pour l’homme capable de la subir. Si l’on n’est pas capable de la subir par crainte qu’elle n’ait des conséquences fatales, on en est alors dispensé. La validité d’une conversion à l’Islam ne dépend pas de la circoncision. On peut bien se convertir sans la subir Cérémonial et opération de la circoncision musulmane La circoncision est l’occasion l’une grande fête familiale et sociale. Le garçon qui est circoncis est revêtu d’un habit de fête et d’un couvre chef, on lui offre des cadeaux. Pendant l’opération de la circoncision, l’enfant est couché sur un lit ou placé sur les genoux de celui qui le tient, souvent son oncle. Autre fois, elle était faite par un barbier et elle était fort douloureuse. Elle se pratique maintenant sous anesthésie par des médecins chirurgiens. Les coutumes sont diverses selon les pays. Les rites sont particulièrement différents au Maghreb, en Afrique et en 63 Turquie.


L’enfance La naissance

La Naissance

Il existe de nombreux rites pratiqués lors de la naissance, présents pour chasser le mauvais œil, les mauvais esprits qui demeurent une crainte pour les maghrébins. On peut brûler de l’encens ou d’autres stratagèmes pour conjurer le mauvais œil. On peut trouver également des grigris sous forme de petites poupées ou de nœuds, placés dans ou au-dessus du berceau et même sur le bébé lui-même. Le bébé est enfin arrivé. La jeune mère va devoir manger des aliments énergétiques pour avoir une bonne qualité de lait et va vêtir son bébé de vêtements neufs. L’enfant est emmailloté de façon à ce qu’il sente tous ses membres contre lui. Jusqu’à ce que la femme ait son retour de couches, son mari n’a pas le droit de la toucher ni de cohabiter 64

dans le même lit. Les mères généralement dorment avec leur bébé. Pendant quarante jours après la naissance, la femme n’a pas le droit de prier, de faire le ramadan et de toucher un coran. Après la naissance, la tradition consiste à donner un prénom à l’enfant au septième jour. Le choix du prénom ne se fait pas par hasard, il doit avoir une signification symbolique comme par exemple pour une fille, hedia qui veut dire « cadeau » ou bien encore Mohamed pour un garçon du nom du prophète. Lors de la naissance, suivant les pays et les régions, les fêtes sont organisées avec toute la famille et amis, elles peuvent durer jusqu’à trois jours avec le sacrifice d’un mouton comme par exemple au Maroc.


Motta Evènements

66 Pure Déco

70-71

Poupée Décors

67 Jardin d’Ambre

72

Lalla Sukeyna

68 Kotel Décoration

73

Jean-Paul Déco

69 Jud’Events

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Balloon Event

69 Allo’cation

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71






76

Khair Prestige

77 RaphaĂŤl Limousine

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Aalliance Limousine

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Line Limousine





Tradition Le Mariage

Le Mariage Kabyle Le mariage a un caractère purement familial. Il ne requiert ni temple, ni membre officiel de la religion. La bénédiction des vêtements de la mariée est dite par le marabout. Le père est le seul officiant : il détache sa fille de la maison où elle a vécu en lui donnant à boire dans ses mains la dernière gorgée d’eau qu’elle prend sous son toît en lui faisant franchir le seuil de la maison qu’elle quitte. Le mariage devra comporter 3 rites : rite de la séparation, rite de l’enlèvement et rite d’agrégation. Ces trois phases peuvent être considérées comme une période transitoire, un rite de passage auquel il convient d’ajouter des cérémonies préliminaires. Depuis 1930, la jeune fille ne peut être mariée avant quinze ans.

01 . Les préparatifs du mariage Jusqu’à l’enlèvement de la mariée, les cérémonies vont se dérouler à deux endroits différents : l’une chez le marié dans le groupe des hommes, l’autre chez la mariée dans le groupe des femmes. Au foyer du jeune homme : Plusieurs jours avant la cérémonie, à une date fixée, les femmes viennent procéder au triage du blé (afran ggirden) qui sera ensuite porté au moulin. Les même femmes, un ou deux jours avant le mariage, se réuniront pour rouler le couscous. Ces occupations qui ont lieu la nuit donnent lieu à une réjouissance familiale. Pour l’afran ggirden, le blé est versé au milieu de la pièce sur une natte ; on place au sommet du tas, une lampe allumée, des noix des dattes et cinq ou sept œufs. Les musiciens arrivent la veille du mariage. Pour venir, ils empruntent un chemin qu’ils ne devront pas refaire en sens inverse. Le lendemain matin, on teint de henné les mains du jeune homme qui prend le nom d’Isli. Le henné est mis par la qibla suivant un rituel

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bien moins compliqué que celui que l’on observe chez la jeune fille. Dans l’eau chaude, on mélange au henné, trois dattes, trois œufs et sept grains de blé. Les doigts seuls sont teints jusqu’à la deuxième phalange et sur la paume de la main droite, on trace cinq ou sept points. Une bougie est tenue allumée pendant toute la cérémonie et les femmes chantent. A Aït Hichem, le matin du mariage, le jeune homme envoie à sa fiancée, par l’intermédiaire de quelque vieille femme, le « panier des effets de la mariée » tisnitt icettiden t-teslit où, sous le foulard, la robe, le peigne, le savon et la glace qu’il lui offre, se trouvent encore du sucre, un peu de laine, du blé et des fèves, symboles de douceur et de prospérité. Au foyer de la jeune fille, diverses cérémonies ont lieu le jour même de son départ, ass t-teslit, « jour de la mariée ». Jusqu’au moment où elle quitte la maison, elles sont toutes présidées par la qibla dont le rôle consiste à protéger la mariée contre tout ennemi invisible.

Avant la pose du henné, on recouvre la tête de la jeune fille d’une chéchia sur laquelle est posée une glace qu’elle cachera ensuite dans son foulard de tête et gardera sur elle pendant sept jours. Avant de teindre les mains de la mariée, on amène un jeune garçon non circoncis et premier né. La qibla lui applique du henné sur chaque tempe, puis avec trois doigts enduits, applique trois points sur la nuque et la poitrine de la jeune fille avant de lui teindre les mains jusqu’aux poignets et les pieds jusqu’aux chevilles. Les assistantes sont alors réparties en deux groupes et chantent à tour de rôle. Après la pose du henné, toutes les personnes présentes se retirent un instant tandis que la qibla reste avec la jeune fille pour lui attacher à la ceinture un nouet contenant : un fragment de peau de serpent (pour un accouchement facile), un peu de henné qui vient d’être employé, du cumin, une datte, une noix, un clou de girofle, du benjoin, des feuilles d’orme et de peupliers, de la réglisse, du sulfate de cuivre, du cresson, du hermel, de l’ademmin qu’elle accompagne d’incantations.


Le Mariage Tradition

02 . Le maquillage de la mariée Après le bain, la jeune fille revêt plusieurs robes neuves, les unes sur les autres, la dernière étant de soie jaune ou pailletée, avec manches de tulle et un foulard de soie noire. Après la cérémonie du henné, elle chausse des cceblellet de cuir rouge brodé de fils d’argent. Le maquillage est le suivant : les sourcils sont épilés, on les allonge puis on les double sur le front d’un trait de timmi fait à base de sucre qui, des tempes, retombe jusqu’en bas des joues. Les yeux sont noircis au sulfure d’antimoine, les joues rougies au lluk et la lèvre inférieure seule est frottée à la racine de noyer. En mettre sur les deux lèvres porte malheur.

03 . La jeune fille est parée de bijoux Grande plaque pectorale ronde, collier de clous de girofle et de ssxab, larges bracelets de chevilles, pendants d’oreilles, bracelets de poignets.

La pose du voile (asberbir t-teslit) a lieu peu de temps avant le départ de la jeune fille. Elle est d’abord drapée d’un grand voile blanc (timelhaft) dont un pan couvre la tête puis d’un voile de dessus en soie rouge et jaune (timehremt ppuseddaw) qui lui cache ensuite le visage et est maintenu par un haut turban formé d’un akwerzi de soie sur lequel on fixe la ta’essabt ou diadème, enfin le voile de dos (timehremt n-deffir) est retenu sur la poitrine par une agrafe ronde. La qibla préside à cette toilette, elle ne peut être aidée que par une femme ayant eu comme premier-né, un garçon. Pendant la pose du voile, les femmes chantent en s’adressant à la jeune fille. La mariée quitte sa maison montée sur un mulet. Le rôle principal de la qibla est maintenant terminé, elle est remplacée par le père. Le père monte en croupe sur le mulet derrière sa fille suivie par un cortège. Arrivée près de sa nouvelle demeure, la mariée doit mettre dans sa bouche, un morceau de sucre, un peu de dattes et d’aromates au moment ou elle entend les cris de joie des femmes qui l’attendent (youyous…). La mère du jeune homme s’approche de la mariée pour la cérémonie de l’adda. Elle lui tend un pichet ou broc d’eau que la jeune fille doit vider en trois fois derrière elle, puis un tamis contenant des beignets, noix, dattes, sucre et blé. Au moment du franchissement du seuil de la nouvelle demeure, un homme de sa nouvelle famille porte la mariée et le lui fait franchir. En passant le seuil, elle casse un œuf sur le linteau supérieur de la porte et va en enduire le mur faisant face à la porte d’entrée. La mariée doit donner sept cuillères de couscous à la personne qui l’a portée.

04 . La tawsa

05 . L’arrivée du marié

Cette cérémonie a lieu après l’arrivée de la mariée et en présence de tous les invités. Un foulard de soie est étalé dans la pièce, on y verse du blé, des noix, des dattes et des fèves. Sur le tas de grains, on place un bracelet de cheville et chaque invité doit y déposer une obole, tandis qu’une personne annonce à haute voix la somme reçue qu’un ttaleb inscrit avec le nom du donateur. La tawsa terminée, le foulard est noué par la personne la plus respectable de l’assemblée et enfermé dans un coffre où l’argent n’y sera compté que le septième jour.

Dès que le mari pénètre dans la maison, certains gestes décideront de l’ascendant que l’un des époux prendra sur l’autre.La jeune femme doit s’essuyer le visage la première avec le burnous de son mari, si le mari réalise ce geste avant la marié, il restera maître du logis. Dans d’autres douars, le mari doit frapper dans le dos de la mariée avec une baguette. Les époux prennent ensuite leur premier repas en mangeant à tour de rôle avec la même cuillère, du couscous où l’on a émietté des œufs cuits dans l’eau du bain de la mariée et des beignets.

06 . L’arrivée du marié L’ass idulan (jour des parents de la femme) est un jour de grande liesse. Dès le matin, quand les intimes ont constaté la preuve de la virginité de la mariée, la fête reprend avec cris de joie, danses et chants. Le trousseau apporté la veille est exposé sur l’ired qui traverse la pièce. Il témoigne de la générosité des parents de la mariée et leur

condition sociale. Dans l’aprèsmidi, arrivent en cortège, la mère, les sœurs, les cousines et les amies de la mariée. Chacune porte sur la tête, un panier rempli de beignets ou d’orge sur lequel on a déposé en rond, cinq ou sept œufs. Les parents resteront trois jours avant de repartir en emportant un plat de couscous préparé à leur intention. La retraite des sept jours – pen-

dant cette semaine, la mariée ne doit pas rester seule un instant par crainte du « ravisseur des mariées ». Cérémonies du septième jour – Le septième jour sera donc marqué par la remise de la ceinture, la première sortie de la fontaine, le pèlerinage et l’offrande à un lieu saint. eu sai a nt.

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Tradition Le Mariage

Le MARIAGE ALGERIEN La cérémonie du mariage « ed-dkhul » dure plusieurs jours. Elle nécessite de nombreux préparatifs longs et dispendieux pour la plupart qui se déroulent en quatre phases successives : le jour du bain (hammam ed-dkhul) – la cérémonie du henné (hannat ed-dkhul) – le jour des noces qui représente la phase terminale du cérémonial nuptial – le lendemain des noces (esbah ed-dkhul).

01 . Le jour du bain

02 . La cérémonie du henné

Deux jours avant la noce, la jeune fille accompagnée de ses proches parentes et amies se rend au bain où elle va subir un véritable rituel de purification accompagné d’invocations et de chants. Le jour du hammam est le point de départ de son initiation à sa nouvelle condition de femme. Elle fera l’objet d’une préparation soignée de toutes les parties de son corps (épilation de tous ses membres et parties intimes).

La cérémonie a lieu la veille des noces et se déroule chez les parents de la jeune fille, laquelle est vêtue d’une toilette traditionnelle brodée de fils d’or ou d’argent, le visage recouvert d’une voilette. La jeune fille est placée au centre d’un cercle composé exclusivement de femmes parentes et amies des deux familles. Deux jeunes enfants, de préférence de sexe masculin, se tiennent debout aux côtés de la jeune fille, en tenant chacun dans une main une bougie allumée. Les femmes récitent en cœur les louanges des jeunes époux (teqdim) auxquels on souhaite beaucoup de bonheur et surtout une descendance mâle nombreuse. Une proche parente du jeune homme, de préférence âgée, non divorcée et non stérile s’approche de la jeune fille avec une

coupe de henné dans laquelle se tiennent des œufs décorés (pour conjurer le mauvais sort et symbole de fécondité et de virginité). Le henné est ensuite dilué dans de l’eau puis malaxé en pâte et appliqué en couche épaisse sur les mains et sur les pieds de la mariée. La belle-mère lui fait l’offrande de pièces d’or et d’argent, pendant que les autres proches parentes du jeune homme déposent à tour de rôle leur cadeau personnel avant de féliciter la mère et de souhaiter bonheur à la jeune fille. La mère de la jeune fille se retire et s’en va laver la coupe de henné. Les restes de ce produit sont soigneusement enfouis dans la terre et cela en raison des croyances magiques (une peur panique d’un ennemi ignoré ou d’une parente ou de voisins rivaux susceptible d’utiliser cet ingrédient à des fins maléfiques).

De nombreuses parentes et amies accompagnent la mariée jusqu’à son nouveau foyer. Elle est alors accueillie par la mère du jeune homme qui lui remet une clé symbolique pour lui prouver qu’elle est disposée à partager avec elle son pouvoir domestique. Après quoi, elle est conduite vers la chambre nuptiale où son trousseau personnel sera présenté avec beaucoup d’ostentation aux parents et amies

de son époux. En fin de journée, un repas est servi à tous les invités pendant qu’un orchestre joue des airs traditionnels. Cette atmosphère d’allégresse générale durera jusqu’à l’aube. C’est plus tard dans la soirée que le jeune époux fait son entrée dans la chambre nuptiale accompagné de chants et de yous-yous de femmes.

03 . Le jour des noces Dans l’après-midi, la jeune fille quitte la maison paternelle. L’annonce du départ déclenche toujours une émotion générale. Mais la mère et la jeune fille seront les plus affectées par l’éminence de la séparation. Au moment de quitter le domicile, la jeune mariée doit franchir le seuil de la porte en passant sous le bras de son père pour attester que son mariage a bien reçu le consentement paternel.

04 . Le lendemain des noces

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C’est tôt dans la matinée que le jeune marié doit quitter la chambre nuptiale pour laisser place au groupe féminin qui viendra, comme le veut la coutume, rendre visite à la jeune mariée et s’enquérir de son état. Les échanges porteront essentiellement sur la défloration et les indices de celle-ci. Lorsque rien n’est apparent, une proche parente recherchera les indices sur les

draps nuptiaux. Leur découverte est accueillie avec joie et des yous-yous intermittents vont porter la bonne nouvelle à l’extérieur. Pendant ce temps, le jeune marié s’en est allé rejoindre un groupe d’amis auquel il relatera sa nuit nuptiale avec, à l’appuie un mouchoir taché du sang de la défloration.


Le Mariage Tradition

Le MARIAGE TUNISIEN Habituellement le jeune homme ne pose pas lui-même sa demande en mariage, il le fait par l’intermédiaire d’une personne connue (mère, tante ou entremetteuse). L’accord une fois donné, les pères se rencontrent et s’entendent pour fixer le montant du « douaire » que le jeune homme devra verser à la famille, en compensation « du prix de la virginité » de la jeune fille pour l’aider à constituer un nouveau foyer (le keswa, premier élément de trousseau, comprenant maryûl, çabbât’ et mêlya kâmia). Dans les villes, le contrat est passé devant notaire ou devant un officier de l’Etat Civil, parfois longtemps avant le mariage. Comme c’est le cas dans toute la Tunisie, les cérémonies essentielles du mariage durent trois jours pleins mais, en fait, les familles concernées par le mariage connaissent dix à douze jours de festivités. On s’arrange, en tous cas, pour que la rencontre des époux ait lieu tard dans la nuit bénéfique du jeudi au vendredi : mais dès le lundi qui précède, se pratiquent certains rites, liés aux festivités des noces.

01 . Journées préparatoires Le jeudi d’avant les festivités, la mère du jeune homme convoque ses sœurs et ses cousines, afin qu’elles transportent à la maison de la jeune fille, dans des couffins : quatre wîba de blé, cinq wîba d’orge, cinq litres d’huile, deux kilos de sucre, du thé rouge et du thé vert, deux ou trois chemises de femme, trois foutas, une paire de babouches (belgha) et une chéchia pour son père. A leur arrivée, elles sont accueillies par des youyous, des acclamations et des vœux pour les futurs époux. Les soirées du vendredi, du samedi

et du dimanche sont consacrées à moudre le grain en commun. Les moulins domestiques tournent au rythme des chants des jeunes filles. Les rites du lundi (nhâr el-keswa) : Quatre femmes apportent dans des grands couffins, de la part de la mère du jeune homme, à la maison de la fiancée, les vêtements, l’orge et le blé qui lui sont destinés. C’est ce jour-là, également, que l’on transporte en cortège les vêtements de mariage dans la maison du jeune homme, avec l’accompagnement des instrumentistes. Le fils de l’oncle

paternel ou un membre de la famille, également appelé « ministre » du jeune homme aide celui-ci à s’habiller. A la fin de la séance, on asperge tout le monde de parfum, et une femme présente un plat en forme de cuvette qui contient un mélange de farine et d’huile, très amer, où le jeune homme et les assistants plongent l’index tendu. Ce geste serait senti comme un rite préparatoire de « perforation ». La mère du marié envoie alors à la maison de l’épousée une gaç’a (grand plat en bois) de pâtes préparées à domicile.

filles nubiles (jeune fille non encore mariée) et danse des garçons. Les tambourinaires et flûtistes jouent de la caisse et d’une sorte de hautbois, en l’honneur de ceux qui offrent de l’argent, tandis que le « louangeur », barrâh’, le plus souvent, l’un des deux instrumentistes, nomme le donateur et chante ses louanges. Parfois, les musiciens arrêtent leurs sérénades pour esquisser des mouvements de danse.

couleur, h’ûli, bordé d’une frange dorée. Ce voile est disposé de façon à ce que l’on ne voie rien d’elles, sinon leurs pieds. Elles peuvent suivre la scène puisqu’a été ménagée sur le devant de leur visage, une mince fente au niveau des yeux.

02 . Les jours de noces Journée de blanchiment : des amies de la famille du marié aident les femmes de sa maison à blanchir la grotte, irjî, c’est la pièce réservée aux provisions et là où va être installée la jeune épousée pour la cérémonie du henné et aussi après ses noces. Ce rite a lieu le matin. Famille et amis viennent féliciter la mère du marié. Dans la soirée, un repas copieux est organisé chez le marié où de la mouloukhia est servie aux invités. Le soir, devant la maison ou dans la cour de la maison du futur mari, a lieu une sorte de « cour d’amour ». C’est une sérénade des instrumentistes avec parade des jeunes

Les jeunes filles nubiles sont amenées par leur mère ou par une parente. Elles se présentent complètement recouvertes d’un grand voile de cotonnade ou de soie de

De temps en temps, au rythme de la musique, des jeunes gens viennent danser devant elles, tandis que le griot, loue leur générosité (sorte de cour d’amour). A la fin, vers minuit, les instruments s’arrêtent ; un petit chœur d’hommes chante tandis que les refrains sont repris par tous.

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Tradition Le Mariage

03 . La nuit du henné On se réunit d’abord chez le futur mari pour y manger de la mouloukhia. Tout invité doit en consommer un peu, ne fut-ce qu’une seule bouchée, « pour la baraka ». Les musiciens en tenue jouent des sérénades et provoquent des dons. Le barrâh’ chante les louanges du donateur. Avec une partie du trousseau, l’on part en cortège vers la maison de la future épousée. Elle accueille les femmes qui portent également dans un petit couffin, du henné, du kohol, de la gomme mastic, de la noix de galle, de l’encens, du benjoin rouge (résine), du safran et du swâg (écorce de noyer). Dans la maison du futur marié, on organise un repas entre femmes où la mariée est conviée. On se restaure, on goûte à la mouloukhia et l’on joue de la « derbouka ». Lorsque le repas des femmes tire à sa fin, un petit cortège s’organise vers la maison d’un parent pour le « petit henné du marié » dit h’enna achbûk. Les garçons d’honneur seuls participent à ce cortège, car les jeunes filles ne doivent pas assister à cette cérémonie. L’achbûk est le plus souvent une sorte de résille en laine tricotée de 10 à 12cm de largeur et de 20 à 25cm de longueur, étudié pour retenir les cheveux et pour accrocher les bijoux.

A l’arrivée du marié, la pareuse de tout le mariage et la majordome des cérémonies lui remet du henné en poudre qu’il dépose dans l’achbûk que la mère de la jeune fille lui a fait remettre, puis lui donne un œuf, après l’avoir à demi gobé, il écrase le reste dans la résille sur le henné en poudre et forme une pâte qu’il pétrit. Cette pâte est ensuite envoyée à la jeune fille avec le présent d’un dinar ; le jeune homme remet également cent millimes à la pareuse. De cette pâte, la jeune fille doit s’enduire le pied droit. Elle s’en refait aussi une ligne sur la tête. Elle devra coiffer cette résille lavée pour la cérémonie de l’imposition du henné, qui a lieu normalement deux ou trois heures après ce rite. On apporte alors quatre pains et une assiette remplie d’huile d’olive. Le « vizir » passe sept fois le pain devant le visage de son « sultan » ; il rompt ce pain, en fait goûter au jeune homme une bouchée trempée dans l’huile, puis les invités et amis se servent à leur tour. Pendant ce temps, une parente du futur marié, laquelle tient cette fonction de sa mère, broie le henné entre deux meules. Le henné est ensuite tamisé et préparé en pâte. Lorsque la préparation est prête, on convoque les invités pour l’imposer au jeune homme.

On se rend alors en cortège avec les musiciens à la maison du marié. Avant d’entrer dans sa maison, celui-ci, le visage voilé, doit tremper le pied droit dans une bassine d’eau, où l’on a déposé un bijou d’argent, fod’d’a offert par lui et destiné à son épouse. C’est seulement alors qu’a lieu l’imposition du henné au futur marié par des femmes de sa maison , tandis que la sœur du marié tient une chandelle allumée au-dessus de sa tête en signe de fécondité, et on lui enduit de henné deux doigts d’une main, complètement. Les musiciens continuent à faire la sérénade aux quelques hommes qui ont pénétré dans la cour et le louangeur annonce les dons. Seules les femmes mariées assistent à cette cérémonie pendant laquelle, elles chantent. On se rend ensuite en cortège chez la future épousée. La jeune fille est assise et voilée de rouge dans la « grotte ». Elle sera placée sur le coussin de bât du chameau après l’avoir revêtue d’une longue chemise et de voiles neufs. Des parents lui arrangent ses cheveux de manière à former huit torsades, quatre de chaque côté, qu’elles lient avec des fils de laine. Pour que les cheveux de la jeune fille soient plus lisses, on les enduit d’eau et de poudre de fleur de myrte.

04 . Le grand henné la jeune fille est introduite dans la pièce aux réserves, elle est accompagnée par la sœur du futur mari. On l’y installe, couchée sur le côté et recouverte d’un voile. Le henné en pâte lui est imposé à l’aide de cordelettes de laine sur les mains et sur la plante des pieds. On vient féliciter la jeune épousée,

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puis le henné est imposé aux visiteurs et amis sur les doigts ou dans le creux de la main. Pendant ce temps, les musiciens continuent leurs évolutions et sérénades tandis que les jeunes gens dansent devant les jeunes filles qui paradent voilées comme la première soirée. Un brasero est allumé et on y intègre de l’encens ou du benjoin.

Du sel est jeté sur le brasero pour qu’il crépite, sans quoi ce serait de mauvais augure pour les jeunes mariés ou leur entourage. Comme pour la fête de la veille, le jeune homme n’est pas dans la foule mais dans une pièce surplombant la cour.


Le Mariage Tradition

05 . Journée du Palanquin : nuit de la consommation Le matin est préparé un plat de viande chez le marié qui en envoie une part à la mariée. Le soir même a lieu le transfert de la mariée au domicile conjugal. Le palanquin (jah’fa) qui va servir au transfert est préparé chez le marié, ou bien emprunté. Avant ce transfert, la jeune fille est lavée et habillée par les femmes de sa famille dans la grotte d’habitation. Elle est emmenée dans la cour pour lui réaliser des tresses et la parer de bijoux et de voiles. Cet habillement s’effectue dans la plus grande discrétion, sous deux ou

trois grands voiles tendus au-dessus de la jeune fille. Ce rite étant terminé, elle est portée par son père ou l’un de ses frères sur le palanquin qui a été soigneusement arrimé sur le chameau. On lie un foulard sur la queue du chameau qui sera tenu par sa sœur ou une cousine. Le cortège fait le tour du village avec les femmes, les musiciens, les hommes et les jeunes gens. La jeune femme est accueillie par le père de son mari. La jeune femme quitte sa babouche droite en entrant dans la chambre nup-

tiale et trempe son pied droit dans une bassine d’eau « pour enlever le mauvais sort qui pourrait la rendre inféconde ». Une fois la jeune femme installée, les femmes mangent. Le marié arrive au domicile conjugal et est conduit à la chambre nuptiale, là une vieille parente l’accueille. Le mari dévoile la jeune femme, prend son premier repas en présence de sa future épouse, puis l’embrasse. C’est alors que la vieille parente quitte la pièce.

06 . Les jours qui suivent la noce Le lendemain de la nuit de noces, le mari et sa femme prennent un bain complet. La mariée sort de la chambre nuptiale arborant un grand voile qui lui cache le visage. Cette parade est destinée à rendre public son nouvel état. La mère du

marié lui découvre le visage par trois fois, ce qui signifie qu’elle est devenue femme. Avant que ne commence le rite de présentation de sa femme, le nouveau marié est monté au ksar (il en sera ainsi tous les matins pendant huit jours).

Il va retrouver ses compagnons et joue à divers jeux, en particulier au moçleb et au ta’gelli. Vers midi, il redescend manger chez lui et retourne dès son repas fini au ksar d’où il redescendra au crépuscule.

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Tradition Le Mariage

Le MARIAGE MAROCAIN La tradition veut que le marié apporte une dot. La famille du marié doit verser à la famille de la future épouse une somme devant servir aux besoins du ménage et à l’achat de meubles pour la mariée. Les cérémonies de mariage durant l’été sont l’occasion pour les familles d’organiser de grandes réjouissances. Le versement de la dot s’inscrit dans un contexte de fin de fiançailles et de début des festivités du mariage s’accompagnant de la rédaction du contrat de mariage, les deux pères fixant la date de la cérémonie, deux à trois semaines à l’avance, permettant ainsi d’effectuer les préparatifs d’usage. Il était organisé dans les deux familles, de grands déjeuners avec un menu traditionnel (poulet farcis, moutons aux amandes et briwat). Deux notaires étaient invités chez le père du jeune homme et à la fin du repas, les convives comptaient devant eux la somme convenue qui devait être en espèces sonnantes. Les deux notaires avaient pour mission d’escorter les sacs d’argent jusque chez le père de la jeune fille, accompagnés de quatre ou cinq amis de grande confiance. Le père de la mariée est tenu selon la coutume, de dépenser une somme au mois égale (mithl) à celle qu’il a reçue en dot, ceci pour l’installation du jeune ménage. Cette démarche constitue non seulement le trousseau de la jeune fille mais également le mobilier nécessaire en concordance bien sûr avec le milieu social des époux. Lorsque la dot était versée, la date du mariage pouvait être fixée et avait généralement lieu en été, ceci pour éviter les éventuelles intempéries pouvant interrompre les cérémonies. Les préparatifs avaient lieu cinq jours avant la nuit des noces. L’aménagement de la chambre nuptiale était organisé chez le fiancé par les marieuses. Cette journée portait le nom de nahar et tankil (le jour du déménagement), elle donnait lieu également à deux fêtes avec présence de musiciennes (tabbalat) dans chacune des deux familles. Le lendemain se nommait nahar ez-zina (le jour de l’embellissement) ou également nahar el-farch (le jour des matelas). Tout ce que la jeune fille devait emmener dans sa nouvelle demeure (sofas, coussins, tapis, rideaux…) était méticuleusement préparé par les marieuses, qui se rendaient ensuite elles-mêmes sur les lieux pour aménager l’alcôve nuptiale (dakhchoucha). Elles disposaient les matelas les uns sur les autres formant une cloison, ne laissant que la largeur d’un matelas entre elles et le mur. Une décoration d’étoffes brodées et de tentures était effectuée sur le lit nuptial, la cloison de matelas et les murs de la pièce.

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01 . Préparatifs au mariage Quinze jours avant les cérémonies, la jeune fille devait se rendre toutes les deux nuits au bain pour le rite des sept ablutions dont la dernière séance représentait la cérémonie du Takbib (lavage avec les seaux). La fiancée était escortée par des parentes et amies, puis conduite par les employés du bain (tayyabat) vers la salle la plus reculée tout en chantant des louanges du Prophète et en poussant des youyous. La fiancée devait garder les yeux fermés et les lèvres closes par crainte des génies du lieu pendant que les deux parentes la déshabillaient. Sept seaux étaient entreposés et successivement les employées puisaient dans celles-ci, avec un récipient en provenance de la Mecque (tasa mekkawiya) en versant cette eau sur la tête de la fiancée qui était désormais protégée par les anges. Elle était ensuite habillée de vêtements neufs et coiffée d’étoffe brodée de noir (mharma).

Les employées du bain récitaient à nouveau les louanges au Prophète et chantait sur la beauté de la jeune fille. Les employées du bain étaient payées avec un peu d’argent et gardaient la tenue portée par la jeune fille à son arrivée.Toute cette cérémonie correspondait à un rite de purification et de passage à une autre phase de sa vie coupant net tout lien avec sa vie passé. La soirée suivante était dite Kwaleb sghar. Dès cinq heure, des femmes élégamment vêtues venait prendre le thé pendant que la fiancée restait derrière un rideau accompagnée de ses meilleures amies et confidentes jouant un rôle de soutien et d’encouragement. Deux proches parentes du mari habillées comme l’épousée, avaient un rôle spécifique (barzat) puisqu’elles devaient se tenir de chaque côté de la porte à l’intérieur de la pièce nuptiale et bé-

néficiaient chacune, d’elle d’une marieuse qui les aidait à se vêtir. Pendant ce temps, le fiancé menait une vie peu ordinaire. En effet, une demeure voisine était prêtée quelques jours au père du fiancé, abritant le jeune homme et ses amis (dar-islan) pendant que la demeure nuptiale paternelle portait le nom de dar el-‘ors. Le coiffeur attitré de la famille apportait à dal el-‘ors une grande chaise de bois de peintures claires puis faisait chercher le fiancé à dar-islan, un cortège se formait et portait le jeune homme jusqu’à cette chaise. Cette cérémonie s’appelait el-ghrama ou ech-chliya (la chaise). Quand la fête était finie, le coiffeur procédait à son office, en rasant la tête du jeune homme et lui faisait la barbe, si nécessaire, puis le cortège regagnait dar-islan comme précédemment.

02 . Le mariage Enfin, le mariage arrivait. Cette nuit-là, la fête était organisée dans les trois maisons où se déroulait le mariage (les deux maisons familiales et la maison du marié). La fête principale était située dans la demeure de la fiancée. Les hommes se trouvaient dans le patio et le rez-de-chaussée et toutes les femmes et fiancées au 1er étage, ceci jusque vers une heure du matin. Le cortège nuptial se composait comme suit : • En tête de cortège : les hommes de la famille du marié. • En milieu de cortège : les marieuses suivies de la mariée et de 6 ou 8 de ses parentes habillées à l’identique d’elle pour tromper les génies. •En fin de cortège : les parents de la mariée et jeunes garçons. Les marieuses conduisaient la mariée voilée devant la chambre nuptiale et lui tendaient deux pains et un trousseau de clés, l’une d’elles tenait un bol de lait et l’autre un plateau de dattes. Une pièce d’argent était donnée par la belle-mère aux marieuses puis, celle-ci, soulevait le voile de la jeune fille pour lui faire boire une gorgée de lait et lui faire manger

une datte, ce qui signifiait les souhaits de bienvenue de sa bellemère avant son union avec son futur époux. Pendant ce temps, deux marieuses apportaient au marié à dar islan vers cinq heures du matin, une djellaba et un burnous de laine et de soie que ces amis l’aidaient à revêtir, puis tous l’accompagnaient jusqu’à la porte de la maison nuptiale. Seul, le marié entrait dans le patio, les yeux couverts du capuchon de sa djellaba et se plaçait derrière la mariée devant la porte de la chambre nuptiale en écoutant les louanges des marieuses. Celles-ci faisaient pivoter la mariée vers son époux tout en lui ôtant le voile de son visage. Le lendemain, le mari retournait à dar islan pour retrouver ses amis les plus proches et rentrait déjeuner dans l’alcôve nuptiale. Le mari revenait à l’alcôve nuptiale après le dîner, c’était en général la nuit qu’était consommé le mariage. Le lendemain, les marieuses devaient montrer le caleçon (tâché de sang) de la mariée à toutes les autres femmes mariées. Les premiers à voir le caleçon étaient les parents du marié qui remettaient de l’argent aux marieuses en signe

d’allégresse. La même cérémonie (es-sarwal) avait eu lieu chez les parents de la mariée. La présentation des cadeaux offerts par le mari à sa femme, avait lieu l’après-midi. Chaque fin d’après-midi, pendant deux jours, la mariée recevait la visite de son mari pendant que les invités affluaient encore dans la maison nuptiale. La coiffure de la mariée, dès le cinquième jour, (nahar hall er-ras), était remplacée par la coiffure des femmes mariées par le signe distinctif d’une natte de chaque côté de la tête. Cette cérémonie signait le changement d’état de la jeune fille sous les yeux de nombreuses invitées. La mariée allait ensuite s’asseoir sur le seuil de la pièce, dos au patio, les marieuses faisaient entrer le mari qui prenait de la main d’une marieuse, une natte des cheveux de son épouse, en ôtait quelques tresses, et collait une pièce d’or sur son front. La mariée sans maquillage et yeux ouverts était présentée aux invitées.Au septième jour, les marieuses rangeaient toute la maison nuptiale et la quittait.


La Main de Fatma Dans la demeure de Fatima vivaient son père, le prophète Mohamed, son mari Ali, et ses deux enfants, Hassen et Hussein. Ils se réunirent sous le même drap et Fatima se joignit à eux. Mohamed leva la main droite et pria. Alors l’archange apparut et dit : Dieu veut vous libérer de votre souillure et ainsi vous purifier, et l’archange Gabriel (Djibriel) se joignit à eux sous ce même drap. REPRESENTATION C’est la main droite levée de face. La main transmet la puissance, la protection, l’offrande ou la bénédiction, symbole du don et du langage écrit. La main est une des plus vielle représentations mythologiques dans le monde de l’Islam. Elle joue le rôle de protection contre le mauvais œil.

SYMBOLE Elle symbolise la providence pour les musulmans. La main est aussi la synthèse de la loi du Prophète. En effet, celleci contient 5 Dogmes ou préceptes fondamentaux (la foi, la prière, le jeûne, l’aumône, le pèlerinage) correspondant aux 5 doigts. Ceux-ci forment 14 phalanges et 28 pour les deux mains sur lesquelles se répartissent les 28 lettres de l’alphabet (hurûf) : les 14 lumineuses sur la main droite liée au sud et les 14 obscures sur la main gauche liée au nord. Les cinq préceptes fondamentaux liés à Khamsa prennent leur source dans l’unité de Dieu. Détentrice de pouvoir pour les musulmans, la main est une protection infaillible contre le mauvais œil et est le symbole le plus répandu dans le monde islamique. Les Shiites y joignent les symboles des 5 personnages sacrés : Mohamed, Ali, Fatima, Hassen et Hussein. Il existait à Babylone, une tour surmontée d’une main droite consacrée à Anu, Latour, Zida, avec pour signification tour de la main droite.

MAUVAIS ŒIL Pour comprendre ce qu’est le mauvais œil, il faut suivre l’idée qu’une loi naturelle obscure fait partie de l’ordre des choses pour rééquilibrer certains phénomènes positifs de la nature : beauté, chance, santé… et plus matériellement, la richesse, le bonheur… et qui permet corriger négativement ces phénomènes. Ce fléau terrible se matérialise par l’intervention d’une mauvaise personne qui, par l’intermédiaire d’un geste, d’une parole, un regard malfaisant, peut influencer une action mauvaise sur notre bien-être. Cependant, il existe une protection contre ce terrible fléau : la Khamsa ou la main de Fatma (par extension le chiffre 5 : Khamsa) agit comme une sorte de rempart visuel entre le regardeur et le regardé.

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Comptoir Lafayette

1couv

Harmonia

LM Diamant

3couv

Fibule d’Orient

Negafa de Prestige

90 Reshana Henné

Chic & Mignonne

91 Esseltex

Empire Cérémonie Féenitty Comptoir Lafayette Charifa Negafa

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Bijoux Eternel comme un diamant

Eternel...

Comme un diamant ! Le diamant, roi des pierres précieuses, est le symbole de l’amour eternel et de la pureté du couple. Associé à une bague de fiançailles il représente la promesse de se donner l’un à l’autre. L’achat d’une bague de fiançailles doit être guidé par les sentiments que vous éprouvez et ces mêmes sentiments lui donneront plus de valeurs que n’importe quel joaillier ne serait lui en donner. Depuis toujours les orientaux ont associé les bijoux au mariage. Ainsi, lors du henné, la tradition est d’offrir à la mariée une parure en or. De même, en ce qui concerne la dot. En effet dans le mariage musulman elle est obligatoire pour valider le nikah, elle est considérée comme un des droits de l’épouse, comme l’a dit le Très Haut : «Et donnez aux épouses leur nihla, de bonne grâce. Si de bon gré, elles vous en abandonnent quelque chose, disposez- en alors à votre aise et de bon cœur» (Coran, 4 : 4). Autrefois constituée d’argent et/ou de bijoux, habits,…selon les coutumes du pays, elle tend de plus en plus à être représentée par des bijoux et principalement par une bague.

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Aujourd’hui les nouvelles générations veulent

dépasser les parures et bijoux traditionnels tout en gardant leurs symboliques. D’où la présence de diamants sur la bague de fiançailles.

un bijou magnifique. Ainsi le couple est le résultat magnifique de deux êtres qui ont fait un travail sur eux pour s’unir et réaliser la volonté du Tout Puissant.

En effet, le diamant, roi des pierres précieuses, est le symbole de l’amour eternel et de la pureté du couple. Associé à un anneau, il représente la promesse de se donner l’un à l’autre.

C’est pour cela qu’il est important de bien choisir sa bague et surtout son diamant.

L’achat d’une bague de fiançailles doit être guidé par les sentiments que vous éprouvez et ces mêmes sentiments lui donneront plus de valeurs que n’importe quel joaillier ne serait lui en donner. Rappelons qu’au départ le diamant n’est qu’une pierre extraite d’une mine sombre et à force de travail et d’effort on obtient un diamant brillant de mille feux. Associé à l’or, luimême issu d’une mine à la force du bras, on obtient

Voici quelques conseils pour vous guider lors de votre achat. Le diamant se caractérise par 4 critères essentiels que l’on nomme les 4C. Il s’agit de la couleur (Color), du poids (Carat), de la pureté (Clarity) et de la taille (Cut).


Eternel comme un diamant Bijoux E

Princesse

Coussin

Poire

Asscher

Coeur

Marquise

Radiant

Emeraude

Ovale

Remerciements La couleur : La couleur est un élément déterminant dans la valeur d’un diamant. Les teintes sont le gris, le rose, le bleu, le brun et le jaune, cette dernière étant la plus fréquente. Plus le diamant est blanc, plus il a de valeur. Il existe alors une échelle de couleur allant de D à Z qui classe le diamant du plus « transparent » au plus teinté. Ainsi un diamant de couleur D sera le plus incolore et rare qui soit. La plupart des bijoutiers/ joailliers ne descendent pas en dessous de la couleur I car en dessous le diamant adopte une teinte jaune. Le poids : Le mot “carat” proviendrait de « kuara », qui est le nom du noyau du fruit du caroubier. L’unité de poids des diamants est le carat, équivalent à 0,20 grammes. Le prix du diamant évolue de façon exponentielle avec son poids et est établi par seuil. Il peut ainsi exister une grande différence de prix entre un diamant de 0,9 carat et un diamant de 1 carat, ces deux valeurs se trouvant à deux

seuils différents. De même, les grosses pierres étant rares, leur prix n’est pas proportionnel à leur poids. La pureté : La pureté détermine le nombre d’inclusions visibles dans un diamant. Des normes internationales permettent de mesurer le degré de pureté du diamant. Les échelons de pureté d’un diamant sont déterminés par la taille et la position des inclusions. La pureté d’un diamant se classe entre le degré IF (aucun défaut interne visible à la loupe grossissante 10 fois) et le degré SI (petites inclusions visibles à la loupe). En dessous de SI les inclusions sont trop visibles et le diamant perd de sa beauté et de son éclat. La taille : Lorsque l’on évoque la taille d’un diamant il s’agit de sa forme et de la proportion de ses angles. Très bien taillé, il réfléchira la lumière de façon optimale d’où l’expression « le feu du diamant ». Il existe différentes formes de dia113 mants : Brillant, Princesse,…


Le Henné Présentation Le Henné est une plante, qui pousse sous des climats chauds et secs, pouvant mesurer jusqu’à trois mètres de haut. Elle est cultivée principalement du Maroc à l’Inde, en passant par l’Egypte, la Syrie, la Tunisie, l’Iran ou le Pakistan. Cependant, sa culture se pratique à plus petite échelle dans les pays tels que la chine, l’Indonésie et les Antilles. Sa feuille est recueillie, séchée à l’abri du vent et à l’ombre car le soleil lui ferait perdre sa puissance et concassée pour obtenir une poudre, utilisée dans l’art de la peinture corporelle. Le Henné est composé également d’une fleur blanche, rose ou jaune selon la variété, utilisée dans l’industrie de la cosmétique. Il existe trois sortes de Henné : le Henné naturel, le neutre et le noir. Historique L’art du Henné et du Mehndi remonte à plusieurs milliers d’années. Il existe par ailleurs, d’autres traces de l’utilisation du Henné et du Mehndi, notamment : • Chez les Egyptiens, il y a de cela 5000 ans, qui coloraient de Henné les ongles et les cheveux des momies. • D’après la légende de Baal et Anath écrite en Syrie vers 2100 av. JC., révèle l’utilisation féminine du Henné dans les rites d’épousailles. • Les carthaginois exportèrent la pratique du Henné jusqu’en Afrique du Nord et la péninsule ibérique. • Sur des statuettes de divinités féminines Minoennes ou Mycéniennes portant des marques de motifs au Henné. Au fil des années, les techniques de préparations et d’applications du Mehndi se sont considérablement sophistiquées et ancrées suivant les traditions religieuses et culturelles (mariage et de baptême). Sa principale vertu est de protéger la personne, de former un rempart entre le corps enduit de henné et les éléments extérieurs nuisibles comme les démons, le mauvais œil, la jalousie ou la maladie. Pour cela, elles font des offrandes de protection. Une assiette contenant le harmel (graine séchée), l’alun et le sel est déposé auprès du bon génie secourable. Les femmes principales uti-

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lisatrices du henné se nourrissent de croyances populaires, elles y puisent la force et le courage d’affronter les vicissitudes du foyer conjugal. Vertus médicinales Traditionnelles Les vertus médicinales sont multiples. Le Henné associé dans des infusions composées est destiné à combattre les ulcères, les diarrhées et la lithiase rénale. Seul ou associé au goudron de cèdre, il est couramment employé en cataplasmes contre l’eczéma, les mycoses, les furoncles, les abcès, panaris, gerçures. C’est également un astringent, un antiseptique et un cicatrisant des blessures et contusions. Il peut être utilisé, comme précédemment, en cataplasme pour réduire l’inflammation et la douleur des entorses, luxations, fractures et étirements ligamentaires. Ces mêmes cataplasmes sont utilisés pour calmer les maux de tête et les migraines. Le henné est utilisé en lotion comme protection des radiations du soleil en faisant macérer le henné dans l’eau froide. Cosmétique Les fleurs fraîches du henné sont utilisées pour la confection d’une pommade cosmétique pour le visage et d’une huile odorante. Mais sa principale utilisation est faite pour la teinture des cheveux, des barbes, des ongles, des pieds et des mains. Le henné aurait également une action antipelliculaire. Les femmes orientales mélangeaient les feuilles séchées réduites en poudre avec de l’eau chaude, du citron, de la fleur d’oranger jusqu’à l’obtention d’une pâte onctueuse et parfumée qu’elles s’appliquaient sur le corps. Autre Usage Le henné était utilisé pour l’apprêt des peaux fines destinées à la maroquinerie de luxe et pour teinter la laine et la soie, après avoir additionné d’alun, de tartre et de sulfate de fer. Techniques et Préparatif Deux pratiques du tatouage au Henné • Les kits prêts à l’emploi • De façon vraiment traditionnelle en préparant la pâte et en confectionnant le cône pour l’application

Préparation de la pâte Le choix de la poudre de Henné est important, elle doit être très fine, verte et odorante. La poudre de henné qui est très réputée est celle de Gabès. Pour les cheveux : Mélanger deux cuillères de henné, délayer avec un peu d’eau, ajouter une cuillère de jus de citron vert pour améliorer la durée et de l’eau de rose de façon à obtenir une pâte onctueuse. Il ne faut pas qu’elle soit trop sèche ni trop liquide. Faire chauffer le mélange et laisser reposer votre préparation quelques minutes. Il est possible d’avoir d’autres teintes en y incorporant d’autres produits. Pour le corps : temps de repos 10 mn Le henné est utilisé surtout dans le hammam (bain maure). Après le bain, la pâte de henné mélangée avec de la lavande en poudre de préférence ou du jus de citron est appliquée sur tout le corps. Résultat : douceur de la peau. Pour les mains et les pieds ou le tatouage : temps de repos 5 heures Au Maroc, il existe plusieurs recettes pour préparer le henné destiné aux mains, aux pieds ou à un tatouage. Poudre de henné mélangée avec de l’eau dans laquelle on a préalablement fait bouillir des quartiers de citrons avec du sucre pendant 15 à 20 min. Le henné est appliqué sur une peau propre avec une seringue pour obtenir des traits très fins. Une fois l’application terminée, il faut sécher les mains ou les pieds sur le kanoun ( brasero ). Si vous vous êtes fait un tatouage sur le bras ou le dos, vous pouvez utiliser un séchoir, c’est plus pratique. Vous laissez environ 4 à 5 heures si vous pouvez sinon 1 heure suffira, tout en arrosant de temps en temps avec ce mélange : jus de citron + sucre + poudre de clous de girofle + une gousse d’ail écrasée. Retirer ensuite avec de l’huile d’olive avec un morceau de tissu. Il est préférable de ne pas toucher l’eau dans les 24 heures qui viennent. Il est strictement interdit d’appliquer le hénné sur les lèvres, les yeux ou même au contour des yeux. RESHANA HENNE


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Le Pélerinage Le Pèlerinage à la Mecque (Hajj), est obligatoire une fois dans la vie de tout musulman qui en a les moyens. Le pèlerinage est un rassemblement de croyants, qui préfigure celui du jugement dernier autour de la Kaâba, considérée par l’Islam comme le premier sanctuaire monothéiste de l’humanité, puisqu’il a été édifié par Abraham lui-même, et comme centre du monde et du cosmos. Le fidèle s’y présente devant Dieu dans l’humilité du vêtement le plus dépouillé, un simple drap blanc noué autour du corps. Le pèlerin doit tourner sept fois autour de la Kaaba en implorant la miséricorde de Dieu, le pardon des péchés et les bienfaits d’une vie pure. Puis quelques jours plus tard, il devra se tenir debout devant Dieu à quelques kilomètres de la Mecque, à Arafat, de midi au coucher du soleil. C’est le point culminant du pèlerinage, c’est une importante cérémonie où des milliers de personnes invoquent Dieu. Il est de tradition de terminer le pèlerinage par le sacrifice d’un mouton. La même fête à lieu dans tout le monde Islamique. C’est la fête du sacrifice du mouton (Id Al-Adhà ou Al-Id Al’kabîr), en commémoration du geste d’Abraham qui, en soumission totale à Dieu, n’hésita pas à sacrifier son fils. LE GRAND PELERINAGE Le pèlerinage à la Maison Sacrée (AlKa’ba) est le 5ème pilier de l’Islam. Le 1er Chawwâl, date de la fête de la rupture finale du jeûne, annonce le début de la période du Grand pèlerinage. Le grand pèlerinage qui s’étend jusqu’au 10ème jour de dhu-l-higga (le dernier mois de l’année lunaire). C’est cette période qui constitue les mois du pèlerinage : chawwâl, dhu-l-qi’da et les dix premiers jours de dhu-l-higga (almawâ-qît az-zamâniyya). La tradition musulmane rapporte que la ka’ba a été fondée par Adam, et que son emplacement a été indiqué par inspiration divine à Abraham. C’est en effet à la suite de cette inspiration divine, qu’Abraham y conduisit son épouse Hâgâr et son fils Ismaïl pour se consacrer à Dieu et lui vouer une adoration sincère, comme le relate le Coran. Le pèlerinage est néanmoins soumis à deux conditions : en avoir les capacités physiques et financières. LE PREMIER PILIER DU PELERINAGE L’état de sacralité (al-ihrâm) qui est la formulation de l’intention. Ce rite annonce le début de tous les autres rites relatifs au pèlerinage. Cet acte implique d’adopter d’autres attitudes et comportements qui ne font pas partie des piliers (arkân), mais qui, en cas de 116 négligence, exigent une mesure expiatoire par le sacrifice

d’une bête. Avant d’entrer en état de sacralisation, le pèlerin doit se couper les ongles, se laver rituellement le corps (gâmâba), d’ôter ses vêtements habituels (tagârrud) et mettre deux pièces d’étoffe, de préférence blanches, dont l’une à mettre sur les épaules et la seconde autour de la hanche, et de se découvrir la tête (pour les hommes). Le pèlerin procédera ensuite à une prière de deux unités (Rak’a) avant de formuler son intention d’accomplir le pèlerinage. Il existe trois types de sacralisation : Si le pèlerin veut accomplir uniquement le grand pèlerinage, (alifrâd), il dit: «A ton service Seigneur pour un grand pèlerinage.» S’il envisage de lier le petit et le grand pèlerinage (al-muqrin), il dit alors : «A ton service Seigneur pour un petit et grand pèlerinage» (Labbayka allâhumma hagâgâ wa ‘umra). Si le pèlerin envisage de commencer son pèlerinage par une Umra, il dit alors : «A ton service Seigneur pour une umra «(labbayka allâhuma ‘umra). Lors de chaque formulation d’intention, le pèlerin doit réciter la formule invocatoire enseignée par le prophète (Saws). Il est conseillé de réciter cette formulation invocatoire dans les diverses circonstances du pèlerinage. Il existe plusieurs lieux de sacralisation : Premier lieu : al-gâhfa ou Râbig, pour les gens en provenance d’Egypte, de

SSyrie, i d h b Ce C lieu li du Lib Liban ett d du M Maghreb. est situé à 204 km de la Mecque. Deuxième lieu : dhu-l-hulayfa ou Àbâr ‘Ali, pour ceux qui viennent de Médine. Il se situe à 450 km de la Mecque. Troisième lieu : Qaru al-manâzil, pour ceux qui viennent de Nagâdet au Koweït. C’est un petit mont de la vallée de Arafa, situé à 94 km à l’Est de la Mecque. Quatrième lieu : Yalamlam, pour les pèlerins en provenance du Yemen. C’est un petit mont situé à 54 km environ au Sud de la Mecque. Cinquième lieu : Dhat irq, pour ceux qui viennent d’Irak. Il est situé à 94 km environ au Nord-Est de la Mecque. Il s’agit de certaines limites géographiques que le pèlerin ne doit pas dépasser sans avoir préalablement formulé son intention. Ces lieux sont différents selon les provenances des pèlerins, et quel que soit le moyen de transport : air, mer, terre. Pour les pèlerins qui demeurent entre ces lieux et la Mecque, ainsi que pour les habitants de la Mecque, ils procéderont aux rites de sacralisation à partir du lieu de leur résidence, conformément à la tradition prophétique rapportée par lbn’ Abbâs: «Ceux qui habitent en deçà de ces lieux, le feront là où ils résident. Quant aux Mecquois, ils le feront de chez eux.» Pour les pèlerins qui souhaitent accomplir le rite du petit pèlerinage (Umra) tout en étant à la Mecque, ils devront rejoindre la limite de sacralisation (al-hill) située dans la région de Tan’îm où se trouve la Mos-


quée de Aïcha, l’épouse du Prophète. La tradition rapporte que lorsque Aïcha voulut accomplir la Umra, le Prophète (SAWS) ordonna à son frère Abderrahman de l’emmener à cet endroit. Arrivés à la Mecque, il est recommandé aux pèlerins d’entrer dans l’enceinte sacrée par la porte de la paix (bâb assalâm), pour accomplir ensuite les tournées rituelles au nombre de sept. Il existe trois sortes de tournées rituelles autour de la Ka’ba : Tournées rituelles de l’arrivée (tawâf alqudûm). Elles ne constituent pas l’un des piliers du pèlerinage. Mais, en cas de négligence, le pèlerin est redevable du sacrifice rituel d’une bête. Tournées rituelles accomplies à la fin du pèlerinage, c’est-à-dire, après le jour de Arafa. Ce rite (tawâf al-ifâda), est le circuit de fin du pèlerinage et est l’un des piliers du pèlerinage. Tournées rituelles de l’adieu : (tawâf al-wadâ’). Ces tournées, toujours au nombre de sept, ne sont ni obligatoires ni recommandées par la tradition prophétique. Mais seulement juste un acte d’adieu qui marque la fin des rites du pèlerinage et le départ du pèlerin. Quelques règles relatives aux tournées rituelles : Les sept tournées rituelles débutent à partir de la pierre noire (al-hagâr alaswad). Il est recommandé au pèlerin de l’embrasser, ou de lui faire signe de la main. Ce signe symbolise le renouvellement du pacte primordial entre Dieu et l’Homme d’une part et, d’autre part, la conformité à la tradition du Prophète (SAWS). Le pèlerin accomplit les trois premières tournées à pas rapides, et les quatre autres tournées en marchant. Les conditions de validité des tournées rituelles sont les mêmes que pour la prière par rapport à l’intention et à la purification, puisque la tradition prophétique rapporte que le « tawâf « est une prière. A la fin des sept tournées rituelles, le pèlerin se dirigera vers la station d’Abraham pour faire deux unités de prières. Cette station est le rocher sur lequel Abraham et son fils Ismaïl se tenaient pour élever les assises de la Maison Sacrée (maqâm Ibrahîm). Le pèlerin se dirige ensuite vers la fontaine de ZamZam pour boire de cette eau bénie, et formuler vœux, demandes et prières... LE DEUXIEME PILIER DU PELERINAGE Le parcours entre les deux monts Safâ et Marwa. Ce rite, constituaient l’un des quatre piliers du pèlerinage, doit être accompli tout de suite après les sept tournées rituelles. L’état de pureté

n’est pas obligatoire pendant ce rite, mais seulement recommandé. Le parcours est lui aussi de sept allers-retours commençant par le mont de Safâ et se terminant par le mont Marwa. Le Coran rapporte à ce sujet : «As-Safâ et Al-Marwa comptent vraiment parmi les choses sacrées de Dieu. Celui qui accomplit le grand pèlerinage à la Maison, ou le petit pèlerinage, ne commet pas de péché s’il accomplit les circuits rituels ici et là. Celui qui s’en acquitte de bon gré fait bien. Dieu est reconnaissant et Il sait» Coran - II, 158. L’invocation recommandée au début de ce rite est la suivante : «Dieu est le plus grand. Louange à Dieu, abondance de louanges à Dieu, qu’Il soit exalté matin et soir. Il n’y a de Dieu que Lui, Seul et Unique. Il a tenu sa promesse, secouru son serviteur et vaincu les factions.» Chaque parcours rituel commence par le mont d’As-Safâ, et se termine par le mont d’Al-Marwâ. La distance entre les deux monts est d’environ 420 mètres. Le pèlerin doit accomplir ses allers-retours sans discontinuité. Sur les deux couloirs entre les deux monts, deux piliers verts en guise d’indication pour les pèlerins circulant à pas rapides. Cette règle ne concerne pas les femmes. La symbolique des allers-retours entre Safâ et Marwâ. Ce rite a pour origine le parcours de Hâgâr qui recherchant de l’eau pour son fils, allait et venait entre les deux monts. Soudain, l’eau commença à jaillir au pied d’lsmaïl. Elle n’a cessé de couler depuis... Les parcours rituels doivent être accomplis juste après les circuits autour de la Ka’ba à l’arrivée à la Mecque, ou bien, après le tawâf final (tawâf al-ifada). Ce rite symbolise la sation spirituelle de la remise confiante (a-tawakkul) à Dieu. Le pèlerin est appelé à méditer sur l’état de Hâgâr, qui, en se remettant en toute confiance à Dieu, savait avec certitude qu’elle allait être secourue. Ce rite renvoie aussi à l’importance de la femme en Islam. «Le sens symbolique de la septuple course implique une certaine prédominance de l’aspect féminin du principe, qui apparaît dans la référence faite à l’histoire d’Hâgâr courant désespérément entre Safâ et Marwâ en quête d’eau pour étancher la soif de son fils Ismaïl.» lbn-Arabî introduit ce commentaire qu’il consacre à Safâ et Marwâ en remarquant que les femmes ont, aussi bien que les hommes, la possibilité d’atteindre la réalisation parfaite. Il se réfère ainsi pour illustrer son propos, à l’histoire de Hâgâr. «Cette prédominance se marque enfin, et c’est le plus important, dans la constitution même

du rite» (1). Les préparatifs du jour de la désaltération (yawm al-tarwiyya). Le 8ème jour de dhu-l-higgâ, appelé «Jour de la désaltération», les pèlerins se préparent à se diriger au rassemblement du mont de Arafa, pilier fondamental du pèlerinage, conformément à la parole du Prophète (SAWS) : «Le pèlerinage c’est le rassemblement à Arafa». Ce jour-là, avant de se diriger vers le mont de Arafa, ceux qui accomplissent le pèlerinage doivent d’abord se diriger en état de sacralité vers Mina pour accomplir les prières suivantes : dohr, âsr, maghreb, ichâ et la prière de l’aube (sâbh) du 9ème jour de dhu-l-higga. Pour ceux qui ont commencé leur pèlerinage par la Umra, et qui sont revenus ensuite à l’état de vie normale en attendant ce jour (yawm al-tarwiyya), doivent entrer de nouveau en état de sacralité à partir du lieu de leur lieu de résidence pour se rendre également à Mina, avant de se diriger le 9ème jour de dhul-l-higga à Arafa. Le Prophète (SAWS) dit à propos de ce jour : «Il n’est meilleur jour pour Dieu que celui de Arafa où Dieu descend au plus bas du Ciel pour vanter les habitants de la Terre aux habitants du Ciel en disant : Regardez mes serviteurs décoiffés, couverts de poussière, venus dès le matin des chemins les plus éloignés, dans l’espoir d’obtenir ma Miséricorde alors qu’ils ne M’ont pas vu, et pour se protéger de mon châtiment alors qu ‘ils ne l’ont pas vu. Je vous prends pour témoins, mes Anges, que je leur ai pardonné» Le Prophète dit aussi (SAWS) «Lorsque le jour de Arafa arrive, quiconque subsistera dans son cœur l’équivalent d’un atome de foi sera pardonné. «C’est sur ce lieu béni d’Arafa que le vendredi 9 dhu-l-higga de la dixième année de l’Hégire, le Prophète (SAWS) a accompli son pèlerinage et a prononcé son Sermon d’adieu (khutbat aIwadâ) en demandant à son compagnon Rabî’a-lbn-Umayya lbn-Khalaf de transmettre ses propos (2). Le Prophète (SAWS) ordonna ensuite à Bilâl d’appeler à la prière à Namira (où se trouve actuellement la mosquée de Namira) aux limites de Arafa. Il y accomplit la prière du midi et celle qui la suit (âsr), en les réduisant à deux unités au lieu de quatre, et avec un seul appel à la prière (adhân) et deux formules de préparation à la prière (aI-iqâma). Il remonta ensuite sur sa chamelle pour se diriger vers la qibla, et se mit à invoquer, prier, adresser des demandes et présenter des louanges à Dieu jusqu’au crépuscule. Il dit alors «La meilleure parole que je vous ai transmise, moi et les Prophètes qui m’ont précédé, est… lâ ilâha illâ Allah … Il n’y 117 a de divinité si ce n’est Allah. »


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