Attention : la Salle capitulaire se trouve dans une annexe de la Cathédrale. À partir de l’entrée principale de la Cathédrale, suivre les flèches vous indiquant la salle. 17h30
Accueil
17h45
La faim, un problème mondial
Hugo Fasel, directeur de Caritas Suisse
18h30
La faim au Sahel et les solutions envisageables
Jean Ngamine, représentant de Caritas Suisse au Tchad
Discussion
Photo : Andreas Schwaiger/ Ce papier est fabriqué à partir de bois provenant de forêts exploitées de manière exemplaire.
Programme
Un apéritif sera offert.
Inscription Le nombre de places dans la Salle capitulaire est limité ! Vous pouvez volontiers inviter à cet événement d’autres personnes intéressées de votre entourage. Nous prenons aussi vos inscriptions par téléphone. Vous pouvez nous joindre : Caritas Suisse Irene Verdegaal Löwenstrasse 3 6002 Lucerne Téléphone : 041 419 22 12, Courriel : iverdegaal@caritas.ch Vous recevrez une confirmation de participation écrite avec un plan de situation. Date limite d’inscription : vendredi 28 mars 2014 Pour plus d’informations sur Caritas : www.caritas.ch Compte postal : 60-7000-4
_Conférence et discussion La faim n’est pas acceptable ! Lundi 14 avril 2014 à Lausanne
_Conférence et discussion La faim n’est pas acceptable ! Lundi 14 avril 2014 Conférence de 17h30 à 19h30 suivie d’un apéritif Salle capitulaire de la Cathédrale de Lausanne, Place de la Cathédrale 13, Lausanne
La conférence et la discussion qui suivra s’adressent aux : – donatrices et donateurs – membres des comités et associations – fondations – personnes intéressées Une personne sur trois dans le monde souffre de la faim. Tous les jours, 25 000 personnes meurent des suites de la sous-nutrition, dont les trois quarts sont des enfants. La faim est une inégalité scandaleuse, une catastrophe insidieuse que l’on oublie facilement. Depuis quelques années, les populations de régions particulièrement exposées comme le Sahel connaissent de plus en plus souvent des phénomènes climatiques extrêmes. La fréquence et l’étendue des sécheresses et des inondations varient énormément selon les endroits. Sur des sols desséchés, les eaux de pluie s’écoulent rapidement, en arrachant souvent la précieuse couche d’humus. Érodées par les inondations, les régions sont plus vulnérables aux périodes de sécheresse. Des pertes de récoltes respon sables de catastrophes humanitaires se produisent régulièrement. En septembre 2009 dans la Corne de l’Afrique, des millions de personnes souffrant de la sécheresse ont été tributaires de l’aide alimentaire, tandis qu’à l’ouest du Sahel, 600 000 personnes étaient victimes d’inondations. En 2012, plus de dix millions de personnes vivant dans l’ouest du Sahel ont souffert de la famine. En juin 2013, l’Union européenne a annoncé qu’il y aurait dans toute la zone du Sahel une grave crise alimentaire et que plus de quatre millions d’enfants étaient menacés de dénutrition aiguë.
Les pays du Sahel font partie des pays les plus pauvres et les moins développés du monde, un tiers des populations du Niger et du Tchad sont chroniquement sous-alimentées. Tous les États du Sahel font partie des « pays les moins développés », selon un classement de l’ONU, du groupe des 49 pays les plus pauvres, les plus défavorisés et qui se distinguent par d’énormes déficits sur le plan de l’instruction et de la santé. Sur l’indice actuel de développement humain établi par l’ONU, la plupart des pays du Sahel occupent les dernières places dans le classement des 186 États. La lutte contre la faim est un engagement pour la dignité inviolable de chaque être humain. Les personnes qui ont faim endurent une violence extrême, sans doute la forme la plus grave de violence. La suppression de la faim est aussi un impératif de la politique de développement. Il est prouvé que la faim freine fortement le développement économique des pays pauvres. Quand on n’a pas assez à manger, on ne peut pas apprendre ni réaliser un travail à part entière. Sur le plan économique, la faim est intolérable. Des estimations partent du principe que les effets de la dénutrition dans les pays en développement occa sionnent chaque année des préjudices économiques de 500 milliards de francs et plus. Les projets de Caritas sur la sécurité alimentaire s’appuient toujours sur une analyse des systèmes du marché, mais aussi sur une analyse des participants du marché marginalisés (Pro-Poor Focus). Il existe localement des initiatives prometteuses qui abordent efficacement la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté tout en s’adaptant aux changements climatiques. Caritas mène des activités en collaboration étroite avec la population concernée. Dans la région du Tigray en Éthiopie, par exemple, la construction de points d’eau, de citernes et de barrages permet d’irriguer les jardins. Au Mali, des familles de paysans s’adaptent aux changements en adoptant de nouvelles techniques agricoles, ce qui leur permet d’augmenter leur production, par exemple celle d’oignons. Au Tchad, les familles de paysans bénéficient d’un soutien si elles améliorent la qualité de leurs produits agricoles et augmentent la production, tout en tenant compte des effets du changement climatique. De telles initiatives locales sont des signes impressionnants et encourageants. Elles redonnent de l’espoir aux personnes concernées et montrent aux populations des solutions pour échapper à la pauvreté et pour pouvoir faire face au changement climatique.