Moser Vernet & Cie collabore étroitement avec la société Hestera, spécialiste en valorisation durable d’actifs immobiliers. La priorité actuelle de notre entreprise est de conseiller les clients propriétaires dans le cadre de la gestion énergétique globale de leurs immeubles. Un audit énergétique est devenu incontournable et ce partenariat nous permet d’appréhender au mieux les travaux d’amélioration à effectuer, de faciliter la gestion du processus administratif avec les autorités et de garantir l’atteinte des objectifs après travaux.
SOMMAIRE
DE LA RÉDACTION
4-13 Actualité
Les brèves immobilières
Des solutions inédites pour permettre l’émergence de 1000 logements
Fonds immobiliers: les Romands se mettent en avant Une Genève préfabriquée
14-19 Dossier
Le quartier du Flon en constante évolution
20-24 Immobilier
(Exclusif) La vérité sur le potentiel constructible à Genève
Chronique CGI: le contrat de bail doit-il absolument être conclu par écrit?
Ski Property Report: les prix en stations atteignent des sommets
25 Culture
Le succès de la renaissance du mythique Club Graffiti
Editeur: immobilier.ch SA
Directeur de la publication: Claude-Alain Paschoud
Rédacteur en chef: Serge Guertchakoff
Rédactrice en chef adjointe: Chantal de Senger
Journaliste: Julie Müller
Directeur artistique: Pierre Broquet
Tirage: 105'000 exemplaires / 24 fois par an Envoi emails: 80'000 exemplaires
Publicité: info@immobilier.ch Tél +41 22 307 02 20
Toutes les éditions sont disponibles sur immobilier.ch
DES CHINOIS ACHÈTENT UN IMMEUBLE À CAROUGE
Allez savoir pourquoi la société BeauRivage Neuchâtel SA, qui possède depuis une année le palace 5 étoiles en question, vient d’acquérir pour 7,7 millions de francs un bâtiment à Carouge (rue Daniel-Gevril 1/route de Veyrier 40)? Rappelons que le BeauRivage Neuchâtel (66 chambres et 4 suites) a été repris en novembre 2021 par la société singapourienne Dayen, laquelle est contrôlée par des Chinois. Le principal administrateur de la société se nomme Nailei Wang.
LES SPÉCIALISTES GENEVOIS DU TAPIS SE DÉVELOPPENT À ZURICH
Durant des années, l’enseigne Persia, propriété de la famille Wennek, était le magasin de tapis iranien le plus en vue du centre-ville de Genève. Situé à la Place de Neuve, il a pourtant fermé en 2007. Depuis quelques années, Jérémy et son frère Benjamin Wennek, quatrième génération de propriétaires de Persia, ont lancé leur plateforme de vente de tapis en ligne (teppichportal. ch). Ils ont par ailleurs ouvert une factory de 1500 m2 proche de Schaffhouse ainsi qu’un pop-up store proche de la gare de Zurich. L’enseigne propose des milliers de tapis vintage à la vente, des tapis sur-mesure, ainsi que de nombreux services.
UNE BELLE DEMEURE VENDUE EN EXÉCUTION FORCÉE
Très actifs dans l’immobilier, Claudine et Stéphane Couleru viennent d’acquérir pour la modique somme de 5,96 millions de francs, suite à une adjudication, une propriété haut de gamme à Corsier (GE). Sise sur une parcelle d’environ un hectare, à l’angle de la route de Thonon et de la Route de Veigy, elle était auparavant la propriété de Rodolphe Hottinger. Ce dernier, désormais domicilié près de Schwyz, avait longtemps été actif au sein de la banque fondée par son père Henri, avant qu’elle ne parte en faillite fin 2015.
L’ANCIEN COGÉRANT DE LAGARDÈRE CÈDE SA PROPRIÉTÉ
Philippe Camus, figure historique du groupe Lagardère où il a passé 32 ans et dont il était cogérant, vient de vendre pour 18,9 millions de francs sa propriété de Cologny (GE), sise au chemin de Ruth. Il s’agit d’une maison offrant une vue dégagée sur le lac et disposant d’une belle parcelle de 2894 m2. Les acheteurs ne sont pas connus. Ils se cachent derrière une société anonyme créée pour l’occasion par deux avocats genevois. Philippe Camus avait payé 13,6 millions lors de son achat voici 14 ans (+39%).
IMMO BRÈVES
MORGES OBTIENT LE LABEL CITÉ DE L’ÉNERGIE GOLD
Confirmant l’atteinte d’un des premiers engagements du programme de législature 2021-2026, la Ville de Morges vient d’annoncer l’obtention du label Cité de l’énergie Gold. Une distinction attribuée aux villes européennes les plus engagées qui récom pense les efforts en faveur de la lutte contre le changement climatique. Parmi les projets exemplaires de Morges en la matière, on trouve notamment la réalisation du réseau thermique MorgesLac ou encore la mise en œuvre du programme pilote Morges Ré nove. JM
UNE APPLI POUR COPROPRIÉTAIRES
Après son service d’accueil télépho nique «gérance clientèle» et son application dédiée aux locataires, la régie Pilet & Renaud lance ChezMoi, un espace digital d’échange pour copropriétaires. Ces derniers pour ront ainsi envoyer en ligne leurs de mandes, consulter leurs documents mais aussi effectuer le paiement de leurs charges en quelques clics. Un chat interactif guide les utilisateurs. Grâce à la série de fonctionnalités offerte par ce nouvel outil, la régie pourra dorénavant traiter plus rapi dement et efficacement les diverses questions techniques, administra tives ou comptables. JM
BILAN POSITIF POUR LE MARCHÉ HÔTELIER SUISSE
Dans sa dernière publication, CBRE Suisse fait le point sur l’état de santé du marché hôtelier helvétique. La forte dépendance des villes à l’égard de la demande internationale et d’affaires a entraîné des baisses importantes de l’occupation en 2020. Toutefois, entre janvier et août 2022, des signes indiquent qu’une reprise lente mais régulière s’est amorcée (-7% de la demande par rapport à 2019). Si l’on compare les villes de Zurich, Genève et Bâle, Genève pré sente désormais l’écart de demande le plus faible par rapport à 2019. JM
HELION ENERGY A ÉTÉ RACHETÉE PAR
AMAG GROUP
C’est officiel, AMAG Group vient d’acquérir la division Helion de Bouygues E&S InTec Suisse, spé cialisée et leader du pays dans le photovoltaïque, les pompes à chaleur et l’électromobilité. Le contrat de vente entre AMAG Group et Bouygues, qui avait été signé le 2 septembre dernier, a été formellement conclu ce moisci, renforçant considérablement l’offre de services autour de l’électromobilité du groupe au tomobile qui a pour ambition de devenir le premier fournisseur de mobilité individuelle durable. JM
LES PRIX DES LOGEMENTS EN PROPRIÉTÉ ONT AUGMENTÉ DE 1,2%
L’indice suisse des prix de l’immobilier résidentiel (IMPI) a augmenté de 1,2% au 3e trimestre par rapport au précédent, rapporte l’Office fédéral de la statistique (OFS). Des hausses de prix ont été enregistrées au 3e trimestre tant pour les maisons individuelles (+1,4%), que pour les appartements en propriété par étage (+1,1%). Dans le segment du marché des maisons individuelles, les prix ont connu une hausse quel que soit le type de commune mais le renchérisse ment a été nettement plus marqué dans la catégorie des communes urbaines d’une agglomération de taille moyenne (+4,3%). JM
RÉOUVERTURE LE 3 DÉCEMBRE DU
GRAND-PONT DE LAUSANNE
Après dix mois de travaux, le Grand-Pont connaît une deuxième jeunesse. Les inter ventions menées sur cet ouvrage construit en 1844 ont permis de remédier aux dégradations qui avaient été relevées lors de l’inspection réalisée en 2020. Le tablier du pont a été démoli, per mettant notamment de régler les importants problèmes d’étan chéité. Les maçonneries ont été traitées et les garde-corps remis à neuf dans le respect de l’esprit de cet ouvrage historique, de même que les mâts de drapeaux et l’éclairage public, dont la consommation d’énergie a été réduite de près de 75%. Le budget annoncé de 11,5 millions de francs pour la rénovation, tout comme les délais, ont été respectés. L’ouvrage sera remis en service le 3 décembre. JM
DR
LES COTEAUX DE LA VENOGE PRENNENT PLACE À ECHANDENS
Regroupant un ensemble résidentiel de deux bâtiments locatifs (33 appartements), un second édifice pour seniors (63 logements), une crèche ainsi que des surfaces d’activités, le nouveau projet des Coteaux de la Venoge, en contrebas du village d’Echandens (VD), a entamé son gros œuvre. Développé en entreprise totale par Marti Construction et conçu par les Architectes Pezzoli et Associés, cette réalisation devrait accueillir ses premiers locataires au printemps 2024. JM
IMMO BRÈVES UNE PREMIÈRE PIERRE POUR LA CONCORDE À
VERNIER
Après le concours réalisé en 2012 et l’obtention du permis de construire cette année, il était temps, début novembre, de poser la première pierre du projet «La Concorde Logements» à Vernier (GE). Cette opération, née d’un partenariat public-privé (Ville de Vernier et Urban Project), va donner naissance à une école primaire de 16 classes (d’ores et déjà construite) et à 161 appartements (dont la moitié en PPE). Un parking de 444 places mutualisées et des commerces de proximité (5500 m2) viendront complé ter ce nouvel ensemble. JM
LE PROJET DU BOULEVARD DES ABAROIS ENFIN PRÉSENTÉ
UNE 2E ÉDITION DU HACKATHON SMART CITY
XPERIENCE
Les 11 et 12 novembre derniers a eu lieu le second hackathon Smart City Xperience, co-organisé par Open Geneva et le projet de recherche MIDAS (Microclimate Data Stories). Pas moins de 24 heures de course à l’innovation qui ont permis aux équipes de réfléchir, à l’aide de challenges, à des prototypes et des concepts pour construire la ville de demain. Cette année, les participants ont pu entre autres repenser la place et l’utilisation des arrêts de tram/bus ou encore transformer la zône industrielle de Plan-les-Ouates (Ziplo) à l’horizon 2050. Des idées sur papier qui deviennent parfois concrètes, comme les dispositifs low-tech «refuges climatiques», projets issus du hackathon 2021, qui rafraîchissent l’air ambiant avec de l’eau de pluie sous l’effet de la chaleur et qui ont été installés l’été dernier place du Vélodrome. JM
Lors d’une séance publique qui s’est tenue mi-novembre à la Mairie de Bernex (GE), la volonté d’une nouvelle centralité entre ville et campagne à travers le projet de boulevard des Abarois a été affichée. Celui-ci, qui desservira l’urbanisation de Bernex-Est et soulagera la route de Chancy, jouera le rôle de desserte multimodale des nouveaux quartiers et verra une plantation de 350 arbres orner son boulevard afin de réduire le phénomène d’îlots de chaleur. Un boulevard qui sera également relié à des espaces publics favorisant la biodiversité tels que le chemin de Grouet ou encore le chemin des Rouettes. JM
ADOPTION DU PLQ «CIRSES» AUX GRANDS ESSERTS
Dernier maillon du projet d’envergure les Grands Esserts à Veyrier (GE), le plan localisé de quartier (PLQ) «Cirses», a été adopté par le Conseil d’Etat début novembre. Celui-ci permettra de réaliser environ 770 logements et près de 1900 m2 de sur faces d’activités et de services de proximité. Il accueillera éga lement des équipements publics, dont une école primaire, un équipement sportif et une crèche. Ce PLQ «Cirses» fera l’objet d’un concours d’architecture prochainement, tout comme l’a été la future école du quartier. A terme, les Grands Esserts offriront quelque 1200 logements répartis dans quatre PLQ. Les travaux à Vessy ont débuté en mars pour une livraison des premiers logements fin 2025. JM
LE BILAN DE LA FEUILLE DE ROUTE 2018-2023 GENEVOISE
Élaborée en début de législature, la feuille de route du Département du territoire (DT) de Genève présentait 60 objectifs opérationnels répartis en 4 chapitres. Parmi ceux qui ont été atteints: les nouveaux accès à l’eau, de nouveaux quartiers (quelque 11’000 logements construits depuis 2018), ou encore la dématérialisation des auto risations de construire. Autre exemple, en matière envi ronnementale, cette législature aura permis notamment de concrétiser le plan directeur de l’énergie, le nouveau règlement sur l’énergie pour une rénovation accélérée des bâtiments, ainsi que la réalisation de projets structurants (Cool City, 3 pépinières urbaines...). JM
LE SOUS-SOL GENEVOIS RÉVÈLE UN POTENTIEL EXCEPTIONNEL
Menée à l’automne dernier, la campagne sismique 3D qui a analysé de fond en comble le sous-sol ge nevois a permis des découvertes majeures sur le plan géologique et géothermique. Des résultats présentés mi-novembre par l’Etat de Genève et les Services industriels de Genève (SIG) qui prouvent qu’il sera possible de développer la géothermie à grande échelle dans un avenir proche et d’atteindre ses objectifs en matière de performance énergétique. A savoir: couvrir 30% des besoins de chaleur du canton à l’horizon 2050, dont environ 14% d’ici 2035. JM
DES AMÉNAGEMENTS INÉDITS POUR DE NOUVEAUX LOGEMENTS
Les promoteurs verseront 15 millions pour créer un nouveau quartier aux Cherpines. Et, concept novateur, une coopérative sera créée pour gérer 40% des futures arcades ainsi que les rares places de parking (0,6 place par 100 m2 de surface locative).
Avec la signature d’une conven tion opérationnelle, le lundi 7 novembre, entre le Conseil d’Etat genevois, les autorités de Plan-les-Ouates et les opérateurs du fu tur écoquartier du Rolliet, aux Cherpines (essentiellement SDCI Constructions In vestissements SA), Genève vient d’entrer dans une nouvelle ère. Outre les aména gements extérieurs, les pouvoirs publics voulaient obtenir de pouvoir consacrer 5500 m2, soit près de 40% des rez-dechaussée du Rolliet, à des activités «en faveur de la vie de quartier, au développe ment de liens sociaux entre les habitants et à une offre de loisir locale permettant d’éviter d’avoir à se déplacer loin».
Comme l’a parfaitement compris le conseiller d’Etat en charge du Départe ment du territoire, Antonio Hodgers: «Ces activités ne sont habituellement pas com patibles avec des loyers commerciaux au prix du marché. Ainsi, des dispositifs inno vants ont été imaginés pour proposer des loyers très abordables pour ces surfaces».
En d’autres termes, il a fallu que les ser vices de l’Etat fassent preuve de souplesse pour intégrer pour la première fois cer taines charges dans les plans financiers.
On parle ici de la construction d’environ mille logements sur les 3700 prévus à terme pour l’ensemble des Cherpines. Autrement dit: de l’arrivée d’environ 10’000 nouveaux habitants d’ici 2030 dans cette commune de près de 12’000 résidents.
Un constat d’aménagement réaliste
Vouloir installer quelques commerces en périphérie, dans les nouveaux quar
Antonio Hodgers, conseiller d’Etat en charge du Département du territoire
tiers, requiert une certaine expertise pour éviter que cela finisse par des fail lites. «Nous avons eu des échecs dans le passé car nous ne nous y sommes pas pris assez en amont. Ce que nous sommes en train de réaliser aux Cher pines doit devenir la norme pour les nouveaux quartiers», plaide Antonio Hodgers. Il est clair que la viabilité des commerces reste liée au bassin de cha landise et demande habituellement une certaine centralisation. Ici, la volonté po litique qui se concrétise va permettre de mettre 40% des arcades à disposition d’associations locales.
Il s’agit alors de les louer à des associa tions culturelles (ateliers d’artistes), bi
«Ce que nous sommes en train de réaliser aux Cherpines doit devenir la norme pour les nouveaux quartiers»
Cette nouvelle construction de 1000 logements prévus aux Cherpines verra s’implanter environ 10’000 nouveaux habitants d’ici 2030. DR
bliothèque d’objets, maison de quartier, crèche, services de conseils ou sociaux (familles, aînés, intergénérationnel), ate liers de réparation de vélos, produits du terroir etc., avec des loyers différenciés en fonction des types d’activités. La ges tion de ces espaces sera confiée à la coopérative de quartier qui va prochai nement voir le jour. «Pour leur donner un maximum de chance de réussite, la commune a décidé de financer un pro gramme de formation destiné aux asso ciations concernées», a relevé Florence Monbaron, maire de Plan-les-Ouates. La commune avait d’ailleurs lancé un ap pel à projets auprès des associations en 2018 déjà.
Service de conciergerie à grande échelle
Autre aspect de ce futur quartier: éviter de se retrouver avec une explosion des déplacements motorisés individuels. Comme à Bernex, une ligne de tram devrait prochainement desservir ce dé veloppement urbain. Elle devrait entrer en service en décembre 2023 alors que les premiers habitants du Rolliet ne se ront pas sur place avant début 2025, au mieux. «Nous avons poussé la réflexion
autour de la ville du quart d’heure. Plan-les-Ouates voulait proposer 0,1 place de parking par nouvel habitant, or même dans les futurs logements du PAV (Praille-Acacias-Vernets), nous se rons à 0,4. Ce que nous cherchons à faire ici c’est d’éviter de reproduire ce qui se passe dans un centre urbain. Il s’agit de se déplacer moins et mieux. Nous aurons un taux de 0,6 place par appartement de 100 m2. Par contre, ce taux sera de 3 par kings à vélos par 100 m2 de logement», a ajouté le conseiller d’Etat Serge dal Bus co, en charge de la mobilité. Un catalogue de dix mesures concrètes a été prévu à cette fin. Aux yeux d’Anto nio Hodgers, «une telle offre de concier gerie pour gérer les questions de mobi lité est inédite à cette échelle». De quoi parle-t-on? La coopérative du Rolliet va gérer et mutualiser l’ensemble des places en sous-sol. Il y aura un empla cement réservé aux casiers de livraison, accessible 24 heures/24, des emplace ments pour des voitures en autopar tage (que ce soit via Mobility ou des véhicules privés), les premiers habitants recevront un kit mobilité, des bonus en cas de renoncement à une voiture se ront offerts, etc.
Finalement, qui financera quoi?
On pourrait penser que les promoteurs du futur quartier Rolliet fassent la gri mace face à autant de conditions po sées par les pouvoirs publics. «Notre intérêt est que le futur locataire soit heureux. L’animation des rez-de-chaus sée est indispensable si nous voulons assurer une certaine pérennité. Notre volonté est de façonner un quartier exemplaire où les locataires souhaitent rester. Bien entendu il fallait résoudre la question du financement de l’ensemble de ces mesures, car, au final, on parle tout de même d’environ 15 millions de francs. Mais l’Etat a accepté de les in tégrer dans les plans financiers de cette zone de développement via un système de péréquation», a informé José Gonza lez, au nom de la société SDCI.
Cette entité a d’ores et déjà déposé une demande définitive pour la construction de 38 immeubles de logements sur une surface d’environ 4,5 hectares pour en viron 550 appartements (dont un tiers sera subventionné). Les premiers coups de pioche sont quant à eux attendus au second semestre 2023.
Serge GuertchakoffLES ROMANDS SE METTENT EN AVANT
Souvent dans l’ombre de leurs voisins alémaniques, les professionnels francophones de la branche ont organisé pour la première fois une journée qui leur était dédiée à Lausanne. Ceci afin de présenter les cas exemplaires de la région.
Grande première dans l’histoire des fonds immobiliers ro mands, une journée leur était consacrée au stade de la Tui lière à Lausanne, le 10 novembre dernier. Pour l’occasion, pas moins de nonante professionnels du métier avaient fait le dé placement afin de rencontrer leurs pairs. «Il était temps de se remettre sur un pied d’égalité avec la Suisse alémanique qui est bien plus dynamique en termes d’évé nements et de réseautage autour des fonds immobiliers», assure Lucia Morgil lo, CEO d’IMvestir Partners, à l’origine de cette initiative réussie puisque public et intervenants ont répondu en nombre.
Des opportunités futures
Un rendez-vous placé sous le thème de la «métamorphose» pour un secteur en constante mutation, notamment à Lau sanne où des chantiers majeurs sont en cours aux quatre coins de la ville, donnant lieu à des développements futurs et une
nouvelle forme d’investissement immo bilier. «Pour la seconde étape du quar tier des Plaines-du-Loup (170'000 m2) comme pour le futur site des Prés-de-Vidy (139'000 m2), la mixité des logements, des activités, mais aussi des investisseurs, est primordiale. La Ville souhaite ainsi oc troyer un droit de superficie pour un quart à des structures détenues par la Munici palité, un quart aux sociétés d’utilité pu blique, un quart aux coopératives d’habi tants et enfin un quart à des opérateurs privés», décrit Guillaume Dekkil, respon sable de la mise en œuvre. Des opportunités pour lesquelles les investisseurs seront invités à faire leurs offres dès 2023 et qui représentent à elles seules un potentiel d’investisse ment (pour le secteur privé) d’environ 280 millions de francs. «Il faut s’at tendre à un dispositif plus contraignant, avec des co-investisseurs à l’ADN très différent, mais qui garantit une levée de risque grâce à un accompa
gnement assuré par la Ville», complète Guillaume Dekkil.
Quelques pionniers vaudois
La journée a également servi à mettre en lumière certaines pratiques initiées par des Romands. Gefiswiss, tout d’abord, un gérant d’actifs créé en 2008 qui a prou vé que l’on pouvait être à la fois durable et rentable, ayant été parmi les premiers immeubles certifiés Minergie-P du can ton de Vaud. Il a également lancé cette année son Gefiswiss Energy Transition Fund, premier fonds infrastructure visant à faire du contracting énergétique (finan cement de réseaux de chaleur, d’installa tions photovoltaïques...).
Autre cas d’école avec le fonds coté en bourse Cronos Immo Fund qui vise une forte croissance (le milliard à l’horizon 2030). Et pour y arriver, la société se concentre sur l’immobilier résidentiel ré cent ou à construire, l’ancien à rénover, les niches comme les résidences pour seniors mais surtout l’apport en nature. «Cette source de croissance importante consiste à acheter un immeuble non pas en argent liquide mais en remettant au vendeur des parts de notre fonds nou vellement émises spécialement pour lui», précise Hervé Mützenberg, gérant chez Cronos. Un procédé souvent méconnu alors qu’il faciliterait la planification suc cessorale mais aussi l’optimisation fiscale. Il aurait déjà permis à Cronos d’acheter 28 objets au cours des trois dernières années, le plus important pour un montant de 57 millions à Crissier.
Julie MüllerNonante professionnels du métier ont fait le déplacement. DR
Histoire
UNE GENÈVE PRÉFABRIQUÉE
Avec la sortie d’un livre consacré à l’art de la préfabrication en territoire genevois, retour sur cette méthode de construction qui a façonné le visage du canton.
Al’heure où grues et chantiers se multiplient dans nos rues, où quartiers et infrastructures riment avec envergure, et où chacun tente de dessiner la ville de de main, une cité plus durable, inclusive mais aussi innovante, il est parfois bon de s’ar rêter quelques minutes et de regarder en arrière un instant. Se replonger à travers l’histoire, l’architecture, les événements du passé pour mieux comprendre ce qui a modelé, transformé, sculpté, construit la Genève d’aujourd’hui.
Un travail de fourmi que le professeur Bru no Marchand, spécialiste depuis trente ans en théorie de l’architecture à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), s’est attelé à réaliser dans son livre «PRELCO. L’art de la préfabrication» (éd. In folio, parution fin novembre). Une ana lyse de l’évolution du béton préfabriqué genevois à travers l’entreprise Prelco, qui
a poussé Bruno Marchand à revenir sur les premiers pas d’une Genève qui s’est inévitablement préfabriquée au fil des dé cennies. La rédaction d'immobilier.ch est donc partie à sa rencontre pour vous pro poser un saut dans le temps, une pause dans le quotidien effréné, et reprendre là où tout a commencé: dans les années d’après-guerre, lorsque les grands en sembles sont sortis de terre.
D’un contexte hégémonique...
Pour cela, il faut imaginer Genève dans les années 50, lorsque le développement économique et la croissance démogra phique engendrent ensemble un nouveau besoin: celui de construire en masse. Répondre à une demande pressante de logements collectifs, de quartiers d’habi tation denses et d’équipements adéquats devient alors un enjeu primordial pour le canton. «Les architectes de l’époque ont
cherché en urgence comment rationna liser voire industrialiser la construction pour qu’elle soit plus rapide et plus éco nomique. C’est ainsi que la préfabrication s’est imposée comme solution», témoigne Bruno Marchand.
Cette méthode, qui consiste à d’abord couler le béton dans des moules en usine avant de les transporter et de les mon ter sur chantier, s’oppose à la technique traditionnelle du brique à brique (les élé ments sont fabriqués au fur et à mesure directement sur place) et dirige très vite de nombreuses opérations. Les citéssatellites du Lignon (prévue pour accueil lir 10’000 habitants), des Tours de Carouge (et ses 862 logements) ou encore des Avanchets (7000 personnes hébergées) font office parmi tant d’autres de vitrines et marquent ainsi le début d’une hégémo nie du béton préfabriqué.
La montée en puissance de cette tech
nique de construction coïncide égale ment avec la réforme du système sco laire genevois. Amorcée dès 1960, sous la pression de politiques bien décidées à démocratiser les études, le marché est soudainement bousculé. Avec l’introduc tion du Cycle d’orientation, les communes se voient déchargées de leur obligation de construire des écoles primaires (mal gré une augmentation de la population) mais d’un autre côté, l’Etat est contraint, à la hâte, de créer de nouvelles infrastruc tures scolaires, supposées pouvoir ac cueillir chacune 400 à 600 élèves. L’objec tif est ambitieux, d’autant que deux Cycles d’orientation doivent voir le jour chaque année.
La préfabrication, grâce à son caractère répétitif et sa qualité de finition incom parable, s’avère une fois de plus la ré ponse idéale pour respecter les délais d’exécution. Mais avant de se lancer dans une fabrication en série, l’entreprise Induni & Cie est mandatée par le canton pour la réalisation d’une première école prototype: le Cycle d’orientation de la Florence, dans le quartier de Conches. Une réussite qui dicte la suite des travaux. «Les Cycles ont été faits selon les mêmes règles, les mêmes métriques. Il en résulte aujourd’hui une sorte de patrimoine com mun à tous ces bâtiments scolaires pré
fabriqués qui arborent une architecture à la fois pure et dure. Quand on y pense, bon nombre des Genevois ont côtoyé ce même paysage urbain codifié de l’époque qui est toujours présent aujourd’hui», commente l’expert Bruno Marchand. Tandis qu’à Genève se déployaient des Cycles à base de préfabrication lourde en béton, à quelques kilomètres de là, dans le canton de Vaud, les construc tions scolaires étaient pour leur part da vantage axées sur du modulaire en verre ou en métal. Le professeur ironise sur ce
point: «Si peu de distance, mais tant de différences dans la pratique...»
... à la remise en question...
Pourtant, dans les années 1980, tout change. Genève bascule à nouveau dans un autre paradigme et délaisse peu à peu la préfabrication. La crise pétrolière fait des ravages, notamment auprès des acteurs de la branche, souligne Bruno Marchand: «Une fois les grands chantiers achevés, les projets sont cette fois-ci davantage conte nus, les terrains plus petits et la monoto nie du préfabriqué commence à déplaire».
Et avec la diminution des constructions d’ampleur, les quelques entreprises au trefois spécialisées se raréfient elles aussi. Dans les faits, la demande se tarit mais elle persiste néanmoins sous une autre forme, plus haut de gamme. On passe désormais à une architecture préfabriquée de quali té supérieure, avec des recettes de béton dont la matérialité a du sens.
«Une nouvelle génération d’architectes est venue jouer avec l’effet esthétique du béton préfabriqué qui permet de re produire par exemple une sorte d’acier corten», appuie Bruno Marchand. Sur nommé par certains «la haute cou ture» de l’architecture, le préfabriqué fait dorénavant de chaque élément d’une construction
une pièce plus complexe et
«Les Cycles d’orientation ont été faits selon les mêmes métriques et arborent une architecture à la fois pure et dure»,
Bruno Marchand, professeur à l’EPFL.Le Cycle d’orientation de Pinchat à Carouge. Leo Fabrizio
A Lancy, les logements La Chapelle ont été préfabriqués.Leo Fabrizio
L’usine de l'entreprise Prelco (Satigny). Leo Fabrizio
technique. L’entreprise genevoise Prelco, qui fête aujourd’hui son cinquantenaire, s’est justement adaptée à ces nouvelles attentes avec le développement d’une façade «sandwich», qui intègre l’isola tion. Le produit devient populaire, mais au point de voir un retour en force du béton préfabriqué? Ce n’est pas certain.
... pour rebondir à l’avenir Bien que Genève soit une ville très miné rale, dont certaines réalisations récentes comme le quartier d’affaires de PontRouge en confirment encore le penchant, il est difficile d’entrevoir un futur radieux
pour le béton. Energie grise, mitage, uni formisation des bâtiments ou encore îlots de chaleur... les défauts pointés du doigt concernant le béton sont souvent légion. Cependant, le béton préfabriqué pourrait inverser légèrement la tendance. En effet, dans une table-ronde organisée début décembre au Pavillon Sicli (voir encadré), Bruno Marchand reviendra sur ces ques tions d’avenir de la construction à Genève et sur ce lourd passé bétonné qui peut être équilibré avec une pratique durable inévi table.
Selon lui, «le préfabriqué est intéres sant pour l’avenir car, contrairement à la
Une exposition pour retracer le passé
Du 2 au 9 décembre, au Pavillon Sicli (GE), l’exposition «L’art de la préfabri cation: une culture locale» propose une plongée dans un demi-siècle d’histoire de la construction préfabriquée à Genève. Basé sur le livre de Bruno Marchand et le matériel de chantier, les maquettes, planches explicatives ou encore docu ments d’archives de la société Prelco, l’événement sera ouvert et gratuit tous les jours de 11h à 19h. Des visites guidées ainsi que deux tables rondes se tiendront en marge de l’exposition qui a été scénogra phiée par l’artiste plas ticien genevois Chris tian Gonzenbach.
construction traditionnelle qui s’effectue à la hâte sur les chantiers, la production en usine permet de tester, ajouter, retirer, retenter et pousser à l’innovation. Il offre en tout cas plus de possibilités que le bé ton traditionnel». Un effort d’amélioration constante qui s’ajoute à une tendance de façades composites (mélange bois-béton par exemple) et à la recherche pour inté grer plus facilement les panneaux solaires en amont... Tant d’opportunités qui confir ment pour le moment que la préfabrication n’a pas encore fini d’écrire le cours de son histoire et de celle du bout du lac.
Julie MüllerLAUSANNE
LE QUARTIER DU FLON EN
Alors que ce quartier, entièrement en mains privées, attire 7,5 millions de visiteurs par année, deux de ses bâtiments emblématiques («les Jumeaux») sont en cours de rénovation. Retour sur une success story.
Pendant la deuxième partie du XXe siècle, les cinq hectares du Flon n’étaient qu’une zone indus trielle partiellement désaffectée qui accueillait les fêtards romands en soi rée. Mais les choses ont heureusement évolué dès 1998 avec l’arrivée de Paul Rambert à la tête de la société proprié taire, le groupe LO Holding (qui fusion nera avec le groupe lucernois Mobimo en novembre 2009) et l’adoption tant at tendue d’un plan partiel d’aménagement (PPA) dénommé Flon-Vision, en 1999.
Passé industriel
Tout avait démarré bien plus tôt. A l’aube du XIXe siècle, il s’agissait d’une vallée où l’on trouvait plus de douze moulins, tanneries et scieries. Puis, lors de la se conde moitié du XIXe siècle, la Munici palité de Lausanne mit au concours le projet de liaison entre la Ville et Ouchy. En 1868, grâce à l’initiative de l’ingénieur cantonal Louis Gonin et de l’industriel Jean-Jacques Mercier-Marcel, le projet du chemin de fer Lausanne-Ouchy vit le jour. C’est ainsi qu’en 1874, la Compa gnie du chemin de fer Lausanne-Ouchy et des Eaux du Bret, rebaptisée par la suite LO Holding Lausanne-Ouchy, fut créée. Cela a nécessité le comblement de la vallée du Flon qui a permis l’amé nagement progressif de voies ferrées,
de halles et d’entrepôts, dont l’industrie lausannoise avait grandement besoin. Les premiers immeubles construits furent des hangars en bois du fait de l’instabilité des remblais. La première exception fut l’entrepôt fédéral de la société des Entre pôts (1884-1886). Puis ce furent les maga sins de la société du Lausanne-Ouchy, à la rue de Genève 19 et 21 (1894-1896), les deux bâtiments surnommés aujourd’hui «les Jumeaux». Et en 1901, la gare de BelAir, à la rue de Genève 2-8 (le bâtiment qui abrite actuellement la Fnac). L’activi té du Port Franc au Flon s'est poursuivie
L'Esplanade, place centrale du Quartier du Flon avec sa fontaine et «Unplugged», œuvre de Vincent Kohler, qui fait écho à l'univers musical très présent dans le quartier. DR
Vue aérienne de la Plateforme du Flon au centre de Lausanne.
CONSTANTE ÉVOLUTION
Après la fusion avec Mobimo en 2009, le quartier a continué à se développer rapidement, notamment avec l’implantation des trois bâtiments «Pépinières».
jusqu’en 1976, avant que la douane et le Port Franc ne soient déplacés vers Malley. A la fin de la concession, la Compagnie du chemin de fer se vit contrainte de céder l’exploitation des funiculaires à la Ville de Lausanne. Dès 1982, le Lausanne-Ouchy n’est donc plus une compagnie de chemin de fer et devient exclusivement une so ciété immobilière. Vers la fin des années 1990, le patrimoine du Groupe LO finit par se concentrer essentiellement sur les bâ timents de la plateforme du Flon et sur les anciennes gares des funiculaires.
Lieu de stockage
«Dès 1953, l’affectation originale de la plate forme du Flon comme lieu d’entreposage des marchandises fut devenue caduque», peut-on lire dans le magnifique ouvrage qui lui avait été consacré en novembre 2009. «Malgré l’imagination de nombreux planifi cateurs, il fallut près de cinquante ans pour aboutir à une solution en adéquation à la situation privilégiée de ce lieu.» Plusieurs projets marquants se succédèrent en effet au fil des années. Citons par exemple, le projet de «nouvelle Cité de Montbenon», en 1951, qui comprenait notamment une gare centrale, un nouvel Hôtel de Ville plus haut que la tour Bel-Air, une salle de mu sique d’une capacité de 2000 places et des habitations de dix étages. Il y eut plusieurs concours d’architecture, mais sans que cela soit concluant.
«Grâce au vide créé au fil du temps par les multiples projets qui ne purent aboutir et par l’abandon d’un plan de quartier, la LO Holding Lausanne-Ouchy avait toléré depuis plusieurs années l’émergence et la cohabitation d’activités hybrides, com merciales, administratives et techniques, mêlées à la vie culturelle, artistique et sociale», apprend-t-on dans cet ouvrage. Finalement, la situation va évoluer rapide ment en 1998. Le dialogue s’engage enfin sur de nouvelles bases et va permettre au PA d’être définitivement accepté.
Mutation: trois pôles
Très rapidement, il s’avère que le Flon est tout sauf homogène, du fait qu’il n’est pas relié au centre de Lausanne de ma nière égale. Ainsi, à l’est, directement lié au centre-ville, il est prévu des activités de passage; à l’ouest, à l’inverse, il faudra envisager des activités attrayantes à des tination, de quoi inciter les clients qui tra
versent le Flon à marcher 300 mètres de puis la place de l’Europe; enfin, au centre, on pense à créer une esplanade, un lieu de rencontre, de culture, de loisirs. Telle est la Flon-Vision qui sera adoptée par le Conseil d’administration du Groupe LO, puis par ses actionnaires.
La première étape s’est déroulée dans la partie ouest, avec la décision de rénover quatre immeubles pour y implanter des commerces au rez-de-chaussée et di verses autres activités aux étages. Pour financer cette première étape, dont l’inves tissement global était estimé à 115 millions de francs, un emprunt fut contracté. Ont émergé de cette première étape: le parking souterrain (640 places dans un premier temps) et le multiplexe cinémas de 1800 places, réparties dans sept salles.
En parallèle, les immeubles rue de Genève 2-8 (immeuble en forme de banane) et Genève 17 furent rénovés suite à la tenue d’un concours d’architecture. Le premier accueille depuis lors la Fnac. Puis ce fut la construction du nouvel immeuble «Les Colonnades», situé à l’ouest, au-dessus du parking. Dans le même temps, la Prome nade urbaine a été réalisée en surface, avec la vision de l’urbaniste Charles Lambert et grâce au paysagiste Christian Hüsler, no tamment. Elle relie les trois zones du Flon et
Les dates clés
Mars 1874: création de la Compagnie du chemin de fer Lausanne-Ouchy et des Eaux du Bret, société qui sera rebaptisée LO Holding LausanneOuchy en 1985
Octobre 1986: les électeurs lausannois refusent en votation le plan d’affectation Gare du Flon Juin 1999: les actionnaires de LO Holding approuvent le concept de la Flon-Vision suite au PPA de 1998 Novembre 2009: LO Holding Lausanne-Ouchy fusionne avec le Lucernois Mobimo.
est dotée d’un éclairage féérique. Cette pre mière étape s’est achevée fin 2003. A cette date, une vingtaine de nouvelles enseignes sur plus de 23'000 m2 avaient rejoint le Flon.
Seconde étape
La seconde étape démarra en 2005 après une augmentation de capital. Premier projet: la Ville de Lausanne a souhaité implanter à l’ouest du Flon un centre administratif avec divers services communaux. Dans le reste des surfaces,
Dans les anciens garages de la Rue des Côtes-de-Montbenon, soirée de vernissage dans l'une des Galeries. DR
Place Flon-Ville, le bâtiment de l'Administration communale et l'un des deux hôtels du quartier. DR
A l’image du quartier, les Jumeaux abriteront un mix de locataires diversifié. DR
L'entrée du Quartier, côté place de l'Europe; l'axe principal piéton traversant le Flon d'est en ouest. DR
Le chantier des bâtiments Jumeaux, donnant sur l'Esplanade et la Miroiterie. DR
baptisées «Flon-Ville», le Groupe LO va y accueillir entre autres l’Ecole Club et le Centre Culturel Migros. Le Parking du Centre a vu sa capacité augmenter du même coup, de 640 à 925 places. Ce fut ensuite la construction du bâtiment «La Miroiterie», un nom qui fait référence à une entreprise qui exploita durant de longues années un vieil immeuble préfa briqué, démoli lors de l’extension du par king. Donnant sur l’Esplanade, au centre du quartier, ce bâtiment a une structure
originale qui a beaucoup fait parler de lui. Enfin, il y eut le complexe «Les Mercier», à l’est, dont les façades sont complètement vitrées. L’un des immeubles est placé sous le thème de la santé, l’autre héberge divers commerces et la banque Raiffeisen. Huit appartements-lofts avec terrasses sur le toit se trouvent au dernier étage d’un des immeubles «Les Mercier», inauguré fin 2008. Relevons que les prix de location sont différenciés en fonction de la quali té et des emplacements des surfaces, de quoi faciliter l’indispensable diversité du tissu. En outre, le Groupe LO avait créé en 2007 la structure Flon Events pour organi ser et accueillir des événements au Flon (aujourd'hui gérés par le Management de quartier). Ainsi, à fin 2008, ce sont quelque 230 millions de francs qui avaient été investis.
Constante évolution
Après la fusion avec Mobimo en 2009, le quartier a continué à se développer rapidement, notamment avec l’implan tation des trois bâtiments «Pépinières», qui accueillent des restaurants, lieux de loisirs, la Haute Ecole de Musique de Lausanne, ainsi que le BCV Concert Hall. Quant à l’Esplanade, elle a été totalement réaménagée avec une fontaine et des
arbres, pour en faire une véritable place à l’italienne. Les anciens garages, rue des Côtes de Montbenon, accueillent depuis quelques années boutiques, galeries d’art et services. Actuellement, on trouve dans le quartier 33 commerces, 33 prestataires de services, 32 restaurants et bars, plu sieurs écoles, des lieux de loisirs, un mul tiplexe et deux hôtels.
Serge GuertchakoffLa rénovation des Jumeaux
En septembre 2021, ont démarré les travaux relatifs à la rénovation totale de deux bâtiments emblématiques du quartier, donnant sur l’Esplanade. Le n°21 de la rue de Genève termine sa mue ces jours. «Au cours des travaux, l’une des couleurs d’origine a été retrouvée et ce sont ces pigments ocre qui ont été choisis pour habiller les bâtiments Jumeaux. Ce qui renforcera leur présence au cœur du quartier en leur conférant une identité forte», nous confie Hélène Demont, respon sable communication pour la Suisse romande chez Mobimo. Une verrière contemporaine viendra relier les deux bâtiments datant de 1894 et 1896. La toiture sera entièrement végétalisée et des niches pour martinets y seront installées.
«Les surfaces brutes de la rue de Ge nève 21 ont été remises aux locataires et sont en cours d’aménagement. La surface totale de ce bâtiment est d’environ 2800 m2 . Les locaux sont quasiment tous déjà loués. Au second sous-sol, une quinzaine de studios de musiciens ont déjà été remis». Les travaux démarreront fin novembre pour le bâtiment de la rue de Genève 19 et devraient être achevés en juin 2023. A l’image du quartier, les Jumeaux abri teront un mix de locataires diversifié: bureaux (dans les étages), restaurant et commerces au rez-de-chaussée, studios de répétition pour musiciens, etc. Cela représentera globalement 7300 m2 de surface locative supplé mentaire dans le Quartier du Flon.
En septembre 2021, ont démarré les travaux relatifs à la rénovation totale des deux bâtiments emblématiques du quartier.
Zone villas LA VÉRITÉ SUR LE POTENTIEL CONSTRUCTIBLE À GENÈVE
A l’aide de la société PilierPublic.com, notre bimensuel dévoile le stock actuel de terrains en mains privées, situés en zone villas, qui sont encore constructibles. Exclusif.
Aujourd’hui, parmi les parcelles privées situées en zone villas à Genève, seules 6,6% sont en core constructibles, soit envi ron 1500 parcelles pour le canton entier. Alors que 5,9% (environ 1400 parcelles) sont déjà construites, elles disposent en core d’un potentiel de valorisation parce que leur taux d’utilisation du sol est infé rieur de moitié à celui autorisé. Tel est le principal constat qui ressort de l’enquête menée par la start-up PilierPublic.com à notre demande.
Rien de choquant
«Le chiffre de 1500 terrains encore dispo nibles à la construction en zone villas sur le canton de Genève peut en affoler cer
tains, mais personnellement, je ne suis pas de cet avis, car vu la taille de notre canton, le développement démographique de ces dernières années et le peu de déclasse ment de terrains agricoles en zone villas, il est assez logique et prévisible que nous nous retrouvions aujourd’hui sur le canton de Genève avec un stock de terrains limi té», réagit Nicolas Grange, administrateur de la régie Grange & Cie SA et, accessoi rement, actuel président de la Chambre Genevoise Immobilière (CGI).
«Il ne faut pas oublier qu’un très grand nombre de villas ont été construites il y a plus de 50 ans et qu'un cycle de rénovation ou de démolition-reconstruction va forcé ment s’instaurer, à l’instar de ce que nous pouvons observer dans certaines stations
Parcelles en zone villas: le stock épuisé?
de ski ayant subi un fort développement, telle que Verbier par exemple», ajoute-t-il.
L’utilité des outils numériques
«Les communes de Collonge-Bellerive (295 parcelles) et de Chêne-Bougeries (258 parcelles) sont celles offrant le plus grand potentiel de développement pour les villas», précise pour sa part Guilhem Tardy, fondateur de PilierPublic.com. «Mais avec un stock presque épuisé, les outils numériques sont devenus indis pensables pour cibler les parcelles aux caractéristiques adéquates et proches des transports publics, des écoles et des commerces».
Les parcelles détenues par des pri vés, situées en zone villas, et qui restent constructibles sont majoritairement si tuées sur la Rive gauche (72,9% du stock cantonal). Cela s’explique assez logique ment par le grand nombre de parcelles dans cette région (61,2%) et une zone villas proportionnellement plus impor tante. A ce propos, celles qui sont déjà construites, mais encore valorisables, sont des parcelles égales ou supérieures à 500 m2 et avec un taux d’utilisation du sol égal ou inférieur à 0,125 (alors que le taux autorisé en zone villas est générale ment d’au minimum 0,25).
«Le centre-ville allant bientôt être inac cessible en voiture, cela ne devrait pas forcément favoriser le développement de la zone périphérique du canton de Genève et vu sous cet angle, le stock de 1500 terrains encore disponibles en zone 5 peut paraître important», relativise Nicolas Grange.
Serge GuertchakoffCGI CONSEILS
par Géraldine Schmidt, avocateCONTRAT DE BAIL: DOIT-IL ABSOLUMENT ÊTRE CONCLU PAR ÉCRIT?
Etant propriétaire, j’aimerais louer mon appartement de quatre pièces à une amie. Pouvons-nous nous mettre d’accord oralement ou devons-nous le faire par écrit ? (Catherine S, Thônex)
Pas de forme prévue par la loi Le contrat de bail à loyer est le contrat par lequel le bailleur s’oblige à céder l’usage du bien au locataire, moyennant le paie ment d’un loyer. La loi ne prévoit aucune forme particulière à respecter pour la conclusion d’un tel contrat. Elle peut donc se faire par écrit, par oral ou même par actes concluants. Il suffit alors que le bail leur remette les clefs au locataire et qu’il accepte le paiement d’un loyer. Ces actes seront alors considérés comme actes concluants et le bail sera conclu.
Un bail écrit est vivement recommandé
Cependant, il est vivement recom mandé de conclure un bail écrit. En ef fet, en sus de prévenir tout débat sur l’existence même d’un tel contrat, de nombreux conflits peuvent être évités lorsque les parties se sont accordées par écrit et que les conditions de la lo cation sont claires pour les deux parties. Bien souvent, les tensions et même les procédures judiciaires trouvent leur ori gine dans une incompréhension entre
Bien rédiger son contrat peut permettre d’éviter les procédures judiciaires.
le bailleur et le locataire. Bien rédiger son contrat peut permettre de les évi ter. Le contrat écrit prévoira notamment le montant du loyer, la durée du bail, la destination des locaux, la nécessité ou non d’établir une garantie de loyer et son montant, etc. A cela s’ajoute que l’avis de fixation du loyer initial doit impérati vement être remis au locataire au début du bail sous peine de nullité du contrat de bail quant au montant du loyer. Pour vous aider dans la rédaction d’un tel contrat, la Chambre genevoise im
La loi ne prévoit aucune forme particulière à respecter mais l’établissement d’un contrat de bail écrit est fortement recommandé. Pexels/Mikhail Nilov
mobilière et l’USPI proposent un contrat de bail écrit type présentant les garan ties nécessaires à l’établissement de rapports contractuels sains. Il est com posé d’un contrat de bail pré-imprimé, à compléter par les parties, portant notamment sur l’objet du contrat et sa durée. S’y ajoutent les conditions gé nérales et les règles et usages locatifs appliqués dans le Canton de Genève. Ceux-ci régissent l’essentiel des rela tions entre le bailleur et son locataire tout au long du rapport contractuel (usage et entretien de la chose, délais de résiliation, etc.). Pour le surplus, les parties peuvent prévoir des dispositions particulières, tout en respectant les li mites de la loi.
Après la fin du bail Comme dit précédemment, la conclu sion du contrat de bail peut également se faire de manière tacite. Il en sera de même si le locataire reste dans les lo caux au terme d’un contrat de durée dé terminée en continuant à payer un loyer, sans que le bailleur ne réagisse. Ainsi, dans ces situations, il est important de signaler au locataire que le montant qu’il vous verse régulièrement correspon dant au loyer est, en réalité, une indem nité pour occupation illicite et que cela ne remet pas en cause le fait que le bail ait pris fin.
En conclusion, même si vos locataires sont des proches, il est fortement conseillé d’établir un contrat de bail écrit afin d’éviter, autant que possible, tout malentendu et tout conflit. Il est égale ment impératif de remettre au locataire un avis de fixation du loyer initial.
Pour tout complément d’information, CGI Conseils est à votre disposition le matin de 8h30 à 11h30 au tél. 022 715 02 10 ou sur rendez-vous.
Les rendez-vous de la fiscalité immobilière 2022
Notre prochain séminaire CGI Conseils aura lieu le jeudi 1er décembre 2022, de 8h45 à 12h30 à l’auditorium UBS Acacias, Genève.
Le programme est le suivant: - Qualification fiscale privée ou commerciale d'un bien immobilier M. Julien LATOUR, Titulaire du brevet d'avocat, Conseiller fiscal à la Direction des affaires fiscales, Administration fis cale cantonale
- Actualité jurisprudentielle en matière de fiscalité immobilière Me Julien WITZIG, Avocat, expert fiscal diplômé, CMS von Erlach Partners SA - Sociétés immobilières, point de situation fiscal Me Alexandre FALTIN, Avocat, DES en droit fiscal, chargé d’enseignement à l’Université de Genève, Associé en l’étude Oberson Abels SA Me Laïla ROCHAT, Avocate, experte fis cale diplômée, Oberson Abels SA - Valeur fiscale des biens immobiliers: point de situation suite à l’acceptation par le grand conseil du PL 13030-A M. Gregory BORIA, Licence HEC et di plôme de l’Institut d’études immobilières (IEI), Économiste fiscaliste, Chambre ge nevoise immobilière (CGI)
Inscriptions et renseignements sur www.cgiconseils.ch
Ski Property Report
LES STATIONS DE SKI ATTEIGNENT DES SOMMETS
Cette année, le rapport du marché de l’immobilier dans les principales destinations de ski observe des hausses de prix records.
Les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas... Cet adage aux al lures de refrain pour les stations de ski se vérifie une fois de plus dans la 14e édition du «Ski Property Report» édi tée par le réseau international Knight Frank. Dans cette en quête publiée mi-novembre, la société fait état d’un marché immobilier florissant aux abords de nos pistes de ski alpines. En effet, l’indice Knight Frank, qui mesure le prix moyen d’un chalet (de quatre chambres) idéalement situé dans diverses stations des Alpes, a enregistré une forte hausse, un niveau de croissance jamais atteint de puis 2014. L’offre de biens limi tée dans certaines stations ainsi qu’une forte demande expliquent notamment un prix moyen en hausse de 5,8% contre 4,6% l’année précédente.
Croissance annuelle des prix en %
En tête de l’indice des prix de l’immo bilier, on retrouve la station romande de Crans-Montana qui domine le clas sement avec une croissance annuelle
de 14%. Un rebond postpan démique dû à ses qualités de station à l’année (parcours de golf, commodités...) qui plaît aux acheteurs tant pour les ré sidences secondaires que prin cipales. Néanmoins, au regard des autres stations helvétiques, ses prix restent encore acces sibles (13’659 CHF/m2). A Ver bier au contraire, les prix sont du simple au double par rapport à sa «voisine» (27’757 CHF/m2) alors que la station valaisanne ne se place qu’à la huitième po sition au rang de l’indice Knight Frank, en raison d’une crois sance modérée de ses prix (8%). Au cours des douze derniers mois, Verbier aura par ailleurs enregistré un nombre élevé de ventes, réduisant encore davantage le niveau de stock.
Si aujourd’hui, un acheteur sur quatre recherche une résidence secondaire dans les Alpes ou une double rési dence principale entièrement dédiée à son usage personnel (sans intention de louer), relève l’étude, cette tendance haussière des prix de l’immobilier en sta tion devrait retomber dans les années à venir. C’est du moins ce qu’avancent les experts de Knight Frank puisqu’au fur et à mesure que les coûts des prêts hypothécaires et les prix de l’énergie augmentent, le ressenti des acheteurs se voit fortement impacté. Un ralentis sement du taux de croissance annuel des prix de l’immobilier alpin est donc attendu tôt ou tard.
Julie MüllerSoirées festives GRAFFITI: LA RENAISSANCE DU MYTHIQUE CLUB GENEVOIS
L’histoire du Graffiti a commencé un peu par hasard. En 1984, quatre amis créent sous forme d’asso ciation à but non lucratif un club pour faire la fête. Le succès est tel qu’ils demandent la patente pour devenir un cabaret-dancing, qu’ils obtiennent gratui tement grâce à un ami avocat. Les com pères installent le Graffiti au quatrième étage d’un local, au numéro 7 de la route de St-Julien. L’endroit, qui a hébergé le Moulin à Danse autrefois, est très atypique. L’accès se fait en monte-charge ou à pied, mais il faut grimper quelques marches supplé mentaires pour y parvenir. Et savoir où l’on va puisqu’aucune inscription ne mentionne le nom de l’établissement sur la porte d’entrée. «Nous voulions rester privés et en quelque sorte un peu secrets» explique Philippe Ormen, l’un des membres fonda teurs du Graffiti et Président du Comité actuel. Le Club était alors réservé unique ment aux membres, parmi lesquels des étudiants, des avocats et personnalités genevoises tels que Jacques Barillon, Do minique Warluzel ou encore Ernesto Ber tarelli. «Il fallait parfois attendre presque 8 mois pour obtenir une carte de membre» poursuit Philippe Ormen. Alors que le club de la route des Jeunes peut accueillir un maximum de 300 personnes, le Graffiti en registre près de 2000 membres durant ses belles années.
«Le Graffiti, c’était comme une grande fa mille» commente René Goetz, membre du comité actuel. «L’état d’esprit était très sain, nous étions là pour danser. Une femme pouvait s’y rendre seule sans dan ger et sans être jugée. L’esprit des lieux se voulait à la fois festif, bon enfant, sans être bling-bling.». Le Graffiti était d’ailleurs plus
soirées revivals du Graffiti connaissent un succès grandissant. DR
qu’une simple boîte de nuit car tous les 6 mois, le décor était changé avec un thème particulier. Des concerts, des dé filés de mode, des rallyes avec énigmes, des tournois de backgammon et d’autres événements ludiques étaient organisés pour les membres. Toutefois, en 1993, après avoir changé d’associés, Philippe Ormen vend le Graffiti au groupe Sky night détenu par Christian Kupferschmid. L’esprit n’est plus le même, la boîte se vide rapidement et le nouveau propriétaire met la clé sous la porte deux ans plus tard. En 2012, René Goetz et quelques membres de l’époque se remémorent avec nostal gie, lors d’un week-end à Belgrade, les an nées «Graffiti». Il décide de contacter Phi lippe Ormen pour lui suggérer d’organiser «une soirée revival», 25 ans plus tard, dans l’immeuble d’origine tout juste racheté par Christophe Caveng qui prévoit de le dé truire. La soirée, organisée dans un quasi chantier, est magique. «Nous étions 450». Le succès est à nouveau au rendez-vous.
Alors que l’équipe pensait organiser une seule soirée, les «anciens fêtards» en re demandent. Aujourd’hui, les soirées Graf fiti ont lieu tous les mois, dans des en droits emblématiques de la vie nocturne genevoise, privatisés pour l’occasion : Cercle des Bains, Baroque, Coupole, Les Voiles, Rooftop 42, La Nautique, La Poti nière ou encore le Floor2. Des Afterworks ont été lancés tout comme des soirées où les générations se mêlent au son des DJ invités qui mettent en avant les hits de ces 40 dernières années».
Chantal de Senger
Afterwork
Le 8 décembre aura lieu le Christmas Afterwork de 18h30 à 24h00 au NightClub de La Coupole, en partenariat avec Naef Prestige et la Bonbonnière Chocolaterie. Réservé aux membres.
L’établissement qui, dans les années 1980, a marqué toute une génération de fêtards souffle les dix ans de son concept de soirées «Graffiti Revivals».
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Le mardi 24 septembre 2019 à 14 heures aura lieu à Genève, à la Salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques de la villa de 199 m2 avec garage, piscine, terrrain de 3321 m2, sise chemin de la Châtière 3, de la commune de Plan-les-Ouates.
Le mardi 13 décembre 2022 à 14:30 aura lieu à la salle des ventes de l’Office cantonal des poursuites de Genève (rue du Stand 46, 1204 Genève, 1er étage) la vente aux enchères publiques d’un appartement en PPE situé chemin de la Roselière 46-48, commune de Bellevue.
Elle se compose comme suit: Sous-sol: une buanderie, un local chaufferie, une cave à vin, une salle de fitness, un spa avec sauna et hammam.
Il s’agit d’un appartement de 5.5 pièces, d’environ 176.40 m2, situé dans les combles, et disposant d’une terrasse de 10.90 m2
Rez: entrée, WC invités, une salle à manger, un grand salon, une cuisine, une chambre d’amis avec salle de bains, une grande véranda et une véranda pour l’entrée.
Etage: 4 chambres, 2 salles de bains, une grande terrasse et 2 balcons.
Description: Cet appartement est constitué d’un hall d’entrée, d’un wc visiteurs avec douche, d’une cuisine avec coin à manger, d’un grand salon, d’une salle à manger, d’une chambre principale avec dressing et salle de bains, d’une chambre avec salle de bainsdouche, d’une troisième chambre, ainsi que de 2 loggias donnant sur le salon.
Combles: chambre principale avec salle de bains et 2 dressings.
La villa est occupée par le propriétaire.
Estimation de l’Office: CHF 1’465’000.--.
Une visite unique est organisée par l’Office cantonal des poursuites le mercredi 4 septembre 2019 à 14 heures 30.
Une visite unique – sans inscription préalable – est organisée par l’Office le mardi 22 novembre 2022 à 10h30
Les conditions de vente ainsi que l’expertise sont à disposition à l’Office des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage et sur le site internet http://ge.ch/opf/ventes.
OFFICE CANTONAL DES POURSUITES
Martine KOHLER, juriste (% 022 388 91 41)
L’état des charges et les conditions de vente, ainsi que l’expertise, sont à disposition à l’Office cantonal des Poursuites (rue du stand 46, 1204 Genève au 1er étage) depuis le lundi 21 novembre 2022. Ces documents peuvent également être consultés sur le site internet de l’Office (https://ge.ch/opf/ventes).
Le port du masque facial (non fourni par l’Office) demeurera obligatoire tant pour la visite du bien que pour la séance de vente aux enchères. Les personnes participant à la visite et à la séance de vente aux enchères seront par ailleurs invitées à se désinfecter les mains. L’Office cantonal des poursuites se réserve le droit d’instaurer d’autres mesures en fonction de nouvelles directives qui pourraient émaner des autorités en matière de restrictions liées à la pandémie.
OFFICE
CANTONAL DES POURSUITES Corinne JAQUET CORNUT, juriste (022 388 91 37)
FOUNEX Réf. B-698
Villa individuelle de 6,5 pièces avec jardin et piscine
Cuisine équipée, séjour et salle à manger avec cheminée 4 chambres, superbes salles d’eau, accès indépendant au rez inférieur
Ginette Firinu-Gonthier 022 950 97 92
CHF 10’000.-/mois charges individuelles
CRANS-PRÈS-CÉLIGNY
Réf. B-1042
Maison individuelle avec magnifique jardin arboré Pièces de vie avec haut plafond et cheminée 5 chambres, 2 salles d’eau, cuisine équipée indépendante, terrasse
Ginette Firinu-Gonthier 022 950 97 92
CHF 5’700.-/mois charges individuelles
VERSOIX
Très bel et spacieux appartement de 4.5 pièces.
Large séjour – salle à manger avec accès balcon
• Deux chambres avec armoires encastrées. Disponible : 01.03.2023
Stéphanie Konikoff 022 809 00 29
CHF 3’700.-/mois + charges 240.- + Parking (2 places) 300.-
VERNIER
Villa « Minergie » de style contemporain Cuisine entièrement agencée et équipée
• Séjour / salle à manger avec accès au jardin
Stéphanie Konikoff 022 809 00 29
SERVETTE
Spacieux appartement de 5 pièces dans les combles
• Cuisine fermée équipée, salon avec cheminée fonctionnelle
• 2 chambres avec propre salle d’eau et dressing, WC visiteurs
Marine Caillat 058 219 05 14
Réf. B-4219
CHF 3’800.-/mois charges individuelles
Réf. R0627
CHF 3’700.-/mois + charges 240.-
BARNES : achat, vente, projets neufs, location résidentielle – www.barnes-suisse.ch
CHAMPEL
Magnifique appartement de 7 pièces dans résidence de standing 182 m2 PPE au 7e, cuisine fermée équipée, salon/salle à manger
• 3 chambres dont 1 masterbedroom, salle de douche, WC visiteurs
Marine Caillat 058 219 05 14
GEROFINANCE | RÉGIE DU RHÔNE : gérance, copropriétés, mises en valeur – www.gerofinance.ch
CHF 7’800.-/mois + charges 350.- + 300.-(box)
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