Le Carrefour de Québec - 5 avril 2023

L’auteur Paul Bordeleau publiera sa prochaine bande-dessinée à l’automne

livre Pour réussir un poulet en 2020. D’après l’œuvre de Fabien Cloutier, il propose, en bandedessinée, une adaptation libre de la pièce de théâtre.

des projets éditoriaux pour le quotidien montréalais La Presse ou encore l’hebdo culturel Voir. Plus récemment, il signe la couverture du livre Le Montréaler.

Du haut de ses sept ans, Paul Bordeleau aspirait déjà à faire de la bande-dessinée. Alors que beaucoup d’enfants perdent l’envie de dessiner en grandissant, Paul n’a simplement jamais arrêté. Aujourd’hui, il est l’auteur, dessinateur, parfois les deux, de plusieurs bande-dessinées, sur lesquelles il travaille depuis La Shop à Bulles, dans le Vieux-

Après la publication de sa série et à celle de l’album Le , l’illustrateur publie le

Dernièrement, Paul Bordeleau s’est à nouveau prêté à l’exercice de l’adaptation, avec Hypo, de Nicola-Frank Vachon. Son adaptation de la pièce de théâtre, présentée au Théâtre Premier Acte puis au Périscope, paraîtra à l’automne prochain. Le lecteur pourra ainsi redécouvrir l’histoire de cet homme qui, à la suite d’une nouvelle dramatique, décide de partir à la rencontre du pays des glaciers et volcans: l’Islande.

L’ ILLUSTRATIONÉDITORIALE

En parallèle de la bande-dessinée, Paul Bordeleau a travaillé sur

« Après mes études, je suis allé vers l’illustration d’édition et c’est quelque chose que je fais encore aujourd’hui. La bande-dessinée, c’est un milieu assez dépendant des bourses. Je m’estime chanceux d’avoir pu vivre uniquement de la BD pendant quelques années.» En effet, bien que la bande-dessinée québécoise fait peu à peu sa place dans le milieu, il demeure difficile pour de nombreux auteurs d’en vivre. Sans les bourses d’organismes comme le CALQ, cet art survivrait difficilement au Québec.

Son adaptation de la pièce Hypo terminée, Paul Bordeleau travaille à cette heure sur son prochain projet, une bande-dessinée qui tisse le récit d’un voyage étudiant dans la ville de New-York. «J’ai déjà mes autres idées pour la suite. J’ai fait mon horaire jusqu’à mes 65 ans. (rires) J’aime changer de style, de dessin, de façon de travailler à chaque projet», explique-t-il.

Pour patienter en attendant ses prochaines bande-dessinées, consultez les réseaux sociaux de Paul Bordeleau et restez à l’affût des activités BD organisées par la maison de la littérature et l’atelier La Shop à Bulles.

Sur la photo: Paul Bordeleau, à La Shop à Bulles.

Paul Bordeleau, bédéiste à La Shop à Bulles dans le Vieux-Québec, vient de terminer sa dernière bandedessinée Hypo, tirée de la pièce de théâtre de Nicola-

La poésie de Geneviève Dufour

Saint-Jean-Baptiste – À l’occasion de la Journée mondiale de la poésie, nous nous sommes entretenus avec la jeune poète de 29 ans Geneviève Dufour sur cet art encore peu connu et reconnu.

Geneviève Dufour a toujours écrit, que ce soit de la poésie précisément ou juste ses pensées et ses impressions sans artifice, des blogues, mais ce n’est

La poésie n’a pas d’âge ni de limites et mérite d’être connue.

qu’en 2019 quand elle s’est inscrite au certificat en Création littéraire à l’Université Laval qu’elle a commencé à en écrire de manière professionnelle.

« Pour moi, écrire de la poésie, il y a une certaine urgence qui fait en sorte que j’ai pas le choix d’écrire. Elle vient à moi-même sans que je la demande sauf que souvent les phrases m’apparaissent le soir. Je vais être en train de faire quelque chose et soudain la poésie vient à moi et je lâche tout ce que je suis en train de faire et je m’y mets tout de suite. »

Elle écrit généralement le soir, quand tout le monde est endormi, en écoutant de la musique. «J’ai une playlist pour l’écriture que j’ai créé sur Spotify qui s’appelle « la nuit quand c’est l’heure d’écrire » ». Je pratique beaucoup l’écriture automatique; j’essaie d’enlever toutes les barrières qu’on peut se mettre, le jugement qu’on peut avoir envers nous-mêmes et de juste tout sortir ce qui vient d’un coup.» Elle va ensuite faire le tri et ne garder que quelques lignes significatives. S TYLEPOÉTIQUE

La poète aime explorer l’écriture de l’intime, du soi, les enjeux comme la santé mentale et physique ainsi que ceux touchant la communauté lgbtq+ dont elle fait partie puisqu’elle s’identifie comme queer en. Bien qu’elle aborde des sujets sérieux, elle tente toujours de leur donner une certaine couleur et légèreté. En tant que poète de l’époque contemporaine, elle ne fait jamais de rimes dans ses textes, elle ne force pas sur les figures de style et ces derniers n’ont pas la structure classique des poèmes que l’on connait; ils sont souvent très courts mais très forts.

« Quand c’est des formes brèves, ça veut dire que chaque mot a été choisi soigneusement, donc chaque mot a son importance.» – Geneviève Dufour

En tant qu’artiste, elle est confrontée comme beaucoup d’autres au syndrome que les artistes ont d’avoir plus de facilité et d’être plus inspirés lorsqu’ils ressentent des émotions négatives que positives.

« On est souvent porté à écrire sur le négatif. Je pense que c’est tellement des émotions fortes qui nous grugent, qui nous habitent, que c’est facile d’aller dans cette direction-là. Mais écrire sur la joie, j’ai l’impression que c’est un défi supplémentaire. C’est important de se laisser habiter par la joie. »

D ELAPOÉSIEPOURTOUS

La poésie est encore aujourd’hui mal-aimée et considérée par beaucoup de gens comme un art qui s’adresse seulement aux intellectuels mais c’est faux.

C’est pourquoi les poètes comme Geneviève Dufour et des organismes comme Spoken Word Québec tentent de montrer que la poésie est accessible et peut potentiellement être appréciée par toutes sortes de gens.

« Le message principal ce serait que la poésie est vraiment plus accessible que l’on pense. C’est souvent très personnel mais en même temps universel. Les émotions qui sont transmises dans les poèmes sont universelles; c’est très rare qu’on ne s’identifie pas du tout à ce qui est dit. La poésie contemporaine peut aller à plein d’endroits différents, ce qui fait en sorte que c’est facile à comprendre.» – Geneviève Dufour C’est également pour cette raison que cette dernière a écrit un roman-poésie pour ados qui aborde le militantisme et les enjeux lgbtq+ afin de les initier à la poésie. Les poèmes incluent dans le roman sont là pour ajouter de l’émotion à l’histoire, mais le lecteur peut décider de ne pas les lires et comprendre l’histoire quand même.

Aussi, les gens devraient selon elle connaitre trois poètes québécoises qui l’inspirent beaucoup : Isabelle Dumais, Marie Uguay et Nicole Brossard.

Enfin, restez à l’affût pour son premier recueil de poésie qui sortira cet automne qui parle de maladies physiques et de leurs impacts sur la santé mentale (ex. : anxiété, dépression).

Le Défilé de la Saint-Patrick était de retour dans les rues du centre-ville de Québec après deux ans d’absence pour une 11e édition. C’est un événement très important pour la ville puisqu’il y a une grande communauté irlandaise à Québec et parce que l’histoire irlandaise est intrinsèquement reliée à l’histoire québécoise. Le défilé a amené un peu de couleur et de verdure à cette journée grise et à ce début de printemps tardif.

Mélissa Gaudreault

La page Facebook du Tramway de Québec a 10 000 abonnés.

418682-5005 833,MyrandSte-Foy

L’Épicerie 13/2, de Limoilou a fermé ses portes le 26 mars dernier.

Dès l’an prochain, il sera possible d’envoyer des messages textes, des photos et des vidéos aux centres d’urgence

9-1-1

LECOUPDECRAYONDE L UC S ANSCHAGRIN

Plus de 70 000

véhicules par jour passent par le carrefour formé par les boulevards Lebourgneuf et Robert Bourassa.

2 heures après le dévoilement de la programmation et le début de la mise en vente de ses Laissez-passer en admission générale, le FEQ affichait complet.

Le Musée de la civilisation a été visité par 50 000 visiteurs durant les deux semaines de rélâche cette année.

Veuillezvérifierattentivementcetteépreuve,enparticulier VOSCOORDONNNÉES Certainsélémentsontpuêtremalretranscrits.

SIGNATURE:

DERNIÈRESCORRECTIONS

APPROBATIOND’ÉPREUVE IMPORTANT LEMERCREDI 12H

S.V.P.signez etretournezau 418649-7531

La levée joint l’utile à l’agréable

découvertes. Pour accéder au festival, les participants paieront le coût du verre à l’entrée, puis les consommations de leur choix en format dégustation. Également, des ateliers festifs auront lieu le vendredi 19 mai. Dans le but de renforcer l’approche brassicole au niveau féminin, La Petite Levée propose trois ateliers donnés par des professionnelles. Les participants pourront y découvrir des accords bière et fromage, assister au partage d’expérience d’une brasseuse et éveiller leurs goûts à des types de bière peu communs. Ce sera également l’occasion de déconstruire le mythe des fameuses «bières de filles ». Les détails et l’ouverture des réservations pour ces ateliers seront disponibles d’ici quelques semaines.

E NCOLLABORATIONAVECLA M AISON

D ES F EMMESDE Q UÉBEC

Pendant que les quatre amies travaillaient à lancer La Levée, la Maison Des Femmes contactait La Barberie pour faire brasser leur propre bière. Rapidement, une collaboration se crée. Ensemble, prennent l’initiative de faire une différence dans la communauté en permettant une démarche de conscientisation dans un contexte festif.

« On souhaite déconstruire le préjugé qu’on entend, de façon récurrente, qui suppose que la violence conjugale est liée à la consommation d’alcool. On sait que l’alcool désinhibe, mais ça ne veut pas dire qu’il crée le comportement violent. Un comportement violent, c’est un comportement qui est choisi», rappelle Linh, représentante de la Maison des Femmes, qui vient en aide aux femmes et leurs enfants victimes de violence conjugale.

Une bière de l’événement La Levée sera en vente la semaine précédant l’événement dans les commerces ChaLou, au Griendel et à la Barberie. Tous les profits de vente de cette bière et du festival seront remis à la Maison Des Femmes. Ils serviront à de nombreux services pour les femmes victimes de violence conjugale comme l’entretien de la maison, l’achat de kits de dépannage, de bons d’achats pour l’épicerie, et plus.

Les organisatrices de La Levée souhaitent que l’événement récurrent apporte, à chaque édition, son soutien à une cause importante. Pour connaître les détails de l’événement, consulter la page Facebook de La Levée.

L’événement La Levée valorise les professionnelles du milieu brassicole et reverse l’ensemble de ses bénéfices à la Maison des Femmes de Québec.

Estelle Lévêque

Les 19 et 20 mai, au Grand Marché de Québec, aura lieu la première édition de l’événement brassicole La Levée. Destiné à valoriser les professionnelles du milieu brassicole, il joint l’utile à l’agréable en renversant l’ensemble des bénéfices de l’événement festif à la Maison des Femmes de Québec.

À l’initiative de quatre amies impliquées, de passion

Isabelle Caron et Valérie Lapointe sont respectivement directrices des ventes au Griendel et à La Barberie.

Enfin, Mélissa Lepage a été représentante de la microbrasserie Beauregard et gravite toujours autour du milieu brassicole. Lors du premier festival brassicole de l’été, elles invitent le public à venir lever le coude pour une bonne cause.

U NÉVÉNEMENTBRASSICOLEAUFÉMININ

Le festival de bières La Levée se tiendra le samedi 20 mai, à l’extérieur du Grand Marché de Québec. Il réunira 10 microbrasseries dont au moins une femme occupe un poste important au sein de l’entreprise. En bonus, l’événement pourrait accueillir une cidrerie et une distillerie pour apporter une grande variété de

Faites valoir votre opinion sur des sujets comme :

⊲ L’aménagement du territoire

⊲ L’aménagement des propriétés municipales

⊲ La vie communautaire

⊲ La sécurité publique

Émilie Allison, Isabelle Caron, Valérie Lapointe et Mélissa Lepage, les organisatrices du festival La Levée.

Le parcours de Camille Fiola-Dion

Ste-Foy – Camille Fiola-Dion, nageuse synchronisée ayant participé aux Jeux Olympiques de Tokyo de 2020, nous raconte son parcours.

Mélissa Gaudreault

« J’ai commencé la nage synchronisée quand j’avais sept ans parce que j’aimais beaucoup la natation, c’était vraiment mon sport préféré dans tous ceux que j’avais essayé. J’avais une gardienne quand j’étais jeune qui pratiquais ce sport-là qui est pas tant connu. »

Ce qu’elle aime dans ce sport, c’est le travail d’équipe, le côté créatif et la difficulté. «C’est un sport hyper difficile et complexe et tu le fais paraitre facile», dit-elle.

Elle a d’abord commencé à faire de la nage synchronisée à Rimouski, la ville d’où elle vient, avant de déménager à Québec chez sa tante vers l’âge de 15 ans afin de pouvoir compétitionner.

Camille Fiola-Dion s’est entrainée à Québec pendant environ 5-6 ans au total avec le club Québec Excellence Synchro. Durant cette période, elle a participé aux sélections d’été pour faire partie des équipes nationales junior puis senior.

Elle a quitté Québec pour s’installer à Montréal en 2018 afin de s’entrainer avec l’équipe nationale senior en vue des Olympiques, l’équipe olympique étant sélectionnée tout juste avant chaque édition.

T OKYO 2020

Elle était très heureuse quand elle a appris qu’elle avait été sélectionnée pour les Jeux Olympiques: «C’est certain que j’étais super heureuse. Ça a toujours été mon objectif et de voir que j’ai réussi à me rendre là et que c’était réel,

que tous les efforts et les sacrifices que j’ai fait ont valu la peine, j’étais vraiment contente et fière. »

Comme n’importe qui, elle a longtemps regardé les jeux à la télévision, mais elle a également toujours voulu y participer. L’équipe canadienne a terminé au 6e rang total lors de cette édition.

« De les vivre c’était vraiment autre chose. T’es parmi les meilleurs athlètes au monde de tous les sports, c’est spécial. On était 7-8e je pense au rang mondial avant d’arriver aux Jeux, donc on avait pas trop d’attentes, on a vraiment travaillé fort dans les derniers mois avant les Jeux. On a livré nos meilleures performances, donc on était hyper fières de nous.» – Camille Fiola-Dion

L’événement et l’entrainement de la nageuse ont cependant été affectés par un phénomène mondial très contraignant et inattendu: la pandémie. L’athlète a tout de même travaillé avec ces difficultés afin de réaliser son rêve.

« Ça a été pas facile. Normalement, une préparation pour les Jeux oui c’est difficile, mais là on avait une difficulté de plus, surtout que nous c’est un sport d’équipe. C’était assez spécial de devoir garder le 2 mètres quand on doit être dans un patron hyper collé. Pour le mental, ça a joué de voir que ton rêve est reporté dans un an. On était sur la préparation, donc il faut tout recommencer et même qu’on n’était pas certain que la compétition allait avoir lieu. En plus pendant ce temps-là je me suis blessée, donc ça ajoutait un autre stress, mais finalement ça a bien été. »

Elle est maintenant entraineuse-consultante pour le club Québec Excellence Synchro depuis l’automne 2021, c’est-à-dire qu’elle n’a pas d’équipe attitrée, elle aide les entraineurs en apportant un autre point de vue aux

chorégraphies et à la technique. Quelques conseils qu’elle donne aux jeunes nageuses est d’avoir confiance en soi, de persévérer et de ne pas abandonner.

S ONAVENIR

À la suite de sa participation aux Jeux Olympiques qui sonne la fin de sa carrière d’athlète, Camille FiolaDion a débuté un baccalauréat en psychoéducation à l’Université Laval et en est maintenant à sa deuxième année.

Fait intéressant, ses études l’aident à comprendre certaines problématiques que l’on peut retrouver dans le sport. En effet, un psychoéducateur est une personne qui aide les gens avec des problèmes d’adaptation (ex.: troubles anxieux, déficience intellectuelle, problèmes de santé mentale ou comportements, etc.) dans leurs milieux. Elle n’a pas encore précisé son champ d’expertise, mais la santé mentale et préparation mentale des athlètes l’intéressent.

Tracer un trait d’union avec les aînés, c’est mettre un point final à leur isolement.

Changez une vie, devenez bénévole!

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Camille FiolaDion aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

Villeneuve questionne les stratégies de Marchand

Claude Villeneuve a fait part de ses doutes concernant les avantages de tenir le conseil municipal le mardi au lieu du lundi ainsi que sur les stratégies adoptées pour améliorer la qualité de l’air.

Mélissa Gaudreault

Selon le chef de l’opposition, le fait que le conseil ait lieu le mardi nuit à son fonctionnement, aux citoyens et aux journalistes notamment parce qu’il y a souvent d’autres événements importants qui se déroulent simultanément comme les conseils de quartier et le dépôt du budget provincial qui a lieu aujourd’hui.

C’est pour cette raison qu’il pense que de tenir le conseil le lundi comme à l’habitude permettrait de mettre la politique municipal en priorité et de la rendre accessible à tous.

De plus, le conseil ne dure pas moins longtemps que lorsqu’il était plus tard, au contraire il est quasiment plus long.

Il ne voit donc pas l’avantage de tenir le conseil le mardi au lieu du lundi.

Q UALITÉDEL ’ AIR

Claude Villeneuve a réagi au rapport sur la qualité de l’air Mon environnement, ma santé, déposé par la Direction de la santé publique la semaine passée.

« Le signal que le rapport nous donne est clair, on en appelle à des actions très bien identifiées. Il y a neuf recommandations qui sont émises par la Direction de la santé publique de la Capitale-Nationale, notamment en identifiant pour chacune de ces priorités-là un ou des acteurs qui sont interpellés, que ce soit la Ville de Québec, le Port, le Ministère de l’environnement ou autres. »

Il se questionne ainsi sur la stratégie du maire Marchand dans le dossier de la qualité de l’air qui affirmait qu’il ne fallait pas pointer du doigt le Port ou d’autres industries mais qu’il a « pointé du doigt certains comportements des citoyens notamment le chauffage au bois au lieu d’utiliser sa position de maire pour interpeller les gros joueurs. »

Dans les 39 propositions faites par l’opposition, 12 sont en lien avec la qualité de l’air et sur ce chiffre, seulement 3 ont été acceptées.

L’opposition a fait une proposition pour faire des bains de roues pour les camions sur les grands chantiers, un aspect qui a été amené dans le rapport de la santé publique et par le groupe sur les contaminants, explique Villeneuve. Ce dernier mentionne aussi le fait que les cuves de biométhanisation doivent être transportées vers Rivière-du-Loup en raison d’un problème à l’usine de Québec depuis environ un mois, ce qui a un impact sur l’empreinte carbone.

ATELIER PARTICIPATIF

Projet de réaménagement de la rue Saint-Vallier Ouest

Lundi le 17 avril 2023, 19 h Centre communautaire Édouard-Lavergne

Venez prendre connaissance des orientations proposées pour le réaménagement de la rue Saint-Vallier Ouest et partagez vos idées sur le projet.

Pour participer : ville.quebec.qc.ca/consultations et sélectionnez le projet concerné.

Renseignements: 418 641-6411, poste 1435 dave.gagnon-pelletier@ville.quebec.qc.ca

Claude Villeneuve, chef de l’opposition officielle

Le Salon international du livre de Québec et le Festival Québec BD se déroulent simultanément du 12 au 16 avril. Venez rencontrer vos auteurs favoris tels que Patrick Sénécal, Margaret Atwood, Amélie Nothomb, Tristan Demers, VORO et Pierre Fournier.

PROPRIÉTAIRES

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UNE BELLE HISTOIRE

DÉBUTANT il y a 30 ANS avec la PETITE PIZZERIA, je me suis tourné vers la pizza congelée en commençant par les vendre dans les BARS, DÉPANNEURS, ÉPICERIES et autres commerces sur les deux rives de la région de Québec.

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Contrairement à cette mentalité omniprésente de vendre en VOLUME dans ce domaine, je serai toujours fier de vendre un PRODUIT et non un PRIX. Pour cela, tous mes détaillants paient le même prix, sans gratuité et sans spéciaux! Ceci est unique et possible grâce à la qualité exceptionnelle des pizzas que je leur o re.

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Au GAULOIS, ce sont de vrais pizzamans qui façonnent les pizzas 100% à la main, qui les garnissent de vrai fromage mozzarella en couvrant totalement le fond de pepperoni en plus de faire mes recettes de pâtes et de sauces! Cela donne une pizza de restaurant beaucoup moins cher que sur le marché sans avoir à payer de taxes.

DU BOUCHE À OREILLE

Tout cela pour que le client « TRIPPE » en mangeant ma pizza et en parle à ses COLLÈGUES ou dans sa FAMILLE. Je ne veux pas 10 clients qui en mangent une fois, mais 10 clients qui vont en faire une habitude.

PAS DE CONGELÉ POUR MOI!

J’ai un petit MESSAGE pour vous : En voyant ma PASSION, des gens qui ne mangeaient pratiquement pas de pizzas et surtout pas CONGELÉES, sont devenus de FIDÈLES CLIENTS!

Soyez assuré que mon épouse, tout notre personnel et moi-même mettons tout en œuvre pour vous satisfaire à 120%!

Jocelyn Gallant

Propriétaire depuis 1991

LIMOILOU BEAUPORT

ACC. NORDIQUE 526, NORDIQUE, G1C 5T1

ACC. CHALOU 2218, BOUL. LOUIS XIV, G1C 1A2

DÉPANNEUR DE HONGWAI 121, RUEL, G1C 2E9

DÉPANNEUR DIONNE 39, RG ST-IGNACE, G1B 2J9

DÉPANNEUR LAFLEUR 3570, BOUL. STE-ANNE, G1E 3L8

DÉPANNEUR LE BUISSON 2, RUE GAGNÉ, G1B 1X9

ÉPICERIE JESSIKA 3392, CH.ROYAL, G1E 4E8

FRUITS ET LÉGUMES BEAUPORT

275, AVE DU SEMOIR, G1C 7V8

IGA VIEUX BEAUPORT 771, AVE ROYALE, G1E 1Z1

MARCHÉ ÉVANGELINE 2431, EVANGELINE, G1E 1M6

MARCHÉ FLEURY 119, BERTRAND, G1B1G8

MARCHÉ PIE XII 7, ODETTE PINARD, G1E 2A4

MARCHÉ BELLES CHUTES 56, RUEL, G1C 2C9

PROVIGO ROBIN ST-LAURENT

491, SEIGNEURIALE, G1B 3A6

PROVISION RICHARD 3536, MGR GAUTHIER, G1E 4M6

ACC. RM 2690, AVE ST-DAVID, G1E 4K7

ACC. LOYOLA 3266, LOYOLA, G1E 2R8

DÉPANNEUR SHUN FA 3076, LOYOLA, G1E 2P8

DÉPANNEUR SHELL 3314, DU CARREFOUR, G1C 8B5

TABAGIE TREMBLAY 120, AVENUE ST -GREGOIRE

BAR LE PETIT VILLAGE 2565, ÉVANGÉLINE

LIQUIDATION MICHAUD 2966, BOUL. STE-ANNE

CHARLESBOURG

MARCHÉ RICHELIEU J.A.P. 5003, 4E AVENUE OUEST

IGA EXTRA DES SOURCES 4250, 1E AVENUE

ALIMENTATION BON-AIR 4600, AVE. DEGAULE

PROXI ESSO NEMOURS 4680, BOUL. HENRI-BOURASSA

ALIMENTATION LEMIRE 5285, 1E AVENUE

L’AXE DU MALT H-B 5350, BOUL. HENRI-BOURASSA

ACCOMMODATION ST-JÉROME 570, 63E RUE EST

ACCOMMODATION VIO 7300, 1E AVENUE

BOUCHERIE LE BOUCAN 7180, 1E AVENUE

PROVI-SOIR HENRI-BOURASSA

7440, BOUL, HENRI-BOURASSA

PROXI ESSO JEAN-TALON

9485, BOUL. HENRI-BOURASSA

MARCHÉ AMI 1298, RUE DE MAINE

DÉPANNEUR LE POLYVALENT

1099, CHEMIN DE CHATEAU-BIGOT

ALIMENTATION NORD-SUD 4449, RUE DES ROSES

IGA EXTRA DES SOURCES

17010, BOUL. HENRI-BOURASSA

ACCOMMODATION VERRET ENR

20490, BOUL. HENRI-BOURASSA

ALIMENTATION NOURI-SOIR

20144, BOUL. HENRI-BOURASSA

PROXI ESSO N.D.L 20800, HENRI-BOURASSA

DÉPANNEUR BONI-SOIR 20335, BOUL. HENRI-BOURASSA

AXEP MARCHÉ BON PASTEUR 70, GEORGES-MUIR

PROXI TALBOT 2080, BOUL. TALBOT

METRO PLUS 891, JACQUES BEDARD

ACC. CHEZ DOUB 1011, JACQUES-BÉDARD

DÉPANNEUR BONISOIR 1551, BOUL JEAN-TALON O

POMME SALADE, 4145, 1RE AVENUE., QUÉBEC, QC G1H 2S2

IGA COOP 1244, BOUL LOUIS XIV

BAR DU ZOO 8102, AVENUE DU ZOO

BAR BILLARD BLOU 8500, BOUL. HENRI-BOURASSA

BAR 447 4680, 4E AVENUE EST

BILLARD ROYAL 905, DE NEMOURS

CHEZ PAUL 2060, CANARDIÈRE, G1L 2E6

ACC. RAPIDO 2290, BRUNEAU, G1J 2J9

ÉPICERIE PJ 1998, MAUFILS, G1J 4J7

ACC. REFLET DU QUARTIER 1496, CANARDIÈRE, G1J 2C6

ÉPICERIE TRINITÉ 1790, TRINITÉ, G1J 2M1

ACC. BILODEAU 403, DES CHÊNES EST, G1T 1K5

ACC. BR 1755, 25e RUE, G1J 1L7

ACC. MICHAUD 3195, 8e AVE, G1J 1G3

ACC. SOLEIL 2498, 4e AVE, G1J 3G1

ÉPICERIE MT THABOR 2223, MONT-THABOR, G1J 3W5

TABAGIE CLAIRBOURG 2815, 1ère AVE, G1L 3P1

ACC. 100 HR 3355, DUVAL, G1L 4P4

ACC. POPULAIRE 900, 3e AVE, G1L 2X2

DÉPANNEUR ARRÊT STOP 1295, 4e AVE, G1J 3B5

ALIMENTATION GD 500, 3e AVE, G1L2W3

MARCHÉ L’ESPINAY 98, L’ESPINAY, G1L 2H5

SUPER NUTRISOIR 444, 1ère AVE, G1L 3J8

PROXI ESS0 3e AVENUE 355, 3e AVE, G1L 2V9

ÉPICERIE J MARTEL 1575, DE MEULLES, G1L 4J9

CARTIER SIMON 1096, 1ère AVE, G1L 3K5

PROVIGO PASCAL BOURBOIN 2235, 1ère AVE, G1L 3M9

PROVISION ST-ODILE 137, DES CHÊNES OUEST, G1L 1K6

ACC. TI-BO 1997, 24e RUE, G1L 1P1

MARCHÉ ÉVANGELINE 2431, EVANGELINE, G1E 1M6

LIQUIDATION MICHAUD 1460, 1RE AVENUE

QUÉBEC

ALIMENTATION DE L’ANSE 95, DE LA POINTE-AUX-LIEVRES, G1K 5Y6

DÉPANNEUR «A» PLUS 605, BOUL CHAREST E, G1K 3J5

DÉPANNEUR ST-JEAN 210, RUE SAINT-JEAN, G1R 1P1

ÉPICERIRE SCOTT 505, RUE SAINT-PATRICK, G1R 1Y7

DÉPANNEUR MERICI 6, RUE DES JARDINS-MÉRICI, G1S 4N7

PROXI ST-PAUL 222, RUE SAINT-PAUL, G1K 3W4

TABAGIE ST-JEAN 620, RUE SAINT-JEAN, G1R 1P8

ÉPICERIE STE-CLAIRE 725, STE CLAIRE, G1R 1G8

PROVISIONS INC. 1115, AV CARTIER, G1R 2S6

ON CONNAIT LE TABAC 246, ST-VALLIER OUEST, G1K 1K2

ACC. CARL ÉRIC 39, ST-VALLIER OUEST, G1N 1G2

ACC. 7 JOURS 552, RUE PÈRE-GRENIER, G1N 1T8

ACC. ST-JOSEPH 8, RUE SAINT-JOSEPH O, G1K 1W6

ÉPICERIE L. HÉBERT 549, RUE SAINT-GERMAIN, G1K 4P5

ÉPICERIE RICHARD 42, RUE DES JARDINS, G1R 4L7

ÉPICERIE ST-OLIVIER 200, RUE SAINT-OLIVIER, G1R 1G3

SUPERMARCHÉ MÉTRO FERLAND

707, BOULEVARD CHAREST OUEST, G1N4P6

DÉPANNEUR CHEZ RONALD 440, RUE PÈRE-MARQUETTE, G1L 4M2.

TABAGIES TREMBLAY CARTIER

955, AVENUE CARTIER, G1R 2S2

ÉPICERIE POMERLEAU

1400, RUE FRONTENAC, G1S 2S8

PUB CHEZ GIRARD 370, RUE ST-VALLIER OUEST

TAVERNE LE DUCK 672, RUE ST-VALLIER OUEST

STE-FOY

MÉTRO 3291, CHEMIN STE-FOY, G1X 3V2

PROVI-SOIR, 7421, BOUL. WILFRID-HAMEL, G2G 1B9

ACCOMODATION CHEMIN ST-LOUIS, 3238, CHEMIN ST-LOUIS G1W 1S2

SALON DE BILLARD LE TRIANGLE, 2750 CHEMIN STE-FOY, G1V 1V6

BONI-SOIR, 3530, CHEMIN STE-FOY, G1X 1T2

DÉPANNEUR ROUSSILLON, 2968, CHEMIN STE-FOY, G1X 1P6

PROVIGO MICHEL DESCHAMPS, 3440, CHEMIN QUATRE-BOURGEOIS, G1W 4T3

TAPIS VERT, 2323, BOUL. VERSANT NORD, G1N 4P4

SILLERY

MARCHÉ RICHELIEU, 2485, CHEMIN ST-LOUIS, G1T 1R9

CAP ROUGE

IGA DES SOURCES, 3373, DE L’HÊTRIÈRE, G3A 0M2

ULTRAMAR, 1240, RUE CHARLES ALBANEL, G1X 4V1

MÉTRO PLUS, 3525, DE L’HÊTRIÈRE G3A 0C1

LEBOURGNEUF

STATION SERVICE ESSO, 1234, BOUL. BASTIEN, G2K 1G1

FROMAGERIE LES RIVIÈRES. 1465, AVENUE CHAUVEAU QUÉBEC, G2K 1A3

BAR ST-JOSEPH 1194, BOUL. BASTIEN

NEUFCHÂTEL

MARCHÉ PLUS, 2425, BASTIEN G2B 1B3

PROXI BASTIEN, 1983, BASTIEN G2A 2AB

LES SAULES

AXEP FRADETTE CHOY, 3765, FOUCAULT, G1P 2J2

MARCHÉ LES SAULES, 3169, MASSON, G1P 1J7

VANIER

DÉPANNEUR MULTI-CHOIX., 320, RUE PLANTE, G1M 1S5

TABAGIE RAPIDO, 233, PROULX, G1M 1W9

VIDÉO ÉCLAIR, 111, DU BEAUCAGE, G1M 1G4

DÉPANNEUR JACKIE, 513, AVENUE PLANTE. G1M 1T1

BISTRO VANIER 272, BERNATCHEZ

BAR LA BROUSSAILLE 84, PIERRE-BERTRAND

SAINT-ÉMILE

DÉPANNEUR ÉCLAIR, 1564, DE LA FAUNE, G3E 1L2

ACCOMMODATIONS CHALOU, 1013, AVENUE LAPIERRE, G3E 1H8

BOUCHERIE JACQUES-BEAULIEU, 1795 RUE DE LA FAUNE, G3E 1L1

ULTRAMAR ST-ÉMILE, 2788, DE LA FAUNE G3E 1H1

LORETTEVILLE

BOUCHERIE J.E. DROLET, 8880 BOULEVARD DE L’ORMIÈRE, G2C 1C3

ÉPICERIE BELLEVUE, 194 RUE LOUIS-IX, G2B 1L3

IGA CONVIVIO, 250, LOUIS-IX, G2B 1L4

PROVIGO, 9550 BOULEVARD DE L’ORMIÈRE, G2B 3Z6

FAUBOURG EXPRESS, 601. BOUL. VALCARTIER, G2A 2P2

PROXI STE-GENEVIÈVE, 4750 RTE SAINTE-GENEVIEVE, G2B 4P1

WENDAKE

DÉPANNEUR ALPHÉ PICARD, 25 RUE CHEF P A PICARD, WENDAKE, QC G0A 4V0

EKO 2909 RUE DE LA FAUNE, WENDAKE, QC G0A 4V0

CHRONIQUE VÉLO

Coup de guidon

Planifier à vélo, ce n’est pas seulement gonfler ses pneus, huiler sa chaine et sonder la direction des vents. Ça peut être aussi se donner une orientation cycliste claire à la Ville de Québec. Et si on changeait enfin de braquet concernant les pistes ludiques, mais surtout le vélo communautaire ?

François Gariépy

Jusqu’au 16 avril, l’élu à la Ville de Québec JeanFrançois Gosselin mesure la valeur de son Plan directeur du plein air urbain dans le cadre d’une consultation publique qui devrait être adopté avant la fin de l’année 2023. Pour donner votre avis sur votre

ST-HENRI-DE-LÉVIS

Repascanadienserviàvolonté

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sport préféré, c’est d’abord sur le site de la Ville de Québec qu’on sondera votre humeur et recueillera vos idées. La participation citoyenne demeure la clé d’un développement cyclable; c’est pourquoi des groupes de discussion seront étalés d’avril à septembre selon les secteurs jusqu’à l’adoption du Plan directeur du plein air urbain en décembre 2023. J’ai répondu au sondage, je vous invite à faire de même. Malgré le dénivelé rebutant qui sépare certains quartiers de Québec, je demeure convaincu qu’une amélioration de l’expérience cyclable est possible. Chacun a sa vision du développement du vélo à Québec pour s’amuser davantage ou mieux se mouvoir. Voici quelques idées que je me permets de partager avec vous. Je réfléchis depuis des années à l’optimisation

›Repas complet traditionel a volonté

›Animation pendant le repas

›Mini ferme

›Tour de carriole avec chevaux

›Service de navette en tracteur pour retourner a votre voiture

›Activités hors saison

›Mariage, anniversaire, fete de famille

OUVERT DU 3 MARS AU 30 AVRIL

Sur le bord du fleuve St-Laurent

›Salle privée sucrerieblouin.com | 418 829-2587

du vélo ludique dans les quartiers centraux. Pourquoi ne pas tracer une merveilleuse piste de fatbike sur les Plaines d’Abraham offrant un véritable défi hivernal ? Aucun enjeu concernant l’érosion sur la neige, c’est le lieu idéale pour une compétition de fatbike fédératrice ! Et si on coulait une pumptrack sous les échangeurs dans St-Roch? À l’abris de la pluie, c’est une structure asphaltée impossible à vandaliser et qui offre beaucoup aux cyclistes de toutes les classes sociales. Et toi, c’est quoi ton idée ? C’est ici pour donner son opinion: www.ville.quebec. qc.ca/consultations.

C HAMPIONNATQUÉBÉCOIS DEPUMPTRACK 2023

Je l’écris ici parce que le premier champion ou la première championne provincial(e) de pumptrack viendra peut-être de Québec! Ce ne serait pas une surprise devant l’abondance de nouvelles pistes comme la Baie de Beauport, Parc Chauveau, MontSainte-Anne, Empire 47 et Sentier du Moulin à Lac

CE SERVICE VISE À :

Beauport. Probablement la première course de vélo de l’année au Québec sans mitaines, plus de 200 athlètes sont attendus le samedi 13 mai à Waterloo en Estrie. Les détails du premier championnat québécois de pumptrack et sa surprenante catégorie open 17 ans et plus sont disponibles au www.fqsc.net.

C AMPSDEVÉLODEMONTAGNE

Votre enfant possède un vélo de montagne qui ne roule pas assez? C’est le temps de l’inscrire à l’un des différents camps de vélo offerts dans la région de Québec. Du côté d’E47, on offre des ateliers sur deux roues d’une journée ou d’une semaine. Parmi les mignons de 3 à 5 ans, l’atelier les Fins Renard d’une durée de 2h30 se veut aussi ludique que formatrice. Misons sur le Camp de jour des 6 à 12 ans qui offre trois niveaux, soit débutant, intermédiaire et avancé, pour faire progresser nos champions pendant une semaine de 8h à 16h. Aussi au Lac Delage, les triathlètes de 7 à 15 ans pourront parfaire la nage, la course et le vélo dans un endroit sécuritaire et propice à l’épanouissement. Pour plus de détails, rendezvous sur www.empire47.com/ecole-de-velo/.

◆ vous rejoindre dans votre milieu

◆ être à l’écoute de vos besoins

◆ vous faire connaître les ressources qui répondent à vos besoins dans votre secteur

◆ vous accompagner dans votre cheminement

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SERVICE GRATUIT

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HAUTE-VILLE DE QUÉBEC, SECTEURS : CAP-BLANC, ST-JEAN-BAPTISTE, MONTCALM ET ST-SACREMENT

ARRONDISSEMENTS : SAINTE-FOY-SILLERY, CAP-ROUGE

Éric Tarissan

Tél. : 418 524-0437 etarissan.aqdr@gmail.com

Jean Bosco Tél. : 418 524-0437 Jbosco.aqdr@gmail.com

Alain Blanchet Tél. : 418 524-0437 ablanchet.aqdr@gmail.com

Projet subventionné par le Ministère de la Santé et des Services sociaux

LES TRAVAILLEURS DE MILIEU DE VOTRE QUARTIER SONT :

Une épicerie de quartier qui évolue

Aujourd’hui, notre plat du jour c’est un osso bucco à la milanaise préparé par Fred, notre cuisinier originaire de Bordeaux. La semaine dernière, c’était un couscous traditionnel, inspiré de la culture marocaine de Kamal, mon conjoint», explique Alexandra.

Le petit restaurant offre, les jeudis et vendredis, des tacos traditionnels inspirés de nombreux voyages au Mexique. «On part en famille chaque hiver, c’est mon deuxième pays», ajoute-t-elle. À compter de la fin du mois d’avril, ces mets d’Amérique centrale seront proposés chaque jour de la semaine, midi et soir.

É PICERIEABORDABLE

Ambition première du lieu, le magasin propose des produits variés, allant du dépannage alimentaire à l’épicerie fine. «J’ai à cœur que ça reste une épicerie où tu peux te nourrir. Je ne veux pas que ce soit une énième épicerie haut de gamme hors de prix où tu viens uniquement quand tu veux te gâter ou que tu reçois du monde à souper», affirme Alexandra.

l’événementiel, donc j’ai envie de revenir un peu à ça, avec ce genre d’événements», dit-elle.

Amoureux de Saint-Jean-Baptiste, Alexandra et son conjoint, Kamal Abdelhadi, travaillent pour que l’épicerie Scott s’inscrive dans une vie de quartier.

« L’épicerie, c’est aussi un projet de famille, mon conjoint et mes enfants s’impliquent beaucoup dans le projet. J’aimerais que ça devienne un lieu pour les familles du quartier», conclut-elle.

Pour suivre les actualités de l’épicerie Scott, consulter leur page Facebook ou rendez-leur visite au 505, rue Saint-Patrick.

L’épicerie Scott du quartier Saint-Jean-Baptiste évolue, depuis un an, vers un lieu hybride qui regroupe des produits d’épicerie, des événements culturels et une cuisine du monde pour emporter ou déguster sur place.

Estelle Lévêque

Alexandra Doucet habite dans le quartier Saint-JeanBaptiste depuis plus de 20 ans. Lorsqu’elle reprend le

commerce d’Alexandre Fortin, ses idées fusent pour le lieu. La façade aux couleurs des Caraïbes abrite ce lieu qui navigue entre un restaurant, un café, une épicerie et un lieu culturel. L’épicerie Scott propose des plats à déguster sur place ou à emporter chez soi, frais ou congelés.

« Quand j’ai repris l’endroit, j’ai voulu garder le côté épicerie mais en développant un côté cuisine du monde. Je veux qu’on se sente un peu en voyage ici.

En replaçant quelques produits sur une étagère, elle évoque la méprise qui plane au-dessus des petites épiceries. Convaincus du coût élevé des produits de commerces de quartier, les clients se rabattent bien souvent sur les grandes surfaces. «Comme je fais affaires directement avec les producteurs, mes viandes et poissons sont de meilleure qualité et moins chères qu’au IGA ou au Metro. Moi, je suis maman et je n’achète plus aucune viande en grande surface; c’est moins cher dans les petits commerces. » Ainsi, à l’épicerie Scott, on peut trouver deux filets mignons pour 10$ ou des magrets de canard à 12 $. Les étagères sont également garnies de produits de base, de légumes frais, de bières de microbrasseries ou d’ail biologique qu’Alexandra cultive dans son jardin à Lotbinière.

F AIREVIVRELEQUARTIER

Pour le début de l’été, la commerçante souhaite organiser des live session qui accueilleront des artistes connus et plus émergents. «Je viens du milieu de

Alexandra Doucet, propriétaire de l’épicerie Scott.

Montcalm – Perrine Vasseur, conseillère à l’aide financière et aux liens avec la communauté à la Fondation Québec Philanthrope, nous parle de la mission et des services offerts par la fondation ainsi que de philanthropie.

Mélissa Gaudreault

La fondation, qui célèbre cette année ses 35 ans, fait partie du réseau Fondation communautaire du Canada qui regroupe plus de 190 fondations. C’est la première qui a existé au Québec, la deuxième plus grosse au Québec et la 14e au Canada.

« À la fondation, on administre des fonds philanthropiques venant d’individus, familles, entreprises, corporations, organismes qui veulent créer un fond philanthropique chez nous pour un projet particulier. On a également un deuxième volet qui regroupe des programmes d’aide financière, c’est-à-dire l’aide financière qu’on redistribue à la communauté. On soutient à peu près 500 organismes par an. » – Perrine Vasseur

L’organisme soutient 11 secteurs d’activités (ex. : environnement, lutte contre la pauvreté, égalité entre les sexes et les genres, arts/culture/patrimoine, développement numérique, etc.) ***. Elle redonne à la communauté financièrement et en services d’impact. Sa missionest plus clairement d’«agir de manière philanthropique pour avoir un impact juste, durable et équitable sur le bien-être de la communauté grâce à la connaissance de ses besoins», explique la conseillère à l’aide financière et aux liens avec la communauté à la Fondation Québec Philanthrope.

La fondation publie aux deux ans une étude qui s’appelle le Rapport des signes vitaux (le dernier étant sorti en 2022) qui est un portrait des besoins de la communauté afin que l’aide financière soit distribuée selon les besoins réels.

P ROGRAMMESD ’ AIDE

L’organisme soutient de nombreux projets bénéfiques à la communauté dans ses différents secteurs d’activités.

Le programme le plus récent est le Programme de soutien et d’accessibilité aux loisirs et aux sports, qui a été mis en place parce qu’il y avait un problème d’accessibilité aux sports et aux loisirs pour les personnes handicapées.

Il est mené en collaboration avec l’Association régionale de loisirs et de sports pour les personnes handicapées de la Capitale-Nationale et ChaudièreAppalaches et les Unités de loisirs et de sports de la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches.

La période de dépôt des appels de candidatures se déroule du 27 février au 14 avril. Quand toutes les candidatures ont été déposées, la fondation choisit ensuite les causes et redistribue l’aide financière d’un total de 92 000 $ par année, ce qui fait jusqu’à 5000 $ par organisation pour une vingtaine d’organisations.

La fondation finance plusieurs projets diverses qui bénéficient à toute la population tels que des activités de paddle board, des cours de judo gratuits pour les jeunes ayant une déficience (auditive, visuelle, verbale), des activités de jardinage pour personnes à mobilité réduite (hortithérapie), des ateliers de théâtre pour personnes handicapées, des activités dans les camps d’été et une formation dans les salles d’escalade pour former les instructeurs pour faciliter l’accès aux personnes handicapées.

Au niveau de ses partenaires, elle a aussi mis en place un programme de soutien en santé mentale pour financer des projets à hauteur de 25000$ pour les aînés et les jeunes (Maison Éclaircie et Fondation Cerveau) et collabore avec Clinique Spot pour ouvrir un centre dentaire pour les personnes marginalisées et désaffiliées.

L’organisme finance non seulement des projets précis mais également les organismes communautaires pour soutenir leurs missions, ce qu’on appelle l’Appel de projets réguliers.

La fondation peut compter sur l’appui financier du gouvernement fédéral grâce au Fond de relance qui a été créé pour que les organismes puissent s’adapter et subsister; celle-ci a été mandatée comme d’autres organisations pour déployer le fond.

P HILANTHROPIE

L’un des buts de la fondation est de vulgariser la philanthropie pour le public. À la base, le terme « philanthropie» signifie l’amour des autres, ce qui nous amène au don de soi.

L’organisme essaie de promouvoir plus précisément la philanthropie d’impact, c’est-à-dire de maximiser les ressources, non seulement financières mais aussi

humaines, que la fondation a pour aider le plus possible la communauté.

Au-delà du don monétaire, c’est de donner de son temps pour aider les autres, mettre ses connaissances et ses compétences au service de la communauté.

La fondation compte 11 employés mais est épaulée par environ 80 bénévoles indispensables au bon fonctionnement des services offerts par celle-ci.

La Fondation Québec Philanthrope a pu constater une hausse de la volonté de la population d’aider et de s’impliquer dans la communauté depuis la pandémie, période durant laquelle nous avons pris réellement connaissance de l’importance des organismes communautaires et de s’entraider les uns les autres.

Aider son prochain, c’est l’affaire de tous et cela peut prendre plusieurs formes.

PHOTO : FACEBOOK FONDATION QUÉBEC PHILANTHROPE

PAR DAVID LEMELIN

Le toit du monde

J’ai été touché par le texte de mon collègue Martin Claveau, qui se décourage X1000 de la difficulté, notamment pour les jeunes, d’avoir accès à une propriété. C’est à la fois injuste et caractéristique de notre société capitaliste et gourmande.

Mais, est-ce que le logement est un droit? Est-ce normal que ça serve surtout à l’enrichissement de quelques-uns ?

C’est un éternel problème, en effet.

Pourtant, se loger est un besoin vital, donc un droit fondamental. On veut un toit, on veut être en sûreté, à l’abri, pour pouvoir vivre, élever une famille, etc. Rien de plus normal.

Dans le cas qui occupait mon collègue, il parlait plus précisément de la capacité d’acquérir une maison ou un condo dans Limoilou. Alors, une question : acheter son toit est-il un droit légitime ?

J’ai envie de vous répondre philosophiquement et économiquement.

Il n’y a rien qui justifie que le droit de propriété soit réservé aux mieux nantis. Ça s’appelle des inégalités sociales et économiques. On peut trouver ça cute qu’un seul propriétaire multimillionnaire fasse la pluie et le beau temps sur les coûts du logement, il reste que c’est profondément injuste.

Qui plus est, des prix poussés à la hausse n’enrichissent que les riches et la municipalité qui ramasse son dû au passage. Mais, pour quel bienfait collectif? Pour le plaisir d’avoir des condos chics à 450000$ un peu partout ?

C’est un drôle de projet collectif, non, rêver de discriminer son prochain ?

Ainsi, avoir le droit d’acheter une maison ou un condo est plus une question d’équité que de droit fondamental, on l’aura compris. Mais, acheter son toit ne devrait pas être quelque chose d’inaccessible, surtout lorsqu’on dispose de revenus convenables. Or, dans les faits, les intentions d’achat de propriétés sont en baisse chez les 18-34 ans.

Quel effet cela a-t-il? Ça stimule l’étalementurbain

De fait, les jeunes ménages regardent plus loin, d’abord aux alentours du centre urbain, ou plus loin encore (pour citer Buzz Lightyear) comme Portneuf, la Côte-de-Beaupré ou même la Rive-Sud pour acheter leur propriété. Ainsi, tranquillement la densification se fait ailleurs, alors qu’on est supposé travailler plus fort pour densifier à l’intérieur du périmètre urbain.

Remarquez, ce n’est pas mal de s’acheter une maison en banlieue ou en milieu rural. Je ne tape pas sur les doigts des jeunes qui font avec ce qu’ils ont. C’est plutôt vers les politiciens que je tourne le regard, les yeux froncés.

Au lieu de laisser le marché décider que les inégalités sont inévitables, prenez tous les moyens légaux et politiques pour dicter le pas. Vous verrez: l’étalement ralentira, bien des jeunes opteront pour la ville et les quartiers centraux resteront vivants et promis à un bel avenir. La ville n’en sera que plus riche en taxes, puisque la masse de payeurs sera supérieure à celle des plus fortunés de quartiers dévitalisés.

Et profitez de l’occasion pour investir rapidement et sérieusement dans le logement abordable. C’est pas la foutue main invisible du libre marché qui le fera...

QUOI QU’ON DISE

Par Martin Claveau

Est-ce que ça changera mes habitudes ?

Je deviens vieux, alors comme bien des gens de mon âge, je radote. Je répète donc encore une fois que je suis un grand adepte de la marche et que j’ai la chance de me rendre travailler à pied tous les jours. Dans la mesure du possible, quand c’est relativement près de chez moi que je dois me rendre, j’essaye aussi de le faire à pied. La plupart du temps je trouve ça plutôt plaisant et apaisant. Pour ces courts déplacements-là, je ne déroge pas tellement de ma ligne et je traine souvent mon parapluie au cas où… Je ne m’en porte pas plus mal, alors ça se fait. J’ai la chance d’habiter près de mon bureau ceci dit.

Quand j’analyse la plupart de mes autres déplacements, j’avoue que je me sers encore pas mal de ma voiture. Même si celle-ci demeure souvent garée en face de chez moi, durant de grandes journées, j’aurais encore beaucoup de difficulté à m’en passer.

En fait, qu’est-ce que je fais comme déplacement au juste ?

J’ai parfois à me déplacer pour le travail à des rencontres à Sainte-Foy. Il est certain que je pourrais m’y rendre à pied ou encore en vélo, mais la nécessité de revenir à des heures fixes pour m’occuper de ma fille fait que ce n’est pas évident, alors je m’y rends en voiture, du moins en hiver. Je préférerais le vélo à l’autobus comme alternative, si j’en avais le temps, en été pour ce trajet.

Je joue encore au hockey et ça se déroule dans le coin du boulevard Chauveau, alors, pour ça aussi, je prends ma voiture. Je voyage ma fille à ses pratiques de nage synchronisée, en voiture, parce que je trouve ça se termine tard pour une enfant de 10 ans et que ce serait trop long si on y allait à pied. Je visite aussi souvent des amis et ma famille en banlieue, alors, ça aussi, je le fais en voiture. Nous faisons du ski en famille, alors je prends aussi ma voiture pour y aller. Évidemment, j’omets ici certains déplacements estivaux en vélo, mais en gros ça ressemble à ça mon portrait de mobilité. Quand je regarde ça, vite de même, malgré le fait que je marche, pour plein de choses, la voiture accapare quand même une grande proportion de mes déplacements.

Est-ce qu’un meilleur transport en commun fera en sorte que je change mes habitudes? Est-ce que ce sera possible éventuellement d’aller jouer au hockey en tramway? Peut-être, mais ça ne veut pas dire que je vais le faire. Je me vois mal faire endurer la nauséabonde odeur de ma poche de hockey aux autres usagers… Ce que je note, par contre, c’est que la plupart de mes déplacements automobiles actuels ne correspondent pas au tracé du tramway. Peut-être qu’un autre éventuel tracé me conviendra-t-il mieux, mais je risque d’être vieux à ce moment-là, au train où le premier trajet se construit.

Lorsque je me rendrai à Sainte-Foy quand le tramway sera en fonction, il est bien possible que j’y recoure et que je laisse tomber l’auto, mais ça demeure encore loin comme perspective. Pour ce qui est de me rendre, pas trop loin, dans mon coin, je continuerai à marcher, jusqu’à ce que je ne sois plus capable de le faire. Je n’ai rien contre le projet de tramway en passant, mais je constate simplement que ça ne chambardera pas tellement mes habitudes.

NOUSACHETONSTOUTCEQUIESTVIEUX

Îlot Saint-Vincent-de-Paul: un projet prometteur, selon le Compop

Le Compop de Saint-Jean-Baptiste poursuit sa mobilisation pour que le projet de l’Îlot SaintVincent-de-Paul voie le jour.

Estelle Lévêque

Le comité populaire du quartier Saint-Jean-Baptiste poursuit sa mobilisation pour l’Îlot Saint-Vincent-dePaul. «Le dossier du terrain et du garage de l’Îlot existe depuis des décennies», rappelle Vincent Baillargeon, permanent au Comité.

Site stratégique au croisement des quartiers SaintRoch, Vieux-Québec et Saint-Jean-Baptiste, le terrain représente un lieu-clé pour de nombreux acteurs de la ville. En 2019, 21 organismes et 480 citoyen.ne.s appuient la déclaration du comité populaire pour un projet mixte qui répondrait aux différents enjeux du quartier. Fin 2022, à la suite du long processus d’expropriation, la ville annonce se porter acquéreur des deux terrains.

« C’est un bon coup de la ville, on va se le dire. Après, développer un projet à plusieurs utilités, c’est complexe. Mais il y a un gros potentiel», déclare Vincent Baillargeon. Des études de contamination des lieux sont en cours. À noter que, dans le cas où elle souhaiterait se retirer de l’acquisition du garage, la municipalité dispose de 180 jours après l’annonce, lancée au mois de décembre, pour le faire. Toutefois, le comité populaire fait le choix optimiste d’aller de l’avant et considère les deux terrains comme acquis par la ville de Québec.

P ASSERÀL ’ ÉTAPESUIVANTE

Alors, quelle suite pour l’Îlot Saint-Vincent-de-Paul ? Des consultations publiques devraient avoir lieu aux alentours de l’été. Lors de ces rencontres, le comité populaire affirme la nécessité de s’interroger, non pas sur la fonction du lieu, mais sur la façon dont les

projets vont être mis en place. «On connaît les besoins du quartier depuis longtemps. Il faut passer à l’étape suivante», affirme M. Baillargeon.

Selon le comité, l’Îlot Saint-Vincent-de-Paul doit offrir un projet qui répond à une mixité de besoins des résidents.e.s. Parmi ceux-ci, on retrouve, sans surprise, le criant manque de logements sociaux. À cela s’ajoute le besoin de verdissement dans Saint-Jean-Baptiste, dont le taux de canopée, à hauteur de 13%, est le plus bas de la ville de Québec. Également, le comité citoyen rappelle qu’aucun jardin communautaire ne se trouve dans leur quartier et que le manque d’espace communautaire est bien réel. Enfin, le district de la haute-ville n’échappe pas au déficit de CPE.

« Ce terrain n’est pas juste bien situé, il peut aussi être un début de solution à tous ces problèmes. Le logement social, si on met l’emphase dessus c’est parce que c’est plus qu’un toit; c’est un milieu de vie. Pour être à sa pleine capacité, il doit être accompagné de ces autres besoins qui sont une CPE, un jardin, du verdissement, un espace communautaire. Le terrain est gigantesque, il est possible de penser ce projet comme un tout », déclare Vincent Baillargeon.

U NCONSENSUS , OUL ’ ALIGNEMENT DEPLANÈTES

Bien conscients de l’investissement nécessaire à l’ampleur du projet, les représentants du comité se réjouissent de l’appui fort de la part des citoyens et organismes de plusieurs quartiers de Québec. Parmi ceux-ci, on retrouve les comités citoyens du VieuxQuébec et de Saint-Sauveur, l’organisme Mobilisation Haute-Ville ou encore l’institut Goarin.

« Il y a un gros consensus sur l’ensemble de la ville : on a une volonté commune, des moyens collectifs pour développer un magnifique projet, donc go, faisons-le », lance Vincent Baillargeon.

CAFÉ RENCONTRE POUR AÎNÉS 50 ANS+

TOUS LES 2 JEUDIS À COMPTER DU 9 FÉVRIER 2023 ET CE JUSQU’À LA FIN MAI

DE 9H30 À 11H30

4600, HENRI-BOURASSA, PORTE 120, QUÉBEC

9 MARS 2023

Sujet libre: Apportez vos suggestions de sujet. De quoi aimeriez-vous parler?

23 MARS 2023

Quelle responsabilité envers nos enfants adultes?

6 AVRIL 2023

Qui va s’occuper de nous rendus à 80 ans et plus?

20 AVRIL 2023

Quel avenir par rapport à nos finances?

RENCONTRE AMICALE DE DISCUSSION

Pour connaître la suite de notre programmation café-rencontre, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

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La municipalité, de son côté, semble confirmer sa volonté de se placer comme leader dans le développement du site et faciliter l’accès aux programmes financiers pour les logements sociaux.

« On échange avec la Ville. Ça se passe bien. On a bon espoir», affirme le porte-parole du comité.

Alors que les planètes semblent s’aligner, le comité populaire Saint-Jean-Baptiste reste vigilant et compte bien poursuivre sa mobilisation. En plus de ses actions, il donne la possibilité aux résidents d’appuyer le projet

de diverses manières. Dernièrement, ils publient sur leurs plateformes des témoignages individuels en faveur d’un projet bénéfique aux citoyens. «Il va y avoir d’autres mobilisations dans les prochaines semaines, mois, et jusqu’à ce que le projet soit fait et que des locataires habitent dedans, à vrai dire », conclut Vincent Baillargeon.

Pour consulter l’ensemble du dossier de l’Îlot SaintVincent-de-Paul par le comité populaire Saint-JeanBaptiste, consulter le lien suivant.

L’ Îlot Saint-Vincent-de-Paul, au croisement des quartiers Saint-Roch, Vieux-Québec et Saint-Jean-Baptiste.

AVIS DE DISSOLUTION

Prenez avis que la personne morale Église Évangélique Baptiste de l’Espoir, ayant son siège au 9180 rue Dostaler, Québec, QC G2B 4C6 Canada, a déclaré son intention de se liquider ou de demander sa liquidation, de se dissoudre ou de demander sa dissolution. Est produit à cet effet la présente déclaration requise par les dispositions de la Loi sur la publicité légale des entreprises (RLRQ,c.P-44.1)

Depuis des décennies, les voyages dans l’espace et la vie extra-terrestre nourrissent notre imaginaire et sont présents dans de grands films cinématographiques. De tout temps, l’être humain a cherché à voyager toujours plus loin.Est-ce possible un jour que nous pouvons nous déplacer vers une autre étoile ?

La réponse est oui,mais dans un avenir très lointain. Le voyage intergalactique reste avant tout de la sciencefiction.

À QUELLEDISTANCESOMMES - NOUS ?

Une question simple! Mais importante. L’espace est tellement grand que pour mieux exprimer les distances entre les objets célestes, il faut les comparer en fonction du temps qu’il faudrait à la lumière pour atteindre cet objet céleste.

Il est important de souligner que la vitesse de la lumière environ 300 000 km/s. Celasignifie qu’il fautune seconde à cette vitesse pour se rendre sur la lune et 4 heures pour Neptune. Malheureusement, nous sommes loin de pouvoir se déplacer à cette vitesse. Avec les technologies disponibles en 2023, il faudrait environ 100 000 ans pour qu’un engin puisse parvenir à proximité de l’étoile la plus proche. Par contre, depuis quelques années il est possible de voyager à courte distance dans l’espace.

Si vous rêvez de faire un voyage dans le sud pour fuir notre hiver, aussi irrésistibles que soient les

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plages et le soleil. Pourquoi ne pas vous offrir ultime frontière : un voyage dans l’espace... Ce rêve jusqu’ici accessible aux astronautes est devenu une réalité pour certains citoyens fortunés. Observer la terre dans son ensemble et voir la noirceur de l’espace est quelque chose qui est inoubliable.

Cette expérience est la raison pour laquelle la plupart des gens veulent voyager dans l’espace. De nombreux astronautes décrivent cette expérience comme un évènement qui ont changé leur perception de la place de l’homme dans l’univers.

V OUSVOULEZENCONNAITREPLUSSUR L ’ EXPLORATIONSPATIALEETPARTICIPER ÀDESSOIRÉESD ’ OBSERVATION ?

Un cours d’astronomie pour débutants sera donné ce printemps par un spécialiste qui vous donnera des connaissances de base pour bien débuter en astronomie. Il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances scientifiques pour participer à cette formation. Un incontournable pour tout astronome amateur.

Début des cours : Mai 2023

Coût: 175 $ (150$ lecteurs du journal)

Durée: 5 mois

Contenu: Selon vos disponibilités, il vous sera possible de participer aux activités et aux soirées d’observations. Pour infos et inscription : Éric Gagnon 418 914-1546

Veuillezvérifierattentivementcetteépreuve,enparticulier

Pour l’amour de la fondue et du fromage

Saint-Jean-Baptiste – Frédéric Le Hécho, propriétaire du restaurant La Grolla, situé au 815, Côte d’Abraham, nous en apprend plus sur le restaurant, les défis de la restauration et ce qui l’a amené au Québec.

Mélissa Gaudreault

Le restaurant a été créé par des femmes suisses dans le milieu des années 1980. Il a eu plusieurs propriétaires au fil des années; Frédéric Le Hécho l’est depuis 2013 et est impliqué dans l’entreprise depuis 2009.

Il a même la chance de travailler avec son fils et sa fille, ce qui en fait une entreprise familiale et ajoute au charme du restaurant.

La Grolla, « c’est le concept d’un chalet suisse dans les Alpes, c’est pour ça qu’on fait de la raclette, de la fondue au fromage,

de la fondue bourguignonne et de la fondue chinoise», explique-t-il.

En plus de la fondue de fromage suisse, qui est le plat le plus populaire sur le menu, on peut retrouver un autre plats typique de la région des Alpes: la Pierrade.

On mange surtout du pain, des charcuteries, des pommes de terre grelot et même des fruits avec la fondue au fromage, et des fruits de mer avec la fondue chinoise.

Le nom La Grolla vient d’un bol en bois dans lequel on met du café et de l’alcool qu’on flambe et que l’on se passe à tour de rôle pour boire dedans puisqu’il a plusieurs becs.

L ESDÉFIS

La pandémiea été difficile pour le restaurant et comme bien d’autres restaurants, ce dernier s’est tourné vers les commandes à emporter.

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Le restaurant La Grolla est l’endroit parfait pour les gens qui veulent voyager mais en même temps se sentir aussi bien que chez eux.

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« On a fait un concept de miche de pain qu’on creusait et qu’on remplissait de fromage et les gens devaient la cuire chez eux. On en a vendu beaucoup, mais une chance qu’on a eu de l’aide du gouvernement parce que sinon on aurait pas duré les deux années.

Dès qu’on pourrait ouvrir, on ouvrait. »

La miche de pain est toujours disponible, mais les gens sont principalement revenus en restaurant. Le retour des touristes et des événements a beaucoup aidé le commerce.

De plus, comme d’autres, le restaurant subit le phénomène du client «no show » dont on entend de plus en plus parler.

À l’opposé de plusieurs entreprises, l’achalandage est plus élevé durant la basse saison que la haute saison puisque ce sont des plats chauds.

F RÉDÉRIC L E H ÉCHO

Frédéric Le Hécho est originaire de Bretagne, en France, et a toujours travaillé dans le domaine de la restauration.

« Je suis cuisinier de métier et j’ai fait des stages dans le Jura et dans les Alpes, donc le concept de fondue et de raclette je le connaissais. Je suis sorti de l’École hôtelière en France en 1976 et je travaille dans la restauration depuis ce temps-là. »

Ce qui l’a amené au Québec, c’est « le changement. Le goût de partir, de voyager. J’ai été dans l’Ouest canadien pour apprendre l’anglais et après je voulais partir pour l’Australie et je me suis retrouvé au Québec. Je suis toujours resté au Québec depuis. »

PHOTO: MÉLISSA GAUDREAULT