LE PROJET PIONNIER RUBIX DÉMARRE
Dans la zone industrielle de MeyrinSatigny (GE), des espaces industriels d'un nouveau genre sont en train d'être édifiés. Page 12
Dans la zone industrielle de MeyrinSatigny (GE), des espaces industriels d'un nouveau genre sont en train d'être édifiés. Page 12
Le premier camion d'assainissement 100% électrique au monde, une révolution écologique pour un avenir plus respectueux de l'environnement.
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Les brèves immobilières
La demeure «Les Platanes» a ouvert ses portes
Les développeurs immobiliers s’arment de patience
Immobilier: l’innovation à tout prix
Le projet pionnier Rubix démarre
Surchauffe urbaine, comment s’adapter?
Le projet Concorde espace culture lancé
Les cordistes, ces dompteurs du bâti
La chronique de Martina Chyba
La chronique de CGI Conseils
Olivier Nimis, la passion de la transmission
La Revue genevoise repart en scène
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Directeur de la publication: Claude-Alain Paschoud
Rédacteur en chef: Serge Guertchakoff
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Directeur artistique: Pierre Broquet
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Le Geneva Business Center (qui fut le siège européen de Digital avant son absorption par Compaq en 1998 et sa délocalisation à Munich) vient d’être acheté pour près de 112,5 millions de francs par Investis Properties. Le vendeur (Credit Suisse Funds AG, puis depuis peu UBS Fund Management) avait acquis le site le 1er décembre 1999 pour 106 millions de francs. Les 24'000 m2 répartis dans deux bâtiments hébergent notamment HP, Columbia Sportswear, Lenovo ou encore Mazda.
C’est dans un bâtiment livré cet été par Halter au chemin de l’Émeraude 10 (www.metiersvernier.ch) que va venir s’installer prochainement la centrale de stérilisation des HUG. Celle-ci va occuper le 3e et dernier étage de ce bâtiment qui va très bientôt accueillir la fête annuelle de la Fondation pour les terrains industriels. On parle d’un bâtiment ultramoderne proposant 12'500 m2 sur quatre niveaux. A l’heure actuelle, le service en charge de la stérilisation est situé dans les sous-sols, sans lumière naturelle, des locaux devenus exigus et ne répondant plus aux normes. À relever que d’autres hôpitaux, tel celui de Zurich, ont été amenés à effectuer le même type de choix.
L’entrepreneur Laurent Exbrayat, à la tête de deux boulangeries chocolateries à Genève (à la Corraterie depuis 2008 et à Pont-Rouge depuis 2020) rencontre d’importants problèmes de liquidités. Son second établissement, ouvert juste avant la pandémie, n’a pas pu bénéficier des aides «cas de rigueur» faute d’ancienneté suffisante. Alors que le quartier de Pont-Rouge est enfin achevé et que les affaires de Monsieur Exbrayat se développent, les autorités ont été interpellées pour étudier la création d’un fonds de soutien post-COVID pour les entreprises ayant démontré leur viabilité économique depuis.
Jérôme Félicité est désormais l’actionnaire majoritaire du restaurant Le Patio à Genève. Le président et associé de Barnes est entouré d’une vingtaine de petits actionnaires dont Philippe Chevrier qui conseille toujours le restaurant spécialisé dans des plats canailles de saison. Le Patio, qui possède par ailleurs un espace privé à la location pour 10 personnes, a fortement développé son service traiteur. Jérôme Félicité est également actionnaire du steak-house Chez Philippe avec une petite centaine d’autres actionnaires, dont Philippe Chevrier qui est lui, pour le coup, majoritaire.
Dans une récente publication, Jones Lang LaSalle (JLL) recense plus de 1200 bâtiments à usage logistique dans le pays. La majorité des bâtiments et espaces logistiques commerciaux en Suisse serait utilisée par leurs propriétaires et plus de 300 immeubles logistiques seraient détenus ou loués à des fins d’investissement. La densité des bâtiments logistiques la plus élevée est sans trop de surprise le long de l’autoroute A1 et autour des grandes agglomérations urbaines telles que Zurich, Genève, Bâle et Lausanne. Également touché par la pénurie, ce segment a ainsi vu le taux de vacance de ses immeubles de placement diminuer de 7,7% à 5,1% entre 2019 et 2023. JM
TAUX DE VACANCE DES INVESTISSEMENTS IMMOBILIERS LOGISTIQUES EN SUISSE
Source: JLL
Annoncée le 18 septembre, l’entrée sur le marché hôtelier genevois de SV Hotel s’est faite avec deux nouvelles ouvertures. Le Stay KooooK Genève City qui dispose de 84 appartements de services flexibles pour une surface de 2500 m2 , ainsi que le Residence Inn Geneva City Nations avec ses 99 studios répartis sur 7 étages, conçus pour les hôtes de longue durée. Avec ces nouveautés, le portefeuille hôtelier de SV Group compte désormais 23 établissements, dont 11 en Suisse. JM
Le fonds Realstone RSF a obtenu un permis de construire pour réaménager une partie de l’immeuble Octagon au Grand-Saconnex (GE) en 70 chambres meublées avec services. Ainsi, une partie (2 étages représentant 2400 m2) de l’ancien siège européen de DuPont de Nemours va accueillir des résidents. Commercialisées dès juin 2025, ces chambres devraient permettre d’augmenter de 12% le taux d’occupation de cet immeuble. L’investissement prévu s’élève à 7,5 millions de francs et générera un état locatif additionnel d’environ 600’000 francs par année. SG
Soucieuse d’encourager le développement de solutions de chauffage à distance et d’offrir à ses habitants une énergie renouvelable, la commune de Romanel-sur-Lausanne (VD) a signé une convention avec LaZur Energie (une co-entreprise des services industriels de Lausanne et Zurich), pour le développement d’un réseau. Les études techniques sont déjà en cours et les premiers ménages devraient pouvoir être raccordés sur le territoire à l’horizon 2027. Selon les premières estimations, il est prévu de déployer le réseau prioritairement dans les quartiers d’habitation à l’ouest des voies du LEB, entre les chemins des Golliettes, des Esserpys, du Taulard et de la Covatannaz. JM
Après un développement dynamique et concerté en moins de deux ans (issu d’un concours conception-construction), le permis de construire du quartier des Croisettes, à Épalinges (VD), est désormais entré en force. Les travaux peuvent donc démarrer et devraient durer environ trois ans. Les quatre bâtiments existants du quartier seront entièrement rénovés et surélevés, un nouvel immeuble sera également construit et accueillera des logements assortis d’une crèche pour la Commune d’Épalinges. JM
L’État de Genève a initié début septembre le dispositif THQMAT (Très Haute Qualité des Matériaux, de l’Air intérieur et des Techniques constructives), un projet destiné à proposer des outils pour favoriser le choix de matériaux de construction pour un habitat sain. Puisqu’une multitude de facteurs peuvent influencer ce diagnostic, tels que: les matériaux de construction, les peintures, les sols ou les produits qui polluent l’air ambiant, la qualité de l’air intérieur est devenu un enjeu majeur de santé publique. JM
Selon le rapport du second trimestre 2024 que vient de publier Knight Frank et qui analyse les ventes de biens résidentiels supérieures à 10 millions de dollars parmi onze marchés clés internationaux, Genève a bien performé. Plus précisément entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024, Genève aurait comptabilisé 102 transactions à plus de 10 millions de dollars (équivalent à plus de 8,5 millions de CHF à l’heure actuelle), soit dix fois plus que Paris. SG
CUMUL DES VENTES À PLUS DE 10 MILLIONS
Source: Knight Frank
Naef Prestige Knight Frank, membre du réseau Knight Frank en Suisse romande, annonce l’acquisition de McGrath Limited par Knight Frank et Bayleys. Cette opération stratégique permet d’élargir le réseau international de l’entreprise. McGrath Ltd est un groupe immobilier résidentiel australien de renom, avec 140 bureaux, environ 700 agents et 2500 membres d’équipe spécialisés dans la vente et la gestion immobilière. SG
Pour la quatrième fois consécutive, le Programme Bâtiments de la Confédération et des cantons a enregistré une année record: près de 528 millions de francs de subventions ont été versés en 2023. Ce montant est le plus élevé depuis la création du programme et représente une progression de 25% par rapport à l’année précédente. La plus grande partie des subventions (216 millions de francs) a été allouée à des installations techniques du bâtiment, une hausse de 55% par rapport à l’année précédente (2022: 139 millions de francs). Les projets d’isolation thermique ont quant à eux reçu 139 millions de francs (2022: 128 millions de francs) et 30,7 millions de francs ont été affectés à des projets de chauffage centralisé (2022: 25,9 millions de francs). JM
Aujourd’hui trônent en plein cœur d’Yverdon-les-Bains (VD) des bâtiments en friche, des parkings, des entrepôts ainsi que des terrains pollués et bétonnés. Depuis 2015, la Municipalité s’attèle donc à repenser les quartiers un à un. Au nord de la gare, à l’emplacement actuel des entrepôts de CarPostal et de bâtiments de services de la Ville, elle planifie notamment l’aménagement d’un nouveau quartier baptisé «Ancien Stand» dont le Plan d’affectation est à l’enquête depuis le 21 septembre et pour une durée de 30 jours. Cette première étape vise à établir les principes urbanistiques du projet qui seront présentés plus en détail lors d’une séance d’information le 24 septembre, à 19 heures, à l’Aula Magna du Château. JM
D’après les récentes observations de l’Office fédéral de la statistique (publiées le 10 septembre dernier), on dénombrait 51’974 logements vacants en Suisse au 1er juin 2024, ce qui représente 1,08% du parc de logements (maisons individuelles comprises). Autrement dit, 2791 logements vacants de moins que l’année précédente, ce qui correspond à une baisse de 5,1% (la quatrième consécutive). Un phénomène qui s’explique notamment par une diminution de l’offre de location. En comparaison, l’indicateur atteint dans l’Arc lémanique 0,96% dans le canton de Vaud et 0,46% à Genève. JM
VACANCE DES LOGEMENTS SUR L’ARC LÉMANIQUE
Suisse Vaud Genève
Bien que déjà précurseur architectural à l’époque avec ses larges puits de lumière naturelle et ses espaces de circulation, Signy Centre, centre commercial datant de 1997, avait un besoin urgent de petits rafraîchissements. C’est désormais chose faite avec l’inauguration du chantier, le 17 septembre dernier, qui verra le mall se transformer durant une période de quinze mois. Les travaux seront réalisés en deux phases d’environ 9 mois chacune: la partie ouest du centre d’abord (où se trouvent, entre autres, l’espace restauration), puis la partie est ensuite. JM
Parc de logements selon la statistique des bâtiments et des logements (StatBL) au 31.12.2023
Total des logements vacants au 01.06.2024
Taux de logements vacants en % au 01.06.2024
Dans une volonté de réduire l’empreinte environnementale de son parc immobilier, la régie genevoise Pilet & Renaud a encore diminué la consommation d’eau par m2 de surface de référence énergétique (SRE) de son portefeuille. L’an dernier, une baisse de 0,58% a de ce fait été réalisée, poursuivant la tendance positive de 2022 (-6,04%). Une amélioration qui lui a donc permis de faire passer son étiquette énergétique globale de C à B. JM
Veytaux (VD)
La maison Les Platanes a ouvert ses portes lors des Journées européennes du patrimoine, les 7 et 8 septembre 2024. Magnifiquement restaurée par l’architecte Aleksis Dind, de l’atelier kalk, la demeure est désormais classée.
Située à Veytaux, la maison Les Platanes illustre le remarquable essor de la Riviera vaudoise au 19e siècle. Si l’ouverture de la ligne du Simplon, vers 1870, a favorisé le développement du tourisme et de l’économie, les artistes qui y ont séjourné ont tout autant contribué à la célébrité de Montreux et de ses environs. Des musiciens, tels Tchaïkovski et Stravinsky, et nombre d’écrivains y ont laissé leurs empreintes: Hemingway, Nabokov, Scott Fitzgerald, Tolstoï mais aussi l’impératrice Sissi, dont la statue orne le Parc des Roses à Territet.
Réalisée à la demande de la famille Masson en 1837 par le maître d’œuvre Jean Gunthert, à qui l’on doit également le Cercle du Marché à Vevey (1818), Les Platanes affichent un style néoclassique dont la sobriété était très en vogue à cette époque. Tout d’abord résidence privée et maison vigneronne qui a conservé son imposant pressoir, elle devient un pensionnat puis accueille des hôtes au début du XXe siècle. Son édifice repose sur des caves voûtées beaucoup plus anciennes (1749),
qui appartenaient à la famille Rosset, une autre lignée influente du village.
Une rénovation subtile
Depuis 2023, un appartement a été aménagé en logement de vacances en partenariat avec la fondation Vacances au cœur du Patrimoine. Cette remarquable restauration lui a valu d’être inscrite à l’inventaire des Monuments et sites vaudois. Le jardin est recensé au Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS).
Depuis quatre générations, la maison appartient à la famille de l’architecte montreusien Aleksis Dind qui y vit aujourd’hui avec son épouse et ses enfants. «La rénovation de l’appartement du deuxième étage est un projet profondément personnel et une partie intégrante de mon histoire car j’ai vécu toute mon enfance dans cette maison. Depuis notre installation, il y a 15 ans, nous avons réinvesti tous les revenus locatifs dans l'entretien et la rénovation du bâtiment. Le logement présentait des carrelages amiantés et une cuisine démodée, une rénovation totale était donc incontournable», précise le propriétaire.
En tant qu’architecte passionné par la préservation du patrimoine, Aleksis Dind a travaillé avec rigueur et déontologie pour transformer cet espace. La maison, initialement notée 3, a été reclassée en note 2 après sa rénovation. Chargé d’une dimension historique que le propriétaire souhaitait conserver, l’appartement n’était pas compatible avec une location classique. Ainsi est née la collaboration avec la fondation Vacances au cœur du Patrimoine.
parquets en bois massif ont été restaurés avec soin.
«Notre partenariat avec la fondation nous a permis de rénover l’appartement tout en préservant son authenticité. Ce projet, malgré la contrainte d’un appartement de 7 pièces avec une seule salle de bain et sans ascenseur, a trouvé son public. Il est rare de pouvoir associer conservation et fonctionnalité de cette manière», se réjouit le maître d’œuvre.
Pour harmoniser l’ancien avec le contemporain, l’architecte a choisi de réinterpréter les motifs historiques trouvés. «Lors de la rénovation, nous avons découvert des trésors, s’enthousiasme Aleksis Dind: des traces de papier peint du 19e siècle, une latrine rare de l’époque, et la hotte d’un ancien potager. Nous avons intégré ces éléments comme des fenêtres archéologiques, visibles mais non fonctionnelles». Ainsi, les papiers peints sont des rééditions imprimées selon des techniques traditionnelles du designer du 19e siècle, William Morris.
L'ameublement est le fruit d’une collaboration soignée. L’ensemble se compose aussi bien de mobilier chiné, datant de 1870 à 1920, incluant un réfrigérateur en acajou et une baignoire en fonte, que de classiques du design tels que des chaises Eames des années 50 et deux fauteuils Le Corbusier. Enfin, un tiers du mobilier sont des créations dessinées par Aleksis Dind et réalisées avec l’artisan ébéniste Jan Reymond: lits en bois massif ou encore une table à manger en noyer avec un plateau en étain, clin d’œil au mobilier bourgeois du 19e siècle. Ce subtil mélange des genres correspond parfaitement au cahier des charges de la fondation en matière d’ameublement. Ce projet, enrichi par la formation en musique de l’architecte et sa connexion avec la dernière fonderie d’étain pour tuyaux d’orgue en Suisse, révèle et soutient un réseau d’artisans rares tout en préservant des métiers liés au passé. Une très belle démarche, engagée et significative.
Alexandra Ferrero
https://vacancesaucoeurdupatrimoine.ch/fr/ les-platanes/
Face aux nombreux recours populaires et aux nouvelles normes de durabilité, construire des logements n’a jamais été aussi difficile... mais des technologies émergent afin d’aider les investisseurs à ne pas abandonner la partie.
En ces temps de crise du logement et de hausse continue de la population résidente, le besoin de construire se fait largement ressentir en Suisse. Pourtant, les investisseurs ne manquent pas comme l’a rappelé Robert Ischer, président de l’ADIV (l’Association des développeurs immobiliers vaudois) lors de sa manifestation automnale mi-septembre. «En réalité, chaque nouvelle idée ou projet se heurte à un mur. Un mur de paperasse, de règlements et surtout d’oppositions. Nous avons l’impression de courir un marathon sans jamais voir la ligne d’arrivée!», a-t-il clamé à la foule de promoteurs immobiliers rassemblée ce soir-là à Paudex (VD).
Une démocratie à double tranchant
Deux freins de taille bloquent aujourd’hui la construction. À commencer par «les fameux recours qui permettent à n’importe qui, que ce soit un voisin grincheux ou un amoureux des pâquerettes, de bloquer des projets pendant des années», rappelle Robert Ischer. Et dans le canton de Vaud, les exemples frappants ne manquent pas. Citons le cas des Grands-Prés à Montreux, où un vaste terrain devait accueillir 230 appartements et avait passé toutes les étapes administratives avant de se voir annulé par une initiative populaire en juin 2023.
Même sentence pour les projets de quartiers En Chise de Crissier et En Praz Grisoud à Blonay-Saint-Légier, recalés respectivement par un vote du peuple en juin et septembre 2023. Pas plus tard que
le 22 septembre dernier, c’était au tour des citoyens du Mont-sur-Lausanne de se prononcer sur l’avenir d’une parcelle parfaitement légalisée. «Il est urgent de rappeler que l’outil démocratique ne doit pas être utilisé pour la planification (ou déplanification en l’occurrence) territoriale. L’aménagement ne peut se faire parcelle par parcelle en tenant compte des intérêts personnels de chacun», appuie le représentant des développeurs.
S’ajoutent encore à cela les considérations environnementales. Le Conseil d’État vaudois prévoyant une révision de la loi cantonale sur l’énergie où les bâtiments F et G du CECB pourraient devoir
être assainis (entrant en concurrence directe avec les constructions), les investisseurs se retrouvent coincés dans un étau qui se resserre toujours plus... Robert Ischer a tiré la sonnette d’alarme: «Si l’on n’y prend pas garde, cela risque de décourager les développeurs de continuer à investir dans la pierre.»
User des données ESG et visuels 3D
Fort heureusement, ces acteurs peuvent malgré tout compter sur les technologies pour avancer avec leurs projets. Deux startups ont justement fait leur bout de chemin dans ce domaine. Tout d’abord Quanthome, dont la plateforme permet d’évaluer chaque bâtiment ou portefeuille immobilier en mettant à disposition tout un tas de données ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) et ainsi prendre de meilleures décisions d’investissements ou cibler les efforts en matière de durabilité.
De son côté, Uzufly propose un outil accessible par tous, depuis chez soi, via un simple lien internet et qui, à l’image de Google Earth ou d’un jeu vidéo, donne la possibilité de visualiser un projet immobilier en 3D comme s’il était déjà là. Depuis son jardin, le balcon du voisin ou le parc qui y sera aménagé, ce logiciel offre un point de vue inédit sur toute future construction, facilitant ainsi la communication et l’acceptation de ces nouveaux immeubles par la population.
Julie Müller
De nos jours, innover semble être un prérequis mais n’oublions pas que ces technologies amènent également leur lot de risques. Un panel d’experts rappelle les bonnes pratiques pour s’initier.
Aujourd’hui, deux entreprises sur trois de l’immobilier suisse utilisent plus d’1% de leur chiffre d’affaires annuel dans l’innovation et la digitalisation. Des investissements qui se montent à 1 milliard de francs par an rien que pour la branche. Autant dire que la course au numérique est lancée. Si certaines des solutions technologiques n’ont fait qu’une brève apparition, telles que les casques à réalité augmentée (visites virtuelles) ou les NFT (appartements dans le métavers), d’autres ont su s’installer plus durablement: à l’image des maquettes numériques BIM ou de l’intelligence artificielle générative (ChatGPT par exemple).
Le côté obscur de l’IAGen
De peur de passer à côté d’une opportunité ou de «rater un tournant décisif», les acteurs de l’immobilier sont donc déjà nombreux à s’être jetés à l’eau. Et parfois sans trop savoir ce dont il s’agissait réellement. Dimitri Percia David, professeur associé en science des données et apprentissage machine de la HES-SO Va-
lais-Wallis, s’est attelé lors de la 8e édition du Digital Real Estate Summit (organisé mi-septembre par la SVIT School), à démontrer les risques liés à ces nouveaux outils. «Il y a là un dilemme entre innovation et responsabilité dont il faut être conscient», assure l’expert. Parmi les dangers encourus lorsque l’on déploie l’IAGen dans son activité, on retrouve entre autres, les problèmes de sécurité, d’éthique, de fuite des données privées. Ces modèles n’ont d’ailleurs pas de factualité (ils connectent simplement les données ensemble) et pas de raisonnement (les relations de cause à effet sont une capacité humaine). En revanche, ils disposent d’une faible capacité d’attention et ne connaissent que ce qu’ils ont appris (les fake news qui vont avec), tout en étant totalement dépendants de leur utilisateur car ils servent à augmenter notre efficience mais pas à nous remplacer (pour le moment).
Débuter doucement mais sûrement
Alors avant de se projeter dans de grandes transformations numériques,
Julien Schiess, spécialiste du domaine et second intervenant au Digital Real Estate Summit, prodigue quelques conseils: «On peut commencer par des petits changements. Des investissements légers sur ChatGPT qui nous soulagent d’une charge mentale et nous permettent de ne plus jamais avoir l’angoisse de la page blanche ou de grilles Excel vides.» De quoi économiser jusqu’à 10% de son temps selon ses estimations.
Deux choses sont néanmoins importantes à garder en tête. «Tout d’abord, il faut voir l’IAGen comme un stagiaire, donc un employé intelligent mais dont il faut contrôler tout ce qu’il en sort», indique Julien Schiess. En outre, il est recommandé de se poser les trois mêmes questions à chaque résultat (Données personnelles? Données confidentielles? Résultat fiable?). Une fois cette habitude intégrée, nulle crainte à avoir, la vigilance est de mise mais ne pas hésiter à passer à l’outil suivant.
Julie Müller
NETTOYAGE DE CANALISATIONS
INSPECTION ET RAPPORT VIDÉO
CURAGE DE COLONNES D’IMMEUBLE
DÉBOUCHAGE DE CANALISATIONS
CONTRATS D’ENTRETIEN
Le projet pionnier RUBIX, dont la pose de la première pierre est intervenue le 12 septembre, va contribuer à redéfinir les espaces industriels. Visionnaire, la société Georg Fischer a choisi d’y déplacer ses 230 collaborateurs genevois dès août 2026.
Aux croissants de Jean-Paul Zogg, puis de Pouly Tradition succédera d’ici deux ans l’entité laser et prototypage du groupe industriel Georg Fischer Machining Solutions, entre autres.
Construite en 1985 par feu Jean-Paul Zogg, la boulangerie industrielle (reprise tout d’abord par feu Aimé Pouly en 2000, puis plus récemment par la société d’investissement Swissfood Group), avait été démolie voici une année. Formant une surface de plus de 21’000 m2, les trois parcelles concernées, situées en pleine zone industrielle de Meyrin-Satigny (ZIMEYSA), avaient été acquises par RE Capital
en février 2019, une société privée paneuropéenne d’investissement immobilier de gestion d’actifs et de développement. Cette dernière est un spin-off de GMG Real Estate, à l’origine des bâtiments abritant les bureaux de la SPGI (justement en charge de la commercialisation des surfaces de RUBIX) en haut de la rue Adrien-Lachenal à Genève ou encore les locaux de la Barclays Bank à ChêneBougeries (GE).
Comme l’a très bien dit l’architecte Jean-Claude Portier (co-fondateur de Giuli & Portier architectes), «lorsque
nous réalisons des locaux industriels, nous pensons en termes de lieux de vie. Nous tenons à assurer leur réversibilité, d’autant plus pour les constructions en béton. Il existe d’ailleurs de magnifiques exemples de reconversions réussies à Berlin. Mais pour ce faire, encore fautil y penser en amont. L’industrie évolue et rien ne dit qu’un jour, une partie de RUBIX ne pourrait pas accueillir du logement en tout ou partie».
«C’est un grand jour pour nous. Nous travaillions sur le projet RUBIX depuis près de six ans, comme l’a rappelé Johannes Gerzain, directeur pour la Suisse du maître d’ouvrage. La pandémie a fortement impacté sa gestation. Nos équipes ont été contraintes de s’adapter à la situation. Mais RUBIX a d’ores et déjà prouvé trois choses: le territoire n’étant pas extensible, il s’agit de densifier intelligemment; autre enjeu majeur: intégrer l’industrie harmonieusement, d’où la volonté de créer un espace convivial; et enfin, la durabilité. Nous construisons aujourd’hui pour un siècle. D’où le choix d’un chauffage faisant appel à la géothermie et la pose de panneaux photovoltaïques.»
Une belle référence
Lors de cette cérémonie de la pose de la première pierre, César Vuadens, membre de la direction générale d’HRS Real Estate, l’entreprise générale en charge du chantier, a souligné l’importance qu’a la région genevoise pour son groupe: «Nous y avons réalisé le nouveau terminal de l’aéroport et nous sommes en train de finaliser le campus de la banque Pictet aux Acacias. Il nous manquait une belle référence en matière de bâtiment industriel dans la région.»
Rappelons que les deux futurs bâtiments qui composent RUBIX totalisent plus de 47’000 m2 de surfaces à louer. Les espaces, modulables, peuvent être aménagés sur-mesure selon chaque domaine d’activité. L’accès logistique aux étages sera facilité par dix quais de déchargement pour les poids lourds, ainsi que par six monte-charges d’une capacité maximale de six tonnes.
Serge Guertchakoff
Genève
À l’occasion des Jeudis de l’environnement, l’office cantonal en question est revenu sur le phénomène de plus en plus préoccupant des îlots de chaleur et sur les moyens de rafraîchir nos villes.
Bien que ce mois de septembre ne nous ait pas fait transpirer, la période estivale qui s’achève aura prouvé une nouvelle fois que notre quotidien est désormais soumis aux aléas climatiques. Plus intenses et plus fréquents, les épisodes de canicules en sont la preuve, s’il en fallait une, que nous allons devoir apprendre à nous adapter. Mais reste à savoir comment... Alors le professeur de l’HEPIA (Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève), Reto Camponovo, a souhaité poser les bases avant de rentrer dans du concret.
Ressenti vs îlots de chaleur
Il est pour cela nécessaire de distinguer le confort climatique de l’individu (température ressentie) qui dépend finalement de facteurs très localisés comme la température de l’air, la vitesse du vent, l’humidité ou encore le rayonnement solaire, de l’îlot de chaleur urbain à proprement parler, qui est un phénomène mesuré à l’échelle d’un territoire. Pour être plus précis, l’îlot de chaleur urbain exprime une différence de température entre la ville et le milieu rural environnant (on compare ces deux zones pour constater une différence ou non, notamment la nuit, lorsque les surfaces qui ont emmagasiné de la chaleur la journée la restituent).
Muni d’un Microclimatmètre, un appareil développé avec ses équipes, Reto Camponovo a alors parcouru plus de 2000 km en Suisse afin de mieux appréhender ce
phénomène. En attendant sa publication qui sortira l’an prochain, le professeur a énoncé les éléments qui participent donc à créer des îlots de chaleur urbains: premièrement, les caractéristiques morphologiques urbaines (plus la ville est dense, moins les façades voient le ciel et la chaleur n’a de possibilités de s’échapper). Puis, il y a la faculté d’une surface à renvoyer tout ou partie de l’énergie du rayonnement solaire (plus elle est claire, plus il y aura de réflexion).
Ensuite, l’inertie thermique des matériaux est également importante (s’ils stockent ou non la chaleur et la relâchent quand le soleil disparaît). On peut opposer par
Le Cycle d'orientation de Sécheron est en pleine transformation. Ville de Genève
exemple un sol en béton à de la terre. Et pour finir, l’être humain qui produit de l’énergie par ses activités (si le ciel est dégagé, il fera plus froid que lorsqu’il est pollué) a lui aussi un grand impact.
Partant de ce constat, les autorités ont décidé d’appliquer ces principes à l’îlot de chaleur urbain de Sécheron dans le cadre de la démarche Cool City. Le but étant de rendre son Cycle d’orientation plus agréable en transformant l’espace majoritairement minéral, doté de peu de plantations/canopée, en une sorte d’oasis de confort d’usage. «Une démarche de concertation assez ambitieuse a été déployée au sein de l’établissement pour connaître les envies des élèves et des professeurs, puis en dehors, avec les institutions de quartier et les habitants», explique Adrien Mutton, chef de projet à l’office de l’urbanisme.
En cours de réalisation, le projet pilote vise donc à inverser les rapports de forces entre les surfaces perméables/imperméables, à rendre les revêtements plus clairs, à végétaliser davantage le site, le tout avec une gestion de l’eau exemplaire (sol éponge, récupération des eaux de toiture...). Le chantier a démarré en février et devrait s’échelonner par différentes phases jusqu’en 2026. Un travail de longue haleine mais qui en vaut la peine puisqu’il servira par la suite de modèle pour le reste du canton.
Julie Müller
Il y avait foule pour participer à la pose de la première pierre du projet Concorde espace culture à Vernier en ce 19 septembre, notamment l’ancien magistrat verniolan et actuel vice-président du Conseil d’Etat Thierry Apothéloz.
Décroché par HRS Real Estate le 8 mai dernier, le mandat d’entreprise totale a démarré sur les chapeaux de roues puisque le chantier s’est ouvert le 20 mai. La fin des travaux est prévue de juillet à septembre 2026. De quoi parle-t-on? Sur une parcelle de 13’316 m2 où se trouvaient auparavant 48 logements défraîchis, la Fondation pour le Développement des Arts et de la Culture (fodac) va édifier quatre bâtiments à la suite d’un concours d’architecture remporté en septembre 2015 par le collectif d’architectes CCJVV de Madrid.
Danse et musique
Au menu: 225 logements, dont une majorité de studios destinés aux étudiants et aux artistes, une salle de spectacle modulable pouvant accueillir entre 200 et 1000 spectateurs, dix studios de danse, 20 espaces pour la musique et les arts visuels, un hôtel de 46 chambres de la bruyante avenue de l’Ain, une vaste bibliothèque publique et deux restaurants pour une somme qui devrait s’approcher des 130 millions de francs.
Avant d’aboutir au projet actuel, fruit d’un partenariat public privé ambitieux, le projet a lentement mûri entre la définition par la Ville de Vernier de sa politique culturelle en mai 2012 et le projet tel que nous le connaissons. Le Centre culturel de Châtelaine est mort en septembre 2019 pour laisser place à la fondation Concorde espace culture, dont la présidence est assurée par Romain Jor-
dan depuis mai 2019, lequel a succédé à Pierre Ronget, conseiller administratif sortant.
Relevons que Concorde espace culture vise un degré d’autofinancement de 70% grâce aux revenus des logements, de l’hôtel, de la restauration, de la billetterie et de la location des espaces. Il a reçu des dons de différentes fondations, ainsi que de la Loterie Romande.
Orchestre de Chambre de Genève
L’Orchestre de Chambre de Genève (OCG) sera stationné à Concorde, tout comme de nombreuses compagnies de danse. En effet, à la suite d’une rencontre avec le Conseil d’Etat, il avait été décidé de faire du projet de Châtelaine (Vernier), un des piliers de la danse contemporaine à Genève. «Ce moment est hautement symbolique. Ce projet sera bien plus qu’un ensemble de bâtiments, mais une véritable œuvre collective. Ce sera un espace dédié à la création où l’esprit critique aura sa place», s’est réjoui Romain
Jordan. Des collaborations avec le campus de la HEAD, proche géographiquement, sont prévues.
Et le conseiller d’Etat Thierry Apothéloz d’ajouter: «Ce projet incarne parfaitement la mission de mon département : la culture doit être là où vit la population, au sein des villes périphériques, comme Vernier. Concorde ne sera pas qu’un lieu de diffusion, mais aussi de rencontre, de création et d’apprentissage puisque le CFC de danse contemporaine y prendra ses quartiers».
La cérémonie officielle s’est clôturée par une démonstration de danse par un soliste de la compagnie 7273, accompagné par une violoncelliste de l’OCG ; suivie par un mini-concert émanant du projet Sésame visant à se faire rencontrer toutes les musiques, ici en l’occurrence de la musique albanaise traditionnelle avec deux musiciens de l’OCG. Mission accomplie.
Serge Guertchakoff
Du haut de leur baudrier, ces ouvriers de l’ombre œuvrent chaque jour à réparer, nettoyer et sécuriser les endroits les plus difficiles d’accès de nos villes. Portrait de cette profession méconnue mais ô combien nécessaire.
Mystérieux, périlleux ou encore vertigineux... le métier de cordiste est rarement décrit comme étant glorieux. La faute à une méconnaissance de cette profession qui nous semble si lointaine. Les pieds sur terre, nous n’imaginons pas les risques que prennent ces hommes et femmes pour entretenir notre bâti. Alors accrochez votre harnais et découvrez ce quotidien hors du commun.
Une utilité insoupçonnée
Pour cette plongée dans le milieu des cordistes, il fallait rencontrer l’une des rares entreprises qui occupe ce marché de niche dans la région. En l’occurrence Acro Bat, basée à Puidoux (VD). Une équipe de spécialistes à la fonction «simple»: trouver des solutions pour accéder, à l’aide de cordes ou de nacelles, aux endroits inaccessibles par voies conventionnelles. Et la liste des possibles interventions est longue, voire illimitée. Qu’il s’agisse de lieux confinés, lors de rehaussement d’immeubles, où l’on doit par exemple tirer jusqu’en haut de nouvelles conduites de fluides (eau de chauffage, électricité)
dans des espaces très restreints, ou qu’il s’agisse de travailler en hauteur, comme lors de réparations d’installations électriques placées à 45 mètres du sol dans des grands magasins, rien n’est impossible. Les cordistes n’ont pas de champ d’action spécifique.
Du monde aseptisé de la médecine à l’industrie lourde, jusqu’au coin de rue, leur terrain d’application est varié et sans fin, allant du simple système anti-pigeon, à l’entretien de stores, au traitement de façades ou aux réparations mécaniques complexes, en passant par des situations plus exceptionnelles telles que le remplacement de pièces au fond de barrages. «Nous visitons des coulisses et des points de vue extraordinaires (voir encadré) mais 40% de nos interventions consistent en nettoyage. Des contrats annuels de lavage de vitres comme celles du bâtiment du Millenium à Crissier occupent certains de nos collaborateurs pendant 6 à 7 semaines ou le Belvédère du quartier de l’Etang comblent notre planning durant 5 semaines d’affilée», décrit Charles-Henri Stÿger, directeur commercial d’Acro Bat.
Considéré comme la seule option dans de nombreux cas, le mandat de cordistes est également plus économique pour les entreprises. «Contrairement à la pose d’échafaudage ou autre, nous intervenons de manière très légère, discrète et rapide sur des façades, en souterrains ou en zones dangereuses, ce qui évite typiquement de bloquer une production trop longtemps», illustre le cordiste JeanDaniel Légeret, fondateur d’Acro Bat il y a de cela 27 ans.
L’évolution au fil du temps
Plus indispensable qu’il n’y paraît, ce métier de voltigeur ne date pourtant pas d’hier. Il faut imaginer des réparateurs de clochers qui se hissaient autrefois à la force des bras avec pour unique protection une corde autour du ventre... Fort heureusement, aujourd’hui les prescriptions de sécurité ont largement évolué, tandis que le matériel est devenu sans cesse plus confortable et perfectionné. Or, à ses débuts, Jean-Daniel Légeret montait encore sur l’Auditorium Stravinsky de Montreux dans son propre baudrier d’escalade: «Le métier a changé depuis lors mais
en 1997, j’avais une formation de maçon et j’étais passionné de grimpe, alors lorsque l’opportunité de ce chantier s’est présentée à moi, je n’ai pas hésité une seule seconde».
Aujourd’hui à la tête d’une petite société de 25 employés, le Romand voit désormais la concurrence s’intensifier peu à peu (et la demande croître en parallèle) sur un marché au positionnement marqué. «Entre les tours à l’architecture décalée et les normes Minergie qui favorisent les fenêtres qui ne s’ouvrent pas, les bâtiments sont de plus en plus complexes et difficiles d’entretien, ce qui profite à notre secteur», confirme le patron. L’image de la profession semble par ailleurs avoir redoré son blason au fil des années... Longtemps perçu comme «babacool», le cordiste est à présent reconnu en vrai professionnel comme tous ceux du bâtiment. Pour preuve, les femmes se font elles aussi petit à petit une place dans ce monde pour l’heure très masculin.
Un goût du risque assuré
Il faut dire que le profil type du cordiste n’a quant à lui que très peu changé. Pour en être, mieux vaut s’estimer ultra manuel, sportif, ne pas avoir le vertige et surtout être polyvalent. Un dernier point qui s’avère primordial puisque ces personnes suspendues dans le vide doivent avant tout effectuer un travail technique lors d’interventions. «Bien que nos missions soient toujours supervisées par nos entreprises-partenaires spécialisées, nous privilégions les cordistes ayant déjà exercé un métier manuel par le passé. Nous comptons ainsi dans nos rangs un peintre, un maçon, un électricien, un scaphandrier, un soudeur ou bien encore un ferblantier mais tous sont touche-à-tout», détaille Jean-Daniel Légeret.
La forme physique étant un autre critère d’importance pour la pratique d’un cordiste, la jeunesse est bien souvent un atout. Le directeur d’Acro Bat poursuit: «Le profil type a souvent moins de 40 ans mais dans notre entreprise nous faisons en sorte que l’âge ne soit pas synonyme de fin de carrière. Il est par exemple possible de passer dans la partie plus préparatoire de l’intervention.» En effet, un
cordiste ne part jamais à l’assaut des immeubles à l’aveugle, sans que les risques, les procédures et le matériel n’aient été contrôlés au préalable par ses collègues. Malgré tout, en mai dernier, un nettoyeur de vitres tombait de plusieurs étages dans le quartier des Eaux-Vives (GE) par manque de préparation de son chantier...
«Les accidents restent extrêmement rares mais il est vrai que nous pratiquons un métier à risques. Certains contextes le sont plus que d’autres, comme lorsque nous avons dû monter en haut de la cheminée de Holcim, à Éclépens (VD), pour le remplacement de la couronne supérieure en béton. C’était impressionnant, à l’instar des parois de silos à grains Landi qu’il a fallu réparer», souligne le directeur commercial d’Acro Bat. Mais qui dit risque, dit sécurité. Alors les cordistes montent désormais en duo. Un devoir de surveillance qui assure que lorsqu’un malaise survient, le coéquipier puisse réagir en moins de 15 minutes (délai de survie d’un corps inerte dans un baudrier).
La plus grisante: Acro Bat a dû réparer le système au sommet de la tour RTS de Genève. Autrement dit, grimper sur un mât d'un diamètre de 7-8 centimètres à 80 mètres de haut.
La plus atypique: L’inspection de conduites souterraines, à genoux, à moitié immergé, à 5 mètres sous terre, nez à nez avec des crapauds.
La plus impressionnante: Le remplacement à 100 mètres de haut de la couronne supérieure en béton de la cheminée de Holcim, à Éclépens (VD).
La plus triste: Le nettoyage des vitres du CHUV (Centre hospitalier universitaire vaudois).
Et si la sécurité est devenue un enjeu incontournable dans le bâtiment, celle-ci implique par-dessus tout une formation de qualité. Ainsi, afin de s’adapter aux nouvelles réglementations et de se former correctement aux situations de secours, la formation IRATA, la plus recommandée de toutes, impose un rafraîchissement tous les trois ans pour offrir une mise à jour continue des «ficelles» du métier. Toutefois, un autre défi réside encore dans le fait de conserver cette main-d’œuvre qualifiée. «Par rapport aux métiers du bâtiment, les prix du marché sont parfois tirés vers le bas par des intérimaires français. Il serait intéressant de protéger le niveau des salaires avec une convention collective à l’avenir», relève le fondateur d’Acro Bat qui se veut néanmoins rassurant sur les débouchés qu’un futur cordiste peut espérer. Il ne reste plus qu’à faire le grand saut!
Julie Müller
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par Martina Chyba, journaliste à la RTS
«C’est tout le temps en travaux». Vous entendez cette phrase sans arrêt dans toutes les villes du monde n’est-ce pas? Le problème, c’est que c’est vrai.
Devant chez moi, mais genre vraiment devant la porte, il y en a pour environ 2 ans de travaux. Inutile de dire que le coup des 2 ans, c’est une blague, parce que les municipalités font comme les parents qui ont des enfants petits à l’arrière de la voiture pour un long voyage : à la question récurrente «on arrive quand?», ils répondent «bientôt mon cœur», alors qu’ils savent qu’il y en a encore pour des méga-plombes. Je peux témoigner, je devais emména-
ger dans un appartement neuf en septembre 2019 et j’y suis entrée en août 2020. Durant cette période, je payais donc le loyer hyper cher de l’ancien appartement, l’hypothèque du nouveau qui avait commencé à courir, et une chambre pour ma fille qui faisait un échange Erasmus à Münich et qui a fini par le faire en visio depuis sa chambre à Genève à cause du Covid. La moitié de mon salaire pour trois logements, alors que nous étions tous confinés dans un seul. Et quand j’ai enfin pu donner mon
congé, on m’a dit (au moment où c’était fait, sinon ce n’est pas marrant) oups, finalement les travaux vont prendre un peu plus de temps que prévu, alors on reporte encore de 3 mois. Je me suis vue avec mes enfants dans une tente sur la Plaine de Plainpalais, mais la régie a été cool (et les régies sont rarement cool, donc quand elles le sont il faut le dire) et a prolongé mon bail.
Je me souviens aussi que la petite rue où je vivais dans le quartier des Eaux-Vives a été éventrée un nombre considérable de fois, et chaque fois pendant des semaines. Lorsque nous demandions ce qui se passait, c’était soit la fibre optique, soit le gaz, soit le trottoir soit un autre truc. Pas moyen de grouper tout ça? De fourrer sous le bitume tout ce qu’il faut et d’être bon pour 10 ans? Ben non, manifestement. On referme, on réouvre, on referme, on réouvre, et c’est à ce moment-là que l’on découvre que ce serait bien de faire une piste cyclable, aaargh! Ça fait du bruit, ça bouchonne, ça pollue et... ça donne du boulot. «Quand le bâtiment va, tout va» dit-on. L’expression date du 19e siècle, aujourd’hui, au 21e, à l’heure où la maison brûle, ce serait peut-être pas mal de commencer à chercher un autre ressort de prospérité économique. Ma mère, qui était ingénieure en génie civil, râlait sur à peu près tout, mais jamais sur les travaux parce que tu comprends «ça donne du travail à la branche». Le doux ronron du marteau-piqueur la rassurait sur la croissance et sur son avenir. Moi je vais vous dire, parfois, j’en viens à me demander si on ne fait pas des trous juste pour ça en fait, pour que le bâtiment aille. Résultat: nous vivons dans des villes où se déplacer relève du gymkhana permanent, arriver au boulot, c’est Pékin Express. Et arriver à la gare, c’est Koh Lanta. Je vous cite le communiqué: «Dès le 15 juillet 2024 durant une année environ, la circulation
sera perturbée dans ce secteur, ce qui pourra donner lieu à des ralentissements. À partir de début août 2024, cette rue et ce carrefour seront fermés à la circulation automobile». Des ralentissements haha...pardon c’est nerveux. Alors bon, on ne demande pas que ce soit comme en Chine où ils construisent un hôpital en deux jours (ça ne doit pas trop respecter la CCT, ça) mais enfin un petit coup d’accélérateur serait pas mal, histoire de ne pas trop conforter notre réputation de lenteur, et surtout de faire moins schmire les gens.
Bon, je reviens égoïstement devant chez moi, les rues sont déviées, les trans-
ports publics également, l’arrêt de bus n’existe plus et sera supprimé et je ne doute pas que ce sera super à la fin, avec revêtement phono-absorbant, îlots arborisés, piste cyclable, bus électriques. J’espère juste voir ça de mon vivant. En Angleterre et aux Etats-Unis, je rigolais quand je voyais des travaux sur les routes (il y en a autant qu’ici, je vous rassure) car ils mettent partout des panneaux «your taxes at work» autrement dit «vos impôts au travail». Au moins, il y a une tentative d’inclure les citoyens dans le processus. Chez nous c’est plutôt: débrouillez-vous, vous dansiez, eh bien chantier maintenant!
Ménage, repassage, aide aux personnes âgées, garde d’enfants, cuisinier et maître d’hôtel extra
par Laure MEYER, avocate
Je suis propriétaire d’un appartement que je loue depuis quelques années. L’échéance du bail est au 31 mars prochain. Or, mon locataire m’a annoncé son départ le 25 août pour le 30 septembre. Il ne m’a fourni qu’un dossier de locataire reprenant, mais celui-ci s’est désisté.
Maintenant, il veut à tout prix me restituer les clés de l’appartement.
Suis-je contrainte de les accepter?
Marc R., de Lancy
Pour se libérer de façon anticipée d’un contrat de bail (c’est-àdire sans respecter l’échéance contractuelle et le préavis de trois mois), le locataire doit impérativement fournir au moins un dossier d’une personne qui serait disposée à reprendre le bail aux mêmes conditions et qui soit solvable et acceptable pour le bailleur. Bien évidemment, si le seul dossier transmis est celui d’une personne qui s’est finalement désistée, le locataire n’a pas rempli son obligation et restera donc responsable du paiement du loyer jusqu’à ce qu’un autre locataire reprenne le bail mais au maximum jusqu’à la prochaine échéance contractuelle.
Il sera donc recommandé au locataire sortant, qui doit continuer à payer son loyer, de conserver les clés du logement afin de pouvoir faire des visites et fournir un nouveau locataire de remplacement, ce dans le but d’éviter de devoir payer le loyer jusqu’à la fin du bail.
Toutefois, d’un strict point de vue juridique, rien n’empêche le locataire de
Il est effectivement assez fréquent que les locataires pensent que dès qu’ils ont restitué les clés, plus rien ne peut leur être demandé, ce qui est bien entendu faux. Freepik
restituer les clés du bien en question. En effet, le bailleur ne peut pas refuser les clés. Il devra donc les accepter, tout en précisant clairement au locataire qu’il n’est pas pour autant libéré de ses obligations contractuelles. Il est effectivement assez fréquent que les locataires pensent que dès qu’ils ont restitué les clés, plus rien ne peut leur être demandé, ce qui est bien entendu faux.
Dans un tel cas, les clés sont souvent restituées par courrier. L’attention du bailleur sera donc attirée sur le fait qu’il a l’obligation d’aller vérifier l’état du bien dans les deux-trois jours ouvrables qui suivent la restitution des clés. En fonc-
tion de cet état, s’il entend se prévaloir de défauts laissés par son locataire, il devra lui écrire un courrier recommandé listant aussi précisément que possible les défauts constatés qui seraient à la charge de ce dernier et ce aussi très rapidement.
Dès lors, dans le cas de notre lecteur, on lui conseillera d’accepter les clés, de procéder à l’état des lieux de sortie si le locataire est présent ou d’aller constater l’état de l’appartement et de faire un avis des défauts s’il est absent, et toujours de bien préciser que la restitution des clés ne met pas fin à l’obligation contractuelle du locataire de payer le loyer, ce jusqu’à
l’échéance du contrat ou jusqu’à la relocation de l’appartement si elle est antérieure à l’échéance.
Bien qu’il n’existe pas de vraie obligation à cet égard, il sera toujours recommandé au bailleur de procéder à une recherche de locataire afin de relouer son bien au plus vite. Pour tout complément d’information, CGI Conseils est à votre disposition le matin de 8h30 à 11h30 au tél. 022 715 02 10 ou sur rendez-vous.
Laure Meyer, Nimah Ali Abukar et Géraldine Schmidt sont toutes trois titulaires du brevet d’avocat et spécialisées en droit immobilier (droit du bail, de la construction, droit foncier et droit de la PPE). Elles vous reçoivent sur rendez-vous pour des conseils personnalisés dans les bureaux de CGI Conseils. Elles sont en mesure de vous conseiller, de vous assister et de vous représenter devant les juridictions en matière administrative (construction, LDTR, etc.) et en matière de baux et loyers.
Alors que nos emplois du temps se font de plus en plus chargés, du personnel à domicile se tient à disposition pour soulager notre quotidien effréné. Zoom sur ce type de services.
1ère agence Suisse au service des particuliers depuis 2002, SERADO est le précurseur de l’aide à domicile à partir de 2h00 / semaine. Présent dans toute la Romandie avec pas moins de 400 candidates actives, SERADO assure une qualité de service, fidélisant ainsi sa clientèle. «Nous avons du personnel que nous engageons sur du long terme et qui peut continuer à se perfectionner en suivant des cours proposés par notre partenaire «Pôle Formation*». Nos candidates sont spécialisées dans l’entretien de maison pour particuliers puisqu’on ne peut pas exiger la même rigueur et discrétion d'une personne qui fait le ménage dans des bureaux le soir, que de celle que l’on fait rentrer chez soi, dans l’intimité de son logement», décrit Bruno Duvivier, directeur de la société.
Se retrouver débordé et devoir déléguer certaines tâches domestiques est plus fréquent qu’on ne le croit. Les services d’aide à domicile sont donc aussi nombreux qu’il y a de situations et de clients pour: le ménage, le repassage, garder des enfants en journée ou en soirée, s’occuper des courses ou accompagner une personne âgée, etc.
Aujourd’hui, grâce aux petites annonces en ligne, trouver des aides à domicile semble évident, mais bien souvent ce personnel est peu ou pas qualifié et non déclaré.
En tant qu’employeur, SERADO reçoit individuellement les candidat-e-s, les sélectionne, paie les salaires, prend en charge tous les coûts lorsque celles-ci tombent malades ou ont un accident et vous assure un remplacement en cas d’absence.
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JM
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Olivier Nimis est devenu le spécialiste incontournable des PME en Suisse. Remicom reçoit environ 2500 demandes par mois, uniquement de Suisse romande.
«On parle de 90’000 entreprises à vendre dans les 5 prochaines années, mais la réalité est bien différente. Je pense que seulement 30’000 entreprises seront réellement à transmettre sur cette période. Or, ce chiffre est biaisé car il inclut le commerce de détail et les petites entreprises non transmissibles car 90% d’entre elles ont moins de cinq employés. Comme le patron est au four et au moulin, ce seront des sociétés plus difficiles à reprendre», analyse Olivier Nimis, le fondateur et CEO du groupe Remicom. Ce dernier vient de rouvrir des bureaux à Berne, Bâle et Zurich, même s’il a déjà bien assez à faire en Suisse romande. «Je suis en sous-effectif chronique».
«On nous appelle quand c’est déjà tard, lorsque le patron a levé le pied», regrette Olivier Nimis. «Dans notre réseau, même si nous avons une société qui est en vente pour 80 millions de francs, le marché est constitué essentiellement de petites PME. Beaucoup d’entre elles souffrent du fait que les patrons n’ont pas pris le temps de préparer leur transmission. Et n’oublions pas que le plus gros problème en Suisse réside dans le financement», rappelle ce dernier.
Le dirigeant de Remicom affirme néanmoins qu’il s’attend à réaliser le double de transactions en 2025 qu'en 2024, c’est-à-dire une centaine. Pour ce faire,
«Le marché est là. J’aimerais recruter davantage de spécialistes»
il est en train de doubler la taille de ses équipes pour arriver à 8 spécialistes dès 2025.
Remicom reçoit environ 2500 demandes par mois, rien qu’avec la Suisse romande. Il s’attend à en recevoir autant en Suisse alémanique dans les prochains mois. «Nous filtrons beaucoup. La moitié des personnes intéressées à reprendre une PME viennent de l’étranger, généralement de France. Mais dans ce pays, si l’on possède 200'000 euros, on peut facilement trouver un établissement bancaire pour obtenir un prêt de 800’000 euros. Ici, en Suisse, la banque ne prête rien», regrette le spécialiste.
Pour développer la transmission, Olivier Nimis entend relancer la société Credit Pro Facile, qu’il avait créée juste avant le Covid. Pour ce faire, il a recruté un ancien de Genilem. Actuellement, du côté des acheteurs suisses, Olivier Nimis relève la présence de grandes sociétés souhaitant faire de la croissance par acquisition, ainsi que des family offices et des fonds de placement. Mais ces acteurs visent généralement de grandes PME. «En 2023 et 2024, nous avons réussi pas mal de transactions dans le secteur médical. Parfois, nous parvenons à faire fusionner certains acteurs pour augmenter leur attractivité aux yeux des acquéreurs potentiels», révèle le quadragénaire. Alors que le temps moyen pour une transmission est de 18 mois environ, Remicom parvient en moyenne à 9 mois.
«Dans les entreprises, les patrons repoussent toujours l’échéance. Ils s’accrochent à ce qu’ils considèrent comme leur enfant. Nous, nous essayons de faire de l’anticipation. Comment? Il s’agit de leur proposer la meilleure solution, afin qu’ils prennent le temps de la digérer et ensuite nous pouvons agir.»
Olivier Nimis en est convaincu: «Le marché est là. J’aimerais recruter davantage de spécialistes». Avis aux amateurs.
Serge Guertchakoff
La célèbre comédie musicale satirique revient pour sa 132e édition du 10 octobre au 31 décembre.
Huit des dix comédiens de La Revue 2024, avec au centre Claude-Inga Barbey. DR
C’est une tradition genevoise qui heureusement perdure, au même titre que le Cortège historique de la Compagnie de 1602 qui commémore l’Escalade: La Revue Genevoise est de retour pour sa 132e édition, promettant une nouvelle fois de faire vibrer la scène culturelle ge -
nevoise. Du 10 octobre au 31 décembre, le Casino-Théâtre deviendra le temple de l’humour politiquement incorrect.
Cette année, La Revue propose une immersion dans une croisière théâtrale et musicale extravagante où chaque escale est une occasion de revisiter les évé-
nements marquants de l’année écoulée. Pour cette nouvelle édition, l’équipe de création a été partiellement renouvelée. Si on retrouve les talentueux Laurent Deshusses et Claude-Inga Barbey, Marc Donnet-Monnay a été remplacé par Pierre Tenthorey. On nous promet une écriture «plus percutante que jamais, abordant des sujets tels que la woke culture, l’écologie, le mouvement #MeToo, l’Eurovision ou encore l’extrême droite.»
Alors que la scénographie est assurée par Adrien Moretti, scénographe de la Fête des Vignerons 2019, les chorégraphies ont été confiées à Molly Hirt et les arrangements musicaux à Nicolas Hafner. Précisons que la billetterie (www.larevue.ch) a déjà ouvert ses portes. En chiffres, rappelons que ce sont quelque 30’000 spectateurs qui étaient venus assister à l’une des 80 représentations l’an dernier.
Serge Guertchakoff
Joli appartement de quatre pièces traversant avec cachet au cœur de la vie de la Cité, à deux pas de la Vieille-Ville et des rues basses. Situé dans un immeuble ancien, l’appartement se compose comme suit : un hall d’entrée, une belle cuisine ouverte, un séjour avec balcon, deux chambres à coucher, une salle de douche et toilettes. Une cave complète ce bien.
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Cette superbe villa d’architecte bénéficie d’un ensoleillement optimal toute la journée. Le rez-de-chaussée dispose de belles pièces de réception. Une chambre à coucher ainsi qu’une salle de douche complètent ce niveau. A l’étage, quatre chambres à coucher dont une master bedroom avec un dressing et une salle de douche attenante ainsi qu’une salle de bains sont à disposition. Le sous-sol est composé de deux caves, une buanderie et une grande pièce polyvalente. Joli jardin avec cabanon.
Réf. 40015
RÉPUBLIQUE ET CANTON DE GENÈVE
OFFICE DES POURSUITES
Le mardi 5 novembre 2024 à 10:30 aura lieu à Genève, à la salle des ventes de l’Office cantonal des poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques d’une villa sis au 63 route de Chevrens, 1247 Anières.
Le mardi 24 septembre 2019 à 14 heures aura lieu à Genève, à la Salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques de la villa de 199 m2 avec garage, piscine, terrrain de 3321 m2, sise chemin de la Châtière 3, de la commune de Plan-les-Ouates.
Elle se compose comme suit:
Sous-sol: une buanderie, un local chaufferie, une cave à vin, une salle de fitness, un spa avec sauna et hammam.
Description: Il s’agit d’une habitation divisée en deux parties. La partie principale érigée sur 3 niveaux (sous-sol - rez inférieur, rez supérieur et 1er) reçoit la partie habitable de vie, la partie secondaire, érigée sur un seul niveau au rez, correspondant à un ancien garage et a été modifiée en partie habitable et comporte différentes pièces.
Rez: entrée, WC invités, une salle à manger, un grand salon, une cuisine, une chambre d’amis avec salle de bains, une grande véranda et une véranda pour l’entrée.
L’habitation principale a été réalisée en partie sur trois niveaux principaux et en partie sur un seul niveau, au milieu du XXe siècle (années 20-45).
Etage: 4 chambres, 2 salles de bains, une grande terrasse et 2 balcons.
Elle comprend au sous-sol, un local chaufferie (introduction existante pour le gaz), un local citerne, 3 pièces, dont une avec salle de douche attenante avec WC, une cave à vin et un WC séparé.
Combles: chambre principale avec salle de bains et 2 dressings.
La villa est occupée par le propriétaire.
Au rez supérieur, une entrée avec dégagement, un WC séparé, une salle à manger et un grand séjour avec accès sur terrasse, une cuisine aménagée et équipée. Dans le prolongement, à savoir la deuxième partie au rez, 2 pièces dont une avec mezzanine et chacune accès sur la terrasse et jardin.
Une visite unique est organisée par l’Office cantonal des poursuites le mercredi 4 septembre 2019 à 14 heures 30.
Les conditions de vente ainsi que l’expertise sont à disposition à l’Office des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage et sur le site internet http://ge.ch/opf/ventes.
Au 1er étage, 3 chambres une salle de douche et une salle de bains. La parcelle possède également au sud-ouest une serre.
OFFICE CANTONAL DES POURSUITES
La villa est occupée par le propriétaire.
Martine KOHLER, juriste (% 022 388 91 41)
Estimation de l’Office:
CHF 3’200’000.-Une visite unique (sans inscription) est organisée par l’Office cantonal des poursuites le 8 octobre 2024 à 11:00. Les personnes intéressées sont attendues directement sur place (route de Chevrens 63, 1247 Anières).
Les conditions de vente, l’état des charges ainsi que l’expertise ont été déposés à l’Office cantonal des poursuites (rue du Stand 46, 1204 Genève, 1er étage) le 20 septembre 2024. Ces documents peuvent également être consultés sur le site internet de l’Office.
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EXCLUSIVITÉ
GENÈVE
Réf. BA-122767
Appartement 4 pièces rénové au dernier étage, secteur Florissant. 91 m² PPE, balcon de 9 m², 2 chambres, 2 salles d’ eau, cave.
Sylvia Patella 022 809 00 50
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CHF 1’990’000.-
PERLY
Réf. BA-122696
Charmant appartement traversant de 4.5 pièces. 123 m² PPE, 2 chambres + mezzanine, 2 salles de bains. Place de parc ext.
Veronica Esposito 022 809 00 71
CHF 1’290’000.-
COMMUGNY
Réf. GD-122498
Bel appartement de charme. 165 m2 hab., vaste séjour avec cheminée, 2 chambres, 2 salles d’eau, cave à vins, parking.
Carole Coutaz 022 737 17 36
CHF 1’750’000.-
CHAMPEL
Réf. BA-122035
Magnifique maison villageoise avec vue lac. Env. 375 m² habitables, parcelle de 815 m ², 4 chambres, 3 salles de bains., 2 pl. parc ext.
Alessia Estupina 022 809 00 77
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CHF 4’500’000.-
Charmante villa jumelée au calme absolu. 290 m² utiles, 4 chambres, 2 sdbs, au calme absolu, garage et places de parc extérieures.
Sébastien Rohner 022 809 00 86
CHF 2’100’000.-
Appartement 7 pièces traversant au calme. 187 m² PPE, loggia de 10 m ², 3 chs. (4 chs. possibles), 2 sdb, 2 caves + 1 pl. de parc int.
Sylvia Patella 022 809 00 50
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CHF 2’700’000.-
GENÈVE
Agréable appartement traversant de 3 pièces. 88.4 m² PPE + loggias totalisant 18.5 m², 1 chambre, 1 cave, 1 box sous -sol.
Sébastien Rohner 022 809 00 86
Réf. BA-120920 BASSINS
Appartement en duplex avec cachet. 128 m2 hab., mezzanine de 59 m2, 2 chambres, ascenseur, grande cave, 2 places de parc.
Yann Batardière 022 365 75 76
Tous types de biens et surtout le vôtre. Découvrez toute
CHF 1’200’000.-
Réf. BA-121463
Belle maison avec vue lac. ~200 m² hab., double séjour avec cheminée, 4 chambres, belle parcelle arborée de plus de 1’000 m².
Yann Batardière 022 365 75 76
CHF 2’250’000.-
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Chambre meublée en colocation
• Appartement de 3 chambres de 101 m2
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Inscription en ligne : reservation.omestay.ch
Réf. reservation.omestay.ch
Appartement mansardé de 5 pièces
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• 2 chambres à coucher
• Séjour avec cheminée
Bérangère Currat
CHF 1'460.-/mois
022 325 55 07
Appartement traversant de 5,5 pièces
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• 2 chambres à coucher
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Fabienne Dayen
022 325 55 04
CHF 2'885.-/mois
CHF 280.- de charges
Réf. 805171.000014
Beau duplex de 5,5 pièces dans les combles
• Bel immeuble de style ancien face à l’Arve
• 3 chambres à coucher
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CHF 2'900.-/mois
CHF 250.- de charges
Bérangère Currat
022 325 55 07
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Rue Saint-Joseph 34 1227 Carouge, Genève
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regies.ch, votre régie carougeois
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Grand-Lancy | Agréable appartement de 4 pièces
Eaux-Vives
Rue du XXXI Décembre 47
CHF 3’460.-/mois
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Angela MARTIN 022 839 91 69
Chemin Malombré 10 – 1206 Genève T +41 22 839 09 79 – moservernet.ch
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Les Résidences du Village DENGES
Idéal pour famille
Châtelaine (GE) Spacieux 5 pièces
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CHF 1’415’000.-
Ambroise Rufener +41 22 839 37 90 ambroise rufener@naef ch
Carouge (GE)
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Exposition Sud-Ouest
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CHF 1’360’000.-
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Haute Performance Energétique
Vessy (GE)
Villa familiale à Vessy
Situation calme à 10 min du centre-ville
Construite en 2016
3 chambres à coucher
Terrasse et jardin orientés Sud-Ouest
Dès CHF 2’175’000.-
Ambroise Rufener +41 22 839 37 90 ambroise rufener@naef ch
Foncièrement Durable
D’affectation résidentielle puis commerciale, cette propriété de maître nichée sur les bords du lac Léman, à Versoix, qui a accueilli des personnalités telles que Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, cherche désormais un nouvel acquéreur.
Entre ville et campagne, à Genève mais limitrophe du canton de Vaud, entourée du lac Léman et de la route de Suisse... se cache au cœur d’un parc de 12’000 m2 une somptueuse demeure au passé aussi riche que son apparence. «Fleur d’Eau» de son nom, regroupe une maison de maître qui a su préserver son enveloppe ornée de consoles à rangs de perles, coquilles et chutes de feuilles qui soutiennent les balcons, ainsi qu’une dépendance de 300 m2 sur deux niveaux.
Aujourd’hui en vente, cette bâtisse d’époque a vu se succéder les propriétaires depuis sa construction en 1867, chacun d’entre eux ayant ajouté son propre style à l’édifice d’inspiration résolument Second Empire. Le banquier protestant Théodore Vernes d’Arlandes, premier de la liste, optera pour une utilisation résidentielle de cette maison composée d’une douzaine de chambres/bureaux, de cinq salons/salles de conférences, répartis sur trois étages. Détenue ensuite par le fils d’un fabricant de soie, le domaine restera un demi-siècle en mains françaises avant de revenir à un Genevois: le banquier Henri Darier, au début du XXe siècle.
Un écrin de diplomatie
En 1947, la propriété est quelque peu transformée par le fondateur de la Société Générale de Surveillance, Jacques Salmanowitz, qui ajoutera un pavillon et une piscine au bord du lac. Puis, le promoteur Abraham ben David Ohayon (surnommé «ABDO») acquiert ce bien d’exception en 1982 et le
met gracieusement à disposition du Département fédéral des affaires étrangères pour la rencontre historique de novembre 1985 entre le président américain Ronald Reagan et le secrétaire général de l’Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev. Un sommet de haute importance, organisé en lieu sûr, qui permettra alors de briser la glace entre les deux pays.
La maison de maître est finalement rachetée l’année suivante par un groupe de promoteurs immobiliers qui tentera d’y réaliser plusieurs appartements en PPE haut de gamme. Ceci avant de céder la majorité des lots à l’hôtel la Réserve et de vendre la villa à la société Alimenta, active dans le négoce de biens alimentaires. Cette dernière réaménagera alors le domaine de «Fleur d’Eau» en bureaux (classification commerciale qui autorise son accession par un étranger). Des locaux uniques situés à 9 km de centre de Genève, quelques minutes de l’aéroport, accessibles en voiture comme en train (Léman Express), le tout à proximité immédiate des restaurants, cafés, commerces et du business park Modulis de Versoix.
C’est ainsi qu’un quart de siècle plus tard, le bâtiment «Fleur d’Eau» et sa dépendance cherchent à nouveau un repreneur qui perpétuera l’histoire. Une énième page se tourne, la suivante reste à écrire... Intéressé? JM
Pour toute demande d’information ou de visite, contacter Cyril Peyrot chez Naef Commercial Knight Frank Genève: +41 22 839 39 96 invest@naef-commercial.ch
Environnement unique
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25, Av. du Pailly
1220 Les Avanchets
26, rue de la Terrassière 1207 Genève
3, rue Hoffmann 1202 Genève
Tél. 022 700 93 83 1 17-19 rue St-Clotilde angle Bd Carl-Vogt -1205 Genève Tél. 022 321 42 79 4
Tél. 022 700 93 84 2
Tél. 022 734 10 35 3
25, Av. de Pailly - 1220 Les Avanchets - Tél. 022 700 93 83
Four pyrolyse coloris inox BPE546360M
9 modes de cuisson dont Chaleur tournante humide • Programmateur électronique avec affichage LED • Commande par manettes rétractables Push-pull • 45 recettes préprogrammées • Sonde de cuisson intégrée • Indicateur de montée en température
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• Dimensions (H x L x P) : 59 cm x 56 x 55 cm
Garantie 24 mois
Essorage 1400 t/min.
Lave-linge
WAN28258FR
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La table de cuisson à induction Bridge peut facilement s’adapter à la cuisson de grandes casseroles. La fonction Bridge relie deux zones de cuisson situées de part et d’autre de la plaque pour s’adapter aux casseroles longues ou grandes. La zone reliée partage la même température et la même durée. Plaque encastrable électrique «MaxiSense» • 4 foyers à induction • 14 niveaux de puissance • 2 zones combinées/extensibles «Bridge» • Technologies : PowerBoost • Stop&Go • OptiHeat Control • 6 niveaux de sécurité • Dimensions (H x L x P) 4,4 cm x 59 x 52 cm
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Sèche-linge
WTH 83V13FR
Easy Clean class A++ pour un séchage ultra efficace. Avec filtre de condenseur facile à nettoyer • Sèche automatiquement et précisément • Design anti vibration • Ecran LED • Fin différée 24h avec affichage du temps restant
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Système auto 3in1, détection lessivielle automatique