Le Carrefour de Québec - 9 novembre 2022

Sébastien

La mission de l’entreprise est de conscientiser les gens à acheter un objet qui sera plus durable donc meilleur pour l’environnement, qui a été produit par une compagnie locale et qui aura une valeur sentimentale pour eux.

Acheter un objet qui a une plus grande valeur monétaire, mais qui a une valeur sentimentale. Des articles qui vont augmenter ton indice de bonheur au quotidien, qui vont perdurer dans le temps, que t’auras pu envie de Pascal Beaumier

Ils aident leurs clients à se créer un chez-soi confortable, qu’ils aiment, qui les ressemblent

et dans lequel ils se sentent bien. En effet, vivre dans un environnement personnalisé et confortable contribue à notre bien-être. Pascal et Mélissa basent ainsi leur service-client sur les trois éléments suivants : le réconfort, le style et l’aspect cozy. L’aspect le plus important est le visuel, c’est-à-dire la manière dont l’œil va percevoir ce qu’il voit. On joue donc avec les couleurs, les textures, les matériaux, l’aspect naturel et réconfortant.

Ils veulent que le client se sente aussi bien dans leur boutique que chez eux; c’est pourquoi ils informent le client dès son arrivée en boutique qu’ils sont là pour le conseiller au besoin sans leur mettre la pression et prennent leur temps pour les conseiller. Ils développent ainsi un lien de confiance et de proximité avec le

peut inciter ce dernier à revenir en boutique.

Offre de prOduits et clientèle

Les produits offerts en boutique sont variés pour répondre aux besoins de la clientèle, ils suivent les tendances, les saisons, leur popularité auprès des clients. Les produits sont choisis personnellement par les propriétaires. « Y a rien qu’on a en boutique qu’on n’aime pas. On est nous-mêmes clients », déclare Pascal Beaumier.

On peut retrouver des articles utilitaires pour les différentes pièces de la maison (ex. : vaisselle, rangement, literie, produits ménagers, etc.), des objets décoratifs (ex. : coussins, affiches murales, pots à fleurs, etc.), des idées de cadeaux (ex. : bougies, cartes de souhaits, bijoux,

Certains articles sont produits par Pascal et Mélissa comme les bougies, les affiches, les coussins. Ils peuvent même faire des paniers cadeaux pour des entreprises ou pour des clients qui souhaitent offrir un cadeau particulier à un de leurs proches pour un anniversaire ou pour Noël.

Bien que ce ne soit pas une très grosse boutique, elle reçoit un bon achalandage et une clientèle variée provenant de l’international (ex. : États-Unis, Europe), de Montréal et de Québec. Les clients peuvent être des gens curieux qui passent devant la boutique, des connaisseurs sur le plan écologique ou décoratif, des jeunes, des personnes qui débutent dans tout ce qui touche l’écoresponsable, la décoration et qui apprennent le lien entre la maison et le bien-être.

Pascal Beaumier et Mélissa Gagné sont les propriétaires de la boutique Sous le toit, ouverte depuis 2018 et située au 127, rue Saint-Paul.

Tous engagés pour la jeunesse

Le 20 octobre dernier, les caisses Desjardins du Plateau Montcalm, de Sainte-Foy et de Sillery–St-Louis-de-France ont remis un montant de 65 000 $ à 39 étudiantes et étudiants des niveaux professionnel, collégial et universitaire dans le cadre de leur programme de bourses d’études.

Pour la Caisse Desjardins du Plateau Montcalm, c’est précisément 20 000 $ qui ont été offerts en bourses pour soutenir 12 étudiantes et étudiants dans leur parcours et pour encourager leur persévérance scolaire. Une belle fierté!

Prochain appel de candidatures : du 1er au 31 mars 2023. C’est un rendez-vous!

www.boursesdesjardins.com

Sophie Williamson

un

au tramway

de presse où le maire de Québec et lui se présentaient devant les médias.

une nOuvelle ère de cOllabOratiOn ? Rappelons que Jonatan Julien avait affirmé en avril dernier que l’acceptabilité sociale pour le projet de tramway correspondait à « minimalement 50 % + 1 ».

« Il faut se remettre dans le contexte, explique-t-il d’abord. Un journaliste me demandait comment on

QUOI QU’ON DISE

Par Martin Claveau

On atteint enfin le fond de ma poubelle !

Comme c’est là, les gens de la haute Saint-Charles seront les premiers à recycler leurs déchets de table. La Ville vient de confirmer que ces citoyens seront les premiers à recevoir des sacs de plastique mauves destinés aux résidus alimentaires. Ils étrenneront ainsi notre nouvelle usine de biométhanisation de 200 millions. La collecte débutera en novembre. Moi qui habite au centre-ville, près de chez qui on a décidé de bâtir cette fameuse usine je ne le prends pas pantoute ! Je trouve que l’administration manque de sensibilité, car c’est avec nous qu’on aurait dû commencer. Après tout, c’est nous qui endurons le plus de pollution. Alors je suis jaloux et je l’avoue, mais je vais survivre et il était temps qu’on en vienne à ça. Tout ça se fera sans ajouter de nouvelle collecte et de nouveaux camions au processus des vidanges. Un lecteur optique démêlera les sacs quand ils échoueront à l’incinérateur. Les sacs mauves de résidus alimentaires iront d’un bord et les sacs verts de vidanges de l’autre. Ceci dit, les sacs verts, avec des batteries et du plastiques, seront donc encore brulés comme avant à 700 mètres de chez moi et les sacs mauves deviendront lentement du méthane, qui produit de l’effet de serre… pour lutter contre l’effet de serre, à un kilomètre de chez moi.

La plupart des gens à qui j’ai parlé ne voient pas de problème au fait qu’on mêle la collecte des ordures et celle des matières compostables. C’est un fait que tout ça se mêlait déjà avant à l’incinérateur alors, en bruler

moins devrait être mieux, mais le diable est parfois dans les détails…

L’été dernier, alors que j’assistais au fascinant spectacle du ramassage des ordures, assis sur ma galerie avec ma seule héritière, dans un de ces grands moments de temps de qualité père-fille, cette dernière me dit : « Papa c’est drôle, les sacs se font tous déchirer par la machine dans le camion ». « En effet mon bichon, on dirait que les sacs se défont sous la pression dans la benne du camion », lui rétorquais-je, un peu béat du constat à « ma » Béa.

J’ajouterais à ce déplorant constat que, dès qu’il y a un objet le moindrement coupant dans les sacs, ces derniers ont tendance à s’ouvrir dès que je les empile dans mon bac noir. Ils se mélangent souvent au contenu pour générer une espèce de fongus malodorant de fond de poubelle.

J’imagine qu’on ne doit pas avoir à craindre que les sacs se contaminent mutuellement dans le processus, qu’on arrive à l’incinérateur et que le lecteur optique capote. Le résultat serait qu’on devrait incinérer encore une bonne partie de nos déchets. J’imagine que les responsables du projet ont pensé à ça.

Bon, j’arrête de casser votre party. Je suis bien content que l’on puisse maintenant faire quelque chose avec nos résidus alimentaires. J’espère juste qu’on a réfléchi au problème des sacs qui se déchirent dans le camion avant de construire une usine à 200 millions.

mesurait l’acceptabilité sociale. J’ai lancé cette phraselà. Pour nous, c’est clair et je réitère : le gouvernement, on est en plein support au projet du tramway. »

Quant à Bruno Marchand, il affirme qu’ils « veulent travailler ensemble ». Il croit que le ministre de la Capitale-Nationale est « un ministre fort qui va se battre pour la région ». D’ailleurs, il reconnait l’appui qu’il nomme « indéfectible » du ministre quant au projet du tramway.

« Ce sont des bonnes nouvelles à plusieurs égards, continue le maire de Québec. La rencontre d’hier, ce qu’on vit ce matin, ça ne pouvait pas être un meilleur départ. »

un appui au tramway presque sans cOnditiOn « On va continuer d’accompagner la Ville de Québec dans le processus, dans les différentes étapes qui sont à venir », promet Jonatan Julien par rapport au tramway.

Quant à la question de l’acceptabilité sociale, il souligne « l’effort de communication fait auprès des citoyens pour que l’adhésion y soit » et note la « progression ».

« Le projet va de l’avant et on le supporte », conclut le ministre Julien. Quant à la question de l’échéancier qu’il juge « audacieux » mais réalisable, il affirme vouloir « tout faire pour qu’il soit respecté ».

La question des dépassements de coût est aussi au centre des échanges, bien que ce soit « parfaitement hypothétique » selon le ministre. Il affirme toutefois qu’il « voit poindre l’enjeu avec les effets de la surchauffe du marché ».

« À chacune des étapes, on va prendre connaissance de l’information fine », poursuit-il. Il souligne, en tant que responsable du Plan québécois des infrastructures, que tous les secteurs de construction subissent la surchauffe et l’augmentation des coûts.

De son côté, le maire de Québec déclare qu’aucun gestionnaire ne peut dire qu’il ira de l’avant avec le projet et « signera un chèque, que ça coûte 10 ou 12 milliards de dollars ».

« Ce n’est pas ça gérer l’argent du public, soutient Bruno Marchand. On va attendre d’avoir les faits et on va travailler avec les données [...] Ce n’est pas bar ouvert. »

une deuxième phase incertaine

Au sujet d’une deuxième phase du projet de tramway, Jonatan Julien estime que le service d’autobus répond bien au besoin dans le secteur de Charlesbourg.

« Les choix qui sont fait dépendent du besoin, expliquet-il. À Charlesbourg […] la déserte par le Métrobus est hyper efficace. »

Il s’agit donc selon lui d’évaluer le besoin dans le développement éventuel; avis partagé par le maire de Québec.

« Deuxième phase ou non, mais présumons qu’il y en aurait une, on est à une mise en service en 2030-32-33, donc en ce sens-là, dans les dix prochaines années, il faut se rabattre sur ce qui fonctionne bien », affirme-t-il.

Par exemple, l’ajout d’un corridor Vélo cité permettra selon lui d’améliorer la mobilité pour les gens de Charlesbourg.

« Moi je souhaite qu’il y ait une phase deux […], poursuit Bruno Marchand. On verra quand on va être prêt à la faire [...] On n’a pas parlé de ça au gouvernement. »

L’administration prendra donc le temps d’évaluer le meilleur moyen d’améliorer le réseau, que ce soit par un tramway ou un autre service.

Plus que deux semaines (24 novembre) avant le Marché de Noël allemand de Québec

novembre, jour du souvenir, prenez une minute pour penser aux soldats qui ont défendu notre pays lors de la Première guerre mondiale.

Le 9 novembre à travers le temps :

• En 1729, le traité de Séville met fin à la guerre anglo-espagnole

• En 1853, les premiers congés payés sont instaurés

• En 1918, l’empereur allemand Guillaume II abdique et on proclame la République deux jours avant l’Armistice mettant fin à la Première guerre mondiale

• En 1967, on assiste au premier vol de la fusée Saturn V lors de la mission spatiale Apollo 4

novembre, venez voir la parade de jouets en famille

hOrreur!

novembre, c’est la journée de l’Homme

• En 1970, le général de Gaulle meurt

• En 1989, on assiste à la chute du mur de Berlin Vous voyez une

649-0775

horreur? Faites-le nous savoir en nous appelant au 418

ou en nous écrivant à carrefour@webnet.qc.ca

On n’en revient tout simplement pas que quelqu’un ait oser faire un graffiti sur le cœur de la place Limouloise. On trouve que ça manque de classe, alors c’est dit.

La Ville de Québec offrira des billets de spectacles gratuits

La Ville de Québec propose de soutenir les diffuseurs culturels du centre-ville en leur permettant d’offrir au public un billet de spectacle gratuit à l’achat d’un billet à prix régulier les 23 et 24 novembre prochain.

Sophie Williamson

L’initiative s’inscrit dans la deuxième phase du plan de relance du centre-ville afin d’en stimuler les activités économiques, commerciales, touristiques et culturelles. Le financement provient du gouvernement du Québec et le coût du projet est évalué à 207 609 $ qui permettront de rembourser aux diffuseurs la valeur du deuxième billet ainsi que les frais de gestion et de promotion.

« L’aide financière du gouvernement du Québec contribuera à faire vibrer davantage les salles de spectacle et à insuffler un nouvel élan au milieu culturel », souligne Jonatan Julien, ministre de la Capitale-Nationale.

« On sOrt ensemble ? »

La soixantaine de spectacles admissibles sera dévoilée progressivement au cours des prochaines semaines au moyen d’une campagne de promotion inédite menée par QuébecSpectacles sous le nom « On sort ensemble?».

À ce jour, les diffuseurs du centre-ville ayant accepté de participer au projet sont l’Impérial de Québec, Le Diamant, les Violons du Roy, l’Orchestre symphonique de Québec, l’Opéra de Québec, le Palais Montcalm ainsi que les théâtres Premier Acte, Périscope, Petit Champlain, la Bordée et Le Trident.

Les participants devront s’inscrire à l’infolettre pour obtenir le code promotionnel. Celui-ci est applicable sur tous les spectacles de la liste, mais sera valide une seule fois par spectacle.

Le nombre de billets pour chacun des diffuseurs est limité. Tous les détails sont disponibles sur le site de www.quebecspectacles.com.

les défis culturels post pandémiques

Le maire Marchand explique que la relance est difficile pour le secteur, puisqu’il souffre encore depuis les derniers mois des effets de la pandémie.

« Pour les diffuseurs des arts de la scène, la relance représente un défi de taille », ajoute Christian Robitaille, président de CCNCA.

Effectivement, il explique que selon les derniers résultats publiés par l’Observatoire des arts et de la culture, l’assistance moyenne à Québec par spectacle de 511 personnes en 2019 a chuté à 160 en 2021.

« Ce n’est pas vrai qu’on n’a pas une responsabilité comme Ville », soulève le maire de Québec. Ce pourquoi le projet « On sort ensemble?» vise selon lui à « inviter, sensibiliser et inciter les citoyens à remettre à l’agenda les magnifiques histoires que racontent les arts vivants ».

« Je ne pense pas qu’on doit baisser les bras devant une malheureuse tendance », continue Bruno Marchand. Le retour de la culture à Québec est en somme primordial pour le maire de Québec.

Christian Robitaille souligne que très peu de villes ayant obtenu le financement pour la relance économique de leur centre-ville ont choisi la culture. « On est très heureux que la Ville nous ait choisi », conclut-il.

Il espère conséquemment que le momentum de la promotion du 23 et 24 novembre créera de l’engouement et permettra d’augmenter la vente de billets, même après ces dates.

Cet automne, levez les yeux vers le ciel et admirez la planète rouge

Si vous observez présentement un point très lumineux rouge dans le ciel étoilé cet automne, félicitations ! Vous avez probablement observé la planète mars. Pour vous aider dans vos observations et répondre aux nombreux courriels de nos lecteurs sur ce sujet, voici une chronique dédiée à la planète rouge.

Vous l’avez sans doute remarqué depuis quelques semaines, il y a un objet céleste très brillant et rouge autour de la constellation du taureau. Ce n’est pas une étoile, c’est la planète Mars. Impossible de la rater et aussi de la confondre avec une étoile, car, contrairement à ces dernières, elle ne scintille pas. Mars, la mythique planète rouge se rapproche de la terre. Son diamètre (6780 km) est environ la moitié de celui de la Terre. Mars brille d’un fort éclat teinté de rouge. Cette couleur caractéristique est due à une forte présence d’oxyde de fer dans le sol martien. Ces dernières années, la planète

Mars est devenue un objectif de premier plan dans la conquête spatiale.

inscrire la date du 8 décembre dans vOtre calendrier

Il faut bien choisir sa période pour observer Mars, car son éloignement par rapport à nous varie très fortement : de 56 à 400 millions de kilomètres ! Le moment le plus favorable est celui de l’opposition. Quand une planète est en opposition, il est plus près de la Terre qu’à tout autre moment et présente son plus grand éclat. L’opposition du 8 décembre est donc le meilleur moment pour l’observer. Il n’est pas nécessaire de posséder un instrument pour voir certaines planètes du Système solaire. Mars fait partie de celles que l’on peut observer à l’œil nu. Un télescope pour débutant peut observer certaines nuances de couleur de son sol rocailleux, et parfois des étendues de glace aux pôles. Bonne observation !

Pour le plaisirde se faire plaisir sur un soin du visage

Par Éric Gagnon

UNE BELLE HISTOIRE

DÉBUTANT il y a 30 ANS avec la PETITE PIZZERIA, je me suis tourné vers la pizza congelée en commençant par les vendre dans les BARS, DÉPANNEURS, ÉPICERIES et autres commerces sur les deux rives de la région de Québec.

LE PRODUIT AVANT TOUT

Contrairement à cette mentalité omniprésente de vendre en VOLUME dans ce domaine, je serai toujours fier de vendre un PRODUIT et non un PRIX. Pour cela, tous mes détaillants paient le même prix, sans gratuité et sans spéciaux! Ceci est unique et possible grâce à la qualité exceptionnelle des pizzas que je leur offre.

MEILLEUR QUALITÉ PRIX

Au GAULOIS, ce sont de vrais pizzamans qui façonnent les pizzas 100% à la main, qui les garnissent de vrai fromage mozzarella en couvrant totalement le fond de pepperoni en plus de faire mes recettes de pâtes et de sauces! Cela donne une pizza de restaurant beaucoup moins cher que sur le marché sans avoir à payer de taxes.

DU BOUCHE À OREILLE

Tout cela pour que le client « TRIPPE » en mangeant ma pizza et en parle à ses COLLÈGUES ou dans sa FAMILLE. Je ne veux pas 10 clients qui en mangent une fois, mais 10 clients qui vont en faire une habitude.

PAS DE CONGELÉ POUR MOI!

LIMOILOU BEAUPORT

ACC. NORDIQUE 526, NORDIQUE, G1C 5T1

ACC. CHALOU 2218, BOUL. LOUIS XIV, G1C 1A2

DÉPANNEUR DE HONGWAI 121, RUEL, G1C 2E9

DÉPANNEUR DIONNE 39, RG ST-IGNACE, G1B 2J9

DÉPANNEUR LAFLEUR 3570, BOUL. STE-ANNE, G1E 3L8

DÉPANNEUR LE BUISSON 2, RUE GAGNÉ, G1B 1X9

ÉPICERIE JESSIKA 3392, CH.ROYAL, G1E 4E8

FRUITS ET LÉGUMES BEAUPORT 275, AVE DU SEMOIR, G1C 7V8

IGA VIEUX BEAUPORT 771, AVE ROYALE, G1E 1Z1

MARCHÉ ÉVANGELINE 2431, EVANGELINE, G1E 1M6

MARCHÉ FLEURY 119, BERTRAND, G1B1G8

MARCHÉ PIE XII 7, ODETTE PINARD, G1E 2A4

MARCHÉ BELLES CHUTES 56, RUEL, G1C 2C9

PROVIGO ROBIN ST-LAURENT 491, SEIGNEURIALE, G1B 3A6

PROVISION RICHARD 3536, MGR GAUTHIER, G1E 4M6

ACC. RM 2690, AVE ST-DAVID, G1E 4K7

ACC. LOYOLA 3266, LOYOLA, G1E 2R8

DÉPANNEUR SHUN FA 3076, LOYOLA, G1E 2P8

DÉPANNEUR SHELL 3314, DU CARREFOUR, G1C 8B5

TABAGIE TREMBLAY 120, AVENUE ST -GREGOIRE

CHARLESBOURG

BONICHOIX JAP 5003, 4E AVENUE OUEST

IGA EXTRA DES SOURCES 4250, 1E AVENUE

ALIMENTATION BON-AIR 4600, AVE. DEGAULE

PROXI ESSO NEMOURS 4680, BOUL. HENRI-BOURASSA

ALIMENTATION LEMIRE 5285, 1E AVENUE

L’AXE DU MALT H-B 5350, BOUL. HENRI-BOURASSA

ACCOMMODATION ST-JÉROME 570, 63E RUE EST

ACCOMMODATION VIO 7300, 1E AVENUE

BOUCHERIE LE BOUCAN 7180, 1E AVENUE

PROVI-SOIR HENRI-BOURASSA 7440, BOUL, HENRI-BOURASSA

PROXI ESSO JEAN-TALON 9485, BOUL. HENRI-BOURASSA

MARCHÉ AMI 1298, RUE DE MAINE

DÉPANNEUR LE POLYVALENT 1099, CHEMIN DE CHATEAU-BIGOT

ALIMENTATION NORD-SUD 4449, RUE DES ROSES

IGA EXTRA DES SOURCES 17010, BOUL. HENRI-BOURASSA

ACCOMMODATION VERRET ENR 20490, BOUL. HENRI-BOURASSA

ALIMENTATION NOURI-SOIR 20144, BOUL. HENRI-BOURASSA

PROXI ESSO N.D.L 20800, HENRI-BOURASSA

DÉPANNEUR BONI-SOIR 20335, BOUL. HENRI-BOURASSA

AXEP MARCHÉ BON PASTEUR 70, GEORGES-MUIR

PROXI TALBOT 2080, BOUL. TALBOT

METRO PLUS 891, JACQUES BEDARD

ACC. CHEZ DOUB 1011, JACQUES-BÉDARD

DÉPANNEUR BONISOIR 1551, BOUL JEAN-TALON O

POMME SALADE, 4145, 1RE AVENUE., QUÉBEC, QC G1H 2S2 IGA COOP 1244, BOUL LOUIS XIV

CHEZ PAUL 2060, CANARDIÈRE, G1L 2E6

ACC. RAPIDO 2290, BRUNEAU, G1J 2J9 ÉPICERIE PJ 1998, MAUFILS, G1J 4J7

ACC. REFLET DU QUARTIER 1496, CANARDIÈRE, G1J 2C6 ÉPICERIE TRINITÉ 1790, TRINITÉ, G1J 2M1

ACC. BILODEAU 403, DES CHÊNES EST, G1T 1K5

ACC. BR 1755, 25e RUE, G1J 1L7

ACC. MICHAUD 3195, 8e AVE, G1J 1G3

ACC. SOLEIL 2498, 4e AVE, G1J 3G1

ÉPICERIE MT THABOR 2223, MONT-THABOR, G1J 3W5

TABAGIE CLAIRBOURG 2815, 1ère AVE, G1L 3P1

ACC. 100 HR 3355, DUVAL, G1L 4P4

ACC. POPULAIRE 900, 3e AVE, G1L 2X2

DÉPANNEUR ARRÊT STOP 1295, 4e AVE, G1J 3B5

ALIMENTATION GD 500, 3e AVE, G1L2W3

MARCHÉ L’ESPINAY 98, L’ESPINAY, G1L 2H5

SUPER NUTRISOIR 444, 1ère AVE, G1L 3J8

PROXI ESS0 3e AVENUE 355, 3e AVE, G1L 2V9

ÉPICERIE J MARTEL 1575, DE MEULLES, G1L 4J9

CARTIER SIMON 1096, 1ère AVE, G1L 3K5

PROVIGO PASCAL BOURBOIN 2235, 1ère AVE, G1L 3M9

PROVISION ST-ODILE 137, DES CHÊNES OUEST, G1L 1K6

ACC. TI-BO 1997, 24e RUE, G1L 1P1

MARCHÉ ÉVANGELINE 2431, EVANGELINE, G1E 1M6

QUÉBEC

ALIMENTATION DE L’ANSE 95, DE LA POINTE-AUX-LIEVRES, G1K 5Y6

DÉPANNEUR «A» PLUS 605, BOUL CHAREST E, G1K 3J5 DÉPANNEUR ST-JEAN 210, RUE SAINT-JEAN, G1R 1P1

ÉPICERIRE SCOTT 505, RUE SAINT-PATRICK, G1R 1Y7

DÉPANNEUR MERICI 6, RUE DES JARDINS-MÉRICI, G1S 4N7 PROXI ST-PAUL 222, RUE SAINT-PAUL, G1K 3W4 TABAGIE ST-JEAN 620, RUE SAINT-JEAN, G1R 1P8

ÉPICERIE STE-CLAIRE 725, STE CLAIRE, G1R 1G8 PROVISIONS INC. 1115, AV CARTIER, G1R 2S6

ON CONNAIT LE TABAC 246, ST-VALLIER OUEST, G1K 1K2 ACC. CARL ÉRIC 39, ST-VALLIER OUEST, G1N 1G2 ACC. 7 JOURS 552, RUE PÈRE-GRENIER, G1N 1T8 ACC. ST-JOSEPH 8, RUE SAINT-JOSEPH O, G1K 1W6

ÉPICERIE L. HÉBERT 549, RUE SAINT-GERMAIN, G1K 4P5 ÉPICERIE RICHARD 42, RUE DES JARDINS, G1R 4L7

ÉPICERIE ST-OLIVIER 200, RUE SAINT-OLIVIER, G1R 1G3

SUPERMARCHÉ MÉTRO FERLAND 707, BOULEVARD CHAREST OUEST, G1N4P6

DÉPANNEUR CHEZ RONALD 440, RUE PÈRE-MARQUETTE, G1L 4M2.

TABAGIES TREMBLAY CARTIER 955, AVENUE CARTIER, G1R 2S2

ÉPICERIE POMERLEAU 1400, RUE FRONTENAC, G1S 2S8

STE-FOY

MÉTRO 3291, CHEMIN STE-FOY, G1X 3V2 PROVI-SOIR, 7421, BOUL. WILFRID-HAMEL, G2G 1B9

ACCOMODATION CHEMIN ST-LOUIS, 3238, CHEMIN ST-LOUIS G1W 1S2

SALON DE BILLARD LE TRIANGLE, 2750 CHEMIN STE-FOY, G1V 1V6

BONI-SOIR, 3530, CHEMIN STE-FOY, G1X 1T2

DÉPANNEUR ROUSSILLON, 2968, CHEMIN STE-FOY, G1X 1P6

PROVIGO MICHEL DESCHAMPS, 3440, CHEMIN QUATRE-BOURGEOIS, G1W 4T3 TAPIS VERT, 2323, BOUL. VERSANT NORD, G1N 4P4

SILLERY

MARCHÉ RICHELIEU, 2485, CHEMIN ST-LOUIS, G1T 1R9

CAP ROUGE

IGA DES SOURCES, 3373, DE L’HÊTRIÈRE, G3A 0M2

ULTRAMAR, 1240, RUE CHARLES ALBANEL, G1X 4V1

MÉTRO PLUS, 3525, DE L’HÊTRIÈRE G3A 0C1

LEBOURGNEUF

STATION SERVICE ESSO, 1234, BOUL. BASTIEN, G2K 1G1

FROMAGERIE LES RIVIÈRES. 1465, AVENUE CHAUVEAU QUÉBEC, G2K 1A3

NEUFCHÂTEL

MARCHÉ PLUS, 2425, BASTIEN G2B 1B3

PROXI BASTIEN, 1983, BASTIEN G2A 2AB

LES SAULES

AXEP FRADETTE CHOY, 3765, FOUCAULT, G1P 2J2

MARCHÉ LES SAULES, 3169, MASSON, G1P 1J7

DÉPANNEUR MULTI-CHOIX., 320, RUE PLANTE, G1M 1S5

TABAGIE RAPIDO, 233, PROULX, G1M 1W9

VIDÉO ÉCLAIR, 111, DU BEAUCAGE, G1M 1G4

DÉPANNEUR JACKIE, 513, AVENUE PLANTE. G1M 1T1

VANIER SAINT-ÉMILE

DÉPANNEUR ÉCLAIR, 1564, DE LA FAUNE, G3E 1L2

ACCOMMODATIONS CHALOU, 1013, AVENUE LAPIERRE, G3E 1H8

BOUCHERIE JACQUES-BEAULIEU, 1795 RUE DE LA FAUNE, G3E 1L1

ULTRAMAR ST-ÉMILE, 2788, DE LA FAUNE G3E 1H1

LORETTEVILLE

BOUCHERIE J.E. DROLET, 8880 BOULEVARD DE L’ORMIÈRE, G2C 1C3

ÉPICERIE BELLEVUE, 194 RUE LOUIS-IX, G2B 1L3

IGA CONVIVIO, 250, LOUIS-IX, G2B 1L4

PROVIGO, 9550 BOULEVARD DE L’ORMIÈRE, G2B 3Z6

FAUBOURG EXPRESS, 601. BOUL. VALCARTIER, G2A 2P2 PROXI STE-GENEVIÈVE, 4750 RTE SAINTE-GENEVIEVE, G2B 4P1

WENDAKE

DÉPANNEUR ALPHÉ PICARD, 25 RUE CHEF P A PICARD, WENDAKE, QC G0A 4V0 EKO 2909 RUE DE LA FAUNE, WENDAKE, QC G0A 4V0

Ouvrir ses portes, ouvrir sa ville

CHRONIQUE VÉLO

Novembre, on se garde en jambes !

Peu importe votre opinion sur le polarisant mois de novembre, il faut garder vos fesses en selle malgré la neige et la gadoue, question de préserver la forme. Et si l’idée de pédaler avec tuque et mitaines vous semble insupportable à jamais, voici quelques conseils qui vous servirons au moment de choisir votre première base d’entrainement !

François Gariépy

D’abord, sachez que personne ne prétend que faire du vélo d’intérieur sur des rouleaux ou une base d’entrainement vaut le plaisir de rouler à l’extérieur en juillet en descente sur une belle colline avec un vent de dos. Cependant, tous s’accordent pour dire que durant la dernière décennie, le cyclisme de salon ou vélo immobile d’intérieur est passé de l’âge de placoplâtre (en référence au fait qu’on regardait jadis le mur pendant des heures !) à l’âge numérique ! En effet, la technologie moderne a récemment révolutionné l’entrainement cycliste d’intérieur en permettant de transformer une simple session d’entrainement dans le sous-sol en véritable expérience multisensorielle digne des meilleurs jeux vidéo de notre ère.

Vous croyez que j’exagère ? Suffit de visionner quelques captations faites à partir de Zwift pour comprendre qu’un tout nouveau monde cyclable s’offre à vous. Ainsi, en plus de renoncer à l’isolement si découragent au moment de faire du spinning seul dans le sous-sol avec le bruit de la sécheuse comme seule distraction, vous découvrirez une panoplie de parcours et paysage, en plus de vous faire quelques amis virtuels et de participer à certains évènements en ligne, comme une balade de récupération (Recovery ride !) en compagnie du champion sprinter Mark Cavendish le 12 décembre prochain à midi.

Pour ce faire, vous n’aurez besoin que de votre vélo, peu importe qu’il soit de route, montagne ou même de ville, de même qu’une base d’entrainement et un abonnement que vous choisirez selon votre budget et vos aspirations. Vous aspirez à faire plus de points UCI lors de la prochaine saison ? Munissez-vous de la meilleure, celle que l’on considère comme la plus sensible et complète, soit le modèle Kickr de Wahoo (PDSF 1799 $, mais facile de la trouver à moindre prix !), qui impressionne même les sceptiques avec la possibilité d’ajouter un ventilateur intelligent qui simulera les vents (Kickr Head-Wind Smart pour 359 $) ou encore les dénivelés en relevant le devant de votre vélo au grès des montagnes virtuelles (Kickr Climb Indoor pour 899 $).

Pour les autres comme vous et moi, je vous suggère les marques Kinetic, Elite, Saris, Tacx ou les modèles d’entrée de gamme de Wahoo. Plusieurs bases ou rouleaux disponibles entre 400 $ et 800 $, toutes bien distribuées au Canada, ce qui assure un support technique en cas de pépin, ce qui n’est pas un luxe. Important de vous assurer de la compatibilité de votre machine avec Zwift et les autres applications pour s’entrainer est possible via la technologie Bluetooth ou Ant+.

Enfin, toujours protéger son plancher (et le top tube de son vélo !) de la corrosive sueur qui peut vous délaminer un plancher dans le temps de la dire. Aussi pour ceux qui roulent avec friction sur pneu, permuter celui-ci pour un pneu d’entrainement souvent de couleur bleu ou rouge et ainsi éviter d’user rapidement votre précieux pneu arrière. Sinon vous pouvez faire comme moi en faisant fondre jusqu’à la corde vos vieux pichous, un autre plaisir insoupçonné... On se reparle au printemps de vos exploit et de votre kilométrage !

début de la saisOn de fatbike

Vous le saviez déjà, mais la saison de vélo à neige aux roues surdimensionnées est à nos portes ! Fin novembre ou début décembre, les sentiers de vélo de montagne de la région se couvrent d’une belle croûte blanche pour devenir le paradis du fatbike ! Seulement que 1500 passes hivernales au coût de 235 $ seront émises cet hiver au Lac Delage alias E47, la meilleure destination au monde pour le fatbike ! Détails sur www.e47.com avec incitatif pour les hâtifs !

Je lève mOn casque !

Petit rappel concernant le Vélirium 2023 au Mont-Sainte-Anne, soit la Coupe du monde de vélo de montagne de descente et de cross-country sanctionnée par l’UCI. Vous saviez que la date inscrite au calendrier pour l’édition 2023 du Vélirium est annoncé du 6 au 8 octobre 2023 ? Ce qui laisse croire, selon la rumeur, que le Champion français Loïc Bruni, craint pour le départ de sa course qui pourrait s’effectuer sous le givre, voire la neige. Prions la bonne SainteAnne pour que dame nature soit de notre bord !

Félicitation à l’athlète américain Cam Zink pour sa 10e position et son Toughness Award à la dernière édition du Redbull Rampage, la course légendaire considérée comme la deuxième course de vélo la plus médiatisé après le Tour de France… Pourquoi saluer cette performance ? Simplement parce que Cam roule un vélo québécois soudé à Chicoutimi, le Devinci Spartan aluminium que l’on peut voir sur la photo !

Antiquités Bolduc : une passion familiale

capacité à le vendre/la demande, s’ils ont un coup de cœur en le voyant, etc.

« La beauté, l’originalité, la rareté d’un objet son état de conservation » sont aussi très importantes, affirme Frédéric Bolduc.

évOlutiOn du marché des antiquités C’était plus difficile avant d’identifier les objets et d’évaluer leurs valeurs comparativement à aujourd’hui avec internet et la valeur des objets a beaucoup évolué avec le temps, explique Stéphanie Bolduc.

Les objets sont plus disponibles maintenant avec internet parce qu’on les trouve plus facilement et cela permet de vendre à plus de gens de partout dans le monde.

L’engouement pour les antiquités est aussi moins présent qu’auparavant quand les gens en achetaient pour décorer leur maison, mais il y a encore un marché pour cela. Ce que les gens achètent maintenant comme types d’antiquités sont des objets utiles et fonctionnels.

« La nouvelle génération n’est pas collectionneuse comme avant; les jeunes ne veulent pas accumuler des choses. Ils achètent des choses qui vont servir. Je pense que c’est ça la différence. » – Stéphanie

On voit de plus en plus de jeunes entre 20 et 35 ans qui ont un intérêt pour les antiquités, même les gens plus âgés, retraités, ont plus le profil de collectionneurs. Les clients sont autant des résidents de Québec que des touristes qui ne sont que de passage dans la Ville.

En 2009, ils ont repris l’entreprise de leurs parents, qui eux l’ont démarré en 1978.

« [Notre père] a commencé tranquillement, il vivait en Beauce. Il faisait du porte-à-porte pour trouver des antiquités. C’est ce que les antiquaires faisaient dans le temps. Au début, il achetait des meubles et les offrait aux antiquaires de Québec. En étant situé à ScottJonction, il y avait des Américains qui venaient s’approvisionner ici à Québec. Il a ouvert une boutique à Scott-Jonction, il restaurait les meubles, il s’est affiché comme antiquaire. » – Frédéric Bolduc

Comme il vendait beaucoup à Québec, il s’est éventuellement installé à Québec, sur la rue SaintPaul, celle que l’on appelait la rue des antiquaires à l’époque, pour vendre directement aux clients.

« Ma mère montait les décors. Ma sœur et moi on était là les fins de semaine et ensuite à temps plein. On était une équipe. Mon père était sur la route à des

encans, des ventes de succession et nous on était au magasin. Mon père rapportait des choses, nous on les identifiaient, on mettait des prix et on les vendait. On a appris à faire ce métier-là en travaillant avec nos parents. » – Frédéric Bolduc

que peut On retrOuver en bOutique ?

La boutique offre moins de meubles aujourd’hui qu’avant, mais elle propose plus de petits objets de collections comme de la vaisselle, des bijoux et des montres, de la monnaie, des vieilles cartes postales, des appareils photo, des machines à écrire.

Les quelques meubles encore vendues aujourd’hui se trouvent dans un espace sur la rue Saint-Paul à proximité de la boutique.

Les objets datent environ du milieu des années 1800 jusqu’aux années 1980.

Les articles que l’on retrouve en magasin peuvent provenir de ventes de succession, de gens qui déménagent dans un plus petit espace et qui doivent se départir d’objets. Les gens appellent à la boutique, Stéphanie et Frédéric Bolduc se déplacent chez les gens pour aller voir les objets, les évaluer et les acheter.

Les propriétaires choisissent les objets qu’ils vont acheter en fonction de plusieurs éléments comme la

Stéphanie et Frédéric Bolduc, frère et sœur, tiennent la boutique Antiquités Bolduc située au 89, rue SaintPaul dans le secteur du Vieux-Port.

Mélissa Gaudreault

Des lunettes pour tous chez le Marchand de lunettes

Le Marchand de Lunettes est une lunetterie communautaire. Destinée aux personnes à faibles revenus comme aux autres, cette compagnie souhaite rendre les lunettes accessibles à tous. Pour ses 10 ans, ils ont offert une centaine de lunettes solaires à Lauberivière.

Estelle Lévêque

Simon Dufour, l’opticien qui a commencé Le Marchand de Lunettes « seul, avec ses deux valises » a décidé, il y a 10 ans, d’importer ce concept à Québec. Dès le jour 1, en travaillant avec des organismes comme Lauberivière, il s’est rendu compte du réel manque à Québec de lunetier accessible aux personnes à faible revenu. Malgré des débuts teintés de méfiance de la part des clients, le projet du marchand de lunettes a su faire ses preuves. Il donne l’exemple d’un commerce différent, orienté sur le service, plus que sur le profit.

« On donne une partie de nos profits au réseau communautaire. En Novembre, on va donner 220 000 $ aux organismes. »

trOuver des sOlutiOns aux prOblématiques individuelles

« Quand on va à Lauberivière, pour 20 $, on fait faire des lunettes neuves, parfaitement adaptées à la vue des gens. Dernièrement, un jeune est venu nous voir. Avec les problèmes visuels qu’il avait, il est considéré comme semi-aveugle sans lunettes. On lui en a fait pour 50 dollars. En lunetterie, ça aurait coûté entre 300 et 400 dollars », raconte Simon.

Alors, comment réduire les coûts sans réduire la qualité du produit ? Les locaux, pour commencer, se résument à de simples bureaux. Sinon, les opticiens sont mobiles, équipés de valises. Ensuite, l’achat en volume : « Au lieu d’acheter les étuis par stock de 100, je les achète par stock de 5000. L’unité revient donc à 1 $ plutôt qu’à 3 $. Aussi, je sur-négocie absolument

toutes les ententes. C’est des petites économies comme ça, sur chaque chose, qui me permettent de descendre les prix au maximum. »

Enfin, Le Marchand de Lunettes est une “lunetterie généreuse”. Le but est “d’offrir des lunettes à faible coût à des gens qui en ont besoin.” Une offre de services, avant tout, qui suppose de réduire au plus bas la marge bénéficiaire des ventes.

« Notre programme pour enfants, c'est de l'anticommerce. Avec les 250 $ que le gouvernement offre tous les deux ans à chaque enfant pour des lunettes, on leur fait une paire par an. Peu importe le problème visuel de l’enfant. Même si ça devait coûter 700 $, on fera toujours ça à 250 $. Aucune lunetterie ne ferait ça, parce que c’est travailler à perte. Nous, on souhaite offrir un service, que les enfants puissent avoir la paire de lunettes dont ils ont besoin. »

faire des lunettes pOur tOus les types de revenus

Bien que l’entreprise vise les personnes à faibles revenus, Simon souhaite n’exclure personne. « Même si vous n’êtes pas sur l’aide sociale, même si vous n’avez pas de faibles revenus, nous ne volez la place de personne. Vous aidez le service à perdurer. Vous permettez aux organismes de recevoir des dons un peu plus conséquents. »

En effet, des personnes issues de la classe moyenne vont avoir tendance à prendre des lunettes avec des options un peu plus confortables. Ainsi, tout en se procurant des lunettes moins chères qu’en lunetterie conventionnelle, les gens avec un peu plus de revenus aident la lunetterie communautaire à offrir ses services. Un système cohérent, donc, qui prend tout son sens quand on prend le temps de s’y intéresser.

faire faire ses lunettes chez le marchand de lunettes Alors, comment ça fonctionne, concrètement ? Après une visite chez l’optométriste, je contacte Le Marchand

de Lunettes pour me faire faire de nouvelles lunettes. À la suite d’un premier contact par téléphone, on me donne rendez-vous deux semaines plus tard, dans les bureaux du Marchand de Lunettes, dans le quartier Saint-Sauveur. Les rendez-vous se font en semaine, de Limoilou à Charlesbourg, en passant par Beauport ou encore St-Roch.

À mon arrivée, je présente mon ordonnance d'optométriste. On discute de mes besoins, de ma vue, de mes habitudes. Puis, si on n’avait pas décidé de garder la monture de mes lunettes précédentes (qui permet une économie supplémentaire dans le cas

d’une monture encore en bon état), j’en aurais choisi une parmi les 250 montures qu’ils proposent.

Dernier détail important; si les verres ne me conviennent pas, je peux retourner les voir dans les 3 mois. Ils pourront alors me faire de nouvelles lunettes, gratuitement, et me permettre d’avoir des verres avec lesquels je me sens confortable.

Au total, ma paire de lunettes m’aura coûté 175 $, contre 350-400 $ estimés en lunetterie classique. Pour contacter le marchand de lunettes, visiter leur site internet ou appelez au 581-983-3883

PHOTO: ESTELLE LÉVÊQUE

AVIS DE DISSOLUTION

AVIS que l’organisme Le Sextant OSBL a cessé ses activités et a signifié son intention de se dissoudre au Regis traire des entreprises du Québec.

Catherine Bergeron, présidente et fondatrice

Promesse de publier C.G.

BIEN FAIRE ET LAISSER DIRE

À Limoilou, au 507, rue des Sables, La Patente est une coopérative de solidarité qui regroupe diverses activités. Ateliers, outilthèque, recyclerie et formations : les services offerts sont permis grâce à l’implication de ses membres.

Estelle Lévêque

Créé en décembre 2014, l’atelier La Patente a beaucoup évolué depuis sa création. Basé sur l’entraide et la convivialité, l’atelier offre à ceux qui le souhaitent un endroit où l’on apprend à faire soi-même en favorisant l’échange des savoirs.

fabriquer, réparer Ou transfOrmer de manière écO respOnsable Mélanie, membre depuis 2019, nous présente trois lieux de la coopérative. Le café réparation, où l’on vient réparer, avec l’aide des membres présents, un objet qui ne fonctionne plus. La recyclerie, cette quincaillerie à petit prix, élaborée sur un principe de collecte et valorisation de matières résiduelles. Enfin, l’outilthèque, qui propose de nombreux outils à la location sur un principe d’abonnement.

DE QUÉBEC

En travaillant en synergie, ces trois pôles de l’atelier fonctionnent sur un principe d’économie circulaire. « Les gens apportent des objets à la recyclerie : on va les vérifier au café réparation s’ils sont encore fonctionnels. Si non, on les répare et on les met en vente à la recyclerie. S’ils sont mieux que les outils qu’on a à l’outilthèque, on les échange pour remplacer des outils moins bien », explique Laurent, membre-clé de l’organisme.

Dans l’idée d’apprendre à faire soi-même, le projet de la recyclerie a été monté pour apprendre aux gens à entretenir leurs objets, à savoir faire des réparations courantes. Ainsi, en un an d’existence, il a permis de détourner 18 tonnes d’objets qui étaient supposés être jetés.

une cOmmunauté pOur se rassembler

Initialement venue pour emprunter des outils pour travailler sur son terrain, Mélanie est finalement restée pour la communauté de La Patente. « Chaque dernier samedi du mois, on a le projet d’embellissement. Il s’agit de rénover une partie des locaux, travailler tous ensemble

sur des travaux. » Le dernier projet en date a été la rénovation de la cuisine commune. En résulte un lieu de rassemblement où les membres peuvent manger, cuisiner, ou organiser des soirées de brassage de bière.

Laurent Métais nous parle de l’influence de la pandémie sur la remise en question du fonctionnement de la coopérative. « Ça nous a permis de prendre une pause, s’asseoir et se dire : c’est quoi notre vision ? » Les membres impliqués décident alors d’orienter le lieu vers un principe de sociocratie. « On est passé d’un endroit où l’on vient pour travailler le bois dans sa shop à un endroit où l’on peut s’impliquer dans un comité pour aider au fonctionnement. » dévelOpper un sentiment d’appartenance et d’implicatiOn Guillaume est devenu membre pour accéder à du matériel pour fabriquer des couteaux. Puis, le côté coopératif lui plaît. Il participe à l’amélioration de l’atelier de métal afin d’offrir et de s’offrir un lieu agréable d’exploration de la métallurgie. Des petits outils au matériel plus spécialisé, en passant par les formations, La Patente a développé divers ateliers. Grâce à l’implication de ses

membres, la coopérative rend possible la réalisation de projets de bois, métal, couture ou encore jardinerie.

Actuellement, l’organisme rassemble environ 350 membres actifs et environ 55 membres impliqués dans le fonctionnement. Une très grande partie des personnes impliquées dans la coopérative sont bénévoles. Seulement trois personnes sont employées pour la recyclerie.

Laurent parle des valeurs d’entraide et d’échange qui proposent aux personnes qui utilisent les ateliers d’apporter de l’aide aux personnes plus novices, si elles le souhaitent. Des formations plus complètes, techniques et manuelles sont également proposées.

Pour finir, La Patente souhaite développer son centre de gestion des matières résiduelles. Dans un modèle de décroissance, dans un objectif de zéro déchet, la coopérative réutilise déjà les déchets de bois comme compost ou bois d’allumage.

Pour en savoir plus sur la coopérative, visiter leur site internet ou rendez-vous au 507, rue des Sables.

Ministre de la Santé

« Rendons hommage à toutes celles et à tous ceux qui ont défendu et continuent de défendre la liberté, la paix et la justice au pays et partout dans le monde. »

PHOTO: ESTELLE LÉVÊQUE